Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters réservés aux établissements

habilités à délivrer le titre d’ingénieur diplômé

Campagne 2010-2011

Groupe ESA (Groupe école supérieure d'agriculture d'Angers)

Avril 2011

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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters réservés aux établissements

habilités à délivrer le titre d’ingénieur diplômé

Campagne 2010-2011

Groupe ESA (Groupe école supérieure

d'agriculture d'Angers)

Avril 2011

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Établissement : Groupe ESA (Groupe école supérieure d'agriculture d'Angers)

Mention : Agronomie - agroalimentaire

Spécialité : Viticulture et œnologie (Master international "Vintage")

Avis global

Le master mention « Agronomie-agroalimentaire », comptant une seule spécialité « Viticulture et œnologie », dite master « Vintage », est porté par le Groupe écoles supérieures d’agriculture d’Angers (Groupe ESA). Il s’agit d’une formation ambitieuse, dont l’ensemble est bien construit et d’une bonne lisibilité pour l’étudiant. Ce master international a pour finalité de former des cadres de la filière sur une double compétence technique et marketing (métiers de technico-commercial, responsable marketing/commercial, export manager ou animateurs des ventes…). Le dossier proposé pour l’évaluation est très bien rédigé, documenté et argumenté.

Cette formation est intégrée à un consortium de neuf universités et apparaît très bien organisée. L’ouverture internationale est incontestable et constitue le cœur de la formation. Celle-ci a d’ailleurs obtenu le label Erasmus Mundus dès 2005 et ce jusqu’en 2013. Il faut souligner le soin apporté à l’accueil des étudiants ainsi que les facilités offertes en termes de formation en langues ; de même, depuis la dernière habilitation, le master a été innovant et a semble-t-il beaucoup amélioré, les possibilités de financement, le système d’évaluation…

Le contenu du diplôme reflète sa forte finalité professionnelle, avec une implication importante des professionnels de la filière dans les enseignements, lesquels portent sur la viticulture, l’œnologie, le marketing, le terroir viticole. Le nombre total d’heures étudiant paraît élevé (1560 heures sur trois semestres), mais la moitié seulement correspond à des heures en présentiel. La transversalité sur l’ensemble de la filière viti-vinicole est un point fort de ce master. En contrepartie, les connaissances acquisent en viticulture, œnologie, marketing sont moins approfondies que chez un étudiant issu d’un master spécialisé dans ces disciplines. Cet inconvénient est compensé par le fait que les étudiants trouvent facilement un emploi sur des postes demandant plus une vision globale de la filière qu’une maîtrise fine en viticulture, œnologie, marketing, etc.

Certains étudiants, à l’issue de la formation, poursuivent en doctorat. Les porteurs de projet souhaitent faciliter ou promouvoir l’insertion des étudiants dans le domaine de la recherche et pour cela ajoutent un module d’initiation à la recherche. Sur ce dernier point, il semble qu’il n’y ait pas une bonne adéquation entre le contenu à forte finalité professionnelle et les compétences requises pour poursuivre en doctorat, quelle que soit la discipline (économie, marketing, viticulture, œnologie). En effet, la poursuite en doctorat nécessite l’acquisition dans la discipline de fondamentaux plus larges que ceux acquis dans une formation pluridisciplinaire. A titre d’exemple, poursuivre en doctorat en viticulture nécessite des bases solides et des fondamentaux en physiologie de la vigne, en biochimie et biologie moléculaire… Or ces bases ne sont pas enseignées. La recherche est également un secteur très compétitif et, au niveau international, la majorité des doctorants de la filière sont titulaires d’un master recherche spécifique au champ d’investigation où ils se sont engagés pour le doctorat. Les étudiants issus d’un master « Vintage » pluridisciplinaire seront de ce fait moins compétitifs. Il semble donc peu opportun d’encourager les étudiants à s’engager dans cette voie à l’issu de ce master.

En conclusion, le master « Vintage » parait être une formation de qualité et attractive pour l’étranger.

Points forts : L’équilibre du contenu pédagogique entre aspects techniques/technologiques et marketing/économie. La bonne implication de la filière dans les enseignements. Le bon taux de placement des étudiants. L’excellente ouverture internationale. La mobilité des étudiants dans au moins trois pays différents (dont la France).

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La bonne offre de formation en langues. La forte attractivité (notemment auprès des étudiants étrangers non européens). L’accueil des étudiants étrangers.

Points faibles : La remise à niveau en début de formation non valorisée par des crédits européens. L’appui recherche insuffisant pour la partie française de la formation. La proportion relativement faible de travaux dirigés et surtout de travaux pratiques. L’objectif de préparer les étudiants à une poursuite en doctorat est peu en phase avec la réalité de la

formation.

NOTATION ( A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il conviendrait que le dispositif de remise à niveau des étudiants en début de formation soit validé par l’acquisition de crédits européens.

La répartition des crédits européens devrait être repensée pour éviter le léger déséquilibre entre les semestres : à l’heure actuelle, le premier semestre est crédité de 34 crédits européens contre 26 pour le second.

L’ouverture vers le doctorat des étudiants du master doit être repensée.

Avis détaillé

Bilan global du fonctionnement et de l’attractivité du master :

Pour son master « Vintage », l’ESA a adopté une démarche proactive en ce qui concerne le recrutement de ses étudiants, sollicitant ainsi différentes institutions au niveau international (ambassades, Alliance française, missions de recrutement etc.). La formation bénéficie d’ailleurs d’une attractivité certaine, avec plus de 80 candidatures par an représentant 25 nationalités environ, le nombre de candidatures non européennes étant stable depuis 2006. Plus largement, sur les quatre dernières années les candidats provenaient de 46 pays, surtout de Chine, de Russie et de Thaïlande ; les demandes issues de Moldavie, d’Inde, du Brésil, du Chili, d’Afrique du Sud et d’Argentine sont également régulières. On dénombre aussi une quinzaine de candidats européens chaque année, français compris.

Les inscrits représentent entre 15 et 17 nationalités. Les cinq dernières promotions comptaient 25-30 étudiants, une augmentation étant observée depuis quatre ans. La répartition souhaitée est de deux tiers de non européens pour un tiers d’européens. Depuis 2003, 124 étudiants ont été diplômés.

Les étudiants sont recrutés à un niveau « Bachelor of science » ou licence scientifique. S’y ajoutent des candidats issus de licences orientées économie/marketing et qui doivent donc suivre des cours de remise à niveau. Un prérequis est demandé en langues sous forme de certificat de type TOEIC (Test of english for international communication), avec des notes seuil en français et en anglais.

Chaque université partenaire a mis en place un système d’accueil des étudiants étrangers, ces derniers bénéficient donc d’une aide administrative pour la demande de visa et la recherche d’un logement. De plus, un livret d’accueil bilingue est mis à leur disposition, des cours de français en présentiel ou en autoformation leur sont proposés toute l’année. Afin de faciliter encore leur intégration, chacun d’entre eux est parrainé par un étudiant français de l’ESA et, du point de vue scolaire, un enseignant permanent les accompagne en tant que tuteur pédagogique.

Les débouchés concernent pour 40 % des diplômés le secteur économie-marketing, pour des professions telles que technico-commercial, responsable marketing/commercial, export manager ou animateur des ventes. 20 % optent

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pour la production viti-vinicole, moins de 10 % se tournent vers la recherche ou l’enseignement. On ne dispose pas d’information pour 16 % d’entre eux quant au secteur d’activité qu’ils occupent. Près de la moitié des diplômés exercent en France, 27 % en Europe. Dans la majorité des cas, ils trouvent un emploi dans les six mois suivant leur diplôme ; 6 % sont en recherche d’emploi.

Stratégie globale du ou des établissements :

Diplômes d’ingénieurs et masters habilités

Le Groupe ESA est une association « loi 1901 » sans but lucratif qui propose des enseignements en agriculture, alimentation, territoires et marchés, lesquels peuvent être suivis en formation initiale, en apprentissage ou à distance. L’objectif est de former des responsables pour le monde de l’agriculture au sens large, avec un triple profil : scientifique, pratique et humain (engagement personnel). Le développement à l’international est un axe stratégique primordial. Le master « Vintage », en s’adressant principalement à des étudiants étrangers de la filière viti-vinicole, s’intègre parfaitement dans ce cadre.

Politique de site et appartenance à un ou plusieurs réseaux de formation et de recherche

Le Groupe ESA appartient à de nombreux réseaux d’écoles d’ingénieurs, en particulier la FESIA (Fédération des écoles d’ingénieurs en agriculture), la FESIC (Fédération des écoles d’ingénieurs et de cadres), et la CGE (Conférence des grandes écoles). Il est également l’un des membres fondateurs du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur de l’Université Nantes-Angers-Le Mans (PRES UNAM).

Certains enseignants-chercheurs exercent leurs activités de recherche au sein d’une Unité mixte de technologie avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’Institut français de la vigne et du vin (IFV). Pour le fonctionnement du master « Vintage », neuf universités étrangères, dont trois non européennes, collaborent tant au niveau de l’enseignement que de la recherche. En outre, le label Erasmus Mundus a été obtenu en 2005, puis renouvelé pour cinq ans en 2009.

La formation :

Prise en compte des observations et recommandations de la commission lors de l’habilitation initiale, autres modifications et améliorations apportées depuis la première habilitation

Aucune recommandation n’avait été formulée lors de la précédente habilitation, des modifications ayant déjà été mises en place suite à l’évaluation antérieure. Cependant, des changements ont été opérés :

Changement de coordinateur. Mise en place d’une plateforme d’apprentissage du français pour mieux préparer les étudiants à leur venue

en France. Intégration à un consortium d’universités étrangères dont trois établissements hors Union européenne

(Afrique du Sud, Chili, Suisse) dans le cadre du label Erasmus Mundus. Introduction d’une démarche qualité, avec un projet de système d’assurance qualité externe. Introduction de cours de préparation à la recherche, un nombre croissant étudiants souhaitant poursuivre

en doctorat (8 sur 27 en 2010). Approfondissement du module « œnologie », passant de 18 à 22 crédits européens à la demande des

étudiants. Rédaction d’un supplément au diplôme décrivant le cursus et le double diplôme. Doubles diplomes supplémentaires en cours de réalisation (six déjà existants). Création d’un club d’entreprises, le Vintage master club, pour une démarche de mécénat.

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Objectifs pédagogiques, scientifiques et professionnels (compétences acquises à l’issue de la formation)

Ce master a pour objectif principal de former des experts pour les filières viti-vinicoles à l’échelle internationale. Cette double formation technique et marketing sensibilise les étudiants à la dimension internationale de la production viticole et aux spécificités de la production européenne. Elle leur apporte des connaissances et compétences appropriées sur les questions techniques, technologiques, économiques, organisationnelles, marketing et en matière de stratégie d’entreprise. Elle développe la capacité des futurs experts à analyser des données expérimentales et à mettre en place des innovations. Des compétences personnelles sont également sollicitées, telles que l’ « interculturalité », l’ouverture d’esprit et la maîtrise de plusieurs langues (au moins trois langues à l’issue du cursus), mais aussi des compétences professionnelles, telles qu’une bonne appréhension de la mondialisation du secteur professionnel concerné, le développement de réseaux, l’interaction avec d’autres professionnels ou encore la connaissance des vignobles et vins étrangers.

Débouchés visés (métiers et secteurs d’activité)

Les diplômés se destinent à des postes dans le secteur viti-vinicole de technico commercial, responsable marketing/commercial ou de production, export manager, animateur des ventes, cadre des insitutions et organismes de la filière, mais aussi dans l’enseignement ou la recherche.

Organisation de la formation (durée, contenus et volumes, architecture, modalités, répartition cours/TD/TP, stages, mises en œuvre des ECTS, localisation géographique des enseignements, spécification du contenu par rapport aux formations existantes dans le ou les établissements, partage des responsabilités en cas de co-habilitation)

La formation se déroule en quatre semestres sur deux ans, dans au moins trois pays différents dont la France. Le premier semestre, de 34 crédits européens, est constitué de quatre modules : « langues vivantes », « terroirs viticoles européen », « économie mondiale du vin et organisation des bassins de production », « marketing du vin et stratégie des entreprises ». Le second semestre, de 26 crédits européens, est constitué de trois modules dont « langues vivantes » (suite du module 1 du premier semestre), « viticulture et environnement », et un voyage d’études de trois semaines (8 crédits européens). Le troisième semestre, de 30 crédits européens, comprend un module « œnologie » et un module « préparation au projet professionnel ». Le quatrième semestre, de 30 crédits européens, est couvert par le stage final d’une durée de six mois. A ces neuf modules s’ajoute une session préparatoire de six semaines à Angers (qui débute en octobre et ne donne pas lieu à une évaluation), pour une remise à niveau en viticulture, oenologie, sociologie, marketing et français, ainsi qu’une formation aux méthodes de travail.

La répartition des cours, travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP) n’est pas renseignée dans le dossier. Mis à part le stage et le voyage d’études, les sept modules « académiques » correspondent à 1560 heures élèves, dont 50 % seulement se déroulent en face à face ; l’autre moitié est consituée d’études de cas, d’études bibliographiques, de TP, de visites, de projets tuteurés selon les modules. Le proportion de TP paraît relativement faible pour une formation technique et à finalité professionnelle.

17 semaines de cours se déroulent à l’ESA contre 26 semaines à l’étranger, les lieux de formation pouvant être variables dans la mesure où chaque étudiant doit suivre son cursus dans au moins trois pays différents. 56 crédits européens correspondent à des enseignements délivrés à l’étranger, dont six crédits européens pour la seconde langue étrangère et huit pour le voyage d’étude. Ainsi, un système de rotation de trois ans est organisé entre les six universités étrangères délivrant un double diplôme aux étudiants ayant validé, au sein de leur université d’accueil, les 56 crédits.

Tous les modules sont spécifiques aux étudiants du master. Leur organisation peut être dévolue à un établissement partenaire, leur contenu étant validé par un comité pédagogique.

Equipe de formation (pilotage, composition de l’équipe pédagogique, part de la formation effectuée par les intervenants industriels et/ou étrangers)

La formation est pilotée par le groupe ESA, via un comité académique et pédagogique. Celui-ci comprend comme membres permanents le président, qui est le responsable pédagogique et le coordinateur du

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master, un représentant de chaque université partenaire et deux experts professionnels élus (dont on ignore s’il sont membres de droit ou participent réellement au pilotage). En outre, des professionnels et les entreprises du club de mécénat (Vintage master club) peuvent être membres invités.

L’équipe pédagogique regroupe des enseignants-chercheurs et des enseignants de langues de l’ESA et des universités du consortium. De surcroît, de nombreux professionnels interviennent dans différents modules, le volume horaire de ces interventions n’étant pas détaillé dans le dossier. Leurs profils sont variés compte tenu de la diversité des matières enseignées : responsable d’organisme (comme France Agrimer, Chambre d’agriculture, Interprofession, Syndicat d’appellations, IFV), directeur technique et responsable d’entreprise privée, œnologue, consultant…

Appui recherche (insertion scientifique et apport de la recherche à la formation, niveau scientifique des intervenants, liens avec les activités de recherche de l’établissement)

Le programme de formation s’appuie, en France, principalement sur l’équipe de l’Unité de recherches GRAPPE (Groupe de Recherche sur Alimentation, les Produits et les ProcEdés) du Groupe ESA, dirigée par une professeure HDR (habilitée à diriger des recherches). Cette unité de recherche est intégrée à l’Unité mixte de technologie VINITERRA, créée en 2006 avec l’INRA et l’IFV ; elle compte seize enseignants-chercheurs. Des projets scientifiques sont en cours avec des partenariats nationaux et internationaux, autour de la qualité et de la typicité du végétal, en s’appuyant en grande partie sur l’analyse sensorielle. Pour la partie française, l’appui recherche paraît relativement faible. Par ailleurs, des partenariats sont établis avec les entreprises agro-alimentaires et des professeurs étrangers invités. Certains étudiants réalisent leur projet professionnel dans un laboratoire de recherche appartenant ou non au consortium.

Les enseignants-chercheurs étrangers appartiennent tous à des universités et à des laboratoires de recherche dans le domaine de la viticulture et de l’œnologie.

On notera l’existence d’un projet d’option renforcée de préparation à la recherche.

Evaluation des enseignements (modalités, démarche qualité)

Chacun des modules est validé indépendamment par l'établissement du consortium qui l'organise, selon le système des crédits européens. Ces crédits, capitalisables, permettent d’étaler le parcours de formation. La validation se fait sur des notes individuelles et collectives. Selon les modules, elle est effectuée sur la base de travaux écrits : examens, rapports, mémoire, synthèse, bibliographie, article etc. ; ou à l’oral, avec notation par l’enseignant de la discipline ou, pour certains oraux, par un jury d’enseignants : exposés, soutenance de travaux d’études.

L’évaluation des enseignements est systématique via un questionnaire. Les résultats sont souvent discutés avec les étudiants, puis examinés par le comité pédagogique pour décision éventuelle de modifications. Depuis 2010, une évaluation finale de la formation a également été mise en place sous forme d’enquête de satisfaction.

Dans le cadre de sa démarche qualité, la formation a mis en oeuvre, outre les questionnaires précédemment cités, un guide à l’usage des étudiants qui leur est distribué, ainsi qu’un règlement intérieur qui doit être signé ; des procédures écrites ont été rédigées pour clarifier les démarches administratives. Les échanges de professeurs étrangers, dans les deux sens, font aussi l’objet d’évaluation sur les conditions d’accueil. Enfin, le projet d’un système qualité externe est à l’étude pour le master « Vintage ».

Le public :

Recrutement des étudiants étrangers (effectifs attendus, prérequis, procédure de recrutement, coût de la formation, dispositif de promotion et de prospection mis en place)

La présélection des étudiants est déléguée par le consortium au Groupe ESA, qui reçoit chaque dossier de candidature. Seuls les dossiers conformes aux prérequis passent cette présélection. 30 à 35 candidats sont recrutés s‘ils remplissent les conditions requises (sont attendues 15 à 20 inscriptions d’étudiants non européens pour 5 à 10 européens) : bac+3 minimum (« Bachelor of science »), certificat de niveau en anglais et en français. Les dossiers des candidats sont étudiés et sélectionnés selon leurs notes, les diplômes et recommandations obtenus, leur motivation

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pour cette formation et pour la filière viti-vinicole, leur aptitude au travail en groupe. Les candidats pré-sélectionnés sont ensuite convoqués à un entretien de 1h15 en français et en anglais avec un ou deux membres de l’équipe pédagogique formés aux techniques d’entretien.

Les frais de scolarité sont de 8 000 € par an pour les étudiants non ressortissants de l’Union européenne. Ils sont de 4 000 € pour les étudiants européens.

Concernant les bourses attribuées pour cette formation, l’ESA fait des efforts très importants pour que chaque étudiants bénéficient d’une aide financière. On peut noter des bourses Erasmus Mundus (20000 € par an) ; des bourses de l’Union européenne (programme Erasmus mundus II, bourse de 10 000 à 13 000 € par an pour les étudiants n’ayant pas bénéficié de celle 20000 €) ; des bourses Eiffel ; des bourses de la région Pays de la Loire (3500 €). D’autres sources de financement existent, comme le soutien par les collectivités.

La formation assure sa promotion à l’étranger par le biais des universités partenaires du consortium : mailing auprès des ambassades, de Campus France, de l’Alliance française ainsi qu’auprès des anciens élèves ; site Internet et annonce sur le site Vitisphère ; édition de plaquettes ; médiatisation d’événements comme la remise des diplomes, les vendanges, des conférences etc.

Accueil et insertion des étudiants étrangers (qualité de l’accueil, renforcement de l’enseignement du français, enseignements en langue étrangère, stages linguistiques et/ou industriels)

Chaque université d’accueil possède un service des relations internationales qui prend en charge l’accueil des étudiants étrangers. Ces derniers bénéficient d’une aide administrative pour la demande de visa et la recherche de logement. Chaque étudiant étranger est parrainé par un étudiant français de l’ESA, un guide lui est également remis. De plus, à Angers un tutorat assuré par un enseignant permanent est réalisé pour être au plus près de l’étudiant.

Afin de faciliter l’intégration des étudiants étrangers, l’ESA a mis en place des cours de français tout au long du cursus en complément des modules de langues, dispensés toute l’année en présentiel ou en auto-formation, un site internet permettant une autoformation en français a d’ailleurs été créé par le groupe ESA. Les enseignements sont bilingues en anglais et français à proportion égale. De plus, tous les étudiants suivent deux modules de langues étrangères dans leur cursus et doivent les valider pour obtenir leur diplôme.

Evaluation des étudiants (prise en compte des prérequis, contôle des connaissances et aptitudes)

Pour son master « Vintage » l’ESA exige des étudiants un certificat pour la maîtrise de l’anglais et du français.

Le contrôle des connaissances est effectué indépendamment pour chaque module, et sanctionné par plusieurs notes individuelles ou collectives, à l’oral et/ou à l’écrit. La validation des crédits européens est faite par module, elle est assujettie au minimum à l’obtention de la mention passable. En cas d’échec, un rattrapage est possible. Si l’étudiant échoue au rattrapage, le module doit être refait. Le jury de validation du master entérine les résultats année par année. Il est constitué du comité pédagogique et des enseignants permanents du master.

Les partenariats :

Partenariats académiques (partenariats locaux, partenariats nationaux, partenariats internationaux, partenariats industriels)

La formation a noué des partenariats à différents niveaux. Sur le plan local, l’INRA et l’IFV collaborent sous forme d’interventions. Des établissements tels que l’Université de Nantes, ONIRIS, AgroCampus Ouest, le pôle de compétitivité VEGEPOLYS sont également partenaires. Sur le plan national, des liens avec les universités de Dijon et de Bordeaux sont à relever. Dans le même ordre d’idée, des enseignants d’autres écoles ou universités interviennent dans la formation. A l’échelle internationale, le master « Vintage » est reconnu par le label Erasmus Mundus, il appartient ainsi à un consortium au côté de neuf universités étrangères. Ce partenariat revêt différentes formes : accueil d’étudiants issus de ces universités, échanges d’étudiants, d’enseignants-chercheurs (dix-neuf professeurs

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étrangers ont été accueillis à l’ESA)... Ces universités partenaires accueillent les étudiants pour leur stage professionnel et délivrent également des enseignements.

L’implication de la filière viti-vinicole dans ce master se manifeste sous différents aspects. De nombreux professionnels interviennent dans la formation en dispensant des cours. De même, les différentes industries du secteur accueillent des stagiaires.

Par ailleurs, l’ESA a créé le « Vintage master club », qui a pour objectif de solliciter le soutien financier de la formation sous forme de mécénat, ce qui permet entre autre de soutenir financièrement certains étudiants. Il compte à ce jour trois membres mais devrait être étendu à quinze membres ; deux d’entre eux participent également au conseil pédagogique. Il est à noter que dans le budget du master, le mécénat représente 33 % des ressources.

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Observations de l’établissement