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Noël en Érythrée Q uand j’étais petite, j’ai le souvenir d’un Noël en famille très heureux avec la crèche, le sapin et un bon repas. Depuis que je suis en France, les fêtes de Noël sont différentes, ma famille me manque. J’espère que je retrouverai mes proches un jour. Pour moi, la Bonne nouvelle est que je trouve la force dans la prière. Dans ma chambre j’ai un coin prière avec les croix données par la paroisse Sainte-Jeanne-Delanoue dont une croix en pa- pier donnée par des enfants. Chaque jour, je lis la Bible , et en ce moment, je suis touchée par la figure d’Abraham qui accueille Dieu, sans le savoir. Abraham a accueilli Dieu dans sa vie. Et cela le rend bon. Lire la Bible me rend une bonne personne et par exemple, m’entraîne à ne pas répondre à la violence des autres. Chez les chrétiens orthodoxes, nous jeûnons pendant 45 jours avant de fêter Noël ». Senayit, Érythréenne Noël en Syrie (avant la guerre) E n Syrie, la préparation de Noël commence en fait le 4 décembre avec la fête de sainte Barbara (Ste Barbe), ce qui correspond à peu près à la période de l’Avent. A cette date, on prépare du blé avec des raisins secs et des noix que l’on mange à l’église. Le soir de Noël, avant la messe de minuit, toute la famille habitant la même ville se réunit chez les grands-parents autour d’un dîner composé de poisson, de dinde, de taboulé et de nombreux desserts succulents dont le « maml », gâteau typiquement syrien, confectionné avec des noix, des pistaches et des dattes. La table est grande et remplie. Tous, petits et grands, s’asseyent autour pour partager le repas de fête. Le soir de Noël, la grand-messe a lieu à minuit. Une crèche vivante occupe le chœur de l’église à côté d’un grand sapin. L’église est très décorée. Après la messe, on se retrouve à la maison pour boire l’arak (boisson alcoolisée à base d’anis). Le Noël en Syrie est très gai. Tout le monde se connaît dans la communauté chrétienne et, dans la semaine qui suit, tous se rendent visite pour se souhaiter Joyeux Noël ! ». Victoire et Fouad, Syriens Gros plan Nouvelle traduction pour le « Notre Père » L e « Notre Père » se compose d’une invoca- tion et de sept demandes : « Dans les trois premières demandes, il s’agit de Dieu lui-même dans ce monde ; dans les quatre demandes sui- vantes, il s’agit de nos espérances, de nos be- soins, et de nos difficultés »¹ . La traduction de la sixième demande de cette prière liturgique évolue. Depuis 1966 les chrétiens francophones avaient l’habitude de dire « et ne nous soumets pas à la tentation », selon la traduc- tion œcuménique du latin qui traduisait lui-même le texte grec originel. A l’usage, il s’avère que cette traduction franco- phone (non fautive du point de vue scientifique) est régulièrement mal comprise. Certains en viennent à penser que Dieu nous tente. Or Dieu ne pourrait nous soumettre à la tentation, ni nous éprouver, en nous sollicitant au mal. Depuis le 3 décembre, premier dimanche de l’Avent, les chrétiens francophones sont invités à dire désormais « et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Dans cette demande « nous devons nous montrer prêts à prendre sur nous le fardeau de l’épreuve, qui est à la mesure de nos forces. Nous demandons que Dieu ne nous impose pas plus que nous ne pouvons supporter, qu’il ne nous laisse pas sortir de ses mains »¹. La nouvelle traduction avec le verbe « entrer » reprend l’idée d’origine d’un mouvement, comme on va au combat, car c’est de combat spirituel qu’il s’agit. Nous faisons appel à la grâce de Dieu « dans la certitude qu’il nous donnera la force de traverser l’épreuve et d’aller de l’avant dans notre pèleri- nage avec lui » ². Allant dans le même sens, la dernière demande du notre Père sera celle de la rédemption. Ne pas entrer en tentation demande donc une déci- sion du cœur et le consentement à la force de l’Esprit Saint ³: « Priez pour ne pas entrer en ten- tation », nous dit Matthieu (26,41). n D’après le site du diocèse d’Angers Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre-nous du Mal. 1- Benoît XVI, Jésus de Nazareth, tome1, Paris, Flammarion, 2007, p. 157 & p. 188 2- Frère John, Notre Père… un itinéraire biblique, éd. Taizé, 1991, p. 107 3- Catéchisme de l’Église Catholique, n° 2848. « « Noël… une Bonne Nouvelle ! Décembre 2017 Actualités des Paroisses Chrétiennes de Saumur n° 45

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Noël en Érythrée

Quand j’étais petite, j’ai le souvenir d’un Noël en famille très heureux avec la crèche,

le sapin et un bon repas. Depuis que je suis en France, les fêtes de Noël sont différentes, ma famille me manque. J’espère que je retrouverai mes proches un jour. Pour moi, la Bonne nouvelle est que je trouve la force dans la prière. Dans ma chambre j’ai un coin prière avec les croix données par la paroisse Sainte-Jeanne-Delanoue dont une croix en pa-pier donnée par des enfants. Chaque jour, je lis la Bible, et en ce moment, je suis touchée par la figure d’Abraham qui accueille Dieu, sans le savoir. Abraham a accueilli Dieu dans sa vie. Et cela le rend bon. Lire la Bible me rend une bonne personne et par exemple, m’entraîne à ne pas répondre à la violence des autres. Chez les chrétiens orthodoxes, nous jeûnons pendant 45 jours avant de fêter Noël ».

Senayit, Érythréenne

Noël en Syrie (avant la guerre)

En Syrie, la préparation de Noël commence en fait le 4 décembre avec la fête de sainte

Barbara (Ste Barbe), ce qui correspond à peu près à la période de l’Avent.

A cette date, on prépare du blé avec des raisins secs et des noix que l’on mange à l’église.

Le soir de Noël, avant la messe de minuit, toute la famille habitant la même ville se réunit chez les grands-parents autour d’un dîner composé de poisson, de dinde, de taboulé et de nombreux desserts succulents dont le « maml », gâteau typiquement syrien, confectionné avec des noix, des pistaches et des dattes.

La table est grande et remplie. Tous, petits et grands, s’asseyent autour pour partager le repas de fête.

Le soir de Noël, la grand-messe a lieu à minuit. Une crèche vivante occupe le chœur de l’église à côté d’un grand sapin. L’église est très décorée. Après la messe, on se retrouve à la maison pour boire l’arak (boisson alcoolisée à base d’anis).

Le Noël en Syrie est très gai. Tout le monde se connaît dans la communauté chrétienne et, dans la semaine qui suit, tous se rendent visite pour se souhaiter Joyeux Noël ! ».

Victoire et Fouad, Syriens

Gros plan

Nouvelle traduction pour le « Notre Père »

Le « Notre Père » se compose d’une invoca-tion et de sept demandes : « Dans les trois

premières demandes, il s’agit de Dieu lui-même dans ce monde ; dans les quatre demandes sui-vantes, il s’agit de nos espérances, de nos be-soins, et de nos difficultés »¹ .

La traduction de la sixième demande de cette prière liturgique évolue. Depuis 1966 les chrétiens francophones avaient l’habitude de dire « et ne nous soumets pas à la tentation », selon la traduc-tion œcuménique du latin qui traduisait lui-même le texte grec originel.

A l’usage, il s’avère que cette traduction franco-phone (non fautive du point de vue scientifique) est régulièrement mal comprise. Certains en viennent à penser que Dieu nous tente. Or Dieu ne pourrait nous soumettre à la tentation, ni nous éprouver, en nous sollicitant au mal.

Depuis le 3 décembre, premier dimanche de l’Avent, les chrétiens francophones sont invités à dire désormais

« et ne nous laisse pas entrer en tentation ».Dans cette demande « nous devons nous

montrer prêts à prendre sur nous le fardeau de l’épreuve, qui est à la mesure de nos forces. Nous

demandons que Dieu ne nous impose pas plus que nous ne pouvons supporter, qu’il ne nous laisse pas sortir de ses mains »¹.

La nouvelle traduction avec le verbe « entrer » reprend l’idée d’origine d’un mouvement, comme on va au combat, car c’est de combat spirituel qu’il s’agit.

Nous faisons appel à la grâce de Dieu « dans la certitude qu’il nous donnera la force de traverser l’épreuve et d’aller de l’avant dans notre pèleri-nage avec lui » ².

Allant dans le même sens, la dernière demande du notre Père sera celle de la rédemption. Ne pas entrer en tentation demande donc une déci-sion du cœur et le consentement à la force de l’Esprit Saint ³: « Priez pour ne pas entrer en ten-tation », nous dit Matthieu (26,41).

n D’après le site du diocèse d’Angers

Parution [email protected]

[email protected] de la publication : abbé Laurent Blourdier

Comité de rédactionAlain Blenner, Catherine Bouhey, Christian Fournier,

Bernard Gourrin, Anne-Françoise Leux,Anne-Marie Pouyanne, Jean Trux

Comité de relectureMartine Bonneau, Anne-Marie Chauchard,Marie-Aimée Pichard, Catherine Thévenet

Photos : Dominique Culliéret, abbé Luc David,Isabelle d'Hérouville, Jean-Claude Thibeau, Jean Trux

Tirage : 4000 exemplairesMaquette et impression : - Longué

Dépôt légal à parution

Notre Père qui es aux cieux,que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,que ta volonté soit faite

sur la terre comme au ciel.Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation,Mais délivre-nous du Mal.

1- Benoît XVI, Jésus de Nazareth, tome1, Paris, Flammarion, 2007, p. 157 & p. 188

2- Frère John, Notre Père… un itinéraire biblique, éd. Taizé, 1991, p. 107

3- Catéchisme de l’Église Catholique, n° 2848.

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«

Noël… une Bonne Nouvelle !Décembre 2017 Actualités des Paroisses Chrétiennes de Saumur n° 45

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« NOËL !… une BONNE NOUVELLE !… »

La DÉMARCHE SYNODALEDIOCÉSAINE en cours…

En 2017, nous sommes arrivés au terme des dix années de notre charte synodale…

Mgr Delmas a ouvert pour une an-née, Pâques 2017 - Pentecôte 2018, une démarche synodale de concer-

tation diocésaine pour doter le dio-cèse d’Angers de nouvelles orienta-tions missionnaires.

En grec, « synodale » signifie « faire route ensemble ». Cette démarche en Église appelle la participation et l’ex-pression de tous, avec « une écoute réciproque dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre... », « tous à l’écoute de l’Esprit Saint pour savoir ce qu’il dit aux Églises (Apocalypse de st Jean 2, 7)... » (Pape François)

AXE 1 : Mission, vie et animation de nos commu-nautés chrétiennes.Paroisses, mouvements, écoles catholiques, communautés religieuses,

réseaux sont appelés à s’interroger sur l’évangélisation de nos contemporains. Le renouvellement de nos groupes, les missions confiées aux responsables… autant de défis pour l’avenir. Il y a sans doute des réalités à laisser, d’autres à faire naître.

AXE 2 : La famille.« La joie de l’amour vécue dans les familles est aussi la joie de l’Eglise. » (Pape François)Le pape invite à méditer le message du Christ et de l’enseignement

de l’Eglise. Il nous incite à accompagner les familles dans les défis auxquels elles sont confrontées à discerner les justes attitudes pastorales. La journée diocésaine de janvier 2017 a lancé la recherche en faveur de la famille.

AXE 3 : La formationde disciples-missionnaires.« La proposition de la foi n’est possible que si des témoins se lèvent et

parlent… Pour grandir comme disciples-missionnaires, il est capital d’envisager une formation catéchétique tout au long de la vie. Je vous ai parlé de la nécessité d’aller au cœur de la foi, de vous unir plus fortement au Christ et à son Église… Dans les mois qui viennent, je souhaite qu’une dynamique de formation continue s’élabore pour vous tous. » (Mgr Delmas, Lettre Pastorale)

2017/2018

Les "visitations", une étape de cette démarche synodale pour que nos deux paroisses de Saumur vivent plus particulièrement la « mission d’animation de nos communautés chrétiennes » AXE 1

Fêter les 500 ans de la Réforme…

L’équipe de l’Aumônerie de l’hôpital de Saumur est

constituée de 15 membres dont l’aumônier (laïque en mission) et le prêtre accompagnateur, le Père Luc David. Elle intervient à l’hôpital, mais aussi dans les maisons de retraite (EHPAD) Gilles de Tyr et Antoine Cristal.

La mission de l’aumônerie est d’accompagner toute per-sonne, (patient, résident ou

famille) qui en fait la demande : accompagnement humain, spiri-tuel et / ou religieux.

Une messe est célébrée le vendredi à 11h à l’oratoire de l’hôpital. Un service de com-munion est assuré le dimanche matin pour ceux qui en font la demande.

Dans les EHPAD, est célébrée une messe par mois, avec en plus à Antoine Cristal un temps

de prière.La présence d’un prêtre per-

met de vivre le sacrement de réconciliation et le sacrement des malades.

De nouveaux membres béné-voles seront les bienvenus pour étoffer l’équipe.

n Jacqueline Fruchaud,responsable de l’Aumônerie

… n’est pas jeter un regard nostal-gique sur le passé. C’est rappeler et actualiser le message central de la Bible redécouvert par Luther : « Dieu nous aime tels que nous sommes ».

Message libérateur, accessible à chacun, pour passer de "faire à être". Il ne s’agit plus de "faire" pour assurer un salut qui nous est offert mais d’ "être", de vivre ce salut et de le communiquer.

Pour la première fois au cours des siècles, cet anniversaire a pu être par-tagé avec les autres confessions chré-tiennes et les autres religions.On ne peut pas être chrétien tout seul !

Le dialogue interreligieux est cen-tral et essentiel dans notre société confrontée au fondamentalisme et au

terrorisme prétendu religieux qui veut imposer ce qu’il tient pour vrai. La dis-cussion, le débat, même si ce n’est pas facile, permettent de rencontrer, de connaître et de respecter l’autre dans ses différences, de s’enrichir à son contact et d’approcher la Vérité sans l’accaparer.

"Il est aussi impossible de séparer la foi des œuvres que de séparer du feu la lumière et la chaleur" disait Luther.

Soyons donc des hommes et des femmes libres et responsables dans notre confrontation aux autres et à la société.

n Propos du pasteur François Clavairoly à Saumur le 25 novembre

2017, résumés par Gisèle Tron

Figuration à Lourdes de la Visitation de Marie à Élisabeth avec les deux bébés dans le sein de leurs mères.

En cette année 2017, les paroisses de Saumur se sont associées le 7

ctobre (mois de la fête de Notre-Dame du Rosaire) pour vivre une marche le temps d’un dimanche après-midi depuis le sanctuaire marial Notre-Dame des-Ardilliers jusqu’à l’église Notre-Dame de Nantilly.

La marche s’est déroulée au cours d’une journée complète et a voulu réu-nir le doyenné de Saumur qui regroupe les deux paroisses de la ville de Saumur

ainsi que Sainte-Thérèse-en-Haute-Val-lée (Allonnes…) et Saint-Vincent-des-Co-teaux (Varrains…).

Depuis Notre-Dame de Russé (près d’Allonnes), après la traversée de la Loire en bateau, une halte au sanctuaire des Ardilliers et un passage dans l’église St-Pierre ré-ouverte depuis un an, la journée s’est conclue par le chant des vêpres de-vant la statue de Notre-Dame de Nantilly.

n Jean-Claude Thibeau

L’Aumônerie de l’hôpital pour accompagner les malades…

Depuis près de 15 ans, des rencontres sont organisées pour la fête de Noël.

A cette occasion, une équipe, constituée d’un prêtre célébrant, de bénévoles, de quelques familles et avec l’aide du personnel spécialisé, apporte à nos frères handicapés, joie, partage, lumière, musique et chants, sketches, échanges de cadeaux…

En retour, le groupe découvre des visages souriants, des yeux étincelants, des corps qui s’animent, perçoit des marques de joie.

L’échange est très fort entre accueillants et accueillis, une grande humanité s’em-pare de chacun.

Ces contacts font que nul, parmi les participants, ne sort indemne de ces ren-contres, entre prise de conscience et grande humilité…

n L’équipe des Romans

TRANSLATION du "corps"de SAINT MARTIN, l’APÔTRE DES GAULES

Nouveauté pour la Marche mariale !

Paroisse Bienheureux-Charles-de-Foucauld

Dans le cadre des "visitations" entre paroisses que Mgr Delmas a voulues au cours de la Démarche synodale, notre paroisse a

accueilli la paroisse Notre-Dame-Cathédrale d’Angers le samedi 9 dé-cembre.

Les membres des deux Équipes d’Animation Paroissiale se sont réu-nis à Saumur pour échanger sur deux aspects retenus de leur vie parois-siale :

- le déploiement et la beauté de la liturgie, la pastorale culturelle évan-gélisatrice ;

- le défi missionnaire d’avoir des églises ouvertes à de très nombreux passants, priants et touristes, (cathédrale d’Angers et église St-Pierre de Saumur).

Cette "visitation" fut l’occasion d’échanger, de prier ensemble pour trouver la volonté de Dieu pour nos deux paroisses, et de s’encourager à trouver les moyens de continuer à animer ces deux lieux de culte dans la perspective de l’évangélisation.

n P. Vincent Artarit

Depuis plus d’un siècle, les chrétiens catholiques, or-

thodoxes, protestants, se sont mis progressivement en dia-logue pour trouver l’unité : c’est le mouvement œcuménique. Chaque année, au mois de

janvier, ils se réunissent pour la Semaine de prière pour l’uni-té des chrétiens.

Une célébration est pré-parée par les chrétiens

d’un pays différent : en 2018, les Églises des Caraïbes (An-

tilles) ont choisi comme thème biblique de référence, généra-lisé aux Églises du Monde, un extrait du livre de l’Exode : « Le Seigneur est ma force et ma louange, Il est mon libérateur »

• Jeudi 25 janvier, 19h00, célébra-tion œcuménique au temple, place de l’Arche Dorée.

• Mercredi 31 janvier, 20h30, Espace Notre-Dame de Nantilly (12 rue

Marceau), à l’invitation du Groupe œcuménique du Saumurois, le Père Syméon, du monastère Saint-Silouane dans la Sarthe, viendra parler de l’orthodoxie.

Un geste, un regard, une parole …… trois mots qui peuvent chan-

ger une vie de galère en un moment de bonheur partagé, briser, lors d’un réveillon le 24 décembre, la solitude des accidentés de la vie...

On s’inquiète des malheurs qui frappent, à des milliers de kilo-mètres, des hommes, des femmes, des enfants, mais on n’a pas le droit d’oublier que la misère trop souvent commence à notre porte.

« Réveillon des clochards » en 1967, « Noël des Isolés » en 1998… et « Noël Ensemble » depuis 2010… trois dénominations qui désignent une seule et même action : faire que ce soir-là des hommes, des femmes mettent en pratique la pa-role de Matthieu (25. 35) :

« …Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger j’étais un étranger et vous m’avez accueilli »

Bénéficiaires et bénévoles ne croient pas tous au Dieu d’Abra-ham, parfois ils ne croient en rien. Cependant ce soir-là, côte à côte, ils partagent, outre le pain, un peu d’« Espérance » apportée par la « Bonne Nouvelle » de Noël : un enfant dans une crèche venu pour nous sauver.

La parole, le regard et le geste échangés sont des étincelles de vie que nous devons entretenir en dépit des tempêtes, patiemment, avec amour !

n Jean-Claude Thibeau

Les Romans, Maison d’accueil spécialisée (M.A.S.) pour adultes polyhandicapés.

Une autre forme de miracle de Noël ?

Une assistance nombreuse venue écouter le Pasteur François Clavairoly

A Saumur en 2018…18 au 25 janvier 2018, Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

2016 et 2017, années anniversaires dans la vie du grand saint Mar-

tin, 3ème évêque de Tours au IVe siècle, ont vu se dérouler de nombreuses commémorations qui ont concerné la région de Saumur, et surtout celle de nos voisins tourangeaux.

Car Saint Martin, né en 316 à Sa-baria (aujourd’hui Szombathely dans l’ouest de la Hongrie), est mort à Candes en 397. D’où les célébrations récentes de sa naissance (1700ème anniversaire) et de sa mort (1620ème).

Le pays saumurois a tenu à com-mémorer saint-Martin par des expo-sitions : Notre-Dame des Ardilliers à la fin de l’été, à l’occasion de l’ouver-ture de la branche Nantes-Tours de la

Via sancti Martini, itinéraire de pèle-rinage de Tours à Szombathely, Sainte-Croix-de-Marson, et, tout der-nièrement, Saint-Martin-de-la-Place.

Et le 8 novembre dernier, jour anni-versaire de la mort du grand évangé-lisateur de la Gaule, le Centre culturel européen saint-Martin a organisé une ‟translation” du "corps" de saint-Mar-tin de Candes à Tours, comme lors de son passage à la vie éternelle.

Sa statue de cire, confectionnée par une religieuse de Montréal et habillée par une habitante de La Chapelle-sur-Loire, a été embarquée sur une ‟plate de Loire” pour remonter le fleuve jusqu’à Tours, où elle a été accueillie au milieu de grandes réjouissances le 10 novembre au soir.

Mais nous n’avons pas entendu dire que la légende de ‟l’été de la Saint-Martin” s’était reproduite : en novembre 397, dit-on, les aubépines avaient refleuri au passage du corps de l’évêque Martin !

n Gatien Fouqué

« Tu es bénie parmi les femmes et le fruit de ton ventre est béni ! »

Paroisse Sainte-Jeanne-Delanoue

Une "visitation", ça fait penser à une visite. Alors au lieu de faire une réunion, notre paroisse a accueilli chez

elle la paroisse Saint-Lazare-Saint-Nicolas (proche de l’hôpi-tal d’Angers). Bref c’est simple, juste une visite : la messe, un repas, des échanges, une prière...

C’est un peu comme une visite entre deux humains, simple : on a échangé des nouvelles, des joies, des peines.

Et puis, il s’est passé quelque chose comme dans toute vraie rencontre, nous avons retenu une parole, nous avons goûté un beau moment de chants et d’échanges… C’est la surprise et la magie de la rencontre.

Une visite, cela fait penser à "visitation". Dans la Bible, il y a une rencontre entre deux femmes enceintes : Marie, la maman de Jésus et Élizabeth, la maman de Jean-Baptiste. deux paroisses qui se visitent comme deux mamans en-ceintes qui se visitent. Alors on imagine que les deux bébés remuent bien !

n P. Laurent Blourdier

« NOËL !… nos bonnes nouvelles !... »

Telle fut la salutation d’Élisabeth, remplie de l’Esprit Saint, à Ma-

rie. L’enfant tressaillit alors dans son ventre.

Comme ces femmes, à chaque grossesse, j’étais proche du merveil-leux. La joie d’être enceinte, la nou-velle partagée avec l’entourage, le plaisir de sentir le bébé ou les bébés bouger, puis la naissance sont des étapes d’une vie de femme marquée pour toujours.

Chaque naissance, même difficile, a été incroyable.

Nous devrions dire à chaque en-fant qu’il est une merveille. Qu’il est unique. Que tout au long des siècles qui nous ont précédés, il n’y a jamais eu d’enfant comme lui. Ses jambes, ses bras, ses petits doigts, la façon dont il bouge. Qu’il sera peut-être un nouveau Shakespeare, un nouveau Michel-Ange, un nouveau Beethoven.

« Tu peux tout faire. Oui, tu es une merveille. Et, quand tu grandiras,

pourras-tu faire du mal à un autre qui est, tout comme toi, une merveille ? » (Pablo Casals).

Après la naissance, le retour à la maison a toujours été délicat pour moi. Ces bébés demandent tant de soins, tant d’attentions. Malgré la fatigue des réveils nocturnes, les premiers sou-rires, les premiers pas, les premiers mots de chacun font vite oublier les désagréments.

Le plus grand plaisir de ma vie, et j’en remercie le Seigneur, est de voir grandir mes six enfants.

En cette fête de Noël, j’ai une pen-sée pour toutes les futures mamans, qu’elles soient les plus heureuses possible.

« On n’accomplit jamais de grandes choses, seulement de petites choses avec un grand amour » (Mère Térésa).

n Christelle Huron, maman de Coralie,Gabin, Ella, Lou, Zoé, Titouan

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Parution [email protected]

[email protected] de la publication : abbé Laurent Blourdier

Comité de rédactionAlain Blenner, Catherine Bouhey, Christian Fournier,

Bernard Gourrin, Anne-Françoise Leux,Anne-Marie Pouyanne, Jean Trux

Comité de relectureMartine Bonneau, Anne-Marie Chauchard,Marie-Aimée Pichard, Catherine Thévenet

Photos : Dominique Culliéret, abbé Luc David,Isabelle d'Hérouville, Jean-Claude Thibeau, Jean Trux

Tirage : 4000 exemplairesMaquette et impression : - Longué

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Vers des vies nouvellesParoisse Sainte-Jeanne-DelanoueBaptêmes : Cinthia Hermenier, Achille Cohidon, Marius Dupety-Boissac, Lola Rupert

Sépultures : Jean Chesneau, Lucette Pucelle, Reine Gamichon, Yvette Peyre, Gustave Blet, Roman Grabko, Marie-Thérèse Garofaro, M Claude Grilleau, Charles Renous, Rolande Kaltschmidt, Raymonde Cordier, Gisèle Mabilleau, Jeanne Hucault, Solange Crépeau

Paroisse Bienheureux-Charles-de-FoucauldBaptêmes : Antoine Dejardin, Camille Dejardin, Tiphaine Hamon, Diane de Vial, Briac Colin, Sasha Bloyet, Serge Bloyet

Sépultures : François Barille, Marcel Sourdeau, Bernadette Algudo, Gilberte Bouget, Gilles Fradet, André Mallier, Madeleine Bureau, Micheline Corriger, Blanche Monnier, Suzanne Beliveau, Philippe Renard, André Lecuit, Guy Esteve, Nelly Authier, Hélène Audineau, Gérard Percereau

Humour"Dans la vie, il faut éviter 3 figures géométriques : les cercles vicieux, les triangles amoureux et les esprits trop carrés" !Mario Benedetti, écrivain uruguayen (1920-2009)

Horaires des messes de NOËLSamedi 23 décembre - Messe anticipée

18h00 Saint-Lambert-des-Levées18h30 Saint-Florent

Dimanche 24 décembre - 4ème dimanche de l'Avent10h30 Saint-Lambert-des-Levées (rite extraordinaire)10h30 Saint-NicolasPas de messe à 11h le dimanche 24 à Notre-Dame-de-Nantilly

Dimanche 24 décembre - Veillée de NOËL, Nativité du Seigneur18h00 Notre-Dame-de-Nantilly 18h30 Saint-Pierre-de-Bagneux19h00 - 22H30 Saint-Nicolas24h00 St-Lambert-des-Levées (rite extraordinaire)

Lundi 25 décembre - NOËL, Nativité du Seigneur7h30 - 9h00 Saint-Lambert-des-L. - Messes de l’aurore (rite extraordinaire)10h30 Saint-Lambert-des-Levées (rite extraordinaire)10h30 Saint-Hilaire-St-Florent 11h30 Saint-Nicolas

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L’esprit de NoëlFraternité, tendresse, générositéPape FrançoisEd. Michel Lafon - 13,95 €

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Noël… une Bonne Nouvelle !

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14 janvier 2018, Journée mondiale du Migrant et du Réfugié

Ala suite du Christ qui s’est lui-même identifié à l’étranger (Mat-

thieu 25, 35), l’Église a toujours eu le souci de celui que l’éloignement de sa terre natale fragilise.

En 1914, le pape Benoit XV a institué une Journée mondiale du migrant et du réfugié. En novembre 2004, le pape Jean-Paul II décidait que cette journée serait célébrée à une date unique pour toute l’Église, le 2ème dimanche après le 6 janvier.

L’Église universelle va célébrer la 104ème Journée mondiale du migrant et

du réfugié pour laquelle le Pape Fran-çois a choisi comme thème de réflexion et de prière :

« Accueillir, protéger, promou-voir, intégrer les migrants et les

réfugiés »(Vous trouverez le texte complet du pape François sur le site du Vatican.)

Par cette journée, l’Eglise catholique veut rappeler, de par le monde, ses convictions et ses engagements pour que soient respectés et reconnus dans leurs droits et dignité les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile

et tous les hommes et femmes de la migration.

L’enjeu est de faire avancer « la construction de la fraternité univer-selle, base indispensable d’une véri-table justice et condition de la paix […] en aidant chaque communauté chrétienne à s’ouvrir aux questions que soulève la présence des mi-grants et des exilés chez nous. »

n P. Luc David et Pépé Tioco

Dans ce recueil d’homélies et de discours sur Noël, le Pape

François nous invite à rentrer plus profondément dans le mystère de l’Incarnation en s’inspirant du parcours de Jésus.

La contemplation de l’enfant dans la crèche nous entraîne sur les chemins de l’humilité, de la douceur et de la pauvreté.

Dans ce monde en souffrance, il encourage les hommes et les femmes à se laisser toucher par la bonté et la tendresse de Dieu.

A côté de Jésus, regardons la Sainte Famille : l’enfant Jésus, Marie et Joseph forment une icône familiale simple mais lumineuse qui nous parle de la naissance, du don, du pardon et nous apporte la paix.

Q ui est cet enfant qui vient de

naître dans ma pauvre crèche ? » songe le vieux bœuf.

«Qui est cet homme à qui même le vent et la mer obéissent ? » s’interroge le poisson.

« Qui donc est ce roi assis sur mon dos ? » se demande le petit âne tout tremblant.Drôle et profond, très bien illustré, cet album donne la parole à douze animaux de l’Évangile.Leurs récits nous entraînent avec poésie à la rencontre de Jésus.