Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

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GUIDE Agenda scolaire porteur de messages de prévention Créé par des élèves de CM pour des élèves de CM2 Pour l’utilisation de l’agenda scolaire dans le cadre de l’éducation à la santé en CM2 Création du Comité Départemental d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer et la Direction Académique des Services de l’Education Nationale, Département d’Indre-et-Loire PÉDAGOGIQUE COMITÉ D’INDRE-ET-LOIRE

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GU I D E

Agenda scolaire porteur de messages de prévention

Créé par des élèves de CM pour des élèves de CM2

Pour l’utilisation de l’agenda scolaire dans le cadre de l’éducation à la santé en CM2

Création du Comité Départemental d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer et la Direction Académique des Services de l’Education Nationale, Département d’Indre-et-Loire

P É D A G O G I Q U E

COMITÉD’INDRE-ET-LOIRE

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2010

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1 Age

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Comité d’Indre-et-Loire 2 bis, boulevard Tonnellé • BP 60 905 • 37009 TOURS Tél. 02 47 39 20 20 [email protected]

offert parAgenda2010-2011

Du temps pour...

...prendre soin

de toi et des autres !

2011

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Comité d’Indre-et-Loire

2 bis, boulevard Tonnellé • BP 60 905 • 37009 TOURS

Tél. 02 47 39 20 20

[email protected]

offert par

Agenda2011-2012

...prendre soin

de toi et des autres !

Du temps pour...

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offert par

Comité d’Indre-et-Loire 2 bis, boulevard Tonnellé • BP 60 905 • 37009 TOURS Tél. 02 47 39 20 20 [email protected]

Agenda2012-2013

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Le cancer concerne directement ou indirectement 70% de la population. Aussi, chacun doit être acteur de sa propre santé et de la santé de ceux sur lesquels nous avons une influence.

Cet agenda est un outil d’éducation à la santé et c’est votre implication dans son utilisation qui permettra de faire passer et de mémoriser les messages qu’il contient.Ce guide, qui comprend des fiches pédagogiques et des propositions d’ateliers, vous accompagnera tout au long de l’année scolaire pour le plus grand bénéfice des enfants et des parents.Nous remercions la Direction des Services de l’Education Nationale et tous ceux qui ont participé à la conception de ce guide pédagogique et vous, les enseignants, car vous avez un rôle fondamental dans la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés. L’éducation à la santé commence dès le plus jeune âge afin que chacun conserve le plus longtemps possible ce bien unique.Merci encore à tous les acteurs de la réalisation et de l’utilisation de ce guide.

Roger BLANCHARD

de la Ligue contre le cancer

des Services de l’Education Nationale d’Indre-et-Loire

Mot du Président

Mot du Directeur

Ce guide pédagogique à destination des enseignants de classe de CM2 ou cours multiples avec CM2 a pour objectif de placer la thématique de santé dans une perspective quotidienne

et d’accompagner chaque élève, par l’intermédiaire des fiches ateliers, sur son parcours santé.L’alimentation, l’activité physique, le repos, la sécurité, la respiration, le soleil et l’eau seront les axes à explorer sans être prescriptif ou donneur de leçon, mais dans un souci d’information et de formation du futur citoyen.Cet agenda a pour objectifs de :

• développer l’intérêt des enfants pour la santé et la citoyenneté ;• favoriser le dialogue et la réflexion sur la notion de santé ;• apporter un savoir et des connaissances sur les différentes thématiques abordées ;• développer les capacités des enfants à faire des choix éclairés, les affirmer et les

argumenter ;• développer des compétences personnelles et sociales ;• amener les enfants à prendre soin de leur santé.

Je vous engage donc à investir ce sujet central dans la perspective d’accompagner, au mieux, vos élèves dans la préservation de leur capital santé. Œuvrons ensemble encore et toujours pour le bien-être des enfants qui nous sont confiés.

Antoine DESTRÉS

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E4

©

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E5

7 La santé 8 atelier n°1 Première approche globale

9 L’alimentation 11 atelier n°1 Goûter et découvrir de nouvelles saveurs

12 atelier n°2 Manger équilibré

13 atelier n°3 Mise en bouche et vocabulaire

14 L’activité physique 16 atelier n°1 Bouger au quotidien, c’est facile

17 atelier n°2 Bien dans mon corps, bien dans ma tête, bien avec les autres

18 atelier n°3 La randonnée pédestre à l’école

19 Sommeil, repos et détente 21 atelier n°1 Le sommeil éveillé

22 atelier n°2 Guide du bon dormeur

23 atelier n°3 Conte sur le sommeil

24 Le soleil 26 atelier n°1 Effets positifs et négatifs du soleil

26 atelier n°2 Quizz sur le soleil et ses dangers

27 atelier n°3 Les ultraviolets, qu’est-ce que c’est ?

28 La réhydratation 28 atelier n°1 L’eau dans le corps

29 atelier n°2 Expériences avec l’eau

30 atelier n°3 L’eau et les boissons sucrées

31 La sécurité 34 atelier n°1 Apprendre à tomber

35 atelier n°2 Appeler les secours

36 atelier n°3 Evaluations des risques

37 La respiration 39 atelier n°1 Comment respirer de différentes façons

du guide pédagogiqueSommaire

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« L’école a la responsabilité particulière, en liaison étroite avec la famille, de veiller à la santé des jeunes qui lui sont confiés et de favoriser le développement harmonieux de leur personnalité. Elle participe également à la prévention et à la promotion de la santé en assurant aux élèves, tout au long de leur scolarité, une éducation à la santé, en articulation avec les enseignements, adaptée à la fois à leurs attentes et à leurs besoins ainsi qu’aux enjeux actuels de santé publique. L’objectif est de leur permettre d’acquérir des connaissances, de développer leur esprit critique et d’adopter par là même des comportements favorables à leur santé en développant leur accès à l’autonomie et à la responsabilité. C’est pourquoi la prise en compte de la santé des élèves ne peut être l’affaire de quelques spécialistes mais concerne l’ensemble de la communauté éducative. »

Circulaire n° 2003-210 du 1-12-2003

« La politique éducative de santé contribue aux cotés des familles à la construction de l’élève, en tant que personne et citoyen, dans un double objectif du respect de soi et des autres. L’école est bien en effet le lieu d’acquisition de compétences nécessaires et indispensables au mieux-vivre ensemble. Dans ce cadre, la politique éducative de santé constitue un facteur essentiel de bien-être des élèves, de réussite scolaire et d’équité »

Circulaire n° 2011-216 du 2-12-2011

Depuis plusieurs années, la Ligue contre le cancer offre un agenda scolaire de prévention aux élèves de CM2 de la région Centre. Il porte sur les sept thématiques de santé en lien avec la préservation de son capital santé : l’alimentation, l’activité physique, le repos, la sécurité, la respiration, le soleil et l’eau. Au-delà de son intérêt pratique, l’agenda peut être utilisé comme un véritable outil en éducation à la santé et servir de support pour la mise en place d’ateliers pédagogiques en lien avec les programmes de CM2 et le Socle commun des connaissances et compétences. Par ailleurs, le Programme National Nutrition Santé 2011-2015 comprend notamment l’hygiène de vie, l’éducation nutritionnelle, la promotion des activités physiques et la prévention des conduites addictives.Ces instructions insistent sur l’importance de la mobilisation des connaissances en situation. Aussi, il nous paraît utile de prolonger le travail d’élaboration de l’agenda par ce guide pédagogique qui facilitera pour l’enseignant la mise en œuvre, pendant l’année scolaire, d’un programme d’activités ou d’un projet pédagogique institutionnel.

Le guide a pour objectif de donner des informations sur les différentes thématiques abordées dans l’agenda et de proposer des pistes d’ateliers pédagogiques à mettre en place avec les élèves. Les sept thématiques choisies permettent d’aborder des comportements de prévention au quotidien, dans une démarche positive de valorisation.

L’agenda scolaire s’inscrit dans une démarche participative dans la mesure où ce sont les enfants eux-mêmes qui créent une partie des messages de prévention et des illustrations. Leurs contributions impliquent un dialogue, une réflexion et un esprit critique sur les thèmes de santé abordés. La création de l’agenda est l’aboutissement et la valorisation d’un long travail avec des classes volontaires afin d’amener les enfants à être acteurs de leur santé et porteurs de messages adaptés en direction de leurs pairs.

Utilisé quotidiennement par tous les élèves de CM2, cet outil permet de transmettre des messages de prévention tout au long d’une année scolaire et peut servir de support pédagogique pour l’éducation à la santé inscrite dans les programmes scolaires.

Enfin, c’est également un moyen de faire le lien entre l’école et la maison et d’initier des discussions sur la notion de santé entre les enfants et leurs familles.

Objectifs poursuivis

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E6

L’agenda scolaire

Création

un projet en éducation à la santé

de l’agenda

Dans chaque département, le Comité de la Ligue contre le cancer est à l’origine du projet et le pilote en lien avec des partenaires locaux (Direction Académique des Services de l’Education Nationale, Enseignement catholique, Agence Régionale de Santé, MGEN, Région Centre, USEP…).L’année qui précède la diffusion de l’agenda, plusieurs classes s’associent au projet. Les enseignants volontaires bénéficient de temps de formation proposés par la DSDEN, le Comité de la Ligue contre le cancer et les autres partenaires.Tout au long de l’année, ces classes peuvent bénéficier d’un accompagnement particulier (prêt de documents, interventions…). Les élèves réalisent ensuite, seuls ou avec l’aide de leurs enseignants, des messages, des jeux et des illustrations sélectionnés pour l’agenda.L’agenda est financé en majorité par la Ligue contre le cancer, et reçoit des subventions de la MGEN, l’ARS et la Région Centre.

Si vous souhaitez donner un prolongement à cette action, vous pouvez vous appuyer sur votre Inspecteur de l’Éducation Nationale et sur l’équipe médico-sociale de votre école.

http://www.education.gouv.fr/bo/2008/hs3/programme_CE2_CM1_CM2.htm

http://www.education.gouv.fr/cid2770/le-socle-commun-de-connaissances-et-de-competences.html

Informations sur les ressources

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Selon la définition largement admise et diffusée de l’Organisation Mondiale de la Santé (1946) : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et non pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité ».

CHARTE D’OTTAWA (1986) :La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie, il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.

Quelle que soit la thématique abordée, il nous paraît indispensable de commencer par travailler sur cette notion de santé, c’est pourquoi l’atelier n°1 est commun à toutes les thématiques.

Empowerment : Les ateliers de ce guide ont été élaborés en accord avec le concept d’Empowerment. Il s’agit de développer les capacités des élèves à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires à se sentir en contrôle de leur propre vie. Gibson (1991)

Le fonctionnement du vivant• Les stades du développement d’un être vivant

(végétal ou animal).• Les conditions de développement des végétaux et

des animaux.

Le fonctionnement du corps humain et la santé

• Les mouvements corporels (les muscles, les os du squelette, les articulations).

• Première approche des fonctions de nutrition : digestion, respiration et circulation sanguine.

• Hygiène et santé : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements, notamment dans le domaine du sport, de l’alimentation et du sommeil.

L’éducation physique et sportive• Réaliser une performance mesurée (en distance, en

temps).• Adapter ses déplacements à différents types

d’environnement. • Coopérer ou s’opposer individuellement et collec-

tivement et réaliser des actions à visée expressive, artistique, esthétique.

Pour le socle commun :• Compétence 3 : culture scientifique et

technologique- Mobiliser ces connaissances dans des contextes

scientifiques différents et des activités de la vie courante (par exemple : apprécier l’équilibre d’un repas).

• Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques - Avoir un comportement responsable.- Respecter les autres et les règles de la vie collective.- Pratiquer un jeu ou un sport collectif en respectant

les règles.• Compétence 7 : l’autonomie et l’initiative

- Se respecter en observant les principales règles d’hygiène de vie ; accomplir les gestes quotidiens sans risquer de se faire mal.

- Avoir une bonne maîtrise de son corps.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E7

L A S A N T É

LIVRETPERSONNEL

DE COMPÉTENCESAvoir une bonne maîtrise de son corps et une pratique physique (sportive ou artistique)

Utiliser ses connaissances notamment dans le domaine du sport, de l’alimentation, du sommeil et de l’hygiène et en tirer les conséquences au quotidien

Se respecter en respectant les principales règles d’hygiène de vie

Accomplir les gestes quotidiens sans risquer de se faire mal

Connaître les actions bénéfiques ou novices des comportements humains

La santé dans les programmes scolaires de CM2 :

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Objectifs : • Définir avec les enfants les notions de santé, prévention

et acteurs de santé.• Montrer que la santé prend en compte différents éléments

combinés : bien être physique, psychologique, social / appartenance à un groupe.

Procédés pédagogiques utilisés Recherche d’idées, mis en commun et classification.

Matériel :• Tableau + crayon ou format numérique (tablette ou TNI)

Durée : 1h00

Déroulement :1. Interroger les enfants sur leurs connaissances et l’utilisation

qu’ils font de l’agenda, puis échanger sur sa spécificité : cet agenda parle de santé et il est réalisé par des enfants (classes de CM).

2. Question de l’animateur : Qu’est-ce que « être en bonne santé » ?

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E8

SantéPremière approche globale

atelier n°13. Recueillir les représentations des enfants sur la santé :

noter au tableau toutes les réponses des enfants.

Si les réponses concernent uniquement la santé physique, essayer de proposer une ouverture ou encourager les réponses un peu plus larges (ex : Que peut-on faire pour aller bien ? La santé ne concerne-t-elle que le corps ?…). Si les réponses commencent toutes par « ne pas… », les inviter à formuler leur proposition de manière positive en demandant par exemple des conseils pour être en bonne santé.

4. A partir des réponses des enfants, retrouver la définition de la santé en soulignant de couleurs différentes ce qui a trait :- à la santé physique : bien dans mon corps- à la santé mentale : bien dans ma tête- à la santé sociale : bien avec les autres

5. Conclure sur la définition suivante : « être en bonne santé, c’est être bien dans son corps, bien dans sa tête et bien avec les autres ».

Pour aller plus loin :• Jacques FORTIN, Mieux vivre ensemble dès l’école

maternelle, éditions HACHETTE, 2001.

• Grands concepts de la Charte d’Ottawa sur la promotion de la santé :

http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0003/129675/Ottawa_Charter_F.pdf

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Bien manger

Tendances

Bien manger peut se traduire par adopter une alimentation variée et équilibrée, c’est-à-dire manger de tout mais en quantités adaptées. Cela consiste à privilégier les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents, poissons…) et à limiter la consommation de produits sucrés (confiseries, boissons sucrées…), salés (gâteaux apéritifs, chips…) et gras (charcuterie, beurre, crème…).Cet équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou même sur une journée mais plutôt sur plusieurs jours, voire la semaine. C’est pour cela qu’il n’existe ni aliment interdit, ni aliment « miracle ». Ainsi, à l’occasion, un repas « festif » peut être compensé avec des repas plus légers par la suite. Il n’est cependant pas question de jeûner mais plutôt de construire les repas suivants autour d’aliments peu caloriques comme les légumes ou les fruits (crudités, soupes…).

sur le site www.mangerbouger.fr

Lancé en 2001, le Programme National Nutrition Santé est un plan de santé publique visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Pour le PNNS, la nutrition s’entend comme l’équilibre entre les apports liés à l’alimentation et les dépenses occasionnées par l’activité physique.

9 repères clés permettent de trouver un bon équilibre alimentaire.

1. Fruits et légumes : au moins 5 par jour

2. Produits laitiers : 3 ou 4 par jour (3 pour les adultes)

3. Féculents à chaque repas et selon l’appétit

4. Viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par jour

5. Matières grasses : à limiter

6. Produits sucrés : à limiter

7. Sel : à limiter

8. Eau : à volonté pendant et entre les repas

9. Activité physique : au moins l’équivalent d’une heure de marche rapide par jour pour les enfants et adolescents (au moins 1/2 heure pour les adultes)

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L’ A L I M E N T A T I O N

Les nutritionnistes recommandent de se caler sur 3 repas par jour :

• Petit-déjeuner• Déjeuner • Dîner

Une collation et/ou un goûter peuvent aussi être recommandés pour les enfants, les personnes âgées ou tout simplement lorsque l’on a faim.

Ces repas rythment notre journée et donnent à notre organisme des repères qui vont nous aider à mieux réguler nos prises alimentaires, d’où l’importance de ne pas sauter de repas. En effet, notre corps se rattrapera au repas suivant et aura tendance à stocker en prévision d’une prochaine « famine » qu’il pourrait avoir à subir !

Le temps qu’on prend pour manger a aussi son importance. En effet, notre cerveau a besoin de temps pour recevoir des signaux de l’estomac lui permettant de comprendre que l’on est en train de manger. On dit qu’il lui faut environ 20 min pour nous faire ressentir que nous avons suffisamment mangé.

Prendre le temps de faire une vraie pause est aussi une façon de passer un moment convivial. Se réunir en famille ou entre amis, autour d’un repas, joue un rôle important dans l’appréciation de ce que l’on mange.

Dès le plus jeune âge, le repas est aussi un moment d’apprentissage clé pour assimiler les bonnes habitudes alimentaires, les règles d’hygiène, les règles de vie en société…

Parler de nutrition à l’école est l’occasion d’échanger, de s’ouvrir sur les différentes cultures alimentaires et valoriser la diversité.

L’Etude Nationale Nutrition Santé de 2006 (ENNS) a été mise en place pour décrire les consommations alimentaires, l’état nutritionnel et l’activité physique d’un échantillon national d’enfants (3-17 ans) et d’adultes (18-74 ans) résidant en France métropolitaine.

Ce rapport présente la situation nutritionnelle observée dans l’étude ENNS selon les indicateurs d’objectifs et les repères du PNNS chez les adultes et les enfants, de façon globale, par sexe et par classe d’âge. Ces résultats mettent en évidence les thèmes nutritionnels ainsi que les groupes à risque qui devraient faire l’objet des prochaines priorités de santé publique.

Repères pour l’enseignant en vue des ateliers

PNNSLe Programme National Nutrition Santé

actuelles

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FRUITS ET LEGUMES (au moins 5 par jour)Chez les enfants, 42 % atteignaient l’indicateur d’objectif du PNNS (au moins 3,5 portions de fruits ou légumes par jour, 280  g par jour), et 20 % atteignaient le repère de consommation du PNNS («au moins 5 par jour», ≥ 400 g par jour). Ces fréquences n’étaient pas différentes selon l’âge et le sexe.

LES PRODUITS LAITIERS (3 ou 4 pour les enfants ou les adolescents)

Chez les enfants, deux tiers des garçons et un peu plus des trois quarts des filles avaient des apports en calcium inferieurs aux apports nutritionnels conseillés (ANC), selon l’indicateur d’objectif du PNNS. Le pourcentage d’enfants en adéquation avec le repère du PNNS pour les produits laitiers («3 à 4 par jour») était de 43 %, avec une diminution avec l’âge, en particulier chez les filles.

LES FECULENTS (à chaque repas et selon l’appétit)Un tiers des enfants avait des consommations en «pain, céréales, pommes de terre, légumes secs» conformes au repère du PNNS, avec des fréquences supérieures chez les garçons par rapport aux filles. Près des deux tiers des enfants n’avaient pas consommé de produits complets ni de légumes secs pendant les trois jours de recueil des données alimentaires. Les filles en consommaient plus fréquemment que les garçons.

PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE (1 à 2 fois par jour)Les enfants consommaient pour 47 % d’entre eux des aliments du groupe «viandes, volailles, produits de la pêche, œufs » 1 à 2 fois par jour. Les garçons dépassaient plus fréquemment ce repère que les filles. A noter que le pourcentage de filles ayant des consommations en dessous du repère passait d’environ 20 % chez celles de 3-10 ans à 52 % chez celles de 15-17 ans. La consommation de produits de la pêche au moins 2 fois par semaine était respectée par 28 % des enfants.

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LES MATIERES GRASSES (à limiter)Comparables chez les garçons et les filles, ainsi que dans les différentes classes d’âge, les pourcentages de lipides totaux étaient inferieurs à 35 % de l’apport énergétique sans alcool (AESA), pour un peu plus d’un tiers d’entre eux. Par ailleurs, un quart des enfants avait des apports en acides gras saturés qui ne dépassaient pas 35 % des apports en lipides totaux ; ce pourcentage augmentait avec l’âge.

LES PRODUITS SUCRÉS (à limiter)Les glucides simples issus des produits sucrés représentaient moins de 12,5 % de l’énergie chez 45 % des enfants.

SELAvec une moyenne de 6,9 g par jour, les enfants avaient des apports en sel qui étaient inferieurs à 8 g par jour pour 77 % d’entre eux.Cependant 9 % des garçons et 5 % des filles avaient des apports dépassant 12 g par jour. Cette fréquence était de 23 % chez les garçons de 15-17 ans.

EAUUn peu moins d’un quart des enfants avait des apports en eau et en boissons sucrées correspondant au repère du PNNS. Les deux tiers consommaient moins d’un litre d’eau par jour, tandis qu’un tiers consommait plus d’un demi-verre de boissons sucrées par jour. Ces consommations variaient selon l’âge (apports en eau les plus faibles chez les plus jeunes) et le sexe (apports les plus élèves chez les garçons).

SURPOIDSLa prévalence du surpoids incluant l’obésité était estimée à 18 % chez les enfants de 3-17 ans. Parmi eux, 3,5 % étaient considérés comme obèses. Les filles avaient une prévalence de surpoids supérieure à celle des garçons uniquement chez les enfants de 3-10 ans.

Pour aller plus loin :• Le Programme National Nutrition Santé (PNNS), sur le site

www.mangerbouger.fr

• L’Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS), sur le site : http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/ENNNS.pdf

• Les guides du PNNS sur le site www.mangerbouger.fr

• Nutrition et prévention des cancers et Les recommandations pour la prévention primaire des cancers (INCA) : http://www.e-cancer.fr/prevention/facteurs-de-risque-et-de-protection/alimentation-activite-physique-et-cancers/

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E11

Objectifs : • Goûter et découvrir de nouvelles saveurs à travers la

consommation de fruits et légumes.• Amener les enfants à s’interroger sur leur consommation

de fruits et légumes et sur la façon d’augmenter leur consommation, si nécessaire.

Procédés pédagogiques utilisés : Questionnement et exploitation de la page intercalaire du mois de septembre de l’agenda.

Matériel : • Page du mois de septembre de l’agenda. • En complément : Exposition « plaisirs et vitamines »

et le livret de jeux : http://www.plaisiretvitamines.org/téléchargements

Durée : 1h00

Déroulement :1. Demander aux enfants, qu’est-ce qu’un fruit ? Qu’est-ce

qu’un légume ?

2. Demander aux enfants de surligner sur leur agenda, en bleu, les légumes et les fruits qu’ils n’ont jamais goutés et en jaune ceux qu’ils aiment.

3. Faire des groupes de réflexion pour comparer leurs réponses. Chaque élève doit argumenter ses choix.

4. S’interroger sur la quantité de fruits et légumes qu’ils mangent chaque jour ? Sous quelles formes ?

5. Pourquoi parle-t-on de fruits et légumes de saison ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Quels sont les avantages à manger des fruits et légumes de saison ? Comment reconnaître un fruit/légume de saison ?

AlimentationGoûter et découvrir de nouvelles saveurs

atelier n°1

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E12

Objectifs : • Connaître les 8 repères du Programme National Nutrition

Santé (PNNS) pour une alimentation équilibrée.

• Savoir lire des étiquettes.

• Apprendre à composer des menus équilibrés en tenant compte de l’environnement familial, social, culturel et économique.

Procédés pédagogiques utilisés : Recherche d’idées, mis en commun, analyse d’emballage.

Matériel : • Bas de page de l’agenda « Manger, c’est bien. Bien

manger, c’est mieux » du mois de septembre.

Durée : 2h00

Déroulement :

1. Demander aux enfants de noter ce qu’ils ont mangé sur une semaine (Tableau sur l’agenda).

2. Demander aux élèves ce que signifie « manger équilibré ? » et noter les réponses au tableau.Les amener à donner les différentes familles d’aliments et pour chacune d’entre elles, donner des exemples concrets.

3. Présenter les pages de l’agenda intitulées « Manger, c’est bien. Bien manger, c’est mieux ».Expliciter ce à quoi correspond une portion pour chaque famille d’aliments et notamment pour les féculents (page dans l’agenda au mois de février).Que signifie « un féculent » : Où les trouvent-t-on ? Quel apport pour notre santé ?

4. Demander aux enfants de composer 4 repas (petit-déjeuner, déjeuner, goûter et diner) pour parvenir à l’équilibre alimentaire sur une journée, conformément aux recommandations du PNNS.A travers les différents plats proposés par les enfants, faire apparaître les spécificités culturelles.

5. Ensuite leur demander où ils ont rencontré des difficultés  ? Lister les difficultés et essayer de trouver ensemble des solutions. Par exemple, pour le goûter, remplacer les gâteaux par une compote....

6. Demander aux enfants de se mettre en groupe et d’analyser les étiquettes d’emballages des produits et les classer par famille d’aliments.

Il est important de ne pas réduire le repas au seul équilibre alimentaire : amener les notions de plaisir, convivialité, prendre le temps de manger et de partager en famille ou avec des amis…

Pour aller plus loin :

• Travailler sur les pu-blicités alimentaires afin de développer l’esprit critique des élèves.

• A table tout le monde, alimentation, culture et santé - du CE2 à la 5ème – Scéren, CRDP, Académie de Montpellier.

Alimentation Manger équilibré

atelier n°2

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

Petit déjeuner

Déjeuner

Goûter

Diner

Page 13: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E13

Objectifs : • Découvrir le plaisir de manger à travers les cinq sens.• Travailler sur le vocabulaire des cinq sens.

Procédés pédagogiques utilisés : Recherche d’idée, mis en commun, atelier des cinq sens.

Matériel : • Fruits, épices.

Durée : 2h00

Déroulement :Consignes : se laver les mains au début et à la fin de l’atelier.

1. Demander aux élèves : « A quels sens fait-on appel lorsque l’on déguste un aliment ? »

2. Partager la classe en deux puis dans chaque groupe faire des binômes. Un groupe jouera « les animateurs » de l’atelier et l’autre groupe « les participants ». « Les animateurs » doivent également observer la réaction de leurs camarades.

3. Faire deux ateliers permettant de découvrir les « sens » :

>> L’odorat :

• Atelier 1 : Cacher les yeux des enfants et leur faire sentir, plusieurs fruits. Ils doivent ensuite deviner le nom du fruit et leur demander quelles sensations, ils éprouvent : ça sent bon, ça pue, ça pique le nez, ça me rappelle l’été…

• Atelier 2 : Faire la même chose mais avec des épices (poivre, cannelle, herbes de Provence,..) qui se trouveront dans des pots de yaourt vides. Demander aux enfants de trouver les odeurs ou les arômes associés.

>> Le goût :

• Atelier 1 : Préparer dans des bouteilles d’eau avec plusieurs mélanges ayant des goûts différents afin de faire ressortir les quatre saveurs (sucrée, salée, acide et amère) ex : eau sucrée, eau avec du citron, eau salée, eau avec de l’orange amère. Vous pouvez faire la même expérience avec des aliments correspondant aux 4 saveurs ex : du cacao sans sucre (amère), cornichon (acide), chips (salée), bonbons (sucrée)…, mettre au moins deux, voire trois aliments par saveurs.

• Atelier 2 : Comparer le goût de plusieurs variétés de pommes, elles sont plus ou moins sucrées, acidulées...

>> Le toucher :

• Atelier 1 : Mettre dans un sac opaque, différents fruits et légumes, les enfants doivent décrire la texture (rêche, lisse, piquante, moelleuse...), la forme, le volume... et trouver le nom des produits.

• Atelier 2 : Mettre dans une boite opaque, différents légumes secs (ex : haricots, lentilles…).

>> La vue :

• Atelier 1 : Ajouter du colorant alimentaire de différentes couleurs (acheté en rayon pâtisserie des grandes surfaces) dans de l’eau plate ou de la compote et demander aux enfants à quoi correspond le goût. La plupart des enfants pour le colorant vert diront que c’est de la menthe. La vue influe donc le goût.

• Atelier 2 : Sur une table, disposer différentes photos de plats bien présentés : gâteaux, pot au feu, galette des rois, plats de poisson, et des photos de plats moins bien présentés mais qui reprennent les mêmes ingrédients. Demander aux enfants quel plat ils aimeraient goûter et pourquoi ?

>> L’ouïe :

• Atelier 1 : Faire croquer les enfants dans une pomme, qu’est ce qui se passe ? qu’entendent-ils ?

• Atelier 1 : Enregistrer différents sons (ex : hum, beurk, bruit d’une personne qui boit à grande vitesse,...). Demander aux enfants ce que ces sons évoquent pour eux.

4. Après les ateliers, mettre en commun leurs expériences et trouver ensuite du vocabulaire autour des cinq sens :apercevoir - attraper - caresser - chatouiller - chiffonnerconsidérer - contempler - découvrir - déguster - dévisagerdiscerner - distinguer - écouter - effleurer - émaner embaumer - empester - empuantir - entrevoir - épierexhaler - fleurer - friper - froisser - frôler - frotter - heurterimprégner - lorgner - manier - manipuler - masser - mirerobserver - palper - parfumer - regarder - reluquer - répandrerespirer - revoir - savourer - tâter - tâtonner - tripoter - voir.

Pour aller plus loin :• Voir la fiche jointe vocabulaire des cinq sens (lien site DSDEN

EPS Agenda santé).

AlimentationMise en bouche et vocabulaire

atelier n°3

VUE ODORAT TOUCHER OUÏE GOÛT

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Page 14: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

L’activité physique correspond à tous les mouvements de la vie quotidienne que notre corps produit par la contraction des muscles et qui augmentent la dépense d’énergie. La marche est l’activité physique de base, praticable par un très grand nombre de personnes, à tout âge et partout. D’autres exemples d’activité physique : jardiner, danser, bricoler, jouer avec les enfants… et bien sûr faire du sport.

Les principales caractéristiques d’une activité physique donnée sont :

• son intensité : l’intensité représente en valeur absolue ou relative l’effort demandé par la réalisation d’une activité donnée (en pratique, l’intensité d’une activité est mesurée par son coût énergétique en kcal/min),

• sa durée,

• sa fréquence,

• son contexte : on identifie trois situations principales, les activités physiques lors des activités professionnelles, l’activité physique dans le cadre domestique et la vie courante (par exemple le transport, le ménage) et l’activité physique lors des activités de loisirs (incluant les activités sportives).

On considère aujourd’hui que la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial.

Une activité physique pratiquée de manière appropriée stimule la croissance et aide les jeunes à :

• Développer un appareil locomoteur sain (os, muscles et articulations);

• développer un appareil cardiovasculaire sain (cœur et poumon);

• développer une conscience neuromusculaire (coordination et contrôle des mouvements);

• avoir un poids approprié.

On a aussi montré que l’activité physique avait des effets psychologiques bénéfiques car elle aide à mieux surmonter anxiété et dépression et allège le stress.

De même, la participation à une activité physique peut contribuer au développement social des jeunes en leur fournissant des occasions de s’exprimer, en améliorant leur confiance en eux ainsi que l’interaction et l’intégration sociale.

Il semble également que les jeunes qui pratiquent une activité physique adoptent plus volontiers des comportements sains (comme éviter le tabac, l’alcool et la consommation de drogues) et ont de meilleurs résultats scolaires.

Source : Activité physique (source : recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé / OMS http://www.who.int/dietphysicalactivity/factsheet_recommendations/fr/index.html

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E14

L’ A C T I V I T É P H YS I Q U ERepères pour l’enseignant en vue des ateliers

Le contenu de notre assiette n’est pas suffisant pour considérer avoir une bonne hygiène de vie, l’activité physique est également essentielle. En effet, bouger nous aide à « dépenser » les calories apportées par l’alimentation et ainsi à trouver le bon équilibre entre nos apports et nos dépenses : on parle de balance énergétique.

OMSLes bienfaits de l’activité physique chez les jeunes Définition de l’activité physique

Page 15: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Une difficulté est de définir ce qu’il faut entendre par activité «d’intensité modérée». Une activité d’intensité modérée peut également être définie comme une activité qui s’accompagne d’une accélération de la respiration (à la limite de l’essoufflement) sans que l’individu ne transpire obligatoirement ou de façon subjective. Les activités considérées comme équivalentes à la marche rapide sont ainsi le vélo (par ex. comme moyen de transport), la natation (en dehors de la compétition), le jardinage, certaines activités domestiques…

Pour les enfants et les jeunes gens, l’activité physique englobe notamment le jeu, les sports, les déplacements, les tâches quotidiennes, les activités récréatives, l’éducation physique ou l’exercice planifié, dans le contexte familial, scolaire ou communautaire.

• Le fait de pratiquer une activité physique pendant plus d’une heure apporte un bénéfice supplémentaire pour la santé.

• L’activité physique quotidienne devrait être essentiellement une activité d’endurance. Des activités d’intensité soutenue, notamment celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être incorporées au moins trois fois par semaine.

Pour aller plus loin :• « Activité Physique, contextes et effets sur la santé. Synthèse et

recommandations ». Inserm. Mars 2008

• « Activité physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques ». Ministère de la santé et des solidarités. Octobre 2005.

• « La santé vient en bougeant. Le guide nutrition pour tous ». PNNS. Septembre 2004.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E15

• Les enfants et jeunes gens âgés de 5 à 17 ans devraient accumuler au moins 1h par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, dont 20 minutes d’intensité forte.

Intensité FAIBLEMarche lente

Laver la vaisselleRepasser, faire la poussière

Bricolage, entretien mécaniqueArroser le jardin

Pétanque, billard, bowlingTennis de tableDanse de salon

Intensité MODÉRÉEMarche rapide

Laver les vitres ou la voitureJardinage léger

Vélo ou natation « plaisir »Ski alpin, frisbee, voile, badminton

Intensité ÉLEVÉEMarche avec dénivelés

Randonnée en moyenne montagneJogging, VTT, natation « rapide »

Saut à la corde, football, basket-ballVolley-ball, sports de combat, tennis, squash, escalade

Recommandationspour les jeunes âgés de 5 à 17 ans

Durée 1h30

Durée 1h00

Durée 0h40

Page 16: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E16

Objectifs : • Encourager la pratique d’une heure d’activité physique

par jour à travers des activités du quotidien.• Amener les enfants à s’interroger sur leur pratique et sur

la façon d’augmenter leur temps d’activité physique si nécessaire.

Procédés pédagogiques utilisés : Comptabilisation quotidienne de l’activité physique réalisée, observation et analyse d’affiches (voir les documents de la Ligue contre le cancer).

Matériel : • Page de l’agenda « Bouger, c’est quoi ? »• Le compteur d’activité au mois de mars.

Durée : 2h00

Déroulement :1. Demander aux enfants de lister tous les moments de la

journée durant lesquels ils bougent, du lever au coucher.A partir du panneau « Bouger au quotidien, c’est facile », montrer les multiples possibilités de faire de l’activité physique.

2. Construire avec les enfants un tableau de bord lors des différents moments de la journée pendant lesquels ils ont une activité physique et durant les jours d’une semaine.

3. Leur demander, chaque jour, de noter le temps (en minutes) consacré à chaque activité. Faire le calcul à la fin de la journée, puis en fin de semaine.

4. Colorier dans le rond l’intensité de l’effort Faible , Modérée , Elevée .Colorier l’✩ de la couleur dominante.

5. Comparer et analyser ensemble les résultats.Si les enfants n’atteignent pas une heure par jour, comment augmenter la durée d’activité physique, comment varier les intensités ?Essayer de trouver ensemble des solutions.

Pour aller plus loin :

• Réfléchir sur les temps de rupture en classe, pour être plus disponibles, plus attentifs en classe : garder 10 à 15 minutes pour des rituels corporels, des jeux de cour (site DSDEN 37 Animation pédagogique EPS au quotidien).

• Varier l’horaire d’activité EPS suivant les jours de la semaine. (ex : lundi/jeudi matin, mardi/vendredi après-midi).

• Aménager l’environnement et le matériel dans les cours d’école.

• Revoir le rythme scolaire de l’élève dans sa journée et dans sa semaine d’école.

Activité physique

Bouger au quotidien, c’est facile

atelier n°1

Aller à l’école

Jouer dans la cour

Monter les escaliers

Jouer dans un parc

Rentrer à la maison

Autres activités TOTAL

LUNDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

MARDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

MERCREDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

JEUDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

VENDREDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

SAMEDI .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

DIMANCHE .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

TOTAL.......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn .......mn

Page 17: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E17

Objectifs : • Ressentir les bienfaits de l’activité physique.• Exprimer ce que l’on a ressenti à travers la pratique d’une

activité physique.• Inciter à la réalisation d’activités physiques régulières.

Procédés pédagogiques utilisés : Réalisation d’une activité physique en groupe, retour en mots pour une exploitation dans le domaine de la langue française (vocabulaire).

Matériel : • Matériel nécessaire variable selon l’activité physique

choisie.• Un tableau ou format numérique.

Durée : 30 mn

Déroulement :

1. Activité physique (15 mn)

Dans l’idéal, l’activité choisie devra être une activité intense et amusante. Elle doit durer au minimum 15 minutes.

Voici quelques idées d’activités physiques :

• Parcours de motricité dans la cour, gymnase ou salle polyvalente: les élèves réalisent un parcours avec des obstacles (cerceaux, plots, etc.). Passage par groupe selon un temps donné…

• Une activité physique nouvelle et originale (Petecca, Kin ball, ultimate…).

• Danser sur une musique, s’arrêter à l’arrêt de la musique, investir son environnement, danser à plusieurs…

• Un jeu de coopération : une activité de participation où les éléments compétitifs sont limités. Elle est axée sur la relation et permet de développer chez les participants un sentiment d’union et d’appartenance au groupe. Ici, la dimension d’échec est faible voire inexistante.

En effet, le jeu coopératif apporte l’expérience d’aider et de supporter plutôt que d’affronter ou de battre. Il s’agit ici de jouer ensemble, pour le plus grand plaisir de chacun.

Exemples :

• Les Chaises musicales sans perdant : les chaises sont enlevées les unes après les autres comme dans le jeu des chaises musicales classiques mais le principe n’est pas d’éliminer les enfants mais de les faire tous tenir sur les chaises restantes. Le jeu peut également être fait avec des feuilles de papier journal au sol, des cerceaux, en remplacement des chaises.

• Les différents modes de groupement : les élèves de la classe courent chacun individuellement sans se suivre dans un espace défini. Au signal, se regrouper par 2, puis recourir, puis par 3, par 4… (mémorisation des tables de multiplication). Pratique pour former rapidement des équipes hétérogènes, par exemple : se grouper par 4, donner à chacun un numéro de 1 à 4 puis regrouper tous les n°1, n°2...pour former 4 équipes.

2. Retour d’activités (15 mn)

A la suite de l’activité, il est important de créer un temps d’échange autour de ce qui vient de se passer. Ce temps peut être réalisé en classe ou sur le lieu de l’activité en s’installant en cercle par exemple, les élèves doivent retrouver leur calme pour pouvoir discuter. L’enseignant notera ce qu’expriment les enfants. Il s’attachera à définir les sensations, le ressenti et les émotions procurés par la pratique de l’EPS.

Les élèves seront amenés à exprimer leurs goûts, leurs préférences et à les justifier. Seuls ou en équipe ? Dans un parc, dans l’eau, dans une salle de sport ? Comment faire pour parvenir à pratiquer une heure d’activité physique chaque jour ?

Les lectures d’écrits, textes sur le sport, les jeux olympiques, les biographies des champions peuvent être des supports aux réflexions menant par la suite à leur mise en jeu par le théâtre ou sketchs.

Le but de cette mise en parole est de synthétiser les bienfaits de l’activité physique : se sentir bien dans son corps, bien dans sa tête, bien avec les autres et de faire évoluer les comportements existants.

Activité physique

Bien dans mon corps, bien dans ma tête, bien avec les autres

atelier n°2

Page 18: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E18

Objectifs : • Promouvoir la recommandation d’«1 heure d’activité

physique par jour » au moins.• Comprendre la notion d’activité physique en découvrant

son environnement.• Gérer son effort sur la durée. • Respecter les autres en restant par groupe de même

allure et en acceptant les choix du groupe.

Procédés pédagogiques utilisés : Randonnée pédestre illustrée par des lectures, observations, recherches d’indices…

Matériel : • Un extrait de carte IGN.• Des panneaux fixes ou des lieux d’observation définis le

long du parcours.• Un questionnaire relatif aux panneaux ou lieux.

Durée : 2h00

Déroulement :

1. Organisation :

• Groupes de 6 à 12 élèves en fonction du nombre d’accompagnateurs adultes.

• Circuits proposés : de 5 à 12 kms (en SAM ou SIAM - balisés) en fonction du temps disponible.

2. Consignes :

• Suivre le fléchage et le tracé sur la carte.• S’arrêter à chaque point repère (panneau) pour lecture et

recherche d’informations.• Rester en groupe et s’organiser pour se répartir les tâches

(mener la randonnée, sélectionner les informations pertinentes…).

3. Les élèves pourront à tour de rôle servir de guide. Ils apprendront à orienter une carte par la lecture de leur environnement (chemin à droite ou gauche…), à connaitre la légende, les échelles, les points caractéristiques et leur formalisation sur un plan.

Ils devront se mettre d’accord par groupe pour choisir un chemin et assumer ensemble cette décision.

De retour de randonnée, le temps de marche, la distance et le ressenti des élèves seront des données d’évaluation sur le choix du parcours et l’évolution des prochaines séances.

Variables environnementales :

RANDONNEE A THEME : à la découverte d’un patrimoine

> HISTORIQUE ET ARCHITECTURAL- TOURS - BUEIL- MAILLE- NOIZAY

> GEOGRAPHIQUE- LOIRE- CHER- VIENNE- INDRE

> ENVIRONNEMENTAL LOCAL ou CULTUREL- Vigne (Vernou sur Brenne, Montlouis, Vouvray)- Osier (Villaines les rochers)- Un sentier école (Ballan Miré)

> LITTERAIRE- Balzac (Saché- Pont de Ruan)

Pour aller plus loin :

• Un chemin, une école, FFR à Ballan Miré

• Documents sur la randonnée pédestre du Maine et Loire  : http://www.ia49.ac-nantes.fr/24279437/0/fiche___pagelibre/

Activité physique

La randonnée pédestre à l’école

atelier n°3

Page 19: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Le corps humain a besoin pour être en forme de cycles de sommeil lent réparateur et de sommeil paradoxal (les rêves). Ces cycles durent en moyenne 1h30 chacun.Le sommeil lent démarre en réponse à la fatigue qui s’accumule avec les heures. Il peut être inhibé par des substances comme la caféine ou la théine (contenues dans certaines boissons ou sodas).Le sommeil paradoxal se déclenche toujours en deuxième moitié de nuit (vers 2h du matin).Dans une bonne nuit, les premiers cycles contiennent surtout du sommeil lent, les derniers contenant une majorité de sommeil paradoxal. Il est donc important de se coucher suffisamment tôt pour effectuer son sommeil lent réparateur avant que les rêves ne prennent toute la place !

Les gens en manque de sommeil ont en moyenne une tension artérielle plus élevée et pèsent quelques kilos de plus que le reste de la population. De même, ils guérissent plus lentement des infections banales.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E19

SOMMEIL, REPOS ET DÉTENTE

Le besoin de sommeil varie selon les individus et selon l’âge. Chaque personne a son propre rythme de sommeil, avec ses besoins, ses horaires, ses habitudes.

Néanmoins, nous devons aussi adapter ces besoins aux obligations que nous avons tous : horaires de travail contraignants, rythme des enfants, du conjoint(e). Il arrive également, bien que nos horloges biologiques nous indiquent qu’il est temps d’aller se coucher, que nous restions éveillés car nous sommes avec des amis et la soirée est sympathique…Chacun trouve ainsi un compromis entre son rythme de sommeil et l’organisation de sa vie.

Repères pour l’enseignant en vue des ateliers

Un bon sommeil et des moments de détente et de repos sont indispensables au maintien d’un état de bonne santé physique et mentale pour les enfants comme pour les adultes.

Les besoins en terme de sommeil

les mêmes pour tous ?

Le sommeil

Page 20: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E20

Le repos

Mais il est très important de bien se connaître pour ne pas malmener son sommeil ! En effet, les privations de sommeil ne sont pas sans conséquence.

Comment peut-on déterminer son besoin de sommeil individuel ?La durée idéale d’une nuit est celle qui permet de se sentir reposé et d’avoir un bon fonctionnement dans la journée. La période des vacances permet d’apprécier facilement ses besoins.

Même si le besoin de sommeil est une notion individuelle, on peut cependant dégager certaines tendances en fonction des tranches d’âge :• Adultes : entre 7 et 8 heures par jour.• Adolescents : 9 heures.• Enfants à l’école Maternelle et CP : entre 11 et 13 heures.• Enfants à l’école primaire : 10-11 heures.(voir l’annexe sur les recommandations de l’INVS concernant le sommeil des enfants de 0 à 10 ans).

En dehors des moments de sommeil, il est important de profiter de moments de repos tout au long de la journée. Ils peuvent ne durer que quelques fractions de secondes ou correspondre à des moments de détente prévus dans l’emploi du temps. Prévoir suffisamment de pauses permet également de rester plus concentré entre les pauses.

Les écrans et les nouvelles technologies en général sont au cœur d’un important débat sur leur rôle dans le développement des enfants. Une interaction active avec un écran (jeu vidéo, activité scolaire organisée…) peut participer à développer des capacités d’attention visuelle et de flexibilité de l’attention. En revanche, une exposition passive répétée dès le jeune âge constituerait un risque de développer chez l’enfant des symptômes d’hyperactivité.

Comment ces médias influencent-ils le sommeil ?Ce type d’activité n’est pas structuré dans le temps. Sans début et sans fin clairement définis, le jeune n’est pas à l’écoute de son sommeil et laisse passer les différents signaux qui devraient le conduire à se coucher. Ces activités favorisent la sédentarité, connue pour déstructurer le sommeil. L’exposition à la lumière d’écran, juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine (régulateur des rythmes de sommeil qui facilite l’endormissement). La lumière agit également en augmentant le niveau d’activité et d’éveil et donc retarde l’endormissement.

Pour aller plus loin :• Site de L’Institut National du Sommeil et de la Vigilance

http://www.institut-sommeil-vigilance.org/

• http://www.dvdsommeil.fr/

• http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis0113.pdf

• http://ajcn.nutrition.org/content/early/2012/02/20/ajcn.111.027383.short

• http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23173590

Télévision et ordinateur

les faux amis du sommeil

Page 21: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E21

Objectifs : • Apprendre à se reposer et se détendre, lâcher prise.• Etre autonome sur un temps de récupération dans la

journée.

Procédés pédagogiques utilisés : Idéalement après une activité physique ou en petits groupes.

Matériel : • Tapis de sol • Sur une chaise en classe

Durée : Compter une heure la première fois, une demi-heure si on répète l’exercice plus tard.

Déroulement :

1. Les enfants s’installent confortablement, s’allongent si possible.Chaque élève énumère à voix haute la première fois et ensuite à voix basse 5 « choses » que l’on voit, puis 5 que l’on entend, puis 5 que l’on sent …Ensuite il faut en énumérer 4 de chaque puis 3 de chaque et ainsi de suite.

2. L’enseignant peut enrichir cet exercice avec d’autres énumérations, cependant cela doit correspondre à 1 des 5 sens chaque fois, et il est recommandé d’utiliser la vision et l’audition.

NB : Il est fréquent que les gens s’arrêtent en cours d’exercice et il est préférable d’expliquer aux enfants que c’est tout à fait normal (pour éviter qu’ils luttent contre la sensation de détente). Il est également possible de fermer les yeux en début ou en cours d’exercice. Il n’est pas nécessaire de repérer les mêmes « choses » d’une fois sur l’autre.

Nous proposons un exercice de relaxation très doux, se pratiquant les yeux ouverts afin d’éviter de rencontrer des réactions vives qui pourraient apparaitre chez des enfants ayant vécu des expériences traumatisantes par le passé. Le fait de garder les yeux ouverts permet de rester au contact de l’environnement immédiat et de garder un certain contrôle sur l’exercice.

La grande majorité des exercices de relaxation peuvent se pratiquer les yeux ouverts sans retentissement majeur sur leur efficacité.

Pour aller plus loin :

• sommeil.univ-lyon1.fr/.../sommenf/fig9.php

• www.ac-orleans-tours.fr/.../n1/gazette.htm

• http://xxi.ac-reims.fr/ec-elem-pmc-vitry/articles.php?lng=fr&pg=1499

• http://www.laligue03.org/train-du-sommeil.pdf

• http://www.sommeil.org/

• http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1215.pdf guide « Bien dormir mieux vivre » le sommeil c’est la santé.

• http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1050.pdf « Dormir c’est vivre aussi »

Se poserse reposer Le sommeil éveillé

atelier n°1

Page 22: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E22

Objectifs : • Faire le bilan de mon sommeil.• Identifier les facteurs initiateurs et perturbateurs du

sommeil.• Identifier les conduites à éviter et à tenir pour avoir un

« bon » sommeil.• Expliquer comment fonctionne le sommeil, grâce au train

du sommeil.

Procédés pédagogiques utilisés : Compteur de sommeil pendant une semaine (travail individuel, page de l’agenda au mois de novembre).Travail individuel puis mise en commun pour création d’un guide de bon dormeur.

Matériel : • Tableau dans l’agenda scolaire au mois de novembre.

Durée : 1h00 (Compteur) +1h00 (Guide)

Déroulement :1. Remplir le compteur au préalable pendant une semaine ou

lors d’une séance en amont.

2. Analyser les réponses au tableau et faire émerger les critères de « bon » et « mauvais » sommeil.NB : Reproposer de remplir le compteur par les élèves 3 mois après et constater une évolution.

3. Créer le « Guide du bon dormeur » en utilisant les critères retenus par les élèves.Par exemple :

Se poserse reposer Guide du bon dormeur

atelier n°2

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

Dernière activité après le diner

Habitudes de coucher

Horaire du coucher

Heure d’endor-missement

Réveils dans la nuit (cauchemars,

aller aux toilettes,...)

Heure du réveil

Temps pour sortir de son lit

Humeur du matin

Heures totales de sommeil

bon sommeil

mauvaissommeil

Regarder la télévision

Regarder un film d’horreur

Jouer à un jeu vidéo

Aller sur l’ordinateur

Ecouter la radio

Lire une histoire

Se brosser les dents

Prendre un bain ou une douche

Aller aux toilettes

Jouer et se disputer avec son frère ou sa sœur

Manger un repas très copieux

Boire un verre de lait

Boire une tisane

Boire du sirop ou du soda pour dormir

Se coucher toujours à la même heure

Eteindre les appareils (chaîne hi-fi , radio…) pour avoir le silence

Prendre son doudou pour faire un câlin

Avoir des soucis

Faire des cauchemars

Attention à ne pas stigmatiser en

parlant d’interdits : à faire/à ne pas

faire.

Page 23: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E23

Objectifs : • Comprendre à quoi sert le sommeil.• Comprendre l’utilité des moments de repos pendant

la journée.• Identifier les signes de fatigue.

Procédés pédagogiques utilisés : • Discussion à partir du conte « Makao et le

sommeil ».

Makao va à l’école demain mais il ne veut pas aller se coucher. C’est décidé, pour Makao, dormir ne sert à rien. On ne fait rien quand on dort ! Et puis Makao n’aime pas son lit qu’il trouve trop dur et trop loin de la chambre de sa sœur Lola. Avant, quand ils étaient plus petits ils dormaient ensemble et c’étaient super bien. Alors maintenant Makao trouve que dormir est ennuyeux.

Il préfère jouer aux jeux vidéo que son papa lui a offert. Ils font des parties ensemble et en ce moment c’est papa qui gagne. Il doit absolument s’entraîner s’il veut être plus fort que lui un jour.

Et puis il y a un nouveau dessin-animé qui passe à la télévision juste au moment d’éteindre la lumière de la chambre. C’est quand même dommage de le rater ! En plus ses copains rejouent les aventures du film le lendemain dans la cour pendant les récréations. Alors s’il rate un épisode, il est sur le banc de touche. Et puis est-ce que c’est sa faute à lui si ses parents ont mis le vieux poste de télé dans sa chambre quand ils ont acheté l’écran plat ? Non franchement, Makao préfère largement la télévision à son oreiller. D’abord un oreiller ne raconte pas d’histoire, et toc !

Makao est suffisamment grand et il n’a plus besoin de doudou. Sa sœur dort toujours avec Igor son ours tout déchiqueté et que même il a été des dizaines de fois à l’hôpital des peluches pour réparation. Toute une histoire parce que si les opérations d’Igor durent trop de jours, Lola fait une crise et n’arrive pas à dormir. Makao lui est carrément plus grand, il n’a pas besoin de peluche puisqu’il ne dort plus ou du moins le croit-il !

Et puis Makao n’aime pas le lait et encore moins la tisane de sa maman. Il a toujours soif avant d’aller dans son lit alors, en cachette, il va prendre un verre de coca-cola ! C’est pas vrai ce qu’on dit, cette boisson n’énerve pas ! Makao dit qu’il est sage tout le temps, c’est bien une preuve ça ! Alors ce soir, même s’il y a école demain, Makao est bien décidé à faire ce qu’il a décidé….

Mais sait-il Makao qu’il n’est pas encore tout à fait grand ? Il ignore que demain la maîtresse apprendra à sa classe un tas de nouvelles choses supers intéressantes. Il sera le seul à ne rien comprendre parce qu’il n’aura pas assez dormi.

Se poserse reposer

Conte sur le sommeil

atelier n°3

2. Avec ta maîtresse ou ton maître, écrit la suite de l’histoire de Makao : Makao trouve qu’il y a trop de bruit autour de lui (les voisins qui font du bruit, la télévision qui joue fort dans une pièce voisine…).

L e lendemain Makao veut bien dormir pour être attentif en classe.

Makao veut se reposer car il se sent fatigué dans la journée (décrire les signes de fatigue de Makao).

Makao a fait trop de sport dans la journée, et surtout le soir avant d’aller se coucher.

Makao lit des histoires qui effraient juste avant de dormir.

Makao n’est pas allé aux toilettes et ne s’est pas brossé les dents avant d’aller au lit.

Durée : 1h00

Déroulement :

1. Lire le compte de Makao avec les élèves :

Makao et le sommeil

Page 24: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

>> INSOLATIONS, COUPS DE CHALEUR ET DESHYDRATATION

• Qu’est-ce qu’une insolation et comment réagir ?

> Symptômes :Les symptômes sont liés à l’effet direct du soleil sur la tête et sont favorisés par la chaleur : maux de tête violents/état de somnolence/nausées et éventuellement perte de connaissance/fièvre élevée avec parfois brûlures cutanées.

> Que faire ?• Placez la personne à l’ombre ;• Effectuez les manœuvres de refroidissement : asperger

d’eau froide et ventiler, ou donner une douche froide ou un bain frais (évitez que l’eau utilisée soit trop froide) ;

• Appelez un médecin, ou le 15 en cas de troubles de la conscience chez le jeune enfant.

• Qu’est-ce qu’un coup de chaleur et comment réagir ?

Le coup de chaleur est une urgence médicale pouvant être fatal sans soins rapides.

> Symptômes :Forte température corporelle qui peut atteindre et dépasser 40°C : le corps ne parvient plus à réguler sa température et les symptômes suivants peuvent apparaître : peau chaude, rouge et sèche, maux de tête violents, confusion et perte de conscience, éventuellement convulsions.

> Que faire ?• Demandez une assistance médicale au plus vite : appeler

le 15 ; • En attendant, effectuez les manœuvres de refroidissement :

placer le sujet à l’ombre et le refroidir en l’aspergeant d’eau froide et le ventilant, ou donner une douche froide ou un bain frais ; l’aspirine est contre-indiquée en cas de coup de chaleur.

• Qu’est-ce que la déshydratation et comment la prévenir ?

La déshydratation : Etat correspondant à un apport insuffisant d’eau à l’organisme.

En période de forte chaleur, il est indispensable de boire abondamment pour éviter la déshydratation, c’est à dire une perte excessive d’eau par l’organisme.

• En entraînant la sécrétion d’hormones actives durant la journée (sérotonine) et d’hormones du sommeil durant la nuit (mélatonine), la lumière du soleil régule notre horloge biologique.

• Indispensable à notre équilibre psychologique, le soleil et sa lumière jouent un rôle bénéfique sur notre moral et notre bien-être.

• Notre peau a besoin de soleil pour la fabrication de la vitamine D. Quelques minutes par jour suffisent pour que notre corps produise cette vitamine permettant de fixer le calcium et le phosphore. Indispensable pour le capital osseux de chacun, cette vitamine est particulièrement importante pour la croissance des enfants.

>> DANGERS CUTANES

• Les coups de soleil : Que signifie avoir un coup de soleil ?

Un coup de soleil signifie que la peau a été agressée. C’est une brûlure locale de l’épiderme due au rayons ultraviolets A et B (artificiels comme naturels). Elle se manifeste par des rougeurs douloureuses.

Votre peau pèle ? C’est le signe qu’elle a subi une brûlure. Attention, la peau qui se forme après avoir pelé contient très peu de mélanine, elle est donc encore plus sensible aux rayons du soleil !

La répétition de coups de soleil augmente fortement le risque de cancer cutané, surtout si elle a lieu dans l’enfance.

• Le vieillissement cutané prématuré :

Quand on s’expose régulièrement et de manière excessive, notre peau subit un vieillissement. Sur les zones particulièrement exposées, des taches brunes ou claires et des petites cicatrices étoilées blanches marquent la peau, qui peut aussi sécher, se rider et épaissir.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E24

L E S O L E I LRepères pour l’enseignant en vue des ateliers

Les bienfaits

Les dangers

du soleil

du soleil

Page 25: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Les cancers d’origine cutanée sont une des localisations de cancer qui a le plus augmenté ces 50 dernières années, (au moins 65 000 nouveaux cas par an) notamment en raison de l’évolution des habitudes d’exposition au soleil.

L’exposition aux ultra-violets en est la principale cause (responsable jusqu’à 70 % des cancers cutanés).

(Données nationales).

L’exposition pendant l’enfance : un facteur de risque majeur.

L’exposition au soleil pendant l’enfance, en particulier l’exposition intense qui provoque les coups de soleil, est la principale cause de mélanome à l’âge adulte. En effet, jusqu’à l’âge de la puberté, la peau des enfants et des adolescents est plus fine et son système pigmentaire encore immature, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux effets cancérogènes des rayonnements UV.

Les études(1) montrent que les parents sont aujourd’hui bien conscients des risques, mais ils restent nombreux à ne pas adopter toutes les précautions essentielles. Si l’application de crème solaire et le chapeau sont des pratiques largement acquises, seulement 1 parent sur 2 protège ses enfants avec un vêtement, 34% évitent de les exposer aux heures les plus chaudes et à peine plus d’1/4 leur font porter des lunettes de soleil. Il est donc essentiel de renforcer la promotion de ces précautions trop souvent oubliées.

>> SOURCES :

Sources : Guide du soleil pour la vie « Le cancer aussi aime le soleil », Ligue contre le cancer

Site du Ministère de la Santé.

Site de l’INPES : www.inpes.fr

(Source : Ministère de la Santé : http://baignades.sante.gouv.fr/editorial/fr/conseils/chaleur_s.html)

Sources : Guide du soleil pour la vie « Le cancer aussi aime le soleil », Ligue contre le cancer

www.e-cancer.fr/prevention/environnement-et-cancers/exposition-aux-rayonnements-uv/les-reponses-a-vos-questions

Pour aller plus loin :http://www.soleil.info

(1) Etude Institut National du Cancer/BVA sur les connaissances et les pratiques du grand public et des parents d’enfants de moins de 15 ans en matière de prévention

des risques liés à l’exposition solaire, septembre 2007.

>> DANGERS OPHTALMIQUES

Les UV provoquent des désagréments allant du simple œil rouge à des troubles plus sérieux : affections de la rétine, inflammations, apparition prématurée de la cataracte.

• Ne pas s’exposer entre 12h et 16h car c’est le moment où les UV sont les plus agressifs (car verticaux) : L’intensité des UV est liée à l’horaire d’exposition et non à la chaleur ressentie (par exemple, l’hiver en montagne, la température n’est jamais très élevée, et pourtant les UV peuvent être ultra violents.).

• Si l’on s’expose, le faire progressivement en limitant la durée. Pas plus de 10 minutes le premier jour, en augmentant chaque jour l’exposition. Nous ne sommes pas égaux devant le soleil : nécessité d’adapter la durée d’exposition en fonction du type de peau.

• Limiter au maximum l’exposition des enfants, qui doivent toujours être protégés par des vêtements, des lunettes, un chapeau et des écrans solaires. Les bébés de 0 à 3 ans ne doivent en aucun cas être exposés au soleil.

• Se protéger en portant des vêtements clairs (de préférence avec un tissage serré, ou encore traités anti-UV) et un chapeau, des lunettes de soleil et des produits solaires.

• Afin de garantir l’efficacité des écrans solaires, il faut renouveler les applications toutes les deux heures environ et après les baignades : il n’y a pas de produit entièrement « waterproof ». N’oubliez pas d’en appliquer généreusement et sans oublier le dos, la nuque et les oreilles. Quel que soit l’indice de protection utilisé, il n’existe pas vraiment d’écran total. Enfin, il faut renouveler les produits à chaque saison, car ceux-ci ont une durée de vie limitée.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E25

Recommandationspour profiter du soleil en toute tranquilité

Soleil et cancer

Page 26: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E26

Objectifs : • Connaître les effets du soleil sur le corps humain et notre

santé (positifs et négatifs).• Connaître les différents types de protection solaire

adaptée à la sensibilité de chacun.• Savoir se protéger efficacement des effets négatifs du

soleil.

Procédés pédagogiques utilisés : Mise en commun de réflexions.

Matériel : • Tableau, crayons, magazines de publicités.

Durée : 1h30

Déroulement :

1. Interroger les élèves sur les effets du soleil sur notre santé.Recueillir leurs réponses au tableau « en vrac ».Leur demander de classer leurs réponses en 2 catégories : effets positifs, effets négatifs.

2. A partir de ce tableau, demander aux enfants ce qui peut être fait pour se protéger des effets négatifs du soleil. On peut travailler ici à partir de magazines (type magazine de publicités de supermarchés) dans lesquels les enfants découpent ce qui peut être utilisé pour se protéger du soleil.Consignes : Découper et coller sur une affiche des objets permettant de se protéger des effets négatifs du soleil.

3. Demander aux enfants de comparer les nuances de couleurs de peau notamment au niveau des visages, en expliquant qu’elle est due à la quantité de mélanine. La classe définit ainsi quelques grands types de peau : peau laiteuse, peau claire, peau mate et peau noire. Les élèves peuvent découper dans les magazines des visages pour illustrer ces quatre grands types de peau.

Pour aller plus loin :

L’enseignant pourra les inciter à faire le lien entre les nuances de couleurs de peau et l’origine géographico-ethnique de chacun, qui résulte d’une adaptation de la population au climat local.

Une production en arts visuels sur les portraits peut aussi être proposée, en proposant un nuancier du clair au foncé.

Objectifs : • Travailler sur les représentations des enfants sur le soleil,

ses dangers et les moyens de protection existants.• Acquérir des connaissances autour des risques solaires :

utilisation de connaissances et acquisition de nouvelles connaissances.

Procédés pédagogiques utilisés : Travail de réflexion en groupe. Synthèse par un élève du groupe des réponses.

Matériel : • Questionnaire issu de l’agenda santé au mois d’avril.• Feuilles de papier avec les questions écrites.

Durée : 1h00

Déroulement :

1. Renseigner par petits groupes le questionnaire.

2. Choisir une phrase par groupe.Réfléchir en groupe à la phrase qui est écrite, et se positionner sur cette question : sommes-nous d’accord ou non ? Argumenter chaque réponse.

3. On demande ensuite à chaque groupe de choisir un élève pour présenter les réponses du groupe (soit en restant à sa place, soit en venant au tableau), de lire sa question et d’expliquer sa réponse aux autres. Le reste de la classe est ensuite invité à exprimer son point de vue.

4. Pour chaque question, l’enseignant conclut en apportant des informations scientifiques.

5. Produire par groupes un slogan et une illustration qui pourront être affichés dans la classe.Voir les illustrations de l’agenda.

Soleil SoleilEffets positifs et négatifs du soleil

Quizz sur le soleil et ses dangers

atelier n°1 atelier n°2

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E27

Cet atelier est extrait du livre d’activités « VIVRE AVEC LE SOLEIL », édité par l’association Sécurité Solaire. Vous trouverez ci-dessous seulement un résumé. Le livre d’activités est disponible sur commande et consultable en ligne sur le site de l’association : www.soleil.info

Objectifs : • Découvrir les ultraviolets.• Mettre au point une fiche d’expérimentation.• Mettre en évidence les UV dans la lumière solaire.• Prendre conscience de l’importance de la durée

d’exposition.

Procédés pédagogiques utilisés : Expérimentation scientifique.

Matériel : • Fourni :

- un document relatif aux UV à photocopier- 4 carrés de papier-UV pour chaque groupe

• Non fourni : (facultatif)- Une grande affiche

Durée : environ 1h30

Déroulement :

Atelier d’expérimentation scientifique qui se déroule en 3 temps distincts :

1. Expliquer le mot « ultraviolet », présentation d’un papier-UV.

2. Préparer expérience permettant de visualiser les UV : « L’expérimentation n’a d’intérêt que dans le cadre de la recherche d’une solution à un problème posé. Toute expérience nécessite donc d’être préparée : l’élève doit savoir ce qu’il cherche, il doit avoir déjà réfléchi au problème et explicité ses hypothèses et avoir conçu son expérience avant de la réaliser. »Exemple de questionnement initial : Peut-on attraper un coup de soleil dans la classe, c’est à dire sous la lumière des lampes et avec les fenêtres fermées ?

3. Répartir les élèves par petits groupes, et réaliser l’expérience avec le papier UV.

4. Réaliser un bilan en échangeant sur la base des résultats des expériences des différents groupes.

SoleilLes ultraviolets,qu’est-ce que c’est ?

atelier n°3

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L’eau est indispensable au fonctionnement de notre organisme. Elle représente plus de 60% du poids de notre corps. Or, chaque jour, de façon naturelle (respiration, transpiration, urine…), une quantité importante d’eau s’échappe de notre corps. Ces pertes sont compensées en partie par notre alimentation, notamment dans les fruits et les légumes (poires, oranges, pêches, tomates, courgettes,…) qui nous en fournit un litre environ. Le reste est fourni par l’eau que nous buvons. Les excès d’eau sont éliminés par les urines qui servent à évacuer les déchets produits par l’organisme.La consommation d’eau du robinet est tout à fait suffisante pour protéger sa santé.

A table, faites de l’eau l’unique boisson de vos repas. C’est la seule boisson qui étanche le mieux la soif sans apport de calories.

> Les jus de fruits : il existe différents types de jus de fruits : les 100% pur jus, les boissons aux fruits, les nectars…Tous apportent de l’eau, mais aussi du sucre, dans des quantités plus ou moins importantes. Elles ne peuvent donc pas remplacer l’eau. Ponctuellement, on peut en boire mais il faut privilégier les « sans sucres ajoutés ». > L’eau aromatisée : ces eaux sont souvent assez sucrées.> Les boissons sucrées (soda, sirops) : sont composées d’eau mais aussi de sucres. Elles apportent un excès de calories. Un verre de soda peut contenir l’équivalent de 6 à 8 morceaux de sucre. Par ailleurs, contrairement à l’eau, les boissons sucrées favorisent plus rapidement le retour à l’envie de boire. Sans faire des interdits, il est donc recommandé de réserver ces boissons pour certaines occasions, éviter de les consommer à tout moment de la journée et de les laisser à la portée d’enfants.> Les boissons « Light » : ont le goût sucré tout en évitant les calories contenues dans les sucres « classiques ». Ces boissons habituent donc les enfants au goût sucré, habitude à ne pas trop cultiver quand on apprend la diversification des goûts et des saveurs.> Les boissons Alcoolisées : sont interdites à la vente pour les mineurs. La consommation de ces boissons augmente les risques de développer certaines maladies (cardiovasculaire, digestive, cancers…).Il est conseillé d’être vigilant dans l’effort physique, en cas de forte chaleur (au-dessus de 30°C) car la chaleur provoque plus de pertes d’eau.

Et les autres boissons ?

L’eau

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E28

L A R É H Y D R A T A T I O NRepères pour l’enseignant en vue des ateliers

Objectifs : • Découvrir le parcours de l’eau dans notre corps.• Connaître les effets de l’eau sur notre santé.

Procédés pédagogiques utilisés : Questionnaire individuel, mis en commun des réponses.

Matériel : • Questionnaire page du mois de mai dans l’agenda santé.

Durée : 45 mn

Déroulement :

1. Les enfants doivent remplir le questionnaire individuellement

2. Questionnaire :

a. L’eau est-elle une ressource précieuse ? Oui, certains pays n’ont pas l’eau courante.

b. Que peut-on faire pour réduire sa consommation ? En évitant d’arroser les fleurs en milieu d’après-midi, en fermant le robinet d’eau quand on se brosse les dents ou quand on se lave les mains,…

c. Où trouve-t-on de l’eau ? Océan, rivière, au robinet, dans les fruits et les légumes, neige, …

d. Quels sont les différents états de l’eau ? Gazeux, liquide, solide.

e. Pourquoi boit-on de l’eau ? Notre corps en a besoin car nous perdons de l’eau.

f. Notre corps est composé de ….% d’eau : 60

g. Comment perd-on de l’eau ? Transpiration, urine, respiration (pendant la phase d’expiration, nous évacuons un sixième de l’eau de notre corps), l’évaporation (car l’eau de notre corps s’évapore en permanence).

h. Que faut-il faire pour se réhydrater ? Boire de l’eau, manger des fruits et des légumes.

3. Mettre en commun les réponses des élèves, les classifier par recommandations, ressources…

RéhydratationL’eaudans le corps

atelier n°1

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E29

Objectifs : • La flottabilité de l’eau.• Le système de filtration de l’eau par la terre.

Procédés pédagogiques utilisés : Mise en commun d’idées.Observation et commentaires des expériences.

Matériels : • Expérience N°1 : quatre récipients, morceau de polystyrène,

brindille de bois, bouchon de liège, une pierre, boule de pâte à modeler. Œuf et sel (par groupe).

• Expérience N° 2 : 3 bouteilles 1,5L vide, 3 récipients transparents pour accueillir de l’eau, du coton, du sable et charbon de bois (par groupe).

Durée : 45 min chaque atelier.

Déroulement :

Information pour l’enseignant : La flottabilité dépend de deux principes :

• La densité d’un objet, plus un objet est lourd, plus il a une forte densité. La densité de l’eau sert de référence, on dit que sa densité est de 1. Tout objet ayant une densité supérieure à 1 coulera dans l’eau, par contre, tout objet ayant une densité inférieure à 1 flottera.

• La poussée, selon le principe d’Archimède, il est établi que tout objet que l’on plonge dans l’eau subit une poussée du bas vers le haut. Plus la surface de l’objet est grande, plus la poussée est importante, la poussée exercée étant égale au poids du volume d’eau déplacé.

• C’est le rapport de force entre la densité et la poussée qui détermine la flottabilité. Les conditions de flottabilité d’un objet sont donc à la fois liées au poids de cet objet et à sa forme.

• Atelier N°1 :

1. Faire des groupes de 4 élèves. Chaque groupe aura quatre récipients pouvant accueillir de l’eau.

2. Dans un récipient, les enfants mettent le morceau de polystyrène, une brindille de bois, un bouchon de liège, une pierre et boule de pâte à modeler. Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire  ? Le polystyrène, la brindille et le bouchon flottent car ils sont plus légers (leur densité est moins grande que l’eau). C’est l’inverse pour la pierre et la boule de pâte à modeler.

3. Dans un autre récipient, prendre deux morceaux de pâte à modeler, laisser un morceau en boule et aplatir l’autre morceau en faisant un creux au milieu. Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? La boule coule alors que la pâte aplatie flotte. En façonnant la pâte à modeler, on a augmenté sa surface soumise à la poussée de l’eau. Elle déplace donc un volume d’eau plus important que lorsqu’elle est sous forme de boule. C’est ce qui la fait flotter.

4. Mettre l’œuf dans le récipient. Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? L’œuf coule. Sa densité est donc plus lourde que l’eau.

5. Ajouter un peu de sel dans l’eau.Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? L’œuf remonte doucement à la surface de l’eau et se met à flotter. Ce n’est pas la densité de l’œuf qui change mais celle de l’eau. L’eau salée est donc plus dense que l’eau douce. C’est pourquoi, on flotte plus facilement dans l’eau de mer que celle de la piscine.

• Atelier N°2 :

1. Au préalable, demander aux enfants : Que peut-on trouver dans l’eau prélevée dans la nature ? Terre, cailloux, branche, sable, végétaux, engrais, produits chimiques, microbes…

2. Découper le fond des trois bouteilles.Mettre du coton dans le goulot d’une bouteille, puis verser de l’eau sale (eau + terre + branchage + cailloux…) et récupérer l’eau dans un récipient transparent.Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? Les grosses saletés sont retenues par le filtre mais l’eau est toujours sale. C’est un dégrillage.

3. Dans une autre bouteille, mettre du coton, du sable et encore du coton, puis verser de l’eau sale (eau + terre + branchage + cailloux…) et récupérer l’eau dans un récipient transparent.Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? L’eau est claire, sans impureté mais attention elle n’est pas potable. C’est la clarification.

4. Dans une autre bouteille, mettre du coton, du charbon de bois, du sable et encore du coton, puis verser de l’eau sale (eau + terre + branchage + cailloux…) et récupérer l’eau dans un récipient transparent.Qu’observez-vous ? Quelles conclusions pouvez-vous faire ? L’eau n’est plus colorée. Plus l’eau restera en contact avec le charbon de bois, plus la filtration sera efficace. Le filtre du charbon a retenu la couleur, elle est claire mais pas potable.

RéhydratationExpériences avec l’eau

atelier n°2

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G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E30

Objectifs : • Mettre en évidence la teneur en sucre dans les boissons

sucrées.• Amener les enfants à s’interroger sur leur consommation

de boissons.

Procédés pédagogiques utilisés : Travail en groupe.Analyse des emballages et décryptage des étiquettes au niveau des apports nutritionnels.

Matériel : • Cannette ou bouteille de soda (classique, light, …) et jus

de fruits différents (100% pur jus, nectar, …).• Tableau, page du mois de mai dans l’agenda santé.

Durée : 1h00

Déroulement :1. Remplir le tableau au préalable concernant leur

consommation de boissons sur une semaine.

2. Faire des groupes de 2 ou 3 élèves.

3. Chaque groupe, prend une bouteille ou cannette et leur demander de l’analyser en fonction de la forme, des couleurs, de l’information sur le produits, mais également de l’apport nutritionnel (surtout au niveau des sucres).

Attention : donner à différents groupes d’élèves, un même jus de fruits mais de plusieurs types (ex : 100% pur jus d’orange, nectar d’orange, jus d’orange sans sucres ajoutées…pour les sodas, sodas classiques, sodas light, …).

4. Regrouper ensuite le groupe par catégorie de famille (tous les jus de fruits ensemble, tous les sodas…) et leur demander de comparer leurs données. Trouvent-ils des différences ?

RéhydratationL’eau et les boissons sucrées

atelier n°3

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

Pt’déj

Dans la matinée

Au déjeuner

Dans l’après-midi

Au goûter

Au diner

Après le repas

5. Mise en commun des réflexions.

6. Chaque élève reprend leur tableau de consommation de boisson et l’analyse. Si un élève consomme souvent des boissons sucrées, l’aider à trouver des solutions pour équilibrer le plaisir et l’apport calorique.

Page 31: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

• Port du casque et des protections :

Ces éléments ne sont pas obligatoires mais indispensables. Le casque peut sauver la vie et les protections peuvent éviter des fractures. En vélo, un peu plus d’une blessure sur trois concerne la tête avec des conséquences pouvant être fatales. Même un choc modéré peut provoquer des dommages irréversibles au cerveau, porter un casque peut éviter des graves séquelles cérébrales, voire sauver la vie. Le casque réduit de 80% la gravité des traumatismes crâniens et de 88% celle des lésions au cerveau.

Les enfants de moins de 15 ans sont les plus exposés aux chutes, surtout en période d’apprentissage, car ils n’ont pas encore un équilibre suffisant. Les chocs les plus graves se produisent à la campagne parce que les enfants -comme les adultes- ont tendance à relâcher leur attention.

Il est donc indispensable de mettre un casque aux enfants à vélo, au ski, au roller, en skate… De plus, plus ils seront habitués petits à porter un casque, plus ce geste deviendra automatique et sera maintenu à l’âge adulte.Aux adultes de donner l’exemple en portant eux-mêmes un casque.

Conseils pour choisir un bon casque :

• La nouvelle génération de casques se compose d’une matière synthétique qui absorbe les chocs et d’une coquille externe dure. Des ouvertures de ventilation permettent de garder “la tête froide”.

• Il doit couvrir le front, le haut et l’arrière de la tête, ainsi que les tempes, sans limiter le champ de vision.

• Choisir un modèle léger, bien ventilé, confortable et coloré pour être bien vu des autres usagers de la route.

• Le casque ne doit pas limiter le champ de vision et permettre d’utiliser des lunettes.

• Le système de fixation doit être simple à ouvrir ou à fermer.

• Les sangles doivent être réglables sans être élastiques pour maintenir le casque en place, même lors d’une chute.

• Un casque qui a subi un choc n’est plus efficace à 100 % et doit être remplacé.

• Il y a différents casques pour différentes têtes. Il ne faut donc pas hésiter à en essayer plusieurs.

• Un bon casque doit pouvoir attester sur son étiquette ou sur son emballage de sa conformité à une ou plusieurs normes de sécurité européennes (BS, DIN, NF ou KOV) ou américaines (ANSI, SNELL ou ASTM).

Pour prévenir les accidents, il est également capital d’apprendre aux enfants les règles de conduite et le code de la route.

• Apprendre à tomber sans se faire mal :

Avant de débuter une action, évaluer ses risques et apprenez aux élèves à contrôler leurs chutes. Par exemple, en roller, pour une chute sur l’avant, pliez les genoux le plus tôt possible pour baisser votre centre de gravité et «tomber de moins haut». Amortissez avec vos mains et vos genoux (vous voyez ici l’utilité des protections). Si vous n’arrivez pas à bien contrôler votre chute, laissez vos coudes toucher le sol. La chute en arrière, cette façon de tomber est la plus dangereuse : amortissez votre chute un maximum avec les mains : le dos est ce qu’il y’a de plus fragile ! De plus, rentrez votre tête dans vos épaules pour éviter qu’elle cogne par terre.

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique commise avec l’intention de nuire. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.

Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.

Les 4 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire :

• La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.

• La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.

• L’intention de nuire : le but est de blesser, d’intimider, de mettre en difficulté, et/ou de ridiculiser l’autre.

• L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E31

L A S É C U R I T ÉRepères pour l’enseignant en vue des ateliers

Lors de la pratique

Le harcèlement

des activités physiques

en milieu scolaire

Page 32: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que  : l’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux), le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), un handicap (physique, psychique ou mental), l’appartenance à un groupe social ou culturel particulier, des centres d’intérêts différents…Le harcèlement revêt des aspects différents en fonction de l’âge et du sexe. Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège.

>> QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES FORMES DE HARCÈLEMENT ?

• LE HARCÈLEMENT PHYSIQUE : 10% des élèves en sont victimes :• Des coups, pincements, tirage de cheveux, des bousculades,

jets d’objets, des bagarres organisées par un ou plusieurs bourreaux, des vols et rackets, des dégradations de matériel scolaire ou de vêtements, des enfermements dans une pièce, des violences à connotation sexuelle : voyeurisme dans les toilettes, déshabillage et baisers forcés, gestes déplacés…, des « jeux » dangereux effectués sous la contrainte.

On distingue trois types de « jeux » dangereux : 84% des élèves de 7 à 17 ans connaissent au moins un « jeu » dangereux, 26% se sont déjà vu proposer un « jeu » dangereux, 12% y ont déjà participé. (Source : enquête TNS-Sofres. 27 juillet-3 août 2007)

• Les « jeux » de non-oxygénation basés sur la strangulation et l’asphyxie comme le « jeu du foulard » (une hyperventilation forcée suivie d’une strangulation) ou de la tomate (serrer les poings très forts en retenant sa respiration pendant dix à quinze secondes).

• Les « jeux » d’agression comme le happy slapping (le jour des claques) ou le jeu de la mort subite (tout porteur de la couleur désignée devient, par exemple, une cible à attaquer).

• Les « jeux » de défi : sur le principe du « t’es pas cap ». Certains de ces « jeux » sont parfois exercés de plein gré et ne sont pas dus à une situation de harcèlement. Toutefois, ils résultent régulièrement de la pression du groupe. Leurs conséquences peuvent être dramatiques, et parfois même mortelles.

• LE HARCÈLEMENT MORAL :

14,5% des élèves Français sont victimes de harcèlement verbal ou symbolique :• Le harcèlement verbal (exemple : insultes répétées,

l’utilisation de surnoms dévalorisants, des moqueries).• Le harcèlement émotionnel (exemple : humiliation,

discrimination, chantage, des propagations de fausses rumeurs).

• Le harcèlement sexuel (exemple : provocations sexuelles verbales, gestes déplacés).

Ce type de violence est plus discret que le harcèlement physique, et donc plus difficile à détecter par les adultes.

• LE CYBER-HARCÈLEMENTAvec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, les harceleurs peuvent poursuivre leurs victimes hors des murs de l’école. On parle alors de « cyber-harcèlement ».Il se pratique via les SMS, sessions de chat, commentaires et vidéos postés sur les réseaux sociaux, les photos prises avec les téléphones portables, etc., et place la victime dans un état d’insécurité permanent. La violence peut l’atteindre partout et tout le temps. Exemples de cyber-harcèlement :• Moqueries en ligne, propagation de rumeurs par téléphone

mobile ou internet, sur un réseau social, création d’une page ou d’un profil à l’encontre d’une personne, envoi de photographies humiliantes, publication d’une vidéo de la victime en mauvaise posture, envoi de messages injurieux ou menaçants par SMS ou courrier électronique…

• QUELS SONT LES ACTEURS DU HARCÈLEMENT ?Le harcèlement est un phénomène de groupe qui réunit toujours plusieurs acteurs : la victime, son ou ses agresseur(s) et les témoins.Cette relation triangulaire entre victime, agresseur(s) et témoins est centrale dans le maintien du harcèlement :• Le(s) harceleur(s), parvenant à faire de ses camarades

témoins les complices de ses actes, installe une relation de domination collective sur la victime. Pour dépasser un sentiment de faiblesse, masquer une image de soi fragile, ou dissimuler une vulnérabilité, les harceleurs s’affirment par la force et l’agressivité.

• La victime, ne trouvant ni défense ni empathie chez ses pairs, s’enferme dans l’isolement. Les victimes ne protestent ou ne dénoncent leurs bourreaux que rarement par :- peur des représailles- honte d’évoquer leurs mésaventures- crainte de ne pas être cru ou soutenu- volonté de se débrouiller seul(e), de ne pas passer pour

« un(e) gamin(e) » ou « une balance »Ce silence laisse la voie libre aux pratiques des agresseurs, qui restent impunis suite à cela.

• Les témoins, en soutenant, encourageant ou faisant semblant d’ignorer le harcèlement, renforcent la violence du harceleur.

• COMMENT REPÉRER UNE SITUATION DE HARCÈLEMENT ?Détecter une situation de harcèlement n’est pas facile  : ces actes sont souvent cachés, espacés dans le temps, prennent des formes différentes et sont souvent tournés à la dérision. Ils peuvent être perçus comme de simples chamailleries ou taquineries enfantines.De même, le mal-être de certaines victimes peut être interprété, à tort, par les adultes comme une manifestation du tempérament peu sociable de l’enfant.La méconnaissance des mécanismes du harcèlement, associée au silence des victimes, peut retarder la prise de conscience de l’entourage. Il est donc de la responsabilité des adultes d’être attentifs aux changements de comportement des enfants.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E32

Page 33: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Les équipes éducatives peuvent constater une baisse des performances scolaires (l’anxiété diminue les capacités d’attention), des troubles du comportement (telles que les crises de colère), une attitude provocante ou un repli sur soi. Les parents et les enseignants ont un rôle déterminant à jouer dans la lutte contre le harcèlement à l’école.

• QUELLES SONT LES SANCTIONS POSSIBLES ?Une procédure disciplinaire est automatiquement engagée lorsqu’un élève commet un acte grave à l’égard d’un membre du personnel ou d’un autre élève.

Les sanctions peuvent être : l’avertissement, le blâme, la mesure de responsabilisation (elle a pour objectif de responsabiliser les élèves sur les conséquences de leurs actes, en les faisant participer à des activités de solidarité, culturelles ou de formation), l’exclusion temporaire de la classe qui ne peut excéder huit jours, l’exclusion définitive de l’établissement.

Les sanctions scolaires ont une vocation éducative. C’est pourquoi les mesures de responsabilisation des élèves peuvent être prononcées en alternative aux exclusions temporaires.Si le harcèlement n’est pas pris en charge par l’école, les parents peuvent se tourner vers la médiatrice de l’éducation nationale. Si la réponse apportée n’est toujours pas satisfaisante ou si les faits sont très graves, déposer plainte est possible lorsque le mineur est accompagné d’un parent.

Toute violence, même légère, est punie très sévèrement par la loi, dès lors qu’elle est commise sur un mineur de moins de 15 ans, une personne vulnérable ou une personne chargée d’une mission de service public, comme un enseignant.Le fait d’enregistrer et de diffuser des images de violence est également passible de poursuites.

Pour aller plus loin :http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/quest-ce-que-le-harcelement/reconnaitre-le-harcelement/quest-ce-que-le-harcelement-en-milieu-scolaire/

• Se laver les mains avec du savon avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes afin de lutter contre les infections microbiennes saisonnières.

• Utiliser un mouchoir jetable pour éternuer et tousser, puis le jeter dans la poubelle et se laver de nouveau les mains.

• Se brosser les dents à chaque repas si possible et au moins pendant 3 minutes.

• Aérer la classe à chaque récréation, ou sur le temps de restauration.

Les numéros d’urgences :

• Le 15 : le Samu pour tout problème urgent de santé, c’est un secours médicalisé.

• Le 18 : les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accident, incendie.

• Le 17 : la police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d’ordre public.

• Le 112 : numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant à l’étranger.

• Le 115 : le Samu social pour toute personne qui présente une détresse sociale comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.

• Le 119 : N° d’urgence pour les enfants confrontés à une situation de risque et de danger pour eux-même ou pour un autre enfant qu’ils connaissent.

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E33

L’hygiène

Prévenir les secours en cas d’accident

Page 34: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E34

Objectifs : • Apprendre à maitriser les chutes.

• Démontrer l’utiliser du port des protections (casques, protège poignet,…).

Procédés pédagogiques utilisés : Technique du blason.

Matériel : • Tableau noir ou numérique.

• Des gros tapis de mousse.

Durée : 1h00

Déroulement :

1. Les enfants doivent remplir individuellement le blason.

2. Les élèves se mettent par deux et regroupent leurs réponses pour avoir un blason commun.

3. Regrouper deux groupes d’élèves et rassembler les idées, puis mise en commun de l’ensemble des élèves et faire ressortir les grandes idées.

4. Mise en pratique sur des gros matelas en mousse, pour apprendre à tomber sans se faire mal en faisant des roulades, chutes arrières (type activité de combat) et à se relever en optimisant les efforts.

Se protégerApprendre à tomber

atelier n°1

TOMBER

3 expériences : Exemples :

- Tomber de vélo

- Tomber des escaliers

- Glisser sur le verglas, la neige…

- En jouant…..

3 conséquences : Exemples :

- Se blesser

- Se faire mal

- Rigoler avec ses amis

- Pleurer…

3 causes : Exemples :

- Mal analyser la situation

- Manque de concentration

- Sous-estimer la difficulté

3 moyens de protections :Exemples :

- Porter un casque

- Apprendre à tomber

- Porter des moyens de protection

- Ne pas dépasser ses capacités

Se protéger, analyser les risques avant une activité, connaître ses limites

Page 35: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E35

Objectifs : • Etre capable de prévenir les secours en cas de besoin.

• Savoir se protéger face à une situation d’urgence.

• Evaluer l’urgence.

Procédés pédagogiques utilisés : Mise en scène théâtrale de situations concrètes.

Matériel : • Photocopie les petites scénettes.

Durée : 1h00

Déroulement :

1. Séparer la classe en deux groupes. Un groupe va tirer une carte « Scénario » et le prépare. Pendant ce temps, un élève de l’autre groupe prend la carte « Situation » correspondante puis la lit à haute voix. Il découvre la mise en scène de ses camarades et montre comment il réagit.

2. Idées de mise en situation.

Se protégerAppelerles secours

atelier n°2

Scénario N°1 Situation N°1

Tu t’es fait renverser par une voiture en sortant de l’école. Ta tête a heurté le capot. Tu as très mal à la tête et tu ne te sens pas bien.

Avec ton ami(e), tu sors de l’école et tu entends un choc...Que faites-vous ?

Scénario N°2 Situation N°2

Tu jouais dans la cour de l’école. Tu es tombé(e) sur le genou, tu ne peux plus bouger.

Tu as vu ton camarade tomber, comment agis-tu ?

Scénario N°3 Situation N°3

Tu t’es coupé(e) profondément la main avec un couteau. La plaie saigne beaucoup. Tu vois ton copain la main en sang, que fais-tu ?

Scénario N°4 Situation N°4

Tu appelles au secours car tu as trébuché sur ton cartable et ton poignet te fait extrêmement mal.

Tu entends quelqu’un appeler au secours, comment agis-tu ?

Scénario N°5 Situation N°5

Tu tombes des escaliers et tu as très mal au dos. Tu entends un bruit de chute...Que fais-tu ?

Scénario N°6 Situation N°6

Tu joues au foot avec tes camarades et tu te mets à saigner du nez. Tu joues au football avec tes camarades.

Scénario N°7 Situation N°7

En voulant aller trop vite, tu trébuches et tu te rattrapes à la vitre de l’insert de la cheminée. Tu te brûles gravement la main.

Tu joues et tu entends ton frère ou ta sœur hurler...

Scénario N°8 Situation N°8

Tu vas aux toilettes et avant d’y arriver tu tombes évanoui. Tu vas au toilette et...

Scénario N°9 Situation N°9

Tu es tombé avec un verre à la main mais tu n’es pas blessé. Tu entends un bruit de casse...

Scénario N°10 Situation N°10

Tu avales une cacahuète enrobée de chocolat de travers. Tu es avec des amis à l’heure du gouter et soudainement...

Scénario N°11 Situation N°11

Après avoir couru, tu ne te sens pas bien, tu es pâle, tu transpires, tu as des nausées...

Tu arrives à la fin de ta course d’effort quand...

Si les enfants doivent prévenir le 15, ils ne doivent apporter les informations suivantes :

1. Dire précisément qui et où l’on est.

2. Donner le nom de la victime et apporter éventuellement des précisions.

3. Décrire l’état de la victime.

4. Expliquer comment les choses ont pu se passer.

5. Dire ce que l’on a déjà fait pour la victime.

6. Ecouter et répondre aux questions qui sont posées par l’interlocuteur.

7. Demander si l’on peut raccrocher.

Pour aller plus loin :http://eduscol.education.fr/cid47503/ecole-primaire.html

Page 36: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E36

Objectifs : • Savoir reconnaitre des situations de dangers.

Procédés pédagogiques utilisés : Questionnaire individuel.

Matériel : • Photocopie du questionnaire.

Durée : 30 mn

Déroulement :Répondre au questionnaire puis mise en commun des réponses.

Se protégerEvaluationdes risques

atelier n°3

VRAI FAux

1. On peut jouer tout près de la cheminée car il fait bon.

Faux, c’est danger de jouer près d’une source de chaleur car il y a un risque de brûlure.

2. Il ne faut pas descendre les escaliers 4 à 4.

Vrai, il est préférable de descendre les escaliers marche par marche afin d’éviter le risque de chute.

3. Une bille, un légo, une cacahouète peuvent se coincer dans la gorge ou le nez.

Vrai, ces objets peuvent se coincer avec un risque d’étouffement, il ne faut donc pas mettre d’objets dans le nez, la bouche et les oreilles.

4. Quand on est malade, on laisse les médicaments sur la table pour ne pas oublier de les prendre.

Faux, il ne faut pas laisser les médicaments à porter de tous, surtout des plus petits, il y a un risque d’intoxication.

5. Il est préférable de débrancher la perceuse même si on l’arrête pour 5 minutes.

Vrai, si on la laisse branchée, il y a un risque de blessures et de chutes à cause du fil.

6. Dans une bouteille, il y a toujours la même chose que sur l’étiquette.

Faux, pour diverses raisons, le contenant de la bouteille n’est pas forcément le produit d’origine, il faut demander à un adulte avant de s’en servir, il y a un risque d’intoxication.

7. Se pencher par la fenêtre représente un risque.

Vrai, le poids de la tête peut emporter le reste du corps avec la gravité, le risque de chute est présent.

8. Tu peux jouer avec les outils de Papa pour t’habituer à devenir bricoleur.

Faux, les outils sont très dangereux, tu peux t’en servir en présence d’adulte car il y a un risque de blessure grave.

9. On peut laisser un couteau sur la table quand on l’utilise souvent.

Faux, le couteau est un objet tranchant, donc il y a un risque de coupure grave.

10. On peut utiliser un sèche-cheveux près d’un lavabo ou d’une baignoire.

Faux, l’eau permet le passage de l’électricité donc il y a un risque d’électrocution.

11. Il faut mieux ranger les allumettes dans un lieu sûr même si on les utilise souvent.

Vrai, la boîte d’allumettes doit toujours être rangée après usage car il y a un risque de brûlure et d’incendie.

12. Le port d’un casque protège. Vrai, le casque protège en cas de chute des traumatismes crâniens.

Page 37: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

Pour fonctionner, les cellules ont besoin de sucre ou de graisses et d’oxygène. Elles produisent comme résidu du gaz carbonique et de l’eau. Ces transformations ont lieu dans une structure spécifique (la mitochondrie) et ces échanges de gaz sont appelés la respiration cellulaire. La respiration pulmonaire a pour but de finaliser ces échanges en absorbant de l’oxygène et en évacuant du CO2 et de la vapeur d’eau. La respiration pulmonaire a aussi un rôle dans le maintien de la température du corps, du niveau d’acidité de l’organisme, etc…

La respiration s’adapte aux besoins de l’organisme, en s’accélérant en cas d’effort par exemple, ou lors d’un bâillement (la grande quantité d’échanges lors du bâillement permet de fournir beaucoup d’oxygène d’un coup aux cellules afin de soutenir un effort d’attention. C’est donc un signe de réveil et non d’endormissement).

Il existe un certain nombre de maladies de la respiration. Soit les poumons fonctionnent mal (ex : la mucoviscidose), soit ils sont inflammés par un produit irritant (pollution) ou à cause d’une trop grande sensibilité à un produit en particulier (asthme ou allergies). Dans ces cas-là, les échanges sont moins efficaces et l’organisme accélère le rythme respiratoire pour compenser (on s’essouffle).Dans certaines situations, les poumons s’abîment de façon durable suite à des expositions à des produits irritants entraînant des bronchites chroniques ou même des cancers (ex : tabac, amiante…).

Bien respirer La pollution

Il existe une pollution en intérieur comme en extérieur.Dans un cas comme dans l’autre, les polluants sont des particules en suspension dans l’air et la pollution varie énormément d’un endroit à l’autre, à quelques centimètres près.

La pollution en intérieure est liée à la présence de matériaux toxiques (peintures au plomb, amiante dans les murs…) ainsi qu’à des émanations venant des matériaux composant le mobilier et les revêtements. Les colles utilisées pour la confection de bois aggloméré ou certaines moquettes peuvent être très toxiques. De même les vapeurs de chlore lors d’utilisation d’eau de Javel, les poussières de bois… Pour venir à bout de la pollution d’intérieur, il suffit d’aérer les logements. 30 minutes par jour suffisent et il est préférable d’aérer moins longtemps et en ouvrant plus grand que le contraire pour limiter les pertes de chaleur et maximiser les échanges d’air.

La pollution extérieure est mieux connue du grand public car on en entend parler régulièrement aux informations. Elle est très localisée dans le temps et l’espace. Le meilleur moyen de s’en prévenir est d’essayer d’éviter de sortir pendant les pics de pollution. Il faut aussi être prudent avec les petits enfants en poussette qui ont le visage quasiment à hauteur des pots d’échappement de voitures.

Le monoxyde de carboneLa spécificité du monoxyde de carbone est qu’il est très toxique mais parfaitement inodore et incolore (l’odeur du gaz de ville est ajoutée artificiellement afin de se rendre compte des fuites). Le monoxyde de carbone produit lors de toute combustion, de la fumée de

cigarette, au chauffage au gaz ou au bois, ou au moteur de voiture. Les installations à risque

doivent normalement être vérifiées régulièrement. Cependant en

cas de doute, les sapeurs-pompiers peuvent éliminer rapidement un risque de

contamination à l’aide de détecteurs de CO.

L A R E S P I R A T I O NRepères pour l’enseignant en vue des ateliers

La respiration a pour objectif principal des échanges gazeux. Ces gaz s’ils s’accumulent peuvent influencer la chimie de l’organisme et du cerveau. L’accumulation de CO2 par exemple entraine une impression de suffocation que l’on peut aussi ressentir lors de crises d’angoisses. L’accumulation d’Azote comme on peut le voir chez les plongeurs en bouteille donne l’impression d’être fortement alcoolisé ou même entrainer des attaques de paniques sous l’eau ; on appelle ce phénomène la Narcose.

bien dans sa peau

Bien dans ses poumons

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E37

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• Effets du tabac sur la santé : A court terme, le tabac altère le goût et l’odorat, altère la peau, les cheveux, le teint et jaunit les dents, augmente la pression artérielle et accélère le rythme cardiaque, irrite la gorge, diminue l’efficacité de la cicatrisation, essouffle, coûte cher. A long terme, le tabac augmente le risque de cancers (notamment celui des poumons), favorise les bronchites chroniques, altère les artères, encrasse les poumons, fatigue le cœur.Le tabagisme passif : C’est le fait d’inhaler, de manière involontaire, la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs. Il peut aggraver des maladies existantes et en créer de nouvelles. Les risques demeurent moins importants que chez le fumeur actif, mais les conséquences sont réelles. Ces risques augmentent avec la durée et l’intensité de l’exposition. La Chicha : Comme pour les cigarettes, la fumée du tabac de la chicha contient 4000 composants, dont plusieurs centaines substances toxiques. La quantité de fumée prise avec une chicha est beaucoup plus importante qu’avec une cigarette et certaines substances sont présentes en beaucoup plus grande quantité.

• Tendances Actuelles> Donnée mondiale :

Avec 5 millions de morts par an, le tabac est l’une des causes les plus importantes de décès dans le monde.

> Données nationales :• Première cause de mortalité prématurée évitable :

chaque année, en France, 66 000 personnes meurent de maladies liées au tabac. En France, le tabagisme passif serait responsable de 1 500 à 2 000 décès par an (chiffre difficile à quantifier).

• En moyenne, les jeunes fument leur première cigarette vers 14 ans et demi et commencent à fumer régulièrement vers 16 ans.

• En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt prématurément des causes de son tabagisme, et la moitié de ces décès se situent entre 35 et 69 ans.

Le tabac

• La dépendance au tabac :Concernant le tabac, il existe 3 types de dépendances plus ou moins intenses d’un fumeur à l’autre :La dépendance physique : Elle correspond au fait que le corps du fumeur a besoin du produit. L’état de manque se caractérise au niveau du corps (stress, nervosité). Cette dépendance est due à la nicotine présente dans le tabac. Le cerveau a besoin de sa dose de nicotine et ne supporte pas d’en être privé trop longtemps. Cette dépendance peut être surmontée grâce aux substituts nicotiniques, ils ne vont pas avoir d’effets vis-à-vis des autres formes de dépendance. La dépendance psychologique : Elle correspond au fait que le cerveau a besoin du produit. L’état de manque se traduit par des sensations de mal-être, de stress. Les effets recherchés peuvent être soit du plaisir, soit un effet relaxant par rapport au stress vécu ou bien encore une stimulation intellectuelle.La dépendance comportementale : II s’agit là d’une sorte de réflexe conditionné dans des situations données, souvent répétitives au fil des jours. Le fumeur allume sa cigarette par réflexe et non pas par besoin. La convivialité peut aussi induire un comportement automatique de prise de cigarette : café, apéritif, discussion entre amis, etc.

Pour aller plus loin :

• Guide d’intervention en milieu scolaire – Prévention des conduites addictives, Dgesco. A télécharger sur : http://eduscol.education.fr/pid23369-cid54920/-prevention-des-conduites-addictives.html

• http://www.tabac-info-service.fr/

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E38

>> Chez les 9 à 15 ans : • Dès 9-10 ans, les enfants sont exposés au risque du

tabagisme. • La cigarette apparaît très tôt dans leur environnement

social : 15 % d’entre eux disent avoir déjà vu des enfants de leur âge fumer, 43% des enfants vivent avec un ou plusieurs fumeurs, 4% ont déjà fumé.

• Malgré une connaissance précise des dangers du tabac et de ses causes, les enfants ont l’illusion que la première cigarette sera sans suite : 48 % pensent pouvoir fumer une cigarette juste pour essayer et ne plus avoir envie de fumer par la suite. Or, plus la première cigarette est

consommée tôt, plus la dépendance est forte, du fait de la vulnérabilité du cerveau de l’enfant. »

• 46 % pensent que les fumeurs de leur âge sont des enfants tristes.

>> Chez les 10-15 ans :• 29 % ont déjà essayé de fumer ; un sur deux continue

après la première cigarette.• 1 fumeur régulier sur 2 affirme qu’ « absolument rien »

ne pourrait le faire arrêter de fumer.• 61 % des fumeurs affirment que leurs parents ignorent

leur tabagisme.

la Fédération Française de Cardiologie en 2007

Données issues d’une étude réalisée par

Page 39: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

G U I D E P É D A G O G I Q U E A G E N D A S C O L A I R E39

RespirerComment respirer de différentes façons

atelier n°1

Objectifs : • Enseigner les différentes techniques de respiration et leur

intérêt.

• Amener les enfants à percevoir l’intérêt de bien respirer et de faire circuler l’air dans l’ensemble du corps.

• Respirer en mouvement, et jouer, à partir d’images.

Procédés pédagogiques utilisés : Travail en classe, en salle de motricité ou en gymnase.Jeux collectif, chacun sur un tapis.Peut éventuellement accompagner une séance d’étirements ou de relaxation.

Matériel : • Carton évoquant différentes images ou sens (le vert, une

fleur, un oiseau,…)

Durée : 30 mn

Déroulement :1. Un meneur de jeu. Une boite avec des cartons évoquant

différentes images ou sons : Vent, bise, tempête - train, cheval - vagues - pompe à vélo - soufflet - souffler sur une bulle, une bougie, une plume - ballon que l’on gonfle, qui se dégonfle - sentir un parfum, une fleur - siffler comme un oiseau, un serpent - ronronner comme un chat…

2. Chaque participant tour à tour tire un carton :- T ous les participants recherchent comment jouer sur la

respiration en évoquant le mot ou le dessin choisi.- Sur chaque mot, on reprend collectivement une ou deux

solutions trouvées qui sont intéressantes.Sur certains mouvements trouvés on « travaille » plus particulièrement la perception de la respiration : ex  : l’arbre, le chat (inspiration : dos rond, expiration : dos creux), la fleur, le ballon…

3. Utiliser et montrer réellement certains objets : souffler sur une bougie, gonfler un ballon de baudruche vite ou lentement et le dégonfler plus ou moins vite, montrer et utiliser un soufflet, une pompe à vélo…Respirer comme les objets…

4. Dans un second temps, allongé, la technique de respiration abdominale (l’abdomen se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration) peut être essayée, une main sur le ventre, une main sur la poitrine. La technique de respiration abdominale permet de mobiliser au maximum le diaphragme et donc d’augmenter le volume de chaque inspiration.

5. Les enfants pourront ensuite échanger sur les différences entre les deux types de respiration (thoracique et abdominale), à quel point on est plus calme et on respire plus lentement avec la respiration abdominale.

NB : une respiration idéale utilise l’ensemble des volumes pulmonaires et conjugue donc les deux types évoqués plus haut.

Page 40: Guide pédagogique de l'agenda santé 2013-2014

s’alimenter...

bouger...

se reposer...

se protéger du soleil...

se réhydrater...

se protéger...

respirer...

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Personnes ayant contribuées à la création de ce guide :

La Direction Académique des Services de l’Education Nationale d’Indre-et-Loire.• Dr Brigitte MOLTRECH,

Médecin conseiller technique.• Thomas RUFIN,

Interne dans le service de promotion de la santé.

• Blandine MALTERRE, Conseillère pédagogique à l’éducation physique et sportive.

• Laurent MASSE, Conseiller pédagogique à l’éducation physique et sportive Tours centre.

La Ligue contre le cancer : • Anita HANNOTIN,

Chargée de mission « prévention, dépistage, information, événementielle ».

COMITÉD’INDRE-ET-LOIRE