Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE
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MĂCANIQUE P.59
SISMIQUE P.61
THERMIQUE P.65
FEU P.68
ACOUSTIQUE P.7 1
SANTĂ ET ENVIRONNEMENT P.73
Retrouvez les principaux thĂšmes rĂšglementaires qui sâappliquent dans le cadre des maçonneries.
à noter : les valeurs et informations données ne remplacent pas les calculs des bureaux spécialisés et les textes rÚglementaires spécifiques.
LES DIFFĂRENTS CADRES RĂGLEMENTAIRES
1. Les exigences produits : marque Garantie lâaptitude Ă lâemploi des produits
2. La mise en Ćuvre : DTU 20.1
3. Le calcul des produits : Eurocode 6 (comprend lâEurocode 0 : rĂšgles de calculs et lâEurocode 1 :
rÚgles applicables sur maçonnerie)Eurocode 8 (sismique)
4. Des rĂšglementations spĂ©cifiques, par exemple : RAGE : RĂšgles de lâArt Grenelle Environnement RA : RĂšglementation Acoustique
RĂGLEMENTATION
Les maçonneries sont soumises à différentes sollicitations dites charges de service, généralement verticales :
âą Les charges permanentes : Ă©lĂ©ments constitutifs dâune construction (maçonneries en blocs bĂ©ton, enduits, planchers, revĂȘtements, toitures, âŠ)
âą Les charges dâexploitation : correspondent aux mobiliers, matĂ©riels, matiĂšres en dĂ©pĂŽt et personnes pour un mode dâoccupation normal
âą Les charges de neige
Lâensemble des actions sur les structures sont dĂ©finies dans lâEurocode 1.
En fonction de ces sollicitations et du type de maçonnerie seront dĂ©terminĂ©es lâĂ©paisseur de la paroi et la classe de rĂ©sistance des Ă©lĂ©ments.
50 100 150 200 >= 250
40 0,80 0,70 - - -
50 0,85 0,75 0,70 - -
65 0,95 0,85 0,75 0,70 0,65
100 1,15 1,00 0,90 0,80 0,75
150 1,30 1,20 1,10 1,00 0,95
200 1,45 1,35 1,25 1,15 1,10
>=250 1,55 1,45 1,35 1,25 1,15
hauteur(en mm)
largeur(en mm)
La rĂ©sistance mĂ©canique statistique des blocs bĂ©ton est dĂ©clarĂ©e en rĂ©sistance caractĂ©ristique (Rc exprimĂ©e en MPa). Cette valeur de rĂ©sistance est dĂ©clarĂ©e pour le marquage CE et certifiĂ©e dans le cadre de la dĂ©marche volontaire de la marque NF des blocs en bĂ©ton. Selon la norme NF EN 771-3/CN elle correspond par exemple pour un bloc B40 Ă 4,0 N/mmÂČ.Les valeurs de classe de rĂ©sistance des blocs sont garanties dans les certificats de marque NF attribuĂ©s par usine, et dans la dĂ©claration de performance CE. Ces documents sont tĂ©lĂ©chargeables sur www.alkern.fr ou www.cerib.com
Dans le cadre de lâEurocode 6, est dĂ©terminĂ©e une valeur normalisĂ©e de rĂ©sistance mĂ©canique (fb) applicable pour tous les Ă©lĂ©ments de maçonnerie et utilisĂ©e par les bureaux dâĂ©tude : La rĂ©sistance moyenne normalisĂ©e selon la norme NF EN 1996-1-1 (Eurocode 6) : fb est exprimĂ©e en MPa (et non en bars)
Cette valeur intÚgre :⹠La résistance caractéristique du matériau (Rc)⹠La nature du matériau (béton)⹠Les dimensions du bloc (largeur et hauteur)
MĂCANIQUE
La formule utilisée pour obtenir la fb est la suivante :
fb = Rc x ÎČ x ÎŽ x X
Rc : RĂ©sistance caractĂ©ristique Ă la compressionÎČ : Coefficient de passage de Rc Ă Rm
(Résistance moyenne à la compression) fixé à 1,18 pour le béton
ÎŽ : Facteur de forme de lâĂ©chantillon dĂ©pend de la largeur et de la hauteur du bloc (tableau ci-contre)
X : Coefficient dépendant du conditionnement des éléments (fixé à 1 pour les blocs béton)
LA RĂSISTANCE MĂCANIQUE SELON LâEUROCODE 6
Facteur de forme de lâĂ©chantillon (ÎŽ)
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LE ZONAGE SISMIQUE RĂGLEMENTAIRE
Les sĂ©ismes prĂ©sentent une menace majeure pour la vie humaine dans le monde. La France, bien quâelle prĂ©sente un risque de sismicitĂ© modĂ©rĂ© reste exposĂ©e Ă des risques de sĂ©ismes destructeurs tels quâelle a pu en connaitre par le passĂ©. Notamment 21 433 communes françaises sont concernĂ©es par un risque sismique.
La principale protection sur laquelle il est possible dâagir dans le cas dâun sĂ©isme, est la construction parasismique des bĂątiments. En effet lors des sĂ©ismes les pertes humaines sont principalement causĂ©es par lâeffondrement des bĂątiments et ses consĂ©quences.
Il est donc essentiel pour les constructions neuves comme pour les rĂ©novations, dâappliquer les rĂšgles parasismiques Ă©tablies pour palier au risque dâeffondrement des bĂątiments lors de sĂ©ismes.
Un zonage sismique rĂšglementaire a Ă©tĂ© dĂ©fini sur le territoire français, en fonction de lâalĂ©a sismique.Ce zonage, mis Ă jour pour application depuis le 1er Mai 2011, distingue 5 zones en fonction de leur risque de sismicitĂ© et constitue la rĂ©fĂ©rence pour lâapplication des rĂšgles techniques de constructions parasismiques.
SISMIQUE
ALĂA MOUVEMENT DU SOL
trÚs faible accélération < 0.7 m/s2
faible 0.7 m/s2 accélération < 1.1 m/s2
modéré 1.1 m/s2 accélération < 1.6 m/s2
moyen 1.6 m/s2 accélération < 3.0 m/s2
fort accélération 3.0 m/s2 (DOM-TOM)
POUR EN SAVOIR +
Livret : « La garantie dâune maçonnerie de qualitĂ© avec le bloc bĂ©ton certifiĂ© NF »Afnor â FFB â CAPEB â FIB â CERIB en ligne sur www.cerib.com
INDICATION SUR LE NIVEAU DâĂTAGES EN BLOCS JOINTS MINCES SELON LâEUROCODE 6
Depuis Avril 2014, lâEurocode 6 est la mĂ©thode obligatoire pour dimensionner les ouvrages en maçonnerie.Le nombre dâĂ©tages possibles sur un bĂątiment est obtenu par le calcul, 2 valeurs de rĂ©fĂ©rences sont utilisĂ©es par les bureaux dâĂ©tudes :âą fk : rĂ©sistance caractĂ©ristique Ă la compression
de la maçonnerie,⹠Permet de calculer Nrd : la valeur de calcul
de rĂ©sistance aux charges verticales dâun mur
La valeur fk peut ĂȘtre obtenue par le calcul ou par essais de compression de murets selon la norme NF EN 1052-1.Pour dĂ©terminer la valeur fk, des essais de compression sur murets ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s expressĂ©ment sur nos produits par des centres de recherche du bĂątiment (CERIB, CEBTP) selon la norme NF EN 1052-1.La valeur Nrd est ensuite dĂ©duite par le calcul. Cette valeur est exprimĂ©e en kN/ml :âą centrĂ© (en gĂ©nĂ©ral mur de refend)âą excentrĂ© (en gĂ©nĂ©ral mur de façade)
Indication sur un bĂątiment type, en fonction du nombre dâĂ©tages, du niveau de fk minimum Ă atteindre avec les valeurs Nrd centrĂ©es et excentrĂ©es associĂ©es.
BĂTIMENT TYPE R+4 R+3 R+2 R+1 R+0
Descente de charge au niveau N-1 (en kN/m.l.) 222 181 140 99 58
fk mini (en MPa) 4,0 3,3 2,5 1,8 1,1
Nrd centré (kN/m.l.) 282 230 179 126 74
Nrd excentré (kN/m.l.) 222 181 140 99 58
6060 616160
MĂCANIQUE RĂGLEMENTATION
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LA RĂGLEMENTATION PAR TYPE DE BĂTIMENTS. EUROCODE 8 - CPMI - PSMI 89 RĂVISĂES 92
Les bĂątiments sont classĂ©s en 4 catĂ©gories en fonction du degrĂ© dâenjeu dont ils font lâobjet en cas de sĂ©ismes :
Les rĂšgles de constructions adaptĂ©es Ă lâensemble de ces bĂątiments, neufs ou existants, sont dĂ©finies de façon harmonisĂ©es au niveau europĂ©en par lâEurocode 8. Pour des maisons individuelles (catĂ©gorie 2), des rĂšgles forfaitaires simplifiĂ©es peuvent sâappliquer.
Les dĂ©crets du 22 octobre 2010 et son arrĂȘtĂ© dâapplication ciblant les bĂątiments de la classe dite « Ă risque normal » imposent le recours Ă lâEurocode 8 pour la conception et le dimensionnement des bĂątiments parasismiques.
Pour le cas des maisons individuelles de forme simple, les rĂšgles PSMI 89 rĂ©visĂ©es 92 sont toujours applicables, dans lâattente des CPMI-EC8 en cours dâĂ©laboration pour les zones de sismicitĂ© 3 et 4. Ces rĂšgles garantissent la construction des bĂątiments parasismiques tout en sâaffranchissant des mĂ©thodes de calculs.
Description
BĂątiments dans lesquels il nây a aucune activitĂ© humaine nĂ©cessitant un sĂ©jour de longue durĂ©e.
âą Habitations individuelles.
âą Ătablissements recevant du public (ERP) de catĂ©gories 4 et 5.
⹠Habitations collectives de hauteur inférieure à 28m.
âą Bureaux ou bĂątiments Ă usage commercial non ERP, h 28m, max. 300 personnes.
âą BĂątiments industriels pouvant accueillir au plus 300 pers.
âą Parcs de stationnement ouverts au public.
⹠ERP de catégories 1, 2 et 3.
âą Habitations collectives et bureaux, h > 28m.
âą BĂątiments pouvant accueillir plus de 300 personnes.
âą Ătablissements sanitaires et sociaux.
âą Centres de production collective dâĂ©nergie.
âą Ătablissements scolaires.
âą BĂątiments indispensables
Ă la sĂ©curitĂ© civile, la dĂ©fense nationale et le maintien de lâordre public.
âą BĂątiments assurant le maintien des communi-cations, la production et le stockage de lâeau potable, la distribution publique de lâĂ©nergie.
⹠Bùtiments assurant le contrÎle de la sécurité aérienne.
âą Ătablissements de santĂ© nĂ©cessaires Ă la gestion de crise.
⹠Centres météorologiques.
ExigencesrĂšglementaires
Aucune exigence
PSMI 89 révisées 92
Individuels de forme simple : CPMI-EC8 (en cours dâĂ©laboration)
Autres catégories 2 : Eurocode 8 dÚs la zone 3
Eurocode 8 dĂšs la zone 2
CATĂGORIES DâIMPORTANCE
1 2 3 4
SISMIQUE
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RĂGLEMENTATION
LES RĂGLES Ă RESPECTER EN CONSTRUCTION PARASISMIQUE
LES EXIGENCES SUR LES CHAĂNAGES DE MAĂONNERIE
EXEMPLE DE MONTAGE SISMIQUE
Les chaĂźnages doivent respecter les conditions suivantes :
âą la section transversale des chaĂźnages est de 15 cm (diamĂštre 15 cm ou 15 cm x 15 cm) ;
âą la section transversale des armatures longitudinales des chaĂźnages horizontaux ou verticaux doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă 300 mm2 et supĂ©rieure au 1 % de la section transversale de bĂ©ton du chaĂźnage ;
âą la section transversale des armatures longitudinales des chaĂźnages inclinĂ©s doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă 150 mm2 ;
âą les Ă©triers, de 5 mm de diamĂštre au minimum, doivent ĂȘtre espacĂ©s de 15 cm au maximum autour des armatures longitudinales ;
âą les recouvrements des armatures doivent ĂȘtre supĂ©rieurs Ă 60 fois le diamĂštre de la barre ;
âą afin dâobtenir une adhĂ©rence effective entre les chaĂźnages et la maçonnerie, le bĂ©ton des chaĂźnages doit ĂȘtre coulĂ© aprĂšs exĂ©cution de la maçonnerie ;
âą il est recommandĂ© dâutiliser un bĂ©ton de classe de rĂ©sistance minimale C25/30.
LA CONCEPTION⹠Préférer les formes simples⹠Limiter les effets de torsions⹠Assurer la reprise des efforts sismiques⹠Appliquer les rÚgles de construction
LâEXĂCUTIONâą Soigner la mise en Ćuvreâą Utiliser des matĂ©riaux de qualitĂ©âą Fixer les Ă©lĂ©ments non structuraux
LâIMPLANTATIONâą Ătude gĂ©otechniqueâą PrĂ©venir les risques dâĂ©boulement
et de glissement de terrainâą Tenir compte de la nature du sol
Recouvrement obligatoire des armatures
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THERMIQUE
La rĂ©duction de la consommation dâĂ©nergie est aujourdâhui un enjeu majeur auquel sont confrontĂ©es nos Ă©conomies. Le secteur du bĂątiment et plus particuliĂšrement celui du rĂ©sidentiel et tertiaire est au cĆur des rĂ©flexions et des mesures pour rĂ©aliser ces Ă©conomies. En effet les bĂątiments sont responsables de 45 % de la consommation dâĂ©nergie. De plus, les Ă©missions de CO2 liĂ©es Ă ce secteur sont en constante augmentation.
Câest pourquoi, la rĂšglementation française dans le cadre du Grenelle Environnement, et en relai des mesures dictĂ©es au niveau international et europĂ©en, a pour objectif de rĂ©duire de maniĂšre sensible la consommation de CO2 liĂ©e aux bĂątiments.Lâisolation thermique, visant principalement Ă diminuer les consommations liĂ©es au chauffage est un moyen efficace et peu coĂ»teux de rĂ©duire les Ă©missions de polluants atmosphĂ©riques.En effet dans une habitation la consommation liĂ©e au chauffage reprĂ©sente plus de la moitiĂ© de la consommation dâĂ©nergie totale. Il sâagit alors dâisoler les points clĂ©s du bĂąti responsables des dĂ©perditions thermiques.
LES IMPACTS DE LA RT 2012
Par rapport aux précédentes RT (RÚglementations Thermiques) la consommation énergétique des bùtiments neufs a fortement baissé avec la RT 2012 mise en place.
Depuis son application, la RT 2012 a modifiĂ© les habitudes constructives, des Ă©tudes menĂ©es par les bureaux dâĂ©tudes thermiques nous montrent quâĂ titre dâexemple :
⹠Les ponts thermiques de plancher sont systématiquement traités avec des planelles isolantes et des rupteurs.
âą Lâisolation des murs et des combles a fortement augmentĂ©. Les Ă©tudes prouvent que les R de 9 dans les combles et R de 4 dans les murs sont des niveaux frĂ©quemment rencontrĂ©s.
âą Au niveau des Ă©quipements, le chauffage effet joule a fortement reculĂ©, alors que le chauffage bois sâest fortement dĂ©veloppĂ©.
Sans attendre la prochaine rĂšglementation thermique, certains concepteurs militent pour augmenter les niveaux dâisolation, partant du principe que « lâĂ©nergie la plus respectueuse de lâenvironnement et la plus Ă©conomique est lâĂ©nergie qui nâest pas dĂ©pensĂ©e ».
Ăvolution des exigences rĂšglementaires de consommation Ă©nergĂ©tique des bĂątiments neufs :une rupture opĂ©rĂ©e par le Grenelle Environnement
RT2000
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150
50
RT2005 RT2012 RT2020
Ăvolution prĂ©visible sans lâadoption du Grenelle Environnement
Dynamique de réduction impulsée par le Grenelle Environnementconsommation en KWhDP /(m
2.an)
Source : www.developpement-durable.gouv.fr
< 0
RĂGLEMENTATION
CrĂ©dit : CERIB - Source : constructions sismiques en blocs bĂ©ton selon lâEurocode 8
LâEMPLACEMENT DES CHAĂNAGES POUR LES CONSTRUCTIONS PARASISMIQUES
(a) Chaßnage de couronnement si h1 est supérieure ou égale à 1 m
(g) ChaĂźnages verticaux dans les angles
Linteaux liaisonnés aux chaßnages verticaux
(d) Chaßnages verticaux de chaque cÎté des ouvertures de plus de 1,5 m
(e) Chaßnage vertical si d est supérieur à 1,5 m
Traitement des ouvertures décalées
Chaßnage horizontal supplémentaire dans les murs de pignon si h2 dépasse 4 m
(c) ChaĂźnage vertical en bords libres des murs de contreventement
ChaĂźnages verticaux continus dâun niveau Ă lâautre et ancrage dans la fondation
ChaĂźnages horizontaux :(a) Ă chaque niveau
de plancher(b) et distance verticale
maximale de 4 m
(f) Espacement maximal de 5 m entre chaĂźnages verticaux
Ouverture de surface inférieure ou égale à 1,5 m2
ChaĂźnages horizontauxLes chaĂźnages horizontaux doivent ĂȘtre positionnĂ©s dans le plan du mur :(a) au niveau de chaque plancher ;(b) avec un espacement vertical maximal de 4 mĂštres. ChaĂźnages verticauxLes chaĂźnages verticaux doivent ĂȘtre positionnĂ©s :(c) au bord libre de chaque Ă©lĂ©ment de mur ;(d) de part et dâautre des ouvertures de surface supĂ©rieur Ă 1,5 m2 ;(e) Ă chaque intersection de murs lorsquâun chaĂźnage
est distant de plus de 1,5 m.
(f) avec un espacement maximal de 5 m ;(g) dans les angles saillants et rentrants des maçonneries ;(h) de part et dâautre des joints de fractionnement
du bùtiment ou du joint parasismique. Chaßnages inclinés(i) Un chaßnage de couronnement en béton armé,
incliné dans le cas des pointes de pignon, couronnera le mur dÚs lors que la hauteur sous pointe de pignon est supérieure ou égale à 1 m.
POUR EN SAVOIR + Carnet de chantier CERIB - FFB - FIB - CAPEBConstructions sismiques en blocs bĂ©ton selon lâEurocode 8 ;en ligne sur www.cerib.fr
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Concevoir bioclimatiqueâą Orienter la maison et ses ouvertures en fonction de lâorientation du soleil
et du vent de façon Ă se protĂ©ger du soleil lâĂ©tĂ© et Ă en bĂ©nĂ©ficier lâhiver. La bonne maĂźtrise des apports solaires peut reprĂ©senter un gain gratuit de 15 Ă 20 % de besoins dâĂ©nergie (rĂ©duction de la consommation).
âą GĂ©rer la forme du bĂątiment, sa compacitĂ©.âą Ăquiper les surfaces vitrĂ©es de protections solaires
afin dâadapter lâoccultation en fonction de la saison : du soleil direct en Ă©tĂ© et Ă lâinverse les exposer lâhiver.
Des Ă©quipements adaptĂ©sâą En complĂ©ment dâune bonne Ă©tanchĂ©itĂ© Ă lâair la ventilation double flux permet une gestion efficace de lâairâą Des Ă©quipements de chauffage adaptĂ©s et lâintĂ©gration dâĂ©nergies renouvelables par exemple pour la production dâeau chaude sanitaire
LES POINTS CLĂS DE LA CONCEPTION DâUNE MAISON RT 2012
EN ROUTE VERS LE LABEL E+C-
La RT 2012 va bientĂŽt cĂ©der la place Ă la nouvelle rĂ©glementation Ă©nergĂ©tique et environnementale.La phase exploratoire dâexpĂ©rimentation qui permettra dâĂ©crire la future rĂ©glementation est lancĂ©e.Celle-ci sâappuie sur une mĂ©thode dâĂ©valuation de la performance et sur diffĂ©rents niveaux dâexigence en termes dâĂ©nergie et de carbone.Le principe de la future rĂ©glementation est basĂ© sur 2 Ă©lĂ©ments clĂ©s : âą 4 niveaux de performance Ă©nergĂ©tique
(BilanBEPOS) sur lâensemble des usages du bĂątiment en exploitation : Energie 1, 2, 3 et 4
âą 2 niveaux de performance environnementale par lâĂ©valuation des gaz Ă effet de serre sur lâensemble du cycle de vie du bĂątiment (Eges) et sur les produits de construction et les Ă©quipements utilisĂ©s (EgesPCE) . Carbone 1 et 2
Le label E+C- a Ă©tĂ© dĂ©finit comme un socle dâĂ©valuation pour cette expĂ©rimentation, Ă laquelle chaque projet peut participer.Sur demande, lâun des 5 organismes certificateurs (Cerqual, CĂ©quami, CertivĂ©a, Prestaterre, Promotelec Services) se charge alors de lâĂ©valuation du projet et attribue le niveau E+C- correspondant.
La participation de lâensemble des acteurs de la filiĂšre Ă cette expĂ©rimentation permettra dâassocier les performances Ă©nergĂ©tiques, environnementales et Ă©conomiques pour se diriger collectivement vers les bĂątiments Ă Ă©nergie positive et bas carbone.
POUR EN SAVOIR + www.cstb.fr : ExpĂ©rimentation Ănergie-Carbone : 5 vidĂ©os pĂ©dagogiques
Ănergie4 niveaux repĂšres
Quelqueschampions
Une approchepour tous
Carbone2 niveaux repĂšres
Ănergie 4 : bilan nul
Ănergie 3 Carbone 2
Carbone 1
Ănergie 2
Ănergie 1
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LA RT 2012
En application depuis le 1er Janvier 2013, la RT 2012 puise ses principes sur le label basse consommation BBC-Effinergie et fixe les principes de conception de bĂątiments neufs afin dâoptimiser leur performance Ă©nergĂ©tique.
Les exigences de résultats La rÚglementation française RT 2012, impose 3 exigences de résultats :
1. Exigence dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique du bĂąti DĂ©finie par le coefficient « Bbiomax » (besoins bioclimatiques), correspondant aux dĂ©perditions :
â Limitation simultanĂ©e du besoin en Ă©nergie pour les composantes liĂ©es au bĂąti (chauffage, refroidissement et Ă©clairage).
â Optimisation de la conception du bĂąti via la conception bioclimatique (accĂšs Ă lâĂ©clairage naturel, surfaces vitrĂ©es privilĂ©giĂ©es au sudâŠ) et lâisolation performante, indĂ©pendamment des systĂšmes Ă©nergĂ©tiques.
2. Exigence de consommation énergétique maximale du bùtiment Traduite par le coefficient « Cep max » correspondant au besoin sur le rendement des équipements :
â Valeur moyenne de consommation Ă©nergĂ©tique fixĂ©e Ă 50 kWh/mÂČ/an en maisons individuelles et 57,5 en collectifs. Cette exigence prend en compte 5 usages : chauffage, production dâeau chaude sanitaire, refroidissement, Ă©clairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes)
â Valeur modulĂ©e selon la localisation gĂ©ographique (cf carte ci-dessous), lâaltitude, le type dâusage du bĂątiment, la surface moyenne des logements, les Ă©missions de gaz Ă effet de serre des Ă©nergies utilisĂ©es.
3. Exigence sur le confort dâĂ©tĂ© Limitation de la tempĂ©rature intĂ©rieure atteinte au cours dâune sĂ©quence de 5 jours chauds au dessus de 26°.
Les exigences de moyensDes exigences de moyens ont également été définies par la RT 2012
âą Le traitement des ponts thermiques Un ratio de transmission thermique moyen infĂ©rieur Ă 0,28 W (mÂČ SRT.K) Ce ratio prend en compte lâintĂ©gralitĂ© des ponts thermiques du bĂątiment = ( â des ) x (longueurs respectives des ) / SRT DĂ©finition SRT = nouvelle surface dĂ©finie par la RT 2012, correspond Ă la SCHON brute, dĂ©duite des surfaces non habitables (combles et sous-sols non amĂ©nagĂ©s, balcons, toitures-terrasses, loggias, vĂ©randas non chauffĂ©es et stationnement) Un moyen <= 0,6 W (ml.K)
â Le traitement de lâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâair des parois dĂ©perditives 0,6 mÂł/h/mÂČ de parois dĂ©perditives hors plancher bas en maisons individuelles 1 mÂł/h/mÂČ de parois dĂ©perditives hors plancher bas en immeubles collectifs dâhabitation
â Confort dâhabitation avec une surface minimale de baies vitrĂ©es 1/6 de la surface habitable (bĂątiments > 25 mÂČ)
⹠Généralisation des énergies renouvelables en maisons individuelles
â Le bon usage du bĂątiment La mesure ou lâestimation des consommations dâĂ©nergie par usage et par occupant
â La production locale dâĂ©nergie En plus de la limitation de la consommation : +12 kWEP/mÂČ/an
Valeurs en résidentiel Valeurs en bùtiment tertiaire
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RĂGLEMENTATION THERMIQUE
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FEU
Environ 300 000 incendies ont lieu chaque annĂ©e en France, causant prĂšs de 10 000 victimes et 800 dĂ©cĂšs. La cause de dĂ©cĂšs Ă©tant Ă 80 % due aux inhalations toxiques.La conception des bĂątiments dâhabitation et recevant du public est rĂ©glementĂ©e de façon Ă permettre lâĂ©vacuation des occupants et lâintervention des secours dans des conditions sĂ©curisĂ©es et dans une atmosphĂšre respirable. Lâobjectif est de limiter le dĂ©veloppement et la propagation du feu au sein du bĂątiment. Ces rĂšgles visent notamment lâimplantation des bĂątiments, leur conception et le choix des matĂ©riaux et sâadaptent en fonction de la nature et de la destination de lâouvrage.
Les bĂątiments sont classĂ©s de la façon suivante : â les bĂątiments dâhabitationâ les Ă©tablissements recevant du public (ERP)â les immeubles de grande hauteur (IGH)
FOCUS MATĂRIAUX
Le classement des matériaux selon leur réaction au feu
La rĂ©action au feu des matĂ©riaux de construction joue un rĂŽle essentiel en cas dâincendie. En effet la rĂ©action au feu dâun matĂ©riau correspond Ă la maniĂšre dont il va se comporter en tant que combustible. La rĂšglementation fixe les exigences sur les matĂ©riaux afin que la stabilitĂ© des Ă©lĂ©ments porteurs soit assurĂ©e pendant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e.Le classement de la rĂ©action au feu de ces matĂ©riaux a Ă©tĂ© dĂ©fini de façon harmonisĂ©e au niveau europĂ©en.Ce classement tient compte de la famille du matĂ©riau et du niveau de sollicitation et dĂ©finit un classement de A Ă F (A meilleur classement).
2 critĂšres sont ajoutĂ©s : âą La quantitĂ© et la vitesse dâopacitĂ© des fumĂ©es :
s1 : faible / s2 moyen / s3 haut niveau
âą Les gouttelettes et dĂ©bris enflammĂ©s : d0 : aucun dĂ©bris / d1 : aucun dĂ©bris dont lâenflammement dure plus de 10s / d2 : ni d0, ni d1
LâarrĂȘtĂ© du 21 novembre 2002 met en application le systĂšme dâEuro-classification en remplacement de la classification « M ».
Classes selon NF EN 13501-1 Exigences
A1 Incombustible
A2 s 1 d 0 M0
A2s 1 s 2 s 3
d 1d 0d 1
M1
Bs 1 s 2 s 3
d 0 d 1 M1
Cs 1 s 2 s 3
d 0 d 1 M2
D
s 1 s 2 s 3
d 0 d 1 M3
M4 (non gouttant)
Toutes classes autres que E-d2 et F M4
E, F
B, C, D
A1, A2
Attaque par petite flamme
Sollicitation par un objet en feu ou feu pleinement développé dans la piÚce voisine
Feu pleinement développé dans la piÚce
Tableau de correspondance entre le classement M et les euroclasses
classe des produits béton
Les critÚres de résistance
En cas dâincendie, la rĂ©sistance au feu correspond au temps pendant lequel un matĂ©riau va conserver ses propriĂ©tĂ©s physiques et mĂ©caniques.
âą R : la capacitĂ© portante R est lâaptitude dâun Ă©lĂ©ment de construction Ă supporter lâexposition au feu sous des actions mĂ©caniques sur une ou plusieurs faces, pendant un temps donnĂ© sans perte de stabilitĂ© structurale
âą E : lâĂ©tanchĂ©itĂ© au feu E est lâaptitude dâun Ă©lĂ©ment de construction ayant une fonction de compartimentage Ă rĂ©sister Ă une exposition au feu sans transmission au cotĂ© non exposĂ© du fait du passage de quantitĂ©s importantes de flammes ou de gaz chauds du feu vers le cotĂ© non exposĂ©.
âą I : lâisolation thermique I est lâaptitude dâun Ă©lĂ©ment de construction Ă rĂ©sister Ă une exposition au feu sur un seul cotĂ© sans le transmettre, par suite dâun transfert de chaleur important depuis le cotĂ© exposĂ© vers le cotĂ© non exposĂ©. La transmission doit ĂȘtre limitĂ©e de façon Ă ne pas enflammer
la surface non exposĂ©e ni aucun matĂ©riau dans le voisinage immĂ©diat de celle-ci. LâĂ©lĂ©ment doit assurer Ă©galement une isolation thermique pour protĂ©ger les personnes situĂ©es Ă proximitĂ©.
Pour la maçonnerie, la rÚglementation française définit 3 catégories : - La stabilité au feu (SF) : respect du critÚre 1 seul (R)- La fonction pare-flamme (PF) : respect des critÚres 1 et 2 (R, E)- La fonction coupe-feu (CF) : respect des critÚres 1, 2 et 3 (R, E, I)
(ou seulement 2 et 3 pour cloisons et murs non-porteurs) (E, I)
à chacun de ces critÚres SF, PF et CF est associée une durée correspondant aux temps pendant lesquels la maçonnerie considérée doit satisfaire aux degrés de résistance vis-à -vis de la sécurité incendie, qui sont : 1/4 h, 1/2 h, 1 h, 1 h 30, 2 h, 3 h, 4 h et 6 h.
LES DIFFĂRENTS TYPES DâOUVRAGE ET LEURS EXIGENCES
Classification des familles dâhabitation
Exigence structure
Exigence séparatif
logements
1re famille SF 1/4 h CF 1/4 h
1re famille SF 1/4 hCF 1/4 h
Recoupement 1/2 h tous les 45 m
2e familleSF 1/2 h Plancher
entre logements CF 1/2 h
CF 1/4 h
2e familleSF 1/2 h Plancher
entre logements CF 1/2 h
CF 1/4 h Recoupement
1/2 h tous les 45 m
2e famille SF 1/2 h Plancher CF 1/2 h
CF 1/2 h
3e famille SF 1 h
Plancher CF 1 h
CF 1/2 h Recoupement
1 h 1/2 tous les 45 m
4e familleSF 1 h 1/2 Plancher CF 1h 1/2
CF 1 h Recoupement
1 h 1/2 tous les 45 m
individuel
individuel
jumelé
jumelé
en bande
collectifh = R + 3 max
h < 28 mh = R + 7 max
28 m h 50 m
en bande
h
h
h
R
R
R
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CHUCHOTEMENT
LIEU CALME
CONVERSATION
MP3 Ă FOND =MARTEAU PIQUEUR
RESTAURANT
CIRCULATIONIMPORTANTE
CONCERT = SIRĂNE
AVION AU DĂCOLLAGESEUIL DE DOULEUR
120 dB
SEUIL DE DANGER
85 dB
20-30 dB
30
40-60
60-70
70-80
100
105
130
ĂCHELLE DES NIVEAUX DE BRUITS
2 français sur 3 considĂšrent le bruit comme une nuisance. De plus, selon lâOMS les maladies liĂ©es au bruit reprĂ©sentent chaque annĂ©e 1 818 000 annĂ©es de vie perdues en Europe de lâOuest.La nuisance sonore se pose comme une question sanitaire et sociale trĂšs concrĂšte. Quelques notions pour comprendre ce son qui devient le bruit : Le son est une vibration mĂ©canique Ă©mise par une source sonore, dans un milieu ambiant ayant des propriĂ©tĂ©s dâĂ©lasticitĂ© et de masse, par exemple : lâair, lâeau, le bois, le verre. GrĂące au sens de lâouĂŻe, lâoreille humaine ou animale reçoit ces vibrations.
Un son se caractérise par :⹠Une fréquence : nombre de fluctuations de la pression, exprimée en Hertz⹠Une pression : amplitude du son, exprimée en dBLa représentation de bruit en fonction du niveau et de la fréquence est un spectre.
ACOUSTIQUE
05000
100
FRĂQUENCE (Hz)
NIVEAU (dB)
Spectre acoustique
LES ERP (ĂTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC)
Les Ă©tablissements recevant du public (ERP) sont classĂ©s par catĂ©gorie selon le nombre de personnes et par type selon la nature de lâexploitation.
Les exigences coupe feu
Ătablissement occupant entiĂšrement le bĂątiment
Ătablissement occupant partiellement le bĂątiment
CapacitĂ© de lâĂ©tablissement RĂ©sistance au feu
Simplement rez-de-chaussée Etablissement à un seul niveauToutes catégories Structure SF de degré 1/2 h
Plancher CF de degré 1/2 h
Plancher bas du niveau le plus haut situé à moins de 8 m du sol
DiffĂ©rence de hauteur entre les niveaux extrĂȘmes
de lâĂ©tablissement infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 8 m
2e catégorie Structure SF de degré 1/2 h
3e catégorie Plancher CF de degré 1/2 h
4e catégorie
1re catégorie Structure SF de degré 1 h
Plancher CF de degré 1 h
Plancher bas du niveau le plus haut situĂ© Ă plus de 8 m et jusquâĂ 28 m
DiffĂ©rence de hauteur entre les niveaux extrĂȘmes
de lâĂ©tablissement supĂ©rieure Ă 8 m
2e catégorie Structure SF de degré 1 h
3e catégorie Plancher CF de degré 1 h
4e catégorie
Type DĂ©signationEffectif
Sous-sol Ătages Total
J
Structure dâaccueil pour personnes ĂągĂ©es
Effectif des résidents 25
Effectif total 100
Sans hébergement 100
Avec hébergement 20
Structure dâaccueil pour personnes handicapĂ©es
Effectif des résidents 20
Effectif total 100
LSalles dâaudition, de confĂ©rence, de rĂ©unions multimĂ©dia 100 200
Salles de spectacles, de projection ou Ă usage multiple 20 50
M Magasins de vente, centres commerciaux 100 100 200
N Restaurants et débits de boissons 100 200 200
O HĂŽtels et pensions de famille 100
P Salles de danse ou de jeux 20 100 120
R Ătablissements dâenseignements, colonies de vacances
Ăcoles maternelles, crĂšches et garderies Interdit au sous-sol 100
Autres Ă©tablissements 100 100 200
Ătablissements avec locaux rĂ©servĂ©s au sommeil 30
S BibliothĂšques, centres de documentation 100 100 200
T Salles dâexposition 100 100 200
U Ătablissements de soins de jour : 100 de nuit : 20 lits
V Ătablissements de culte 100 200 300
W Administrations, banques, bureaux 100 100 200
X Ătablissements sportifs couverts 100 100 200
Y Musées 100 100 200
PA Ătablissements de plein-air 300
GA Gares 200
OA HĂŽtels restaurants dâaltitude 20
POUR EN SAVOIR +
Fiche 130. Tenue au feu des maçonneries de blocs en béton En ligne sur www.cerib.fr
1re catégorie : > 1 500 personnes
2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes
3e catégorie : de 301 à 700 personnes
4e catĂ©gorie : 300 personnes, Ă lâexception des Ă©tablissements de 5e catĂ©gorie
5e catégorie : établissements accueillant un nombre de personnes inférieur
au seuil dĂ©pendant du type dâĂ©tablissement
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ĂMISSIONS DANS LâAIR INTĂRIEUR
A+A+ A B C
LâISOLATION ACOUSTIQUE DES BĂTIMENTS
LES EXIGENCES RĂGLEMENTAIRES
Avec le dĂ©veloppement urbain et les progrĂšs technologiques, la question du bien-ĂȘtre acoustique dans un logement est devenu un point essentiel Ă considĂ©rer. 1 français sur 6 a dĂ©jĂ Ă©tĂ© gĂȘnĂ© au point de penser Ă dĂ©mĂ©nager.
La loi sur le bruit du 31 dĂ©cembre 1992 traduit cette nĂ©cessitĂ© dans son article 1er : « PrĂ©venir, supprimer ou limiter lâĂ©mission ou les propagations des bruits qui, par leurs natures, leurs caractĂ©ristiques et leurs niveaux, peuvent nuire Ă la santĂ©
et Ă la tranquillitĂ© publique et porter atteinte Ă la qualitĂ© de la vie ou Ă lâenvironnement ».
La rĂšglementation acoustique vient accroĂźtre les exigences en terme dâisolation acoustique sur les matĂ©riaux de construction. Elle dĂ©finit les valeurs de performances Ă atteindre tant sur le produit lui-mĂȘme (tests rĂ©alisĂ©s en amont en laboratoire) que sur le bĂątiment terminĂ© (tests rĂ©alisĂ©s in situ).
2 niveaux dâexigence : lâaffaiblissement et lâisolement acoustiques
Les exigences dâisolement acoustique de la RA 2000 Prise en compte des bruits intĂ©rieurs et extĂ©rieurs
Les variables C et Ctr traduisent les bruits intĂ©rieurs (C)et extĂ©rieurs (Ctr)Rw (C ; Ctr) sâexprime en :Rw + C = indice dâaffaiblissement acoustique des bruits intĂ©rieursRw + Ctr = indice dâaffaiblissement acoustique des bruits extĂ©rieurs
Affaiblissement acoustique Mesure en laboratoireIndice de mesure de performance du systĂšme
Exprimé en Rw (C ; Ctr) En dB
Isolement acoustique Mesure sur chantier (in situ)
Indice de mesure de performance du bĂątiment
Exprimé en DnT,w (C ; Ctr) En dB
Valeurs dâisolation aux bruits intĂ©rieursĂ obtenir in situ (DnT,A en dB)
Dâun garage vis-Ă -vis dâune chambre ou dâun sĂ©jour
Dâun local dâactivitĂ© vis-Ă -vis dâune chambre ou dâun sĂ©jour
Dâun autre logement vis-Ă -vis dâune chambre ou dâun sĂ©jour
Dâune partie commune vis-Ă -vis dâune chambre ou dâun sĂ©jour sĂ©parĂ©e par moins de 3 portes
Dâune partie commune vis-Ă -vis dâune chambre ou dâun sĂ©jour sĂ©parĂ©e par plus de 3 portes
POUR EN SAVOIR +
Fiche 380. Performances acoustiques des maçonneries de blocs en béton. En ligne sur www.cerib.fr
SANTĂ
La qualitĂ© de lâair
Nous passons 80 % de notre temps dans un endroit clos (domicile, bureauâŠ) câest pourquoi la qualitĂ© de lâair intĂ©rieur de ces environnements fermĂ©s a une influence sur notre santĂ©.La qualitĂ© de lâair intĂ©rieur dĂ©pend de plusieurs facteurs : lâair extĂ©rieur, les matĂ©riaux de construction, les Ă©quipements, lâameublement et les bonnes pratiques des occupants.La prĂ©vention de la pollution de lâair intĂ©rieur passe donc par un certain nombre de bonnes pratiques quotidiennes, dâentretien et dâĂ©quipement.
LâĂ©tiquetage rĂšglementaire
Pour aider les usagers Ă choisir des produits et matĂ©riaux sains, lâĂ©tiquetage des produits de construction et de dĂ©coration des-tinĂ©s Ă ĂȘtre en contact avec lâair intĂ©rieur est devenu obligatoire depuis le 1er janvier 2012.Le niveau dâĂ©mission est indiquĂ© par une classe allant de A+ (trĂšs faible Ă©mission) Ă C (forte Ă©mission).La classe affichĂ©e est la classe la plus pĂ©nalisante parmi les 11 polluants visĂ©s par lâarrĂȘtĂ©.Les produits bĂ©ton majoritairement destinĂ©s Ă ĂȘtre recouverts et donc coupĂ©s de lâair intĂ©rieur ne sont pas concernĂ©s par cette obligation. Cependant lâusage apparent des produits est possible : par exemple en mur de cloisonnement pour bĂ©nĂ©ficier de lâinertie des murs en bĂ©ton, en murs de cave ou de garage, pour les dallages intĂ©rieurs, les poutres apparentes⊠Les essais ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur les produits et rĂ©vĂšlent un carac-tĂšre trĂšs faiblement Ă©missif des produits en bĂ©ton (classe A+).
LâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâair et aĂ©ration/ventilation
MĂȘme si la qualitĂ© de lâair intĂ©rieur dĂ©pend majoritairement de la rĂ©duction des Ă©missions de produits polluants (tabagisme, produits mĂ©nagers, de bricolage ou de mobilier, parfums de synthĂšseâŠ) dans la conception du bĂątiment et ses Ă©quipements il est Ă©galement important de prĂ©venir les sources de moisissures et dâassurer le renouvellement de lâair.
> Les dĂ©fauts dâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâair peuvent ĂȘtre responsables des pĂ©nĂ©trations de pollutions extĂ©rieures et de croissances fongiques nĂ©fastes pour la santĂ©.
Il convient donc de respecter les rĂšgles de mise en Ćuvre des Ă©lĂ©ments de structure, de lâisolation, des menuiseries et des entrĂ©es et sorties de fluides.Dans le cas des murs de maçonnerie, lâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâair est assurĂ©e quel que soit le matĂ©riau utilisĂ©, du moment que la paroi est maçonnĂ©e et enduite sur une face selon les rĂšgles de lâart. Aucun dispositif supplĂ©mentaire nâest nĂ©cessaire pour assurer lâĂ©tanchĂ©itĂ© (RĂ©sultats dâune campagne dâessais FFB).Rappelons que lâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâair dâun bĂątiment permet Ă©galement de garantir le confort acoustique et de limiter la consommation dâĂ©nergie.
Pour un bon renouvellement de lâair intĂ©rieur, lâaĂ©ration des bĂątiments est essentielle. Depuis les arrĂȘtĂ©s du 24 mars et du 28 octobre 1983 pour tous les logements postĂ©rieurs Ă 1982 collectifs ou individuels, lâinstallation dâun systĂšme de ventilation est obligatoire. Les dispositions techniques obligatoires sont les suivantes :
- Une aération générale et continue du logement individuel ou collectif :
Lâair doit entrer directement dans les piĂšces du logement par des bouches dâarrivĂ©es situĂ©es dans ces mĂȘmes piĂšces. Des dĂ©bits dâair sont rĂ©glementĂ©s.
Lâenvironnement dans lequel Ă©voluent les individus a des consĂ©quences directes sur leur santĂ©. Leur habitat et lieu de travail, le milieu naturel dans lequel ils se trouvent (air/eaux polluĂ©es) et les changements environnementaux (climatiquesâŠ), sont autant de facteurs responsables de la « santĂ© environnementale ».Le 3Ăšme PNSE (Plan National SantĂ© et Environnement â 2015-2019) vise Ă rĂ©duire autant que possible et de façon la plus efficace les impacts des facteurs environnementaux sur la santĂ© afin de permettre Ă chacun de vivre dans un environnement favorable Ă la santĂ©.
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ENVIRONNEMENT
Le contexte rĂšglementaire
Face Ă lâappauvrissement de nos ressources naturelles et au rĂ©chauffement climatique, la communautĂ© internationale est mobilisĂ©e et les pays industrialisĂ©s doivent conduire un double projet : limiter les effets du rĂ©chauffement climatique tout en assurant le dĂ©veloppement durable de nos sociĂ©tĂ©s.
Engagée par le protocole de Kyoto (signé le 11 décembre 1997 et mis en application en 2005), la France a pris des engagements ambitieux pour la stabilisation des émissions de CO2.
Le plan dâaction pour y parvenir se traduit par le plan Grenelle de lâEnvironnement qui fixe les objectifs pour la lutte contre le rĂ©chauffement climatique Ă court et moyen terme.Le secteur du bĂątiment reprĂ©sente un enjeu majeur dans cet engagement. En effet, il reprĂ©sente 45 % des consommations Ă©nergĂ©tiques françaises, soit 1,1 tonne Ă©quivalent pĂ©trole par an et par habitant.
Câest pourquoi le gouvernement a Ă©tabli une rĂšglementation avec des objectifs de performance Ă©nergĂ©tique minimaux ainsi quâun diagnostic pour les bĂątiments neufs ou existants.
Dâautres dĂ©marches dans le secteur du bĂątiment, valorisent les initiatives vertueuses et vont plus loin que la rĂšglementation en matiĂšre de prĂ©servation de lâenvironnement :
La dĂ©marche dâĂ©co-conception
Concerne les biens de consommation et les matĂ©riaux. Cette dĂ©marche consiste Ă limiter lâimpact environnemental liĂ© au produit tout au long de son cycle de vie : de lâextraction de la matiĂšre 1re jusquâĂ sa fin de vie.
Ces impacts doivent ĂȘtre mesurĂ©s et vĂ©rifiables. Pour cela les FDES (Fiches de DĂ©claration Environnementales et Sanitaires), permettent dâĂ©tablir de façon standardisĂ©e et commune aux acteurs du bĂątiment, une analyse et un bilan des impacts environnementaux des produits.
La FDES inclut une analyse du cycle de vie des produits concernĂ©s. Afin de mesurer lâimpact environnemental final, les diffĂ©rentes Ă©tapes du processus de fabrication du produit sont analysĂ©es : sa production (incluant les matiĂšres 1res utilisĂ©es), son transport, sa mise en Ćuvre, sa vie en Ćuvre et sa fin de vie.
LA CERTIFICATION ISO 14001
La majeure partie des sites du groupe ALKERN sont certifiés ISO 14001. à travers cet engagement : la prévention des polluants, la maßtrise des ressources énergétiques, le tri, le recyclage et la valorisation des déchets, ainsi que la formation du personnel, portés par notre service environnement, font partie du quotidien de chacun.
POUR ALLER + LOIN
⹠« Construire sain » : MinistĂšre de lâĂ©cologie du dĂ©veloppement durable et de lâĂ©nergie
âą www.inpes.sante.frâą www.sante.gouv.frâą www.ademe.frâą FDES en ligne sur www.inies.fr
ĂTIQUETTE ENVIRONNEMENTALE
Soucieux dâamĂ©liorer le bilan environnemental liĂ© Ă la fabrication de ses produits et dans une dĂ©marche de transparence, ALKERN a soumis plusieurs de ses produits Ă cette dĂ©marche FDES.
LES PRODUITS ALKERN TITULAIRES ⹠Les blocs béton à maçonner
(FDES générique)⹠Les blocs à joint mince :
Elibloc (FDES générique)⹠Les pavés de voirie
(FDES générique)⹠Bordures et caniveaux en béton
(FDES générique)
Disponible sur le site www.inies.fr
SANTĂ &ENVIRONNEMENT
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GESTION DES DĂCHETS
OFFRE DES ACTEURS ĂCONOMIQUES
DEMANDE ET COMPORTEMENT
DES CONSOMMATEURS
RECYCLAGE
APPROVISIONNEMENT DURABLE
ĂCO-CONCEPTION
ĂCOLOGIE INDUSTRIELLE ET TERRITORIALE
ĂCONOMIE DE LA FONCTIONNALITĂ
CONSOMMATION RESPONSABLEâą Achatâą Consommation collaborativeâą Utilisation
ALLONGEMENT DE LA DURĂE DâUSAGEâą RĂ©emploiâą RĂ©parationâą RĂ©utilisation
LA DĂMARCHE DâĂCO-CONSTRUCTION / HQE
LâĂ©co-construction est une notion apparue dans les annĂ©es 1960 qui dĂ©finit le principe de construire de façon respectueuse pour lâenvironnement, grĂące au choix des matĂ©riaux et par lâutilisation des ressources naturelles et locales, la production dâĂ©nergie ou la rĂ©cupĂ©ration dâeauâŠ
Les principes de lâĂ©co-construction sont dĂ©finis par la dĂ©marche HQE (Haute QualitĂ© Environnementale), qui pose 12 objectifs environnemen-taux, en fonction de 4 engagements : âą QualitĂ© de vieâą Respect de lâenvironnementâą Management responsableâą Performance Ă©conomique
Quel impact environnemental pour les blocs bĂ©ton ?De la roche Ă la construction, le bloc bĂ©ton respecte lâenvironnement.âą Sa fabrication ne nĂ©cessite
pas de cuisson⹠Il est composé de matiÚres
premiĂšres naturelles et abondantes
⹠100 % recyclable⹠Fabriqué à proximité des chantiers, son transport est limité :
la distance moyenne parcourue par un bloc bĂ©ton entre lâusine et le chantier est infĂ©rieure Ă 50 km.
UNE DĂMARCHE ENVIRONNEMENTALE
Ces derniĂšres annĂ©es de nombreuses innovations ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es dans lâunivers de la maçonnerie afin dâamĂ©liorer encore le bilan environnemental de ces produits et de leur mise en Ćuvre.
La maçonnerie Ă joint mince en pose collĂ©e permet notamment de rĂ©duire la matiĂšre nĂ©cessaire aux joints de maçonnerie : le montage dâ1 mÂČ nĂ©cessite 2 kg de mortier-colle contre 80 kg de mortier en pose traditionnelle. De plus, la quantitĂ© dâeau nĂ©cessaire Ă la mise en Ćuvre est rĂ©duite de 90 %.
Les blocs deviennent Ă©galement isolants : grĂące Ă lâutilisation de roche volcanique dans les agrĂ©gats du bĂ©ton et par le remplissage des alvĂ©oles avec des isolants performants, les blocs permettent de rĂ©duire la consommation dâĂ©nergie et/ou dâaugmenter la surface habitable.
Les blocs les plus performants comme le bloc Climat (association de la roche volcanique et de la laine de roche)
permettent notamment, lorsquâils sont associĂ©s Ă un doublage intĂ©rieur de 120 mm Th 30, dâatteindre une rĂ©sistance thermique totale du mur supĂ©rieure Ă 6 mÂČ.K/W, soit un niveau suffisant pour des constructions Ă Ă©nergie positive.
Un modĂšle Ă©conomique sâimpose aujourdâhui pour aller plus loin et vĂ©ritablement revoir le modĂšle des pays industrialisĂ©s qui gĂ©nĂšre de la consommation dâĂ©nergie pour une production vite transformĂ©e en dĂ©chets. Son principe vise Ă travers la production des biens et services, Ă limiter la consommation, le gaspillage de matiĂšre 1re et les sources dâĂ©nergie non renouvelables.
Les domaines pris en compte par lâĂ©conomie circulaire sont : âą La production et lâoffre de biens et servicesâą La consommation au travers de la demande
et du comportement du consommateur⹠La gestion des déchets avec le recours prioritaire
au recyclage
VERS UNE DĂMARCHE GLOBALE
Ăconomie circulaireâą Trois domaines dâactionâą Sept piliers
CrĂ©dit : Site internet AdemeLes composants de lâĂ©conomie circulaireLes principaux domaines dâaction de lâĂ©conomie circulaire
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