Guide de présentation d’un mémoire ou d’une thèse à l’INRS...

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Centre – Eau Terre Environnement Centre – INRS – Institut Armand-Frappier Guide de présentation d’un mémoire ou d’une thèse à l’INRS en sciences et technologies Juin 2012

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  • Centre – Eau Terre Environnement

    Centre – INRS – Institut Armand-Frappier

    Guide de présentation d’un mémoire ou d’une thèse à l’INRS en sciences

    et technologies

    Juin 2012

  • iii

    AVERTISSEMENTS

    Le présent document contient des directives et recommandations concernant la rédaction et la

    présentation des mémoires et thèses à l'INRS. Il tient compte des exigences explicites et

    implicites du Règlement no 2 sur les études de cycles supérieurs de l'INRS, mais ne se

    substitue en rien à celui-ci. Ce texte ainsi que les autres chartes, politiques, procédures et

    règlements régissant la vie universitaire à l'INRS peuvent être consultés à l'adresse :

    http://www.inrs.ca/universite/structure-et-gouvernance

    Afin d'alléger et rendre plus fluide le texte, il est entendu que les termes de forme masculine

    utilisés dans l'ensemble du document sous-entendent à la fois les formes masculines et

    féminines.

  • v

    AVANT-PROPOS

    La rédaction d'un mémoire ou d'une thèse se situe au terme d'une démarche scientifique où

    l'étudiant est appelé à transposer dans un texte sa capacité de réaliser une démarche

    cohérente, rigoureuse et bien ciblée, d'intégrer divers résultats et observations, et d'en

    présenter une synthèse. Un mémoire ou une thèse n'est en rien le produit d'une activité d'écriture banale. C'est plutôt :

    o un document important, dont le contenu et la présentation doivent témoigner de la

    même rigueur et de la même excellence que celles démontrées dans la démarche

    scientifique réalisée;

    o un document achevé, qui résulte d'un effort suivi et continu sur un sujet très précis,

    réalisé dans un contexte détaché des contraintes habituelles de la pratique

    professionnelle, et qui a toutes les raisons de devenir un objet de fierté;

    o un document auquel on prête une valeur suffisamment grande pour l'archiver dans une

    bibliothèque universitaire et le rendre disponible à la collectivité, y compris à l'étranger,

    grâce aux dépôts centralisés de mémoires et thèses et aux technologies de

    communication électronique.

    La qualité de la forme est indissociable d'une bonne maîtrise du contenu. La bonne présentation d'un mémoire ou d'une thèse aidera toujours à mettre en valeur une contribution

    scientifique valable. À l'opposé, une mauvaise présentation portera ombrage à une bonne

    contribution, et pourra même lui être fatale si le contenu n'est pas le moindrement bien articulé.

    Il ne s'agit pas d'affirmations gratuites et mal fondées : l'expérience démontre qu'il est très rare

    qu'un mémoire ou une thèse ait à subir des corrections majeures pour des raisons relatives à la

    démarche scientifique. Une compilation1

    o une maîtrise insuffisante du cadre de recherche : mise en contexte déficiente du

    problème, méconnaissance de la littérature pertinente, mauvaise mise en valeur des

    aspects novateurs;

    des raisons invoquées pour justifier des corrections

    majeures permet d'identifier des carences assimilables, en proportions à peu près égales, à…

    1 À partir des mémoires et des thèses d'un centre INRS pendant la décennie 2000-2010.

  • vi

    o une exploitation trop mince des données : présentation superficielle des méthodes et

    des résultats, qualité d'argumentation discutable dans l'interprétation, conclusions trop

    limitées ou trop prudentes, ou, au contraire, dont la portée est exagérée;

    o une mauvaise qualité de communication : qualité insuffisante d'écriture, de vocabulaire

    et de mise en forme du document, incluant les tableaux et figures.

    Il peut être utile de rappeler ce qu'implique un verdict de corrections majeures, même si un tel avis n’est émis que par un seul examinateur : il faut d'abord effectuer les corrections

    exigées, puis soumettre le document à une deuxième évaluation complète, avant de rejoindre

    l'étape des corrections finales d'une évaluation normale. On parle de combien de temps ? Les

    directives aux examinateurs précisent que des corrections sont majeures si elles demandent un

    mois ou plus de révision. Par ailleurs, le temps alloué à une évaluation est de 40 jours. On

    conviendra donc que viser une qualité tout juste suffisante pour la validation de son mémoire ou

    de sa thèse est un risque important pour la gestion de son temps. Des efforts minimaux et bien

    ciblés en cours de la rédaction peuvent facilement prévenir les objections communément

    soulevées à l'évaluation.

    Le présent Guide de présentation ne se limite donc pas aux indications de format. Il aborde

    également les questions de contenu. Le respect scrupuleux des indications de contenu et de format ne dégage pas l'étudiant de sa responsabilité de produire un texte correctement rédigé. En effet, les examinateurs de mémoire ou de thèse ne sont pas des correcteurs de français ou d'anglais ou des réviseurs payés pour améliorer un produit. Ils

    doivent juger d'une contribution, d'où l'importance de leur fournir un texte clair et précis, avec un

    minimum d'erreurs typographiques et de fautes susceptibles de masquer le sens du contenu.

    Les retombées ne peuvent être que bénéfiques :

    o un texte bien rédigé et bien présenté permet de susciter un préjugé favorable auprès

    d’un évaluateur avant même qu’il ne s'arrête au contenu;

    o il manifeste également une forme de respect toujours apprécié par le membre de la

    communauté qui se consacre à cet exercice d'évaluation; en effet, sa principale source

    de motivation et rétribution est souvent son seul enthousiasme pour la science et la

    formation de futurs collègues.

  • vii

    RÉSUMÉ

    Les pages qui suivent décrivent ce qu'on s'attend à retrouver dans un mémoire ou une thèse

    soumis dans le cadre d'études à l'INRS. Au-delà des exigences institutionnelles, le document :

    o fait le point sur le contenu et les formats d'un tel type de document, autant sous forme

    de dissertation que sous forme d'articles;

    o résume les principales exigences de l'écriture technique et oriente vers des outils

    susceptibles d'aider à la rédaction;

    o rappelle les conventions fondamentales d'écriture dans l'usage des grandeurs, unités,

    symboles, nombres, abréviations, etc.;

    o offre quelques conseils susceptibles d'éviter à son mémoire ou sa thèse les constats

    négatifs les plus fréquents évoqués lors d'évaluations négatives.

    La mise en œuvre des indications du présent guide est facilitée par l’utilisation des deux

    ressources disponibles sur le portail du SDIS, à l’adresse :

    http://sdis.inrs.ca/index.php?page=guideINRS-ST .

    La première est un canevas électronique MS Word contenant tous les styles requis. La

    deuxième contient les fichiers nécessaires à l’utilisation du logiciel EndNote pour l'application du

    style bibliographique INRS Sciences et technologies à la description des sources

    documentaires.

    http://sdis.inrs.ca/index.php?page=guideINRS-ST�

  • ix

    TABLE DES MATIÈRES

    Avertissements ........................................................................................................................iii

    Avant-propos............................................................................................................................ v

    Résumé ....................................................................................................................................vii

    Table des matières ...................................................................................................................ix

    Chapitre 1 : Introduction......................................................................................................... 1

    Ce que le guide contient ................................................................................................... 2 Ce que le guide ne contient pas ........................................................................................ 2 La langue de rédaction ..................................................................................................... 5 Déontologie, éthique et droits d'auteur .............................................................................. 5 Remarques sur la protection de la vie privée .................................................................... 6

    Chapitre 2 : Le contenu du mémoire ou de la thèse ............................................................. 7

    Les pages liminaires ......................................................................................................... 8 Page titre ................................................................................................................................................. 8 Dédicace (facultatif) ................................................................................................................................. 9 Remerciements (facultatif) ..................................................................................................................... 10 Avant-propos (facultatif) ......................................................................................................................... 10 Résumé et Abstract ............................................................................................................................... 10 Sommaire récapitulatif (s'il y a lieu) ....................................................................................................... 11 Table des matières ................................................................................................................................ 11 Liste des figures, liste des tableaux ....................................................................................................... 12 Autres listes ........................................................................................................................................... 12

    Le corps du mémoire ou de la thèse ................................................................................12 Chapitre 1 : Introduction ........................................................................................................................ 12 Chapitre 2, Chapitre 3, Chapitre 4 … : Développement......................................................................... 13 Chapitre x : Conclusion .......................................................................................................................... 14

    Les pages annexes ..........................................................................................................14 Liste des références .............................................................................................................................. 15 Annexes ................................................................................................................................................. 15

    Chapitre 3 : La mise en forme ...............................................................................................17

    Ensemble du document ...................................................................................................17 Hiérachisation des titres et paragraphes ..........................................................................18 Texte et styles d'emphase................................................................................................20 Conventions d’écriture : des chiffres et des nombres .......................................................21 Conventions d’écriture : des lettres et des mots ...............................................................23

    Chapitre 4 : Le cas des tableaux, figures et équations .......................................................29

  • x

    Tableaux ..........................................................................................................................29 Figures .............................................................................................................................32 Équations .........................................................................................................................34

    Chapitre 5 : Le mémoire ou la thèse par articles .................................................................35

    Amendements à la structure ............................................................................................36 Première partie : Synthèse ...............................................................................................37 Deuxième partie : Articles ................................................................................................38

    Page de présentation............................................................................................................................. 39 Mise en forme ........................................................................................................................................ 40

    Chapitre 6 : Conclusion .........................................................................................................41

    Chapitre 7 : Citations et style bibliographique ....................................................................43

    Citation directe, citation indirecte .....................................................................................43 Les références abrégées .................................................................................................45 Les références complètes et la liste des références .........................................................46 Règles spécifiques aux différents types de documents ....................................................50

    Annexe : Le Système international d'unités .........................................................................55

    Système international : grandeurs et unités .....................................................................56 SI et unités non-métriques ...............................................................................................61

  • 1

    CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

    Un guide de présentation de mémoire et de thèse est largement construit autour d'exigences universelles, autant au profit de l'institution qu'à celui de l'individu. Au niveau de l'établissement, l'effort de normalisation s'inscrit dans la foulée du désir de maintenir une

    signature graphique cohérente, obtenue et balisée par des règles précises, qui permet

    d'assurer une image institutionnelle forte. Au niveau individuel, le guide vise à instruire les

    candidats de ce qui est le contenu normal d’un mémoire ou d’une thèse, dans quel ordre, et

    sous quelle forme.

    La plupart des universités, facultés, voire programmes, ont leur propre guide de présentation.

    Certains sont plus étoffés que d’autres, enrichis à degrés variables d’indications sur le contenu

    rédactionnel, sur la préparation et la réalisation du programme de recherche, sur les aspects

    règlementaires propres à l’établissement, et ainsi de suite (voir la section « Bibliographie »). Les

    fondements de rédaction et de présentation sont toutefois foncièrement les mêmes, avec des

    variantes relevant essentiellement de la tradition2

    Les exigences de nature éditoriale envers un mémoire ou une thèse ne sont en rien gratuites ou tatillonnes. Le mémoire et la thèse constituent les premiers exercices vraiment rigoureux de rédaction scientifique, au même titre que les projets de mémoire et de thèse

    constituent des initiations et des approfondissements de la démarche scientifique. Certains

    assimilent l'étape de rédaction à un rite de passage. Après, l'individu entreprend une carrière où

    des conditions semblables à celles qu'il a connu ne seront plus jamais réunies.

    .

    Bref, un guide de présentation, malgré son appellation anodine, est un outil allant bien au-delà

    d’une intention cosmétique. Une présentation bien encadrée permettra à un candidat de

    souscrire aux attentes minimales de la plupart des évaluateurs appelés à se prononcer sur la

    pertinence, la valeur de contenu et la qualité de présentation de son mémoire ou de sa thèse.

    2 Par exemple, les notes de bas de page ou d'après texte sont d'utilisation communes en sciences humaines, mais

    rares en sciences physiques; des sections facultatives comme la Dédicace, les Remerciements et l'Avant-propos peuvent suivre la page titre et être littéralement dissociées du texte principal, probablement lorsqu'on associe un caractère plutôt personnel à leur contenu; ces sections peuvent précéder le corps du texte dans d'autres cas, vraisemblablement parce qu'on leur prête un caractère plutôt informatif, à rapprocher du contenu technique; enfin, d'autres pratiques semblent héritées de l'époque des dactylographes (e.g. interligne double plutôt que 1.5, indentation en début de paragraphe…).

  • 2

    Ce que le guide contient

    Le présent guide s'intéresse en premier lieu au contenu du mémoire ou de la thèse, avec une brève description des sections nécessaires ou facultatives et leur ordre d'introduction.

    Le chapitre suivant touche à la mise en forme générale du texte, avec les façons de hiérarchiser les sections et sous-sections ainsi que les paragraphes (citations, énumérations,

    mise en évidence…). Il résume également les conventions d'écritures les plus courantes

    concernant les grandeurs, unités et valeurs numériques. Ces sections n'ont rien de superflu : le

    système international d'unités est en effet bien connu, mais l'expérience montre que les

    conventions qu'il met de l'avant ne le sont pas autant. Le traitement des tableaux, figures et équations est défini dans un autre chapitre. Enfin le dernier chapitre fait le point sur les exigences relatives à la présentation du mémoire ou de la thèse sous forme d'articles.

    Le style bibliographique est un des éléments les plus importants de la mise en forme, à cause

    des déficiences faciles à identifier et des perceptions négatives qu’elles peuvent laisser. Le

    style bibliographique n'est pas traité dans le texte principal mais plutôt en annexe, à cause du

    systématisme déployé dans la description des règles.

    Ce que le guide ne contient pas

    Un guide de présentation n'est pas un guide de rédaction, et encore moins un guide sur le cheminement du thésard aux études supérieures. En ce qui concerne ce dernier aspect, on

    peut s'en remettre à des ouvrages comme ceux de Beaud et Latouche (1988) et Beaud (2006)

    qui y vont de conseils avisés sur plusieurs aspects de la recherche en milieu universitaire, y

    compris le choix d’un directeur de recherche. Dans le cas présent, on suppose qu'un

    encadrement adéquat tout au long de la scolarité et des travaux de recherche a permis

    d'accumuler tout le matériel nécessaire et suffisant à la rédaction du mémoire ou de la thèse.

    Le guide définit une ossature à laquelle il vous appartient de greffer les éléments pertinents de

    votre mémoire ou de votre thèse, dans un langage souscrivant aux normes habituelles de

    communication. Malheureusement, la maîtrise de l'écriture ne s'improvise pas : la rédaction est une opération délicate et exigeante où chacun arrive avec un bagage souvent inégal.

    L'apprentissage se fait avec le temps, en confrontant continuellement ses écrits aux exigences

    de base d'un bon texte scientifique. Ce phénomène de préparation inégale est toutefois

    répandu et connu, et tout individu qui veut s'améliorer peut le faire facilement :

  • 3

    • plusieurs universités de grande taille affectent des ressources accessibles à la communauté; il est donc possible de trouver des trucs, conseils et autres aides à la rédaction dans les sites web de ces organisations3

    • d’autres ressources, par exemple gouvernementales, sont moins orientées vers la communication exclusivement scientifique mais tout autant vers l’écriture formelle :

    ;

    o Termium Plus est une banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada, accessible par internet, qui regroupe plus de 4 000 000 de termes en anglais, français et espagnol, avec plus de 4 000 mises à jour mensuelles (BtB, 2011); Termium Plus répertorie des termes spécialisés et ultraspécialisés qui permettent de lever des incertitudes dans le langage technique employé; il donne également accès à plus d'une douzaine d'outils d'aide à la rédaction.

    o l’Office québécois de la langue française offre une palette d’outils semblables, notamment avec son Grand dictionnaire terminologique et sa Banque de dépannage linguistique (Office québécois de la langue française, 2011a et b); le Grand dictionnaire terminologique est un ouvrage de référence de termes français et anglais du vocabulaire industriel, scientifique et commercial; la Banque de dépannage linguistique réunit plusieurs centaines de courts articles qui proposent des réponses claires aux questions les plus fréquentes portant sur la grammaire, l'orthographe, la ponctuation, les abréviations et ainsi de suite, le tout accessible par des index alphabétique et thématique bien conçus et faciles d’utilisation.

    • enfin, certains ouvrages plus ou moins classiques s'adressent à des professionnels mais sont tout aussi pertinents dans une perspective de thèse que d'après-thèse (p. ex. How to write and Publish a Scientific Paper, de Day et Gastel, 2006, à sa 6ième édition; The Craft of Research, de Booth et al., 2008, à sa 3ième édition).

    La question de la seule rédaction scientifique est trop large pour être traitée ici. Dans le cas

    d'un mémoire ou d'une thèse, il est cependant indispensable de mettre en garde contre un

    étalage sans retenu de son travail et de tout ce qui a pu être fait. Un évaluateur demande en

    premier lieu à être convaincu, et l'intention d'épater peut au contraire irriter. Un exposé de

    qualité, condensé mais clair, précis et pertinent sera toujours garant d'une meilleure

    appréciation.

    Pour le reste, voici quelques conseils d'ordre général :

    • le texte doit être bien structuré :

    o rédiger à partir d'un plan détaillé;

    3 Par exemple, le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires (CARTU) de l'Université d'Ottawa

    (http://www.sass.uottawa.ca/redaction) met en ligne plusieurs fiches succinctes et informatives destinées aux étudiants de 1er cycle désireux d'améliorer leur écriture : Le processus de rédaction, La grammaire, La structure d'un travail. Celles s'adressant aux étudiants diplômés forment une trousse de rédaction : Ce qu'il faut savoir de la rédaction aux études supérieures, Ce qu'il faut savoir de la rédaction de thèse, Rédiger une proposition de thèse, Rédiger une revue de littérature…

  • 4

    o traiter des idées ou des faits dans un ordre logique;

    • la cohérence des paramètres de localisation et de présentation doit être assurée :

    o s'assurer de la correspondance de pagination et de numérotation des tableaux et figures, entre ce qui est dans le texte et ce qui se retrouve résumé dans les listes de la table des matières;

    o bien appeler et insérer les tableaux et figures aux endroits appropriés;

    o se limiter aux quelques styles de présentation proposés et ne pas en dévier (p. ex. corps de texte et énumérations; tableaux et figures);

    • les phrases doivent être bien structurées et respecter fidèlement les règles de syntaxe, d'orthographe, de ponctuation et de typographie :

    o ne pas hésiter à utiliser les aides à l’écriture fréquemment proposés dans les sites web d’institutions reconnues;

    o utiliser les correcteurs d’orthographe et de syntaxe des traitements de texte, mais avec discernement, car ils sont loin d'être complets et infaillibles;

    o il n’est pas du tout interdit, voire fortement recommandé, de faire relire son texte par quelqu’un d’autre;

    • le style d'écriture doit viser la clarté et la précision :

    o utiliser des phrases courtes;

    o ne dire que ce qui a besoin d'être dit;

    o assurer une cohérence dans les temps de verbes utilisés;

    o appeler les choses par leur nom;

    o utiliser les synonymes de façon parcimonieuse, car si un mot existe, c’est généralement parce qu’il sous-tend une différence de sens par rapport à un autre;

    • le ton général du document doit rester impersonnel et objectif :

    o éviter la subjectivité, la familiarité, le langage à connotation discriminatoire, etc.;

    o éviter les expressions poétiques, les tournures de phrases complexes, les mots et expressions évoquant des sentiments ou un parti pris;

    o si on quitte la forme impersonnelle pour signifier un choix ou une opinion personnelle, employer le « nous » (dit « nous majestueux » ou « de politesse »).

    Une des meilleures façons d'améliorer ses écrits est de ne rien faire (mais temporairement

    seulement !). En effet, tous les auteurs d'expérience reconnaissent qu'une relecture du texte

    après l’avoir mis de côté quelques jours permet d'identifier ses inévitables défauts et d’y

    remédier.

  • 5

    La langue de rédaction

    Les mémoires et les thèses sont normalement rédigés en français, conformément à la Politique

    linguistique de l’INRS et à son Règlement des études. Le directeur du centre peut accorder une

    dérogation, sur recommandation du Comité des programmes, après examen de l’argumentation

    remise par l’étudiant à son responsable de programme (p. ex. langue maternelle, langue dans

    laquelle les études antérieures ont été réalisées…). Les étudiants autorisés sont alors tenus de rédiger un sommaire récapitulatif en français d’au moins vingt pages et d’adjoindre une version française aux légendes de tous les tableaux et figures du mémoire ou de la thèse.

    Il faut distinguer le mémoire ou la thèse rédigée en anglais du mémoire ou de la thèse par articles dont un ou plusieurs sont en anglais. Un mémoire ou une thèse par articles doit contenir une partie « Synthèse » de longueur substantielle dans laquelle l'étudiant refait la

    démarche cohérente d'un mémoire ou d'une thèse, tout en s'arrimant au contenu de ses

    articles. Les choix de langue et de revue sont alors des choix stratégiques et pratiques sous la

    responsabilité des auteurs et co-auteurs.

    Un mémoire ou une thèse avec des articles en anglais ne devient un mémoire ou une thèse en

    anglais que si la partie « Synthèse » et autres pages liminaires sont écrites en anglais.

    L'autorisation d'écrire dans cette langue doit alors être obtenue, et l'exigence du sommaire

    récapitulatif en français s'applique.

    Déontologie, éthique et droits d'auteur

    Les questions de déontologie et d'éthique en recherche ne se limitent pas qu'aux projets impliquant des sujets humains ou animaux, ou posant des risques pour la santé et l'environnement. Un aspect, l'honnêteté intellectuelle, transcende toutes les disciplines. La

    recherche universitaire se réclame en effet d'une honnêteté des plus rigoureuses. Celle-ci ne se

    limite pas uniquement à la véracité des résultats mais touche également la façon dont ils sont

    acquis et diffusés, y compris les idées qui ont amené un projet en l'état où on le décrit.

    Le contenu d'un mémoire ou d'une thèse n'est en effet jamais entièrement original, ne serait ce

    que par les nombreux travaux qui auront servi à la mise en perspective et à la définition du

    problème, ou les méthodes éprouvées qui auront été utilisées. Les idées ou les concepts

  • 6

    repris ou développés sont des contributions importantes à reconnaître, car leur utilisation sans

    mention est assimilable au plagiat.

    Attention ! Le plagiat n'est pas limité à une reprise plus ou moins intégrale des mots ou des

    données d'autrui, et la paraphrase ou la reformulation ne sont pas des opérations de

    blanchiment. Il convient donc de référer explicitement aux auteurs originaux dans ses

    commentaires, explications ou interprétations, afin d'éviter toute équivoque.

    Si l'utilisation d'idées sans en reconnaître les auteurs est assimilable à un plagiat par omission,

    l'utilisation d'ouvrages protégés par un droit d'auteur relève de l'illégalité. C'est une situation souvent vécue involontairement par le thésard qui devient rédacteur d'articles, malgré sa bonne

    foi. En effet, l'auteur débutant ignore souvent qu'il cède ses droits d'auteur à l'éditeur qui diffuse

    ses articles. L'insertion intégrale dans son mémoire ou sa thèse d'un article publié dont il est

    l'auteur est alors une transgression directe du droit d'auteur. Ce problème et la façon de le

    traiter sont abordés dans le chapitre 5 portant sur le mémoire ou la thèse par articles.

    Remarques sur la protection de la vie privée

    Les mémoires et les thèses sont appelés à être diffusés. Elles doivent donc exclure toute signature ou renseignement personnel concernant les individus (adresse, numéro de téléphone, adresses courriel, personnelles ou professionnelles), selon le Commissariat à la vie

    privée. Seules les adresses et numéros de téléphone au travail sont du domaine public.

  • 7

    CHAPITRE 2 : LE CONTENU DU MÉMOIRE OU DE LA THÈSE

    Un mémoire ou une thèse est jugée sur son contenu et sa forme, dans sa globalité : le document est acceptable ou non, après corrections mineures ou majeures, et qualifié de bon,

    très bon, excellent ou exceptionnel. L'examinateur jouit d'une pleine indépendance et porte un

    jugement en fonction de l'atteinte des objectifs associés à une maîtrise ou une thèse, selon son

    expérience en la matière :

    o le mémoire doit apporter une certaine contribution à l'avancement des connaissances ou à la mise au point de nouvelles applications; c'est en premier lieu une

    démonstration d'aptitude à la recherche; l'accent est mis sur l'adéquation de la

    méthodologie au problème examiné, la démarche scientifique, la connaissance de la

    documentation pertinente, la cohérence, la rigueur, etc.;

    o la thèse doit apporter une contribution originale à l'avancement des connaissances ou conduire à de nouvelles applications; l'originalité et la contribution significative à

    l'avancement des connaissances font preuve de l'autonomie du candidat en recherche.

    Bref, le mémoire et la thèse diffèrent essentiellement par le degré d'accomplissement d'une

    démarche scientifique. Par exemple, en recherche appliquée, la maîtrise peut porter sur

    l'amélioration d'une application pré-existante, alors que le doctorat vise le développement d'une

    application innovante. Il en découle que les mémoires et les thèses peuvent facilement s'accommoder d'une structure commune.

    À l'INRS, les mémoires et les thèses comportent les parties suivantes :

    • des pages liminaires, avec la succession : dans tous les cas : si le document de façon est en anglais : facultative : Page titre Dédicace Remerciements Avant-propos Résumé Abstract Sommaire récapitulatif Table des matières Liste des figures Liste des tableaux Liste des sigles et abréviations

  • 8

    • une Introduction

    • un développement, sous forme de Chapitres

    • une Conclusion

    • des pages annexes, incluant les sections : Références Annexes

    L’ordre dans lequel se présente ces sections doit être respecté. Certaines des subdivisions

    peuvent être absentes, soit parce qu’elles sont facultatives (p. ex. Avant-propos,

    Remerciements), soit parce qu'il n'y a pas d'éléments constituants la subdivision (p. ex.

    tableaux, figures, annexes), soit parce qu'elles ne sont exigées qu'en cas de rédaction dans une

    langue autre que le français (Sommaire récapitulatif). Cet agencement étant quasi-générique, le

    modèle décrit peut aussi être utilisé pour la présentation de travaux, rapports de stage ou

    essais. Dans de tels cas, une subdivision comme l'Abstract peut également être escamotée.

    Les mémoires ou thèses par articles montreront une structure légèrement différente, affectant uniquement les sections en zone ombragée ci-dessus. Ces particularités sont

    discutées au chapitre 5.

    Les pages liminaires

    Les pages liminaires réunissent tous les éléments requis pour décrire succinctement le contenu

    d'un ouvrage.

    Page titre

    La page titre comprend les informations de bases usuelles : auteur et titre, nature du document

    et objectif visé par sa réalisation, lieu de réalisation, énoncé de propriété intellectuelle, mois et

    année de dépôt, avec en sus l’énumération des membres du jury4

    Une attention particulière sera portée au libellé du titre :

    .

    • c'est le premier élément susceptible de convaincre un lecteur éventuel de prendre connaissance du résumé;

    4 Les évaluateurs, s'ils n’ont pas entière responsabilité de ce qui est énoncé dans le mémoire ou la thèse,

    cautionnent tout de même la valeur scientifique d’une contribution conduisant à un diplôme de cycle supérieur, d’où leur mention en page titre.

  • 9

    • les termes contenus dans le titre seront utilisés dans l'indexation de l'ouvrage.

    Pour des raisons de saisie et diffusion, le titre devrait se limiter à environ 175 caractères,

    incluant les espaces et la ponctuation.

    La disposition des informations de la page titre apparaît dans le canevas électronique du guide.

    Tous les éléments sont en français, sauf le titre lui-même, s'il y a eu autorisation de rédaction

    en anglais. Les programmes et grades offerts par l’INRS au trimestre d’hiver 2011 s’énoncent

    comme suit et doivent apparaître comme tels en page titre :

    Programme Grade Maîtrise en sciences de l’eau Maître es Sciences M.Sc. Doctorat en sciences de l’eau Philosophiæ Doctor, Ph.D. Maîtrise en sciences de la terre Maître es Sciences, M.Sc. programme géré conjointement par l’INRS et l’Université Laval Doctorat en sciences de la terre Philosophiæ Doctor, Ph.D. programme géré conjointement par l’INRS et l’Université Laval Maîtrise en sciences de l'énergie et des matériaux Maître es Sciences, M.Sc. Doctorat en sciences de l'énergie et des matériaux Philosophiæ Doctor, Ph.D. Maîtrise en télécommunications Maître es Sciences, M.Sc. Doctorat en télécommunications Philosophiæ Doctor, Ph.D. Maîtrise en sciences expérimentales de la santé Maître es Sciences, M.Sc. Maîtrise en microbiologie appliquée Maître es Sciences, M.Sc. Maîtrise en virologie et immunologie Maître es Sciences, M.Sc. Doctorat en virologie et immunologie Philosophiæ Doctor, Ph.D. Doctorat en biologie Philosophiæ Doctor, Ph.D.

    Dédicace (facultatif)

    Une dédicace rend hommage à une ou plusieurs personnes. Elle apparaît uniquement selon la

    volonté de l'auteur. Elle est disposée habituellement dans le coin supérieur droit d'une page qui

    ne contient aucune autre inscription.

  • 10

    Remerciements (facultatif)

    L’étudiant peut inclure des remerciements aux personnes et/ou organisations qui lui ont fourni

    un support quelconque lors de sa recherche : fonds pour le soutien direct et indirect du projet,

    conseils dans l'encadrement, aide dans l'acquisition de données ou l'analyse des résultats. Les

    remerciements peuvent être incorporés à l’avant-propos s'ils sont courts.

    La page de remerciements est un espace de liberté, mais il faut être conscient que les écrits

    restent : la basse flatterie, les enfantillages ou les formulations à faire pleurer le lecteur seront

    jugés à leur propre valeur. Le remerciement est toujours apprécié et perçu comme un

    encouragement, car il est gratuit dans le sens noble du terme. Il ne doit donc pas être

    dévalorisé.

    Avant-propos (facultatif)

    L’avant-propos est facultatif. On aura les remerciements ou l'avant-propos, mais pas les deux. Sous cette rubrique, l’étudiant peut fournir des informations spécifiques à sa propre démarche

    ou son cheminement personnel et sur ce qui l'ont conduit au sujet traité. Il peut aussi évoquer

    un contexte particulier qu’il juge pertinent de faire connaître ou qui permet de mieux situer sa

    recherche et ses limites.

    Résumé et Abstract

    Un résumé en français et un résumé en anglais ("Abstract") sont requis, quelle que soit la

    langue de rédaction du mémoire ou de la thèse.

    Le résumé doit être précis, informatif et concis. Il doit permettre au lecteur de prendre

    connaissance rapidement de la problématique traitée, des résultats obtenus et des principales

    conclusions (aspect innovateur, limitations, recommandations…). On évitera d’y inclure des

    citations, des équations chimiques et des formules mathématiques complexes.

    Pour rendre le résumé intéressant et amener le lecteur à poursuivre sa lecture, il faut garder à

    l'esprit que le résumé est un instrument de mise en valeur du document proposé, et non un

    condensé de tout ce qui y est dit.

  • 11

    Le résumé est à simple interligne et ne doit pas dépasser 150 à 250 mots (maximum d'une

    page) dans le cas d’un mémoire, et 350 à 500 mots (maximum de deux pages) dans le cas

    d’une thèse. La base de données ProQuest pose des limites rigides de respectivement 150 et

    350 mots. Il convient de faire suivre le résumé par une série de mots clés (maximum 10)

    soigneusement choisis pour les fins d'indexation, afin de s'assurer d'un bon repérage par les

    moteurs de recherche.

    Le résumé anglais sera la traduction du résumé français. Il est soumis aux mêmes devis

    (longueur, symboles, mots clés, etc.). On notera que c'est cet Abstract et les mots clés

    proposés qui seront les principaux objets de diffusion dans les banques de données.

    Sommaire récapitulatif (s'il y a lieu)

    Un Sommaire récapitulatif est requis dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse rédigé en

    anglais.

    Le sommaire compte au moins vingt (20) pages et ne remplace aucunement le résumé français.

    Il fait état des points principaux traités dans le document et se montre plus explicite que le résumé en ce qui concerne les hypothèses de travail, objectifs de recherche, méthodologie et résultats (c.-à-d. tous les éléments attendus d’une thèse). Contrairement au Résumé, il est ici possible et même indiqué de faire référence à des tableaux ou figures du texte principal. Le pont langagier avec ces renvois est assuré par un sous-titrage en français de tous les titres

    et légendes de tous les tableaux et figures.

    Table des matières

    La table des matières fait l’énumération, dans l’ordre, des sections et sous-sections du

    document avec leur titre complet. Un maximum de trois niveaux de titre est admis.

    La disposition des titres et sous-titres et les formats préconisés pour la table des matières

    apparaissent dans le canevas électronique mis à disposition via le wiki du SDIS. L’utilisation du

    modèle MS Word permet de la générer automatiquement, en cliquant avec le bouton droit de la

    souris sur la table des matières du modèle proposé et en demandant la mise à jour des

    champs. Les numéros de page et les titres de chapitre changent alors pour correspondre à

    ceux de votre texte.

  • 12

    Liste des figures, liste des tableaux

    Les listes de figures, de tableaux et autres sont en quelque sorte une table des matières des

    figures, une table des matières des tableaux, et ainsi de suite. Chaque liste est distincte et

    indépendante. Elle énumère les titres de chacun des éléments présents dans le document et sa

    page correspondante.

    Il convient de bien distinguer titre et légende dans les intitulés des tableaux et des figures. Les

    descriptions, explications et renvois à des références peuvent faire partie d'une légende mais

    ne font pas partie du titre : on ne retrouve donc rien de cette nature dans les titres énumérés

    dans les listes.

    Autres listes

    D’autres listes peuvent être ajoutées au besoin. On peut constituer une liste de documents hors

    texte s'insérant mal dans le texte, de par leur dimension ou leur format (planches,

    photographies, cartes, tableaux et figures hors-format). Il est aussi possible que le mémoire ou

    la thèse contienne plusieurs abréviations, sigles ou symboles. Une liste est utile, voire exigible,

    lorsque leur nombre est élevé. Les éléments sont alors présentés par ordre alphabétique

    (d'abord latin, puis grec), avec leur signification.

    Le corps du mémoire ou de la thèse

    Le mémoire ou la thèse au sens strict commence à la page 1, en chiffres arabes, avec

    l’introduction, suivi des chapitres de développement et de la conclusion.

    Chapitre 1 : Introduction

    L’auteur y expose, sans entrer dans les détails, le cadre général de la question abordée et

    l’aspect plus spécifique qui sera traité. En quelques mots : Qu'avez-vous fait, et pourquoi ? C'est littéralement une annonce de ce que l'on trouvera dans le document. Cette section étant

    succincte sans être très technique, on peut y mentionner la conclusion principale et les aspects

    originaux de sa recherche.

  • 13

    Chapitre 2, Chapitre 3, Chapitre 4 … : Développement

    Comme le suggère le mot, le développement est constitué d'une série de chapitres poussant

    plus loin les éléments annoncés dans l'introduction et poursuivant avec les résultats et leur

    interprétation. On aura, par exemple :

    o Problématique : qu'est-ce qui a été fait et qu'est-ce que vous faites de plus ?

    le sujet de recherche et les enjeux théoriques et/ou expérimentaux qui lui sont associés

    sont définis à l'occasion d'une revue de littérature; il doit en découler une formulation

    d'hypothèse et d'objectifs permettant de tester celle-ci; le lecteur doit être capable

    d'apprécier objectivement la pertinence et de l'originalité du travail; il est aussi prudent

    d'évoquer les limites posées par l'étude aux extrapolations qu'on pourrait en faire, tant par

    choix (on ne peut pas tout faire…) que par l'incapacité de contrôler certaines variables.

    Il faut dépasser la simple liste de références consultées. On s'attend à y retrouver

    analyses, comparaisons, critiques et synthèses, et ce, en toute objectivité.

    o Méthodologie : comment l'avez-vous fait ?

    on y décrit tout ce qui est nécessaire et suffisant pour qu'un tiers puisse juger de la valeur

    et de la rigueur des méthodes utilisées et être capable de reproduire les mêmes résultats;

    toute modification ou déviation d'un protocole auquel il est référé doit être mentionnée; s'il

    y du terrain d'impliqué, une brève description du milieu et des facteurs susceptibles

    d'influencer l'interprétation est requis.

    Si des alternatives se présentent (stratégies de collecte de données, instruments et

    techniques d'acquisition et d'analyses, modèles informatiques, etc.), les choix doivent être

    justifiés.

    o Résultats : qu'avez-vous trouvé ?

    on y décrit tout les résultats nécessaires et suffisants à la démonstration qu'on se

    proposait de faire, en jugeant de leur niveau de signification;

    Il est facile de s'épancher inutilement en faisant une exploration excessive de ses univers

    de variables. Par contre, il ne faut pas être fermé à l'observation de relations inattendues,

    ce qui peut être tout à fait porteur en terme de contribution.

  • 14

    o Discussion : qu'est-ce que ça veut dire ?

    on intègre et interprète les résultats attendus et inattendus, significatifs ou non, en regard

    des objectifs et hypothèses formulés et par rapport aux études antérieures; on se

    prononce sur les forces et faiblesses avérées de la méthodologie et sur des approches

    qui pourraient permettre d'obtenir des réponses plus significatives;

    Conserver l'équilibre : une surestimation ou une surexploitation des données avec des

    arguments ténus ou insoutenables remet en question le bon jugement de l'auteur. À

    l'opposé, une sous-estimation ou sous-exploitation des résultats peuvent être interprétées

    comme une incapacité plus ou moins grande du candidat à bien comprendre son sujet.

    Chapitre x : Conclusion

    La conclusion fait le bilan final des travaux et des constats et n'apporte aucun élément nouveau

    qui n'ait été précédemment mentionné : Qu'est-ce que ça a donné ? Un bref rappel du

    développement permet d’introduire un jugement sur l’atteinte des objectifs mentionnés et des

    contributions originales du mémoire ou de la thèse. C'est aussi une occasion d'ouvrir des perspectives en suggérant des travaux additionnels, à partir des connaissances et expériences acquises.

    Les pages annexes

    Les pages annexes sont dissociées du corps du mémoire ou de la thèse parce qu'elles

    contiennent de l'information qui n'est pas nécessaire à la compréhension du texte, ou qui nuirait à sa lisibilité, mais qui restent utile, voire indispensable, comme un protocole expérimental détaillé. Les pages annexes sont paginées à la suite du corps du mémoire ou de

    la thèse, en chiffre arabe.

    Les pages annexes peuvent contenir des Annexes ou des Appendices. Le mémoire ou la thèse

    visant entre autres la concision, on s'attend surtout à y retrouver des annexes, d'après la

    définition stricte de ces termes :

    Dans la langue courante, les termes français appendice, annexe et supplément sont parfois confondus. Il s'agit pourtant de trois notions différentes. En effet, l'annexe présente des renseignements complémentaires qui n'ont pu être insérés dans le texte principal dont ils sont partie intégrante, alors que l'appendice constitue un

  • 15

    ensemble de notes, de documents supplémentaires non essentiels à l'intégralité de l'ouvrage. (Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française, 2011a)

    Liste des références

    La liste des références permet la localisation des contributions qui ont été consultées et dont les

    idées, résultats ou méthodes ont été discutées ou utilisées dans le mémoire ou la thèse. Il ne

    faut pas confondre cette liste avec une bibliographie, qui contient une liste plus ou moins

    importante d’ouvrages relatifs à un sujet donné, sans qu'ils n'aient été nécessairement tous

    consultés. Les références doivent être présentées de manière uniforme, complète et intelligible.

    Compte tenu de la variabilité des médias pouvant être l'objet d'une référence, l'étudiant est prié

    de consulter l'annexe Style bibliographique INRS Sciences et technologies.

    Annexes

    Les annexes sont placées après la liste des références. Va en annexe tout matériel qui n'est pas indispensable à la compréhension du texte, mais qui le complète et qui pourrait être requis pour la reprise intégrale de l'étude : données, résultats détaillés, descriptions techniques, méthodes exhaustives, démonstrations poussées… Sans ces distractions, il devient

    plus facile de saisir la structure logique de l'ouvrage. S’il y en a plusieurs, les annexes sont

    présentées selon leur ordre de mention dans le texte avec la numérotation Annexe I, Annexe II,

    Annexe III, etc., en chiffres romains majuscules, suivi de leur propre titre.

  • 17

    CHAPITRE 3 : LA MISE EN FORME

    La présentation des mémoires et thèses tant à l’INRS que dans les autres universités est

    fondée sur un principe simple : la sobriété. Les polices fantaisistes, l’habillement du texte

    (cadre, lignes verticales ou horizontales), les en-tête et pied-de-page sont bannis au profit de la

    simplicité et de la cohérence.

    Le présent chapitre aborde successivement les questions de mises en forme du document et du

    texte (titres, paragraphes, notes de bas de page, énumérations), puis fait le point sur des

    conventions d'écriture peut-être moins connues. Les indications concernant la mise en forme et

    la présentation des tableaux, figures et équations font l'objet d'un chapitre séparé.

    Ensemble du document

    Les mémoires et les thèses sont couramment disponibles en format électronique. Ces

    documents font toutefois l'objet d'un archivage final en copies reliées de feuilles au format lettre

    US reproduites en recto/verso. Toute l'écriture et la présentation matérielle doivent donc tenir

    compte de cette contrainte. Le mémoire devrait compter normalement environ 120 pages et la

    thèse 250 pages.

    Pour tout le document :

    • les marges sont uniformes et égales à 25 mm tant pour les pages paires que pour les pages impaires, et y compris les pages comportant des tableaux ou des figures; il n'y a pas lieu de prévoir d'espace pour la reliure;

    • les chapitres et sections apparentées doivent débuter sur une page impaire (c.-à-d. à droite, dans un document papier ouvert)5

    • un paragraphe ne commence jamais à la dernière ligne d'une page, pas plus qu’il ne se termine à la première ligne d'une page.

    ;

    La pagination s’effectue comme suit :

    • pages liminaires :

    en chiffres romains minuscules, à partir de la page titre; la page titre est comptée mais non numérotée;

    5 Si le texte de la section précédente se termine sur une page impaire, il faut s'assurer de la présence d’une page

    blanche tenant lieu de page paire pour que la reproduction d’un original recto conserve cette règle en recto/verso.

  • 18

    • Introduction et pages suivantes :

    en chiffres arabes, à partir de 1 jusqu’à la fin du document, y compris les pages annexes;

    • position des numéros de page :

    en bas, centré, en Arial 10 pt et sans autre ornementation dans les deux cas.

    Hiérachisation des titres et paragraphes

    Les titres et sous-titres sont hiérarchisés avec les tailles et styles de police. La numérotation de type 1, 1.1, 1.1.1 ne doit pas dépasser trois niveaux numérique et ce, afin de ne pas alourdir

    la lecture. Ainsi 1.1.1.1 est à proscrire. Les titres de niveau 1 sont alignés à gauche, sauf dans

    les pages liminaires, où ils sont centrés. Tous les titres et sous-titres sont à simple interligne,

    sans point à la fin. Les mêmes règles s’appliquent dans les annexes. On aura :

    Titres : CHAPITRE # : (changement de ligne : majuscule + entrée) ARIAL 16 PT, GRAS, EN MAJUSCULES Interligne simple Espace avant : 0 pt Espace après : 30 pt

    Sous-titres : Arial 14 pt, gras, 1ère lettre en majuscule Interligne simple Espace avant : 18 pt Espace après : 24 pt

    Sous-sous-titres : Arial 12 pt, gras, retrait de 1.25 cm Interligne simple Espace avant : 18 pt Espace après : 24 pt

    Il faut éviter de placer un sous-titre de niveau 2 ou 3 immédiatement sous un titre de niveau 1

    ou 2. Si ce rapprochement est inévitable, il convient d'insérer une ligne de niveau "texte" vide.

    Les paragraphes se présentent comme suit :

    • marges justifiées6• interligne de 1.5;

    ;

    • espaces avant et après de 6 pt; • texte en Arial 11 pt, normal.

    L’interligne simple est d’usage restreint, limité au texte du Résumé et de l'Abstract, de même qu’aux portions de texte assimilables à des listes et à de courts textes autonomes. C’est

    le cas pour : 6 L'utilisation de marges justifiées peut occasionner des espacements trop grands entre les mots, lorsque le 1er mot

    de la ligne suivante est exagérément long. Il convient alors de corriger le texte pour éviter des aberrations.

  • 19

    • la page titre, la Table des matières, la Liste des figures, la Liste des tableaux et autres : plusieurs autres exigences de format s’appliquent à ces pages (tabulations, points de suite, retraits, mises en évidence, et ainsi de suite); l’étudiant est invité à s’en remettre au canevas de mémoire ou de thèse du guide;

    • les légendes des tableaux et figures : en plus de l'interligne simple, le texte voit ses caractères réduits en dimension (9 pt) mais grossis en style gras (voir chapitre sur la présentation des tableaux, figures et équations);

    • les notes de bas de page7

    o marges justifiées;

    : celles du présent document en sont des illustrations;

    o interligne simple; o retrait négatif de première ligne de 0.5 cm, avec tabulation à 0.5 cm; o espace après de 6 pt; o texte en Arial 9 pt, normal.

    l’appel se fait avec des nombres en chiffres arabes à partir de 1, placés en exposant sans parenthèses après le mot ou l'expression concerné, ou en fin de phrase, avant le signe de ponctuation; la note est séparée du texte principal par un trait de 40 mm à gauche;

    • les citations : les citations longues, de plus de 3 lignes, sont présentées en paragraphe distinct;

    o marges justifiées; o interligne simple; o retrait à gauche et à droite de 1 cm; o espace avant et après de 6 pt; o texte en Arial 11 pt, normal.

    • les citations courtes sont insérées dans les paragraphes normaux, entre chevrons français

    (« […] »).

    Les énumérations verticales se présentent comme une succession de courts paragraphes, avec retraits :

    • il peut y avoir plusieurs niveaux, exprimés à la fois par des puces différentes, une augmentation des retraits et une modulation des interlignes et espacements entre paragraphes, comme le montre le présent document;

    • le texte commence par une minuscule, à moins d'une numérotation avec lettre ou chiffre suivie d’un point, ou d’un point et d’un tiret; l'élément de numérotation de type 1°, 2°, 3°, etc. est réputé correspondre à un adverbe ordinal et est suivi d'une minuscule;

    • Il importe aussi de tenir compte du signe de ponctuation qui termine et sépare les divers éléments de l’énumération : après le point, la majuscule est obligatoire; après le point-virgule ou la virgule, la minuscule est obligatoire.

    7 Bien que la note de bas de page soit mentionnée, son usage est déconseillé. Au contraire des sciences humaines

    et sociales, où les notes sont utilisées au point de servir également de support aux renvois bibliographiques traditionnels, la note de bas de page est vue comme une lourdeur en sciences naturelles.

  • 20

    Texte et styles d'emphase

    Il peut y avoir plusieurs raisons pour vouloir attirer l'attention sur un mot ou un groupe de mots à

    l'intérieur d'un paragraphe. Ces intentions peuvent se concrétiser en appliquant des styles

    d'emphase. Les possibilités sont en principe nombreuses (changements de police et/ou de

    taille, avec options d'ombre, contour, relief, empreinte, petites majuscules…). Cependant, les

    objectifs de simplicité et de sobriété visés pour le mémoire ou la thèse requièrent d'en limiter la

    variété et l'utilisation. En cette matière, on retiendra que l’impact d'un style d'emphase est

    d’autant plus grand que l’utilisation est parcimonieuse. Les styles italiques et gras appliqués au

    caractère Arial de base suffisent généralement à atteindre les buts fixés.

    Le style italique est traditionnellement utilisé à plusieurs sauces :

    • mise en valeur de mots en langue étrangère;

    • mot ou expression qu’on veut mettre en évidence, ou dont on veut affirmer le sens ou la nuance de sens, ou pour lesquels on veut confirmer un statut de catégorie ou de terme technique;

    • accent de certains champs de styles bibliographiques;

    • style récurrent dans les conventions entourant l'écriture des grandeurs, valeurs, unités et symboles.

    Le style gras, appliqué à un mot, une expression ou un titre, est utile dans des textes où le lecteur est appelé à rechercher des informations précises. Le soulignement, hérité de l'ère pré-traitement de texte, est considéré comme le style d'emphase le plus inesthétique.

    Lorsque la mise en évidence se fait dans une citation, il faut préciser que l’initiative est de

    l’auteur du mémoire ou de la thèse, avec la mention « [C’est nous qui utilisons...] ».

  • 21

    Conventions d’écriture : des chiffres et des nombres

    Les valeurs numériques sont exprimées dans le respect des conventions du système

    international d’unités (SI), et non uniquement en unités SI. La nuance est importante, car

    l'usage de plusieurs unités hors SI est admis par les promoteurs du système international. Par

    exemple, dans les unités de temps, la seconde appartient au SI, mais pas la minute, l'heure ou

    le jour. Le SI est un édifice en constante évolution, et les propositions les plus récentes ne

    touchent pas uniquement les secteurs les plus hermétiques de la science. Par exemple,

    l’approbation du point ou de la virgule comme séparateur décimal date de 2003 (Organisation

    intergouvernementale de la Convention du Mètre, 2006).

    Un aperçu des conventions admises en 2011 est donné en Annexe II. On se limitera ici à

    décrire les principales règles orthographiques et typographiques qui s’appliquent dans l'usage

    des grandeurs, unités et symboles SI et hors SI. Lorsque les conventions permettent des

    usages alternatifs, comme l’utilisation du point ou de la virgule décimale, la seule exigence est

    celle de rester cohérent et uniforme dans l'ensemble du document. En bref, on aura :

    • Notation des grandeurs, unités et symboles : Conventions applicables Exemples Exemples inacceptables

    pour les grandeurs : symboles en général d’une seule lettre en italique x, t (distance, temps) x, t informations complémentaires en indice, en exposant ou entre parenthèses x0, tmax pour les unités : noms sans majuscule, même quand hérités de noms propres pascal Pascal symboles en romain (droit) m, s (mètre, seconde) m, s 1ère lettre de symbole en majuscule lorsque Pa pa dérivé d'un nom propre Ω (omega, pour ohm) ω pas de mélange de noms et de symboles newton par kilogramme newton par kg pas d’abréviations en place des symboles s, min, cm3, m/s sec, mn, cc, mps pas de point, sauf en bout de phrase cm cm. symboles invariables 9 cm 9 cms toujours précédées d'une espace insécable 30 cm 30cm 30,2 °C 30,2°C 30.2 °C 30,2° C exceptions : unités sexagésimales d'angle 40° 16' 25" 40 ° 16 ' 25 " degrés d’alcool 90° 90 ° symbole du litre, au choix « l » ou « L » 1 L = 1 000 ml 1 l = 1 000 ml

  • 22

    • Notation des multiplications et divisions : Conventions applicables Exemples Exemples inacceptables

    avec les symboles de grandeurs : multiplication marquée par espace ou non, signe « ⋅ » ou signe « × » ab, a b, a ⋅ b, a × b division marquée par barre oblique, ligne horizontale, exposant négatif a/b, , a b−1 avec les symboles d’unités : multiplication marquée par espace, signe « ⋅ » m s ou m·s ms (milliseconde) division marquée par barre oblique, ligne horizontale, exposant négatif, m/s, , m·s-1 mais jamais plus d'une barre oblique A/(m s) ou A·m-1·s-1 A/m/s (sous peine d'ambigüité) A/(m/s) ou A·s·m-1 A/m/s avec les valeurs de grandeurs et les nombres : comme avec les symboles d’unités (53 m/s) × 10,2 s (53 m/s) ⋅ 10,2 s mais pas de signe « ⋅ » (53 m/s)(10,2 s) (53 m/s) ⋅ (10,2 s) 25 × 60.5 25 ⋅ 60.5

    • Notation des préfixes des unités multiples et sous-multiples : Conventions applicables Exemples Exemples inacceptables

    en caractères romains (droit) et minuscules milli milli préfixes accolés sans espace ni tiret milliseconde milli-seconde avec un seul préfixe nanomètre millimicromètre 10-6 kg = 1 mg 1 µkg (microkilogramme) symbole en majuscule pour les multiples G (giga) g sauf pour da (déca), h (hecto) et k (kilo) kg Kg symbole en minuscule pour les sous-multiples p (pico) P

    • Notation des valeurs : Conventions applicables Exemples Exemples inacceptables

    point ou virgule précédé d’un zéro, entre -1 et +1 -0.234 ou -0,234 ni -.234 ni -,234 séparation en tranches de 3 chiffres optionnelle 43279.16829 ou mais par espace seulement 43 279.168 29 43,279.168,29

    L’usage veut que tous les nombres et unités qui commencent une phrase s’écrivent au long.

    Ailleurs dans le texte, seuls les nombres supérieurs à dix (10) s’écrivent en chiffres arabes. Les

    autres s’écrivent au long, sauf dans les cas suivant :

  • 23

    • ils font partie d’une série ou d’une énumération (p. ex. page 8; tableaux 2, 7, 9);

    • ils sont suivis d’un symbole ou d’une abréviation de quantité (p. ex. 8 %; 3 cm).

    Il convient de faire une mise en garde sur l’écriture des nombres supérieurs au million :

    • l’échelle européenne (et l’échelle britannique traditionnelle) est construite sur la progression d’exposants entiers de 1 000 000 :

    o en français, le suffixe du nom de chaque valeur en -illion de l'exposant entier est modifié en -illiard pour le nom des valeurs des demi-exposants;

    o en anglais britannique, on a plutôt la construction « thousand [nom de la valeur] » pour les valeurs de demi-exposants;

    • l’échelle américaine est basée uniquement sur les exposants entiers de 1 000, mais avec les noms des valeurs d'exposants entiers de 1 000 000 de l'échelle européenne.

    Il y a donc une divergence rapide entre trillion américain et le trillion européen, comme on peut

    le voir ci-dessous :

    échelle noms américain et nom britannique noms français échelle américaine britannique moderne traditionnel eteuropéen européenne 1 0001+1 million million million 1 000 0001.0 1 0002+1 billion thousand million milliard 1 000 0001.5 1 0003+1 trillion billion billion 1 000 0002.0 1 0004+1 quadrillion thousand billion billiard 1 000 0002.5 1 0005+1 quintillion trillion trillion 1 000 0003.0

    Comme les noms français, anglo-britanniques et anglo-américains sont identiques dans leur

    écriture mais différents dans leur signification, tout énoncé de grands nombres en lettres peut

    créer la confusion.

    Conventions d’écriture : des lettres et des mots

    Dans la rédaction d’un texte, les normes de l’orthographe sont bien connues ou tout au moins

    facilement vérifiables. Ce n’est toutefois pas entièrement le cas pour les espaces, parenthèses,

    signes de ponctuation, mises en majuscules ou en italique, et ainsi de suite, pour lesquels le

    bon usage est largement contextuel. Il est donc pertinent de résumer les principales

    conventions en usage.

    La présente section traite tour à tour de la présence d’espaces en conjonction avec divers

    signes typographiques, de l’utilisation et de la signification de caractères spéciaux et de

    locutions latines et enfin de quelques exigences spécifiques en taxonomie et toponymie.

  • 24

    Espaces sécables ou insécables

    Ci-dessous, « ° » représente une espace insécable et « x » un caractère alpha-numérique.

    Parenthèses et guillemets :

    • aucune espace intérieure, espace ordinaire extérieure : (xx) [xx] {xx} "xx" • espace insécable intérieure, espace ordinaire extérieure : «°xx°»

    Signes de ponctuation et signes typographiques : • aucune espace, ni avant, ni après : ‘ / -

    (apostrophe, barre oblique, trait d’union) • aucune espace avant, espace ordinaire après : xx. xx, xx… xx*

    (point, virgule, points de suspension, exposant) • espace insécable avant, espace ordinaire après : °; °: °! °? xx°–

    (point-virgule, deux-points, points d’exclamation et d’interrogation, tiret)

    • espace ordinaire avant, espace insécable après : –°xx (tiret)

    • espace ordinaire avant et après : & (perluète)

    Le double espace est une erreur typographique commune. On peut y remédier facilement avec

    la fonction de substitution deux espaces pour un espace, dans les traitements de texte.

    • Abréviations, acronymes et sigles

    Les abréviations, sigles et acronymes ont pour objectifs communs la sauvegarde de l'espace.

    Ils se définissent comme suit :

    • l'abréviation découle du retranchement de lettres dans un mot (« ex. » pour « exemple »);

    • le sigle est une abréviation formée des initiales en majuscules et sans accents de plusieurs mots, et qui se prononce en épelant lettre par lettre; l'Organisation des nations unies a pour sigle « O.N.U. » ou « ONU » sans points abréviatifs, qui se prononce « O – N – U »; les sigles ne prennent pas la marque du pluriel;

    • l'acronyme est un sigle prononcé comme un mot ordinaire; l'Organisation des nations unies a pour acronyme « ONU » qui se prononce « eau nue ».

    Le sigle et l’acronyme sont utilisés avec parcimonie et uniquement s'ils doivent être repris

    fréquemment. Ils sont définis lors de la première utilisation, afin d’éviter toute interprétation

    équivoque. Leur usage est déconseillé dans les titres et sous-titres.

  • 25

    • Ligatures et caractères spéciaux

    Une ligature est un signe typographique comportant deux lettres (ou plus) accolées. On

    distingue :

    • les ligatures esthétiques ou techniques, d’utilisation optionnelle; elles apparaissent à des fins d’abréviation ou décoratives, afin de minimiser les coûts de gravure (pierre, marbre) ou d’impression (papyrus, parchemin; rupture de certaines paires de caractères dans la typographie au plomb); par exemple :

    &

    perluète (synonymes : perluette, esperluette, esperluète, éperluète, et commercial) : ligature esthétique de la conjonction « et », utilisée en français essentiellement dans les raisons sociales; ne jamais utiliser entre deux noms communs (Office québécois de la langue française, 2011a);

    @

    arobas (synonymes : arrobase, arobase, arrobe chez les locuteurs européens) : ligature utilisée par les moines copistes du Moyen-Âge pour représenter le mot latin ad (« près de », « à », « chez »); ou a commercial : ligature de l'accent grave avec le « a » de la préposition française « à », autrefois d'usage courant dans le commerce international; réservé aux cas dans lesquels @ signifie « le prix unitaire d'un article ».

    • les ligatures linguistiques, d’utilisation obligatoire; elles relèvent de l’étymologie (p. ex. emprunts au latin ou hérités); par exemple :

    œ(Œ)

    ligature de o et de e, est différent dans « œnologie » et « coexistence »;

    æ(Æ)

    ligature de a et de e, est différent dans « Lætitia » et « paella ».

    Un nom de marque relève de la propriété intellectuelle. Les marques sont des noms propres et s'écrivent avec une majuscule. Dans les pays de common law, on lui accole l’un ou l’autre

    des sigles suivant :

    ®

    de registered, indique que la marque est enregistrée auprès d'un organisme officiel de dépôt de marque;

    pour trade mark, indique la revendication de l'usage exclusif de la marque, sans qu'elle soit enregistrée auprès d'un tel organisme.

  • 26

    La majuscule et le sigle tombent lorsque les termes sont utilisés dans leur sens générique ou

    que la marque est devenue un nom commun. Par exemple, on aura : Aspirin® et Azantac®, mais aspirine, ranitidine, frigidaire, kleenex.

    • Locutions latines

    L’usage des locutions latines, à défaut d’être fréquent, est commun dans un texte de niveau

    universitaire, en particulier en sciences humaines. Ces locutions et expressions sont

    nombreuses. Il appartient à l’étudiant de s’assurer de la pertinence et du juste usage des

    expressions qu’il utilise.

    En ce qui concerne les expressions les plus communes, on notera :

    • que certaines abréviations ne doivent leur présence en français que suite à un calque de leur usage en anglais, langue dans laquelle ils ont perdu leur connotation d’abréviation latine; c’est le cas de…

    o v.g. (verbi gratia, littéralement « par la grâce de l’expression »), signifiant « par exemple »; usage préconisé : p. ex.;

    o e.g. (exempli gratia, littéralement « par la grâce de l’exemple »), signifiant « par exemple »; usage préconisé : p. ex.;

    o i.e. (id est, « c’est-à-dire »); usage préconisé : c.-à-d.

    • par contre, l’usage des abréviations suivantes est toujours admis :

    o et al. (et allii) : et autres (pour référence à un ouvrage avec plus de deux auteurs, le premier étant nommé, les autres remplacés par et al.);

    o etc. (et cætera) : et le reste.

    • certaines expressions latines ont connu leur ère de gloire, comme :

    idem, ibidem, opere citato et loco citato (ainsi que leurs formes abrégées);

    ces expressions étaient systématiquement utilisées pour alléger les notes de référence en bas de page, lorsque ce mode de référence prévalait; leur usage est en déclin, avec la montée des références de type auteur-date (voir annexe I).

    Toutes ces expressions et leurs abréviations devraient être en italique, mais l’Office québécois

    de la langue française mentionne que cette règle admet souvent des exceptions, comme vice-

    versa, grosso modo, alter ego ou l’abréviation etc., qui ne sont pratiquement plus perçues

    comme des mots étrangers. Force est de dire que l'usage hésite entre l’italique et le romain et

    qu'il ne règle rien dans le cas présent.

  • 27

    • Conventions en taxonomie, toponymie et autres domaines

    Chaque domaine de la science a son jargon et ses pratiques admises ou attendues avec la

    langue. C’est le cas avec la taxonomie en biologie et la toponymie en géographie, avec des

    codes stricts de mises en majuscule ou en italique. Ces domaines peuvent être parfois

    marginalement effleurés dans d’autres sciences de la nature, ce qui n’autorise cependant pas à

    ignorer et honorer les conventions en usage.

    On retiendra que dans la nomenclature taxonomique, autant en français qu’en latin, les noms

    de classe, ordre, famille et genre prennent une majuscule. Le nom d’espèce est toujours avec

    une minuscule, y compris pour un nom propre, sauf en français, où il conserve sa majuscule.

    On aura par exemple :

    • Cypripedium [genre] parviflorum [espèce] var. planipetalum [variété];

    • l'Orme d'Amérique, Ulmus amaricana

    La question de la toponymie ne peut être réglée aussi simplement, Les règles d’accord et de

    mise en majuscule dépendent de la nature des termes utilisés et de leur position dans le

    toponyme, ainsi que de facteurs plus ou moins tangibles comme la tradition historique et l'usage

    courant. Même les abréviations et leur ordre d’application sont soumis à des règles très

    précises : Rivière Saint-Jean-Baptiste Ouest devient d'abord Riv. Saint-Jean-Baptiste Ouest,

    puis Riv. St-Jean-Baptiste Ouest, ensuite Riv. St-Jean-Baptiste O. et enfin Riv. St-J.-Baptiste O.

    La retranscription fidèle des toponymes dans le mémoire ou la thèse devrait permettre d'en faire

    une utilisation appropriée. En cas d’incertitudes, il vaut mieux s’en remettre aux normes

    édictées par la Commission de toponymie du Québec (2011) qui, en plus de maintenir un

    registre des toponymes du territoire, encadre leur gestion, utilisation et affichage.

    Aux fins du présent guide, on retiendra que :

    • tous les toponymes utilisés dans le texte doivent se retrouver sur une carte de localisation;

    • dans un toponyme, la partie générique ne commence par une majuscule que si elle débute une phrase ou est placée sur une carte, alors que la partie spécifique débute toujours par une lettre majuscule (p. ex. le fleuve Saint-Laurent, le lac de la Grande Prairie [parties génériques, fleuve et lac; parties spécifiques, Saint-Laurent, et Grande Prairie]);

    • les membres d'une partie spécifique sont reliés par un trait d’union s'il s'agit d’entités anthropiques, mais pas dans le cas d’entités naturelles (p. ex. route de la Grande-Prairie, lac de la Grande Prairie).

  • 29

    CHAPITRE 4 : LE CAS DES TABLEAUX, FIGURES ET ÉQUATIONS

    La mise en format de textes peut faire appel aux mêmes consignes de titres et sous-titres,

    paragraphes et énumérations, et ainsi de suite, peu importe leur contenu. Dans le cas des

    tableaux et surtout des figures, le traitement assuré aux variables peut donner lieu à un spectre

    étendu de présentations, selon ce qui veut être mis en valeur. Pour cette raison, les indications

    de format relatives aux tableaux et figures restent très générales, l'exigence essentielle au-delà

    de ces normes étant d'assurer une cohérence de style d'un tableau ou d'une figure à l'autre.

    Tableaux

    Un tableau est un assemblage de données et de renseignements disposés en lignes et en

    colonnes, d'une manière claire et ordonnée pour en faciliter la consultation :

    • il ne contient aucun graphique ou illustration, sinon il s’agirait d’une figure;

    • il est utilisé pour appuyer des affirmations ou des constats énoncés dans le texte;

    • le texte doit y référer au moins une fois et rendre compte de son contenu sans qu'il soit nécessaire au lecteur de l'examiner en détail;

    • le tableau suit le premier appel et occupe le premier endroit où il peut être inséré entre deux paragraphes sans subir de césure.

    Deux exemples de tableau sont donnés ci-dessous, le second étant légèrement plus complexe

    que le premier.

    Tableau 4.1 : Titre du tableau, placé au-dessus. Une légende peut suivre le titre, afin qu’un lecteur puisse comprendre le contenu du tableau sans avoir à consulter texte.

    Titre catégorie Titre colonne 1 Titre colonne2 Titre colonne 3 Titre ligne 1

    Sous-titre ligne 1 12 12 12 Sous-titre ligne 2 12 12 12

    Titre ligne 2 Sous-titre ligne 1 12 12 12 Sous-titre ligne 2 12 12 12

    Titre ligne 3 Sous-titre ligne 1 12 12 12 Sous-titre ligne 2 12 12 12

  • 30

    Tableau 4.2 : Titre du tableau, placé au-dessus.

    Sous-titre tableau

    Titre catégorie Titre colonne1a Titre colonne 2 Titre colonne 3

    Stc 1 Stc 2 Stc 1 Stc 2 Stc 1 Stc 2 Titre ligne 1

    Sous-titre 1b 10,121 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-titre 2 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-titre 3 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-titre 4 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Titre ligne 2 Sous-titre 1 0,121 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-titre 2 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Sous-sous-titre 1 0,121 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-sous-titre 2 0,121 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-sous-titre 3 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Sous-titre 3 Sous-sous-titre 1 0,121 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Sous-titre 4 0,120 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Titre ligne 3

    Sous-titre 1 0,122 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-sous-titre 1 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Sous-titre 2 0,122 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-sous-titre 1 0,122 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    Sous-titre 3 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Titre ligne 4

    Sous-titre 1 0,122 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] Sous-titre 2 0,12 [1,12] 0,12 [1,12] 0,12 [1,12]

    a A lorem ipsum Illud autem non dubitatur quod cum esset aliquando virtutum omnium domicilium Roma, ingenuos advenas plerique nobilium, ut Homerici bacarum suavitate Lotophagi. b Scandere abscisa hoste nostri periculose necessitate sublimes ad gressus;

    La confection des tableaux doit souscrire aux exigences suivantes :

    • le titre principal est précédé d’une notation pseudo-décimale « Tableau Ch.# : », où Ch. est le numéro de chapitre et # le numéro en chiffres arabes d’une numérotation séquentielle d’apparition dans le chapitre; format :

    o Arial 9 pt, droit, gras; o justifié, simple interligne; o espace avant 12 pt, espace après 12 pt.

    • les titres de lignes et de colonnes (et éventuellement sous-titres) sont alignés à l’extrémité

    gauche des lignes et centrés en en-tête des colonnes;

    • les lignes horizontales, les lignes verticales et les trames de fond peuvent être utilisés pour bien séparer les éléments du tableau, tout en gardant un souci de simplicité; le tableau lui-même ne doit pas être encadré;

  • 31

    • les nombres entiers sont centrés dans les colonnes; les autres sont alignés sur le caractère décimal à l’aide d’une tabulation décimale;

    • le nombre de chiffres significatifs permet au lecteur de juger de la précision des résultats; l'auteur doit s'assurer que les chiffres donnés le sont tous;

    • les annotations (p. ex. renvois aux sources originales, explications d'abréviations ou de symboles non standards, notes spécifiques à des lignes, des colonnes ou des valeurs consignées dans le tableau) apparaissent en bas du tableau :

    o appel : lettres minuscules en exposant, par ordre alphabétique en partant du haut, de gauche à droite;

    o format : caractères de même dimension que ceux du tableau, à interligne simple, sur la largeur du tableau.

    • l'orientation du tableau doit suivre celle du texte, avec un espacement avant et après de 2 à 2.5 cm; il faut centrer le tableau horizontalement dans la zone-texte et respecter les marges latérales;

    • dans le cas de tableaux de grandes dimensions, il est possible de faire appel aux options suivantes :

    o la taille des caractères et des chiffres peut être abaissée de 1 à 3 pt; o le tableau peut être présenté en orientation « paysage », avec une rotation anti-

    horaire de 90°, et non une rotation horaire; o le tableau peut être présenté en page impaire sur feuille pliée une ou plusieurs fois

    du côté droit, avec retrait du pli suffisant pour ne pas être tranché lors de la reliure; o les tableaux encore hors normes sont présentés en annexe sur des feuillets pliés

    insérés dans une pochette et appelés dans le texte par un texte approprié.

    • il peut être parfois plus facile d'éditer un tableau en utilisant des caractères de tabulation plutôt que des cellules de tableau; l'une ou l'autre approche peut être utilisée, l'exigence essentielle étant d'assurer une cohérence de formats entre tous les tableaux insérés dans le document.

    Lorsque le contenu du tableau n’est pas entièrement inédit, le renvoi aux sources originales se

    fait comme suit :

    Type d’emprunt Mention requise reproduction intégrale tiré de… Reproduit avec l'autorisation de…

    modification légère modifié de…

    modifications importantes inspiré de…

    compilation compilation d’après…

    ou

    compilation de sources diverses dont…

    On notera que la reproduction intégrale d'un tableau requiert l'autorisation écrite du détenteur

    des droits d'auteur.

  • 32

    Figures

    Une figure peut prendre la forme d’un schéma, croquis, carte, photographie, diagramme,

    histogramme, organigramme, graphique et autre illustration. Elle est utilisée pour appuyer des

    affirmations ou des constats énoncés dans le texte, où on doit y référer au moins une fois. Elle

    suit le premier appel et occupe le premier endroit où elle peut être insérée complètement, entre

    deux paragraphes. Le format JPG convient bien aux images photographiques, les formats GIF

    ou PNG conviennent aux graphiques et dessins, de même que le format BMP, pour les images

    vectorielles (prévoir une résolution en sortie de 600 ppp). La fidélité de ces dernières est

    généralement préservée lorsque les formats vectoriels de Microsoft (Windows MetaFile et

    Enhanced Metafile, .wmf et .emf) sont utilisés dans MS Word.

    Un exemple de figure est donné ci-dessous.

    0

    2

    4

    6

    0 10 20 0 10 20 0 10 20 0 10 20 0 10 20

    ST50

    ST100

    ST150

    ST200

    ST250

    0 50mètres

    0

    2

    4

    6

    0 10 20 0 10 20 0 10 20 0 10 20 0 10 20

    0

    2

    4

    6

    0 10 20

    4 juin 2006

    7 octobre 2006

    2 mars 2007

    température de l'eau (°C)

    Figure 4.1 : Profils verticaux de température à trois moments de l’année à cinq stations d’une coupe longitudinale à travers la fosse Manitou.

  • 33

    La confection des figures doit souscrire aux exigences suivantes :

    • le titre principal est précédé d’une notation pseudo-décimale « Figure Ch.# : », où Ch. est le numéro de chapitre et # le numéro en chiffres arabes d’une numérotation séquentielle d’apparition dans le chapitre; format :

    o Arial 9 pt, droit, gras; o justifié, simple interligne; o espacement avant 12 pt, espacement après 12 pt.

    • les illustrations et plus spécifiquement les valeurs, étiquettes et éléments graphiques

    qu'elles contiennent doivent être lisibles au format dans lequel elles seront reproduites, avec une sélection des tons de gris et des patrons prévue pour une éventuelle reproduction en noir et blanc;

    • l'orientation de la figure doit suivre celle du texte, avec un espacement avant et après de 2 à 2.5 cm; elle est centrée horizontalement dans la zone-texte et respecte les marges latérales; une figure devant être présentée en « paysage » subit une rotation anti-horaire de 90°, et non une rotation horaire;

    • les grandes figures qui ne peuvent être réduites sans que leur lisibilité ne soit compromise peuvent être présentées en page impaire sur feuille pliée une ou plusieurs fois du côté droit, avec l’espace nécessaire pour ne pas être tranchée lors de la reliure; les figures encore hors normes sont appelées par un texte approprié et présentées en annexe sur des feuillets pliés insérés dans une pochette;

    • il est indispensable d'assurer une cohérence de formats entre toutes les figures insérées dans le document : encadrement ou non, quadrillage, symboles, lignes, titres, tics, nombres, polices et styles de caractère en abscisse et en ordonnée, etc.

    Lorsque le contenu de la figure n’est pas entièrement inédit, le renvoi aux sources originales se

    fait comme suit :

    Type d’emprunt Mention requise reproduction intégrale tiré de…

    modification légère modifié de…

    modifications importantes inspiré de…

    compilation compilation d’après…

    ou

    compilation de sources diverses dont…

    On notera que la reproduction intégrale d'une figure requiert l'autorisation écrite du détenteur

    des droits d'auteur.

  • 34

    Équations

    Toutes les équations doivent être numérotées de façon séquentielle en chiffre arabe afin d’en

    faciliter le repérage dans le texte. La numérotation apparaît auprès de la marge droite du

    document, entre parenthèses. Les équations tant mathématiques que chimiques suivent la

    même numérotation.

    Les termes de l’équation et les symboles, s’ils ne sont pas expliqués dans le texte, seront

    présentés dans une légende sous l’équation. Un soin particulier sera à la taille des exposants et

    des indices (lisibles et correctement placés), et la mise en majuscule ou non des lettres. Par

    exemple :

    A = Aoe-λ t (1) d’où t= λ

    1 ln ( )AoA (2) où A est l’activité de l’isotope radioactif en profondeur (z = x cm) dans un sédiment Ao est l’activité de l’isotope radioactif en surface (z = 0) λ est la constante de désintégration radioactive de l’isotope t est l’âge (an) du sédiment en profondeur (z = x cm)

  • 35

    CHAPITRE 5 : LE MÉMOIRE OU LA THÈSE PAR ARTICLES

    Le mémoire ou la thèse par articles est une formule particulière mais acceptable pour la

    présentation finale des résultats de ses travaux de recherche. Elle permet d’une part d'acquérir

    des habilités dans la conception et la rédaction d'articles scientifiques, et d’autre part de garnir

    plus rapidement son curriculum vitæ, avec les avantages inhérents que ceci procure pour

    l'obtention de bourses ou un futur emploi.

    L'expérience démontre que si cette formule accélère la diffusion des résultats, elle ne réduit en rien la durée des études :

    o le format conventionnel peut être plus volumineux, mais présente par contre beaucoup

    plus de souplesse lors de la rédaction; avec ce format, la diffusion est une démarche

    subséquente qui ne contribue pas à la durée des études; par contre, elle prolonge la

    démarche scientifique qui inclut implicitement une diffusion des résultats vers le reste de

    la communauté scientifique;

    o un article scientifique est court mais intense, avec ses propres exigences d'écriture;

    présenter ses résultats sous cette forme entraîne un ris