FRANÇOIS LALONDE … · 2019. 5. 10. · H^tf) . comme l'homologie des simplexes s = (À ,
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Groupoïdes quantiques et logiques tensorielles
une introduction
Paul-André Melliès
Cours de l’Ecole Doctorale de Sciences Mathématiques
Paris, Juin 2008
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Deux annonces
Mardi 9 Juin à 11h : en salle 6C01, au groupe de travail sémantique de PPS,
Tim Porter (Bangor)
Catégories enrichies et modèles des espaces évolutifs
mots clefs: topologie dirigée, S-cats, d.g. cats,construction cobar multipointée, espaces fibrés,cocycles tordus.
Vendredi 13 Juin à 14h : en salle 1C01, séance de questions autour du cours.
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Plan de la séance
1 – Préludes logiques
2 – Préludes algébriques
3 – Point de jonction
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Première partie
Préludes logiques
Logiques tensorielles et catégories de dialogue
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Proof-knots
Objectif: définir une algèbre de ces noeuds logiques
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La formule du buveur
Imaginez que vous entrez dans une buvette, et que A(x) signifie que le client x esten train de boire. La formule
∃y. (A(y) ⇒ ∀x.A(x))
affirme qu’il existe un client y (le buveur) tel que si y boit, alors tout le monde boit.
La formule est valide en logique classique, pas en logique intuitioniste.
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Démonstration formelle de la formule du buveur
AxiomeA(x0) ` A(x0) AffaiblissementA(x0) ` ∀x.A(x) , A(x0) ⇒ droit` A(x0)⇒ ∀x.A(x) , A(x0) ∃ droit` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)} , A(x0) ∀ droit` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)} , ∀x.A(x)AffaiblissementA(y0) ` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)} , ∀x.A(x) ⇒ droit` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)} , A(y0)⇒ ∀x.A(x) ∃ droit` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)} , ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)}
Contraction` ∃y.{A(y)⇒ ∀x.A(x)}
La logique formelle offre un «microscope» sur le raisonnement
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Point de départ algébrique: la sémantique des jeux
Toute démonstration de la formule A initie un dialogue où
Joueur essaie de convaincre Opposant
Opposant cherche à réfuter Joueur
Une approche interactive de la logique et des langages de programmation
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Illustration:
une démonstration interactive de la formule du buveur
La sémantique des jeux interprète la démonstration formelle précédente en unestratégie gagnante pour Joueur:
(1) Joueur choisit n’importe quel client y0 de la buvette,
(2a) Opposant perd s’il ne peut pas trouver de client x0 qui boit,
(2b) si Opposant trouve un client x0 en train de boire, il l’indique à Joueur,
(3) Joueur réagit immédiatement en remplaçant son témoin initial y0 par x0.
Saisit la «substantifique moëlle» de la démonstration formelle
9
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Mais où se cache donc l’algèbre ?
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Une brève histoire des jeux & des catégories
1977 André Joyal Une catégorie de jeux de Conway
1986 Jean-Yves Girard Logique linéaire
1992 Andreas Blass Une sémantique de la logique linéaire
1994 Martin Hyland Une catégorie de jeux et stratégies innocentesLuke Ong
1997 André Joyal Treillis libres et catégories bi-complètes
Un schisme apparent entre sémantique des jeux et logique linéaire
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Dualité ludique
JoueurProgramme
joue le jeu
A
OpposantEnvironnement
joue le jeu
¬ A
La négation permute les rôles de Joueur et Opposant
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Dualité ludique
OpponentEnvironment
joue le jeu
¬ A
JoueurProgramme
joue le jeu
A
La négation permute les rôles de Joueur et Opposant
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La nature topologique de la négation
A l’interface entre topologie et algèbre
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Catégories cartésiennes ferméesUne catégorie cartésienne C est fermée lorsqu’il existe un foncteur
⇒ : Cop × C −→ Cet une bijection naturelle
ϕA,B,C : C(A × B , C) � C(A , B ⇒ C)
CBA
× �
CBA
⇒
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La catégorie cartésienne fermée libre
Les objets de la catégorie ccc-libre(C) sont les formules
A,B ::= X | A × B | A⇒ B | 1où X est un objet de la catégorie C.
Les morphismes sont les λ-termes simplement typés, modulo βη-conversion.
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Le λ-calcul simplement typé
Variablex :X ` x :X
AbstractionΓ, x :A ` P :B
Γ ` λx.P :A⇒ B
ApplicationΓ ` P :A⇒ B ∆ ` Q :A
Γ,∆ ` PQ :B
Affaiblissement Γ ` P :BΓ, x :A ` P :B
ContractionΓ, x :A, y :A ` P :B
Γ, z :A ` P[x, y← z] :B
PermutationΓ, x :A, y :B,∆ ` P :CΓ, y :B, x :A,∆ ` P :C
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Invariants de preuvesToute ccc D induit un invariant [[−]] des démonstrations modulo exécution.
ccc-libre(C)[[−]]
.. D
C
::[[
D’où le préjugé que la théorie de la preuve est intrinsèquement syntaxique...
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Une similitude frappante avec les invariants de noeuds
Une catégorie de ruban est une catégorie monoïdale avec
B
B A
A A
A
A A∗
AA∗
tressage torsion unité de dualité counité de dualité
La catégorie de ruban libre est une catégorie de rubans ouverts
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Invariants de noeuds
Toute catégorie ruban D induit un invariant de noeuds
ruban-libre(C)[[−]]
.. D
C
::\\
Un lien profond entre algèbre et topologie établi par Joyal et Street
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Catégories de dialogueUne catégorie monoïdale symétrique C munie d’un foncteur
¬ : Cop −→ Cet d’une bijection naturelle
ϕA,B,C : C( A ⊗ B , ¬C ) � C( A , ¬ ( B ⊗ C ) )
¬
CBA
⊗ �
¬
CBA
⊗
satisfaisant une loi de cohérence.
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La catégorie de dialogue libre
Les objets de la catégorie dialogue-libre(C) sont des jeux de dialoguecontruits par la grammaire
A,B ::= X | A ⊗ B | ¬A | 1où X est un objet de la catégorie C.
Les morphismes sont les stratégies innocentes et totales sur les jeux de dialogue.
Les preuves deviennent des variantes 3-dimensionnelles des noeuds...
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Présentation de la logique par générateurs et relationsLa négation définit une paire de foncteurs adjoints
C
L
��⊥ Cop
R
]]
ainsi qu’en témoigne la série de bijections:
C(A,¬ B) � C(B,¬ A) � Cop(¬ A,B)
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La topologie 2-dimensionnelle des adjonctionsL’unité et la counité de l’adjunction L a R sont dessinées comme suit:
η : Id −→ R ◦ L
L
Rη
ε : L ◦ R −→ Id
R
L
ε
Coup Opposant = foncteur R Coup Joueur = foncteur L
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Une démonstration
L
L
L L
L
R
R
RR
R
Revèle la nature algébrique de la sémantique des jeux
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Une élimination des coupures purement topologique
R
L
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La dynamique 2-dimensionnelle de l’adjonction
ε
η
L
L
= LLη
εR
R
= RR
Reconstruit la manière usuelle de composer les stratégies en sémantique des jeux
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Interlude: une observation combinatoire
Fait: il existe autant de preuves canoniques
2p︷ ︸︸ ︷R¬ · · · ¬ A `
2q︷ ︸︸ ︷R¬ · · · ¬ A
qu’il existe de fonctions croissantes
[p] −→ [q]entre les ordinaux [p] = {0 < 1 < · · · < p − 1} et [q].
Ce fragment de logique a la même combinatoire que les simplexes augmentés.
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Les deux générateurs d’une monadeToute fonction croissante est la composée de faces et de dégénérences:
η : [0] ` [1]
µ : [2] ` [1]
De la même manière, toute démonstration est la composée des deux généra-teurs:
η : A ` ¬¬A
µ : ¬¬¬¬A ` ¬¬A
L’unité et la multiplication de la monade de double négation
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Les deux générateurs en calcul des séquents
A ` A 2A , ¬A `1A ` ¬¬A
A ` A 6A , ¬A `5¬A ` ¬A 4¬A , ¬¬A `3¬A ` ¬¬¬A 2¬¬¬¬A , ¬A `1¬¬¬¬A ` ¬¬A
30
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Les deux générateurs en diagrammes de cordeL’unité et la multiplication de la monade R ◦ L sont décrites ainsi:
η : Id −→ R ◦ L
L
Rη
µ : R ◦ L ◦ R ◦ L −→ R ◦ L
L
L L
R
RR
µ
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Tenseur et négation
Une approche atomiste de la logique
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Atomisme logique
Une démonstration π : A ` B est une chorégraphie linguistique où
Joueur essaie de convaincre Opposant
Opposant cherche à réfuter Joueur
que nous aimerions décomposer en particules logiques élémentaires.
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La décomposition linéaire de la flèche intuitioniste
A ⇒ B = (!A) ( B
[1] une preuve de A( B utilise son hypothèse A une fois exactement,
[2] une preuve de !A est un sac contenant un nombre infini de preuves de A.
Andreas Blass découvrit cette décomposition en 1972...
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Quatre composantes primitives de la logique
[1] la négation ¬
[2] la conjonction linéaire ⊗
[3] la modalité de répétition !
[4] la quantification existentielle ∃
Logique = Structure de données + Dualité
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Quand un tenseur rencontre une négation...
Un fait bien connu: la monade de continuation est forte
(¬¬A) ⊗ B −→ ¬¬ (A ⊗ B)
Le point de départ de la théorie algébrique des effets de bord
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Quand un tenseur rencontre une négation...
Les démonstrations sont engendrées par une force paramétrique
κX : ¬ (X ⊗ ¬A) ⊗ B −→ ¬ (X ⊗ ¬ (A ⊗ B))
qui étend la notion habituelle de monade forte:
κ : (¬¬A ) ⊗ B −→ ¬¬ (A ⊗ B)
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Les démonstrations vues commediagrammes de cordes 3-dimensionnels
La démonstration «gauchère» de la formule
¬¬A ⊗ ¬¬B ` ¬¬(A ⊗ B)est dessinée ainsi
κ+κ+
ε
BA
R
A
B
R
RLL
L
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Version catégorique de la traduction négative
Une reconstruction de la logique linéaire
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Le point de vue algébrique (à la manière de Boole)
Les éléments niés d’une algèbre de Heytingforment une algèbre de Boole.
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Le point de vue algébrique (à la manière de Frege)Une monade de double négation est commutative ssi elle est idempotente. Celasignifie que les équations topologiques suivantes sont vérifiées:
L L
R R
R R
= L L
R R
R R
R R
L L
L L
= R R
L L
L L
Dans ce cas, les objets niés forment une catégorie ∗-autonome.
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Modalité de répétition
Un comonoïde au coeur de la logique linéaire
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Comonoïdes
La modalité ! transporte tout objet A en un comonoïde commutatif:
!AdA−→ !A ⊗ !A !A eA−→ e
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Répétition par démultiplication
Une démonstration du séquent
!A , !A ` Best interprété par un morphisme
!A ⊗ !A −→ BOn demande donc que !A soit un comonoïde, et on interprète la démonstration
!A ` Bpar le morphisme composé
!AdA−→ !A ⊗ !A −→ B
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Sémantique catégorique de la modalité de répétitionUne adjonction monoïdale symétrique
M
L
!!⊥ L
M
bb
M cartésienne L symmétriquemonoidale fermée
! = L ◦M
45
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Quantification existentielle
Un point de vue algébrique sur la quantification par Bill Lawvere
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Fibrations au sens catégorique
E
F��
B
Tout élément X de la base B induit une catégorie FX appelée sa fibre. Ainsi, unefibration peut être vue comme un pseudo-foncteur
F : Bop −→ Cat.
Illustration: le foncteur fibre
F : Ensop −→ Cattransporte X ∈ Ens en l’ensemble des parties ℘(X) ordonné par inclusion.
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Quantification existentielleTout morphisme de projection
X × Y −→ Xdans la base B induit un foncteur « variable fraiche »
newy : FX −→ FX×Y
Tout terme t de sorte Y induit un morphisme
X −→ X × Yet donc un foncteur « substitution »
[y := t] : FX×Y −→ FX
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Une égalité élémentaire
= FX
FX
FX
new(y)
y := t
FX×Y
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Quantification existentielleadjointe à gauche de la substitution
FX(∃y.P,Q) � FX×Y(P,newy.Q)
En particulier, la monade associée indique que
P `X×Y newy.∃y.Ppour tout prédicat dans la fibre FX×Y.
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La loi d’introduction de la quantification existentielle
y := t
∃y
new(y)
∃y
y := t
FX×Y
FX
FX×Y
FX
Une analyse diagrammatique de la condition de Beck-Chevalley.
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Deux logiques totémiques en héritage
Logique intuitionniste Logique classique
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Ici, nous chercherons à dépasser cette dichotomie...
Logique intuitionniste Logique classique
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afin de révéler...
54
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afin de révéler...
les composants élémentaires de la logique !
55
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Illustration: la formule du buveur
∃y
⇒vv
vvvv
v
HHHH
HHHH
A(y) ∀x
A(x)
valide en logique classique non démontrable en logique intuitionniste
qu’est-ce qui se cache derrière cette divergence ?
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Transcription « classique » de la formule du buveur
¬!¬∃y
⊗vv
vvv
HHHH
HHH
A(y) ¬
∃xA(x)
La modalité de répétition ! autorise Joueur à revenir sur son choix initial.
57
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Transcription « classique » de la formule du buveur
¬!¬∃y
⊗vv
vvv
HHHH
HHH
A(y) ¬
∃xA(x)
La formule décrit les règles exactes du jeu(et de l’espace d’interaction logique)
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Transcription « classique » de la formule du buveur
¬!¬∃y
⊗vv
vvv
HHHH
HHH
A(y) ¬
∃xA(x)
La formule est valide en logique tensorielle.
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Transcription « intuitionniste » de la formule du buveur
∃y
⊗ww
wwww
w
GGGG
GGGG
G
A(y) ¬
∃x
A(x)
Cette formule n’est pas valide en logique tensorielle, parce que Joueur ne peutpas revenir sur son choix de témoin y.
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Seconde partie
Préludes algébriques
Groupoïdes quantiques et bicatégories de modules
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Catégories monoïdalesUne catégorie monoïdale est une catégorie C équippée d’un foncteur:
⊗ : C × C −→ Cun objet:
Iet trois transformations naturelles:
(A ⊗ B) ⊗ C α−→ A ⊗ (B ⊗ C)
I ⊗ A λ−→ A A ⊗ I ρ−→ Aqui satisfont une série de propriétés de cohérence.
62
-
Le pentagone de MacLane
(A ⊗ B) ⊗ (C ⊗D)
α
''OOOOO
OOOOOO
OOOOOO
OOOOOO
OOOOOO
((A ⊗ B) ⊗ C) ⊗D
α
77ooooooooooooooooooooooooooooo
α⊗D
��
A ⊗ (B ⊗ (C ⊗D))
(A ⊗ (B ⊗ C)) ⊗D α // A ⊗ ((B ⊗ C) ⊗D)
A⊗α
OO
La paire critique de la règle d’associativité.
63
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Identité triangulaire
(A ⊗ I) ⊗ B α //
ρ⊗B
��
A ⊗ (I ⊗ B)
A⊗λ
��
A ⊗ B = A ⊗ B
La paire critique des règles d’identité gauche et droite.
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ExempleLa catégorie Ban dont les objets sont les espaces de Banach, et dont les mor-phismes
f : A −→ Bsont les applications linéaires telles que
∀a ∈ A, ‖ f (a)‖B ≤ ‖a‖A.La catégorie Ban est monoïdale, en prenant le produit tensoriel des espaces vec-toriels, puis en complétant la topologie.
La catégorie est monoïdale symétrique et fermée, avec
A( B = { f opérateur borné avec la norme usuelle. }
65
-
Diagrammes de corde
Une idée de Roger Penrose (1970)
Formalisée par André Joyal and Ross Street (depuis 1993)
66
-
Diagrammes de cordeUn morphisme f : A ⊗ B ⊗ C −→ D ⊗ E est dessiné ainsi
f
A B C
D E
67
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Composition
Le morphisme Af−→ B g−→ C est dessiné ainsi
AA
C
g ◦ f =
g
f
A
C
B
Composition verticale
68
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Produit tensoriel
Le morphisme (Af−→ B) ⊗ (C g−→ D) est dessiné ainsi
A⊗ C
B ⊗D
f ⊗ g = gf
A
B
C
D
Produit tensoriel horizontal
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Exemple
f
A
B D
D
f ⊗ idD
70
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Exemple
g
f
A
B
C
D
( f ⊗ idD) ◦ (idA ⊗ g)
71
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Exemple
g
f
A
B
C
D
(idB ⊗ g) ◦ ( f ⊗ idC)
72
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Sens préservé par déformation
g
f
A
B
C
D
=
g
f
A
B
C
D
( f ⊗ idD) ◦ (idA ⊗ g) = (idB ⊗ g) ◦ ( f ⊗ idC)
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Groupes quantiques
Une brève introduction
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Linéarisation d’un ensemble
Ens // Vect
X 7→ kXoù
Ens : la catégorie des ensembles et fonctions,Vect : la catégorie des espaces vectoriels sur un corps k
kX :={ ∑
x∈Xλx x | λx ∈ k presque partout nul.
}
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Foncteur monoïdal
(Ens,×, 1) // (Vect,⊗, k)
k (X × Y) � kX ⊗ kY
k1 � k
Le foncteur est monoïdal et transporte donc
monoïdes 7→ algèbresgroupes 7→ algèbres de Hopf
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Foncteur monoïdal
(Ens,×, 1) // (Vect,⊗, k)
k (X × Y) � kX ⊗ kY
k1 � k
Le foncteur est monoïdal et transporte donc
ensembles 7→ cogèbresmonoïdes 7→ bigèbresgroupes 7→ algèbres de Hopf
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AlgèbresUne algèbre A est un espace vectoriel muni de deux applications linéaires
ke // A A ⊗ Amoo
tels que les diagrammes suivants commutent:
A ⊗ (A ⊗ A) α //
A⊗m
��
(A ⊗ A) ⊗ A m⊗A // A ⊗ A
m
��
A ⊗ A m // A
k ⊗ A e⊗A //
λ
��
A ⊗ A
m
��
A ⊗ kA⊗eoo
ρ
��
A A A
Un objet monoïde dans la catégorie (Vect,⊗, k).
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-
CogèbresDualement: une cogèbre est un espace vectoriel C muni de deux applicationslinéaires:
k Cuoo d // C ⊗ C
tels que les diagrammes suivants commutent:
C
d
��
d // C ⊗ C
d⊗C��
C ⊗ C C⊗d // C ⊗ (C ⊗ C) α // (C ⊗ C) ⊗ C
k ⊗ C
λ
��
C ⊗ Cu⊗Coo C⊗u // C ⊗ kρ
��
C C
d
OO
C
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BigèbresUne algèbre et une cogèbre, tel que les diagrammes
H ⊗H d⊗d //
m
��
H ⊗H ⊗H ⊗H
H⊗γ⊗H
��
H ⊗H ⊗H⊗
m⊗m
��
Hd // H ⊗H
H ⊗H
m
��
k ⊗H
d⊗H::vvvvvvvvvvvvvvvvvvv
� // H H ⊗ k
H⊗dddHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
�oo
k ⊗H H � //
d
��
�oo H ⊗ k
H ⊗Hu⊗H
ddHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH⊗u
::vvvvvvvvvvvvvvvvvvv
commutent.
80
-
Bigèbres
m
d
=d
mm
d=
d
mm
d
m
u
=u u
d
e
= e e
81
-
Algèbres de Hopf
Une bigèbre munie d’une application linéaire
S : H −→ Happelée l’antipode, telle que les deux applications linéaires
Hd−→ H ⊗H H⊗S−→ H ⊗H m−→ H
et
Hd−→ H ⊗H S⊗H−→ H ⊗H m−→ H
sont égales à
Hu−→ k e−→ H
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Produit de convolution
Soit C une cogèbre et A une algèbre. Alors, l’espace vectoriel
Vect ( C , A )
est muni d’une structure d’algèbre, défini par le produit de convolution:
C d // C ⊗ C f⊗g // A ⊗ A m // A
C u // k e // A
83
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Pourquoi produit de convolution?
Soit k(G) l’ensemble des fonctions G −→ k pour un groupe fini G.
k(G) d−→ k(G) ⊗ k(G)
g 7→∑
g1g2=g
g1 ⊗ g2
k(G) s−→ k(G)
g 7→ g−1
Produit de convolution sur Ens(G,A) � Vect(k(G),A) pour une algèbre (A, ·A)
f1 ∗ f2(x) =∑h∈G
f1(h) ·A f2(h−1x)
Exercice: exprimer en quel sens les algèbres de Hopf kG et k(G) sont duales.
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Convolution et antipodeL’antipode S est l’inverse à droite et à gauche de l’identité
idH : H −→ H
En particulier, il n’existe qu’une antipode S au plus.
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Algèbre de polynômes
Ens F // Vect S // AlgCom
X 7→ kX 7→ k[X]où
Ens : la catégorie des ensembles et fonctionsVect : la catégorie des espaces vectoriels
AlgCom : la catégorie des algèbres commutatives
k[X] :={ ∑
x∈Xn∈N
λx,n xn | λx,n ∈ k presque partout nul.}
k[X] est l’algèbre symétrique S(kX) associée à kX
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Adjonctions
Ens AF
))⊥ AU
ii Vect AS
))⊥ AU
ii AlgCom
Ens(X,A) � Vect(kX,A) � AlgCom(k[X]},A)
• tout morphisme d’algèbre k[2] −→ A décrit un vecteur X =(
xy
)
• tout morphisme d’algèbre k[4] −→ A décrit une matrice M =(
a bc d
)Comment simuler le calcul de MX ?
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La bigèbre M(2) des matrices 2 × 2
On tire de la définition habituelle de produit de matrice:(a bc d
)=
(a′a′′ + b′c′′ a′b′′ + b′d′′c′a′′ + d′c′′ c′b′′ + d′d′′
)=
(a′ b′c′ d′
) (a′′ b′′c′′ d′′
)la comultiplication de la bigèbre
d : k[a, b, c, d] −→ k[a′, b′, c′, d′] ⊗ k[a′′, b′′, c′′, d′′]
a 7→ a′ ⊗ a′′ + b′ ⊗ c′′b 7→ a′ ⊗ b′′ + b′ ⊗ d′′c 7→ c′ ⊗ a′′ + d′ ⊗ c′′d 7→ c′ ⊗ b′′ + d′ ⊗ d′′
tandis que la co-unité de la bigèbre M(2) provient de la matrice unité:
u : k[a, b, c, d] −→ k
a 7→ 1b 7→ 0c 7→ 0d 7→ 1
(a bc d
)=
(1 00 1
)
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Co-action de la bigèbre M(2) sur l’algèbre k[x, y]
De nouveau, on part du calcul matriciel:(xy
)=
(ax′ + by′cx′ + dy′
)=
(a bc d
) (x′y′
)pour déduire une co-action:
k[x, y] −→ k[a, b, c, d] ⊗ k[x′, y′]
x 7→ a ⊗ x′ + b ⊗ y′y 7→ c ⊗ x′ + d ⊗ y′
Permet d’appliquer la « matrice »
M : k[a, b, c, d] −→ Aau « vecteur »
X : k[x, y] −→ Apar composition:
k[x, y] −→ k[a, b, c, d] ⊗ k[x, y] M⊗X−→ A ⊗ A −→ A.
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Algèbre de polynômes non commutatifs
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Algèbre de polynômes non commutatifs
Ens F // Vect T // Alg
X 7→ kX 7→ k〈X〉où
Ens : la catégorie des ensembles et fonctionsVect : la catégorie des espaces vectorielsAlg : la catégorie des algèbres
k〈X〉 :={ ∑
x1···xn∈X∗λx1···xn x1 · · · xn | λx1···xn ∈ k presque partout nul.
}
k〈X〉 est l’algèbre tensorielle T(kX) associée à kX
91
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Algèbre de polynômes non commutatifs
Ens AF
))⊥ AU
ii Vect AT
))⊥ AU
ii Alg
Ens(X,A) � Vect(kX,A) � Alg(k〈X〉,A)
on appelle A-point de B tout morphisme d’algèbre B −→ A
Exemple: un A-point de k〈2〉 est un vecteur X =(
xy
)
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Algèbre de polynômes non commutatifs
Ens AF
))⊥ AU
ii Vect AT
))⊥ AU
ii Alg
Ens(X,A) � Vect(kX,A) � Alg(k〈X〉,A)
on appelle A-point de B tout morphisme d’algèbre B −→ A
Exemple: un A-point de k〈4〉 est une matrice M =(
a bc d
)
93
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Algèbre de polynômes non commutatifs
Ens AF
))⊥ AU
ii Vect AT
))⊥ AU
ii Alg
Ens(X,A) � Vect(kX,A) � Alg(k〈X〉,A)
on appelle A-point de B tout morphisme d’algèbre B −→ A
Comment généraliser le calcul de MX à ce cadre non commutatif ?
94
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Plan quantique
Soit q un élément inversible du corps k, tel que q2 , −1.
On définit le plan quantique
kq[x, y] := k〈x, y〉 / Iq
où Iq est l’idéal bilatère engendré par yx − qxy.
Exemple: soit A l’algèbre des fonctions complexes sur C \ {0} et soit q , 0, 1. Alors
τq = f (qx) δq( f )(x) =f (qx) − f (x)
(qx − x)
définit un R-point de kq[x, y] pour R = End(A).
95
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La bigèbre Mq(2) des matrices
La bigèbre des matrices 2 × 2 sur le plan quantique est définie parMq(2) := k〈a, b, c, d〉 / Jq
où Jq est l’idéal bilatère engendré par les relations:
bc = cbba = qab db = qbdca = qac dc = qcd
ad − da = 1 − qq bc.
Ces relations assurent que
(X′Y′
)=
(A BC D
) (XY
) (X′′Y′′
)=
(A CB D
) (XY
)
sont des R-points de kq[x, y] dès lors que(
XY
)est un R-point de kq[x, y].
96
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Co-action de Mq(2) sur kq[x, y]
La bigèbre des matrices 2 × 2 sur le plan quantique est définie parMq(2) := k〈a, b, c, d〉 / Jq
où Jq est l’idéal bilatère engendré par les relations:
bc = cbba = qab db = qbdca = qac dc = qcd
ad − da = 1 − qq bc.
Ces relations assurent que
(X′Y′
)=
(A BC D
) (XY
) (X′′Y′′
)=
(A CB D
) (XY
)
sont des R-points de kq[x, y] dès lors que(
XY
)est un R-point de kq[x, y].
97
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Co-action de la bigèbre Mq(2) sur l’algèbre kq[x, y]
On part des mêmes égalités matricielles:(xy
)=
(ax′ + by′cx′ + dy′
)=
(a bc d
) (x′y′
)pour déduire une co-action:
kq[x, y] −→ kq[a, b, c, d] ⊗ kq[x′, y′]
x 7→ a ⊗ x′ + b ⊗ y′y 7→ c ⊗ x′ + d ⊗ y′
Permet d’appliquer la « matrice »
M : kq[a, b, c, d] −→ Aà un « vecteur »
X : kq[x, y] −→ Apar composition – lorsque M et X commutent dans l’algèbre A:
kq[x, y] −→ kq[a, b, c, d] ⊗ kq[x, y] M⊗X−→ A ⊗ A −→ A.
98
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Troisième partie
Point de convergence:
théorie de la représentation
Modules algébriques vs. modules catégoriques
99
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Catégories de dialogueUne catégorie symétrique monoidale C muni d’un foncteur
¬ : Cop −→ Cet d’une bijection naturelle
ϕA,B,C : C(A ⊗ B , ¬C) � C(A , ¬ ( B ⊗ C ) )
¬
CBA
⊗ �
¬
CBA
⊗
100
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Loi de cohérence
⊗
φCφB
D
¬
CBA
⊗
⊗
D
¬
CBA
⊗
D
¬
CBA
φB⊗C
101
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Objets de FrobeniusUn objet de Frobenius F est un monoïde et un comonoïde tel que
m
d
=m
d=
m
d
une formulation possible du cobordisme de dimension 2
102
-
Objets de FrobeniusDéfinition équivalente: un objet de Frobenius F est un monoïde muni d’une forme
u : F −→ I
telle que le morphisme induit
m
u
=
soit l’évaluation d’une paire duale F a F.
103
-
Pseudo-objets de FrobeniusUn pseudo-objet de Frobenius dans une bicatégorie de modules catégoriques
m
d
�m
d�
m
d
est la même chose qu’une catégorie ∗-autonome... quand les deux modules met e sont des foncteurs.
Une observation par Brian Day et Ross Street (2003)
104
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2-adjonctions laxes dans une catégorie de Gray
LL ⇒ε
η
L
L
η
εR
R
⇒ RR
105
-
satisfait deux propriétés de cohérence (a)
η
η
L
L
R
R
est la 3-cellule identité sur l’unité η de la 2-adjonction L a R,
106
-
satisfait deux propriétés de cohérence (b)
ε
ε
L
L
R
R
est la 3-cellule identité sur la counité ε de la 2-adjonction L a R,
107
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Catégories de dialogue = modules de Frobenius laxesRelâchons l’équivalence d’auto-dualité
C � Cop
en une adjonction
C
L$$
⊥ Cop
R
cc
Théorie de la démonstration en interne
108
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Modules algébriques vs. modules catégoriquesLa notion de quasi-coalgèbre de Hopf définie par Drinfeld coïncide avec unenotion de pseudo-monoïde autonome dans la bicatégorie des modules sur Vect.
Cette même notion décrit la notion de catégorie monoïdale autonome dans labicatégorie des modules sur Cat.
• Relecture de la construction double de Drinfeld,• Théorème fondamental des algèbres de Hopf,• Formule de Radford.
Evite les techniques de reconstruction.
Travaux de Day, Street, Lopez Franco – liés à ceux de Bruguières et Virelizier.
109
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Théorème fondamental ds algèbres de Hopf
Toute quasi-bigèbre H définit un foncteur monoïdal:
Catégorie des H-comodulesà droite −→ Catégorie des H-Hopf modules
M 7→ H ⊗M
Ce foncteur est une équivalence lorsque H est une coquasi-algèbre de Hopf.
Cela caractérise l’existence d’une antipode lorsque H est de dimension finie.
110
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Groupoïdes quantiquesUne adjonction monoidale dans la bicatégorie Comod ( k-Vect )
E ⊥
f∗
""
Vop ⊗ V
f ∗
bb
où les pseudomonoïdes E et Vop ⊗ V et les applications f sont ∗-autonomes.Vop a V a Vop
Une définition par Brian Day et Ross Street (2003)
(reconstruit une définition de bialgébroïde par Takeuchi)
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