Harawi Chant d’Amour et de Mort · 2016-02-29 · Harawi Chant d’Amour et de Mort Cycle pour...
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DOSSIER DE PRÉSENTATION
FICHE TECHNIQUE
REVUE DE PRESSE
DOSSIER DE PRODUCTION
BUDGET & PLAN DE FINANCEMENT
HarawiChant d’Amour et de Mort
HarawiChant d’Amour et de Mort
Cycle pour soprano et piano, 1946
Poème et musique d’Olivier MESSIAEN
Karen VOURC’H (Soprano)
Vanessa WAGNER (Piano)
Jean-Philippe CLARAC & Olivier DELOEUIL, Installation et mise en espace
Rick MARTIN, Scénographie et lumières
Lodie KARDOUSS, Chorégraphie
Thibaut WELCHLIN, Costumes
Opéra-Comique, Salle Favart
Mardi 23 Avril 2013, 20H
Production : Clarac-Deloeuil > le lab
Avec la collaboration du Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine
Remerciements au Centre National de la Danse - Rhöne-Alpes
© Clarac-Deloeuil > le lab, Avril 2013
« A l’époque où j’ai écrit Harawi, j’étais grand lecteur de Pierre Reverdy et Paul Eluard, et aussi
d’un très bel ouvrage d’André Breton sur le surréalisme et la peinture. Il est donc presque
entièrement surréaliste, sauf certaines images empruntées à mes montagnes du Dauphiné,
parce que je n’ai jamais vu la cordillère des Andes, et certains vocables péruviens surréalistes,
tels que «colombe verte». La colombe est la jeune fille du Pérou, la couleur verte est la couleur
du Printemps ».
Olivier MESSIAEN, Entretiens avec Antoine GOLEA, 1960
« La question tonale a ici peu d’importance. Il y a surtout dans cette œuvre: de grandes
recherches rythmiques (valeurs ajoutées, rythmes non rétrogradables, canons rythmiques,
valeurs irrationnelles et brèves liées à longues, augmentations inexactes, personnages
rythmiques, etc.) – une grande quantité d’accords et de sonorités non classées (notamment
les accords à résonance inférieure contractée) – la poursuite d’une ligne mélodique et vocale
simple, chantante, avec ses cadences mélodiques propres – des chants d’oiseaux – des
contrepoints de gouttes d’eau – des vibrations d’atmosphère – Il y a enfin, et c’est cela
seulement qui importe, un grand cri d’amour ».
Olivier MESSIAEN, Traité de rythme, de couleur et d’ornithologie.
NOTE D’INTENTION
Certainement pas monodrame... encore moins récital...
peut-être un peu cérémonie...
En remettant en cause les codes de la représentation, Harawi transcende
les genres scéniques. Très humblement titrée «Cycle pour soprano et piano»,
l’œuvre évolue en fait bien au-delà des frontières de la théâtralité traditionnelle,
dans un univers complexe de Sons, de Lumières et de Couleurs. Couleurs qui, pour
être l’un des plus fascinants éléments de l’univers intime d’Olivier Messiaen, en
sont aussi l’un des plus déroutants, et souvent l’un des plus inaccessibles pour les
auditeurs.
Que faire alors, pour essayer de donner à ressentir l’éblouissement du Son-
Couleur cher au compositeur? On peut bien tenter, comme l’avait fait Henri
Michaux, d’approcher la fameuse synopsie en prenant de la mescaline. Mais il n’est
pas sur qu’aucune drogue ne nous amène jamais à percevoir les couleurs précises
que Messiaen disait voir mentalement, à l’audition de certains sons. Lire et relire la
«Conférence de Notre-Dame», pour aussi fascinante qu’elle soit, n’ouvrira sans
doute pas non plus immédiatement les portes de la synesthésie.
Il nous a donc semblé préférable de placer les deux interprètes d’Harawi,
chanteuse et pianiste, au cœur d’une Installation scénique délibérément onirique,
en proposant au spectateur quelques images et couleurs spécifiques, qui lui
permettent de suivre ce dialogue entre la voix de la chanteuse, les accords de la
pianiste et les couleurs du compositeur, sans toutefois jamais lui imposer une
quelconque «lecture» logique et narrative des 12 mélodies et de leurs
enchaînements.
Notre spectacle ne «raconte» absolument rien. Par contre, les évolutions
chromatiques de l’Installation dans laquelle il se déroule sont très précisément
bâties sur les correspondances établies par Olivier Messiaen entre accords et
couleurs, musique et texture, dans son «Traité de rythme, de couleur et
d’ornithologie».
Harawi n’est pas un opéra. Il n’appelle donc pas le traitement du personnage
et la lecture dramaturgique classique que l’on peut faire dans une mise en scène
lyrique. Il ne s’agit donc pas pour nous de mettre en scène Harawi, mais plutôt, à
l’aide d’une Installation inspirée par le code chromatique précisément laissé par le
compositeur, de placer l’œuvre dans une cérémonie rituelle, dont les éclats de
lumières, de couleurs et de matières la prolongent, sans jamais en réduire le sens
ni la portée.
Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil
Avril 2013
INSTALLATION
L’aire de jeu accueille une Installation constituée de 35 «Totems» métalliques,
s’élevant pour certains jusqu’à 2,5 mètres, et tous disposés en quinconce. Le
piano lui-même est entièrement enchâssé dans cette Installation, tandis que la
chanteuse peut se déplacer librement au sein de cette «forêt» de Totems
métalliques. L’Installation est dressée dans une boîte de pendrillons noirs,
abolissant toute notion de largeur et de profondeur sur le plateau.
A l’extrémité de chacun des 35 Totems, une grosse ampoule électrique à filament
apparent, de facture en apparence classique. En apparence seulement car, au fil
des 12 mélodies du cycle, chaque ampoule va en effet se mettre à changer de
couleur, à varier en intensité, se mettre aussi à scintiller selon des rythmes
apparemment aléatoires. Tous les Totems et leurs ampoules sont en effet
connectés à un logiciel informatique qui «pilote» l’Installation, en direct et en
temps réel, en fonction des modulations de la partition.
Au gré de la partition, l’Installation lumineuse propose ainsi une traduction visuelle
des correspondances Sons/Couleurs établies par Olivier Messiaen dans son «Traité
de rythme, de couleur et d’ornithologie». L’Installation ne propose donc pas un
décor pour Harawi, mais plutôt un espace des possibles, dans lequel la chanteuse
et la pianiste elle-mêmes deviennent, selon les indications du compositeur, des
«signes» sonores et lumineux, mis en interaction constante.
Harawi, Dessin préparatoire par Rick Martin
Harawi, Modélisation pour Opéra Comique par Rick Martin
BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Karen Vourc’h, Soprano
Après avoir intégré le Cycle de Perfectionnement du CNSMDP, et l’Opéra Studio de
Zürich, elle est rapidement engagée dans de nombreux théâtres en France et à
l’étranger.
Elle est unanimement saluée pour son interprétation de Mélisande, notamment à
l’Opéra Comique à Paris en 2010 (Gardiner / Braunschweig) et de Blanche de la Force
(Dialogues des Carmélites), production Plasson / Carsen. Elle chante également, le Roi
David de Honegger à Dublin et le rôle titre de The Saint of Bleeker Street de Menotti à
Marseille. Karen Vourc’h fait de fréquentes incursions dans le répertoire contemporain:
Romeo et Juliette de Pascal Dusapin à Paris, Le Balcon de Peter Eotvos, Medea de
Guillaume Conesson, Emilie de Kaija Saariaho qu’elle crée à Amsterdam.
En concert et récital, Karen Vourc’h chante avec la Philarmonie de St Peterburg,
l’Orchestre de Paris, et est invitée dans de nombreux festivals en France et à l’étranger:
Bouffes du Nord, Aix en Provence, Bangkok, Harstadt, Essaouira, festival Messiaen. Elle
collabore régulièrement en musique de chambre avec les pianistes Susan Manoff et
Vanessa Wagner, avec le Quintette Moragues, le Trio Wanderer et la violoncelliste Sonia
Wieder-Atherton.
Karen Vourc’h a chanté La Voix Humaine de Poulenc à la Cité de la Musique,
Blanche de la Force à Massy, Le Martyre de St Sébastien à Paris, Bruxelles et l’Arsenal de
Metz, La Princesse (l’Enfant et les Sortilèges) et l’Infante (Der Zwerg de Zemlinski) à
l’Opéra de Lyon, Mélisande aux Proms de Londres.
Karen Vourc’h est diplômée d’un Magistère de Physique de l’Université Mc Gill
(Canada) et a achevé sa formation avec un DEA de Physique théorique à l’ENS/Ulm-Paris.
Karen Vourc’h a
reçu en 2009 le Grand
P r i x d e l D u c a d e
l’Académie des Beaux-
Arts. Elle est lauréate de
n o m b r e u x P r i x
Internationaux: Toulouse,
Voix Nouvelles, Verviers,
Montserrat Caballé.
Vanessa Wagner, Piano
Son jeu sensible et réfléchi, sa personnalité discrète, ses choix artistiques
éclectiques et engagés font d'elle une musicienne singulière.
Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à 17 ans (classe
de D. Merlet), elle entre première nommée en Cycle de Perfectionnement (classe de J.F
Heisser). Remarquée par Leon Fleisher, elle intègre l'Académie de Cadenabbia, où elle
reçoit l'enseignement de grands maîtres tels D.Bashkirov, M.Perahia, Fou T'Song,
D.Weissenberg...
Elle se produit depuis dans tous les pays d'Europe, en Asie, en Amérique du Sud...
Son nom est à l'affiche des festivals de La Roque d'Anthéron, Piano aux Jacobins,
Festival d'Aix en Provence, Les Folles Journées de Nantes, Festival de Saint-Denis,
Festival de Royaumont, Festival International de Sintra, Klavier Ruhr Festival, Wiltz
Festival, Musica de Strasbourg, Festival International de Colmar, Festival de Radio-
France-Montpellier, Printemps des Arts de Monte-Carlo...mais aussi des grandes salles
parisiennes: Pleyel, Gaveau, l'Opéra Comique, le Théâtre des Champs Élysées, le Théâtre
du Châtelet, des Bouffes du Nord, la Cité de la Musique, l'Arsenal de Metz, le Grand
Théâtre de Provence, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l'Académie Franz Liszt, le
Symphony Hall d'Osaka, les Philharmonies de Munich, de Luxembourg, l'Academia Santa
Cecilia de Rome.
Chambriste recherchée, elle partage volontiers la scène avec ses amis musiciens,
notamment avec Augustin Dumay et Sasha Rozhdestvensky dont elle est une partenaire
privilégiée. Sollicitée par des chefs tels que C. Dutoit, M. Plasson, C. Warren-Green,
L.Bringuier, A.Dumay, FX. Roth, elle joue aux côtés de l'Orchestre National de France,
Orchestre de la Philharmonie de Munich, Orchestre Philharmonique d'Osaka, Orchestre
Philharmonique de Liège, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre Royal de
Wallonie, Orchestre "Les Siècles ".
Pia n i s te cu r ieuse,
Va n e s s a W a g n e r a i m e
voyager à travers le vaste
répertoire, celui du piano-
forte qu'elle pratique, jusqu'à
la musique de notre temps,
celle de Pascal Dusapin
notamment, qui lui a dédié
plusieurs pièces et dont elle
est l'interprète favorite.
Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, Installation et Mise en espace
Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil se sont
rencontrés à Bordeaux, où ils ont suivi des
études de Sciences Politiques et d’Histoire de
l’art. De 2005 à 2012, ils ont été Directeurs
artistiques de L’ Opéra Français de New York,
compagnie d’opéra américaine consacrée à la
présentation d’œuvres méconnues du
répertoire français.
Ils y ont mis en scène Les Pèlerins de la Mecque de Gluck, la version originale pour
piano de Pelléas et Mélisande de Debussy, ainsi que la création américaine de To
Be Sung de Pascal Dusapin. Ils ont aussi mis en scène Manon Lescaut d’Auber au
Wexford Festival Opera, Les Contes d’Hoffmann à Angers-Nantes Opéra, Roméo et
Juliette de Gounod au Spoleto USA Festival et Faust de Gounod à l’Opéra National
de Bordeaux.
En 2007, ils créent la compagnie Clarac-Deloeuil > le lab, désormais associée à
toutes leurs productions, et notamment leurs mises en espace et installations
vidéo d’œuvres du répertoire symphonique. Ils ont ainsi réalisé une version
scénique de la Dante Symphonie de Liszt, couplée avec Et Exspecto
Resurrectionem Mortuorum de Messiaen (Orchestre National de Lyon). Leur
traitement scénique et vidéo de la Symphonie Fantastique et Lélio de Berlioz,
présenté avec l’Orchestre des Champs-Elysées, a été choisi par CulturesFrance en
2009 pour l’Année de la France au Brésil. La même année, Jean-Philippe Clarac et
Olivier Deloeuil ont fait leurs débuts au théâtre de Nanterre-Amandiers et au TNBA
de Bordeaux avec la mise en scène d’une tragédie irrégulière de 1613, Le More
cruel. En 2012 l’Opéra National de Paris a repris leur mise en scène du Diable dans
le beffroi et La Chute de la Maison Usher, de Debussy.
Pendant la saison 2012-2013, ils ont présenté Le Martyre de St Sébastien de
Debussy (Fondation Gulbenkian, Lisbonne) et Dialogues des Carmélites de
Poulenc (Opéra de Toulon).
Prochains spectacles : Les Portugais Infortunés de Chrétien des Croix (TNBA de
Bordeaux), La Cenerentola de Rossini (Opéra de Toulon)
CONTACTS
www.clarac-deloeuil.fr
Informations concernant la Diffusion du spectacle:
Rebecca ESCAICH
Clarac-Deloeuil > le lab10, Cours Pasteur - 33000 Bordeaux
TEL: +33 9 60 44 79 19
Email: [email protected]
Informations concernant la Production:
Hugo BLAISE
Clarac-Deloeuil > le lab10, Cours Pasteur - 33000 Bordeaux
TEL: +33 9 60 44 79 19Email: [email protected]