Griffonnier036 29novembre2006

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No 36 .mercredi le 29 novembre 2006 .16 pages .3000 copies .gratuit Publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi

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No 36 .mercredi le 29 novembre 2006 .16 pages .3000 copies .gratuit

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Privés de radio, de télévision,de journaux et d’Internet, quatrecobayes ont passé une semainecomplète sans information.Unedésintoxication totale des médias,selon Marie-France Bazzo.Septjours plus tard, les candidats fontpart de leur expérience.

«C’est presque impossible d’éviter derecevoir de l’information remarque,Thomas Hellman.Il y a les journaux quitraînent dans les cafés,la radio dans lestaxis [...]».«Ça été dur de résister,ditSébastien Gougeon.J’ai besoin des émis-sions d’information pour réfléchir et direce que j’en pense.C’est ce que j’ai trouvéle plus difficile»,avoue Gilles Bigot.

L’information est partout et il estévidemment difficile de s’en départir.Le 7novembre dernier,les quatre candidatsont répondu à l’appel de l’animatrice del’émission Bazzo.TV.Il s’agit de l’auteur-compositeur interprète Thomas Hellman,du retraité et ex-affectateur de nouvelles àRadio-Canada,Gilles Bigot,de l’étudianten droit,Sébastien Gougeon et de l’ex-

députée de l’ADQ,Marie Grégoire.Bazzodésirait connaître l’ampleur de l’informa-tion véhiculée par les médias.

L’hypothèse derrière le Défi Info Zéro:l’information dicte une ligne de penséeaux auditeurs et les persuade d’une réalitéde faits,importants ou superflus,de tellesorte que ces derniers sont affectés de sen-timents bouleversants,plus ou moinsnécessaires.«Est-ce que vous trouvez quenous sommes trop informés?»,a lancél’animatrice.«Je trouve qu’on est pas tou-jours informé par une informationimportante,a souligné Thomas Hellmanqui s’apprêtait à accomplir le défi.Souvent,les médias choisissent l’informa-tion la plus «market» et elle n’est pas tou-jours importante.Je crois que c’est ledevoir du citoyen de bien s’informer.»Pour sa part,Sébastien Gougeon croitqu’il est difficile de ne pas être au courant.«On est tellement bombardé d’informa-tions! Il y a beaucoup trop de faits diverset il faut se désintoxiquer de cela.Je croisqu’une semaine sans cette information çane nous manquera pas.»

À la fin du séjour,à l’abri des médias,tous sont unanimes:les plus grosses infor-mations ont percé les mesures adoptéespour les éviter.

Selon le docteur d’État en Science poli-tique,dirigeant des recherches en sciencede l’information et des communications

et auteur de plusieurs ouvrages média-tiques,François-Bernard Huyghe,lasurabondance crée la redondance.Ilappuie sa théorie par un récent travail del’Université de Columbia, The state ofthenews media 2006.Celle-ci démontre quetous les articles sont issus de sujets peuvariés,reformulés et que les journalistesfont de moins en moins d’enquête de ter-rain.Ils tendent de plus en plus à être des«monteurs» de textes ou d’images,dont ilsne sont pas les auteurs et dont ils n’ontsouvent pas le temps de vérifier la sourceou le sens.Selon M.Huyghe,les solutionssont évidentes.«Il faut vérifier ses sources,remonter à la source primaire,comparer,vérifier par recoupement,rechercher dessources contradictoires,comparer leursarguments,leurs formulations,poser desquestions ou des hypothèses et rechercherdans les sources ce qui pourrait les con-firmer ou les infirmer.»

Durant l’émission,les candidats n’ontpas témoigné d’une quelconque vie derêve sans les informations.Ils ont plutôtdémontré qu’une vie sans elles n’existaitpas en ce monde moderne,que les infor-mations étaient partout et que c’est ledevoir du citoyen de s’informer.Selon M.Bigot,l’information lui sert de base pourse forger une opinion.Selon M.Hellman,c’est impossible de les éviter et selonM.Gougeon,certaines informations bom-bardées sont,en réalité,inutiles.Le DéfiInfo Zéro est donc un véritable échec.

Dès le 8 janvier , les étudiantsde l’Université du Québec àChicoutimi (UQAC) s’étantinscrits au métacours assisteront àla première conférence du coursMondialisation et citoyenneté:pour un développement durable.

Pour le prochain trimestre,l’UQACoffrira à ses étudiants une série de con-férences portant sur divers sujets.Cesderniers se rapportent à de grandes théma-tiques telles que le dév eloppementdurable,la santé et la génétique,les nationset cultures,le monde après le 11 septembre2001 et bien d’autres.Les thématiquesseront liées à divers aspects et domaines seréférant à l’économie,l’environnement,lapolitique,la recherche et développement etla sociologie.

La philosophie et l’environnement

Selon la vice-rectrice à l’enseignementet à la recherche,Francine Belle-Isle:unmétacours est une appellation spéciale quidésigne un cours s’adressant à tous les étu-diants qui désirent devenir bachelier.Cetteformation particulière s’intègre dans uneperspective de transdisciplinarité.Autrement dit,le métacours consiste enune multitude de conférences sur diversesproblématiques données par des spécia-listes,visant à faire réfléchir l’étudiant non

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L e p ro je t d e métac ours d ébut era dès janvierUne première à l’UQAC

Défi In fo ZéroVivre sans information : un objectif impossible

seulement sur des aspects propres à sa dis-cipline,mais sur d’autres aspects etdomaines variés.«Devenir un citoyen dumonde dans un contexte de mondialisa-tion»,déclare Mme Belle-Isle.

Les conférences se dérouleront dans lesclasses avec trois professeurs,GenevièveNootens et Hélène Vézina du Départementdes sciences humaines ainsi que ClaudeVilleneuve du Département des sciencesfondamentales.Ils assureront le bondéroulement des conférences,en plus defaciliter l’interaction avec les conférenciers.Durant la session,un forum sera organisépar ceux-ci.

Inquiétudes

Vendredi le 17 novembre dernier,lesreprésentants de modules prenaient posi-tion sur le nouveau projet.Une grandemajorité d’entre eux était en accord avecl’idée directrice.Les craintes se situent auniveau de la logistique,en raisond’éventuels conflits avec les cours de con-centration pour certains modules..Lereprésentant de génie se demandait sil’Ordre des ingénieurs était au courant eten accord avec le projet.Mme Belle-Isle aexpliqué qu’elle leur en avait déjà parlé,mais elle ne croit pas que l’ordre soit endésaccord.Cela,en raison d’un contexte demondialisation où il faut que les ingénieurssoient prédisposés à travailler avec de nou-veaux concepts.Le Département de sciencepolitique a demandé si les métacours n’é-taient pas une forme de rationalisation afind’économiser de l’argent.Francine Belle-Isle rétorque que le projet mis sur pied n’é-tait pas destiné à des fins financières,mais àdes fins pédagogiques exclusivement.Elleajoute que cela donnerait un plus au niveaude la formation comparativement àd’autres universités.En terminant,madame Belle-Isle demande aux étudiantsde bien vouloir donner une chance au nou-veau projet afin qu’il puisse se développer.

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Devant les rumeurs du dégel des droits descolarité, des déficits des institutions scolaires,de la coupure des 103 millions l’an passé et dela réforme de l’aide financière aux études, cer-tains commencent à se poser la question:L’avenir de l’éducation post-secondaire est-ilmenacé?

Face au sous-financement chronique que les institu-tions post-secondaires québécoises subissent depuisplusieurs années,la pérennité du système d’éducation estabordée de différentes manières.Certains,comme laFECQ (Fédération étudiante Collégiale du Québec) et laFEUQ (Fédération Universitaire du Québec),se rac-crochent à l’ajustement des transferts fédéraux,quis’élèvent selon certains,à 4,9 milliards de dollars.D’autres,comme Jean Charest l’a proposé le 8 août dernierdevant le congrès des jeunes libéraux,optent pour un réin-vestissement provincial,estimé à 320 millions.Ou encore,comme notre association étudiante le propose,en collabo-ration avec la FEUQ,qui favorise un ajout de 22 millionspour les universités en région.Même avec ces initiatives,larumeur d’un dégel des droits de scolarité plane sur la têtedes étudiants.Rumeur soutenue par la doctrine néo-libérale affirmant que les finances publiques sont en mau-vais état et qu’il faudra se résigner à couper dans les pro-grammes sociaux.

Richesse, redistribution et gratuité scolaire

En analysant la situation économique du Québec,ons’aperçoit que ce n’est pas la richesse qui manque dans laprovince,mais bien sa redistribution.Dans cette perspec-tive,l’enjeu n’est pas de discuter d’un réinvestissementmineur dans l’éducation,il n’est pas non plus une ques-tion d’ajustement des transferts fédéraux,mais bien de lapossibilité de la gratuité scolaire.

La richesse est présente et abondante,mais c’est à l’é-tape de sa redistribution que le système fait défaut.Lespropositions faites par les gouvernements et les intel-lectuels tirés de l’élite de droite pour remédier au soi-di-sant problème des finances publiques,se résument sousune notion,soit par la privatisation.Selon eux,l’entrepriseprivée est mieux outillée pour décider de l’avenir de nosprogrammes sociaux,«du soulagement du capital»,c’est-à-dire l’allègement du fardeau fiscal des entreprises et desgrands propriétaires,ou bien que les travailleurs aug-mentent leur productivité dans le but de produire plus derichesse.Ces trois mesures,au lieu d’améliorer le sort despersonnes les plus pauvres de notre société,qui sont enmême temps celles qui ont le plus besoin des programmessociaux dont l’éducation,est en lien direct avec unepaupérisation de ces dernières.Au Québec,commepartout ailleurs,le véritable problème réside dans la redis-tribution des richesses.Problème qui est le reflet de l’op-position entre ceux qui détiennent les moyens de produire,c’est-à-dire le patronat,les grands entrepreneurs et,ceuxqui vendent leur force de travail contre un salaire souventridicule.

Fiscalité injuste et paradis fiscaux

En plus de cette inégalité objective dans les rapports deproduction,entre les travailleurs salariés et les détenteursdes moyens de production et du capital,il faut noter queles grandes entreprises participent beaucoup moins auxrecettes fiscales obtenues par l’État qu’elles devraient.Dansle Journal de Montréal du 9 mars 2005,la fiscaliste,BrigitteAlepin,affirmait qu’en 2004,4191 entreprises ne payaientqu’un faible taux d’imposition de 1,7%.Selon un membrede la Chaire d’étude socio-économique de l’UQAM,Léo-Paul Lauzon,en ramenant ce taux à 8,9%,qui est encoretrès bas,l’État serait en mesure d’aller chercher 4 milliardsde dollars de plus par année.M.Lauzon ajoute que le gou-vernement du Québec verse 5 milliards de dollars pourvenir en aide aux entreprises dont la majorité est trèsprospère.Ces quelquesmilliards seraient trèsappréciés dans lefinancement de l’édu-cation ou d’autres pro-grammes sociaux.Enplus de cette fiscalitéinjuste en faveur desentreprises,nous vo-yons de plus en plusd’argent émigrer dansdes paradis fiscaux.Letitulaire de la Chaire defiscalité et des financespubliques de l’Uni-versité de Sherbrooke,Gilles Larin estimaitqu’en 2003 cette pra-tique représentait 88milliards!

La gratuité scolaire est possible

À la lumière de ces analyses de la situation économiquede notre province,il est clair que la possibilité de la gratu-

ité scolaire est réalisteet réalisable.Si nousvoulons considérerl’éducation commeun droit et noncomme un privilège,la solution n’est pasde demander uninvestissement de 22millions pour les uni-versités des régions,comme le propose leMAGE,mais biend’attaquer le pro-blème à la racine,c’està dire redistribuer larichesse,et recons-truire le rôle premierde l’éducation.Il fautdétruire la conceptionfonctionnaliste de cette dernière.Nous devons fairerenaître le rôle premier de l’université et la considérer ànouveau comme un espace où l’on encourage les étudiantsà développer leur sens critique dans le but de créer unemeilleure société.Par l’accès universel au système d’éduca-tion sans contrainte économique,en ne considérant plusl’éducation comme une marchandise,l’université aura faitun premier pas vers son émancipation face au marché.

L’avenir de l’éducation post-secondaire

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Titulaire de la Chaire de fiscalité eten finances publiques de l'Universitéde Sherbrooke, Gilles Larin

Membre de la Chaire d'étude socio-économique de l'UQAM, Léo-PaulLauzon

www.usherbrooke.ca

www.uqam.ca

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Les chiffres de Statistique Canada montrent que le consommateurcanadien a dépensé en moyenne 804$ en décembre 2004.Pour lesautres mois de l’année,le montant de dépense habituel se situe autourde 555$,soit d’environ 250$ de moins qu’en décembre.Au total,lesCanadiens ont dépensé 34,5 milliards de dollars,ce qui constitue unehausse de 6,9 % par rapport à décembre 2003.De ce nombre,3,2 mil-liards ont été consacrés à des achats dans les magasins de détail,quivendent de la marchandise ne subissant plus de transformation.Leschiffres pour décembre 2005 ne sont pas encore disponibles.Cependant,il y a fort à parier qu’entre 2004 et 2005,une augmentationencore plus significative se sera dessinée en raison de facteurs socio-économiques qui s’imposent de plus en plus.

Une étude de Statistique Canada,intitulée «Les habitudes de maga-sinage des consommateurs pendant les Fêtes»,révèle que le mois denovembre est celui où les gens achètent les articles les plus chers(meubles,électroménagers,appareils électroniques,etc.).Une aug-mentation de 12,4 % des ventes a été observée dans les magasins ven-dant ce type de marchandise comparativement aux autres mois de2004.Quand les consommateurs se prennent à la dernière minute poureffectuer leurs achats des Fêtes,ils se dirigent vers ce qu’il y a de moinscher.En décembre 2004,les détaillants offrant des produits tels que desdisques compacts ou des jouets ont vu une hausse de 65,3 % de leursventes par rapport au reste de l’année,tout particulièrement après latranquillité de novembre.

Visa Canada réalise également des études qui lui permettent deprédire les habitudes de consommation de ses clients.Ainsi,elle est enmesure de savoir approximativement le nombre de personnes quifranchiront les portes des magasins et,surtout,leurs caractéristiquesgénérales.Pour Visa,la journée la plus achalandée dans les magasins estle 23 décembre,entre 14 h et 16 h.À l’occasion de cette journée en2005,le premier vice président marketing de Visa Canada,Rick Pyvesa déclaré:«L’acheteur type qui se précipitera aujourd’hui dans les ma-gasins est âgé entre 30 et 49 ans et est probablement de sexe masculin.Il semble qu’avec l’âge,on soit mieux organisé,puisque seulement lequart des personnes magasinant aujourd’hui seront âgées de plus de 50ans».

Noël en ligne

Avec Internet,plus besoin d’endurer les magasins bondés,les filesd’attente interminables et la longue quête du cadeau parfait parmi desdizaines de magasins.Selon le Journal de Montréal,le cabinet spécia-lisé en audit,droit,fiscalité et finance,Ernst & Young,a prédit que lesachats de Noël en ligne devraient subir une hausse de 20 % par rapportà 2005.Cette réalité est facilement explicable:les gens n’ont plus le

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Stéphanie BoivinThierry Gagnon

Stéphanie BoivinKaty DuchesneJulie GagnonThierry GagnonAriane Gagnon-SimardAlexandre Vézina

Stéphanie Boivin Ariane Gagnon- SimardThierry Gagnon

Magali Baribeau-MarchandMathieu BergeronStéphanie BoivinÉtienne DavidBellemareAriane Gagnon-SimardÉric GagnonJulie GagnonThierry GagnonRéjean GodinDavid GuillemetteJulie HervieuxAlexandre LemayVincent MorinKarine PoirierOlivier RiffonAlexandre Vézina

Imprimerie Le Réveil

3000 copies

Les propos contenus dans chaque articlen’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est publié par lesCommunications Étudiantes Universitaires

de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Le mercredi 24 janvier 2007

Tombée des textes:Le vendredi 19 janvier, 17h

Tombée publicitaire:Le vendredi 19 janvier, 17h

No ë lLes nouvelles tendances de magasinage

temps d’aller magasiner.Internet offre la possibilité de trouver descadeaux d’une grande originalité beaucoup plus rapidement.De plus,la comparaison des prix d’un magasin à l’autre se fait en un clic desouris.Cela évite aux gens plusieurs déplacements en plus de leur don-ner la certitude d’économiser.Il y a quelques années,plusieurs indi-vidus étaient réticents vis-à-vis le magasinage en ligne.Les mesures deprotection se sont développées et la peur de dévoiler son numéro decarte de crédit s’est dissipée.

Certificats et cartes-cadeaux

En recrudescence depuis quelques années,les cartes-cadeauxarrivaient en deuxième position parmi les achats de dernière minute en2005,selon Visa Canada,alors que les certificats étaient premiers sur laliste.Pour le cabinet Ernst & Young,les cartes-cadeaux continueront degagner en popularité.Même si leur achat fait un peu chuter les ventesdu mois de décembre,il fait augmenter celles de janvier.Cet effet estprofitable pour les détaillants,pour qui ce mois est généralement peurentable.En ce qui a trait aux consommateurs,les cartes-cadeaux sontégalement un moyen de faciliter leur magasinage.Elles poussent sou-vent la personne à acheter pour un plus gros montant,puisque le mon-tant d’une carte est toujours un chiffre rond,soit de 20$,de 25$,de50$,etc.Le consommateur n’achètera pas le CD à 16,99$ s’il n’est passûr de son choix.Il prendra une carte-cadeau ou un certificat à 20$,quirapporte beaucoup plus au magasin en bout de ligne.

Donner sans trop dépenser

Nous avons tous un talent caché et le goût de faire plaisir à ceux quinous entourent et ce,sans se ruiner.Voici quelques petites suggestions,inspirées du magasine en ligne Coup de Pouce,qui apporteront dubonheur à vos proches ainsi qu’à votre portefeuille:

Brico-maison:rien de mieux qu’un bijou personnalisé ou d’unmorceau de vêtement unique et entièrement fabriqué avec amour.Peuimporte le talent,un cadeau personnalisé fait toujours plus plaisir quen’importe quel truc acheté au magasin.

Petites douceurs:tous les petits plats sucrés sont bons a offrir (à con-dition de savoir cuisiner).Une bonne vieille tactique pour prendrel’autre par l’estomac !

Paniers thématiques:Tout le monde a une passion.Par exemple,siquelqu’un de notre entourage raffole des livres,rien de plus simple qued’aller lui chercher quelques bons vieux classiques dans un marché auxpuces,avec quelques jolis signets ainsi qu’un sac de café ou de choco-lat chaud raffiné pour accompagner le tout.Il est possible de faire unpanier amusant et pratique avec de nombreux loisirs:cinéma,chasse etpêche, scrapbooking, cuisine, etc.

Sur ce, je souhaite de Joyeuses Fêtes à tous les lecteurs et lectrices duGriffonnier.Profitez bien de tous les bons moments avec votre familleet vos amis.Surtout,prenez du temps pour faire ce que vous aimez etoubliez tous les tracas de la vie scolaire!

Les enfants viennent à peine d’enlever leur costume d’Halloween que déjà, nous sommes envahis par les pèresNoël, les idées-cadeaux dans les publicités, les sapins décorés et les vieux cantiques.Le but du commencement hâtifde cette mascarade n’est évidemment pas de transmettre l’esprit des Fêtes à la population.Il s’agit plutôt d’une ten-tative pour pousser à acheter tout de suite pour un Noël supposément meilleur.Plus les gens commencent tôt àdépenser pour les Fêtes, plus ils achètent en grande quantité.

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La menace d’un dégel éventueldes frais de scolarité est sur toutesles lèvres.Que ce soit du côté desuniversités qui l’ont ouvertementdemandé (McGill, Montréal,Sherbrooke, Laval), du réseau del’Université du Québec qui tergi-verse sur le sujet, de l’ailejeunesse du Parti libéral duQuébec (PLQ) ou encore du mani-feste Pour un Québec lucide, le scé-nario semble envisageable.Quefaire devant cette situation?

C’était le thème d’une conférence quis’est tenue le 15 novembre dernier àl’UQAC,en présence du conférencier ÉricMartin.Ce dernier est actuellement candi-dat à la maîtrise en science politique àl’UQAM,militant étudiant de longue dateet chercheur au sein de l’Institut derecherche et d’information socio-économique (IRIS).

La dérive de l’éducation, lenaufrage de l’université

D’emblée,M.Martin nous a entretenusur le constat inquiétant qui se poseactuellement dans le système d’éducationvis-à-vis de son sous-financementchronique.Comme il le mentionne,«noussommes en train d’assister à un gros pro-blème au niveau financier avec les déficitsauxquels on se bute actuellement.De plusen plus,les universités tentent de se tour-ner vers des sources alternatives de finance-ment dans le champ de l’entrepriseprivée».Selon lui:«les représentants desmilieux d’affaires qui siègent sur les con-seils d’administration des universités à titrede «représentants du milieu» sont unepreuve directe de cette conjoncture quitrahit la finalité de l’éducation».Donc,«onperçoit l’université comme une institutionqui devrait être au service de l’environ-nement économique qui l’entoure.Celaconstitue une dérive de la vision modernede l’éducation,qu’on concevait comme unlieu de synthèse dans lequel la société sereproduisait culturellement et dotait lesgens d’outils critiques nécessaires pourquestionner les orientations du monde».«C’était donc un lieu de débat,un espacepolitique qui,avec la constitution de l’État,s’est muté en espace public»,constate-t-il.

À l’heure actuelle,«on prétend donneraux étudiants un lieu de formation surmesure qui répond aux besoins du marchéen arrachant à l’individu la possibilité de sedoter de bases synthétiques lui permettantde se présenter dans le monde avec uneautonomie et des aptitudes critiques.Enrevanche,elle forme des individus adapta-bles,malléables,au service de l’entrepriseprivée et enfermés dans le marché du tra-

vail»,considère M.Martin.Dans cetteperspective,il pose sur la table la dimen-sion marchande de l’éducation,qui estdorénavant perçue comme un endroit oùl’étudiant-payeur doit faire fructifier soninvestissement (frais de scolarité et capitalhumain) afin d’obtenir un retour sur celui-ci au terme de sa formation.L’endettementétudiant est donc le fer de lance de cettefaçon de concevoir l’éducation.En effet,ilsoumet les étudiants à adopter uneapproche qui place l’intérêt de la rentabi-lité de l’investissement (frais de scolarité)au-dessus de la transmission des connais-sances et de l’autonomisation des citoyensdans l’optique d’appréhender la définitiondes finalités collectives de la société.En ter-minant,notre conférencier nous a indiquéavec sarcasme que:«de toute façon,l’uni-versité ne peut pas s’adapter à la vitesse àlaquelle le marché se déploie,ce seraitcomme faire du ski sur une avalanche».

La gratuité scolaire

L’éducation dans sa version moderne,n’est pas considérée comme un produit,mais plutôt comme un passage visant àformer des membres critiques de la société.C’est ce que nous indique M.Martinquand il éconce que «nous devons sous-traire l’éducation aux rapports marchandsafin de la rendre accessible à tout le monde,indépendamment de la classe sociale àlaquelle on appartient».Pour cela,il men-tionne qu’«il faut marquer son caractèredistinct du marché en la soustrayant com-plètement à cette logique,c’est-à-dire en lafinançant en totalité à partir de l’État».Àcet égard,«les étudiants ne devraient riendébourser,comme c’estle cas dans plusieurspays du monde.Ceci,dans le but d’avoir lagratuité scolaire permet-tant l’égalité à l’accès etl’arrêt des pressionsexercées par le marché etl’endettement». Enfin,M.Martin explique que«la gratuité scolaire n’estpas l’aboutissement dema réflexion,mais ledébut.Il faudra ensuitepenser à un nouveauprojet éducatifquisituerait l’éducationdans un autre cadre».

L’inaction des associations

De par sa positioncritique sur l’éducationet sur les acteurs du sys-tème en général,M.Martin rappelle que«sur la question du gelqui est tenue par lesassociations de défensede clientèle,qui ose tou-jours s’appeler associa-tion étudiante,commeles fédérations étudi-

antes (FECQ,FEUQ),il faut d’abord voircette position politique comme l’accepta-tion explicite que l’éducation coûtequelque chose».Selon lui,«les fédérationsdéfendent des clients face à des prestatairesde services en visant le statu quo,sans tenircompte que tout concours,de façon sys-témique,vers une hausse des frais de sco-larité».Dans la même foulée,il prétend quecelles-ci «se targuent d’être réalistes etstratégiques,sans aucune préoccupationsur les questions d’économie nationale etde financement de l’État,en omettant doncde prendre en considération le systèmeéconomique dans lequel nous vivons».Ilajoute:«ils refusent (FECQ,FEUQ) deregarder en face la réalité structurelle quidomine la logique économique capitalisteen se réduisant à des groupes de lobbys quiont comme principal moyen d’action le«tordage de bras de ministre».Cela n’aaucune influence réelle sur les décisionspolitiques et ne pourra pas nous amener àla victoire».En définitive,M.Martindéplore que ces dernières (FECQ,FEUQ)n’aient «aucun projet pour l’éducation,ense réduisant au statu quo et en s’assoyantsur un volcan en ébullition».

Est-ce réaliste de promouvoir lagratuité scolaire?

Une des questions importantes poséepar l’assistance lors de la conférence con-cerne l’applicabilité et la réalisation d’untel discours.En effet,la plupart des person-nes va être d’accord avec la vertu et recon-naît que l’éducation ne devrait pas être unemarchandise.Néanmoins,les étudiants sedemandent comment il est possible d’ar-

river à un tel objectif.À cet égard,M.Martin nous a indiqué en premier lieu qu’ilfaut «oser s’organiser et parler de cetteoption,comme le disait Pierre Bourgault,on ne gagnera pas sur une idée si on a peurde l’avoir».Dans un deuxième temps,il ainvité la population étudiante à «prendreconnaissance des analyses et du discours del’Association pour une Solidarité SyndicaleÉtudiante (ASSÉ) qui prône la gratuité sco-laire.Elle est plus combative et efficace queles autres associations nationales (FECQ,FEUQ)».Il a également affirmé que «notreintérêt comme étudiant n’est pas dans lemaintient du gel et dans l’acceptationimplicite d’une logique qui détruit l’uni-versité.Il faut arrêter de subir cette logiquemarchande comme si elle était fatale et semobiliser à travers des groupes de discus-sion,des comités de mobilisation,des asso-ciations étudiantes pour s’engager dansune lutte pour l’éducation et le change-ment dans notre société.» Enfin,«la capa-cité de payer de l’État n’est pas statique.Onpeut taxer les entreprises pétrolières,com-battre l’évasion fiscale et les abris fiscauxdes grandes banques,imposer les succes-sions,etc.L’argent sort des oreilles de notresociété.Ce sont les choix qui sont mal faits.Par exemple,on octroie un budget mili-taire de 15 milliards par année quand lagratuité scolaire coûterait environ 400 mil-lions», conclut-il.

Le conférencier,Éric Martin,invite lesétudiants et étudiantes à consulter le siteweb de l’Association pour une Solidarité

Syndicale Étudiante (ASSÉ) au:www.asse-solidarite.qc.ca.

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Les Associations favorisent le statut quo

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Le 8 novembre dernieravait lieu à l’Université duQuébec à Chicoutimi(UQAC) la 28e édition de laJournée de l’emploi organ-isé par l’AIESEC.Cetteannée, 44 kiosques d’entre-prises différentes étaientprésents.

Chacun de ces kiosquesoffraient au moins trois stages ouemplois.Faites le calcul,plusd’une centaine d’offres dans

plusieurs domaines différentsétaient disponibles pour les étudi-ants de l’université.Sur ceskiosques,une quinzaine d’entre-prises de la région étaientreprésentées.

L’objectifpour l’an prochain

est d’augmenter ce nombre afinde garder autant que possible lesnouveaux travailleurs dans larégion.La revue de la journée del’emploi sera davantage axée versl’information:les méthodespour effectuer une recherched’emploi efficace,les stratégies àutiliser lors d’entrevues etd’autres conseils utiles destinésaux chercheurs d’emploi.

L’AIESEC a aussi comme pro-jet d’ouvrir un site Internet sur

lequel les participants à la journéeauront la possibilité d’offrir lesstages et emplois disponibles dansleurs entreprises.Ceci offrirait unservice constant tout au long del’année pour tous les étudiants àla recherche d’un travail.Lesorganisateurs souhaitent aussiobtenir le soutien de différentespersonnalités politiques.Cela,pour les différents paliers mi-nistériels soient conscientisés etaident à créer un lien solide entreles entreprises et les établisse-ments d’enseignement.Cetteannée,ils ont pu compter surl’appui de la ministre del’Immigration,Mme LiseThériault,et sur celui de la Villede Saguenay,ce qui est un trèsbon début.

L’AEISEC,qui est l’organisa-teur de cet événement,offre aussiplus de 5000 stages interna-tionaux.Ils ont récemment sélec-tionné une candidate,étudianteen coopération internationale,Andrée-Anne Caissy,poureffectuer un de ces stages à l’é-tranger.Il lui reste seulement qu’àchoisir parmi les 95 pays oùl’AEISEC offre ses services.

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28e succès pour la Journée de l’emploi

Erratum

Une erreur s’est glissée dansla parution no.34 du 4 octobreen page 3.Dans l’article«Pavillon étudiant»,le nom deMartin Brouin doit être substi-tué par Martin Boivin.

Plusieurs entreprises étaient sur place pour informer les étudiants

Beaucoup de contacts ont été créés

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«Le Conseil de sécurité a rejeté […] en rai-son du veto opposé par un membre permanentdu Conseil de sécurité (les États-Unis), un pro-jet de résolution condamnant l’attaque de BeitHanoun et demandant à Israël de mettre finimmédiatement à ses opérations militairesdans le territoire palestinien occupé […]».

Monsieur John Bolton est le représentant des États-Unisau siège des Nations Unies.Il a déclaré que,de l’avis de sadélégation,le texte présenté par le Qatar condamnantIsraël,que vous pouvez retrouver sur le site Internet desNations Unies,ne présentait pas de façon équitable lesévénements qui se sont déroulés récemment à Gaza,esti-mant que le projet de résolution était «motivé politique-ment et ne contribuait pas à rétablir la paix».M.Bolton,néo-conservateur de la droite américaine,est un des «fau-cons» contrôlant la politique américaine.Les faucons,regroupant des illustres membres tels que Paul Wolfowitz,Richard «Dick» Cheney,Donald Rumsfeld,RobertZoellick,Douglas Feith,Stephen Hadley et Irving Kristol,ne peuvent tolérer la démocratie mondiale et ce,même sile mot «démocratie» revient sans cesse dans leur discours.Ces hommes,particulièrement en ce qui concerne JohnBolton,qui n’a cessé tout au long de sa carrière de déni-grer les institutions internationales,ne reconnaissentqu’une politique,soit celle de l’empire.

WTC

Il semble de plus en plus que les mensonges sans cesserépétés depuis cinq ans par ces «néo-con»,propagés par lesjournalistes et acceptés par la population,à propos desattentats du 11 septembre,seront bientôt exposés.Entreautres,un reportage appelé «911 mysteries» démontre sansl’ombre d’un doute que le World Trade Center a été dyna-mité après l’écrasement des avions.L’explication commequoi la chaleur a fait fondre la poutre centrale ne tient pasla route.La vitesse de l’effondrement des tours,l’intensitédu feu,la destruction de la structure centrale,les os retrou-vés cinq ans plus tard sur des toits voisins à des distancesconsidérables,l’effondrement de la tour numéro sept,sonttous des exemples démontrant la supercherie.Le complotpermettant aux faucons de faire la guerre semble de plusen plus être monté de toute pièce.Donald Rumsfeld n’a-t-il pas dit:«Il y a ce qu’on sait et ce que l’on ne sait pas.Et il y a ce qu’on sait ignorer et ce que l’on ne sait pas qu’onignore. »

Ouvriers de l’empire

Les auteurs de ce dynamitage contrôlé ne sont toujourspas connus,bien que quelques noms commencent à sortir.Entre autres,une piste suggère que la tour numéro sept aété démolie car elle contenait plusieurs documents de laCIA concernant la corruption de certaines corporations.Ceux qui mènent le monde économique auraient vouludétruire ces tours et ils ont combiné cela à un acte terro-riste pour enclencher leur guerre.D’ailleurs,en combinantle manque de connaissances scientifiques de la population,le contrôle et la propagande médiatique,la censure desfaits et des réalités physiques,ainsi que les mensonges surBen Laden (mensonges qui continuent toujours à la télévi-sion),ces fascistes à la tête des corporations s’amusent ànos dépens.Cela commence à faire!

Six semaines avant les attentats,des travaux se faisaiententendre dans les deux tours.Certaines personnes travail-lant dans le WTC savaient qu’il y avait des gens qui effec-tuaient des travaux sur certains des étages.Ces étages,nor-malement,n’étaient pas accessibles au grand public.Et leplus troublant,c’est que la fin de semaine avant les atten-tats,les employés et employées du WTC ont été expulsésde leurs bureaux pour «améliorer les systèmes du câble».Toutefois,une panne d’électricité totale a eu lieu duranttoute la fin de semaine,permettant à quiconque d’opérerce qu’ils voulaient,sans se faire voir,car la coupure decourant empêchait le système de surveillance de caméra defonctionner.Cette coupure inhabituelle a été mentionnéeaux autorités après le 11 septembre,mais cela a été ignoré.Lorsque l’on comprend à quel point les gens responsablesde cette supercherie avaient déjà tout prévu,on comprendmieux pourquoi ils étaient prêts à sacrifier les travailleurset les travailleuses du WTC en leur disant de rester assisbien sagement dans leur bureau après l’écrasement desavions.Il valait mieux éliminer les «potentiels témoins»qui pourraient aider à trouver les «vrais coupables».Lesmensonges du gouvernement s’effondrent à leur tour surleurs propres fondations.

La suite

L’horreur de la mort provoquée par autruine peut plus,à l’ère de la conscience et ducombat pour notre survie,être tolérée.Rien nejustifie la guerre,rien ne justifie l’écrasementde population,rien ne justifie la mort.Aucuneraison économique,aucune démonstrationlogique ne pourra nous convaincre que cesgens de droite ont raison,jamais.La quête derichesse et de pouvoir nourrie par l’égoïsmepersonnel ou collectifdoit cesser.Le contrôlede notre peur semble en être la clé.Utiliser parles «néo-con» pour contrôler l’esprit des genset les enfermer dans leurs craintes,voilà qu’unvent souffle,balayant ces craintes.Ce souffle,c’est celui des gens qui ne veulent pas se laissermourir avec leurs semblables.Nous nous bat-trons pour notre survie collective,pour quel’humain puisse enfin mériter le titre d’être«intelligent» et,pas seulement à titreposthume.En terminant,voici une phrase trèspertinente prononcée par Edmund Burke :«Ilsuffit que les hommes de bien ne fassent rienpour que le mal triomphe».Alors,agissez !

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Monsieur John Bolton est le représentant des États-Unis au siègedes Nations Unies.

7Attentats du World Trade Center

Et sa clique de Faucons

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La température à l’extérieurrefroidit, mais la neige n’est pasencore au rendez-vous.Les activitéscommencent à manquer, alorspourquoi ne pas se blottir au chaud etprofiter des nombreuses sorties DVDqui seront proposées en décembre.

Pirates des Caraïbes : Le coffre dumort (5 Décembre)

Aventure,romantisme,humour sont quelquestermes pour décrire une suite tout à faitgéniale.Le réalisateur Gore Verbinski nousoffre un second film à la hauteur du premierqu’on avait pu voir en 2003.Notre si char-mant pirate Jack Sparrow (Johnny Depp)nous revient dans une nouvelle aventure sur lamer des Caraïbes.Celui-ci doit à nouveaufaire équipe avec Will Turner (OrlandoBloom) et Élisabeth Swann (Keira Knightley)afin de combattre Davey Jones le maître del’océan.Un très bon film à voir,entre autres,

pour les effets spéciaux,carle maître Davey Jones estimpressionnant avec ses ten-tacules.Comme toujours,lejeu de Johnny Depp estexcellent.Les décors et lescostumes sont magnifiques.L’histoire est captivante.Latrame sonore est parfaite.Leseul point négatifest qu’ilnous faut attendre mai 2007pour connaître la suite.

Le Diable s’habille enPrada (13 décembre )

Adapté d’un roman éponyme de LaurenWeisberger, Le diable s’habille en Prada est leparfait «petit film de fille».David Frankel,quia réalisé quelques épisodes de la populairesérie Sex and the City,nous plonge dans l’u-nivers de la mode.Le film raconte l’histoired’Andy Sachs,une jeune diplômée en journal-isme qui postule pour le poste d’assistantedans un grand magazine de mode.La jeunefille sans style qui ne se préoccupe pas de sonapparence tente de faire sa place de journal-iste.Andy qui trouvait cet univers ridicule etfutile se laissera tenter par ce milieu qui pour-

rait lui permettre d’être enfinacceptée.Le point fort est,sans aucun doute,MerylStreep.Celle-ci joue le rôle del’horrible rédactrice en chefdu magazine. Cette femme decarrière impitoyable sauratout de même nous arracherun peu de sympathie.Un rôlegénial que Meryl Streep incar-ne brillamment.Pour sa part,Anne Hathaway (Andy) estparfaite dans le rôle de lapetite fille naïve qui s’apprêteà entrer en enfer.

La dame de l’eau (19 décembre)Du même réalisateur que Le sixième sens etSignes, La dame de l’eau est une véritabledéception.Un film beaucoup trop long etsans intérêt.Cleveland Heep est le concierged’un immeuble résidentiel.Un soir,il repêcheStory,une jeune femme vivant dans la piscine.En plus d’être très étrange,celle-ci le convaincde l’aider à accomplir sa mission afin de ren-trer chez elle par la suite.Nous connaissonsM.Night Shyamalan pour ses univers fantas-tiques.Ici,on a de la difficulté à suivre son

Pour ceux qui ont pris un peu deretard dans les nouveautés du jeu etqui aiment s’en informer, voustombez bien.L’industrie, étant enconstante évolution, a préparéquelques surprises en prévision dutemps des Fêtes.En effet, les géantsNintendo et Sony ont annoncé la sor-tie de leur nouvelle console, respec-tivement la Wii et le PlayStation 3,pour la mi-novembre.

Innovations

Beaucoup de nouveautés ont étéapportées par les deux entreprises.D’abord,la Wii propose une tonne d’éléments innova-teurs,telle que la mannette munie d’un cap-teur de mouvements permettant de fairebouger les éléments à l’écran.Vous pourrezdonc jouer au tennis avec une mannette quise transforme,le temps du jeu,en raquette.Pour les nostalgiques,vous pourrez allertélécharger les anciens jeux de Nintendo,moyennant de faibles coûts,à partir de la Wii.Le prix pour un tel achat est d’environ 280$,comprenant la console,une manette et desjeux de sport.

Du côté de Sony,l’aspect le plus développéest sans doute la performance.La troisième

console PlayStation en surprendra plus d’un,tant aux niveaux graphique,possibilités dejeu ainsi qu’à celui du prix.Cet achats’adresse à un certain public,relativementaisé,puisque le prix se situe aux alentours de700$,de quoi en décourager plusieurs.Cependant,pour ceux qui en ont les moyens,la console risque d’être très intéressante.Envoyant les extraits d’Assassin’s Creedd’Ubisoft,on ne peut qu’admirer le travailqui a été effectué.Les autres jeux sauront toutautant nous en mettre plein la vue.

Pour terminer sur les dernières sorties dejeux,disponibles sur la plupart des consoles,on ne peut omettre de parler du tout récentNeed For Speed Carbon qui,d’après des com-mentaires recueillis,vaut le détour.De plus,Final Fantasy XII est un jeu à se procurerabsolument pour les fans de la série.

Folie du jeu

Partout dans le monde,rien n’a pu arrêterles amateurs de la console PlayStation 3 levendredi 17 novembre dernier,qui ont atten-du pendant des heures,voire même pendantdes jours,pour obtenir enfin l’objet de leursdésirs.Chez nos voisins américains dans l’é-tat du Connecticut,certaines files d’attenteont paru plus longues que d’autres.En effet,sachant que les joueurs attendant l’ouverturedes magasins devaient avoir en leur posses-sion quelques centaines de dollars,deuxvoleurs armés ont attaqué une file d’attentedevant un Wal-Mart.Un individu qui a tentéde résister a même reçu une balle.

Ceux qui attendaient n’étaient pas tous desmaniaques de la console.Certains espéraientse l’approprier dans le seul but de la revendresur eBay et ainsi réaliser un profit bienalléchant. Selon La Presse,un individu japo-nais a obtenu 3000$ sur eBay pour une con-sole en valant 660$.

Avec la pénurie de PlayStation 3 qui sévitactuellement au Japon (Sur les 100000 con-soles promises par Sony,seulement 88400ont finalement été mises en vente),il étaitcertain que l’Occident n’allait pas y échapper.Le Canada et les États-Unis ont finalementreçu 400000 consoles,qui se sont envoléesen quelques heures à peine.La raison de cettepénurie vient d’un ennui technique chezSony.Selon Radio-Canada,le problème vientdu fait que les jeux de PlayStation 2 ne sontpas compatibles sur la nouvelle console.Conséquence:200 des 8000 jeux qui exis-tent pour le PlayStation 2 ne fonctionne passur la troisième console.La sortie duPlayStation 3a même étérepoussée enmars 2007pour l’Euro-pe.

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Nint endo Wii e t P lay st ation 3Plusieurs joueurs devront attendre

http://us.playstation.com

En avant les gros titresintention.Au début,nous assis-tons à un conte pour enfants quise transforme par la suite en filmd’horreur qui ne réussit pas àfaire peur.Les derniers films deShyamalan ont su plaire à certainset à en ennuyer d’autres,commeil a été le cas pour Le Village. C’estpour cette raison que ce filmplaira peut-être.À vous de fairevotre propre idée!

Ma super Ex-Copine(19 décembre)

Certaines comédies ne sont pasfaites pour gagner un oscar maispour procurer un simple diver-tissement aux spectateurs.C’estla cas de Ma super Ex-Copine. Dequoi passer un bon moment dedétente avec cette histoire un peutirée par les cheveux,mais quandmême très drôle.Matt (LukeWilson) est généralementmalchanceux en amour.Il com-mence alors à fréquenter Jenny(Uma Thurman).Alors,quecelle-ci s’avère être une femmejalouse et possessive,Matt décidede la quitter.Ce qu’il ne sait pas,c’est que Jenny est en fait G-girl etqu’elle est dotée de pouvoirssurhumains.Un film très intéres-sant où l’on mélange humour etaction,sans oublier la petitetouche de romantisme.UmaTurman nous livre une perfor-mance efficace en super-héros.Un film qui saura plaire à tous!

Autres sorties à noter :-Bon cop,bad cop (19 décembre)-La descente (19 décembre)

Voilà les gros titres qui nousattendent en décembre du côté dela location DVD.Pour ceux etcelles qui n’ont pas encore eu l’oc-casion de les visionner,plusieursbons films sortis en novembresont encore disponibles dans lesclubs Première Vidéo, tels Le codeDaVinci et Le retour de Superman.

www.clubpremierevideo.com

Jack Sparrow est de retour!

Pas facile de rompre...

Cin éma des fê t e s

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Le 3 novembre dernier, était présenté le spectacle deJonas à l’auditorium Dufour dans une salle assez bienremplie.La rock star, accompagnée de Corey Diabo à laguitare, d’Ange Curcio à la batterie et de DomenicRomanelli à la basse ont déferlé un spectacle quasi 100%rock et infernal.

Jonas a débuté son spectacle enélectrisant la foule avecSuperSexMe,son premier extraitdécapant tiré de son deuxièmealbum.Dès lors,la foule étaitdebout et commençait à remuer.Ilprend son micro et se déplace d’une

manière sexy et sensuelle sur scène.Ses mouvements sont justes etcoordonnés avec les chansons.Il aurait été appréciable qu’il crée descontacts avec la foule entre les chansons.Le public n’a eu droit qu’à:«ça va bien les amis? Ça va bien Chicoutimi?» La rock star a chauffé lecœur des fans en offrant un rappel qui a semblé souffrir de quelqueslongueurs pour les gens présents.Il est certain qu’à le voir aller surscène,le rocker montréalais va continuer son ascension vers les plushauts sommets de la gloire.

Le journal le Griffonnier a obtenu le vendredi 3 novembre dernierune entrevue avec la rock star Jonas.

Aussi sympathique que séduisant,c’estavec grand enthousiasme qu’il a acceptél’entrevue téléphonique pendant qu’il effec-tuait le voyage vers Chicoutimi.

Q :Suite à votre passage au Saguenay cetété,comment s'est passé l'accueil dans notrerégion?

R :Débile! tout le monde embarque trèsrapidement,les gens savent l'histoire dugroupe connaissent les paroles des chansons.

Une «bombe» surscène!Q :Souhaitez-vous percer à l’international?

R :Nous sommes déjà présents à l’international.Nous avons effec-tué l’an passé l’avant première de la tournée du groupe Van Halen.Jereviens tout juste de Californie où j’ai donné un spectacle.J’ai confi-ance que cela va bien se passer.

Q :D’après-vous qu’est-ce qui vous distingue des autres rock star?Jonas a hésité avant de donner la réponse à cette question,il a paruintimidé.

R :Je vous confie que ce n’est pas à moi de dire qu’est-ce qui medistingue des autres rock star,ce sont aux fans de décider.Je me con-sidère comme un musicien et non pas comme une rock star.

Q :Quelle est la chanson qui vous ressemble le plus?

R:Il n’y en a pas vraiment,le dernier album est un mélange deplusieurs chansons qui reflètent les différents côtés de ma personna-lité.

Q :Est-ce que Jonas est votre vrai prénom ou votre nom d’artiste?

R :Jonas est mon vrai prénom.

Q :Quelles sont vos influences musicales?

R :J’écoute beaucoup de styles de musique différents dépendam-ment de mon humeur et de comment je me sens.J’ai des influencesde blues,mais j’écoute aussi du «house»,du «transe».J’aime égale-ment Metallica,Aerosmith,Pantera.

Q :Après un spectacle comment faites-vous pour décrocher?

R :Bien,après le spectacle de ce soir on organise une petite fête.Normalement,je ne suis pas stressé car on est bien préparé,on tra-vaille fort.

Le 17 novembre dernier, le ThéâtrePalace Arvida présentait le spectacle Partyde la troupe QuébecIssime.C’est dans unesalle assez bien remplie et trèschaleureuse que s’est déroulé le spectaclehaut en couleur qui offre plus d’une cen-taine d’extraits de chansons exécutés sansfaille.

L’ambiance audébut du specta-cle est calme,lapremière partiedébute en dou-ceur et plusieurs

grand succès s’enchaînent. What a wonderful worldde Louis Armstrong est interprétée avec brio.Par lasuite,des chansons Rock’n’roll,disco,Yaya et dedanse en ligne sont au rendez-vous.Les costumessont colorés et brillants.Ils sont presque indénom-brables,car les chanteurs danseurs font la rotationrégulièrement.Ceux-ci ont été d’ailleurs revus cetteannée pour le bénéfice du spectacle et de nos yeux.Àplusieurs reprises durant le spectacle,les frissonstraversent notre corps.Des moments très fortssurtout pendant des classiques comme Flashdance,Footloose,Titanic,Mon fantôme d’amour ,où l’on voiten arrière plan des scènes prenantes de ces films.Ajoute au charme du spectacle des écrans géants,qui,de chaque côté de la salle,projettent des parties duspectacle tantôt en noir et blanc,tantôt en couleur,pour mieux nous transporter dans l’époque musicalereprésentée.Plusieurs petites surprises épatantes

éclatent pendant la soirée,notamment le limbooù l’on nous offre de monter sur scène pour fairevaloir nos talents de «limbo dancer».Par la suite,un filet de volley-ball traverse la scène qui divisela salle en deux équipes qui doivent jouer avecun ballon surdimensionné.Parlons maintenantdes cages en métal se déplaçant de gauche àdroite et de bas en haut:chacune contient unedanseuse qui bouge ardemment sur le rock vêtuepour l’occasion,et ce,durant la partie plus enle-vante de Party .Un petit bémol,vers la fin de lapremière partie,les gens commencent à danserautour de la scène.Après l’entracte,l’ambianceest plus rock,mais à peine une dizaine de per-sonnes se prête au plaisir de danser.Par la suite,le rock laisse place aux balades.Finalement,lerigodon prend place,ce qui a eu pour effet declouer les spectateurs sur leurs sièges.Il auraitété intéressant que les chansons soient plus syn-chronisées pour faciliter l’entrée du spectateurdans le rythme et ainsi leur permettre de se leverpour prendre part au spectacle. Party est l’occa-sion pour les gens d’aller encourager les artistesrégionaux qui offrent des spectacles surprenantset pétillants.De plus,le spectacle est entièrementconçu ici-même.Le Palace Arvida offre plusieursspectacles dont Expressio, Décembre, Party, Partyadapté pour les enfants et Petit Noël. Désormais,vous pouvez faire le «party» à la maison,puisquele disque compact comprenant la version inté-grale du spectacle est en vente.Le coût du billetest de 75$ incluant le souper quatre services.

Le sensuel Jonas a livré uneprestation mémorable

Un «Party» parfait

Une énergie électrisante animait les artistes de la scène

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Lemois den o v e m -bre auraété touteune aven-ture pour

un groupe d’étudiants de l’UQACayant décidé d’approfondir les liensqui peuvent se tisser entre plusieursconcentrations d’étude par un projetintitulé 24 heures dans le bois, qui seveutà la fois un échange et uneréflexion.

En fait,il s’agit d’un groupe d’environtrente étudiants issus des baccalauréats inter-disciplinaire en art,plein air et tourismed’aventure ainsi que biologie,qui se sont don-nés pour mission de réaliser une œuvre in situ.S’apparentant au mouvement Land Art, l’ac-tivité a eu lieu à la station de recherche enmilieu naturel de l’UQAC,Simoncouche,située environ au kilomètre 217 de la réservefaunique des Laurentides.Le projet en ques-tion,né d’une initiative d’une étudiante auBIA,Émilie Lemieux,avait pour but de con-cevoir et de réaliser une œuvre mettant encommun les intérêts et préoccupations dechacune des concentrations impliquées,demanière à ce que les disciplines,le savoir-faireet les idées s’entrecroisent et aboutissent à lacréation de liens amicaux et d’échanges perti-

nents sur l’environnement,la nature,la démarche artis-tique et les liens sociaux entre communautés estu-diantines.

La station de recherche en milieu naturel deSimoncouche,avec sa forêt d’enseignement et derecherche servant de laboratoire et de terrain d’étude,notamment pour les étudiants de plein air et tourismed’aventure et de biologie,se prêtait tout-à-fait à l’expéri-ence.L’équipe de conception,d’environ dix personnes,adéveloppé dans un délai d’environ un mois diversesnotions visant à réaliser intensivement l’œuvre en 24heures,lors de la fin de semaine des 25 et 26 novembre2006 derniers.En outre,toutes les étapes du processus ontété documentées par une équipe de tournage et de pho-tographes.

Les concepteurs se sont penchés concrètement sur letype d’aménagement,d’installation ou de manœuvrequ’ils allaient effectuer,sur les notions d’éphémère et depérennité,de trace et d’impact que l’humain peut avoir surson environnement et sur la vie sauvage.L’événement seplace donc sous le thème des paradoxes que cela implique,de même que dans une optique de concrétisation d’unedémarche artistique interdisciplinaire et accessible à tous.

C’est pourquoi tous les participants au projet (con-ception,réalisation,logistique et documentation) invitentla communauté universitaire et la population régionale àvenir découvrir les résultats de cette solidarité remar-quable.

Pour plus d’informations:(418) 696-4410

La Vie Étudiantede l’UQAC nousoffre définitive-ment de beauxcadeaux culturelscette année.Après

les midi-spectacles innovateurs des «GrandsTalents d’Université sur Scène», où la musiqueétait mise à l’avant-scène, c’est au tour duthéâtre de prendre de l’ampleur et de se donnerde la visibilité.

«Ça fait quelques trimestres déjà que je reçois de plus enplus de demandes de la part des étudiants et étudiantes àsavoir s’il y a une troupe de théâtre amateur à l’université,ou du moins des ateliers de théâtre»,explique la respon-sable de la Vie Étudiante de l’UQAC,Esther Laprise.C’estdans l’optique d’un intérêt croissant envers le théâtre queles étudiants externes au module des Arts ont pris l’initia-tive de créer une nouvelle troupe amateure à l’université.Donc,une première année pour «la troupe de théâtre ama-teur de l’UQAC»,dirigée par le professeur de théâtre del’université,Dario Larouche.

Pour initier cette troupe nouvellement for-mée,le metteur en scène a décidé de présenternul autre que le grand classique de la dra-maturgie du XXe siècle d’Eugène Ionesco: LaCantatrice Chauve.«L’ancienne troupe dethéâtre amateur de l’université,ainsi que bonnombre de troupes théâtrales au travers laprovince,ont décidé de présenter cette pièced’Ionesco comme première production»,affirme le metteur en scène de cette troupe.Selon lui,«c’est très compréhensible que ceclassique du théâtre soit tant repris par denouvelles troupes».La pièce,selon M.Larouche,peut être conçue et jouée demanières tellement différentes,de l’absurdejusqu’au drame,qu’elle en devient presque unclassique initiatique pour plusieurs troupes de

théâtre.De sa propre vision de la pièce,le metteur enscène exploite beaucoup «les corps comme symbolique»dans une mise en scène plastique,quasi chorégraphique.

En même temps,ce qui a justifié le choix de la pièced’Ionesco,c’est le nombre d’inscriptions reçues cetteannée et«on justifiera les pièces futures dans ce mêmeesprit».La troupe est essentiellement composée d’étu-diants qui ne suivent aucun cours de théâtre à l’université,bien que les organisateurs ne ferment pas la porte à cesderniers.Ainsi,la troupe est composée cette année de sixétudiants:Olivier Duchesne,Nicolas Dutour,ZoéGaudreault,Stéphanie Landry,Patrick Simard et ValérieTremblay.Dario Larouche ne se gêne pas pour dire qu’il«est très agréable de travailler avec l’équipe actuelleet quela pièce offre beaucoup de possibilité quant à leur jeu».

Cette initiative de la part de la Vie Étudiante s’étend surdeux volets.D’un côté,il y a la production d’une piècependant l’automne,et de l’autre,des ateliers théâtraux quiauront lieu à la session d’hiver.

La Cantatrice Chauve d’Eugène Ionesco sera présentéeles 6 et 7 décembre prochains à 20 h au Petit Théâtre del’UQAC.Le coût du billet pour un étudiant est de 5$ et de8$ pour le grand public.

Pour plus d’informations:Tel.:545-5011,poste 5617

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24 heures dans le bois

Nouvelle troupe de théâtre

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22 millions pourles universités en région

Récemment le gou-vernement du Québecaffectait 240 M$ «sup-plémentaires» pour lesuniversités au Québec.De ce montant,lemouvement étudiantpan-québécois se lancedans une campagne

afin que le gouvernement affecte 22 M$ récurrents pour ledéveloppement des universités en région. Cette affectationde fonds s’avère nécessaire de part la largesse de la dernièreformule de financement des universités qui désavantageaitles universités en région.Avec les promesses électoralesque l’ont voit poindre à l’horizon,il est nécessaire que legouvernement rectifie dès maintenant l’injustice quevivent les universités en région.C’est pourquoi le MAGE-UQAC en collaboration avec la FEUQ,ont amorcé unecampagne pour rétablir les faits.Déjà plus de 1600 cartespostales provenant de l’UQAC ont été déposés au premierministre Jean Charest,pour qu’il s’aperçoive de la perti-nence du dossier.Pour de plus amples informations oupour signer une carte,passez nous voir au bureau duMAGE-UQAC.

Spectacle du 15 décembre

Pour une première fois cette année,le MAGE-UQACvous invite à un spectacle lors du party de fin de sessiond’automne qui aura lieu le vendredi 15 décembre dans lecentre social.Pour cette occasion,l’équipe du MAGE-UQAC a invité Alain-François,un auteur compositeurinterprète qui carbure à la joie de vivre et qui sait la trans-mettre par sa musique et par son incontestable charisme.

Il harmonise textes et musiques,version traditionnelle,influencés par le son rock à peine voilé,celui-là même quinous fait immanquablement bouger! Multi-instrumen-tiste émérite,c’est sur le violon qu’Alain-François préfèreposer sa joue afin de nous enivrer de ses mélodies endia-blées… pour notre plus grand plaisir.Pour de plusamples informations,consultez son site officiel:www.alainfrancois.com.

Élection surle conseil des études del’UQ

Nous voudrions féliciter Simon Bolducpour son élection sur le conseil des études del’UQ.M.Bolduc s’implique d’ailleurs dansplusieurs comités et commissions à l’UQACdepuis plusieurs années,notamment sur lacommission des études,pendant interne duconseil des études des UQ.Étudiant au bac-calauréat en enseignement,M.Bolduc est lapersonne la plus qualifiée pour représenter lesétudiants de l’université du Québec sur cetteinstance.

Festival étudiant 2007

Et voilà,c’est parti,les préparatifs pour lefestival étudiant ont débuté,les associationsont été contactées pour vous élaborer un festi-val qui sortira de l’ordinaire une fois de pluscette année.Ce festival aura lieu du 19 au 22mars prochain.Plusieurs activités surprisesoccuperont l’horaire de cette semaine de fes-tivités.L’horaire sera disponible d’ici la fin de

la session d’automne pour que vous puissiez participer engrand nombre.D’ailleurs,le comité a lancé un concours delogo et certaines normes sont demandées.La date limite deremise du logo est le 15 décembre 2006.Pour de plusamples informations,les détails sont disponibles sur le siteInternet du MAGE-UQAC www.mageuqac.com .

Le vendredi 17 novembre dernier, le vice-président aux affaires institutionnelles,Guillaum Dubreuil, accordait une entrevuespéciale au sujet du Pavillon de services,antérieurement nommé Pavillon étudiant.Il arépondu à quelques questions suite aux interro-gations exprimées par les étudiants dans laparution du Griffonnier du 4 octobre.

Q : Pensez-vousinstaurer un projet degarderie dans le nou-veau Pavillon de serv-ice?

R :En fait,le projet de garderie est déjà mis en place,mais il n’est peut-être pas très bien connu des étudiants.Ily a près de l’université des places réservées à la garderieMinimousse pour les mères qui étudient.De plus,l’andernier,une garderie a ouvert ses portes à l’école se-condaire Laure-Conan,en partenariat avec le Cégep deChicoutimi,l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)et le Centre de formation professionnelle de Laure-Cornanqui offre aussi des places aux mères étudiant à l’université.

Q :Quels seront les services offerts et quels en seront lesavantages?

R :Au rez-de-chaussée,on retrouve deux sections.Toutd’abord,la première,l’aire de repos,où l’on pourra retrou-ver des salles avec des postes de travail munis d’ordina-teurs.Les étudiants bénéficieront d’une plus grande tran-quillité que dans le centre social actuel.Nous pourrons

apercevoir,dans la deuxième section,des tables avec dessièges permettant d’exécuter des travaux individuels ou degroupe.La salle sera également un endroit approprié pourles personnes travaillant sur des ordinateurs portatifs.Enplus d’avoir ces services,nous retrouverons sur le mêmeétage des bureaux administratifs qui pourront servir auxservices financiers,comme un bureau pour les prêts étudi-ants et des services de consultation sur rendez-vous.Celaest encore en négociation avec le ou les partenaires enquestion.Au second étage,il y aura un resto pub avec unesalle multifonctionnelle.Le resto pub apprêtera des metstrès différents de la cafétéria et le service offert sera pluslong,car on parle ici de service aux tables.L’ambiance seraplus décontractée et personnalisée.Les salles multifonc-tionnelles seront munies de murs amovibles insonorisésqui pourront être disposés soit pour les associations étudi-antes,soit pour les assemblées générales ou encore,pourdes rencontres d’équipes,tout en offrant les services duresto pub.Chaque salle pourra accueillir 60 étudiants,pouvant même aller jusqu’à 100,selon la disposition.Cessalles multifonctionnelles s’agrandiront lors d’un acha-landage trop élevé du resto pub.On retrouvera égalementdeux terrasses afin de regarder des pratiques ainsi que desmatchs sportifs se déroulant sur le terrain de football,touten dégustant un bon souper.

Q :Est-ce vrai que 87% des gens sont satisfaits des ser-vices déjà en place?

R :Ce n’est pas tout à fait vrai.Selon l’étude,87% desétudiants trouvent les services déjà offerts pertinents,doncrépondant à leurs besoins.Cela ne veut pas dire que lesservices offerts comblent actuellement toutes les attentesdes étudiants.

Q :Est-ce vrai que 80% des étudiants ne sont pas aucourant du projet?

R :Présentement,je ne crois pas que 80% des étudiantsne sont pas au courant du projet,car nous avons fait,avantl’assemblée générale spéciale,une campagne présentéesous la forme d’un kiosque situé dans le centre social pen-dant une semaine.Le but visé était d’informer les étudi-ants.Nous avons arrêté les gens au passage afin de leurdétailler le projet par rapport aux différentes options ainsique sur les plans de construction.Au début de la deuxièmesemaine,il y a eu une assemblée générale d’informationpermettant l’interaction avec les étudiants sur différentsquestionnements.Je trouve que le «80% des étudiants quine sont pas au courant» est un peu fort comme chiffre.Maintenant, nous continuons d’informer les étudiants parle biais des représentants d’associations qui,eux,doiventdiffuser l’information dans chacun de leur module.Onretrouve au conseil central un point fixe à l’ordre du jourqui informe les représentants de modules sur lesdéveloppements du pavillon.

Q :Combien d’emplois étudiants seront créés avec lenouveau Pavillon de services?

R :Nous allons transférer les effectifs déjà en place,maisles heures d’ouverture du resto pub augmenteront grâceaux activités sportives présentées les fins de semaine.Pourcela,nous estimons que nous aurons besoin d’une ving-taine de nouveaux employés pour le resto pub ainsi quepour toutes les autres activités reliées au fonctionnementde ce pavillon.

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Des nouv e l le s du Pa vi l lon d e S ervi c es

Entretien avec MAGE-UQAC

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«Beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre point devue.» Par cette phrase, Georges Lucas nous invite à réfléchir et à se questionner sur leréel, ou à tout le moins, au sujet de notre perception du réel.

Vous,amateurs et amatrices de la Matrice,sachez qu’il est permisde douter du réel.Nous sommes limités dans notre perception duréel par nos sens,ainsi que par le degré de conscience que nousavons atteint.Toutefois,à l’échelle de la réalité sociale,nous sommesinondés d’informations qui nous forcent à remettre en question dif-férentes réalités.Parmi ces informations,certaines sont men-songères et elles n’ont parfois que pour but le contrôle de vos pen-sées.Ce contrôle permet à certains de «faire leurs affaires» et de ne

pas être inquiétés par le mouvement de la masse populaire.En contrôlant la masse,la guerre et le fascisme,tels que nous les vivons aujourd’hui,sont tolérés.

Pour faire accepter ces horreurs,il faut inonder la population des mêmes informations encore et toujours,pour ainsi inculquer dans l’esprit des gens que cela n’est que routine.Le plus grand danger de la concentra-tion des médias est de permettre le contrôle de la réalité sociale par des crapules et de donner l’immunité àceux-ci.L’information,en provenant d’une seule source,devient biaisée.Et vous,en donnant légitimité à cegenre d’organisme,basé sur le fait que cela provient d’une entité indépendante,permettez que la réalitésociale devienne sous contrôle.

L’existence de médias publics et indépendants basés sur le principe du bien commun peut contrer le néo-fascisme qui utilise le capitalisme pour diviser le peuple et l’exploiter.Le recours à la peur et à la division parces mécréants reflète leur propre peur et leur propre méfiance envers leurs semblables.Vos actions sont lemiroir de vos pensées.En croyant en vous et en vous comprenant,vous pouvez comprendre les autres etcroire en eux.Car,selon moi,croire en nous,en l’humain,en le peuple et en la vie,c’est la clé pour sauverla vie sur Terre.

Croire en nous devient donc la base de la réussite à tous les niveaux.Croire en le peuple revient à croireen la société.Croire en la société revient à croire aux humains.Croire aux humains revient à croire en la vie.Et croire en la vie revient à croire en nous,à ce que nous sommes… car nous sommes en vie.

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L a r es pon sabi li t é d es j ournal is te s

La propagande involontaire

Mieux comprendre la surditéAu Québec, on estime que 10% de la population est

au prise avec une déficience auditive.Plus de 50% despersonnes âgées de 65 ans et plus vivent avec un pro-blème auditif et un bébé sur 1000 naît sourd.De plus,l’exposition au bruit industriel pour près de 500 000 tra-vailleurs québécois peut représenter un risque de sur-dité professionnelle.

La déficience auditive peut se diviser en trois catégories.La pre-mière comprend les malentendants qui subissent une perte gradu-elle plus ou moins importante de l’audition et qui possèdent tout demême une capacité de communication orale se rapprochant à celledes personnes entendantes.La deuxième regroupe les personnes quisont devenues sourdes en ayant perdu la faculté d’entendre suite àune maladie ou à un accident.La dernière rassemble les personnessourdes qui connaissent une surdité de profonde à sévère et quiutilisent leur voix à différents degrés d’intelligibilité.

Outils et support

Pour chacune des catégories de surdité,il existe différents outilsde communication qui facilitent la conversation ainsi que la com-préhension.Les personnes souffrant de surdité profonde à sévèresont privées d’une grande quantité d’information provenant de latélévision,de la radio et de certaines conversations avec des amis.Pour contrer cela,certaines personnes ont créé la langue des signesquébécois (LSQ),qui,depuis 1980,aide les personnes sourdes duQuébec à communiquer entre elles et entre les individus connaissantla LSQ.Malgré le fait que le langage signé permet d’établir une con-versation,peu de personne connaissent ce type de façon de parler.Bell Canada offre aussi un service gratuit qui transcrit la parole ver-bale en parole écrite lors d’entretiens téléphoniques.Pour les per-sonnes malentendantes,on retrouve des appareils auditifs qui,depuis les dernières années,se sont beaucoup personnalisés grâce àla technologie.

Croire au peuple peut être difficile lorsque nous voyons les actionsde nos confrères et de nos consœurs.Toutefois,rappelez-vous que vousn’avez pas toujours été conscients et responsables de vos paroles et devos actions.Je me rappelle encore de ma folle jeunesse où j’étais incon-scient,mais combien heureux.Depuis,j’ai compris que la vie est durepour ceux qui souffrent,mais j’ai aussi compris que la vie est belle,carnous sommes en vie.La vie est dure,mais elle est belle.

C’est pourquoi,je demande aux journalistes qui rapportent les nou-velles de s’ouvrir les yeux sur la propagande,parfois involontaire,qu’ilsou qu’elles encouragent.Si vos sources proviennent uniquement d’ungroupe tel que l’armée et dont les motivations sont,par exemple,dejustifier le massacre de femmes et d’enfants dans une fausse guerrecontre la terreur (celui qui fait cette guerre ne l’utilise donc pas,cetteterreur???),doutez de votre implication dans leurs «affaires».Il vousfaut percer le mystère du pourquoi,de l’intention.Sachez reconnaîtreles cœurs purs,qui sont parfois naïfs ou inconscients et donnez leurune chance d’apprendre de leurs erreurs.Mais doutez des profiteurs,sachez les reconnaître et ne vous laissez pas contrôler.En terminant,selon vous,je suis quoi,moi?

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Quel sujet controverséqu’est la religion!Oui? Non? Quoi qu’il en soit, il y a une pro-lifération réelle du sujet.Les magazines en dis-cutent, la télévision en débat et les hommess’affrontent en son nom tous les jours.Est-cequ’il reste quelques effets positifs à cephénomène galvaudé à travers les siècles?

Il suffit de visualiser ou bien d’entendreles dépêches pour comprendre que la reli-gion n’a plus la cote depuis quelquesdécennies.Les hommes se battent en sonnom,s’entretuent,se torturent et créentdes guerres pour revendiquer sa proprereligion au lieu de comprendre sa philoso-phie et de l’appliquer.De plus,le manqued’intérêt envers ces croyances collectivessemble évident car il faut constater que lebac en théologie est fermé à l’Universitédu Québec à Chicoutimi (UQAC) fauted’inscription,ce qui démontre un désin-téressement réel face à la religion et sespratiques.

Mais,que se passe-t-il avec la religion?Pourquoi semble-t-il impossible d’allerau-delà des préjugés afin de saisir le termedifféremment de ce qu’il inspire instinc-tivementdepuis un certain laps detemps? Pourquoi les nouvelles ne sont quenégatives?

Il faut croire,à force d’écouter les différents médiumsde communication,que les hommes sont bien loin des’aimer les uns les autres.Priez pour vos ennemis.[…] debienheureux les miséricordieux […] et les pacifiques car laperfection est dans la paix,qui exclu tout combat».Est-cequ’il y a la moindre ressemblance entre ce qui est diffusé etces propos saints ? Est-ce que l’homme n’obéit qu’à sa pro-pre loi?

À visualiser la haine au lieu de l’amour et à comprendreles signes de désintéressement de la population,il suffiraitpeut-être de concevoir autrement le message des religions.Aucune religion et aucun dieu ne prône la violence et lesdéchirements de son peuple.Il suffirait peut-être deregarder un peu plus loin que le mot religion au lieu detergiverser sur ce dernier.

Lors de la dernière parution du Griffonnier,vous avez pu lire un article traitant de la com-pétence de nos enseignants à l’UQAC.Ne niantpas certains faits apportés lors de ce mêmearticle, je souhaite tout de même y apporterquelques nuances.Le présent texte est doncune mise à niveau des informations véhiculéesdans l’article du 1er novembre dernier.

D’abord,il me paraît important de différencier lavisionde l’enseignement présentée de façon idylliquedans le précédent article pour le ramener à une dimen-sion plus actuelle.En effet,Socrate ayant fait son temps,ilme semble pertinent d’envisager l’enseignementautrement qu’en image classique et surannée du maîtreusant de rhétorique pour une assemblée muette ethébétée devant son grand savoir!

Au contraire! L’enseignement actuel vise plutôtune interaction proactive entre l’étudiant et l’enseignant(et non pas l’élève et l’instituteur,car,à moins que je nem’abuse,nous sommes maintenant à l’université,plus àl’école élémentaire!).Proactive implique aussi une parti-cipation de l’étudiant dans son processus d’apprentissage,pas seulement par une présence aux cours ou par la lec-ture des notes de cours.L’acquisition des compétences nesurvient pas en mémorisant par cœur des informationsqui,sans pensée critique,sans questionnement approprié

ou sans une application au cours de la formation(démarche qui ne doit pas être exclusivement effectuée enclasse ou lors d’un stage) procure peut-être un papierportant le mot «réussite»,mais n’atteste pas de réelleshabiletés dont l’étudiant doit se doter en classe,mais aussiet surtout par lui-même.

Il est bien aisé de mettre la faute sur l’enseignantlorsque l’on croit qu’il n’accomplit pas son mandat.Ilfaudrait d’abord s’entendre sur ce que l’on entend parmandat! Le principal mandat que l’on peut imputer àl’enseignant relève de son plan de cours.Voilà le contrat,qu’il s’impose lui-même,qui exprime clairement sesdevoirs et objectifs.Soit dit en passant,celui-ci n’est pasvéritablement un contrat entre les étudiants et l’en-seignant,mais plutôt un contrat entre lui et l’université.C’est donc un outil pédagogique pour les étudiants,maisaussi un outil d’évaluation de l’enseignant pour le mo-dule et le département.Le plan de cours est régit par cer-taines règles que je vous encourage fortement à consulterdans le manuel de gestion de l’UQAC (accessible sur lesite de l’UQAC).

L’argument monétaire a aussi été fortement employé àtort comme à raison.Je glisserai seulement un petit mot àce sujet.Simplement,l’université n’est qu’en partieresponsable du manque de ressources.En effet,il ne fautpas oublier le gouvernement,puisqu’il y a encore de l’ar-gent qui dort,notamment un certain 22 millions pour lesrégions,sans parler d’un montant du fédéral.À ce sujet,restez à l’écoute pour connaître les prochaines actions dumouvement étudiant (auxquelles vous êtes conviés,bienentendu).

Je mets aussi en lumière une certaine probléma-tique.Toujours dans le précédent article,l’enseignantmodèle est présenté de telle façon que j’en viens à mequestionner si c’est bien d’un enseignant dont on parle oud’un «showman»! En effet, il est intéressant de remarquerque les enseignants donnant un cours plus ardu sont sou-vent plus sévèrement jugés que ceux dont le contenu estplus pratique,facile ou… dilué! (Surtout lorsque celui-cisait se donner en spectacle!) Certaines matières sont plusardues ou plus difficiles à enseigner que d’autres,par con-tre,cela n’est pas souvent relié à la compétence de celuiqui l’enseigne.C’est un écueil sur lequel il est aisé de seheurter si l’on ne prend pas le temps de jeter un regardobjectifsur la situation.

Cela dit,il est certain que des problèmes relatifsà l’enseignement de certains professeurs existent.Cependant,je m’insurge contre la perception (car s’en estbien une!) qu’à l’UQAC,les bons profs sont en minorité!De plus,il est pertinent de mentionner que de nom-breuses ressources existent pour les étudiants commepour les enseignants afin d’améliorer leurs méthodesd’enseignement ou pour recevoir de l’aide dans certainesmatières plus ardues.Il faut cependant les utiliser.

Concernant les autres problématiques reliées àl’attitude de certains enseignants,au contenu péda-gogique ou au contenu structural,n’hésitez pas à parler àvotre représentant étudiant ou bien filez au bureau duMAGE-UQAC pour me rencontrer.Pour changer leschoses,il faut agir et cela signifie aussi s’impliquer!

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Une vision actualisée de l’enseignement

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L’environnement a le vent dansles voiles.On sent son souffle surla population du monde qui semobilise pour démontrer l’impor-tance qu’on doit accorder à notreplanète, à notre futur.C’est parti-culièrement vrai au Québec, où onaimerait que le gouvernementHarper comprenne le message, oubien qu’il parte au vent.

Ce vent vert transpire partout à l’UQACet les gens veulent agir.Le schéma directeurde l’UQAC 2006-2011 précise que l’univer-sité veut assurer sa responsabilité d’acteurdu développement durable.Le MAGE-UQAC travaille activement avec le comitéenvironnemental et les étudiants d’éco-conseil.Des liens se tissent avec les groupesde la région.Les choses bougent et cetteagitation nous permet de croire que les

inquiétantes répercussions de la pollutionet des changements climatiques peuventêtre minimisées.Gardons espoir!

Je garde espoir,car je vois chaque jourdes dizaines de gens qui donnent du tempset de l’énergie pour mener à bien ces pro-jets de nature sociale,environnementale etéducative.Des gens qui travaillentgénéreusement à changer le monde.Je nepeux passer sous silence certaines de cesinitiatives rafraîchissantes qui se déroulentdans notre monde universitaire.

D’abord,chapeau aux étudiants enplein-air,en art et en biologie pour leurinitiative du «Landart» à Simoncouche.Ils’agit d’une merveilleuse façon de rappeleraux gens notre appartenance à la nature età ses multiples beautés.J’espère que cetteidée continuera son chemin.

Pour vous mettre dans l’esprit des fêtes,participez au Marché de Noël,du 5 au 7décembre prochains.Vous pourrez vous yprocurer des articles usagers à bon marché.Les sommes recueillies seront versées auFonds Humanitaire de l’UQAC,qui aide les

élèves en difficultéfinancière. Vouspouvez déjà ap-porter au ComitéEnvironnemental(P0-5060) tout cequi traîne dans vospenderies et cedont vous ne vousservez plus (livres,

disques, jeux, vêtements, etc.). Quellebonne façon d’entamer un Noëlécologique!

En janvier,les étudiants en éco-conseilvous présentent une campagne de sensibi-lisation et un colloque sous le thème del’«écocitoyenneté»,pour inviter la commu-nauté à assumer sa responsabilitéécologique.La campagne se déroule du 15au 17 janvier et le colloque aura lieu le 18janvier.Enfin,du 19 au 21 janvierprochains,l’UQAC reçoit des étudiants detoutes les universités québécoises pour dis-cuter d’environnement et de développe-ment durable sur les deux campus.Bref,une grosse semaine environnementale.

Ces quelques exemples me rappellentque des gens oeuvrent continuellement àl’amélioration de la symbiose entre le peu-ple humain et notre mère nature.Et si cer-tains y con-sacrent plusd’énergie, lesrésultats durecyclage et ducompostage àl’UQAC mon-trent que cesenjeux tien-nent à cœur àl’ensemble dela communau-té (j’en profitepour vous direqu’il ne fautpas jeter de

tasses à café en carton dans le recyclage,mais plutôt dans le compost à la cafétéria,le café empêche le recyclage du papier).

Continuez ce bel effort collectifderéduction des déchets.Vous pouvez aussien faire plus en rapportant vos batteries,cartouches d’encre et petits appareils élec-troniques usagés (cellulaires,ordinateurportatifs) au comité environnemental.

Si cette mobilisation grandissante pourl’environnement et pour l’humanité vousinterpelle,si vous voulez vous impliqueractivement,passez faire un tour au comitéenvironnemental ou visitez leur nouveausite Internet.Et à tous ceux qui s’investis-sent déjà,je dis bravo! Souriez,espérez,continuez,sans vous essouffler!

www.uqac.ca/cenviro

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Vive ce vent!

Enfin l’hiver! Après les sombres jours d’automne,bientôt le clair manteau blanc apportera sa vague d’ac-tivités.L’hiver peu parfois sembler long et ennuyeux.Cependant, il faut voir tous ses bons côtés.Ici, auSaguenay-Lac-St-Jean, nous avons la chance d’avoirquatre saisons vraiment distinctes qui favorisent ladiversification de l’offre.Les activités d’hiver dans larégion sont variées et permettent de répondre à dif-férentes attentes ou besoins.

Outre la motoneige,letraîneau à chiens,la randonnéepédestre,la raquette,le ski defond,le ski hors piste,les sportsde glisse (planche à neige,skialpin, télémark, snowblade), laglissade en tube,le cerf-volant à

traction,la pêche blanche,l’escalade de glace,le patin à glace,leparaski,la trottinette des neiges,la villégiature en pourvoirie et lesévénements spéciaux sont toutes des activités réalisables ici dans larégion.

Les endroits de prédilection pour la pratique d’activités en milieunaturel sont nombreux au Saguenay-Lac-St-Jean et peuvent répon-dre à différents besoins.Que ce soit pour une journée en famille,une sortie romantique ou une activité entre amis,vous pourreztrouver ce dont vous avez besoin.Il suffit de chercher!

Pour plus d’informations,veuillez consulter le guide touristiqueofficiel du Saguenay-Lac-St-Jean ou le site Internet de l’Associationtouristique régionale :www.saguenaylacsaintjean.net

Vivre plutôt que survivre l’hiver !Le temps des Fêtes approche

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