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mutualiste L 43 JANVIER 2019 SECTION MGEN DE LA HAUTE-LOIRE Inventer une protection sociale, mutualiste, performante et solidaire 13 septembre 2017, le groupe VYV est créé. Après de longs mois de négociations, les mutuelles du groupe ISTYA (dont MGEN) s’associaient à d’autres mutuelles (dont Harmonie) pour créer le premier groupe mutualiste français (10 millions d’adhérents, 9 Milliards de chiffre d’affaires, 900 services de soins et d’accompagnement, 35 000 salariés et 10 000 élus). GROUPE VYV Groupe VYV : une réalité en Haute Loire En Haute Loire, le groupe VYV est représenté à travers 4 mutuelles : MGEN, MGEFI (finances), MNT (territoriaux) et Harmonie Fonction Publique. Fort de l’expérience du groupe ISTYA qui regroupait des mutuelles de fonctionnaires, nous faisons vivre le groupe VYV au niveau local. Depuis près de 10 ans, est organisé chaque année le « rendez- vous d’automne de la protection sociale ». C’est à l’initiative de Didier BOURDELIN président de la MGEN 43 jusqu’en avril 2016 que ces rencontres ont été mises en place. Assez naturellement, à partir de 2017 VYV a mis ses pas dans ceux d’ISTYA. Au printemps 2018 puis à l’automne, nous avons pu orga- niser deux évènements autour de la thématique « Santé et environnement ». En mars, une quarantaine de participants ont assisté à la table ronde autour des thématiques : qualité de l’air, alimentation. En octobre, on dénombrait plus de 200 auditeurs pour la conférence sur les ondes électromagnétiques et leurs dangers. Les nombreux témoignages des participants ont montré l’intérêt pour le sujet traité tout autant que la qualité de l’intervenant. Mais cette année, marquera un nouveau pas dans les actions du groupe VYV en Haute Loire. Début novembre, les militants des mutuelles se sont réunis pour apprendre à se connaître, pour échanger sur les thèmes d’actualité et les premières réalisations du groupe, pour s’entretenir avec le docteur RABEYRIN, vice-président du syndicat MG France, sur les évolutions de la médecine de ville. Une autre action sera proposée aux adhérents dans les pro- chains mois : il s’agira d’une initiation aux premiers secours pédiatriques, action encadrée par des adhérentes de la MGEN dûment qualifiées (infirmières scolaires). Nous pensons que c’est à travers des actions très concrètes au plus près des adhérents que doit vivre notre groupe qui pourra ainsi acquérir ainsi une certaine lisibilité. Inventer une protection sociale, mutualiste, performante et solidaire Voici un aperçu de l’activité d’une association locale de prévention des risques cardio-respiratoires avec l’interview du Docteur Eliane FAVRE, Présidente de Cœur et Vie 43. Prévention santé avec CœUR ET VIE 43 SANTÉ Mme Favre, en quelques mots, pouvez-vous nous présenter «Coeur et Vie 43» ? L’association Cœur et Vie 43 s’est fixé deux missions. La première concerne l’initiation de la population de Haute-Loire qui le souhaite aux « gestes qui sauvent » (reconnaître l’arrêt cardio-respiratoire, appeler les secours via le 15 le 18 ou le 112, faire le massage cardiaque, utiliser un défibrillateur, la seconde permet de recenser les défibrillateurs (DAE) sur le département, et de proposer une cartographie avec une géolocalisation accessible sur notre site internet. Ainsi, actuellement plus de 420 DAE sont recensés sur le département de la Haute-Loire. J’ai cru comprendre que l’association intervient aussi auprès des publics scolaires, qu’en est-il réellement ? Oui, les possibilités d’intervention concernent les scolaires (à partir du CM1) et plus largement tous les âges de la vie (ex : clubs de marche, associations sportives, forums séniors...). Et vous, qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre cette association ? Lorsque j’étais élue à la santé de la ville du Puy, un dossier m’a été remis par l’association « Etre et Savoir » dirigée entre autre par le Pr Cassagnes, cardiologue au CHU de Clermont. Cette association soulignait le retard français dans la formation de la population et consécutivement la mauvaise prise en charge des patients victimes d’arrêts cardio-respiratoires, ainsi que le manque d’équipement en DAE. Concrètement, comment chacun d’entre nous peut, individuellement et localement, agir pour réduire la prévalence des décès par arrêt cardiaque ? Il est indispensable que chaque citoyen connaisse les trois gestes qui sauvent:à savoir appeler les secours, masser et défibriller. Pour cela, on peut s’adresser à notre association pour suivre une initiation gratuite de deux heures, ou à d’autres organismes de formations tels que le SDIS, la Croix rouge ou le SAMU. Car pour rappel, chaque citoyen peut d’utiliser un DAE. Petit à petit, le retard français dans la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires s’améliore (de 3 % de récupération on est passé à 5 %). Mais dans certains pays ce taux monte à 30 %., et comme chaque minute compte dans la prise en charge des victimes en arrêt cardio-circulatoire, il est indispensable que l’entourage des victimes sache réagir rapidement. La mgen vous propose un nouveau service de prévention des risques cardio-vasculaire : VIVOPTIM. Venez le découvrir sur www.vivoptim.com Programme complet d’informations et d’accompagnement personnalisé en fonction de votre risque Retrouvez toute l’actualité de l’association et une géolocalisation des DAE en Haute-Loire sur http://coeur-et-vie43.org ACCUEILS de proximité 30 emes Semaines d’information sur la santé mentale du 18 au 31 mars La proximité est une donnée primordiale pour nos adhé- rents. Elle contribue à la fidélisation et à la recherche de nouveaux espaces de développement. Nous devons, à la fois être proche physiquement d’eux par le biais de nouveaux points d’accueil et aussi être en capacité de leur offrir les services dont ils ont besoin. L’accueil physique est un point de satisfaction fort pour nos adhérents, en effet plus de 89 % sont satisfaits de la qualité de nos accueils. Nos points d’accueil sont des espaces privilégiés de proximité et de relation à l’adhérent, en 2018 nous avons développé un dispositif complet d’implantation sur 7 nouveaux territoires. Actuellement nous disposons de 2 points d’accueils régu- liers (Brioude et Monnistrol) où nous sommes présents un mercredi de chaque mois, plus 7 points d’accueils ponctuels (Ste Florine, Allègre, St Didier, Costaros, Fay, Craponne, Langeac) où nous sommes présents en fonc- tion des demandes. Pour solliciter un rendez-vous : Merci de nous adresser un mail : [email protected] LES SISM, qu’est-ce que c’est ? Créées en 1990, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) sont un événement national, à l’initiative de l’Association Fran- çaise de Psychiatrie (AFP), coor- donné par le Centre collaborateur de l’Organisation Mondiale de la santé pour la recherche et la forma- tion en santé mentale (CCOMS). La thématique 2019 : SANTÉ MENTALE À L’ERE DU NUMÉRIQUE Liens utiles : La vidéothèque du Psycom, et celle de la plateforme solidarité usagers psy Depuis la démocratisation d’internet dans les années 1990, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont touché toutes les sphères de notre société. La santé mentale est aussi concernée par ce virage numérique. En plus d’assister au développement exponentiel d’outils divers et variés, nous constatons que le numérique a un impact global sur la santé mentale. Les usages d’internet ont fait évo- luer aussi bien notre santé mentale que notre vision de la santé mentale. Immense plateforme d’informations, espace de partage des savoirs et de démocratisation de la connaissance, le web est aussi un lieu idéal pour favo- riser l’entraide. Au-delà d’internet, les multiples tech- nologies disponibles sont désormais employées au service de la santé mentale. On parle alors de la e-santé mentale, que l’OMS définit comme « les services du numérique au service du bien-être de la personne » et qui englobe notamment : - Les applications de santé et de bien- être pour les patients et les citoyens en général : suivi de traitement, hy- giène de vie, objets connectés, etc. - Les nouveaux outils numériques au service des pratiques médicales et de la prévention : consultations et aide à distance, réalité virtuelle appli- quée aux soins, intelligence artificielle (algorithmes par exemple), jeux vidéo éducatifs, etc. - La formation en santé : MOOC, e- learning, etc. - Les blogs, réseaux sociaux et forums. Mais l’évolution des usages des tech- nologies de l’information et de la communication peut aussi être une source potentielle de mal-être : cybe- rharcèlement aux conséquences parfois dramatiques, cyberdépendances (aux écrans, aux jeux vidéo, etc) à tous les âges de la vie. A cela vient s’ajouter une vigilance particulière nécessaire face à la surproduction et la surconsommation d’informations (infobésité) de qualité variable. Le décryptage et le filtrage des contenus relatifs à la santé men- tale nécessitent une réelle pédagogie pour sensibiliser les utilisateurs et les accompagner vers la maturité digitale. 1 Typologie complète : Lupton, D. (2013). The digitally engaged patient: Self-monitoring and self-care in the digital health era. Social Theory & Health, 11(3), 256–270 ; Lupton, D. (2014a). Critical perspectives on digital health technologies. Sociology Compass, 8(12), 1344–1359. STE FLORINE CRAPONNE ST DIDIER EN VELAY MAZET ST VOY ALLEGRE LANGEAC COSTAROS NOS POINTS D’ACCUEIL EN HAUTE-LOIRE PERMANENCE DÉCENTRALISÉE À LA DEMANDE SUR RDV [email protected] LE 1 ER MERCREDI DE CHAQUE MOIS DE 14H À 17H SUR RDV LE CHATEAU ALLEE DU CHATEAU 43120 MONISTROL/LOIRE LE 2 E MERCREDI DE CHAQUE MOIS DE 14H À 17H SUR RDV ESPACE ENTR’AIDE 4 AVENUE VICTOR HUGO 43100 BRIOUDE Les actions en Haute-Loire : La MGEN Haute-Loire, en partenariat avec le Centre Ste Marie, l’Udaf et l’Unafam, organise une table ronde débats le 19 mars 2019 à 18h le Puy en Velay (Canopé). Nous échangerons autour de l’impact des écrans sur le développement de l’enfant et l’adolescent. Cette thématique sera abordée par le Docteur Delorme (Psychiatre), par le Docteur Albon (Pédopsychiatre) et par un intervenant de la maison des ados.

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Page 1: Groupe VYV · SECTION MGEN DE LA HAUTE-LOIRE Inventer une protection sociale, mutualiste, performante et solidaire 13 septembre 2017, le groupe VYV est créé. Après de longs mois

mutualiste

L 43

JANVIER 2019

SECTION MGEN DE LA HAUTE-LOIRE

Inventerune protectionsociale,mutualiste,performanteet solidaire

13 septembre 2017, le groupe VYV est créé. Après de longs mois de négociations, les mutuelles du groupe ISTYA (dont MGEN) s’associaient à d’autres mutuelles (dont Harmonie) pour créer le premier groupe mutualiste français (10 millions d’adhérents, 9 Milliards de chiffre d’affaires, 900 services de soins et d’accompagnement, 35 000 salariés et 10 000 élus).

GROUPE VYV

Groupe VYV : une réalité en Haute Loire

En Haute Loire, le groupe VYV est représenté à travers 4 mutuelles : MGEN, MGEFI (finances), MNT (territoriaux) et Harmonie Fonction Publique.Fort de l’expérience du groupe ISTYA qui regroupait des mutuelles de fonctionnaires, nous faisons vivre le groupe VYV au niveau local.Depuis près de 10 ans, est organisé chaque année le « rendez-vous d’automne de la protection sociale ». C’est à l’initiative de Didier BOURDELIN président de la MGEN 43 jusqu’en avril 2016 que ces rencontres ont été mises en place. Assez naturellement, à partir de 2017 VYV a mis ses pas dans ceux d’ISTYA.Au printemps 2018 puis à l’automne, nous avons pu orga-niser deux évènements autour de la thématique « Santé et environnement ». En mars, une quarantaine de participants ont assisté à la table ronde autour des thématiques : qualité

de l’air, alimentation. En octobre, on dénombrait plus de 200 auditeurs pour la conférence sur les ondes électromagnétiques et leurs dangers. Les nombreux témoignages des participants ont montré l’intérêt pour le sujet traité tout autant que la qualité de l’intervenant.Mais cette année, marquera un nouveau pas dans les actions du groupe VYV en Haute Loire. Début novembre, les militants des mutuelles se sont réunis pour apprendre à se connaître, pour échanger sur les thèmes d’actualité et les premières réalisations du groupe, pour s’entretenir avec le docteur RABEYRIN, vice-président du syndicat MG France, sur les évolutions de la médecine de ville.Une autre action sera proposée aux adhérents dans les pro-chains mois : il s’agira d’une initiation aux premiers secours pédiatriques, action encadrée par des adhérentes de la MGEN dûment qualifiées (infirmières scolaires).

Nous pensons que c’est à travers des actions très concrètes au plus près des adhérents que doit vivre notre groupe qui pourra ainsi acquérir ainsi une certaine lisibilité.

Inventer une protection

sociale, mutualiste,

performante

et solidaire

Voici un aperçu de l’activité d’une association locale de prévention des risques cardio-respiratoires avec l’interview du Docteur Eliane FAVRE, Présidente de Cœur et Vie 43.

Prévention santé avec CœUR ET VIE 43SANTÉ

Mme Favre, en quelques mots, pouvez-vous nous présenter «Coeur et Vie 43» ?L’association Cœur et Vie 43 s’est fixé deux missions. La première concerne l’initiation de la population de Haute-Loire qui le souhaite aux « gestes qui sauvent » (reconnaître l’arrêt

cardio-respiratoire, appeler les secours via le 15 le 18 ou le 112, faire le massage cardiaque, utiliser un défibrillateur, la seconde permet de recenser les défibrillateurs (DAE) sur le département, et de proposer une cartographie avec une géolocalisation accessible sur notre site internet. Ainsi, actuellement plus de 420 DAE sont recensés sur le département de la Haute-Loire.J’ai cru comprendre que l’association intervient aussi auprès des publics scolaires, qu’en est-il réellement ?Oui, les possibilités d’intervention concernent les scolaires (à par tir du CM1) et plus largement tous les âges de la vie (ex : clubs de marche, associations sportives, forums séniors...).Et vous, qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre cette association ?Lorsque j’étais élue à la santé de la ville du Puy, un dossier m’a été remis par l’association

« Etre et Savoir » dirigée entre autre par le Pr Cassagnes, cardiologue au CHU de Clermont. Cette association soulignait le retard français dans la formation de la population et consécutivement la mauvaise prise en charge des patients victimes d’arrêts cardio-respiratoires, ainsi que le manque d’équipement en DAE.Concrètement, comment chacun d’entre nous peut, individuellement et localement, agir pour réduire la prévalence des décès par arrêt cardiaque ?Il est indispensable que chaque citoyen connaisse les trois gestes qui sauvent:à savoir appeler les secours, masser et défibriller. Pour cela, on peut s’adresser à notre association pour suivre une initiation gratuite de deux heures, ou à d’autres organismes de formations tels que le SDIS, la Croix rouge ou le SAMU. Car pour rappel, chaque citoyen peut d’utiliser un DAE. Petit à petit, le retard français dans la

prise en charge des arrêts cardio-respiratoires s’améliore (de 3 % de récupération on est passé à 5 %). Mais dans certains pays ce taux monte à 30 %., et comme chaque minute compte dans la prise en charge des victimes en arrêt cardio-circulatoire, il est indispensable que l’entourage des victimes sache réagir rapidement.

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Retrouvez toute l’actualité de l’association et une géolocalisation

des DAE en Haute-Loire sur http://coeur-et-vie43.org

ACCUEILS de proximité

30emes Semaines d’information sur la santé mentale du 18 au 31 mars

La proximité est une donnée primordiale pour nos adhé-rents. Elle contribue à la fidélisation et à la recherche de nouveaux espaces de développement. Nous devons, à la fois être proche physiquement d’eux par le biais de nouveaux points d’accueil et aussi être en capacité de leur offrir les services dont ils ont besoin. L’accueil physique est un point de satisfaction fort pour nos adhérents, en effet plus de 89 % sont satisfaits de la qualité de nos accueils.Nos points d’accueil sont des espaces privilégiés de proximité et de relation à l’adhérent, en 2018 nous avons développé un dispositif complet d’implantation sur 7 nouveaux territoires. Actuellement nous disposons de 2 points d’accueils régu-liers (Brioude et Monnistrol) où nous sommes présents un mercredi de chaque mois, plus 7 points d’accueils ponctuels (Ste Florine, Allègre, St Didier, Costaros, Fay, Craponne, Langeac) où nous sommes présents en fonc-tion des demandes.

Pour solliciter un rendez-vous : Merci de nous adresser un mail : [email protected]

LES SISM, qu’est-ce que c’est ?Créées en 1990, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) sont un événement national, à l’initiative de l’Association Fran-çaise de Psychiatrie (AFP), coor-donné par le Centre collaborateur de l’Organisation Mondiale de la santé pour la recherche et la forma-tion en santé mentale (CCOMS).

La thématique 2019 :

SANTÉ MENTALE À L’ERE DU NUMÉRIQUE

Liens utiles : La vidéothèque du Psycom,

et celle de la plateforme solidarité usagers psy

Depuis la démocratisation d’internet dans les années 1990, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont touché toutes les sphères de notre société. La santé mentale est aussi concernée par ce virage numérique. En plus d’assister au développement exponentiel d’outils divers et variés, nous constatons que le numérique a un impact global sur la santé mentale. Les usages d’internet ont fait évo-luer aussi bien notre santé mentale que notre vision de la santé mentale. Immense plateforme d’informations, espace de partage des savoirs et de démocratisation de la connaissance, le web est aussi un lieu idéal pour favo-riser l’entraide. Au-delà d’internet, les multiples tech-nologies disponibles sont désormais employées au service de la santé mentale. On parle alors de la e-santé mentale, que l’OMS définit comme « les services du numérique au service du bien-être de la personne » et qui englobe notamment :

- Les applications de santé et de bien-être pour les patients et les citoyens en général : suivi de traitement, hy-giène de vie, objets connectés, etc.

- Les nouveaux outils numériques au service des pratiques médicales et de la prévention : consultations et aide à distance, réalité virtuelle appli-quée aux soins, intelligence artificielle (algorithmes par exemple), jeux vidéo éducatifs, etc.

- La formation en santé : MOOC, e-learning, etc.

- Les blogs, réseaux sociaux et forums.

Mais l’évolution des usages des tech-nologies de l’information et de la communication peut aussi être une source potentielle de mal-être : cybe-rharcèlement aux conséquences parfois dramatiques, cyberdépendances (aux écrans, aux jeux vidéo, etc) à tous les âges de la vie. A cela vient s’ajouter une vigilance particulière nécessaire face à la surproduction et la surconsommation

d’informations (infobésité) de qualité variable. Le décryptage et le filtrage des contenus relatifs à la santé men-tale nécessitent une réelle pédagogie pour sensibiliser les utilisateurs et les accompagner vers la maturité digitale.1 Typologie complète : Lupton, D. (2013). The digitally engaged patient: Self-monitoring and self-care in the digital health era. Social Theory & Health, 11(3), 256–270 ; Lupton, D. (2014a). Critical perspectives on digital health technologies. Sociology Compass, 8(12), 1344–1359.

NOS POINTS D’ACCUEIL

EN HAUTE-LOIRE

STE FLORINE

CRAPONNE

ST DIDIER EN VELAY

MAZET ST VOY

ALLEGRE

LANGEAC

COSTAROS

DE 14H à 17h SUR RDV

LE CHATEAU ALLEE DU CHATEAU

43120 MONISTROL/LOIRE

ESPACE ENTR’AIDE 4 AVENUE VICTOR HUGO

43100 BRIOUDE

PERMANENCE DECENTRALISEE A LA DEMANDE SUR RDV

[email protected]

DE 14H à 17h SUR RDV

NOS POINTS D’ACCUEILEN HAUTE-LOIRE

PERMANENCE DÉCENTRALISÉE À LA DEMANDE SUR RDV

[email protected]

LE 1ER MERCREDI DE CHAqUE MoIS DE 14H À 17H SUR RDV

LE CHATEAUALLEE DU CHATEAU

43120 MONISTROL/LOIRE

LE 2E MERCREDI DE CHAqUE MoIS DE 14H À 17H SUR RDV

ESPACE ENTR’AIDE4 AVENUE VICTOR HUGO

43100 BRIOUDE

Les actions en Haute-Loire : La MGEN Haute-Loire,

en partenariat avec le Centre Ste Marie, l’Udaf et l’Unafam,

organise une table ronde débats le 19 mars 2019

à 18h le Puy en Velay (Canopé).Nous échangerons autour de l’impact

des écrans sur le développement de l’enfant et l’adolescent.

Cette thématique sera abordée par le Docteur Delorme (Psychiatre),

par le Docteur Albon (Pédopsychiatre) et par un intervenant de la maison des ados.

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Révolte sociale : des interrogations ! ÉDIToRIAL

Le profond sentiment d’iné-galité apparaît au cœur de la révolte sociale qui secoue notre pays depuis l’automne. Aujourd’hui, nous connais-sons tous, dans notre famille ou parmi nos proches, ceux qu’il faut bien appeler des tra-vailleurs pauvres. Ils ont un travail mais les revenus qu’ils

en tirent sont insuffisants pour qu’ils puissent assumer leurs charges courantes. Ce phénomène n’est pas propre à notre pays : Allemagne, Royaume Uni, Etats Unis, … autant de pays riches qui connaissent le même phéno-mène. Le système libéral dérive au point où ceux qui produisent la richesse comptent bien peu à côté de ceux qui détiennent le capital, où ceux-ci cumulent toutes sortes d’avantages au moment où ceux-là subissent de plein fouet les diverses hausses. Système libéral qui

s’accommode au passage de l’intervention de l’Etat pour compenser la faiblesse des salaires versés ! Ce système apparaît à bout de souffle. Va-t-on vers une remise en cause profonde ici mais aussi bien au-delà de nos frontières ? Il existe un modèle alternatif où l’humain passe avant les profits. Ce modèle auquel est attaché la MGEN est celui de l’économie sociale et solidaire. Il représente 10 % du PIB et 12 % de l’emploi en France. L’emploi y croît plus vite que dans le secteur marchand mais dans l’envi-ronnement libéral, les conditions de son développement ne sont pas toujours remplies et nombre d’entreprises de l’ESS souffrent. Ce mouvement social est aussi révélateur d’un autre phé-nomène inquiétant : la remise en cause du consentement à l’impôt. La baisse des taxes (et pas seulement celles sur le carburant) est une revendication très largement partagée. L’augmentation de la pression fiscale est une réalité pour le plus grand nombre mais lorsque dans le

même temps l’impôt sur la fortune est très largement allégé et que les services publics reculent, il y a une forme de hiatus. Le sentiment d’injustice est exacerbé et le sens de l’Etat affaiblit.Et par-delà, l’impôt lui-même, c’est l’ensemble des pré-lèvements qui est dans « le collimateur ». Lorsque les contributions sociales deviennent des charges (terme que le patronat est arrivé à imposer), alors on perd de vue qu’elles sont le fondement de notre système social, l’instrument de la solidarité. Depuis plus de 70 ans, la MGEN se bat pour le préserver, le développer, l’améliorer alors que d’autres au contraire, au nom de quelques abus tout à fait insupportables, veulent le remettre en cause et l’abattre. Comment se terminera cette révolte sociale ? A l’heure où j’écris ces lignes, l’issue reste incertaine malgré les concessions du gouvernement.

Daniel ROUSSEAU Le 03/01/19

Président de la section de la Haute-Loire

Accueil physiqueLundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30Mardi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30Vacances scolaires : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30

Accueil téléphoniqueDu lundi au vendredi de 8 h à 18 h 30

Commission communication et vie mutualiste : Michel MarCHe, Hervé graVeJaT, benjamin Fabre, Patrick OudIN, Pauline VedreNNe, Christophe VIguIer.Responsable de la commission : Michel MarCHe.ISSN 02 49-0161 www.mgen.fr rubrique « contact »

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Comme à l’accoutumée, je vous adresse les traditionnels vœux pour l’année 2019.L’année 2018 a été une année où se sont amorcés de nombreux changements au sein de la mutualité.Les solutions d’hier ne seront pas celles de demain. En 2019, les solutions que nous proposerons devront être réactives, innovantes et

adaptées, dans un contexte externe et une actualité en pleine transformation. En effet, une nouvelle succession de plans s’organise : le reste à charge zéro devenu le 100 % santé, la fusion de certains dispositifs d’aide à la complémentaire santé, la pérennisation du forfait patientèle. Ces mesures ont un coût. C’est un transfert de charge vers les complémentaires-santé. Ce seul transfert est de l’ordre de 12 millions d’euros pour notre mutuelle, la Mgen. A cela s’ajoute l’augmentation que j’appellerai « naturelle » des dépenses de l’assurance maladie. L’objectif a été fi xé à 2,5 % pour 2019, hausse qui se répercutera forcément sur les complémentaires.

Dans ce contexte, ne perdons pas de vue les atouts du modèle mutualiste, il est moderne parce qu’il est de tous les temps, quels que soient les contextes, quelle que soit l’histoire, le modèle mutualiste a fait la preuve qu’il savait apporter des réponses à ses adhérents.Ainsi au sein de MGEN, nous évoluons :• Nous savons être pluriels : MGEN accueille davantage, s’ouvre davantage. Nous sommes référencés dans plusieurs nouveaux ministères, le MTES, les Ministères sociaux. Le groupe fait évoluer son organisation politique afi n de répondre à la demande de rapprochement d’autres mutuelles qui nous rejoignent. C’est le cas de la mutuelle des affaires étrangères et européennes de la mutuelle des sportifs et la Mutuelle de la ville de Paris.• Nous savons être forts : MGEN n’est plus seule. Au sein du groupe VYV et avec la Mutualité française, elle fait entendre sa voix.• Nous savons être militants : la Mgen est fi ère de porter et de promouvoir ses valeurs, valeurs qui vivent dans nos engagements et partenariats, pour la solidarité et l’éducation : c’est notre nouvel engagement au sein de la chaire « éducation et santé » de l’Unesco. Mais aussi l’engagement pour le

sport avec Paris 2024, et autour de Martin Fourcade et du biathlon français dans son ensemble désormais. Une visibilité appréciable. L’ensemble de ces éléments, comme je le disais, constitutif de notre nature, nous permet de rester optimistes, d’avancer. Nous sommes capables d’innover. Sur notre département, pensons à l’équipe de la section du Cantal, Christophe Viguier, son directeur, Benjamin Fabre, délégué, mais aussi à nos 23 militants et militantes du comité de section, toujours disponibles pour les actions, nos 5 collaboratrices et collaborateurs ainsi qu’aux correspondants dans les établissements qui sont et seront, à vos côtés, vos relais auprès de MGEN pour 2019. Nous entamons l’année 2019, avec une confi ance en un avenir plus juste et plus solidaire. Tout cela ne sera possible que si nous savons exploiter la force du Collectif. Bonne année à tous !

Hervé GravejatPrésident

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Après une lutte de 1 336 jours, les salariés de l’usine Unilever ont obtenu de reprendre leur entreprise et d’en faire la Scop-Ti, société coopérative ouvrière provençale de Thés et infusions.

Ce fi lm a été choisi par MGEN pour l’organisation de séances ciné-débat partout en France, dans le cadre du mois de l’ESS, en novembre 2018.Il est désormais à votre disposition, accompagné de son livret pédagogique.Vous pouvez en faire la demande à [email protected]

La MGEN est fondatrice de l’ESPER. C’est une association engagée dans la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) auprès des jeunes.

L’ESPER rassemble 45 organisations ayant en commun des valeurs telles que la solidarité, la citoyenneté, la liberté, l’égalité, la laïcité et œuvrant au sein de l’Education nationale ou de l’éducation populaire.L’ESPER vous propose :• Un dispositif pédagogique pour accompagner la création d’une entreprise

en milieu scolaire• Une semaine (du 25 au 29 mars 2019) qui facilite la découverte de l’ESS dans

les écoles, les collèges et les lycées • Un site offrant de nombreuses propositions d’activités et

des supports pédagogiques en ligne

Le 29 novembre, le recteur Benoit Delaunay et Pierre Aubaile, administrateur National chargé de la région Auvergne de la MGEN, ont réuni les acteurs des « réseaux Pas » pour faire le bilan et célébrer 10 ans de collaboration fructueuse.

L’action des réseaux PAS s’appuie sur l’accord-cadre signé par les ministères en charge de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur et MGEN pour favoriser le maintien dans l'emploi et la réinsertion professionnelle des personnels. Ce partenariat a été renouvelé au niveau national pour les 4 années à venir, renforçant le lien qui unit notre mutuelle à l’éducation nationale. Les réseaux Pas permettent de conduire des actions de prévention dans le domaine de la santé au travail. Ils sont fi nancés à parité par l’éducation nationale et MGEN.Au niveau de l’académie de Clermont-Ferrand, les réseaux ont permis de proposer des actions de

prévention en santé au travail à 5 400 personnels, centrées sur 3 thématiques prioritaires :• les risques psychosociaux, • les troubles de la voix, • les troubles musculosquelettiques (TMS). Ce réseau opérationnel œuvre au plus près des territoires, liant pilotage national, académique et départemental. Ainsi les idées sont expérimentées, évaluées puis diffusées grâce à un dialogue permanant entre l’ensemble des acteurs. Tous les personnels sont concernés par ces actions, qu’elles soient individuelles ou collectives.Les réseaux PAS accompagnent également les personnels pouvant rencontrer des diffi cultés d’ordre personnel ou professionnel dans le cadre des Espaces d’Accueil et d’Ecoute (EAE). Il s’agit de consultations gratuites et anonymes avec un psychologue du travail. Depuis mars 2011, 321 personnels ont bénéfi cié de ce dispositif (106 en 2018) et 551 consultations de psychologues du travail ont été réalisées.

LES RÉSEAUX PAS oNT 10 ANS !

L’ensemble des personnes présentes ont pu se féliciter des actions menées jusqu’à présent et se réjouir de la poursuite de ce partenariat fructueux.

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Accueil physique• A Brives Charensac : lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 12 h 15 et de 13 h15 à 17 h 30Jeudi de 9 h 45 à 12 h15 et de 13 h 15 à 17 h 30• A Monistrol sur Loire : le 1er mercredi de chaque mois• A Brioude : le 2ème mercredi de chaque mois

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Commission communication et vie mutualiste : Hervé bergHeaud, Jean-Pierre CHaMbON, Laurent JOHaNNY, arnaud LaureNS, Céline MaNSard, bastien MeTraT, daniel rOuSSeau, Frédéric SeJOurNee Responsable de la commission : Thomas deCOeur.ISSN 02 49-0161www.mgen.fr rubrique « contact » g

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