Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

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Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest www.scidev.net Moussiliou ALIDOU et Yulye Jessica ROMO RAMOS, SciDev.Net SÉRIES D’APPRENTISSAGE DE SCIDEV.NET

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Moussiliou ALIDOU et Yulye Jessica ROMO RAMOS, SciDev.Net

Juin 2013

Inscrire la science au cœur du développement mondial

Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

A propos de SciDev.NetSciDev.Net s’engage pour rapprocher science et développement grâce à l’information et à l’analyse.

Notre mission consiste à faciliter la prise en compte, par les individus et les organisations, des preuves et des innovations issues de la science et de la technologie lors de la prise de décisions, et ce afin d’avoir un impact positif sur un développement équitable et durable et la réduction de la pauvreté.

Le site Internet de SciDev.Net [www.scidev.net] est la principale source fiable de nouvelles, d’opinons et d’analyses de l’information scientifique et technologique pour le développement dans le monde.

Notre siège se trouve à Londres, mais nous avons également 6 bureaux régionaux pour l’Afrique sub-saharienne, l’Asie du Sud, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et l’Afrique de l’Ouest. Ensemble, nous gérons un réseau mondial d’abonnés, de conseillers, de consultants, et de journalistes indépendants, qui animent nos activités et notre vision.

Pour plus d’informations, visitez notre site Internet : www.scidev.net

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Pour contacter la coordonnatricePour tout renseignement sur cet article, contactez la Coordonnatrice du Suivi et de l’Evaluation de SciDev.Net à l’adresse suivante :

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9-11 Richmond Buildings | London | W1D 3HF | UK+44 (0) 20 7292 [email protected] www.scidev.net

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Article publié pour la première fois par SciDev.Net au Royaume-Uni en 2013

Copyright © SciDev.Net

Le contenu de SciDev.Net peut être republié à condition de citer l’auteur original et SciDev.Net.

ISBN 978-1-909528-05-5

Imprimé et relié par Trident Printers, Royaume-UniCouverture conçue par www.stevendickie.com/design Crédit photo (couverture) : istock/Peeter Viisimaa

A propos des séries d’apprentissage de Scidev.NetLes publications des séries d’apprentissage de SciDev.Net

s’inspirent des projets de recherche et des analyses dans le domaine de la communication scientifique. Cette série fait

partie du programme de suivi et d’évaluation de SciDev.Net et fournit de précieuses connaissances et des ressources sur la

prise en compte des preuves dans l’élaboration des politiques, des programmes de développement et dans l’instauration d’une

culture de la science.

Ces publications devraient être utiles à toute personne intéressée par l’utilisation de la science et de la technologie pour le

développement et la réduction de la pauvreté.

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Résumé ................................................................................................................................ 5

I. Contexte .................................................................................................................... 5

II. La valeur perçue des discussions ........................................................................... 5

III. Qui devrait utiliser ce document? ...................................................................... 6

IV. Points clés et leçons .................................................................................................. 6

IV. Autres Idées .......................................................................................................... 8

Méthodologie des groupes de discussions ...................................................................... 9

Thématiques scientifiques et technologiques les plus pertinentes pour le développement de la région .............................................................................................10

1. Thèmes transversaux ou conditions préalables ou accompagnantes du développement ..............................................................................................................10

1.1 La bonne gouvernance ....................................................................................10

1.2 Genre et Développement (GED) ......................................................................12

1.3 Sciences, technologies et Recherche .............................................................14

1.4 Environnement et changements climatiques ..............................................16

1.5 Communications, Média et TIC ......................................................................17

2. Thématiques prioritaires par secteur prioritaire ................................................19

2.1 Thématiques prioritaires en Agriculture ......................................................19

2.2 Thématiques prioritaires en Education ........................................................21

2.3 Thématiques prioritaires en Santé ................................................................22

2.4 Thématiques prioritaires en Energie .............................................................23

2.5 Thématiques prioritaires en eau, hygiène et assainissement ....................23

Tendance régionale: nouvelles tendances et priorités régionales ...............................26

1. Nouvelles tendances en matière de politique scientifique en Afrique de l’Ouest .............................................................................................................................27

1.1 Thèmes populaires ...............................................................................................27

1.2 Formats préférés ou considérés efficaces en matière d’utilisation de l’information scientifique dans l’élaboration des politiques ................................29

Résumé ...................................................................................................................................1

I. Contexte .......................................................................................................................1

II. La valeur perçue des discussions .............................................................................1

III. Qui devrait utiliser ce document? .........................................................................2

IV. Points clés et leçons .....................................................................................................2

IV. Autres Idées .............................................................................................................4

Méthodologie des groupes de discussions .........................................................................5

Thématiques scientifiques et technologiques les plus pertinentes pour le développement de la région ................................................................................................6

1. Thèmes transversaux ou conditions préalables ou accompagnantes du développement ..................................................................................................................6

1.1 La bonne gouvernance ........................................................................................6

1.2 Genre et Développement (GED) .........................................................................8

1.3 Sciences, technologies et Recherche...............................................................10

1.4 Environnement et changements climatiques ...............................................12

1.5 Communications, Média et TIC .......................................................................13

2. Thématiques prioritaires par secteur prioritaire .................................................15

2.1 Thématiques prioritaires en Agriculture .......................................................15

2.2 Thématiques prioritaires en Education .........................................................17

2.3 Thématiques prioritaires en Santé .................................................................18

2.4 Thématiques prioritaires en Energie ..............................................................19

2.5 Thématiques prioritaires en eau, hygiène et assainissement ....................19

Tendance régionale: nouvelles tendances et priorités régionales ...............................22

1. Nouvelles tendances en matière de politique scientifique en Afrique de l’Ouest ................................................................................................................................23

1.1 Thèmes populaires .................................................................................................23

1.2 Formats préférés ou considérés efficaces en matière d’utilisation de l’information scientifique dans l’élaboration des politiques .................................25

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1.3 Canaux populaires pour la diffusion de politiques en matière de science et de technologie ............................................................................................................30

1.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités pour la prise en compte des résultats scientifiques dans l’élaboration des politiques ............31

1.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................32

2. Nouvelles tendances en matière de recherche et d’innovation en Afrique de l’Ouest .............................................................................................................................33

2.1 Thèmes populaires ...............................................................................................33

2.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ...........................35

2.3 Canaux populaires pour diffuser l’information scientifique et technologique ......................................................................................................................................36

2.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités scientifiques et de recherche ...........................................................................................................37

2.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................38

3. Nouvelles tendances en matière de communication scientifique en Afrique de l’Ouest ........................................................................................................................39

3.1 Thèmes populaires ...............................................................................................39

3.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ...........................40

3.3 Canaux populaires pour faciliter la diffusion de l’information scientifique et technologique au grand public .................................................................................40

3.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités de communication scientifique .....................................................................................41

3.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................42

Remarques finales .............................................................................................................43

Annexe 1 – Liste de participants ......................................................................................44

Abidjan, Côte d’Ivoire ....................................................................................................44

Dakar, Sénégal ................................................................................................................46

1.3 Canaux populaires pour la diffusion de politiques en matière de science et de technologie ..........................................................................................................22

1.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités pour la prise en compte des résultats scientifiques dans l’élaboration des politiques ............27

1.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................28

2. Nouvelles tendances en matière de recherche et d’innovation en Afrique de l’Ouest ................................................................................................................................29

2.1 Thèmes populaires .................................................................................................29

2.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ............................31

2.3 Canaux populaires pour diffuser l’information scientifique et technologique 36

2.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités scientifiques et de recherche .............................................................................................................33

2.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................34

3. Nouvelles tendances en matière de communication scientifique en Afrique de l’Ouest ................................................................................................................................35

3.1 Thèmes populaires .................................................................................................35

3.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ............................36

3.3 Canaux populaires pour faciliter la diffusion de l’information scientifique et technologique au grand public ...................................................................................36

3.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités de communication scientifique .......................................................................................37

3.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................38

Remarques finales ...............................................................................................................39

Annexe 1 – Liste de participants .......................................................................................40

Abidjan, Côte d’Ivoire ......................................................................................................40

Dakar, Sénégal ..................................................................................................................42

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1.3 Canaux populaires pour la diffusion de politiques en matière de science et de technologie ............................................................................................................30

1.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités pour la prise en compte des résultats scientifiques dans l’élaboration des politiques ............31

1.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................32

2. Nouvelles tendances en matière de recherche et d’innovation en Afrique de l’Ouest .............................................................................................................................33

2.1 Thèmes populaires ...............................................................................................33

2.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ...........................35

2.3 Canaux populaires pour diffuser l’information scientifique et technologique ......................................................................................................................................36

2.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités scientifiques et de recherche ...........................................................................................................37

2.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................38

3. Nouvelles tendances en matière de communication scientifique en Afrique de l’Ouest ........................................................................................................................39

3.1 Thèmes populaires ...............................................................................................39

3.2 Formats préférés ou considérés les plus efficaces en matière de consommation de l’information scientifique et technologique ...........................40

3.3 Canaux populaires pour faciliter la diffusion de l’information scientifique et technologique au grand public .................................................................................40

3.4 Besoins régionaux en matière de renforcement des capacités de communication scientifique .....................................................................................41

3.5 Différences entre tendances régionales et tendances mondiales .................42

Remarques finales .............................................................................................................43

Annexe 1 – Liste de participants ......................................................................................44

Abidjan, Côte d’Ivoire ....................................................................................................44

Dakar, Sénégal ................................................................................................................46

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Après l'Asie du Sud-Est et le Pacifique1, des groupes de discussions ont été organisés par SciDev.Net en Afrique Francophone. Ils ont eu pour cadres les villes d'Abidjan (Côte d'Ivoire) et de Dakar (Sénégal), respectivement les 8-9 et 11-12 Avril 2013. Les deux pays, francophones, sont situés sur la côte occidentale de l'Afrique. Tandis que la Côte d'Ivoire est située dans la zone subéquatoriale, le Sénégal est un pays qui présente des caractéristiques soudano-sahéliennes.

L'objectif des groupes de discussion est d'échanger et d'analyser avec les décideurs politiques, les chercheurs, les membres d'organisations non-gouvernementales (ONG), les communicateurs et autres journalistes, afin d'identifier les besoins, notamment les thématiques les plus pertinentes en matière de science et technologie (S&T), genre et développement, et de tendances régionales en matière de communication, recherche et formulation de politiques scientifiques pour le développement, et d’apprécier la couverture et les formats utilisés pour les services de SciDev.Net.

En Côte d'Ivoire, au deuxième groupe de discussion était présent le Conseiller du Ministre chargé des télécommunications et TIC; au Sénégal, le Conseiller du Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique était également présent. Ces deux personnalités ont largement eu l'occasion, lors des échanges, de partager avec les autres participants la vision et la politique de leurs Etats dans le domaine des Sciences et Technologies (la liste complète des participants se trouve à l'annexe 1).

Globalement, les participants étaient très satisfaits de chaque rencontre, ainsi qu'ils l'ont exprimé oralement, à la fin des travaux. C'était la première fois que des chercheurs, des hommes et femmes des médias, des décideurs et des ONG (tous utilisateurs potentiels des résultats de recherches sur les sciences et les technologies) s'étaient mis ensemble. Une critique formulée sur la rencontre est qu'elle ne s'est pas appesantie sur la recherche de solutions aux préoccupations soulevées. Même si ce point était au-delà de l'objet de ces rencontres, nous formulons le vœu que les parties intéressées puissent se pencher sur la question.

1 South East Asia and the Pacific Focus Group Report (Romo, 2012). Disponible à: http://issuu.com/scidev.net/docs/seapfocusgroupreport2012?mode=window&backgroundColor=%23222222

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Ce document devrait être utile à toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales intéressées ou impliquées dans le développement, la science, ou la science pour le développement en Afrique de l'Ouest. Il est également pertinent pour les médias et les organisations privées, dans la mesure où leurs rôles ont été fortement mis en exergue lors des discussions.

Les lecteurs trouveront de nombreuses recommandations pour l'action tout au long du document.

Une des leçons tirées par les participants est que de telles rencontres multi-acteurs devaient avoir lieu régulièrement. Mais tel n’est pas le cas, à cause des moyens requis pour la prise en charge des participants. Nous recommandons des donateurs et d’autres parties capables de faciliter ce type de rencontres dans la région.

Le conflit entre les tendances et les besoins mondiaux et régionaux ou locaux est palpable dans les préoccupations soulevées par les participants concernant des décisions qui ne sont pas toujours issues de la demande locale, mais des besoins des donateurs étrangers ou qui participent d’une dynamique mondiale. Il y a un désir de mutualisation des savoirs et expertises de la Région et une optimalisation des moyens financiers, ainsi qu’une interaction plus équilibrée et avantageuse avec le monde.

Les participants ont identifié des thèmes transversaux ou conditions préalables ou accompagnantes du développement (souligné en caractères gras):

o L’Afrique souffre de problèmes de gouvernance dans tous les secteurs ; les gouvernants doivent prendre des décisions bien éclairées et veiller à ce qu’elles arrangent tous les citoyens et citoyennes. Pour ce faire, il faut sensibiliser les décideurs à avoir une vision claire du développement durable.

o Bien qu’il y ait des progrès aujourd’hui dans le domaine du genre, les inégalités persistent à tous les niveaux et dans tous les secteurs - notamment dans le secteur de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des TIC, de l’environnement et des sciences et technologies et de la recherche. Les résistances sont encore palpables au niveau des groupes de discussions, tout comme au niveau de l’ensemble de la société. Enfin, le cadre domestique ne permet pas à la femme de profiter pleinement des opportunités existantes, mais cela devrait changer.

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Ce document devrait être utile à toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales intéressées ou impliquées dans le développement, la science, ou la science pour le développement en Afrique de l'Ouest. Il est également pertinent pour les médias et les organisations privées, dans la mesure où leurs rôles ont été fortement mis en exergue lors des discussions.

Les lecteurs trouveront de nombreuses recommandations pour l'action tout au long du document.

Une des leçons tirées par les participants est que de telles rencontres multi-acteurs devaient avoir lieu régulièrement. Mais tel n’est pas le cas, à cause des moyens requis pour la prise en charge des participants. Nous recommandons des donateurs et d’autres parties capables de faciliter ce type de rencontres dans la région.

Le conflit entre les tendances et les besoins mondiaux et régionaux ou locaux est palpable dans les préoccupations soulevées par les participants concernant des décisions qui ne sont pas toujours issues de la demande locale, mais des besoins des donateurs étrangers ou qui participent d’une dynamique mondiale. Il y a un désir de mutualisation des savoirs et expertises de la Région et une optimalisation des moyens financiers, ainsi qu’une interaction plus équilibrée et avantageuse avec le monde.

Les participants ont identifié des thèmes transversaux ou conditions préalables ou accompagnantes du développement (souligné en caractères gras):

o L’Afrique souffre de problèmes de gouvernance dans tous les secteurs ; les gouvernants doivent prendre des décisions bien éclairées et veiller à ce qu’elles arrangent tous les citoyens et citoyennes. Pour ce faire, il faut sensibiliser les décideurs à avoir une vision claire du développement durable.

o Bien qu’il y ait des progrès aujourd’hui dans le domaine du genre, les inégalités persistent à tous les niveaux et dans tous les secteurs - notamment dans le secteur de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des TIC, de l’environnement et des sciences et technologies et de la recherche. Les résistances sont encore palpables au niveau des groupes de discussions, tout comme au niveau de l’ensemble de la société. Enfin, le cadre domestique ne permet pas à la femme de profiter pleinement des opportunités existantes, mais cela devrait changer.

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o Le transfert de technologies entre pays du sud et entre le Sud et le Nord est une nécessité, au même titre que la popularisation des technologies. Les participants pensent que les gouvernements doivent privilégier davantage et financer la recherche sur les sciences et technologies adaptées, ainsi que la généralisation des TIC. Dans ce contexte, le rôle du secteur privé est important, tout comme le besoin de faire des utilisateurs de vrais acteurs et non des sujets de la recherche, en valorisant leurs connaissances et leur savoir.

o En ce qui concerne l’environnement, les participants ont indiqué que parfois les pays ratifient les conventions internationales sans se demander si elles sont adaptées à leurs réalités et qu’il faut élaborer des stratégies endogènes et régionales face aux crises mondiales.

o Les nouveaux médias sont de plus en plus utilisés en Afrique, mais ne touchent pour le moment que 20% de la population. Le téléphone mobile a connu une percée spectaculaire sur le continent, du fait de la tradition africaine de l’oralité et des problèmes de transport - dans les deux pays où les groupes de discussions ont eu lieu, les gouvernements sont en train d’adopter des politiques afin de renforcer l’utilisation des TIC dans tous les secteurs (agriculture, santé, éducation, administration publique).

o Les groupes de discussions ont révélé un rôle prépondérant des communications comme thématique prioritaire au niveau des sciences et technologies à l’heure actuelle dans les deux pays et dans la région, mais jusqu’ici le rôle des médias dans la diffusion des résultats de recherche était limité parce les chercheurs n’ont pas su utiliser les médias et canaux de communication d’une part ; de l’autre, il y a très peu de journalistes spécialisés dans ces disciplines en Afrique.

Les secteurs jugés prioritaires en l’Afrique francophone sont : l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie, l’eau, l’assainissement et le transport– les trois premiers viennent en tête.

o Le manque d’infrastructures est un problème soulevé dans tous les secteurs.

o L’innovation est le talon d’Achille de la région. Elle doit être considérée importante dans les plans d’adaptation et de développement.

Tous les groupes (décideurs politiques, ONG, chercheurs et journalistes) utilisent les mêmes canaux pour consommer et diffuser l’information - les medias classiques principalement – et leur priorités en termes de secteurs sont similaires aussi ; nous recommandons donc des projets de convergence afin d’augmenter l’accès et l’utilisation de l’information, tout comme des projets de coopération, de renforcement des capacités et de financement.

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La sous-région ouest-africaine, comme du reste l’Afrique dans son ensemble, présente une grande diversité et d’énormes richesses au plan culturel. Comme partout ailleurs, la question fondamentale du développement, dans le respect des racines identitaires, est primordiale. Les pesanteurs culturelles ont été évoquées comme une barrière au développement. Par exemple, la problématique médecine moderne versus chamans locaux, de même que les idées liées au genre. Nous recommandons un suivi des réponses apportées par l’Afrique à cette question.

Si on peut choisir trois mots-clés prioritaires pour l’action ou des projets dans la région, ils seraient: infrastructure, accès et capacités. La question des infrastructures est un vieux sujet, mais elle est toujours d'actualité et importante dans tous les secteurs du développement. Assurer un accès équitable est indispensable, y compris en ce qui concerne l’accès aux services et aux infrastructures, la participation à la vie politique, etc. Finalement, augmenter les capacités de tous les acteurs est une priorité pour permettre une utilisation efficace des services et des infrastructures et le développement d’une société en harmonie avec la science et la technologie.

Les thèmes transversaux présentés dans ce rapport peuvent servir de recommandations additionnelles par projet dans la région.

On peut dire que les thèmes transversaux et secteurs prioritaires sont les mêmes que ceux évoqués en Asie du Sud-est et dans le Pacifique, tout comme le désir d’avoir plus d’échanges au niveau sous régional et une évolution vers des tendances mondiales. De façon notable, les différences entre les deux régions sont d’ordre politique (conflits armés dans les pays africains, par exemple) et infrastructurel ; à cela, on peut ajouter une culture de l’innovation qui fait cruellement défaut à l’Afrique occidentale. Cependant, en Côte d’Ivoire comme au Sénégal, des exposés ont été réalisés sur les politiques scientifiques et des projets concernant des thèmes prioritaires, qui démontrent le niveau de sensibilisation requis des décideurs politiques en ce qui concerne les besoins identifiés pour le pays et la région. Une étude à long terme est recommandée pour vérifier si les politiques ont été mises en place et évaluer leur impact.

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La sous-région ouest-africaine, comme du reste l’Afrique dans son ensemble, présente une grande diversité et d’énormes richesses au plan culturel. Comme partout ailleurs, la question fondamentale du développement, dans le respect des racines identitaires, est primordiale. Les pesanteurs culturelles ont été évoquées comme une barrière au développement. Par exemple, la problématique médecine moderne versus chamans locaux, de même que les idées liées au genre. Nous recommandons un suivi des réponses apportées par l’Afrique à cette question.

Si on peut choisir trois mots-clés prioritaires pour l’action ou des projets dans la région, ils seraient: infrastructure, accès et capacités. La question des infrastructures est un vieux sujet, mais elle est toujours d'actualité et importante dans tous les secteurs du développement. Assurer un accès équitable est indispensable, y compris en ce qui concerne l’accès aux services et aux infrastructures, la participation à la vie politique, etc. Finalement, augmenter les capacités de tous les acteurs est une priorité pour permettre une utilisation efficace des services et des infrastructures et le développement d’une société en harmonie avec la science et la technologie.

Les thèmes transversaux présentés dans ce rapport peuvent servir de recommandations additionnelles par projet dans la région.

On peut dire que les thèmes transversaux et secteurs prioritaires sont les mêmes que ceux évoqués en Asie du Sud-est et dans le Pacifique, tout comme le désir d’avoir plus d’échanges au niveau sous régional et une évolution vers des tendances mondiales. De façon notable, les différences entre les deux régions sont d’ordre politique (conflits armés dans les pays africains, par exemple) et infrastructurel ; à cela, on peut ajouter une culture de l’innovation qui fait cruellement défaut à l’Afrique occidentale. Cependant, en Côte d’Ivoire comme au Sénégal, des exposés ont été réalisés sur les politiques scientifiques et des projets concernant des thèmes prioritaires, qui démontrent le niveau de sensibilisation requis des décideurs politiques en ce qui concerne les besoins identifiés pour le pays et la région. Une étude à long terme est recommandée pour vérifier si les politiques ont été mises en place et évaluer leur impact.

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Dans les deux pays, les participants étaient des chercheurs et enseignants dans les universités publiques ou privées, des institutions de recherche, des cadres travaillant dans des ONG ou organisations internationales ou locales, des journalistes ou communicateurs, des cadres de l’administration, des fonctionnaires des directions techniques ou centrales des ministères chargés d’élaborer ou de proposer des politiques scientifiques, etc. La liste des participants se trouve à l’annexe 1.

Les rencontres ont été facilitées par un consultant, Mr ALIDOU Moussiliou, sous la supervision de Mme Yulye Jessica ROMO RAMOS, coordinatrice Suivi et Evaluation à SciDev.Net. Un assistant a été recruté dans chaque pays pour les aspects logistiques et administratifs. Le représentant de SciDev.Net dans la région, Mr KOUADIO Théodore, a assisté aux groupes de discussions dans les deux pays.

En Côte d’Ivoire comme au Sénégal, les rencontres ont été chaque fois ouvertes par Mme ROMO RAMOS qui a partagé avec les participants l’expérience de l’Asie du sud-Est et du Pacifique, ainsi que ses retombées. Elle a chaque fois signalé que ces échanges visent à terme à amener les chercheurs à faire connaître les résultats de leurs recherches aux décideurs politiques et au grand public, et les gouvernements et décideurs à utiliser ces résultats dans les processus décisionnels.

La méthodologie adoptée était la même qu’en Asie. Un brainstorming sur les thématiques les plus préoccupantes en matière de Sciences et Technologies ; les questions de genre les plus importantes dans ces thématiques et les sources d’information concurrentes. Ensuite trois sous-groupes de spécialistes ont été formés pour réfléchir davantage sur les sujets et thèmes populaires, les canaux pour accéder à l’information scientifique et la diffuser, de même que les politiques scientifiques, les tendances régionales par rapport aux tendances mondiales, ainsi que les besoins en matière de renforcement de la capacité des acteurs. La méthode du café mondial ou encore « world café » a été utilisée. Chaque groupe de spécialistes a réfléchi spécifiquement sur les questions le concernant. Ensuite une rotation a eu lieu vers les deux autres sous-groupes pour prendre connaissance du travail fait par ceux-ci, en vue de le compléter et de l’améliorer. Une fois la rotation terminée, une plénière a été organisée pour restituer le travail de chaque groupe, ainsi que des discussions complémentaires.

La troisième partie des groupes de discussions a consisté à rechercher, analyser et évaluer les articles sur le site web de SciDev.Net. Finalement, sur la base d’une fiche questionnaire conçue à cet effet, une évaluation de chaque journée a eu lieu.

Ci-après les résumés les principaux résultats des quatre groupes de discussions dans les deux pays d’Afrique de l’Ouest francophone. La situation de ces deux pays reflète l’image globale dans la région. Plusieurs participants à ces rencontres et des personnes-ressources ayant travaillé dans plusieurs pays de la sous-région l’ont attesté.

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Que ce soit à Abidjan ou à Dakar, dans tous les groupes de discussions, plusieurs thèmes sont apparus très déterminants à l’heure actuelle dans le développement de la sous-région. Ils sont perçus comme des préalables ou des conditions devant favoriser (ou pouvant entraver) le développement de la région selon qu’ils sont bien (ou mal) maîtrisés dans tous les secteurs prioritaires. On peut énumérer les thèmes suivants :

1. La bonne gouvernance 2. Les questions de Genre et Développement 3. Les Sciences et technologies et la Recherche 4. L’environnement et les changements climatiques 5. Les communications et les médias

L’Afrique souffre de problèmes de gouvernance dans tous les secteurs. Certains pays sont frappés par les guerres issues de la mauvaise gouvernance. La Côte d’Ivoire est actuellement en train d’œuvrer pour le maintien de la paix, gage de son développement durable. Ceci passe par la prévalence de la justice et de l’équité. Pour cela, les gouvernants doivent prendre des décisions bien éclairées et veiller à ce que cela arrange tous les citoyens et citoyennes. Ceci est valable pour tous les pays de la Région. La capacité des autorités et des gouvernants à gérer ou transformer les conflits, à faire face aux défis dans tous les secteurs et à se doter de visions prospectives avec des solutions innovantes détermine le développement dans tous ces secteurs. Par exemple, celui de l’énergie : une distribution équitable aussi bien en milieu urbain que rural, ainsi que la recherche de sources alternatives adaptées, passent par le financement de la recherche et donc sa priorisation dans les politiques, ce qui est une question de gouvernance.

La gouvernance dans l’éducation passe aussi par une réforme des politiques, le système éducatif et d’enseignement dans ce secteur, l’accès des filles et des garçons à l’instruction et leur maintien. Il en est de même dans les secteurs de l’agriculture et de la santé.

Une bonne gouvernance est indispensable pour l’accès des citoyens et citoyennes aux ressources en eau et aux infrastructures et équipements pour la santé, les transformations agro-alimentaires, les transports, les TIC. Une bonne gouvernance dans l’administration permet d’améliorer les performances de celle-ci pour être au service des usagers. L’utilisation des TIC est indispensable et constitue un atout pour les administrations publiques et POUR la gouvernance dans la région. On parle de plus en plus d’e-

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Que ce soit à Abidjan ou à Dakar, dans tous les groupes de discussions, plusieurs thèmes sont apparus très déterminants à l’heure actuelle dans le développement de la sous-région. Ils sont perçus comme des préalables ou des conditions devant favoriser (ou pouvant entraver) le développement de la région selon qu’ils sont bien (ou mal) maîtrisés dans tous les secteurs prioritaires. On peut énumérer les thèmes suivants :

1. La bonne gouvernance 2. Les questions de Genre et Développement 3. Les Sciences et technologies et la Recherche 4. L’environnement et les changements climatiques 5. Les communications et les médias

L’Afrique souffre de problèmes de gouvernance dans tous les secteurs. Certains pays sont frappés par les guerres issues de la mauvaise gouvernance. La Côte d’Ivoire est actuellement en train d’œuvrer pour le maintien de la paix, gage de son développement durable. Ceci passe par la prévalence de la justice et de l’équité. Pour cela, les gouvernants doivent prendre des décisions bien éclairées et veiller à ce que cela arrange tous les citoyens et citoyennes. Ceci est valable pour tous les pays de la Région. La capacité des autorités et des gouvernants à gérer ou transformer les conflits, à faire face aux défis dans tous les secteurs et à se doter de visions prospectives avec des solutions innovantes détermine le développement dans tous ces secteurs. Par exemple, celui de l’énergie : une distribution équitable aussi bien en milieu urbain que rural, ainsi que la recherche de sources alternatives adaptées, passent par le financement de la recherche et donc sa priorisation dans les politiques, ce qui est une question de gouvernance.

La gouvernance dans l’éducation passe aussi par une réforme des politiques, le système éducatif et d’enseignement dans ce secteur, l’accès des filles et des garçons à l’instruction et leur maintien. Il en est de même dans les secteurs de l’agriculture et de la santé.

Une bonne gouvernance est indispensable pour l’accès des citoyens et citoyennes aux ressources en eau et aux infrastructures et équipements pour la santé, les transformations agro-alimentaires, les transports, les TIC. Une bonne gouvernance dans l’administration permet d’améliorer les performances de celle-ci pour être au service des usagers. L’utilisation des TIC est indispensable et constitue un atout pour les administrations publiques et POUR la gouvernance dans la région. On parle de plus en plus d’e-

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gouvernance ; e-administration ; e-agriculture, e-fiscalité ; e-état-civil, etc., toutes choses qui permettront de révolutionner le développement de la région.

D’autres aspects de la gouvernance cités dans les groupes de discussions en Afrique de l’Ouest sont :

Adoption et application des textes/lois adaptés en matière de science et technologie

Implication de l’Etat à travers un financement massif des sciences et technologies et de la recherche

Sensibilisation et participation des populations aux prises de décisions (spécialement le rôle de la femme)

L’éducation des citoyens, l’esprit civique et la conscience citoyenne

Une maîtrise de l’ensemble des énergies

Bonne gouvernance dans la décentralisation

Bonne gouvernance au niveau des ménages

Transparence dans la diffusion des informations (open data)

Bonne gouvernance électronique

Contrôle des poses de pylônes sur les toits des maisons

La formation des ressources humaines

Suivi et évaluation de la gouvernance (système, indicateurs, publication des données)

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Le GED est un thème prépondérant dans tous les secteurs. C’est une dimension transversale et les groupes de discussions ont révélé une disparité dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’éducation, la santé, les TIC, l’environnement et les sciences et technologies, ainsi que la recherche.

Bien qu’il y ait des progrès aujourd’hui dans le domaine du genre, les inégalités persistent à tous les niveaux. Un des participants a ainsi déclaré: « au village, un homme a quatre femmes et les gens vivent comme ils veulent. Mais aujourd’hui, les femmes ont au moins 1 hectare d’anacardiers. La scolarité des filles est interrompue à cause de grossesses et dans les milieux ruraux par le mariage forcé ou précoce. »

Les résistances sont encore palpables au niveau des groupes de discussions, tout comme au niveau de la société entière. Il est paradoxal que les gens acceptent facilement les innovations technologiques venant de l’Occident, telles que les TIC et, parallèlement, font recours aux traditions, coutumes et valeurs. En ce qui concerne les questions d’équité et d’égalité entre les sexes, selon un participant, « les us et coutumes ne voient pas la femme comme un acteur du développement » et nous devons faire une différence entre le rôle social de la femme et son rôle économique.

Aujourd’hui comme demain, les questions de genre ont encore des jours difficiles devant elles. A Abidjan, une personnalité importante dans les groupes de discussions s’est ainsi interrogée, interpellant aussi les autres participants et les peuples africains : « Qu’est-ce que nous voulons ? Quel développement voulons-nous ? Voulons-nous le bien-être de la femme et de l’homme ou sommes-nous préoccupés par le bien-être de la famille ? » Et de poursuivre, rapportant cette question au genre : « Voulons-nous une société où les femmes sont des acteurs économiques au même titre que les hommes ? Que vont devenir les familles (sous-entendu les enfants) s’ils sont laissés (seuls) à la maison ? Est-ce que nous allons maîtriser les dérapages et autres conséquences sociales dans cette évolution? ». Certains ont signalé que, plus les femmes sont nombreuses en économie, plus les familles sont affectées et donc les problèmes sociaux deviennent plus graves au niveau des enfants. Elles ont un rôle dans l’éducation intégrale de l’enfant.

De toutes les façons, les groupes de discussions en Afrique de l’Ouest ont montré que de plus en plus de filles sont inscrites à l’école (un des Objectifs du Millénaire pour le Développement), tout comme les garçons. Mais les défis sont liés à leur maintien dans le système scolaire. Les participants sont aussi unanimes pour dire que peu de femmes sont dans les filières/options ou disciplines liées aux sciences et technologies et dans l’enseignement supérieur. Il y a peu de femmes chercheurs (les femmes ne grimpent pas en grade dans le milieu scientifique), ainsi que dans les instances de décisions au niveau des universités publiques. En agriculture, elles sont surtout dans les cultures vivrières et n’ont pas le droit d’hériter des terres ; dans le meilleur des cas, elles bénéficient des terres marginales ou impropres ; au pire, on estime qu’elles devraient en recevoir dans la portion attribuée à leurs maris. Elles ont un accès limité aux intrants de production et aux techniques.

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Le GED est un thème prépondérant dans tous les secteurs. C’est une dimension transversale et les groupes de discussions ont révélé une disparité dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’éducation, la santé, les TIC, l’environnement et les sciences et technologies, ainsi que la recherche.

Bien qu’il y ait des progrès aujourd’hui dans le domaine du genre, les inégalités persistent à tous les niveaux. Un des participants a ainsi déclaré: « au village, un homme a quatre femmes et les gens vivent comme ils veulent. Mais aujourd’hui, les femmes ont au moins 1 hectare d’anacardiers. La scolarité des filles est interrompue à cause de grossesses et dans les milieux ruraux par le mariage forcé ou précoce. »

Les résistances sont encore palpables au niveau des groupes de discussions, tout comme au niveau de la société entière. Il est paradoxal que les gens acceptent facilement les innovations technologiques venant de l’Occident, telles que les TIC et, parallèlement, font recours aux traditions, coutumes et valeurs. En ce qui concerne les questions d’équité et d’égalité entre les sexes, selon un participant, « les us et coutumes ne voient pas la femme comme un acteur du développement » et nous devons faire une différence entre le rôle social de la femme et son rôle économique.

Aujourd’hui comme demain, les questions de genre ont encore des jours difficiles devant elles. A Abidjan, une personnalité importante dans les groupes de discussions s’est ainsi interrogée, interpellant aussi les autres participants et les peuples africains : « Qu’est-ce que nous voulons ? Quel développement voulons-nous ? Voulons-nous le bien-être de la femme et de l’homme ou sommes-nous préoccupés par le bien-être de la famille ? » Et de poursuivre, rapportant cette question au genre : « Voulons-nous une société où les femmes sont des acteurs économiques au même titre que les hommes ? Que vont devenir les familles (sous-entendu les enfants) s’ils sont laissés (seuls) à la maison ? Est-ce que nous allons maîtriser les dérapages et autres conséquences sociales dans cette évolution? ». Certains ont signalé que, plus les femmes sont nombreuses en économie, plus les familles sont affectées et donc les problèmes sociaux deviennent plus graves au niveau des enfants. Elles ont un rôle dans l’éducation intégrale de l’enfant.

De toutes les façons, les groupes de discussions en Afrique de l’Ouest ont montré que de plus en plus de filles sont inscrites à l’école (un des Objectifs du Millénaire pour le Développement), tout comme les garçons. Mais les défis sont liés à leur maintien dans le système scolaire. Les participants sont aussi unanimes pour dire que peu de femmes sont dans les filières/options ou disciplines liées aux sciences et technologies et dans l’enseignement supérieur. Il y a peu de femmes chercheurs (les femmes ne grimpent pas en grade dans le milieu scientifique), ainsi que dans les instances de décisions au niveau des universités publiques. En agriculture, elles sont surtout dans les cultures vivrières et n’ont pas le droit d’hériter des terres ; dans le meilleur des cas, elles bénéficient des terres marginales ou impropres ; au pire, on estime qu’elles devraient en recevoir dans la portion attribuée à leurs maris. Elles ont un accès limité aux intrants de production et aux techniques.

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Dans le domaine de la santé, ce sont les femmes qui s’occupent des malades ; il existe un taux élevé de mortalité maternelle lors des accouchements et certaines maladies les affectent plus qu’elles n’affectent les hommes. A cause de leur manque de revenu propre, elles n’ont pas accès aux soins de santé.

Les femmes sont responsables de la corvée d’eau et de la recherche du bois de feu. Les participants étaient divisés au niveau d’un groupe de discussions en Côte d’Ivoire en ce qui concerne les responsabilités des femmes et des hommes par rapport à l’eau, à l’assainissement et à la pollution par les eaux usées en milieu urbain. Tandis que les uns accusent les gouvernements de ne pas doter les milieux urbains d’infrastructures et équipements adéquats, les autres pensent que ce sont les femmes qui salissent ces infrastructures (déchets solides dans les canalisations et égouts ou leurs abords).

En matière de communication et de TIC, la fracture numérique est aussi visible entre hommes et femmes. Peu de femmes ont accès au téléphone mobile, à l’internet, etc. Mais elles n’ont souvent pas bénéficié de formation et ne trouvent pas toujours sur les sites web les informations spécifiques à leurs besoins. Etant aussi fortement analphabètes, elles ont un accès limité à l’utilisation des nouveaux équipements électroniques. Cependant, on constate aujourd’hui qu’il y a beaucoup de jeunes femmes dans les services des TIC ; mais leur nombre est limité.

Enfin le cadre domestique ne permet pas à la femme de profiter pleinement des opportunités existantes (elle est responsable des activités ménagères : préparer le repas, assurer les soins aux enfants et au mari ; assurer l’entretien du ménage, etc.) et lorsqu’elles accèdent à des postes de responsabilité élevés, cela constitue un frein pour elles. Dans les milieux urbains, les jeunes femmes n’assurent plus les tâches domestiques, mais embauchent d’autres femmes moins nanties. Si l’on veut les promouvoir dans les instances de décision, on doit penser à comment combler le vide qu’elles laisseraient dans l’espace domestique et par rapport à l’avenir des enfants. Tout cela fait qu’il y a peu de femmes dans les instances politiques.

Dans tous les pays, un nouveau code de mariage ou de la famille favorable à l’égalité a été voté qui confère un nouveau rôle à la femme. Mais est-ce que les femmes en connaissent le contenu et qui est chargé de l’appliquer ? Comme l’a dit un des participants aux groupes de discussions en Côte d’Ivoire, « il est valable pour ceux qui vont devant le maire ou au tribunal. »

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L’Afrique, notamment l’Afrique francophone, a beaucoup à tirer des sciences et technologies à l’heure actuelle. Cela constitue un levier pour tous les secteurs d’activité de la vie. Pour cela, il est important de faire des utilisateurs de vrais acteurs et non des sujets de la recherche et de valoriser leurs connaissances et leur savoir.

Dans l’agriculture, elles permettront de mettre au point des techniques modernes de production, des variétés de semences améliorées, des intrants et procédés de transformation. En particulier en Afrique où les infrastructures de transport font cruellement défaut, l’e-agriculture a beaucoup d’avenir. L’accès aux informations sur les prix, les technologies, les négociations et accords sur les prix, etc., est un besoin important.

Dans le domaine de la santé, des priorités telles que la production de médicaments génériques, la modernisation de la pharmacopée, les possibilités de consultation via la téléphonie mobile et internet ont de l’avenir, de même que les recherches sur les maladies émergentes et les maladies négligées, le rôle de la biotechnologie, etc.

Mais l’accès aujourd’hui aux téléphones mobiles, aux ordinateurs, le coût des télécommunications et de l’accès à internet sont des contraintes dans les pays de la Région. Des professeurs d’université ne savent pas encore se servir d’une tablette.

Le besoin de transfert de technologie entre pays du sud et entre le Sud et le Nord est une nécessité, de même que la popularisation des technologies. Les focus groups ont révélé la nécessité pour les gouvernants d’œuvrer pour l’exonération ou l’allègement des taxes pour faciliter l’accès aux nouveaux équipements, à la recherche sur des équipements adaptés au contexte et aux réalités africaines, au renforcement de capacités en ingénierie, en maintenance, etc.

Dans le domaine de l’éducation, la modernisation est une nécessité avec l’utilisation des TIC, le télé-enseignement, l’équipement des écoles et universités ; la mise à jour et la formation des enseignants sont aussi de vastes champs à développer. En Côte d’Ivoire, il y a quelques décennies, le Président Houphouët-Boigny avait tenté l’introduction de l’enseignement télévisuel, mais cela n’avait pas connu de succès.

Enfin, aujourd’hui, les TIC sont surtout concentrées dans les milieux urbains, et même ici, les capitales sont plus privilégiées que les autres centres urbains. En effet, le câblage des pays en fibre optique n’est pas encore une réalité partout. Ce déséquilibre en faveur des villes pénalise l’utilisation optimale des TIC dans les pays de la région. Des participants ont parlé du lien entre les TIC et la démographie et le développement des localités (exode rural…), les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, blogs) sont très utilisés par la jeune génération.

Cette interconnexion entre sciences et technologies et les secteurs d’activités invite à mener des recherches multidisciplinaires à tous les niveaux, pour trouver des solutions appropriées aux problèmes. Donc un ensemble de disciplines qui contribuent à résoudre un problème. Le Sénégal vient par exemple d’organiser une grande Concertation nationale sur

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L’Afrique, notamment l’Afrique francophone, a beaucoup à tirer des sciences et technologies à l’heure actuelle. Cela constitue un levier pour tous les secteurs d’activité de la vie. Pour cela, il est important de faire des utilisateurs de vrais acteurs et non des sujets de la recherche et de valoriser leurs connaissances et leur savoir.

Dans l’agriculture, elles permettront de mettre au point des techniques modernes de production, des variétés de semences améliorées, des intrants et procédés de transformation. En particulier en Afrique où les infrastructures de transport font cruellement défaut, l’e-agriculture a beaucoup d’avenir. L’accès aux informations sur les prix, les technologies, les négociations et accords sur les prix, etc., est un besoin important.

Dans le domaine de la santé, des priorités telles que la production de médicaments génériques, la modernisation de la pharmacopée, les possibilités de consultation via la téléphonie mobile et internet ont de l’avenir, de même que les recherches sur les maladies émergentes et les maladies négligées, le rôle de la biotechnologie, etc.

Mais l’accès aujourd’hui aux téléphones mobiles, aux ordinateurs, le coût des télécommunications et de l’accès à internet sont des contraintes dans les pays de la Région. Des professeurs d’université ne savent pas encore se servir d’une tablette.

Le besoin de transfert de technologie entre pays du sud et entre le Sud et le Nord est une nécessité, de même que la popularisation des technologies. Les focus groups ont révélé la nécessité pour les gouvernants d’œuvrer pour l’exonération ou l’allègement des taxes pour faciliter l’accès aux nouveaux équipements, à la recherche sur des équipements adaptés au contexte et aux réalités africaines, au renforcement de capacités en ingénierie, en maintenance, etc.

Dans le domaine de l’éducation, la modernisation est une nécessité avec l’utilisation des TIC, le télé-enseignement, l’équipement des écoles et universités ; la mise à jour et la formation des enseignants sont aussi de vastes champs à développer. En Côte d’Ivoire, il y a quelques décennies, le Président Houphouët-Boigny avait tenté l’introduction de l’enseignement télévisuel, mais cela n’avait pas connu de succès.

Enfin, aujourd’hui, les TIC sont surtout concentrées dans les milieux urbains, et même ici, les capitales sont plus privilégiées que les autres centres urbains. En effet, le câblage des pays en fibre optique n’est pas encore une réalité partout. Ce déséquilibre en faveur des villes pénalise l’utilisation optimale des TIC dans les pays de la région. Des participants ont parlé du lien entre les TIC et la démographie et le développement des localités (exode rural…), les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, blogs) sont très utilisés par la jeune génération.

Cette interconnexion entre sciences et technologies et les secteurs d’activités invite à mener des recherches multidisciplinaires à tous les niveaux, pour trouver des solutions appropriées aux problèmes. Donc un ensemble de disciplines qui contribuent à résoudre un problème. Le Sénégal vient par exemple d’organiser une grande Concertation nationale sur

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l’enseignement supérieur. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a élaboré un schéma directeur pour l’e-administration.

D’autres préoccupations dans le domaine de la Recherche sont :

- Interrogations sur les finalités de la recherche

- Identification des besoins de la recherche (Qui décide de l’agenda des recherches ?)

- Prise en compte des analphabètes par la science

- Besoin de traduction des travaux de recherche dans les langues nationales afin de les rendre accessibles au grand public

- Décloisonnement de la recherche

- Interconnexion (chercheurs, décideurs, communicateurs, journalistes, cibles …)

- Recherches en sciences sociales

- Recherches endogènes pour faciliter l’appropriation des technologies et leur maintenance

- Place de la recherche dans les priorités des gouvernements

- Prise en compte de la problématique genre en matière de recherche scientifique : Stratégies de contre-pouvoirs adoptés par les femmes face à la domination des hommes

- Le problème de dépendance en matière de financement de la Recherche

- Politique de régionalisation de la recherche et collaboration pour l’utilisation des résultats de recherche

- Implication du secteur privé dans la promotion et le financement de la recherche

- Inadéquation des infrastructures pour accompagner la science

- Susciter l’esprit de créativité

Au Sénégal, il y a déjà des plans pour augmenter le nombre de personnes admises dans l'enseignement supérieur, avec un accent sur les sciences dures (par opposition aux sciences sociales, très répandues dans la région), mais aussi dans des domaines essentiels tels que l'agriculture. De façon notable, le Sénégal a lancé des plans pour l’ouverture de centres avec techniciens ou de spécialités qui peuvent servir de liens entre des individus très instruits et moins instruits. Le Sénégal envisage également de créer un organisme gouvernemental, le Conseil National de la Recherche et de la Technologie, et de lancer une politique scientifique nationale. En Côte d’Ivoire, des exposés ont également été faits sur des politiques scientifiques et des projets concernant des thèmes prioritaires qui démontrent le niveau de sensibilisation requis des décideurs politiques en ce qui concerne les besoins identifiés pour le pays et la région. Une étude à long terme est recommandée pour vérifier la mise en place des politiques et leur l'impact.

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L’environnement et les changements climatiques sont également perçus comme une dimension transversale pour la plupart des secteurs. C’est une question d’intérêt mondial aujourd’hui.

D’abord spécifiquement, plusieurs problèmes/aspects environnementaux ont été soulignés et affectent différents secteurs :

La désertification et la déforestation

La pollution des plans d’eau lagunaires ou continentaux

La pollution atmosphérique

La pollution par les déchets solides urbains et agricoles et par les eaux usées

L’érosion côtière

Les changements climatiques (il a été signalé qu’au lieu d’un réchauffement de 2ºC par rapport à 1980, on tend vers 4,5ºC par rapport à la même année)

Tout cela affecte l’agriculture, la santé des populations à travers les inondations, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies, la diminution de la pluviométrie, la prolifération et le développement de certaines maladies chez les êtres humains, les animaux et les végétaux.

En Afrique, les services météorologiques ne disposent pas d’instruments appropriés et les gouvernements n’ont pas encore adopté toutes les lois, mesures et politiques appropriées. Ils se contentent seulement de ratifier les conventions internationales sans se demander si elles sont adaptées à leurs réalités. C’est le cas des lois concernant les pollueurs. Les participants ont mentionné que les pays devraient avoir une vision prospective, élaborer des stratégies endogènes et régionales face aux crises mondiales, et élaborer des modèles d’adaptation aux changements climatiques, mutualiser leurs politiques (prévention des catastrophes et utilisation de systèmes d’alerte), etc.

Pour cela, la recherche scientifique et technologique devrait occuper une place prioritaire au niveau des Etats. Au Sénégal, le gouvernement a élaboré (ou est en train d’élaborer) un nouveau code de l’environnement.

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L’environnement et les changements climatiques sont également perçus comme une dimension transversale pour la plupart des secteurs. C’est une question d’intérêt mondial aujourd’hui.

D’abord spécifiquement, plusieurs problèmes/aspects environnementaux ont été soulignés et affectent différents secteurs :

La désertification et la déforestation

La pollution des plans d’eau lagunaires ou continentaux

La pollution atmosphérique

La pollution par les déchets solides urbains et agricoles et par les eaux usées

L’érosion côtière

Les changements climatiques (il a été signalé qu’au lieu d’un réchauffement de 2ºC par rapport à 1980, on tend vers 4,5ºC par rapport à la même année)

Tout cela affecte l’agriculture, la santé des populations à travers les inondations, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies, la diminution de la pluviométrie, la prolifération et le développement de certaines maladies chez les êtres humains, les animaux et les végétaux.

En Afrique, les services météorologiques ne disposent pas d’instruments appropriés et les gouvernements n’ont pas encore adopté toutes les lois, mesures et politiques appropriées. Ils se contentent seulement de ratifier les conventions internationales sans se demander si elles sont adaptées à leurs réalités. C’est le cas des lois concernant les pollueurs. Les participants ont mentionné que les pays devraient avoir une vision prospective, élaborer des stratégies endogènes et régionales face aux crises mondiales, et élaborer des modèles d’adaptation aux changements climatiques, mutualiser leurs politiques (prévention des catastrophes et utilisation de systèmes d’alerte), etc.

Pour cela, la recherche scientifique et technologique devrait occuper une place prioritaire au niveau des Etats. Au Sénégal, le gouvernement a élaboré (ou est en train d’élaborer) un nouveau code de l’environnement.

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Les groupes de discussions ont révélé un rôle prépondérant des communications comme une thématique prioritaire au niveau des sciences et technologies à l’heure actuelle dans les deux pays et dans la région.

Cela est important pour communiquer les résultats des recherches et aussi mettre l’information à la disposition des utilisateurs tels que les producteurs, les décideurs politiques, etc. Mais jusqu’ici, le rôle des médias dans la diffusion des résultats de recherche était limité.

Si aujourd’hui on parle de manque de vulgarisation des résultats de la recherche, c’est surtout parce que les chercheurs n’ont pas su utiliser les médias et canaux de communication d’une part ; de l’autre, il y a très peu de journalistes spécialisés dans ces matières en Afrique.

En Afrique de l’Ouest, il y a peu de journaux spécialisés capables de s’approprier les travaux des chercheurs et de les restituer à la société. Les médias classiques sont utilisés, mais de façon limitée (les radios communautaires, les relais et parfois la télévision ; les séminaires, les rencontres, les journaux écrits). Ce sont des canaux pour informer et sensibiliser la population.

Les nouveaux médias et canaux de communication, à savoir la téléphonie mobile, l’Internet, les médias sociaux (Facebook, Google, Twitter, etc.) sont de plus en plus utilisés en Afrique, mais ne touchent pour le moment que 20% de la population. Au Sénégal, seulement 6% de personnes disposent d’un compte Facebook et l’utilisent. Il faut donc continuer à utiliser les médias classiques ; d’où le besoin de traduction en termes simples, alors que le téléphone mobile a connu une percée spectaculaire en Afrique, du fait de la tradition africaine de l’oralité et des problèmes de transport (enclavement, absence de pistes et d’infrastructures routières et moyens de déplacement limités).

Comme mentionné ci-dessus. les centres urbains et les capitales sont les plus et mieux desservis, mais les coûts de communication demeurent encore élevés et la qualité des services, faible. Le besoin et le potentiel sont très élevés pour la généralisation des TIC dans tous les secteurs.

Les acteurs ne sont pas formés à l’utilisation des TIC. Il est nécessaire d’apprendre à la population comment utiliser les ordinateurs et l’informatique. Très peu de personnes ont encore accès aux ordinateurs. Les équipements et infrastructures pour les NTIC ne couvrent pas encore toutes les régions des pays et ne sont pas performants.

Dans les deux pays où les groupes de discussions ont eu lieu, les gouvernements sont en train d’adopter des politiques afin de renforcer l’utilisation des TIC dans tous les secteurs (agriculture, santé, éducation, administration publique). Ainsi les producteurs pourront se servir des TIC pour résoudre des problèmes, de même que les patients pour communiquer avec les médecins et les hôpitaux, consulter l’information sur l’état civil, échanger avec et entre différentes administrations de la fonction publique.

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Au total, l’utilisation du multimédia pour produire et diffuser le savoir a de beaux jours devant elle en Afrique. Mais pour cela, les gouvernements doivent privilégier davantage et financer la recherche sur les sciences et technologies adaptées, ainsi que la généralisation des TIC. De plus en plus d’écoles se créent dans les domaines des TIC ; pour ce faire, le transfert de savoir et de savoir-faire dans ce domaine doit s’intensifier au sein de la région et avec le reste du monde.

Tous ces thèmes transversaux nécessitent une meilleure maîtrise et prise en compte dans les autres secteurs jugés prioritaires en Afrique francophone.

1 Agriculture

2 Education

3 Santé

4 Energie

5 Eau et Assainissement

6 Transport

Ces secteurs sont surtout ceux liés aux objectifs du millénaire pour le développement. Mais certains secteurs ou domaines ne sont simplement pas jugés prioritaires parce que peu de personnes y travaillent ou en raison du fait que cela touche peu de pays dans la sous-région. Il existe bien des similarités dans les pays de la région.

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Au total, l’utilisation du multimédia pour produire et diffuser le savoir a de beaux jours devant elle en Afrique. Mais pour cela, les gouvernements doivent privilégier davantage et financer la recherche sur les sciences et technologies adaptées, ainsi que la généralisation des TIC. De plus en plus d’écoles se créent dans les domaines des TIC ; pour ce faire, le transfert de savoir et de savoir-faire dans ce domaine doit s’intensifier au sein de la région et avec le reste du monde.

Tous ces thèmes transversaux nécessitent une meilleure maîtrise et prise en compte dans les autres secteurs jugés prioritaires en Afrique francophone.

1 Agriculture

2 Education

3 Santé

4 Energie

5 Eau et Assainissement

6 Transport

Ces secteurs sont surtout ceux liés aux objectifs du millénaire pour le développement. Mais certains secteurs ou domaines ne sont simplement pas jugés prioritaires parce que peu de personnes y travaillent ou en raison du fait que cela touche peu de pays dans la sous-région. Il existe bien des similarités dans les pays de la région.

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Les participants ont dit lors des groupes de discussions que tous les secteurs sont prioritaires en Afrique, car il y a encore beaucoup à faire. Néanmoins, sur insistance du panel, ils sont arrivés à établir des priorités. Trois secteurs viennent en tête : agriculture, éducation, santé. Puis arrivent les autres, mais l’ordre variait d’un groupe de discussions à l’autre. Cependant, l’énergie constitue une des premières préoccupations de nos jours dans les deux pays et dans la Région. Certains la mettent même en première position, vu que cela facilite le développement de tous les autres secteurs.

En Afrique, l’agriculture est considérée comme le sous-bassement du développement industriel. Les thèmes prioritaires en agriculture sont nombreux. Ici, agriculture sous-entend la production vivrière et de rente, l’élevage, la pêche et la foresterie. Dans les deux pays, la volonté des gouvernements est annoncée, mais seulement une infime partie du budget des Etats est accordée à l’agriculture, alors que la Conférence de Maputo a recommandé que les pays accordent au moins 10% à ce secteur qui occupe par exemple près de 60% de la population du Sénégal, 70% en Cote d’Ivoire. Pour cela, il faut créer les conditions du développement dans les zones rurales pour limiter l’exode. En général, dans le secteur agricole, les problématiques sont les mêmes, quel que soit le sous-secteur concerné :

- Sécurité alimentaire et Autosuffisance alimentaire (production locale)

- Accès à des variétés améliorées de semences

- Accès à la terre (notamment pour les femmes) et gestion foncière (conflits fonciers)

- Déterminants de la compétitivité agricole

- Amélioration de la productivité (60% du PIB provient du secteur tertiaire au Sénégal)

- Accès et utilisation des intrants (engrais, pesticides, etc.)

- Accès à et Maîtrise de l’eau en agriculture (agriculture dépendante de la nature)

- Connaissance du secteur agricole, de la production au marché

- Techniques agricoles modernes de production et de transformation

- La transformation locale industrielle des produits

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- Méthodes de lutte contre les pertes post-récoltes (Conservation des produits périssables)

- Infrastructures et équipements (aménagements hydro agricoles, mécanisation)

- Intégration régionale pour développer l’économie des pays

- La question des OGM (organismes génétiquement modifiés)

- La question des prix des produits (peu rémunérateurs en général)

- Environnement international (règles de l’OMC)

- Normes et qualité des produits et accès au marché

- Régulation et substitution de l’importation de vivriers

- Accès à l’information du marché pour les producteurs

- Cultures de rentes et cultures d’exportation : quel équilibre ?

- L’utilisation des TIC dans l’agriculture

- Modernisation de l’agriculture

- Cultures intensives (agriculture extensive entraînant la déforestation)

- L’organisation des acteurs (producteurs, transformateurs, etc.)

- La relation agriculture, nutrition et santé

- Conservation de la biodiversité

- Distribution des produits agricoles (zones de forte production et zones de consommation)

- Agriculture tournée vers l’extérieur

- Rôle des entités sous régionales

16

Page 23: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

20

- Méthodes de lutte contre les pertes post-récoltes (Conservation des produits périssables)

- Infrastructures et équipements (aménagements hydro agricoles, mécanisation)

- Intégration régionale pour développer l’économie des pays

- La question des OGM (organismes génétiquement modifiés)

- La question des prix des produits (peu rémunérateurs en général)

- Environnement international (règles de l’OMC)

- Normes et qualité des produits et accès au marché

- Régulation et substitution de l’importation de vivriers

- Accès à l’information du marché pour les producteurs

- Cultures de rentes et cultures d’exportation : quel équilibre ?

- L’utilisation des TIC dans l’agriculture

- Modernisation de l’agriculture

- Cultures intensives (agriculture extensive entraînant la déforestation)

- L’organisation des acteurs (producteurs, transformateurs, etc.)

- La relation agriculture, nutrition et santé

- Conservation de la biodiversité

- Distribution des produits agricoles (zones de forte production et zones de consommation)

- Agriculture tournée vers l’extérieur

- Rôle des entités sous régionales

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

21

Après l’agriculture, l’éducation est venue en seconde position parmi les secteurs prioritaires cités dans les deux pays. Le secteur éducatif souffre des mêmes problèmes, que ce soit en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou dans l’ensemble de la région. Les thématiques prioritaires sont relatives à:

- La scolarisation et le maintien à l’école, notamment pour les filles (primaire, collège, lycée, université)

- Réhabilitation et adaptation des infrastructures (télé-enseignement)

- Bon dosage des matières scientifiques et littéraires dans les classes

- Ciblage et orientation des filles vers les séries scientifiques

- Réforme de l’éducation (curriculum, méthodes d’évaluation, infrastructures et équipements, vidéoconférences)

- Formation et mise à jour (actualisation des connaissances) des enseignants et interaction avec l’enseigné

- Modernisation de l’enseignement

- Introduction des TIC comme matière de base

- Alphabétisation en milieu rural

- Formation professionnelle

- Education à travers les organes d’Etat

- Education et employabilité

- Qualité de l’enseignement

- Financement de l’éducation

- Utilisation des TIC et du multimédia dans l’éducation

- Evaluation stratégique de l’éducation

- Déconcentration et spécialisation des universités (universités agricoles, technologiques, etc.)

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Page 24: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

22

Les thématiques du secteur santé sont également nombreuses et vont des infrastructures aux ressources humaines, en passant par les politiques et systèmes de santé, ainsi que les médicaments et la pharmacopée. Ci-dessous les thèmes prioritaires :

- Infrastructures et équipements des centres de santé

- Prise en charge à temps des malades

- Cherté de l’accès aux soins

- Itinéraires des malades (médecine moderne ou traditionnelle)

- Malnutrition des plus défavorisés

- Promotion des vaccins pour lutter contre les maladies

- Automédication et lutte contre les faux médicaments,

- Mauvaise utilisation des médicaments et résistance

- Formation des spécialistes dans les domaines les plus courants en Afrique

- Recherche sur les maladies émergentes (insuffisance rénale, diabète, hypertension, ulcère de buruli, etc.) et les maladies négligées

- Encadrement des tradipraticiens

- Mauvaise utilisation de la Médecine traditionnelle

- Modernisation de la pharmacopée

- Production des médicaments génériques

- Adéquation santé-développement durable

- La santé de la reproduction

- Utilisation des TIC dans la santé

- Financement des politiques de santé

- Pharmacovigilance

- Evaluation des systèmes de santé

D’autres thématiques moins prononcées sont : la dépollution avec les innovations locales, la promotion des aliments thérapeutiques et compléments alimentaires, les mesures pour éliminer les résidus de toxines dans l’organisme et la santé unique homme-animal.

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Page 25: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les thématiques du secteur santé sont également nombreuses et vont des infrastructures aux ressources humaines, en passant par les politiques et systèmes de santé, ainsi que les médicaments et la pharmacopée. Ci-dessous les thèmes prioritaires :

- Infrastructures et équipements des centres de santé

- Prise en charge à temps des malades

- Cherté de l’accès aux soins

- Itinéraires des malades (médecine moderne ou traditionnelle)

- Malnutrition des plus défavorisés

- Promotion des vaccins pour lutter contre les maladies

- Automédication et lutte contre les faux médicaments,

- Mauvaise utilisation des médicaments et résistance

- Formation des spécialistes dans les domaines les plus courants en Afrique

- Recherche sur les maladies émergentes (insuffisance rénale, diabète, hypertension, ulcère de buruli, etc.) et les maladies négligées

- Encadrement des tradipraticiens

- Mauvaise utilisation de la Médecine traditionnelle

- Modernisation de la pharmacopée

- Production des médicaments génériques

- Adéquation santé-développement durable

- La santé de la reproduction

- Utilisation des TIC dans la santé

- Financement des politiques de santé

- Pharmacovigilance

- Evaluation des systèmes de santé

D’autres thématiques moins prononcées sont : la dépollution avec les innovations locales, la promotion des aliments thérapeutiques et compléments alimentaires, les mesures pour éliminer les résidus de toxines dans l’organisme et la santé unique homme-animal.

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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La crise énergétique mondiale frappe plus durement les pays de l’Afrique de l’Ouest qui ont pourtant un énorme potentiel en la matière (Soleil, vents, ressources naturelles, etc.) Ci-dessous apparaissent les thématiques prioritaires citées dans les groupes de discussions dans les deux pays :

- Les énergies renouvelables

- Gouvernance de l’énergie et Vision prospective

- Utilisation rationnelle de l’énergie

- Sources d’énergie sous-utilisées

- Politique de gestion de l’énergie dans les pays

- Valorisation de l’énergie (Utilisation des résidus agricoles, etc.)

- Evaluation des prédispositions de l’Afrique de l’Ouest à valoriser les énergies renouvelables

- Recherches sur l’utilisation des énergies dites propres

- Intégration sous régionale en matière d’énergie (mutualisation des politiques énergétiques des pays)

- Réflexion sur l’utilisation du nucléaire civil et ses risques

Aujourd’hui, le secteur Eau est dans une situation préoccupante, vu les besoins de la démographie et les multiples usages de l’eau. Sa maîtrise dépend des comportements des utilisateurs et de la gouvernance autour de cette ressource.

Les principales thématiques sont présentées ci-dessous :

- Accès à l’eau et système amélioré d’adduction

- Amélioration des pompes hydrauliques

- Maîtrise de l’eau dans l’agriculture

- Gestion intégrée et durable des ressources en eau

- Questions d’hygiène et assainissement

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Page 26: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

24

Les thématiques prioritaires liées à l’habitat ont leurs sources dans la pauvreté, la démographie galopante (exode rural) et la crise économique, les politiques ainsi que les technologies utilisées. Au nombre des thématiques prioritaires, on peut citer :

- Une vision prospective en matière d’habitat par les pays

- Politique cohérente et planification

- Rôle et responsabilité des gouvernements locaux

- Révision ou actualisation des schémas directeurs d’aménagement

- Pression foncière

- Coût élevé des constructions

- Exode rural et marché du loyer

- Accès à des logements décents

- Application de la législation en matière d’habitat et aménagement urbain

- Application des normes de sécurité dans l’habitat

- Prévention des catastrophes et utilisation des systèmes d’alerte

- Utilisation de matériaux locaux dans l’habitat

- Constructions dans les zones inondables

- Recherche de solutions et d’options adaptées

- Assainissement des villes

- Régulation sur la pose des pylônes (conséquences sur la santé des populations)

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les thématiques prioritaires liées à l’habitat ont leurs sources dans la pauvreté, la démographie galopante (exode rural) et la crise économique, les politiques ainsi que les technologies utilisées. Au nombre des thématiques prioritaires, on peut citer :

- Une vision prospective en matière d’habitat par les pays

- Politique cohérente et planification

- Rôle et responsabilité des gouvernements locaux

- Révision ou actualisation des schémas directeurs d’aménagement

- Pression foncière

- Coût élevé des constructions

- Exode rural et marché du loyer

- Accès à des logements décents

- Application de la législation en matière d’habitat et aménagement urbain

- Application des normes de sécurité dans l’habitat

- Prévention des catastrophes et utilisation des systèmes d’alerte

- Utilisation de matériaux locaux dans l’habitat

- Constructions dans les zones inondables

- Recherche de solutions et d’options adaptées

- Assainissement des villes

- Régulation sur la pose des pylônes (conséquences sur la santé des populations)

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les questions de transport en Afrique de l’Ouest restent entières, car les infrastructures routières se limitent principalement aux agglomérations urbaines. Un constat général est le besoin en infrastructures de tous genres : dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’administration, du transport, des TIC et de la recherche. Les principales thématiques ressorties sont :

- Désenclavement des localités

- Infrastructures routières

- Accès aux infrastructures en dehors des agglomérations urbaines

- Ingénierie des infrastructures,

- Popularisation des technologies

- L’utilisation du téléphone mobile

- Création des conditions du développement dans chaque localité

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Page 28: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les groupes de discussions ont montré que les thèmes populaires et les priorités en termes de politique de recherche et de communication scientifique sont les mêmes qu’en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique. Il s’agit en particulier de l’agriculture, de l’environnement (changement climatique), de la santé, des TIC et de la gouvernance.

Tous les groupes (décideurs politiques, ONG, chercheurs et journalistes) utilisent les mêmes canaux pour consommer et diffuser l’information - les médias classiques principalement – et leurs priorités en termes de secteurs sont similaires aussi. Nous recommandons donc des projets de convergence afin d’augmenter l’accès à l’information et son utilisation. Il s’agit en particulier de projets de coopération et de renforcement des capacités de financement.

On peut dire que les thèmes transversaux et secteurs prioritaires sont les mêmes que ceux évoqués en Asie du Sud-est et dans le Pacifique, tout comme le désir d’avoir plus d’échanges au niveau sous- régional et une évolution vers des tendances mondiales. De façon notable, les différences dans les deux régions sont d’ordre politique (conflits armés dans les pays africains, par exemple) et infrastructurel ; à cela, on peut ajouter une culture de l’innovation qui fait cruellement défaut à l’Afrique occidentale.

A contrario des autres régions, les décideurs politiques n’avaient pas identifié des besoins liés à leurs capacités de trouver de l’information scientifique pertinente, leur capacité à évaluer l’information trouvée ou présentée par d’autres aussi bien que leurs capacités d’utiliser l’information scientifique dans l’élaboration des politiques.

On peut en dire autant du journalisme, secteur dans lequel la perception est que le rôle des médias dans la diffusion des résultats de recherche est limité parce que, d’une part, les chercheurs ne savent pas utiliser les médias et canaux de communication; de l’autre, il y a très peu de journalistes spécialisés dans ces domaines en Afrique.

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Page 29: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les groupes de discussions ont montré que les thèmes populaires et les priorités en termes de politique de recherche et de communication scientifique sont les mêmes qu’en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique. Il s’agit en particulier de l’agriculture, de l’environnement (changement climatique), de la santé, des TIC et de la gouvernance.

Tous les groupes (décideurs politiques, ONG, chercheurs et journalistes) utilisent les mêmes canaux pour consommer et diffuser l’information - les médias classiques principalement – et leurs priorités en termes de secteurs sont similaires aussi. Nous recommandons donc des projets de convergence afin d’augmenter l’accès à l’information et son utilisation. Il s’agit en particulier de projets de coopération et de renforcement des capacités de financement.

On peut dire que les thèmes transversaux et secteurs prioritaires sont les mêmes que ceux évoqués en Asie du Sud-est et dans le Pacifique, tout comme le désir d’avoir plus d’échanges au niveau sous- régional et une évolution vers des tendances mondiales. De façon notable, les différences dans les deux régions sont d’ordre politique (conflits armés dans les pays africains, par exemple) et infrastructurel ; à cela, on peut ajouter une culture de l’innovation qui fait cruellement défaut à l’Afrique occidentale.

A contrario des autres régions, les décideurs politiques n’avaient pas identifié des besoins liés à leurs capacités de trouver de l’information scientifique pertinente, leur capacité à évaluer l’information trouvée ou présentée par d’autres aussi bien que leurs capacités d’utiliser l’information scientifique dans l’élaboration des politiques.

On peut en dire autant du journalisme, secteur dans lequel la perception est que le rôle des médias dans la diffusion des résultats de recherche est limité parce que, d’une part, les chercheurs ne savent pas utiliser les médias et canaux de communication; de l’autre, il y a très peu de journalistes spécialisés dans ces domaines en Afrique.

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Le tableau ci-dessous montre que les thèmes identifiés dans les deux pays sont complémentaires. Au regard du chapitre sur les thématiques, on comprend que tout est pertinent. Cependant, au Sénégal, les acteurs ont pris pour base les secteurs prioritaires de la vie, alors qu’en Côte d’Ivoire, les participants ont plutôt mis l’accent sur des thématiques relevant des politiques régionales. Ci-dessous une synthèse de l’ensemble des thématiques les plus pertinentes.

Note : Les textes surlignés indiquent que ces sujets ont également été identifiés comme importants par les groupes de communication scientifique ou de recherche.

Côte d’Ivoire Sénégal

Renforcement de la coopération sous régionale (CEDEAO) pour échanges d’expériences et de pratiques scientifiques entre chercheurs

La gestion des ressources transfrontalières (forêts, eaux internationales)

Changements climatiques

Santé, particulièrement le SIDA

o dédramatisation de la pandémie

o réinsertion professionnelle

o développement d’outils nouveaux de lutte

Développement des capacités de recherche scientifique et innovations

Développement de zones franches biotechnologiques

Agriculture :

o sécurité alimentaire

o rationalisation des ressources

o mécanisation

o mettre l’accent sur le bio

o changements climatiques

o OGM

Education :

o Adéquation, éducation et marché de l’emploi

o Introduction des TIC dans l’enseignement

o Politique de genre

Gouvernance : Esprit civique et conscience citoyenne

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Page 30: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Côte d’Ivoire Sénégal

Développement des TIC en termes de service, contenu, industries.

Développement des infrastructures

Formations supérieures

Energie

o Accès

o Couverture

o Distribution

o Alternatives

Santé

o accès - corriger les inégalités

o politiques de sensibilisation et de prévention

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Côte d’Ivoire Sénégal

Développement des TIC en termes de service, contenu, industries.

Développement des infrastructures

Formations supérieures

Energie

o Accès

o Couverture

o Distribution

o Alternatives

Santé

o accès - corriger les inégalités

o politiques de sensibilisation et de prévention

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les éléments cités en Côte d’Ivoire s’assimilent davantage à des formats techniques, tandis qu’au Sénégal, ils relèvent plutôt des médias. Les deux étant utilisés dans la région, tout dépend de la sphère politique et du niveau de la hiérarchie et du public cible (décideurs scientifiques et décideurs politiques) concerné. Toutefois, les médias modernes liés à l’internet sont encore très peu utilisés à ce niveau.

Côte d’Ivoire Sénégal

Publications scientifiques (revue, brochures)

Notes de politique

Consultations directes

Journées portes-ouvertes, séminaires, colloques entre experts

Publications en lignes (internet)

Enquêtes, sondages d’opinions, questionnaires

IEC et CCC (information, éducation, communication pour un changement de comportement)

Travaux de recherche, consultances et enquêtes

Rencontres scientifiques

Visites de travail et Plaidoyer

Notes techniques

Sessions parlementaires et gouvernementales

Médias

o Tv

o Radio (crochets /Causeries)

o Presse

Diffusion dans les langues nationales

TIC

o Téléphone portable

o Réseaux sociaux

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Page 32: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

30

Les canaux populaires demeurent les mass media classiques, à savoir : d’une part, les rencontres, les radios, la télé, la presse écrite et d’autre part les lois, décrets ou arrêtés :

Côte d’Ivoire Sénégal

Réseaux de chercheurs pour l’acheminement des informations scientifiques vers les décideurs

Canaux audio-visuels & multimédia (radiodiffusion et TV nationales et internationales)

Presse

Internet

Circulaires et Notes de services

Lois et décrets

Mass media

Réunions d’information et de sensibilisation

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Page 33: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les canaux populaires demeurent les mass media classiques, à savoir : d’une part, les rencontres, les radios, la télé, la presse écrite et d’autre part les lois, décrets ou arrêtés :

Côte d’Ivoire Sénégal

Réseaux de chercheurs pour l’acheminement des informations scientifiques vers les décideurs

Canaux audio-visuels & multimédia (radiodiffusion et TV nationales et internationales)

Presse

Internet

Circulaires et Notes de services

Lois et décrets

Mass media

Réunions d’information et de sensibilisation

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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A contrario des autres régions, les décideurs politiques n’avaient pas identifié des besoins liés à leurs capacités de trouver de l’information scientifique pertinente, leur capacité à évaluer l’information trouvée ou présentée par d’autres aussi bien que leurs capacités d’utiliser l’information scientifique dans l’élaboration des politiques. La croyance semble être qu'il est de la responsabilité de la communauté scientifique et académique d’être efficace dans le processus d’intégration de l’information dans les politiques.

La notion de capacité a été étendue aux moyens matériels et équipements. En effet, le sous-équipement en informatique entraine une sous-utilisation des TIC, d’où les mesures incitatives signalées telles que l’exonération ou la diminution des taxes sur les équipements informatiques. En plus de celles-ci, d’autres besoins pertinents sont la formation en anglais (les ouvrages et connaissances les plus pertinents sont uniquement disponibles dans cette langue), la formation des chercheurs et scientifiques en plaidoyer, la sensibilisation des décideurs au besoin d’avoir une vision claire du développement durable et de travailler pour amener les scientifiques et chercheurs à être proactifs, à innover, etc.

Côte d’Ivoire Sénégal

Formation sur l’utilisation des réseaux sociaux

Formation en langues (anglais et français, notamment)

Capacités des différents acteurs à produire et à innover avec des technologies adaptées à notre environnement

Renforcement des capacités des scientifiques et chercheurs en matière de plaidoyer

Renforcement des capacités des décideurs sur le développement durable

Sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité d’avoir une vision claire du développement pour la recherche scientifique et les technologies

Equipements en matériels informatiques et en ressources humaines

Sensibilisation pour être proactif dans la recherche

Partage d’expériences (pratiques innovantes)

Mesures incitatives

Mise en place de cadres de concertation multi-acteurs

Formation pour assurer la pérennité

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

32

Les groupes de discussion à Abidjan et à Dakar ont travaillé avec des perspectives complémentaires. Tandis que les premiers ont comparé les tendances régionales en Afrique de l’Ouest à celles du reste du monde, notamment celles des pays occidentaux, les seconds ont plutôt situé les tendances régionales dans le contexte mondial, en termes de prolongement. Les Etats signent des conventions internationales qui sont en contradiction avec les politiques et besoins nationaux en matière de développement. Ainsi, la région est dans un Village planétaire et les économies régionales souffrent plus de la volatilité du marché international (dépendance vis-à-vis des cours mondiaux de l’énergie et des produits agricoles). Les économies de la région sont ouvertes aux produits étrangers, mais n’arrivent pas à répondre aux normes pour accéder au marché international (OMC). On doit intégrer les tendances régionales dans la dynamique mondiale et tirer profit de la mondialisation, en profitant des espaces régionaux (projets globaux régionaux).

La politique nationale n’est pas favorable au financement de la recherche qui, elle aussi, ne part pas toujours de la demande locale, mais des besoins des donateurs étrangers ; les jeunes (chercheurs) ne sont pas promus pour prendre la relève des spécialistes et la fuite des cerveaux se fait de la Région vers les pays développés.

Côte d’Ivoire Sénégal

Les pays développés allouent des financements pour la recherche scientifique

Fuite des cerveaux (Ressources humaines) vers les pays développés

Insuffisance d’encadreurs

Pas de promotion des jeunes pour assurer la relève des spécialistes

Retardement de la finalisation des travaux de recherche

Au niveau de la région, on ne privilégie pas les recherches à impact direct

Adoption de politiques nationales effectives

Au niveau des pays développés on encourage l’innovation ; renforcement des capacités et l’anticipation

Harmonisation communautaire

Aujourd’hui le Monde est un village planétaire

Valorisation et vulgarisation des sciences et technologies dans les pays développés, ce qui n’est pas le cas au niveau régional

Manque de cohérence entre les politiques nationales et régionales

Dépendance des économies sous régionales vis-à-vis du marché international très volatile

Mise en œuvre effective des politiques et programmes régionaux

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Page 35: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Les groupes de discussion à Abidjan et à Dakar ont travaillé avec des perspectives complémentaires. Tandis que les premiers ont comparé les tendances régionales en Afrique de l’Ouest à celles du reste du monde, notamment celles des pays occidentaux, les seconds ont plutôt situé les tendances régionales dans le contexte mondial, en termes de prolongement. Les Etats signent des conventions internationales qui sont en contradiction avec les politiques et besoins nationaux en matière de développement. Ainsi, la région est dans un Village planétaire et les économies régionales souffrent plus de la volatilité du marché international (dépendance vis-à-vis des cours mondiaux de l’énergie et des produits agricoles). Les économies de la région sont ouvertes aux produits étrangers, mais n’arrivent pas à répondre aux normes pour accéder au marché international (OMC). On doit intégrer les tendances régionales dans la dynamique mondiale et tirer profit de la mondialisation, en profitant des espaces régionaux (projets globaux régionaux).

La politique nationale n’est pas favorable au financement de la recherche qui, elle aussi, ne part pas toujours de la demande locale, mais des besoins des donateurs étrangers ; les jeunes (chercheurs) ne sont pas promus pour prendre la relève des spécialistes et la fuite des cerveaux se fait de la Région vers les pays développés.

Côte d’Ivoire Sénégal

Les pays développés allouent des financements pour la recherche scientifique

Fuite des cerveaux (Ressources humaines) vers les pays développés

Insuffisance d’encadreurs

Pas de promotion des jeunes pour assurer la relève des spécialistes

Retardement de la finalisation des travaux de recherche

Au niveau de la région, on ne privilégie pas les recherches à impact direct

Adoption de politiques nationales effectives

Au niveau des pays développés on encourage l’innovation ; renforcement des capacités et l’anticipation

Harmonisation communautaire

Aujourd’hui le Monde est un village planétaire

Valorisation et vulgarisation des sciences et technologies dans les pays développés, ce qui n’est pas le cas au niveau régional

Manque de cohérence entre les politiques nationales et régionales

Dépendance des économies sous régionales vis-à-vis du marché international très volatile

Mise en œuvre effective des politiques et programmes régionaux

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Dans ce cas-ci, nous avons deux catégories de thèmes populaires. Tandis qu’en Côte d’Ivoire, le groupe du secteur public s’est focalisé sur des sujets transversaux, tous les groupes de chercheurs dans les deux pays ont priorisé des thèmes touchant les secteurs fondamentaux de la vie tels que l’agriculture, la santé, l’énergie, la gouvernance, etc. En plus, les groupes du Sénégal ont soulevé des préoccupations d’ordre général ou touchant spécifiquement les TIC dans la diffusion des informations ou la vulgarisation des résultats de recherche.

Note : Les textes surlignés indiquent que ces sujets ont également été identifiés comme importants par les groupes de communication scientifique ou les décideurs politiques.

Côte d’Ivoire Sénégal

Agriculture :

o sécurité alimentaire

o mécanisation

o utilisation des variétés améliorées dans l’agriculture

o gestion des conflits fonciers

o réduction des pertes post-récolte

o engrais biologiques

Développement durable et Biodiversité

Gestion de l’environnement

Energies renouvelables

Santé

o accès aux soins de santé

o nutrition infantile (0 à 5 ans)

o prise en charge des soins médicaux

Agriculture au sens large (respect des habitudes alimentaires)

Santé animale et humaine

Education

Environnement changement climatique

effet/impact : vulnérabilité, résilience

Energie

o utilisation rationnelle de l’énergie

o accès au plus grand nombre

o baisse des coûts

o Questions de populations /sciences sociales

o Les changements induits par la science et les technologies sur les populations

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Page 36: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

34

Côte d’Ivoire Sénégal

Géo référence (satellite et télédétection)

Education par les TIC

Assainissement urbain

E-gouvernance

Logement

Eau potable

Communication

Organisation

Bonne gouvernance et paix

Contraintes

o Conflits chroniques sociopolitiques

Infrastructures

TICs

o Technologie mobile (utilisation conséquente dans le monde agricole)

o La vulgarisation des résultats de recherches à partir des TIC

o Adaptation des TIC aux besoins spécifiques de la région

o L’accès à l’information grâce aux TICs

30

Page 37: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

34

Côte d’Ivoire Sénégal

Géo référence (satellite et télédétection)

Education par les TIC

Assainissement urbain

E-gouvernance

Logement

Eau potable

Communication

Organisation

Bonne gouvernance et paix

Contraintes

o Conflits chroniques sociopolitiques

Infrastructures

TICs

o Technologie mobile (utilisation conséquente dans le monde agricole)

o La vulgarisation des résultats de recherches à partir des TIC

o Adaptation des TIC aux besoins spécifiques de la région

o L’accès à l’information grâce aux TICs

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

35

En fait, même si ici les mass media sont plus cités, les NTIC sont plus présentes. On peut conclure que d’une certaine manière les chercheurs sont à la pointe des NTIC.

Côte d’Ivoire Sénégal

Médias classiques

o Radio

o Télévisions

o Formats papiers (presses écrites, revues, quotidiens, magazines spécialisés, livres)

Téléphonie mobile

Formats numériques

Internet

Affichage dynamique et numérique

Médias classiques

o Radio

o Débats télévisés

o Publications (papier électronique /panneaux publicitaires, fiche technique et dépliants)

Web2.0

Réseaux sociaux

31

Page 38: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

36

On peut de façon évidente constater que les canaux classiques demeurent les plus populaires, en particulier ceux cités en Côte d’Ivoire

Côte d’Ivoire Sénégal

Séminaires de formation, ateliers, conférences et groupes de discussions

Outils de valorisation et de diffusion des résultats de la recherche

Radio et télévision, chaines nationales et internationales (National Geographic, Planet, TV5)

E-télé et TIC (sites internet spécialisés)

Ibidem (comme à gauche)

o Canaux interactifs

o Canaux rétroactifs

o Canaux évolutifs

o Canaux traditionnels

Ex : TIC

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Page 39: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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On peut de façon évidente constater que les canaux classiques demeurent les plus populaires, en particulier ceux cités en Côte d’Ivoire

Côte d’Ivoire Sénégal

Séminaires de formation, ateliers, conférences et groupes de discussions

Outils de valorisation et de diffusion des résultats de la recherche

Radio et télévision, chaines nationales et internationales (National Geographic, Planet, TV5)

E-télé et TIC (sites internet spécialisés)

Ibidem (comme à gauche)

o Canaux interactifs

o Canaux rétroactifs

o Canaux évolutifs

o Canaux traditionnels

Ex : TIC

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Dans les deux pays, les besoins en équipements aussi bien pour la recherche et la modernisation des centres de recherche, que pour l’informatique, sont cités. Et un renforcement des capacités pour mobiliser des financements pour la recherche à travers les techniques d’élaboration de projet, de négociation de financement et des mesures incitatives pour les chercheurs (mesures financières et bourses d’études et stages).

Côte d’Ivoire Sénégal

Montage et gestion de projets

Diffusion et valorisation des résultats de recherche

Recherche de financement pour la recherche

Equipements pour la recherche

Equipements informatiques

Nouvelles méthodes de recherche

Bourses de mobilité (stages)

Gouvernance (intégration et commerce)

Développement durable

Formation - référence à l’UEMOA :

o politiques économiques et fiscales

o les techniques agricoles, santé, énergie, régulation du commerce

o aménagement du territoire et développement humain

Financement : mais parfois, le financement est rare

o faible taux d’absorption des financements

Energies et infrastructures

Formation/recherche dans les centres

Modernisation des centres de recherche

Formation à l’utilisation des équipements de pointe

Motivation des chercheurs

Mesures d’accompagnement dans le renforcement des capacités

Un cadre de concertation régionale avec tous les chercheurs

On peut ajouter des besoins liés à des capacités pour être efficace dans l'intégration de l’information dans les politiques (communication scientifique de chercheurs ou décideurs politiques, les médias et le grand public) et capacités pour utiliser les médias et canaux de communication de manière efficace.

33

Page 40: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Ici la tendance est presque la même que pour les groupes des acteurs publics et les ONG. Cependant, tandis qu’en Côte d’Ivoire les groupes de chercheurs ont plutôt comparé les tendances régionales (globalement défavorables et peu incitatives pour la recherche et l’innovation qui sont quasiment les contraires des tendances mondiales), ceux du Sénégal ont de leur côté suggéré des actions pour profiter des opportunités des tendances mondiales à travers une mutualisation des savoirs et expertises de la Région et une optimalisation des moyens financiers et une interaction avec le monde. Ils ont signalé qu’aujourd’hui, il y a interconnexion des pays avec le monde : « Tous les pays ont accès à Google par exemple. Mais Google n’est pas dans tous les pays. »

Côte d’Ivoire Sénégal

Faible diffusion des résultats de la recherche

Pas de valorisation des résultats de la recherche - résultats valorisés dans le Nord

Infrastructures disponibles et équipées dans les pays développés

Gestion équitable versus mauvaise gestion au niveau régional

Accès au financement pour la recherche face au manque de financement dans la région

Fonds d’appui à la recherche et aux technologies

Recherche plus axée sur le développement versus Recherche faiblement axée sur le développement au niveau régional

Dans la région, nous ne produisons pas ce que nous consommons et nous consommons ce que nous ne produisons pas.

Normes de protection pour accéder aux autres marchés

Réseautage entre scientifiques

Mutualisation des savoirs et des expertises

Poids faible sur l’échiquier mondial avec la globalisation

Elaborer des solutions qui s’adaptent au contexte sous régional

Optimisation des moyens financiers, savoirs, ressources humaines, marchés, etc.

Tenir compte des règles de l’OMC pour mieux se défendre dans le contexte sous régional.

Opposition Nord/Sud à relativiser dans la recherche (le secteur privé est très présent au Nord/ secteur public pour le sud)

Interaction avec le monde

Existence de nouveaux acteurs

34

Page 41: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

38

Ici la tendance est presque la même que pour les groupes des acteurs publics et les ONG. Cependant, tandis qu’en Côte d’Ivoire les groupes de chercheurs ont plutôt comparé les tendances régionales (globalement défavorables et peu incitatives pour la recherche et l’innovation qui sont quasiment les contraires des tendances mondiales), ceux du Sénégal ont de leur côté suggéré des actions pour profiter des opportunités des tendances mondiales à travers une mutualisation des savoirs et expertises de la Région et une optimalisation des moyens financiers et une interaction avec le monde. Ils ont signalé qu’aujourd’hui, il y a interconnexion des pays avec le monde : « Tous les pays ont accès à Google par exemple. Mais Google n’est pas dans tous les pays. »

Côte d’Ivoire Sénégal

Faible diffusion des résultats de la recherche

Pas de valorisation des résultats de la recherche - résultats valorisés dans le Nord

Infrastructures disponibles et équipées dans les pays développés

Gestion équitable versus mauvaise gestion au niveau régional

Accès au financement pour la recherche face au manque de financement dans la région

Fonds d’appui à la recherche et aux technologies

Recherche plus axée sur le développement versus Recherche faiblement axée sur le développement au niveau régional

Dans la région, nous ne produisons pas ce que nous consommons et nous consommons ce que nous ne produisons pas.

Normes de protection pour accéder aux autres marchés

Réseautage entre scientifiques

Mutualisation des savoirs et des expertises

Poids faible sur l’échiquier mondial avec la globalisation

Elaborer des solutions qui s’adaptent au contexte sous régional

Optimisation des moyens financiers, savoirs, ressources humaines, marchés, etc.

Tenir compte des règles de l’OMC pour mieux se défendre dans le contexte sous régional.

Opposition Nord/Sud à relativiser dans la recherche (le secteur privé est très présent au Nord/ secteur public pour le sud)

Interaction avec le monde

Existence de nouveaux acteurs

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

39

Toutes dimensions confondues, le travail des communicateurs et journalistes est moins fourni que celui des deux autres groupes dans les deux pays. Cela peut s’expliquer en partie par le fait qu’en général, cette catégorie était représentée seulement dans un groupe de discussions sur deux dans chaque pays. Cependant, on peut aussi se demander s’ils sont bien au courant des évolutions en matière de sciences et technologie dans leurs pays et dans la Région.

Note : Les textes surlignés indiquent que ces sujets ont également été identifiés comme importants par les groupes de recherche ou les décideurs politiques.

Côte d’Ivoire Sénégal

Développement durable

Environnement

o Adaptation aux changements climatiques

Biodiversité

e-gouvernance

TIC (internet, téléphone mobile, réseaux sociaux, nouveaux médias)

Système d’alerte d’urgence

Agriculture

Santé

Environnement

o changements climatiques

35

Page 42: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

40

Tandis que les formats préférés sont en majorité numériques en Côte d’Ivoire, ils sont plutôt « hard » au niveau du Sénégal.

Côte d’Ivoire Sénégal

Internet (site, e-mail, réseaux sociaux, blog)

Téléphone mobile

Affichage dynamique et numérique

Suppléments ou articles sponsorisés

Supports spécialisés (très rares)

Rapports et outils de communication institutionnelle (circulation restreinte)

Contrairement aux formats, les outils technologiques cités dans les deux pays sont modernes :

Côte d’Ivoire Sénégal

SMS

E-mail

Réseaux sociaux

Blogs et sites web

Spots animés

Messagerie instantanée

Téléphonie IP

Site web

Réseaux sociaux

Dépêche

Newsletters

Alertes

Skype

Web2.0

36

Page 43: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

40

Tandis que les formats préférés sont en majorité numériques en Côte d’Ivoire, ils sont plutôt « hard » au niveau du Sénégal.

Côte d’Ivoire Sénégal

Internet (site, e-mail, réseaux sociaux, blog)

Téléphone mobile

Affichage dynamique et numérique

Suppléments ou articles sponsorisés

Supports spécialisés (très rares)

Rapports et outils de communication institutionnelle (circulation restreinte)

Contrairement aux formats, les outils technologiques cités dans les deux pays sont modernes :

Côte d’Ivoire Sénégal

SMS

E-mail

Réseaux sociaux

Blogs et sites web

Spots animés

Messagerie instantanée

Téléphonie IP

Site web

Réseaux sociaux

Dépêche

Newsletters

Alertes

Skype

Web2.0

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

41

Dans les deux pays, les besoins en renforcement de capacité concernent surtout la formation de spécialistes en sciences et technologies à travers stages, bourses d’études, la création de plateformes de partage d’expériences, l’apprentissage de l’anglais et la facilitation de l’accès aux ordinateurs.

Côte d’Ivoire Sénégal

Formations sur internet, édition, téléphone mobile, etc.

Vulgarisation et équipement pour communication

Spécialisation : se familiariser au langage

Réduction de la fiscalité (exonération de taxes pour faciliter l’accès aux ordinateurs)

Sensibilisation – bourses de formation

Formation à la vulgarisation pour les instituts regroupant des chercheurs

Formation de journalistes spécialisés en sciences

Création de plateformes de partage et d’échanges d’information au niveau sous régional

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

42

Comme les deux autres groupes (secteur public et chercheurs), le groupe des communicateurs et journalistes estime que la Région est en arrière comparée aux tendances mondiales. A part la forte pénétration du téléphone mobile, la langue anglaise et le sous-équipement ont été identifiés comme freins à l’utilisation des TIC et à l’accès aux sciences et technologies et aux résultats des recherches. Ils suggèrent aussi de redonner aux jeunes et élèves le goût pour les sciences et technologies par une réforme du système éducatif. L’encouragement de la collaboration entre journalistes est également suggéré.

Côte d’Ivoire Sénégal

Faible niveau d’utilisation d’internet (TIC) dans la région

Fort taux de pénétration de la téléphonie mobile dans la Région

La langue anglaise est plus utilisée dans la recherche au niveau mondial

Réforme du système éducatif en vue d’intéresser les élèves à la science et à la recherche scientifique

Solutions :

o Citoyenneté, discipline, insertion d’articles scientifiques dans la presse (1 à 5 articles par semaine)

o Elargir les canaux de communication de liaison avec les structures de recherche, veille au niveau des centres de formation, utilisation des langues nationales, confections de films documentaires, collaboration entre les associations de journalistes et organismes de recherche.

38

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Comme les deux autres groupes (secteur public et chercheurs), le groupe des communicateurs et journalistes estime que la Région est en arrière comparée aux tendances mondiales. A part la forte pénétration du téléphone mobile, la langue anglaise et le sous-équipement ont été identifiés comme freins à l’utilisation des TIC et à l’accès aux sciences et technologies et aux résultats des recherches. Ils suggèrent aussi de redonner aux jeunes et élèves le goût pour les sciences et technologies par une réforme du système éducatif. L’encouragement de la collaboration entre journalistes est également suggéré.

Côte d’Ivoire Sénégal

Faible niveau d’utilisation d’internet (TIC) dans la région

Fort taux de pénétration de la téléphonie mobile dans la Région

La langue anglaise est plus utilisée dans la recherche au niveau mondial

Réforme du système éducatif en vue d’intéresser les élèves à la science et à la recherche scientifique

Solutions :

o Citoyenneté, discipline, insertion d’articles scientifiques dans la presse (1 à 5 articles par semaine)

o Elargir les canaux de communication de liaison avec les structures de recherche, veille au niveau des centres de formation, utilisation des langues nationales, confections de films documentaires, collaboration entre les associations de journalistes et organismes de recherche.

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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On espère que d'autres partenaires et organisations pourraient aussi faciliter des événements multi acteurs, qui semblent rares dans la région, mais très nécessaires. Ces types d'événements donnent aux participants l'occasion d'entendre les difficultés rencontrées par d'autres acteurs et secteurs, leur permettant ainsi d’avoir une perspective élargie, ainsi que de comprendre les secteurs dans lesquels leurs organisations pourraient aider.

Ce document a présenté de nombreux domaines où l'action et l'investissement sont nécessaires, se focalisant sur les rôles de la communauté scientifique, du secteur public (les gouvernements), des organisations internationales, du secteur privé, des courtiers de la connaissance et de la société civile - ils jouent tous un rôle clé en aidant à s’assurer que résultats de la recherche sont effectivement utilisés pour le développement et pour la réduction de la pauvreté.

La plupart des participants ont déclaré qu'ils espèrent que ce document se traduira par plus d'actions, en tenant compte des priorités nationales, mais aussi du contexte régional. Tous les acteurs concernés doivent donc travailler avec les partenaires régionaux et les organisations internationales, afin de donner suite aux appels à l'action lancés tout au long de ce document.

39

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Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Nom et Prénom Profession Organisation

Kouakou Francis Kouassi Technicien en énergie solaire Ceyna Holding

Coulibaly Mariam Chargée de communication Organisation des femmes Actives de Côte d'Ivoire (OFACI)

Bakary Nimaga Journaliste Le Patriote

David Youant Président Réseau des Professionnels de la Presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI)

Egnankou Wadja Mathieu

Enseignant - chercheur et Président d’ONG

Université de Cocody-Abidjan / ONG SOS FORETS

Koné-Marras D Journaliste L'expression

Kouadio Kouadio Olivier Chercheur Centre suisse de recherche scientifique

Nguessan Valentin Michel

Enseignant et chef du bureau des relations internes au Service de communication

Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique

Ben Diakité Journaliste amanien.info

Théodore Kouadio Journaliste Fraternité Matin / Scidev.Net

Barthelemy Kouame Journaliste Freelance

Dr Komenan Narcisse Enseignant chercheur Direction économie verte

Amadou Touré Economiste Institut national de la statistique

Ouayogou Naminata Bamba

Avicultrice et Présidente d’ONG

ONG Bien-être et Environnement (BIEEN)

40

Page 47: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

44

Nom et Prénom Profession Organisation

Kouakou Francis Kouassi Technicien en énergie solaire Ceyna Holding

Coulibaly Mariam Chargée de communication Organisation des femmes Actives de Côte d'Ivoire (OFACI)

Bakary Nimaga Journaliste Le Patriote

David Youant Président Réseau des Professionnels de la Presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI)

Egnankou Wadja Mathieu

Enseignant - chercheur et Président d’ONG

Université de Cocody-Abidjan / ONG SOS FORETS

Koné-Marras D Journaliste L'expression

Kouadio Kouadio Olivier Chercheur Centre suisse de recherche scientifique

Nguessan Valentin Michel

Enseignant et chef du bureau des relations internes au Service de communication

Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique

Ben Diakité Journaliste amanien.info

Théodore Kouadio Journaliste Fraternité Matin / Scidev.Net

Barthelemy Kouame Journaliste Freelance

Dr Komenan Narcisse Enseignant chercheur Direction économie verte

Amadou Touré Economiste Institut national de la statistique

Ouayogou Naminata Bamba

Avicultrice et Présidente d’ONG

ONG Bien-être et Environnement (BIEEN)

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Nom et Prénom Profession / Titre d’emploi Organisation

Bakary Cissé Consultant en développement

Saphir-Développement

Kanga Bouazo Valentin Communicateur

Programme de formation en Gestion de la politique Economique (GPE) de l’université de Cocody Abidjan/ Université Félix Houphouët-Boigny

Traoré Abdoulaziz Chargé des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication

Contayon Eric Victor Charles

Conseiller Technique Ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication

Dosso Aboubakari Chargé d'études à la Direction générale du développement durable

Ministère de l’Environnement

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Page 48: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

46

Nom et Prénom Profession / Titre d’emploi Organisation

SALL Cheikh

Chercheur Agronome Spécialiste en Elevage Géographe Aménagement Espaces et Sociétés Rurales

Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)

Mamadou Alimou BARRY Chargé de Programmes / Coordonnateur Pôle Agriculture

Enda Prospectives Dialogues Politiques (endadiapol)

Professeur Yaghouba Kane

Enseignant-chercheur Ecole médecine-Vétérinaire (UCAD)

Kane Papa Abdoulaye Economiste rural / Chercheur

Stagiaire au bureau d’analyses macro-économiques de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)

Professeur Salif Diop

Chercheur et Professeur Titulaire des Universités. Membre: ANSTS, AAS et TWAS

Académie Nationale des Sciences et Techniques du SENEGAL (ANSTS), African Academy of Sciences (AAS) & TWAS (the academy of sciences for the developing world).

SY Hamadou Tidiane Journaliste / Directeur Ouestaf / Ecole Supérieure de Journalisme des Métiers de l'Internet et de la Communication (E-jicom)

Thioro Niang représenté par:

Senior Communication Officer

Centre de suivi écologique (CSE) -Ministère de l'environnement

Samba Aichatou Expert Centre de suivi écologique (CSE) -Ministère de l'environnement

Bernard Eric Consultant

Médias sociaux pour le développement (Mesodev) et Information and Communication Technologies for Développent (ICT4D)

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Page 49: Groupes de discussion en Afrique de l’Ouest

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

46

Nom et Prénom Profession / Titre d’emploi Organisation

SALL Cheikh

Chercheur Agronome Spécialiste en Elevage Géographe Aménagement Espaces et Sociétés Rurales

Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)

Mamadou Alimou BARRY Chargé de Programmes / Coordonnateur Pôle Agriculture

Enda Prospectives Dialogues Politiques (endadiapol)

Professeur Yaghouba Kane

Enseignant-chercheur Ecole médecine-Vétérinaire (UCAD)

Kane Papa Abdoulaye Economiste rural / Chercheur

Stagiaire au bureau d’analyses macro-économiques de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)

Professeur Salif Diop

Chercheur et Professeur Titulaire des Universités. Membre: ANSTS, AAS et TWAS

Académie Nationale des Sciences et Techniques du SENEGAL (ANSTS), African Academy of Sciences (AAS) & TWAS (the academy of sciences for the developing world).

SY Hamadou Tidiane Journaliste / Directeur Ouestaf / Ecole Supérieure de Journalisme des Métiers de l'Internet et de la Communication (E-jicom)

Thioro Niang représenté par:

Senior Communication Officer

Centre de suivi écologique (CSE) -Ministère de l'environnement

Samba Aichatou Expert Centre de suivi écologique (CSE) -Ministère de l'environnement

Bernard Eric Consultant

Médias sociaux pour le développement (Mesodev) et Information and Communication Technologies for Développent (ICT4D)

Groupes de discussion en Afrique de l'Ouest

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Nom et Prénom Profession / Titre d’emploi Organisation

Daouda Mané représenté par:

Rédacteur en chef Le Soleil

BA Ibrahima Journaliste Le Soleil

DIOP Abou Abdoulaye Yéro

Agro formateur / Enseignant Centre de Formation Professionnelle Horticole/Ministère de l’Agriculture

SowSerigneMbacké Agent de Développement (spécialisé dans la gestion de l'environnement)

Réseau pour des Villes Résilientes

Biaye Mamadou Journaliste Le quotidien

Abdou KhadreSeck Ingénieur agronome Projet pilote/micro Irrigation (Bakel)

Professeur Olivier Sagna

Directeur des Etudes Politiques et de la Coopération. Enseignant/chercheur

Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Dr Fatou Gueye Chargée de Programmes Projet USAID/ERA

Marie HèleneM.Sylla Chercheur / Présidente d’ONG

Association ouest-africaine Afriques Créatives

Pathé Ndiaye Chargé de communication Green Sénégal

Dr.AbdoulayeSarr Météorologiste Agence de la Météorologie du Sénégal

Dr.Papa Alioune Ndiaye Enseignant-Chercheur Ecole Supérieure Polytechnique, Université C.A. Diop de Dakar

ADOMAYAKPOR KEVIN representé par:

COUNTRY MANAGER NGO/One world

Mamadou Lamine Kane Assistant Project Officer NGO/One world

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