Gr@pZone #1

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GR@P Zone Numéro. #1 Nouvel Arrivant Pugny Poker No Limit 79 Espace Club Trouver une salle... Du côté du CDC Nouvelle réglementation, l’AG... CNEC :La LRP Championne de France Cinéma & Poker Pascal fait son cinéma....

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Le Magazine qui parle du GRAP pour les joueurs du GRAP

Transcript of Gr@pZone #1

GR@PZoneNuméro. #1

Nouvel ArrivantPugny Poker No Limit 79

Espace ClubTrouver une salle...

Du côté du CDCNouvelle réglementation, l’AG...

CNEC :La LRP Championne de France

Cinéma & Poker Pascal fait son cinéma....

La Finale CNEC La ligue Rochelaise championne de France

Tard dans la soirée du 20 février 2011, la nouvelle tombait. La Ligue Rochelaise de Poker venait de rééditer son exploit de 2009, à savoir devenir champion de France des clubs par équipe. Au-delà de la performance d’équipe transcendée par des valeurs individuelles indéniables, le GR@Pzone a cherché à connaître le petit plus qui a per-mis aux membres de la LRP de s’imposer devant 23 autres clubs venus de la France entière. Pour cela, et au lieu d’analyser les joueurs et leur jeu, nous avons posé quelques questions à celui qui est nous apparu avoir sans doute le rôle le plus ingrat dans l’équipe, le capitaine Benjamin «ElBouco» Loirat.

J’ai vu que l’aventure de ce titre com-mence bien avant ce mois de février. Parlons un peu des TIC (Tournois Inter-Clubs), la qualification n’a pas été facile ? La rançon du succès ou un excès de facilité ?Benjamin Loirat : Surtout pas un excès de facilité. Contrairement à ce que disent cer-tains, le niveau régional est loin d’être mau-vais donc nous avons un peu de mal. De plus, il y a 8 manches tout au long de l’année, ce qui implique qu’il soit moins facile de se qualifier. Chaque club calcule ses chances au mieux et cela passe par des éliminations chez nous. L’important est de se trouver à la pre-mière ou la deuxième place à al fin des qua-lifications pour pouvoir participer à la grande finale. La première fois que nous sommes al-lés au CNEC, nous n’étions que deuxièmes du

GRAP mais avec le succès que l’on sait. Notre but pendant les TIC consiste à se qualifier (cela nous a trop manqué l’année dernière) et se transcender lors de la finale. Au mois de décembre 2010, un post sur le forum de la LRP demande aux joueurs motivés par le CNEC de « subir » un entretien avec le Capitaine-Président c’est-à-dire toi-même où ils pourront dé-montrer leur motivation, esprit d’équipe et qualités intrinsèques comme dans un entretien d’embauche. Finaliste du Championnat de France est-ce donc un travail ?B-L : Oui ! C’est un vrai boulot ! En tant que Président des la LRP, le CNEC me tient beau-coup à cœur !

écrit par Pascal BROXOLLE

La Finale CNEC La ligue Rochelaise championne de France

Le club des clubs http://leclubdesclubs.org/

SES JOUEURS L’AIMENT BOUCO… OU DANS LA TÊTE D’UN CAPITAINE

La Finale CNEC La ligue Rochelaise championne de France

Avoir remporté la première édition en tant que joueur m’a convaincu de la justesse du produit. De plus, la LRP voulait démontrer que ce premier titre ne devait rien au hasard. En tant que capitaine, j’ai voulu approfon-dir ma connaissance des joueurs et surtout des personnes. C’est pourquoi j’ai demandé à chaque intéressé une lettre de motivation. Cela allait de deux lignes à plusieurs pages et cela m’a permis d’intégrer des joueurs auxquels je n’avais pas pensé de prime abord.

On sent que tu as fait un réel travail en amont sur la sélection. Est-ce à dire qu’à la LRP on ne choisit pas les meilleurs joueurs de SnG ou les plus en forme du moment ?B-L : Effectivement l’équipe n’est pas axée sur le top 10 contrairement au CNIC! Pour-quoi ? Parce qu’il faut une alchimie certaine entre les joueurs et surtout avoir des per-sonnes qui pensent équipe. Par principe le po-ker est un sport individuel, il faut donc des gens qui sachent penser autrement. J’ai choisi beaucoup de joueurs qui avaient des résul-tats autres que dans le poker. Par exemple des sportifs de haut niveau. J’étais un sé-lectionneur ! Et ça n’a pas été facile car je savais qu’en cas de défaite sévère, les re-proches seraient sans doute acerbes. Choi-sir en son âme et conscience sans rendre de comptes à personne n’est pas un métier facile.

Quelle impression cela fait-il d’être un Laurent Blanc plutôt qu’un Raymond Do-menech ? B-L : Dans le poker tu as plus de chances d’être le Raymond que le Laurent. Certains peuvent penser que le boulot de sélection-neur pourrait être un taf à la con mais j’ai ressenti les mêmes sensations en tant que capitaine qu’en tant que joueur. Peut-être même multipliées par 8, ne serait–ce que

pour les bad-beats subis par les joueurs de l’équipe par exemple ou l’excitation de voir encore plusieurs joueurs encore en course alors que l’on voit nos adversaires se faire sortir. Quelquefois la conjonction de plusieurs facteurs fait que cela devient presque trop

mais on ne doit rien montrer car chaque joueur doit se concen-trer sur sa table et uniquement sur sa table tandis que le capitaine doit se concentrer sur huit tables.

Vous partez le vendredi à 14 heures du matin pour une arrivée vers 22 heures. Lille est une belle ville festive, com-ment le capitaine réussit-il à obliger ses joueurs à une bonne nuit de sommeil ?B-L : Cela faisait partie du deal en amont ! Nous n’avons pas visité Lille parce que nous étions venus jouer les championnats de France de poker par équipe !!! Ce n’était en rien un petit week-end touristique. Ceux qui ne l’avaient pas compris n’étaient pas dans le minibus. La motivation était de ne tendre que vers l’objectif. Nous avons mangé vite fait, fait un debrief de rappel sur la tactique mise au point pour le lendemain et nous nous sommes couchés pas trop tard. Hors de question de se faire un petit tournoi online avant de se coucher. L’équipe était constituée d’adultes respon-sables et je n’ai pas eu à intervenir pour calmer les ardeurs.

Le Championnat de France par équipes se déroule en 3 manches dans lesquelles on ne joue que des SnG. Quel est le rôle exact du capitaine ?B-L : Le capitaine est là pour rappeler les consignes de jeu en fonction de la structure. Gérer les tilts qui peuvent arriver après un bad. Savoir faire sortir le joueur de la table pour le faire souffler et le remettre sur de bon rails. Informer les autres des bons coups d’un coéquipier pour donne un petit coup de

«Si tu enlèves un joueur la LRP n’est pas championne. Si tu enlèves le coach, le LRP n’est pas championne. Il y a une complémenta-rité, une sorte d’osmose.»

La Finale CNEC La ligue Rochelaise championne de France La Finale CNEC

La ligue Rochelaise championne de France

de boost. En fait, le capitaine est pas mal occupé à courir de table en table. J’apporte boissons, encas et je m’occupe des mas-sages. En fait je suis un condensé de logisti-cien, de journaliste et d’infirmière. Comme je le disais précédemment, les joueurs doivent se concentrer sur leur table uniquement et je dois veiller à les soulager des problèmes annexes pour qu’ils y parviennent.

Donc tu gères les points, le moral et le stress de tes joueurs, les massages… Ne ressens-tu pas au final cette abnégation comme un peu ingrate car tu ne joues pas ? B-L : Pas du tout ! J’ai eu les deux métiers, joueur et coach, et je n’ai ressenti aucune frustration en tant que coach. Le travail est différent mais nécessaire. Si tu enlèves un joueur la LRP n’est pas championne. Si tu enlèves le coach, le LRP n’est pas cham-pionne. Il y a une complémentarité, une sorte d’osmose. On a vu certaines équipes n’ayant pas compris le rôle du capitaine et elles ont eu énormément de mal au niveau du CNEC. Et puis si tes joueurs vont au bout de leur motivation, tu ne peux que ressentir une im-mense fierté que des les avoir mis ensemble et poussé jusque là.

A la fin de la première manche, la LRP est 5ème alors que le Haillan Poker Tour, sans doute votre plus sérieux rival, ca-racole en tête. Quelles sont tes impres-sions à ce moment ? Doute ou gniak ? Que fais-tu pour motiver tes joueurs ?B-L : Dans ma tête il n’y aucun doute ! Nous avions testé la structure plusieurs fois avec le club. Nous la connaissions parfaitement. Nous savions que dans la première manche, il faut tenir le plus longtemps possible. Les gens ne sont pas encore fatigués, ils sont pleins d’énergie et de volonté donc il faut savoir attendre les bons spots pour maximiser le nombre de points. Nous avions misé sur 60 points et à la fin de la première manche nous étions à 61 autant dire pile poil dans notre objectif ! L’équipe était confiante même si le Haillan est devant. Je ne cherche pas à motiver mes joueurs car le temps entre les deux manches est assez court. Je tiens plutôt à les féliciter pour le ré-

sultat obtenu et les rassurer sur la poursuite de l’objectif.

Arrive l’exploit de la deuxième manche où selon un des membres de la LRP, vous faites une « session de porc ». Ton équipe se retrouve en tête du classe-ment provisoire et n’a que quatre petites heures de sommeil à prendre avant de retourner à la mine. Les organismes sont fatigués et l’envie sans doute moindre, quels sont tes mots au matin pour remo-tiver tes joueurs ?B-L : C’est vrai la deuxième manche nous propulse sur une voie royale. Nous avons l’impression d’avoir fait une grosse partie du boulot. Nous nous retrouvons dans la même situation qu’en 2009 et au même moment donc nous savons gérer ce genre de situation. Pas de prise de risques excessives et attendre pour voir comment se débrouillent les autres. Nous sommes devant ; à eux de prendre des risques qui pourraient s’avérer profitables pour nous. Donc nous allons nous coucher pour quatre petites heures. Lever tôt, petit déjeuner copieux, douche et briefing avant de rejoindre le bowling qui abrite la compétition ! Je réitère les félicitations et je booste un peu ceux qui n’ont pas montré la mesure de leur talent. Un particulièrement qui a eu des résultats moins bons que le reste de l’équipe. Cela va sans doute le transcender car il rem-porte son SnG brillamment suite à ce petit sermon. C’est cela aussi le capitanat, savoir taper un peu sur les doigts !

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La troisième manche est plutôt stres-sante. Pas trop dur à ce moment de voir que le Haillan vous colle aux fesses et que deux autres clubs ne sont pas trop loin ?B-L : On perd deux joueurs rapidement alors que les clubs poursuivants ne perdent pas de joueur. Puis au gré des éliminations ad-verses, seul le Haillan reste notre principal concurrent. Comme nos deux équipes ne se sont jamais rencontrées à une table, je suis obligé de voir ce qu’ils faisaient sans cesse et d’ajuster les calculs puis de répercuter les infos. A un moment il y a vraiment du stress car il y avait la possibilité que nous finissions à égalité et il aurait fallu nous départager sur les places de premiers voir de seconds rem-portées. Mais finalement nous n’en sommes pas arrivés là.

Soudain c’est la délivrance, les résultats officiels tombent et vous déclarent pre-miers avec une avance « assez confor-table » de 4 points. A la remise des prix, l’équipe semble un peu amorphe et ton discours manque d’enthousiasme. Vous êtes fatigués ou vous ne réalisez pas en-core l’exploit ?B-L : Les deux mon capitaine ! On se sait déjà champions depuis un bout de temps car entre la proclamation et la remise des prix, il y a deux bonnes heures de passées. Entre la pression qui tombe trop vite et le fait que l’on ne réalise pas vraiment la mesure de la performance, cela donne un à l’image un sentiment mitigé. Mais au fond de nous, nous exultons même et je me répète cela ne se voit pas trop à l’écran. Toutefois le senti-ment est bien différent de 2009. La première fois nous avions créé l’exploit sans vraiment savoir ce que nous allions faire alors cette fois nous n’y allions que pour la gagne. Une autre place nous aurait vraiment déçus. Ce que nous avons ressenti, c’était un immense sentiment du devoir accompli et c’est tout aussi valorisant, voire plus, que de gagner par « surprise ».

C’est déjà l’heure du retour. Tellement peu d’heures de sommeil et sans doute beaucoup d’émotion, que vous êtes vous dit dans ce minibus ? Vous n’avez quand

pas refait le match ?B-L : Nous avons parlé poker car lorsqu’il y a une concentration de personnes ayant le même loisir dans un espace réduit, on en vient fatalement à parler de notre passion. Nous avons aussi beaucoup dormi chacun notre tour pour récupérer un peu. Nous avons surtout décompressé et nous avons fait bien attention sur la route. Il aurait été dom-mage que quelque chose vienne ternir la fête. Tard dans la nuit, nous arrivons à notre local où pas moins d’une cinquantaine de membres nous accueillent pour le pot de l’amitié. On montre la deuxième coupe et chacun ra-conte ses anecdotes. La fatigue ne se fait plus sentir et c’est peut-être à ce moment là que nous réalisons ce que nous avons réussi. Nous avons vu dans les yeux des autres membres toute la fierté qu’il y avait à parta-ger. Nous avons porté haut les couleurs de la LRP et nous prenons conscience que tout le club en est fier. Nous avons travaillé pour les autres et cela aussi est inestimable.

Les autres associations du GRAP sem-blent plutôt fières de vous même si cer-tains jaloux trouveront toujours à redire. Comprends-tu que maintenant vous allez être l’équipe à battre uniquement pour pouvoir se vanter d’avoir sorti un cham-pion de France ? Ou sûrs de votre force, vous allez martyriser les tables ?B-L : Seule la victoire est belle. Les jaloux n’ont qu’à démontrer leurs qualités en se qualifiant puis en allant gagner. Sur les pre-miers TIC 201, la LRP serai peut être l’équipe à abattre mais la logique de la gagne pour les équipes pour aller au CNEC devrait pré-valoir pour les suivants. Sortir un Champion de France ne devrait pas être une fin en soi mais juste une étape pour ÊTRE Champion. La LRP va instaurer un système de sélec-tion pour chaque TIC de la même façon que pour le CNEC. A compter de maintenant, nous aurons toujours ce qui nous semblera la meilleure équipe pour aller chercher la gagne. Nous VOULONS être champion régional et nous VOULONS être Champion de France. Et si d’autres nous surpassent que ce soit en ré-gion ou au niveau national, c’est qu’ils auront eu plus de volonté que nous. Et c’est tout ce que je leur souhaite.

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Après deux titres, la motivation se-ra-t-elle au rendez-vous l’année prochaine pour un troisième titre ? Car vous savez que le Haillan en a marre d’être le Poulidor du CNEC. Ne penses-tu pas qu’il faille s’arrêter en pleine gloire ?B-L : Bien entendu, La motivation sera toujours la même pour gagner. La plus belle histoire serait que nous gagnions chez nous ! Cette année l’organisation du CNEC nous a échappé d’un rien car notre dossier était en béton. L’organisation de ce CNEC 2011 était en tous points par-faite et Poker@lille avait fait très bien fait les choses. A nous de montrer que nous pouvons faire aussi bien ou mieux l’année prochaine. Si nous remportions le trophée une fois encore et que cela se passait à La Rochelle, je crois que je serai un Prési-dent et un Capitaine comblé. Mais il nous reste une longue route pour en arriver là ! (Effectivement parce qu’au classement provisoire des TIC, la LRP ne pointe qu’à la 5ème place. NDLR)

Et enfin dernière question, à quand le Championnat d’Europe des Clubs par Équipes ? Prêt à y participer au cas où ?B-L : C’est drôle que tu me demandes ça parce que j’y pensais justement il y a peu. Cela demanderait une organisa-tion et une logistique terrible mais quelle joie à l’équipe qui se verrait couronnée. Puisque je vois que je ne suis pas le seul à y penser nous allons réfléchir à ce que nous pourrions concocter d’ici à quelques années. C’est un plus formidable chal-lenge mais la LRP se sent pousser des ailes quand il y a des challenges…

Avant de se quitter, Benjamin voudrait que le GR@Pzine insiste un peu sur la participation des joueurs de la LRP. Il a bien compris que l’article voulait savoir ce qui se passait dans la tête d’un capitaine d’équipe au CNEC mais sans les joueurs

qui ont permis à la LRP de se qualifier et surtout sans les joueurs qui ont remporté le titre, il n’y aurait rien eu à raconter.Le GR@Pzine a donc décidé de rendre un hommage particulier aux 8 joueurs qui ont marqué cette saison « pokeristique » avec un brin d’humour. L’analogie ci-dessus avec certains coaches de football pouvait laisser penser que nous devions pousser l’analogie un peu plus loin. Ainsi le GR@Pzine a décidé de rebaptiser les joueurs d’un pseudonyme plus exotique pour l’occasion. Après tout les membres de la LRP sont les brésiliens du CNEC avec leurs deux étoiles brodées sur le maillot noir frappé du logo bleu.

Encore un immense bravo à :

(De gauche à droite : Bobbinho, Gio, Rominho, Stefinho)

(De gauche à droite : Roycohinho, TVeyinho, Bob-végasinho, Toninho )

Et son capitaine El Boukinho, qui a du encore coacher sévère et masser gras !

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écrit par Anthony Hamidovic

Dur de passer à côté du matraquage audiovisuel que connait le poker à l’heure actuelle et d’en faire une analogie avec nos associations tant les deux mondes semblent si loin l’un de l’autre. D’un côté les fonds de commerce juteux des room en ligne et de l’autre une bande de passionnés ayant une passion commune où plaisir du jeu et com-pétition sont les maîtres mots. Mais il existe bien un avantage que les clubs peuvent tirer de ce grand déballage. Ca y est nous y sommes, le poker semble avoir percé l’in-conscient collectif (normal me direz-vous, vu les méthodes « médiato-lobotomiques »).

Alors obtenir une salle ? easy call ?

Souvenez-vous, il n’y a pas si long-temps que ça, vous vous adressiez aux élus locaux pour profiter à juste titre d’un local, comme le ferait toutes associations dési-reuses de se développer. Passé la demi-se-conde d’absence que votre interlocuteur pou-vait avoir dans son regard. Il vous lançait une réplique laconique et pleine de jugement : « Une salle pour jouer aux cartes donc ? ». A ce moment-là le chemin semblait encore bien long tant l’image du poker semblait s’être arrêtée aux tripots louches.

D’abords la solution qui semble la plus na-turelle, c’est de faire appel aux collectivités locales. Une fois passée le cap des présen-tations et des explications, il y a de grandes chances qu’une salle soit dédiée aux associa-tions. Une salle mutualisée donc !! Mais votre club devra faire face aux autres colocataires ou du moins réussir à s’insérer dans le plan-ning de la salle. Il va de soi que plus votre

ville est importante, plus le tissu associatif en sera de même. Les créneaux populaires seront déjà pris et vous renverra à votre pro-blématique de départ.

Dans le cas contraire, vous êtes un club de poker heureux d'avoir une salle à sa disposi-tion. Certaines collectivités pratiquent même la gratuité à ses occupants tout en leur lais-sant la participation aux charges de la salle. D’autres monnaieront un loyer modeste, ou encore vous octroieront une subvention de fonctionnement afin de vous aider.Bon ok, on a une salle maintenant, es ce que cette dernière est vraiment adaptée au poker(superficie, rangement, etc…). Êtes-t-elle en capacité d’accueillir au minima une cinquantaine de joueurs ? Si ce n’est pas le cas, ce petit détail risque vite de vous handi-caper si votre association prospère, elle vous renverra encore une fois à votre probléma-tique de départ.

Si la solution des collectivités locales sem-blent la plus propice à un démarrage d’activi-té ou une pratique à moindre coût. N’hésitez pas à partir de votre chère commune et aller prospecter chez vos voisins. Vous pourrez peut être trouvé la pépite que vous recher-chez tant dans une communes avoisinante si vous vous efforcez de relocaliser votre club.

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Une autre solution s’offre à vous, pourquoi ne pas trouver un local privé ? Mais là nous rentrons dans une autre sphère comptable. Il vous faudra gérer le lourd poids d’un loyer et subvenir aux charges (Sans compter la thérapie nécessaire à votre trésorier). Même si cette solution reste la plus luxueuse et onéreuse de fait, des bons plans peuvent se présenter en échange d’une réhabilitation des locaux par des travaux plus ou moins lourds. Il vous faudra faire face également aux problématiques liées à l’accueil du public : Normes d’accessibilité et de sécurité. Ce petit détail peut vous coûter très chère sur la réalisation ou en termes de responsabilité.

Comme vous pouvez le voir, avoir une salle pour la pratique du poker, n’est pas une mince. Un long chemin semé d’obstacles s’offre à vous et s’affranchir de cette problématique peut certainement vous aider à développer d’autres aspects dans votre club. Mais rappelons aussi que l’équilibre d’une association est parfois fragile et repose souvent sur la base du bénévo-lat de ces membres. Alors avoir une salle, c’est bien, mais avec des membres motivés c’est encore mieux.

A méditer…..

Nouvel Arrivant Poker No Limit 79 Pugny

Nous rentrons dans la 4ème année de l’ère GRAP et la cartographie des clubs de la région semblait figée. Mais depuis quelques temps, la donne tend vers le changement. Cer-tains clubs « dissidents » frappent à la porte, des nouveau-nés se font connaitre tandis qu’un autre tombe dans une mise en sommeil forcée. Tout ceci forme les électrons tourbillonnants du renouveau et de l’impitoyable cycle de vie associatif.

D’abords les apparitions d’entités aux visages plus ou moins connus avec les arrivées d’Au-nis Poker Club et de Kings Poker Club (Le premier se situant dans le pays d’Aunis - La Jarrie et le second aux abords du pays Mellois). Ensuite un club déjà bien implanté dans les Deux-Sèvres avec ces 4 années d’existence, le Poker No Limit 79 de Pugny. Notons également, un arrêt soudain d’activités pour le club de Rochefort (Lords of Poker), qui j’en suis sûr sera rebondir et renaitre de ces cendres.

Vous vouliez du changement ? En veux-tu en voilà… Gr@p Zone s’est entretenu avec Franck Chatri responsable de la communication du club de Pugny au sein du GRAP.

Peux-tu présenter ton club en quelques mots ?L’association a été créée en 2007 pour répondre à une envie commune de partager notre pas-sion. Le club de Pugny compte à ce jour une quarantaine d’adhérents. Nous nous réunissons

le 3ème vendredi de chaque mois pour un challenge interne et les pre-miers vendredi du mois pour des soirées dites d’entrainement. Lors de nos soirées d’entrainement, nous essayons de partager les nombreuses variantes du poker. La bonne humeur et la convivialité demeurent une priorité mais l’esprit de la gagne reste toujours au rendez-vous.

Pourquoi ne rejoindre le GRAP que maintenant ?Nous étions affiliés à la FFDP au départ. Nous connaissions le GRAP mais nous ne voulions pas courir plusieurs lièvres en même temps. Mais allant de mal en pis avec la première fédération nous avons préféré rejoindre le GRAP et le CDC qui nous semblent plus proches de notre

esprit et notre approche du poker associatif

Qu’attends-tu du GRAP ?Nous attendons tout d’abord un partage d’expérience que ça soit au niveau des clubs mais aussi entre les nombreux joueurs de notre région.

Avez-vous des objectifs en terme de compétition cette année (si oui lesquels) ?C’est notre première expérience cette année sur les tournois interclubs et nous espérons faire bonne figure. On sait que le niveau est élevé mais qui sait…

Quels sont les projets de Poker No limit 79 pour 2011 ?Pour cette nouvelle année nous allons continuer de développer notre club tout en gardant notre esprit de convivialité. Nous allons aussi continuer à nous déplacer sur les tournois exté-rieurs ce qui permet de renforcer l’esprit club tout en espérant faire quelques performances.

écrit par Anthony Hamidovic

«Nous attendons tout d’abord un partage d’expé-rience...»

Nouvel Arrivant la suite Poker No Limit 79 Pugny

Nouvel Arrivant la suite Poker No Limit 79 Pugny

Ton sentiment sur le poker de club aujourd'hui ?Le poker commence à rentrer dans les mœurs. Il nous paraît assez intéressant que les clubs contribuent à faire taire les vieux clichés qui associent obligatoirement le poker à l'argent. Il faut maintenant tous nous fédérer pour pouvoir développer le mieux possible ce jeu et le rendre plus attractif et accessible à tous à un moindre coût.

Quelque chose à rajouter ?Je rajouterais juste « FORZA PUGNY »

Poker No Limit 79 Pugnymairie, le Bourg, 79320 Pugny

Contact : Franck ChatriEmail : [email protected] : http://www.pokernolimit79.fr

Les infos pratiques

Accro aux acronymes ?écrit par Ralph Roussellot

On a toujours tendance à s’imaginer que les autres vous comprennent toujours et puis parfois au détour d’une conversa-tion vous vous rendez compte que personne n’avait vraiment perçu le sens de vos propos. C’est ce qui m’arrive régulièrement quand je parle de poker et d’associations. Pour compli-quer le tout, bienvenue dans le 21ème siècle, celui des acronymes et des sigles, abréviation de mots par des lettres.

Si je dis EDF en épelant lettre par lettre, c’est un sigle. Si je dis OTAN en le lisant comme un mot, c’est un acronyme. La génération inter-net est très prolixe à ce sujet avec ses LOL, MDR, PTDR… certains en ont fait un sketch à l’image d’Elie Seimoun.

Pour le poker c’est pareil, surtout chez nous dans notre belle région qui compte une bonne douzaine de clubs, RPC, PPC, APC, CAC, LRP, APT, CPC, PNL, KPC, VOP, SPC avec certains plus cocasses comme le GPT ou les LOP.

J’aimerais donner une petite explication sur ce bel acronyme en forme de raisin qui repré-sente le « GRAP » (Groupement Régional des Associations de Poker) de Poitou-Charentes et qui apparaît encore bien opaque à certains. Il s’agit tout simplement d’un rassemble-ment des clubs de la région. Il a été créé à l’époque par les présidents des clubs adhé-rents pour se préparer à l’entrée dans une future fédération.

Les membres en sont les clubs et non les joueurs des clubs. Sa principale vocation consiste à déterminer une politique régionale. (Uniformisation du poker à l’échelon régional, mise en place des tournois par équipe, du championnat individuel, de la formation, du soutien au club, du transfert de compétences, de prêt de matériel, de représentant auprès des collectivités et de la force publique, de l’application d’un poker légal, de promou-voir le poker dans la région, de conseiller les joueurs et les clubs entre autres choses)

Concrètement les dirigeants se réunissent soit par réunion skype (conférence à dis-tance) soit par des réunions live. Y sont débattus les problèmes rencontrés, les sujets éthiques, tout problème touchant à la règle et bien sûr les projets pour développer le poker

régional.

A côté de cela, il existe aussi le CdC. Mais qu’est-ce donc ? Le CdC, autrement dit le Club des Clubs, regroupe la plupart des clubs nationaux et se charge de mettre en place une politique na-tionale. Comme le GRAP, il n’a que les clubs comme adhérents.Le GRAP et le CdC n’ont aucun lien direct. C’est-à-dire que pour l’instant, le GRAP n’or-ganise les TIC (Tournois Inter Clubs) qualifi-catifs au championnat par équipe (ce fameux CNEC « championnat national par équipe des clubs ») pour le compte du CdC que parce qu’il le veut bien.

Et l’avenir dans tout ça ?

Le GRAP devrait voir ses statuts revus pour devenir le CR du Poitou-Charentes (CR pour Comité Régional), un CR pilote en même temps que 3 autres régions. Chaque CR serait placé sous l’égide du CdC. Ces comités ré-gionaux existent dans de nombreux sports alors pourquoi pas dans le poker. Bien sûr rien n’est encore fait et tout cela devrait être débattu prochainement par vos présidents.

Cinéma & Poker

Le poker a souvent attiré les cinéastes et les cinéphiles mais a souvent fait sourire les joueurs de poker. Sous le prétexte d’instaurer un climat dramatique pro-pice aux émotions, les scénaristes inventent des situations tellement improbables qu’elles en deviennent caricaturales.Pourquoi sacrifier le réalisme à la mode ? Pourquoi les scénaristes ne font-ils pas appel à de vrais professionnels capables de leur concocter de vraies moves réalistes et au ressort dramatique indéniable ? Re-venons sur quelques films célèbres pour décortiquer les mains à haute tension et qui ont fait rire des milliers de joueurs.

écrit par Pascal BROXOLLECinéma & Poker

Dans le Kid de Cincinnati (1965. Réalisé par Norman Jewison. Avec Steve McQueen, Edward G. Robinson, Ann-Margret), le Kid se retrouve embarqué dans une sale main à la fin du film. Dans cette variante de stud poker à 5 cartes (1 carte cachée pour 4 ouvertes pour chacun des joueurs et avec mise entre chaque carte), le Kid touche en deux premières cartes une paire de 10 ouvertes en plus de sa carte cachée. Et là, il check-call la relance de son adversaire qui montre 8 et Q de carreau. Quel joueur donnerait une carte gratuite à son adversaire sur une possibilité de tirage ou sur une overpair cachée ? Il faut aller à l’information et met une mise conséquente pour info. Bien entendu, l’enchaînement se poursuit pour que l’on découvre à la fin un full aux As par les 10 pour le Kid contre une quinte flush à la Dame pour le Maître. Mais le Kid s’est montré tout le film durant formidable en read et là, il prend le risque considérable de relancer et surtout de payer une surelance énorme avec son full alors qu’un valet de carreau l’envoie en enfer. Je pense qu’un joueur comme lui n’aurait pas essayé de traper à ce niveau de la partie mais se serait contenté des blinds et de la première mise.

Dans le lénifiant Lucky You (2006. Réalisé par Curtis Hanson. Avec Eric Bana, Drew Barrymore, Robert Duvall), les scénaristes osent encore plus fort en nous proposant une scène des plus improbables. Il reste trois joueurs à la table finale des championnats du monde. Et parmi les trois, se trouvent le père et le fils ! Les deux sont respectivement deuxième et troisième stack de ce championnat du monde. Sur des blinds 25k/50k (alors que nous sommes dans un WSOP, ce qui paraît faible en niveau de blinds), le fils au bouton ouvre AA et relance à 100k. Dans ce cas de figure, il semble évident qu’un joueur qui

touche paire d’as en table finale des WSOP minraise ! Son père, de small blind, relance à 200k avec KK pendant que le chipleader se couche comme une vieille chiffe alors qu’il a au moins trois fois plus de jetons que les deux autres réunis. Notre héros call alors avec sa paire d’as ! Bien entendu, il ne surelance pas son cher papa qu’il hait depuis des années pour une sombre affaire familiale. Sur un flop 7-5-2 rainbow, le fils mise 150k relancé 300k par le père. Rien à redire même si je ne l’aurais pas joué comme cela personnellement. Le turn donne un 2 de pique tout moisi pour un board rainbow. Check call du fils sur une mise de 300k du père. La river donne un 8 de cœur et les deux protago-nistes se décident enfin à envoyer la boîte sous l’œil égrillard du troisième. Le papa montre ses rois et le fiston couche royalement ses as pour que les valeurs du cinéma hollywoodien (rédemption, amour et loyauté filiale) soient respectées.

Quel joueur de poker, même bon fils et artiste en collusion, peut-il coucher la main gagnante alors qu’il a la possibilité de doubler son stack pour se retrouver en HU du championnat du monde ? Sur le coup, il perd tout de même 650 000$ voire même peut-être plus s’il avait gagné le bracelet. Décidément toutes les valeurs du joueur de poker comme le désire de vaincre sont bafouées. On voit même une scène où le fils joue une main et son père le conseille de derrière la balustrade. Le poker serait donc un sport d’équipe selon les scénaristes hollywoodiens.

Dans Casino Royale (2006. Réalisé par Martin Campbell. Avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen) comment James Bond peut-il battre le Chiffre avec 7-5 à pique à part le fait qu’il soit James Bond ?Rappelons les faits ! Une partie de poker à 10 millions de $ la cave et après diverses péripéties, il reste quatre joueurs à table. Tous les clichés sont réunis. Nous avons l’asiatique froid comme un serpent, le gentil noir obèse, le vilain à la cicatrice et le héros ressuscité d’entre les morts. L’asiatique au bouton a touché KQ à suited à pique, le noir de SB a reçu pp8, le Chiffre est BB avec A6 offsuited et notre James Bond est UTG avec 7-5 suited à pique.Notre héros limpe son 7-5 à pique en UTG. Move surprenant mais assez « bondesque » dans le sens où l’homme aime prendre des risques et qu’il a un tapis à 50 millions pour des blinds à 1 million. L’asiatique call ! Avec KQ à pique et un stack à 6 millions, il me semblerait plus logique d’envoyer la boîte. Que peut-il espérer en callant ? Tomber sur un flop KKQ ? Pour un joueur arrivé dans les quatre derniers, il semble un peu faible !Et là notre gentil noir obèse checke avec sa paire de 8 ! Il lui reste 8 millions, n’aurait-il pas été plus judicieux ici de faire allin ? Même remarque que pour l’asiatique.

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Puis vient le tour du Chiffre. Présenté comme une machine à jouer, il sent les cartes comme un requin renifle le sang dans un océan. Et avec son A6, il checke sauvagement ! Décidément les grands joueurs sont parfois incompréhensibles. Avec son stack à 50 millions pourquoi ne relance-t-il pas alors qu’il a eu trois limpers avant lui ?Le flop nous donne un magnifique As de cœur, 8 de pique et 6 de pique. Et là tout ce beau monde check. Le plus étonnant vient de notre ami obèse qui avec un brelan de huit ne se méfie pas du tout du tirage couleur et du Chiffre qui avec ses deux paires pratiquement max ne tente pas un move au vu de son stack. N’importe quel joueur confirmé ferait ici un overbet destiné à faire fuir les joueurs à tirage. Le reste n’est qu’anecdote quand on voit arriver le 4 de pique au turn et l’As de pique à la river. Dans une vraie partie, gageons que nous ne serions pas arrivés à une situation paroxystique d’une telle am-pleur…Décidément les scénaristes aiment les quintes flush… Le seul film réaliste et avec une intrigue solide s’appelle Les joueurs (1998.Réalisé par John Dahl. Avec Matt Damon, Edward Norton, John Turturro). A part le doublage qui laisse vraiment à dési-rer, nous avons là un véritable film sur le poker avec des personnages hauts en couleurs et des situations tout à fait crédibles.On voit que Matt Damon et John Malkovitch ont déjà tâté du tapis vert, ne serait-ce que sur la façon de tenir les cartes ou les jetons. On y voit une belle brochette de scènes où le héros fait preuve d’un read hors-normes notamment la scène chez le juge où Mike (joué par Matt Da-mon) donne le jeu des joueurs présents dans le coup. Dans une autre scène, Mike fait face à sa Némésis surnommé Teddy KGB et a repéré son tell majeur, il couche alors une main monstrueuse (Deux paires As) mais qu’il pense perdante. Mais la meilleure scène a été gardée pour la fin où Mike flope sa quinte sans doute face à une overpair ou un As qui va toucher sa double paire à la river même si je penche pour la première

solution. Même si Teddy KGB apparaît faible sur ce coup, la suite de check-call de son adversaire devrait quand même lui mettre la puce à l’oreille, on a là un vrai coup de poker. Pas de quinte flush qui explose un carré ou de river magique qui sauve le héros avec la seule carte qui peut le faire gagner, soit rappelons-le 2% de chances de gagner.

Alors remercions messieurs les scénaristes hollywoo-diens d’aller voir du vrai jeu ou de se faire conseiller par des vraies figures des WSOP qui sauront leur concocter des mains pleines d’adrénaline qui ne feront pas rire les vraies joueurs.Toutefois il arrive parfois que ce qui nous fait rire au ci-néma arrive en live. Regardons une main qui s’est pas-sée dans un club du GRAP que n’aurait sûrement pas osé imaginer un scénariste. Dans un MTT, les blinds sont à 100/200 et l’UTG limpe relancé à 500 par le cut-off qui a un stack de 3000 envi-ron. Le bouton ouvre

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Agenda8,9,10 Avril : Open Aunis Poker Tour15,16,17 Avril : Finale CNIC 16 Avril : Open de Parthenay 201123,24,25 Avril : Tournoi Shoutout [Made in RPC]24 Avril : EFP Edition Féminine De Poker N°4’13,14,15 Mai : Open de l’APC22 Mai : TIC de Parthenay2,3,4,5 Juin : La Rochelle DeepStack Open9,10,14,16 Juillet : Tournoi du FLIP Parthenay7,8,9 Octobre : Shorthanded de Saintes11,12,13 Novembre : Open De Niort18 Décembre : TIC Vaux océan Poker

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Cinéma & Poker fin.

KK avec un stack de 6/7000, il décide un trap en règle et call. La SB regarde ses cartes et relance à 1000. Toutes les personnes dans le coup callent.Le flop donne un magnifique Q-K-A rainbowLa SB envoie 2000 dans le pot et le limper envoie allin pour 3000 environ. Aussitôt imité par le cut-off. Le bouton envoie tapis à son tour payé avec un grand sourire par la SB. On montre les cartes et cha-cun découvre ce que possèdent les adversaires.SB : AAUTG : J-10 suitedCut-off : QQBouton : KK3 brelans et une quinte flopée ! On comprend que les tapis aient volé. Alors que l’UTG commence à sourire grassement en commençant à compter ce qui va lui revenir que la river montre un magnifique K… qui change la répartition des jetons en la facilitant car le bouton avait le plus gros stack.

Comme quoi un club du GRAP, c’est parfois Hollywood !

P.B.