Guide - Former le référent RGE EE sur plateaux.V.Def

EFFICACITE ENERGETIQUE« Former les référents RGE sur plateau technique »

Guide de déploiement pratique à l’usage des formateurs et organismes de formation

Version 16.06.2015

2

Préambule : Contexte et objectifs p.3

1 : Pourquoi former le référent RGE sur un plateau technique ? p.8

1.1. Les limites de l’apprentissage en salle1.2. L'intérêt de la pédagogie pratique et de l'apprentissage par le geste1.3. Les conditions de réussite et les pré-requis

2 : Comment animer la formation du référent RGE de la manière la plus pratique et p.26opérationnelle possible ?

2.1. Comment optimiser l’utilisation du plateau technique ?2.2. Comment mettre de la pratique dans toutes les séquences du module de formation ?

Sommaire

Préambule : Contexte et objectifs

• Le contexte de l’arrêté formation : « focus » sur l’annexe 1 « Efficacité Energétique »• Les objectifs du module de formation• Les exigences concernant les organismes de formation• Les objectifs du guide de déploiement

4

Le contexte de l’arrêté formationFocus sur l’annexe 1 : « Efficacité énergétique »

• Donner une meilleure visibilité aux signes de qualité

• Permettre aux maîtres d’ouvrages de mieux identifier les professionnels compétents

• Mettre en avant l’approche globale dans la réalisation des travaux de rénovation énergétique

• Accompagner la montée en compétence de l’ensemble des professionnels réalisant des travauxconcourant à la performance énergétique des bâtiments

Le signe de qualité RGE : les enjeux

La formation du référent RGE des professionnels

• Les entreprises, qui souhaitent obtenir ou renouveler une qualification RGE pour faire bénéficierleurs clients du CITE ou de l'ECO PTZ doivent répondre à des exigences de compétences quipeuvent être satisfaites par le suivi avec succès d’une formation.

• L’arrêté précise les exigences relatives aux objectifs de la formation, à l’architecture de laformation, à la plate-forme technique associée, le cas échéant, aux modalités de contrôle desconnaissances des stagiaires et à la reconnaissance des compétences des formateurs.

5

Les objectifs du module de formation

L’arrêté du 19 décembre 2014 définit le cahier des charges des formations relatives àl’efficacité énergétique. Les objectifs suivants sont à respecter :

• Les objectifs de formation : (« Ce que le stagiaire devra maîtriser dans l’exercice de sa fonction »)

� Objectif 1 : comprendre le fonctionnement énergétiqued’un bâtiment dans le contexte du plan derénovation énergétique de l’habitat (« PREH »).

� Objectif 2 : connaître les principales technologies clés, lesdifférentes solutions d’amélioration de laperformance énergétique d’un bâtiment, leursinterfaces.

� Objectif 3 : dans le cadre d’une approche globale, savoirappréhender et expliquer le projet de rénovationénergétique, en interprétant une évaluation.

6

Les exigences concernant les organismes de formation

• L'OF doit être en règle vis-à-vis de ses obligations administratives, fiscales et sociales. Il disposede moyens humains et matériels adaptés aux formations qu’il délivre.

• L'OF met en œuvre une démarche d’amélioration continue

• L'OF doit prouver qu'il respecte les exigences relatives aux objectifs de la formation, àl’architecture de la formation, il doit ainsi notamment présenter un descriptif détaillé des moyenstechnique destinés à mettre en œuvre la formation ainsi que le programme de la formationprécisant les méthodes et moyens pédagogiques pour chaque séquence ;

• La formation est assurée exclusivement par un formateur agréé par un organisme de contrôle dela formation.

• L’organisme de formation met en place un contrôle individuel de connaissances des stagiaires quiporte sur l’ensemble des objectifs pédagogiques des volets théoriques.

7

Les objectifs de ce guide de déploiement

• Comprendre le lien existant entre le contenu de laformation issu de l’arrêté et la pédagogie pratique surplateau technique.

• Optimiser l’utilisation de son plateau technique etcomprendre en quoi il permet de réaliser des formationsplus dynamiques et plus efficaces.

• Mesurer en quoi les travaux pratiques sur plateauapportent de la maîtrise technique, du contenu et doncde la compétence aux stagiaires.

Pour les Organismes de Formation

1 - Pourquoi former le référent RGE sur un plateau technique ?

9

1.1. Les limites de l’apprentissage en salle

1.2. L'intérêt de la pédagogie pratique et de l'apprentissage par le geste

1.3. Les conditions de réussite et les pré-requis

10

1.1 Les limites de l’apprentissage en salle

Un stagiaire plus spectateur qu’acteur, qui peut vite devenir passif

Une formation « en vase clos », trop loin de la pratique

Une pédagogie qui privilégie le contenu théorique et pousse à l’excès de PowerPoint

Une formation réduite à son seul contenu, qui n’exploite pas les opportunités du présentiel

11

Même si le formateur pratique une animation vivante et dynamique, le stagiaire reste cantonné dansun rôle de spectateur. Son attention est sollicitée par « l’écoute », parfois par le « dire » (si on luipose des questions !) et rarement par le « faire ». Or, on sait pertinemment que le meilleur moyen demémoriser un savoir, une connaissance, une compétence, passe par l’addition de l’écoute,(« j’entends le message »), du dire (« je reformule le message ») et du faire (« je mets en œuvre ceque je viens d’apprendre »).

La transmission du message n’est pas optimale ! Le formateur doit déployer des trésors de charisme etde pédagogie, ce qui n’est pas toujours aisé ! La formation perd de son efficacité et de son impact.

Un stagiaire plus spectateur qu’acteur, qui peut vite devenir passif

12

Une formation « en vase clos », trop loin de la pratique

Le rapport prédominant qui s’installe lors d’une formation en salle, est souvent un rapport entre un« sachant » (le formateur) qui délivre son savoir et un « apprenant » (le stagiaire), en posture passive,qui va « prendre note ». Dans ce contexte, l’échange d’expérience entre participants, entre chaquestagiaire et le formateur, ne trouve pas assez de place et est trop souvent « sacrifié » sur l’autel durespect du programme (« on a encore tous ces points à voir ! »)

Cela renforce d’autant plus la passivité des stagiaires, ceux-ci ne trouvant pas suffisamment dans laformation des « ponts », des passerelles » à établir avec leur réalité, leur pratique, leurs attentes.C’est là où nous entendons trop souvent les remarques du type « cette formation n’est pas pour moi »,« c’est trop théorique ! », etc.

13

Une pédagogie qui privilégie le contenu théorique et pousse à l’excès de PowerPoint

Dans la mesure où la pratique et l’expérience ont peu de place, où le stagiaire devient passif, le seulpoint commun à partager entre le formateur et son groupe va être le contenu technique de laformation. Il devient le « fil rouge » de la formation, le référent pour tous et va donc progressivementêtre le véritable « animateur » de la formation, le formateur ne faisant finalement que se mettre àson service. Ce rapport entre les différents acteurs de la formation en salle, mène trop souvent à unesituation bien connue où :

• Le formateur n’a qu’un objectif, « aller au bout de son PowerPoint »

• Le stagiaire a lâché prise depuis longtemps, par surdose d’informations

• Mais au final « Ouf, on a tout vu ! »

Même si le trait est ici un peu appuyé, tous les formateurs qui nous liront savent très bien de quoinous parlons.

14

Une formation réduite à son seul contenu, qui n’exploite pas les opportunités du présentiel

Tout l’intérêt de la formation en présentiel, c’est le partage entre stagiaires, l’échange d’expérience,la possibilité du retour d’expérience immédiat, la capacité pour le formateur à évaluer dans l’instantl’impact de son message, de ses apports et à réagir et ajuster son information en cas de besoin. Si cesdifférents points ne sont pas exploités, il devient inutile de rassembler 12 stagiaires dans une mêmesalle pendant un temps donné !

Une approche pédagogique de type e-learning sera alors largement suffisante.

C’est pourquoi nous pensons indispensable de compléter la formation en salle par la formation pratiquesur plateau technique, de manière à instaurer un aller/retour permanent entre la pratique et lathéorie :

« Utiliser la pratique pour mieux accéder à la théorie »

« Utiliser la théorie comme élément de synthèse a posteriori de l’expérience pratique »

15




16

1.2 L’intérêt de la pédagogiesur plateau technique et de l’apprentissage par le geste

La plupart du temps, les professionnels possèdent les compétences en rénovation et construction debâtiments énergétiquement efficaces, fruit de leur pratique et de leurs expériences professionnelles.Mais l’enjeu est ailleurs, non pas dans l’acquisition de la compétence, mais dans les conditions desa mise en œuvre.

Réussir une construction et/ou une rénovation efficace et performante au niveau énergétiqueimplique très souvent pour l’artisan, au-delà de sa maîtrise technique, un changement profond sesméthodes de travail et relation avec les autres corps de métier.

� La précision du geste

� La maitrise des interfaces

Ce changement se caractérise par 2 principes clés :

Ne nous trompons pas d’enjeu !

17

La précision du geste

Les innovations technologiques, la performance sans cesse améliorée des produits utilisés ontconsidérablement fait évoluer les pratiques professionnelles. Une image résume ces avancées : leprofessionnel qui travaillait auparavant avec une exigence de précision de l’ordre du centimètre, doitaujourd’hui travailler au millimètre !

La maitrise des interfaces

Réaliser une enveloppe performante implique que chaque corps de métier soit conscient des enjeux etsoit averti que son travail va avoir un impact sur celui des autres professionnels qui interviennent surle chantier. L’efficacité énergétique du bâtiment dépend largement de la bonne gestion desinterfaces, c’est d’ailleurs l’un des messages clés du module de formation FEE Bat RENOVE.

Cette acceptation du changement de ses pratiques professionnelles est un facteur clé de succès detoute la démarche.

18

1.2 L’intérêt de la pédagogiesur plateau technique et de l’apprentissage par le geste

Ce que permet le plateau technique dans la formation du référent RGE :

Une pédagogie qui rassure et qui motive les stagiaires

Une pédagogie qui incarne et illustre les changements professionnelsrequis

Une pédagogie qui produit, par la pratique, de la compétence technique

19

Une pédagogie qui rassure et qui motive les stagiaires !

• Le plateau technique permet de visualiser instantanément lecontexte professionnel de mise en œuvre des compétences acquisesdurant la formation. Il est d’ailleurs profitable de le faire découvrirpar les stagiaires avant même les premières séquences de formationen salle.

• Le stagiaire établira d’emblée un lien avec son vécu professionnel.Son écoute durant la formation sera plus efficace, plus impliquée.

• Il deviendra l’acteur de sa propre formation, pourra, via les TP,essayer, expérimenter, « tâtonner », faire des erreurs, en mesurerl’impact, « rectifier le tir », etc. Ce processus d’apprentissage par lapratique garantira une assimilation plus forte des compétences, du« geste juste ».

20

Une pédagogie qui incarne et illustre les changements professionnels requis

Les travaux pratiques sur plateau technique sont réalisés par sous-groupesde 3 à 4 stagiaires, chaque sous-groupe travaillant sur une celluledonnée. Ce mode de travail favorise les échanges entre participants etconstitue de facto un apprentissage du travail en équipe : répartition destâches, coordination, solidarité dans le rendu final.

La pose d’un isolant, la pose d’un pare vapeur ou d’une ventilation,permettent de mesurer concrètement les difficultés rencontrées etsoulignent l’importance du geste précis et juste. Le fait de traiter lesdifférents points singuliers va aider les participants à prendre conscience: de la nécessité du choix des bons produits et de l’impact de la précisiondu geste sur l’étanchéité du système.

La rémanence du savoir et de la compétence sera bien plus forte que si lesujet avait été simplement traité en salle via quelques diapositives.

21

Une pédagogie qui produit, par la pratique, de la compétence technique

• La découverte sur plateau technique des compétences nécessaires à la mise enœuvre « marque » les esprits des stagiaires. Une fois de retour en salle,l’éclairage théorique vient en complément, est beaucoup mieux accepté parles participants qui l’associent immédiatement à un vécu récent. Lacompétence « s’ancre » alors chez le stagiaire de manière pérenne et garantitla plupart du temps un réel changement des pratiques professionnellesfutures.

• Le travail sur plateau technique, dans la mesure où il est plus chronophageque la formation en salle, nous oblige également à recentrer nos apports decompétences sur les points essentiels du savoir technique à maîtriser. Ducoup, la logique de transmission des compétences se construit beaucoup plussur les besoins réels du stagiaire, plutôt que sur le savoir du formateur.

22




23

1.3 Les conditions de réussite

Etre animée par des formateurs experts à tendance animateur plutôt qu’enseignant

Pour donner sa pleine efficacité, la formation du référent RGE, sur plateau technique, doit satisfaireaux conditions suivantes, qui sont autant de pré-requis :

• L’animateur va dynamiser son groupe, utiliser des méthodes interactivespour « animer le groupe de stagiaires » et mettre chaque participanten action, en mouvement, pour qu’il devienne acteur de sa propreformation.

• Cela présuppose d’avoir des formateurs qui ont du recul par rapport àleur expertise, qui savent en distinguer l’essentiel de l’accessoire, etqui vont considérer leur stagiaire comme un individu autonome aveclequel ils prennent un engagement contractuel pour répondre à sesbesoins.

• Cela implique donc des formateurs qui soient à la fois investis sur lacompétence technique et sur la compétence pédagogique.

24


Avoir recours à des formateurs à double compétence : technique et pédagogique

• Les formateurs PRAXIBAT® sont habilités

• Ils ont été formés aux fondamentaux de la pédagogie sur plateautechnique, à savoir :

� La maîtrise de l’expertise métier

� La maîtrise de l’expression orale

� La capacité à se connecter à son groupe

� La maîtrise des supports pédagogiques

• Ils ont été évalués sur les compétences suivantes :

� Leadership

� Capacité d’écoute

� Travail en équipe

� Capacité de synthèse

25


Etre organisé pour des groupes de stagiaires à taille humaine

• Les conditions optimales de réalisation des TP sur le plateau technique impliquent de limiter la taille des groupes à 12 personnes, soit 3 ou 4 groupes de 3 à 4 personnes.

Ce facteur est déterminant pour le déploiement de la pédagogie sur plateau.

Disposer d’un plateau technique qui respecte le cahier des charges

• Les cahiers des charges PRAXIBAT® tels qu’ils sont définis par l’ADEME, précisent un ensemble dedonnées techniques (installations et matériels) mais ont été également conçus à partir deconsidérants pédagogiques (espace pour les stagiaires, visibilité pour le formateur, etc.)

• Leur respect est bien évidemment un facteur clé de succès de la formation.

Utiliser le plateau technique de façon durable et responsable

Ce qui signifie :

• Assurer un entretien et une maintenance des installations

• Mettre en condition de sécurité et respecter les consignes durantl’utilisation

• Assurer la maintenance et la mise à jour de la matériauthèque.

2. Comment animer la formation du référent RGE de la manière la plus pratique et opérationnelle

possible ?

27

2.1 Comment optimiser l’utilisation du plateau technique ?

• Animer le module de formation du référent RGE avec 100%d’apprentissage interactif durant lequel le stagiaire devientacteur de sa formation :

� Jusqu’à 60 % du module de formation peut se dérouler surun plateau technique

� La pédagogie active, peut concerner l’intégralité desséquences : quizz, jeux, exercices, études de cas.

28

• Connaître les principales technologies concernées et identifier les ordres de grandeurs des performances de ces produits et procédés

• Rappeler les points singuliers incontournables au regard de la performance énergétique eu sein d’un même corps d’état

• Identifier les interfaces possibles entre les travaux menés par les corps d’état sur cette technologie et les risques de dégradation associés :

Parois opaques et vitrées

Ventilation et qualité de l’air

Systèmes de chauffage et d’ECS

• Connaître le contexte et les enjeux

• Comprendre le fonctionnement thermique d’un bâtiment

• Connaître le contexte réglementaire

• Savoir repérer les principaux risques, en fonction des différents types de bâti

• Savoir les prévenir

Quelles séquences pouvez-vous animer sur le plateau technique ?

Dans le contenu du module de 3 jours ci-dessous, toutes les séquences en grisé peuvent se dérouler sur le plateau technique !

Un temps est nécessaire en fin de session pour procéder à l’évaluation individuelle des connaissances de chaque stagiaire via le QCM

• Démontrer les intérêts d’une évaluation thermique

• Savoir interpréter une évaluation énergétique et en connaître les éléments de sensibilité

• Connaitre les scénarios de rénovation et les bouquets de travaux efficaces énergétiquement

• Etre capable d’expliquer le bouquet de travaux retenu à son interlocuteur et l’accompagner pour pérenniser la performance et assurer le bon usage

29

Une « animation en 4D » pour une pédagogie active

L’intégralité des séquences du module peut bénéficier d’une pédagogie active : bien sûr sur le plateautechnique, mais également pour les séquences en salle.

DECOUVERTE PRATIQUE : Visualiser une paroi sur plateau, un écorché de paroi en salle, manipuler un cône de mesure de bouche d’aération, etc…

DEMONSTRATION TECHNIQUE :Le formateur utilise l’outil, le produit pour faire, avant de « faire faire ».

DIAGNOSTIC DE SITUATION CONCRETE :Les stagiaires peuvent travailler sur une étude de cas, peuvent analyser le travail réalisé sur plateau, etc…

DO IT ! Les exercices, bien sûr le plateau technique (60% du module) mais aussi les jeux de rôle du J3, etc…

Une « animation en 4D » :

4 types de pédagogies pratiques, à consommer sans modération !

2.2. Comment mettre de la pratique dans toutes les séquences du module de formation ?

31

Dans les pages suivantes, vous allez retrouver l’intégralité du module de formation du référent RGE,construit à partir des objectifs issus de l’arrêté.

Le module est découpé en séquences. Chaque séquence est construite de la même manière :

Les contenus issus de l’arrêté, abordés dans la séquence

Un descriptif de la pédagogie pratique utilisable

(« animation en 4D »)

Les apports théoriques induits de la séquence

Les conseils pour animer

Les équipements requis

Des sources documentaires

Bonne lecture !

Sur une première page

Sur une seconde page

32

Séquence 1.1. Connaître le contexte et les enjeux

CONTENUS ISSUS DE L’ARRÊTE PEDAGOGIE APPORTS THEORIQUES INDUITS

Les enjeux énergie environnement de la filière bâtiment (3 × 20, plan de rénovation 500 000, facteur 4, etc.)

Découverte en salle :

• Quizz• 2 questions par thématique du contenu

( 8 questions max avec diapos réponses associées)

• Apports du formateur et échanges avec le groupe

• Remise d’une documentation complémentaire.

Prendre conscience des enjeux :• Réduire les impacts du réchauffement

climatique• Prévenir l’épuisement des ressources• Lutter contre la précarité énergétique• Connaître les différentes sources

d’énergie disponibles (dont les énergies renouvelables)

L’état du marché (les perspectives de travaux…)Le contexte du PREH

• Prendre conscience de l’état du parc de logements existants

• Connaître les principales pistes d’améliorations énergétiques des logements

• Evoluer sur une vision globale du bâtiment

Les incitations financières • Connaître les aides financières et leurs conditions d’application

Les enjeux de l’éco-conditionnalité.

• Comprendre pourquoi mobiliser et encadrer les acteurs de la rénovation énergétique :� pour assurer le respect des

réglementations� pour améliorer la qualité de mise en

œuvre et garantir les résultats

Durée indicative : 1h

DECOUVERTE PRATIQUE

33

1. Les conseils pour animer :

- le quizz permettra de situer le degré de connaissance des participants sur le sujet et d’adapter la pédagogie en conséquence.

- Privilégier les échanges et les réponses venant du groupe plutôt qu’un apport direct du formateur. Cette démarche interactive contribuera à l’implication des stagiaires et à la qualité des échanges à venir.

- Prendre le temps de répondre à toutes les questions concrètes des stagiaires pour éviter de revenir sur le sujet dans la suite du stage

- Elargir les débats pour apporter une véritable valeur ajoutée professionnelle à la formation, au-delà de la simple obtention du signe de qualité.

3. Sources documentaires :

MEDDTL : Programme d'action pour l'efficacité énergétique Charte RGEMETL MEDDE : Plan de rénovation énergétique de l'habitat

2. Les équipements requis :

Pas d’équipements particuliers requis

Séquence 1.1. Connaître le contexte et les enjeux

34

Séquence 1.2. Comprendre le fonctionnement thermique d’un bâtiment


Les principales causes de déperditions thermiques d’un bâtiment

Découverte sur le plateau :- présentation des isolants, et coupes demenuiseries : détailler leurs performances et certifications-présentation des éclatés de parois-affiches présentant la répartition des déperditions thermiques

Démonstration techniquesur le plateau :- Maquette permettant de visualiser les phénomènes physiques : « La boîte à ponts thermiques » visualisation des ponts thermiques avec une caméra- ou, vidéo montrant les ponts thermiques à travers une caméra infrarouge

-Explications complémentaires sur les phénomènes de transferts de chaleur, de circulations d’air et de migration de vapeur d’eau

Connaître les ordres de grandeur des déperditions thermiques d’un bâtiment dont l’importance de la part des déperditions par renouvellement d’air et infiltrations Insister sur l’homogénéité des performances du bâti qui permet de réduire les ponts thermiques et d’améliorer le confort.

Rappel des principales grandeurs et unités de la thermique du bâtiment (R, U, Up, Uw, lambda, Sw, classement AEV)

Savoir calculer la résistance thermique d’un isolantSavoir calculer la résistance thermique totale d’une paroiConnaître les principales caractéristiques des matériaux

Savoir identifier la performance des produits, procédés, technologies au travers des différents moyens de déclaration et de preuve, eu égard aux différentes caractéristiques de la thermique du bâtiment

Connaître les principales certifications des matériauxComprendre l’intérêt d’utiliser des produits certifiés

Les phénomènes de circulation d’air dans le bâtimentLa problématique de migration de vapeur d’eau dans les parois

Connaître les impacts des circulations d’air non maîtrisées : - Pénétration d’air froid et de bruit- Courant d’air traversant en présence de vent- Augmentation des consommations- Condensation dans les parois


DEMONSTRATION TECHNIQUE

DECOUVERTE PRATIQUE

DECOUVERTE PRATIQUE

35


Exercice de découverte sur plateau:- Avant de démarrer les explications, laisser au groupe le temps de visualiser le plateau, de se familiariser avec les différentséquipements présents. Profiter de cette phase de découverte pour rappeler à tous les bonnes pratiques d’utilisation du plateau(consignes de sécurité, comportements à privilégier) et les règles de travail en groupe à respecter.

- Au moment d’initier vos premières présentations et explications, garder en mémoire les spécificités de l’animation sur plateau technique, à savoir:� Nécessité d’être plus directif qu’en salle� S’assurer de la présence physique de tous les stagiaires au plus près de l’animateur� Etre le plus explicite possible dans les consignes et les informations données� Parler fort et lentement

Exercice de démonstration:- Utilisation de la maquette permettant de visualiser les phénomènes physiques « La boîte à ponts thermiques" : 1. Mettre l’halogène intégré en marche 2 heures avant la démonstration2. Observer chaque face de la boîte avec la caméra thermique3. Localiser les ponts thermiques et déterminer leurs probables causes4. Mettre en marche le ventilateur intégré sur le dessus de la boîte5. Localiser les circulations d’air sur la face C des équipements électriques6. Etre attentif aux bonnes conditions de visibilité pour tous

- Ne pas hésiter à impliquer les stagiaires, les questionner, leur faire manipuler les outils et supports- Tenter de faire émerger les réponses du groupe, ne pas répondre soi-même systématiquement

Pour les apports de synthèse en salle:- Ne pas trop rentrer dans la théorie du mode de calcul du point de rosée et du diagramme de Mollier- Penser à alterner les apports et les réactions du groupe en les sollicitant


36

2.1 Les équipements requis :

- Les éclatés de parois : ITE; ITI …- La matériauthèque des isolants- Les posters des types de parois non représentés sur le plateau

Sources des photos : plateaux Praxibat® Afibat et Fabrique 21


DECOUVERTE PRATIQUE

37


- La boîte à ponts thermiques (voir fiche descriptive en annexe du cahier des charges PRAXIBAT®)- Une caméra thermique- Prévoir 2 heures de préchauffage de la boîte avant la réalisation de l’exercice

- Le recours à des vidéos et des photos reste possible en lien avec les éclatés de parois présents sur le plateau


HESPUL : Les grands principes de l'architecture bioclimatiqueAdeme : Les matériaux bio-sourcésAcermi / CSTB / Cekal / fcbawww.cete-lyon.developpement-durable.gouv.fr/etancheite-a-l-air-de-l-enveloppe-r127.htmlwww.ademe.fr/etancheite-air-batiments/

VAD : Migration de vapeur d'eau et risque de condensation dans les paroisAQC : Perméance des façades à la vapeur d'eau

Vidéos et photos disponibles sur :http://www.institut-thermographie.com/Les mallettes pédagogiques de l’AQC



38

Séquence 1.3. Connaître le contexte réglementaire


Réglementation thermique dans l’existant (éléments par éléments)

« Do it « en salle :

Etude de cas : rechercher les valeurs réglementaires à respecter concernant un projet de rénovation, les comparer à celles des crédits d'impôts.

Apports du formateur sur les exigences réglementaires liées aux extensions et surélévations de bâtiments existants.

Cas pratique : Déterminer l'étiquette énergétique du projet à partir du relevé des consommations.

Connaître les unités de mesure des consommations réglementaires et avoir des repères sur l’évolution des réglementations

Avoir des repères sur les ordres de grandeurs des exigences réglementaires dans l’existant

Savoir que respecter les garde-fous de la RT par élément est obligatoire mais non suffisant pour réaliser une rénovation performante

Evoluer sur une vision globale du bâtiment.

Cadre réglementaire spécifique aux extensions et surélévations

Connaître le cadre réglementaire des extensions ou surélévations de bâtiments existants

Le cadre du DPE (tel que défini par la réglementation en vigueur)

Connaître les informations principales données par le DPE, son rôle et son domaine d’application du DPE


DO IT !

39


• Etude de cas :

Exercice collectif par binômes de recherche des garde-fous sur un bâtiment exemple (illustration).Compléments du formateur sur les points clés.Cet exercice collectif permettra de tester le niveau de connaissance des participants sur la RT existante. Soyez toujours précis et explicite sur les consignes de ce genre d’exercice (durée allouée, nature de la question, modalités de déroulement)

• Apports du formateur (5 diapos max) et échanges avec le groupe :

Concernant la conception / réalisation des diapos, avoir en tête les standards de qualité, à savoir : Une diapo / une idée - Un titre explicite - Un visuel associé - Peu de textes

• Cas pratique : Calcul de l’étiquette énergétiquePour cet exercice, vous pouvez organiser vos stagiaires par binômes ou trinômes.


DHUP : RT par élémentsFiche d'application RT2012 extensionMEDDTL : Guide recommandations DPE

DGALN : Plaquette DPE



Séquence 1.3. Connaître le contexte réglementaire

40

Séquence 1.4. Savoir repérer les principaux risques et les prévenir


Les principaux risques associés aux travaux d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment : condensation (humidité, moisissures, etc.), défaut de ventilation (mauvaise qualité de l’air, etc.) ;

Connaître leurs origines et savoir les prévenir : enjeux et importance de l’autocontrôle.

Démonstration sur le plateau :Maquettes permettant de visualiser les phénomènes physiques :- "Sd" : passage de la vapeur d'eau à travers différentes membranes-capillarité : transferts d'humidité à travers différents matériaux-Photos sur les dégradations constatéessuite à la présence d’eau dans les parois

Diagnostic sur le plateau : - jeu des 7 erreurs : recherche des ponts thermiques et des défauts d'étanchéité à l'air sur un éclaté de paroi- recherche des fuites avec l'utilisation d'une porte soufflante

Connaître les différentes origines de l’eau dans ou contre les parois.Connaître les conséquences de la présence d’eau dans ou contre les parois.

Expliquer le comportement thermique et hygrométrique des bâtiments anciens

Alerter sur les risques : Isoler un bâtiment ancien peut générer des ponts thermiques et de la condensation

Insister sur l’importance du bon fonctionnement de la ventilation

Insister sur l’importance de l’état des lieux avant de proposer des travaux

Faire la synthèse sur les différents outils d’auto-contrôle



DIAGNOSTIC

41


• Démonstration sur plateau :- Si vous ne disposez que d’une seule maquette par exercice(transfert de vapeur d’eau, capillarité ) assurez vous de labonne visibilité du groupe.

- Si vous disposez de plusieurs maquettes, vous pouvez organiser 2 ou 3 sous-groupes et passer d’une animation« démonstration » à une animation « do it »

- Dans tous les cas, gardez en mémoire les différentes étapes de la pédagogie par la démonstration:1- J’explique la finalité de l’exercice et ses différentes étapes de réalisation2- Je réalise la démonstration, étape par étape, en commentant oralement ce que je suis en train de faire3- Je « cheville « bien mon propos pour que l’auditoire sache à tout moment où j’en suis de ma démonstration4- En fin de démonstration, je questionne les stagiaires autour des points suivants : Ce qui leur a paru le plusimportant, ce qu’ils en retiennent ?

• Diagnostic sur le plateau :- Pour le jeu des 7 erreurs, mettez vos stagiaires en sous-groupes de 3 ou 4 personnes ,en fonction du nombre d’éclatésdont vous disposez et rappelez l’objectif de l’exercice qui est de reconnaitre les erreurs de conception et de mise enœuvre qui ont été volontairement glissées lors de la réalisation de l’éclaté.

- Adaptez votre pédagogie en gardant en tête le séquençage idéal pour les exercices de diagnostic ou de travauxpratiques, à savoir:

1- Explicitation des consignes2- Travaux des stagiaires3- Restitution par les stagiaires de leur travail avec auto-évaluation4- Apports complémentaires et validation du formateur au final

• Concernant l’utilisation de la porte soufflante :- En fonction de l’équipement en place, 3 possibilités :

1- Présenter en salle une vidéo d’un test d’étanchéité à l’air2- Faire un test rapide (porte soufflante ou appareil de ventilation pour l’auto-contrôle et poire à fumée ) pourillustrer les fuites de la salle de formation

3- Réaliser un test d’étanchéité à l’air sur le plateau technique avec mise en avant des défauts liés à une mauvaisegestion des interfaces


42


- Les verrines pour la « maquette condensation »- Une bouilloire ou plaque chauffante- Différents échantillons de membrane : Sd>100 m – Sd >18 m – Sd hygrovariable - Sd <0,1 m

1- Positionner côte à côte 4 verrines évasées

2- Verser 300 ml d’eau bouillante dans chaque verrine

3- Recouvrir chaque verrine d’une membrane différente maintenue par un élastique

4- Positionner un bocal en verre sur chaque verrine

Au bout de quelques minutes la condensation apparaît nettement à l’intérieur du bocal qui recouvre le film HPV et très légèrement dans celui qui recouvre la membrane hygrovariable.



43


Pour visualiser les transferts d'humidité à travers différents matériaux :

1- Choisir 4 échantillons d’isolants de même taille, mais de nature et de densité très différentes : laine minérale, isolant rigide polystyrène, fibre de bois, liège …

2- Verser 2 cm d’eau pour couvrir le fond d’un bac3- Placer les 4 échantillons d’isolant dans le bac4- En milieu, puis en fin de journée, venir constater avec les stagiaires l’état de chaque isolant


Jeu des 7 erreurs sur un éclaté de parois:- Mettre les stagiaires en situation de retrouver les erreurs de mise en œuvre sur un éclaté de parois qui aura été conçu pour cela au préalable.

Photos sur les dégradations constatées suite à la présence d’eau dans les parois :- s’appuyer sur la base de données pédagogiques AQC

http://www.qualiteconstruction.com/outils/photos-desordres.html


DIAGNOSTIC


44



www.maisons-paysannes.org/restaurer-et-construire/fiches-conseils/www.qualiteconstruction.com

Pour le test d’étanchéité à l’air :

-Une porte soufflante-Des outils pour la détection des fuites :

-Poires à fumées-Stylo à fumée-Anémomètre à fil chaud-…


45

Séquence 2.1. Parois opaques et vitrées …


Les parois opaques : isolation de la toiture, des murs, des planchers (ITE, ITI)Les parois vitrées et menuiseries– les principales technologies– les ordres de grandeurs des performances– les points singuliers– les interfaces possibles entre métiers– les risques de dégradation associés.

« Do It « sur le plateau : (2h)

- traitement des points singuliers et des interfaces lors de TP sur la mise en œuvre de l'étanchéité à l'air en ITE et ITI avec et sans membrane PV

-Explications détaillées sur des éclatés de parois ITE et ITI

-Point sur les certificats et règles techniques qui permettent de s’assurer des performances et des règles de mise en œuvre des produits

Connaître les principales solutions en ITE et ITI (mur-sol-plafond) et leurs performances (en complément de la séquence 1.2)

Savoir traiter les points singuliers (ponts thermiques, traversées de parois, jonctions entre parois, jonctions avec les menuiseries existantes, jonctions avec les menuiseries à remplacer …)

Connaître les limites et domaines d’applications de chaque système

Comprendre que la performance d’une solution dépend de ses caractéristiques mais aussi de sa mise en œuvre et de son intégration dans un ensemble existant

Insister sur l’analyse globale indispensable en amont des travaux.


DO IT !

46


- Insister sur la diversité des solutions possibles - Ne pas favoriser une solution : tous les systèmes proposés sont performants à condition d’être en cohérence avec le bâti existant et les besoins de l’usager

• Concernant l’animation de cette séquence, il est souhaitable de déployer une pédagogie qui :- Encourage l’implication des stagiaires et leur participation active- S’assure que chaque stagiaire puisse expérimenter un peu de mise en œuvre ( un nombre suffisant de cellules sur le plateau est de ce point de vue un facteur-clef de succès )

- Permette d’expérimenter les erreurs et d’auto-évaluer leurs conséquences- Donne envie et donne accès, c’est-à-dire qui argumente sur les avantages de ces différentes technologies et qui incite les stagiaires à prolonger la formation à partir des sources documentaires indiquées.


47


Le TP PRAXIBAT® de mise en œuvre de l’étanchéité à l’air sera réduit au traitement des points singuliers sur le plateauPRAXIBAT® pour des parois équipées et non équipées de film pare-vapeur :


www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr/ Ademe : Guide isoler son logement www.qualiteconstruction.com Fiches interfaces AQC

CPT Produits et procédés spéciaux d’isolation :-CPT 3560 Isolation des combles en laine minérale-CPT 3647 Isolation des plafonds sous grenier ou comble perdu-CPT 3693 Isolation par soufflage d’isolant en vrac-CPT 3723 Isolation des murs par l’intérieur par insufflation-CPT 3728 Isolation des murs par l’intérieur par fibres végétales ou animales

DO IT !


48

Séquence 2.2. Ventilation et qualité de l’air…


La ventilation et qualité de l’air : ventilation naturelle, VMC simple flux, VMC double flux– les principales technologies– les ordres de grandeurs des performances– les points singuliers– les interfaces possibles entre métiers– les risques de dégradation associés.

Découverte sur le plateau : (1h)-présentation des différents systèmes de ventilation

Diagnostic sur le plateau : (1h)- contrôle et mesure des débits de ventilation

Connaître le fonctionnement d’une ventilation simple flux et ses limites d’utilisation

Connaître le fonctionnement d’une ventilation double flux et ses limites d’utilisation

Se rappeler les liens entre le disfonctionnement de la ventilation et les risques de dégradation du bâti et leurs impacts sur la qualité d’air intérieur

Connaître les modalités d’entretien et de contrôle des ventilations



DIAGNOSTIC

49


• Découverte sur le plateau :

- Faire appel à l’expérience et au vécu professionnel des stagiaires à l’occasion de la présentation des différents systèmes- Faire en sorte que chacun puisse manipuler les installations, en simple comme en double flux- Faire émerger les caractéristiques, les avantages et inconvénients de chaque système à partir de la pratique des participants

• Diagnostic sur le plateau :

- Organiser des mini-groupes de stagiaires qui seront autonomes et pourront réaliser les différentes mesures et procéder eux-mêmes à leur correction

- Passer d’un groupe à l’autre pour s’assurer du bon déroulement de l’exercice


50


- Visualisation d’une ventilation simple flux en fonctionnement- Visualisation d’une ventilation double flux en fonctionnement- Mesure des débits : anémomètre à fil chaud – anémomètre à hélices – manomètre et leurs cônes de mesure

- En l’absence de plateau PRAXIBAT® Ventilation, lesManipulations peuvent se faire en salle sur des plaquettesde taille réduite :


www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr/ Ademe : Guide isoler son logement www.qualiteconstruction.com Fiches interfaces AQC


DIAGNOSTIC


51

Séquence 2.3. Les systèmes de chauffage et d’ECS …


Les systèmes de chauffage et d’ECS (dont EnR), éclairage, régulation– les principales technologies– les ordres de grandeurs des

performances– les points singuliers– les interfaces possibles entre métiers– les risques de dégradation associés.

Découverte sur le plateau-présentation des systèmes de chauffage et ECS présents sur le plateau-Rappel des problématiques de passagedes réseaux en les visualisation sur les maquettes

Ou/et

Découverte en salle-Quizz sur les différentes sources d’énergies renouvelables-Fiches et vidéos sur les systèmes de production de chauffage et d’ECS performant

Connaître les différentes énergies renouvelables

Comprendre que la performance d’une solution dépend de ses caractéristiques mais aussi de sa mise en œuvre et de son intégration dans un ensemble existant

Insister sur l’analyse globale indispensable en amont des travaux.


DECOUVERTE PRATIQUE

52


- Insister sur la diversité des solutions possibles - Ne pas favoriser une solution : tous les systèmes proposés sont performants à condition d’être en cohérence avec le bâti existant et les besoins de l’usager

- S’assurer de bien disposer des fiches techniques et notice d’utilisation des équipements présents- S’assurer de leur bon positionnement sur le plateau, de sorte que l’ensemble du groupe puisse visualiser l’intégralité de l’équipement : avant/ arrière/ cotés latéraux


www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr/

Ademe : Guide isoler son logement

www.qualiteconstruction.com

Fiches interfaces AQC


- Exemples d’équipements et de maquettes pouvant être présents sur un plateau PRAXIBAT®, cette liste est non exhaustive et dépend de chaque plateau : ballon thermodynamique – maquette montrant la traversée d’un conduit de fumée …

Séquence 2.3. Les systèmes de chauffage et d’ECS …

DECOUVERTE PRATIQUE

53

Séquence 3.1. Démontrer les intérêts d’une évaluation thermique


Présentation du principe de l’évaluation énergétiqueJustification de la plus-value qu’elle peut apporter (appui technique de simulation de travaux, vérification de la cohérence des travaux proposés).

Découverte en salle: (1h)Quizz sur le rôle et l'intérêt d'une évaluation thermique

Savoir qu’il existe des outils simples d’utilisation pour réaliser les évaluations thermiques

Savoir argumenter sur les intérêts d’une évaluation thermique :-Apporter la vision globale du bâtiment-Tenir compte de l’existant-Rassurer le particulier sur la pertinence des travaux proposés-Fiabiliser le chiffrage des travaux proposés-Vérifier et conforter les besoins du particulier

Alerter sur le fait que les gains énergétiques associés à chaque catégorie de travaux ne s’additionnent pas, ils s’amplifient ou se réduisent en fonction des associations de travaux effectuées. L’évaluation thermique doit permettre la mise en lumière de ces interactions


DECOUVERTE PRATIQUE

54


- Le quizz est un outil pédagogique avec une dimension ludique et participative. N’hésitez pas à l’utiliser en tant que tel:

- Assurez vous que tout le monde participe- Vous pouvez organiser des binômes ou des trinômes pour répondre à chaque question- Notez les réponses des stagiaires au tableau de papier- Procéder en 2 temps : un premier temps de recueil de toutes les réponses proposées, sans porter de jugement ni effectuer de censure. Un deuxième temps de synthèse ou vous apportez les corrigés et mettez en avant les points-clés à mémoriser.

- Le quizz est un outil pédagogique pour faire remonter les pratiques , faciliter les échanges, là ou le QCM est plus un instrument d’évaluation des connaissances individuelles.


Ademe : OPEN / Observatoire Permanent de l'amélioration Energétique du logement



Séquence 3.1. Démontrer les intérêts d’une évaluation thermique

55

Séquence 3.2. Savoir interpréter une évaluation énergétique et en connaître les éléments de sensibilité


Présentation d’une évaluation énergétique via un outil logiciel

Indication des points de vigilance à respecter pour faire une évaluation thermique juste (informations essentielles à saisir, conséquences des erreurs de saisie sur le résultat…).

Démonstration en salle : Exercice de manipulation d’un logicield’évaluation énergétique

3 temps pour ce point :

-Démonstration par le formateur de l’utilisation d’un logiciel d’évaluation énergétique sur un cas donné.

-Le formateur saisit les propositions dans le logiciel pour que les stagiaires identifient les impacts des travaux proposés sur la performance globale

-Diagnostic en salle :

-Exercice d’interprétation par les stagiaires de l’évaluation présentée.

Connaître les informations essentielles à retrouver sur l’évaluation thermique : l’état existant et les objectifs possibles

Connaître les données nécessaires pour réaliser une évaluation thermique : l’ écoute de son client et le relevé sur site

Savoir prendre de la distance avec le logiciel, savoir analyser et interpréter les résultats pour éviter les erreurs de saisie


DIAGNOSTIC


56


- Un cas concret sera proposé à l’ensemble des participants par le formateur qui utilisera le logiciel avec projection via sonPC et un vidéo projecteur. Il répondra à toutes les questions et présentera les différentes fonctionnalités du logiciel.

- Puis les stagiaires mèneront un travail (en sous-groupes ou par 2) de réflexion pour imaginer les travaux possibles àproposer au client, à partir du cas présenté

- De manière collective, chaque sous groupe proposera ses solutions, le formateur les rentre directement dans le logiciel etcommente avec le groupe l’impact des travaux sur la performance globale.

- Il associe le plus possible les stagiaires à ce travail d’évaluation.


Ademe : Fiches exemples Rénovation thermique



Séquence 3.2. Savoir interpréter une évaluation énergétique et en connaître les éléments de sensibilité

57

Séquence 3.3. Connaître les scénarios de rénovation et les bouquets de travaux efficaces énergétiquement


Identifier les combinaisons nécessaires de travaux pour améliorer la performance énergétique, en fonction des contraintes et des besoins du client : confort et usage, aides financières et budget, bâti et équipements existants (état énergétique du logement existant)

Optimiser et ordonner de façon pertinente les combinaisons de travaux

Identifier l’impact énergétique des travaux proposés sur la performance globale du bâtiment en illustrant à l’aide d’un logiciel

Identifier les incompatibilités entre les systèmes composant un bouquet de travaux.

« Do It « en salle :

Atelier pratique : « quelles questions poser à son client ? »

Etude de cas : Etude de cas sous forme de jeu de cartes sur la constitution des bouquets de travaux.

Se rappeler les ordres de grandeur des améliorations énergétiques apportées par les travaux réalisés sur l’enveloppe

Savoir être à l’écoute de son client et définir avec lui son usage, son ressenti sur le bâtiment actuel, ses besoins, son budget et ses envies

Savoir définir un programme permettant de répondre aux besoins actuels du client et d’envisager des pistes complémentaires d’améliorations futures

Durée indicative : 2h30

DO IT !

58


- Atelier pratique : « quelles questions poser à son client ? »- Mettre les stagiaires en trinômes et leur demander un brainstorming sur les principales questions à poser- Compiler toutes les propositions- Réaliser une synthèse et mettre en avant les questions clés « incontournables »- Faire le lien avec la méthode proposée dans le rapport RAGE « Stratégies de rénovation »

- Etude de cas :- Ateliers de travail en sous-groupe de 3 stagiaires, chaque groupe travaillant sur un projet différent sur lequel il doitproposer une ou des solutions de travaux en fonction des contraintes et besoins du client

- Utiliser pour cette étude de cas les contenus abordés dans la séquence 2-1- Bien prendre le temps de présenter les 3 ou 4 projets différents, de façon à ce que tout le groupe en ait une bonnevision, même si chaque sous groupe ne travaillera que sur l’un des cas.

- Organiser le travail en 3 ou 4 groupes, en étant explicite sur les règles du jeu. Pour cela, s’aider du document « règlesdu jeu pour animer une étude de cas » ci-joint.


Rapport «RAGE 2012» «Stratégies de rénovation & Fiches "Solutions techniques"» (avril 2013)Ademe : Elaborer un programme de rénovation énergétique

Ademe : Anticiper les bénéfices de la performance énergétique




59

4. Règles du jeu pour animer une étude de cas

- Au début :- Être très précis, concret et explicite dans l’exposé des consignes, lors de l’installation de l’étude de cas.- S’assurer de la compréhension du groupe avant de laisser les participants en travail autonome.

- Pendant les travaux de sous-groupes :- Permettre une phase d’appropriation par les stagiaires et donc ne pas intervenir tout de suite.- « Naviguer » ensuite d’un groupe à l’autre pour valider la progression du travail en train de se faire.- Avoir en permanence un œil sur : la progression des stagiaires, leur participation, le respect du temps imparti.

- Pendant l’exploitation :- S’assurer de la restitution de tous ! Et « porter » la parole de tous.- Faire réagir le groupe et faire répondre le groupe, plutôt que de le faire soi-même.- Permettre à chacun d’avoir une vision claire sur les propositions de tous !

- En Synthèse- Mettre en évidence le travail réalisé et la qualité des apports.- Reprendre le leadership pour dégager des synthèses, des enseignements, des solutions.

- Les pièges à éviter- Ne plus contrôler le temps ! (attention, les études de cas sont chronophages).- Prendre parti pour la proposition d’un groupe, au détriment des autres.- Ne pas respecter les règles que vous avez données au groupe.- Ne pas intégrer les apports des groupes dans votre pédagogie.- Conclure une étude de cas, sans synthèse des enseignements à en retirer.


60

Séquence 3.4. Etre capable d’expliquer le bouquet de travaux…


Mise en avant des argumentaires économiques, techniques et énergétiques (incitations financières…)

Apports sur les points clés en terme de maintenance préventive liée aux travaux et/ou aux équipements : contrats de maintenance, conseils d’utilisation des équipements, recommandations d’usage et d’entretien, conseils pratiques.

« Do It « en salle : (1h)- Jeux de rôle : artisan / client

Connaître l’argumentaire pour présenter une évaluation thermique

Connaître les informations essentielles à faire apparaître sur un devis

Connaître les étapes incontournables de la fin de travaux

Savoir donner des conseils pratiques sur l’usage et l’entretien des équipements.


DO IT !

61


- Jeu de rôle d’un entretien entre l’artisan et son client.- Rédiger une fiche scénario de l’artisan et une fiche scénario du client (avec des objections possibles du client)- Répartir le groupe en 2 sous-groupes : un sous groupe artisan et un sous groupe client. Les faire travailler à lapréparation du jeu de rôle, mais sans désigner quelqu’un à priori, de façon à ce que tout le monde s’investisse !

- Choisir 2 volontaires pour le jeu de rôle- Réaliser le jeu de rôle après avoir alerté tout le groupe sur les règles du jeu à respecter pour un bon déroulementdu jeu de rôle. Pour cela, aidez-vous du document ci-joint « règles du jeu pour animer un jeu de rôle ».


Ademe : Fiches exemples Rénovation thermique




62

4. Règles du jeu pour animer un jeu de rôle

- 1. Installer le jeu de rôle- Expliciter l’intérêt de l’exercice :

- Etre proche d’une situation réelle- Mettre en œuvre des comportements concrets

- Alerter sur les conditions d’efficacité :- Pour être « exploitable », un jeu de rôle nécessite : franchise, spontanéité, pas de jugement sur l’autre, de laconcentration.

- Eviter les attitudes « excessives », qui servent parfois de « soupape » au stress des stagiaires, mais quiappauvrissent les possibilités d’exploitation de l’exercice.

- Répartir les rôles de chacun :- L’objectif est que tous soient actifs dans la préparation- Faire préparer le jeu de rôle par tous ! (même si seules 2 personnes sur 12 feront la mise en jeu !)- Avant de démarrer le jeu de rôle, donner des consignes au reste du groupe pour observer la situation, et doncpréparer le débriefing qui s’en suivra !

- Organiser votre prise de notes :- Préparer votre canevas de prises de notes, avec des zones prédéterminées (points positifs, points négatifs,attitude orale, argumentaire déployé, remarques de « fond », de « forme », suggestions, etc.).

- 2. Débriefer le jeu de rôle- Avoir en tête que cette partie est la plus riche en termes de pédagogie.- « C’est la parole énoncée qui forme, pas la parole entendue ! » En vertu de cet adage, organiser le débriefing de lamanière suivante :

- Retour par les stagiaires qui ont joué le rôle- Retour des « observateurs » et du reste des participants- Retour complémentaire par vous-même, si nécessaire, synthèse globale.


63

Tableau récapitulatif des séquences

Récapitulatif des séquences, de leur durée et renvoi à la page détaillant les conseils pour animer laséquence, les équipements requis et les sources documentaires.Un temps est nécessaire en fin de session pour procéder à l’évaluation individuelle des connaissances dechaque stagiaire via le QCM

Séquence 3.1Démontrer les intérêts d’une évaluation thermique

1hp.53

Séquence 3.2Savoir interpréter une évaluation énergétique et en connaître les éléments de sensibilité

1hp.55

Séquence 3.3Connaître les scénarios de rénovation et les bouquets de travaux efficaces énergétiquement

2h30p.57

Séquence 3.4Etre capable d’expliquer le bouquet de travaux retenu à son interlocuteur et l’accompagner pour pérenniser la performance et assurer le bon usage

1hp.60

• Connaître les principales technologies concernées et identifier les ordres de grandeurs des performances de ces produits et procédés•Rappeler les points singuliers incontournables au regard de la performance énergétique eu sein d’un même corps d’état•Identifier les interfaces possibles entre les travaux menés par les corps d’état sur cette technologie et les risques de dégradation associés

Séquence 2.1Parois opaques et vitrées

2hp.45

Séquence 2.2Ventilation et qualité de l’air

2hp.48

Séquence 2.3Les systèmes de chauffage et d’ECS

2hp.51

Séquence 1.1Connaître le contexte et les enjeux

1hp.32

Séquence 1.2Comprendre le fonctionnement thermique d’un bâtiment

3hp.34

Séquence 1.3Connaître le contexte réglementaire

1hp.38

Séquence 1.4Savoir repérer les principaux risques, en fonction des différents types de bâtiSavoir les prévenir

3hp.40

64

Pour en savoir plus, suivre le lien :http://www.construction21.org/france/community/pg/groups/13860/

Contacts :

Roselyne FORESTIER Chef de Projet FormationService Formation Externe 02 41 25 78 43 [email protected]

Jonathan LOUIS IngénieurService Bâtiment 01 47 65 22 17 [email protected]

Guide - Former le référent RGE EE sur plateaux.V.Def

Documents

Transcript of Guide - Former le référent RGE EE sur plateaux.V.Def