Guide pour visiter le Thouarsais

Version provisoire du 1er décembre 2018

Pierre Donadieu

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Ce guide s’adresse à tous ceux qui souhaitent trouver desinformations sur les bonnes raisons de visiter le Thouarsais.Les 31 communes choisies sont celles de la Communauté decommunes du Thouarsais.

Il est en cours de rédaction et actualisé périodiquementen général tous les 6 à 12 mois.

Vous pouvez proposer des modifications, rectifier deserreurs ou compléter des chapitres en proposant des photosou des textes.

Adressez vous à Pierre Donadieu, un habitant de lacommune de Louzy : p.donadieu@icloud.com

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Les illustrations de cette version sont provisoires et incomple� tes. La source est enge�ne�ral indique�e. Quand elle ne l’est pas, il s’agit d’images prises sur le site Wikipedia

consacre� aux communes de France.

La plupart des sites d’emprunt de textes ou d’images sont indique�s.

En couverture, carte postale de 1910, publicite� de la Compagnie des chemins de fer de l’Etat

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Sommaire

Avant Propos

1- Venir dans le Thouarsais2- Le Thouarsais 3- Une unite� ge�ographique 4- Trois petites re�gions : le bocage, la plaine, le vignoble5- Histoire du Thouarsais6- L’a3me du Thouarsais7- Les communes du bocage8- Les communes du vignoble9- Les communes de la plaine10-Quelques circuits recommande�s (en cours)11-Les animations par communes (en cours)12-Les bonnes adresses (en cours)

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Avant-Propos

Au nord du de�partement des Deux-Se�vres, le Thouarsais est me�connu. Trop souvent traverse� par les touristes qui ne s’y arre3 tent pas, il dispose pourtant d’uninsoupçonnable potentiel touristique et de loisirs. Les charmes myste�rieux du bocage etde la Ga3 tine y sont re�unis avec les se�ductions du vignoble, le charme pittoresque desvalle�es et la poe�sie des vastes plaines agricoles. Dans chaque commune, e�glisesanciennes et re�centes, cha3 teaux, manoirs, chapelles, moulins a� vent et a� eau, pontsmoyen-a3geux, calvaires, commanderies et aumo3 neries sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, fermes fortifie�es et muse�es attendent votre visite, a� pied, en ve� lo ou envoiture. Sans compter les expositions artistiques et les nombreux spectacles organise�sre�gulie�rement dans la plupart des communes.

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Fort d’une riche histoire re�gionale rurale et urbaine, notamment ferroviaire, le Thouarsais est entre� dans le XXIe sie�cle avec une politique e�nerge� tique audacieuse : fermes solaires, champs d’e�oliennes et usines de production de me�thane. Vous en verrez un peu partout les manifestations les plus e�videntes.

1- Venir dans le Thouarsais

Le Thouarsais se visite a� partir de la petite ville de Thouars.

Venant de Paris, deux solutions : le train ou la voiture. Depuis la gare Montparnasse, leTGV puis un TER vous conduisent via Tours ou Angers a� Saumur, puis a� Thouars.Comptez environ trois heures et demi de voyage en traversant les plaines de la Beauce etles valle�es de la Loire et de ses affluents. De me3me en voiture, l’autoroute vous faitarriver a� Saumur, via Tours ou Angers, puis par une route de�partementale jusqu’a�Thouars. Ce qui vous demandera environ quatre heures.

Venant de Nantes, une voie rapide vous permet d’acce�der a� Bressuire puis a� Thouars en1h 30 a� 2 h environ (120 kilome�tres).

Venant de Poitiers, vous emprunterez une petite route pittoresque a� travers les plainesagricoles de la Vienne jusqu’a� Thouars (60 km, une heure trente environ). Et venant deNiort la Deux-Se�vrienne (une route a� deux a� trois voies) vous fera franchir les 70kilome�tres qui se�parent la pre� fecture du de�partement de la capitale du Thouarsais.

2- Le Thouarsais

Le Thouarsais est une petite re�gion française, situe�e a� un carrefour ge�ographique entrecinq re�gions historiques : au nord les valle�es de l’Anjou et la Touraine, au sud est lesplaines du Poitou, au sud et a� l’ouest les confins du massif vende�en (la Ga3 tine et leBocage bressuirais). Au centre de ce carrefour, la petite ville de Thouars qui compte en2016 un peu moins de 10 000 habitants.

Apre�s la Re�volution de 1789, en 1804, la re�gion de Thouars est devenue un canton desDeux-Se�vres au sein de l’arrondissement de Bressuire. Jusqu’en 2015, elle faisait partiede la re�gion administrative de Poitou-Charentes, et aujourd’hui elle rele�ve de la Re�gionde la Nouvelle Aquitaine. Le pe�rime� tre administratif du Thouarsais est lui aussi instable.Au Pays thouarsais (un syndicat intercommunal), compose� de trois petitescommunaute�s de communes (le Thouarsais, l’Argentonnais et le Saint-Varentais) asucce�de� le 1er janvier 2014 la communaute� des 31 communes du Thouarsais aupe�rime�tre plus restreint.

Regroupant 31 communes et peuple�e de 36 060 habitants en 2014, elle est voisine, a�l’ouest, de la communaute� d’agglome�ration de Bressuire (71 000 habitants), au sud de lapetite communaute� de communes de l’Airvaudais-Val-du-Thouet (7000 habitants), aunord, dans le Maine-et-Loire, de la communaute� d’agglome�ration de Saumur-Loire-De�veloppement (106 000 habitants) et de celle des Mauges (106 000 habitants), et a�l’est, dans le de�partement de la Vienne, de la communaute� de communes du PaysLoudunais (25 000 habitants). Fig. 1 : La Communaute� de Communes du Thouarsais.

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Fig. 1 Les intercommunalite�s du nord des Deux-Se�vres

3-Une unité géographique et historique

Le Thouarsais dispose aujourd’hui d’une identite� ge�ographique et historique qui ne peute3 tre re�duite a� celle d’une re�gion de transition entre Anjou, Vende�e, Touraine et Poitou.

C’est une région naturelle hydrographique draine�e vers la Loire par le Thouet et sesaffluents et la Dive en traversant deux re�gions ge�ologiques : les terrains cristallins de laGa3 tine et du Bocage, et calcaires du Bassin Parisien (Fig. 2)

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Fig. 2 Les deux rivie�res du Thouarsais : le Thouet et ses affluents le Thouaret etl’Argenton, et la Dive en partie canalise�e.

Thouars est la capitale de l’ancien duché et pairie des ducs de la Trémoïlle qui, a�l’e�poque de Henri Charles de la Tre�moïHlle (1660), s’e� tendait du littoral vende�en auDuche� de Loudun, et de Montreuil-Bellay a� Parthenay et au marais Poitevin. Le duche� -pairie incorporait la baronnie de Bressuire. La partie nord du Thouarsais (de Bouille� -Loretz a� Cersay) e� tait jadis incorpore�e au sud de l’Anjou de l’Ancien Re�gime (commeLoudun et Mirebeau). Le duche� e� tait distinct, au nord, des duche�s d’Anjou (a� partir deBouille� -Loretz et du Puy-Notre-Dame) et de Loudun (a� partir de la Dive) et, au sud, duPoitou (royaume de France) a� partir de Saint-Loup-sur-Thouet et Mirebeau (fig. 3). Lare�gion fut le the�a3 tre de nombreux conflits depuis la fin du Moyen AI ge : militaires (laguerre de Cent-Ans, la Re�sistance pendant la seconde guerre mondiale), religieux(guerres de religion a� la fin du XVIe� sie�cle) et politique (guerres de Vende�e a� la fin duXVIIIe� sie�cle).

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Fig. 3 Carte de la partie thouarsaise du duche� -pairie des ducs de la Tre�moïHlle (1660)

Enfin le Thouarsais se distingue des intercommunalite�s voisines qu’il met en relation:

- a� l’ouest, de la communaute� d’agglome�ration du Bocage Bressuirais, importantpo3 le e�conomique et culturel centre� sur la région naturelle du bocage (valle�e de laSe�vre nantaise) et tourne� vers la Vende�e et le Choletais,

- au sud, de la communaute� de communes de l’Airvaudais-Val du Thouet, petit po3 lee�conomique et culturel qui assure la transition de la plaine de Thouars avec laGa3 tine et les plaines ce�re�alie� res de la Vienne,

- au nord, de la communaute� d’agglome�ration de Saumur-Loire-De�veloppementsitue� dans le de�partement du Maine-et-Loire et la Re�gion Pays-de-la-Loire, pôleéconomique et culturel (Saumurois) entre les régions viticoles de l’Anjou et de laTouraine. En outre, sa limite nord est mitoyenne de la partie sud (couloir des

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coteaux viticoles du Layon) de la communaute� d’agglome�ration de Mauges-Communaute� dans le Maine-et-Loire.

- a� l’est, de la communaute� de communes du Loudunais, dont l’appartenanceculturelle est plus proche de la Touraine au nord que des plaines poitevines ausud

Cette unite� ge�ographique et historique re�unit trois petites re�gions qui la structurent : lebocage, le vignoble et la plaine.

4-Trois petites régions

Le substrat ge�ologique n’est pas homoge�ne dans le Thouarsais. Sa variation de�termine lerelief et de nombreux types d’activite�s et de paysages, notamment agricoles (fig. 5).

Fig. 4: Carte ge�ologique de l’ancien Pays Thouarsais (les failles ge�ologiques sontrepre�sente�es par un trait noir) (CESA Tours, 2006)

Au sud ouest et a� l’ouest de Thouars, le bocage cristallin (granit et granitoïHde) (rose etbrun, fig. 4) a des affinite�s culturelles, historiques et e�conomiques avec la Ga3 tine et leBocage bressuirais. C’est le pays des haies denses, de l’e� levage, des carrie�res de granulatet de l’architecture ancienne de granit.

Au nord de Thouars (en saumon clair et vert) le vignoble (AOC Anjou et Saumur) etles larges vallées agricoles (Thouet, Argenton) sont lie�s avec la valle�e de la Loire etses affluents (Anjou, Saumurois et Touraine). C’est un pays viticole et agricole auxpaysages ouverts, couverts en partie de vignobles, seme�s de villages a� l’architecture en

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pierre de tuffeau. Sous l’ancien re�gime, cette re�gion relevait de la juridiction de laSe�ne�chausse�e de Saumur et de l’ancienne province et duche� d’Anjou.

- a� l’est et au sud imme�diat de Thouars en bleu et vert, la plaine calcaire, céréalière, etles vallées du Thouet (amont), du Thouaret et de la Dive sont tourne�es vers lesplaines du Loudunais. Elles offrent des paysages de plaines agricoles ouvertes, de buttes,de boisements et de valle�es humides plante�es de peupliers (Dive) et une architectureme� langeant traits de Touraine (ardoise et pierres de tuffeau) et du Poitou (toits entuile).

En re�sume� , les communes se re�partissent entre le Bocage au sud et au nord ouest (7), laPlaine agricole de Thouars a� l’est (18) et les vignobles et les larges valle�es du nord deThouars tourne�es vers le Saumurois (6). Celles de la premie�re couronne de Thouars sontrelie�es aux services de la petite ville de Thouars et de sa pe�riphe�rie, et une majorite� desautres s’oriente e�galement vers les autres villes voisines (Bressuire et Parthenay a� l’estet au sud, Saumur au Nord et Loudun a� l’est). Le Thouarsais est de fait partage� entretrois petites re�gions ge�ographique et e�conomique, et les services sont recherche�s dansun po3 le urbain principal (Thouars) et cinq po3 les secondaires pe�riphe�riques (Saumur,Airvault, Bressuire, Parthenay et Loudun)

5- Histoire du Thouarsais

Avant l’occupation romaine

Du pale�olithique moyen (- 100 000 a� – 30 000 ans avant notre e�re) et supe�rieur (- 30000 a� - 10 000 ans avant notre e�re), l’e�poque des chasseurs cueilleurs de l’e�poqueglaciaire, le Thouarsais ne garde pas ou peu de traces, contrairement au de�partement dela Vienne et des Charentes. Le site acheule�en de la Croix-Gue�mard (a� Pas-de-Jeu)pourrait avoir e� te� un lieu de campement de chasseurs du pale�olithique moyen. Celui deChamp-Paillard, e� tudie� au de�but des anne�es 1990 par J.L. Ricard est un site mouste�riende taille de silex.

Au ne�olithique (-10 000 a� –3300 avant notre e�re), avec le radoucissement du climat, lase�dentarisation des nomades et de nouvelles coutumes fune�raires, apparaissent lescivilisations des me�galithes. Dans les Deux-Se�vres, ils sont connus par le tumulus deBougon ou� l’on peut voir la chambre se�pulcrale de 7,50 m sur 4,50 m, haute de 2,50 m.Dans le Thouarsais, 9 dolmens et un tumulus (une ne�cropole) sont connus dans lacommune de Taize� -Maulais, un dolmen dans celle de Saint-Le�ger-de-Montbrun, et unvaste tumulus (le plus long d’Europe) au nord de celle de Thouars dans la zoneindustrielle (rue du Tumulus). AK Taize� cette occupation humaine a e� te� date�e entre la findu ne�olithique et celle de l’a3 ge du fer, il y a environ 4000 ans.

Diffe�rents groupes humains s’individualisent, notamment dans le Thouarsais, aune�olithique re�cent (- 3500 a� – 3000). A l’a3 ge des me�taux (du bronze et du fer : - 500 a� –300), des activite�s humaines e� taient concentre�es dans la valle�e de la Dive. Puis, venusd’Europe centrale, les Celtes s’installent comple� tement en Gaule entre le VIe et le IIIesie�cle avant notre e�re.

Parmi eux, les Pictons, ance3 tres des Poitevins, se rallient a� Rome apre�s la conque3te de laGaule en 58 avant notre e�re. Bien que d’autres se rallient a� Vercinge�torix assie�ge� dans

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Ale�sia la me3me anne�e. Pendant trois sie�cles la province de Limonum (Poitiers) connut lapax romana jusqu’a� l’effondrement de l’empire (+ 380 : prise de Rome par les Gaulois).

De cette pe�riode, il reste de nombreux te�moignages dans le nord des Deux-Se�vres et leThouarsais qui se peuplent de domaines agricoles (les villa) dont on a retrouve� desfondations dans la commune de Louzy et d’Availles-Thouarsais. Un enclos agricole a e� te�fouille� a� Coulonges-Thouarsais en 2006. Dans la boucle du Cha3 telier a� Thouars, un campromain e� tait installe� . Les toponymes en –e� (Bouille� , Rigne� , Orbe� , Taize� , Gourge�), -y(Chavigny, Louzy) ou –ay (Launay, Vitray, Luzay, Parthenay) ont comme origine desnoms romains de lieu en –iacum.

De la fin de l’occupation romaine au Xe siècle

C’est a� la fin de l’occupation romaine, que commence la christianisation de la Gaule,apre�s que l’empereur Constantin ait accorde� droit de cite� a� cette religion en 313. LeThouarsais a e� te� concerne� par les missions e�vangilisatrices d’Hilaire (315-367) premiere�ve3que de Poitiers, qui a laisse� son nom a� de nombreuses e�glises du Thouarsais, puis deson disciple Martin (316-397) qui fonda le monaste�re de Liguge� , le plus ancien de Gaule.

AK cette e�poque d’expansion du christianisme, du IVe au IXe sie�cles se situent la plupartdes le�gendes des martyrs qui pe�rirent pour leur foi, et furent reconnus ensuite etsanctifie�s par l’EN glise en raison des miracles qui leur e� taient attribue�s. Par exemple,sainte Radegonde e�pouse de Clotaire 1er, fils de Clovis 1er, fonda l’abbaye de Sainte-Croixa� Poitiers. Elle a donne� son nom a� une commune voisine de Thouars. Ou bien saintGe�ne�roux, saint Le�ger ou sainte Gemme qui nomme�rent les premie�res paroisses.

Le royaume franc de Clovis 1er (466-511), qui s’e� tait converti en 499, s’affirme enAquitaine aux de�pens des Wisigoths qui l’occupaient. Mais l’annexion au royaume deFrance de cette re�gion ou� est inclus, hier comme aujourd’hui, le Thouarsais, ne serare�alise�e par Pe�pin le Pref (714-768) que l’anne�e de sa mort. Quatre ans avant celle-ci, ilrasait le cha3 teau fort de Thouars.

C’est Charlemagne, fils de Pe�pin qui organisa l’Aquitaine en y e� tablissant neuf comte�s ausein d’un royaume d’Aquitaine de la Loire aux Pyre�ne�es. Celui-ci, devenu duche� , acquitune autonomie de plus en plus redoute�e par les rois de France.

Cette pe�riode est riche de fondations monastiques autour de Poitiers la seule villeimportante du Haut Poitou. AK la fin du Ve sie�cle, le futur saint Jouin et les moines deVertou pre�s de Nantes s’e� tablissent a� Ension (Saint-Jouin-de-Marnes) pour y fonder uneabbaye qui deviendra puissante. Ils transportaient avec eux les reliques de saint Martin.Saint Ge�ne�roux fit au sie�cle suivant partie de cette communaute� . Un peu plus tard estcre�e�e l’abbaye de Charroux dans la Vienne dont de�pendront quelques paroissesthouarsaises.

Les Xe et XIIe siècles

AK la fin du Xe sie�cle, apre�s les invasions normandes, les comtes du Poitou, ducsd’Aquitaine, sont devenus des personnages puissants, allie�s de la couronne de Francecomme de l’empire d’Allemagne et des royaumes d’Espagne. En 1137, Alie�nord’Aquitaine e�pouse Louis VII roi de France, puis Henri II Plantagene3 t, comte d’Anjou etroi d’Angleterre. Sa tante Agne�s avait e�pouse� Aimery V vicomte de Thouars. En 1204, lePoitou est rattache� au royaume de France avec la prise de Niort par Philippe Auguste.

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Du Xe a� la premie�re moitie� du XIIe sie�cle se mettent en place les petites villes poitevines,prote�ge�es par leurs remparts, Thouars, mais e�galement Bressuire, Airvault, Parthenay,Loudun, Moncontour, Argenton-Cha3 teau, et Montreuil Bellay au sud de l’Anjou. Lesdonjons et les tours des fermes et e�glises fortifie�es he�rissent les campagnes commeaujourd’hui a� Moncontour et Curçay …

Cette pe�riode connaï3t une grande vitalite� religieuse avec au Xe sie�cle la cre�ation del’abbaye de Saint Jean-de-Bonneval pre�s de Thouars, au XIe sie�cle celle de l’abbaye deSaint-Laon a� Thouars, et celle de Chambon sur les rives de l’Argenton au XIIIe sie�cle.Sans compter les fondations religieuses et hospitalie�res, de la commanderie de Praillespar exemple.

C’est e�galement a� cette pe�riode que sont construites la plupart des e�glises romanes duThouarsais au sein des paroisses de�pendant de chapitres comme celui de Saint-Pierre duChatelet a� Thouars. AK partir de 1050 apparaï3t dans les e�glises le de�ambulatoire quipermet la ve�ne�ration des reliques place�es sous le chœur accompagne� d’absidiolesrayonnantes (comme a� Saint-Jouin-de-Marnes, Saint-Ge�ne�roux ou Marnes par exemple).Le passage de la charpente a� la voute oblige les constructeurs a� utiliser les nefscollate�rales pour contrebuter la voute centrale. La façade principale occidentale offredes porches simples ou triples a� voussures richement sculpte�es (Saint-Jouin, Saint-Me�dard a� Thouars). Ces paroisses qui deviendront des communes en 1790 sont presquetoutes identifiables au XIIIe sie�cle.

Le rattachement à la couronne de France (XIIIe et XVe siècles)

Comme les seigneurs de Bressuire et de Parthenay, les vicomtes de Thouars, entraine�spar les Lusignan, re�siste�rent au rattachement de leurs fiefs a� la Couronne de France (dePhilippe-Auguste a� Charles V). En 1360, apre�s la de� faite de Poitiers, le traite� de Bre� tigny(une tre�ve de neuf ans au cours de la guerre de Cent-Ans) ce�de le Poitou aux Anglais quicontro3 le l’ouest français de la Bretagne au Be�arn. Thouars en garde des souvenirs avec latour du Prince-de-Galles sur ses remparts. Mais, le 30 novembre 1372, la ville seraconquise par les troupes du royaume de France (Charles V) commande�es par leconne� table Bertrand Duguesclin. Apre�s le de�ce�s en 1397 de Pe�ronnelle la dernie�revicomtesse de Thouars, la vicomte� passe a� la famille d’Amboise.

Louis XI, profitant de l’aide apporte�e par Louis Tyndo, se�ne�chal de la vicomte� , de�pouilleHenri d’Amboise de son fief au profit du royaume de France (son successeur luirestituera). Ce qui vaut a� Louis Tyndo le titre de premier pre�sident du parlement deBordeaux.

Avec l’organisation du pouvoir royal en Poitou, Thouars devient de�s le de�but du XVesie�cle, avec Niort et Fontenay, un des relais de la se�ne�chausse�e (gouvernorat) dePoitiers, notamment pour la justice et la fiscalite� .

En de�pit des troubles permanents de la guerre de Cent Ans (1337-1453), opposant lesPlantagene3 ts aux royaumes de France et d’Angleterre, et d’une relative re�cessione�conomique, la re�gion thouarsaise connaï3t des avance�es notables. Epouse de Louis II dela Tre�moïHlle (famille qui a succe�de� a� celle d’Amboise), Gabrielle de Bourbon-Montpensier (1446-1516) fait construire de 1503 a� 1509 a� co3 te� de son cha3 teau deThouars la chapelle colle�giale Notre-Dame. Ayant accueilli une relique de la croix duChrist, le sanctuaire de style gothique flamboyant sous influence italienne prendra le

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nom de Sainte-Chapelle. AK l’e�glise Saint-Me�dard, elle ajouta en 1510 une nouvellechapelle au nord de�die�e a� saint Louis.

https://aladecouvertedenotrepatrimoine.blogspot.fr/2014/08/la-chapelle-du-chateau-thouars.html.

Renaissance et guerres de religion : le XVIe siècle

Apre�s la sombre pe�riode de la guerre de Cent Ans (e�pide�mies, destructions guerrie�res),le de�but du XVIe sie�cle connaï3t une prospe�rite� nouvelle. La population et lesde� frichements de terres agricoles augmentent. Les vignes s’e� tendent du Thouarsais auLoudunais et a� la re�gion de Poitiers. Des familles puissantes s’imposent comme les ducsde La Tre�moïHlle a� Thouars ou les Gouffier a� Oiron. Ils accompagnent les rois de France(François 1er) dans leurs campagnes d’Italie et en rame�nent artistes et architectes. MaisGuillaume Gouffier, amiral de France, ainsi que le fils de Louis II de la Tre�moïHlle et deGabrielle de Bourbon mourront a� Pavie.

Dans leur cha3 teau d’Oiron, Artus et Claude Gouffier, de 1515 a� 1550, reprendront lesthe�mes de la Renaissance Italienne (comme les arcades et les colonnes torsade�es de lagalerie du premier e� tage). Leurs tombeaux dans la chapelle colle�giale Saint-Mauriceseront re�alise�s par des architectes florentins. Il en sera de me3me pour la loggia de lasainte Chapelle Notre-Dame de Thouars.

En 1534, le pre3che du moine Calvin a� Poitiers de�clenche le mouvement de la Re� forme enremettant en cause les pratiques du clerge� (non re�sidence, cumuls, « de�bauche »). Vers1560 la moitie� de la population est devenue protestante dans les villes comme dans lescampagnes. Thouars devient un fief protestant dans une re�gion (le bocage) demeure�ecatholique : Claude de la Tre�moïHlle et son e�pouse adoptent la religion re� forme�e, alorsque Poitiers reste un bastion catholique ou� les Protestants sont re�duits au silence. Et a�l’abbaye de Saint Jean-de-Bonneval, en face la ville de Thouars, l’abbesse se convertit auprotestantisme en 1576.

Pendant trente ans, les guerres de religion vont affecter le Poitou, enjeu territorial entrela re�gion parisienne catholique et le sud ouest protestant. En 1569, entre Marnes etSaint-Jouin-de-Marnes, les arme�es protestantes de l’amiral Coligny sont vaincues parcelles de Henri, duc d’Anjou, puis se reconstituent. L’e�dit de Nantes d’Henri IV en 1598impose la coexistance des deux camps. La re�gion thouarsaise et ses voisines sortent dece conflit tre�s appauvries, notamment dans le monde rural. Famines, peste etdestructions des e�difices civils et religieux s’ajoutent dans ces e�preuves. La chapelleNotre-Dame de Thouars sort ne�anmoins indemne de cette crise nationale. Mais l’e�gliseSaint-Laon est abandonne�e par les moines, chasse�s par les Protestants.

XIIe –XVIIe siècle : La Contre-Réforme

Le de�but du XVIIe sie�cle est marque� par la de� fiance entre la noblesse poitevinequi « reste remuante et inquie� te » et le pouvoir parisien. Me� fiant, Richelieu fait de�truirequelques forteresses suspectes comme Loudun et Parthenay. En outre, l’augmentationde la pression fiscale suscite une se�rie de re�voltes locales dans les anne�es 1630. D’autantplus que les contrebandiers du sel entre Anjou et Poitou sont se�ve�rement re�prime�s.

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Conserve�s dans la tour du Prince-de-Galles a� Thouars, ou� les prisonniers mourraient a�petit feu, les cages en bois te�moignent aujourd’hui de la se�ve�rite� des cha3 timents.

AK cette e�poque de la reprise en main progressive du Poitou par le pouvoir royal, les ducsde la Tre�moïHlle Henri et Marie de la Tour d’Auvergne, de religion protestante, fontconstruire le cha3 teau de Thouars. C’est Jacques Lemercier, architecte du roi et deRichelieu dans sa ville homonyme a� partir de 1631, qui fut mis a� contribution en 1638.

Du re�gne de Louis XIV jusqu’a� la Re�volution, la haute noblesse poitevine et les de laTre�moïHlle en particulier, furent appele�s a� la cour de Versailles et re�side�rent de moins enmoins a� Thouars.

Cette pe�riode est surtout marque�e par la re�action de la Contre-Re� forme. Elle se traduisitpar l’apparition de nouveaux ordres religieux dans le Haut Poitou surtout a� Poitiers etdans les places fortes protestantes comme Niort, Loudun et Thouars. Le colle�ge deJe�suites est cre�e� a� Poitiers en 1604. Dans la ville de Thouars, le couvent des Capucinss’installe hors les murs dans les anne�es 1620, celui des Ursulines s’installe en 1630, celuides Clairettes en face de l’ho3 tel Tyndo en 1652, des Jacobins (en face les Clairettes) en ? .Celui des Cordeliers est de� ja� pre�sent depuis 1356. Le Poitou devient une terre demission comme il le sera sous la troisie�me Re�publique, trois sie�cles apre�s. Il s’agit, apre�sles guerres de religion, de mettre fin a� « l’he�re�sie » protestante. Pour ces raisons, lese�glises du Thouarsais sont re�pare�es en suivant les modes artistiques de cette e�poque :classissisme en architecture et de�cor baroque des re� tables avec dorures, tableaux etabondante statuaire comme a� l’e�glise Saint-Laon.

Les temples ferment. Perse�cute�s, soumis a� l’obligation d’abjurer leur religion, menace�spar les Dragonnades, les Protestants, artisans et commerçants quittent le Poitou, etThouars perd plus de 2000 habitants qui partent en Suisse ou en Hollande.

Selon les historiens, au XVIIe sie�cle, le Poitou est un pays isole� et mise�rable du fait dese�pide�mies et des famines cruelles comme en 1630. Au XVIIIe sie�cle, les premie�resroutes, toutes droites et plante�es d’arbres, construites gra3 ce aux corve�es royales,commencent a� relier les villes : Thouars a� Saumur et Parthenay par exemple. Mais lesvillages du Bocage et de la Ga3 tine restent isole�s.

Après la Révolution : De l’Empire à la République

Plusieurs clivages traversent la socie� te� poitevine apre�s la Re�volution et son corte�ged’exactions. Clivage religieux d’abord : dans le Thouarsais, le clerge� est majoritairementre� fractaire alors que deux tiers des cure�s de la Vienne pre3tent serment a� la ConstitutionCivile du clerge� . Clivage social entre la noblesse qui choisit d’e�migrer et la populationurbaine menace�e par la famine (les e�meutes de 1789 a� 1792 a� Niort et Poitiers).Charles-Jean-Bretagne-Godefroy de la TremoïHlle, duc et pair de France, meurt en exil en1792. Entre e�galement les troupes vende�ennes, royalistes, et les arme�es re�publicainesqui s’affrontent a� Thouars en 1793. La gue�rilla persistera jusqu’a� l’amnistie de 1800.Sans compter les divergences profondes entre les paysans, pour la plupart journaliers etme�tayers mise�rables, et les citadins commerçants et artisans, proprie� taires terriensrentiers, acque�reurs des biens nationaux mis en vente. Clivage enfin entre le nord desDeux-Se�vres, conservateur et re�publicain, et le sud d’he�ritage protestant qui adopte desvaleurs que l’on dira plus tard socialistes.

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Au de�but du XIXe sie�cle, la ville de Thouars est exangue : a� peine 2000 habitants, et lescampagnes du Bocage et de la Ga3 tine ne valent gue�re mieux. C’est pourtant a� la fin duXIXe sie�cle que les communes du Thouarsais connaitront leur pic de�mographique, avantde se vider pendant un sie�cle a� l’exception des communes du nord soutenues parl’e�conomie viticole.

L’arrive�e du chemin de fer dans le Poitou change le destin des habitants de Thouars. En1873 les premiers voyageurs de la ligne de chemin de fer Tours, Chinon, Bressuire, lesSables-d’Olonnes arrivent a� Thouars. La gare devient a� la fin du sie�cle un centreimportant d’entretien du mate�riel ferroviaire. AK la veille de la premie�re guerremondiale, plus de 1500 familles thouarsaises sont lie�es a� l’e�conomie ferroviaire. En centans, de 1880 a� 1980 la population de la ville de Thouars est passe�e de 3000 a� 12000habitants. Jusqu’en 1970 ou� cesse le trafic de voyageurs vers Parthenay, Niort etPoitiers et commence a� se vider la ville me�die�vale d’une partie de ses commerces auprofit des communes voisines.

Dans la seconde moitie� du XIXe sie�cle, un deuxie�me phe�nome�ne a marque� la socie� te�thouarsaise : la construction de nouvelles e�glises dans une grande partie des communesrurales. La plupart e� taient en mauvais e� tat, si bien que, a� partir du second Empire et plusencore avec l’ave�nement de la troisie�me Re�publique, un regain de ge�ne�rosite� populairemais aussi publique, stimule�e par le clerge� , a abouti a� une nouvelle ge�ne�ration d’e�glises.Tre�s reconnaissables par leurs fle�ches en pierre et leurs nefs e� leve�s couvertes d’unetoiture en ardoise, elles sont apparues surtout au nord et a� l’ouest de Thouars (Sainte-Verge, Cersay, Coulonges-Thouarsais …). Jusqu’aux anne�es 1950, le Thouarsais redevientterres de mission, du fait surtout de la population cheminote de�christianise�e (en 1960,inauguration de l’e�glise Notre-Dame-du-Cottage a� Thouars).

Dans les campagnes poitevines, c’est, a� la fin du XIXe sie�cle, l’abandon de la jache�re, lame�canisation agricole, puis les remembrements apre�s la seconde guerre mondiale quibouleversent la vie paysanne, souvent mise�rable. Les rendements agricoles augmentent.Les re�seaux de haies bocage�res re�gressent conside�rablement, les chemins creux ou� lesatellages s’embourbaient font place a� des routes empierre�es puis asphalte�es. En pratiquela pauvrete� rurale s’atte�nue conside�rablement. La polyculture associe�e a� l’e� levagedisparaï3t au profit de puissantes entreprises agricoles spe�cialise�es exploitant dessurfaces ou des cheptels laitiers ou d’engraissement, de plus en plus importants a� l’aubedu XXIe sie�cle. Et la viticulture, malge�s la crise du phylloxe�ra, stimule�e au nord par laproximite� des vignobles d’Anjou et du Saumurois, et l’attribution apre�s la dernie�reguerre des AOC, marque son appartenance a� l’e�conomie de la valle�e de la Loire.

Un dernier trait du Thouarsais, qui ne lui est pas propre, et qui n’est pas e� tranger a� laproximite� du Val-de-Loire concerne le souci croissant du patrimoine historique depuispresque un sie�cle. 42 e�difices sont aujourd’hui classe�s par l’Etat au titre des monumentshistoriques (loi de 1913) et 5 au titre des monuments naturels et des sites (loi de 1930).AK Thouars cet inte�re3 t a sans doute e� te� stimule� par l’association de la Cite� libre du VieuxThouars cre�e�e en 1945. Puis plus tard, en 2001, par l’attribution du label Villes et Paysd’Art et d’Histoire par le ministe�re de la Culture (179 villes labellise�es en 2016). En 2009est mise en place la ZPPAUP (aujourd’hui AVAP) de Thouars centre�e sur la villeme�die�vale. AK Oiron, devenue « Petite cite� de caracte�re » comme Airvault et Saint-Loup-sur-Thouet, le cha3 teau de la famille Gouffier, centre d’art contemporain, classe�e commemonument historique depuis 1923, acquis et restaure�e par l’Etat est aujourd’hui ge�re�

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par le Centre des monuments nationaux. Paralle�ment, de nombreux e�difices prive�s etpublics dans chaque commune s’ouvrent au public, notamment a� l’occasion de la journe�edu patrimoine en septembre.

Ce chapitre a été écrit à partir des nombreux travaux d’historiens et de géographespoitevins et Thouarsais qui seront cités ulérieurement.

6- L’âme du Thouarsais

L’identite� du Thouarsais n’est pas seulement due a� l’histoire ou a� la ge�ologie, il existeune culture thouarsaise faite d’une combinaison d’emprunts aux cultures voisines,poitevine en premier lieu, mais e�galement vende�enne, angevine et tourangelle.

60-Le patrimoine thouarsais

Toutes les communes du Thouarsais disposent d’un abondant patrimoine architecturalet historique, public ou prive� . Il est moins connu des touristes que celui de la valle�e de laLoire, parce qu’il est rentre� tardivement dans les circuits de visites. Parmi laquarantaine de cha3 teaux, en bon e� tat de conservation ou en ruine, un seul, le cha3 teaud’Oiron, ge�re� par les Muse�es nationaux est ouvert au public en permanence. Celui deThouars, proprie� te� de la ville et qui a une fonction de colle�ge public, est visitable a� lademande sous la conduite d’un guide notamment en septembre pour les journe�es dupatrimoine. C’est le cas e�galement du cha3 teau prive� du Bois-de-Sanzay (commune deSaint-Martin-de-Sanzay). Leur construction s’est e� tale�e sur presque mille ans entre la findu Moyen-AI ge et le XIXe sie�cle.

Dans toutes les communes, existe au moins une e�glise construite entre le Xe sie�cle et leXXe sie�cle, soit environ 37 e�difices (dont trois a� Thouars). Mais elles sont souventferme�es au public, surtout dans les campagnes. Leurs visites demandent des pre�cautionste� le�phoniques pour se procurer la cle� .

Les chapelles, urbaines et rurales, publiques ou prive�es, intactes ou en ruines, sont plusnombreuses qu’on ne le croit. L’on en compte environ une vingtaine, restaure�es ou enruines, oublie�es dans la campagne ou au bord des villages comme a� Pierrefitte ou Luzay,ou garde�es a� peu pre�s intactes dans les villes comme a� Thouars (les chapelles Notre-Dame et Jeanne-d’Arc).

AK co3 te� du patrimoine religieux auquel il faut ajouter les monuments me�galithiques (14dolmens localise�s surtout dans la commune de Taize� ), et les innombrables calvaires,statues et croix de mission, le patrimoine architectural profane est me�connu. Il comporteune vingtaine au moins de moulins a� vent le plus souvent en ruines, parfois restaure�s(Vrines, Saint-Varent), et a� eau surtout le long du Thouet et de l’Argenton ; des pontsremarquables (au moins 7) sur le Thouet, l’Argenton et le Thouaret, anciens comme a�Taizon, Saint-Ge�ne�roux, Luzay ou Saint-Varent ou re�cents comme le pont Eiffel a� Saint-Jacques de Thouars ; des pigeonniers et colombiers (au moins 10) a� Tourtenay enparticulier ; des fermes fortifie�es ou logis (au moins 4), des lavoirs (au moins 30)souvent re�habilite�s ; une carrie�re, a� Sainte-Verge, ou� a e� te� identifie� le niveau ge�ologiquedu « Toarcien » ; et surtout, encore plus me�connu, un patrimoine industriel d’inte�re3 tre�gional. Il concerne des vestiges de fours a� chaux (au moins 3) notamment a� Saint-Jean-de-Thouars et Gle�nay, d’anciennes minoteries, tuileries, ferblanteries, carrie�res, terrils(Mauze� -Thouarsais, Gle�nay), laiteries (Massais) et surtout la me�moire de l’activite�

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ferroviaire qui a marque� la ville de Thouars pendant un sie�cle de 1870 a� 1980. Les gares,les maisonnettes de garde-barrie�re, et a� Thouars l’ancien e�conomat de la gare, lequartier du Cottage et celui des « gueules noires » en sont aujourd’hui des te�moignagesremarquables parmi d’autres.

Le potentiel conside�rable de visites du Thouarsais concerne une centaine de lieuxhistoriques, dont environ 35 a� Thouars. Une quarantaine sont des monuments ou dessites classe�s. Lors de la journe�e du patrimoine de 2016, 27 lieux publics et prive�s e� taientaccessibles a� Thouars et autant dans le Thouarsais. Leur acce�s est facile au cha3 teaud’Oiron, dans les e�glises de Thouars et concernant tout site visible depuis l’espace public(dolmen, calvaire, moulin, lavoir, pigeonnier, cha3 teau, ferme fortifie�e, pont …). Maisparfois plus difficile si vous ne disposez pas de l’information ne�cessaire pour y acce�der.L’objectif de ce guide est de vous les fournir.

61-Parler thouarsais

« O n'a poués de si chéti fagot qui ne trouve poués sa riorte (Il n’y a pas de mauvais fagotqui n’ait trouve� son lien) ». Vous avez peu de chances dans le Thouarsais d’entendrecette phrase. Mais, au hasard d’une discussion, il est possible que vous perceviez encoredes mots de patois poitevin : « va me chercher la cince (la serpillie� re) », « tu entends lesgrôles (les corbeaux) » « n’oublie pas de les faire grâler (griller) » ; « y fait fret (froid) » ;« tu laisseras la cle� dans la boulite (la lucarne) ou encore « ouvre bien la goule (labouche) ».

Avant de parler le dialecte poitevin, jusqu’au XIIe sie�cle, les Thouarsais ont parle�l’occitan. Puis l’on se mit a� parler et surtout a� e�crire une langue d’oïHl le dialecte poitevinsurtout a� partir du XIXe sie�cle. Les e�crivains les plus connus habitaient le sud dude�partement des Deux-Se�vres, et leur abondante production (pie�ces de the�a3 tre, romans,fables, poe�sies, …) ne disparut pas au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle seprolongea jusqu’a� aujourd’hui, mais peu d’auteurs sont issus du Thouarsais.

Toujours est-il que ceux qui ont plus de 70 ans et sont ne�s dans le Thouarsais ontentendu des mots de parlanjhe poitevin, surtout dans les campagnes. Et les mots de cepatois ne sont pas les me3mes a� Saint-Martin-de-Sanzais, influence�s par les parlersangevins et saumurois, a� Saint-Varent, a� Pierrefitte ou a� Parthenay qui rele�vent duBocage ou de la Ga3 tine.

Les Thouarsais et les Vende�ens ont des mots communs : bédame , c’est bien su3 r, baquetun seau et hachereau une petite hache. Mais il n’y a que les Vende�ens pour richaugner(rire be3tement), aller à la rée (a� la plage) voir la maline (la grande mare�e), pagnoler (semettre au lit) ou droguer (de�sherber). Les Thouarsais emploient bique pour de�signerune che�vre au lieu de beuque pour les Vende�ens et chebe au sud des Deux-Se�vres. Du vindans la soupe c’est un migée (ou une soupine) pour les Thouarsais et un godalle dans leNiortais, un escargot un luma pour les premiers et un cagouille pour les seconds.

Et l’Anjou n’est pas loin : pour tous, les corbeaux sont des grolles et barrer c’est fermer a�cle� y compris au Que�bec, en revanche une fille n’est pas une droillère, mais une feille ; unbeignet se dit tourtisseau en patois thouarsais et bottereau en angevin et vende�en.

Si tourtisseau e� tait utilise� dans la plaine de Thouars, bugne qui est d’origine lyonnaisel’e� tait aussi en fonction des origines des habitants. La plupart des migrations dans leThouarsais venaient cependant de la Ga3 tine, du Bocage, de la Vende�e et de la Bretagne.

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Bref, le parler thouarsais existe au sein des patois du centre ouest avec lesquels il abeaucoup de points communs. Les linguistes les ont ressuscite�s de manie�reremarquable.

62-Manger thouarsais

La cuisine thouarsaise est d’abord poitevine, mais emprunte a� beaucoup d’autressources culinaires, y compris internationales. En cherchant bien vous trouverez desplats ou des boissons qui n’existent que dans le Thouarsais ou presque.

Les fouaces ou fouées, en Touraine et Anjou, sont des pains, galettes et ga3 teaux que l’ontrouve dans toute la France, en Italie (focaccia) et en Europe. En Anjou, la foue�e –unepetite boule de pain cuite au feu de bois- est farcie avec des rillettes, des champignons etdes mojettes (haricots blancs). La fouace vende�enne est un ga3 teau parfume� a� la fleurd’oranger. Vous irez, entre autres lieux, a� Autre fouées a� Thouars sur la place Saint-Me�dard.

L’anguille est pe3che�e dans la valle�e de la Dive (a� 12 km de Thouars) ou dans le maraisPoitevin (70 km). Elle fut vendue, grille�e sur place, pendant longtemps sur la placeLavault a� Thouars les jours de foire le vendredi. Mais elle peut e3 tre consomme�e fume�e(comme en Scandinavie), marine�e, cuite en matelote (avec du vin), poche�e, saute�e ou enragout. La bouilliture d’anguille avec des pruneaux est probablement une spe�cialite�thouarsaise.

L’escargot (luma ou cagouille), le petit gris (pas celui de Bourgogne), n’est pas, en tantque produit d’e� levage ou mets, spe�cifique au Thouarsais mais a� la France (avec lesgrenouilles). De�guste� saute� et persille�e, en tourte ou en feuillete� , a� la cre�me, en fricasse�eou au chocolat ( !), l’escargot est un plaisir rare de la table. Il n’est pas tre�s fre�quent dansles restaurants. Vous irez a� Cersay a� l’auberge d’Hélix.

Les fromages de chèvres, une spe�cialite� des e� levages caprins des Deux-Se�vres, seretrouvent sur toutes les tables ordinaires et extraordinaires. Ils se de�gustent affine�s,frais et moule�s a� la louche, en tourteaux (ga3 teau au fromage), en faisselles, sous formede crottins ou bu3 ches, enrobe�s de fruits, d’e�pices et d’aromates … Privile�giez les produitslocaux achete�s sur place ou sur les marche�s, par exemple ceux du GAEC du Chemin deFleury a� Louzy, de la fromagerie de Geay, et des coope�ratives de Saint-Varent (Riblaire)et Saint-Loup-sur-Thouet (en proche Ga3 tine).

Co3 te� viande le chevreau à l’ail (vert du printemps) est une rarete� culinaire. L’onretrouve aujourd’hui la fressure (fait avec du sang de porc cuit avec des aromates) etles grillons de porc dans les supermarche�s. Les viandes de moutons, e� leve�s dans leThouarsais, la Ga3 tine et le Bocage abondent sur les e� tals, mais sont concurrence�s parceux qui viennent de Nouvelle-Ze� lande en raison d’accords commerciaux tre�s favorables.

Quant aux civets et aux pâtés de lapin, vous n’he�siterez pas a� les rechercher pour lessavourer puisque l’entreprise Lœul et Piriot, n° 1 europe�en du lapin est localise�e a�Thouars depuis quatre ge�ne�rations.

Les melons, produits dans les plaines du pays thouarsais (Oiron, Bilazais, Taize� , Louzy…) apparaissent sur les tables en e� te� et sont vendus dans toute la France. L’entrepriseSoldive a� Brie cre�e�e en 1963 par Pierre Fuzeau est devenue avec l’entreprise Le Rouge-

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Gorge a� Taize� , depuis 1990, leader europe�en dans son domaine. Elles utilisent plusieurssites de production en France et a� l’e� tranger.

AK u moment de l’EN piphanie, la galette des rois fait partie des traditions encorerespecte�es, comme a� la Chandeleur celle des tourtisseaux (beignets).

Co3 te� coktails, l’apéritif Duhomard, cre�e� a� Thouars, en 1926 par un ne�gociant en vinEN mile Diacre apre�s un banquet et une partie de pe3che me�morables a� Massais en 1922,est un produit unique au monde, a� base de quinquina et d’e�corce d’orange. Ne lemanquez pas, surtout si vous le consommez en accompagnement d’un filet de sandrero3 ti (pe3che� dans le Thouet) et de melon de la Dive.

Enfin les vins thouarsais sont produits dans une quinzaine de communes. Vous ferezcertainement la diffe�rence entre deux sortes de vins : les vins blancs, rose�s et rouges duThouarsais labellise�s depuis 2011 en AOC Anjou sur une surface d’environ 25 hectareset 14 communes. Les vignes sont localise�es sur les coteaux du Thouet et de l’Argenton,ainsi que dans la plaine d’Oiron. Et les vins labellise�s en AOC Saumur qui sont produitssur la commune de Saint-Martin-de-Sanzay et dans les communes du nord est(Tourtenay, Saint-Martin-de-Ma3 con).

Le vignoble du Thouarsais produit, sur des terres en ge�ne�ral schisteuses, d'excellentsvins blancs issus des ce�pages chenin et chardonnay, ainsi que des vins rouges provenantdes cabernet franc, cabernet sauvignon et gamay. Alors que le vignoble saumuroiscultive des ce�pages de chenin (vin blanc) et de cabernet franc (rouge) sur des solscrayeux et argileux en ge�ne�ral. Toutes les diffe�rences subtiles entre les vins que vousappre�cierez tiennent ensuite aux me� thodes de vinification et aux assemblages dece�pages diffe�rents.

Les produits agricoles bios sont re�cents dans le Thouarsais. Vous pouvez vous lesprocurer directement ou par les paniers de l’AMAP de Vrines qui comptait 150adhe�rents en 2012 (les cinq producteurs de Pot’e�bio, issus du nord des Deux-Se�vres ontinstalle� leur lieu de vente a� Vrines depuis 2012) : le�gumes, volailles, viandes bovines,beurres, miels, fruits, vins, bie�res … S’y ajoutent l’AMAP des Maligrettes, toujours a�Thouars, qui regroupe 12 producteurs et 160 adhe�rents.

Quelques lieux de restauration choisis parmi d’autres :

AK Cersay L’auberge d’Hélix, avec les produits de la ferme (che�vre, escargots)

AK Thouars 1 rue Sauge� , Autre Fouées avec des menus a� base de fouaces ; Le Carré desducs 35 rue Porte-de-Paris (menus a� base de pommes de terre cuites) : 6 rue Ricard ODiable Thym, pre�s de la place Lavault (viandes et poissons re�gionaux, vins bio) ; l’Ardoise29 boulevard de la Re�publique, pre�s de la place Lavault (ancien restaurant Le PetitMe�dard de la place Saint-Me�dard) ; le Trait d’Union, place Saint-Me�dard (l’ancienrestaurant de Le�on Abe� lard (1879-1937) qui savait pre�parer les huitres givre�es ou lesnoisettes de chevreuil a� la Montespan.

AK Saint-Jean-de-Thouars, l’hôtellerie Saint-Jean (2 fourchettes au guide Michelin) pre�s dela de�viation routie�re de Thouars.

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AK Luzay : Le cafe� -bistrot Le Trompe souris, 23 rue Trompe-Souris, Moulin de Volbine(cadre nature sur les bords du Thouaret avec ses rochers de granit, spectacles,expositions)

AK Saint-Ge�ne�roux, L’auberge du Vieux-Pont a� co3 te� de l’e�glise.

a� Sainte-Verge, le Logis de Pompois (2 fourchettes au guide Michelin) avec un golf huittrous a� proximite� .

63- Croire en Thouarsais

Re�gion traditionnellement rurale, le Thouarsais a e� te� un pays chre�tien profonde�mentreligieux. Le nombre d’e�difices religieux, d’e�glises, de chapelles, de calvaires, de statues,de croix de mission dans chacune des communes en te�moigne. Me3me si la plupart dese�glises aujourd’hui n’accueillent plus qu’e�pisodiquement des offices religieux,notamment pour des mariages ou des enterrements.

L’histoire religieuse du Thouarsais, et surtout de Thouars, a e� te� marque�e par les guerresde religions au XVIe et au XVIIe sie�cle entre catholiques et protestants. Au milieu du XVIesie�cle , la petite ville fortifie�e de Thouars, comme celles de Saumur et de Loudun, estdevenue un bastion du protestantisme. Issus de familles protestantes (Le prince deConde� , la famille d’Orange-Nassau), Claude de la TremoïHlle (1567-1604) et son e�pouse,duc et duchesse de Thouars, e� taient e�galement protestants comme le seront leur filsHenri et son e�pouse Marie de la Tour D’auvergne qui fit e�difier le cha3 teau de Thouars.

Thouars eut son temple construit en 1644 face au muse�e Henri-Barre� . Apre�s lare�vocation de l’e�dit de Nantes en 1685, les protestant se convertissent au catholicismeou fuient la France pour la Suisse ou les Pays-Bas. Le temple est abandonne� , utilise�comme grange a� foin puis de� truit au milieu du XIXe sie�cle. Aujourd’hui la communaute�protestante e�vange� lique du Thouarsais re�unit une cinquantaine de personnes quidisposent de leur temple a� Vrines.

Dans les campagnes du Thouarsais, les e�glises catholiques ne de�pendent plus, depuis2014, que d’une seule paroisse Saint-The�ophane-Ve�nard en Thouarsais qui regroupe 47anciennes paroisses du nord des Deux-Se�vres soit 44 500 habitants – pas touspratiquants- pour sept pre3tres. Le nord du Thouarsais n’en fait pas partie.

Pour les visiteurs, les e�difices religieux sont une source d’e� tonnement permanent. Il enexiste plusieurs types ce qui facilitent les choix : les e�glises, les chapelles, les calvaires etles croix de mission.

Construites, reconstruites, modifie�es entre le IXe sie�cle et le XVIIIe sie�cle, les e�glisesanciennes, modestes ou imposantes sont les plus nombreuses. Les deux e�glises deThouars de Saint-Laon et de Saint-Me�dard sont indiscutablement, avec l’e�glise abbatialede Saint-Jouin-de-Marnes aux hautes vou3 tes de style Plantagene3 t, les plus beaux fleuronsarchitecturaux du patrimoine religieux thouarsais. Vous ne pouvez les manquer.

Les plus anciennes a� Gourge� (l’e�glise Saint-Hilaire aux vou3 tes et piliers peints), Saint-Ge�ne�roux (pre�romane a� la vou3 te charpente�e) et Tourtenay (l’e�glise Saint-Pierre),construites a� la fin du Moyen AI ge (IXe ou Xe sie�cle), puis reprises ensuite, marquent lesde�buts de la chre� tiente� dans le Haut-Poitou. La premie�re n’est pas situe�e dans lacommunaute� du Thouarsais, mais me�rite le de�tour en allant vers Parthenay.

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Construite au XIIe sie�cle, l’e�glise de Saint-Martin-de-Sanzay, a� la vou3 te mi romane, migothique flamboyante et au chœur en berceau brise� , a un cachet indiscutable. De lame3me e�poque, l’e�glise Saint-Pierre de Louzy au clocher pyramidal et baies ge�mine�es,qui de�pendait du chapitre de Thouars, me�rite un coup d’œil sur sa haute nef sanscollate�raux, aujourd’hui de�pouille�e de ses statues et de�corations d’antan. Ce qui n’est pasle cas partout, loin de la� .

Au de�but du XVIe sie�cle, vers 1510, fut e� rige�e la chapelle Notre-Dame, a� co3 te� de l’anciencha3 teau, par Gabrielle de Bourbon.

AK la fin de ce sie�cle, l’e�glise Saint-Me�dard fut modifie�e par l’ajout de la chapelle Saint-Louis par Gabrielle de Bourbon, e�pouse de Louis II de la Tre�moïHlle, vicomte de Thouars,par le remplacement des trois nefs a� charpente par une seule voute, et par lede�placement du clocher a� l’exte�rieur contre la façade nord.

Les plus re�centes e�glises ont e� te� reconstruites dans la seconde moitie� du XIXe sie�cle surun mode� le architectural dit « e�clectique » ou ne�ogothique presque identique comme a�Sainte-Verge, Cersay, Coulonges-Thouarsais, Luche� -Thouarsais, Sainte-Gemme, Mauze� -Thouarsais, Brion-sur-Thouet ou Saint-Varent. Ce mode� le est facilement repe�rable aucentre des bourgs : un clocher a� fle�che pyramidale couverte de pierre ou d’ardoise,pose�e sur une base carre�e, est construit sur la croise�e des transepts, late�ralement ou auniveau du porche. La nef e� troite comporte trois ou quatre trave�es avec ou sans bas-co3 te�s. La façade est e�paule�e par des contreforts et s’ouvre par un porche simple a�tympan, surmonte� ou non d’un vitrail en rosace.

Au XXe sie�cle, celle de Notre-Dame du Cottage a� Thouars, e�difie�e en 1960, te�moigne del’e�volution de l’architecture religieuse a� l’e�poque moderne, e�volution que l’on retrouvedans les vitraux re�alise�s au XXe sie�cle pour des e�difices anciens.

Les chemins de pe� lerinage qui menaient a� Saint-Jacques de Compostelle connurent leurapoge�e au XIIe sie�cle. Venus du nord et d’Angers, en franchissant le Thouet a� Prailles,Taize� ou Riche, les pe� lerins passaient par le Thouarsais, par Louzy (une chapelle Saint-Jacques), Saint-Le�ger-de Montbrun (Saint-Louis apre�s les Templiers y fit une halte),Saint-Jacques de Thouars, Luzay et rejoignaient Poitiers ou Niort et la voie principalevers l’Espagne.

- Quelques saints remarquables.

Les saints invoque�s dans le Haut et le Bas-Poitou sont innombrables. Leurs statues ontsouvent disparu de nombreuses e�glises, mais les ex votos re�cents persistent encore danscelles qui les ont conserve�es.

Saint Fort a� Tourtenay aidait les enfants a� mieux marcher ; saint Me�dard a� Thouarscomme recours en cas de proble�mes climatiques (se�cheresse en particulier) ; saintSourdin pour les mal entendants a� Oiron ; sainte Verge pour les fie�vres ; sainteRadegonde pour reme�dier a� la fe�condite� des femmes, dans tout le Poitou ; sans comptersaint Antoine de Padoue (partout), en cas de pertes d’objets ou de vols, sainte Ne�omaye(pour les femmes enceintes et la gue�rison des animaux domestiques), saint Roch contrela peste a� Mauze� -Thouarsais, et la Vierge Marie ou bien le Sacre� -Cœur de Je�sus danstoutes les e�glises et pour toute forme de demande.

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Saint Hilaire (315-367), pe�re et docteur de l’EN glise, e�ve3que de Poitiers, est un des saintsles plus connus dans la re�gion. Sur son tombeau a e� te� e� leve� l’e�glise Saint-Hilaire-le-Grand a� Poitiers. Plusieurs e�glises et toponymes lui sont de�die�es (a� Luzay, Louzy, Luche� -Thouarsais, Massais, Argenton-l’EN glise …). Contempteur de l’he�re�sie arienne, il fut l’undes principaux e�vange� lisateurs du Centre Ouest et dispose de « son » chemin de Saint-Hilaire suivi aujourd’hui par les randonneurs du Thouarsais.

Il en est de me3me de saint Martin (316-397), ancien militaire originaire de Pannonie,e�ve3que de Tours, mort a� Candes en Touraine, et de re�putation internationale, qui suivitla trace de l’e�ve3que de Poitiers. Il fut a� l’origine des premiers monaste�res notammentcelui de Liguge� . Il est souvent repre�sente� coupant son manteau en deux pour en donnerune partie a� un pauvre transi de froid. Le mot chapelle viendrait du latin capella (le nomdu lieu ou� l’on gardait la chape de saint Martin). Dans le Thouarsais, la commune deSaint-Martin-de-Sanzay a pris le nom du saint.

64- S’habiller (autrefois) en Thouarsais

Aujourd’hui, l’habit (le costume) ne distingue presque plus les re�gions, ce qui n’e� tait pasle cas autrefois. Dans le Thouarsais, les femmes ont porte� la coiffe jusqu’a� la pe�riode del’entre deux guerres, pour les plus a3 ge�es. Et les hommes, comme ailleurs le chapeaumelon ou plus to3 t le haut de forme.

Dans le Thouarsais, avant la premie�re guerre, les femmes marie�es portaient la grandecornette, les jeunes filles la petite cornette, les petites filles la petite coiffe, ainsi que lacaline (coiffe haute recouverte de tulle brode�e), sans compter la tourangelle, bonnetblanc en coton ou en tulle, avec une coiffe en dentelle, noire (veuves) ou blanche, serre�ea� l’arrie�re de la te3 te par un ruban, et arrive�e dans le Thouarsais a� la fin du XIXe sie�cle.Ces coiffures ont disparu apre�s 1945 dans le Thouarsais ou� l’on portait avant 1920 lacaline et avant 1930 la tourangelle. AK un me3me type de coiffe correspondait le plussouvent une culture re�gionale (dialecte, cuisine, chansons, contes et le�gendes…).

Pour les voir, il vous faudra aller dans des muse�es ou consulter des sites spe�cialise�s surInternet.

A développer

65- Se distraire

Autrefois les distractions e� taient nombreuses dans les villes comme dans les campagnes.Elles ont beaucoup change� au cours de l’histoire et ne sont pas les me3mes selon l’a3 ge etle genre.

Dans la cour de l’e�cole communale, les filles jouaient dans les anne�es 1940-50 a� lamarelle, a� la corde ou aux osselets, et les garçons aux billes ou a� l’e� lastique. Jeunes gens,ils allaient au bal, aux assemble�es, et a� Thouars au dancing de la place Lavault.

Au de�but du XXe sie�cle, les mazurka, scottish, polka, valse, quadrille, bourre�e, avant-deuxet bourre�e e� taient a� la mode. Puis arrive�rent le charleston, le tango, le rock’n’roll, le slowet bien d’autres encore, qui n’avaient plus rien de poitevin ou de thouarsais.

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AK l’initiative des mairies, certaines fe3 tes civiles nationales restent des comme�morationsimmuables : les 14 juillet, 8 mai et 11 novembre. Depuis 1980, la fe3 te de la Musique s’estajoute�e a� la fin de juin. Certaines ont disparu comme les concerts publics et lescavalcades spectaculaires a� Thouars organise�es par les commerçants et les associations.Les fe3 tes religieuses (la fe3 te-Dieu par exemple 60 jours apre�s Pa3ques), avec processionsdans les rues fleuries des villages se sont e�galement arre3te�es.

Dans les campagnes comme dans les villes, a� domicile ou au bistrot, l’on jouait souventaux cartes (au tru ou a� la belote), aux jeux de dames ou aux e�checs. Et l’hiver, au coursdes veille�es ou� l’on cassait des noix, l’on se racontait des histoires et parfois l’on chantait.

Aujourd’hui, les fe3 tes, surtout l’e� te� , sont aussi nombreuses qu’autrefois dans toutes lescommunes. Mais ce ne sont plus les me3mes. Les vide-greniers les accompagnentsouvent : fe3 te des reliques a� Saint-Jouin-de-Marnes, des battages a� Saint-Jean-de-Thouars, du Cassoulet ge�ant de Pierrefitte, des melons a� Taize� , des Arts de la rue a�Bouille� -Saint-Paul, de la Gare a� Thouars … sans compter, a� l’initiative des associations oudes municipalite�s, de nombreuses manifestations culturelles (concert, the�a3 tre, loto, ball-trap …) souvent dans des e�glises ou des chapelles.

Sur les places publiques, dans les lieux de�die�s, l’on joue toujours aux palets et auxboules, sans compter les parties de pe3che et de chasse (ball-trapp) organise�es par lesassociations. Les e�quipements se multiplient comme le parc d’attractions de la Valle�e a�Massais, le mini golf de Pompois et la nouvelle piscine de Thouars (les bassins duThouet).

Les activite�s sportives sont aujourd’hui particulie�rement de�veloppe�es, sports collectifset individuels, terrestres et aquatiques, randonne�es cyclistes, a� cheval et pie� tonnie�res,notamment. Ces dernie�res permettent gra3 ce aux de�pliants publie�s par l’office dutourisme de disposer d’indications pre�cises pour des promenades dans le Thouarsais(GR et PR). Et il est possible de louer des ve� los, e� lectriques ou non, a� Thouars.

A développer

66- Travailler

Depuis les anne�es 1880, jusqu’a� la fin du XXe sie�cle, la plupart des communes duThouarsais se sont vide�es de leurs habitants, surtout des enfants d’agriculteurs. Cetexode rural vers les grandes villes françaises et l’e� tranger a cesse� avec la cre�ationd’emplois, surtout de services et de commerces locaux a� partir des anne�es 2000. AThouars il s’est accompagne� depuis les anne�es 1980, d’un exode urbain vers lescommunes pe�riphe�riques (Sainte-Verge, Louzy, Saint-Jean-de-Thouars, Sainte-Radegonde).

Aujourd’hui comme hier, le Thouarsais qui s’est peu industrialise� est reste� rural apre�sl’apoge�e ferroviaire de la premie�re moitie� du XXe sie�cle. Pourtant il a existe� et existeencore une tradition d’exploitation des minerais du sous-sol a� des fins de construction.Pour produire la chaux dans les fours du me3me nom, e� teints aujourd’hui ; des tuiles etdes briques avec l’argile du bocage ; des granulats dans les carrie�res de la Noubleau, dela Gouraudie�re et de Luche� toujours en activite� ; des pierres de taille dans les carrie�resde Tourtenay.

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En 2013, 10% seulement des entreprises du Thouarsais relevaient de la productionindustrielle. Sans doute le Saint-Varentais a-t-il maintenu une tradition vieille de plusd’un sie�cle avec la laiterie fromagerie de Riblaire et les carrie�res de granulats, mais lesbriqueteries et les tuileries de la re�gion ont disparu. La zone industrielle de Thouars-Louzy a permis de sortir les usines de la ville et de cre�er de nouvelles sources d’emplois(Compagnie europe�enne des emballages, usine de conserverie de champignons,d’aliments du be�tail, de stockage de grains, de menuiserie et de charpente, deme�caniques, de transport, grandes et petites surfaces commerciales…).

C’est en pratique le secteur du commerce, des transports et des services, notamment a� lapersonne, qui s’est le plus de�veloppe� dans le Thouarsais depuis vingt ans, soit 58, 6 %des entreprises publiques et prive�es en 2013. Vient ensuite la construction pour 7,5 %apre�s le secteur agricole (11%).

Trois domaines nouveaux ou non sont aujourd’hui cre�ateurs d’emplois : la productiond’e�nergies alternatives (me�thanisation, e�oliennes, e� lectricite� solaire, chauffage au bois,)et la valorisation e�mergente du patrimoine historique touristique, tandis que lesservices a� la personne stimule�s par la politique de�partementale et communautaire necessent de se de�velopper. Paralle� lement au de�veloppement du temps libre, les servicesde loisirs (gites d’e� tapes, chambres d’ho3 tes, parcs d’attraction) commencent a�apparaï3tre.

De 1968 a� 2013, la population des 33 communes du Thouarsais est passe�e de 35 948habitants a� 36 176 habitants et 164 entreprises ont e� te� cre�e�es en 2014. Une faibleembellie que confirme, a� part quelques communes (dont Thouars) la de�mographie dechaque collectivite� . Les craintes de la poursuite du de�peuplement, re�el pendant le sie�cledernier, semblent s’e� loigner en de�pit du contexte global de crise e�conomique et sociale.

A développer

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6-Les 33 (31) communes

Elles sont re�parties entre trois petites re�gions naturelles : le bocage (transition avec lebocage Bressuirais et la Ga3 tine parthenaisienne) avec 7 communes, le vignoble(transition avec le Saumurois) 7 communes e�galement, la plaine (transition avec laplaine loudunaise) 18 communes, et la ville centre de Thouars.

Le passage de 33 a� 31 communes est du a� la cre�ation au 1er janvier 2017, de la nouvellecommune de Val-en-Vignes a� partir de celles de Cersay, Massais et Bouille� -Saint-Paul.

Le bocage Parmi les sept communes re�unies dans cette cate�gorie, deux font la transition avec lare�gion des vignes au nord de Thouars (Bouille� -Saint-Paul et Massais)

Bouillé-Saint-Paul (Val-en-Vignes) A voir : Les ruines du château médiéval, l’espace public villageois, le festival desarts de la rue, le pont et le château de Preuil

Le CO du 08 07 2012

AK 10 kilome�tres de Thouars, la petite commune rurale de Bouille� -Saint-Paul fait latransition entre les vignobles du Saumurois et le bocage argentonnais et bressuirais.Avec 420 habitants en 2013, elle commence a� regagner sa population d’antan qui avaitatteint 780 habitants en 1880. Dans cette commune sont localise�es en 2012 47entreprises dont 27 agricoles. Ses vins be�ne� ficient du classement en AOC Anjou. Lesvignes s'e� tendent sur les communes voisines de Bouille� -Loretz, Cersay et Saint-Pierre-a� -Champ.La commune regroupe les villages, hameaux et lieux dits des Haute et Basse-BrousseAudebert (Massais ?), les Vernelles, Fronteau (une croix, un lavoir), Mienne, du Haut

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Preuil (un e� tang), de Neaubrillau (un bois), et des Pre�s Longs ( ?).Depuis le 1er janvier 2017, elle s’est associe�e aux communes de Cersay et de Massaispour former la nouvelle commune de Val-en-Vignes dont le chef-lieu est Cersay.

Histoire

Selon l’ouvrage d’Alexandre Chouc, Monographie de la commune de Bouillé-Saint-Paul,1902, les seigneurs locaux ont participe� a� la premie�re croisade avec Herbert 1er vicomtede Thouars. La cha3 tellenie de Bouille� -Saint-Paul e� tait l'une des plus importantes duduche� de Thouars. Le domaine est en possession de la famille Fleury au XIVe sie�cle. En1447, Charles VII octroie au seigneur le droit de fortifier le cha3 teau. En 1744, lacha3 tellenie passe a� Louis-Bretagne Dominique-Charles de Rohan-Chabot, prince de Le�onet pair de France. Au XIXe sie�cle, la famille de la Marque s'installe au cha3 teau de Preuil.Sous le nom de Lamarque, Rene�-François deviendra sous-pre� fet de Vende�e en 1813.

Le plus ancien document consulte� sur l'e�glise remonte au XIIIe sie�cle. L'e�difice d'originefut incendie� au de�but des guerres de religion, puis reba3 ti en 1580.

Visite Venant de Thouars, par la route d’Argenton-les-Valle�es, vous vous dirigerez vers lecentre du petit bourg. Les restes d’un château médiéval, pre�s de la mairie et de l’e�glise,et la qualite� paysage�re de l’espace public, retiendront votre attention. Date� du XIIe sie�cle,le cha3 teau a laisse� les douves, la triple enceinte et le pont-levis. Des spectacles etmanifestations y sont re�gulie�rement organise�s. L’e�glise a e� te� reconstruite a� la fin du XIXesie�cle dans le me3me style « e�clectique » de beaucoup d’autres de la re�gion (Saint-Varent,Sainte-Verge, Cersay, Mauze� -Thouarsais …)

Puis vous vous dirigerez au sud vers le château de Preuil. La seigneurie de Preuil e� taittenue, au milieu du XVe sie�cle, par Thibaud de la Haye, e�cuyer, seigneur de la Salle. En1473, Jehan Royrand e� tait qualifie� de seigneur de Preuil et de Bretignolles. Leursucce�de�rent par la suite Jehan de Beaumont, chevalier, seigneur de Preuil en 1537 etMarc Delaville qui posse�dait cette seigneurie en 1587. Puis, de 1644 a� 1774, elle restaaux mains de la famille des Pierrois. Le cha3 teau passa ensuite a� Jacques FrançoisDuchastel, seigneur de la Pinarderie. AK la veille de la Re�volution, il e� tait posse�de� parCharles Ayme� Fouqueteau des Mortiers. En 1793, il e�chut a� M. de la Marque par sonmariage avec Agathe Fouqueteau des Mortiers.Le cha3 teau actuel est une construction dude�but du XIXe sie�cle. C'est une belle demeure de style classique, pourvue de larges baieset d'une toiture a� la Mansart. La proprie� te� posse�de un pigeonnier et des de�pendancesqui abritent aujourd'hui une cave vinicole.http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-deux-sevres-chateau-bouille-chateau-du-preuil.html.Par la petite route bocage�re qui rejoint Sainte-Radegonde, vous vous attarderez en suiteau pont de Preuil, signale� de�s 1910 par le guide du Syndicat d’Initiative de Thouars. Cetancien et e� troit pont a� 6 arches brise�es et quatre avant-becs du XIe-XIIe sie�cles permetde traverser l’Argenton.Ce lieu a e� te� ame�nage� en 2014, avec la CCT dans le cadre d’une e� tude engage�e sur lavalle�e de l’Argenton par l’atelier de paysagiste Paul Are�ne. Il accueille une structureartistique multifonctionnelle (abri ve� lo, toilettes se�ches) qui permet « d’observer le

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paysage existant en mettant en valeur les vues sur le point et de de�couvrir un ailleurs a�travers l’oeuvre artistique ».Promenade pe�destre conseille�e a� partir du village jusqu’au pont (et retour).Retour a� Thouars par Sainte-Radegonde.Evénements : Le festival des arts de la rue « Bouillez ! » depuis 1996 en juillet.

Coulonges-Thouarsais

A voir : l’église Notre-Dame du XIXe siècle, l’ancienne minoterie-boulangerie(1910-1950), les calvaires

Ancienne minoterie – Eglise Notre-Damehttp://www.cparama.com/forum/news/forum/79-deux-sevres-f86/page60.html

Situe� a� l’extre3me ouest de la communaute� de communes du Thouarsais, la commune deCoulonges-Thouarsais appartient comme celle de Pierrefitte et de Luche� -Thouarsais auxpays de bocage.Son nom Colungia vient du bas latin colonia, proprie� te� rurale qui e�voque les coloniesgalloromaines et leurs e� tablissements agricoles : les villa. En te�moignent les objetsre�unis dans le muse�e de la Loge a� la suite de fouilles arche�ologiques.Depuis la fin du XIXe sie�cle, la commune s’est lentement de�peuple�e, mais semble a�nouveau connaitre un rebond de�mographique depuis les anne�es 200 avec 457 habitantsen 2013.Elle regroupe de tre�s nombreux hameaux et lieux-dits : La Biardie�re, la Richardie�re, laChemille�re, Fourchefie�re, la Brosse, la Roche, la Bergerie, les Brandes, la Coudre, laTouche, la Gaucherie, Champoiseau, la Charoullie� re, la Rochefichonnie�re, lesBaillarge�res.…. Elle est traverse�e par le ruisseau de Coulonges qui devient, en aval, a�Fontenay de Mauze� -Thouarsais le ruisseau du Pressoir ?Depuis 2005 le nombre d’entreprises varie de 12 a� 15, dont en 2014 six commerces etservices aux particuliers, deux entreprises de ba3 timents, un salon de coiffure et ungarage.

Visite

Venant de Thouars par Saint-Jean-de-Thouars, puis par la route de Bressuire, tournez a�droit au carrefour de la Butte (une tour de moulin a� vent restaure�e). En entrant dans levillage de Coulonges vous rencontrerez d’abord un calvaire (il en existe un autre a� lasortie du village), et des statues de la Vierge au hasard des chemins du bocage. Dans ce

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pays qui fut tre�s religieux, vous pourrez d’abord visiter l’imposante e�glise au centre duvillage. De�die�e a� Notre-Dame (la Vierge Marie), une nouvelle église a remplace� la vieille e�gliseromane le�zarde�e dont le clocher s’e� tait effondre� en 1885. Gra3 ce au cure� Francis Talbot, a�l’architecte dioce�sain Alcide Bouteau et aux donateurs publics et prive�s, l’e�glise futconsacre�e en 1900 par l’e�ve3que de Poitiers, monseigneur Henri Pelge� . Construite engranit a� l’exte�rieur et couverte d’ardoises, sa nef haute a� trois trave�es vou3 te�e en pleincintre se termine par un chevet droit et un transept sans absidiole. Le clocher late�ral, a�quatre clochetons d’angle, supporte une fle�che de 21 me� tres. Sur le devant de l’autel, leChrist montre son cœur couronne� d’e�pines. L’autel gauche du transept est de�die� a� Marie,avec une Mort de Joseph sur le devant. Les trois vitraux du chevet sont consacre�s a�l’Assomption de Marie, don d’une Mission de 1893. Sur la façade ouest, cinq sce�nesillustrent la vie de saint Martin dans une rosace qui a e� te� offerte par une familled’ouvriers. AK l’entre�e, la statue de Jeanne d’Arc date de 1910. Le monument aux mortsqui a e� te� re�alise� par le sculpteur Desvergnes figure un ange protecteur et un poilu pensif.http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Coulonges-Thouarsais.pdf

Vous pourrez rejoindre ensuite le site de la ferme réhabilitée de la Loge qui est aussicelui de la de�chetterie locale. Deux sites gallo-romains ont fait remonter la pre�sence deconstructions antiques, d'ateliers et de mobiliers au IIIe et au Ier au sie�cle avant Je�sus-Christ. Les objets ont e� te� re�unis dans des vitrines, d'autres sont en cours de restauration.Vous pourrez e�galement visitez la de�chetterie, sous la conduite d’un guide de l’office dutourisme de Thouars.Un coup d’œil sur l’ancienne minoterie de�saffecte�e et la boulangerie coope�rativeinstalle�e 34 rue principale en 1910 et arre3 te�e dans les anne�es 1950. Elle fait partie dupatrimoine industriel poitevin. Et sur l’ancienne tuilerie Abéllard a� la Biardie�re. http://dossiers.inventaire.poitou-charentes.fr/le-patrimoine-industriel/notice.php?id=IA79002188

Trois gites labellise�s Gites de France peuvent vous accueillir. L’Étable est unede�pendance ame�nage�e d’un ancien Logis au bord de l’eau. Glénay

Voir : le château, les moulins, le terril, l’église Saint-Martin des XIIe, XIXe et XVIIesiècles, la carrière de la Noubleau, le champ d’éoliennes

Le cha3 teau en ruine – L’e�glise saint-Martin

https://aladecouvertedenotrepatrimoine.blogspot.fr/2014/01/le-chateau-de-glenay-ou-commencer-le.html

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A 20 km de Thouars, Gle�nay, situe� au sud de Saint-Varent est la commune la plusme�ridionale du Thouarsais. Ses paysages bocagers et les couleurs de ses anciennesmaisons (gris pour le granit, rouge-rose pour le porphyre) la rattachent a� la Ga3 tine touteproche. Bien que sa population, re�partie entre cinq villages principaux, soit reste�emodeste (567 habitants et 32 entreprises), la commune rece� le des richessesinsoupçonne�es qui me�rite le de� tour.

Visite

Arrivant par Saint-Varent, vous traverserez une vaste plaine ce�re�alie� re, et longerez survotre droite le spectacle impressionnant de l’extraction et du concassage des caillouxdans la carrière de la Noubleau. Depuis 1923, elle est situe�e sur la valle�e du Thouaret,et occupe aujourd’hui environ 200 hectares ; un peu partout des stockages de caillouxgris bleu : de la microdiorite, une roche volcanique du massif cristallin ancien. A votregauche se dresse une butte boise�e e� trange sur la plaine des Justices : une motte fe�odale ?Un tumulus moderne ? Non, un ancien terril de « ste�riles » des carrie�res proches del’entreprise Roy qui exploite e�galement le site de la Gouraudie�re a� Mauze� -Thouarsais (etproduit des cailloux roses et bleus !). Tous ces cailloux servent de granulats et auxenrobe�s pour les routes, autoroutes et voies de chemins de fer.

Au centre du village de Gle�nay, la petite église Saint-Martin me�rite une courte visite (sivous avez la cle� a� demander a� la mairie). Son clocher, court et trapu, ressemble a� unetour de guet. Elle fut fortifie�e par le seigneur local (Jean de Beaumont) au moment de laguerre de Cent-Ans. Le modeste re� table, ou� est pose�e la statue de Saint-Hilaire, a e� te�construit au XVIIe sie�cle. Ne manquez pas a� co3 te� de l’e�cole les ruines du four à chaux ou�l’on fabriquait la chaux pour fertiliser les maigres terres du bocage. Il a fonctionne� de1898 a� 1930.

Poursuivez votre voyage en prenant sur la place la route de Pierrefitte. Avant le pont surle Thouaret, stationnez au de�but du chemin qui me�ne aux ruines pittoresques duchâteau de Glénay. Jetez un coup d’œil, dans l’imposant colombier sans toit (une fuie), a�des centaines de boulins vides, et a� un inattendu tapis de fouge�res qui garnissent le sol.Au dessus de la porte les armoiries abime�es de la famille Vignerot de Pontcourlay,dernier proprie� taire du cha3 teau. Construit par Jean de Beaumont au XIVe sie�cle a� partird’une maison forte qui commandait le gue� sur le Thouaret, il a e� te� reconstruit a� laRenaissance (voir les fene3 tres a� meneaux). A co3 te� , une haute chapelle de�die�e a� Sainte-Marguerite date de la me3me e�poque. Trois familles de proprie� taires se sont succe�de�es,dont la famille des ducs de Richelieu au XVIIe sie�cle, jusqu’a� la Re�volution ou� le cha3 teaufut en partie de� truit.

Revenez au village, puis prenez (a� droite sur la place) la direction du hameau de Biard(premie�re a� gauche). Une tour ruinée rappelle le temps des moulins a� vent qui e� taientnombreux sur la commune. Avant l’entre�e dans le hameau, vous apercevrez les restesd’une ferme fortifiée au sein d’une vaste exploitation agricole. Reprenez la route deSaint-Varent. Vous longerez une ferme de neuf éoliennes mises en place en 2016.

Lire Henry Gallais, Glénay, Son vieux château, son église fortifiée, depuis les temps les plusreculés jusqu'à la Révolution, e�d. Le Livre d'histoire, 1937.

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Luché-Thouarsais Voir : l’église, la carrière, Adillons vacances

La carrie�re de Luche� – Adillon Vacances

Luche� apparaï3t dans les textes en 1122, sous la forme latine Lucheium, qui viendrait deluc ou lucus, bois sacre� : puis sous la forme française, Luche� , de�s le de�but du XIIIe sie�cle.

AK l’ouest de la commune de Sainte-Gemme, la petite commune bocage�re de Luche� -Thouarsais a connu depuis 2000 une spectaculaire croissance de�mographique : 180habitants supple�mentaires, presque le niveau de population de 1880. Elle compte 504habitants en 2013.Elle est traverse�e selon une direction NE-SW par la route et la voie ferre�e de Thouars a�Bressuire, ainsi que par le ruisseau de la Joye�re. Elle re�unit sept hameaux : La Bourelie�re,La Brosse, Migalan, Le Breuil, Les Grandes et Petites Roches, et la Me�nardie�re a� co3 te� descarrie�res de Luche� . Cette entreprise de granulats est la proprie� te� du po3 le routier dugroupe Vinci, leader europe�en des travaux routiers.Une entreprise de loisirs, Adillons Vacances (**), avec camping et bungalows, s’estinstalle�e dans le village de la Bourelie�re pre�s de deux e� tangs.

Visite

L’église Saint-Hilaire me�rite votre visite. Elle est de�die�e a� Hilaire (315-367), patron dudioce�se de Poitiers. Apre�s avoir de� fendu la foi chre� tienne dans une Gaule acquise a�l'he�re�sie arienne (qui faisait du Christ une cre�ature et niait sa nature divine), il re�digeson oeuvre sur la Trinite� , De Trinitate libri XII, pour re� futer l'arianisme. Il revientd'Orient pour e�vange� liser l’ouest de la Gaule et finit ses jours a� Poitiers en tantqu’e�ve3que.

Comme dans la commune voisine de Sainte-Gemme, l’e�glise en tre�s mauvais e� tat futreconstruite de 1862 a� 1868 et consacre�e en 1872. Le clocher pyramidal late�ral a e� te�construit ensuite, sur une base carre�e, au de�but des anne�es 1880. Par un porche dont letympan comporte un Christ en re�surrection, vous acce�dez a� une nef a� trois trave�esvoute�es d’ogives. Le transept se termine par un he�micycle au nord et au sud. Le chœurest structure� par une courte trave�e droite et une abside semi-circulaire e�galementvou3 te�e d'ogives. On doit au ze� le du cure� , l'abbe� Rousseau, dallage, autels, fontsbaptismaux et statues. Sur le devant de l’autel principal, le Christ est entoure� des quatree�vange� listes. Les autels late�raux sont consacre�s a� gauche a� la Vierge Marie, et a� droite a�la Sainte-Famille avec Dieu le pe�re et l’Esprit saint (la sainte Trinite�). De chaque co3 te�François d’Assise, et Isidore, patron des Laboureurs.

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Les vitraux du chœur (1868) sont de�die�s a� une crucifixion avec les armoiries de Pie XI, eta� saint Louis avec les armoiries de monseigneur Pie, e�ve3que de Poitiers (1849-1880) ;ceux du transept nord a� The�ophane Ve�nard (martyrise� au Tonkin et canonise� en 1988)et du mur sud de la nef a� Jeanne d’Arc. Ils ont e� te� be�nis en mars 1913.http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Luche-Thouarsais.pdf

Voir également : la colonie agricole (XIXe), le site du combat de chars de 1940 (lepassage a� niveau) et le cha3 teau de la Fore3 t ( ?).www.unabcc.org/app/download/8280411/352e�me+Cie+de+chars.pdf

Massais (Val-en-Vignes)

Voir : la vallée pittoresque de l’Argenton et le site des Eboulis, l’ancienne laiterie,l’église Saint-Hilaire, l’écoquartier des Claudis, le parc d’attraction de la Vallée

AK dix kilome�tres a� l’ouest de Thouars, sur la route d’Argenton-les-Valle�es, la petitecommune agricole de Massais (593 habitants) est traverse�e par l’Argenton et le ruisseaude l’e� tang de Juigny (situe� a� Mauze� -Thouarsais). Elle fait autant partie de l’Argentonnaisque du Thouarsais.Elle re�unit les hameaux de la Retie�re, du Bois-Joli et d’Audefois et de Bateviande (?)Au 1er janvier 2017, une nouvelle commune Val-en-Vignes a e� te� cre�e�e avec celles deBouille� -Saint-Paul, Cersay et Saint-Pierre-a� -Champ. AK Massais, il y eut des vignes autrefois comme en attestent quelques toponymes commeles Petites-Vignes, les Champs-de-la -Vigne ou La Vigne-du-Che3ne.Une quarantaine d’entreprises sont implante�es en 2013 dans la commune dont 22agriculteurs et activite�s proches, quelques agents immobiliers, cinq commerçants degros et de de� tail, trois entreprises du ba3 timent, un salon de coiffure …

Histoire

Autrefois il y eut jusqu'a� six moulins a� eau sur l'Argenton et neuf moulins a� vent.L’appartenance de Massais aux Marches Communes aux frontie�res de deux provinces (lePoitou et l’Anjou) l'une non soumise (re�dime�e) et l'autre soumise a� la gabelle en faisaitun point de passage privile�gie� pour les faux-sauniers. Aussi un poste de gabelous y e� taitimplante� . Une famille me�rite d'e3 tre cite�e. Rene� Babaud e� tait cure� de la paroisse quand en 1782 il alaisse� sa place a� son neveu Marc. Mais celui-ci a refuse� de pre3ter le serment exige�

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pendant la Re�volution. Rene� Babaud qui avait accepte� la constitution civile du clerge� adonc repris les fonctions de cure� alors que Marc Babaud aurait e� te� jete� dans le Thouet,probablement apre�s l'offensive des Vende�ens sur Thouars (1793). Quant au fre�re deMarc, Jean-Louis Babaud il e� tait capitaine de la garde nationale mise sur pied a� Massaiset servit de guide a� la colonne infernale du ge�ne�ral Grignon.

Le 23 mai 2013, « Yves Duval a pre�sente� cette petite pie�ce du grand puzzle del'Histoire qu'e� tait la vie a� Massais au XVIIIe sie�cle et pendant la Re�volution. Lacomplexite� de l'administration et des proce�dures dans les Marches communes, le poidsde la gabelle, les difficulte�s de la vie et le pourcentage e� leve� des de�ce�s de jeunes enfants,mais aussi la ve�ritable e�pide�mie d'abandons d'enfants au de�but du XIXe sie�cle ont ainsie� te� de�veloppe�s. Quant a� la pe�riode re�volutionnaire, les Massaisiens ont su habilement ene�viter les plus grands drames. Village frontie�re entre pays vende�en et re�publicain, il n'apas subi les colonnes infernales, a accueilli les re� fugie�s et engage� avec prudence sa gardenationale constitue�e au moment de la Grande Peur. L'intelligence des e� lus pour lerecrutement de volontaires en 1793 a certainement joue� un ro3 le important mais aussisans doute la pre�sence simultane�e des deux cure�s Babaud, l'un ayant pre3te� les sermentsexige�s l'autre s'y e� tant refuse� . » (NR, 2013).

Sur les bords de la rivie�re s’est installe� le parc d’attraction de la Vallée avec piscine a�vagues, trampoline, auto tamponneuses, karts a� pe�dales, mini pouss-pouss … C’est aussisur les bord du Thouaret que fut organise� en 1922, a� l’issue d’un banquet me�morable lapartie de pe3che historique (avec « capture » d’un homard), qui a abouti en 1926 a� lacre�ation de l’ape�ritif Duhomard par Emile Diacre dans la rue Sauge� a� Thouars.

Visite

Venant de Thouars, vous aurez un coup d’œil a� gauche pour l’ancien moulin et son biefau moment de la traverse�e de la pittoresque vallée encaisssée de l’Argenton. Unepetite promenade a� droite apre�s le pont dans le site naturel des Eboulis. Puis vousvous dirigerez vers l’e�glise en tournant a� gauche par la rue du Lavoir. Le « chemin de saint Hilaire » passe par le vieux pont de Massais construit en 1442.Reconstruite a� la fin du XIXe sie�cle, l’église Saint-Hilaire, comme la plupart de cellesconstruites a� cette e�poque, comporte une nef centrale aux vou3 tes a� croise�e d’ogives a�trois trave�es se terminant par une abside, e�claire�e par trois vitraux, et un transept avecdeux autels de�die�s a� Saint Joseph et a� La Vierge. Le porche supporte le clocher a� deuxe� tages, surmonte� par une courte fle�che. Les vitraux sont en cours de restauration (?)Dans cette e�glise, l’orgue achete� en Grande-Bretagne vient d’e3 tre restaure�e gra3 ce a�l’initiative de l’abbe� Me�tais. De nombreux concerts y ont lieu re�gulie�rement.

Le site naturel des Eboulis (deux hectares) compose� de coteaux et de prairies auxportes de la valle�e encaisse�e de l'Argenton tire son nom des blocs rocheux qui se sontde�tache�s des coteaux, donnant un aspect chaotique au site sur les bords de la rivie�re. Cescaracte�ristiques permettent la pratique d'activite�s de sport et de nature telles que larandonne�e, le trial et la pe3che.

L’écoquartier des Claudis (maison en bois, 21 logements) entrepris en 2006 avec leCAUE 79, l’architecte de la CCT et le bailleur social Habitat Nord Deux-Se�vres.

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Cre�e�e par M. Chevalet, en 1905, la laiterie est transforme�e en coope�rative de�s l'anne�esuivante. En 1937, le beurre de Massais obtient une me�daille d'or a� Paris. Un nouveauquai de re�ception du lait est construit en 1951. On de�bute la fabrication de fromages detype Edam en 1963 dans de nouveaux locaux comprenant un atelier de fabrication et dessalles d'affinage. Ces ba3 timents sont construits par l'entreprise Morin d'Argenton-l'Eglise. Le fromage est commercialise� sous la marque le Moulin-Neuf. Depuis 2002,l'e� tablissement est devenu un centre de collecte fournissant le lait de vache a� la laiteriede La Chapelle-Thireuil et le lait de che�vre a� la Socie� te� Rechard qui a rachete� lesba3 timents pour la fabrication de fromages de che�vre. Jusqu'en 1996, une seule baratteen inox est utilise�e ; elle est remplace�e par un butyrateur. En 1910, le personnel comprend un comptable, deux contro3 leurs, deux beurriers et unchauffeur, auxquels s'ajoutent les laitiers. Dans les anne�es 1960, 30 a� 35 personnestravaillent dans la laiterie. Cette laiterie est ba3 tie a� flanc de coteau de manie�re a� profiterde la pente pour que le lait re�ceptionne� tombe directement dans les cuves de labeurrerie situe�e dans l'e� tage de soubassement. Tous les ba3 timents de 1905 sont enmoellon de granite enduit, a� charpente en bois et toit en tuile me�canique. L'e� le�vation duba3 timent de beurrerie pre�sente un petit pignon en son centre. Le toit de la chaufferie estcoiffe� d'un lanterneau. La chemine�e circulaire en brique mesure une dizaine de me� tres.Le quai de re�ception reconstruit en 1951 est en be� ton et le toit en tuile me�canique. Lafromagerie des anne�es 1960 est e�galement en be�ton ; forme�e de plusieurs corps deba3 timent, elle posse�de un e� tage de soubassement du co3 te� est.

https://gertrude-diffusion.poitou-charentes.fr/gertrude-diffusion/dossier/laiterie-et-fromagerie-industrielles/c668c0e7-5705-4e32-8b84-af46b44af85c

Evènements : Concerts dans l’e�glise, parc d’attractions de la Valle�e

Mauzé-Thouarsais Voir : La vallée du Pressoir, le parc Challon, l’étang de Juigny, les éoliennes, lescarrières de la Gouraudière, l’église de Rigné, l’église de Mauzé, la gentilhommièrede Laudairie au Ruault, le château du Pressoir

Carrie�re de la Gouraudie�re - e�glise de Rigne�

http://www.survoldefrance.fr/affichage2.php?img=42552

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La plus e� tendue et l’une des plus peuple�es du Thouarsais (4957 ha, 2186 habitants, 105entreprises en 2010) avec Saint-Varent, la commune urbaine de Mauze� -Thouarsaisregroupe les localite�s de Soulbrois, Fontenay, la Capinie�re, le Ruault, Villiers, Vibreuil,Juigny, la Gouraudie�re, Rigne� et Mauze� -Thouarsais. Elle est situe�e a� 4 km au sud deThouars.D’un toponyme latin (Mauseium), le nom de Mauze� est cite� en 1107. Son e�glise Saint-Pierre, reconstruite en 1899, de�pend de l’e�ve3que de Poitiers.

Histoire

Sous l’ancien re�gime, deux fiefs principaux y relevaient des seigneurs de Chambes etd’Escoubleau qui avaient fait alle�geance aux ducs de la Tre�moïHlle. L’une des plusimportantes abbayes du Thouarsais, l’abbaye be�ne�dictine de Notre-Dame de Chambon,e� tait installe�e sur le co3 teau dominant l’Argenton, a� proximite� du hameau actuel de laCapinie�re. Elle aurait e� te� fonde�e en 1212 (ou 1219) par Aimery VII vicomte de Thouarset fut abandonne�e avant la Re�volution puis de�truite ensuite, les mœurs des religieuxlaissant a� la fin du XVIe sie�cle a� de�sirer. Au XVIIIe sie�cle plusieurs abbe�s appartenaient a�la famille des ducs de la Tre�moïHlle. Les vestiges ont e� te� convertis en habitation prive�e.

Le paysage communal reste marque� depuis plus de cinquante ans par l’extractionindustrielle de granulats a� la Gouraudie�re, carrie�re de microdiorite (bleue) et demicrogranite (rose) (des roches de l’e� re primaire) exploite�e par la socie� te� ROY, maise�galement par les activite�s agricoles, surtout d’e� levages bovin, ovin et porcin. La carrie�rea e� te� ouverte en 1951 apre�s celle de La Noubleau a� Saint-Varent (1926). Le groupe Royest de� tenu par les socie� te�s de travaux publics Colas et Eurovia. AK dominante bocage�re,les paysages de l’industrie d’extraction et de production de granulats avec les nombreuxde�po3 ts de graviers roses et bleues autour de la carrie�re font la transition avec la valle�edu Thouet et les campagnes ouvertes de la plaine thouarsaise a� l’est.

Visite

La visite de la commune peut commencer par les trois dolmens ruine�s ? dans la valle�edu ruisseau de Coulonges (Saint-Pe�re, Champ-de-la Salle et la Pille-Verte), et auRothe�mont avec un coup d’œil pour le pigeonnier de la ferme voisine. Mais le site leplus attractif et le plus pittoresque est celui de la vallée du ruisseau du Pressoir ou�sont localise�s un vieux manoir du XVIe siècle (le Pressoir Bachelier classe� monumenthistorique depuis 1933) et en aval la petite cascade de Pommiers (site classe� ) ce� le�brelocalement (Voir Sainte-Rade�gonde). Jadis les vignes des ducs de Thouars e� taientcultive�es sur les pentes. Une petite partie l’est encore.Vous y acce�dez pour un coup d’œil lointain depuis Mauze� par la route qui suit la based’un terril de « ste�riles » puis par le sentier qui donne acce�s a� la cascade. Le proprie� tairedu cha3 teau Bruno Keller a pre�sente� en 2015 un projet de restauration de l’e�difice.

Ancien e� tablissement romain (villa Regniaco), le village de Rigne� (Rigny sur la carte desCassini) me�rite une attention particulie�re. Il est accessible depuis la route de Thouars a�Bressuire. Construite au XVe sie�cle, la charmante petite église Sainte-Hilaire auxvitraux re�cents, mi vou3 te�e dans le chœur, mi charpente�e pour la nef, me�rite un de�tour,

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ainsi que, au hameau du Ruault, l’ancienne gentilhommière de (la) Laudairie (XVe etet XVIe sie�cles) qui a appartenu a� partir de 1808 a� Ange-Achille-Charles de Brunet(1777-1863), comte de Neuilly, maire de Rigne� de 1820 a� 1830 et fils naturel ( ?) dufutur roi de France Charles X. Vous pourrez en apercevoir le porche (rue de la Laudairie)flanque� de deux e� le�gantes tourelles. Ce logis appartint a� Pierre de Grenvillon (1597),Marie le Blanc (1627), François de la Haye ((1691), Brunet en 1808 et Victor Bodin en1864.

Vous entrerez dans Rigne� par la rue de la Faiencerie. Le village a e� te� en effet associe� a� laconfection de faïHences depuis le XVIe sie�cle jusqu’a� la Re�volution. Artisanat qui a e� te�relance� par la communaute� de communes du Thouarsais pour faciliter l’insertion defemmes en difficulte�s. Ce qui n’a pas e� te� le cas de la tuilerie-briqueterie de la familleDeboeuf ferme�e en 1938. (W)

Vous pourrez aller jusqu’au vaste parc Challon (500 hectares) haut lieu de chasseprive�e depuis les vicomtes et les ducs de Thouars (Louis XI y venait souvent en logeant a�Thouars a� l’ho3 tel des Trois Rois ou a� Misse� au pavillon de chasse). 5 chambres d’ho3 tespeuvent vous accueillir avec de nombreuses promenades forestie�res.Pre�s du parc, vous vous approcherez du vaste étang de pêche de Juigny (69 ha), classe�ZNIEFF et haut lieu d’inte�re3 t ornithologique (migrations) et botanique (Oseillemaritime). Un coup d’œil est possible au lieu-dit La Chausse�e-de-l’EN tang pre�s du villagede Juigny.https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/540006870.pdf

Dans le centre bourg de Mauze� , prenez le temps d’une visite de l’église qui a e� te�reconstruite totalement par le cure� Louis J. Bernard a� la fin du XIXe sie�cle (1892-1899)gra3 ce a� des dons. Elle a e� te� voulue dans un style « quinzie�me sie�cle ». Vous remarquerezla fle�che de son clocher-porche au toit en tuffeau et ses arcs boutants late�raux. La nefcomporte quatre trave�es aux vou3 tes ne�ogothiques et deux nefs late�rales. Elle seprolonge par un chœur en he�micycle et un faux transept. Les vitraux de l’abside (1899)sont de�die�s au Sacre� -Cœur, a� Saint-Pierre et a� Saint-Louis ; sur ceux du faux transept,Marie et l’Enfant, saint Antoine de Padoue et François de Sales. D’autres plus modernesont e� te� re�alise�s en 1971, comme a� Saint-Pierre de Louzy, par l’abbe� Bressolette. Denombreuses statues de la fin du XIXe et du de�but du XXe sie�cles, dans le chœur saintFrançois d’Assise et sainte Ne�omaye, berge�re filant sa quenouille (entre autres), sainteJeanne d’Arc au nord, sainte Radegonde au revers de la façade, Saint Roch …

En 2016, trois e�oliennes ont e� te� installe�es a� proximite� de la route de Thouars a�Argenton-les-Valle�es. Vous ne pouvez les manquer.

Evenements : Marche� des producteurs de pays en aou3 t, …

Pierrefitte Voir : l’église du Xe siècle, la chapelle de Tous-Les-Saints, la chapelle Saint-Guillaume, le château de Bournizeaux et son petit aérodrome

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L’église de Pierrefitte et son calvaire, la chapelle de Tous-les-Saints.

Le château de Bournizeaux

Cl. PD/ Francis Gardeur (vu du ciel)

La chapelle Saint-Guillaume

Pierrefitte vient du latin petra ficta : pierre fiche�e dans le sol, en re� fe� rence a� un dolmenqui se trouvait a� proximite� de l’e�glise.

En limite du Bressuirais et du Thouarsais, Pierrefitte est une petite commune rurale dubocage. Vous le constaterez en la parcourant, venant de Thouars et Saint-Varent. Leshaies le long des routes vous opposeront un filtre permanent sur la campagne agricole. Elle regroupe quelques hameaux (Bournizeaux, Dime� , Le Breuil, Le Magny … ) qui sesont vide�s de leurs habitants pendant plus d’un sie�cle. Avec 443 habitants (330 en2009), elle se repeuple lentement depuis quelques anne�es, avec l’arrive�e de nouveauxre�sidents principaux et secondaires.

Situe� en amont des sources d’un ruisseau affluent du Thouaret, le bourg principal estregroupe� autour de sa petite e�glise du Xe sie�cle au clocher tre�s discret. Dans sonvoisinage imme�diat deux chapelles me�ritent votre visite. De�pourvue de toit, l’une, lachapelle Saint-Guillaume fort pittoresque est en ruine, et l’autre (la chapelle de Tous-les-Saints) est situe�e a� l’entre�e du village a� co3 te� du monument aux morts. Construite au XVesie�cle, cet e�difice abrite 23 statues de saints ainsi qu’un autel en pierre couvert d’enduitpeint portant le monogramme IHS (Abre�viation latine pour Je�sus Sauveur des Hommes).(OT Thouars).

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http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Pierrefitte.pdf

Histoire

L’e�difice le plus connu est le remarquable cha3 teau de Bournizeaux (proprie� te� prive�e).Vous pourrez en apercevoir les toits coniques couverts d’ardoise, l’entre�e du logisfortifie� , et les e� le�gantes grilles qui donnent acce�s au manoir par une longue alle�e borde�ede platanes et d’ifs taille�s. AK proximite� une petite piste d’atterrissage a e� te� ouverte dansle bocage (le proprie� taire est un aviateur hollandais).

Le cha3 teau a appartenu a� la famille Berthre de Bournizeaux depuis au moins le XVIIesie�cle. Cette famille ancienne qui posse�dait au de�but du XIXe sie�cle l’ho3 tel Tyndo deThouars comptait e�galement « Pierre » Victor Jean (1769-1836) parmi ses membres, unjuge de paix a� Saint-Varent, e�crivain et historien de la ville. Il fut maire de Pierrefitte en1794. Il est l'auteur d'un des meilleurs ouvrages sur les guerres de Vende�e : Histoire desGuerres de la Vendée et des Chouans depuis 1792 jusqu'en 1815, Paris, Brunot-Labbe�1819, et d'une Histoire de Thouars (re�e�dite�e). Il a e�crit e�galement une Histoire de LouisXVI, et une Histoire de Thouars, Niort, Morisset, 1824 et fut membre du Muse�e de Paris etde la Socie� te� libre des Sciences et des Arts de Paris. La famille a garde� le cha3 teaujusqu’en 1982. Depuis 2003, une SCI aux noms de Edwin Boshoff (un pilote hollandais)et de Judith Warris est proprie� taire du cha3 teau qui a e� te� restaure� .

Bien que pourvue seulement de deux commerces (une boulangerie et une e�picerie), lacommune accueille une quarantaine d’entreprises dont plus de la moitie� rele�ve dusecteur de l’agriculture avec des e� levages bovin, ovin, caprin, porcin et e�quin (17).

Visite

Venant de Saint-Varent, votre itine�raire passera devant les deux entrées du château deBournizeaux, et fera un arre3 t devant les deux chapelles et l’église du village dePierrefitte.L’e�glise de Pierrefitte, de�die�e a� saint Porchaire depuis le XIIe sie�cle, de�pendait duchapitre de Saint-Pierre de Thouars qui nommait les cure�s jusqu’a� la Re�volution. Elle futfortifie�e et sa reconstruction apre�s les destructions de la guerre de Cent-Ans et desguerres de religion fut prise en charge par les seigneurs locaux de Bournizeaux. L’e�gliseest pourvue d’une nef unique a� vou3 te surbaisse�e comme le cul-de-four de l’abside. Levitrail de la façade ouest est de�die� a� saint Vincent de Paul, souvenir des Lazaristes quidesservirent l’e�glise avant la Re�volution. Au nord le vitrail repre�sente le bienheureuxThe�ophane Ve�nard martyrise� en Indochine en 1861. Tous les autres vitraux sont de1947.http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Pierrefitte.pdf

Manifestation locale célèbre : le Cassoulet ge�ant de Pierrefitte qui a lieu en e� te� etaccueillie en 2014 1800 personnes. L’e�dition de 2016 est la 28e�me.

Sainte-Gemme

Voir : l’église et la chapelle Saint-Guillaume

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EN glise Saint-Guillaume

La minuscule commune de Sainte-Gemme (391 habitants) est la porte du Bocagebressuirais ou, dans l’autre sens, du Thouarsais. Le nom qui lui a e� te� donne�e, a� l’e�poqueou� elle e� tait une simple paroisse, est celui de Gemma de Saintonge, un jeune portugaise(ou italienne), venue en Aquitaine pour pre3cher sa foi, et morte de�capite�e (ou battue) en109 ou 138 sur les ordres d’un pe�re cruel. Sa le�gende reste floue bien que 14 communesfrançaises portent ce nom.Sainte-Gemme re�unit le bourg principal et sa modeste e�glise au bord du ruisseau de laJoye�re (qui prend ses sources a� Geay et se jette dans le Thouaret) avec les hameaux aunord de Massigny et du Bois-Basset, au sud de Saint-Guillaume, Le Plessis, a� l’ouest deMigalan (Luche� ?). Le bourg est traverse� par la route de Thouars a� Bressuire.

Sa population reste�e longtemps stable s’est accrue d’un quart depuis 2000. Unequinzaine d’entreprises (dont 5 agriculteurs) y ont e� lu domicile.

Visite

Deux e�difices religieux me�ritent une visite :La chapelle Saint-Guillaume (proprie� te� prive�e), classe�e monument historique le 10avril 1990, qui conserve des peintures murales des XIVe et XVe sie�cles et un Christ encroix du 18e sie�cle. A Pierrefitte ?L’église de Sainte-Gemme. Cite�e dans la chronique locale depuis le XIVe sie�cle, l’e�glise,qui n’avait qu’une nef sans clocher, a e� te� agrandie d’un transept et d’un clocher late�ral en1860 par l’abbe� Auguste Quintard. Sa nef comporte trois trave�es vou3 te�es en plein cintreet la quatrie�me vou3 te�e en ogive a� la croise�e du transept. Le clocher, a� fle�che octogonale,repose sur une base carre�e. Devant le maï3tre autel, une repre�sentation de Je�sus qui tendle pain be�ni a� Jean, et de deux femmes dont l’une a la te3 te ceinte d’une couronne de rosesest sans doute Sainte-Gemme. Sur la porte du tabernacle est repre�sente� Je�sus partageantle pain avec les pe� lerins d'EmmauH s comme a� Saint-Varent, a� Geay ou a� Coulonges-Thouarsais. Trois autres statues retiendront votre attention : la Vierge au fond duchoeur, Bernadette Soubirou et Notre-Dame de Lourdes dans le transept sud. Et au nord,

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Jeanne d’Arc et The�re�se de l’Enfant Je�sus (1873-1897), jeune carme� lite canonise�e en1925 et patronne des missions d’e�vange� lisation.http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Sainte-Gemme.pdf

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Le vignoble Le vignoble thouarsais re�unit sept communes situe�es au nord de Thouars, ou� lespaysages et l’activite� e�conomique sont marque�s par la viticulture. Massais, qui a e� te�classe�e dans le bocage, sera de fait rattache�e au vignoble en 2017, apre�s sa fusion avecCersay pour former la nouvelle commune de Val-en-Vignes.

Argenton-l’Église

Voir : l’église Saint-Hilaire, le lieu de naissance de Pichault de la Martinièrechirurgien de Louis XV ; le château de la Roche ; la passerelle des Planches surl’Argenton ;

Le château de la Rochehttp://www.delcampe.net/page/item/id,97254058,var,CPM-d-Argenton-l-Eglise--Chateau-de-la-Roche,language,F.html

L’église Saint-Hilaire

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Entre les rives boise�es de l’Argenton et celles non moins arbore�es du Thouet s’e� tend laplaine agricole et viticole d’Argenton-l’EN glise. Elle regoupe de nombreux hameaux etvillages. Au nord du bourg : Vilgue� , le Petit et le Grand-Sault, Bagneux et Les Places, a�l’est La Gatevinie�re et Taizon, au sud la Gouraudie�re et Vauzelle, Champigny et Pernange.

Histoire

Appele� Argentum a� l’e�poque gallo-romaine, du nom de la rivie�re qui la traverse du nordau sud, La paroisse prit le nom d’Argenton-Les-Deux-EN glises au Moyen AI ge, puisd’Argenton-l’EN glise quand il n’y en eut plus qu’une seule a� la fin du XIVe sie�cle. Avant laRe�volution, elle de�pendait de la se�ne�chausse�e de Saumur et des Marches du Poitou et del’Anjou, et e� tait rattache�e au duche� -paierie de Thouars. En 1975, Bagneux est devenuecommune associe�e d’Argenton-l’EN glise. Depuis cette date, la commune agrandie n’a cesse�de s’accroitre avec 1639 habitants en 2009.C’est dans cette commune que naquit Germain Pichaut de la Martinie�re (1697-1783),premier chirurgien de Louis XV et Louis XVI. Une des rues de la ville me�die�vale deThouars et une autre dans le bourg d’Argenton-l’EN glise porte son nom. Il e� tait issu d’unefamille de chirugiens et cre�a de nombreuses e�coles de chirurgie a� Paris et en province.

Il y aurait en 2013 selon l’INSEE 103 entreprises dans la commune dont la moitie� deservices aux particuliers et de commerces dans la commune et une vingtaine dans lesecteur agricole et viticole.L’un d’entre elle, l’entreprise Doizon, spe�cialise�e dans les constructions de pre� fabrique�sen ciment et be� ton, fonde�e en 1930, emploie 53 personnes a� Argenton-l’EN glise (C0, 19-9-16)

Visite

Venant de Thouars par le pont de Vrines, vous vous arre3terez sur la place de l’égliseSaint-Hilaire. Ce patronage du saint pre� fe�re� des Thouarsais, avec saint Martin, a e� te�confirme� en 1096 quand le pape Urbain II a indique� la de�pendance de l’e�glise d’Argentonde la puissante abbaye be�ne�dictine de Charroux dans la Vienne. Le porche central de l’e�glise ayant e� te� mure� , l’acce�s se fait par un petit porche late�ral. AKl’inte�rieur, la nef a� trois trave�es se termine par un chevet droit. Elle est flanque�e de bas-co3 te�s ajoute�s poste�rieurement. Trois statues anciennes, une Vierge a� l’Enfantpolychrome�e du XVIIIe sie�cle (mur sud), une autre en bois pre�s du tabernacle et celleremarquable de sainte Ne�omaye (invoque�e par les femmes enceintes) sur le mur duchevet me�ritent un coup d’œil attentif. Les vitraux tre�s lumineux ont e� te� re�alise�s en 1936par Maurice Bordereaux d’Angers. Ils repre�sentent sur le mur nord sainte Bernadette,saint Isidore le laboureur, un saint madrile�ne du XIIe sie�cle, sur le mur sud sainteGermaine de Pibrac (morte en 1607), sainte Monique, me�re de saint Augustin et saintTarcisius martyr romain du IIIe sie�cle qui avait pre� fe� re� la mort pluto3 t que de livrer lasainte Eucharistie aux incroyants.

De l’autre co3 te� de l’Argenton, et donnant sur la rivie�re, l’impressionant château de laRoche et ses jardins sont la proprie� te� prive�e d’une SCI. Construit a� la fin du XIXe sie�cle

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dans un style ne�orenaissance, le site est inscrit aux monuments historiques depuis 1995.Vous ne pourrez pas le visiter.

Au bord de l’Argenton, en prenant la route de Vilgue� , vous vous arre3 terez a� lapasserelle des Planches ame�nage�e, comme le pont de Preuil a� Bouille� -Saint-Paul, parl’agence angevine du paysagiste Paul Are�ne. « Lieu de festivite�s et de loisirs, l'Ile desPlanches et sa passerelle deviennent un espace the�a3 tralise� . La sce�ne prend forme aucoeur de l'ï3le et les arbres deviennent des personnages autour desquels on se recueille ».

Puis, a� travers la plaine, en direction de Brion-pre�s-Thouet, vous rejoindrez Taizon aubord du Thouet, un village d’une centaine d’habitants dont 6 familles britanniques. Vousadmirerez le vieux pont du XIIIe siècle a� quatre arches en ogive et a� double voussure,inscrit sur la liste des monuments historiques en 1943. Il est paralle� le au pont actuel ets’envase ine� luctablement (voir Saint-Martin-de-Sanzay).Sous l’ancien Re�gime, son franchissement devait s’accompagner d’un versementd’impo3 ts aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Je�rusalem de la Commanderie voisine dePrailles. Vous en apercevrez les vestiges derrie�re de hauts murs en prenant la route dela Gatevinie�re. Au XIIe sie�cle, une chapelle avait e� te� construite au milieu du pont etplace�e sous le patronage de Notre-Dame de la Pitie� (ou de Notre-Dame des SeptDouleurs). (voir Saint-Martin-de-Sanzay)Un coup d’œil en franchissant le pont moderne au moulin et son bief, un lieu devenu unexcellent coin de pe3che avant que la force hydraulique de la rivie�re ne soit utilise�e parune minoterie puis une scierie.Retour vers Thouars par Sainte-Verge ou Brion-pre�s-Thouet

Evènements : Les Foule�es de l’e� te�

Bouillé-Loretz Voir : le vignoble, l’architecture du bourg, l’église, l’abbaye de Ferrières, lacommanderie de Puy-Pirault, le musée du vin et des métiers du vigneron, lemoulin à vent des Roches.

L’e�glise AK quinze kilome�tres de Thouars, au nord de la commune d’Argenton-l’EN glise, a� la limitedu Maine-et-Loire, la commune viticole de Bouille� -Loretz re�unit de tre�s nombreuxvillages et hameaux. Notamment, au nord du bourg : Les Landes, Bre�chenteau, LeFonteny, Glandes ; a� l’ouest Les Basses-Rues, les Bourrus ; au sud La Touche.

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Dans l’histoire le nom de Bollei Loretz apparaï3t dans le cartulaire de l’abbaye deChambon et Bouille� -Loretz en 1585. Appartenant aux Marches communes de l’Anjou etdu Poitou, la paroisse relevait a� la fois de la vicomte� de Thouars et de la baronnie deMontreuil-Bellay. Elle est rattache�e au de�partement des Deux-Se�vres en 1790. Al’exception d’un pic de population en 1960 (1400 habitants), sa population (1060habitants en 2013) est reste�e globalement stable depuis le de�but du XIXe sie�cle (1000 a�1200 habitants). Ce qui est exceptionnel dans le Thouarsais.Parmi les 77 entreprises de la commune, 30 sont consacre�es a� l’agriculture et 26 auxservices.AK l’ouest dominent les sols de micaschistes de l’e�re primaire ; au nord et au nord est, lescailloutis, sables et graviers du cre�tace� supe�rieur, et au sud est les alluvions del’Argenton. Les sols, surtout a� l’ouest, au sud et au nord sont tre�s favorables a� la culturede la vigne sous l’appellation d’origine contro3 le� (AOC) Anjou (sept viticulteurs ?).

Visite

Venant de Thouars par Argenton-l’EN glise, vous vous arre3terez sur la place de l’e�glisepour appre�cier la qualite� de l’architecture du village.

« Le bourg, de� ja� tre�s de�veloppe� au de�but du XIXe sie�cle, conserve un habitat de qualite�constitue� essentiellement de maisons de maï3tre. Elles adoptent deux ou trois niveaux(rez-de-chausse�e, e� tage carre� , e� tage de combles), organise�s en trave�es re�gulie�res. Al’exemple de la maison sise au 79 rue Rabelais, elles utilisent un vocabulaire issu del’architecture classique caracte�rise� par l’emploi de frontons segmentaires ettriangulaires, et de pilastres portant un ordre.

Les plus cossues mettent en œuvre la pierre de tuffeau taille�e pour l’inte�gralite� duparement de façade. AK l’exemple de la proprie� te� sise au 135 rue Saint-Vincent,quelques maisons prennent l’allure d’ho3 tels particuliers. Cette proprie� te� de� ja� figure�e surle cadastre napole�onien s’organise autour d’une cour ferme�e de ba3 timents. Elle estse�pare�e de la rue par un muret surmonte� de fers forge�s, flanque� a� l’angle d’un e�diculerichement sculpte� . »

http://www.bouille-loretz.notremairie.fr/index.php?page=140

Cette architecture de qualite� , tre�s re�pandue dans le bourg, atteste d’une forte prospe�rite�aux XVIIIe et XIXe sie�cles. Elle semble perdurer au de�but du XXe sie�cle notamment gra3 cea� la culture ce�re�alie� re pratique�e a� l’est de la commune, l’e� levage au sud-ouest etl’exploitation de la vigne au nord-ouestDirigez vous vers l’église construite au XIIIe sie�cle et de� truite a� deux reprises aux XIVeet XVIe sie�cles. En 1894 et 1901, la nef et la fle�che en pierre ont e� te� refaites. « La nef a� trois trave�es, sans transept apparent se termine par un chevet plat. Levou3 tement du transept permet d’e� tablir deux pe�riodes de construction aux XVIe et XVIIesie�cles : le bras sud couvert de vou3 tes d’ogives pe�ne�trantes est datable du XVIe sie�cle ; lebras nord avec ses deux trave�es de vou3 tes d’are3tes se�pare�es par un e�pais arc doubleaudaterait pluto3 t du XVIIe sie�cle. Le chœur plus bas que la nef est e�paule� a� l’Est decontreforts d’angles. Il e� tait autrefois e�claire� par une grande fene3 tre brise�e, mure�e lorsde l’installation du retable du chœur. Un clocher carre� est ame�nage� a� l’avant du chœur.La base du clocher date de la fin du Moyen AI ge. Elle conserve au rez-de-chausse�e une

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vou3 te d’ogives a� nervures prismatiques retombant sur des culots orne�s de te3 teshumaines et de feuilles grasses. L’e�glise conserve e�galement trois retables en pierre peints. » En 2015 on y a ce� le�bre�l’office pour la mort de Louis XVI et en 2016, elle a e� te� endommage�e par un incendie lejour de la messe des Rameaux.

Puis vous visiterez le musée des métiers de la vigne.

AK 2 km a� l’ouest du bourg, non loin des Basses-Rues, la commanderie de Puy-Piraultde�pendait de la commanderie de la Lande-de-Verche� . Seule subsiste la chapelle,difficilement visible depuis la voie publique. Elle adopte un plan rectangulaire termine�par un chevet en he�micycle. La façade d’e�poque moderne (XVIIIe sie�cle), surmonte�e d’uncampanile, est perce�e d’une porte en plein cintre encadre�e de pilastres portant fronton.

L’abbaye bénédictine Saint-Léonard-de Ferrières est isole�e au nord-ouest du bourg,en lisie�re de bois. "L'Anjou historique" de juin 1909 fait remonter la fondation dumonaste�re a� l'anne�e 979, sous Louis le De�bonnaire, sous la forme d'un prieure� , la maisonde Sanzais en re�clamant le titre de fondateur. Les archives de l’abbaye pre�cisent quel’e� tablissement religieux est fonde� par Geoffroy de Doue� qui le le�gue a� l’abbaye de Tirondans le Perche. Le cartulaire de Chambon fait pour la premie�re fois mention de l’abbayede Ferrie�re en 1172.

L'abbaye conserve une partie de l’e�glise ruine�e et un corps de logis. Tre�s remanie� auXIXe sie�cle, ce dernier conserve au Nord des fene3tres a� meneau et traverse sous lucarneshe�risse�es de choux frise�s. Un escalier en vis, loge� dans une tour d’angle circulaire,dessert les e� tages. La façade sud-est est entie�rement reprise dans le style ne�o-gothique.A l’Est, un long ba3 timent flanque� d’un pavillon carre� ouvert de trois niveaux de fene3 tresen plein cintre pourrait dater du XVIIIe sie�cle.

Prenez la direction de Cersay. Le moulin à vent des Roches a e� te� construit a� la fin duXVIIIe sie�cle ou des premie�res anne�es du XIXe sie�cle. Il se situe au lieu-dit les Roches, a�700 me� tres environ a� l’ouest du bourg. Il s’agit d’un "moulin-cavier" de type masse,constitue� a� l’origine de trois parties: une masse, une tour, une cage en bois. Cettedernie�re, autrefois installe�e au sommet de la tour conique accueillait le me�canisme. Laforce e� tait transmise gra3 ce a� un long arbre en bois traversant la tour. Les meules e� taientinstalle�es dans la masse couverte d’un toit a� deux pans.

La commune est connue pour l’exploitation de son vignoble largement e� tendu sur unterroir ayant droit a� l’AOC "Anjou, Anjou Village et Saumur Effervescents". L’on yrencontre plusieurs exploitations viticoles dont le domaine de la Grottenelle aux Landes.Situe�e au cœur des vignes, la proprie� te� close de ba3 timents est accessible par un portail a�piliers. La maison du maï3tre, a� trois niveaux sous toiture mansarde�e, se distingue par safaçade ordonne�e de six trave�es re�gulie�res. Elle est prolonge�e par un ba3 timent dede�pendance a� deux niveaux perce�s de petites ouvertures cintre�es. Au centre, unpigeonnier carre� surmonte la toiture. La cour rectangulaire accueille d’autres annexesagricoles plus re�centes que l’emploi de brique industrielle permet de dater du derniertiers du XIXe ou du de�but du XXe sie�cle.

La commune conserve une cabane de vigne a� 200 me� tres au nord du lieu-ditChantemerle. Situe�e sur une parcelle isole�e, elle est accessible par un chemin prive� .

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La commune est traverse�e par l’ancienne voie des Tramways des Deux-Se�vres:Bressuire-Argenton-Cha3 teau-Montreuil-Bellay. Une gare ame�nage�e a� la sortie est dubourg en est le dernier te�moin. Elle pre�sente une architecture caracte�ristique. Leba3 timent de plan rectangulaire a� deux niveaux s’organise selon deux trave�es perce�es defene3tres cintre�es. Sur le pignon, une plaque grave�e "BOUILLE-LORETZ" pre�cise le nomde la station. Ce ba3 timent se distingue des simples stations ame�nage�es dans lescommunes d’Ulcot, Breuil-sous-Argenton et Bouille� -Saint-Paul.

La commune est traverse�e par l’itine�raire de randonne�e balise� jaune "sentier leRabelaisien".

http://www.bouille-loretz.notremairie.fr/index.php?page=140

Evénements :

Brion-sur-Thouet

Voir : le vignoble, la maison natale d’Adrien Morin, l’église, l’architecture de lamairie, la gare, la maison forte d’Etambé

La de�viation du village (2015)

AK mi-chemin (7 kilome�tres) entre Thouars et Montreuil-Bellay, la commune de Brion-pre�s-Thouet est passe�e de 500 habitants en 1960 a� presque 800 habitants en 2013(785). Elle re�unit le bourg avec quelques hameaux (comme Etambé et sa fermefortifiée) et dispose en 2014 de 35 entreprises dont la moitie� agricole et viticole.

Ancienne paroisse des Marches d’Anjou comme sa voisine Louzy, la commune est reste�eagricole et viticole. Aujourd’hui elle rele�ve du pe�rime� tre des vignobles classe�s AOC del’Anjou et Saumurois. Elle a longtemps cultive� des ce�pages de vin blanc (chenin, rayond’or) ou rouge (otello 54-55). Le bocage de haies et de petites parcelles a disparu avecles remembrements des anne�es 1960.

Histoire

En 1931, le bourg disposait de deux bouchers (Basile et Pitault), d’un charcutier(Frapereau), d’une boulangerie coope�rative et d’un de�bit de tabac. Il accueillait unmarchand de bestiaux (Gory), un menuisier (Me�tivier), un me�decin (d’Andria), unnotaire, un vendeur de biens immobiliers et un conseiller re� fe� rendaire a� la cour descomptes. Il y eut jusqu’a� quatre aubergistes (Basile, Bruneau, Rabet et Violleau). Dans lesanne�es 1960, l’on notait e�galement une station service, un couvreur, deux salons decoiffure (hommes et femmes), un ne�gociant en vins, un marchand d’engrais et uneinfirmie�re. C’est dire l’activite� commerciale intense de ce village situe� sur la route

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de�partementale reliant Saumur a� Thouars, et autrefois Rouen a� Bordeaux. (R. Saint-Ours)Comme dans la commune voisine de Louzy et de bien d’autres du Thouarsais, lesactivite�s de loisirs (the�a3 tre, kermesse) furent organise�es par un patronage jusqu’en1969.

Visite

Avec l’arrive�e du train dans les anne�es 1880, la petite gare, avec sa salle d’attente, songuichet et le logement du chef de gare, fut construite. Elle est toujours visible, maisaucun train ne s’y arre3te plus depuis des dizaines d’anne�es.Vous ne manquerez pas l’église Saint-Germain construite a� la fin du XIXe sie�cle maisdont subsiste une abside me�die�vale. Deux chapelles y ont e� te� adjointes et desrestaurations importantes re�alise�es en 1927.C’est dans ce bourg que naquit Adrien Morin (1880-1968) fils de notaire etconstructeur de l’automobile de marque Touar (a� Thouars !), conservateur du muse�eHenri-Barre� et auteur d’un ouvrage sur l’histoire de Thouars. Vous admirerez l’e� le�gantefaçade de sa maison natale au n° ?.http://www.deuxsevriensdumonde.fr/doc/entrepreneur_avril2014.pdf

AK l’entre�e du village, a� droite venant de Thouars, la mairie a e� te� construite au de�but desanne�es 1900 (ou juste avant). Cherchez bien les indices d’architecture Art Nouveau envogue a� cette e�poque (la Belle Epoque).

Un contournement routier est en construction depuis plusieurs anne�es. Il devraitpermettre a� la rue du village de retrouver sa vie d’antan apre�s 2017.

Evénements :

Cersay Voir : l’église, la mairie, le monument aux morts, le château de la Garenne

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L’e�glise, le monument aux morts

http://mes-cartes-postales.over-blog.net/article-18696564.htmlhttp://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2015/11/18/32942489.html

Depuis 1973, la commune de Cersay a e� te� re�unie a� celle de Saint-Pierre-a� -Champs.L’effectif de 1011 habitants de 2009 n’est pas encore revenu a� celui de 1975 (1174). Puiselle a fusionne� en 2017 avec Bouille� -Saint-Paul et Massais pour cre�er la commune deVal-en-Vignes.

AK 13 km de Thouars, en limite du Maine-et-Loire, traverse�e par le ruisseau de l’Etang dubourg, et celui de la Soire, la commune re�unit 14 villages et hameaux : au nord du bourgde Cersay : La Fre�minie�re, la Coudraie a� Saint-Pierre, les Loges, Saint-Pierre-a� -Champs,la Bouquetie�re, la Fuzillie� re, la Boissautie�re, la Lande, a� l’ouest Les Touches, laGuillotie�re, Le Colombier, et a� l’est Vraire, l’Humeur-Jouanne et Rochefou.99 entreprises e� taient installe�es en 2014, dont 33 agricoles et viticoles.

Histoire La paroisse de Saint-Pierre-a� -Champs, qui faisait partie de la province d’Anjou, futrattache�e aux Deux-Se�vres en 1791 sur la demande de son maire François-PierreTrottereau des Blancharderies. Pendant les guerres de Vende�e, en 1794, les Vende�ens,par repre�sailles contre les arme�es re�publicaines issues en partie de cette commune, lapille� rent et fusille� rent ou e�gorge�rent sept habitants dont le maire Germin Talluchet.

Pendant une cinquantaine d’anne�es (de 1898 a� 1940), un tramway (ligne des Tramwaysdes Deux-Se�vres), tracte� par une locomotive a� vapeur, reliant Bressuire a� Montreuil-Bellay le long des routes, a traverse� le village de Cersay. La gare de Cersay e� tait la plusphotographie�e (6 vues diffe�rentes). Le « tacot » transportait autant de barriques de vinsque de voyageurs. La ligne comple�tait d’est en ouest le re�seau TDS Bressuire-Cholet,Parthenay-Saint-Maixent … Elle comptait 27 arre3 ts sur 60 km de voies. La compagnieTDS fut dissoute en 1956. http://www.tourisme-deux-sevres.com/article/et-jentends-siffler-le-train

Une dizaine de viticulteurs cultivent les vignes de l’appellation AOC Anjou. Avec deuxterroirs diffe�rents qui distinguent les cultures : les sols de de�composition des schistes etles alluvions de graviers de la valle�e de l’Argenton. Une vingtaine d’autres entreprises deservices se sont installe�es dans la commune.

Sur la place du village l’e�glise a e� te� reconstruite a� la fin du XIXe sie�cle et le monumentaux morts figurant un poilu au repos sur un pie�destal apre�s la guerre 1914-18. 33soldats de la commune y sont morts rappelle une grande plaque de marbre.

La maison relais de BoeHsset (la cite� des Cloches) a e� te� cre�e�e par le pe�re Sylvain en 1958(sept maisons aujourd’hui).

Visite

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Depuis Thouars rejoindre le centre de Cersay par Argenton-l’EN glise. Sur la place duvillage, l’imposante mairie a e� te� construite comme l’église a� la fin du XIXe sie�cle.L’e�glise a e� te� e�difie�e en 1880 par Joly Leterne architecte a� Saumur en schistes et pierresde tuffeau a� la place d’une e�glise en ruine du XIe sie�cle. Vous remarquerez le clocher-porche – et sa fle�che couverte d’ardoises – qui ouvre surune haute nef principale et deux late�rales donnant acce�s au transept et au chevet enhe�micycle ? La croix de Mission de la place a e� te� e�rige�e en de�cembre 1911 ( ?).

Un coup d’oeil sur le château de la Garenne et sa chapelle consacrée à Notre Damedu Rosaire. « Le cha3 teau appartenait a� la fin du XVIe sie�cle a� la famille de Villeneuve-Lacepaye. Laproprie� te� passa en 1597 a� Jean de Liniers et a� Jacques Rougier en 1602. Puis La Garenneappartint a� Rene� de Gausserant en 1612. AK la fin du XVIIe sie�cle, Jacques Herbert,chevalier, seigneur de la Garenne, demeurait a� La Garenne. Au XVIIIe sie�cle, le domaineappartenait a� Louis de Vieilban de la Porte, cette famille le conservera jusqu'au milieu deXIXe sie�cle.Deux pavillons carre�s flanquent l'entre�e de la proprie� te� , le logis est uneconstruction rectangulaire sur laquelle s'appuient les de�pendances, formant ainsi la courd'honneur, qui conservent une chapelle de�die�e a� Notre-Dame du Rosaire. Cet ensembleentoure� de fosse�s en eau est cantonne� par deux tours adoptant une forme en e�peron ».http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-deux-sevres-chateau-cersay-chateau-la-garenne.html

Restaurants : l’Endroit du Goinfre, l’auberge d’Hélix (un gite de 6 personnes, un e� levaged’escargots et de 200 che�vres)

Saint-Martin-de-Sanzay

Voir : L’église Saint-Martin, le château du Bois-de-Sanzay, le château du Clos-de-la-Coste, le plan d’eau de la Ballastière et son village de vacances, les vignoblesd’AOC, le pont et le moulin de Taizon, la maison de retraite, la Commanderiehospitalière de Prailles, les deux chapelles (Passay, Prailles),

l’étang de la Ballastière Le pont de Taizon (PD)

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L’église Saint-Martin le château du Bois-de-Sanzay

Le château de la Coste (porche d’entrée et panneau d’information), Le Luc

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Un porche à PraillesLe moulin du pont de TaizéCultures de poireaux aout 2018, près de Saint-Martin

http://www.mesvoyagesenfrance.com/D79/Saint-Martin-de-Sanzay.html

Le belvédère du Puy du Monts (PD)Vue depuis le Belvédère (PD)

AK 12 kilome�tres de Thouars et 20 de Saumur, a� la limite du de�partement du Maine-et-Loire, a� l’est du Thouet, la commune de Saint-Martin-de-Sanzay re�unit une vingtaine devillages et hameaux. Parmi ceux-ci, au sud du bourg (mairie et e�cole) Taizon, Prailles etBlanchard, a� l’est Sanzay, le Luc et Mont, Villevert et les Sables ; au nord Passay (le pluspeuple�).

Entre 800 et 1300 habitants, sa population a longtemps peu varie� depuis la Re�volution, a�l’exception de la pe�riode ou� la commune de Brion-pre�s-Thouet lui a e� te� rattache�e (de1973 a� 1983). Aujourd’hui elle avoisine 2400 habitants. Elle en comptait 1093 en 1931.Comme sa voisine Bouille� -Loretz c’est une commune agricole (surtout maraiche�re etce�ralicole, localement viticole. Sur les sables quartzeux et argileux du Ce�nomanien seconcentrent les boisements (les Bois de Sanzay) tandis que les vignes de qualite� sontlocalise�es sur les cailloutis argileux du sommet des buttes (Mont).Ancienne paroisse et seigneurerie des marches d'Anjou et des marches du duche� deThouars, la commune est situe�e dans le pe�rime� tre du vignoble de Saumur et de l'Anjou, a�la limite de la plaine de Thouars. Elle be�ne� ficie de plusieurs AOC : de l'aire ge�ographiquedu Saumur, pour les vins mousseux blancs et rose�s, et de celle de l'Anjou, pour les vinsblancs et rouges, gamay, vins mousseux blancs et rose�s, cabernet d'Anjou, rose� d'Anjouet « Anjou Villages ».

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Elle fait e�galement partie de l'aire de proximite� imme�diate des Saumur pour les vinstranquilles blancs et rouges, les Saumur « Puy-Notre-Dame » et Cabernet de Saumur, etde celle de l'Anjou pour les « Anjou-Coteaux de la Loire », « Coteaux de Saumur, « AnjouVillages Brissac » et « Coteaux de l'Aubance ».

Visite des 12 sites et monumentsDu sud au nord : a� Prailles (la Commanderie, le village et la chapelle Sainte-Radegonde) ; a� Taizon le pont moyen a3 geux ; au Luc le cha3 teau (prive� ) de la Coste ; a�Sanzay le cha3 teau (prive� ) du Bois-de-Sanzay, au bourg de Saint-Martin-de-Sanzay l’e�gliseet la halle sur la place centrale ; pre�s de Mont : le belve�de�re du Puy-de-Mont au milieudes vignes ; le cha3 teau du Bourg-Joly ; a� Passais la chapelle de Notre-Dame-des-Neiges etla chapelle castrale ; l’e� tang de la Ballastie�re. Consultez le site de la mairie : http://www.saint-martin-de-sanzay.fr/pages/Les-monuments-historiques

Venant de Thouars par Belleville (Sainte-Verge) puis Pompois, vous longerez le Thouetet ses anciens moulins (voir Sainte-Verge).Entrez dans le petit village de Prailles (une ancienne seigneurie), et arre3 tez vous devantl’entre�e d’une belle demeure a� l’allure de cha3 teau dans la rue principale devant lepremier panneau d’un circuit communal de visite installe�e en 2017. Vous apercevrez deremarquables porches d’entre�e construits en pierre de tuffeau selon le stylene�oclassique du XIXe sie�cle (les portes de l’un d’entre eux sont peintes en bleu). AK l’autre extre�mite� du village, donnez un coup d’œil a� la petite chapelle dédiée à sainteRadegonde, de style néogothique, qui a e� te� e�difie�e vers 1870 par un ancien avocatthouarsais, l'abbe� Alcibiade de Vielbans.

Rejoignez ensuite le village de Taizon en passant pre�s d’un ancien gue� gallo-romain quirejoignait la Commanderie voisine. Vous admirerez le vieux et long pont du XIIIesiècle a� six arches en ogive et a� double voussure, inscrit sur la liste des monumentshistoriques en 1943. Mentionne� de�s 1222, il mesurait a� l’origine plus de 200 me� tres. Ilest paralle� le au pont actuel (voir le moulin a� gauche) Sous l’ancien Re�gime, son franchissement devait s’accompagner d’un versementd’impo3 ts aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Je�rusalem de la Commanderie voisine dePrailles. Au XIIe sie�cle, une chapelle –aujourd’hui disparue– avait e� te� construite aumilieu du pont et place�e sous le patronage de Notre-Dame de la Pitie� (ou de Notre-Damedes Sept-Douleurs). Le pont a e� te� dynamite� en 1944 par les troupes allemandes puisremplace� par un pont en bois jusqu’aux anne�es 1960.

En passant par le pont de Taizon (puis troisie�me route a� gauche) vous pourrez donnerun coup d’œil a� La commanderie hospitalière de Prailles. Connue au de�but du XIIIesie�cle, elle e� tait la proprie� te� de l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Je�rusalem (leschevaliers de Malte). Elle e� tait installe�e a� l’endroit ou� les voyageurs et les pe� lerins quiallaient d’Angers a� Poitiers traversaient le Thouet a� gue� . La Commanderie percevait unpe�age pour tout passage sur le pont de Taizon. Le commandeur avait reçu le droit dejustice sur ses terres de Louis XI en 1482. A partir du XVIIe sie�cle son activite�hospitalie�re disparaï3t et les ba3 timents et terres sont loue�s a� un fermier. Consolide�s (toitset murs) gra3 ce a� des be�ne�voles, les batiments actuels, non visitables, sont vides. Vous lesapercevrez derrie�re de hauts murs en prenant la route de la Gatevinie�re.

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Puis, en allant vers le bourg de Saint-Martin-de Sanzay, vous pourrez prendre la route deSanzay en passant (via Le Luc) devant le cha3 teau du Clos de la Coste, un manoir datant de 1590, reconstruit au XVIIIe� et XIXe� sie�cle (les La Corbie�re). Anne Desrays, bienfaitrice de l’hotel-Dieu a� Thouars e�pousa Christophe de la Coste, le fondateur, en 1620.

La chapelle, entie�rement refaite par les proprie� taires actuels, est maintenant visitable pendant les journe�es du patrimoine. Elle a e� te� be�nie le 12 juin 1999. Le proprie� taire restaure actuellement les jardins ». http://www.saint-martin-de-sanzay.fr/pages/Les-monuments-historiques. Puis vous rejoignez le cha3 teau du Bois-de-Sanzay.

Ou bien a� partir de Prailles, vous rejoindrez Saint-Martin de-Sanzay et prendrez, a� l’entre�e du bourg la route de Sanzay pour visiter le château du Bois-de-Sanzay (ouvert a� la visite en e� te� ). Construit au XVe sie�cle (le corps du ba3 timent central, les hautes chemine�es, les pignons a� crochets, les portes et les vou3 tes de la chapelle), remanie� au XVIIIe (les ouvertures), le cha3 teau du Bois-de-Sanzay a e� te� successivement la proprie� te� des familles d’Argenton, de Beaumont (Bressuire), de Chauvigny, Daviau de Piolant (de 1643 a� la Re�volution, puis de 1837 a� 1881). En contournant l'e�difice, on trouve un pigeonnier ou " fuye " qui posse�de encore ses cases (boulins) et son e�chelle tournante. La cour des communs est marque�e par deux grands portails en pierre de tuffeau, aux frontons martele�s d'e�poque XVIIIe.

Vendu comme bien national a� la Re�volution a� Alexandre Caffin ( ?), il lui est rachete� parCharles François Marie Daviau de Piolant en 1837. En 1881, le cha3 teau est rachete� parPierre Tesseron et Henriette Louise Girard. Leur petite-fille Marguerite Marie Clergeault,marie�e au peintre Abel Pineau y se� journe jusqu’en 1984. Il est aujourd’hui la proprie� te�de la famille Gorce qui l’a restaure� comple� tement, notamment les jardins, et le loue pourdes mariages et des re�ceptions.Revenant en arrie�re, vous vous dirigerez ensuite vers le centre du bourg de Saint-Martin-de-Sanzay pour visiter la charmante petite église Saint-Martin situe�e pre�s de lagrande place arbore�e du village et de sa halle restaure�e. Construite au XIIe sie�cle dans lestyle roman tourangeau, puis agrandi, elle est classe�e monument historique depuis 1910et a subi diverses reconstructions et restaurations jusqu’au XXe sie�cle. Seuls le clocher etle chœur sont anciens. Le chevet, arrondi en abside, est e�claire� par trois fene3 tres en pleincintre, exte�rieurement de�pourvues de colonnettes. La corniche est constitue�e d'une suitede petites arcades saillantes reposant sur des modillons figurant des te3 tes humaines, despersonnages en bateau, un joueur de viole... Le chœur est voute� en berceau brise� . La nef,restaure�e, est pourvue de bas-co3 te�s aux vou3 tes mi-gothiques, mi-flamboyantes. Ne manquez pas quelques belles façades anciennes en prenant ensuite la direction deMont et de Passay. Montez au belvédère du Puy-de-Mont pour admirer le panoramapuis arre3 tez vous au cha3 teau viticole du Bourg-Joly.

Petit circuit pédestre d’une heure trente du bourg au belvédère (et retour)Stationnez sur la place de l’e�glise, puis passez devant le monument aux morts ; donnezun coup d’œil a� l’ancien gue� sur votre gauche et prenez au croisement la route de Montpar le chemin des Granges ; a� gauche l’ancienne e�cole de filles (fin XIXe), puis une belleentre�e de ferme aux piliers sculpte�s ; a� droite vous apercevez la maison de retraite deNotre-Dame-des-Neiges (du nom de la chapelle de Passay), puis a� gauche un calvaireavant d’entrer dans le village de Mont situe� sur une colline couverte de vignes. Belles

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maisons de maitre en pierres de tuffeau du XIXe et de la Belle Epoque plus ou moinsbien restaure�es. Ne prenez pas a� gauche, la rue du Grand-Roc, mais celle d’apre�s ensuivant la Chouette rouge. Vous arrivez au belve�de�re du Puy-de-Monts au milieu d’un petit vignoble irrigue� . Labutte, faites de marnes, galets et graviers culmine a� 66 me� tres (celle du Puy-Notre-Damea� 106 me� tres, la butte de Tourtenay a� 115 me�tres). Avancez vous sur le chemin pouradmirez le panorama sur le bourg de Saint-Martin et la valle�e maraiche�re du Thouet.Suivez la chouette le long des vignes, puis au premier croisement, ne la suivez plus ettournez a� gauche pour redescendre vers la valle�e.En bas de la pente, tournez a� gauche sur la route longeant les grandes parcelles demaraichage irrigue� (poireaux, carottes), une ancienne sablie�re sert de bassind’irrigation. Derrie�re les arbres vers l’ouest, l’e� tang de la Ballastie�re. Plus loin la Croix-Blanche, une croix de mission de 1947, marque le croisement avec la route du Puy-Notre-Dame. Longez a� distance le Thouet, borde� de jardins d’agre�ment avec descabanons plus ou moins e� labore�s, pour revenir au centre du bourg. Sur la passerelle a�droite , vue pittoresque sur une ile de la rivie�re occupe�e par des cygnes.

AK l’extre�mite� nord de la commune, pre�s de Passay, la petite chapelle néogothique deNotre-Dame des Neiges, qui a donne� son nom a� la maison de retraite pre�s du bourg, estune proprie� te� communale depuis 2010. Comme dans de nombreuses autres paroisses enFrance, elle e� tait le lieu de ce� le�bration du « miracle » de la chute de la neige a� Rome ene� te� au Ve sie�cle au moment de la construction de la basilique Sainte-Marie majeure. Dansle village de Passay, donnez un coup d’œil à une chapelle castrale du XVème siècle,restaure�e et utilise�e comme maison d’ho3 te (Gites de France).

Revenez vers Saint-Martin-de-Sanzay par l’étang de la Ballastière, une anciennecarrie�re de ballast pour les voies ferre�es exploite�e par la Socie� te� des chemins de fer (quia cesse� son activite� en 1911, apre�s, notamment la construction de la voie ferre�e Saumur-Thouars), vous trouverez une salle des fe3 tes cre�e�e en 1963 et re�ame�nage�e en 1978 et1987 ; un village de 15 gites communaux (cre�e�s de 1978 a� 1984) ; des e�quipementssportifs (tennis, foot ball), des aires de pique-nique, des aires de stationnement pour lescamping cars, un e� tang de pe3che de 10 ha …

http://www.mesvoyagesenfrance.com/D79/Saint-Martin-de-Sanzay.html

Evénements :Des bals musettes a� la Ballastie�re presque tous les dimanchesCircuitsQuatre circuits pie� tonniers et cyclistes au de�part de Taizon, et de l’e� tang de laBallastie�re : le sentier du Belve�de�re (pie� tons, 8,5 km) par Passais et la Ballastie�re; entrebois et hameaux (pie� tons : 8 km) ; la boucle du Thouet (cyclistes : 23 km) et de Saint-Martin a� Passais (pour tous).Un nouveau circuit communal inaugure� en 2017 est marque� par une chouette verte ourouge et de nombreux panneaux informatifs.

Sainte-Radegonde

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Voir : la promenade pittoresque le long du Thouet et ses jardins, la vallée sauvage–réserve naturelle- du Pressoir et sa cascade (ZNIEFF), son moulin à vent restauré. Classe�e dans la re�gion des vignes, Sainte-Radegonde n’e�voque cette culture qu’a� traversle nom du ruisseau du Pressoir dont la valle�e comporte encore quelques vignes.

Panoramio La cascade de Pommiers- le moulin a� vent

La commune de Sainte-Rade�gonde rassemble en 2014 les 1900 habitants de quatrevillages : le bourg principal de Sainte-Rade�gonde sur le bord du Thouet, Vrines sur laroute de Thouars, qui fut rattache� en 1885 apre�s la suppression de la commune desHameaux, Ligron de� tache� de Mauze� -Thouarsais en 1865 et La Fontaine au nord ouest.67 entreprises dont 6 agricoles et Anett Blanchisserie, d’envergure nationale, cre�e�e en1935, sont installe�es dans la commune en 2014. Ici aucun cha3 teau, mais une figure religieuse qui a marque� l’histoire locale et nationale.Le nom de sainte Radegonde a e� te� donne� a� partir du XVIe sie�cle a� l’ancien village deSainte-Marie-de-Pommiers. Sainte Radegonde (518-587) e� tait une princesse originairede Thuringe en Allemagne qui fut contrainte d’e�pouser Clotaire un des fils de Clovis(466-511), roi des Francs converti au catholicisme. A la suite de l’assassinat du fre�re deson mari par ce dernier, elle prit l’habit religieux, fonda le monaste�re Sainte-Croix a�

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Poitiers et se retira a� Pommiers sur une terre donne�e par le roi. Un prieure� , disparuaujourd’hui, y fut cre�e� . Ligron de�rive du nom d’une ancienne villa romaine (villaLucronis).

Un soir... dit la le�gende du Champ-des-Étoiles :

«  Alors que Radégonde se trouvait sur ses terres près de Thouars, et que les soldatsde Clotaire allaient l'arrêter, la reine, recouverte de son manteau bordé d'hermine etparsemé d'étoiles, implora Dieu de la sauver.C'est alors que les pommiers, en fleurs, courbèrent leurs branches pour cacheraux yeux de ses poursuivants la fugitive qui dut passer toute la nuit au milieu du champde pommiers à la " belle étoile "...Les soldats étaient partis, mais Radégonde avait perdu son manteau. C'est depuisce jour que les étoiles du manteau remontent à la surface du " champ des étoiles "témoin de ce miracle. ».

AK sa mort, de nombreuses gue�risons et faits miraculeux (le miracle des avoines est uneautre version de la le�gende du Champ-des-EN toiles) lui ayant e� te� attribue�es, elle futde�clare�e sainte par les croyances populaires puis par la papaute� .L’on peut me3me trouver des petites e� toiles en pierre au sommet du terrain de moto-cross. Cherchez bien !La le�gende de Sainte-Rade�gonde a profonde�ment marque� la culture chre� tiennethouarsaise, comme en te�moigne le vitrail est de l’e�glise de Saint-Me�dard a� Thouars etles nombreuses e�glises et chapelles qui lui sont de�die�es (Bilazais, Prailles …)

Le premier guide touristique En 1910, le jeune syndicat d’initiative de Thouars pre�sentait ainsi le village pittoresquede Sainte-Rade�gonde (600 habitants a� l’e�poque) :

« Si, partant de Thouars, après avoir traversé Vrines sur la rive droite du Thouet et le pontmoderne (la passerelle en face de la mairie) qui y donne accès, on continue quelques centmètres sur la rive gauche après la maison d’école, on jouit d’une jolie perspective sur leThouet, le moulin d’Enterré et les coteaux du Rigolier où se trouvent d’importantes carrièresde pierres à bâtir (Ligron).Ligron ne présenterait comme village qu’un intérêt très relatif s’il ne couronnaitcomme un nid d’aigle les gorges sauvages aux rochers chaotiques qui portent son nom.Sainte-Radegonde domine d’une croupe boisée la rive gauche du Thouet, son égliseplus que modeste a dans son trésor une châsse et des reliquaires.Venant de Ligron, les touristes ne feront que traverser le bourg pour rejoindre par deschemins peu carrossables la fameuse vallée de la Cascade.Petite Suisse en miniature, la cascade, d’aspect moins sauvage que les gorges deLigron, présente le plus vif   intérêt,  des roches abruptes la bordent sur  toute sa longueurtandis   qu’un   étroit   sentier   court   en   bordure   de   son   thalweg   que   forme   le   ruisseau   deCoulonges (le ruisseau du Pressoir), sec l’été, torrent l’hiver, torrent mugissant à la chute dela Cascade située à 1800 mètres environ du débouché de la vallée sur le Thouet.A 800 mètres de la chute, en remontant le ruisseau, on aperçoit à gauche le Pressoir,manoir féodal où les seigneurs de Thouars percevaient la dîme sur les vendanges.Le pays, en effet, produit un vin blanc ou rouge de goût agréable et d’excellentequalité.

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Le voisinage immédiat de Thouars évoque de nombreux souvenirs historiques. C’est sur lepont de Vrines en effet que passèrent La Rochejequelein et Lescure le 6 mai 1793 lors del’attaque  de Thouars   (par   les  Vendéens),   tandis  que Bonchamp passait  au Gué-au-Riche(près de Pompois) où tombaient les gardes nationaux d’Airvault et de Couhé, et que le sangdes Marseillais rougissait les parapets du pont de Vrines. »http://www.ville-sainte-radegonde.fr/wa_files/Ste_20Rad_C3_A9gonde_20en_201910.pdf

Visite

Depuis la place Lavault a� Thouars, vous prendrez la route de la Co3 te-de-Crevant quidonne acce�s a� la route de la promenade de Pommiers le long du Thouet. AK hauteur de lachaussée de Pommiers, vous stationnerez et franchirez la rivie�re a� pied sur lapasserelle qui donnait autrefois acce�s a� une guinguette célèbre dans le Thouarsais.Oubliez les ruines de ce lieu de plaisir et empruntez le chemin qui me�ne a� la cascade dePommiers (environ un kilome�tre et demi) en suivant la valle�e boise�e du ruisseau duPressoir. Sur les pentes escarpe�es, les traces d’un terrain de motocross du Moto-clubthouarsais toujours en activite� sont visibles. Le site luxuriant de bois, de landes et defalaises que vous traversez a e� te� classe� comme Espace naturel sensible (ZNIEFF) par lede�partement en raison de sa biodiversite� exceptionnelle : plus de 500 espe�ces ve�ge� talessans compter les mousses et les lichens (250 espe�ces) et les 370 espe�ces de papillons !De retour a� votre parking, rejoignez le bourg de Sainte-Radegonde par la routepromenade le long des centaines de petits jardins qui bordent la rivie�re. Sur l’autre rivederrie�re les boisements, dorment les anciennes carrie�res de Ligron. Vous n’assisterezpas aux joutes nautiques qui animaient chaque anne�e en e� te� les eaux de la rivie�re, carelles ont disparu dans les anne�es 1970.Un coup d’œil sur le moulin d’Enterré au bord de la rivie�re et sur le moulin à vent deVrines restaure� en 20 ans depuis 1990 gra3 ce a� une association locale.Arrive� au pont de la route de Thouars a� Argenton-les-Valle�es, vous pouvez poursuivrejusqu’a� la réserve naturelle du Toarcien (commune de Sainte-Verge) en tournant a�droite puis a� gauche au premier virage dans le village de Vrines.Retour a� Thouars par Vrines ou par Sainte-Verge.

Eve�nements :

Circuits : trois dont deux pe�destres et un cyclable. Le quatrie�me, au de�part de Taizon,emprunte une partie du circuit « entre bois et hameaux » sur 4 km.

Sainte-Verge

Voir : l’église républicaine (XIXe), les trois châteaux (La Gosselinière, La Forêt,Belleville), les anciens moulins à eau, le marais public, la Montgolfiade, la réservenaturelle nationale du Toarcien

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Eglise – Entrée du château de la Forêt- Monuments aux morts

Marais public- MontgolfiadePanoramio

Voisine de Thouars, en bordure du Thouet, la commune de Sainte-Verge re�unit, outre lebourg et son e�glise, les villages et hameaux de Belleville, Blanchard, Pompois et Soussais.Elle compte 1450 habitants, chiffre en constante augmentation depuis 20 ans. Etaccueille 114 entreprises dont trois agricoles ou viticoles, et une grande surfacecommerciale (Leclerc).

AK l’origine, la commune s’appelait Sainte-Marie-de-Haut-Bois et prit le nom de Sainte-Verge, sauf apre�s la Re�volution ou� elle s’appela Verge-les-Fontaines. Ce nom est de�rive�de celui d’une jeune berge�re nomme�e Viergue (Virgana), ne�e au lieu dit La-Fore3 t au IVesie�cle. Une chronique locale dit qu’elle fut convertie par Saint-Hilaire et assassine�e pourcette raison par le proprie� taire incroyant de son troupeau. Une autre que, perse�cute�epar sa famille (« païHenne »), elle se retira dans les bois pour y mener une vie e�difiante.En 1117, un monaste�re fut cre�e� pre�s de son tombeau qui fut ve�ne�re� jusqu’a� sadestruction au moment de la Re�volution. L’on pensait que les poussie�res de son tombeaume�lange�es a� l’eau d’une fontaine proche gue�rissaient les fie�vres (G. Brossard, 2012). Lapremie�re e�glise paroissiale fut e�rige�e a� l’emplacement de son tombeau.

Visite

En venant de Thouars par la route de Saumur, vous tournerez a� gauche au premier rond-point vers le bourg de Sainte-Verge et son e�glise dont vous apercevez la haute fle�che duclocher en pierre.

Reconstruite entre 1878 et 1885 comme beaucoup d’autres e�glises du Thouarsaisl’église dédiée à Sainte-Verge ( ?) arbore sur son mur sud la devise « Liberte� , e�galite� ,

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fraternite� ». A co3 te� le superbe monument aux morts de la guerre de 1914-18 qui a e� te�restaure� en 2014. Il faut pre�ciser que Sainte-Verge est une commune de re�putation tre�slaïHque et re�publicaine, mais qui tenait beaucoup a� son cure� . En 1930, la populations’opposa a� l’expulsion du pre3 tre qui refusait de payer une augmentation de loyer (surinstruction de l’e�ve3que) vote�e par le maire socialiste, ce qui provoqua une tre�s longuecrise municipale. Remarquez le clocher ajoure� en pierre et, a� l’inte�rieur d’une nef toute blanche aux hautesvoutes ne�ogothiques, une splendide chaire en bois sculpte� .

Puis prenez la rue des Che3nes, et la premie�re a� droite, ce qui vous fait passer devantl’entre�e du château de la Forêt. De chaque co3 te� de la grille du parc, deux toursmarquent les lieux : l’une au toit en coupole de pierre surmonte� d’un lanterneau, l’autrea� quatre pans couverts d’ardoises.De cet ancien logis, construit au XVe sie�cle, et inscrit comme monument historique en1992, il reste une enceinte trape�zoïHdale et les ba3 timents actuels issus de remaniementsau XVIIe et au XIXe sie�cles, au sein d’un vaste parc. Dans ce lieu, qui est une proprie� te�prive�e, le ruisseau de la Fontaine-Chaude prend sa source avant de s’e�couler versVilleneuve et la commune de Louzy.

Poursuivez la route en direction de Vrines (commune de Sainte-Radegonde) pouracce�der a� la réserve naturelle nationale du Toarcien cre�e� en 1987 et ge�re�e par lacommunaute� de communes du Thouarsais. C’est dans ces deux carrie�res (des Hauts-Coteaux et des Groies) que le pale�ontologue Alcide d’Orbigny (1802-1857) a de� fini en1849 le stratotype de l’e� tage ge�ologique du Toarcien (e� tage du Jurassique infe�rieur) enfonction de la re�partition des populations d’ammonites et d’autres fossiles. Son nom ae� te� donne� a� la salle des fe3 tes du village. Gra3 ce a� une excellente signale� tique vous pourrezde�couvrir les diffe�rentes strates ge�ologiques des carrie�res. Dans les anciennes e�curies ducha3 teau de Thouars, vous pourrez e�galement comple� ter vos informations en visitant lecentre d’interprétation géologique du Thouarsais.

Reprenez ensuite la route de Pompois, hameau ce� le�bre autrefois pour ses vignobles dece�page Breton reconstitue� apre�s la crise du phylloxe�ra et bien connu e�galement par sonLogis de Pompois, une table gastronomique re�pute�e dans le Thouarsais, dans un cadreancien (une ferme fortifiée).

Poursuivez en empruntant la rue du Gue� -au-Riche qui me�ne au Thouet a� un ancien gue� ,qui permettait d’acce�der au hameau de Riche de l’autre co3 te� de la rivie�re (commune deMauze� -Thouarsais). Longez le Thouet vers le nord jusqu’au moulin de Champigny (unvillage de l’autre rive), puis au moulin de Blanchard toujours en place a� co3 te� de sonbief. Ce qui n’est plus le cas du moulin du Gue� -au-Riche qui a disparu.

Faites une incursion a� Prailles (commune de Saint-Martin-de-Sanzay), un peu plus loin,pour entrevoir au milieu d’un vaste parc ce qui reste des ba3 timents de l’ancienneCommanderie des Templiers. Appartenant a� l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Je�rusalem, elle e� tait connue a� la fin du Moyen AI ge (XIIIe sie�cle) comme la «maison del’ho3 pital ou maison de Prailles » sur le chemin d’Angers a� Poitiers (chemin deCompostelle). Elle fut re�nove�e avec sa chapelle au XVe et au XVIe sie�cles, puis futabandonne�e ensuite. Vide�e de son contenu, elle n’est pas accessible au public.

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La chapelle de Prailles, de�die�e a� sainte Radegonde, reine de France, e�pouse d’un desfils de Clovis, a e� te� reconstruite en 1870, « par l'arrie�re grand oncle de Gabriel Re�mond,l'abbe� Alcibiade de Vielbans, avocat a� Thouars, ramene� a� la religion par le pe�reLacordaire, aumo3 nier de la prison de Niort, et de�ce�de� en de�cembre1876 ». http://www.saint-martin-de-sanzay.fr/pages/Les-monuments-historiques.(voir la le�gende de la sainte dans la commune e�ponyme)

Revenez vers Sainte-Verge par le hameau de Soussais et la rue de la Gosselinie�re. Depuisla route vous pourrez apercevoir le château de la Gosselinière et son parc. Ce cha3 teaufut la proprie� te� d’Emile Bergeon, ne� a� Argenton-Cha3 teau en 1828. Il fut e� lu se�nateurre�publicain en 1885, conseiller ge�ne�ral et maire de Sainte-Verge. Sa femme Marie-Henriette Bergeon-Bridier fit don a� la ville de Thouars des parcelles sur lesquelles furentconstruites au de�but du sie�cle dernier le the�a3 tre actuel de la ville et l’e�cole voisine Jean-Jaure�s.

Dans le bourg de Sainte-Verge, apre�s la rue des Che3nes, prendre la rue des Lavoirs etdonner un coup d’œil au lavoir restauré, puis au n° 73 rue du docteur Barre� (Henri ?)ou Basset) a� un entrepo3 t : l’ancienne usine de ferblanterie qui fabriquait jusqu’auxanne�es 1960 le bac’lav Briand (inscription aux monuments historiques). Il mit fin apre�sla guerre a� l’activite� des lavandie�res dans les nombreux lavoirs de chaque commune duThouarsais.

Un peu plus loin : le château de Belleville. L'ancien fief de Belleville relevait jadis deThouars. Le premier seigneur dont l’on ait connaissance fut Pierre Laurens, e�cuyer, aumilieu du XVe sie�cle. Un autre Pierre Laurens, seigneur de Belleville, vers 1520, futavocat du Roi et e�chevin a� Poitiers. Il de�ce�da en 1549. Les Laurens se succe�de�rent a�Belleville jusqu'a� la fin du XVIe sie�cle. Jacques Laurens, dernier seigneur du nom, le�gua laproprie� te� a� François de la Roche, seigneur de Varennes. En 1601, elle fut acquise parArtus Deyrodour, lequel s'en se�para rapidement car, en 1615, la seigneurie de Bellevilleappartenait a� Zacharie du Bellay, e�cuyer, seigneur du Plessis-Bellay. Sa fille, Ele�onore,apporta en dot le cha3 teau et les terres de Belleville a� Jean Rogier, le 24 novembre 1658.Au de�but du XIXe sie�cle, le cha3 teau de Belleville fut la proprie� te� de Louis Auguste de laGarde, aide de camp de Louis de la Rochejaquelein en 1815. Au cours du XXe sie�cle, lecha3 teau changea de mains et abrita un atelier de confection. Les proprie� taires actuelsont entrepris la restauration de la demeure.http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-deux-sevres-chateau-ste-verge-chateau-de-belleville.html

Revenir vers l’e�glise et prendre la rue de Villeneuve vers Louzy. Tournez a� gauche par lechemin des Saulaies pour une courte promenade dans le charmant petit marais qui ae� te� ame�nage� comme espace public a� co3 te� du ruisseau de la Fontaine-Chaude. Un peuplus loin l’hippodrome de Sainte-Verge cre�e� par le docteur Gallo de Thouars en 1930, etou� est organise�e la Montgolfiade de Thouars chaque année en septembre etpe�riodiquement des courses de chevaux.

Puis reprendre la route de Thouars a� Saumur en se dirigeant vers Louzy.

Itinéraire pédestre : Ballades entre bois et vignes

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Evénements : La Montgolfiade de Thouars en septembre ; les courses de Sainte-VergeRestaurants : Le Logis de PompoisHébergement : Voir l’hotel du Relais a� Louzy.

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La plainePlus de la moitie� (18) des communes de la communaute� de communes du Thouarsais estsitue�e dans la plaine de Thouars.

Brie

À voir : la vallée de la Dive, La plaine céréalière, La chapelle de Sazais

La chapelle de Sazais

AK quinze kilome�tres de Thouars, au bord de la valle�e de la vieille Dive, et en limite dude�partement, la commune de Brie n’a cesse� de perdre ses habitants : 474 en 1881, 230en 1982, 187 en 2013. Au centre du bourg, un ancien village fortifie� , l’e�glise Saint-EN tienne a e� te� construite a� la fin du XIXe sie�cle comme beaucoup d’autres lieux de cultedu Thouarsais (Sainte-Verge, Coulonges-Thouarsais, Mauze�-Thouarsais ou Cersay parexemple). 36 entreprises dont la moitie� est agricole, sont localise�es a� Brie.

Visite

Vous donnerez un coup d’œil a� l’inte�rieur de l’e�glise Saint-EN tienne pour appre�cier lesbelles couleurs chaudes apporte�es par les vitraux re�cents. En traversant la Dive vousimaginerez les landes couvrant les tourbie�res a� la place des champs et des peupliers :c’est avec la tourbe, qu’en l’absence de bois de chauffe, les Briollais se chauffaient jadis.N’oubliez pas d’entrevoir derrie�re ses vieux murs le clocher de la chapelle de Sazais etd’avoir une pense�e pour l’historien de Thouars que fut Alexis-Jean Drouyneau de Brie(1695-1755) auquel une rue a e� te� de�die�e, comme a� Thouars. Il publia en 1742 « Lesme�moires historiques sur l’histoire de Thouars »

Louzy

Voir : l’église Saint-Pierre du Xe et XIe siècles, l’enclos du manoir disparu desduchesses de la Trémoïlle, l’entrée du presbytère et le pigeonnier de la ferme duchâteau, la zone d’activités industrielles et artisanales (silos à blé et usine deproduction de méthane), le château de Magé, la ferme fortifiée du Bouchet, lestrois lavoirs restaurés, les capteurs solaires.

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Le pigeonnier de la ferme du cha3 teau et l’e�glise de Louzy (PD) – Les e�curies du cha3 teaude Mage� (PD) http://mairiedelouzy.free.fr/accueil1/index.html

Situe�e au nord de Thouars dont elle est la voisine imme�diate, la commune de Louzyregroupe cinq hameaux ou villages autour du bourg de Louzy : Launay, Le Bouchet,Mage� , Monceau, Vitray. Depuis 1970, sa population a presque double� ; elle n’a cesse� des’accroitre pour atteindre 1300 habitants en 2013. La cre�ation de lotissementsimportants autour des villages depuis les anne�es 1970 en est la principale raison. Laproximite� des emplois cre�e�s par les entreprises des zones d’activite�s de Thouars etLouzy depuis les anne�es 1960 explique ce « boom » de�mographique. Une centained’entreprises e� taient installe�es a� Louzy en 2013.

La commune de Louzy est situe�e dans une plaine ou� deux ruisseaux (la Losse et laMeule), qui se jettent au nord dans le Thouet, prennent leur source. Elle est domine�e pardeux buttes massives : les buttes de Tourtenay au nord et de Saint-Le�ger-de-Montbrun a�l’est. Depuis les remembrements et les drainages des anne�es 1960 et 1970, elle a perdule bocage qui couvrait ses sols mare�cageux, et ses vignobles producteurs de vin deconsommation courante. Bien que la majorite� de ses agriculteurs aient disparu encinquante ans, ces derniers sont toujours nombreux (25 entreprises) dans des secteursde production tre�s varie�s : ce�re�aliculture, e� levages bovin, caprin, porcin, ovin et devolaille, maraï3chage et horticulture. Histoire

Louzy aurait la me3me e� tymologie d’origine latine qu’un autre lieu-dit du Thouarsais :Luzay et que Lezay une autre commune du sud des Deux-Se�vres. –ay ou -y de�rive dulatin-iacum en indiquant un lieu-dit : le lieu d’un nomme� Lusus ou le lieu du jeu, dudivertissement ou du sport (ludo, lusum en latin). Le Thouarsais a e� te� un territoire de lacolonisation romaine. Des restes gallo-romains ont e� te� retrouve�s pre�s de l’hippodromede Villeneuve a� proximite� du rond-point qui donne acce�s a� la de�viation de Brion-pre�s-Thouet.

En 1931, au centre du bourg de Louzy, il y avait deux e�piciers (Drochon et Page), unmarchand de tissus (Cha3 teau), un menuisier, un mare�chal-ferrant, un boucher ainsi quedeux e�coles laïHque et « libre ». Aujourd’hui, les e�coles sont toujours actives, mais lescommerces et les artisans ont disparu, du fait de l’installation de deux grandes surfacescommerciales dans les communes de Sainte-Verge et de Thouars depuis la fin desanne�es 1980.

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Visite

Depuis Thouars, par la de�viation routie�re vers Saumur, vous irez au centre du village deLouzy visiter la superbe église Saint-Pierre qui relevait depuis 1122 du chapitre deThouars et de�pend aujourd’hui de la grande paroisse Saint-The�ophane-Ve�nard quicouvre le nord des Deux-Se�vres. La nef a perdu sa magnificence d’antan, ses deux autelslate�raux consacre�s a� la Vierge et a� Joseph, sa chaire en bois sculpte� , ses lustres en cristalqui pendaient du plafond, ses guirlandes de fe3 tes, ses statues de Saint-Antoine de Jeanned’Arc et du Sacre� -Cœur de Je�sus de�place�es dans la chapelle Saint-Jacques. Mais elle agagne� en sobrie� te� propice au recueillement. Elle est ouverte pendant la journe�e. Vouspourrez y admirer une remarquable pie� ta en bois a� drite de l’autel.En sortant de l’e�glise, dirigez vous a� gauche vers la remarquable entre�e restaure�e dupresbytère, admirez la fie� re allure du pigeonnier vestige de la ferme du Cha3 teaude�truite dans les anne�es 1990. Et imaginez, au dela� , la silhouette d’un petit manoir dontnous n’avons malheureusement aucune image. C’e� tait la re�sidence de plaisance desduchesses thouarsaises de la Tre�moïHlle surtout pendant le re�gne de Henri IV et de LouisXIII, a� la fin du XVIe et au XVIIe sie�cles. Elle a e� te� de� truite au de�but du XIXe sie�cle.En repartant vers le nord, arre3 tez vous a� la sortie du village devant un lavoir restaure� .En face, le canal qui laisse s’e�couler l’eau de la source cache�e derrie�re les peupliers de laprairie du Cha3 teau. Cette eau passe par deux bassins derniers vestiges des jardins dumanoir des duchesses. Une courte promenade est possible dans la prairie du Château.

Allez ensuite au village de Mage� par le hameau de Parsois. Tournez a� droite en entrantdans le village en longeant les communs du château de Magé. Donnez par la grille unbref coup d’œil au cha3 teau en restauration, ou� habite une communaute� de moines depuis2015. Il appartenait a� la famille Daviau-de-Piolant qui posse�dait e�galement le cha3 teau duBois-de-Sanzay dans la commune voisine de Saint-Martin-de-Sanzay. Ses e�curiesgigantesques sont en ruine. En face la grille, vous apercevez une imposante alle�e detilleuls qui donnaient acce�s au cha3 teau.

Revenez a� travers la campagne par le charmant village de Monceau (avec un arre3t aulavoir restaure� le long de la Losse), puis rejoignez celui du Bouchet. Passer au centre duvillage devant l’entre�e de la ferme fortifiée qui a perdu sa haute tour de garde dans lesanne�es 70. Et pour les plus curieux, a� pied, allez vous immerger dans le myste�rieuxmarais d’Anjou en revenant par le lavoir restauré par les habitants (voir le guide despromenades de Louzy, site web de la mairie).Retour vers Thouars par la vaste plaine agricole et le spectacle impressionnant des silosa� grains, de la nouvelle usine de production de me� thane, des champs de capteurssolaires et des trois e�oliennes au pied de la butte de Saint-Le�ger-de-Montbrun.

http://mairiedelouzy.free.fr/accueil1/les-promenades-de-louzy-12-2015.pdfhttp://mairiedelouzy.free.fr/accueil1/24-chroniques-louze-ennes-09-2018.pdf

Evènements : matchs de foot-ball, fe3 te du 14 juillet, randonne�es pe�destres, fe3 te desmarrons a� Mage� (octobre), vide-greniers, marche� de NoeH l …Hébergements : Ho3 tel du Relais sur la route de Saumur (**)

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Luzay

Voir ou entrevoir : La vallée du Thouaret, le pont roman, le château de Thiors, lachapelle des Brelières, la guinguette de Trompe-souris et son chaos rocheux, laCroix-de-Beauchiron, la gentilhommière des Epois, l’aumônerie de la Roche et lesruines du château fort de la Coinderie..

Les restes du château-fort de la Coinderie. Le pont roman de Luzay.

Le château de Thiors.http://www.loomji.fr/luzay-79161/monument/chateau-thiors-38702.htm

Luzay est une petite commune agricole au sud de Thouars, offrant un vaste paysage deplaine ce�re�alie� re traverse�e par la valle�e du Thouaret aux pentes douces et boise�es. Ses600 habitants se re�partissent entre 13 petits villages ou hameaux concentre�s au sud dela commune a� proximite� de la valle�e du Thouaret : Luzay le bourg principal et son e�glise,Le Chillas, Thiors, La Croix-de-Beauchiron, Volbine sur les bords de la rivie�re, la Valle�e-des-Pre3 tres, Rochoux, et sur la rive droite Le Breuil, La Roche, La Petite-Corbinie�re, LesBrelie�res, La Planche, Le Peu, La Coindrie, des lieux-dits qui annoncent la Ga3 tine et leBocage.29 entreprises, dont 7 agricoles y sont localise�es.Luzay aurait la me3me e� tymologie d’origine latine qu’un autre lieu-dit du Thouarsais :Louzy et que Lezay une autre commune du sud des Deux-Se�vres. –ay ou -y de�rive dulatin-iacum en indiquant un lieu-dit : le lieu d’un nomme� Lusus ou bien le lieu du jeu, dudivertissement ou du sport (ludo, lusum en latin).

Visite

Venant de Thouars et de Saint-Jean-de-Thouars par la route de Parthenay, vousprendrez la premie�re route a� droite (D335) en direction de Thiors. Sur votre gauchevous apercevez au sud-est deux tours en ruines, vestiges des deux anciens moulins àvent de Volbin. En entrant dans le village de Thiors, vous ne pourrez qu’entrevoir le

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château de Thiors derrie�re sa muraille. Avancez jusqu’a� l’alle�e d’arbres qui me�ne a�l’entre�e et me�ditez sur la signification de la pancarte pose�e sur le tronc d’un grandche3ne : « Ne pas de�poser d’a3nes et autres e�quide�s » !Vous ne pourrez pas visiter le cha3 teau (un logis ou ferme fortifie�e en Bas-Poitou) qui estprive� et date des XVe et XVIe sie�cles. Le ba3 timent principal ouvre sur une vaste courrectangulaire ferme�e par des communs en partie en ruine ; au centre une tour sans toitvestige d’un pigeonnier. L'entre�e au sud du cha3 teau est de� fendue par une tour ronde enmœllons a� moitie� arase�e. Sur un porche donnant acce�s au jardin, l'inscription 1625 datedu remaniement du cha3 teau et des communs. Le corps de logis est de plan rectangulaire,avec au sud-ouest une grosse tour circulaire coiffe�e d'une poivrie�re.Le premier proprie� taire connu est Louis de la Chapellerie qui obtint Thiors par sonmariage avec la fille de Raymond Colin de Thiors en 1420. Auparavant le cha3 teau futposse�de� par la famille poitevine d'origine napolitaine Palavicini, qui se transforma enPelvoisin puis Appelvoisin. Depuis 1986, le logis de Thiors appartient a� M. et MmeCastaing.

Reprenez la route du Chillas vers le sud, traversez ce charmant petit village par la ruedes Forgerons, laissez sur votre droite la rue Trompe-Souris qui me�ne a� unepittoresque guinguette homonyme au bord de la rivie�re qui coule en petites cascadesau milieu des rochers. Arrive� a� la grande route qui relie Thouars a� Parthenay, voustournerez a� droite puis a� gauche vers le Breuil, apre�s avoir traverse� le Thouaret ene�vitant les foudres d’un radar.

Vous acce�derez au pont roman de la Roche de Luzay et pourrez admirer ses six archesadmirablement conserve�es. C’e� tait autrefois le seul pont qui permettait de traverser larivie�re. AK un kilome�tre, de l’autre co3 te� de la route de�partementale, la remarquablechapelle Saint-Pierre (XVIe sie�cle) du village de Boucœur (commune de Saint-Varent)qui faisait partie de la seigneurie voisine. Vous pouvez la rejoindre a� pied en suivant lasignale� tique.Reprendre la direction de Taize� puis la premie�re route a� gauche vers la Coindrie.Prendre la rue du Monaste�re jusqu’aux restes de l’entrée d’un château-fort. Seulsubsiste le chatelet d’entre�e. Remarquer les arche�res et les emplacements d’un pont-levis disparu. Ce type de cha3 telet peut e3 tre retrouve� au cha3 teau de Sanzay dansl’Argentonnais.Puis retour vers Luzay par un petit pont sur le Thouaret – un ancien gué. En arrivant, sur votre droite, la petite église Saint-Hilaire de Luzay, re�cemmentrestaure� , avec son campanile en forme de mur a� deux cloches et son ballet (dans leBourbonnais, cet appentis s’appelle un caquetoire) abritant le porche. Prenez ladirection du cimetie�re et allez donner un coup d’œil a� la de� licieuse petite chapelle desBrelières aux fene3tres trilobe�es (comme celles de l’e�glise) a� co3 te� du centre de loisirs.Elle a sans doute e� te� construite a� la fin du XIXe sie�cle.

Voir e�galement la Croix de Beauchiron, la gentilhommie�re des EN pois, l’aumo3 nerie de laRoche.

Puis reprendre la direction de Thouars apre�s la traverse�e du village.Randonnée : Luzay : la croix de Chillas, un itine�raire balise�Evénements : nombreux spectacles et manifestations a� la guinguette de Trompe-Sourissur les bords du Thouaret

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Marnes

Voir : la vallée de la Dive, l’église Saint-Jean-Baptiste

L’e�glise Saint-Jean-Baptiste

AK 15 km de Thouars, la modeste commune rurale de Marnes, traverse�e par la Dive,re�unit 246 habitants en 2016. Sa population a diminue� re�gulie�rement depuis la fin duXIXe sie�cle, mais semble se stabiliser voire a� nouveau augmenter.Le nom du village, qui vient de celui des argiles calcaires de la re�gion (des marnes)apparaï3t en 1119.

Visite

Depuis Thouars, vous rejoindrez l’église romane Saint-Jean-Baptiste qui me�rite votreattention. Isole�e du bourg, elle est situe�e non loin d’un cimetie�re plante� de cypre�s (voirla croix hosannière romane). Construite au de�but du XIIe sie�cle, elle a e� te� classe�emonument historique en 1862.Le porche de la nef au cintre brise� et a� trois voussures donne acce�s par une vole�e demarches a� une nef a� trois trave�es, voute�es en berceau brise� avec doubleau et sanscollate�raux.Le transept, tre�s de�veloppe� (il est aussi large que le chœur), avec au sud une absidiole a�toit en e�cailles de pierre, est surmonte� d’un clocher trapu a� quatre baies e� troites et a� toitpyramidal couvert d’ardoises (comparable a� ceux de Taize� et Louzy). AK l’inte�rieur lecarre� du chœur pre�sente une coupole a� huit nervures sur pendentifs. Dans le bras nord ,une chapelle est de�die�e au Sacre� -Cœur. Une tourelle d’escalier flanque le clocher du co3 te� sud. Les corniches du chœur et del’absidiole (autel consacre� a� la Vierge) sont a� modillons. Le chevet de l’e�glise est plat.Au sud le porche d’entre�e en arc brise� est souligne� par trois tores.Le chœur comporte deux colonnes surmonte�es de statues de Marie et de Joseph avecl'Enfant encadrant un tableau de Je�sus dialoguant avec la Samaritaine au puits de Jacob.De chaque co3 te� , une porte donne acce�s a� la sacristie, accole�e contre le mur droit. Sous levitrail du mur oriental est repre�sente� le patron de l'e�glise, Jean le Baptiste.

Poursuivez la visite de la commune en prenant la route de Moncontour le long de lavalle�e de la Dive. Un coup d’œil (discret) au manoir d’époque Renaissance deRetournay (proprie� te� prive�e).

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Un itinéraire pédestre de 12 km permet de de�couvrir, outre l’e�glise et le cimetie�re, lemarais de la Souche, le Peu et le village de Lion (arre3 t a� la fontaine), le Moulin Neuf et laferme fortifie�e de Chandalloux (de�pliant en mairie).Sans oublier le four à pain, pre�s de la rivie�re, qui a e� te� restaure� en 2010 ; la carrière deSous-les-Monts rachete�e par la commune avec l’aide des Conseils de�partementaux etre�gionaux et ge�re�e par le Conservatoire re�gional des espaces naturels de Poitou-Charentes.Retour a� Thouars par le pittoresque village de Moncontour (dans le de�partement de laVienne) et la visite de l’e�glise abbatiale de Saint-Jouin de Marnes (voir cette commune).

Missé Voir : le cirque de Missé (méandre du Thouet), le moulin fortifié de laRenaissance, le pavillon de chasse de Louis XI, le château de Marsay et les vestigesd’un moulin à vent.

Le cirque de Misse� et le moulin fortifie� (Renaissance) sur le Thouet

Le cha3 teau de Marsay

http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-deux-sevres-chateau-misse-chateau-marsay.html

Implante�e sur les deux versants du Thouet a� trois kilome�tres de Thouars, la petitecommune agricole de Misse� (l’ancienne villa Miseria gallo-romaine) regroupe 840habitants en 2013 dans quatre villages : le bourg de Misse� , Le Doret, Le Cha3 telier (ancien

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camp romain) et Chambre. Depuis les anne�es 1970, 350 habitants supple�mentaires ontrejoint la commune. 40 entreprises dont 10 agricoles y sont implante�es.

Visite

Venant de Thouars par la route de Poitiers et de Chambres (tournez a� droite à la Croixde Chambres), vous apercevrez apre�s environ un kilome�tre sur votre droite le ce� le�brecirque de Misse� , un me�andre du Thouet. En traversant le Thouet vous pourrez admirersur votre droite un imposant moulin fortifie� (appele� localement le cha3 teau), construit auXVe sie�cle et qui appartenait a� Louis de Beaumont, seigneur de la Fore3 t-sur-Se�vre etproche de Louis XI. Il fut inscrit a� l’inventaire des monuments historiques en 1929.Transforme� un temps en discothe�que, puis victime d’un incendie, il fut abandonne� en2009 puis rachete� par un proprie� taire canadien re�cemment. Continuez le long du Thouet jusqu’au lieu-dit l’Abbaye : un coup d’œil a� la petite égliseSaint-Pierre, restaure�e au XIXe sie�cle. Continuez en prenant la route de Saint-Ge�ne�roux apre�s l’e�glise, le long de la rivie�re, vouspourrez passez a� proximite� du parc du château de Marsay et de ses élevages de gibier(faisans). Il fut reconstruit au XVe sie�cle, devint la proprie� te� e�phe�me�re de Madame deMontespan, (comme le cha3 teau d’Oiron) et fut acquis apre�s la Re�volution en 1793 parl’orfe�vre parisien Jean Loury, trisaïHeul du marquis des Dorides, actuel proprie� taire. Une le�gende raconte qu’au cha3 teau de Marsay, un seigneur local aurait eu en sapossession la mule du Diable, ne devant pas e3 tre nourrie (ou alors avec des e�pines, selonune autre version de cette le�gende), jusqu'au jour ou� une personne aurait enfreint cettere�gle, permettant ainsi a� la mule de retourner en enfer rejoindre le Diable (site de lamairie).

Si vous empruntez l’e� troite rue principale de Misse� , vous ne pouvez manquer a� droite enmontant la pente l’emplacement du pavillon de chasse construit par Louis deBeaumont pour le roi Louis XI qui y se� journa, au cours de ses parties de chasse en 1472et 1473.

Continuez sur la route du Doret, vous rejoindrez alors le belvédère donnant acce�s a� unevue panoramique exceptionnel sur le cirque de Missé inscrit dans une boucle duThouet. Au de�but du XIXe sie�cle, un moulin a� vent et cinq moulins a� eaux, dont trois pourmoudre le ble� et un pour fouler la laine, fonctionnaient dans cet admirable paysage. Surla route de Saint-Jean-de-Thouars, vous apercevrez les restes (une tour consolide�e) dumoulin a� vent.

Retour a� Thouars par la route de�partementale.

Itinéraire pédestre : Une boucle autour du Thouet (9 km). Le GR 36 longe le Thouetdepuis Fertevault (commune de Thouars) via Chambre, Misse� , les bois du Cha3 teau deMarsay et Praillon.

Oiron Voir : les vignobles, la plaine céréalière, le château Renaissance, la collégialeSaint-Maurice la chapelle de la maison de retraite, les halles, l’église de Saint-Martin-des-Baillargeaux

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L’église et le château d’Oiron

Au centre d’une immense plaine agricole et viticole a� 12 km de Thouars, la commune deOiron re�unit au bourg principal ceux de Bilazais et de Noize� . Depuis 1975, elle a perdupresque 360 habitants, et depuis la dernie�re guerre une grande partie de ses commerceset artisans. Car, en 1931, dans le bourg on ne comptait pas moins de trois bouchers, deuxboulangers, cinq e�piciers, deux marchands de grains, deux me�decins, un notaire et unvoiturier.Labellise�e, gra3 ce a� son patrimoine architectural, « Petite Cite� de Caracte�re », commeAirvault et Saint-Loup-Lamaire� , Oiron offre aux visiteurs curieux un vaste e�ventail delieux remarquables. Elle accueillait en 2014 59 entreprises dont 17 agricoles et viticoles.

C’est par le château que vous commencerez votre visite. Cet e� tonnant e�difice est issu en1448 du don d’un domaine par Charles VII a� Guillaume Gouffier un de ses favoris. Sessuccesseurs, Artus Gouffier, chambellan de Louis XII, Claude, grand e�cuyer de FrançoisIer et d’Henri II, et Louis son petit-fils firent ensuite e�difier le cha3 teau actuel. Puismadame de Montespan le racheta en 1700 et le modifia en ajoutant les tours d’entre�e. Apre�s une longue pe�riode d’abandon relatif, il est rachete� par l’Etat en 1941. Il estaujourd’hui ge�re� par le centre des Monuments nationaux et accueille une e� tonnantecollection permanente d’art contemporain « Curios & Mirabilia ». La grande galeriepeinte retraçant des sce�nes de la guerre de Troie et de l’Ene� ide, les plafonds a� caissons etles collections d’art contemporain inspire�s des cabinets de curiosite� , entre autres lieuxd’inte�re3 t, font du cha3 teau d’Oiron un des buts principaux de visite du Thouarsais.

http://www.oiron.fr/ma-visite.htmlhttp://www.chateau-oiron.fr/https://fr.wikipedia.org/wiki/Cha3 teau_d%27Oiron

Vos pas, par le sentier pie� tonnier (ou votre voiture), vous conduiront ensuite a� l’imposante église collégiale Saint-Maurice. Sa construction initie�e par Artus Gouffieren me3me temps que le cha3 teau se fit en plusieurs e� tapes de 1518 a� 1550. Elle re�unit lesstyles gothique et Renaissance. Vous y apercevrez dans le transept les gisants en marbrede Carrare de la famille Gouffier. De� truits a� la Re�volution, les tombeaux ont e� te�reconstitue�s au XIXe sie�cle par un architecte niortais. La plupart des statues qui lesde�corent ont perdu leur te3 te au moment des guerres de religion. Vous admirerez lesdouze statues en bois du re� table du maï3tre autel, et sur les murs du transept un e� trangecrocodile naturalise� . Ce serait un souvenir de voyage de Guillaume Gouffier fre�re de

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Claude et amiral de Bonnivet. Mais la le�gende locale le rapproche d’un dragon qui auraithante� les souterrains du cha3 teau. Toujours est-il que, jadis, on lui grattait les ma3 choirespour en extraire une poudre miraculeuse capable de soigner les fie�vres.Un dernier de�tour par la rue de Madame-de-Montespan vous conduira a� l’ancien hospicecre�e� par la favorite de Louis XIV. Il a e� te� re�cemment agrandi et modernise� (un EPHAD de150 pensionnaires et 200 employe�s). Dans la cour inte�rieure de la maison de retraitevous retrouverez les souvenirs de sa fondatrice : une chapelle ou� est expose� le portraitde Françoise-AthenaïHs de Rochechouart, marquise de Montespan, re�alise� par le peintrePierre Mignard.

Rejoignez ensuite a� quelques kilome�tres, sur la route de Poitiers, la petite églisesolitaire de Noizé au milieu des champs de tournesols ou de colza. Abandonne�e depuisau moins la Re�volution, l’e�glise de Saint-Martin-les-Baillargeaux aurait surve�cu a� unincendie du village qui succe�da a� une terrible e�pide�mie de peste. L’inte�rieur (vide) estlibre d’acce�s. L’ancienne voie romaine, le chemin de Saint-Hilaire, passait par la butte deMoncoue� , Saint-Martin-les-Baillargeaux et Noize� .Peut e3 tre aurez vous le temps de chercher le dolmen de la Pierre-a� -Pineau qui se cachedans le bois voisin de l’e�glise de Noize� (au sud des silos a� grains) ?

Puis, en passant dans le village voisin de Noize� , vous apercevrez la petite église etdepuis la rue un vieux manoir de la Renaissance accompagne� par « un des plus beauxcolombiers des Deux-Se�vres » (CDSO, p. 44). En passant par Bilazais, un coup d’œil au chœur du XIIe sie�cle de la modeste églisede�die�e a� Radegonde de Poitiers dont la le�gende accompagne la chronique thouarsaise etpoitevine. Elle devint reine des Francs en e�pousant Clotaire l’un des fils de Clovis. A samort, de nombreuses gue�risons et faits miraculeux (la le�gende des Avoines) lui ayant e� te�attribue�s, elle fut de�clare�e sainte par les croyances populaires puis par la papaute� . Unedes communes du Thouarsais (Sainte-Radegonde-des-Pommiers) lui a emprunte� sonnom.

Classe�e au titre de la politique europe�enne Natura 2000, la plaine agricole de Oiron-Bilazais-The�nezay est devenue une Zone de protection spe�ciale (ZPS) des outardescanepetie�res (Tetrax Tetrax) et des busards cendre�s.

Le vignoble de Oiron-Bilazais rele�ve depuis 2011 de l’AOC Anjou (2 vignerons a� Oiron).

Itine�raires pe�destres : Les eaux (sulfureuses) de Bilazais

http://www.oiron.eu/DetailElement.aspx?numStructure=81593&numElement=78694

Pas-de-Jeu

Voire : Les bords du canal de la Dive, l’église Saint-Hilaire, l’école et la mairie,l’ancien port

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Situe�e sur la route qui relie Thouars a� Loudun et Chinon, la petite commune agricole dePas-de-Jeu re�unit aujourd’hui avec le village de Laire� , 420 habitants, une population enle�ge�re augmentation depuis les anne�es 1990. 23 entreprises y sont localise�es dont 7agricoles.

Histoire

L’origine du nom viendrait de celui d’un gue� sur la Dive a� traverser (pas-de-jean : jan oujean de�signant le coq en patois poitevin). AK moins de recourir depuis l’occupationromaine a� Passum Jovis, le passage de Jupiter (Jos, Jovis)…

En 1931, avec 120 habitants de plus qu’aujourd’hui, la commune comptait quatree�piceries, un ho3 tel, une minoterie au bord de la Dive (le moulin de la Rivie�re) et unme�decin. Il n’en est plus ainsi aujourd’hui. D’un co3 te� la mairie, les écoles (des filles etdes garçons) typiques des anne�es Jules Ferry a� la fin du XIXe sie�cle, et le monument auxmorts des guerres, de l’autre l’église dédiée à Saint-Hilaire, e�vange� lisateur duThouarsais, construite a� la fin du XIXe sie�cle, comme beaucoup d’autres de sessemblables dans le Thouarsais. Comme dans les autres communes du Thouarsais, l’ordre re�publicain re�gne a� Pas-de-Jeu,et de manie�re compatible avec celui de la religion. L’ancienne e�glise en ruine a e� te�de�molie en 1973.

Visite

Le charme de Pas-de-Jeu re�side dans la vallée de la Dive. La Dive est une petite rivie�requi prend sa source entre Parthenay et Mirebeau dans la Vienne et se jette dans leThouet entre Chance� et Saint-Just-sur-Dive. De 1777 a� 1834, elle fut canalise�e par lacompagnie de la Dive d’Augustin la Faye pour transporter depuis le port de Pas-de-Jeujusqu’a� la Loire les ce�re�ales, les farines et le vin des coteaux de Ranton. Concurrence� a�partir des anne�es 1870 par le train, le canal fut abandonne� . Il en fut de me3me pour lefour à chaux entre les deux guerres.

La valle�e de la Dive, conquise par de magnifiques peupleraies, qui ont remplace� lesmare�cages et les tourbie�res, est devenu le paradis des pêcheurs et des naturalistes. Sivous avez un peu de temps n’he�sitez pas a� emprunter le chemin de halage du canalentre deux passerelles pour une longue promenade a� l’ombre des arbres. Vousapercevrez au bord de l’eau les couleurs chatoyantes des martins-pe3cheurs et l’envolmajestueux des he�rons.

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Saint Cyr-la-Lande

Entrevoir ou voir : le château de Baugé, l’église, l’étang de loisirs

Le cha3 teau de Bauge� (W)

Situe�e a� l’extre�mite� nord du Thouarsais, du de�partement des Deux-Se�vres et de la re�gionNouvelle Aquitaine, la petite commune agricole de Saint-Cyr-la-Lande est un « bout dumonde ».

Elle doit son nom a� saint Cyr de Tarse, martyr chre�tien a� l’a3 ge de 3 ans avec sa me�resainte Julitte de�capite�e vers 304. « La Lande » devait de�signer l’aspect des paysagesincultes de la valle�e des ruisseaux de la Losse et de la Meule, longtemps reste�emare�cageuse et inhospitalie�re.

La commune regroupe outre le bourg de Saint-Cyr, trois villages agricoles, de plus enplus re�sidentiels depuis 20 ans : Fe�rolle, Varanne et Bauge� .

Construite sur une petite butte, l’église, dédiée à Saint-Cyr, est signale�e dans lachronique a� partir de 1179. Le clocher, a� courte fle�che, est accole� a� la façade ouest.Accessible par un ballet (auvent), comme dans la plupart des anciennes e�glises ruralesdu Thouarsais, la nef unique a� plafond de bois est e�claire�e par des vitraux re�alise�s parl’abbe� Bressollette en 1960, comme a� Louzy un peu plus tard. Six statues (saint Antoine,Jeanne d’Arc, The�re�se de l’Enfant Je�sus …) et un discret chemin de croix ponctuent lesmurs. Le chevet droit porte un grand crucifix. Sur le devant de l’autel, sont repre�sente�sl’e�ve3que saint Hilaire et saint Cyr. Le dernier cure� re�sident est mort en 1938 a� l’a3 ge de 77ans.

Le château de Baugé appartient a� la famille La-Ville-Bauge� , parente de la famille desDorides (qui posse�de le cha3 teau de Marsay a� Misse�). Pierre-Louis de La-Ville-Bauge� futun chef vende�en pendant la Re�volution et un officier de l’arme�e catholique avec Henri deLa Rochejaquelein. Reconstruit apre�s un incendie en 1645, le cha3 teau, proprie� te� prive�eaujourd’hui, a e� te� inscrit sur la liste des monuments historiques en 1989.Louis Acquet de Fe�rolles de Hauteporte (1760-1815), capitaine au re�giment de Brie etchevalier de l'ordre de Saint-Louis, servit dans les arme�es des princes e�migre�s etcommanda en leur nom en Vende�e.

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L’architecture rurale me�rite l’attention du visiteur curieux, notamment quelques fermesdote�es de superbes porches a� Fe�rolles.Depuis ce village, prendre la direction de Louzy. Avant le village de Monceau, montez parun sentier agricole sur le sommet de la butte de la Tonnelle pour admirer le panoramaa� 360 degre�s de Thouars a� Montreuil-Bellay et au Puy-Notre-Dame dans le de�partementvoisin du Maine-et-Loire. http://mairiedelouzy.free.fr/accueil1/les-promenades-de-louzy-12-2015.pdf

Saint-Généroux

Voir : l’église préromane (carolingienne) du Xe siècle et le pont roman sur leThouet

L’église préromane et le pont sur le Thouet (W).

AK 12 km de Thouars, Saint-Ge�ne�roux est une petite commune rurale situe�e au sud est dela Communaute� de communes du Thouarsais a� la limite de la communaute� de communesde l’Airvaudais.Comme la plus grande partie des communes du Thouarsais, la population de Saint-Ge�ne�roux a diminue� des anne�es 1880 a� 2000 puis s’est redresse�e pour atteindre 368habitants en 2013.33 entreprises sont installe�es dans la commune, dont 14 agriculteurs.

Visite

D’un point de vue touristique, le principal inte�re3 t d’une visite du village concerne sonéglise pré romane (Xe sie�cle) et a� co3 te� le pont ancien sur le Thouet, a� cinq arches enplein cintre ou brise�es, avec deux refuges pie� tons, construit aux XIIe et XIIIe sie�cles.

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Le nom de l’e�glise et de la paroisse viendrait de celui du moine Générosus, abbe� de Saint-Jouin-de-Marnes, enterre� le 16 juillet 521 sur le site du sanctuaire. Ce dernier e� tait unprieure� de l’abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, situe� a� sept kilome�tres. De ce prieure� ,devenu couvent, il reste au nord des ruines visibles domine�es par les restes de laforteresse des Granges.Commence�e au VIIIe sie�cle, bien avant les e�glises romanes, comme a� Tourtenay etGourge� , cette e�glise a e� te� classe�e de�s 1840 comme monument historique. Ses fresquesont e� te� de� truites en 1844 sur ordre du clerge� (J. Gellusseau, Eventail thouarsais, 1979).Le porche rudimentaire de l’e�glise donne acce�s a� une nef a� deux trave�es et a� un chevet a�trois absidioles dont la principale est e�claire�e par une baie entre deux oculi. Deuxarcatures (du XIIIe sie�cle) isolent des bas co3 te�s la nef centrale dont la voute charpente�eest e�claire�e par neuf grandes baies. La nef se termine par un mur a� claire-voie perce� sur la partie haute de trois petitesouvertures sur colonettes galbe�es, et d’une grande et deux petites en bas. Le transept, ua�peine marque�e, correspond a� une salle transversale haute charpente�e. Elle jouxte aunord la sacristie et au sud la ruine exterieure de l’ancienne chapelle des seigneursd’Argentine. Leurs pierres tombales sont de�pose�es dans la nef. Les trois absides duchevet communiquent et sont vou3 te�es en cul de four, caracte�res propres aux e�dificescarolingiens, comme dans l’e�glise de Sainte-Mexme a� Chinon ou les e�glises romanesauvergnates.Le re� table est en bois polychrome du XVIIe sie�cle et la grille de communion a e� te�conserve�e. Toutes les statues traduisent les croyances du XIXe sie�cle : le cure� d’Ars,sainte The�re�se de l’Enfant Je�sus, Jeanne d’Arc, saint Michel terrassant le dragon,Bernadette Soubirous, Joseph et l’Enfant Je�sus, et Antoine de Padoue. Dans la nef lespierres tombales des seigneurs d’Argentine, et a� l’entre�e des fonts baptismaux : une cuveen pierre a� deux bassins. AK l’exte�rieur, le mur-clocher a e� te� construit en 1892-93.Remarquez les de�cors des appareillages exte�rieurs des murs (faux-joint en mortiersrouges) : re� ticule�s, en are3tes de poisson ou en e�pis (chevet et mur sud).Des vestiges d’une litre fune�raire du XVIIIe sie�cle sont encore visibles sur les murs a�claire-voie et du chœur.

Apre�s la visite de l’e�glise et du pont, traversez la rivie�re, puis le village, et tournez a�gauche pour rejoindre le pittoresque village d’Argentine sur la route d’Availles-Thouarsais. Sur les coteaux qui dominent le village, cherchez les cultures de safran (300m2) de la ferme du Moulin-a� -Vent.Un bateau à chaîne sur le Thouet (comme a� Saint-Jacques de Thouars) permet(tait ?)de traverser la rivie�re jusqu’au hameau sur l’autre rive, dans le quartier de Caillas. Sur la rive oppose�e, le long de la route, voir l’abri de berger en pierre, restaure� il y a 20ans par les proprie� taires et de�partement (acce�s par la route d’Availles-Thouarsais a�Saint-Ge�ne�roux).

Itinéraires piéton et cycliste : Le chemin de Saint-Hilaire, de Saint-Varent a� Saint-Jouin-de-Marnes, traverse le Thouet par le gue� de Caillas.Le GR 36 suit le Thouet de Saint-Ge�ne�roux a� Argentine, jusqu’a� Availles-Thouarsais(communaute� de communes de l’Airvaudais). Donnez un coup d’œil a� la petite e�glise duvillage, au lavoir et a� l’entre�e du château de Piogé (proprie� te� prive�e). Restauration : l’Auberge du Vieux Pont.

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Saint-Jacques-de-Thouars Voir : le panorama depuis la ville médiévale de Thouars, le vieux village, le pont dechemin de fer (G. Eiffel), l’église du XIe siècle, le chemin des pèlerins deCompostelle, la passerelle du XIXe siècle.

Vue de Saint-Jacques, depuis l’esplanade de la chapelle du cha3 teau de Thouars – Le pontEiffel.

Contrairement a� la plupart des communes du Thouarsais, les 464 habitants du petitvillage de Saint-Jacques (550 hectares) sont regroupe�s dans un seul bourg situe� sur leversant escarpe� du Thouet face au cha3 teau et a� la ville me�die�vale de Thouars.

Histoire Des deux prieure�s e�difie�s au de�but du XIe sie�cle, et qui de�pendaient de l’abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, il ne reste rien. En revanche, la petite e�glise romane, construite a� lame3me e�poque, a e� te� e�pargne�e par les nombreuses destructions qu’a connues la re�gion.

L’e�glise, le prieure� et l’abbaye de�die�e a� saint Nicolas du Roch furent a� la fin du moyena3ge une des e� tapes des pe� lerins qui rejoignaient depuis Angers et Montreuil-Bellay lagrande route de Compostelle a� Poitiers ou a� Niort. L’on sait qu’ils faisaient e� tape a� laCommanderie de Prailles, a� la chapelle Saint-Jacques de l’e�glise de Louzy, a� celle deSaint-Le�ger-de-Montbrun et dans bien d’autres lieux a� Thouars et ailleurs qui ont e� te�efface�s des me�moires.AK la fin du XIVe sie�cle, depuis Montreuil-Bellay, ils s’arre3 taient a� Thouars (aumo3 nerieSaint-Michel, maison-Dieu de la Madeleine, abbaye de Saint-Laon), et a� Saint-Jean deBonneval (abbaye des sœurs Be�ne�dictines). Sur la route de Parthenay, les jacquaires (lespe� lerins) passaient la nuit a� Saint-Varent, (au prieure� , a� la maladrerie du Saint-Esprit, oua� l’aumo3 nerie Saint-Jacques de Riblaire), a� celle de La Roche-de-Luzay, ou a� Airvault(prieure� Saint-Je�ro3 me, abbaye Saint-Pierre …)http://www.deux-sevres.com/shsds/Ecrit%201965%20Gites%20d'e� tapes.htm La paroisse s’appela d’abord (Saint-Jacques-de-Montauban (Monte Abboioni) avant laRe�volution puis Saint-Jacques-de-Thouars. Une dizaine d’entreprises ont localise� dans lacommune leurs activite�s dont trois agriculteurs et un boulanger.

Visite

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Pour visiter le village, deux solutions sont possibles. Venant de Thouars par la rue de laTre�moïHlle, vous pouvez stationner dans la cour face a� l’orangerie du cha3 teau et a�proximite� de la passerelle qui rejoint Saint-Jacques. Admirez le panorama sur la valléedu Thouet et le vieux village de Saint-Jacques. AK pied vous emprunterez le pontsuspendu (reconstruit a� la fin du XIXe sie�cle puis apre�s sa destruction apre�s la dernie�reguerre) et pourrez parcourir les rues et les ruelles du vieux village en passant par lapetite église sur le haut de la pente. En face le spectacle impressionnant du châteaude Thouars vous attend, surtout en fin de soire�e et au coucher du soleil.Une seconde solution consiste a� poursuivre la route apre�s la passerelle et a� tourner versla premie�re rue a� droite –la Promenade Louis Guerry- qui longe les petits jardins aubord du Thouet, passe sous la passerelle, et vous conduit jusqu’a� la prairie des Ursulines.AK cet endroit stationnez et prenez le pittoresque bac à chaînes qui vous permet (a�pied) d’acce�der au village de Saint-Jacques sur l’autre rive. Retour par le me3me chemin(attention les pentes sont rudes).

Le viaduc Eiffel est peu visible depuis le village de Saint-Jacques car il est construit enlimite de la commune de Sainte-Radegonde. Pour observer de plus pre�s le viaducconstruit et acheve� par l’entreprise de Gustave Eiffel en 1873, vous pouvez a� partir de laplace Lavault emprunter la route de Vrines et vous arre3ter a� co3 te� du commissariat depolice, un petit sentier vous conduit a� un belvédère qui vous donne une vueexceptionnelle sur le pont de chemin de fer. Conçu par l’inge�nieur en chef de lacompagnie de Vende�e G. Tyndall, cet ouvrage permettait de relier Thouars a� Bressuire etles Sables-d’Olonnes et marqua le de�but de la belle histoire ferroviaire de Thouars(1870-1970). Il comportait initialement quatre piles en fer forge� (ou en fonte) qui furentenrobe�es en be� ton avec un parement en pierres en 1915. En 1944 il fut partiellementde�truit par les troupes allemandes. Pendant sa reconstruction de 1946 a� 1947, unincendie des e�chafaudages provoqua la mort de Rene� Sorre, maire adjoint de Thouars. Pour le voir d’encore plus pre�s, emprunter le chemin-promenade de Pommiers, enpassant depuis la place Lavault par la rue de la Co3 te-de-Crevant, le moulin et laguinguette, et en longeant le Thouet. La vue vertigineuse du tablier au pied d’une pileme�rite ce de� tour.

Voir e�galement le lavoir des Fijolleaux.

Evénements :

Saint-Jean-de-Thouars

Voir : les trois lavoirs, le site de l’abbaye de Saint-Jean-de-Bonneval, le four àchaux, le chemin de la rivière, la chapelle paroissiale, et la fête des battages

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Le lavoir sur le site de l’abbaye - la fe3 te des battages

Sur le versant sud du Thouet et le rebord de la plaine de Thouars, le village de Saint-Jean-de-Thouars a double� sa population depuis les anne�es 1970. La commune compte1370 habitants en 2013, et une cinquantaine d’entreprises dont 23 artisans, 13commerçants et cinq agriculteurs.

Histoire

Anciennement Bonae Vallis (Bonne-Valle�e), la paroisse, puis la commune, se sontappele�es Saint-Jean-de-Bonneval.

Localise� sur le versant de la valle�e du Thouet, en face du promontoire du cha3 teau deThouars, le village de Saint-Jean est atteste� depuis le Xe�me sie�cle (973) dans une chartedu roi Lothaire donnant acte de la fondation de l’abbaye Saint-Jean-de-Bonneval a�l’initiative de l’e�pouse d’Herbert vicomte de Thouars. Dirige�e par des abbesses, elle e� taitdestine�e a� accueillir des jeunes filles et a� parfaire leur e�ducation religieuse. Gra3 ce auxdons et redevances des seigneurs locaux, l'abbaye royale et papale de Saint-Jean vaacque�rir une grande puissance. L'abbesse re�gne non seulement sur sa propre abbayemais aussi sur les e�glises de Saint-Me�dard de Thouars, l'e�glise de Saint-Pierre de Misse�et autres e�glises encore dans la re�gion.En 1169, le Pape Alexandre III confirme l’abbayede Saint-Jean dans ses possessions.

Quand la religion protestante s'e� tend en France, en 1557, l'abbesse Philippe deChasteigner et huit religieuses se convertissent et partent en Suisse rejoindre Calvin.L'abbaye connait alors une pe�riode de de�clin jusqu'a� l'arrive�e de l'abbesse, Isabelle deVivonne, au de�but du XVIIe sie�cle. De�s 1625, elle fit rebatir l'e�glise et l'abbaye,incendie�es durant les guerres de religion, et restaura sa puissance.

Apre�s la Re�volution, l'abbaye est vendue en 1791 et rase�e.La dernie�re abbesse, Louise deThis, mouru3 t dans la plus grande mise�re. Le cure� de la paroisse, Rene� Arnault pre3ta leserment constitutionnel, quitta la paroisse et devint l'un des animateurs les plus ardentsd'un club re�volutionnaire a� Saint-Maixent. En 1793, lors de l'attaque de la ville deThouars, l'arme�e vende�enne, qui s'e� tait divise�e en quatre corps pour porter l’assaut detous les co3 te�s de la ville (a� Vrines notamment) arriva au pont de Saint-Jean.Les chefsvende�ens Donissan et Marigny avaient pour mission de forcer le passage au pont deSaint-Jean qui s'appelait alors le Pont-Neuf depuis sa fortification en 1500. En me�moirede la bataille qui s'y de�roula, le pont est appele� depuis le Pont des Chouans.

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Visite

Suivre a� pied le parcours « Circuit de de�couverte » de 4,5 km indique� par le site deTourisme Deux-Se�vres.

http://www.tourisme-deux-sevres.com/preparer-votre-sejour/itineraires/478729-circuit-decouverte-de-saint-jean-de-thouars

Vous partirez de la cabane de vigne (un abri jadis utilise� par les vignerons pour remiserleurs outils et s’abriter) construite en 2013. Suivre la rue qui passe devant le monumentaux morts des guerres construits en 1922, puis la rue Philippe-Chasteignier, l’abbesseconvertie au protestantisme ; dans l’impasse de la Morinie�re, voir dans un mur ledolmen de la « Pierre aux Moines » au n° 8 et les décors en accolade des linteaux desouvertures (XVe et XVIe sie�cles). Suivre la rue Haute (au n° 8 une maison du XVIe sie�cleavec une tourelle d’escalier). Admirez le site (une vaste prairie traverse�e par unruisseau) de l’abbaye disparue qui e� tait construite sur le versant en face et le lavoiravec se�choir qui date du XVIIe sie�cle. Continuer sur la route de Coulonges pour unregard sur les fours à chaux (trois chambres de combustion et une plateforme dede�chargement des pierres calcaires). La chaux servait a� ame� liorer la fertilite� des sols dubocage et de la Ga3 tine. Les fours se sont arre3 te�s apre�s la premie�re guerre mondiale.

Revenir en suivant le mur de cloture de l’abbaye pour apercevoir le long de ce mur unlavoir au bassin carré construit au XIXe sie�cle et alimente� par la source du ruisseau quitraverse le site de l’abbaye.

Continuez par le square Raymond Chessé (un re�sistant du re�seau « Confre�rie notre-Dame » exe�cute� a� Cologne en 1942). Un coup d’œil, au centre du village, a� l’église Saint-Jean une petite et sobre chapelle paroissiale, et a� co3 te� au second lavoir du village aupied de la sacristie (XIXe sie�cle).

Descendre vers le Thouet par le pittoresque « chemin de la rivière ». Vous apercevezles anciens abattoirs de Thouars et les nombreux jardins. Traversez le Thouet au pontde Saint-Jean (de�but du XIXe sie�cle) pour acce�der au pont des Chouans (XIIIe sie�cle) oucontempler la vue splendide sur la vieille ville, le pont, le cha3 teau de Marie de la Tourd’Auverge (XVIIe sie�cle) et la chapelle Notre-Dame (XVIe sie�cle) de Gabrielle de Bourbonet Louis II de la Tre�moïHlle. Retour a� la cabane de vigne par la rue principale ou par lesjardins au bord du Thouet.

Evènements : La fe3 te des battages (depuis 2001).

Saint-Jouin-de-Marnes

Voir : l’ église abbatiale romane, le site de la bataille de Moncontour

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L’e�glise abbatiale de Saint-Jouin-de-Marnes (W)

Les vou3 tes Plantagene3t du chœur. Cl. Pierre Morisan. AK 16 kilome�tres de Thouars, la commune rurale de Saint-Jouin-de-Marnes fait partie dela re�gion naturelle de la plaine de Thouars. Elle s’appelait Ension au IVe sie�cle, nom d’unmonaste�re fonde� par le moine ermite Jovinus (qui deviendra saint Jouin). Dans ce lieuensuite abandonne� , vinrent se re� fugier en 843 avec des reliques de saint Martin, lesmoines de Vertou (pre�s de Nantes), qui e� taient menace�s par les invasions normandes.L’abbaye se de�veloppa avec succe�s au Moyen-AI ge et l’e�glise abbatiale fut construiteentre 1095 et 1130 sous l’impulsion du moine Raoul qui y deviendra abbe� . AK la fin duXIVe sie�cle, les moines la fortifient pour se prote�ger des Anglais. Faisant transition entreles pe�riodes romane et gothique, les voutes nervure�es dites angevines ou Plantagenet,remplaçant celles en berceau, furent ajoute�es au XIIe sie�cle, ainsi que le cloitre dontsubsiste la partie sud construite en 1496 par Pierre d’Amboise, vicomte de Thouars.

Jusqu’a� la Re�volution, et malgre� les pillages lors des guerres de religion, l’abbaye connutune grande prospe�rite� , puis ses biens furent vendus ou en partie de�truits (sauf l’e�glise).

Depuis la Re�volution la population de la commune est passe�e de 1300 habitants a� 584 en2013. 47 entreprises prive�es et publiques dont 17 agricoles y sont localise�es.

Visite

Flanque�e de deux clochetons late�raux a� toit en e�caille, la façade de l’église abbatialeest organise�e par six ouvertures surplombe�es par un fronton triangulaire : un porcheprincipal et deux porches late�raux et, place�es au dessus, trois baies en plein cintre. Lescontreforts simples au rez de chausse�e puis doubles marquent l’ordonnancement de lafaçade. C’’est un exemple remarquable de l’art roman en Poitou.

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Les voussures du portail, assez abime�es, repre�sentent des feuillages, des animaux et dessce�nes saisonnie�res de la vie quotidienne. Vous remarquerez sur la base du fronton la frise des pe� lerins, et en son centre le Christen majeste� avec les anges sonneurs d’olifant (sce�ne du jugment dernier). Au dessus desdeux baies late�rales, un couple de paysans et a� droite une statue de la femme auxserpents (alle�gorie du cha3 timent de la luxure).

AK la mesure de sa renomme�e ancienne, la nef immense et ses collatérales a� dix trave�essont impressionnantes. Elles donnent acce�s au chœur et a� un de�ambulatoire par troispaliers successifs pour compenser la pente du site. La voute gothique nervurée encroisée angevine (dite Plantagene3t) contraste avec celles des collate�raux et des arcadesen bordure de la nef qui ont conserve� le plein cintre (ou le berceau brise� ). Elle aremplace� la voute romane primitive.Remarquez les clés de voute aux sculptures toutes diffe�rentes, celles des chapiteaux, lesimpressionnantes stalles en chêne (47) du XVIIIe sie�cle et le lutrin en bois de poirier.Parcourez l’imposant déambulatoire du chœur et admirez ses trois chapellesrayonnantes illumine�es par de larges baies. Les reliques des saints y e� taient expose�es.Celle du milieu est consacre�e a� la Vierge Marie, et les late�rales a� sainte Marguerited’Antioche (e�chappant au dragon qui l’avait avale�e) et a� saint Benoï3t. Leurs autels datentdu XVIIe sie�cle.L’abbatiale a conserve� un riche mobilier de ce sie�cle qui te�moigne des e�coles depeinture, de sculpture et d’e�be�nisterie de l’abbaye : les stalles du chœur, le lutrinsurmontre� d’un griffon, un chapier (armoire abritant les chasubles), et de nombreuxtableaux (notamment « l’Adoration des bergers »)

AK l’exte�rieur, voir :Au sud, « l’allée des dix fenêtres romanes » en arc en plein cintre sur colonettes, les mâchicoulis et la tour à archère d’un ouvrage de de� fense me�die�vale (fortificationsde la fin du XIVe),les arcs-boutants romans (gothiques pour d’autres auteurs) construits au XIIe sie�clepour contrebuter les murs e� leve�s des absides.Au nord la galerie sud du cloitre gothique du XVe sie�cle e� le�ve� par Pierre d’Amboise. A l’est le panorama s’e� tend de la vallée verdoyante de la Dive au village de Marnes et a�l’immense plaine agricole d’Irais. Devant vous, a� co3 te� de Marnes, s’e� tend le site de lafameuse bataille de Moncontour (la tour du village fortifie�e est toujours visible audela� de la valle�e) entre l’arme�e royale d’Henri duc d’Anjou et celle de l’amiral de Colignyle 3 octobre 1569 : 12 000 fantassins huguenots pour le second et 18 000 catholiquespour le premier qui emporta la victoire au prix de la mort de plus de 6 000 hommes duco3 te� protestant.

Evènements : la fe3 te des reliques (de saint Jouin, saint Martin de Vertou, Saint Ge�ne�roux)de�but septembre. Elle est ce� le�bre�e depuis le de�but du XIIe sie�cle.

Pour en savoir plus : Saint-Jouin de Marnes : l’église abbatiale, 28 p., e�dite� par Les amis de l’abbatiale de Saint-Jouin-de-Marnes, 2016. Cete association a e� te� cre�e�e en 2000.www.abbatiale-saintjouin-de-marnes.fr

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Saint-Léger-de-Montbrun

Voir : La butte de Montbrun, l’église Saint-Léger sur la butte, les deux dolmens dela Pierre-Levée, les châteaux de Beauvais et de Rigny, la chapelle de Vrères, lastèle du général Quétineau

La butte de Saint-Le�ger et son e�glise, - le cha3 teau de Beauvais-

Le cha3 teau de Rignyhttp://www.mesvoyagesenfrance.com/D79/Saint-Leger-de-Montbrun.html

Au nord est de Thouars, la vaste commune de Saint-Le�ger-de-Montbrun re�unit les 1250habitants de huit hameaux : sur les bords de la Meulle : Meule et Tille� ; au pied de labutte : Dayme� , Puyraveau, Chennes et Vre�res ou� sont localise�es la mairie et une chapelleparoissiale abandonne�e voisine d’un ancien presbyte�re ; dans la plaine : Orbe� et dans lesbois homonymes: Rigny et son cha3 teau.

Le nom de la commune est celle de l’e�glise construite au sommet de la butte, homologuede celle de Tourtenay (elles sont faites de calcaire de tuffeau). 90 entreprises dont 36agricoles sont localise�es dans la commune. Visite

En venant de Thouars par la route de Loudun, vous vous arre3 terez apre�s les dernierscapteurs solaires pour aller donner un coup d’œil au site mégalithique de la Pierre-Levée. Il est accessible par un petit sentier qui part de la route. Les deux dolmens onte� te� classe�s en 1971.De tre�s nombreux objets ont e� te� de�couverts a� proximite� de la Pierre-Leve�e : fragments de poteries de�core�es, fle�ches, pointes de fle�ches, haches, outils en osou en bois de cerf, bijoux, pendeloques et plusieurs vases de formes diverses.http://www.stleger.info/les72StLeger/region9/79b.puyraveau.htm

Avant le village de Puyraveau, vous tournerez a� gauche en direction de Dayme� et de labutte de Montbrun.

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Vous pouvez vous incliner au milieu du hameau a� droite devant la stèle a� la me�moire duge�ne�ral Que� tineau avant de rejoindre le sommet de la butte en empruntant un raidillonhostile pour les cyclistes me3me expe�rimente�s (sauf ve� los e� lectriques).Ne� au Puy-Notre-Dame en 1757, le ge�ne�ral Pierre Que� tineau commandait les troupesre�publicaines (3000 soldats) qui ne purent arre3ter les troupes vende�ennes au pont deVrines le 5 mai 1793. Il sera guillotine� l’anne�e suivante a� Paris. Il fut agriculteur a� Dayme�de 1781 a� 1791.

Au sommet de la butte, vous apercevez la fle�che octogonale de l’église communale quirepose sur un clocher carre� surmontant le chœur de la petite e�glise, voisine du cimetie�recommunal. Les toits de la nef et du chœur sont couverts d’ardoises ou de ciment sur lechevet, la fle�che du clocher est couverte de dalles de pierre en e�caille « qui s’e� levent enpyramide par degre�s finement souligne�s » (G. Fouquet, Le CO 5 06 1962). Deux balletsprote�gent les deux porches (l’un roman sur le co3 te� , l’autre du XVIIe a� l’entre�e principale)ouvrant sur une modeste nef. AK l’exte�rieur deux appentis sont accole�s au chœur.

AK 360 ° le panorama se de�roule devant vos yeux du sud vers le nord : depuis la banlieue« industrielle » de Thouars, le terril de Ligron, les trois e�oliennes de Mauze� -Thouarsais,le clocher de l’e�glise de Sainte-Verge, jusqu’a� la lointaine abbatiale du Puy-Notre-Dame ;au nord les trois e�oliennes d’Antoigne� , la butte imposante de Tourtenay, les rejetsgazeux de la centrale nucle�aire de Chinon ; a� l’est la valle�e de la Dive et le donjon deCurçay, sur la colline la fore3 t du parc du cha3 teau de Oiron et, en 2018, les trois nouvellese�oliennes. Au sud les neuf e�oliennes de Gle�nay et les cinq de Maisontiers mises en placeen 2016 a� une quinzaine de kilome�tres. Fin 2017, trois e�oliennes ont e� te� installe�es a�proximite� de Dayme� et du village de Launay.

L’oratoire de la butte fut construit par saint Le�ger, e�ve3que d’Autun ( ?) et abbe� deSaint-Maixent sur le ‘Mont du Diable’ au VIIe sie�cle. Cet e�ccle�siastique qui e� tait membre d’une famille d’aristocrates poitevins d’originegermanique, se retira du monde dans un monaste�re de Saint-Maixent pendant 6 ans,puis s’occupa de l’e�ducation des enfants de Clovis et des affaires du royaume. Du fait desa rivalite� avec l’e�ve3que d’Autun, il fut estropie� par ce dernier et enferme� dans l’abbayede Fe�camp ou� il mourut en 678.Les reliques du saint, qui aurait eu la te3 te tranche�e, ont e� te� longtemps ve�ne�re�es lors dupe� lerinage annuel de septembre (M. Poignat, 1985).Vers 1160, des Templiers revenus de Je�rusalem avec Guillaume de la TremoïHlleconstruisirent un monaste�re. Il fut de�nomme� « Grange des Templiers ». Le roi saintLouis en 1242 y fit halte en route pour les batailles qu’il mena contre les Anglais a�Saintes et Taillebourg.

La paroisse prit le nom de Saint-Le�ger-de-Montbrun en 1340. L’e�glise fut incendie�e parles protestants en 1568, restaure�e par les moines de Fontevrault, puis a� nouveauincendie�e au moment de la Re�volution. Dans les deux cas seuls le chœur et une partie duclocher subsiste�rent. Avant la Re�volution, la paroisse de « Montbrun » relevait de la vicomte� de Thouars et dela se�ne�chausse�e de Saumur. Gra3 ce au don de Le�on Aubineau, seigneur de Rigny, l’e�glisefut reconstruite.

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Vous reprendrez la route de Chenne, pour chercher la fontaine sulfureuse sur lesflancs de la butte. Ses vertus pour soigner les maladies de peau e� taient connues depuis lafin du XVIIe sie�cle (voir le chemin des eaux sulfureuses de Oiron-Bilazais). Et vousremarquerez les belles entre�es en tuffeau sculpte� des cours des maisons de maitre.

Deux curiosite�s a� voir : l’entre�e (en mauvais e� tat) du château de Beauvais (un centree�questre depuis les anne�es 1960) en prenant la route situe� entre Vre�res et Puyraveau.Vous pourrez apercevoir, dans le voisinage, le château de style Renaissance de Rigny(au bord de la valle�e d’un ruisseau qui se jette dans la Dive en face du village de Curçaysur l’autre rive). Ces deux cha3 teaux sont prive�s. Le domaine de Rigny appartint a� la famille Aubineau, puis aux de Chambret, Bouillonnet,Destouches, De�noue, Charrier, Lhommede� , Joubert, Pesseu, Bunault et Chassereau. Il futoccupe� par les Vende�ens en 1793 lors de leur offensive thouarsaise. Il appartint ensuitea� la comtesse de la Blotterie de�ce�de�e accidentellement dans l’incendie du bazar de laCharite� a� Paris en 1897.Le fief de Beauvais, dont subsistent les vestiges d'un curieux cha3 teau, une tour et desrestes de murailles cre�nele�es jadis de�core�es de me�daillons, e� tait la proprie� te� au XVIesie�cle de Guillaume Aubrudeau, e�galement seigneur de la Voirie. Lui succe�de�rent ensuiteles Chambret, François Monbielle, les de Touvois et les Fre�re jusqu'au de�but du XIXesie�cle (M. Poignat, 1985).A Orbe� l’ancien fief des Guerry a� la fin du XVe sie�cle passa ensuite aux Achard, de Couly,et aux Chabert jusqu’a� la Re�volution.

Deux randonne�es pe�destres sont conseille�es.La butte du Petit Peu de Montbrun : 12 km en trois heures, balisage jaune. De�part sallesocio-e�ducative de Vre�res. « Un tel site force l’admiration ».Les bois de Rigny : 9,5 km en deux heures trente, balisage jaune. De�part sallesocioe�ducative de Vre�res (a� co3 te� de la chapelle paroissiale). « Des cheminsmagnifiques ».Pour en savoir plus sur le site de l’ancien camp de munitions localise� pendant le sie�cledernier sur les communes de Saint-Le�ger-de-Montbrun (a� Orbe�), de Thouars et deLouzy.http://www.stleger.info/les72StLeger/region9/79b.tiper.htmConsulter ce site tre�s complet en cliquant sur Saint-Le�ger-de-Montbrun (et non Saint-Le�ger-de-Montbrillais) :http://www.stleger.info/bienvenue.htmEt pour les imageshttp://www.mesvoyagesenfrance.com/D79/Saint-Leger-de-Montbrun.html

Saint-Martin-de-Macon

Voir : l’église Saint-Martin, le château du Petit-Puy, le pont de la Reine-Blanche, lavallée de la Dive et ses peupliers, le prieuré de Bandouille.

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Le pont de la Reine-Blanche – l’e�glise Saint-Martin et son ballet (W, PD)

AK huit kilome�tres au nord est de Thouars, entre la butte de Tourtenay et la valle�e de laDive, Saint-Martin-de-Macon est une petite commune rurale de 340 habitants a� la limitedes de�partements des Deux-Se�vres et de la Vienne. Elle en comptait 398 en 1931. Depuisles anne�es 1980 sa population apre�s une lente diminution au cours du sie�cle s’eststabilise�e.D’abord connue sous le nom d’Ecclesia de Mascone (1021-1022), puis Saint-Martin-de-Mascon, la paroisse a pris son nom actuel apre�s la Re�volution. Sous l’ancien re�gime, ellefaisait partie du fief des seigneurs de Fe�rolles, compagnons d’armes des ducs de laTre�moïHlle de Thouars. Elle de�pendait de la se�ne�chausse�e de Saumur et des Marches del’Anjou et du Poitou.Elle regoupe avec le bourg principal, les villages de Maye� et de Chavigny. 26 entreprisespubliques et prive�es y sont localise�es, dont 13 agricoles.

Visite

Vous viendrez de Thouars par la route de Tourtenay en traversant la commune de Saint-Le�ger-de-Montbrun. Et vous vous dirigerez apre�s le village de Maye� , a� gauche, vers lapetite église Saint-Martin et son cimetière, solitaires sur la colline du Petit-Puy aupied de la butte de Tourtenay. Vous ne pouvez la manquer.L’e�glise, qui apparaï3t dans les textes en 1021-1022, de�pendait du chapitre de Saint-Martin de Tours. Elle a e� te� construite a� la fin de l’e�poque romane sur un chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

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L’entre�e late�rale couverte d’un ballet avec banquettes de pierre, restaure� re�cemment,donne acce�s a� une nef a� deux trave�es a� voutes d’are3 tes flanque�es de collate�raux a� vou3 teen plein cintre. La troisie�me trave�e forme le chœur. Le clocher late�ral a� quatre baies estaccole� au mur sud. Le maitre autel re�sulte d’un don des e�poux Aubert en 1877 et les autels late�raux sontde�die�s a� Marie et a� Joseph dans le prolongement des collate�raux. Le culte des saints s’esttraduit par de nombreuses statues : Anne la me�re de Marie, saint Se�bastien martyr a�l’e�poque de Diocle� tien e� tait invoque� contre la peste qui a se�vi du XIVe au XVIIe sie�cles,Jeanne d’Arc et saint Antoine de Padoue, tre�s appre�cie�e au XIXe sie�cle, surtout pour lapremie�re apre�s la de� faite de la guerre de 1870 (il fallait libe�rer la France de l’occupationallemande). Dans le chœur, l’autel ancien est reste� a� l’arrie�re de l’autel actuel. Le tableaufigure la Charite� de saint Martin.

AK proximite� , le château du Petit-Puy (et ses hautes chemine�es) est en partie en ruine.Poursuivre vers Chavigny ou� une chapelle est visible a� proximite� de la route. Puis endirection de Curçay en prenant la premie�re route a� droite, puis la premie�re a� gauchepour apercevoir le prieure� de Bandouille dans la valle�e de la Dive. Un coup d’œil au prieuré de l’ordre de Grandmont du Petit-Bandouille-sur Divefonde� en 1226 par un chapelain de Saint-Me�dard-de-Thouars. L’ordre de Grandmont estun ordre monastique fonde� dans le Limousin par l’ermite Saint-Etienne de Muret a� la findu XIe sie�cle et dissout en 1772. Le prieure� Saint-Michel du domaine de Grandmont,proprie� te� prive�e, est situe� a� co3 te� de Lode�ve.De l’e�glise a� deux trave�es aux vou3 tes de style gothique Plantagene3 t, subsistent les mursmais la singulie�re salle capitulaire e�galement voute�e et d’autres ba3 timents sont en bone� tat. Proprie� te� prive�e.Pour une histoire de� taille�e du prieure� :http://grandmont.pagesperso-orange.fr/Dive.htmlhttp://grandmont.pagesperso-orange.fr/histoire_de_l_ordre.htm

Puis au croisement de la route de Curçay a� Thouars, tournez a� gauche pour donner unpeu plus loin un coup d’œil (encore a� gauche) au pont gallo-romain (deux archescouvertes de silex) de la Reine Blanche construit sur la Petite Dive (commune de Curçaydans la Vienne). Une aire confortable de pique nique est disponible a� co3 te� du pont.

Vous verrez comme a� Tourtenay des vignes dans la commune. L’on y produit des vinsmousseux AOC Cre�mant de Loire, blancs et rose�s, et des AOC Saumur blancs, des Rose� deLoire, Cabernet de Saumur, Cabernet et Rose� d’Anjou (vins tranquilles).Retour a� Thouars par Vre�res et Puyraveau.

Un magazin multiservices a e� te� installe� dans le bourg de Saint-Martin de-Macon en 2016.

Saint-Varent

Voir : l’église, les carrières de la Noubleau et des Tonnelles, le château de laBrosse, la vallée du Thouaret, le pont du XIIe siècle, la maison de retraite, lemanoir de la Vivandière, la chapelle de Boucoeur et la seigneurerie, la gare

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désaffectée, le pont ferroviaire de Conquenuche, la laiterie-fromagerie deRiblaire.

Eglise, carrie�re des Tonnelles, Se�pulture, cha3 teau de la Brosse

Manoir de la Vivandie�re

La commune de Saint-Varent regroupe les hameaux de la Brosse (avec le cha3 teau et lamaison de retraite du Grand-Che3ne), la Joattie�re, Le Chaffaud, Dixme� , Migne� , Riblaire (etsa fromagerie), Boucœur (sa chapelle) et Bouille� -Saint-Varent……Petite commune urbaine de 2490 habitants en 2013, Saint-Varent est localise� sur lesbords de la rivie�re sinueuse du Thouaret, un affluent du Thouet qui prend sa source a�Chanteloup dans le bocage au sud de Bressuire.

Le nombre d’e� tablissements (entreprises) publics et prive�s, qui atteint 200 en 2013, esten progression constante depuis 2005. Ce sont surtout (55%) des entreprises prive�es deservices : commerces, transports et services aux particuliers (9 garages, 3 banques, 3me�decins, 6 infirmier(e)s, 2 pharmacies, 5 salons de coiffure, 17 entreprises de

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ba3 timents …). L’on de�nombre une dizaine de commerces. La laiterie fromagerie deRiblaire comptait en 2013 280 employe�s.La commune dispose depuis 25 ans d’une piscine solaire et de deux chauffages au bois.

Histoire Le nom de Saint-Varent vient probablement du nom d’un e�ve3que de Cavaillon quiparticipa au concile de Poitiers (589). Il fonda un ermitage dans la re�gion qu’ile�vange� lisa a� l’e�poque des premiers sie�cles chre� tiens. Son nom aurait e� te� donne� au lieude sa se�pulture. Il est possible que ce lieu soit celui que les moines de Vertou pre�s deNantes, emmenant les reliques de saint Martin vers Ension (Saint-Jouin-de-Marnes)trouve�rent sur leur chemin sous le nom de Noviheria ou� e� tait enterre� Ve�te� ranus(Veranus ou Varent ?). Saint-Varent a e� te� appele� Saint-Ve�ran jusqu’a� la Re�volution.

Visite

Vous viendrez de Thouars par Saint-Jean-de-Thouars en prenant la route de Bressuirepuis la premie�re a� gauche en direction de Saint-Varent (10 km). La grande plainethouarsaise que vous traversez se termine dans cette commune ou� elle fait place au suddu Thouaret aux haies du bocage. Selon les saisons, les couleurs jaune et paille desce�re�ales, du colza, du tournesol, se succe�dent, mais e�galement le bleu des cultures delupin et de lin. AK l’horizon : des collines insolites, ce sont les terrils boise�s des carrie�resde la Noubleau et des Tonnelles.Au second rond-point, vous prendrez la direction du centre de la ville.Avant le pont tournez a� gauche en direction de Conquenuche sur les bords du Thouaret.Arrive� au hameau poursuivez a� pied (sens interdit) pour contempler dans une gorgesauvage le petit pont en pierre de la ligne de chemin de fer Thouars-Bressuireconstruit en 1882 par la Compagnie des chemins de fer de l’Etat. Puis retour au centrede la ville. AK gauche du pont actuel sur le Thouaret, le pont ancien, a� trois arches, e�difie� au XIIesie�cle, a e� te� jusqu’a� la fin du XXe sie�cle le seul passage possible sur le Thouet, le plusproche e� tant celui de Lezay.Remontez la rue jusqu’a� l’église qui me�rite une visite si elle est ouverte. Le respectabletilleul que vous apercevez sur la place a e� te� plante� l’anne�e de la naissance du fils deNapole�on 1er. Le monument aux morts est de�die� aux victimes de la guerre de 1870.

En 1872, a� la place de l’ancienne e�glise couverte de tuiles et aux murs menaçant ruines,une nouvelle e�glise est inaugure�e gra3 ce aux aides publiques et prive�es. Flanque�e de deuxclochetons, sa façade ouvre sur trois nefs (oriente�s vers l’ouest !) par un porche simpleet deux portes secondaires avec oculus. Elle est coiffe�e par un clocher octogonalsurmonte� d’une fle�che en pierre ajoure�e. Les six trave�es de la vaste nef principale sontvoute�es en plein-cintre avec doubleau et se terminent par une abside en he�micycle.Formant transept, la septie�me trave�e se termine par des absidioles. Remarquez la statuede saint Varent a� droite sur le devant du maitre autel a� co3 te� de Hilaire, Marie, Joseph etRadegonde. Sur l’autel late�ral nord, une Mort de Joseph avec Marie et Je�sus. Sur la portedu tabernacle de l’autel sud, Je�sus re�ve� le a� la visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, son « Sacre� Cœur ». Un dernier autel est place� contre le mur nord de la5e�me trave�e, avec sur le devant l'inscription : « Notre-Dame de Pellevoisin priez pour

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l'Eglise et pour la France », avec un coeur enflamme� entoure� d'une couronne d'e�pines.En 1876, la Vierge est apparue une douzaine de fois, a� Pellevoisin (Indre), a� EstelleFaguette qui l'avait implore�e de la gue�rir car elle e� tait le seul soutien de ses parents ; peude jours apre�s Estelle e� tait gue�rie.

Sur le vitrail situe� dans l’axe de la nef, re�alise� en 1885, Saint-Varent est repre�sente� ; a�gauche Elisabeth de Hongrie et saint Isidore patron des laboureurs. Dans la chapellelate�rale sud, une vierge a� l’enfant au dessus de soldats de la guerre 1914-18, offerte parles poilus de la commune et sur le mur sud une Apparition de Marie a� quatre enfants a�Pontmain dans la Mayenne en 1871, ainsi que celle de Marie a� La Salette dans l'Ise�re, en1846. Au dessus de l’autel late�ral sud une statue d’ Antoine de Padoue, et sur le mur sudcelle de l’apo3 tre Barthe� le�my. http://www.parvis.poitierscatholique.fr/st-Theophane/Saint-Varent.pdf

Dans le centre de la ville, prenez la route de Pierrefitte. Vous traverserez le Thouaret envous arre3 tant avant le pont sur ses rives ombrage�es pour un pique nique, puis a�l’observatoire qui permet de donner un coup d’œil aux anciennes carrières desTonnelles . La route suit la base des terrils de mate�riaux « ste�riles », qui surmontaient laroche - de la microdiorite bleue - exploite�e pour en faire surtout des granulats routierset des ballasts. Une croix en pierre signale, sur le bord de la route une se�pulture.Poursuivez la route de Pierrefitte et prenez la premie�re route a� gauche en direction de laViandie�re.

Vous apercevez apre�s avoir franchi la Joyette le centre e�questre de la Vivandie�re et sonsplendide manoir.Le manoir de la Viandière s’appelle aujourd’hui de la Vivandie�re. Il e� tait associe� a� sone� tang, son parc, son clos de vigne et sa garenne. Autour de la maison seigneuriale, levillage e� tait constitue� d’une dizaine de maisons pauvres avec une ou deux chambresbasses et un petit grenier au-dessus et quelques de�pendances pour les troupeaux. Laseigneurie de la Viandie�re, au XIVe sie�cle, se constitua aux de�pens de la villa de Chire�qu’elle grignota presque totalement au cours du temps. D’autres achats de terres,borderies, moulins, agrandiront le domaine dont la partie la plus ancienne s’appelait lefief des Sathe�nassie�res, du nom du premier seigneur Sathe�nas. Au XVIIIe sie�cle, a� lafamille Pe�pin succe�da Luc Gibot en 1723, puis Rene� Gibot en 1743. La seigneurieappartint a� trois proprie� taires : messire Baudry, chevalier, seigneur d’Asson, messireLouis Gibot, chevalier, comte de Chavanne, messire Gabriel Les Esnault et Saint-Sauveur.En 1779, Joseph Garnier de Marminie�re acheta le domaine et demeura proprie� tairejusqu’a� la Re�volution.Durant les premie�res anne�es de la Re�volution, Garnier de la Marminie�re continuad’habiter son manoir, bien que menace� par l’un de ses fermiers, nomme� Roy. LesRe�publicains d’Airvault lui avaient remis un fusil pour exe�cuter son proprie� taire ; mais lecultivateur n’osa pas accomplir son forfait. Quelques anne�es plus tard, a� Bressuire,Joseph Garnier se trouva parmi les Vende�ens prisonniers du ge�ne�ral Rey. Celui-ci, le 13fe�vrier 1794, fit proce�der a� plusieurs exe�cutions et J. de la Marminie�re fut fusille� . Sone�pouse, prisonnie�re elle aussi, fut remise en liberte� . Apre�s la disparition de cette famille,la seigneurie a e� te� vendue comme bien national ainsi que la maison noble qui parmanque d’entretien se de�grada jusqu’a� e�croulement et disparition de certains ba3 timents.Le domaine appartint jusqu’en 1924 a� la famille Cercler des Dormands, puis a� la familleGarreau jusqu’en 1975. Christian Josquin, maï3tre randonneur, de�ce�de� en 2014 a fait

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reprendre vie a� ce manoir qu’il rebaptisa La Vivandie�re en y cre�ant un centred’e�quitation.http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-deux-sevres-manoir-a-st-varent-manoir-de-la-viandiere.html

Un autre belve�de�re, situe� au lieu dit le Patis (apre�s la Vivandie�re) permet d’observerl’exploitation des carrières de la Noubleau. Ouverte par Alphonse Roy en 1926, elleproduisait en 1977 17 000 tonnes de granulats (microdiorite bleue) par jour (en 2016 :10 000 tonnes) expe�die�es par voie ferre�e a� travers la France et l’Europe (voir histoire duSaint-Varentais).Retour a� Saint Varent par la route de Gle�nay en faisant le tour des carrie�res. Ou bien parla butte des Tonnelles et Le quartier de la Brosse.

La construction du manoir de la Brosse remonterait au XVe sie�cle. Il comprenait, en1632, la maison noble avec ses de�pendances, un enclos de trente boissele�es de terre, unjardin, un verger et un bois, d'un seul tenant. Ce cha3 teau, fut posse�de� par diffe�rentesfamilles de seigneurs : Louis de Saint-Gelais, Louis de Montbron, messire deRochechouard... Les seigneurs n'habitaient pas le manoir, mais laissaient le soin de lagestion du domaine a� leurs fermiers ge�ne�raux. AK la Re�volution, les Bleus bru3 le� rent lecha3 teau et le domaine revint a� la Nation. En 1798, il e� tait afferme� a� Marie Revault,fermie�re de la Nation. Au milieu du XIXe sie�cle, Charles Rousseau, avocat demeurant a�Thouars, ache�te le domaine et fait raser en partie les ruines restantes de me3me que lesmurailles qui le de� fendaient et fait reconstruire le cha3 teau actuel. Des de� fensesexte�rieures, il ne subsiste qu'une vieille tour situe�e a� droite du cha3 teau. En 1930, ildevint la proprie� te� du baron de Gunzbourg qui cinq ans plus tard le ce�da au proprie� taireactuel.(image Delcampe.net)http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-deux-sevres-chateau-st-varant-chateau-la-brosse.html.

Retraversez le Thouaret et prenez la route de Saint-Ge�ne�roux et de Boucœur qui longe a�distance le Thouaret en rive droite. Arrive� a� la petite gare de�saffecte�e depuis quaranteans, vous pouvez prendre la route de Riblaire et de sa célèbre laiterie fromagerie(fonde�e en 1893, 250 employe�s) pour donner un coup d’œil a� l’ancienne aumo3 nerie quiaccueillait jadis les pauvres, les malades et les pe� lerins de saint Jacques de Compostelle.Puis retour a� la gare.Arrive� a� Boucœur, apre�s e3 tre passe� dans les bois, vous arrivez devant le porche et la tourd’une ancienne seigneurie, et donnerez un coup d’œil, a� co3 te� , a� la chapelle Saint-Pierre (XVIe sie�cle) dont le toit a e� te� restaure� . AK l’inte�rieur, vous pourrez voir unemagnifique vou3 te Plantagenet si la porte vous est ouverte. Revenez par les villages du Chillou (du patois chaille : le caillou, le rocher) et de Volbine,le long de la rivie�re, avant de regagner Thouars par la route de�partementale. Vouspouvez e�galement vous arre3 ter a� la guinguette de Trompe-Souris (Luzay) sur lesbords pittoresques du Thouaret.

Consulter sur le patrimoine industriel du Saint-Varentaishttp://www.thouars.fr/vah/decouverte/monuments/pagesmonuments/expo&depliants/saint-varent/Livret%20version%20finale%20hd.pdf

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Taizé-Maulais Voir : l’un des neuf dolmens, l’église de Noizé et la butte de Montcoué

Le calvaire de la butte de Montcoue� – L’un des dolmens de la plaine de Taize�

L’e�glise de Noize� (Saint-Martin-des-Baillargeaux) (voir Oiron)

http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/photos_79321_Taize.htmlPanoramio

AK une douzaine de kilome�tres de Thouars, sur la route de Poitiers, la commune de Taize� -Maulais, regroupe les villages de Taize� , Maulais (commune re�cemment rattache�e au 1er

janvier 2013 et fusionne�e au 1er janvier 2016), Auboue� , Ligaine et Maranzais. Depuis1975 sa population qui avait diminue� est en augmentation re�gulie�re avec 792 habitantsen 2013.Dans la commune, situe�e dans la re�gion ge�ographique de la plaine agricole de Thouars,est localise�e la confluence du Thouaret qui prend sa source dans le bocage bressuirais, etdu Thouet (sa source est en Ga3 tine).

Histoire

L’histoire connue de Taize� commence 4 000 ans avant notre e�re avec une occupationhumaine dont te�moignent aujourd’hui 10 sites funéraires mégalithiquesexceptionnels (9 dolmens et un tumulus). Quatre sont accessibles sur la route dePoitiers. Au XIe sie�cle (1033) la butte de Montcoue�(r), le mont Calouer a� l’e�poque, futte�moin de la bataille du me3me nom entre les troupes du comte d’Anjou (qui avaientenvahi le Poitou) et celles des seigneurs poitevins (dont les vicomtes de Thouars ?). Un

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calvaire de trois croix, tre�s ancien (367 ?) est encore visible au sommet de la butteboise�e accessible par le sentier de Grande Randonne�e.Aujourd’hui, la commune a une e�conomie surtout agricole et ce�re�alicole (notammentl’entreprise de production de melons « Rouge-Gorge » : 50 employe�s, 1500 cueilleurstemporaires), mais e�galement industrielle (notamment une chaudronnerie MATEX avecquarante employe�s). 56 entreprises, dont 21 agricoles sont localise�es dans la communeen 2013.

Visite

Depuis Thouars, vous acce�derez facilement a� l’un des dolmens visibles depuis la routedans la plaine de la Taille�e au carrefour du chemin de Praillon. Un autre est situe� au piedde la butte de Montcoue� pre�s du hameau de Ligaine.Le dolmen E136 du groupe de Monpalais, classe� monument historique, montre unepetite chambre partage�e par une dalle. C’est l’un des plus connus par les arche�ologues(fouilles de 1959 a� 1961). De nombreux de�bris d’ossements, de vases et des outils onte� te� retrouve�s et ont permis de le dater de l’e�poque du Bronze ancien (voir l’article de Ch.Hebras, 1965)http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1965_hos_62_1_4020

Puis vous acce�derez a� la butte de Montcoué (a� pied a� partir de la route de Taize� a�Maranzais) – une butte d’argile et de sables prote�ge�s par des gre�s rouges - pour monterjusqu’au calvaire qui e� tait autrefois visible de toute la plaine. La butte est d’un desinnombrables sites e�voque�s par Rabelais dans l’e�pope�e romanesque de Gargantua. Cedernier « boit le Thouet au gué de Ligaine, près de Taizé. Puis il mange six boeufs,avec une charette chargée d'épines et le bouvier et s'endort. Il forme deux buttes envidant un de ses sabots à Montcoué, l'autre à Tourtenay, avant de poursuivre saroute vers le nord, par Saint-Léger-de-Montbrun et Oiron. Il avale alors un moulinsur les côteaux de la Loire, et en meurt car les ailes continuent de tourner dans sonventre. »http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/GAlocal.htm

Vous vous arre3terez ensuite pre�s de l’e�glise Notre-Dame du Réconfort de Taize� auclocher a� toit pyramidal couvert d’ardoises, semblable a� ceux de Louzy et de Saint-Me�dard a� Thouars. Puis vous rejoindrez le village de Ligaine. Donnez un coup d’œi audolmen de la Pierre-Leve�e (tournez a� droite avant le pont et marchez environ 500me�tres). Par Auboue� , rejoignez Maulais et arre3tez vous devant l’église Saint-Pierre-de-Maulais(un mur–clocher). Puis continuez deux kilome�tres plus vers la chapelle de Maranzais(e�galement un mur clocher comme a� Luzay la commune voisine) au bord du Thouet viaLes Roches et Auzais. Vous apercevrez une ancienne ferme fortifiée au porche vou3 te�een plein cintre avec deux tourelles late�rales aux toits coniques couverts d’ardoises.

Retour a� Thouars par la me3me route qu’a� l’aller que vous rejoindrez par Praillon.

Itinéraires : le GR 36 le long du Thouet de Marenzais a� Ligaine, via le moulin de Bourdetet celui de Montguimier ; deux circuits de randonne�e : sur le PR, la randonnée desmégalithes.

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Evènements : le championnat des voitures a� pe�dales en e� te� . La fe3 te des melons depuis1977.

Tourtenay Voir : la butte, l’église Saint-Pierre, le pigeonnier troglodytique et le vignoble

Le pigeonnier souterrain Situe�e a� 13 km de Thouars, a� l’extre3me nord est du de�partement des Deux-Se�vres, lacommune rurale de Tourtenay est la moins peuple�e du Thouarsais avec 138 habitants en2013. AK partir du milieu du XIXe sie�cle, elle a perdu environ 400 habitants.Ses paysages, tout a� fait originaux, sont lie�s a� sa topographie et a� sa ge�ologie. Elle estsitue�e sur une butte de calcaire crayeux (Turonien moyen). Son e�conomie et sescaracte�ristiques de�pendent beaucoup de son sous-sol.

L’habitat troglodytique du bourg - le seul en Deux-Se�vres, mais banal en Touraine et enAnjou- est en partie creuse� dans la craie, parfois pour l’habitation principale et le plussouvent pour les de�pendances (garages, celliers, appentis, pigeonniers). Il a e� te� mis enplace a� partir du XIIe sie�cle.Les carrie�res de tuffeau pour la construction, qui sont a� l’origine des cavite�s, ont e� te�cre�e�es a� partir du VIIe sie�cle. Beaucoup ont e� te� e�galement utilise�es commechampignonnie�res.Gra3 ce a� ce relief, la seule exploitation viticole de la commune (le Clos du Bois-Me�nard)be�ne� ficie des AOC Saumur et Anjou comme a� Saint-Martin-de-Macon, la collectivite�voisine : Cre�mant de Loire, Coteaux de Saumur, Rose� de Loire, Cabernet de Saumur,Saumur, Anjou, Cabernet d'Anjou, Rose� d'Anjou…12 e� tablissements publics et entreprises prive�es, dont 7 agricoles sont localise�es dans lacommune.

Son isolement relatif lui a valu entre 1941 et 1943, de devenir l’un des centres deparachutage de mate�riels (armes et e�quipement radios) pour la Re�sistance par les Allie�s.Ils ont e� te� cache�s dans les carrie�res. Des balises en granit rappellent ces faits historiques,notamment au lieu dit Le-Moulin, pre�s de la Dive. Au moment de la retraite des troupesallemandes, « tout aurait du3 sauter, raconte Genevie�ve Pichot, la fille d’un des re�sistants,mais le soldat responsable a pre� fe�re� y renoncer ». (NR, 2012).

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Enfin, souvenez vous du Gargantua de Rabelais qui « boit le Thouet au gué de Ligaine,près de Taizé. Puis il mange six boeufs, avec une charette chargée d'épines et le bouvier ets'endort. Il forme deux buttes en vidant un de ses sabots à Montcoué, l'autre à Tourtenay,avant de poursuivre sa route vers le nord, par Saint-Léger-de-Montbrun et Oiron. ». Labutte de Tourtenay selon Rabelais est une des innombrables « de�pa3 tures » (terreprovenant des chaussures) de Gargantua en France.

Visite

De Thouars vous viendrez a� Tourtenay par la route de Meule, Tille� et Maye� . En passant a�proximite� de l’église solitaire de Saint-Martin-de-Mâcon, vous pourrez faire unde�tour en passant par Maye� et en revenant a� ce village (voir cette commune).Tournez a� la premie�re rue a� droite pour monter dans le petit village et allez jusqu’ ausommet de la butte (115 m) a� la Croix de Saint-Fors, le saint protecteur du village.Depuis le belve�de�re vous disposez d’un superbe panorama au sud sur la valle�e de laDive, le donjon de Curçay, et au loin le cha3 teau de Oiron et sa fore3 t ; a� l’ouest sur la buttede Saint-Le�ger-de-Montbrun et son e�glise, les plaines agricoles de la valle�e de la Losse etde la Meulle, et au loin sur la ville de Thouars et ses terrils de carrie�res au dela� ; au nordles quatre e�oliennes d’Antoigne� , la ville de Montreuil-Bellay, et l’e�glise abbatiale du Puy-Notre-Dame sur sa colline viticole, comme a� Tourtenay. Construite au Xe sie�cle, lesanctuaire est avec celui de saint-Ge�ne�roux, l’un des plus anciens du Thouarsais.

Rejoignez la petite église en descendant au bas de la pente au nord au lieu dit l’Abbaye.Isole�e du village, elle e� tait jadis be�ne�dictine et avait l’e�glise dans sa juridiction.Fonde�e au VIIe sie�cle par le moine Astase, le prieure� de Tourtenay relevait de l’abbayede Jumie�ge en Normandie, puis en 1012 de celle de Bourgueil fonde�e par la comtessepoitevine Emma de Blois. Construite a� cette e�poque, l’e�glise est de�die�e a� saint Pierresaint patron de l’abbaye de Bourgueil. Le tombeau qui se trouve (ait) dans une annexede l’e�glise est celui du moine Fort qui y fut enterre�e, car selon la le�gende, les bœufs quidevaient rapatrier son corps dans son abbaye d’origine (Ension/Saint-Jouin-de-Marnes)refuse�rent de s’y rendre. La de�votion a� saint Fort et a� sa crosse d’e�ve3que fut approuve�epar l’Eglise en 1730 et 1731 en raison des gue�risons nombreuses (surtout des enfants)qu’il suscitait. Un bras reliquaire de saint Fort est conserve� dans l’e�glise de Ceaux-en-Loudun.Comme ceux de Saint-Ge�ne�roux et de Gourge� , le sanctuaire est pre�roman. L’on y acce�depar un portail au cintre brise� surmonte� d’une seule baie. L’entre�e late�rale est couverted’un auvent (ballet) avec banquettes de pierre comme a� saint-Martin-de-Macon(ve�rifier). Les murs de la nef non voute�e (a� caissons) sont faits d’un appareillage depierres de tuffeau, de briques pile�es et de mortier, et les baies e� troites, non abrase�espre�sentent des cintres appareille�s de petits claveaux (voir notamment l’ornementationdu fronton triangulaire du pignon oriental). La nef se termine par un sanctuaire auchevet droit (ajoute� au XVIIe sie�cle). Le clocher lui est accole� au XIXe sie�cle. Avant l’entre�e du sanctuaire, deux autels de chaque co3 te� , l’un de�die� a� Joseph porte sur ledevant une sculpture illustrant le culte de saint Fort et l’autre a� Marie. Le grand tableauau dessus de l’autel du sanctuaire repre�sente saint Pierre en habits pontificaux. L’e�glisea e� te� inscrite a� l’inventaire des monuments historiques en 1922.

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Puis rendez vous au pigeonnier souterrain spectaculaire ame�nage� avec 1800 boulinset une e�chelle d’acce�s. La climatisation naturelle permet de ne pas de�passer 18 ° me3mepar temps de canicule. Le site est classe� au titre des sites remarquables nationaux.Dans les caves de la butte, une douzaine d’espe�ces de chauve-souris habitent enpermanence. Dans celle de la commune, de�but 2018, les be�ne�voles de l’association Deux-Se�vres Nature Environnement ont identifie� le murin a� moustache, le murin de Naterrezet le grand rinolophe.

Retour a� Thouars par la commune voisine de Saint-Martin-de-Macon (voir cettecommune).

Evènements : Visite de l’e�glise lors des journe�es du patrimoine en septembre ou sur RV.Concerts lors des manifestations re�gionales des Nuits Romanes (supprime�es en 2016).

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Thouars, la ville-centreVoir : la vallée du Thouet, le château des ducs de la Trémoïlle, la Sainte-Chapelle, les églises Saint-Médard et Saint-Laon, la ville médiévale et ses fortifications, les quartiers de la Belle-Époque, les halles rénovées et les marchés de la place Lavault, le quartier de la gare, la ferme solaire.

Le cha3 teau – la Sainte-Chapelle- le pont des Chouans

http://www.thouars.fr/vah/decouverte/indexdecouverte.htm

http://chezmitch.over-blog.org/article-la-vie-de-chateau-100025755.html

http://mairiedelouzy.free.fr/accueil1/14chroniques-louz-ennes.pdf

http://www.ville-thouars.fr/vah/decouverte/monuments/chateau.htm

Appele� Toarcis (762), du nom de la rivie�re le Thouet (Toarum en 866), Thouars est unepetite ville du Nord-Est des Deux-Se�vres de 9300 habitants. Elle re�unit l’anciennecommune de Thouars (la ville me�die�vale) et celle des Hameaux qui lui a e� te� rattache�e en1885. C’est la ville centre de la communaute� de communes du Thouarsais.Sa population qui ne de�passait pas 3000 habitants dans les anne�es 1850 est passe�e a� 12000 a� la fin des anne�es 1970, puis a de�cru avec la fin du trafic ferroviaire de voyageurs etle de�placement des habitants, des entreprises et des commerces vers les communesvoisines (Saint-Jean-de-Thouars, Louzy, Sainte-Radegonde, Sainte-Verge).Elle accueille en 2013 860 e� tablissements publics et entreprises prive�es, dont deuxexploitations agricoles, soit 5700 emplois. 67% sont consacre�es aux activite�scommerciales, de transport et de services.

Histoire

Les premie�res installations humaines ont commence� il y a 5 000 ans dans les me�andresde la valle�e, mais aussi dans la plaine voisine. En te�moignent le tumulus fune�raire de la

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Motte-des-Justices et le dolmen de Fleury. Apre�s l’occupation romaine dont te�moigne lecamp romain du Cha3 telier dans une boucle du Thouet, la place forte de Thouars qui faitpartie de l’Aquitaine est revendique�e par les rois francs. Pe�pin le Bref la de�truit en 762.Au moyen a3 ge, la ville renforce ses fortifications en bois, non loin de son donjon surl’e�peron rocheux, et e� tend son pouvoir fe�odal avec les vicomtes de Thouars (depuis leIXe sie�cle) jusqu’a� la mer. De nouvelles e�glises (Saint-Pierre-du Chatelet, Saint-Laon,Saint-Me�dard hors des remparts) apparaissent.

Au milieu du XIIe sie�cle, la ville de Thouars est enclave�e dans le royaume Plantagene3 t quis’e� tend des Pyre�ne�es a� l’Angleterre. En re�sulte une pe�riode de guerres avec les rois deFrance qui se traduira en particulier par l’e�rection des remparts en pierre de la cite� (4,5km et 37 tours). Apre�s le traite� de Bre�tigny, qui ce�de presque la moitie� de la France auxAnglais, la reconque3 te s’amorce avec la reconque3 te de Thouars par le conne�table DuGuesclin le 30 novembre 1372.Au de�but du XIVe sie�cle, la famille d’Amboise succe�de aux vicomtes de Thouars. Avecl’aide de Louis Tyndo, le roi Louis XI annexe la vicomte� , mais la restitue au petit fils deLouis d’Amboise : Louis II de la Tre�moïHlle (1460-1525) avant de mourir. AK cette e�poqueles remparts de la ville sont restaure�s et l’e�glise Saint-Laon est couronne�e d’uneorgueilleuse fle�che de pierre.Jusqu’a� la Re�volution, la famille de la Tre�moïHlle gouvernera la vicomte� e�rige�e en duche�paierie en 1563 par Charles X. AK la fin du XVIe sie�cle, Thouars, qui devient une cite�protestante, comme ses ducs et duchesses, est secoue� par les guerres de religion. La paixrevenue avec l’e�dit de Nantes, un nouveau cha3 teau est construit, a� la place de l’ancien,par Marie de la Tour d’Auvergne, e�pouse d’Henri III de la Tre�moïHlle, sur des plans deJacques Lemercier, architecte du Louvre. Son petit-fils, familier comme son pe�re de laCour de Versailles, fait construire de nouvelles e�curies par Robert de Cotte architecte duroi. Apre�s le de�part de nombreux protestant, suite a� la re�vocation de l’e�dit de Nantes (1685),puis a� de nombreuses calamite�s (froids, se�cheresses, famines, e�pide�mies, fiscalite�slourdes, absente� isme des ducs) dans la premie�re moitie� du XVIIe sie�cle, les Thouarsaisfont en majorite� un accueil enthousisate a� la Re�volution de 1789 qui entraine l’exil d’unepartie de la noblesse (les de la Tre�moïHlle en particulier) et de nombreuses destructionsde monaste�res et d’e�glises. En 1793, Les Vende�ens hostiles aux valeurs re�publicaines etlaïHques prennent la ville mais en sont expulse�s rapidement.Sous les deux Empires la ville me�die�vale est exangue. Gra3 ce a� l’arrive�e du chemin de ferChinon-Les Sables-d’Olonnes en 1873, et la cre�ation d’une importante gare d’entretiendu mate�riel ferroviaire, Thouars renoue avec l’expansion e�conomique et devient une cite�de cheminots. La population augmente autant que le de�bat politique entre socialistes etconservateurs, entre anticle�ricaux et religieux, et la ville, qui s’est enrichie, s’e� tend entreles remparts et la nouvelle gare. Le cha3 teau devient une prison, puis un colle�ge.Avec l’arre3 t du trafic voyageurs vers Niort et Poitiers au de�but des anne�es 1970, et la findes transports a� vapeur, le trafic de la gare (sauf les granulats des carrie�res) devientne�gligeable. Les industries, les services et les centres commerciaux s’installent surtoutau nord, puis a� l’est et de�bordent sur la commune de Louzy de�s les anne�es 1960. La villeme�die�vale commence a� se vider de ses commerces et des ses industries a� la fin desanne�es 1980 au profit des communes pe�riphe�riques, tandis que, apre�s les anne�es 2000le patrimoine historique et culturel est mis a� l’honneur (18 monuments classe�s ouinscrits : une trentaine de lieux a� visiter) y compris celui de l’histoire cheminote de laville. La place Saint-Me�dard devient pie� tonnie�re en 2015. En 2016, l’ho3 tel Tyndo est

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transforme� en Conservatoire de musiques et de danses du Thouarsais sous les auspicesde la nouvelle communaute� de communes du Thouarsais dont Thouars est le centre. Descapteurs solaires remplacent une partie de l’ancien de�po3 t de munitions installe� a� l’estdepuis un sie�cle. Thouars est entre� dans le XXIe sie�cle.

Visites : deux circuits, l’un à pied, l’autre en voiture

1°/ La ville médiévale et ses transformations, 3 km, 1h 30 à 2h 30

Stationnez sur la place du BoeH l a� co3 te� des halles construites en 1930 a� la place de cellesde la place Saint-Me�dard, et re�cemment re�nove�es.Prenez la rue Porte-au-Prévost et passez sous la tour homonyme, une tour-porte a�deux tourelles circulaires talute�es. Remarquez l’emplacement de la herse pour arre3 terl’assaillant. C’e� tait au moyen a3 ge la principale porte de la ville et la mieux de� fendue. Le30 novembre 1375, Le vicomte Amaury de Craon ouvrit les portes a� l’arme�e royale deBertrand Duguesclin (voir « sa » rue a� droite apre�s la porte). Au n° 39 a� droite avaiente� te� construits l’église et le couvent des Jacobins au XVIIe sie�cle. Ils furent de�truitsapre�s la Re�volution, mais il reste une salle capitulaire accessible lors de la journe�e dupatrimoine. Tournez a� gauche en prenant la rue des Clairettes. AK votre droite, a� la place de l’e�coleJean-Mace� et des espaces publics, un couvent accueillait des sœurs franciscainesorganise�es selon la re�gle de sainte Claire (les Clairettes) de 1653 a� 1746. Transforme�ensuite en colle�ge, il est de� truit en 1807.En face, l’hôtel Tyndo, restaure� en 2016, vous invite a� entrer dans sa cour. Construit auXVe sie�cle par Louis Tyndo, se�ne�chal de la vicomte� et proche de Louis XI, il fut ensuiteagrandi a� la fin du XIXe sie�cle pour accueillir un colle�ge de filles (voir le pre�au auxplafonds voute�s en ogive au niveau de la re�ception du Conservatoire. Il vient en effetd’e3 tre transforme� en Conservatoire de musique et de danse du Thouarsais. Vous nepouvez pas le visiter, sauf avec un guide de la ville pendant la pe�riode des vacances.Contournez par la gauche le ba3 timent pour acce�der aux remparts (XIIIe et XVe) puis aupre�au de l’ancien colle�ge. Poursuivre vers la tour du Prince-de-Galles (XIIe sie�cle) ou� e� taient emprisonne�s lescontrebandiers du sel (les faux-sauniers) dans des cages en bois toujours visibles. Ils ymourraient le plus souvent. La tour a servi e�galement de greniers et de logements pourles garnisons et me3me les instituteurs.Rejoindre apre�s la rue Re� jane et la petite place Fe� lix-Gellusseau la rue Bernard-Palissy.Vous n’y verrez plus une partie du chœur de l’e�glise du couvent des Cordeliers qui a e� te�de� truit dans les anne�es 1970 pour cre�er un acce�s à la place Saint-Médard. En revanchevous apercevrez les traces ogivales de ses ouvertures dans le mur des logements qui onte� te� construits.La place et la rue Saint-Médard, autrefois cœur tre�pidant du commerce thouarsais,sont devenues semi pie� tonnes et accueillent les nouveaux locaux de l’office du tourisme.Mais les commerces ne sont pas encore de retour (a� l’exception de quelques restaurantset des concerts et spectacles re�guliers).Une visite a� l’église Saint-Médard, e�difice roman du XIIe sie�cle. Remarquez la puissantenef voute�e qui a remplace� au XVe sie�cle la nef charpente�e et ses collate�raux (les vou3 tesne coincident pas avec une des ouvertures) ; ainsi que le lumineux vitrail est figurantSainte-Rade�gonde et la chapelle Saint-Louis construite par Gabrielle de Bourbon. Lasplendide façade ouest et ses trois porches aux voussures sculpte�es est en cours de

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restauration en 2016, e� tape terminale d’une longue campagne de restauration del’e�glise.En sortant un coup d’œil a� gauche pour le ballet qui joint les deux co3 te�s de la ruelle (ruedes Cosses) qui descend vers la rue Imbert, puis empruntez la tre�s vieille rue duChâteau et ses anciennes maisons a� pan de bois du XVe sie�cle. AK l’horizon, vousapercevez la silhouette e� le�gante de la chapelle du Cha3 teau.Vous passerez devant la maison de la Cité libre du Vieux Thouars, et l’hôtel desTrois-Rois (Mages) ou� Louis XI se� journait quand il venait chasser dans le parc Challon(commune de Mauze� -Thouarsais).Arrive� sur la terrasse, appre�ciez le panorama sur la vallée du Thouet. De gauche a�droite : la remarquable maison du docteur Gallot (fin XIXe), la vieille ville et l’e�gliseSaint-Me�dard, les remparts qui descendent vers le Thouet, le pont des Chouans et unepartie du village de Saint-Jean-de-Thouars, et le cha3 teau au sommet de falaisesvertigineuses.Rejoignez la chapelle collégiale Notre-Dame (de�but XVIe) ou� se trouvent, dans unecrypte, les se�pultures de la famille de la Tre�moïHlle. Remarquez la loggia a� l’italienne quiorne le sommet de la façade.AK co3 te� le château construit par Henri III et Marie de la Tour d’Auvergne au milieu duXVIIe sie�cle. Il servit de prison de 1872 a� 1925, puis de colle�ge public. Vous ne pourrezvisiter la chapelle et le cha3 teau qu’avec les guides de la ville.Ne�anmoins vous pourrez acce�der a� la terrasse du château et à l’orangerie endescendant la rue de la Tre�moïHlle jusqu’a� la passerelle me� tallique de Saint-Jacques(construite en 1896 et reconstruite en 1950). En arrivant a� une vaste esplanade(de�gage�e de ses usines du sie�cle dernier), vous pourrez appre�cier l’orangerie construiteau milieu du XVIIe sie�cle.Retour vers la ville. En face de la chapelle, faites un de�tour par la cour des anciennesécuries du château (de�but XVIIIe) qui ont abrite� une e�cole, une caserne et des ateliersdu colle�ge voisin, et accueillent aujourd’hui le Centre régional « Résistance etLiberté » et le Centre d’interprétation géologique du Thouarsais. Sur la terrasseadmirez le superbe panorama sur le petit village de Saint-Jacques-de-Thouars au borddu Thouet.Puis vous emprunterez a� gauche la rue Marie-de-la-Tour-d’Auvergne, jusqu’au muséeHenri-Barré (construit en 1862 selon un style ne�ogothique). Si vous ne le visitez pas, nemanquez pas d’appre�cier sur la terrasse la magnifique vue sur la valle�e du Thouet et lepont de chemin de fer construit par l’entreprise Eiffel en 1873.Quittant ces lieux ou� e� tait construit le temple protestant, vous rejoindrez la rueLigonnier et vous arre3terez au n° 2 pour regarder la façade Art nouveau d’uneancienne banque. Construite en 1863, elle a appartenu au peintre thouarsais HenriDelaveau jusqu’en 1933. Remarquez la corniche a� l’antique, le dessin ve�ge� tal stylise� desferronneries des balcons, et l’encorbellement sculpte� au-dessus des baies en plein cintredu rez-de-chausse�e (L’Art nouveau en Poitou-Charentes, p. 122).

Puis vous continuerez vers l’ancien couvent des soeurs Ursulines fonde� en 1645(ancien ho3 pital et actuel centre social Anne-Desrays), et la place de l’e�glise Saint-Laon.L'église Saint-Laon est singulie�re. Elle a e� te� construite au de�but du XIIe sie�cle (desouvertures et le clocher romans ont subsiste� ), pour recevoir les reliques de saint Laonde�pose�es dans l’abbaye cre�e�e au XIe sie�cle. Vous remarquerez d’abord la vou3 te gothiquede la nef sans bas-co3 te�s, l’absence de transept, le chevet plat et, au sud, la coupole quesurmonte le clocher. Il a e� te� re� tabli dans son inte�grite� au XIXe sie�cle apre�s la destruction

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de la haute fle�che gothique par un ouragan le 10 de�cembre 1711. Toujours au sud, dansla chapelle vou3 te�e du Saint-Se�pulchre, de style Plantagenet, voulue par Marguerited'EN cosse (1424-1445), premie�re e�pouse du futur Louis XI, vous apercevrez sa se�pulturesouterraine et les deux enfeus dont l’un repre�sente une mise au tombeau. Sur le chevetde l’e�glise a e� te� place� un re� table baroque au XVIIe sie�cle, et sur la gauche de l’autel legisant de l’abbe� Nicolas Lecoq. Celui-ci obtint en 1479 le transfert a� Thouars des restesde Marguerite d’Ecosse, qui e� tait morte en Champagne.

http://www.thouars.fr/vah/images/plaquettes/depliantstlaon2.pdf

Poursuivez votre visite par la rue Jules-Ferry en passant devant la façade de l'école dessoins infirmiers (ancienne e�cole Jules-Ferry –pension Morisset– construite en 1893). AKvotre droite sur le trottoir, remarquez une des entre�es (ferme�e) des nombreuxsouterrains de la ville, et au dela� les anciens ba3 timents de la gendarmerie qui avaientsucce�de� à ceux de l’abbaye de Saint-Laon (des moines suivant la re�gle de saintAugustin), aujourd'hui occupe�s par les services du patrimoine de la mairie de Thouars.

Prenez ensuite la premie�re rue a� droite, traversez la rue Drouyneau-de-Brie (le premierhistorien de la ville de Thouars). AK l’e�poque fastueuse des ducs de la Tre�moïHlle et au XIXesie�cle, la rue fut une des plus e� le�gantes et des plus anime�es comme en te�moignentencore un ho3 tel particulier a� trois porches et un porche monumental du XVIIIe sie�cle (aucroisement de la rue Harcher). Dans cette proprie� te� (n° 18 de la rue Harcher), lesge�ne�raux des arme�es vende�enne et re�publicaine ont e� te� he�berge�s dans la me3medemeure le 5 mai 1793 apre�s les batailles sur les ponts du Thouet. En face, de l’autreco3 te� de la rue, dans la proprie� te� voisine, un pavillon de jardin (XIXe sie�cle).

Trois portails en bois, associe�s a� des porches aux arcs a� ge�ome� trie variable donnentacce�s a� de vieilles proprie� te�s derrie�re de hauts murs cre�pis. Au n° 7 : Un immeuble ne�oclassique, qui fait partie des Archives municipales, a e� te�construit en 1867. Il fut achete� en 1884 au docteur Gallot, me�decin rue de la Tre�moïHlle,pour l’installation de la Caisse d’Epargne et de Pre�voyance cre�e�e en 1866 et qui y restajusqu’en 1974. Apre�s cette date, la Caisse d’Epargne s’installa sur la place Lavault et leservice de la perception de Thouars Banlieue lui succe�da. (R. de Saint-Ours, CO 15 02 16)

Arrive� a� la rue commerçante de la Porte-de-Paris (une porte des remparts de�truite auXIXe sie�cle) rejoindre la chapelle Jeanne d'Arc sur la place Berton.

Consacre�e aujourd'hui a� des expositions artistiques, la chapelle construite selon un stylene�ogothique en 1892 pour les sœurs de la Retraite d’Angers, te�moigne de l’anciennee�cole primaire catholique qui a fonctionne� jusqu'aux anne�es 1970, puis a e� te� de� truitepour faire place a� un parking.

Dans la rue Saint-Me�dard a� proximite� , reposez vous de votre visite au pittoresque cafédes Arts qui a conserve� son de�cor des anne�es 1930.

Rejoignez la rue Duguesclin et la Porte-au-Pre�vost pour regagner la place du BoeH l.

2°/ Circuit n° 2 la ville moderne après 1870

En voiture : 2 a� 3 h

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Etape 1 : Thouars : le nouveau cœur de la ville

Depuis la place Lavault, un ancien champ de foire pour le be�tail au de�but du XIXe sie�cle,commencez la promenade a� pied face au théâtre (salle des fe3 tes Bergeon-Bridier)construit au de�but du sie�cle sur un terrain appartenant a� Marie Bergeon, e�pouse dumaire de Sainte-Verge.

Construit dans un style e�clectique « illusionniste » (nombreuses fausses-fene3 tres) etinspire� de l’Ope�ra Garnier a� Paris, selon le projet de Paul-Antoine Mongeaud (1850-1923), architecte de�partemental, la salle des fêtes Bergeon-Bridier a e� te� inaugure� en1903. Son architecture ne fait pas ici re� fe�rence a� l’Art Nouveau a� la mode a� cette e�poqueen Europe et dans ses colonies. Restaure� au de�but des anne�es 1990 (une nouvelle salleen plan incline�), le théâtre, sce�ne conventionne�e depuis 2001, est ge�re� par l’associationS’il vous plaît avec l’aide financie�re de la mairie.

AK votre gauche la Poste re�cente construite aux de�pens du square Franklin-Rosevelt ou�l’on pouvait e�couter jusqu’aux anne�es 1950, gra3 ce a� un pittoresque kiosque construit aude�but du sie�cle, la philharmonique de Thouars. Un nouveau cine�ma s’y installe fin 2018.Dans la rue Balzac adjacente, les anciens bains douches qui ont fonctionne� jusqu’en1993. Ils accueillent aujourd'hui les Restos du Cœur.

C’est a� partir de la place Lavault que la ville moderne s’est de�veloppe�e vers la gare et lenord a� partir de 1873, date d’ouverture de la gare sur la commune voisine des Hameaux.Elle ne pouvait pas s'e� tendre vers le sud ni vers l’ouest en raison des limites de lacommune sur le Thouet.

Faire une incursion a� pied a� l’angle du the�a3 tre dans le boulevard Thiers ou� furentconstruites les premie�res maisons bourgeoises au milieu des champs. Au n° 12, a� l’anglede la rue Bridier, la villa « Les Coccinelles » re�alise�e en 1915 a e� te� inspire�e en partiepar la mode architecturale de l’Art Nouveau : ferronnerie des balconnets en spirale,rampants des fene3tres en briques vernisse�es, bouquets de fleurs en relief au-dessus desfene3tres a� l’extre�mite� des archivoltes, etc. (AN, p. 125). Au n° 15, les fene3 tres de l’écolematernelle Bergeon/Jean-Jaurès, construite en 1905-1906 par l’architectede�partemental Paul-Antoine Mongeaud (archivoltes bombe�s avec excroissancesve�ge� tales, AN, p. 127). Il construisit e�galement une extension de l’ho3 tel Tyndo pour yabriter le colle�ge de filles.

Prenez la rue Bridier pour rejoindre la rue Victor-Leclerc et ses ho3 tels particuliers etrevenez vers la place Lavault.

AK partir de 1880 et de l’agrandissement vers le nord de la commune de Thouars en1885, l’avenue Victor-Leclerc est ame�nage�e, plante�e et construite de part et d’autreentre la gare et la vieille ville. Des commerces s’y installent (Le Central Ho3 tel et unepharmacie aux angles de la place Lavault), des entreprises (les produits ve� te�rinaires desfre�res Me�nard, le Garage Moderne d’Adrien Morin, constructeur de la voiture Tuar), etdes ho3 tels particuliers a� tourelle (sur le mode� le de celui du docteur Barre� dans la vieilleville). Au 48, 50 ou 52 ? le cafe� du Tonneau e� tait un haut lieu de de�bats e� lectoraux aude�but du sie�cle dernier (Me�moires d’Alice Olivier-Laurendin). S’y installent e�galementen 1925 le garage CitroeHn et l’Ho3 tel de France qui deviendra plus tard la Re�sidence deFrance.

Deuxième station : Thouars, ville ferroviaire : le quartier de la gare

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Vous stationnerez sur le parking de la gare, haut lieu de la me�moire ferroviaire deThouars.

La gare, cre�e�e sur la commune des Hameaux, ouvre en 1873. La voie ferre�e reliait LesSables-d’Olonnes, Bressuire, Thouars et Chinon. Elle rejoint Tours en 1875. AK partir de1893, la ligne Paris, Chartres, Saumur, Thouars, Niort, Bordeaux ayant e� te� construite,Thouars devient la principale e� tape technique entre Paris et Bordeaux. En 1885, lacommune des Hameaux et la gare sont inte�gre�es a� la commune de Thouars. La villes’e� tend au dela� de la voie ferre�e. La petite gare se modernise avec la construction en1907 de la marquise qui prote�ge les quatre quais, et l’agrandissement en 1910 de la salledes pas perdus. Une passerelle pour les pie� tons de l’avenue Emile-Zola est construite en1928 au dessus des voies. Les cafe�s fleurissent (plus de 80 a� Thouars vers 1930).Consacre�s a� l’entretien des locomotives a� vapeur de l’ouest français pendant la premie�remoitie� du sie�cle dernier, la gare et son « de�po3 t » ont marque� la vie e�conomique et socialede Thouars. Avec le choix d’un axe ferroviaire Paris, Tours, Poitiers, Bordeaux par la SNCF, le trafficvoyageurs se re�duit et la dernie�re locomotive a� vapeur s’arre3 te en 1971, presque centans apre�s la mise en service de la gare. Un coup d’œil au de�but de la rue Henri-Barbusse (l’avenue de la Gare) a� la façade du n°37 une maison des anne�es 1920, influence�e par la mode (de� ja� passe�e) de l’Art Nouveau.Elle fut construite par un e� leveur et marchand de porcs de la re�gion : JosephCharpentier. Remarquez sur la façade les linteaux (au dessus de la porte un cochon), lesbandeaux de ce�ramique a� fleurs entrelace�es, l’oeil de bœuf de�core� de rubans sculpte�s etles spirales discre� tes des ferronneries des balconnets.

En 2018, la place devant la gare a e� te� re�ame�nage�e pour en faire un po3 le multimodal decirculation des voyageurs (trains et cars). Fixe�es sur le sol entre les « rails », des plaquesme�talliques racontent l’e�pope�e ferroviaire de la gare.

http://www.thouars.fr/vah/decouverte/monuments/docs/brochure_cheminote.PDF

Empruntez la rue Danton ou� se construisirent les premie�res maisons des cheminots a� lafin des anne�es 1870. Ils en restent quelques unes. Dans l’impasse Danton, pre�s d’unpuits, un bassin en ciment destine� a� la lessive des familles cheminotes du quartier dansles anne�es 1950 ou avant. Le nouveau centre de sante� de la Ville de Thouars a e� te�inaugure� en 2015 sur l’emplacement au n° 16 et 18 des entrepo3 ts Me�nard (produitsve� te� rinaires). Voisins, les entrepôts des frères Fautrat (les graines Eclor) qui avaientrachete� en 1927 l’usine de se� lection de semences de Louis Ferrand. Un nouveau centrede sante� s’y est installe� en 2017.

Arrrive� a� la rue Rabelais et ses belles villas « thouarsaises » construites entre lesdeux guerres, poursuivre a� gauche dans la rue Waldeck-Rousseau. Du co3 te� de la gare etde ses entrepo3 ts abandonne�s depuis 50 ans, vous remarquerez la façade de l’économatou� s’approvisionnaient les familles des cheminots qui habitaient en face.

Le village noir, (du nom des « gueules noires » de charbon) le long de la rue Wadleck-Rousseau, et autour de la place Clément-Ménard et de son bistrot, fut e�difie� a� partirde 1914. Le quartier de petites maisons avec jardins, construites pour la majorite� par laSNCF est fait d’impasses qui sont de�die�es a� des figures de l’e�pope�e ferroviaire deslocomotives a� vapeur (Direz, Seguin, Armand), AK l’extre�mite� de l’impasse Louis-Armand

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l’ancien bâtiment du centre social du village noir, aujourd’hui proprie� te� de la ville deThouars. Les parements des murs sont en to3 le d’origine (construction vers 1928). Carcertaines maisons e� taient me� talliques et pre�construites en Allemagne.

http://www.thouars.fr/vah/decouverte/monuments/pagesmonuments/expo&depliants/villecheminote/brochurecheminote.htm

Troisième station : la cité du Cottage

Rejoignez par l’avenue Emile-Zola (la route de Saumur) le quartier du Cottage etstationnez pre�s de l’église Notre-Dame-du-Cottage construite en 1960 (une visites’impose). Pre�voir une courte promenade parmi les maisons de la cite� -jardin voisine.

Ce quartier a e� te� construit entre 1932 et 1933 sur les plans de l’architecte parisienFernand Rimbert pour loger les cadres et les roulants de la population cheminote. Celui-ci s’est inspire� du mode� le des cite�s jardins (city gardens) promu par Henri Sellier, envogue a� l’e�poque sur le mode� le anglais. Quelques noms de rues (Loucheur, Blum, Bert,Sembat, Thomas), choisis par la socie� te� coope�rative d’habitation du Cottage social cre�e�en 1930 rendent compte de l’inte�re3 t de certaines personnalite�s politiques de latroisie�me Re�publique pour une politique sociale.

« Les maisons (…) posse�dent une petite cuisine, 3 chambres, une salle de se� jour, destoilettes, parfois une douche, une cave, un grenier et un jardin potager ! Il n'y a pas dere�elle salle d'eau alors que 10 ans auparavant, les maisons du village noir enposse�dent ».

S’ajoutent apre�s la guerre, l’école Paul-Bert et l’église qui traduisent la volonte� duclerge� de reconque�rir le « bastion rouge » que repre�sentait la population cheminote.« Une association s’e� tait constitue�e en 1959 : Les Amis du Cottage. Ses membres sedonnaient le projet de suivre la re�alisation et le financement de l’ouvrage. Le clocher deNotre-Dame-du-Cottage a e� te� re�alise� par des ouvriers de la D.O.P. sur les machines decette usine (la D.O.P. e� tait installe�e a� l’Orangerie du Cha3 teau et fabriquait des trainsd’atterrissage). »

http://www.thouars.fr/vah/decouverte/monuments/notredameducottage.htm

Retour par les sites de la politique énergétique du Thouarsais.

Poursuivez la route de Saumur vers le nord de la ville. Tournez a� droite au premierrond-point (agre�mente� d’e�quipements ferroviaires) vers la de�viation routie�re et endirection de Niort. Apre�s les silos a� grains de l’entreprise Bellane� et la voie ferre�e, uncoup d’œil a� l’usine de production de méthane (rue du Bois-de-Saint-Hilaire)installe�e en 2014 (vous la verrez mieux en prenant la route de Louzy). Devant vous troise�oliennes ont e� te� installe�es en 2017 a� la limite de Thouars et de Louzy. Puis vousreprendrez la route de Niort, celle de Poitiers au troisie�me rond-point et celle de Loudunau suivant. Sur un kilome�tre vous pouvez contempler la ferme solaire installe�e en 2014a� la place d’un ancien de�po3 t de munitions de l’arme�e.

Retour a� la place Lavault par la cité des Capucins, cre�e�e dans les anne�es 1960 a�l’initiative du maire Jacques Me�nard. Le nom du quartier est celui d’un monaste�re cre�e�au XVIIe sie�cle et qui a ce�de� sa place au colle�ge Saint-Charles.

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http://www.ville-thouars.fr/vah/decouverte/monuments/pagesmonuments/expo&depliants/capucins/expolequartierdescapucins.htm

Circuits possibles (testés en partie en 2017) :

1. Visite de la vieille ville de Thouars (3-4 h) : Porte-au-Pre�vost, Ho3 tel Tyndo, tourdu prince de Galles, rue B. Palissy (les Cordeliers), e�glises saint-Me�dard, rue duCha3 teau, sainte-Chapelle, Cha3 teau, orangerie, e�curies, muse�e Barre� , couvent desUrsulines, e�glise saint-Laon, e�cole Jules-Ferry, chapelle Jeanne-d’Arc, Bains-douches, the�a3 tre, Art nouveau, halles de la place Lavault

2. Visite du quartier ferroviaire (avenue Thiers et Victor-Leclerc, H. Barbusse,Danton, Waldeck-Rochet), gare et quartier noir : 2-3h

3. Visite du quartier du Cottage (1930-1960). Histoire ferroviaire

4. Visite de l’e�comuse�e de Crevant, de la guinguette de Pommiers et de la cascade(3-4h). Voiture + a� pied.

5. Visite du cha3 teau de Oiron, de l’e�glise colle�giale Saint-Maurice et de l’e�glise deSaint-Ge�ne�roux (3-4 h). La plaine de Thouars

6. Visite du cha3 teau et de la ville de Montreuil- Bellay (2-3h) + camp gitans (1942-46) a� Me�ron.

7. Visite du clos du Cha3 teau a� Louzy (1 h)

8. Circuit des me�galithes (Thouars, Puyraveau, Taize� ). La plaine de Thouars.

9. Circuit des souvenirs de la Re�sistance (muse�e a� Thouars, borne a� Tourtenay, Dr.Bouchet a� Saint-Loup et Dr Chauvenet et Richetta a� Thouars)

10. Visite de la commune de Saint-Martin-de-Sanzay (moulin de Blanchard, chapelleet village de Prailles, pont et moulin de Taizon, e�glise et halle de Saint-Martin,chapelle de Notre-Dame-des-Neiges, observatoire de Monts, e� tang de laBallastie�re, village de Passay). Circuit a� pied de 4 km dans le vignoble

11. Visite de l’e�glise et du muse�e d’Airvault, de la rue The�ophane-Ve�nard et del’hypoge�e gallo romaine a� Saint-Loup-lamaire� , et de l’e�glise carolingienne deGourge� . Initiation a� la Ga3 tine. (1 journe�e)

Bibliographie (partielle)Ce texte a e� te� re�dige� a� partir des publications du service du patrimoine de la villede Thouars, et des nombreux travaux d’historiens et de ge�ographes (notammentM. Poignat, R. de Saint-Ours, C. Be�gue, S. Maurin).

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