Griffonnier035 1novembre2006

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La tension monte No 35 .mercredi le 1 novembre 2006 .16 pages .3000 copies .gratuit Publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi Lucien Bouchard et les lucides Crise du bois d’oeuvre Maiden déçoit P.2 P.10 P.3 P.8 SEXE P.13

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Transcript of Griffonnier035 1novembre2006

La tensionmonte

No 35 .mercredi le 1 novembre 2006 .16 pages .3000 copies .gratuit

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Crise du bois

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Le retour en force des lucides, avec à leurtête le grand manitou de la productivité,Lucien Bouchard, nous rappelle que le vent dedroite qui souffle sur le Québec tente de fairetourner davantage la girouette du côté desintérêts des possédants et non des travailleurset travailleuses.

Que nous disent-ils, exactement, les Lucien Bouchard,Joseph Facal et Pierre Fortin de ce monde? Revenons unpeu en arrière…

On se souviendra qu’il y a un an, le Manifeste «Pour unQuébec lucide» appelait la population à être responsabledevant une réalité fatale qui incombe le Québec d’aujour-d’hui. En effet, on nous invitait alors à prendre la mesurede cette bombe atomique que représente le choc démo-graphique et la dette. Nous avertissant qu’une crisemajeure des finances publiques allait bientôt plonger leQuébec dans le gouffre le plus profond, les auteurs exhor-

taient la population québécoise à faire les sacrifices néces-saires au nom de l’intérêt collectif. À cet égard, deux sug-gestions importantes émanaient de ce manifeste: le dégeldes frais de scolarité ainsi que des frais d’hydroélectricitéafin que tout le monde, disaient-ils, fasse sa juste part.Curieusement, cette approche soi-disant «collective»provoqua une réponse très favorable des milieux d’affaires,des Chambres de commerce et du Conseil du patronat quisaluèrent cette initiative des lucides. Serait-ce parce que la«responsabilité commune» excluait les propriétaires et lesactionnaires d’entreprises, la remise en question du tauxd’imposition de celles-ci ainsi que la redistribution desprofits dans notre société? Fort probable.

La seconde offensive

Réunis un an plus tard à l’Université Mcgill (trèsaccueillante à ce type de discussion) dans le cadre d’uncolloque intitulé «Notre avenir: un dialogue public», lessignataires du Manifeste «Pour un Québec lucide» ontréitéré leurs propositions antérieures et divulgé une nou-velle solution miracle: travailler encore plus. En effet,comme le souligne l’économiste lucide Pierre Fortin : «si

le Québec doit poursuivre sa remontéeéconomique, ce sera en produisant plus derichesse par heure travaillée, c’est-à-dire en rele-vant le défi de la productivité» (Le Devoir, 19octobre 2006). Dans cette perspective, celui-cinous invite à la table de réflexion néolibérale surla compétitivité et la comparaison. Nous faisantpasser à demi-mot pour des lâches et desparesseux, il tient à souligner que les travailleurset travailleuses de l’Ontario et des États-Unismettent davantage la main à la pâte que nous.Sont-ils plus heureux pour autant? Permettons-nous d’en douter.

Dans cette course folle à la compétition qu’onnous propose, nous devons poser la vraie ques-tion: à qui profite réellement cette hausse de laproductivité? Les travailleurs et travailleusesseront-ils moins stressés? Souffriront-ils moins

de dépression? Auront-ils plus de temps àaccorder à leurs familles et leurs amis?Pourront-ils s’adonner davantage à leurs loisirs

ainsi qu’à la vie citoyenne? Poser la question c’est y répon-dre! De plus, si une entreprise produit plus mais que lessalaires des travailleurs et travailleuses restent les mêmes,qui bénéficie de l’augmentation du taux de profit? Les pro-priétaires et les actionnaires, évidemment.

M. Bouchard, d’un ton grave et paternaliste, nous ditque soit on continue de «tourner en rond dans une doucepente descendante, soit on prend notre essor vers les som-mets vers lesquels nous destinent nos attentes, nosressources et le long courage de nos ancêtres» (Le Devoir,20 octobre 2006). Cet énoncé démontre très bien de quelcôté se situe M. Bouchard face à l’histoire. En effet, il oseprétendre que la misère qu’ont subie nos grands-parentsrelève d’une démonstration de courage! Le vrai courage,celui qui devrait être glorifié, est au cœur des longues etpénibles luttes des ouvriers et ouvrières pour se libérer deschaînes d’exploitation que les patrons d’entreprises impo-saient. C’est exactement pour travailler moins et vivremieux que nos ancêtres se sont levés debout, dans les ma-nifestations et dans les grèves. Les salaires de crève-faim,les journées de travail de 12 heures, l’absence de sécurité etsanté au travail ainsi que de fonds de pension font partiedes batailles qu’ont menées avec bravoure et dignité nosprédécesseurs. À présent, ce que nous demande M.Bouchard, c’est de faire fi de notre histoire et de revenir enarrière sur nos conditions de travail et nos acquis sociaux.

Le monde de demain ne sera pas fait d’une hausse dela productivité, mais plutôt d’une hausse de la qualité devie et du bonheur. Ceci, tant et autant que nous ne bais-serons pas les bras devant ses imposteurs qui tentent denous faire croire le contraire et que nous dirons une foispour toutes que nous pouvons transformer la sociétédans l’intérêt de la majorité. Enfin, nous devrons poserun regard beaucoup plus critique sur notre systèmeéconomique, si nous désirons avancer des solutionscohérentes et des projets de société où règnent desvaleurs différentes qui reflètent nos aspirations.

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Attention…Attention…

Bonne nouv e ll e…Votre comité «Payez au Suivant», c’est-à-dire préven-tion des toxico a déjà effectué 4 rencontres dans le butd’élaborer des stratégies de prévention à l’UQAC.L’équipe se compose d’étudiants qui ont à cœur d’aider;ceux-ci manifestent de l’intérêt pour du «meilleur» pourla personne humaine. Certains ont quelquefois été mal-menés par la vie et ont reçu du soutien pour s’en sortir.C’est ainsi qu’on retrouve dans notre clientèle universi-taire des difficultés de consommation sous toutes formes(alcool, drogues, jeu) (alcool seulement 16.4%). Leniveau de détresse psychologique correspond à 26.7%(sondage pancanadien avec autres universités) ce qui estsurprenant n’est-ce pas?Ainsi, si les problèmes existent, les solutions aussi.Donc la semaine de prévention des toxico du 19 au 25novembre aura ses surprises à l’UQAC, partys et portesd’entrée à surveiller…

Jouer avec le feu n’est pas sans risque :Conférence le 21 novembre à 19 h au Holiday Inn avecle psychologue Claude Michel Gagnon «Estime de soi»Sites Internet: parlonsdrogues.com, tox_quebec.com,dependance.gouv.qc.caDrogue, aide et référence: 1-800-265-2626Il est bon d’y réfléchir… Guy Lemay, étudiant, pour lecomité «Payez au Suivant»

Lucien Bouchard et les lucides appellent lesQuébécois à travailler plus.

Étienne-DavidBellemare

Lucien Bouchard

Joseph Facal

Le griffonnier .

Journal étudiant de l’Université du Q

uébec à Chicoutimi .

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Politiques canado-améri-caines, droits de coupe, créditsd’impôt et taxes douanières sontdes termes couramment utilisésdans notre société. Le secteur dubois d’œuvre connaît un déclindans l’économie internationale,régionale et locale. Mais qu’ellesen sont les causes?

En 1982, les États-Unis connaissent unerécession dans le domaine la construction.La diminution des mises en chantier et lesurplus de bois en territoire américainfragilisent l’industrie forestière cana-dienne. Les prix de cette matière premièrechutent aux États-Unis devant une entréemassive de bois de la Colombie-Britannique. Les producteurs américainsne pouvaient soutenir des coûts aussi bas.Le 7 octobre 1982, la Coalition américainedes producteurs de bois et le Départementdu commerce déposent une plainte contrele Canada pour concurrence déloyale. Lesproducteurs de bois des États-Unis sug-gèrent à la Maison Blanche d’imposer unetaxe compensatoire afin de rétablir lescoûts intérieurs dans leur pays. La coalitionpensait que le droit de coupe offert par legouvernement canadien était, entre autres,une sorte de subvention déguisée quiaidait les fabricants, les producteurs et lesexportateurs. Le 31 mai 1983, leDépartement américain du commerce con-clut que les droits de coupe offerts par l’in-dustrie forestière canadienne n’étaient pasconsidérés comme des subventions, donc iln’y avait aucune justification pour imposerdes taxes compensatoires.

Quatre ans plus tard, les producteurs debois américains reviennent à la charge endéposant de nouveau une plainte au sujetdes importations de bois canadien sur leurterritoire et ce, pour les mêmes raisons. De

plus, les Américains reprochent au Canadad’exercer un contrôle sur la gestion desressources de la forêt en octroyant leslicences aux producteurs de bois car l’Étatdétient 94% du territoire forestier. Par con-tre, les États-Unis n’exercent aucun con-trôle sur les exploitations, laissant leurforêt au domaine privé qui l’exploite avecexcès, sans conscience écologique. Il fautsavoir que les droits de coupe en territoireaméricain sont réglementés par les produc-teurs de bois. Ces coupes sont supérieuresen nombre à celles du Canada.

À la suite de plusieurs négociationsentre le Canada et les États-Unis, une taxecompensatoire de 15% sur les produits dubois a été fixée. Les États-Unis ont fait des

pressions avec un argument de taille, encitant l’accord du General Agreement onTarifs and Trade (GATT) que l’on peutrésumer comme ceci: aucun produit sub-ventionné par l’État ne peut être vendusans que le gouvernement importateurexerce une taxe compensatoire.

Dans le protocole d’entente mentionnéci-haut, l’administration des provinces

peut substitueraux droits d’ex-portation desdroits de coupeappliqués à laproduction debois d’œuvrer é s i n e u x .Bernard Landry,qui à l’époqueétait professeurd’économie àl’Université duQuébec àM o n t r é a l(UQAM), affir-mait sa positionen faveur du pro-tocole d’ententecar il envi-sageaitun Québec sou-verain. Celaaurait épargnéun litige avec leCanada anglais.Par contre, M.David Petersondu gouverne-ment ontarien,affirmait que leCanada sesoumettait à Washington et que celui-ci enprofiterait pour faire de nouvelles deman-des commerciales. Notons quel’Organisation mondiale du commerce(OMC) déclara que le Canada n’encou-rageait aucunement l’industrie forestièrepar des subventions déguisées.

Libre marché des années 90

Grâce au quota imposé par les États-Unis, limitant l’entrée de 34,7 millions demètres cube de bois sans taxe compen-satoire, l’industrie forestière canadienne aaugmenté ses parts de marché à l’extérieurdu sol américain. De plus, l’exemption destaxes douanières pour certains pays afavorisé la stabilité du prix du bois d’œu-vre. L’Europe, le Japon et même le Moyen-Orient ont acheté le bois canadien pourbénéficier d’un approvisionnement stable,de sa qualité et de sa dureté. Ces facteursont aidé l’industrie canadienne à dévelop-per des produits de valeurs ajoutées et defaire la deuxième transformation, diversi-fiant les produits forestiers.

Le déclin

Les évènements du 11 septembre 2001 etle protectionnisme américaindéclanchèrent une réaction en chaîne dansl’économie internationale. La guerre con-tre le terrorisme, l’augmentation du prixdu baril de pétrole, la mondialisation, l’ap-provisionnement éloigné de la ressource

forestière, l’augmentation de plus de 25% dela taxe compensatoire des États-Unis sur lebois d’œuvre canadien, l’Erreur boréale et lerapport Coulombe, ne donnent aucun répit àl’industrie forestière canadienne, depuis lescinq dernières années. Le fossé créé entre lesprofits de cette industrie ne donne plus l’a-vantage concurrentiel bâtit au cours desannées 90. La baisse des revenus de la plupartdes entreprises n’encourage plus le réin-vestissement technologique qui leur assureune place dans le marché mondial.

Aujourd’hui

Le gouvernement Harper redistribuequatre milliards de dollars en taxes. Lavaleur monétaire d’aujourd’hui, n’étantplus la même que celle d’autrefois, pénaliseles industries puisque l’argent que nousaurions possédé aurait généré de nouveauxcapitaux qui auraient fructifié pour engénérer de nouveaux. De cette façon, lesdégâts de la crise forestière auraient étémoindres. Dernièrement, le gouvernementCharest a annoncé de l’aide aux travailleursavec une enveloppe servant à augmenter lemoral des troupes victimes de cette crise.La crise, entraînant un déclin régionalprononcé avec la fermeture de l’usine Port-Alfred, de la scierie Produits forestiersSaguenay (PFS) de Laterrière, de l’usinePFS de La Baie, de Saint-Thomas-Didymeet de la fermeture temporaire de l’usinePFS de Petit-Saguenay démontre que l’in-dustrie est malade tout comme l’économiede notre région.

Cris e du boi s d ’œuvre

Coupe à blanc dans l’économie canadienne

La valeur monétaire d’aujourd’hui, n’étant plus

la même que celle d’autrefois, pénalise les

industries puisque l’argentque nous aurions possédé

aurait généré de nouveauxcapitaux qui auraient

fructifié pour en générer denouveaux.

Les surfaces rasées par les coupes forestières dans la région représentent unvaste territoire. L’industrie forestière est un des secteurs d’activité les plusimportants.

ThierryGagnon

L’industrie de l’humour au Québec était, avant lesannées quatre-vingt, caractérisée par une certainedénonciation des phénomènes sociaux ainsi que par unecontestation de l’autorité en place. Je pense notamment àun nom, Yvon Deschamps qui a marqué mon enfanceavec «Samedi de rire». À mon avis, il est le dernier grandhumoriste digne de ce nom, car il se sert de l’humourdans un but de conscientisation, pas seulement commedivertissement. Il sait donc comment passer un messageclair par un médium accessible à un très grand nombrede gens: l’humour.

Les humoristes des années quatre-vingt à nos jours misent beau-coup sur la facilité dans leur choix de thèmes. Ils s’inspirent de situa-tions de la vie quotidienne ou rient tout simplement de personnalitésconnues, de certains artistes en occurrence et de gens considéréscomme «marginaux». Le grand inconvénient de l’humour facile estqu’il se rapproche trop souvent de la vulgarité. Les textes sont beau-coup moins songés que ce qui se faisait auparavant. On ne critique plusles problèmes de société sous la couverture humoristique. Bien quecette réalité soit dommage, je ne considère pas que ce glissement versun humour plus léger doit être catalogué de catastrophique. Ce qui estdéplorable à mes yeux est la place exagérée que prend actuellementl’industrie de l’humour au Québec.

Un humoriste n’est plus seule-ment un humoriste: il est anima-teur de «talk-show», comédien,acteur, chanteur et journaliste à sesheures. L’expérience n’est plusimportante car ce qui comptevraiment, c’est la popularité etl’augmentation des cotes d’écoute.Par exemple, la majorité desQuébécois aiment mieux entendrece que pense Louis-José Houde duconflit en Afghanistan que de se«taper» les propos d’un éminentspécialiste en la matière. Encoreune fois, c’est la recherche de lafacilité qui impose son incroyabledomination.

Par contre, je dois avouer qu’unhumoriste en particulier, PatrickHuard pour ne pas le nommer, asu faire ses preuves dans ledomaine cinématographique. Sesprestations dans les films Bon copBad cop et La vie après l’amourreflètent un grand talent de comé-dien. Il faut également penser àStéphane Rousseau qui a épaté lescinéphiles dans Les invasions bar-

bares. Évidemment, ce n’est pas le cas de tous car certains se sont lit-téralement «plantés».

Cette omniprésence télévisuelle et radiophonique des humoristes,sans compter les galas hebdomadaires, le festival et le musée Juste pourrire qui leurs sont dédiés, ça commence à être envahissant. Pour la plu-part, ils ont fait l’École nationale de l’Humour, pas le Conservatoired’art dramatique de Montréal ni de cours en communication. Encorelà, il est relativement étonnant de penser au fait que nous ayons uneécole consacrée à l’humour au Québec. Après une petite recherche surla toile, je n’ai trouvé aucun autre endroit dans le monde où se trouvepareille école.

Je ne suis aucunement contre le fait que l’humour, surtout le diver-tissement qu’il procure aux gens, prenne une place importante dansnotre province. Je constate seulement qu’il a subi une expansion dis-proportionnée et qui, ironiquement, frôle le ridicule. Au minimum,j’apprécierais que les humoristes s’en tiennent à rester dans leurdomaine et qu’ils arrêtent de s’infiltrer partout, plus particulièrementdans les nouvelles du matin!

Le choix de la société québécoise d’accorder une si grande place à l’hu-mour n’est pas un mal en soi. Un peuple qui sait rire de lui-même démon-tre une certaine ouverture d’esprit. Seulement, nous ne devons pastomber dans le piège de tout tourner au ridicule pour éviter de se concen-trer sur l’essentiel. L’humour doit rester un divertissement et arrêter des’étaler dans le champ de compétence des autres. Au mieux, il seraitintéressant de voir surgir un jeune Yvon Deschamps pour que le domainehumoristique reprenne la vocation première qu’il avait au Québec.

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Stéphanie Boivin

Ariane GagnonSimard

Julie Gagnon

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Stéphanie BoivinJulie GagnonAriane Gagnon -Simard

Anne-MarieRacine

Stéphanie BoivinThierry Gagnon

Stéphanie BoivinKaty DuchesneJulie HervieuxJulie GagnonThierry GagnonAriane Gagnon-SimardMarie-PierTremblayAlexandre Vézina

Séreyrath Srin

Stéphanie BoivinÉtienne DavidBellemareKaty DuchesneCindy FillionAriane Gagnon-SimardThierry GagnonRéjean GodinDavid GuillemetteJulie HervieuxKarine PoirierAlexandre VézinaImprimerie LeRéveil3000 copies

Les propos contenus dans chaque arti-cle n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est publié par lesCommunications Étudiantes

Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Le mercredi 29 novembre 2006

Tombée des textes:Le vendredi 17 novembre, 17h

Tombée publicitaire:Le lundi 20 novembre, 17h

L’industrie de la facilitéL ’humour au Québec

ArianeGagnon-Simard

Le griffonnier .

Journal étudiant de l’Université du Q

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Du nouveau dansla CEUC

Les Communications Étudiantes Universitaires deChicoutimi sont heureuses de s’adjoindre une nou-velle personne à son équipe. En effet, AlexandreVézina a été élu président de la CEUC le 17 octo-bre dernier lors de l’Assemblée générale annuelle.Monsieur Vézina est actuellement étudiant au bac-calauréat en génie électrique à l’UQAC. Il compte àson actif de nombreuses implications étudiantes,principalement pour le MAGE-UQAC, ainsi qu’àtitre d’administrateur de la CEUC. Plusieurs projetslui tiennent à cœur, spécialement celui de la radioétudiante sur lequel il se dévoue actuellement.Vous pouvez rejoindre le nouveau président au545-5011 poste 2011. Rappelons que MonsieurVézina entrera légalement en poste dans un moispour prendre la place du président sortant,Monsieur Jacques Tremblay, qui a occupé ce postependant plus de deux ans.

Régime totalitaireEst -c e v rai?

Libérez-vousViv e l a l ib er t é , l a vrai e

Après cheik Zayed (Émiratsarabes unis), le président al-Assad (Syrie), le présidentAhmadinedjad (Iran), voilà que leprésident Hugo Chavez(Venezuela) déclare lui aussidouter des faits des attentats du 11septembre 2001.

Le président Chavez est le quatrièmechef d’État en exercice à s’exprimer en cesens. Commentant la diffusion du docu-mentaire de Carlos Sicilia par «laVenezolana de television», le président dela République bolivarienne duVenezuela, Hugo Chavez, a déclaré:«Selon une version de plus en plussoutenue, ces terribles attentats terror-istes auraient été planifiés et mis à exécu-tion par le pouvoir impérialiste états-unien contre son propre peuple […]».

Comme le mentionnent plusieursacteurs, les attentats du 11 septembre,très grande tragédie, aurait été orchestréspar le gouvernement lui-même.Pourquoi? Selon Chavez: «Quel était lebut poursuivi? Il fallait justifier l’agres-sion contre l’Afghanistan, l’Irak et lamenace contre nous tous, y compris leVénézuela, qui a surgi aussitôt après lesévénements du 11 septembre».

Ainsi, lorsque l’on regarde les évène-ments depuis 2001, on constate un régimede plus en plus totalitaire en ce qui con-

cerne les États-Unis. Par exemple, prenezle cas du sergent de l’US Army DonaldBuswell qui risque la dégradation et lacour martiale en raison de la rédactionde messages «déloyaux». Pourtant,ayant participé à la guerre en Irak, lesergent Buswell avait été blessé et avaitreçu à ce titre la Purple heart, pres-tigieuse décoration militaire. Il était,depuis, analyste militaire au fort SamHouston au Texas. Son crime? Avoirenvoyé un courriel dans lequel il s’in-terrogeait sur la version officielle desattentats du 11 septembre 2001.

Dans un message en réponse à un cour-riel portant sur le 11 septembre, le sergentBuswell a remis en cause la version offi-cielle de l’attentat ayant touché lePentagone et sur ce qui était arrivé au vol

93 qui s’est écrasé en Pennsylvanie. Il esti-mait qu’il fallait demander la créationd’une nouvelle commission d’enquêteindépendante prête à examiner toutes lesoptions possibles sur les évènements dece jour. Le lendemain, Donald Buswelldécouvrait qu’il n’avait plus accès à sonbureau et qu’une enquête était ouvertesur lui. Interrogés sur ce point par larevue en ligne Iconoclast Online, leColonel Green et le Major Escobar, à l’o-rigine de la procédure disciplinaire n’ontpas commenté leur décision.

Dans le courrier envoyé par le ser-gent Buswell, il n’était nullement faitmention d’une complicité de l’USArmy ou du gouvernement états-uniendans les attentats. Mais aujourd’hui, lasimple évocation de doutes sur la ver-

sion officielle des attentats du 11 sep-tembre apparaît comme une trahison.Et même la présentation des échecs dela Coalition en Irak est jugée anti-patriotique.

Cette soi-disant guerre aux terror-istes semble de plus en plus n’êtrequ’un motif pour justifier un roule-ment de l’économie états-unienne.Peut-être même que celle-ci ne sertfinalement qu’à créer un état fermé,conséquence du réchauffement plané-taire et du chaos possible en résultant.En fermant leurs frontières, les États-Unis se préparent peut-être à faire faceau pire scénario pour nous tous: lachute de l’Empire américain… ou deson ascension suprême, au-delà detout entendement.

Réjean Godin

Un homme libre d’esprit dans un régime totalitaire est libre, un homme enchaînédans ses préjugés dans un régime démocratique est esclave.

La liberté, c’est «le pouvoir d’exercer sa volonté, en agissant ou n’agissant pas». C’est aussi, en termes demétaphysique, «du libre arbitre, de la faculté donnée à l’âme de choisir entre divers mobiles, de se déter-miner pour l’un ou pour l’autre». Ainsi, vous avez le choix. Mais la liberté vous permet aussi de choisir sivous êtes libre ou esclave. En fait, lorsque vous êtes libres, vous choisissez votre liberté et votre esclavage.Mais lorsque vous êtes esclaves, votre choix de liberté diminue. Mais vous êtes libres d’être libre.

La liberté peut être d’esprit, d’indifférence, naturelle, civile, politique, de conscience, des cultes, depenser, d’écrire, de la presse, d’enseignement, d’association, individuelle, du commerce, des mers, de vivre.Libérez-vous de vos peurs, de votre gêne, de vos préjugés, de vos encrages, de vos drogues. Devenez libres,libre de penser, libre de dépendance, libre de vos idées préconçues, de vos gestes préétablis, libre d’agir, derespirer de l’air pur. Devenez libre, libérez votre esprit… et grandissez.

Réjean Godin

Staline

Sous le règne d’Hitler

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l’échange, il y a aussi celle depopulariser le mouvementcréatif et «d’essayer de lui don-ner plus de visibilité», souligneMartin. C’est pourquoi une

compi la t ion3Reg est encours de con-ception sousd i f f é r e n t sm é d i u m s .Cette compi-lation, quicontiendra unDVD pour lesœ u v r e svidéos, un CDpour lesœuvres audioet un livretpour lesœuvres lit-téraires, serasomme touteun «Best of»des saisons2005-2006.

D’ici là, les représentationscontinuent à toutes les deuxsemaines (mercredi) au deux-ième étage de la Tour à Bièrespour la modique somme de 3$par personne.

Lienweb:www.myspace.com/3reg

mise pour créer un court-métraged’une durée maximale de cinqminutes. Ceux du volet sonoreauront quant à eux six heures decréation et ceux en littératurequatre heures en plusd’une contrainte de formegrammaticale supplémen-taire (ex: pas de «E», desmots de 5 lettres oumoins, etc.).

Créé en 2002, les 3Regétaient à l’époque com-posés que par le voletvidéo et les projectionsavaient lieu à l’auditori-um de l’UQAC. Conçuspour être une plateformed’expérimentation vidéosous contraintes, les prin-cipaux intéressés étaientles élèves en cinéma. Lesvolets sonores et lit-téraires ont été instaurésl’année suivante etdepuis, n’importe quipeut y participer. MartinMarseau, membre du C.A. 3Regdepuis quatre ans, souligne queles règles de bases sont toutesrestées les mêmes depuis le com-mencement jusqu’à aujourd’hui.En plus d’être un prétexte pourforcer les artistes à créer souscontrainte, la philosophie cen-trale des 3Reg, c’est l’échange.

C’est dans cette mentalité tou-jours florissante d’échanges quela mise en ligne du mouvementcréatif a été plus que nécessaire.Ainsi donc, 3Reg bénéficie main-

tenant d’un compte «My Space»et aura très bientôt droit à sonpropre site web. Ceci faciliterales échanges critiques et cons-tructifs sur chaque œuvre et per-mettra à ceux ayant manqué ladernière représentation publiquedes 3Reg de la visionner en ligne.

Dans l’optique de faciliter

La région du Saguenay-Lac-St-Jean est un endroitgrouillant de créativité. ÀChicoutimi seulement, laGalerie Séquence, laGalerie L’Oeuvre del’Autre, les AteliersToutTout, le Petit Théâtrede l’UQAC, l’AuditoriumDufour, pour ne nommerqu’eux, font main mise surla large scène artistiqueque propose la ville. Maisc’est la Tour à Bières qui ale privilège d’accueilliraux deux semainesl’évènement 3Reg.

Pour ceux qui ne connaissentpas les 3REG, c’est un mouve-

ment créatif sous contrainte quise divise en trois volets, c’est-à-dire un volet vidéo, un voletsonore et un volet littéraire»,explique le président du mouve-ment 3Reg ainsi qu’animateurde scène, Sébastien Harvey, enguise d’introduction à toutes lessoirées évènementielles.

Ressemblant en quelquespoints au Kino, mouvementcréatif vidéo maintenant répanduà travers le monde, l’évènementde Chicoutimi est en soi beau-coup plus diversifié au niveau ducontenu. Divisé, comme men-tionné ci-haut, en trois volets de12 membres chacun, ces derniersse voient imposer un thèmegénéral qu’ils devront traiter autravers de leur œuvres en un lapsde temps record. Laps de tempsrecord puisque pour les membresen vidéo, une contrainte de tempsde 24 heures cumulatives est de

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3Reg : vent de créativité spontanné

Une ressourceméconnue

Hal te -Ami

DavidGuillemette

Si l’existence humaine était un conte de fée, les idéesnoires et les découragements de la vie quotidienne neferaient assurément plus partie de ce monde.Malheureusement, cette pensée demeurera toujoursune utopie.

C’est pourquoi nous avons tous besoin, un moment ou l’autre, deparler sans retenue ni crainte du jugement. Nos proches ne sonttoutefois pas toujours en mesure de nous prêter l’oreille attentive quenous espérons. C’est en ce sens que le comité d’écoute Halte-Ami futcréé à l’université, il y a de cela une dizaine d’années.

Mais qu’est-ce qu’un comité d’écoute exactement? Et bien, c’est ungroupe d’aidants formés, entre autres, par une psychologue et qui apour but d’apporter la meilleure aide qui soit aux gens qui ne saventplus vers qui aller. C’est donc au local P1-6225 qu’une ambianceapaisante, un bon café et un(e) intervenant(e) vous attendent dumardi au jeudi entre 9h et 17h. Des dépliants sont aussi à votre dis-position afin de vous informer adéquatement sur les ressourcesdisponibles partout au Saguenay-Lac-St-Jean. Bien que ces ressourcespuissent être nombreuses, elles sont parfois méconnues de la popula-tion et un intervenant sera en mesure de vous éclairer à ce sujet.

Cela dit, la vie d’étudiant peut parfois semer le chaos dans notrebien-être habituel et il peut être facile d’y perdre le contrôle. Aprèstout, nous ne sommes que des humains! L’équipe du comité Halte-Ami vous invite donc chaleureusement à venir y déverser vos peineset vos inquiétudes tout autant que vos petits bonheurs…

C’est confidentiel, gratuit et vous y êtes tous et toutes les bienvenu(e)s.

CindyFillion

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«Travailler et aimer»

Une opportunitéd’emploi

«Travailler et aimer» est le thème de la journée del’emploi qui se tiendra ce mercredi 8 novembre au cen-tre social de l’UQAC. C’est une occasion unique pourles employeurs et chercheurs d’emploi de se réunirpour créer des liens.

On attend plus d’un millier de visiteurs à la 28e édition de cettejournée où une quarantaine de kiosques de différentes entreprisesvenant de la région ou de l’extérieur seront présentés. L’an passé, 140représentants de 44 employeurs et organismes de domaines aussivariés que le génie, l’informatique, l’enseignement, l’administrationou les finances étaient présents. C’est donc une opportunité pour lesétudiants de tous les modules de trouver un emploi, un stage ousimplement de créer des liens directs avec le marché du travail.

AIESEC

L’événement est organisé par l’AIESEC. Cette organisation estprésente dans 91 pays et regroupe 18 000 étudiants dont 1500 dans26 université du Canada. Sa principale activité est d’offrir des stagesinternationaux aux universitaires. Chaque année, elle offre environ4000 stages qui sont tous disponibles pour les étudiants de l’UQAC.

L’association AIESEC-Chicoutimi est présente à l’UQAC depuis1973. En plus d’offrir ces stages, elle organise tous les ans la journéede l’emploi qui permet de développer des liens entre les étudiants etles entreprises. C’est ainsi que l’AIESEC permet le développementde la collectivité en facilitant l’accès aux entreprises.

Il y aura non seulement beaucoup d’emplois potentiels, maiségalement plusieurs documents pratiques relatifs à la recherche d’unemploi. C’est un rendez-vous le 8 novembre prochain au centresocial de l’UQAC à partir de 9h00.

Pour plus d’informations, contactez la AIESEC à leur adresseinternet uqac.ca/aiesec ou au numéro suivant: 545-5011 poste 2025ou encore, au local P0-5030.

AlexandreVézina

La journée de l’emploi 2005 a attiré de nombreux visiteurs qui ont créé des liens directs avec le marché du travail

Depuis notre tendreenfance, la télévision atoujours fait partie denotre vie. Certains la voitcomme une présence, unesource d’information ousimplement un outil dedivertissement.

Les séries télévisées onttoujours su garder fidèle aurendez-vous leur public àchaque semaine.

De nos jours, le tempsdevient de plus en plus rare.Aujourd’hui, les gens sont deplus en plus occupés. Il estdifficile pour plusieurs de seplanifier une plage horairechaque semaine destinée àleur émission préférée.

L’arrivé de la vidéocassette abeaucoup facilité la vie de ceuxqui ne pouvaient être au rendez-

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Séries télé sur demande

Possédez Louis-José sur DVD

Le 16 octobre dernier sortait le DVD d’un des humoristes les plus appréciés: Louis-José Houde.

En 2001, il remportait l’Olivier de la révélation de l’année. Dès ses premières apparitions, le publicquébécois l’a littéralement adopté.

Finissant de l’École nationale de l’humour du Québec en 1998, ce jeune humoriste a su se faire une placedans le cœur des Québécois. Devenu l’idole de l’humour au Québec, Louis-José Houde a lancé son pre-mier spectacle solo en 2003. Il a d’ailleurs remporté le Félix du spectacle de l’année.

Après avoir fait autour de 500 représentations de son premier «one man show», Houde immortalisecelui-ci en nous un offrant un CD/DVD. Plus qu’un simple spectacle d’humour, le DVD comprend deuxdisques, soit trois heures de visionnement en tout.

Le premier disque comprend le spectacle enregistré à l’Olympia de Montréal. Sur le second disque,nous pouvons visionner plusieurs vidéos bonus très divertissants. On peut, entre autres, y voir l’émissionsur sa tournée diffusée à Radio-Canada en 2005 : Louis-José Houde, à suivre… Aussi, on y a inclusplusieurs entrevues qu’il a accordées. Le plus intéressant, c’est sans doute les commentaires des gens,notamment des propriétaires de bars qui l’ont connu bien avant toute cette popularité. Les adeptes neseront pas déçus de ce DVD bien rempli.

Le coffret comprend aussi une version audio du spectacle. L’humoriste tenait offrir à ses fans une ver-sion qu’ils pourront écouter sur la route, se rappelant lui-même les bons vieux CD de «L’album du peu-ple». De plus, comme toutes les représentations ont été enregistrées, à la fin du deuxième disque, unecompilation de faits cocasses a été ajoutée.

Pour les consommateurs d’humour, ce DVD est un vrai petit bijou. N’hésitez pas à vous offrir quelquesheures de plaisir avec cet humoriste de talent.

Cote Griffon 5/5

vous. Par contre, encore aujour-d’hui, programmer un vidéoreste une méthode compliquée.

Depuis quelques années, lesséries télé sont de plus en plusaccesibles sur DVD. Il estintéressant de constater à quelpoint cette nouvelle méthode estdevenue une mode, en raison deses multiples bons côtés.

L’époque où nous devionsprogrammer deux vidéos pourne rien manquer est terminée. Ilest maintenant possible devisionner toute une saison denotre téléroman préféré, aumoment que nous choisissons,un épisode après l’autre et sansannonce publicitaire.

Désormais, vos émissionscommencent à l’heure quevous voulez, vous attendentlorsque vous répondez autéléphone ou qu’on cogne à laporte et reprennent pour lereste de la soirée ou de la nuit.Vous n’avez plus à attendre

une semaine pour connaître lasuite de l’intrigue.

Beaucoup de séries québécoi-ses et américaines sont présente-ment disponibles en DVD. Voiciquelques suggestions parmi lesplus populaires:

Six pieds sous terre

Voilà l’histoire de la familleFisher, propriétaire d’un salonfunéraire. Bien que cette série apour thème la mort, l’histoiren’est pas du tout morbide. Unesérie géniale où évoluent des per-sonnages attachants. Plusieurshistoires remplies d’émotionsparcourant des sujets tels quel’amour, la mort, la famille, l’ho-mosexualité, l’avenir… Une sérieà voir absolument!

La vie la vie

La représentation parfaite de cequ’est la vie au travers des his-toires d’un groupe d’amis dans ledébut de la trentaine. La vie la vie

est un chef-d’œuvre ne serait ceque pour la musique tout simple-ment magique, les dialogues telle-ment vrais et les personnagesauxquels on s’identifie.

Rumeurs

Une série captivante qui nousmontre l’univers d’un magazineféminin. Voilà une comédie drôleoù les personnages en quête debonheur accumulent les péripétiesles unes après les autres.

Rome

Cette série dernièrement sor-tie en DVD nous raconte la finde la République et l’avènementde l’Empire à Rome. Une série

fascinante qui nous en montreun peu plus sur l’histoire et lesmœurs de l’époque.

Les filles de Caleb

Tout le monde se souvient de ladéchirante histoire d’amour entreOvila Pronovost et Émilie Bordeleau.Un classique à voir et à revoir.

Aussi disponibles et digne d’in-térêts: Perdus, Beautés désespérées,Smallville, X-files, Le cœur a sesraisons,Friends,C.S.I.et bien d’autres.

Pour plus d’information,vous pouvez visiter l’un desclubs Première Vidéo où ungrand choix de séries estdisponible en location et envente. http://www.clubpremierevideo.com

Le coffret de Passe-Patout sortira en DVD le 21 novembre prochain. Celui-ci com-prendra les 25 premiers épisodes de cette émission qui a marqué l’enfance deplusieurs.

HervieuxJulie

Julie Hervieux

Une pochette qui présente des types aux alluresdécontractées, un nom d’album qui annonce du rock chaud et 11 chansons faciles d’ac-cès et qui déchirent bien, voilà une bien brève, mais oh combien véridique description dunouvel album des Mockin’Birds:«Rockin’at Midnight».

The Mockin’Birds s’assument;ils ne veulent pas révolutionner lamusique, seulement faire honneurau bon vieux rock’n’roll vintage desannées 60 et 70, tout en laissant uneempreinte bien à eux. «Nous écou-tons tous des styles de musique dif-férents», lance Moe lors de l’entre-vue avec le groupe. «Nous sommesinfluencés par le rock, nous enécoutons constamment depuisqu’on a 14-15 ans». Ayant commeinfluences certains groupes rockclassiques tels que les Stones, lesBeatles ou encore Led Zeppelin,The Mockin’Birds soufflent néan-moins un vent d’une grandefraîcheur sur un style qui a pour-tant su traverser les âges jusqu’à aujourd’hui.

Après la dissolution de l’ancien groupe Midnight Tramp, Max, Pete et Moe, le cœur desMockin’Birds, ont voulu retourner aux vrais valeurs du rock’n’roll. S’est donc joint à leurscôtés Johnny, un guitariste d’expérience qui s’inspire du rock et quelque peu du métal, enplus du saxophoniste, Mike Fuse, qui apporte une touche de rythm’n’blues à la formation.

Ainsi formé au début de l’été 2005, le groupe a rapidement su s’afficher à la grandeurde la province. Au cours de l’été 2006, les Birds ont été vus et surtout entendus à

Chicoutimi, à Québec, à Montréal et dans bon nombre de festivals à la grandeur de laprovince. «Nous avons fait plus de 40 spectacles durant l’été 2006», exlique Moe. «Noussommes surtout fiers d’avoir fait la première partie du show de Robert Charlebois au fes-

tival Jonquière en Musique du 1erjuillet dernier. Ça fait longtempsque nous travaillons fort dans larégion et nous sommes contents devoir qu’elle nous offre aujourd’huila chance de performer sur sesbonnes scènes!», s’exclame-t-il.

«Rockin’at Midnight» est cepen-dant quelque peu court du haut deses 37 minutes de musique, mais lesmembres du groupe ont bien su rec-tifier le tir. «L’album est court, oui,mais c’est une bourrée de bon rockqui passe très vite et qui se met trèsbien sur repeat. Personnellement, jecrois que plus on entend l’album,plus nous l’apprécions. Le fait qu’iln’est pas très long aide à la chose»confie Max. Il est vrai aussi qu’unalbum coûte relativement cher à pro-

duire et c’est nous qui l’avons payé de notre poche, donc nous n’avons pas pu s’en permettresur la production, mais nous sommes jeunes et nous prévoyons déjà un second album. Doncsi les choses vont bien, on pourra sûrment avoir plus de budget pour le prochain CD.

Le lancement de l’album «Rockin’at midnight» des Mockin’Birds aura lieu le mer-credi 8 novembre 2006 à 18h à L’International Café Bar de la rue Racine deChicoutimi. Le groupe fera une performance «live», interprétant ainsi l’album dansson intégralité. Une séance de photographie, d’autographe ainsi qu’une rencontreavec les musiciens sera de mise.

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Les fans restent sur leur faimI ron Maiden

talent de ce groupe britanniquene sont plus à faire. Leur popu-larité transcende l’âge et leurmusique attire continuellementde nouveaux adeptes.

Sur une scène aux allures detranchée, le chanteur BruceDickinson est entré en force surl’excellente pièce Different World.Malgré leurs trente années de car-rière, Dave Murray, BruceDickinson, Adrian Smith, JanickGers, Nicko McBrain et SteveHarris sont toujours d’uneénergie qui accompagne à mer-veille leur puissant son métal.

Fidèle à son habi-tude, Eddie a faitson apparitiondéguisé en soldatdans un tank en finde spectacle.

Une coupuredans le concert aété fait avec lachanson Fear ofThe Dark quiannonçait le débutde la brève partie«vieux succès».Iron Maiden ai n t e r p r é t équelques pièces de leur vieuxrépertoire telles que 2 Minutes ToMidnight et The Evil That MenDo. Malgré cela, les fans sontrestés sur leur faim.

Le 14e album, A Matter of Lifeand Death a récemment reçu undisque d’or pour 50 000 copiesvendues au Canada en moinsd’un mois. Au moment du con-cert, le disque était sorti depuispeu de temps, donc plusieursfans n’avaient pas eu le temps

raisonnable pour se familiariseravec les différentes pièces. Lechoix de le jouer en entier estdiscutable. Il est musicalementtrès bon, mais considérablementplus «commercial» que lesprécédents. La foule jubilait devoir Iron Maiden sur scène. Ilest cependant clair que lesoulèvement n’était pas à sonmaximum. Quelques bons vieuxtitres auraient été sans douteappréciés entre les chansons dudernier album.

THE MOCKIN’BIRDS –ROCKIN’AT MIDNIGHT

THE MOCKIN’BIRDS est composé de : Max Desrosiers / voix et guitare, Moe Sparks / guitare basse et voix, Pete Grant /batterie, Johnny Picker / guitare et de Michel Fusible / saxophone. L’album «Rockin’at Midnight» sera disponible en magasindès le mardi 7 novembre 2006.

Dans la veine du bon vieux rock’n’roll des années 60 et 70, voilà qu’un groupe biende chez nous vient de pondre un premier album avec le titre très évocateur «Rockin’atMidnight». Mesdames, messieurs, les voici:The Mockin’Birds!

De passage le 9 octobre dernier à Québec, leur villepréférée de toute l’Amérique du Nord, le groupe britan-nique Iron Maiden a littéralement déversé son nouvelalbum devant une foule déchaînée de 1 200 spectateursréunis au Colisée Pepsi.

«C’est le pire spectacle de Maiden que j’ai vu jusqu’à maintenant»,relate une fan, Marie-Pier Tremblay, qui a assisté à trois concerts dugroupe dans la vieille capitale. Iron Maiden a pris l’initiative assezsurprenante de jouer son dernier album de manière intégrale,reléguant ainsi plusieurs grands succès aux oubliettes, ce qui a déçules fans. En tant que solide pilier du métal, il reste qu’un spectacle deMaiden vaut toujours la peine d’être vu, car les preuves de l’immense

ArianeGagnon-Simard

DavidGuillemette

Voici comment nouspourrions qualifier l’en-seignement de certains denos professeurs universi-taires. Nous avons tous plusou moins tendance à pré-sumer qu’en déboursant unmontant assez onéreuxpour un service, ce dernierdevrait être de qualité.Non? Eh bien, non!

Étudiants rêvant d’un avenirmeilleur où l’intellectualisationressemble à la lumière au boutdu tunnel, on croit et espère ences mentors, enseignant leursavoir avec passion, vocation etdévotion; qualifiant la matièregrise de ressource en pénurie enparaphrasant les grands écono-mistes du 20e siècle. Alors, quoide mieux afin de devenir unedenrée rare sur le marché dutravail qu’un contexte où l’en-seignement est présenté defaçon adéquate en compagnied’enseignants autant intéresséspar la qualité de notre forma-tion que par la qualité de leurconvention collective? On sem-ble croire d’emblée que cela neforme qu’un tout dissemblablede par sa logique, non?

Malheureusement, la réalitéest toute autre, de plus en plus

de professeurs s’insurgentquand on leur demande dutemps, ne répondent carrémentpas aux questions lorsque lesmains se lèvent, enseignent parCD-ROM, ne sont pratique-ment jamais disponibles et ter-giversent sur la matière au lieude l’enseigner. De plus, certainsosent ridiculiser les étudiantslorsqu’ils posent des questionstrop élémentaires face à leursconnaissances et ne prennentmême pas le temps de vérifierl’assimilation de la matière,comme si les élèves devaientcomprendre instantanément.Fiction? Non, réalité! Mais oùces étudiants apprendront-ilss’ils ne peuvent bénéficier duservice pour lequel ils paient?Où iront-ils poser leurs ques-tions et recevoir leurs réponses?Dans leur milieu de travail?Quel illogisme pitoyable!

Il est bien aisé de mettre lafaute sur l’étudiant lorsqu’iln’accomplit pas son mandat.Mais que peut-il faire face àl’incompétence de l’en-seignant? Que peut-il faire faceà cette pseudo-monarchie bienétablie et protégée de tousbords tous côtés que forme lecercle des instituteurs? Il seplaint en tant qu’étudiant, ilessaie de rétorquer face à cettenégligence volontaire, mais enguise de réponse on ose luiriposter: «Nous savons bien

que c’est anormal que 23 étu-diants sur 30 abandonnent lecours, mais que voulez-vous, iln’ y pas d’autres professeurs dedisponible en ce moment».Autrement dit: «On sait quecet enseignant est médiocremais on a pas le choix». Maispas le choix de quoi? Pas lechoix de lui faire payer l’in-compétence de l’instituteur?Incompétence inculquée quiapparaîtra au grand jourquand l’étudiant, devenu tra-vailleur, mettra en pratiquel’enseignement qu’il a reçu. Ilaffichera des carences évi-dentes dans l’exercice de sonfutur emploi. Non mais, quelleaberration!

Loin de mettre tous lesenseignants dans le même panier,on ne peut compter que sur uneinfime partie de ceux-ci pourenseigner de façon brillante,intéressée, intelligente et intéres-sante. Bref, ce pourquoi les étudi-ants étudient. L’enseignantgénéreux, volubile, avide detransmettre son savoir de façonappropriée et captivante est envoie de disparition. Non seule-ment on nous enseigne de plus enplus de façon négligée, mais demanière plus qu’évidente à grandcoup de $$ bien sonnant. On nedevient pas professeur pour l’ar-gent, enfin, il me semble. Quoiqu’il en soit, il s’avère désormaisque la qualité de l’enseignement

que l’on reçoit va en proportionde… on ne sait trop quoi.

Toutefois, il y a des excep-tions, c’est donc pourquoi onvous adresse un petit mot àvous chers professeurs, qui don-nez votre temps si généreuse-ment, avec patience et com-préhension. Merci infinimentde comprendre que notre avenirse joue avec vos réponses, votreenseignement de mérite, votrepatience et votre amour sincèrede l’enseignement.

En ce qui concerne les autres,et bien arrêtez de nous nuire,rendez-nous service et à lasociété par la même occasion etquittez donc votre poste si vousn’aimez pas ou plus ce que vousfaites. D’une manière ou biend’une autre, cela transparaît!Vous n’avez peut-être plus laflamme? Alors, commentespérez-vous la transmettre etoser de la sorte jouer avecl’avenir de certains étudiants?Comment osez-vous?

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Selon le rapport Le problème des accidents liés à l’alcool au Canada: 2000de Transports Canada, 981 personnes ont péri dans des accidents liés àl’alcool en 2000. Ce chiffre comprend les décès en véhicules tout-terrain,ainsi que les piétons qui avaient consommé de l’alcool.

Sur les 420 piétons blessésmortellement, 38 pour centprésentaient un taux d’al-coolémie, et la plupart avait unTA supérieur à 0,08.

Près de neuf personnes sur dix ayant perdu la vie dans des collisionsmettant en cause l’alcool (87,4 pour cent) prenaient place sur ou dansle véhicule du conducteur ayant consommé de l’alcool (c.-à-d., conduc-teurs ou occupants).

Près de neuf conducteurs sur dix tués dans des collisions liées à l’al-cool (87,5 pour cent) étaient des hommes.

Chez les motoneigistes qui ont péri, 62 pour cent avaient consomméde l’alcool, tout comme 49 pour cent des conducteurs de véhiculestout-terrain ayant perdu la vie.

Plus de la moitié (56 pour cent) des conducteurs décédés dans desaccidents mettant en cause un seul véhicule avaient consommé de l’al-cool, comparativement à seulement 20 pour cent de ceux décédésdans des accidents impliquant plusieurs véhicules.

L’alcool au volant n’est qu’un sous-ensemble des collisions liées à l’alcool.En 2000, on dénombrait 864 décès dans lesquels un conducteur avait con-sommé de l’alcool, ce qui représente près de 30 pour cent de tous lesdécès de la route. Il s’agit d’une baisse d’un tiers par rapport à 1995, annéeoù on comptait 1 296 décès dans lesquels un conducteur ayant consomméde l’alcool était en cause. Sur les décès de la route mettant en cause l’al-cool au volant, près de la moitié (422) étaient des conducteurs dont le tauxd’alcoolémie était supérieur à 0,08.

Certaines provinces obligent également l’installation d’anti-démarreurs, unpetit dispositif qui bloque l’allumage si le conducteur donne un échantillond’haleine présentant de l’alcool. Installé aux frais du contrevenant, ce dis-positif réduit le nombre de récidivistes jusqu’à concurrence de 90 pour cent.Lorsque ce dispositif est conjugué à la réhabilitation, il constitue une contre-mesure fort efficace.

En décembre 2002, le Manitoba adopta une nouvelle loi jugée la plussévère en son genre en Amérique du Nord. En vertu de cette loi, le gou-vernement peut saisir et vendre les véhicules des récidivistes de la conduiteen état d’ébriété.

Selon les statistiques, l’approche qu’adopte le Canada à la conduite en étatd’ébriété porte fruit. Alliées au contre-mesures des provinces et territoires,les sanctions pénales permettent de réduire la fréquence de l’alcool auvolant. Quoique le Canada soit un chef de file dans la lutte contre la con-duite en état d’ébriété, il ne peut se permettre de se reposer sur ses lauri-ers. Il faudra des ressources et redoubler d’efforts si l’on désire réaliserd’autres baisses.

BON PROF, BAD PROF

Frust ra nt! Bri l lant ! Exas pérant! Inte l l ig ent!

Albert Einstein

Don’t drink and

drive

BoivinStéphanie

KarinePoirier

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La dépression automnaleL’automne, quelle jolie saison où les arbres mettent leurs plus

belles robes et s’aspergent de doux parfums! Mais aussi, unepériode propice aux changements, au temps gris, au raccour-cissement des journées et à la diminution de la lumière qui peutaffecter quelques-uns d’entre vous par la dépression automnale àl’arrivée de cette saison.

Quelles sont les causes de la dépression saisonnière?

Selon plusieurs chercheurs, il semblerait que ce type de dépression ait un liendirect avec les jours qui raccourcissent. L’explication en est fort simple: notrecerveau, exposé moins longtemps à la lumière du jour durant l’automne, fonction-nerait davantage en mode «nuit», ce qui produirait une perturbation chimique denotre système. La production de mélatonine, cette hormone impliquée dans lebesoin de sommeil, augmenterait, exerçant alors sur nous un effet de fatigue et dedéprime. Tandis que la sérotonine, elle, diminuerait, ce qui expliquerait l’augmen-tation de l’appétit pour le sucre. Alors, la dépression saisonnière n’est donc pasassimilée à des troubles d’ordre psychologique, mais plutôt biologique. Ainsi, lespersonnes vivant dans un lieu peu éclairé ou les travailleurs de nuit, par exemple,peuvent aussi en souffrir, y compris en été.

Contrairement à ce que plusieurs personnes peuvent penser, la dépression saison-nière peut affecter tout le monde et ce, quelque soit l’âge et/ou le sexe des individus.Selon un article tiré du journal Le Soleil, paru le 9 novembre 2005, le quart de lapopulation voit sa vie être chamboulée par le rythme des saisons, alors que 2 à 3%des citoyens subiront une dépression plus sévère liée à cette période de l’année.

Les indices pour l’identifier

Saviez-vous qu’il existe plusieurs symptômes à la dépression automnale, celle quel’on appelle communément le trouble affectif saisonnier (TAS)? En voici doncquelques exemples : fatigue constante, troubles de la concentration, irritabilité,baisse de libido, prise ou diminution de poids sont les symptômes les plus courantspour détecter la présence de ce trouble saisonnier de l’humeur. D’autres signes, cettefois plus concrets, vous permettent aussi de mettre le doigt sur le bobo. Si, à l’ap-proche de l’hiver, vous manquez d’enthousiasme à l’école ou au bureau, vousdéveloppez une grande envie pour les sucreries, alors que cela ne faisait pas partie devos habitudes, vous vivez une tristesse quotidienne ou encore une nette baisse d’in-térêt pour vos loisirs ou pour les choses qui vous tiennent à cœur et finalement, que

vos relations sociales, familiales et amoureuses deviennent difficiles, attention ladépression automnale vous guette peut-être! Pas de panique, d’abord portez uneattention particulière au moment où les symptômes ont commencé leur apparitioncar la dépression saisonnière s’installe à la saison morte ou au début de l’hiver etpeut s’échelonner dans certains cas jusqu’au printemps.

Des traitements et remèdes efficaces

D’abord, vous devez savoir que plusieurs méthodes sont mises à votre dispositionpour passer au travers de la déprime saisonnière. Toujours selon l’article du journalLe Soleil, paru le 9 novembre 2005, le Dr Marc Hébert, chercheur et professeuradjoint en ophtalmologie au Centre de recherche Université Laval-Robert Giffard,croit qu’il est nécessaire de traiter les patients différemment. Plutôt que de leur offrirune ordonnance d’antidépresseurs, il prône une solution beaucoup plus saine qui afait ses preuves : l’exposition à la lumière, ce qu’on appelle la photothérapie ou laluminothérapie. Cette technique consiste en des séances de 30 minutes à une heured’exposition à la lumière dans des cabines spécialement aménagées à cet effet. Ellepermet ainsi de lutter contre la diminution de la lumière hivernale.

L’activité physique pourrait aussis’avérer une solution pour vaincre ladépression automnale. Le fait de bougerpermet de se sentir mieux dans son corpset déclenche la sécrétion d’endorphinesqui chassent les tensions, les douleurs etprovoquent une sensation d’euphorie.C’est donc une solution idéale pourretrouver le sourire à condition de prati-quer le sport pendant au moins quatremois consécutifs. Parler à quelqu’un deproche est aussi fortement recommandécar cela permet de faire chuter les ten-sions nerveuses en s’exprimant au lieu delaisser enfouie au plus profond de nousnos émotions positives ou négatives.

En terminant, souvenez-vous que ladépression automnale n’est souventque passagère et que votre médecinpeut vous donner un coup de main sile besoin se fait ressentir. N’est-ce paslà un beau défi que de se préparermentalement à affronter l’hiver pourpouvoir profiter au maximum de cettebelle saison? Vous n’en serez que gag-nants, tout est une question d’attitude!

KatyDuchesne

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Avez-vous visionné le film «La corpora-tion»? À tous ceux et celles qui veulentenfin savoir comment se dirige le mondeavec un grand M, louez ça. Vous allezcomprendre comment se gère lessociétés et vous pourrez alors vous join-dre au combat pour récupérer notremonde, celui que l’on nous a volé.

Un de mes articles de l’an passé traitait de fa-scisme au pouvoir. Plusieurs d’entre vous en on ritou l’on ignoré. Toutefois, après avoir visionné cefilm, j’ai repris confiance et l’espoir a renaît en moicar je ne me sentais plus seul au combat. Bien sûr,ce film est dur pour l’esprit car il contient beaucoupde vérités que plusieurs d’entre vous auront de ladifficulté à accepter. Toutefois, sachez que la fin dufilm donne espoir quant aux actions que nous pou-vons entreprendre pour arrêter l’hémorragie entre-prise par les corporations qui ruinent notre mondeet la vie sur Terre.

Réaliste

Je me considère comme un réaliste. Je com-prends la vie au quotidien de tous et chacun. Jepeux comprendre aussi les choix que vous prenez.Ceux-ci vous guident dans votre vie. Vous avez desbuts, des rêves, des visions. Toutefois, vous devezaussi comprendre que certaines actions ou inac-tions entraînent présentement un réchauffementplanétaire et donc, une catastrophe planétaire.

Vous êtes probablement coupable de passivitétueuse. Cette soi-disant incapacité de changer leschoses permet de vous déculpabiliser de vos actionsou inactions qui ont un effet néfaste sur notremonde. Bien sûr, ce n’est pas vous qui fabriquez lesvoitures, ni qui construisez des usines thermiques,mais vous pouvez faire en sorte que notre société selibère de ce mode de vie nuisible, un geste à la fois.

Votre confort est possible grâce à des gens qui sesont battus pour l’obtenir. Et certains se battentpour que vous le gardiez. Toutefois, nous savonsmaintenant que ce combat engendre déséquilibre,mort, viol, misère et pauvreté. Que vous en soyezinconscients vous innocente car nul n’est coupablepar ignorance. Toutefois, quand vous savez les faits,vous devenez coupable si vous ne faites rien.Comment faites-vous pour vous trahir à ce point?Que vous pensiez d’abord à vous est une chose,mais de là à être égoïstes au point de détruire l’autrepour votre profit…

Fataliste

Je ne suis pas fataliste. Bien je que je sois con-scient de la fin inévitable de ma vie, je ne prônepas l’inaction. La vie est dure pour ceux et cellesqui souffrent, mais elle est belle. Lorsque l’oncomprend que la vie est belle, on veut en profitersans cesse, mais pas au détriment des autres. Il y aaussi l’altruisme, qui nous indique qu’il faut aussipenser aux autres.

Ensemble, nous pouvons réussir à reprendre lecontrôle sur nos sociétés qui sont présentementsous le joug des corporations. Celles-ci contrô-lent notre démocratie et utilisent la langue debois pour faire passer leur message. Ne croyant àrien, ils sont prêts à tout pour s’enrichir, maisc’est peut-être là que réside notre espoir. Puisquel’environnement est à la mode, ils vont l’utiliserpour faire de l’argent. Toutefois, ce n’est souventque de la poudre aux yeux. Par exemple, certainsdonnent une partie des profits des ventes de vête-ments à une fondation pour les enfants pauvres,mais les vêtements sont justement fabriqués…par des enfants.

Faire confiance est une chose, être naïf en est uneautre. Sachez faire confiance en comprenant lesréelles motivations des gens. Si celle-ci est de vouscontrôler, doutez, surtout si la personne en est con-sciente, mais ne voyez pas non plus le mal partout.Le juste équilibre, quoi!

La politique Inc.Te l l e e s t mon op in ion

L’amour «oral droit» de faire parler de luiAu total, 96% des

hommes et 95% desfemmes de 18 à 69 ans onteu au moins un rapportsexuel au cours de leurvie! La surprise vient dece que 4% des hommes et5% des femmes n’ont doncjamais fait l’amour. À 24ans, 89% des hommes et84% des femmes ont faitl’amour au moins une fois.Il existe donc bon nombrede personnes (11% desgarçons et 16 % des filles)qui débute leur vie sex-uelle après 24 ans.

-Autrefois,beaucoup d’hommesavaient leur premier rapport sex-uel avec une prostituée: 21,1%pour ceux qui sont nés entre1922 et 1925.

-La fellation et le cunnilingusont été expérimentés au moinsune fois par les 3/4 des 20-25 ans.Il reste un quart, soit 25% descouples, qui ne les ont jamais ten-tés. Peut-être le feront-ils, peut-être pas! Soit ils n’en ont pasenvie, soit ils n’aiment pas lescontacts de la bouche avec le sexe.42% des filles de 18-19 ans ayantdéjà fait l’amour ont expérimentéla fellation. Mais, chez les femmesde plus de 55 ans, une sur deux

dit ne l’avoir jamais pratiquée.

-On constate que les nou-velles générations sont cer-tainement plus à l’aise avecleurs corps. Autrefois, oninculquait souvent aux enfantsl’idée que le sexe était sale, ce quipouvait évidemment rendreapparemment rebutant certainsgestes ou certaines positions!

-La sodomie reste peucourante. Seulement 3% deshommes et des femmes disent lapratiquer souvent. Elle a été ten-tée au moins une fois par 30% deshommes et 24% des femmes.

-Le nombre d’amants ou demaîtresses: les hommes déclarentavoir eu en moyenne 11 partenairesdans leur vie et les femmes 3,3!La moitié des hommes a eu moinsde cinq partenaires. La moitié desfemmes n’a eu qu’un seul parte-naire sexuel dans sa vie. L’écartpeut paraître bizarre!

-Quand un homme hétérosex-uel fait l’amour, il le fait bien avecune femme, mais pas toujoursavec la sienne. Il y a deux explica-tions : la première, c’est la prosti-tution. Un assez grand nombred’hommes a eu des rapports avecdes prostituées, alors qu’aucuneprostituée n’a participé à l’en-quête. La deuxième, c’est lamanière de comptabiliser lespartenaires. Les femmes prennent

BoivinStéphanie

Réjean Godin

uniquement en compte leurs his-toires d’amour. Les hommes, eux,additionnent toutes leurs con-quêtes, y compris les aventuresd’un soir.

Sources:

L’entrée dans la sexualité (lecomportement des jeunes dans lecontexte du sida) aux éditions Ladécouverte recherche, sous ladirection de Hugues Lagrange etBrigitte Lhomond.

Les comportements sexuels enFrance, d’Alfred Spira et NathalieBajos, et le groupe ACSF, ÉditionsLa documentation française.

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Ton milieu, tes études, ta place

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Le MAGE-UQAC est en plein essor en ce moment.Deux projets occupent la majorité du temps desofficiers, le premier est celui de la cafétéria, sur lequelnous devrions avoir des résultats bientôt. L’autre projetmajeur est, vous vous en doutez sûrement, celui duPavillon de services communautaires, mieux connusous le nom de Pavillon étudiant.

Pour faire un rappel rapide de ce projet, le MAGE-UQAC cherche à construire un Pavillon étudiant pourcombler des besoins étudiants depuis maintenantplusieurs années. Une occasion particulière s’estprésentée il y a un peu plus d’un an. En effet, suite à laconstruction du terrain de football et de soccer situéprès de l’UQAC, la construction d’un bloc de servicescomprenant vestiaires, douches et salles d’équipementsest nécessaire. Plusieurs partenaires, tels que le Cégepde Chicoutimi, la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, la Ville de Saguenay et le gouvernement duQuébec vont tous participer à ce projet. Le MAGE-UQAC a donc vu une belle opportunité de se joindre àun projet de construction d’un pavillon en faisantrajouter pratiquement deux étages au bloc de servicesdéjà prévu.

Ce pavillon aurait pour but de combler des besoinsidentifiés par les étudiants. On pourrait notamment yretrouver une salle multifonctionnelle, qui inclurait destables de travail, des divans, un accès Internet haute-vitesse sans fil et plusieurs autres services. À l’étage seraitsitué un resto-pub complet avec salles de réception àmurs amovibles, équipements de son et lumières pourles partys, ainsi que non pas une, mais deux terrassesqui donneraient sur le terrain de football. Imaginez êtreassis sur la terrasse de ce pavillon à regarder la future

équipe de l’UQAC planter le Rouge-et-Or, tout en par-ticipant au maintient de plusieurs emplois étudiants!

Il y a quelques semaines, lors d’une AssembléeGénérale Spéciale, vous avez pris la décision de conti-nuer à avancer dans ce projet, mais cela seulement souscertaines conditions. L’exécutif du MAGE-UQAC tra-vaille donc très fort à discuter avec les autres partenairespour s’assurer qu’en bout de ligne, les étudiants vontrecevoir exactement ce pour quoi ils ont choisi d’investirleur argent. Les officiers du MAGE-UQAC ont aussipris en note les questions et inquiétudes soulevées lorsdu conseil Central Spécial et de l’Assemblée GénéraleSpéciale à ce sujet, et tentent de leur répondre le mieuxpossible. Par exemple, certains membres du comitéenvironnemental sont venus offrir leur aide pour fairede la recherche sur tous les moyens qui pourraient êtreutilisés pour que le pavillon soit le plus «vert» possible.L’exécutif est aussi en discussion avec d’autres parte-naires potentiels, toujours dans le but d’offrir le maxi-mum de services aux étudiants.

Il ne faut surtout pas oublier que toutes ces étapes etdiscussions se font évidemment sous la supervision ducomité de développement, qui est formé de deux mem-bres du conseil d’administration du MAGE-UQAC,deux membres du conseil Central et deux membres del’exécutif. Comme vous pouvez le voir, l’exécutif et lesautres instances du MAGE-UQAC sont très impliquéset très occupés par ces projets.

Mais jamais trop occupé pour pouvoir répondre àvos questions sur ces sujets, ou sur tout autre. N’hésitezdonc jamais à venir nous voir!

À tous les ans, le MAGE-UQAC assure une séance générale d’in-formation pour le mouvement étudiant. Cette formation s’estimposée, au fil des ans, comme étant essentielle afin que vosreprésentants modulaires acquièrent rapidement les outils pourassumer leurs responsabilités.

Le 13 octobre dernier, plus de 60 représentants d’associationsmodulaires et de clubs ont participé à l’activité d’une demi-journée.Lors d’une panoplie d’ateliers portant notamment sur l’historique duMAGE-UQAC, le fonctionnement de l’association, les structures del’UQAC, le travail de responsable d’affaire pédagogique d’association,la FEUQ, les finances des associations, le plan d’action du MAGE-UQAC etc. vos représentants étudiants ont pu se mettre à niveau afind’évoluer constructivement dans le mouvement étudiant.

Cette formation vous assure également que les dossiers du MAGE-UQAC sont bien travaillés, car ses membres participent courammentaux différentes rencontres tant avec l’association étudiante que desorganismes institutionnels ou externes. Certains membres se retrou-vent également au centre de tout le processus décisionnel du MAGE-UQAC notamment en participant aux rencontres du conseil central duMAGE-UQAC. Ce conseil est en charge de l’élaboration des orienta-tions, de la création du plan d’action annuel de l’association et de sonsuivi. Il est également périodiquement appelé à suivre l’évolution degrand dossier tel que celui du Pavillon étudiant.

Éloge au ministre de l’Éducation,des Loisirs et du Sport

Projet de Pavillon

www . m a g e u q a c . c o m

(ben non, c’est même pas sarcastique!)

Et voila, la mi-session est déjàpassée. On dirait qu’on vient àpeine de commencer les cours, etvoilà déjà qu’il ne nous restequ’une petite moitié de session. Ilme semble que c’était il y a toutjuste quelques jours que j’at-tendais dans une ligne inter-minable devant la Coop, ou que jecherchais comment faire entrertoutes mes choses dans mon casi-er, ou encore que j’attendaisdevant le bureau des finances, unefacture et ma carte de crédit enmain. Une facture assez salée,disons-le. Mais pourtant, c’estcette facture qui nous donne ledroit de recevoir nos notes, quinous permet d’utiliser les servicesde l’Université, qui nous permetd’être des étudiants finalement.

Le problème, c’est que lesadministrations de plusieurs uni-versités ont parlé de faire grimpercette facture pour l’annéeprochaine en procédant à unehausse des frais afférents. Lesfrais afférents sont des frais qui

sont inclus sur votre facture et quiservent à payer divers servicesofferts par l’Université. Ensomme, les administrationsvoulaient augmenter les frais,mais sans augmenter les services.Sûrement serez-vous d’accordqu’il est totalement illogique decharger plus cher à des étudiantsqui payent déjà trop pour qu’ilsobtiennent exactement le mêmeniveau de services!

Heureusement, le ministre del’Éducation, des Loisirs et duSport du Québec, Jean-MarcFournier, veille aux intérêts desétudiants dans ce cas-ci. Je doisadmettre n’avoir jamais cru quej’écrirais ces lignes. On sait trèsbien que les ministres de l’Éduca-tion n’ont pas toujours lesmeilleurs intérêts des étudiants àcœur, ce qu’on a pu constaternotamment par les coupures enaide financière d’il y a deux ans.Pourtant, cette fois-ci le ministreagit constructivement en envoy-ant une lettre à tous les chefsd’établissements universitairesleur rappelant qu’en 2003, ceux-ci

avaient pris un engagementvisant à rendre transparentetoute hausse des frais, et qu’au-cune hausse ne soit faite sansune consultation préalable desassociations étudiantes.

Il y a quelques mois, l’ad-ministration de l’UQAC avaitassuré au MAGE-UQAC quenon seulement nous serionsconsultés, mais qu’ils netoucheraient pas à cettequestion avant que nous l’ame-nions sur la table. À notregrande surprise, une demandea récemment été formulée parla direction pour aborder lesujet des frais afférents. Nousne pouvons qu’espérer quenotre administration sauraécouter les bons mots du mi-nistre en cette matière et deplus saura se raviser à attendreque les étudiants soient prêts àdiscuter d’une possible hausse.Quand viendra le moment de cetteconsultation, ce sera à vous, parl’entremise du Conseil Central, dedire à l’exécutif quelle positionprendre dans ce dossier…

Camp de formation

Travail SocialEnseignement secondaire et AdaptationscolaireEnseignement secondaireÉtudiant diplômé en science de la terre(RÉDIST)Ling. Langue moderneEtudiant au cycle supérieur en administration et Préscolaire-primaireAdaptation scolaireRessource renouvelableDoctorat en développement régional(AEDDR)Ling./AEDDR/Maître en développementrégional (AEMEIR)ArtsActivité physiqueLing. Langue moderneSc. Politiques/activité physiqueRÉDISTGéographieAEMEIRHistoire/géographie

18,5% des ventes retournent à ces associations :

Grève étudiante

Le propre de l’évolution et du développement est de se souvenirdes actions du passé… dans cette foulée le MAGE-UQAC est à larecherche de tout le matériel visuel (photo/vidéo) en relation avec lacoupure de 103M$ faite dans le régime d’Aide financière aux études.Cette bévue du gouvernement de l’époque mériterait d’être perpé-tuée dans la mémoire des nouvelles générations d’étudiants afinnotamment qu’on se rappelle la force d’une collectivité.

Calendrier des partys

Le griffonnier .

Journal étudiant de l’Université du Q

uébec à Chicoutimi .

Mercredi le 1 novem

bre 200

6 . 1 5

Recherche marketing

Les Communications Étudiantes Universitaire de

Chicoutimi sont à la recherche d’une personne ayant un

intérêt marqué pour le marketing afin d’effectuer une

recherche marketing ayant pour but d’évaluer l’intérêt des étu-

diants de l’UQAC à obtenir une radio sur bande FM. Cette

personne pourra effectuer ce travail dans le cadre d’un cours

et l’utiliser comme expérience concrète dans un curriculum

vitae. Une compensation financière pourra être allouée. Ce

projet vous intéresse? Venez nous rencontrer au bureau de la

CEUC au P0-5110 ou joindre Stéphanie Boivin au poste 2011.

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PartyLes Communications

Étudi-

antes Universitaires de

Chicoutimi vous invite au

party des bénévoles.

Qui?: Toutes les personnes

ayant été ou étant bénévoles

pour la CEUC.

Où?: Salon Molson au 1864

boul. St-Paul à Chicoutimi

Quand?: Le jeudi 7 décembre

de 19 h30 à 22 h30

Bière à volonté, buffet et

prix de présenceVous devez réserver vo

tre place car elles sont

limitées à 45. Pour information contactez

Stéphanie Boivin bureau P0-5110 ou par té

lé-

phone au 545-5011 poste 2011

E rratumDans l’article «Pas tous unanimes» de la

page 3 de lӎdition du 4 octobre, quelques

erreurs se doivent d’être rectifiées.

D’abord, dans le titre de l’article, unanime

ne s’accorde pas. Ensuite, Réjean Godin, cité

en avant dernier paragraphe n’est pas man-

daté au développement du projet du Pavillon

étudiant. Il l’a été en 2002 et ne l’est plus

aujourd’hui.

Voici la réponse de l’énigme dela dernière édition: Le silence

L’énigme était: Peu souvent jesuis total et aussitôt nommé jedisparaîs...

Le plus petit cinéma du monde

possède 12 places, il est itinérant et il

a été lancé au festival d’Édimbourg en

1996.La partie de Monopoly la plus

longue jamais jouée a duré 1680

heures, soit 70 jours.C’est en juillet 1990 qu’on

annonçait la mort de la première vic-

time du SIDA.Jupiter est 1322 fois plus volu-

mineuse que la Terre. Sa masse est de

1 899 000 milliards de milliards de

tonnes. (318 fois celle de la Terre)

La f ameuse éni gme

Le sa vie z- vous?

Administrateur (deux postes ouverts)Toute personne peut se porter candidatecomme administrateur si elle est membre de lacorporation et n’est pas un employé rémunéré dela corporation.

Pour plus d’information, contactez la CEUC auP0-5110 ou au poste 2011.

Postes vacants