Le Pajottenland a séduit immédiatementPierre Breughel lorsqu’il est venu s’instal-ler à Bruxelles en 1563. Il sert de toile defond à la plupart de ses tableaux. Il y peintles paysages et les villages brabançonsavec beaucoup d’imagination, n’hésitantpas à y ajouter quelque montagne rocheuseramenée de ses voyages en Italie enarrière-fond.

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Les paysages de Pierre Breughel l’Ancien

PIERRE BREUGHEL L’ANCIEN (1525-1569)

Peintre paysagiste flamand doué d’un sens aigu de l’observationqu’il exprime dans une abondance et une précision du détail,Breughel fait figure d’exception dans un siècle voué à l’idéal clas-sique et à la mythologie. C’est le premier peintre réaliste qui tireson inspiration de la vie quotidienne. Il peint “Naet het leven”, telqu’il voit les choses avec son œil d’artiste.

Indifférent aux modes de la Renaissance italienne, il affirme d’em-blée sa prédilection pour les paysages – les baies tranquilles, lesmontagnes, les scènes d’hiver – dans lesquels l’homme n’a pas forcément la place principale. Héri-tier de Jérôme Bosch dont il s’inspire de l’imagination démoniaque, il s’en détache petit à petit pours’intéresser au peuple auquel il sera le premier à donner un visage propre. Ce visage exprime l’es-poir, les travers les plus communs, la résignation mais aussi la joie des jours de fête, bruyante et com-municative, le plaisir immédiat des jeux d’enfants. A travers paysages et paysans, mendiants etestropiés, animaux, le peintre nous renseigne, mieux que personne, sur son époque.

C’est la première fois qu’un artiste entreprend de circonscrire, au gré des saisons, les travaux et lesjours des hommes, en leur conférant une noblesse, une dignité et une harmonie particulières.

Après sa formation, Breughel s’installe à Anvers où il travaille pour le marchand Hans Franckert, quidevient son complice. Ensemble, ils s’invitent à des noces ou à des foires paysannes où ils observentles mœurs paysannes qu’il reproduit avec sensibilité, humour et précision.

Après avoir épousé Marie Cock, fille de son maître Pieter Cock van Aelst, il s’installe à Bruxelles. Il luifallait s’éloigner de la ser-vante dont il avait été amou-reux mais qu’il avait refuséd’épouser en raison de satrop grande propension aumensonge.

A travers des sujetsbibliques et des scènes de lavie contemporaine, il peintavec une réelle intensitédramatique associée à unesimplicité de style, les mauxde son époque. Une dou-zaine de chefs-d’œuvre sesuivent jusqu’à sa mort, le 5 septembre 1869.

La gueuze – diminutif de gueuzelambic, déformationde “lambic gazeuse” – est issue du mélange de lam-bic jeune (six mois) et mûr (trois ans), ce dernierconférant au breuvage son goût unique et sesarômes. L’expérience du mélangeur – le brasseur oule distillateur de gueuze – est déterminante puisqu’ilva “couper“ des lambics issus de plusieurs fûts. Lemélange est ensuite mis en bouteille où il subit, àl’instar du champagne, une seconde fermentationd’un ou deux ans grâce à la présence du jeune lam-bic, encore sucré. A la différence du champagne, lesdépôts de fermentation ne sont pas évacués. Lerésultat donne une boisson dorée à ambrée, mous-seuse et perlée au goût acide à amer. La teneur enalcool grimpe jusqu’à 5 %, voire 6,5 % alors que lesucre y tombe à moins de 0,2 %. Victime de nom-breuses contrefaçons – utilisation de lambic indus-triel, filtrage du lambic, additifs sucrés, ajout de gazcarbonique – la vraie gueuze, qui a subi une doublefermentation naturelle, porte toujours la mention“vieille gueuze/oude geuze”.

La krieklambic ou la framboise sont obtenues par lemélange de cerises du Nord ou de framboises à unlambic jeune. Après une fermentation de six mois,on obtient une bière aigre-douce, non moussante,rouge et ayant le goût de la cerise ou de la fram-boise. Seule la vieille kriek subit une seconde fer-mentation en bouteille pour donner une boisson pluspétillante et moussante. Quant au faro, aussi popu-laire que le lambic avant la Seconde Guerre mon-diale, il est composé de la même base tout en étantnettement moins alcoolisé.

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LE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

Transport

L’Adoration des mages dans la neige (1567)

A en croire le cartelarium de l’infirmerie dubéguinage de Bruxelles, la construction dela chapelle remonte aux alentours de 1250.Le petit chœur carré, fermé par un murdroit percé d’une fenêtre gothique, est lapartie la plus ancienne de cet édifice. Lanef, en brique sur soubassement de pierre,a été rehaussée au 16ème siècle, comme enattestent les deux anciens contreforts quila séparent du chœur. Gilles Walijns doit àsa contribution financière aux travauxl’honneur d’y disposer d’une sépulture. Letransept, ajouté en 1639, a donné sa formedéfinitive à l’édifice.

Descendez la Plankenstraat pour traver-ser l’Herdebeekstraat et rejoignez, droitdevant vous, un sentier qui se faufile entre

L’Armveldweg permet de passer sous leviaduc et de longer ensuite la voie ferrée;

Passez sous la voie à hauteur de laPoverstraat;

Bordé d’un beau champ de blé, le sentierlonge à présent la ligne de chemin de fer ducôté gauche;

L’hof ter Mullenstraat serpente entre leschamps pour rejoindre le lit de la Pède. Lemot Pedeken, en vieux flamand, signifiesentier et, par extension, Pede fait réfé-rence à un chemin ou à une route. En touscas, un nom curieux pour une rivière;

Avant le pont, empruntez le sentier degraviers gris qui longe la rive arborée avantde la gravir le long d’une prairie;

Une petite chicane au débouché sur leLennikseweg permet de descendre untronçon de la Borrestraat que vous quittezaussitôt par un sentier en pente douce;

Vous débouchez sur la rue pavée duKoevijver qui vous ramène, à traverschamps, vers la Pède. Beaucoup de mai-sons ont ici une forme de rectangle allongécaractéristique de la campagne hennuyère;

Laissez les rues du Froment et du Pom-mier sur votre droite et grimpez le sentierabrupt qui fait face au Kroonweg;

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Si la petite église Sainte-Anne, accueil-lante dans son écrin de verdure champêtrequi a remplacé l’ancien cimetière, estaujourd’hui célèbre, elle le doit à PierreBreughel qui l’a immortalisée en toile defond de la Parabole des aveugles (1568)adressée aux pharisiens par le Christ: «siun aveugle guide un aveugle, tous les deuxtomberont dans un trou». Breughel pré-sente six aveugles, maudits et rejetés parla société de son époque. Le mouvement deleur chute est décomposé en six phasesdistinctes, dans des couleurs sourdes quirendent la scène bouleversante et cruelle.Un banc en forme de palette de peintre (P. Van der Heyden, 1969), installé dans lejardin de l’église, rend hommage au talentdu maître flamand.

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Les paysages de Pierre Breughel l’Ancien

OBJET les paysages qui ont inspiré Pierre Breughel

DEPART église Sainte-Anne de Sint-Anna-Pede

DISTANCE 7.700 m – 2 h – 45’

BALISAGE Bruegelwandeling (hexagones à lettrage rouge sur fond blanc) jalonnée de reproductions des toilesles plus célèbres de Pierre Breughel

des potagers. A l’angle de l’Herdebeek-straat, la maison en torchis qui abrite le caféDe Ster est un des derniers témoins de l’ar-chitecture traditionnelle du Pajottenland;

Descendez le Kleinveldweg jusqu’aucarrefour de la Rollestraat;

Le viaduc du chemin de fer, dit viaducaux seize arches, enjambe la vallée de laPède depuis 1929. Long de 520 mètres, letablier repose sur des piliers aériens trèssoigneusement ouvragés, reliés entre euxpar des poutrelles en béton armé enfouiesdans le sol;

Les paysages de Pierre Breughel l’Ancien

Contournez une villa et dévalez le Sack-weg jusqu’à la Keperenbergstraat. DenSack évoque un ancien bois défriché vers1765;

Un chemin passe devant des serres,descend une prairie bordée de résineux etde champs;

Longez la Zakstraat sur quelques mètres;

Un sentier traverse ensuite un petitaffluent de la Pède, bordé d’étangs;

Traversez la Sint-Annastraat pour lon-ger la Plankenstraat jusqu’à l’égliseSainte-Anne.

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Vous débouchez sur la Vlazendaalstraatqui monte encore sévèrement;

Après une boucle en épingle à cheveux,suivez la partie de la rue Vlasendael quicontourne la colline sur le territoire de lacommune d’Anderlecht. Elle est bordéed’une jolie ferme en carré;

Traversez l’Itterbeeksebaan et suivez lesentier qui rejoint, à travers champs, laNeerhofstraat;

Celle-ci rejoint la ferme pédagogique dela Commission communautaire flamande,la Neerhof;

En sortant de la ferme, longez les Kalen-berg-, Weide- et Kerkstraat pour débou-cher sur le parvis de l’église Saint-Pierred’Itterbeek. Transformée et agrandie à demultiples reprises, sans compter les res-taurations des 18ème et 19ème siècles, l’édi-fice est un véritable trésor d’archéologiquearchitecturale. La tour carrée, mélange deformes romanes et gothiques, est la plusancienne construction et remonte à 1250.Elle a été rehaussée et coiffée d’une toitureen cloche au 17ème siècle, avant d’être sur-

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DILBEEKéglise Sainte-Anne3.700 m 55’ 20’

Breugelweg RollestraatZakstraat Molenbergstraat D’ArconatistraatKasteelstraatDe HeetveldelaanGemeenteplein

DOMAINE DE GAASBEEKéglise Sainte-Anne6.200 m 1 h 30’ 35’

Herderbeekstraat Rollestraat Roomstraat Doylijkstraat Pedestraat PostwegAppelboomstraatKasteelstraatDomaine de Gaasbeek

POUR ALLER VERS...

SINT-PIETERS-LEEUWéglise Sainte-Anne7.500 m 1 h 50’ 45’

Herderbeekstraat RollestraatRoomstraat Doylijkstraat PedestraatVlezenbeeklaanVictor NonnemanstraatEdouard RooselaersstraatDomaine Coloma

LE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

LA NEERHOF

Déjà active vers l’an 1100, la Neerhof appartientaux chevaliers de Dilbeek avant d’être cédée àl’abbaye de Forest en 1217. Les bâtiments en tor-chis sous toit de chaume disparaissent dans unincendie lors de l’invasion des troupes de LouisXIV à la fin du 17ème siècle. Elle est remplacée undemi-siècle plus tard par une ferme traditionnelleen quadrilatère fermé. Rachetée en 1974 par la

Commission communautaire flamande de la Région de Bruxelles-Capitale, elle est convertie en fermepédagogique. L’a.s.b.l. Het Neerhof exploite la ferme et ses 10 hectares de terres en y associantétroitement les familles et les enfants des écoles.

Seul le logis comporte d’étroites fenêtres vers l’extérieur, protégées de surcroît par des grilles. Onpénètre dans la ferme par une porte cochère en pierre. Le toit qui couvre le grenier à grains est, à luiseul, une oeuvre d’artisans: pannes cintrées, poutres en chêne, tonnons et mortaises en bois, etc. Laprésence d’encadrements de porte en pierrebleue dans la façade de l’écurie indique qu’elleest postérieure à l’étable, dont les piédroits desportes et fenêtres sont en pierre calcaire du pays.Cochons et vaches se partagent désormais l’es-pace. L’énorme grange de torchis sur soubasse-ment de pierre, agrandie vers l’arrière et flanquéed’une bergerie et d’une remise au 19ème siècle, aété convertie en garage à machines.

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LA BRASSERIE TIMMERMANS

La brasserie Timmermans aété fondée en 1781 par HenryVanheyleweghen. Son succes-seur, Jacob Walvarens s’ins-talle à Itterbeek où il exploiteferme et brasserie. La brasse-rie “de Mol” produit déjà 700hl de lambic par an. Lorsqueson petit-fils, Paul, prend la

direction de l’affaire, celle-ci s’est déjà agran-die d’une malterie, d’un café et d’une exploita-tion horticole. Frans Timmermans épouse lafille de la maison, Célina, en 1911 et décide dese concentrer sur l’activité brassicole. Elubourgmestre d’Itterbeek, il accepte la fonctionsous la seule condition de traiter les affairescommunales depuis la brasserie. Quotidienne-ment, le garde champêtre et le secrétaire com-munal venaient donc discuter de celles-ci àl’heure de midi autour d’une bonne bière. A samort, son gendre donnera son nom à la bras-serie en hommage à son action.

Intégrée aujourd’hui dans le groupe John Mar-tin (p.XXX) - la brasserie Timmermans est undes plus gros producteurs de lambic et livremême celui-ci à d’autres brasseurs qui l’utili-sent dans la fabrication de leur propre gueuzeou kriek. Sa production annuelle tourne autourde 15.000 hl/an, dont 30 % est destinée à l’ex-portation. 8.500 hl sont conditionnés encanettes aux Pays-Bas. C’est la seule brasserieà vendre le lambic aux fruits en canettes.

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montée d’une flèche à la fin du 19ème siècle.Le noyau de la nef gothique, à courtes tra-vées, est légèrement postérieur à la tour. Ila été flanqué de nefs latérales et recou-verte d’une nouvelle voûte à croiséesd’ogives en 1633. Le chœur enfin, dont laforme initiale date de 1386, a été pourvud’un transept au 15ème siècle, adapté lorsde l’agrandissement de la nef;

Longez les bâtiments de la brasserie Tim-mermans et empruntez le chemin qui grimpela colline et traverse l’Itterbeeksebaan;

Après un hameau de constructionsrécentes dans la Groenstraat, la campagnereprend ses droits;

Quittez la Groenstraat qui serpente joli-ment dans la vallée, bordée de champs etde peupliers, et montez le Groeneweg quilonge un petit bois;

Un sentier traverse le bois qui présenteune chênaie, avec un sous-bois de marron-niers, d’ormes et de mûriers, suivie d’unehêtraie;

A la lisière, longez une prairie;

Le chemin bordé d’une haie marque lalimite du parc du château de Groenenberg(P.XXX);

Entrez dans le parc du château par unpetit sas;

Empruntez le chemin qui conduit à

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LE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

La place du village a reçu, en1988, le nom de la communeitalienne d’Arconati dont lesderniers seigneurs de Gaas-beek étaient originaires. Ves-tige exceptionnel de la justicedu Moyen Age, un pilori enpierre, entouré de jeunestilleuls, orne la place. Lescondamnés y étaient exposésau public avant de subir leurchâtiment. La ferveur popu-laire s’est, depuis, déplacéevers le marché fermier qui setient sur la place tous lessamedis après-midi.

La petite église Notre-Dame,qui la surplombe au milieud’un cimetière, a pris sonaspect actuel au 18ème siècle,lors de son élargissement àtrois nefs. Victime de la foliedestructrice qui a accompa-gné les guerres de Religion,

l’édifice avait déjà été totalement recons-truit après 1589. L’agrandissement de lanef (1736-1774) et de la sacristie (1780)s’est accompagné de la pose d’un encadre-

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Le pays de Gaasbeek

OBJET le château de Gaasbeek et son ancien domaine

DÉPART village de Gaasbeek, Arconatiplein

DISTANCE 8.500 m – 2 h 10’ – 50’

BALISAGE Kastelenwandeling (hexagones à lettrage rouge sur fond blanc)

ment de porte en pierre (1737) surmontédes armes du donateur, le seigneur deGaasbeek Philippe-Charles Schockaert.Plusieurs membres de la dernière famillepropriétaire du château reposent dans lepetit cimetière, comme Paul et Carlo Arco-nati-Visconti. A gauche du cimetière, unchemin mène à l’ancienne cure, recons-truite en 1758 par l’abbaye Sainte-Gertrudede Nivelles. Après avoir abrité le siège de lajustice de paix à partir de 1797, elle a étélongtemps inoccupée avant d’accueillir unpetit musée régional. Il abrite une collec-tion de meubles, d’ustensiles de ménage etd’outils agricoles des deux dernierssiècles. L’intérieur d’une vieille classerurale y est aussi reconstitué. Devant labâtisse, un jardin de curé en gradins a étérécemment aménagé.

Empruntez la Winkelstraat qui quitte levillage à gauche de l’église;

A mi-hauteur de la colline, tournez dansla Losgatstraat. Celle-ci conduit, à traversun paysage de champs et de prairies bor-dées d’anciennes fermettes, près duMolenbeek;

La Losgatstraat devient ensuite le Tron-tingenweg qui, par un tronçon en terre bat-tue, rejoint un carrefour;

Prenez la Korte Trontingenstraat quipasse à gauche de la grosse ferme;

Au bout de la rue qui serpente entre lesfermes, la végétation envahit le revêtementen pavés. Contournez le champ;

Traversez le carrefour qui fait la jonctionentre les Winkel- et Gaasbeekstraat etcontinuez dans la Rinkelstraat;

l’étang situé dans une des perspectivescréées à partir du château;

De l’autre côté de la vallée, observez untrès beau hêtre pleureur;

Dans cette partie du bois aussi, il y aquelques arbres remarquables, comme cehêtre pourpre à la large couronne. Le che-min décrit une courbe vers la droite etdébouche sur une prairie où un petit vergerde fruitiers à haute tige – variétés localesde pommiers, poiriers et pruniers – a étéplanté récemment;

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Le pays de Gaasbeek

Le fief de Sint-Pieters-LeeuwComme son nom devrait le suggérer, Sint-Pieters-Leeuw – du germain “Hlaiwa” = colline – a été fon-dée au sommet de la plus haute colline – leLeeuwberg – à la confluence des Zuun- et Leeuw-beek, près du passage de Volsem sur la route de Lotà Halle. Une mystérieuse dame noble brabançonne,au doux nom d’Angèle, aurait offert le domaine à laparoisse Saint-Pierre de Cologne, à la charnière du8ème et du 9ème siècles. C’est la fameuse donatioAngelae qui s’étend d’Itterbeek à la forêt de Soignes.

Rentrée dans le patrimoine des ducs de Brabant, lapartie du fief située à l’ouest de la Senne est intégréeen 1236 au vaste pays de Gaasbeek (p.XXX) dont ledémantèlement intervient un peu avant le bombar-dement de Bruxelles par les troupes de Louis XIV(1695). Jean-Charles Roose, alors propriétaire duchâteau de Leeuw et seigneur de Miremont, Spy etCalstere, et membre du Grand Conseil de Malines,achète les droits seigneuriaux de Sint-Pieters-Leeuw. Trois ans plus tard, en 1690, la seigneurie estpromue au rang de baronie.

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Longez la lisière jusqu’au château;

Empruntez la petite route qui conduit àl’entrée principale de la propriété, ferméepar une grille en fer forgé;

Rejoignez la Kasteelstraat et l’entrée dudomaine de Gaasbeek;

Parcourez en-suite la belledrève de charmesqui conduit auchâteau de Gaas-beek (P.XXX);

En sortant duchâteau, contour-nez le pavillon deplaisance d’espritbaroque, surnom-mé à l’époque la“gloriette ovalemaçonnée“, etdescendez le sen-tier tortueux quiconduit aux étangs;

Longez le premier étang sur sa rivegauche et suivez le chemin jusqu’à la cha-pelle Sainte-Gertrude que vous dépassez;

Longez les berges des étangs. En face,la colline du château a été replantée devignes en 1989. Quittez la propriété par unegrille;

Contournez le grand étang;

Au bout du chemin, suivez la petiteroute;

Empruntez la Onderstraat jusqu’à laplace du village de Gaasbeek. Le long decette route se trouve l’ancienne demeurede Thomas Spruyt, ancien bailli de la sei-gneurie de Gaasbeek, construite vers 1605et modifiée à la fin du 17ème siècle. C’est unpetit château privé, caché derrière lesarbres et les haies.

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SINT-ANNA-PEDE (DILBEEK)domaine de Gaasbeek6.200 m 1 h 30’ 35’

Kasteelstraat AppelboomstraatPostweg Pedestraat DoylijkstraatRoomstraatRollestraatHerderbeekstraat

SINT-PIETERS-LEEUWdomaine de Gaasbeek6.200 m 1 h 30’ 35’

Kasteelstraat AppelboomstraatHemelrijkstraat Hoogstraat Victor NonnemanstraatEdouard Rooselaersstraatdomaine Coloma

POUR ALLER VERS...

Donatio Angelae

LE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

4.036 hectares

Oudenaken, Ruisbroek, Sint-Laureins-Berchem, Sint-Pieters-Leeuw, Vlezenbeek

30.637 (2005)

141 Bruxelles-Chapelle/Anderlecht/Vlezenbeek/Itterbeek/

Sint-Martens-Lennik/Sint-Kwintens-Lennik/Gooik/Leerbeek 142 Bruxelles-Chapelle/Anderlecht/Vlezenbeek/ Gaasbeek/Sint-Kwintens-Lennik/Gooik/Leerbeek144 Bruxelles-Midi/Anderlecht/Sint-Pieters-Leeuw/Sint-Laureins-Berchem/Oudenaken/Elingen Pepingen/Kester/Leerbeek145 Bruxelles-Midi/Anderlecht/Sint-Pieters-Leeuw/Halle/Pepingen/Bogaarden/Bellingen/Heikruis/Herfelingen163 Halle/Oudenaken/Sint-Laureins-Berchem/Elingen/Sint-Kwintens-Lennik/Gooik/LeerbeekHL Bruxelles-Chapelle/Anderlecht/Sint-Pieters-Leeuw/HalleHL \ Uccle/Drogenbos/Ruisbroek/Lot/Sint-Pieters-Leeuw/Vlezenbeek

SINT-PIETERS-LEEUW

Chapelle Sainte-Gertrude Pavillon de plaisance

Clocher de l’église Saints-Pierre-et-Paul

Prenez la Jozef Depauwstraat dans ladirection de l’église paroissiale Saints-Pierre-et-Paul, située au milieu du Rink,grand-place du village;

Laissez l’église sur la gauche, traversezle Rink et empruntez la Pastorijstraat;

Au moment où elle part à droite, quittezla Pastorijstraat pour une ruelle en pavésqui aboutit à un sentier de schiste rouge;

Longez l’étang de pêche jusqu’à l’AlfonsFleurusstraat;

A la sortie du tournant, empruntez lesentier qui passe sur le Zuunbeek;

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cintre à meneaux. Elle abrite aujourd’hui uneagréable taverne. Isolée sur une colline, la tour car-rée rappelle le donjon d’un ancien manoir. Elleaccueille un petit musée de la rose.

Une splendide roseraie, divisée en quatre parcellescontenant plus de 3.000 variétés de rosiers origi-naires d’Europe, d’Amérique et d’Australie, a été amé-nagée récemment. La première (1995) marie lesroses rouges et blanches dans un corset géomé-trique, réminiscence des jardins d’autrefois, de l’his-toire du domaine et des couleurs de la commune. Ladeuxième (1996) abrite, dans des figures circulairesautour d’un énorme dôme, des rosiers d’horticulteursflamands, primés lors de concours nationaux ouinternationaux. Le travail de pionnier de Louis Lenssur les variétés botaniques est particulièrement mis àl’honneur. La troisième (2000) est un livre d’histoire àciel ouvert qui raconte l’épopée de la rose depuis l’An-tiquité. La quatrième parcelle (2000) enfin, de loin laplus grande, présente des rosiers primés venus dumonde entier. Elle est aménagée en style paysager etdivisée en aires géographiques de provenance.

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LE PAYS DES PAILLOTES

La vallée du Zuunbeek

les méandres d’une vallée OBJETbrabançonne rurale

parking du château Coloma DEPART

11.000 m – 3 h – 1 h DISTANCEsans le détour par la ferme

de Gaspeldoren:9.000 m – 2 h 30’ – 1 h

Bosveldwandeling (hexagones BALISAGEà lettrage rouge sur fond blanc)

L’EGLISE SAINTS-PIERRE-ET-PAUL

Point central du village situé au coeur d’uncimetière désaffecté planté de platanes, tilleulset châtaigniers, l’église Saints-Pierre-et-Pauldomine le Rink de sa haute silhouette. Le murde clôture, équipé d’anneaux pour attacher leschevaux, contient les terres de la colline surlaquelle elle a été édifiée.

L’édifice de pierre est le produit de transforma-tions séculaires. Le noyau le plus ancien, datédu 15ème siècle, est constitué du chœur et dutransept gothique, dont les soubassementssont encore plus anciens. L’autel principal enpierre blanche et cuivre, les fonts baptismauxet le retable en triptyque datent du siècle sui-vant, comme la tour et le vaisseau. Ceux-ci ontconnu de nombreux ajouts: portail classique àfronton orné des attributs de saint Pierre(1768), nefs latérales élargies (1783-1784) etgarnies de baies néo-gothiques (1902-1904).Le mobilier de style Louis XVI – jubé, chaire devérité (Jan Frans van Turnhout, 1754), stalles,lambris et confessionnaux – a été ajouté au18ème siècle. Les autels latéraux néo-gothiquessont, eux, plus récents. Sur le mur nord duchœur, un tableau illustrant la crucifixion desaint Pierre est attribué à Jan Cossiers (1600-1671) ou Gaspard de Craeyer (17ème siècle).Des pierres tombales rappellent les seigneursdu lieu.

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GILLES DE LEEUW, LE CHEVALIER BLANC

Natif de Zerikzee et ordonné prêtre à l’abbaye desprémontrés de Middelbourg en Zélande, Gilles occupe la cure de Leeuw vers 1214. Il prêche la croisade et entraîne dans son sillage des milliers de fidèles en Orient. Il s’illustre au siège de Damiettependant lequel il exerce la fonction de confesseur du légat du Saint-Siège. A la tête d’une bande de brigands convertis, il s’empare d’un pont de bateauxoccupés par les Sarrasins, marquant une étape décisivedans la prise de la ville.

A peine nommé abbé de Middelbourg en 1227, il entraîne à nouveau des croyants dans la guerresainte. Nombreux sont ceux qui n’arrivent pas àBrindes, lieu de rendez-vous des croisés. Les autres,dont le père Gilles, sont priés de rebrousser chemin, le pape s’étant opposé à l’expédition en raison d’unequerelle persistante avec l’empereur Frédéric II. Notre héros, surnommé le “chevalier blanc” en raisonde ses exploits à la croisade, termine sa vie commeabbé de Vicogne, où il décède le 9 mars 1237.

La vallée du Zuunbeek

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LA VALLEE DU ZUUNBEEK

La vallée du Zuunbeeks’ouvre devant vous avec, àl’avant-plan, un bassind’orage qui protège leszones habitées des inonda-tions en cas de fortes pluies,et, à l’arrière, l’ancien étangde retenue du moulin.Formé par la réunion dedeux ruisseaux à Pepingen,le Zuunbeek est un affluentde la Senne qui la rejoint àla limite de Sint-Pieters-Leeuw et d’Anderlecht.

Quelques tronçons de la val-lée du Zuunbeek sont protégés comme réserves naturelles depuis 1990. Un ancien bras de la rivière– à hauteur des Camille Leunensstraat, Karenberg et Kerkhofstraat – est entouré de prés humides etde prés de fauche. C’est un paysage rupestre miniature typique du Pajottenland avec ses rangéesd’arbres, ses rives buissonneuses, ses saules têtards et ses mares. On y trouve la végétation typiquede ces biotopes, plus de 65 espèces d’oiseaux et 22 espèces de papillons. Plus en amont, le maraisde Volsem est atteignable par la Hoogstraat. Il est sous eau pendant toute la saison hivernale. Lesbancs de laîches et les terrains boueux attirent beaucoup d’oiseaux.

LE MOULIN A EAU DE VOLSEM

L’importance économique des moulins auMoyen Age est considérable. Ils servent àmoudre le grain, à presser l’huile et, plus tard,à fabriquer le papier vital à l’imprimerie.

Le moulin à eau de Volsem a été construit sur leZuunbeek, au croisement avec l’ancienne grand-route de Lot à Vlezenbeek et Asse. On sait seu-lement qu’il a remplacé, vers 1553, uneléproserie et était mentionné comme un des cinqmoulins banals de la seigneurie de Gaasbeek. Ilappartenait à une très ancienne lignée de Leeuw,à l’origine de nombreux noms de famille. Lespaysans étaient tenus d’y faire moudre leur grainen échange d’un cens en nature ou en argent.

La bâtisse actuelle, qui date de la seconde moi-tié du 18ème siècle, a abrité un meunier, dunom de Toine Van Nechel, jusqu’en 1953. L’ar-chitecte Jean Hendrickx – auteur, avec l’ingé-nieur Moussiaux, de la tour du Midi située aupied de la gare du Midi à Bruxelles – y a ensuitehabité. Le moulin a été classé comme monu-ment historique à la fin de l’année 2003pour permettre à son propriétaire, lerestaurateur Patrick Pauwels, d’entre-prendre sa remise en état à l’identique.

La bâtisse se compose de deux parties,le moulin à droite et la grange àgauche, à l’origine en torchis. Du côtédu ruisseau, elle repose sur un soubas-sement de pierre destiné à la protégerdes infiltrations causées par la rivière,qui l’entourait sur trois côtés avant quele Zuunbeek ne soit détourné. Onremarquera la double rangée delucarnes dans la toiture en ardoise etl’arcade en anse de panier de la portecondamnée, côté rue. Si la double roueà aubes et la mécanique intérieure ontété enlevées, le système d’écluse est encorepartiellement présent.

Après le pont, longez l’étang de retenuejusqu’à l’escalier qui permet de rejoindre laVictor Nonnemanstraat. En face, au n° 34,se trouve l’ancien moulin à eau de Volsem;

Sur la colline en direction de Vlezen-beek, à un peu moins d’un kilomètre dumoulin, se trouve la ferme de Gaspeldorenà laquelle on accède par un porche caracté-ristique, dont l’arcade en anse de panier estfrappée de l’année “1767” accompagnéedes armes de la famille De Rossy-DeFleury, commandeurs de l’ordre des cheva-liers de Malte. Certaines bâtisses, dont lachapelle Saint-Jean-Baptiste, remonte à1572. La vue panoramique sur la vallée dela Senne y est remarquable;

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Redescendez la Victor Nonnemanstraatet empruntez la Gaspeldoornlaan;

La Hoogstraat contourne l’étang de rete-nue par la droite;

Traversez le Zuunbeek par le mêmepetit pont qu’au début de la promenade;

Empruntez l’Alfons Fleurusstraat sur 1,5 kilomètre environ. La vallée humide estcomposée de prairies et de prés de fauche,parfois cernés de peupliers ou de saulestêtards. Sur le flanc sud, légèrement sur-élevé, le paysage est couvert de champs;

Gravissez la pente par l’Oudenaken-straat;

Bifurquez après la ferme dans un che-min qui longe le Bosveld. Vous passez lelong d’un potager, d’un verger fermé pardes clôtures et des haies, et de champs cul-tivés;

Au bout du sentier, vous rejoignez l’Ou-denakenstraat jusqu’au prochain carre-four;

Empruntez ensuite la Gaasbeekse-steenweg, une belle rue pavée qui occupel’assiette de l’ancienne chaussée de Bra-bant qui reliait l’abbaye Sainte-Gertrude deNivelles à son domaine de Lennik. Ce tron-çon formait aussi, entre la traversée duZuunbeek et Alsput près de Halle, la fron-tière entre le duché de Brabant et le comtéde Hainaut. Le front boisé à droite de laroute fait partie du domaine du châteauBudingen de Breedhout-Halle. Passezdevant la drève principale à côté de laquellese trouve l’ancienne maison du gardeforestier;

Engagez-vous dans le chemin qui parten face de la maison. A travers champs, ilpasse sous une ligne électrique à hautetension et près d’un relais de télévision;

Longez la rive du Ketelbeek;

La Bosveldbaan conduit, à travers unpaysage de pâturages, à l’hof ter Heide;

La Victor Maloustraat est située sur leplateau de séparation des vallées du Zuun-beek et de la Senne. On peut y observer unetour carrée envahie par la végétation. Ils’agit d’un vestige de l’ancienne citadelleconstruite sur ce promontoire pour des rai-sons stratégiques. En face de la Bosveld-baan, au n° 71, le château de Rukkelingen

est une bâtisse de deux étages, recouvertede crépi du 19ème siècle, présentant uneaile rectiligne avec tour incorporée. Cettepropriété privée, inaccessible, est biencachée dans un massif forestier. Rukkelin-gen était déjà mentionnée comme implan-tation agricole à l’époque salique (7ème et8ème siècles). Elle a notamment appartenuau conseiller de Brabant, Maximilien deViron, et à la famille Roose;

Longez l’Oudenakenstraat jusqu’au car-refour marqué par deux tilleuls et une cha-pelle mariale datant de la seconde moitiédu 19ème siècle;

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SINT-ANNA-PEDE (DILBEEK)domaine Coloma7.500 m 1 h 50’ 45’

Edouard Rooselaersstraat Victor NonnemanstraatVlezenbeeklaan Pedestraat DoylijkstraatRoomstraatRollestraatHerderbeekstraat

DOMAINE D’HUIZINGEN (BEERSEL)domaine Coloma4.900 m 1 h 15’ 30’

Edouard Rooselaersstraat LotstraatLaaklinde Stationstraat G. Demeurslaan Josef van LaetstraatA. VaucampslaanHenri Torleylaandomaine provincial d’Huizingen

POUR ALLER VERS...

DOMAINE DE GAASBEEK (LENNIK)domaine Coloma5.800 m 1 h 25’ 35’

Edouard Rooselaersstraat Victor NonnemanstraatHoogstraat Hemelrijkstraat AppelboomstraatKasteelstraatdomaine de Gaasbeek

Tournez dans la Jozef Dedobbeleer-straat, bordée de vergers;

Au poteau électrique n° 87, empruntezun sentier de schiste rouge qui conduit, àtravers champs, à la Topstraat;

Celle-ci conduit au Rink et à l’égliseSaints-Pierre-et-Paul que vous contournezpar la droite;

Par la Jozef Depauwstraat, rejoignezune chapelle de pierre à côté de laquelles’ouvre une magnifique drève qui conduitau château Coloma (P.XXX).

La vallée du ZuunbeekLE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

La maison communale de Dilbeek occupel’ancien château de la famille de Virondepuis 1926. Il domine de ses multiplestourelles un petit parc aménagé autourd’un ancien étang;

Descendez vers le parc à gauche de l’hô-tel communal. Au milieu de l’étang, un îlot,accessible uniquement par un pont courbe,abrite la tour Sainte-Alène;

A l’extrémité gauche du parc – dos à lamaison communale – empruntez la Verhey-denstraat pour rejoindre l’église Saint-Ambroise. Les pierres blanches qui ontservi à sa construction, étalée du 13ème

(tour) au 15ème siècle (chœur, transept etnef principale), proviennent des carrièresde Dilbeek qui ont également fourni desmatériaux aux cathédrales de Bruxelles etd’Anvers et à l’hôtel de ville de Louvain. Sasilhouette trapue séduit par les multiplesdécrochements qu’offrent les toitures deses chapelles latérales;

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La maison communale de Dilbeek occupel’ancien château de la famille de Virondepuis 1926. Il domine de ses multiplestourelles un petit parc aménagé autourd’un ancien étang;

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LE CHATEAU DE VIRON

Contrairement aux apparences, l’histoire du “grand château de Dilbeek” remonte à la nuit destemps. Tout commence avec une forteresse médiévale occupée par un habitant de la rue Marché auCharbon à Bruxelles, un certain Stouteraen. Par mariage, la propriété entre dans la famille de Heet-velde – dont des membres éminents se sont illustrés comme ammans de Bruxelles ou comme chefsde guerre (bataille de Gavre, 1386) – avant de rejoindre la seigneurie de Dilbeek entre les mains del’évêque de Cambrai, en 1491.

La forteresse détruite par les bombardements pendant la guerre qui oppose l’Espagne à la Francede Louis XIV, ses ruines sont rachetées pour une bouchée de pain par Jean-Balthasar Malo, secré-taire du roi (1714). Celui-ci fait détruire trois des cinq tours que comportait l’ancienne forteresse,agrandir le logis et aménager un parc somptueux avec une allée de hêtres.

Après la mort de son fils, Charles-Henri, le château est racheté par la famille Viron. Lorsqu’elle s’ins-talle à Dilbeek, en 1775, la famille de Jean-Charles Viron (1722-1799) occupe d’abord le pavillon dechasse du ‘t Gravenhuis qu’il a acquis aux Arconati-Visconti. Son fils Jean-Bernard (1764-1834),devenu premier baron de Viron, décide d’acquérir la forteresse trente ans plus tard. Mais les trans-formations radicales sont apportées par ses descendants, Guillaume, puis Théodore, qui confient audésormais célèbre architecte Jean-Pierre Cluysenaar le soin de construire les remises et les écuries(1851) et, ensuite, le château sur la colline (1862). L’ancienne forteresse est alors complètement rasée,à l’exception de la tour Sainte-Alène, située sur l’île créée au milieu de l’étang en contrebas. Ce der-nier vestige de la forteresse du 13ème siècle renfermait un cabinet où, selon la tradition, sainte Alènevenait se recueillir.

Clin d’œil à la forteresse moyenâgeuse, les écuries sont ceintes de créneaux et de tourelles d’angletandis que les fenêtres sont cintrées. Dans le même esprit, le nouveau château, de plan rectangulaire,est terminé, aux quatre coins, par des tours. Trois d’entre elles ont une forme octogonale et sont coif-fés de bulbes tandis que la quatrième est carrée pour évoquer un donjon. Mélangeant les éléments

de style roman, gothique et renais-sance dans un joyeux éclectisme, Cluy-senaar décore la façade, véritabledentelle de brique et de pierre, d’arcsen plein cintre romans, de colonnettes,de tourelles à bulbes, de balcons, depignons à redents et, même, de meur-trières et d’échauguettes évoquant laforteresse du Moyen Age. D’après unetradition restée vivace, l’architecteaurait voulu en faire un gigantesquecalendrier avec ses 365 fenêtres, 52portes, 12 tours et 7 escaliers. L’inté-rieur a été profondément modifié parles exigences des services administra-tifs depuis l’acquisition du château parla commune en 1923.

Vers l’an 650, le paysde Dilbeek estdominé par Levold,un chef barbaretyrannique quiréprime avec véhé-mence les manifesta-tions de la foichrétienne sur sesterres. Un prêtre deses sujets, menacéde mort, est obligéde fuir dans la forêtet trouve refuge dans une petite clairière enbord de Senne, où il se construit une chapelleet une maisonnette. De passage dans les envi-rons, Levold est accueilli chez lui avec les hon-neurs dus à son rang et assiste à l’office.Subjugué par ce qu’il vient de vivre, il rentrechez lui et partage son enthousiasme avec safemme Hildegarde et sa fille Alène.

Malgré sa jeunesse, la faiblesse de son sexe etl’intolérance de son père, celle-ci brave lesdangers de la forêt pour suivre les enseigne-ments de l’ermite, et finit par se convertir.Découverte par les gardes de son père, elle estappréhendée et enchaînée. Mais elle se débatet en meurt. Mutilé, son corps est abandonnédans les bois. Un ange dépose un bras arrachésur l’autel de l’ermite qui, pensant qu’elle a étédévorée par une meute de loups, se précipiteà sa recherche. Il l’enterre au lieu-dit de Loo,près du hameau de Kaudenaarde, sur la routede Dilbeek à Anderlecht. Bientôt, une chapelleest édifiée près de la source Pippezijpe et lepuits creusé à proximité devient un lieu depèlerinage et de miracles. Alène est proclaméebienheureuse et invoquée contre les maladiesdes yeux. Le chevalier Lambert de Bodegemsera, notamment, guéri à son intercession.

Reconnaissant leur erreur, Levold et Hildegardese font baptiser et, en signe d’expiation, finan-cent la construction de l’église Saint-Ambroise.

Les Wolfsputten

OBJET centre de Dilbeek et réserve naturelle des Wolfsputten

DEPART maison communale de Dilbeek

DISTANCE environ 5.000 m – 1 h 20’

BALISAGE Wolfsputtenwandeling (hexagones àlettrage rouge sur fond blanc)

Les Wolfsputten LE PAYS DES PAILLOTES • DILBEEK, LENNIK ET SINT-PIETERS-LEEUW

LA LÉGENDE DE SAINTE ALÈNE

plantes, 76 d’oiseaux, 37 de gastéropodeset 16 de mammifères ont été répertoriées àce jour.

Le parcours proposé par la Wolfsputten-wandeling s’éloigne en fait du cœur de laréserve naturelle pour parcourir champs ethameaux, jusqu’au Kluizenbos. La boucleainsi formée, longue de 8 kilomètres, pré-sente un intérêt inégal. Nous vous suggé-rons de la raccourcir notablement enrestant dans la réserve naturelle;

Après le petit détour le long de la Kloos-terstraat;

Retournez dans la réserve;

Enfoncez-vous dans le bois là où le bali-sage suggère de tourner à droite en lisièred’une prairie ;

Tournez dans la Stationstraat que vouslongez sur une bonne centaine de mètres;

Prenez le sentier herbeux qui passe der-rière une maison pour rejoindre les Wolf-sputten et suivez ensuite à nouveau lebalisage jusqu’à la sortie;

Traversez à nouveau le parking de l’Ont-moetingscentrum et rejoignez la Levoldlaan;

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Revenez sur vos pas vers le parc du châ-teau de Viron;

Le long de son flanc gauche, au coin dela Kasteelstraat et de la De Heetveldelaan,se trouve l’ancienne ferme du château, res-taurée pour les besoins de l’administrationcommunale. La grange a été agrandie sousla direction de Jean-Pierre Cluysenaar. Il ya ajouté une remise à voitures et une nou-velle façade à laquelle la tour-porche à cré-neaux donne un aspect militaire.L’inscription qui y figure rappelle qu’uncafé-restaurant y a prospéré autrefois;

Rejoignez la maison communale, traver-sez la place communale et longez la DeHeetveldelaan. Le bois de chênes situé àvotre gauche abrite l’ancienne glacière duchâteau de Viron, alimentée autrefois avecla glace des étangs, qui servait à la conser-vation des aliments périssables;

Tournez dans la Levoldlaan qui conduit àl’Ontmoetingscentrum Westrand, waar Vla-mingen thuis zijn…;

Au fond du parking qui jouxte le centrese trouve la réserve naturelle des Wolf-sputten qui s’étend sur quelque 90 hec-tares – dont 43 bénéficient du statut deréserve naturelle – en bordure du centre,entre les d’Arconatistraat, Kloosterstraat,Dansaertlaan et Stationstraat. Le dépayse-ment, à deux pas de la ville, est garanti.L’ancienne carrière de pierre de Dilbeek,rendue aujourd’hui à la nature, n’est acces-sible qu’à pied. La variété des biotopes –bois, prairies humides, champs, bosquets –y est stupéfiante. Les sources calcareusesque ces bois abritent dans de profonds val-lons assurent une diversité remarquable dela faune et de la flore. 335 espèces de

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De Wolfsputten

SINT-ANNA-PEDE (DILBEEK)Gemeenteplein3.700 m 55’ 20’

De Heetveldelaan KasteelstraatD’Arconatistraat Molenbergstraat ZakstraatRollestraatBreugelweg

POUR ALLER VERS...

MEISEGemeenteplein14.600 m 3 h 40’ 1 h 30’

Sint-Ambrosiuslaan KloosterstraatRobert Dansaertlaan Elzenstraat Bosstraat Isidoor Van BeverenstraatChâteau de Groot-BijgaardenLouis De BondtstraatJan De KeersmaeckerstraatKeienveldDendermondestraatBrusselsesteenwegVliegwezenlaanRelegemsestraatPoverstraatDorpstraatRasselstraatFrans Robbrechtsstraat Bosch Bosweg August Van Doorslaerlaan Oudstrijdersplein

La De Heetveldelaan vous ramène à lamaison communale, point de départ de lapromenade.

Les Wolfsputten LE PAYS DES PAILLOTES

Château de Groot-Bijgaarde