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Rapport final réalisé dans le cadre du programme Prime-Vert, Volet 11 Appui à la Stratégie phytosanitaire TITRE : ÉVALUATION DE DEUX PRÉDATEURS APHIDIPHAGES DANS LE CADRE DUN PROGRAMME DE LÂCHERS DE TRICHOGRAMMES CONTRE LA PYRALE DU MAÏS EN CULTURE DE POIVRONS NUMÉRO DU PROJET : IRDA-1-SPP-08-096 Rédigé par : Maxime Lefebvre, M.Sc. Josée Boisclair, agr., M.P.M. Francine Pelletier, M.Sc. et Geneviève Richard, agr., M.Sc. Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) DATE : 7 octobre 2011 Les résultats, opinions et recommandations exprimés dans ce rapport émanent de l’auteur ou des auteurs et n’engagent aucunement le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

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Rapport final réalisé dans le cadre du programme Prime-Vert,

Volet 11 – Appui à la Stratégie phytosanitaire

TITRE : ÉVALUATION DE DEUX PRÉDATEURS APHIDIPHAGES DANS

LE CADRE D’UN PROGRAMME DE LÂCHERS DE TRICHOGRAMMES

CONTRE LA PYRALE DU MAÏS EN CULTURE DE POIVRONS

NUMÉRO DU PROJET : IRDA-1-SPP-08-096

Rédigé par :

Maxime Lefebvre, M.Sc.

Josée Boisclair, agr., M.P.M.

Francine Pelletier, M.Sc.

et

Geneviève Richard, agr., M.Sc.

Institut de recherche et de développement en agroenvironnement

(IRDA)

DATE : 7 octobre 2011

Les résultats, opinions et recommandations exprimés dans ce rapport

émanent de l’auteur ou des auteurs et n’engagent aucunement le ministère

de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

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ÉVALUATION DE DEUX PRÉDATEURS APHIDIPHAGES DANS LE CADRE

D’UN PROGRAMME DE LÂCHERS DE TRICHOGRAMMES

CONTRE LA PYRALE DU MAÏS EN CULTURE DE POIVRONS

Maxime Lefebvre1, Josée Boisclair1, Francine Pelletier1 et Geneviève Richard1

Collaborateurs : Josée Bonneville2, Bruno Fréchette3, Éric Lucas4,

Silvia Todorova5 et Christine Villeneuve6

Durée : 04/2009 – 04/2011

FAITS SAILLANTS (Résumé du projet)

La lutte biologique à l’aide de trichogrammes pourrait remplacer l’utilisation d’insecticides chimiques

pour contrôler le principal ravageur du poivron : la pyrale du maïs. Il arrive qu’en l’absence

d’interventions chimiques, d’autres insectes nuisibles prolifèrent, dont les pucerons qui peuvent

occasionner d’importants dommages. Cette étude a permis de dresser un portrait de l’importance

relative et de la dynamique des espèces de pucerons présentes dans les champs de poivrons. En 2009,

sur le site de Saint-Paul-d’Abbotsford, l’espèce de puceron majoritairement observée était le puceron

du nerprun, Aphis nasturtii, reconnu pour être présent dans la culture du poivron. En 2010, sur le site

de l’IRDA, l’espèce la plus abondante était le puceron de la pomme de terre Macrosiphum euphorbiae

(57,1 %), suivi de A. nasturtii (25,4 %), du puceron vert du pêcher, Myzus persicae (13,8 %), du

puceron du haricot, A. fabae (2,0 %) puis du puceron du melon, A. gossypii (0,16 %). Les populations

de pucerons étaient relativement plus importantes à Saint-Paul-d’Abbotsford qu’à Saint-Hyacinthe.

Par contre, à Saint-Paul-d’Abbotsford, le nombre moyen de pucerons par plant, aptères ou ailés, n’a

jamais dépassé 3,5 pucerons. Étant donné les faibles niveaux d’infestations de pucerons au moment

des lâchers de prédateurs, cette étude n’a pas permis de mettre en évidence l’impact de Aphidoletes

aphidimyza et de Hippodamia convergens sur les populations de pucerons dans le poivron. Même en

procédant à plusieurs infestations répétées de Myzus persicae, les populations de pucerons n’ont pu

s’établir et se maintenir. Nous avons toutefois établi un portrait des espèces bénéfiques présentes dans

les champs. Pour les deux années d’expérimentation, les coccinelles ont représenté le groupe de

prédateurs le plus fréquemment observé. En 2009, les espèces les plus communément observées à

Saint-Paul-d’Abbotsford ont été la coccinelle maculée Coleomegilla maculata et la coccinelle à

14 points Propylea quatuordecimpunctata. En 2010, la coccinelle à 14 points et la coccinelle asiatique

Harmonia axyridis ont été les plus abondantes sur le site de l’IRDA à Saint-Hyacinthe. D’autres

ennemis naturels tels que des diptères prédateurs, des neuroptères et des punaises prédatrices étaient

également présents. Cette étude démontre un bon contrôle naturel des pucerons par la guilde des

prédateurs aphidiphages. L’utilisation de filets de protection a en outre démontré qu’en l’absence

d’ennemis naturels les populations aphidiennes ne sont pas sous contrôle.

1 Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA) 2 Dura-Club 3 Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM) 4 Université du Québec à Montréal (UQAM) 5 Anatis Bioprotection Inc. 6 Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

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OBJECTIF ET MÉTHODOLOGIE OU DÉMARCHE

Ce projet a pour objectif de vérifier l’utilisation conjointe de lâchers de pupes de cécidomyie

Aphidoletes aphidimyza et d’adultes de coccinelle Hippodamia convergens comme moyen de lutte

contre les populations de pucerons dans des champs de poivrons où des trichogrammes sont utilisés

pour contrôler la pyrale du maïs.

En 2009, le site expérimental était situé sur une ferme maraîchère à Saint-Paul-d’Abbotsford

(Québec). En 2010, les expérimentations ont été effectuées à la station de recherche de l’IRDA, à

Saint-Hyacinthe (Québec). Les parcelles expérimentales avaient 448 m2 en 2009 et 510 m2 en 2010.

Le poivron a été cultivé sur paillis de plastique et produit en mode de fertigation. Les parcelles ont été

fertilisées à la volée à la pré-plantation avec un engrais dont la formulation était 10-12-32, à une dose

de 495 Kg ha-1. Par la suite, de l’engrais soluble a été apporté par le système goutte-à-goutte au cours

de la saison pour combler un apport de 120 Kg ha-1 d’azote et de 5 Kg ha -1 de calcium. Deux

traitements ont été répétés (trois fois en 2009 et quatre fois en 2010) dans un dispositif en blocs

complets aléatoires : (1) témoin sans intervention phytosanitaire et (2) lâchers de prédateurs

aphidiphages. En 2009, une parcelle en régie conventionnelle a été réalisée et le dépistage a été

effectué. Afin de mesurer l’impact des différents traitements, les populations de pucerons ont été

suivies de façon hebdomadaire. Lors de nos observations, un décompte de plus de 5 pucerons était

enregistré comme étant une colonie. Afin de refléter la présence totale des pucerons, un indice a été

calculé en fonction des différentes classes intégrées dans le dépistage. La formule suivante a donc été

utilisée :

Indice total de pucerons = Nombre total de pucerons ailés + nombre total de pucerons aptères + 6 *

(nombre total de colonies de 6-20) + 20 * (nombre total de colonies de 20 à 50 pucerons) + 50

*(nombre total de colonies de 50 à 75 pucerons).

Les populations des autres ravageurs et ennemis naturels ont également été évaluées afin de

déterminer l’effet des lâchers sur ces derniers et de mesurer le succès d’établissement des agents de

lutte introduits. À la récolte, une évaluation des dommages et du rendement a également été effectuée.

La stratégie testée débutait avec un 1er lâcher de A. aphidimyza (seuil d’intervention : 0,5 colonie de

pucerons/plant), suivi une semaine plus tard, d’un lâcher de H. convergens. Afin de favoriser leur

rétention sur le site d’introduction, les coccinelles en sortie d’hibernation étaient nourries et

maintenues à 20oC durant la semaine précédant l’introduction en 2009 et pendant 2 semaines en 2010.

Pour assurer un contrôle continu sur une plus longue période, un 2e lâcher de A. aphidimyza était

également prévu 3 semaines après la 1re intervention. Dans l’éventualité où le seuil d’intervention ne

serait pas atteint, un protocole alternatif a été prévu pour infester les parcelles à l’aide de pucerons.

L’espèce Myzus persicae a été élevée en chambre de croissance et devait être utilisée pour infester

25 plants par parcelle à raison de 50 pucerons/plant.

RÉSULTATS SIGNIFICATIFS POUR L’INDUSTRIE OU POUR LA DISCIPLINE

Évolution des populations naturelles de pucerons

Les populations de pucerons ont été suivies du 22 juin au 3 septembre 2009 et du 21 juin au 17 août

2010 (Figure 1). En 2009, sur le site de Saint-Paul-d’Abbotsford, l’espèce majoritairement observée

était le puceron du nerprun, Aphis nasturtii, reconnu pour être présent dans la culture du poivron. En

2010, sur le site de l’IRDA, l’espèce la plus abondante était le puceron de la pomme de terre

Macrosiphum euphorbiae (57,1 %) suivi de A. nasturtii (25,4 %), du puceron vert du pêcher, Myzus

persicae (13,8 %), du puceron du haricot, A. fabae (2,0 %), puis du puceron du melon, A. gossypii

(0,16 %), Le niveau maximum d’infestation observé dans les parcelles avec lâchers fut de 0,34

colonie/plant en 2009 et 0.08 colonie/plant en 2010. Tel que prévu dans l’éventualité où le seuil

d’intervention (0,5 colonie/plant) ne soit pas atteint, les parcelles ont été infestées de pucerons et les

lâchers ont tout de même été réalisés (12 août : A aphidimyza; 19 août : H. convergens; 26 août : A

aphidimyza en 2009 et 27 juillet : A aphidimyza; 6 août : H. convergens; 20 août : A aphidimyza en

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2010). En considérant le nombre de pucerons, on observe que les nombres moyens de pucerons par

plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que

les nombres de pucerons aptères par plant et les nombres de pucerons ailés par plant ont été supérieurs

dans les champs de Saint-Paul-d’Abbotsford (2009) qu’à Saint-Hyacinthe (2010). On observe le même

phénomène en regardant le pourcentage de plants porteurs de pucerons en 2009 comparé à ceux de

2010 (Annexe 1).

Aucun prédateur relâché (coccinelle ou cécidomyie) n’a été observé dans les parcelles lors des

dépistages effectués après les lâchers en 2009 et très peu en 2010 (Tableau 1). La pression quasi-

inexistante des pucerons à ce moment de la saison explique sans doute la dispersion des agents de lutte

introduits n’est pas étonnante malgré les bonnes capacités de localisation des pucerons par A.

aphidimyza et le pré-conditionnement de H. convergens à leur sortie d’hibernation (proies offertes

durant la semaine précédant le lâcher) pour favoriser leur rétention sur les sites d’introduction.

Figure 1. Suivi de la densité des colonies de pucerons (> 5) dans les parcelles de poivrons

associées à différentes méthodes de lutte contre les ravageurs du poivron. A)

Saint-Paul-d'Abbotsford, 2009. B) Saint-Hyacinthe, 2010.

0,0

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A)

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Tableau 1. Lâchers de prédateurs auxiliaires et taux de récupération lors des dépistages

dans les parcelles de poivrons, Saint-Hyacinthe, 2010.

Lâcher Date Auxiliaire Dose

Récupération

n %

1 27-07-2010 A. aphidimyza

20 000/ha 5 0,025

2 20-08-2010 20 000/ha NA NA

1 06-08-2010 H. convergens 3471/ha 6 0,173

0

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Témoin

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2

09-0

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6

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Figure 2. Suivi des populations de pucerons dans des parcelles de poivrons sans

intervention phytosanitaire et avec lâchers de prédateurs aphidiphages. A)

Pucerons aptères, Saint-Paul-d'Abbotsford, 2009. B) Pucerons aptères, Saint-

Hyacinthe, 2010. C) Pucerons ailés, Saint-Paul-d'Abbotsford, 2009. D) Pucerons

ailés, Saint-Hyacinthe, 2010.

Suivi des populations d’ennemis naturels

Le dépistage hebdomadaire a permis de dresser un portrait des populations de prédateurs

naturellement présents dans les parcelles (Tableaux 2 et 3). La proportion de chaque espèce ou groupe

est identifiée (% intra groupe) ainsi que le pourcentage de chaque ordre sur l’ensemble des spécimens

dépistés (% du groupe). La dynamique de chaque groupe de prédateurs est représentée graphiquement

dans les Annexes 2 et 3. Dans l’Annexe 2, on peut comparer la densité des coccinelles au cours des

saisons 2009 et 2010. Il est intéressant de voir qu’en 2009 les populations semblent avoir chuté après

la fin juillet alors qu’elles ont subi une croissance constante en 2010. Une pulvérisation de

l’insecticide Orthene, effectuée le 28 juillet 2009 dans les champs voisins des parcelles

expérimentales, pourrait expliquer cette diminution.

0

0,5

1

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2

2,5

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Traitement

Témoin

Lâchers de prédateurs

Témoin

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Pour les deux années d’expérimentation, les coccinelles représentent le groupe de prédateurs le plus

fréquemment observé. En 2009, les espèces les plus communément observées à Saint-Paul-

d’Abbotsford sont la coccinelle maculée (Coleomegilla maculata) et la coccinelle à 14 points

(Propylea quatuordecimpunctata). En 2010, la coccinelle à 14 points et la coccinelle asiatique

(Harmonia axyridis) ont été les plus abondantes sur le site de l’IRDA à Saint-Hyacinthe

La figure 3 nous présente en perspective la dynamique des pucerons et des prédateurs (total ou

seulement les formes prédatrices). Il semble qu’en début de saison, la présence de pucerons ait été

favorisée par l’absence de prédateurs et que, plus la saison avançait et que les prédateurs abondaient,

moins il y avait de pucerons. Cependant, il n’existe pas de corrélation significative entre ces deux

paramètres (Annexe 4).

Figure 3. B) : Représentation graphique de la relation entre les pucerons et leurs

ennemis naturels, Saint-Hyacinthe, 2010. Nombre total des individus des espèces

prédatrices, nombre total des individus sous la forme prédatrice de ces espèces

ainsi que le nombre total de leurs proies (Indice total de pucerons total). A) :

L'histogramme représente le rapport proie/prédateur (forme prédatrice) de

notre système.

0

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20

30

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TOTAL ennemi Naturel

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Indice de pucerons

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Tableau 2. Nombre et importance relative des prédateurs observés lors des dépistages

des parcelles de poivrons tout au long de la saison, Saint-Paul-d’Abbotsford

2009.

Prédateurs Stades Nb % intra groupe

% du groupe

Coccinelles

Harmonia axyridis Adulte 10 5,6

52,3

L3-L4 4

Propylea quatuordecimpunctata Adulte 35 18,4

L3-L4 11

Coleomegilla maculata Adulte 42 19,6

L3-L4 7

Coccinella septempunctata Adulte 1 0,8

L3-L4 1

Hippodamia convergens Adulte 0 0,4

L3-L4 1

Non identifiées Pupe 9

55,2 Larve 84

Œufs 45

Diptères prédateurs

11,3

Cecidomyiidae Larve 1 13,0

Œufs 6

Syrphidae et Chamaemyiidae Adulte 4 87,0

Larve 43

Neuroptères

Chrysopidae Adulte 3

84,3

32,0

Larve 16

Œufs 110

Hemerobiidae Adulte 10 13,1

Larve 10

Non identifiés Larve 4 2,6

Punaises prédatrices

4,4 Myridae (Orius sp) Adulte 9 42,9

Nabidae et Reduviidae Adulte 10 57,1

Larve 2

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Tableau 3. Nombre et importance relative des prédateurs observés lors des dépistages

des parcelles de poivrons tout au long de la saison, Saint-Hyacinthe 2010.

Prédateurs Stades Prédation Nb % intra groupe

% du groupe

Coccinelles Propylea quatuordecimpunctata Adulte + 166

13,5

57,0

Pupe - 6

Larve + 74

Harmonia axyridis Adulte + 147

9,0 Pupe - 2

Larve + 15

Coleomegilla maculata Adulte + 114

7,0 Pupe - 7

Larve + 6

Coccinella septempunctata Adulte + 39

2,8 Pupe - 1

Larve + 11

Adalia bipunctata Adulte + 7 0,4

Hippodamia convergens Adulte + 1 0,1

Larve + 1

Non identifiées Adulte + 19

67,3 Pupe - 158

Œufs - 1049

Diptères prédateurs

Cecidomyiidae Adulte - 9 20,3

1,8

Larve + 3

Syrphidae Adulte - 29 52,5

Larve + 2

Chamaemyiidae (Leucopis) Larve + 1 1,7

Dolichopodidae Adulte + 12 20,3

Non identifiés Adulte 3 5,1

Neuroptères

Chrysopidae Adulte - 2

87,9

4,7

Larve + 5

Œufs - 124

Hemerobiidae Adulte - 1

12,1 Larve + 1

Œufs - 16

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9

Punaises prédatrices 20,4

25,2

Myridae (Orius sp) Adulte + 164

Non identifiées Adulte + 12

79,6 Larve + 2

Œufs - 627

Arachnida

Anystidae Adulte + 70 19,3

11,4 Araignées Adulte + 3

80,7 Œufs - 290

Infestations artificielles de Myzus persicae Tel que prévu au protocole, compte tenu de la trop faible densité naturelle de pucerons, les champs ont

été infestés de pucerons en 2010. Trois infestations consécutives ont été réalisées au total. Aucune des

colonies implantées sur les poivrons ne s’est établie (Tableau 4). Pour la première infestation, 25

plants par parcelle ont été infestés avec 50 pucerons le 22 juillet. Le lendemain, un suivi nous a

indiqué l’absence totale des pucerons implantés, donc une deuxième infestation à une dose plus élevée

(100 pucerons) a été réalisée sur les mêmes plants. Cependant, on a observé qu’après trois jours, la

densité de pucerons avait chuté de 97,7 %. Une ultime tentative a été réalisée le 8 août. Sur quatre

points par parcelle, une dose plus élevée a été implantée (250-300 pucerons), mais en vain (Figure 4).

Tableau 4. Suivi des infestations artificielles de Myzus persicae dans les parcelles de

poivrons à Saint-Hyacinthe, 2010. NA = aucun dépistage après cet intervalle.

Infestation Date

Nombre de

pucerons /

plants

Points

d'infestation Dose /ha

Densités moyennes retrouvées

2 jours 3 jours

n

(± S.E.)

Réduction

(%)

n

(± S.E.)

Réduction

(%)

1 22-juil 150 (50

+100)

25 73 500 NA

3,4

(± 0,6) -97,7 %

2 23-juil 25

3 08-août 250-350 4 19 600-

27 500

37,3

(± 7,3) -87,60 % NA

Infestation Date

Densités moyennes retrouvées

4 jours 10 jours 12 jours

n (± S.E.)

Réduction

(%)

n

(± S.E.)

Réduction

(%)

n

(± S.E.)

Réduction

(%)

1 22-juil NA

1,1

(± 0,3) -99,3 % NA

2 23-juil

3 08-août

8,9 (±2,4) -97,00 % NA 0,5

(±0,1) -99,80 %

Page 11: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

10

Figure 4. Densité de pucerons aux points d'infestation lors de la 3e infestation dans les

parcelles de poivrons, Saint-Hyacinthe, 2010.

Protection des populations artificielles à l’aide de filets agronomiques Pour tenter de comprendre pourquoi nous ne retrouvions plus de pucerons aux points d’infestation, un

dispositif utilisant des filets agronomiques a été mis en place. Trois points d’infestation comprenant

trois plants ont été infestés à des doses de 250-300 pucerons par plant et ont été isolés des prédateurs

aphidiphages par des filets agronomiques, et ce, dans trois parcelles différentes. Un suivi deux fois par

semaine et une comparaison du même dispositif avec des plants infestés aux mêmes doses, mais sans

filet agronomique nous a permis de constater que la forte pression des prédateurs sur les pucerons

empêchait ceux-ci de s’établir (Figure 5). Les populations sous tente sont en croissance, tandis que les

populations témoins sont en chute. La non-conformité des données aux exigences des tests

paramétriques statistiques ne nous permet pas de tirer des conclusions à l’aide de tels tests. En utilisant

la méthode décrite par Conover et Iman (1982), nous avons conduit un test non-paramétrique sur les

données ordonnées en rang à l’aide du logiciel JMP (SAS Institute, 2002). Ce test est plus robuste en

ce qui concerne la normalité et l’hétéroscédasticité des données. Cette analyse de covariance nous

indique que les deux régressions ont des pentes et des ordonnées à l’origine statistiquement différentes

(ρ<0.0001, α = 0.05), ce qui nous permet de conclure que la protection par les filets agronomiques

favorise la croissance des colonies de pucerons, comparé à des colonies non protégées.

0

50

100

150

200

250

300

2010-0

8-0

4

04

2010-0

8-0

6

06

2010-0

8-0

8

08

2010-0

8-1

6

16

2010-0

8-2

4

24

2010-0

8-3

0

30

2010-0

9-0

7

07

2010-0

9-1

7

17

Nom

bre

de p

ucero

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(mo

yenne)

(mo

yenne)

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11

Figure 5. Densité de pucerons (indice de pucerons) par plant en fonction du temps, selon

la présence ou non d'une protection par filet agronomique, Saint-Hyacinthe,

2010.

Évaluation des dommages à la récolte En 2009, les récoltes des poivrons ont eu lieu les 24 et 31 août et les 9 et 24 septembre. En 2010, les

dates de récoltes sont les suivantes : les 12 et 23 août, les 2 et 16 septembre. Le rendement des plants

ainsi que la proportion de fruits non commercialisables ont été évalués. Aucun fruit porteur de

dommages associés aux pucerons (fumagine ou virus) n’a été observé. Les dommages par la punaise

terne ont été plus présents en 2009 qu’en 2010. Ce sont les dommages physiologiques (pourriture

apicale) et mécaniques qui ont été plus problématiques (Figure 6).

0

200

400

600

800

1000

1200

1400 2010-0

8-0

4

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2010-0

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9

09

2010-0

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4

14

2010-0

8-1

9

19

2010-0

8-2

4

24

2010-0

8-2

9

29

2010-0

9-0

3

03

2010-0

9-0

8

08

2010-0

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3

13

2010-0

9-1

8

18

2010-0

9-2

3

23

Nom

bre

de p

ucero

ns /

pla

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/pla

nt

LIBRE

TENTE

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12

Figure 6. Répartition des dommages lors de la récolte des parcelles de poivrons sans

intervention phytosanitaire et avec lâchers de prédateurs. A) Saint-Paul-d'Abbotsford,

2009. B) Saint-Hyacinthe, 2010.

Un modèle linéaire mixte généralisé avec une fonction de lien binomiale a été ajusté aux données afin de

comparer les traitements (PROC GLIMMIX, SAS Institute). Les moyennes suivies des lettres a et b sont

significativement différentes au seuil α = 0.1. ns signifie qu’il n’y a pas de différence significative à ce seuil.

0

10

20

30

40

50

60

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%)

(%)

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b

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Lâchers

Témoin

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A)

B)

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13

APPLICATIONS POSSIBLES POUR L’INDUSTRIE ET/OU SUIVI À DONNER Les résultats des travaux réalisés dans le cadre de ce projet ouvrent la porte à de nombreuses

questions. L’hypothèse qui veut que l’absence de traitements chimiques pour la lutte contre la pyrale

engendre la présence de populations de pucerons qui soient problématiques n’a pas été observée

durant ces deux années d’expérimentation. Nos observations nous portent plutôt à croire que l’absence

de traitements chimiques favorise la présence d’ennemis naturels. Lorsqu’ils se retrouvent ainsi en

assez grand nombre, il semble possible que ces prédateurs aphidiphages parviennent à bien réprimer

les populations de pucerons. Dans ces cas, l’introduction d’agents de lutte biologique est plus ou

moins pertinente. Ces travaux viennent appuyer la nécessité pour que des efforts soient mis afin de

privilégier une lutte intégrée qui protège donc ces prédateurs naturellement présents. L’utilisation

d’insecticides à faible risque est un pas dans cette direction. Ce ne sont ici que des données

préliminaires sur deux années, mais d’autres études devront être entreprises pour tenter d’éclaircir ces

dynamiques de populations. Nous avons également démontré que l’emploi de filets agronomiques

pourrait être une méthode fort utile dans un tel contexte. Nos données et conclusions ouvrent la porte à

des études futures, avec des implications très importantes dans un contexte d’agriculture biologique ou

de réduction dans l’utilisation d’insecticides chimiques pour la lutte antiparasitaire.

POINT DE CONTACT POUR INFORMATION Nom du responsable du projet : Josée Boisclair

Téléphone : 450-778-6522, poste 227

Télécopieur : 450-778-6539

Courriel : [email protected]

REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES FINANCIERS

Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme Prime-Vert, volet 11 – Appui à la Stratégie

phytosanitaire avec une aide financière du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Les auteurs et les collaborateurs de ce projet remercient sincèrement les personnes suivantes pour leur

appui, soit technique ou scientifique : Myriam Gagnon de Dura-Club, David Côté, producteur maraîcher

et propriétaire de l’entreprise Les Jardins DAMACO, les nombreux étudiantes et étudiants d’été à

l’IRDA ainsi que les ouvriers de l’IRDA : Robert Boivin, Patrick Cordeau, Patrick Ménard et Sylvain

Pelletier.

RÉFÉRENCES :

Conover, W.J., and R.L. 1982. Iman. Analysis of covariance using the rank transformation.

Biometrics 38 : 715-724.

ANNEXE(S)

Annexe 1 : Suivi des populations de pucerons au cours des saisons 2009 et 2010 selon le

pourcentage de plants porteurs.

Annexe 2 : Dynamique des différentes espèces de coccinelles selon leur stade et l’année

d’observation.

Annexe 3 : Dynamique d’autres groupes d’ennemis naturels de pucerons.

Annexe 4 : Relation entre la densité de puceron et la densité d’ennemis naturels.

Annexe 5 : Communications scientifiques et de transfert (conférences, affiches et résumés de

communication).

Page 15: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

14

A N N E X E 1

Suivi des populations de pucerons au cours des saisons 2009 et 2010 selon le

pourcentage de plants porteurs

Page 16: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

15

Suivi des populations de pucerons selon le pourcentage de plants porteurs de pucerons

(aptères et ailés) en fonction des traitements. A) Saint-Paul-d'Abbotsford, 2009. B) Saint-

Hyacinthe, 2010.

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2009-0

6-1

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6-2

5

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2009-0

7-0

2

02

2009-0

7-0

9

09

2009-0

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6

16

2009-0

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3

23

2009-0

7-3

0

30

2009-0

8-0

6

06

2009-0

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3

13

2009-0

8-2

0

20

2009-0

8-2

7

27

2009-0

9-0

3

03

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10

20

30

40

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60

70

80

90

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2010-0

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1

21

2010-0

6-2

6

26

2010-0

7-0

1

01

2010-0

7-0

6

06

2010-0

7-1

1

11

2010-0

7-1

6

16

2010-0

7-2

1

21

2010-0

7-2

6

26

2010-0

7-3

1

31

2010-0

8-0

5

05

2010-0

8-1

0

10

2010-0

8-1

5

15

2010-0

8-2

0

20

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lants

port

eurs

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ucero

ns

pucero

ns

B)

A)

Lâchers de prédateurs Témoin

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16

A N N E X E 2

Dynamique des différentes espèces de coccinelles selon leur stade

et l’année d’observation

Page 18: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

17

Suivi de la communauté de coccinelles en parcelles de poivrons A) Stade larvaire, 2009. B)

Stade larvaire, 2010. C) Stade pupal, 2010. D) Stade adulte, 2009. E) Stade adulte, 2010.

Ort

hen

e

A)

C)

0

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0

2010-0

7-2

6

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2

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0

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8-1

7

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bre

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Inconnu

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18

A N N E X E 3

Dynamique d’autres groupes d’ennemis naturels de pucerons

Page 20: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

19

Dynamique des différents groupes de prédateurs aphidiphages. A) Diptères 2009. B) Diptères

2010, C) Neuroptères, 2009. D) Neuroptères, 2010. E) Punaises prédatrices 2009. F)

Punaises prédatrices, 2010, G) Arachnides, 2009. H) Arachnides, 2010.

0

0,01

0,02

0,03

0,04

0,05

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2009-0

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2

02

2009-0

7-0

9

09

2009-0

7-1

6

16

2009-0

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3

23

2009-0

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0

30

2009-0

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06

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0

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2009-0

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bre

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Larve CEC

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20

0

0,01

0,02

0,03

0,04

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0,06

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6-1

8

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2

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7-0

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2009-0

7-2

3

2009-0

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0

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6

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3

2009-0

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0

2009-0

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3

Nom

bre

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Adulte ORI

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0,02

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0,06

2009-0

6-1

8

18

2009-0

6-2

5

25

2009-0

7-0

2

02

2009-0

7-0

9

09

2009-0

7-1

6

16

2009-0

7-2

3

23

2009-0

7-3

0

30

2009-0

8-0

6

06

2009-0

8-1

3

13

2009-0

8-2

0

20

2009-0

8-2

7

27

2009-0

9-0

3

03

Nom

bre

/pla

nt (m

oy)

(mo

y)

Inconnu

Adulte HEM

Larve HEM

Adulte CHR

Larve CHR

Oeufs CHR

C)

D)

E)

0

0,01

0,02

0,03

0,04

0,05

0,06

0,07

0,08

0,09

0,1

0,11

0,12

201

0-0

6-2

1

201

0-0

6-2

9

201

0-0

7-0

5

201

0-0

7-1

2

201

0-0

7-2

0

201

0-0

7-2

6

201

0-0

8-0

2

201

0-0

8-1

0

201

0-0

8-1

7

No

mbre

/ p

lant

(mo

y)

Adulte HEM

Oeuf HEM

Adulte CHR

Larve CHR

oeuf CHR

Page 22: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

21

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35

0,4

0,45

0,5

2009-0

6-1

8

18

2009-0

6-2

5

25

2009-0

7-0

2

02

2009-0

7-0

9

09

2009-0

7-1

6

16

2009-0

7-2

3

23

2009-0

7-3

0

30

2009-0

8-0

6

06

2009-0

8-1

3

13

2009-0

8-2

0

20

2009-0

8-2

7

27

2009-0

9-0

3

03

Nom

bre

/pla

nt (m

oy)

(mo

y)

Araignées

Acariens

H)

G)

F)

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35

0,4

0,45

0,5

201

0-0

6-2

1

201

0-0

6-2

9

201

0-0

7-0

5

201

0-0

7-1

2

201

0-0

7-2

0

201

0-0

7-2

6

201

0-0

8-0

2

201

0-0

8-1

0

201

0-0

8-1

7

No

mbre

/ p

lant

(mo

y)

Adulte Punaise autre

Larve Punaise autre

Oeuf Punaise autre

Adulte ORI

0

0,01

0,02

0,03

0,04

0,05

0,06

0,07

0,08

0,09

0,1

0,11

0,12

2010-0

6-2

1

21

2010-0

6-2

9

29

2010-0

7-0

5

05

2010-0

7-1

2

12

2010-0

7-2

0

20

2010-0

7-2

6

26

2010-0

8-0

2

02

2010-0

8-1

0

10

2010-0

8-1

7

17

Nom

bre

/pla

nt

(mo

y)

(mo

y)

Adultes araignées

Œufs araignées

Acariens

Prédateurs

Page 23: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

22

A N N E X E 4

Relation entre la densité de pucerons et la densité d’ennemis naturels

Page 24: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

23

Densité de colonies de pucerons par parcelle en fonction de la densité de la forme prédatrice

des aphidiphages, Saint-Hyacinthe, 2010.

Cette régression linéaire ne suit pas les postulats de base (homoscédasticité et normalité des

résidus). Néanmoins, on peut clairement voir qu’en considérant les données par parcelle, il

n’y a pas de tendance et de relation claire.

y = -0,0067x + 0,0192

R 2 = 0,0007

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0 0,2 0,4 0,6 0,8

Densité des prédateurs aphidiphages par plant

Mo

yen

ne d

e c

olo

nie

s d

e p

uce

ron

s/ p

lant

pla

nt

p = 0,89

Page 25: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

24

A N N E X E 5

Communications scientifiques et de transfert

(conférences, affiches et résumés de communication)

VERSION 02-2006

Page 26: GUIDE DE RÉDACTION · 2017. 12. 16. · plant, aptères ou ailés, n’ont jamais dépassé 3,5 pucerons par plant (Figure 2). On voit également que les nombres de pucerons aptères

25

Boisclair J., F. Pelletier, G. Richard et É. Lucas. 2009. Utilisation d’insectes prédateurs pour

lutter contre les pucerons dans le poivron. Portes ouvertes IRDA 2009, Saint-Hyacinthe, 1er

septembre. 1 page. (Fiche technique : http://www.irda.qc.ca/_documents/_Results/191.pdf).

Richard, G., J. Boisclair, M. Lefebvre, E. Lucas et F. Pelletier. Des trichogrammes contre la

pyrale du maïs dans la culture du poivron; qu’advient-il des pucerons et de leurs ennemis

naturels? 138ième Réunion annuelle de la Société d’entomologie du Québec, Orford,

13 octobre. Affiche scientifique.

Richard, G., J. Boisclair, M. Lefebvre, E. Lucas et F. Pelletier. Des trichogrammes contre la

pyrale du maïs dans la culture du poivron; qu’advient-il des pucerons et de leurs ennemis

naturels? 138ième Réunion annuelle de la Société d’entomologie du Québec, Orford,

13 octobre. Résumé.