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La Revue Des Ornithologues Amateurs De Guyane

Grouped'Etude et

de Protection

des Oiseauxen Guyane

4me Trimestre 1994 N 7

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EDITO p. 4.

ETUDE ET CONNAISSANCE DE L'AVIFAUNE

A vos jumellesLe Ptrel cul-blanc Oceanodroma leucorhoa p. 6.

A travers la Guyane des oiseauxQuand passent les zoulettes p. 9.

La synthse des observationsPriode Avril - Mai - Juin 1994 p. 16.

LE MONDE A TIRE D'AILE

L'actualit ornithologique internationale p. 30.

D'UNE BRANCHE A L'AUTRE

Portrait: Patrice Dellire p. 32.

Vous avez dit paresseux p. 32.

VIE DU GROUPELe coin des zls

Le GEPOG en tude p. 35.Programme de baguage de Limicoles p. 37.Compte-rendu sur les journes interassociatives

et journe de l'oiseau p. 38.

La Revue de Presse p. 42.

Histoire de plumes p. 48.

A vos plumesMots flchs p. 51 .

LES ORNITHOLOGIQUES

RDACTEUR: PATRICE DELLIRE

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S o m m a i r e

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L E G E P O G V O U S A D R E S S E S E S

M E I L L E U R S V O E U X P O U R L ' A N N E E

1995

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EDITO

Le retard pris au cours des derniers mois, pour lesraisons prcises dans HARPIA 6, est quelque peu

difficile surmonter. Aussi c'est la raison pour laquellece numro n'a pas t dit dans les temps impartis.Mais nous avons bon espoir de surmonter ce lgerdsagrment la fois pour vous qui tes impatient dedvorer le prochain numro et connatre toute l'actualitornithologique du moment, et pour nous qui devonsdcaler certains articles en fonction de la priode deparution.

Ceci dit, les membres du bureau se joignent moi pourvous souhaiter tous une bonne et heureuse anne

1995. 1994 aura t riche en vnements comme l'aprcis Bertrand dans la prcdente revue. Espronsque 1995 nous rservera galement d'agrablessurprises qui motivent et entretiennent notre passionpour l'ornithologie.

Au sommaire de ce nouveau numro, un oiseau peu courant d'observation mais pas moinsintressant, le Ptrel ou Ocanite Cul-blanc. Cet oiseau est de passage sur notre littoraljusqu'au mois d'Avril. Dpchez-vous !!!Puis A. Le Dreff vous emmne travers la migration des oiseaux nord-amricains quin'aura bientt plus de secret pour vous.Le coin des naturalistes consacre de nouveau ce trimestre, un article sur les mammifres

avec un animal trange et fascinant, qui suscite beaucoup d'tonnement: le paresseux .Pour les accrocs des casses ttes, la rubrique A vos Plumes vous propose une maxigrille de mots flchs. Solution le trimestre prochain...

Un petit regret nanmoins, concernant la rubrique Bon Pied, Bon Oeil qui n'a pas puvoir le jour faute de comptes-rendus de sorties. A cet effet, je sollicite vivement tous lesornithologues gratter quelques lignes lors d'une de leurs sorties. Certes, tous le mondene manie pas la plume aussi bien que le font Laure ou Cathy. Mais il est bien pour tousceux qui n'ont pas ou n'ont pu participer aux sorties de savoir ce qu'ils ont loup commepripties en tout genre.Je souhaite que cette lacune ne subsistera pas au gr des trimestres.

Enfin je vous rappelle que les 25 & 26 mars 1995, se tiendra la deuxime assemblegnrale du GEPOG sur le site de Paracou. Ce sera l'occasion d'apporter vos critiques etremarques et de dfinir le nouveau bureau.A cette occasion, un nouveau calendrier des sorties pour la priode Avril - Mai - Juin serapropos.

En attendant, bonne lecture et encore une fois bonne anne 1995.

Ornithologiquement votre,

Le bureau.

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ETUDE ET CONNAISSANCE

DE L'AVIFAUNE

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A V o s J u m e l l e s

LE PETREL CUL-BLANC Oceanodroma leucorhoa

Cousins miniatures des somptueux albatros des

mers du Sud, les ptrels et puffins sont rpandus danstous les ocans du globe depuis les latitudes polaires

jusqu'aux latitudes quatoriales. Ce sont des oiseaux

marins par excellence que l'on n'observe terre qu'au

moment de la reproduction. Le reste du temps, leurs

performances de voiliers et leurs adaptation

extraordinaire la vie en haute mer les conduisent loindes ctes. Tous ces oiseaux sont reconnaissables aux

narines tabulaires que porte leur bec. Une partie de leur

estomac secrte une huile trs riche qui leur sert de

rserve nergtique. Deux Ptrels et deux Puffins sontrgulirement observs sur les ctes de Guyane lors de

leurs errances hivernales. Le Ptrel cul-blanc est la seule

espce que l'on peut observer facilement car se

rapprochant beaucoup plus de la cte que les autres.

Une petite silhouette noire de chauve-souris papillonnant au dessus des vagues cumeuses

d'une mer creuse par la houle: telle est l'image du Ptrel cul-blanc qui a si souvent frapp

l'imagination des marins pcheurs et veill leurs craintes face l'ocan hostile. Oiseau de mauvais

temps , oiseau de malheur et autres sataniques sont autant d'appellations vernaculaires qui

lui sont encore appliqus aujourd'hui.

Le Ptrel est essentiellement un consommateur de petites proies animales appartenant au

plancton. Nanmoins, il ne nglige pas les dbris animaux provenant des activits de pche.

Le Ptrel cul-blanc niche des deux cts de l'Atlantique nord et sur les ctes occidentales de

l'Amrique du Nord et d'Asie orientale. Les sites de reproduction les plus communs se trouvent sur les

lots isols o rgne la tranquillit ncessaire. Les colonies sont occupes par les ptrels pendant six

mois de mai novembre. C'est seulement la nuit que les oiseaux se succdent sur le sites de

reproduction pour alimenter les jeunes.

On connat peu de choses sur la vie du

Ptrel en haute mer. La reproductionacheve, les ptrels cul-blanc sont rputsmigrer vers le Sud: la plupart passeraientl'quateur et se rpartiraient dans l'Atlantiquesud le long des ctes Sud-amricaines etafricaines.

Leurs moeurs terrestres nocturnes,

leurs errances en haute mer font que lesptrels sont sans aucun doute les oiseaux

marins les plus mconnus.

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A V o s J u m e l l e s ! ! !

F i c h e s i g n a l t i q u e

Ordre: Procellariformes

Famille: Hydrobatiidae

Nom: Ocea nodro ma leucorho a Ptrel (ou Ocanite) cul-blanc

IDENTIFICATION

L: 20 23 cm. - Envergure: 48 cm.

Allure: Oiseau brun noirtre avec tache blanche sur le croupion. Queue fourchue (pas

toujours visible en vol).

Comportement: Vol erratique de chauve souris ou de papillon, grands coups d'ailes longues

et pointues au ras des flots.

OBSERVATION EN GUYANE

Le Ptrel cul-blanc s'approche prs des ctes et il lui arrive d'atteindre les grands estuaires

du littoral lors de vents forts svissant en mer.

- 1 individu remontant le fleuve Sinnamary le 19 janvier 1984

- 1 individu au vieux port de Cayenne les 24 et 28 mars 1984

- 1 individu l'estuaire de la Mana le 7 mars 1988

- 1 individu trouv puis l'estuaire de Kourou le 15 mars 1990

- 1 individu l'estuaire de Kourou le 20 mars 1990

- 24 individus aux environs des Iles du salut le 28 avril 1991

- 5 individus 40 km au large de Sinnamary le 18 dcembre 1993

De nombreuses observations sont frquentes en mer 5 km des ctes de janvier avril.

Lieux possibles d'observat ion:

La technique du sea watching , traduisez observer la mer est la plus adapte cette

recherche. A partir de la pointe des Roches Kourou, la pointe Buzaret Cayenne, du littoral

en gnral, de prfrence pratiquer pendant (ou juste aprs) une priode de mauvais temps

avec vents forts.

E nq ute H P tr el cu l-b la n c H

pour toutes observations, il conviendra de prciser:

- le lieu

- l'heure

- le comportement

- les conditions mtorologiques

Donnes transmettre Alain Le Dreff ou au GEPOG

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A V o s J u m e l l e s ! ! !

Ptrelcul-blanc

Les narines en tubes sont si typi-ques des ptrels, puffins et albatrosqu'elles ont autrefois t utilisespour dsigner l'ordre auquel ilsappartiennent: les Tubinares.Elles semblent les aider apprcierla force du vent et sont sans doute mettre en relation avec un odoratsans pareil ch ez le s oisea ux ; ilssont gnralement capables dedte cter de trs loin les manationshuileuses annonciatrices de nourri-ture.

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A t r a v e r s l a G u y a n e d e s o i s e a u x

QUAND PASSENT LES ZOUELETTES

Prolongeant par leurs migrations la traditions deschanges entre l'Amrique du Nord et l'Amrique duSud, de petits chassiers, les Limicoles, font l'objet d'untravail international qui souligne le rle essentiel de laGuyane Franaise dans l'Amrique de la nature.Dcouvrons ensemble l'univers de ces oiseauxmigrateurs peu farouches qui sont depuis quelques moisrevenus dans nos marais ctiers o ils estiment que lesconditions sont runies pour hiverner.

Des oiseaux venus du Grand Nord.

La famille des Limicoles (du nom latin limus: limon, boue), appele alouette de mer ou zoulette en Guyane, regroupe les Bcasseaux,Chevaliers, Pluviers, Bcasses et Bcassines.

La plupart de ces espces nichent en bordure du cercle polaire arctique,dans la toundra Canadienne, mosaque immense de lacs, marais et tourbires. Soncaractre inhospitalier (pour les hommes) contribue offrir de vritables paradis auxLimicoles nicheurs pendant le bref t boral.

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Des oiseaux trs spcialiss.Le bec fait toute l'originalit des Limicoles. Si les uns picorent vue en

marchant, les autres sondent la vase avec leur long bec, selon que les proportionsrelatives du bec, du cou et des pattes conviennent un procd ou l'autre. Le bec,riche en terminaisons sensorielles est un outil hautement spcialis qui limitefortement les sites o il peut tre utilis; eau peu profonde et surtout trs riche enmicro-organismes (vers, mollusques, crustacs), de petites proies qui doivent treconsommes chaque jour en trs grand nombre. Ces facteurs exercent uneinfluence dcisive sur les haltes en cours de migration, pendant lesquelles lesLimicoles doivent reprendre des forces entre des dpenses d'nergie considrables.

Guyane: terre d'accueil.La Guyane accueille chaque

anne de septembre avril plusieursmilliers de ces petits chassiersmigrateurs. Si pour certaines espces,nos vasires constituent leur principalquartier d'hiver, elles ne sont pourd'autres qu'une tape rparatrice etindispensable avant de poursuivre leurvoyage vers le sud.

Pourquoi les oiseaux migrent-ils?Les migrations sont dues aux fluctuations saisonnires des ressources

alimentaires. C'est ainsi que les Limicoles du Grand Nord Canadien quittent leur lieude reproduction l'approche de la mauvaisesaison, parcourant des distances considrables (aurythme d'un aller et retour chaque anne) pourtrouver de la nourriture en quantit suffisante.

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Il faut souligner le rle essentiel des marais et vasires ctires, milieuxconstituant d'importantes nurseries pour de nombreuses espces de poissons, decrevettes et de crustacs.

Comptition alimentaire sur la vasire ?

Non!

En observant sur les vasires, les alles et venues de milliers de limicoles (ou petits

chassiers de rivage), on se pose souvent la question: comment arrivent-ils tous trouver leur indispensable repas quotidien .

Certes, la production de coquillages, vers, crustacs... est importante. Mais surtoutchaque espce d'oiseau consomme des proies diffrentes.

bcasseau petit chevalier grand chevalier courlis

semipalm pattes jaunes pattes jaunes corlieu

gravelot

semipalm

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Baguage dclarerLes nombreux efforts dploys par les Canadiens et Amricains (voir

encadr page 14) ne suffisent pas toujours protger les Limicoles. Il faut dire qu'ilsne sjournent dans ces pays que le temps de la reproduction et les quittent chaque

anne la fin de l't, ce qui a incit les ornithologues les baguer pour dterminerleurs destinations.

Les baguesretrouves sur les oiseauxmorts (et vivants) ontrapidement montr leurdispersion le long desctes d'Amrique du Sud.Il a fallu attendre 1980pour mieux connatre leurs

zones d'hivernage. Lesctes du Surinam et de la

Guyane Franaise se classent ainsi

comme zones d'hivernageles plus importantes pourcertaines espces (entre300000 et 1000000 deBcasseaux semipalms)alors que d'autres s'en vonthiverner jusqu'en Terre deFeu et les Pampas

d'Argentine.

Les Limicoles quittent les quartiers de reproduction du Canada partir dumois d'aot. Aprs une brve halte sur la cte atlantique des Etats-Unis (baie de laDelaware), ils gagnent directement des ctes du Surinam et de Guyane o ilsarrivent en septembre. Certaines espces continuent leur route vers le Brsil et laPatagonie. Le signal du retour vers le zones de reproduction sonne ds le mois demars, et le passage s'y poursuit tout au long du printemps . A la mi mai, les

colonies s'animent au Canada, une fois les nids construits, la ponte commence finjuin.

Durant toute la priode d'hivernage, les sites du littoral Guyanaisfrquents par les Limicoles, sont constitus par les vasires et quelques entrantsrocheux; la vasire de Cayenne, la pointe des Roches Kourou, la piste de anse Sinnamary, les rizires de Mana sont autant de sites privilgis o l'on peut observeret admirer ces petits chassiers.

Un projet panamricain

Les Limicoles rvlent les forces et les faiblesses de nos milieux naturels.Ils peuvent ainsi offrir un de ces projets qui apprendront aux Hommes de cecontinent travailler ensemble. C'est mme une ncessit; la reproduction de telsoiseaux migrateurs ne peut se limiter un site ni un pays.

Une collaboration internationale s'est dj mise en place, notamment pardes changes d'informations scientifiques. L'tape suivante consiste mettre encommun les expriences de gestion d'espaces naturels et pourquoi pas les moyensmatriels, c'est l'objectif de Pan American Shorebirds Program. Ce projet apour but le suivi des populations de Limicoles, grce un rseau d'observateursvolontaires charg de collecter un maximum de donnes le long des voies

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migratoires, d'organiser des campagnes de baguage d'oiseaux et de dfinir des sites cls afin de faire prendre conscience aux responsables de chaque paysconcern, l'intrt d'intgrer les initiatives locales dans un ensemble de mesures

transfrontalires. Relay en Guyane par leGroupe d'Etude et de Protection des

Oiseaux en Guyane (G.E.P.O.G) et laLigue pour la Protection des Oiseaux(L.P.O.), ces associations oeuvrent pourune meilleure connaissance et unesensibilisation auprs du public de cesespces.

Depuis des annes, l'quipe du GEPOG assure le suivi quasi-hebdomadaire des oiseaux prsents sur diffrents sites de Guyane, et la qualit dece travail est pour beaucoup dans l'intrt que les scientifiques nord-amricains etfranais lui ont tmoign. C'est ainsi qu'avec l'appui des Canadiens, duConservatoire du Littoral et du Ministre de l'Environnement, des oprations derecensement arien rgulier des Limicoles sur l'ensemble des vasires de Guyaneont dbut en 1994 et se poursuivront pendant 3 ans. Paralllement, 14ornithologues amateurs du GEPOG ont t initis aux techniques de baguage afinde lancer en Guyane un programme de baguage des Limicoles, visant complterles connaissances acquises sur les origines, les dplacements et les stationnementsde ces espces sur le littoral Guyanais.

Toutes ces connaissances acquises au travers de ces tudes serventdirectement ou indirectement la protection des oiseaux, il est essentiel demaintenir et mme d'amliorer les capacits d'accueil de ces espces dans notredpartement, prouvant ainsi que la Guyane est en mesure de penser l'chelle ducontinent amricain.

Alain LE DREFF.

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Chronique d'un dclin annonce.

C'est en 1970 que les Nord-Amricains ont mis en vidence

l'amorce d'un dclin des populations de petits chassiers. les

altrations et les agressions de leurs biotopes taient et

demeurent les causes principales.

La sauvegarde des milieux naturels, de leur qualit et de leur

tranquillit s'impose avec acuit pour les Limicoles. La plupart

d'entre eux dpendent entirement des zones humides dont la

conservations exige des mesures largement conues et concertes au

niveau international.

Four les nicheurs, il s'agit de prserver des marais, des

tourbires, des tangs, des lagunes et des deltas... D'innombrables

sites de reproduction ont dj disparu. La Canada a fait des

efforts trs importants dans ce domaine en crant des rserves

naturelles, des territoires protgs, des parcs nationaux.

Fendant la plus grande partie de l'anne, les Limicoles vivent

en d'autres lieux, indispensables leur existence durant les

migrations et l'hivernage. Plusieurs pices matresses de ce rseau

gigantesque sont menaces; des plans d'asschement et d'endiguement

visent convertir les vasires des estuaires et des baies, soit en

polders cultivs, soit en zones industrielles et en installations

portuaires.

Grce des recensements priodiques excuts par des quipes

d'observateurs bnvoles, des sites cls ont ainsi t relevs et

des dmarches ont t entreprises pour obtenir des garanties de

conservation de ces biotopes.

Au regard de ces priorits, les problmes lis la chasse

peuvent paratre secondaires. Nanmoins, si ces espces ne sont

plus chasss en Amrique du Nord, en Guyane nous en sommes toujours un rgime laxiste qui traite tous les petits chassiers, en

gibier octroys sans restriction. Ce tir sportif et amusant

(pour reprendre l'expression de certains chasseurs) peut affecter

des populations dj fort malmenes. D'un autre point de vue, on a

peine admettre que l'on tire sur ces oiseaux gracieux,

inoffensifs et de faibles tailles, simplement parce qu'ils viennent

d'ailleurs et sont (dit-on) bons manger. S'ils ne sont pas

indispensables notre alimentation, ni dommageables nos

cultures, rien ne justifie de les abattre sinon le plaisir de

tuer...

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LA SYNTHESE DES OBSERVATIONS

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SYNTHESE DES OBSERVATIONS

Priode : Avril - Mai - Juin 1994

R d a c t e u r : B e r t r a n d G O G U I L L O N

Liste des observateurs :

J.L. ANTOINE (J.L.A.) H. GERAUX (H.G.) P. MONPIED (P.M.) F. OUHOUD-RENAUX (F.O.R.)

B. BELLATON (B.B.) B. GOGUILLON (B.G.) 0 MOULIN (CM.) 0. TOSTAIN (0.1)

L. BRUCY (L.B.) M. JULLIEN (M.J.) P. PETRONELLI (P.P.) D. TROCHIMARA (D.T.)

C. CAILLAUX (C.C.) A. LE DREFF (A.L.D.) J.L. POILLOT (J.L.P.)

P. DELLIERE (P.D.) M. MAXWELL (M.M.) O.OTTENA (0.0.)

Les donnes mentionnant le GEPOG se rfrent aux observations de groupe ralises au cours des sorties organises par l'association.

Ordre des PODICIPEDIFORMES

Famille des PODICIPEDIDAE

Tachybaptus dominicus Grbe minime

- Donnes sur la nidification de l'espce Paracou, sur le plan d'eau de la sablire (H.G. & P.P.) :

- 1 femelle sur un nid flottant, le 24/04/1994 ;

- 2 oeufs rose saumon piquet de noir dans le nid, le 28/04/1994 ;

- closion d'un jeune, le 20/05/1994 ;

- closion du deuxime jeune, le 23/05/1994 ;

- 1 adulte avec 1 juvnile, le 31/05/1994 ;

- 4 oeufs dans le nid, le 19/06/1994 ;-3 jeunes, le 03/07/1994.

L'espce n'tait connue jusqu' prsent en Guyane que des lacs du mont Mahury dans l'Ile de

Cayenne.

k

Ordre des PROCELLARIIFORMES

Famille des PROCELARIIDAE

Puffinus gravis Puffin majeur

- 1 oiseau au Grand-Conntable, le 09/06/1994 (O.T.).

- 1 oiseau nageant proximit du Grand-Conntable, le 11/06/1994 (A.L.D.).

- 3 oiseaux derrire un ligneur au mouillage, 13 nautiques au nord des Roches Blanches, le

21/06/1994 (A.L.D.).- 23 oiseaux dnombrs par mer agite 6 nautiques de la cte entre Sinnamary et les Iles du Salut(A.L.D.).

- 17-

Alain LE DREFF note un comportement trs marqu chez ces oiseaux, suivre en solitaire ou par petits

groupes les bateaux (ligneurs ou crevettiers), en s'en approchant trs prs avec une vitesse de vol

d'environ 20 noeuds.

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Famille des HYDROBATIIDAE

Oceanites oceanicus Ocanite de Wilson

-78 individus recenss sur 5 nautiques parcourus en limite du plateau continental, 25-30 nautiques

au large de Sinnamary, le 28/04/1994 (A.L.D.).

- 52 oiseaux au mme endroit, le 14/05/1994 (A.L.D.).

- 2 oiseaux 6 nautiques au large de Sinnamary, le 21/06/1994 (A.L.D.).

Oceanodroma leucorhoa Ocanite cul-blanc

-43 oiseaux entre les Iles du Salut et la perpendiculaire Sinnamary, le 28/04/1994 (A.L.D.).

-1 oiseau seulement de recens dans la mm e zone, le 21/06/1994 (A.L.D.).

Alain LE DREFF remarque trs nettement la concentration sur la limite du plateau continental de

l'Ocanite de Wilson ; l'Ocanite cul-blanc se tenant lui plus l'intrieur du plateau.

Ordre des CICONIIFORMES

Famille des ARDEIDAE

Ardea cocoi Hron cocoi

- 15 oiseaux recenss pour l'ensemble du littoral guyanais lors des survols en mai (04 & 09/05/1994 ;

J.LP. & O.T.).

- 5 nids occups par de grands poussins sur de hauts paltuviers morts, l'embouchure du fleuveSinnamary, le 09/05/1994 (B.G. ; J.L.P, & O.T.).

Les recensements ariens sous-estiment la population relle qui s'alimente dans des secteurs decriques plus forestiers en saison des pluies.

Famille des THRESKIORNITHIDAE

Mesembrinibis cayennensis Ibis vert

- 2oiseaux le long de la N.2 sur la rivire du Tour de l'Ile, le 01/05/1994 (B.G.).

-1 oiseau observ sur la crique du Bagne des Annamites, le 11 /05/1994 (CM. 8c J.L.P.).

Eudocimus ruber Ibis rouge

- Les colonies nicheuses regroupent 1100 couples sur l'ensemble du littoral guyanais en

mai 1994 (A.L.D. ; B.G. ; J.L.P. 8c O.T.).

La reproduction s'est tale de dbut mars jusqu'au mois de juillet.

Par rapport l'anne dernire, on enregistre une nouvelle baisse des effectifs d'environ 30%.

Ajaia ajaja Spatule rose

- 7couples estims pour l'ensemble du littoral guyanais lors des recensements ariens du moi de mai

se rpartissant de la manire suivante :

- 18-

- 2 oiseaux dans la mangrove de Kaw, le 04/05/1994 (L.B. ;J.LP. &-O.T.) ;

- 9 oiseaux sur la Pointe Bhague, le 04/05/1994 (L.B. ; J.L.P. 8c

O.T.)- 2 oiseaux vers l'embouchure de l'Iracoubo, le 09/05/1994

- 4 et 6 oiseaux en vol vers l'est, Aztques, respectivement le 26 et le 27/06/1994 (H.G.).

(B.G. ; J.L.P. 8c O.T.). ;

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Famille des CICONIIDAE

Mycteria americana Tantale d'Amrique

- 5 oiseaux recenss sur l'ensemble du littoral guyanais lors des survols ariens des 04

& 09/05/1994 (B.G. ; J.L.P. & O.T.).

- Une trentaine d'oiseaux en vol (formation en V) au dessus du C.D.N.G. de St-Laurent

le 07/00/1994 (C.C.).

- 200 oiseaux en vol St-Laurent du Maroni, le 12/06/1994 (O.O.).

- 1 individu c ercla nt av ec des Urubus au dessus de la savane Ma titi, le 15/06/1994 (J.L.A.).

- Le maximum not Aztques est de 36 oiseaux, dernire dcade de juin 94 (H.G.).

Cette espce a des effectifs trs fluctuants, probablement lis des mouvements migratoires

comme semblent le montrer les observations d'oiseaux en vol en juin. Ceux-ci marquent sans doute

les premires arrives d'oiseaux trangers, les effectifs maximum dans notre dpartement se situant

au cours de la saison sche.

Famille des CATHARTIDAE

Cathartes burrovianus Catharte tte jaune

- Observation d'un accouplement sur un piquet de clture dans la savane de St-Elie,

le 23/04/1994 (P.D.& A. L.D.).

Sarcoramphus pa pa Vautour pape

- 1 oiseau not piste Combi, le 09/04/1994 (GEPOG).

- 1 adulte en vol au dessus du mont Grand Matoury, le 18/04/1994 (B.G.).

- 1 adulte avec deux immatures se nourrissant d'un cadavre de Boa cras, en compagnie de

Cathartes tte jaune, Cathartes burrovianus, piste de St-Elie, le 23/04/1994 (P.D. & A.L.D.).

- 2 adultes en vol au dessus du C.D.N.G. de St-Laurent, le 14/05/1994 (B.G. & M.M.).

- 1 oiseau aux Nouragues, le 30/05/1994 (B.B.).

Famille des PHOENICOPTERIDAE

Phoenicopterus ruber Flamant rose

-22 oiseaux en vol vers l'est au crpuscule, aux Hattes, le 15/06/1994 (H.G.).- 3 individus en vol vers l'ouest au crpuscule, Aztques, dernire dcade de juin 94 (H.G.).

Ordre des ANSERIFORMES

Famille des ANATIDAE

Dendrocyg na automnalis Dendrocygne ventre noir

- Le maximum not est de 270 oiseaux dans les lagunes d'Aztques, dernire dcade de

juin 94 (H.G).

Cairina moschata Canard musqu

- 1 f emel le dan s les rizires de Ma na , dernire d c ad e de juin 94 (H.G.).

- 19-

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Anas bahamensis Pilet des Bahamas

-Le maximum enregistr est de 40 individus sur la lagune de la Pointe isre, le 09/05/1994 (B.G. ; J.L.P.

& O.T.).

Ordre des FALCONIFORMES

Famille des ACCIPITRIDAE

Harpagus bident atus Milan bident

-3 oiseaux au dessus de la man gro ve du marais L eblond Cayenne, le 12/05/1994 (B.G. & M.M.).

Probablement des oiseaux venant du mont Grand Matoury, dbordant occasionnellement dans cemilieu plutt inhabituel pour l'espce,

Rostrhamus sociab ilis Milan des marais

- 2 oiseaux transportant des branches, entre Mana et Awala, le 01/05/1994 (GEPOG).

Accipiter sp. Epervier sp.

- 1 oiseau observ sur le sentier du Bagne des Annamites, le 11/05/1994 (C.M.).

Buteo albicaudatus Buse queue blanche

- 1 oiseau au dessus de la piste de Kaw, le 11/04/1994 (B.G.).

Leucopternis melanops Buse face noire

- 1 oiseau observ au sol, ayant captur un rongeur d'une 15aine

de cm

de long (du type mulot), au C.D.N.G. de St-Laurent, le 02/05/1994 (C.C.).

Busarellus nigricollis Buse tte blanche

- 1 couple en parade, route de Guatemala, le 11/06/1994 (GEPOG).

- 1 oiseau en centre ville de Montjory, pourchass par des Hirondelles chalybes, Progne chalybea, le19/06/1994 (B.G. & M.M.).

Buteogallus urubutinga Buse urubu

- 1 oiseau en sous-bois aux Nouragues, le 06/04/1994 (B.B.).

- 1 oiseau aux abords du village de Kaw, le 09/04/1994 (B.G.).

- 1 adulte et 1 immature, Aztques, dernire dcade de juin 94 (H.G.).

Spizaetus tyrannus Aigle tyran

- 1 oiseau au barrage de Petit-Saut, le 06/04/1994 (A.L.D.).

Circus buffon i Busard de Buffon

- 1 oiseau l'Anse de Sinnamary, le 01/04/1994 (J.LP.).

- 2 oiseaux en parade dans les rizires de Mana, le 01/05/1994 (GEPOG).

Le seul indice de nidification de l'espce en Guyane observ jusqu' prsent correspondait au

transport de matriaux par un mle dans la savane Sarcelle Mana, le 27 octobre 1986. Au surinam

l'espce semble se reproduire en dcembre-janvier, mais des pontes ont t trouves en juin

trinidad et des indices de nidification possible en aot en Colombie. Peu de choses sont connues sur

la reproduction de cet oiseau, et une tude particulire mene dans les rizire de Mana devrait

apporter des lments intressants concernant la biologie de ce Busard. Il est d'ailleurs possible que

notre dpartement accueille deux populations diffrentes, l'une rsidente et nlcheuse, l'autremigratrice et hivernante en provenance du sud de son aire de rpartition en Argentine.

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Geranospiza caerulescens Buse chasse

- 1 oiseau le long de la N.2 sur la rivire du Tour de l'Ile, le 01/05/1994 (B.G.).

Famille des FALCONIDAE

Micrastur mirandoll ei Carnlfex ardois

- 2 chanteurs au sommet du mont Grand Matoury, le 14/06/1994 (O.T.).

Daptrius ater Caracara noir

-5 individus sur la Kourouae, le 10/04/1994 (B.G. & O.T.).

Espce rare et sporadique en Guyane le long des forts ripicoles bordant les grandes rivires et les

marais.

Milvago chimachima Caracara tte jaune

- 1 oiseau chassant l'a ube de jeunes Tortues vertes, Chelonia mydas, Aztques, dernire dcade

de juin 94(H.G.).

Falco deiroleucus Faucon orang

- 1 oiseau au barrage de Petit-Saut, le 06/04/1994 (A.L.D.).

- 1 oiseau capture un individu de Caique tte noire, Pionopsitta caica, parmi un groupe de 20,

dans l'abatti proximit de la DZ de la station de recherche des Nouragues, le 11/04/1994 (B.B.).

Ordre des GALUFORMES

Famille des OPISTHOCOMIDAE

Opisthocomus hoazin Hoatzin hupp

-Au moins deux oiseaux sur l'Arataye, prs de Saut Parar, le 08/04/1994 (B.B.).

- Un groupe de 5 oiseaux observ sur la Kouroua, le 10/04/1994 (B.G. & O.T.).

Ordre des GRUIFORMES

Famille des RALLIDAE

Pardirallus macu latus Rle tachet

- 1 oiseau dans les rizires de Mana, le 10/06/1994 (H.G.).

La savane Sarcelle constituait le site traditionnel d'observation de l'espce, et il semblerait qu'elle se

mantient dans le secteur malgr l'amnagement de son biotope en rizires.

Famille des EURYPYGIDAE

Eurypyga helias Caurale soleil

- 1 individu observ sur la crique Nouveau Camp au C.D.N.G. de St-Laurent, durant toute la derniredcade de mai 1994 (C.C.).

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Ordre des CHARADRIIFORMES

Famille des SCOLOPACIDAE

Calidris canutus Bcasseau ma ub c he

- 2 individus l'Anse Nadau, le 21/04/1994 (B.G.).

Famille des STERCORARIIDAE

Stercorarius pomarinus Labbe pomarin

- 1 oiseau au large des Roches Blanches, le 21/06/1994 (A.L.D.).

Stercorarius parasiticus Labbe parasite

- 1 oiseau au large de Sinnamary, le 21/06/1994 (A.L.D.).

// s'agit ici de la donne la plus tardive et de la 4me mention de l'espce dans les eaux guyanaises o

elle est peu commune mais vraisemblablement rgulire au cours de l'hiver boral.

Famille des LARIDAE

Chlidonias niger Guifette noire

- 2 individus dans les rizires de Mana, le 01/05/1994 (GEPOG).

Sterna maxima Sterne royale

-La po pu lat ion nicheuse to tal e de c et te saison 94 est de 1120 couples rpartis en 400 couples sur lesBattures de Malmanoury et de 720 couples sur le Grand-Conntable (O.T.).

Sterna eurygnatha Sterne de Cayenne

-La population nicheuse totale de la saison 94 est de 3440 couples, 600 aux Battures de Malmanouryet 2840 au Grand-Conntable (O.T.).

Au Conntable, B. GOGUILLON & O. TOSTAIN note l'arrive prcoce des Mouettes et des Sternes enplumage nuptial, le 06/04/1994,

Ordre des PSITTACIFORMES

Famille des PSITTACIDAE

Aratinga pertinax Conure cuivre

-Construction d'un nid dans une termitire, Aztques, dernire dcade de juin 94 (H.G.).

Amazona ochrocephala Amazone tte jaune

- Un groupe en vol Paracou, le 01/06/1994 (H.G.).

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Florisuga mellivora Colibri jacobin

- 1 femelle dans la mangrove Paltuvier rouge, Rhizophora mangle. au C.D.N.G. de St-Laurent, le

14/05/1994 (B.G. & M.M.).

La jonction sur ce site entre la fort primaire de terre ferme et la mangrove ripicole permetl'observation originale d'espces dans des milieux inhabituels.

Anthracothorax nigricollis Mango cravatte noire

- 2 nids occups par des femelles, assez haut dans deux arbres distants de 50 m, sentier du Lac desAmrica ins , le 12/06/1994 (B.B. ; C M . & J.L.P.).

Avo ce ttu la recurvirostris Colibri avocette

- 2 oiseaux dont un pos durant plusieurs minutes 4-5 m de haut dans un arbre au milieu d'unancien abatti, le long du sentier du Rorota, le 04/06/1994 (B.G. & D.T.).

// s'agit de l'observation la plus proche du littoral et l'une des rares

donnes de cette espce nanmoins vraisemblablement rpandue sur

l'ensemble du bloc forestier guyanais. L'espce vit normalement

exclusivement au sein des houpiers des arbres de la vote en fort

primaire sur sol drain. Cependant, des oiseaux peuvent tre

rencontrs l'occasion dans des strates plus basses (3-5 m), la faveurd'une clairire.

Hylocharis sapphirina Saphir gorge rousse

- 1 couple en canope au C.D.N.G. de St-Laurent, le 14/05/1994 (B.G. & M.M.).

Heliomaster longirostris Colibri corinne

- Not sur la crique Koromombo, le 17/04/1994 (GEPOG).

Calliphlox amethystina Colibri amthyste

- La femelle immature trouve dans Kourou en janvier, y est encore prsente tout le second trimestre1994 (A.L.D. ;B.G & P.M.).

Ordre des TROGONIFORMES

Famille des TROGONIDAE

Trogon violaceu s Trogon violac

- Trs nombreux individus nots au barrage de Petit-Saut, le 06/04/1994 (A.L.D.).

Alain LE DREFF le note ainsi plus abondant dans ce secteur que les Trogons queue blanche et

queue noire, Trogon viridis & T. melanurus, alors qu'il est gnralement le plus rare des Trogons

guyanais.

Ordre des CORACIIFORMES

Famille des ALCEDINIDAE

Megaceryle torquata Martin-pcheur ventre roux

- 1 oiseau avec un rongeur sp. dans le bec, rizires de Mana, le 10/06/1994 (H.G.).

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PICINAE

Melanerpes candidus Pic dominicain

- 1 oiseau dans la mangr ove prs de l'em bouc hure de l'Or gan abo, le 09/05/1994 (O.T.).

Melanerpes cruentatus Pic chevron d'or

-Not sur la piste Combi, le 09/04/1994 (GEPOG).

- Not sur la mon ta gn e de Kaw, proximit du Ca mp Patawa , le 11/04/1994 (B.G.).

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Famille des PICIDAE

Ramphastos tucanu s Toucan bec rouge

- Une augmentation sensible de la population autour du village de

Trois-Saut, de mme pour les populations de grands Aras, est note partir

de fin mai-dbut juin jusque fin juillet (F.O.R.).

Cette observation confirme que les migrations de Toucans et de Psittacids

ne se produisent pas seuleument sur le littoral mais qu'il s'agit bien d'un

phnomne concernant l'ensemble du territoire.

Les mouvements migratoires pouvant tre observs sur la cte s'talant de

fin juin dbut aot, il semblerait que ceux-ci s'effectuent plus tt dans

l'intrieur.

Famil le des RAMPHASTIDAE

Bucco tamatia Tamatia tachet

- 1 immature sur la crique Koromombo, le 17/04/1994 (GEPOG).

Famille des BUCCONIDAE

Galbula dea Jacamar longue queue

- Environ 8 oiseaux bruyant et voluant ensemble au C.D.N.G. de St-Laurent, le 14/05/1994 (B.G. &

M.M.).

Cet oiseau vit gnralement seul ou en couple, plus rarement par groupe de 3. S'agissait-il de

plusieurs couples ou groupes d'individus se disputant les limites de leur territoire ?

Ordre des PICIFORMES

Famille des GALBULIDAE

Chloroceryle amazona Martin-pcheur d'Amazonie

- Not nicheur au bar rage de Petit-Saut. te 06/04/1994 (A.L.D.).

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Celeus flavus Pic jaune

- 1 oiseau Macouria, le 10/06/1994 (B.G.).

- 1 mle et 3 femelles sur un Bois-canon, Cecropia sp., Posoli, le 12/06/1994 (H.G.).

- 1 individu dans la mangrove prs du Larivot, le 15/06/1994 (B.G. & J.L.P.).

Celeus torquatus Pic cravate noire

- 1 oiseau dans la mangrove Paltuvier rouge, Rhizophora ma ng le , au C.D.N.G. de St-Laurent le

14/05/1994 (B.G. & M.M.).

La jonction sur ce site entre la fort primaire de terre ferme et la mangrove ripicole permetl'observation originale d'espces dans des milieux inhabituels.

Ordre des PASSERIFORMES

Famille des FURNARIIDAE

Synallaxis albescens Synallaxe albane

- 1 oiseau transporte des matr iaux, sentier du Rorota, le 16/06/1994 (B.G).

Famille des DENDROCOLAPTIDAE

Deconychura longicauda Grimpar longue queue

- Not sur la piste Combi, le 09/04/1994 (GEPOG).

Hylexetastes perrotii Grimpar de Perrot

- Observ dans une ronde de Fourmilier manikup, Pithys albifrons, aux Nouragues, le 29/05 et le13/06/1994 (B.B.).

Espce rare sur l'ensemble du massif forestier de l'intrieur du fait d'une densit naturelle faible.

Campylorhamphus trochilirostris / procurvoides Grimpar bec rouge / bec courbe

- 1 oiseau observ en tre l'Arataye et la station de rec herche des Nouragues , le 08/04/1994 (B.B.).

Famille des THAMNOPHILIDAE

Thamnophilus pu nctatus Batara tachet

- 1 oiseau dans la mangrove Paltuvier rouge, Rhizophora mangle,

au C.D.N.G. de St-Laurent, le 14/05/1994 (B.G. & M.M.).

La jonction sur ce site entre la fort primaire de terre ferme et la

mangrove ripicole permet l'observation originale d'espces dans des

milieux inhabituels.

Formicivora grisea Grisin de Cayenne

- De nombreux couples, dont plusieurs nicheurs, sont observs sur lesentier du Rorota, les 04 & 16/06/1994 (B.G.).

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Cer coma cra tyrannina / nigrescens Grisin sombre / noirtre

- 1 couple dans la vgtation secondaire proximit du dbarcadre de la piste de Kaw, le

08/06/1994 (B.G.),

Le statut et la distribution de ces deux espces restent encore trs mal connus en Guyane.

Famille des COTINGIDAE

lodopleura fusca Cotinga brun

- 1 oiseau sur la piste Barthod, le 27/06/1994 (O.T.).

Gymnoderus foetidus Coracine col-nu

- 1 femelle avec 1 mle chanteur Posoli, le 12/06/1994 (H.G.).

La rpartition de cette espce est encore trs mal connue en Guyane

o elle n'avait t pour l'instant observe que dans le nord-est

(Ouanary, Kaw, Approuague, Arataye et Nouragues).

Rupicola rupicola Coq de roche

- 1 femelle couvant deux oeufs dans une des grottes de la montagne de Kaw, le 08/04/1994 (J.LP.).

- La femelle est robserve sur son nid, le 18/04/1994 (J.L.P.).

- Le nid est abandonn, le 27/04/1994 (J.L.P.).

Famille des PIPRIDAE

Piprites chloris Piprite verdin

- 1 chan teur en tendu sur le mon t Grand Matoury, le 14/06/1994 (O.T.).

- 1 chanteur sur la piste Barthod, le 15/06/1994 (O.T.).

Famille des TYRANNIDAE

ELAENINAE

Phaeomyas murina Tyranneau souris

- Construction d'un nid note dans un Bois-canon, Cecropia sp., 3,5 m de haut, piste du mont

Grand Matoury, le 18/04/1994 (B.G.).

Todirostrum maculatum Todirostre tachet

- Nourrissage d'un juvnile hors du nid, le 19/06/1994 (B.G. & M.M.).

TYRANNINAE

Myiarchus swainsoni / ferox Tyran de Swainson / froce

- 1 oiseau observ le long de la route de Guatemala, le 11/06/1994 (GEPOG).

- 1 oiseau en mue aux Salines de Montjoly, le 19/06/1994 (B.G. & M.M.).

La rpartition guyanaise de ces deux espces reste confuse car les critres d'identification de terrain

de ces oiseaux sont difficiles.

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Tyrannus savana Tyran des savanes

- L'arrive des premiers individus au dortoir de Kourou est no t e le 15/06/1994 (A.L.D.), tandis qu ecelui de Cayenne, Place des Amandiers, est dj occup en mars et compte une centained'individus le 21/04/1994 (B.G.).

- 1188 oiseaux sont compts Place Newton Kourou, en compagnie de 200 Tyrans mlancoliques,Tyrannus melancholicus, le 25/06/1994 (A.L.D.).

Famille des HIRUNDINIDAE

Progne cha lyb ea Hirondelle cha lyb e

- 1 oiseau couvant, arodrome de Kourou, le 09/05/1994 (B.G.).

- Construction d' un nid M atou ry, le 19/06/1994 (B.G.).

Ces donnes sont conformes celles connues pour la reproduction de l'espce au Surinam.

Famille des VIREONIDAE

Cyclarhis guianensis Sourciroux mlodieux

- 1 oiseau cha nteur au village de Kaw, le 09/04/1994 (B.G.).

Hylophilus thorac icus / p ectora lis Viron plastron / tte cendre

- Nourrissage de jeunes volants sur le sentier du Rorota, le 04/06/1994 (B.G.).

Famille des EMBERIZIDAE

THRAUPINAE

Euphonia minuta Organiste cul-blanc

-Not sur la piste Combi, le 09/04/1994 (GEPOG).

Lanio fulvus Tangara mordor

-Not sur le sentier du Bagne des Annamites, le 11/05/1994 (C M . & J.L.P.)

CARDINALINAE

Periporphyrus erythromelas Cardinal erythromele

-Un mle observ aux Nouragues, les 14 & 15/06/1994 (B.B. & M.J.).

Cette espce est rare et disperse sur l'ensemble du massif forestier guyanais.

EMBERIZINAE

Sporophila americana Sporophile ailes blanches

- Un couple construit un nid dans un arbre 15 m de hauteur, en lisire d'abatti sur le sentier du

Rorota, le 16/06/1994 (B.G.).

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Sporophila lineola Sporophile bouveron

- 1 oiseau observ sur le cordon dunaire de Yalimapo, le 10/06/1994 (B.G.).

- 1 oiseau chass par des Jacarinis noirs, Volatinia jacarini. et des Sporophiles ventre chtain,

Sporophila castaneiven tris, sur le co rd on dunai re des Salines de Montjoly, le 19/06/1994 (B.G. & M.M.).

Sporophila castaneiventris Sporophile ventre chtain

- Nourrissage de jeunes volants Kaw, lre dcade d'avril 1994 (B.G.).

Volatinia jacarina Jacarini noir

- 1 ml e imma ture sur le co rd on dunaire des Salines de Montjo ly, le 19/06/1994 (B.G, & M.M.).

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LE MONDE

A TIRE-D'AILE

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LE MONDE

A TIRE-D'AILE

L'actualit Ornithologique Internationale

Infos d'Amrique du Sud et du Nord

UNE AIGUILLE DANS UNE MEULE

DE FOIN

TROUVAILLE BOLIVIENNE

Charles Munn,de WildlifeInternational

Conservation, spcialiste desAras, a enfinlocalis le Ara gorge jaune Araglaucogularis dansla nature.

En effet, proche en apparence du Arableu Ara ararauna, cet oiseau tait

seulement connupar des peaux entreposes dansdes musum et dequelques individusdcouverts dansle commerce, maisn'avait jamais tlocalis innatura par unornithologue.

C'est aujourd'huichose faite. Munna dcouvertl'espce dans uneplaine de Bolivie.WIC a dmarrune tude sur les4 couplesobservs car

l'espce apparat peu abondante maisrserve peut tre d'autres surprises !!

A. LD.

Le Colibri poitrinenoire Eriocnemis nigrivestis n'taitconnu que d'un seul volcan en Equateur.Dcouvrir 3 individus (2 femelles et 1mle) 3300 mtres d'altitude sur le Loma Gramalot (ancien site occuppar l'espce) couronnait de succsl'expdition.

Menace par la mise en pturage de leurhabitat ainsi que par les feux de brousse.l'espce bnficie dornavant de mesuresde protection envers son milieu.

A. LD .

Pour une quipeinternationalecompose de 6ornithologues,

trouver un colibri dansla chane des volcansd'Equateur n'tait paschose facile. Missionrussie.

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LE MONDE

A TIRE-D'AILE

L'actualit Ornithologique Internationale

QUAND LES FREGATES DECLARENT

LA GUERRE AUX FREGATES

10 NOUVELLES ESPECES

D'OISEAUX INTERD ITES A

L'IMPORTATION

LePrsidentBill Clintona ratifi

une loi interdisant l'importation sur leterritoire des Etats Unis de 10 nouvellesespces d'oiseaux de cage jusqu'alorscommercialises malgr qu'elles soientconsidres comme menaces dans leurhabitat d'origine.

A, LD.

De tous temps les lots rocheux inhabitsont t victimes des artilleurs en herbe detoutes les marines du monde. Diffrentesobservations montrent que si ces les sont

dpourvues d'activit humaine, elles sontloin d'tre dsertes et constituent desaires de repos et des sites dereproduction pour de nombreuse espcesd'oiseaux plagiques.

L'archipel d'Alcatraze situ 30 km desctes de l'tat de Sao Paulo dans le sud-est du Brsil s'est vu isol du continentvoici 8500 ans, dveloppant ainsi uneflore et une faune endmique. L'archipelaccueille galement bon nombred'oiseaux marins, tels que des coloniesde Frgates et de Noddis, et constitueune aire de repos pour bon nombred'oiseaux migrateurs.

Ceux sont ces les qu'a choisie commecible la Marine Militaire Brsilienne pourentraner ses artilleurs au maniement ducanon, dtruisant ainsi tout l'intrtbiologique qu'elles abritent.Depuis 1990 les associations deprotection de la nature brsilienne tententde classer ces les pour que cessent cesjeux de guerre et permettent aux frgatesde vivre en paix.

A. LD.

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Dans le numro5 de votrerevue prfre Harpia ,

nous vous tenionsinform de l'intention

de plusieurs tats del'Amrique du Sud decrer une voienavigable de 3440 km

l'intrieur du continent.Diffrentes tudes ont montr les impactsfinanciers et cologiques d'un tel projetsur les territoires traverss.Aujourd'hui les scientifiques soulignentque l'effet dvastateur qu'il engendrerasur le Pantanal mettra probablement fin l'existence du Ara Hyacinthe dj trs

menac et retranch dans cette partie duBrsil.

LE ARA HYACINTHE MENACE PAR HYDROVIA

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D'UNE BRANCHE

A L'AUTRE

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Portrait

Install en Guyane depuis fin 1981, Patrice

Dellire est charg d'affaires au Centre Spatial

Guyanais. Depuis le dbut de son sjour, il est

passionn par la nature Guyanaise en gnral.

C'est en tant qu'entomologiste amateur

spcialis dans la famille des Cerambycidae qu'il

entame ses premiers pas dans la fort

Guyanaise. Puis suivront les Lpidoptres. Au

gr des longues marches dans cet cosystme

forestier, il s'oriente vers la botanique, aux

nombreuses essences d'arbres qui peuplent ce

dpartement, ainsi que ses nombreux htes tels

les reptiles et amphibiens sans oublier les

mammifres.

Aujourd'hui, il a ralli le G.E.P.O.G pour largir

ses connaissances en matire d'ornithologie, et

continu parcourir la Guyane la recherche de

nouvelles coches et satisfaire sa curiosit

toujours grandissante.

Par Patrice Dellire

Vous avez d i t Paresseux ?

Nombreux sont ceux qui attirs parl'extraordinaire foisonnement de la forttropicale, ont repr cet animal qui neressemble aucun autre. Tapi au

sommet de certains arbres, il se dplie avecdes gestes aussi lents que ceux d'unsomnambule. Qui plus est, il se tient l'envers,ventre offert au ciel, et d'en bas on devine malsa tte ronde face aplatie, ses oreilles petiteset arrondies. On ne distingue qu'une fourrure

ronde et paisse, vaguement strie, dont lesbruns gris s 'enveloppent d'un vert bleutre simat que par moment il disparat commeenglouti par la fort.

Pour mieux comprendre l'A, commel'appellent ceux qui connaissent son cri, ce longa-ii guttural, qui rsonne dans la fort, ou sonproche parent l'Unau, il est indispensable deconnatre le milieu dans lequel ils viventnombreux du Honduras au Nord de l'Argentine,dans cette grande fort pluviale, milieu ingratpour l'homme et o subsistent peu demammifres.

S'il est un art dans lequel le paresseux s'est surpass, c'est bien celui-

l. Il a appris vivre au rythme de son climat et a russi l o les autres ont chou. Bien sur cela n'apas t sans limination, et aujourd'hui survivent moins de six espces de paresseux .

La lgende tendrait dire que le Cecropia (cf. article de Pierre Montpied dans Harpia N5)serait au paresseux ce que l'Eucalyptus serait au Koala, le paresseux y aurait pass sa vieentire, accroch par ses clbres griffes formes de faucilles; trois griffes par pied chez l'A(Bradypus), deux sur les pieds antrieurs chez l'Unau (Choloepus), son plus proche parent moinspacifique.

Deux chercheurs du Smithsonian Tropical Research Inst'rtutequi l'tudient sans relche auCosta Rica depuis 1975 ont dmontr que Bradypus tridactylus est le plus grand consommateur defeuilles. Il peut lui arriver de mastiquer pas moins de 96 espces diffrentes de feuilles par an, et ilpasse rarement plus de deux jours dans le mme arbre. Pourquoi l'avait-on riv Cecropia? Cet

arbre plus ar que les autres de part sa morphologie offrait davantage le petit mammifrelthargique au regard des visiteurs.L'anatomie du paresseux s est

faonne son monde de vie. S'il ne mange que lesfeuilles dont les ressources nergtiques sont faibles,c'est qu'il bouge peu. Son mtabolisme brle l'nergiequ'il consomme petit feu et fonctionne deux foisplus lentement que celui de tout autre mammifre dela mme taille, entranant chez lui une tempraturetrs basse.

C'est pourquoi le matin, il grimpe la cimedes arbres, le plus prs possible des premiers rayonsdu soleil. C'est aussi le moment o son plus grandennemi, le redoutable aigle Harpie (Harpia Harpyja),l'un des plus impressionnants parmi les rapaces,risque de l'arracher sa branche. Le Jaguar, l'Ocelot,le Margay et l'Anaconda sont galement des dangers

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pour lui. Descendre terre est un grand risque, il perd toute sa souplesse et son flegme une fois ausol. Sa vulnrabilit y est telle qu'il vite l'exprience et ne condescend qu'une fois par semaine selaisser prcautionneusement glisser au pied de son arbre pour y faire ses besoins naturels dans untrou, rapidement creus par les mouvements circulaires de sa queue tronque. Curieusement l'Unau,beaucoup moins tmraire, se contente, lui, de laisser tomber ses djections sans quitter leshauteurs.

Le bradypus pratique galement, bien involontairement, une culture dans ses poils. Chacund'eux recouvert d'un rseau de cellules trs lches, sert d'abri des algues unicellulaires qui sont l'origine des reflets bleu-vert de son pelage en forte priode d'humidit. Il donne galement asile ungrand nombre d'arthropodes au stade adulte.

Le cycle de reproduction est assez lent. Bien que les petits passent un cap difficile lespremiers mois, la mortalit est basse et l'tat adulte, ils peuvent vivre prs de trente ans. Mles etfemelles sont trs intolrants et ne vivent qu'une brve rencontre au moment de la reproduction.C'est le moment o la femelle des a- nostalgiques, d'une voix de ventriloque. Sexuellement maturesvers l'ge de trois ans, leur longue treinte dure parfois quarante huit heures. Leurs corps sontsouds ventre ventre, parcourus de longs frissons toutes les demi-heures.

Les femelles ne mettent au monde qu'un bb par an, pesant de 200 300 grammes etmesurant prs de 25 centimtres. Le petit est allait pendant six semaines et demeure encore quatremois et demi sur sa mre. Il apprend distinguer les feuilles bonnes tre manges des mauvaises.

A peine sevr, il commence par des dbris de feuilles qu'il lche sur les commissures deslvres de sa mre. Puis cette dernire va lui cder son territoire nourricier pendant quelques temps;territoire cole qu'elle lui reprend mesure que le petit, devenu autonome, sait reconnatre lesaliments indispensables sa survie.

Le paresseux est un animal excessivement rsistant la douleur, qui ne connat pasd'tat de choc et qui survit des blessures auxquelles n'importe quel autre mammifre succomberait.Sa position dans les arbres, son mimtisme, jusqu' la nourriture indigeste qu'aucun animal ne songe lui disputer, lui garantissent une niche cologique qu'il peut occuper en toute tranquillit. Le seuldanger le guettant est la coupe sauvage de la fort vierge qui risque d'entraner la disparition de sonroyaume.

Aprs tre sorti vainqueur de la course l'volution et avoir surmont tous les obstaclesnaturels, le paresseux se battra-t-il aussi bien contre le danger venu des hommes?

En Guyane les espces rencontres sont:

L'Unau Choloepus didactylus

L'A Bradypus tridactylus

D'aprs les Etudes de Gene Montgomery et Mel Sunquistdu Smithsonian Tropical Research Institute.

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VIE DU GROUPE

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Le Coin des Zls

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objectif commun, la protection des oiseauxsauvages de Guyane et des habitats dont ilsdpendent. C'est dans cette optique que cesdeux associations ont dcid de s'unir afin

d'tudier l'volution des effectifs et ladistribution spatiale des limicoles hivernants etmigrateurs, amis galement de l'Ibis rouge etautres espces d'oiseaux d'eau.

Objectifs et Intrts de l'tude:

Les objectifs de l'tude sont:

Mesurer l'importance du littoral Guyanaispour l'hivernage et la migration des

limicoles nord-amricains et la conservation

de l'Ibis rouge.

Le littoral Guyanais apparat donc comme unmilieu mritant une attention toute particulireen matire de conservation.

C'est la raison pour laquelle il estindispensable de disposer de donnesscientifiques plus dtailles permettant deprciser l'importance du littoral guyanais,

de mieux connatre l'cologie des oiseaux

Par ailleurs, l'importance de ce littoral pour leslimicoles hivernants nord-amricains estconsidrable, puisqu'il accueille prs du tiersdes limicoles hivernants en Amrique duSud.

Cadre:

La Guyane Franaise possde un ensemblede milieux humides littoraux qui s'tend surprs de 350 km et qui contribue hautement la biodiversit leve qui la caractrise. Atitre d'exemple, plus de 200 espces d'oiseauxsur 700 que compte le dpartement sontessentiellement ou strictement infodes aux

milieux humides ctiers.

D'autre part, parmi les oiseaux menacsinfods aux zones humides figure l'Ibisrouge, dont les effectifs ont fortement diminuaux cours des dernires dcennies. Malgrson statut prcaire, nous ne disposons qued'informations fragmentaires concernant

l'importance et la distribution de ses effectifs.

Etude sur L'importance du littoral Guyanais pour l'hivernage etla migration de limicoles nord-amricain et la conservation de

l'Ibis rouge

qui y sont infods et d'identifier les zonesles plus intressantes qui devront faire

l'objet de

protection.prioritairementmesures de

La Ligue pour la Protection des

Oiseaux et le Grouped'Etude et de

Protection des Oiseauxen Guyane ont pour

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Ralisation:

A. Le Dreff, prsident du GEPOG etreprsentant scientifique de la LPO/Bird Life

International en Guyane est responsable duprojet et assure avec les membres du GEPOGle droulement des survols ariens.Grard Rocamora, responsable du servicetude et recherche la LPO/Bird LifeInternational assure la direction scientifiqueavec la collaboration de Guy Morrisson duService Canadien de la Faune Sauvage.

Financement:

L'tude est finance par le Ministre Franaisde l'environnement, le Service Canadien de laFaune Sauvage, le Conservatoire du Littoral.D'autres partenaires financiers pouvant

intervenir au cours de l'tude.

A. LD .

Analyser sur plusieurs annes lesvariations d'effectifs et la distributionspatiale des diffrentes espces delimicoles tout au long de la priode

d'hivernage et de migration en Guyane.Etude du fonctionnement du littoralGuyanais en tant que quartier d'hiver.

Identifier les sites majeurs et les portionsles plus intressantes de ce littoral pour laconservation des espces tudies etproposer des mesures de gestion et de

protection.

Mthode:

Nous utiliserons la mthode traditionnellementemploye pour tudier le fonctionnement desquartiers d'hiver chez les oiseaux savoir lednombrement mensuel arien.

Programmation:

Il s'agit d'un programme pluriannuel conduitpendant 3 saisons d'hivernage: 94/95 - 95/96- 96/97 qui a dbut en octobre 1994.

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Ce programme labor sur une dure de deux

ans reconductible, vise complter lesconnaissances acquises sur le comportement

migratoire, la biologie (ge, mortalit, priodede mue) des limicoles, le temps qu'ils passent

sur un lieu d'escale et leur fidlit aux sitesd'hivernage, cela dans un contexte d'tudes

internationales menes par les nord-

amricains depuis dj plusieurs annes.

Les oiseaux ainsi capturs sont identifis,mesurs, pess puis relchs porteur d'unebague mtallique Musum de Paris ainsique de deux bagues couleurs permettant une

identification distance. Cette tude caractre scientifique souligne laconfiance que confrent les professionnels

notre association.

La ralisation de ce programme de baguageen Guyane a ncessit la formation de

quatorze ornithologues amateurs membres duGEPOG et retenus pour leur motivation et leur

relle connaissance de l'avifaune guyanaise.Ralis sous l'gide du CRBPO (Centre de

Recherche sur le Biologie et Population

d'oiseaux /CNRS - Musum d'HistoireNaturelle de Paris) et avec une formation

assure par M. Guy Jarry, cestage s'est droul du 10 au

16 octobre 1994 sur la vasirede Kourou.Afin d'assurer un complment d'tude

indispensable aux recensements ariens, leGEPOG a engag une tude sur le suivi deslimicoles par la technique du baguage.

Programme de baguage de Limicoles en Guyane

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Mouvement interassociatif

La deuxime rencontre rgionale des associations de protection de la nature en Guyane, organise

par le GEPOG pour la deuxime anne conscutive, s'est droule le dimanche 25 septembre 1994 Montsinnry-Tonngrande.

Une quarantaine de personnes ont particip cette journe, reprsentant 8 associations (APN Roura,APAMA, AGEOTMG, SEPANGUY, Pou dAgouti, WWF, LPO, GEPOG).Cette participation marque un essor sensible du mouvement interassociatif par rapport l'an pass ;la premire rencontre avait en effet rassembl une trentaine de personnes ne reprsentant que 4associations.

Cette rencontre avait pour premier objectif l'organisation de la Journe de l'Oiseau 94. Une tableronde en matine a permis d'tablir le programme des diverses animations proposes par lesdiffrentes associations.

Le second objectif auquel a t consacr l'aprs-midi, tait de rflchir aux actions communes pourl'anne 94/95 et au fonctionnement de notre mouvement. Les sujets tels que la route Rgina - St-Georges, les zoos et la chasse, ont bien videmment t abords. Mais c'est surtout l'organisation dufonctionnement du mouvement interassociatif qui a occup le centre des discussions. La priorit desdbats de cette journe n'tait pas en effet de discuter de manire approfondie sur tel ou tel sujet,mais de rflchir la manire efficace de travailler ensemble.

Aussi, les raisons pour lesquelles les associations de protection de la nature devaient agir ensemble,ont t rappeles.

Le premier constat fut de souligner les enjeux environnementaux importants en Guyane(notamment en matire de conservation d'un patrimoine naturel remarquable), ainsi que l'aspectnon ngligeable aujourd'hui des problmes qui se posent (braconnage, grandes infrastructures,pollution...).

Le deuxime constat fut de remarquer l'existence d'un tissu associatif aujourd'hui relativementimportant l'chelle de la Guyane, par le nombre et la diversit des associations, par leurlocalisation gographique : ainsi que l'existence d'une relle prise en compte de la Guyane dansles programmes d'associations franaises et internationales (campagne Kawana du WWFFrance, Recensement des oiseaux d'eau de la LPO/Birdlife, Fort Tropicale de FranceNature Environnement, Nature Animation du WWF/LPO).

Il apparaissait ainsi la ncessit d'unit, d'entraide et de cohrence entre toutes les associations, face ces enjeux et aux problmes qui se posent, face aux partenaires et interlocuteurs que noussommes amens rencontrer dans certaines de nos actions. C'est avant-tout le besoin de partager l'information qui s'est fait ressentir. Il a d'ailleurs t rappel

que certains d'entre nous publiaient rgulirement des revues qui taient galement ouvertes l'ensemble des associations.

Puis le besoin de complmentarit : chaque association ayant des connaissances, descomptences, des moyens propres (tude, animation, budget et matriel...).

Enfin, la ncessit d'tre solidaire et de raliser des actions communes, de se prsenter unis (lesassociations runies reprsentant plusieurs centaines de personnes) pour tre mieux pris encompte dans les relations de travail qui pourraient alors se mettre en place avec les lus et lesreprsentant de l'Etat. Les quelques actions que nous avons pu menes dj en commun ontmontr la plus grande efficacit que nous pouvions avoir au sein d'un mouvement interassociatif(dossier du zoo de Montsinnry par exemple).

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Au cours de cette journe, il a donc t dcid :

la cration d'un Collectif des associations, composs des prsidents de chaque associations. Cecollectif pourrait se rencontrer deux fois par an (au moins), pour examiner les dossiers prioritairesd'actions communes, le bilan de celles engages, etc. Il pourrait tre saisi pour une simpledemande manant d'une association dsirant dans une dmarche tre appuyer par le Collectif ;oubien se saisir d'un dossier pour lequel un rel travail de reflexion est ncessaire.

Dans ce dernier cas, ce Collectif s'appuierait sur des Commissions thmatiques en fonction desdossiers retenus. Elles seraient chacunes constitues d'un reprsentant de chaque association, demanire nominative (avec dsignation galement d'un supplant). Ces reprsentants auraient unrle notamment de communication interassociative (de leur association vers les autres) et intra-associative (des associations vers la leur).La mise en place d'une commission pourrait tre propose par toute association, parl'intermdiaire de son prsident au sein du collectif, estimant que le sujet ncessite au moins untravail en commun vu la complexit technique, sinon une position commune face aux intrtsdivergents de nos proccupations qui peuvent tre rencontrs (pouvoir politique ou financier).

Chaque association pourra tout en faisant partie d'une commission, conserver la fin sa propreposition sur le sujet. Elle gardera bien entendu sa totale libert d'action. La commissionthmatique exprime avant tout la volont de s'changer l'information et de travailler ensemble.Tout ou partie de la commission pourra ensuite ventuellement dfinir une position commune ensaisissant le Collectif.

//pourrait ainsi se mettre en place un vritable change d'informations entre les associations et unediffusion de ces informations au sein de chacune d'entre elles. C'est l, la premire cl de notreefficacit future.

Les Oiseaux dans la Rue

Le GEPOG a particip l'animation de rue organise par l'Atelier d'Ailleurs et l'association Audace,le 5 novembre 1994. La rue du Lt. Goinet a ainsi ouvert ses fentres sur la nature et les oiseaux travers nos panneaux d'exposition. Ce fut galement l'occasion d'annoncer le programme de laJourne de l'Oiseau qui devait se tenir le week-end suivant, et pour laquelle l'Atelier d'Ailleurprparait sur ce thme un dfil de mode.

Bilan de la Journe de l'Oiseau 1994

Pour la deuxime anne conscutive et l'initiative du

GEPOG, les associations de protection de la nature en Guyaneont organis la Journe Rgionale de l'Oiseau.

Comme l'an pass, c'est au coeur de Cayenne, sur la Placedes Palmistes, que se sont droules l'essentiel des activitsauxquelles le public guyanais tait invit.

Ds le matin, plus de 600 enfants des coles de la ville ont pu s'adonner aux jeux spcialementconus leur intention (puzzles, lotos sonores, jeux d'veil...), aux dessins et aux livres. Un coinlecture tenu par la Bibliothque Franconie bnficiait en effet d'un espace de calme, un peu l'cartde l'animation rgnant autour des autres stands. Pour les plus grands, diffrentes expositions (Ibisrouges, rapaces, oiseaux migrateurs, rserve du Conntable, Centre de soins, projets 1000 dfis

relatifs aux oiseaux des coles O. Compas, Pasteur et St-Joseph...) permettaient de dcouvrirl'avifaune guyanaise dans toute sa richesse et sa fragilit.

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Un concours pour les jeunes fut organis sur les thmes des expositions. Intitul fait commel'oiseau , il fut dot de nombreux cadeaux : affiches, tee-shirts, livres et surtout un baptme de l'airoffert par l'aroclub de Rochambeau. Chaque association prsentait galement un standd'information o l'on pouvait prendre connaissance des actions en cours et des activits proposes

tout au long de l'anne la population guyanaise.

La matine fut galement consacre aux sorties dcouvertes sur le Rorota, le Grand Matoury et travers Cayenne. Elles ont permi ceux qui n'avaient pas t impressionns par les aversesmatinales, d'observer les oiseaux familiers que l'on peut rencontrer dans la ville, nos jardins et sur lessentiers de promenade travers les collines boises environnantes.

L'aprs-midi, deux nouveaux stands sont venus enrichir les animations proposes avec le jeu duToucan (type jeu de l'oie-seau ) et un atelier de fabrication de cerf-volant au kiosque de la Placedes Amandiers. Ces deux activits connurent un grand succs auprs des plus jeunes.

Tout au long de la journe, des films ornithologiques ont encore t projets pour un public de 7 77ans.

400 adultes accompagns de leurs enfants ont ainsi pu au cours de leur ballade du week-enddcouvrir les oiseaux travers les diffrents sites d'animations, des Palmistes aux Amandiers jusqu'la Pointe Buzar. L, un point fixe tait galement tenu durant toute l'aprs midi pour permettrel'observation son gr des oiseaux du littoral et des cerfs-volants multicolores dans le ciel deCayenne.

En soire, le podium des Palmistes, dcor d'une immense fresque prsentant quelques uns des plusbeaux oiseaux de notre rgion, fut anim par un spectacle galement color sous le regard de prsde 200 personnes : dfil de mode de l'Atelier d'Ailleurs cr par Sergine Boutrin ; conte mim etchant par les enfants de l'externat St-Joseph encadrs par Mme Pindard ; diaporama mettant envaleur des dessins et des pomes d'enfants ; narration par Auxence Contout de dolos croles ;concert des fltistes de l'Ecole Rgionale de Musique sous la direction de Mlle Renon ; tirage au sort

des gagnants du concours fait comme l'oiseau ; et en clture, projection du film Birdy d'AlanParker.

A kourou et St-Laurent, plusieurs manifestations ont galement t proposes et fort bien accueilliespar les habitants et les scolaires des communes.Le diaporama de la J.O. de l'anne dernire a t projet en semaine dans les coles et en soire augrand public Saint-Laurent-du-Maroni.A Kourou, un point fixe aux Roches attendait les curieux de nature en leur proposant une rencontreavec les oiseaux migrateurs. Ces derniers pouvaient galement se retrouver travers l'expositionralise par les lves de Mr. Menoud de l'cole O. Compas, dans le cadre de leur projet 1000dfis pour ma plante . Cette exposition anime par les lves eux-mme, connu un telengouement qu'elle se poursuivit durant toute la semaine pour permettre aux autres coles de la villede la visiter.

Un nouveau succs et un bilan des plus satisfaisant donc pour cette J.O. 94 avec au total 900scolaires et 600 adultes contacts. La pluie n'a ainsi pas empch le public de venir, bravant mmeles averses du soir pour assister jusqu' la fin au spectacle.

A l'image de la diversit des animations proposes, de la qualit du spectacle qui connat uneparticipation croissante des associations culturelles, de la couverture mdiatique et de la relleattente pour l'an prochain, de la part d'un public nombreux, d'une telle manifestation, nous pouvonsestimer avoir russi notre pari. Celui de faire en deux ans de cette journe, une fte autour du thmede l'oiseau. Cela, afin de raffirmer la place de nos amis ails dans les diffrentes cultures de notrergion, de sensibiliser la population locale nos proccupations, en faisant dcouvrir la richesse, labeaut et la fragilit du monde des oiseaux, en permettant une rencontre entre les guyanais et lemonde associatif.

Il s'agit maintenant de poursuivre dans les prochaines annes afin que cet vnement devienne unrendez-vous traditionnel entre nous et la population guyanaise. Par le biais de l'oiseau, consacrer unevritable fte populaire de l'environnement o les guyanais apprendront aimer leur patriminenaturel.

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Nous tenons remercier ici l'ensemble des participants, les diffrentes associations de protection dela nature (Ibis vert. APAMA. SEPANGUY, Pou d'Agouti, LPO & WWF), la Bibliothque Franconie,L'Atelier d'Ailleurs. l"Extemat St-Joseph, Auxence Contout, l'Ecole Rgionale de Musique, l'cole O.Compas de Kourou. Mme Samsambo, Mme Lenal et Mr Vautor respectivement des coles SamuelChambaud, Pasteur et du lyce St-Joseph de Cayenne, l'aroclub de Rochambeau, France Telecom

et la DIREN pour leur soutien financier.

Enfin, je voudrai adresser quelques derniers remerciements plus personnels aux membres duGEPOG sans qui cette journe n'aurait pu avoir lieu avec le succs qu'on lui a connu : Jean-Luc pourses talents de bricoleur, d'lectricien, de peintre... ; Joseph, roi du cerf-volant en kit et prsentateuringal du spectacle (carrire assure RFO) ; Micheline qui on a envahi la maison, pour sa maininnocente dans le tirage au sort du concours et sa prsence constante veillant au bon droulementdes oprations ; Bruno pour ses dessins grandeur nature ; Olivier pour les heures tardives passes aumontage des illustrations musicales ; Christian, Alain C. & Alain L.D., jamais hommes de terrain,l'quipe de St-Laurent, Michel, Agns et Christophe ; Marie-Une et sa passion du Toucan ; Laure etCaroline qui feront fortune le jour o elles commercialiseront leurs jeux ; Laurent, Jrme et Alain V.,nos dmnageurs de choc ; Philippe, futur projectionniste de l'Eldo.

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L a R e v u e d e P r e s s e

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La journe rgionale

de l'oiseau

INFORMATIONS DEPARTEMENTALES

Deuxime journe rgionale de l'oiseau :se zozo ya ka f la fet

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L'environnementest en fte. C'estla deuximedition de lajournergionale del'oiseau, cesamedi. Denombreusesmanifestationssont prvues Cayenne, Kourou, maisaussi Roura.

LIRE EN PAGE 4

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SAINT-LAURENT-DU-MARONI

S zozo ya ka f la fet :Michel Clment, tire d'aile Ecole Olivier Compas :

une semaine de plus pourles oiseaux

ILE DE CAYENNE - COMMUNES

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Histoire de Plumes

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H i s t o i r e d e P l u m e s

The Birds of CITES

and How to Identify Them

Johannes Erritzoe

Le premier guide dtaill des oiseaux menacs

dans le monde entier, et recencs dans lesannexes du CITES

(Convention on International Trade in EndangeredSpecies)

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Franais, Espagnol et Allemand.

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_,. ,, ... .. , . , , Cambridge, CB1 2NT

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A VOS PLUMES

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Par Nathalie Daoudal & Patrice Delliere

MOTS-FLECHES

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Le pote est semblable aux oiseaux de passage

Qui ne btissent point leurs nids sur le rivage,

Qui ne se posent pas sur les rameaux des bois,

Nonchalamment bercs sur le courant de l'onde,

Ils passent en chantant loin des bords et le monde

Ne connat rien d'eux que leur voix.

Lamartine.

L

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