Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

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MÉCANIQUE P.59 SISMIQUE P. 6 1 THERMIQUE P.65 FEU P.68 ACOUSTIQUE P.71 SANTÉ ET ENVIRONNEMENT P.73 Retrouvez les principaux thĂšmes rĂšglementaires qui s’appliquent dans le cadre des maçonneries. À noter : les valeurs et informations donnĂ©es ne remplacent pas les calculs des bureaux spĂ©cialisĂ©s et les textes rĂšglementaires spĂ©ciïŹques. LES DIFFÉRENTS CADRES RÈGLEMENTAIRES 1. Les exigences produits : marque Garantie l’aptitude Ă  l’emploi des produits 2. La mise en Ɠuvre : DTU 20.1 3. Le calcul des produits : Eurocode 6 (comprend l’Eurocode 0 : rĂšgles de calculs et l’Eurocode 1 : rĂšgles applicables sur maçonnerie) Eurocode 8 (sismique) 4. Des rĂšglementations spĂ©ciïŹques, par exemple : RAGE : RĂšgles de l’Art Grenelle Environnement RA : RĂšglementation Acoustique RÈGLEMENTATION Les maçonneries sont soumises Ă  diïŹ€Ă©rentes sollicitations dites charges de service, gĂ©nĂ©ralement verticales : ‱ Les charges permanentes : Ă©lĂ©ments constitutifs d’une construction (maçonneries en blocs bĂ©ton, enduits, planchers, revĂȘtements, toitures, 
) ‱ Les charges d’exploitation : correspondent aux mobiliers, matĂ©riels, matiĂšres en dĂ©pĂŽt et personnes pour un mode d’occupation normal ‱ Les charges de neige L’ensemble des actions sur les structures sont dĂ©ïŹnies dans l’Eurocode 1. En fonction de ces sollicitations et du type de maçonnerie seront dĂ©terminĂ©es l’épaisseur de la paroi et la classe de rĂ©sistance des Ă©lĂ©ments. 50 100 150 200 >= 250 40 0,80 0,70 - - - 50 0,85 0,75 0,70 - - 65 0,95 0,85 0,75 0,70 0,65 100 1,15 1,00 0,90 0,80 0,75 150 1,30 1,20 1,10 1,00 0,95 200 1,45 1,35 1,25 1,15 1,10 >=250 1,55 1,45 1,35 1,25 1,15 hauteur (en mm) largeur (en mm) La rĂ©sistance mĂ©canique statistique des blocs bĂ©ton est dĂ©clarĂ©e en rĂ©sistance caractĂ©ristique (R c exprimĂ©e en MPa). Cette valeur de rĂ©sistance est dĂ©clarĂ©e pour le marquage CE et certiïŹĂ©e dans le cadre de la dĂ©marche volontaire de la marque NF des blocs en bĂ©ton. Selon la norme NF EN 771-3/CN elle correspond par exemple pour un bloc B40 Ă  4,0 N/mmÂČ. Les valeurs de classe de rĂ©sistance des blocs sont garanties dans les certiïŹcats de marque NF attribuĂ©s par usine, et dans la dĂ©claration de performance CE. Ces documents sont tĂ©lĂ©chargeables sur www.alkern.fr ou www.cerib.com Dans le cadre de l’Eurocode 6, est dĂ©terminĂ©e une valeur normalisĂ©e de rĂ©sistance mĂ©canique (f b ) applicable pour tous les Ă©lĂ©ments de maçonnerie et utilisĂ©e par les bureaux d’étude : La rĂ©sistance moyenne normalisĂ©e selon la norme NF EN 1996-1-1 (Eurocode 6) : f b est exprimĂ©e en MPa (et non en bars) Cette valeur intĂšgre : ‱ La rĂ©sistance caractĂ©ristique du matĂ©riau (R c ) ‱ La nature du matĂ©riau (bĂ©ton) ‱ Les dimensions du bloc (largeur et hauteur) MÉCANIQUE La formule utilisĂ©e pour obtenir la f b est la suivante : f b = R c x ÎČ x ÎŽ x X R c : RĂ©sistance caractĂ©ristique Ă  la compression ÎČ : CoeïŹƒcient de passage de R c Ă  R m (RĂ©sistance moyenne Ă  la compression) ïŹxĂ© Ă  1,18 pour le bĂ©ton ÎŽ : Facteur de forme de l’échantillon dĂ©pend de la largeur et de la hauteur du bloc (tableau ci-contre) X : CoeïŹƒcient dĂ©pendant du conditionnement des Ă©lĂ©ments (ïŹxĂ© Ă  1 pour les blocs bĂ©ton) LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE SELON L’EUROCODE 6 Facteur de forme de l’échantillon (ÎŽ) 58 LES FICHES PRODUITS GUIDE DE MISE EN ƒUVRE DES BLOCS LÉGERS ISOLANTS RÈGLEMENTATION GUIDE DE CHOIX DES SOLUTIONS ALKERN ALKERN 59 MÉCANIQUE Guide des solutions-INTERIEUR_V7 - EXE.indd 58-59 11/08/2017 13:20

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MÉCANIQUE P.59

SISMIQUE P.61

THERMIQUE P.65

FEU P.68

ACOUSTIQUE P.7 1

SANTÉ ET ENVIRONNEMENT P.73

Retrouvez les principaux thùmes rùglementaires qui s’appliquent dans le cadre des maçonneries.

À noter : les valeurs et informations donnĂ©es ne remplacent pas les calculs des bureaux spĂ©cialisĂ©s et les textes rĂšglementaires spĂ©cifiques.

LES DIFFÉRENTS CADRES RÈGLEMENTAIRES

1. Les exigences produits : marque Garantie l’aptitude à l’emploi des produits

2. La mise en Ɠuvre : DTU 20.1

3. Le calcul des produits : Eurocode 6 (comprend l’Eurocode 0 : rùgles de calculs et l’Eurocode 1 :

rÚgles applicables sur maçonnerie)Eurocode 8 (sismique)

4. Des rĂšglementations spĂ©cifiques, par exemple : RAGE : RĂšgles de l’Art Grenelle Environnement RA : RĂšglementation Acoustique

RÈGLEMENTATION

Les maçonneries sont soumises à différentes sollicitations dites charges de service, généralement verticales :

‱ Les charges permanentes : Ă©lĂ©ments constitutifs d’une construction (maçonneries en blocs bĂ©ton, enduits, planchers, revĂȘtements, toitures, 
)

‱ Les charges d’exploitation : correspondent aux mobiliers, matĂ©riels, matiĂšres en dĂ©pĂŽt et personnes pour un mode d’occupation normal

‱ Les charges de neige

L’ensemble des actions sur les structures sont dĂ©finies dans l’Eurocode 1.

En fonction de ces sollicitations et du type de maçonnerie seront dĂ©terminĂ©es l’épaisseur de la paroi et la classe de rĂ©sistance des Ă©lĂ©ments.

50 100 150 200 >= 250

40 0,80 0,70 - - -

50 0,85 0,75 0,70 - -

65 0,95 0,85 0,75 0,70 0,65

100 1,15 1,00 0,90 0,80 0,75

150 1,30 1,20 1,10 1,00 0,95

200 1,45 1,35 1,25 1,15 1,10

>=250 1,55 1,45 1,35 1,25 1,15

hauteur(en mm)

largeur(en mm)

La rĂ©sistance mĂ©canique statistique des blocs bĂ©ton est dĂ©clarĂ©e en rĂ©sistance caractĂ©ristique (Rc exprimĂ©e en MPa). Cette valeur de rĂ©sistance est dĂ©clarĂ©e pour le marquage CE et certifiĂ©e dans le cadre de la dĂ©marche volontaire de la marque NF des blocs en bĂ©ton. Selon la norme NF EN 771-3/CN elle correspond par exemple pour un bloc B40 Ă  4,0 N/mmÂČ.Les valeurs de classe de rĂ©sistance des blocs sont garanties dans les certificats de marque NF attribuĂ©s par usine, et dans la dĂ©claration de performance CE. Ces documents sont tĂ©lĂ©chargeables sur www.alkern.fr ou www.cerib.com

Dans le cadre de l’Eurocode 6, est dĂ©terminĂ©e une valeur normalisĂ©e de rĂ©sistance mĂ©canique (fb) applicable pour tous les Ă©lĂ©ments de maçonnerie et utilisĂ©e par les bureaux d’étude : La rĂ©sistance moyenne normalisĂ©e selon la norme NF EN 1996-1-1 (Eurocode 6) : fb est exprimĂ©e en MPa (et non en bars)

Cette valeur intĂšgre :‱ La rĂ©sistance caractĂ©ristique du matĂ©riau (Rc)‱ La nature du matĂ©riau (bĂ©ton)‱ Les dimensions du bloc (largeur et hauteur)

MÉCANIQUE

La formule utilisée pour obtenir la fb est la suivante :

fb = Rc x ÎČ x ÎŽ x X

Rc : RĂ©sistance caractĂ©ristique Ă  la compressionÎČ : Coefficient de passage de Rc Ă  Rm

(Résistance moyenne à la compression) fixé à 1,18 pour le béton

ÎŽ : Facteur de forme de l’échantillon dĂ©pend de la largeur et de la hauteur du bloc (tableau ci-contre)

X : Coefficient dépendant du conditionnement des éléments (fixé à 1 pour les blocs béton)

LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE SELON L’EUROCODE 6

Facteur de forme de l’échantillon (ÎŽ)

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MÉCANIQUE

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Page 2: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

LE ZONAGE SISMIQUE RÈGLEMENTAIRE

Les sĂ©ismes prĂ©sentent une menace majeure pour la vie humaine dans le monde. La France, bien qu’elle prĂ©sente un risque de sismicitĂ© modĂ©rĂ© reste exposĂ©e Ă  des risques de sĂ©ismes destructeurs tels qu’elle a pu en connaitre par le passĂ©. Notamment 21 433 communes françaises sont concernĂ©es par un risque sismique.

La principale protection sur laquelle il est possible d’agir dans le cas d’un sĂ©isme, est la construction parasismique des bĂątiments. En effet lors des sĂ©ismes les pertes humaines sont principalement causĂ©es par l’effondrement des bĂątiments et ses consĂ©quences.

Il est donc essentiel pour les constructions neuves comme pour les rĂ©novations, d’appliquer les rĂšgles parasismiques Ă©tablies pour palier au risque d’effondrement des bĂątiments lors de sĂ©ismes.

Un zonage sismique rĂšglementaire a Ă©tĂ© dĂ©fini sur le territoire français, en fonction de l’alĂ©a sismique.Ce zonage, mis Ă  jour pour application depuis le 1er Mai 2011, distingue 5 zones en fonction de leur risque de sismicitĂ© et constitue la rĂ©fĂ©rence pour l’application des rĂšgles techniques de constructions parasismiques.

SISMIQUE

ALÉA MOUVEMENT DU SOL

trÚs faible accélération < 0.7 m/s2

faible 0.7 m/s2 accélération < 1.1 m/s2

modéré 1.1 m/s2 accélération < 1.6 m/s2

moyen 1.6 m/s2 accélération < 3.0 m/s2

fort accélération 3.0 m/s2 (DOM-TOM)

POUR EN SAVOIR +

Livret : « La garantie d’une maçonnerie de qualitĂ© avec le bloc bĂ©ton certifiĂ© NF »Afnor – FFB – CAPEB – FIB – CERIB en ligne sur www.cerib.com

INDICATION SUR LE NIVEAU D’ÉTAGES EN BLOCS JOINTS MINCES SELON L’EUROCODE 6

Depuis Avril 2014, l’Eurocode 6 est la mĂ©thode obligatoire pour dimensionner les ouvrages en maçonnerie.Le nombre d’étages possibles sur un bĂątiment est obtenu par le calcul, 2 valeurs de rĂ©fĂ©rences sont utilisĂ©es par les bureaux d’études :‱ fk : rĂ©sistance caractĂ©ristique Ă  la compression

de la maçonnerie,‱ Permet de calculer Nrd : la valeur de calcul

de rĂ©sistance aux charges verticales d’un mur

La valeur fk peut ĂȘtre obtenue par le calcul ou par essais de compression de murets selon la norme NF EN 1052-1.Pour dĂ©terminer la valeur fk, des essais de compression sur murets ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s expressĂ©ment sur nos produits par des centres de recherche du bĂątiment (CERIB, CEBTP) selon la norme NF EN 1052-1.La valeur Nrd est ensuite dĂ©duite par le calcul. Cette valeur est exprimĂ©e en kN/ml :‱ centrĂ© (en gĂ©nĂ©ral mur de refend)‱ excentrĂ© (en gĂ©nĂ©ral mur de façade)

Indication sur un bĂątiment type, en fonction du nombre d’étages, du niveau de fk minimum Ă  atteindre avec les valeurs Nrd centrĂ©es et excentrĂ©es associĂ©es.

BÂTIMENT TYPE R+4 R+3 R+2 R+1 R+0

Descente de charge au niveau N-1 (en kN/m.l.) 222 181 140 99 58

fk mini (en MPa) 4,0 3,3 2,5 1,8 1,1

Nrd centré (kN/m.l.) 282 230 179 126 74

Nrd excentré (kN/m.l.) 222 181 140 99 58

6060 616160

MÉCANIQUE RÈGLEMENTATION

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Page 3: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

LA RÈGLEMENTATION PAR TYPE DE BÂTIMENTS. EUROCODE 8 - CPMI - PSMI 89 RÉVISÉES 92

Les bĂątiments sont classĂ©s en 4 catĂ©gories en fonction du degrĂ© d’enjeu dont ils font l’objet en cas de sĂ©ismes :

Les rĂšgles de constructions adaptĂ©es Ă  l’ensemble de ces bĂątiments, neufs ou existants, sont dĂ©finies de façon harmonisĂ©es au niveau europĂ©en par l’Eurocode 8. Pour des maisons individuelles (catĂ©gorie 2), des rĂšgles forfaitaires simplifiĂ©es peuvent s’appliquer.

Les dĂ©crets du 22 octobre 2010 et son arrĂȘtĂ© d’application ciblant les bĂątiments de la classe dite « Ă  risque normal » imposent le recours Ă  l’Eurocode 8 pour la conception et le dimensionnement des bĂątiments parasismiques.

Pour le cas des maisons individuelles de forme simple, les rĂšgles PSMI 89 rĂ©visĂ©es 92 sont toujours applicables, dans l’attente des CPMI-EC8 en cours d’élaboration pour les zones de sismicitĂ© 3 et 4. Ces rĂšgles garantissent la construction des bĂątiments parasismiques tout en s’affranchissant des mĂ©thodes de calculs.

Description

BĂątiments dans lesquels il n’y a aucune activitĂ© humaine nĂ©cessitant un sĂ©jour de longue durĂ©e.

‱ Habitations individuelles.

‱ Établissements recevant du public (ERP) de catĂ©gories 4 et 5.

‱ Habitations collectives de hauteur infĂ©rieure Ă  28m.

‱ Bureaux ou bñtiments à usage commercial non ERP, h 28m, max. 300 personnes.

‱ Bñtiments industriels pouvant accueillir au plus 300 pers.

‱ Parcs de stationnement ouverts au public.

‱ ERP de catĂ©gories 1, 2 et 3.

‱ Habitations collectives et bureaux, h > 28m.

‱ Bñtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes.

‱ Établissements sanitaires et sociaux.

‱ Centres de production collective d’énergie.

‱ Établissements scolaires.

‱ Bñtiments indispensables

Ă  la sĂ©curitĂ© civile, la dĂ©fense nationale et le maintien de l’ordre public.

‱ BĂątiments assurant le maintien des communi-cations, la production et le stockage de l’eau potable, la distribution publique de l’énergie.

‱ BĂątiments assurant le contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne.

‱ Établissements de santĂ© nĂ©cessaires Ă  la gestion de crise.

‱ Centres mĂ©tĂ©orologiques.

ExigencesrĂšglementaires

Aucune exigence

PSMI 89 révisées 92

Individuels de forme simple : CPMI-EC8 (en cours d’élaboration)

Autres catégories 2 : Eurocode 8 dÚs la zone 3

Eurocode 8 dĂšs la zone 2

CATÉGORIES D’IMPORTANCE

1 2 3 4

SISMIQUE

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RÈGLEMENTATION

LES RÈGLES À RESPECTER EN CONSTRUCTION PARASISMIQUE

LES EXIGENCES SUR LES CHAÎNAGES DE MAÇONNERIE

EXEMPLE DE MONTAGE SISMIQUE

Les chaĂźnages doivent respecter les conditions suivantes :

‱ la section transversale des chaünages est de 15 cm (diamùtre 15 cm ou 15 cm x 15 cm) ;

‱ la section transversale des armatures longitudinales des chaĂźnages horizontaux ou verticaux doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  300 mm2 et supĂ©rieure au 1 % de la section transversale de bĂ©ton du chaĂźnage ;

‱ la section transversale des armatures longitudinales des chaĂźnages inclinĂ©s doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  150 mm2 ;

‱ les Ă©triers, de 5 mm de diamĂštre au minimum, doivent ĂȘtre espacĂ©s de 15 cm au maximum autour des armatures longitudinales ;

‱ les recouvrements des armatures doivent ĂȘtre supĂ©rieurs Ă  60 fois le diamĂštre de la barre ;

‱ afin d’obtenir une adhĂ©rence effective entre les chaĂźnages et la maçonnerie, le bĂ©ton des chaĂźnages doit ĂȘtre coulĂ© aprĂšs exĂ©cution de la maçonnerie ;

‱ il est recommandĂ© d’utiliser un bĂ©ton de classe de rĂ©sistance minimale C25/30.

LA CONCEPTION‱ PrĂ©fĂ©rer les formes simples‱ Limiter les effets de torsions‱ Assurer la reprise des efforts sismiques‱ Appliquer les rĂšgles de construction

L’EXÉCUTION‱ Soigner la mise en Ɠuvre‱ Utiliser des matĂ©riaux de qualité‹ Fixer les Ă©lĂ©ments non structuraux

L’IMPLANTATION‱ Étude gĂ©otechnique‱ PrĂ©venir les risques d’éboulement

et de glissement de terrain‱ Tenir compte de la nature du sol

Recouvrement obligatoire des armatures

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Page 4: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

THERMIQUE

La rĂ©duction de la consommation d’énergie est aujourd’hui un enjeu majeur auquel sont confrontĂ©es nos Ă©conomies. Le secteur du bĂątiment et plus particuliĂšrement celui du rĂ©sidentiel et tertiaire est au cƓur des rĂ©flexions et des mesures pour rĂ©aliser ces Ă©conomies. En effet les bĂątiments sont responsables de 45 % de la consommation d’énergie. De plus, les Ă©missions de CO2 liĂ©es Ă  ce secteur sont en constante augmentation.

C’est pourquoi, la rĂšglementation française dans le cadre du Grenelle Environnement, et en relai des mesures dictĂ©es au niveau international et europĂ©en, a pour objectif de rĂ©duire de maniĂšre sensible la consommation de CO2 liĂ©e aux bĂątiments.L’isolation thermique, visant principalement Ă  diminuer les consommations liĂ©es au chauffage est un moyen efficace et peu coĂ»teux de rĂ©duire les Ă©missions de polluants atmosphĂ©riques.En effet dans une habitation la consommation liĂ©e au chauffage reprĂ©sente plus de la moitiĂ© de la consommation d’énergie totale. Il s’agit alors d’isoler les points clĂ©s du bĂąti responsables des dĂ©perditions thermiques.

LES IMPACTS DE LA RT 2012

Par rapport aux précédentes RT (RÚglementations Thermiques) la consommation énergétique des bùtiments neufs a fortement baissé avec la RT 2012 mise en place.

Depuis son application, la RT 2012 a modifiĂ© les habitudes constructives, des Ă©tudes menĂ©es par les bureaux d’études thermiques nous montrent qu’à titre d’exemple :

‱ Les ponts thermiques de plancher sont systĂ©matiquement traitĂ©s avec des planelles isolantes et des rupteurs.

‱ L’isolation des murs et des combles a fortement augmentĂ©. Les Ă©tudes prouvent que les R de 9 dans les combles et R de 4 dans les murs sont des niveaux frĂ©quemment rencontrĂ©s.

‱ Au niveau des Ă©quipements, le chauffage effet joule a fortement reculĂ©, alors que le chauffage bois s’est fortement dĂ©veloppĂ©.

Sans attendre la prochaine rĂšglementation thermique, certains concepteurs militent pour augmenter les niveaux d’isolation, partant du principe que « l’énergie la plus respectueuse de l’environnement et la plus Ă©conomique est l’énergie qui n’est pas dĂ©pensĂ©e ».

Évolution des exigences rĂšglementaires de consommation Ă©nergĂ©tique des bĂątiments neufs :une rupture opĂ©rĂ©e par le Grenelle Environnement

RT2000

190

150

50

RT2005 RT2012 RT2020

Évolution prĂ©visible sans l’adoption du Grenelle Environnement

Dynamique de réduction impulsée par le Grenelle Environnementconsommation en KWhDP /(m

2.an)

Source : www.developpement-durable.gouv.fr

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RÈGLEMENTATION

CrĂ©dit : CERIB - Source : constructions sismiques en blocs bĂ©ton selon l’Eurocode 8

L’EMPLACEMENT DES CHAÎNAGES POUR LES CONSTRUCTIONS PARASISMIQUES

(a) Chaßnage de couronnement si h1 est supérieure ou égale à 1 m

(g) ChaĂźnages verticaux dans les angles

Linteaux liaisonnés aux chaßnages verticaux

(d) Chaßnages verticaux de chaque cÎté des ouvertures de plus de 1,5 m

(e) Chaßnage vertical si d est supérieur à 1,5 m

Traitement des ouvertures décalées

Chaßnage horizontal supplémentaire dans les murs de pignon si h2 dépasse 4 m

(c) ChaĂźnage vertical en bords libres des murs de contreventement

Chaünages verticaux continus d’un niveau à l’autre et ancrage dans la fondation

ChaĂźnages horizontaux :(a) Ă  chaque niveau

de plancher(b) et distance verticale

maximale de 4 m

(f) Espacement maximal de 5 m entre chaĂźnages verticaux

Ouverture de surface inférieure ou égale à 1,5 m2

ChaĂźnages horizontauxLes chaĂźnages horizontaux doivent ĂȘtre positionnĂ©s dans le plan du mur :(a) au niveau de chaque plancher ;(b) avec un espacement vertical maximal de 4 mĂštres. ChaĂźnages verticauxLes chaĂźnages verticaux doivent ĂȘtre positionnĂ©s :(c) au bord libre de chaque Ă©lĂ©ment de mur ;(d) de part et d’autre des ouvertures de surface supĂ©rieur Ă  1,5 m2 ;(e) Ă  chaque intersection de murs lorsqu’un chaĂźnage

est distant de plus de 1,5 m.

(f) avec un espacement maximal de 5 m ;(g) dans les angles saillants et rentrants des maçonneries ;(h) de part et d’autre des joints de fractionnement

du bùtiment ou du joint parasismique. Chaßnages inclinés(i) Un chaßnage de couronnement en béton armé,

incliné dans le cas des pointes de pignon, couronnera le mur dÚs lors que la hauteur sous pointe de pignon est supérieure ou égale à 1 m.

POUR EN SAVOIR + Carnet de chantier CERIB - FFB - FIB - CAPEBConstructions sismiques en blocs bĂ©ton selon l’Eurocode 8 ;en ligne sur www.cerib.fr

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SISMIQUE

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THERMIQUE

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Page 5: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

Concevoir bioclimatique‱ Orienter la maison et ses ouvertures en fonction de l’orientation du soleil

et du vent de façon Ă  se protĂ©ger du soleil l’étĂ© et Ă  en bĂ©nĂ©ficier l’hiver. La bonne maĂźtrise des apports solaires peut reprĂ©senter un gain gratuit de 15 Ă  20 % de besoins d’énergie (rĂ©duction de la consommation).

‱ GĂ©rer la forme du bĂątiment, sa compacitĂ©.‱ Équiper les surfaces vitrĂ©es de protections solaires

afin d’adapter l’occultation en fonction de la saison : du soleil direct en Ă©tĂ© et Ă  l’inverse les exposer l’hiver.

Des Ă©quipements adaptĂ©s‱ En complĂ©ment d’une bonne Ă©tanchĂ©itĂ© Ă  l’air la ventilation double flux permet une gestion efficace de l’air‱ Des Ă©quipements de chauffage adaptĂ©s et l’intĂ©gration d’énergies renouvelables par exemple pour la production d’eau chaude sanitaire

LES POINTS CLÉS DE LA CONCEPTION D’UNE MAISON RT 2012

EN ROUTE VERS LE LABEL E+C-

La RT 2012 va bientĂŽt cĂ©der la place Ă  la nouvelle rĂ©glementation Ă©nergĂ©tique et environnementale.La phase exploratoire d’expĂ©rimentation qui permettra d’écrire la future rĂ©glementation est lancĂ©e.Celle-ci s’appuie sur une mĂ©thode d’évaluation de la performance et sur diffĂ©rents niveaux d’exigence en termes d’énergie et de carbone.Le principe de la future rĂ©glementation est basĂ© sur 2 Ă©lĂ©ments clĂ©s : ‱ 4 niveaux de performance Ă©nergĂ©tique

(BilanBEPOS) sur l’ensemble des usages du bñtiment en exploitation : Energie 1, 2, 3 et 4

‱ 2 niveaux de performance environnementale par l’évaluation des gaz Ă  effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie du bĂątiment (Eges) et sur les produits de construction et les Ă©quipements utilisĂ©s (EgesPCE) . Carbone 1 et 2

Le label E+C- a Ă©tĂ© dĂ©finit comme un socle d’évaluation pour cette expĂ©rimentation, Ă  laquelle chaque projet peut participer.Sur demande, l’un des 5 organismes certificateurs (Cerqual, CĂ©quami, CertivĂ©a, Prestaterre, Promotelec Services) se charge alors de l’évaluation du projet et attribue le niveau E+C- correspondant.

La participation de l’ensemble des acteurs de la filiĂšre Ă  cette expĂ©rimentation permettra d’associer les performances Ă©nergĂ©tiques, environnementales et Ă©conomiques pour se diriger collectivement vers les bĂątiments Ă  Ă©nergie positive et bas carbone.

POUR EN SAVOIR + www.cstb.fr : ExpĂ©rimentation Énergie-Carbone : 5 vidĂ©os pĂ©dagogiques

Énergie4 niveaux repùres

Quelqueschampions

Une approchepour tous

Carbone2 niveaux repĂšres

Énergie 4 : bilan nul

Énergie 3 Carbone 2

Carbone 1

Énergie 2

Énergie 1

RT 2012

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45

50

55 H1a

H1b

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48

48

54

60

66 H1a

H1b

H1c

H2b

H2a

H2c

H2d

H3

LA RT 2012

En application depuis le 1er Janvier 2013, la RT 2012 puise ses principes sur le label basse consommation BBC-Effinergie et fixe les principes de conception de bĂątiments neufs afin d’optimiser leur performance Ă©nergĂ©tique.

Les exigences de résultats La rÚglementation française RT 2012, impose 3 exigences de résultats :

1. Exigence d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique du bĂąti DĂ©finie par le coefficient « Bbiomax » (besoins bioclimatiques), correspondant aux dĂ©perditions :

– Limitation simultanĂ©e du besoin en Ă©nergie pour les composantes liĂ©es au bĂąti (chauffage, refroidissement et Ă©clairage).

– Optimisation de la conception du bĂąti via la conception bioclimatique (accĂšs Ă  l’éclairage naturel, surfaces vitrĂ©es privilĂ©giĂ©es au sud
) et l’isolation performante, indĂ©pendamment des systĂšmes Ă©nergĂ©tiques.

2. Exigence de consommation énergétique maximale du bùtiment Traduite par le coefficient « Cep max » correspondant au besoin sur le rendement des équipements :

– Valeur moyenne de consommation Ă©nergĂ©tique fixĂ©e Ă  50 kWh/mÂČ/an en maisons individuelles et 57,5 en collectifs. Cette exigence prend en compte 5 usages : chauffage, production d’eau chaude sanitaire, refroidissement, Ă©clairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes)

– Valeur modulĂ©e selon la localisation gĂ©ographique (cf carte ci-dessous), l’altitude, le type d’usage du bĂątiment, la surface moyenne des logements, les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre des Ă©nergies utilisĂ©es.

3. Exigence sur le confort d’étĂ© Limitation de la tempĂ©rature intĂ©rieure atteinte au cours d’une sĂ©quence de 5 jours chauds au dessus de 26°.

Les exigences de moyensDes exigences de moyens ont également été définies par la RT 2012

‱ Le traitement des ponts thermiques Un ratio de transmission thermique moyen infĂ©rieur Ă  0,28 W (mÂČ SRT.K) Ce ratio prend en compte l’intĂ©gralitĂ© des ponts thermiques du bĂątiment = ( ∑ des ) x (longueurs respectives des ) / SRT DĂ©finition SRT = nouvelle surface dĂ©finie par la RT 2012, correspond Ă  la SCHON brute, dĂ©duite des surfaces non habitables (combles et sous-sols non amĂ©nagĂ©s, balcons, toitures-terrasses, loggias, vĂ©randas non chauffĂ©es et stationnement) Un moyen <= 0,6 W (ml.K)

– Le traitement de l’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air des parois dĂ©perditives 0,6 mÂł/h/mÂČ de parois dĂ©perditives hors plancher bas en maisons individuelles 1 mÂł/h/mÂČ de parois dĂ©perditives hors plancher bas en immeubles collectifs d’habitation

– Confort d’habitation avec une surface minimale de baies vitrĂ©es 1/6 de la surface habitable (bĂątiments > 25 mÂČ)

‱ GĂ©nĂ©ralisation des Ă©nergies renouvelables en maisons individuelles

– Le bon usage du bĂątiment La mesure ou l’estimation des consommations d’énergie par usage et par occupant

– La production locale d’énergie En plus de la limitation de la consommation : +12 kWEP/mÂČ/an

Valeurs en résidentiel Valeurs en bùtiment tertiaire

THERMIQUE

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RÈGLEMENTATION THERMIQUE

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Page 6: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

FEU

Environ 300 000 incendies ont lieu chaque annĂ©e en France, causant prĂšs de 10 000 victimes et 800 dĂ©cĂšs. La cause de dĂ©cĂšs Ă©tant Ă  80 % due aux inhalations toxiques.La conception des bĂątiments d’habitation et recevant du public est rĂ©glementĂ©e de façon Ă  permettre l’évacuation des occupants et l’intervention des secours dans des conditions sĂ©curisĂ©es et dans une atmosphĂšre respirable. L’objectif est de limiter le dĂ©veloppement et la propagation du feu au sein du bĂątiment. Ces rĂšgles visent notamment l’implantation des bĂątiments, leur conception et le choix des matĂ©riaux et s’adaptent en fonction de la nature et de la destination de l’ouvrage.

Les bĂątiments sont classĂ©s de la façon suivante : – les bĂątiments d’habitation– les Ă©tablissements recevant du public (ERP)– les immeubles de grande hauteur (IGH)

FOCUS MATÉRIAUX

Le classement des matériaux selon leur réaction au feu

La rĂ©action au feu des matĂ©riaux de construction joue un rĂŽle essentiel en cas d’incendie. En effet la rĂ©action au feu d’un matĂ©riau correspond Ă  la maniĂšre dont il va se comporter en tant que combustible. La rĂšglementation fixe les exigences sur les matĂ©riaux afin que la stabilitĂ© des Ă©lĂ©ments porteurs soit assurĂ©e pendant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e.Le classement de la rĂ©action au feu de ces matĂ©riaux a Ă©tĂ© dĂ©fini de façon harmonisĂ©e au niveau europĂ©en.Ce classement tient compte de la famille du matĂ©riau et du niveau de sollicitation et dĂ©finit un classement de A Ă  F (A meilleur classement).

2 critĂšres sont ajoutĂ©s : ‱ La quantitĂ© et la vitesse d’opacitĂ© des fumĂ©es :

s1 : faible / s2 moyen / s3 haut niveau

‱ Les gouttelettes et dĂ©bris enflammĂ©s : d0 : aucun dĂ©bris / d1 : aucun dĂ©bris dont l’enflammement dure plus de 10s / d2 : ni d0, ni d1

L’arrĂȘtĂ© du 21 novembre 2002 met en application le systĂšme d’Euro-classification en remplacement de la classification « M ».

Classes selon NF EN 13501-1 Exigences

A1 Incombustible

A2 s 1 d 0 M0

A2s 1 s 2 s 3

d 1d 0d 1

M1

Bs 1 s 2 s 3

d 0 d 1 M1

Cs 1 s 2 s 3

d 0 d 1 M2

D

s 1 s 2 s 3

d 0 d 1 M3

M4 (non gouttant)

Toutes classes autres que E-d2 et F M4

E, F

B, C, D

A1, A2

Attaque par petite flamme

Sollicitation par un objet en feu ou feu pleinement développé dans la piÚce voisine

Feu pleinement développé dans la piÚce

Tableau de correspondance entre le classement M et les euroclasses

classe des produits béton

Les critÚres de résistance

En cas d’incendie, la rĂ©sistance au feu correspond au temps pendant lequel un matĂ©riau va conserver ses propriĂ©tĂ©s physiques et mĂ©caniques.

‱ R : la capacitĂ© portante R est l’aptitude d’un Ă©lĂ©ment de construction Ă  supporter l’exposition au feu sous des actions mĂ©caniques sur une ou plusieurs faces, pendant un temps donnĂ© sans perte de stabilitĂ© structurale

‱ E : l’étanchĂ©itĂ© au feu E est l’aptitude d’un Ă©lĂ©ment de construction ayant une fonction de compartimentage Ă  rĂ©sister Ă  une exposition au feu sans transmission au cotĂ© non exposĂ© du fait du passage de quantitĂ©s importantes de flammes ou de gaz chauds du feu vers le cotĂ© non exposĂ©.

‱ I : l’isolation thermique I est l’aptitude d’un Ă©lĂ©ment de construction Ă  rĂ©sister Ă  une exposition au feu sur un seul cotĂ© sans le transmettre, par suite d’un transfert de chaleur important depuis le cotĂ© exposĂ© vers le cotĂ© non exposĂ©. La transmission doit ĂȘtre limitĂ©e de façon Ă  ne pas enflammer

la surface non exposĂ©e ni aucun matĂ©riau dans le voisinage immĂ©diat de celle-ci. L’élĂ©ment doit assurer Ă©galement une isolation thermique pour protĂ©ger les personnes situĂ©es Ă  proximitĂ©.

Pour la maçonnerie, la rÚglementation française définit 3 catégories : - La stabilité au feu (SF) : respect du critÚre 1 seul (R)- La fonction pare-flamme (PF) : respect des critÚres 1 et 2 (R, E)- La fonction coupe-feu (CF) : respect des critÚres 1, 2 et 3 (R, E, I)

(ou seulement 2 et 3 pour cloisons et murs non-porteurs) (E, I)

À chacun de ces critĂšres SF, PF et CF est associĂ©e une durĂ©e correspondant aux temps pendant lesquels la maçonnerie considĂ©rĂ©e doit satisfaire aux degrĂ©s de rĂ©sistance vis-Ă -vis de la sĂ©curitĂ© incendie, qui sont : 1/4 h, 1/2 h, 1 h, 1 h 30, 2 h, 3 h, 4 h et 6 h.

LES DIFFÉRENTS TYPES D’OUVRAGE ET LEURS EXIGENCES

Classification des familles d’habitation

Exigence structure

Exigence séparatif

logements

1re famille SF 1/4 h CF 1/4 h

1re famille SF 1/4 hCF 1/4 h

Recoupement 1/2 h tous les 45 m

2e familleSF 1/2 h Plancher

entre logements CF 1/2 h

CF 1/4 h

2e familleSF 1/2 h Plancher

entre logements CF 1/2 h

CF 1/4 h Recoupement

1/2 h tous les 45 m

2e famille SF 1/2 h Plancher CF 1/2 h

CF 1/2 h

3e famille SF 1 h

Plancher CF 1 h

CF 1/2 h Recoupement

1 h 1/2 tous les 45 m

4e familleSF 1 h 1/2 Plancher CF 1h 1/2

CF 1 h Recoupement

1 h 1/2 tous les 45 m

individuel

individuel

jumelé

jumelé

en bande

collectifh = R + 3 max

h < 28 mh = R + 7 max

28 m h 50 m

en bande

h

h

h

R

R

R

1

1

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3

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FEU FEU RÈGLEMENTATION

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Page 7: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

CHUCHOTEMENT

LIEU CALME

CONVERSATION

MP3 À FOND =MARTEAU PIQUEUR

RESTAURANT

CIRCULATIONIMPORTANTE

CONCERT = SIRÈNE

AVION AU DÉCOLLAGESEUIL DE DOULEUR

120 dB

SEUIL DE DANGER

85 dB

20-30 dB

30

40-60

60-70

70-80

100

105

130

ÉCHELLE DES NIVEAUX DE BRUITS

2 français sur 3 considĂšrent le bruit comme une nuisance. De plus, selon l’OMS les maladies liĂ©es au bruit reprĂ©sentent chaque annĂ©e 1 818 000 annĂ©es de vie perdues en Europe de l’Ouest.La nuisance sonore se pose comme une question sanitaire et sociale trĂšs concrĂšte. Quelques notions pour comprendre ce son qui devient le bruit : Le son est une vibration mĂ©canique Ă©mise par une source sonore, dans un milieu ambiant ayant des propriĂ©tĂ©s d’élasticitĂ© et de masse, par exemple : l’air, l’eau, le bois, le verre. GrĂące au sens de l’ouĂŻe, l’oreille humaine ou animale reçoit ces vibrations.

Un son se caractĂ©rise par :‱ Une frĂ©quence : nombre de fluctuations de la pression, exprimĂ©e en Hertz‱ Une pression : amplitude du son, exprimĂ©e en dBLa reprĂ©sentation de bruit en fonction du niveau et de la frĂ©quence est un spectre.

ACOUSTIQUE

05000

100

FRÉQUENCE (Hz)

NIVEAU (dB)

Spectre acoustique

LES ERP (ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC)

Les Ă©tablissements recevant du public (ERP) sont classĂ©s par catĂ©gorie selon le nombre de personnes et par type selon la nature de l’exploitation.

Les exigences coupe feu

Établissement occupant entiùrement le bñtiment

Établissement occupant partiellement le bñtiment

CapacitĂ© de l’établissement RĂ©sistance au feu

Simplement rez-de-chaussée Etablissement à un seul niveauToutes catégories Structure SF de degré 1/2 h

Plancher CF de degré 1/2 h

Plancher bas du niveau le plus haut situé à moins de 8 m du sol

DiffĂ©rence de hauteur entre les niveaux extrĂȘmes

de l’établissement infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  8 m

2e catégorie Structure SF de degré 1/2 h

3e catégorie Plancher CF de degré 1/2 h

4e catégorie

1re catégorie Structure SF de degré 1 h

Plancher CF de degré 1 h

Plancher bas du niveau le plus haut situĂ© Ă  plus de 8 m et jusqu’à 28 m

DiffĂ©rence de hauteur entre les niveaux extrĂȘmes

de l’établissement supĂ©rieure Ă  8 m

2e catégorie Structure SF de degré 1 h

3e catégorie Plancher CF de degré 1 h

4e catégorie

Type DĂ©signationEffectif

Sous-sol Étages Total

J

Structure d’accueil pour personnes ĂągĂ©es

Effectif des résidents 25

Effectif total 100

Sans hébergement 100

Avec hébergement 20

Structure d’accueil pour personnes handicapĂ©es

Effectif des résidents 20

Effectif total 100

LSalles d’audition, de confĂ©rence, de rĂ©unions multimĂ©dia 100 200

Salles de spectacles, de projection ou Ă  usage multiple 20 50

M Magasins de vente, centres commerciaux 100 100 200

N Restaurants et débits de boissons 100 200 200

O HĂŽtels et pensions de famille 100

P Salles de danse ou de jeux 20 100 120

R Établissements d’enseignements, colonies de vacances

Écoles maternelles, crùches et garderies Interdit au sous-sol 100

Autres Ă©tablissements 100 100 200

Établissements avec locaux rĂ©servĂ©s au sommeil 30

S BibliothĂšques, centres de documentation 100 100 200

T Salles d’exposition 100 100 200

U Établissements de soins de jour : 100 de nuit : 20 lits

V Établissements de culte 100 200 300

W Administrations, banques, bureaux 100 100 200

X Établissements sportifs couverts 100 100 200

Y Musées 100 100 200

PA Établissements de plein-air 300

GA Gares 200

OA Hîtels restaurants d’altitude 20

POUR EN SAVOIR +

Fiche 130. Tenue au feu des maçonneries de blocs en béton En ligne sur www.cerib.fr

1re catégorie : > 1 500 personnes

2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes

3e catégorie : de 301 à 700 personnes

4e catĂ©gorie : 300 personnes, Ă  l’exception des Ă©tablissements de 5e catĂ©gorie

5e catégorie : établissements accueillant un nombre de personnes inférieur

au seuil dĂ©pendant du type d’établissement

FEU

7170

RÈGLEMENTATION

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ACOUSTIQUE

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Page 8: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

40 40 53

53

5558

ÉMISSIONS DANS L’AIR INTÉRIEUR

A+A+ A B C

L’ISOLATION ACOUSTIQUE DES BÂTIMENTS

LES EXIGENCES RÈGLEMENTAIRES

Avec le dĂ©veloppement urbain et les progrĂšs technologiques, la question du bien-ĂȘtre acoustique dans un logement est devenu un point essentiel Ă  considĂ©rer. 1 français sur 6 a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© gĂȘnĂ© au point de penser Ă  dĂ©mĂ©nager.

La loi sur le bruit du 31 dĂ©cembre 1992 traduit cette nĂ©cessitĂ© dans son article 1er : « PrĂ©venir, supprimer ou limiter l’émission ou les propagations des bruits qui, par leurs natures, leurs caractĂ©ristiques et leurs niveaux, peuvent nuire Ă  la santĂ©

et Ă  la tranquillitĂ© publique et porter atteinte Ă  la qualitĂ© de la vie ou Ă  l’environnement ».

La rĂšglementation acoustique vient accroĂźtre les exigences en terme d’isolation acoustique sur les matĂ©riaux de construction. Elle dĂ©finit les valeurs de performances Ă  atteindre tant sur le produit lui-mĂȘme (tests rĂ©alisĂ©s en amont en laboratoire) que sur le bĂątiment terminĂ© (tests rĂ©alisĂ©s in situ).

2 niveaux d’exigence : l’affaiblissement et l’isolement acoustiques

Les exigences d’isolement acoustique de la RA 2000 Prise en compte des bruits intĂ©rieurs et extĂ©rieurs

Les variables C et Ctr traduisent les bruits intĂ©rieurs (C)et extĂ©rieurs (Ctr)Rw (C ; Ctr) s’exprime en :Rw + C = indice d’affaiblissement acoustique des bruits intĂ©rieursRw + Ctr = indice d’affaiblissement acoustique des bruits extĂ©rieurs

Affaiblissement acoustique Mesure en laboratoireIndice de mesure de performance du systĂšme

Exprimé en Rw (C ; Ctr) En dB

Isolement acoustique Mesure sur chantier (in situ)

Indice de mesure de performance du bĂątiment

Exprimé en DnT,w (C ; Ctr) En dB

Valeurs d’isolation aux bruits intĂ©rieursĂ  obtenir in situ (DnT,A en dB)

D’un garage vis-Ă -vis d’une chambre ou d’un sĂ©jour

D’un local d’activitĂ© vis-Ă -vis d’une chambre ou d’un sĂ©jour

D’un autre logement vis-Ă -vis d’une chambre ou d’un sĂ©jour

D’une partie commune vis-Ă -vis d’une chambre ou d’un sĂ©jour sĂ©parĂ©e par moins de 3 portes

D’une partie commune vis-Ă -vis d’une chambre ou d’un sĂ©jour sĂ©parĂ©e par plus de 3 portes

POUR EN SAVOIR +

Fiche 380. Performances acoustiques des maçonneries de blocs en béton. En ligne sur www.cerib.fr

SANTÉ

La qualitĂ© de l’air

Nous passons 80 % de notre temps dans un endroit clos (domicile, bureau
) c’est pourquoi la qualitĂ© de l’air intĂ©rieur de ces environnements fermĂ©s a une influence sur notre santĂ©.La qualitĂ© de l’air intĂ©rieur dĂ©pend de plusieurs facteurs : l’air extĂ©rieur, les matĂ©riaux de construction, les Ă©quipements, l’ameublement et les bonnes pratiques des occupants.La prĂ©vention de la pollution de l’air intĂ©rieur passe donc par un certain nombre de bonnes pratiques quotidiennes, d’entretien et d’équipement.

L’étiquetage rĂšglementaire

Pour aider les usagers Ă  choisir des produits et matĂ©riaux sains, l’étiquetage des produits de construction et de dĂ©coration des-tinĂ©s Ă  ĂȘtre en contact avec l’air intĂ©rieur est devenu obligatoire depuis le 1er janvier 2012.Le niveau d’émission est indiquĂ© par une classe allant de A+ (trĂšs faible Ă©mission) Ă  C (forte Ă©mission).La classe affichĂ©e est la classe la plus pĂ©nalisante parmi les 11 polluants visĂ©s par l’arrĂȘtĂ©.Les produits bĂ©ton majoritairement destinĂ©s Ă  ĂȘtre recouverts et donc coupĂ©s de l’air intĂ©rieur ne sont pas concernĂ©s par cette obligation. Cependant l’usage apparent des produits est possible : par exemple en mur de cloisonnement pour bĂ©nĂ©ficier de l’inertie des murs en bĂ©ton, en murs de cave ou de garage, pour les dallages intĂ©rieurs, les poutres apparentes
 Les essais ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur les produits et rĂ©vĂšlent un carac-tĂšre trĂšs faiblement Ă©missif des produits en bĂ©ton (classe A+).

L’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air et aĂ©ration/ventilation

MĂȘme si la qualitĂ© de l’air intĂ©rieur dĂ©pend majoritairement de la rĂ©duction des Ă©missions de produits polluants (tabagisme, produits mĂ©nagers, de bricolage ou de mobilier, parfums de synthĂšse
) dans la conception du bĂątiment et ses Ă©quipements il est Ă©galement important de prĂ©venir les sources de moisissures et d’assurer le renouvellement de l’air.

> Les dĂ©fauts d’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air peuvent ĂȘtre responsables des pĂ©nĂ©trations de pollutions extĂ©rieures et de croissances fongiques nĂ©fastes pour la santĂ©.

Il convient donc de respecter les rĂšgles de mise en Ɠuvre des Ă©lĂ©ments de structure, de l’isolation, des menuiseries et des entrĂ©es et sorties de fluides.Dans le cas des murs de maçonnerie, l’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air est assurĂ©e quel que soit le matĂ©riau utilisĂ©, du moment que la paroi est maçonnĂ©e et enduite sur une face selon les rĂšgles de l’art. Aucun dispositif supplĂ©mentaire n’est nĂ©cessaire pour assurer l’étanchĂ©itĂ© (RĂ©sultats d’une campagne d’essais FFB).Rappelons que l’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air d’un bĂątiment permet Ă©galement de garantir le confort acoustique et de limiter la consommation d’énergie.

Pour un bon renouvellement de l’air intĂ©rieur, l’aĂ©ration des bĂątiments est essentielle. Depuis les arrĂȘtĂ©s du 24 mars et du 28 octobre 1983 pour tous les logements postĂ©rieurs Ă  1982 collectifs ou individuels, l’installation d’un systĂšme de ventilation est obligatoire. Les dispositions techniques obligatoires sont les suivantes :

- Une aération générale et continue du logement individuel ou collectif :

L’air doit entrer directement dans les piĂšces du logement par des bouches d’arrivĂ©es situĂ©es dans ces mĂȘmes piĂšces. Des dĂ©bits d’air sont rĂ©glementĂ©s.

L’environnement dans lequel Ă©voluent les individus a des consĂ©quences directes sur leur santĂ©. Leur habitat et lieu de travail, le milieu naturel dans lequel ils se trouvent (air/eaux polluĂ©es) et les changements environnementaux (climatiques
), sont autant de facteurs responsables de la « santĂ© environnementale ».Le 3Ăšme PNSE (Plan National SantĂ© et Environnement – 2015-2019) vise Ă  rĂ©duire autant que possible et de façon la plus efficace les impacts des facteurs environnementaux sur la santĂ© afin de permettre Ă  chacun de vivre dans un environnement favorable Ă  la santĂ©.

SANTÉ ET ENVIRONNEMENT

ACOUSTIQUE

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RÈGLEMENTATION

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SANTÉ &ENVIRONNEMENT

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Page 9: Guide des solutions-INTERIEUR V7 - EXE

ENVIRONNEMENT

Le contexte rĂšglementaire

Face Ă  l’appauvrissement de nos ressources naturelles et au rĂ©chauffement climatique, la communautĂ© internationale est mobilisĂ©e et les pays industrialisĂ©s doivent conduire un double projet : limiter les effets du rĂ©chauffement climatique tout en assurant le dĂ©veloppement durable de nos sociĂ©tĂ©s.

Engagée par le protocole de Kyoto (signé le 11 décembre 1997 et mis en application en 2005), la France a pris des engagements ambitieux pour la stabilisation des émissions de CO2.

Le plan d’action pour y parvenir se traduit par le plan Grenelle de l’Environnement qui fixe les objectifs pour la lutte contre le rĂ©chauffement climatique Ă  court et moyen terme.Le secteur du bĂątiment reprĂ©sente un enjeu majeur dans cet engagement. En effet, il reprĂ©sente 45 % des consommations Ă©nergĂ©tiques françaises, soit 1,1 tonne Ă©quivalent pĂ©trole par an et par habitant.

C’est pourquoi le gouvernement a Ă©tabli une rĂšglementation avec des objectifs de performance Ă©nergĂ©tique minimaux ainsi qu’un diagnostic pour les bĂątiments neufs ou existants.

D’autres dĂ©marches dans le secteur du bĂątiment, valorisent les initiatives vertueuses et vont plus loin que la rĂšglementation en matiĂšre de prĂ©servation de l’environnement :

La dĂ©marche d’éco-conception

Concerne les biens de consommation et les matĂ©riaux. Cette dĂ©marche consiste Ă  limiter l’impact environnemental liĂ© au produit tout au long de son cycle de vie : de l’extraction de la matiĂšre 1re jusqu’à sa fin de vie.

Ces impacts doivent ĂȘtre mesurĂ©s et vĂ©rifiables. Pour cela les FDES (Fiches de DĂ©claration Environnementales et Sanitaires), permettent d’établir de façon standardisĂ©e et commune aux acteurs du bĂątiment, une analyse et un bilan des impacts environnementaux des produits.

La FDES inclut une analyse du cycle de vie des produits concernĂ©s. Afin de mesurer l’impact environnemental final, les diffĂ©rentes Ă©tapes du processus de fabrication du produit sont analysĂ©es : sa production (incluant les matiĂšres 1res utilisĂ©es), son transport, sa mise en Ɠuvre, sa vie en Ɠuvre et sa fin de vie.

LA CERTIFICATION ISO 14001

La majeure partie des sites du groupe ALKERN sont certifiĂ©s ISO 14001. À travers cet engagement : la prĂ©vention des polluants, la maĂźtrise des ressources Ă©nergĂ©tiques, le tri, le recyclage et la valorisation des dĂ©chets, ainsi que la formation du personnel, portĂ©s par notre service environnement, font partie du quotidien de chacun.

POUR ALLER + LOIN

‱ « Construire sain » : MinistĂšre de l’écologie du dĂ©veloppement durable et de l’énergie

‱ www.inpes.sante.fr‱ www.sante.gouv.fr‱ www.ademe.fr‱ FDES en ligne sur www.inies.fr

ÉTIQUETTE ENVIRONNEMENTALE

Soucieux d’amĂ©liorer le bilan environnemental liĂ© Ă  la fabrication de ses produits et dans une dĂ©marche de transparence, ALKERN a soumis plusieurs de ses produits Ă  cette dĂ©marche FDES.

LES PRODUITS ALKERN TITULAIRES ‱ Les blocs bĂ©ton Ă  maçonner

(FDES gĂ©nĂ©rique)‱ Les blocs Ă  joint mince :

Elibloc (FDES gĂ©nĂ©rique)‱ Les pavĂ©s de voirie

(FDES gĂ©nĂ©rique)‱ Bordures et caniveaux en bĂ©ton

(FDES générique)

Disponible sur le site www.inies.fr

SANTÉ &ENVIRONNEMENT

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GESTION DES DÉCHETS

OFFRE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES

DEMANDE ET COMPORTEMENT

DES CONSOMMATEURS

RECYCLAGE

APPROVISIONNEMENT DURABLE

ÉCO-CONCEPTION

ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE ET TERRITORIALE

ÉCONOMIE DE LA FONCTIONNALITÉ

CONSOMMATION RESPONSABLE‱ Achat‱ Consommation collaborative‱ Utilisation

ALLONGEMENT DE LA DURÉE D’USAGE‱ RĂ©emploi‱ RĂ©paration‱ RĂ©utilisation

LA DÉMARCHE D’ÉCO-CONSTRUCTION / HQE

L’éco-construction est une notion apparue dans les annĂ©es 1960 qui dĂ©finit le principe de construire de façon respectueuse pour l’environnement, grĂące au choix des matĂ©riaux et par l’utilisation des ressources naturelles et locales, la production d’énergie ou la rĂ©cupĂ©ration d’eau


Les principes de l’éco-construction sont dĂ©finis par la dĂ©marche HQE (Haute QualitĂ© Environnementale), qui pose 12 objectifs environnemen-taux, en fonction de 4 engagements : ‱ QualitĂ© de vie‱ Respect de l’environnement‱ Management responsable‱ Performance Ă©conomique

Quel impact environnemental pour les blocs bĂ©ton ?De la roche Ă  la construction, le bloc bĂ©ton respecte l’environnement.‱ Sa fabrication ne nĂ©cessite

pas de cuisson‱ Il est composĂ© de matiĂšres

premiĂšres naturelles et abondantes

‱ 100 % recyclable‱ FabriquĂ© Ă  proximitĂ© des chantiers, son transport est limitĂ© :

la distance moyenne parcourue par un bloc bĂ©ton entre l’usine et le chantier est infĂ©rieure Ă  50 km.

UNE DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE

Ces derniĂšres annĂ©es de nombreuses innovations ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es dans l’univers de la maçonnerie afin d’amĂ©liorer encore le bilan environnemental de ces produits et de leur mise en Ɠuvre.

La maçonnerie Ă  joint mince en pose collĂ©e permet notamment de rĂ©duire la matiĂšre nĂ©cessaire aux joints de maçonnerie : le montage d’1 mÂČ nĂ©cessite 2 kg de mortier-colle contre 80 kg de mortier en pose traditionnelle. De plus, la quantitĂ© d’eau nĂ©cessaire Ă  la mise en Ɠuvre est rĂ©duite de 90 %.

Les blocs deviennent Ă©galement isolants : grĂące Ă  l’utilisation de roche volcanique dans les agrĂ©gats du bĂ©ton et par le remplissage des alvĂ©oles avec des isolants performants, les blocs permettent de rĂ©duire la consommation d’énergie et/ou d’augmenter la surface habitable.

Les blocs les plus performants comme le bloc Climat (association de la roche volcanique et de la laine de roche)

permettent notamment, lorsqu’ils sont associĂ©s Ă  un doublage intĂ©rieur de 120 mm Th 30, d’atteindre une rĂ©sistance thermique totale du mur supĂ©rieure Ă  6 mÂČ.K/W, soit un niveau suffisant pour des constructions Ă  Ă©nergie positive.

Un modĂšle Ă©conomique s’impose aujourd’hui pour aller plus loin et vĂ©ritablement revoir le modĂšle des pays industrialisĂ©s qui gĂ©nĂšre de la consommation d’énergie pour une production vite transformĂ©e en dĂ©chets. Son principe vise Ă  travers la production des biens et services, Ă  limiter la consommation, le gaspillage de matiĂšre 1re et les sources d’énergie non renouvelables.

Les domaines pris en compte par l’économie circulaire sont : ‱ La production et l’offre de biens et services‱ La consommation au travers de la demande

et du comportement du consommateur‱ La gestion des dĂ©chets avec le recours prioritaire

au recyclage

VERS UNE DÉMARCHE GLOBALE

Économie circulaire‱ Trois domaines d’action‱ Sept piliers

CrĂ©dit : Site internet AdemeLes composants de l’économie circulaireLes principaux domaines d’action de l’économie circulaire

SANTÉ &ENVIRONNEMENT RÈGLEMENTATION

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