Gwinzegal - La Sociologie rurale à l'ESA

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DOSSIER DE PRESSE « Champs/Contre-champs 2017 » VERNISSAGE LE VENDREDI 31 MARS À 18H30 Exposition présentée du 1er avril au 28 mai 2017 Espace François-Mitterrand Studio GwinZeagl 1, place du Champ au Roy, Guingamp Ouvert du mercredi au dimanche, de 15h à 18h30, vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h30 Entrée libre CONTACT PRESSE : Jérôme Sother [email protected] 02 96 44 27 78 Photographies PINO MUSI  Rémy Artiges  Antoine Bruy Bernhard Fuchs Projection du film Réponse au brouillard de François Hebert  et Olivier Strauss Gwinzegal centre d’Art et de Recherche 3 rue Auguste Pavie 22200 Guingamp 02 96 44 27 78 – www.gwinzegal.com Gwinzegal bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, de la Région Bretagne, du Conseil Départemental des Côtes d’Armor, de la Ville de Guingamp.

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DOSSIER DE PRESSE

« Champs/Contre-champs 2017 »

VERNISSAGE LE VENDREDI 31 MARS À 18H30

          

Exposition présentée du 1er avril au 28 mai 2017Espace François-Mitterrand Studio GwinZeagl1, place du Champ au Roy, GuingampOuvert du mercredi au dimanche, de 15h à 18h30, vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h30Entrée libre

CONTACT PRESSE :Jérôme [email protected] 96 44 27 78

Photographies

PINO MUSI Rémy Artiges Antoine BruyBernhard FuchsProjection du film Réponse au brouillard de François Hebert et Olivier Strauss

Gwinzegalcentre d’Art et de Recherche3 rue Auguste Pavie 22200 Guingamp02 96 44 27 78 – www.gwinzegal.com

Gwinzegal bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, de la Région Bretagne, du Conseil Départemental des Côtes d’Armor, de la Ville de Guingamp.

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« Champs/Contre-champs 2017 »

Pour la sixième année consécutive de Champs/Contre-champs, le Centre d’art GwinZegal se propose de poursuivre l’exploration des représentations du monde rural par la photographie. Dans le contexte des profondes mutations du XXe siècle — la disparition de la civilisation paysanne, l’exode rural, l’accélération des moyens de communication et les progrès technologiques —, les contours du monde rural restent à redéfinir.

Cette édition de Champs/Contre-champs tourne autour de ce paradoxe : les espaces ruraux couvrent 70 % du territoire français mais 80 % de la population française vit désormais dans des espaces urbains ; les paysages, mais aussi nos modes de vie en sont intimement modifiés.

Comme un fil rouge de nos activités, nous soutenons, d’année en année, par des résidences d’artistes, les travaux qui s’attachent à documenter, interroger les aspects de cette réalité contemporaine.

Cette année, c’est le photographe italien Pino Musi qui a photographié, lors d’une résidence dans les Côtes-d’Armor, l’étrange cohabitation entre l’habitat moderne, l’architecture vernaculaire et les bâtiments agricoles.Antoine Bruy, dans une enquête menée à travers toute l’Europe, est, quant à lui, parti à la rencontre de ceux qui ont sciemment décidé de tourner le dos à la vie citadine et à la modernité, ont choisi de construire leur habitation loin de la civilisation et tentent de vivre en autosuffisance, au plus près de la nature. Remy Artiges a suivi le chantier colossal de la construction d’une ligne de train à grande vitesse, destinée à relier encore plus rapidement deux métropoles. Il a parcouru à pied et photographié les paysages traversés par les 400 kilomètres du tracé, avant et après sa construction.Bernhard Fuchs, élève de la célèbre école de Düsseldorf, a, lui, photographié les fermes vouées à disparaître, aux alentours du village de son enfance, dans le nord de l’Autriche.

LE SAMEDI 29 AVRIL 2017Un après-midi de rencontres et d’échanges se tiendra également, le samedi 29 avril 2017, à Guingamp. Artistes, architecte, historien de l’art et sociologue auront l’occasion d’échanger avec le public et de manière transversale à partir des sujets évoqués dans les expositions.

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pino musi, acre

Quand Pino Musi entame, en avril 2016, une série photographique dans les Côtes-d’Armor, cette zone géographique est pour lui une terra incognita. À l’invitation du Centre d’art GwinZegal, le photographe italien, basé à Paris, allait trouver l’opportunité de conduire pour la première fois de sa carrière une campagne au long cours de plusieurs mois. […]

Plaçant l’architecture au cœur de sa pratique, Pino Musi a porté initialement son intérêt vers la structure des bâtiments agricoles et des corps de fermes, qui ponctuent le paysage de bocage d’une campagne tournée essentiellement vers l’élevage et la production laitière. Une telle attention pour les espaces a priori sans qualités d’une société rurale précaire, reculée à l’intérieur des terres, loin des grands centres urbains, distingue ce projet de cas précédents qui s’attachaient en priorité aux zones côtières plus touristiques de la région, à l’exemple de Suzanne Lafont dans le cadre de la Mission photographique de la DATAR, ou de Thibaut Cuisset, missionné entre 1994 et 1998 dans les Côtes-d’Armor par l’Observatoire photographique du paysage. La campagne d’exploration, menée sur une vaste étendue du centre de la Bretagne sillonnée en voiture, a vite révélé une certaine équivalence entre la typologie du bâti des fermes traditionnelles et celle des constructions sans âme de lotissements périurbains. […]

Ce parcours débute par des abris de fortune bordant les routes, auxquels succèdent hangars et exploitations agricoles, il passe ensuite auprès d’imposants bâtiments de l’industrie agroalimentaire, s’attarde dans des bourgs en voie de désertification, avant de s’achever dans les zones pavillonnaires liées au phénomène de rurbanisation. Le photographe décrit ici, avec précision et sans emphase, une campagne fragile et paradoxale, dont le caractère ancestral et immuable s’oppose à une mutation accélérée. Ses images aux tons gris dénués de contraste, vides de toute présence humaine, traduisent la monotonie et l’atmosphère suspendue des lieux, que vient renforcer l’absence d’indices temporels, à l’exception de rares automobiles. Enregistrées à l’aide d’un appareil numérique et sans recours systématique au trépied pour gagner en spontanéité, les photographies résultantes n’en affichent pas moins les attributs du travail à la chambre, outil habituel dans la panoplie du paysagiste : géométrisation affirmée, équilibre de la composition et neutralité stylistique doublée d’une grande qualité descriptive. La question du point de vue s’avère aussi déterminante, tant il faut à l’opérateur choisir la bonne distance pour définir clairement les relations spatiales entre les différents éléments. Car c’est bien à un jeu d’ordre formel que se consacre Pino Musi, lui qui a été nourri par l’esthétique minimaliste et qui se montre désireux de trouver dans le réel l’équivalent des formes plastiques de l’abstraction géométrique. Un certain nombre de ses images insistent sur l’enchevêtrement des constructions successives, tandis que d’autres isolent jusqu’à la monumentalité des vues frontales qui barrent l’horizon du paysage. […]

Alors que son enregistrement neutre et équilibré de façades aveugles évoque immanquablement le souvenir d’un Walker Evans, c’est l’ascendance de l’œuvre de Lewis Baltz qui semble davantage encore façonner sa démarche. Au regard de ce corpus d’images, on mesure combien la photographie et l’architecture sont liées par un indéfectible esprit de connivence.

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En effet, les deux disciplines ont en commun une conscience aiguë de l’espace, de la lumière et de la matière. L’une et l’autre soumettent avant tout un agencement de formes, de volumes, de reliefs, de pleins et de vides. […]

Dans un subtil équilibre entre objectivité et sensibilité, l’art de Pino Musi se caractérise par une vision documentaire augmentée par une expérimentation sur la forme. Mû par cette volonté d’objectivation du paysage, non dénuée pour autant de considérations sur le contexte socioculturel et environnemental du site investi, il parvient à requalifier ces lieux comme paysages, à restaurer une dignité à l’humble réalité de ce monde rural.

Extrait du texte Campagne photographique d’Alexandre Quoi,Acre, éditions GwinZegal, 2017.

Exposition en partenariat avec le CAUE des Côtes-d’Armor

©Pino Musi

©Pino Musi

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©Pino Musi

©Pino Musi

©Pino Musi

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Antoine Bruy, Les Maquis

« Le maquis, petite forêt basse constituée d’arbres résistant à la sécheresse et formant des fourrés épineux et inextricables… » La définition botanique de Wikipédia ne pourrait être plus poétique pour décrire la série du jeune photographe Antoine Bruy. En 2005, il a pris la route, en stop, tout d’abord guidé par une forme de quête initiatique et d’envie de voyage. C’est le hasard des rencontres qui l’a amené à découvrir et à partager le quotidien de ceux qui ont sciemment fui les villes pour vivre à la marge d’une certaine société qui a fait du développement et de la consommation sa nouvelle religion. Mais il serait dommage de réduire cette démarche à une forme de résistance, car, plus qu’une réaction ou une opposition de principe, cette recherche semble être mue avant tout par une quête d’harmonie renouvelée avec la nature. Ces néo-ruraux ne se contentent pas de repeupler des anciennes fermes ou des espaces de campagne désertés par l’exode rural, mais ils se lancent dans des formes de construction et d’habitat parfois fragiles, mais tout à fait originaux, qui privilégient les matériaux de récupération, les matériaux « bio » issus de l’agriculture, la paille, le bois…, mais aussi des panneaux solaires, des éoliennes…, avec cette constante préoccupation de sobriété pour réduire au minimum leur consommation d’énergie et l’impact de leur passage sur la nature. Il en résulte des formes architecturales surprenantes qui confinent autant à la poétique imagerie du conte de fée qu’à celle du dessin animé. Dire qu’ils poursuivent une utopie, n’est-ce pas déjà supposer que leur combat est marginal ou perdu d’avance ? — le photographe se garde bien de porter ce jugement. La forme de reportage qu’il adopte est très subjective et sensible : peu de textes, peu de données factuelles ; on peut deviner par la qualité des portraits et des regards, par l’empathie des images, qu’il a pris le temps de connaître et de comprendre ceux qu’il photographie. Son regard n’est pas non plus celui d’un ethnologue, mais de quelqu’un qui vit au milieu d’eux, ne serait-ce qu’un moment. Notre perception du temps est elle aussi soumise à l’épreuve ; celui des images d’Antoine Bruy semble parfois arrêté, non pas dans une image d’un passé immuable, propre à la photographie — mais dans le roulis lent du présent. Sa narration tout comme son itinéraire sont parsemés de blancs, d’oublis, il ne tente pas de nous montrer toutes les facettes d’un phénomène qu’il a pourtant observé et documenté à travers toute l’Europe : il dresse le portrait d’une communauté immatérielle, présente sur tous les continents, dont les tentatives même balbutiantes questionnent nos propres certitudes.

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©Antoine Bruy

©Antoine Bruy

©Antoine Bruy

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©Antoine Bruy

©Antoine Bruy

©Antoine Bruy

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Bernhard FuchsHöfe

Bernhard Fuchs est né en 1971 dans une zone rurale du nord de l’Autriche. À partir de 1993, il a étudié à la célèbre école d’art de Düsseldorf auprès des Becher, renommés pour leur approche sérielle et frontale de la photographie, qui va inspirer toute une génération de photographes allemands (Andreas Gursky, Thomas Ruff, Thomas 

Struth…). Il complétera cette formation auprès de Timm Rautert à la Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig. Il fait du portrait et du paysage ses sujets de prédilection et, même s’il vit à Düsseldorf, c’est à la campagne, essentiellement dans sa région natale, qu’il réalise la majeure partie de ses photographies. Son travail a été montré au public à l’occasion d’expositions monographiques dans des grandes institutions en Allemagne, comme le Museum Folkwang à Essen ou encore le Sprengel Museum à Hanovre.

Dans la série Höfe (Fermes) réalisée entre 2005 et 2011, il fait le constat d’un monde rural en transformation, touché de plein fouet par l’exode rural.

« Maintes fois, en me promenant autour de Helfenberg, j’ai pu constater les changements que subissent continuellement les petites fermes des alentours. Perdues dans les collines reculées du Mühlviertel, ce sont surtout des exploitations de cultures mixtes, ce qui se reflète dans l’architecture des bâtiments et la forme des champs qui les jouxtent. Le climat est triste et le sol plutôt pauvre. Terres arables, forêts et prairies où paissent les troupeaux sont caractéristiques de la région. La plupart de ces fermes se transmettent de génération en génération et constituent un revenu secondaire. Pourtant elles subissent aussi des changements structurels : de nouvelles lois exigent la réorganisation des boxes et des conditions d’élevage, le coût de ces investissements ne cesse de monter et les paysans ont souvent du mal à trouver des repreneurs pour leurs exploitations. C’est pourquoi beaucoup de ces petites fermes ont été abandonnées récemment. » Extrait du livre Höfe de Bernhard Fuchs, Walther König Verlag, 2011

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©Bernard Fuchs

©Bernard Fuchs

©Bernard Fuchs

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Remy Artiges,Est

Les photographes, écrivains, philosophes ont de tout temps trouvé dans l’expérience de la marche le moyen d’atteindre un état de conscience accrue de la nature, propice à la réflexion et à la méditation. Mais c’est dans une marche plus politique que Remy 

Artiges a engagé ses pas en 2005, lorsqu’il a décidé de suivre à pied le tracé de la future ligne de train à grande vitesse qui allait relier les métropoles de Strasbourg et de Paris. En plusieurs semaines, et par étapes, pendant plusieurs saisons, il a traversé ce paysage à peine touché par la main de l’homme : des champs labourés, des forêts, des clairières, des taillis, des sous-bois… Tout un vocabulaire en suspension. Dans ses images, un seul élément récurrent, presque sympathique, perturbe ce paysage bucolique : les piquets de bois, numérotés manuellement, placés toujours au même endroit dans la perspective du viseur photographique, semblent préfigurer un futur inquiétant.

Sur plusieurs centaines de kilomètres, il suivra cette ligne imaginaire dessinée par des ingénieurs, avant qu’un monstre de béton, armé d’un vocabulaire tout autre, ne vienne remplacer ces piquets : ballasts, caténaires, transformateurs, remblais, clôtures… Remy Artiges en a suivi la construction, en dehors du contexte de toute commande, de manière clandestine et sans obtenir l’approbation du constructeur — son constat est radical, il ne fait pas plaisir, il interroge. Lors de cette longue marche, il nous avoue avoir eu le sentiment privilégié d’être le dernier homme à pouvoir contempler cette nature ainsi — à l’instar de Burt Reynolds et de ses trois acolytes dans le film Délivrance (1972), descendant en canoë la rivière Chattooga avant que la vallée et sa nature sauvage ne soient totalement souillées par les hommes, inondées par les eaux et la construction d’un barrage.C’est une autre échelle de valeurs, celle du temps de la marche et de l’humain, qu’il oppose à la société de la vitesse technologique. À la douceur du noir et blanc des premières images, il confronte dans un traitement froid de grandes images en couleur, des aplats de matière, des agrégats de composants artificiels… L’échelle est déconcertante, l’humain en est définitivement absent. La vision est frontale : le passager du train ne l’aura jamais, il sera condamné à voyager à l’intérieur de cette cicatrice béante dans le paysage et à regarder sur le côté, à droite ou à gauche, un paysage lointain, effacé — nettoyé par la vitesse.

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©Rémy Artiges

©Rémy Artiges

©Rémy Artiges

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Réponses au brouillardUn   film de François Hebert et Olivier Strauss

Documentaire de création réalisé par François Hébert et Olivier Strauss, soutenu par le Théâtre du Champ au Roy à Guingamp et le Centre Culturel de la Ville Robert à Pordic, Réponses au brouillard dessine le portrait de Théophane, un jeune travailleur résident au foyer de la ville de Guingamp.Plus adolescent, pas encore totalement adulte, c’est cet état transitoire, ce passage intérieur que filment François Hébert et Olivier Strauss. Faut-il s’extraire de la réalité pour écrire une fiction ou faut-il au contraire s’y plonger pour mieux l’appréhender ? Comment réussir le défi consistant à rassembler leurs différents désirs en une seule et même fiction ? Et puis au fond, qui est-il, au juste, ce monstre qui habite nos réalités et nous empêche de les transformer ?Au fur et à mesure de leur écriture, ils apprennent à désigner leurs adversaires, récoltent les ingrédients de cette fiction à venir et nous parlent de leurs espoirs. Trois jeunes gens qui se demandent comment transformer notre réalité en une fiction capable d’être partagée et de trouver un sens. Trois jeunes gens aux prises avec la difficulté d’imaginer un autre monde possible.A travers le regard de Théophane, Réponses au brouillard fait le portrait d’une génération, tente de faire le point sur l’imaginaire de notre jeunesse et de dessiner ses lignes de fuite.

39 minutesAvec Théophane Batton et Geoffrey Lesne. Composition musicale et mixage : Maxence DussereÉtalonnage : Matthieu GaudetProduit avec le soutien de la compagnie Lyncéus, du Théâtre du Champ au Roy, du centre culturel de la Ville Robert à Pordic, du Conseil général des côtes d’Armor et de la Fémis.

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rencontre AUTOUR DES EXPOSITIONSLE SAMEDI 29 AVRIL À 14H AU THÉÂTRE DU CHAMP-AU-ROY

Artistes, architecte, historien de l’art et sociologue auront l’occasion d’échanger avec le public et de manière transversale à partir des sujets évoqués dans les expositions. Le sociologue Jean Viard nous offrira une reflexion sur le thème « vivre à la campagne dans un monde de métropoles ». Christophe Gauffeny, architecte et directeur du CAUE, analysera les récentes modifications du paysage rural. Alexandre Quoi, historien de l’art, proposera une lecture des représentations du paysage à partir des photographies de Pino Musi réalisées dans les Côtes d’Armor en 2016.

Jean viard, directeur de recherche au CNRS au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). christophe gauffeny, directeur du CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environneement ) des Côtes-d’Armor.Table ronde avec les artistes : Pino musi, remy artiges et antoine bruy

alexandre quoi, maître de conférences en Histoire de l’art contemporain, Aix Marseille Université. Présentation du film Réponse au brouillard d’Olivier Strauss et de François Hebert

Entrée libre Renseignements et inscriptions :

[email protected] – tél. : 02 96 44 27 78 En partenariat avec le Pays de Guingamp

BIOGRAPHIE

Jean Viard est sociologue, directeur de recherches associé CNRS au CEVIPOF, centre de recherches politiques de Sciences Po. Titulaire d’un diplôme d’études supérieures en économie (Aix-en-Provence) et d’un doctorat en sociologie de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, ses domaines de spécialisation sont les temps sociaux (vacances, 35 heures), mais aussi l’espace (aménagement, questions agricoles) et la politique. Conférencier, il intervient régulièrement dans la presse et a également des activités de conseil aux entreprises et aux collectivités territoriales. Après avoir été chroniqueur au JDD, au magazine Polka et l’un des descripteurs 2012 du Nouvel Obs-leplus, il intervient maintenant dans 28 minutes sur Arte et dans le journal Le un

Auteur de nombreux ouvrages il a récemment publié Le moment est venu de penser à l’avenir l’Aube mars 2016 et Quand la Méditerranée nous submerge, l’Aube 2017.