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LISTE DES MATERIELS RECENSES

� Chargeur télescopique page 4 � Ensileuse (300-400 ch) page 6 � Ensileuse (400-500 ch) page 8 � Ensileuse (plus de 500 ch) page 10 � Presse à balles rondes page 12 � Arracheuse à betteraves page 14

GUIDE PRIX DE REVIENT DES MATERIELS EN CUMA

FICHES NATIONALES 2013 (données 2010 et 2011)

Fédération Nationale des Cuma , 43 rue Sedaine – 75 011 Paris Tel : 01 44 17 58 00 – Fax : 01 44 17 58 01 – www.france.cuma.fr – [email protected]

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GUIDE PRIX DE REVIENT DES MATERIELS EN CUMA Fiches nationales 2013 (données 2010 et 2011)

� Chargeur télescopique page 3 � Ensileuse (300-400 ch) page 5 � Ensileuse (400-500 ch) page 7 � Ensileuse (plus de 500 ch) page 9 � Presse à balles rondes page 11 � Arracheuse à betteraves page 13

Vous en trouverez la synthèse dans le présent document. (Fichier téléchargeable sur notre site : http://www.france.cuma.fr/) Les données qui vous sont présentées peuvent être utilisées pour :

• compléter vos guides de prix de revient locaux, • illustrer vos réunions ou assemblées de Cuma, • en support de conseil pour un achat de matériel…

C’est une production FNCUMA avec les données fournies par les pôles de coordination appui CEM, CPCL, Nord Est et Ouest et les fédérations de cuma du Loiret et de l’Allier. Les commentaires ont été réalisés par Pascal Bordeau (Entraid’), Alexandre Marchadier (FDCUMA 86) et Jean-Philippe Trollé (FDCUMA 80). Ces fiches ont été réalisées avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de ces fiches à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.

FNCUMA, 43 rue Sedaine 75011 PARIS – Tel : 01 44 17 58 00 – Fax : 01 44 17 58 01 – www.france.cuma.fr

Coût unitaire en fonction de l’utilisation

Effectif : 567 50 % de l'effectif compris

Moyenne entre et

âge en années 3,2 1,8 4,3 prix d'achat en euros 56 866 52 820 60 500

volume d'activité en heures 648 500 732 durée amortissement en années 7,9 7,0 9,0

Hors carburant et conduite

coût annuel moyen (€)

coûts unitaires

moyen (€/he)

50 % de l'effectif compris (€/he)

entre et amortissements 7447 12,50 9,12 15,09 frais financiers 1068 1,72 0,82 2,37 entretien 2568 4,34 1,73 5,50 autres charges 1092 1,84 1,02 2,36 Total 12177 20,40 15,10 24,05

Caractéristiques

Répartition des charges et coût d’utilisation annuel

Chargeurs automoteurs Achetés neufs

photo

Détail des coûts


Départements : Les coûts moyens par département varient de 17,92 €/he à 32,3 €/he. Compte tenu de la variabilité qui existe à l’intérieur d’un département, on ne peut pas avancer qu’il existe une différence d’un département à l’autre. Marques : Ci-dessous pour les trois marques les plus représentées. On ne constate pas d’écart important.

Marque Nombre moyenne du coût total / he

moyenne du coût d’entretien / he âge moyen

utilisation moyenne

Manitou 254 19,87 4,52 3,26 661 JCB 134 19,68 4,00 3,19 652 Merlo 61 20,47 4,31 3,27 632

Dans les cuma, le chargeur télescopique sert majoritairement aux gros chantiers : fumier (curage, chargement), collecte des balles de fourrage (paille, foin, enrubannage) et parfois confection des silos d’ensilage. Les prix de revient des télescopiques sont assez homogènes, de même que les volumes d’utilisation. Comme pour un tracteur, augmenter le nombre d’heures réduit le coût, mais à condition de rester dans des activités de manutention et non d’aller vers du terrassement, vite synonyme d’usure. Les frais d’entretien augmentent nettement avec l’âge en raison du vieillissement d’organes essentiel (hydraulique, transmission). Ils sont plus élevés que ceux d’un tracteur avec chargeur de puissance comparable, pour des raisons techniques mais aussi parce que les concessionnaires du secteur BTP pratiquent des tarifs plus élevés que ceux de l’agricole. Les cuma renouvellent donc assez vite leur chargeur télescopique, après 2000 à 3000 h. Certaines optent pour un contrat d’entretien pour maîtriser l’évolution du coût. Le carburant n’est pas compris dans le prix de revient affiché. La consommation est sensible au mode de conduite, souple ou « sportif », et augmente sensiblement dans les travaux de transport. Rappel : une réglementation particulière s’applique aux chargeurs télescopiques : chauffeur âgé d’au moins 18 ans, autorisation de conduite pour les salariés, vérification périodique. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.

GUIDE PRIX DE REVIENT

Fiche national e 2013 - Données 2010 et 2011

Coût d’entretien moyen en fonction de l’âge

Autres facteurs de variation

Commentaires



Effectif : 161 50 % de l'effectif

compris

Moyenne entre et

âge en années 6,3 3,7 8,6 prix d'achat en euros 166 924 150 162 186 000 volume d'activité en heures 188 141 218 durée amortissement en années 9,5 8,0 10,0



coûts unitaires

moyens (€/he)


entre et

amortissements 17025 96,34 65,04 126,66 frais financiers 1479 8,07 1,52 12,49 entretien 7418 43,17 18,51 60,70 autres charges 3075 18,11 9,85 23,05 total 28997 165,69 120,46 205,20

Caractéristiques


Ensileuse de 300 à 400 cv Achetées neuves

Détail des coûts


Départements : Sur 6 départements présentant plus de 5 machines dans l’échantillon, les moyennes varient de 112 €/he à 194 €/he. Compte tenu de la variabilité qui existe à l’intérieur d’un département, on ne peut pas avancer qu’il existe une différence d’un département à l’autre. Marques : Ci-dessous pour les trois marques les plus représentées. On ne constate pas d’écart important.

Marque Nombre moyenne coût / he moyenne coût d'entretien / he âge moyen

utilisation moyenne

CLAAS 89 154,87 36,94 6,24 197 JOHN DEERE 43 184,35 48,85 5,32 180 NEW HOLLAND 25 173,92 52,92 7,09 178

La catégorie des moins de 400 ch est en baisse pour deux raisons : les constructeurs proposent très peu de modèles, et les cuma vont vers des puissances supérieures pour gagner en débit. Ce mouvement demande souvent de passer de deux petites machines à une seule grosse, au sein de la cuma ou entre deux cuma voisines. Il faut en parallèle réorganiser la chaîne de transport et de confection du silo, pour garder un chantier cohérent et assurer la qualité du tassage. Le volume d’activité conditionne le prix de revient. Il dépend de l’organisation du groupe mais aussi d’un potentiel lié la variété des cultures à récolter dans le secteur. Parfois, l’herbe domine nettement sur le maïs (régions d’altitude), parfois c’est l’inverse, et à l’optimum, le groupe récolte à la fois beaucoup d’herbe et de maïs…et y ajoute des céréales immatures. L'ensileuse demande un entretien régulier et soigné, pour ne pas tomber en panne en plein chantier et offrir un hachage de qualité. Le poste entretien et réparations augmente progressivement avec l'âge, mais il faut de toute façon prévoir un budget révision non négligeable chaque hiver même pour une machine récente ou qui tourne peu. Les prix de revient des ensileuses automotrices relevés dans les comptabilités concernent l'ensemble de la machine et de ses équipements frontaux (cueilleur et pick-up). Ils sont donnés sans main d'œuvre ni carburant. Compter de l’ordre de 2 litres de carburant par tonne de matière sèche. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.





Commentaires




Moyenne entre et





coûts unitaires

moyen (€/he)



Caractéristiques


Ensileuses de 400 à 500 cv Achetées neuves

Détail des coûts


Départements : Sur 7 départements présentant plus de 5 machines dans l’échantillon, les moyennes varient de 114 €/he à 234 €/he. L’explication de ces différences est à explorer dans une prochaine publication. Marques : Ci-dessous pour les trois marques les plus représentées. On ne constate pas d’écart important.

Marque Nombre de machines

Moyenne du coût / he

moyenne du coût d'entretien / he âge moyen

utilisation moyenne

CLAAS 44 209,49 34,97 3,1345 217 JOHN DEERE 42 200,23 55,64 4,8631 201 NEW HOLLAND 21 209,87 45,31 2,9206 206

La catégorie des 400 à 500 ch constitue encore le cœur des investissements actuels, mais au sein d’un phénomène continu de hausse des puissances. Les cuma vont vers des machines de plus grande capacité pour gagner en débit à la demande des éleveurs. Ce mouvement demande souvent de passer de deux petites machines à une seule grosse, au sein de la cuma ou entre deux cuma voisines. Il faut en parallèle réorganiser la chaîne de trans port et de confection du silo, pour garder un chantier cohérent et assurer la qualité d u tassage. Dans ces niveaux de puissance où deux largeurs de becs sont utilisables, 6 et 8 rangs, le plus large des deux a pour avantages de mieux alimenter la machine et de réduire la vitesse d'avancement. Mais il est plus lourd et plus cher. Le volume d’activité conditionne le prix de revient. Il dépend de l’organisation du groupe mais aussi d’un potentiel lié la variété des cultures à récolter dans le secteur. Parfois, l’herbe domine nettement sur le maïs (régions d’altitude), parfois c’est l’inverse, et à l’optimum, le groupe récolte à la fois beaucoup d’herbe et de maïs…et y ajoute des céréales immatures. L'ensileuse demande un entretien régulier et soigné, pour ne pas tomber en panne en plein chantier et offrir un hachage de qualité. Le poste entretien et réparations augmente progressivement avec l'âge, mais il faut de toute façon prévoir un budget révision non négligeable chaque hiver même pour une machine récente ou qui tourne peu. Les prix de revient des ensileuses automotrices relevés dans les comptabilités concernent l'ensemble de la machine et de ses équipements frontaux (cueilleur et pick-up). Ils sont donnés sans main d'œuvre ni carburant. Compter de l’ordre de 2 litres de carburant par tonne de matière sèche. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.





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Moyenne entre et





coûts unitaires

moyen (€/he)



Caractéristiques


Ensileuses de plus de 500 cv Achetées neuves

photo

Détail des coûts


Départements : Compte tenu de la taille de l’échantillon, il n’est pas pertinent de calculer des coûts moyens par département. Marques : Compte tenu de la taille de l’échantillon, il n’est pas pertinent de calculer des coûts moyens par marque. La catégorie des plus de 500 ch se développe, au sein d’un phénomène continu de hausse des puissances. Les cuma vont vers des machines de plus grande capacité pour gagner en débit à la demande des éleveurs. Ce mouvement demande souvent de passer de deux petites machines à une seule grosse, au sein de la cuma ou entre deux cuma voisines. Il faut en parallèle réorganiser la chaîne de transport et de confection du silo, pour garder un chantier cohérent et assurer la qualité du tassage. Dans ces niveaux de puissance où deux largeurs de becs sont utilisables, 8 et 10 rangs, le plus large des deux a pour avantages de mieux alimenter la machine et de réduire la vitesse d'avancement. Mais il est plus lourd et plus cher. Le volume d’activité conditionne le prix de revient. Il dépend de l’organisation du groupe mais aussi d’un potentiel lié la variété des cultures à récolter dans le secteur. Parfois, l’herbe domine nettement sur le maïs (régions d’altitude), parfois c’est l’inverse, et à l’optimum, le groupe récolte à la fois beaucoup d’herbe et de maïs…et y ajoute des céréales immatures. L'ensileuse demande un entretien régulier et soigné, pour ne pas tomber en panne en plein chantier et offrir un hachage de qualité. Le poste entretien et réparations augmente progressivement avec l'âge, mais il faut de toute façon prévoir un budget révision non négligeable chaque hiver même pour une machine récente ou qui tourne peu. Les prix de revient des ensileuses automotrices relevés dans les comptabilités concernent l'ensemble de la machine et de ses équipements frontaux (cueilleur et pick-up). Ils sont donnés sans main d'œuvre ni carburant. Compter de l’ordre de 2 litres de carburant par tonne de matière sèche. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.





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Echantillon : 999 50 % de l'effectif compris

Moyenne entre et


volume d'activité en balles 2 817 1 790 3 526 durée amortissement en années 7,8 7,0 9,0

(hors consommables)


coûts unitaires

moyen (€/ba)

50 % de l'effectif compris (€/ba)

entre et

amortissements 3441 1,40 0,92 1,75 frais financiers 308 0,12 0,02 0,18 entretien 908 0,37 0,04 0,50 autres charges 512 0,19 0,05 0,22 Total 5168 2,08 1,34 2,55

Caractéristiques


Presses à balles rondes Chambre variable - Achetées neuves

photo

Détail des coûts


Départements : Sur les 18 départements présentant plus de 20 machines dans l’échantillon, les moyennes varient de 1.47 €/ba à 2,63 €/he. La situation géographique ne semble néanmoins pas pouvoir expliquer ces différences : des départements limitrophes ont des coûts moyens très éloignés. L’explication de ces différences est à explorer dans une prochaine publication. Marques : Ci-dessous pour les trois marques les plus représentées. On ne constate pas d’écart important.

Marque Nombre moyenne du coût

total par balle moyenne du coût

d'entretien par balle âge moyen utilisation moyenne

JOHN DEERE 224 1,99 0,26 4,48 2808 CLAAS 207 2,05 0,40 4,23 2882 VICON 206 2,08 0,45 3,83 3036

Le volume d’activité des presses à balles rondes varie beaucoup, puisque la moitié de l’effectif réalise soit moins de 1800 soit plus de 3500 balles par an. Ces différences sont liées à la taille des groupes, à l’organisation (presse en libre-service ou en service complet avec salarié), au climat et surtout à la complémentarité paille-foin. En effet, dans les zones très herbagères, le foin et l’enrubannage dominent, avec un potentiel restreint en raison des fenêtres climatiques. Au contraire, dans les zones de polyculture élevage, la paille ajoute quasiment une seconde saison aux presses. Le prix de revient s’en ressent. Il varie de 1 à 2 entre les machines qui font plus de 3000 balles/an et celles qui en font moins de 1500. Le liage filet, en développement, augmente le potentiel d’une presse dans la mesure où il fait gagner du temps au liage. Le surcoût du filet est compensé par l’économie de main d’œuvre et de traction. Les frais d’entretien augmentent avec l’âge suite à des changements de courroies et à des réparations : pick-up, roulements, etc. La ficelle et le filet ne sont pas compris dans les charges affichées. Compter environ 0,40 à 0,50 €/balle pour la ficelle et 0,80 €/balle pour le filet. Pour un projet d’investissement, tabler sur 30 000 à 35 000 €, soit nettement plus que le prix d’achat de notre échantillon, car les prix de vente ont augmenté sensiblement au cours des dernières années. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.





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Moyenne entre et


volume d'activité en hectares 290 239 295 durée amortissement en années 8,6 8,0 9,0



coûts unitaires

moyen (€/ha)

50 % de l'effectif compris (€/ha)

entre et amortissements 21 915 82,03 62,26 105,95 frais financiers 2 142 6,97 3,47 8,95 entretien 9 164 36,85 9,49 56,22 autres charges 4 671 16,64 5,06 21,79 Total 37 986 142,50 107,19 170,88

Caractéristiques


Arracheuses à betteraves Automotrices – Achetées neuves

photo

Détail des coûts


Zone géographique : Le coût par unité calculé sur les deux grandes zones de production présentes dans l’échantillon (Nord et Centre) est respectivement de 118 €/ha et de 176 €/ha. Ceci est à relativiser au regard de la taille de l’échantillon (17 et 8 machines) et des utilisations moyennes (respectivement 315 ha/an et 251 ha/an). Marques : Compte tenu de l’échantillon, il n’est pas pertinent de calculer des moyennes par marques.

Marque Nombre de machines MOREAU 19 MATROT 7

On observe dans l’échantillon un coût de revient moyen de près de 145 €/ha. Celui-ci n’inclut ni la main d’œuvre, ni le carburant. Pour ces deux postes, il faut compter respectivement 25 et 35 €/ha en moyenne. Le coût de revient varie fortement en fonction des surfaces arrachées. La surface moyenne est de 290 ha par machine, mais certaines automotrices réalisent plus de 500 ha par an. Cela demande un planning établi à l’avance, et une période d’arrachage s’étalant entre le 15 septembre et le 15 voire 30 novembre en année difficile. On constate un débit de chantier moyen de 0.80 ha/h, déplacements compris. Les frais d’entretien augmentent fortement après 2 années d’utilisation. Ils passent en effet de 15 €/ha pour les machines de moins de 2 ans à plus de 43 €/ha à partir de 2 ans. Les arracheuses de type intégrales sont assez peu présentes en CUMA. L’investissement représente près de deux fois le montant d’une automotrice classique, pour un débit de chantier quasiment identique. Ces machines nécessitent de réaliser des surfaces supérieures à 500 ha pour conserver un coût de revient raisonnable. Le but souvent recherché par les agriculteurs faisant le choix de l’intégrale est de supprimer un ou plusieurs ensembles tracteur-benne, notamment lorsque l’arrachage de betterave se situe à la même période que la récolte de pommes de terre. Dans les faits, on constate que les chantiers avec intégrales nécessitent bien souvent la présence de remorques, lorsque la parcelle est longue, ou pour ne pas pénaliser le débit de chantier de l’arracheuse en faisant des allers-retours au silo. Fiche réalisée par le réseau CUMA avec la participation financière du compte d'affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le Ministère de l'agriculture et de la pêche. L’utilisation des informations de cette fiche à des fins commerciales ou publicitaires est totalement interdite.





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