Happy Sitiz n°18

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Happy Sitiz été 2012

Transcript of Happy Sitiz n°18

18 Prochain Rendez- vous27 septembre 2012

Sitizhappy

Numéro 18 • Juin • Juillet • août 2012

Le grand bleuBientôt l’été ! happy Sitiz donne le ton.

Avant de faire votre valise pour les vacances, plongez la tête la première dans ce numéro plein de fraîcheur, de couleurs et de bonne humeur.

Comme à chaque parution, vous découvrirez des lieux etdes initiatives exceptionnelles. happy lecture !

Philippe Laville

Sommaire

Greg Bagot 16 • Moulin de Courtangis 20 • Spaycif ic’Zoo 22 • Marie-Hélène Bourdais 26

Les rendez-vous

1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23

happy Sitiz Le Mans est édité par

happy Crazy Editions •Siège social :

1, rue du Port • 72000 Le Mans

Rédacteur en Chef : Philippe Laville

Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce Bon-

aventure, Sophie Berteloot, Henri Boillot,

Jean-Charles Lévy, Natacha de Lorenci.

PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23

La reproduction des textes, dessins et

photos publiés dans ce numéro est la

propriété exclusive de happy Sitiz qui se

réserve tous droits de reproduction et de

traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard

Photo couverture : Shuttersotck

Valeur de ce magazine : 0,50 e

Distribution : effectué directement par

happy Sitiz par portage dans certains

magasins et enseignes du Mans et

dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours

Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville

Sitizhappy

Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6

• Signésitiz 12 • Signature 18 • happy culture 24 • happy Week-end 28 • happyroscope 30

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Le Mans

Leshopping

Journée easy-chicSoirée électrique

L’OCCITANEEN PROVENCE

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Siclope

L’œil de Sitizb

L’œil de Sitizb

ConstellationEn accueillant Un Amour d’Intérieur, un lieu dédié au

mobilier et à la déco, la galerie Etoile d’Art s’agrandit.

Bienvenue aujourd’hui dans l’Espace 23.

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happy Hours

(Bulle)

Origami littéraireDepuis son enfance, Cécile Genoud-Rio

a toujours balancé entre les mots et les

coups de crayon, les esquisses laissées sur

le papier. Adolescente, elle dévore les

romans de Victor Hugo, Dominique La-

pierre, passe un Bac littéraire option arts

plastiques. « On faisait neuf heures de

dessin par semaine ! » Etudiante, la jeune

Nantaise s’enfuit à Rennes avec François,

l’homme qui partage toujours sa vie :

« mon mémoire de maîtrise en fac de Let-

tres était sur la bande dessinée », confesse-

t-elle. Comme pour illustrer sa “double vie“.

En 1999, elle arrive en Sarthe. « Je venais

d’avoir le concours pour être institutrice.

Mais je suis partie sur une autre voie. »

CAPES en poche, elle devient professeur

de Lettres. A sa première maternité,

elle découvre la peinture sur porcelaine.

« J’avais parfois un peu de temps pour moi. »

A la naissance de son second, elle prend

une année de congé parental : « je me suis

éclatée dans la créativité », sourit-elle. A

l’arrivée de son troisième enfant, Cécile

décide de travailler à mi-temps : « je devais

me dégager du temps pour m’en occuper. »

Durant sa grossesse, elle prend des cours

de couture et confectionne elle-même la

chambre de bébé : tour de lit, couette, mo-

bile... « Sophie, une de mes amies, a tout de

suite été fan et m’a poussée à continuer. »

Cécile se prend au jeu. Depuis un an main-

tenant, elle a créé sa marque, Riobouiboui.

Sur son site et la plate-forme alittlemarket.

com, elle présente les objets qui lui res-

semblent, notamment des guirlandes et

des mobiles en origami : « je suis souvent

marquée par les voyages que je fais. J’en

retire des idées, une sensibilité. Ma visite au

Japon a débouché sur ce travail. » Au Mans,

Riobouiboui est présent chez Tire-boulet-

tes, rue des Ponts-Neufs. B

Cécile Genoud-Rio

6Sitizhappy

© Justin Sicard / happy Sitiz

Tchize‘roomDans le haut de l’avenue du Général Leclerc,

Tchize’room est le dernier né des bars à sou-

rire sur Le Mans. Lancé par Fabien Chanteclair,

le salon, situé juste à deux pas de l’arrêt du

tramway, est plutôt branché et moderne dans

sa conception, jouant sur le rouge et le noir.

Dans un intérieur très épuré, ce bar à sourire

vous propose notamment des séances de 20

minutes pour retrouver la blancheur de vos

dents : « Les clients peuvent regarder des

clips musicaux, des reportages animaliers, lo-

vés dans leur fauteuil. Ici, tout est fait pour

qu’ils soient choyés ! »

Pour vos yeuxAprès Paris, Claire Dutilleul est revenue en

Sarthe ouvrir sa propre boutique d’optique :

« Je voulais m’installer au Mans, retrouver mes

repères. » Son magasin, Pour vous yeux, se si-

tue en haut de la rue Nationale, un quartier

qu’elle affectionne : « J’avais envie de toucher

la clientèle qui vient ici, leur proposer une en-

seigne avec des produits de qualité à un coût

abordable .» Son salon propose des marques

comme Oxibis, Paul & Joe, Rayban et surtout,

en exclusivité Marc Jacobs, « une marque qui

cartonne sur Paris. »

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Rencontres Sitiz

Chic et rebelleExit DDP, place de la Préfecture. La marque de

prêt-à-porter féminin a ouvert, rue Saint-Martin,

une nouvelle boutique, prenant ainsi la suite de

l’enseigne Café Coton, installée au Mans en 2006.

Dans cet espace de 20 m2, Céline Davoust vous

accueille pour vous faire découvrir les dernières

tendances en matière d’habillement féminin et

d’accessoires de mode. La marque joue la carte

du glamour et du romantisme, tout en restant

résolument moderne et anti-conformiste.

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DP

Décoration floralePlantes artificielles

Arts de la tableMobilier • Cadeaux

16, rue Courthardy • 72000 Le Mans • Tél : 02 43 23 00 20

(Bulle)Benoît Moro

La vie en miniature

C’est à six ans que le petit Benoît découvre

les 24 Heures. Sur les épaules de son papa :

« c’était en 1968, avec l’accident de la Ford. »

Ado, il se passionne pour les bolides de la

Sarthe, mais surtout pour les avions de

la deuxième guerre mondiale : « je faisais

plein de maquettes. Je n’arrêtais pas. »

Son Bac technique en poche, il rêve de

travailler dans un bureau d’études, de

« dessiner des objets ». Son premier job,

ce sera à Solido, fabricant de voitures mi-

niatures, puis dans la revue Echappement.

« Je tenais une rubrique modélisme, je

devais customiser une maquette avec les

moyens du bord. » Un vrai McGyver ! Puis,

il travaille cinq ans au bureau d’études de

Starter, l’un des leaders mondiaux de la mi-

niature en kit. « Mais l’air du Sud ne m’allait

pas professionnellement. » Il décide alors

de rapatrier son savoir en Sarthe et, en

1991, il créé Le Mans Miniatures pour fa-

briquer ses propres maquettes : « un truc

de dingue, se souvient-il. D’entrée, j’avais

quatre salariés. » A Voivres-Lès-Le-Mans,

l’une des premières pièces à sortir est la

fameuse Mazda 787B avec son moteur à

piston rotatif : « tout de suite, on a vendu

70% de notre production au Japon, le reste

aux USA et un tout petit peu en France. »

Les années passent. Les gammes s’étof-

fent ou changent tout simplement : « nous

connaissons des cycles de cinq ans où, à

chaque fois, il faut se remettre totalement

en question. Un vrai challenge. »

En 2005, Benoît et Angèle, sa compagne

qui a rejoint Le Mans Miniatures en 1997,

font le pari de la Chine : « nous n’arrivions

plus à produire français » regrette-t-il.

Aujourd’hui, l’entreprise, spécialisée dans

le slot (les voitures de circuit électrique) et

installée à Yvré-Le-Polin, voudrait bien fai-

re revenir (une partie de) sa fabrication en

France, tout du moins en Europe. En juin,

sortiront leurs nouveaux modèles dont la

fameuse Audi R18 TDi. La vie est un perpé-

tuel recommencement... B

« 70% de notre production au Japon »

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24 Hours

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Boutique« C’est en 1957, à trois ans et demi, que j’ai

suivi mes premières 24 Heures », confie Phi-

lippe Jarry, ce passionné quinquagénaire,

reconverti depuis quelques années dans la

vente au détail de voitures miniatures. Avec

beaucoup d’audace, il a ouvert place du Hallai

sa propre boutique : « ici, on trouve tout ce

qui existe ou presque en 1/43e. Bien entendu,

surtout les bolides ayant participé à la grande

saga mancelle mais aussi les voitures, toutes

disciplines confondues, ayant été pilotées par

des Français. » Et à tous les prix. Pour les pe-

tits, mais aussi les vrais collectionneurs.

GalerieManceau, Alain Baudouin a vécu 40 ans à Paris

pour raisons professionnelles, avant de revenir

s’installer dans la ville cénomane, au cœur de la

Cité Plantagenêt. Passionné des 24 Heures, il se

consacre au sport automobile et a ouvert, il y

a de cela un an, une toute petite galerie à quel-

ques pas de chez lui. Depuis peu, il a déménagé

ses tableaux au pinceau et à l’acrylique et ses

reproductions, rue Dorée, face à La Ciboulette.

On y entendrait presque le hurlement des

moteurs et le crissement des pneus.

2 http://www.abmotorart.com/

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Plantagenêt bolides

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24 Hours

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Incroyable mais... vrai !Libra Diffusio, éditeur manceau, vient de

sortir dans la collection Les incroyables un

ouvrage de 104 pages, intitulé Les incroyables

des 24 Heures. Racontées par Alain Moro -

auteur notamment d’une Histoire des maires

du Mans et Les grandes affaires criminelles de

la Sarthe - et illustrées par Pierrick Chazeaud,

on y apprend ou redécouvre des anecdotes

truculentes ou insolites sur la plus célèbre

course du monde. Un beau cadeau pour l’été.

s

So brisith !

Du 6 au 8 juillet, un mois après les

24 Heures, Le Mans Classic déroulera son

tapis rouge aux anciennes étoiles de la

plus grande course d’endurance au mon-

de. Avec montures, pilotes et superbes

prestations, dans la plus pure tradition.

Le Mans Classic

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ans C

lassic

happy Sitiz en parlez

L’art du cambouisLes week-ends du 23 et 24 juin et du 30 juin

et 1er juillet, le Manceau Jean-Marie Guivarch,

et le Britannique Martin Squires, expose-

ront leurs dernières œuvres à la Maison des

Glycines à Parigné-L’Evêque. Si l’Anglophone

peint essentiellement de vieilles bécanes et

motocyclettes d’antan, le Sarthois décline et

croque avec brio bolides des 24 Heures, vieux

torpedos et deux roues en tout genre.

La mascotte LéonLe Musée des 24 Heures - Circuit de la Sarthe a

accueilli dernièrement sa première mascotte,

Léon. Personnage tout droit sorti d’un album

de bande dessinée pour enfants, Léon est né

sous les traits de Peter Elliott, jeune dessina-

teur belge qui a fait ses armes à l’atelier d’il-

lustration Saint-Luc de Bruxelles. Son nom a

été choisi en souvenir de Léon Bollée, pionnier

local de l’automobile. Léon, superbe combinai-

son rouge et casque vert à la main, incarnera

le musée sarthois auprès des plus jeunes.

Succès garanti.Bonne trajectoire !Pour les passionnés des 24 Heures du Mans,

nul doute que le tome 1 de Trajectoires, nou-

velle série de bande dessinée publiée par les

éditions Glénat, va faire le buzz. A chaque

tome, le récit se déroulera au milieu des an-

nées 60 dans l’univers de la course automo-

bile. Le dessin est de Johannes Roussel et le

scénario de Roger Seiter, sur une idée origi-

nale de Christian Boyer. Le premier ouvrage,

qui sortira le 6 juin prochain, évoquera l’édi-

tion mancelle de 1955, frappée par le terrible

accident de Mercedes.

© Justin Sicard / happy Sitiz (2) D.R. (2)

happy Hours

(Bulle)

La symphonie du bonheurSon père fut mineur dans le Nord. Pour

ne pas avoir à descendre chaque jour à la

mine, ce fils d’Italien décide de passer son

diplôme de coiffeur. Chaque soir, après sa

journée de travail, il suivait des cours. A la

fin de la guerre, il vient en Sarthe et ouvre

un salon de coiffure à Vallon/Gée. Lui et

sa femme, Evelyne, y resteront toute leur

vie. C’est dans ce petit village que grandit

René. Enfant, il veut être botaniste et pas-

se ses journées à couper, répertorier des

plantes, son encyclopédie d’herbiers sous

la main. Chaque été, il file avec ses parents

du côté du lac d’Orta retrouver ses origi-

nes italiennes. Adolescent, il abandonne

ses rêves d’herboriste et suit la piste pa-

ternelle. Diplômes de coiffeur en poche, il

travaille durant sept ans au Mans dans le

salon de coiffure de Ginette Bournot, place

Washington : « Avec elle, j’ai beaucoup ap-

pris. Elle était meilleur ouvrier de France »,

témoigne René. C’est aussi le temps des

concours : « J’ai suivi sa trace. Durant les

années 80, j’ai été champion de France. J’ai

également participé à des compétitions

internationales à Milan, Vienne ou encore

Amsterdam. En 1982, j’ai gagné le titre su-

prême, la Rose d’Or du Mondial. »

En 1983, avec sa femme Catherine, il s’ins-

talle rue du Port. Depuis, près de 30 ans,

son sourire et son positivisme - « je puise

dans divers courants de pensée, tout ce

qu’il y a de meilleur » - en font un commer-

çant à part du centre ville. Saxophoniste à

ses heures perdues, « mon père était chef

de la fanfare du village », René fait de la

vie, de son métier et du contact avec les

gens, une vraie symphonie. B

René Dido

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© Justin Sicard / happy Sitiz

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Natacha MafrayC’est au Kazakhstan que cette Russe - née en

Bulgarie - a rencontré Philippe, un Manceau

devenu son mari. Il travaillait alors pour Méde-

cins sans Frontières. Diplômée des Beaux-Arts

en Ukraine, Natacha Mafray a d’abord été

professeur à l’association (aujourd’hui dispa-

rue) des Créateurs Manceaux. Depuis 2009, la

Slave vole de ses propres ailes. En mars der-

nier, elle a ouvert un atelier avec vitrine, rue

Gambetta. Elle y accueille ses élèves en petit

groupe pour du dessin académique ou de la

peinture sur chevalet, les lundi, mardi, jeudi,

vendredi et samedi.

L’épicerie d’ ElisabethResponsable administratif et financier de cen-

tres sociaux au Mans, Elisabeth Bourdin, bour-

guignonne d’origine, a eu envie de changer de

voie professionnelle. Attirée depuis toujours

par le commerce, elle a ouvert, place Saint-

PIerre, à deux pas de la Mairie, une épicerie

bien particulière : « ici, les produits proposés

sont de qualité mais surtout, ils sont tous is-

sus de monastères et d’abbayes. » De Chan-

telle (03), Saint-Mandrille (76) ou Bonneval

(12)... Un vrai tour de France monastique et

culinaire.

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La galerie se déplaceAprès 25 ans passés place Saint-Pierre, Monique Chopin

a déplacé son univers, rue des Ponts-Neufs. Toujours dé-

nommé Galerie Saint-Pierre (le nom est tellement chargé

de bons souvenirs), le lieu est plus intime, quelque peu

en longueur, à l’image de ses petites espaces que l’on

trouve à Paris, pour exposer peintres et artistes. Dans

cette rue, face aux Reines des Près, on retrouve tou-

jours les mêmes coups de cœurs : « des choses très

contemporaines, à la fois modernes et figuratives. » De

Nadine Lecomte à Christine Hatte-Couvreur, en passant

par Véronique Paulet, Nelly Trumel ou encore Gabriel

Blais et Barthélémy.

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Pas besoin d’attendre l’été et un soleil géné-

reux pour adopter des couleurs éclatantes.

Un monde à part vous propose Le bronzage

instantané, naturel et sans paraben, élaboré

et fabriqué en France. Riviera Tan, un mode

de bronzage sans soleil et sans UV, c’est la

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le corps) grâce à un brumisateur à air, vous

aurez un effet bonne mine immédiat et un

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6 rue du Bourg Belé /// 72000 Le Mans /// Tél : 02 43 87 39 97

Le 8 février 2007, rue du Bourg-Belé, un

Monde à part ouvre ses portes. Premier

établissement de ce genre au Mans, ce sa-

lon de beauté et de soins, à l’am-

biance orientale, a tout de

suite marqué les esprits. A

deux pas de la rue Natio-

nale, une porte - comme

sortie des contes des

mille et une nuits - invite

à pénétrer dans ce lieu

hors du temps. A l’inté-

rieur, une lumière tamisée,

des couleurs chaudes, un décor

digne des plus beaux riads... Mais ce n’est

pas tout. Ici, l’accueil est une valeur dé-

clarée. On prend le temps de vous inviter

à décompresser, à oublier vos soucis, vos

tracas, à vous préparer dans la plus grande

sérénité. Depuis cinq ans déjà, cette philo-

sophie d’accueil se combine avec

une qualité de soins incon-

testée. Commencez par

le hammam, pour vous

libérer des toxines et

des tensions musculaires

qui martyrisent votre

corps, puis un gommage

au savon noir, un massage

à l’huile d’argan, un envelop-

pement au rhassoul. Viendra en-

suite la touche finale : un thé à la menthe

pour tout oublier et vivre ici un moment

vraiment... à part. •

Féérie orientaleDerrière l’imposante porte de la rue du Bourg-Belé se cache un monde magique fait de douceur et de prestations incom-parables. Et si vous veniez le découvrir ?

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Nos bons cadeaux font toujours plaisir !j j j j j j j j j j j j j jVous avez envie de faire plaisir ? A votre époux(se), à un(e) ami(e), à un parent, l’un(e) de vos salariés, à votre mère tout simplement. L’étonner, lui offrir un moment où il (elle) prendra soin de son corps, mais également où il (elle) trouvera matière à se détendre, tout oublier, se fai-

re chouchouter. Pour cela, Un monde à part vous invite à offrir un bon cadeau de votre choix parmi toutes les for-mules proposées. Un soin visage, un masque du corps... Nul doute que l’heureux(se) élu(e) gardera longtemps le souvenir de ce cadeau d’exception !

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Quelques idées à offrir /// Dans la formule Découverte à 65 euros (Durée : 1h) : 1 Soin visage huile d’argan /// Dans la formule Evasion à 95 euros (Durée : 1h30) au choix : 1 Rêve bord de mer (bain + modelage 1h) /// Dans la formule Escale à 130 euros (Durée : 2h) au choix : 1 Rituel lune de miel (hammam + gommage + enveloppement + masque du corps au miel et à la gelée royale + modelage) /// Et bien d’autres idées sur le site internet (adresse ci-dessous)

Idées Fête des Mères

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Les prix indiqués le sont à titre informatif et peuvent varier à tout moment.

Rubrique réalisée par Sophie Berteloot

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Reine du soir, reine de la nuit. Jusqu’aux sunlights du dancefloor !

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Greg Bagot

Enfant, il se rêvait magicien de scène. Aujourd’hui, l’illusionniste manceau éblouit son public dans un style bien particulier, le close-up.

The artist*

Par Philippe Laville

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J« Je suis heureux lorsque je touche les gens, que j’arrive à

aller dans l’émotion. » C’est à l’âge de six ans que le Manceau

Greg Bagot découvre l’illusion. Les stars de la télé sont alors

Gérard Majax ou encore Garcimore : « à l’époque, mon père

me faisait deux, trois tours d’esbroufe par-ci par-là. C’était

magique ! » Quant au tour de Gilles Arthur, celui de la cigarette

passant à travers une pièce ? « J’ai dû essayer de le faire des

centaines de fois », sourit-il. Enfant des Sablons, Greg suit

également son père à l’île aux sports : « avec ma sœur, nous

en avons avalé des tours de piste. C’est là que j’ai appris le

sens de l’effort. L’athlétisme est devenu mon fil rouge, me

permettant d’avoir aujourd’hui cette rigueur mentale et

cette discipline physique pour faire ce métier. » Perchiste,

« j’avais alors une baguette beaucoup plus grande que main-

tenant », puis décathlonien en club, Greg va découvrir la

magie tout seul : « je n’avais pas les moyens d’acheter des

tours, se souvient-il. Un jour, dans une brocante, mes parents

m’ont offert une encyclopédie que j’ai toujours. J’ai passé

des heures à la potasser. » Plutôt timide, Greg rêve (en se-

cret) de devenir magicien. Le bac en poche, il cire le banc de

l’université en fac d’anglais... un jeu de cartes à la main. Vers

20 ans, alors qu’il vend des friandises l’été sur les plages, il

rencontre son “premier“ vrai magicien : « Fred Simard, un

Québécois qui passait ses vacances au même camping que

moi. Au Pouligen... » Son armée à Paris, il en profite, là encore,

pour rencontrer Mickaël Stutzinger, magicien dans une bou-

tique spécialisée de la capitale. Entre eux, le courant passe :

« il m’invitait chez lui, pour me montrer des tours sans jamais

me les expliquer. Au petit matin, en rentrant à la caserne, je

notais tout sur un petit carnet. C’est certainement là que j’ai

puisé ma force pour créer, par moi-même, mes numéros. »

Prince de la micro-magie

De retour à la vie civile, Greg part à Dublin pendant un an :

« j’ai parcouru les pubs pour me faire la main. Cela m’a per-

mis de me forger à ce dur exercice. » Revenu au Mans, c’est

acquis, il se lance dans la carrière ! Grâce à Thierry Dubois,

l’ancien boss du Bureau et du Le Mans Legend Café, il trouve

son premier auditoire régulier : « J’avais pour mission de faire

patienter les gens qui attendaient en faisant du close-up. »

L’aventure se termine en 2003. L’illusionniste passe alors la

surmultipliée : « j’ai décidé de devenir plus pro, de travailler

sur mon image, de m’ouvrir sur d’autres publics. » Formida-

blement bien implanté au Mans, le magicien rayonne bien

au-delà du département : « je suis parti au Palace Sheraton

d’Alger pour des princes arabes, par exemple, ou encore au

Vietnam pour un tour-opérateur. Là-bas, j’en ai profité pour

aller dans la rue, dans de simples restaurants au contact

des gens. Exceptionnel... » Petit, il rêvait de télé et de gloire.

Aujourd’hui, Greg Bagot ne pense qu’à émerveiller son audi-

toire : « Je prends goût à jouer avec les gens, prendre sur une

table un objet, le faire disparaître, les amener dans mon uni-

vers », conclut-il avant de se retirer. Comme par magie... B

« Au matin, je notais tout sur un petit carnet »

* L’artiste

Si cuivréMnozil BrassC’est dans le cadre du Festival Cuivres

2012 de Mamers que l’ensemble de cuivres

autrichien, Mnozil Brass, viendra enflammer

l’espace culturel Saugonna à Mamers. Ce

septet, formé par des musiciens pour la

plupart diplômés de l’Université de Musique

de Vienne, offriront un large répertoire :

musique traditionnelle, jazz, pop et reprises

de musiques de films dont le fameux Green

Hornet, entendu notamment dans Kill Bill.

Lieu : Espace culturel Saugonna à Mamers

La date • Vendredi 1er juin à 20h

Signature

La PelegrinaSonate représentativeDans l’église de Chevillé, l’en-semble La Pelegrina, composé d’Olivier Mingam (violon), Estelle Imbert (violon), Laure Balteaux, (violoncelle) et Magalie Rougeron Mingam (clavecin), propose un répertoire allemand du XVIIe siècle,

d’inspiration italienne essentiellement. Les titres suggèrent un moment de la vie du Christ, racontent une épopée, décrivent

des animaux ou évoquent un affect. Emouvant...

Lieu : Eglise de Chevillé

La date • Vendredi 8 juin à 20h30

Si imaginaireElisabeth BaillonHabituée des expositions internationales

depuis 1965 (New-York, Florence, Madrid,

Montréal, Tokyo...), Elisabeth Baillon exposera

ses encres brodées en plein cœur de la Cité

Plantagenêt. Installée sur le plateau du Larzac

en Aveyron, cette “voyageuse sur tissu“

s’évade sur les matières laineuses, faisant

apparaître imaginaire et fantastique.

Tout un monde à découvrir...

Lieu : Musée de la Reine Bérengère

Les dates• Du 22 juin au 16 septembre

Musique

Cla

ssiq

ue

happy adore

happy craque

BDLe secretdes AngesQue s’est-il passé au Mans en 1392 ? Que cachent les anges de la cathédrale du Mans ? Luc Chanteloup (scénario), Jean-Luc Prou (dessins) et Estéban Prou (couleurs) vous invitent à découvrir, à la médiathèque du Mans, leur bande dessinée (Le cycle des échiquier - Le Secret des anges aux Editions de la Reinette) dans le cadre d’une exposition intitulée Arts et sciences au Moyen-Age : le secret des anges. Ainsi qu’Aldric et Valentin, les deux jeunes héros de cette saga mancelle.

Lieu : Médiathèque du Mans

La date • 1er juin au 15 septembre

La case

Expo

siti

on

CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure

18Sitizhappy

© D.R.

Si rockShaka PonkAssurément, les 80e 24 Heures seront rock !

Après de Palmas et Thom (mercredi 13 juin),

Pony Pony Run Run et The Dandies (jeudi 14),

les groupes Kill The Young, Ekhô et surtout

Shaka Ponk mettront le feu à la Passerelle

Dunlop. Un concert gratuit pour les

spectateurs munis de billets. De quoi vivre

la course au son des décibels pop.

Lieu : Circuit des 24 Heures du Mans

La date • Samedi 16 juin à 20h

© D.R.

PeintureSi syncrétismeHerman Braun-VegaLima, New-York, Sao Paulo,

Madrid, Berlin, Copen-

hagen... Là encore, les

toiles du Péruvien Herman

Braun-Vega ont été vues

aux quatre coins de la

planète. Mélangeant les courants picturales

et se servant du métissage artistique, cultu-

rel et ethnique comme une force, l’œuvre

de Braun-Vega est un hommage permanent

aux maîtres que sont Rembrandt, Velasquez,

Cézanne, Picasso ou de La Tour.

Lieu : Musée de Tessé

Les dates• Jusqu’au 30 juin

La case

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© D.R.

Valérie barconnière-romagne2 bis, rue de Tascher - 72000 le mans

Tél 06 78 98 45 [email protected]

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ATELIER DE DORURE

LA Saint-Jean-des-Echelles, dans le Perche sarthois, Carine Bemelmans a créé son univers de déco, baigné de charme et de tranquillité.

Le monde de Carine

Petite, Carine Bemelmans partait sur les traces d’Alexandra

David-Néel, grande exploratrice. Munie de petits récipients

et d’une mini-loupe, elle grattait, fouillait la terre à la re-

cherche de “monstres“ et autres insectes qu’elle capturait

pour les garder précieusement dans ses boîtes à secret. Son

terrain d’exploration à elle était bien loin de la Chine, du Ti-

bet ou de l’Himalaya. Sa ligne d’horizon s’arrêtait aux confins

de Saint-Cyr-La-Rosière et de Préaux-du-Perche. Se rêvant

naturaliste, elle avait même fondé sa “troupe“, Le club des

jeunes pour la nature, avec des amis des maisons environ-

nantes. Trop chouette ! Au sortir de l’adolescence, Carine

suit encore son idée. Elle n’en a que faire des directives pa-

rentales. Son père et sa mère la voient fonctionnaire, elle se

rêve fleuriste ou commerçante animalière. Après avoir suivi

une formation en contrat de qualification en ce sens, elle

rachète à La Ferté-Bernard l’animalerie où elle a effectué

ses premières armes. Avec le temps, les poissons rouges, les

perroquets et les lapins ne sont plus les seuls résidents de

la boutique. Progressivement, elle installe au sein de cette

“ménagerie“ un coin décoration : « pour faire mes vitrines,

attirer le public, je mettais en scène des décors. Rapidement,

les clients ont voulu m’acheter les objets que j’exposais pour

créer des ambiances. Je me suis alors piquée au jeu… » Jus-

qu’à ne plus savoir qu’elle était l’identité de son pas-de-por-

te. « Il était vraiment devenu difficile de conjuguer les deux

et comme la partie décoration me plaisait de plus en plus, j’ai

décidé de faire le grand saut, d’abandonner cette boutique

devenue trop petite pour chercher un nouvel espace. »

Adepte avec son mari du Lot ou de la Dordogne, elle imagine

ouvrir une boutique en plein nature : « il y a par là-bas de

Texte de Philippe Laville • Photos Justin Sicard et D.R.

Sigale

20Sitizhappy

Moulin de Courtangis

vieilles masures, retapées avec goût, qui accueillent bouti-

ques de déco et salons de thé ; même perdues en pleine

nature, les gens y viennent naturellement. » Dans son Per-

che natal, elle déniche en 2008 le Moulin de Courtangis : « le

lieu nous a tout de suite plu. Nous pouvions habiter dans le

moulin et retaper la ferme, les dépendances pour mener à

bien ce projet. » Une nouvelle fois, les époux Bemelmans se

retroussent les manches : « nous venions juste de rebâtir

une maison. Il a fallu remettre ça » Durant deux ans, ils “réin-

ventent“ les 200 m2 de ce qui deviendra l’espace boutique du

Moulin de Courtangis. Et le 10 octobre 2010, « la magie des

dix ! », Carine ouvre les portes de ce lieu romantique, buco-

lique et raffiné : « pour cette journée, nous avions juste fait

un peu de publicité. Grande fut notre surprise de voir plus de

300 personnes venir découvrir le lieu ! »

Une véritable intimité

Depuis cette ouverture, les clients arrivent d’un peu partout

pour s’évader un moment, goûter à la déco ambiante, re-

partir comblés, boire un thé ou déguster un macaron glacé.

De la Sarthe, du Perche, mais aussi d’Orléans ou encore de

Vendôme ou Paris, ils viennent de plus en plus nombreux. La

grande majorité est même devenue fidèle parmi les fidèles.

« Les gens font un périple. Ils vont également dans d’autres

lieux comme le nôtre. A La Perrière notamment. » Des meu-

bles De Kercoet, des bougies Point à la ligne, de la vaisselle

Gien, des senteurs Mathilde M., des sacs Made in Perche, une

multitude d’objets de décoration Pomax ou Amadeus… Ca-

rine, épaulée de Vincent son assistant, change d’ambiance

tous les quinze jours. « Nous n’avons pas le choix. Nous fai-

sons cela pour les clients qui viennent régulièrement, Nous

nous devons de les étonner à chaque fois, de marquer les

esprits pour qu’ils aient envie de revenir. » Dans cette quiétu-

de champêtre, Buck, le lévrier irlandais, Capucine, la chatte,

Trotro, le petit cheval, l’âne Cadichon ou encore Roméo et

Juliette, les cygnes du petit étang, n’ont, eux, pas besoin de

changer de décor. Le Moulin de Courtangis, ils en sont fans

et l’ont adopté pour longtemps. B

Comme au siècle dernier

Bientôt une roue !

En Belgique, les grands-parents de François Bemelmans, le

mari de Carine, étaient meuniers, tout comme ses parents.

Quoi de plus normal que François ait été charmé par le Moulin

de Courtangis. A tel point que, bientôt, l’ancienne minoterie

(datant de 1711), orpheline de sa grande roue, retrouvera

bientôt sa grandeur d’antan : « grâce aux archives départe-

mentales, nous avons récupéré les plans de la roue d’origine

qui avait disparu, dans les années 40, pour faire du bois de

chauffage, précise Carine. Dernièrement, nous en avons déni-

ché une quasiment identique. Dans quelques temps, elle sera

posée. » A quand de la farine, made in Courtangis ? B

« Nous devons les étonner à chaque fois »

w w w. h a p py - s i t i z . f r21

IA Spay, une faune inconnue et étrange peuple un parc exceptionnel. Bienvenue à Spaycific’Zoo, havre d’exotisme et de diversité.

Il est tout petit. Pas plus grand que quelques centimètres. A

trois semaines, un bébé camaléon escalade la frêle branche

sur laquelle il est posé. Colossale ascension pour ce tout pe-

tit lézard. Un moment magique volé à ce parc aux espèces

étonnantes, situé à quelques kilomètres du Mans.

C’est en 1989 que Claude Héron crée Le Jardin des Oiseaux.

Porté par des idées novatrices (ces volières toujours présen-

tes, par exemple, où l’on pénètre dans l’espace qui abrite les

oiseaux), ce Sarthois, passionné de volatiles en tout genre,

doit pourtant passer la main. Plus tard, la commune de Spay

lui cherche un repreneur, capable de trouver un équilibre fi-

nancier à cette heureuse initiative. En 1996, Sophie Pacitto

reprend Le Jardin. Pour le relancer, le parc est remis en état

et l’accent est mis sur le développement de la pédagogie.

D’entrée, la volière africaine marque le renouveau du site.

Cette cage est la plus grande de ce type en France. D’une

surface de 2 500 m2 et de 12 m de haut, on y observe des

marabouts, des ibis sacrés d’Egypte ou des pélicans blancs

qui deviennent, grâce à leur rendez-vous gastronomique

avec le public, les stars du lieu. En 2002, nouvelle étape, Em-

manuel Lemonnier, futur époux de Sophie Pacitto, arrive du

Domaine de Pecheray où il était responsable animalier. Un

an plus tard, Le Jardin fait sa réelle mutation : « il a fallu

réfléchir à l’avenir du parc, témoigne-t-il. L’idée d’avoir une

vraie structure couverte a alors germé. Combiné à l’envie

d’apporter autre chose qu’un simple zoo pour oiseaux, en se

tournant vers des espèces peu connues parmi les mammi-

fères, les insectes et autres reptiles. » Ainsi naît, l’exotarium

dénommé Spaycific’Zoo. Dans cet espace, au fil des années,

se succèdent chauve-souris, toucans à carène, iguanes verts,

tatous, opossums, mangoustes fauves ou encore orvets des

Balkans. On peut y passer des heures, tapi dans le noir à

observer les espèces, à glisser dans un tube transparent, si

l’on est enfant, au cœur des serpents. « Ce positionnement

original et ludique nous a permis de nous démarquer vérita-

blement », confirme Emmanuel Lemonnier.

Sigale

22Sitizhappy

Spaycif ic’ Zoo

Maki, coati et ouistiti

Un vrai rôle pédagogique

700 animaux, 170 espèces différentes, une dizaine de pro-

grammes d’élevage mis en place au niveau européen comme

pour le chien des buissons (sorte de canidé vivant en Améri-

que Centrale et du Sud), de nouveaux arrivants chaque année.

Parmi les derniers à s’inviter, le ouistiti pygmée, le plus petit

singe du monde, en provenance du zoo de Mulhouse. Spay-

cific’Zoo attire aujourd’hui plus de 30 000 visiteurs par an. «

Comme les parcs d’attractions, nous nous devons d’innover

tous les ans, confie Emmanuel Lemonnier. Soit en accueillant

des espèces insolites comme nos deux potorous à long nez

(sorte de rats kangourous, ndlr) dernièrement ou en imagi-

nant de nouvelles animations ou environnements. La saison

passée, l’arrivée d’une volière dédiée aux oiseaux d’Australie

nous a permis d’offrir un spectacle très apprécié où les vi-

siteurs donnent à manger directement aux occupants des

lieux. » Cette année, un bassin tactile aura la même vocation.

« Mais ici, pas de perruches pour becqueter quelques graines

dans vos mains, ce seront des carpes koï, sorties des eaux,

qui viendront déguster les aliments que vous leur propo-

serez. » Donner à manger aux animaux, écouter les guides

évoquer leur avenir sur la planète, entendre ces derniers

échanger sur le développement durable, la préservation des

milieux naturels, Spaycific’Zoo est plus qu’un simple parc :

« nous avons un message à faire passer. Nous existons aussi

parce que nous avons un rôle pédagogique. ». Tiens, quel-

ques kangourous traversent les allées et se cachent, ici et là,

dans des bosquets. Il faut maintenant se hâter. A 17 heures,

Coucouloucoucou la poule donne sa représentation pour les

4 à 7 ans. Ce serait dommage de manquer ça... B

w w w. h a p py - s i t i z . f r23

Texte de Natacha de Lorenci • Photos de Spaycif ic’Zoo et epikure

« Nous avons un message à faire passer »

happy Culture

... et les grands

Le Mode interrogatifLe titre est une énigme vite résolue. La première

page tournée, puis la seconde vous donnent un

aperçu de la lente traversée interro-

gative à laquelle vous voici exposé(e) :

le livre est en effet construit sur

une suite de formules interrogatives

adressées au lecteur embarqué

dans ce livre, drôle, insolent, subtil

dans son questionnement sur la

littérature et la lecture. Le lecteur

aurait tort, justement, d’y chercher

une histoire, un récit, des personnages. Powell

procède par adjonctions, reprises et connivence.

Chaque interrogation ou série d’interrogations est

une histoire en soi. Le défi est de soutenir à chaque

question l’intérêt d’un lecteur peu coutumier de

tels procédés. Je vous recommande de savourer ce

livre lentement, quelques pages par jour, comme

un remède contre la vitesse du romanesque actuel :

vite avalé, vite oublié.

Le Mode interrogatif, Padgett Powell, Éditions Rue

Fromentin (2012)

Disponible à la Librairie Thuard

Pour les petits...

Gros Calin Le python d’appartement a l’avantage sur

le hamster ou le poisson rouge d’avoir à sa

disposition un bras énorme capable d’enve-

lopper les solitaires en manque d’amour qui

en feraient l’acquisition. « Les pythons sont

très attachants. Ils sont liants par nature. Ils

s’enroulent. » M. Cousin, statisticien perdu au

milieu des années 1970, rêve d’une vie affec-

tive riche et stable. Il s’invente des amours

magnifiques avec sa voisine, « Mlle Dreyfus,

une Noire de la Guyane française, comme

son nom l’indique. » Rapidement, le python

se révèle être à l’image de la complexité

de son propriétaire, cherchant à la fois des

liens tout en se repliant sur lui-même. « La

vie est une affaire sérieuse, à cause de sa

futilité. » L’art du court-circuit, propre à

l’écriture d’Ajar, épouse à la perfection

le propos du premier roman de celui qui

n’est plus Romain Gary.

Gros Calin , Émile Ajar, Gros Calin

Disponible chez Récréalivres

CDLa Grande SophieJ’ai prêté attention à cette Grande Sophie au hasard d’un passage à la radio du troisième titre de son nouvel album, Ne m’oublie pas, emporté par une voix chaude, grave et des rythmes aux accents populaires des années 80, un rien boîte à rythme rétro. Le thème inlassable, qui a fait la renommée de la chanson de Brel Ne me quitte pas, est ici traité à la diable, sur le mode distancié d’images ironiques et légères : « Ne m’oublie pas sur la porte au milieu de tes clefs / Ne m’oublie pas sur ta bouche à en perdre tes mots / Ne m’oublie pas sur la pelouse en l’honneur d’un râteau… » Le refrain est lui aussi enlevé par le souffle d’une voix et d’un texte qui s’entendent et se répondent. Élégie sans objet réel de mélancolie, cette chanson m’a paru installer la présence d’un moi vaporeux dans l’air sonore de ce printemps 2012.La place du fantôme (2012) La Grande Sophie, Polydor (2012). Disponible à la FNAC

DVDShotgun Stories La force de ce premier film tient dans l’épure des plans, dont la lenteur accentue l’intensité à l’écran des personnages, au bord de l’explosion. Récit d’une querelle entre deux fratries issues d’un même père, Shotgun élude la violence pour se concentrer sur l’enjeu cinématographique du film : montrer ce qui n’est pas dit de la violence subie et de la jalousie qui travaille les personnages. L’enfance violen-tée trouvera-t-elle réparation dans la vengeance ? Le père alcoolique, qui abandonne ses enfants avant de se réincarner en bon père dans une autre famille, est-il responsable de la violence de ses enfants devenus adultes ? Ce film silencieux sur le sud américain, loin de l’esbroufe réjouissante des frères Coen, propose un cinéma méditatif et réconciliateur d’une très grande puissance. Shotgun Stories (2011) Un film de Jeff Nichols . Éditions Potemkine & Agnès. Disponible à la FNAC

Par Jean-Charles Lévy

Pour cet été, notre abeille est allée butiner au gré de ses envies. Voici son petit marché pour passer de belles vacances.

Exit le bourdon !%

Présentée en mai sur une très courte période en partenariat avec les écoles des beaux-arts de la région (ESBA-TALM),

l’exposition consacrée à la production de formes à l’ère de la robotique se propose en partie d’interroger la relation des arts plastiques aux technologies

industrielles. Le site de ce projet signale que « Synthetic est un programme pédagogique basé à l’école supérieure des beaux arts du Mans qui aborde la construction sous l’angle de

l’automatisation, de la robotique et de la science des matériaux avancés, et des neurosciences computationnelles. » Je me promets d’y aller faire un tour. Ce pourrait être l’occasion, pour

les lecteurs, de découvrir les activités de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans.http://www.esba-lemans.fr/content/exposition-synthetic-2012-foam

La place du fantôme

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Le commerce, un serviceLes 7 engagements de la Charte Qualité

QEn plein cœur du Mans, Marie-Hélène Bourdais a installé son atelier, anti-chambre féérique à la frontière d’un monde imaginaire et identitaire.

Rose des vents

Quand on écoute Marie-Hélène Bourdais, on entend, au loin,

le chuchotement du vent dans les arbres. Certainement ceux

de son enfance du côté de Montreuil-Le-Chétif. Du temps où,

petite, elle ouvrait sa fenêtre pour regarder l’orée des bois,

tout proches de la ferme familiale. Quand on s’installe dans

son atelier, rue de Wagram, on reçoit un message : celui de la

matière. Toiles de jute, chanvre, coiffes ancestrales, papier

du japon, en vrac, posés ici et là, dans un sac ou déjà trans-

formés en œuvres d’art, accrochés à un mur ou endormis

dans un recoin du grenier… En plein cœur du Mans, l’endroit

est en décalage avec cette vie grouillante de voitures, de

bruits déconcertants, de gens pressés. Il ressemble à un de

ces lieux oubliés perdus dans la forêt, vestige d’une grange

magique. Ici, le temps, les sentiments et parfois les angoisses

ont donné naissance à cet havre secret, témoin de la vie de

l’artiste mancelle. « J’ai un rapport physique avec la matière,

commente Marie-Hélène. Là, tout a une histoire. Ces coiffes

découvertes dans le grenier chez ma mère, ce papier lokta

que l’on m’a ramené du Népal, ces draps en coton… »

Au sortir de l’adolescence, rien ne prédisposait la jeune

femme à se retrouver, un jour, dans ce lieu. A la fin du lycée,

elle alterne d’abord vie citadine, « je faisais les saisons dans

la restauration » et retour à la ferme, « je n’avais besoin de

rien d’autres, juste ce contact avec la terre ». Devenue ensei-

gnante, elle voit défiler les années jusqu’à découvrir un che-

min caché, au détour d’une artère du Mans : « j’ai confondu

deux rues et je me suis retrouvée, ébahie, devant les œuvres

de Gaspard Schlum », sourit-elle. L’été suivant, Marie-Hélène

s’évade munie d’un petit carnet. Elle passe ses vacances à

dessiner des arbres. Bruissement de feuilles dans sa tête…

Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard et D.R.

Sigale

26Sitizhappy

Marie-Hélène Bourdais

Une véritable intimité

De cours chez Schlum à un stage à l’école nationale supérieu-

re du paysage de Versailles avec Claude Pasquer, l’apprentie

découvre, apprend. Les différentes techniques de création

bien sûr, mais également beaucoup sur elle, sur ses capacités

à créer, à s’affirmer en tant qu’artiste… Petit à petit, les cho-

ses se mettent en place. La confiance arrive. Sans le savoir

véritablement, la recherche de couleurs, ses traits projetés

sur la toile, la pureté plus accrue de ses formes, son passage

au fusain, l’envie de travailler les matières identitaires bâtis-

sent son art et la structurent. Elle ressort d’un book enchan-

teur des photos de ces premières toiles, les commentent,

parfois attendrie : « là, quand j’ai commencé à faire mes

collages, c’est venu simplement. J’ai pris du papier à musique

et ma main m’a guidée. J’ai déchiré des petits bouts et les ai

déposés naturellement pour que cela prenne forme. Un jour,

au sortir d’une exposition, un couple de Japonais m’a dit que

cette façon de faire était similaire à une très vieille techni-

que de marouflage, le chikirié. » Aujourd’hui, Marie-Hélène

est une artiste reconnue. Son art a évolué. Dans son atelier,

rue Wagram, on retrouve exposées au mur ou dans un coin

les différentes toiles et œuvres, témoins de son évolution.

Après le succès de son exposition au Palais des Congrès

en 2008, l’artiste sarthoise a présenté ses dernières œu-

vres, très récemment, à l’Hôtel de ville du Mans : « pour la

première fois, je me suis affirmée dans un projet. Il a fallu

dompter le lieu, créer des œuvres pour se l’accaparer. Pas

facile pour moi qui crée uniquement selon l’envie. » Témoin

de ce cheminement, Jeannette qui surfe sur sa planche ha-

bille aujourd’hui une des façades de son repère caché. Dans

ce féérique capharnaüm, la créatrice nous la présente puis

glisse avant de nous quitter : « Je sais qu’un jour, comme ça,

sur une intuition, tout peut s’arrêter. » Dehors, le vent s’est

remis à souffler. B

Des mots sur la toile

Auto-portrait...

« Je suis entrée en art par la porte du grenier (...) Des charret-

tes chargées de chanvre bien ficelé partaient pour le marché,

plus c’était blanc, plus les hommes étaient fiers (...) L’ancêtre

sculptait des sabots, des bas-reliefs, sur le même établi je scie

et lime ce qui sera le support de la toile (...) Crayon, encre, pein-

ture, aiguille, fil, toile, jours, dentelle, passer et repasser, lier,

tisser, tresser, nouer, serrer, desserrer, étrangler, fibre toile,

fibre papier, végétal, viorne,cannabis, lin, jut, chaguar, coton,

nid, refuge, arbre, forêt. Je suis née à son orée dans le rous-

sard rouge violacé ocre et noir brut et brillant. » Extraits de

Parcours. Source : site de Marie-Hélène Bourdais. B

« Un rapport physiqueavec la matière »

w w w. h a p py - s i t i z . f r27

Teddy & Dolly

IIls sont tous de la famille... Les créateurs et exposants, pré-

sents à ce rendez-vous, où happy Sitiz vous espère très nom-

breux (l’entrée est gratuite), sont des habitués du magazine.

Avec passion et goût, ils créent des bijoux, des bibelots,

patinent des meubles, redonnent vie à des objets, tiennent

de petites boutiques pleines de charme et de délicatesse en

matière de jouets enfantins, de décoration, de brocante...

Pour la grande majorité d’entre-eux, happy Sitiz vous les a

déjà présentés. Pour les autres, happy Sitiz se fera un plaisir

de vous les faire rencontrer lors de ses prochains numéros.

Mais quoi de plus excitant que de venir voir en direct les ob-

jets de décoration, les vêtements et les bijoux qu’ils créent

ou subliment ! Durant ce week-end des 23 et 24 juin, que

nous espérons superbement ensoleillé, nous vous invitons

à franchir le porche des Souris Vertes. Vous irez de belles

découvertes en bonnes surprises. Votre shopping du samedi

pourra ainsi se terminer par un achat coup de cœur. Et le

dimanche, n’hésitez pas à venir en famille ou avec des amis.

Sortie happy garantie ! B

28Sitizhappy

Fin juin, happy Sitiz organise aux Souris Vertes son premier happy week-end, un salon où sont invités une quinzaine d’exposants sarthois.

happy week-end !

Sigale

Les 23 et 24 juin aux Souris Vertes

Les informations à savoirPrincipe : salon de créateurs et petites boutiques

Dates : samedi 23 et dimanche 24 juin 2012

Horaires : 14h à 18h le samedi et 10h à 17h le dimanche

Restauration : salon de thé et déjeuner (dimanche) sur place

Quelques créateurs et boutiques invitésPat’in Shabby (patines), Teddy & Dolly (brocante enfantine), Les Insomniaques

(édition), Sophie Pierrelée (bijoux), Valérie Romagné (dorure), Joanna Hair (raku),

Dans mon jardin secret (photographie), Riobouiboui (décoration), Cilou Zelkine

(bijoux), La Maison de Leïla (cuisine enfantine)...

Cilou ZelkineJoanna Hair

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BélierAmour : Les pluies d’avril vous ont

fait tomber de votre petit nuage.

Ne vous évaporez pas aux premiers

rayons.

Santé : Cessez de m’importuner. Je

ne suis pas médecin.

Travail : C’est le moment de vous

mettre en avant. Il reste des postes à

pourvoir aux élections législatives.

TaureauAmour : C’est connu. Les femmes

girondes aiment les grands estuaires.

Santé : Évitez quand même les

abus de santé.

Travail : Prenez uniquement les

risques dont vous n’assumerez pas

les conséquences. Sauf si vous êtes

banquier.

GémeauxAmour : Qu’est-ce qui vous empê-

che de naviguer en barque sur ses

reins ?

Santé : Tracez des rayons de soleil

autour de votre nombril.

Travail : Ne vous laissez pas faire

sans vous laisser aller.

CancerAmour : Vous allez vivre une longue

nuit bleue d’amour polaire, mais vous

ne parlerez jamais Inuit.

Santé : Hydratez-vous. J’ai l’impres-

sion que vous manquez de vapeur.

Travail : Pourquoi éprouvez-vous le

besoin de dire du mal de vos collègues

dès qu’ils vous tournent le dos ?

Lion

Amour : Aimeriez-vous vivre une

grande passion clandestine sur une

île déserte ?

Santé : Vos hormones vont bien et

vous adressent ces temps-ci un salut

amical.

Travail : Je pense que vos talents

cachés seront un jour découverts.

Lequel reste à déterminer. .

ViergeAmour : Vous portez votre amour

comme un(e) haltérophile.

Santé : Renoncez à vouloir savoir

ce qui se passe dans la tête de votre

médecin quand il vous ausculte.

Travail : Préférez-vous être pré-

sident de la république ou rester de

l’autre côté du téléviseur ?

BalanceAmour : L’amour est un ballon

ascensionnel attaché à un bout de

ficelle.

Santé : Profitez de ces instants de

répit que les sages appellent bon-

heur.

Travail : Profitez de ces instants

de répit que les anciens appellent

pauses-café.

ScorpionAmour : Observez-les de votre tour

imprenable et jetez-leur de brûlants

regards par les mâchicoulis.

Santé : Évitez de sniffer les apéri-

cubes.

Travail : Êtes-vous de ceux qui an-

ticipent ou qui s’y mettent au dernier

moment ?

SagittaireAmour : L’amour courtois survit

très mal aux romans de cavalerie.

Santé : La joie de vivre se reconnaît

à cette santé inaltérable même dans

la maladie.

Travail : Avez-vous déjà songé à

changer de vie ? À quoi ressemblerait

cette nouvelle vie ?

CapricorneAmour : Vous êtes amoureux, loués

jusqu’au mois d’août !

Santé : Où allez-vous mettre toutes

ses calories en trop ?

Travail : Osez laisser votre marque,

quitte à faire quelques taches.

VerseauAmour : Cette manie qu’ont les

couples de ne rien faire sans l’autre

au point de n’être plus un couple

mais un.

Santé : Je vous trouve très bien de

dos, mais j’ai plus de mal à vous re-

connaître.

Travail : À laquelle de vos valeurs

renonceriez-vous pour une très forte

augmentation de salaire ?

PoissonAmour : Vous êtes d’une beauté

ravissante et je le dis sans connaître

votre sexe.

Santé : (J’aimerais beaucoup

connaître votre sexe.)

Travail : La précédente mention

a été censurée ? n’a pas été censu-

rée ?

happyroscope*

30Sitizhappy

© Picto Sitting Bill / happy Sitiz

* Heureux scope

Cet été, notre Professeur Sidéral prend de l’altitude. Pour mieux lire dans votre avenir, il en touche même les étoiles. Tel un astre magnifique !

Ballon ascensionnel

Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral

Myrine & Me

Maison Scotch

Bérénice

6, rue Marchande, 72000 Le Mans • Tél : 02 43 23 83 83

Chipie

La FéeMaraboutée

IKKS

Mais ilest où le soleil ?

Elisa Cavaletti

Et compagnie...

La Boutique by SIMILAIRE

Nice Things

Betty Barclay

Gustav