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No 29 •Mercredi le 8 févr ier 2006 • 12 pages • 3000 copies • gratui t

Forum socialmondial à Caracas

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Forum socialmondial à Caracas

Les tribunauxislamiques

Les tribunauxislamiques

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Valide�tous�les�jours�jusqu’au�31�mai�2006

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Les organisateurs de l'événement ontatteint leurs objectifs. Les kiosques tenus auCentre social de l’UQAC ont permis deséchanges d'idées au sujet de l'empreinteécologique entre les membres de lacommunauté universitaire. La soirée du courtmétrage environnemental a permis de réfléchirsur les différentes approches de sensibilisation.

Le colloque a donné l'occasion d'aborder laproblématique de l'énergie sous un nouvelangle, celui de l'adaptation. Étudiants,professeurs, gens de l'industrie et curieuxont assisté avec satisfaction à l'événement.Des résumés des conférences sontdisponibles au

http://sunensa.uqac.ca/colloque.

Sondage et transport

Les résultats de deux sondages démontrentune volonté pour le développement dutransport en commun et permettent decerner des pistes d'amélioration. Près de90% des personnes sondées utiliseraient letransport en commun si un système

universel était mis en place, comme àl'Université de Sherbrooke. Présentement,seulement 25% des gens sondés utilisentrégulièrement l'autobus.

Les étudiants en éco-conseil vont travailleren partenariat avec les parties intéresséespour trouver une solution satisfaisante quilimitera les émissions de gaz à effet de serreliées au transport. Les membres de lacommunauté universitaire peuvent con-tribuer en faisant du covoiturage, enfermant leur moteur lorsque immobilisé,en utilisant les transports en commun ouen marchant pour se rendre à l'école.

Le site Internet http://sunensa.uqac.ca/em-

preinte demeure en ligne afin de vousfournir plus d'informations, dont desrecettes de produits nettoyants écologiques.

À retenir

L'événement a démontré que les étudiantsentrevoient le développement à l'UQAC defaçon durable et ce, avec la collaborationdu programme en éco-conseil, du Comitéenvironnemental, du MAGE et desgestionnaires de l'Université. Merci à cesderniers pour leur aide et merci à touspour votre participation. Partagez vosnouvelles connaissances avec votreentourage et devenez de plus grands «éco-citoyens»...

Bilan de l'Événement Éco-conseilEnvironnement

Les objectifs de l'Événement Éco-conseil ont été atteints en permettant une sensibilisation notable de la communauté étudiante. Malgré un tempspeu clément, signe annonciateur des changements climatiques, plusieurs activités concernant la problématique environnementale se sont tenuesdu 16 au 20 janvier derniers.

C'est surtout sur la troisièmequestion que les pays signatairesdu protocole de Kyoto se sontpenchés lors de la 11e Conférencedes Parties et 1ière Réunion desParties à Montréal en 2005. Ils ontadopté les outils d'application duProtocole (qui vise à réduire lesémissions de gaz à effet de serrede certains pays industrialisés)pour contribuer à stabiliser leurconcentration à un niveautolérable. Les parties ont convenud'examiner la pertinence desengagements pour la période post2012. Cependant, les États-Unis,la Chine, l'Inde et bien d'autres,responsables de 60% des émis-sions mondiales de gaz à effet deserre ne sont pas touchés.

Les thèmes discutés dans lesévénements parallèles sont porteursde plus d'espoir. À l'échelle locale,on veut alléger le processus dumécanisme de développementpropre, prévoir des mesuresd'adaptation et revoir l'usage qui estfait des terres et des forêts.

Positionnement

Les maires américains défient

l'administration Bush: en effet,un regroupement de 159 villes(20% de la population) aentrepris de réduire leurs émis-sions à des niveaux comparablesaux objectifs de Kyoto. Les huitnations du Conseil Arctique ontréclamé le droit d'avoir froid.Elles veulent savoir commentelles seront affectés. Elles ont en-trepris une démarche légalepour défendre la survie de leurculture.

Et chez-nous

Le plan d'action canadien estcritiqué et jugé peu efficace. AuQuébec, nous sommes toujoursen attente d'un plan d'action.Toutefois, n'oubliez pas votrepouvoir de citoyen: informez-vous, voyez comment les chan-gements vous affecteront etdemandez aux gouvernements etaux entreprises de réagir.

Pour en savoir plus sur leschangements climatiques, visitezles sites www.ouranos.ca/ etwww.unfccc.int, ou le site de laChaire en Éco-Conseil auhttp://dsf.uqac.ca/eco-conseil/.

Le passé n'est pasgarant de l'avenir

La preuve que des changements climatiques rapides sontprovoqués par l'homme n'est plus à faire. Comment sera-t-on affecté? Comment s'y adapter? Que faire pour enréduire l'ampleur? Voilà les questions auxquelles nousdevons maintenant répondre.

Le Festival, qui a comme porte-parole lacomédienne Isabelle Blais, offrira uneprogrammation diversifiée qui saura plaire à toutpublic. L'avant-première se tiendra au Café Sofad'Alma et permettra aux gens présents desoumettre leurs folles idées à la réalisation du filmimprovisé par Simon-Olivier Fecteau. Puis,pendant les jours suivants, une panoplie d'activitésseront offertes.

Venez assister aux films de la relève avec Tourner àtout prix, venez déambuler dans le Ciné-Parcurbain de la rue Racine et découvrir et redécouvrirdes classiques de réalisateurs français et québécoisavec les Courts des grands-les grands courts. Vouspourrez y assister entre amis, mais aussi en familleavec Les P'tites vues en famille, et laisser les plusvieux aux Séances ados full courts!

Pour une dixième année consécutive, le festival Regard sur le court métrage auSaguenay sera de retour dans la région, soit du 8 au 12 février prochain.

Les présentations auront lieu à la salle François-Brassard de Jonquière ou à l'Auditorium Dufour deChicoutimi. Des billets ainsi que des passeports yseront en vente. Pour les couche-tard, vous êtes invitésà terminer vos soirées au cabaret de l'Hôtel-Chicoutimi où des projections nocturnes et desgroupes de musique sauront vous garder éveillés, c'estassuré!

Grands, petits, jeunes et moins jeunes, cinéphilesavertis ou simples amateurs et découvreurs; laissez-vous remplir la tête d'images et de récits. Soyezprésents à cette fête annuelle du cinéma qui s'annoncecomme un plaisir garanti, sans aucun doute parseméd'agréables découvertes.

Pour plus d'informations, consulter le site web :http://www.caravane.tv

Dixième rendez-vous des cinéphiles

Johanne Garneau

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 8 février 2006 • 3

Le Forum Social Mondial

Le Forum Social Mondial (FSM) est né en 2000 àPorto Alegre, au Brésil, en réaction au sommetéconomique tenu à Davos la même année. Une foisde plus, les partisans du FSM dénoncentl'impérialisme et l'hégémonie des États-Unis etproclament haut et fort un monde plus égalitairerespectant les droits humains.

Le déroulement de l'événement

Cette année, pour la première fois, le FSM s'estdéroulé de manière polycentrique, c'est-à-dire qu'il aréuni ses militants à trois reprises et à trois endroitsdifférents dans le monde, ceci afin d'assurer unegérance optimale de l'événement. Ainsi, Bamako(Mali) et Karachi (Pakistan) recevront également denombreux participantsau cours de l'année.

L'événement a débutéle 24 janvier par unrassemblement enaprès-midi, ce quinous menait à unemarche symboliquepromouvant la paix,l'égalité et la justice. Parla suite, les centaines demilliers de personnesayant pris part à lamarche ont pu assisterà un grand événementmilitant et culturelcontre la guerre etl'impérialisme. Desartistes et représentantsdu peu-ple ont ainsipartagé leurs idéesrévolutionnaires àpropos d'un mondenouveau. Un chanteurrock criait «Elcomandante Chàvezdesperto la Historia! » (le commandant Chàvez aréveillé l'histoire de la Révolution Bolivarienne). Deplus, pendant toute la semaine sur le site, nouspouvions entendre bon nombre de ces slogans,lesquels alimentaient la flamme de la révolution.

Six axes thématiques étaientproposés par le FSM, danslesquels se répartissaient lesquelque 2500 conférences etateliers offerts: Pouvoir, politiqueet lutte pour l'émancipationsociale; stratégies impérialistes etrésistance des peuples; res-sources et droits pour la vie,alternatives au modèle prédateurdes civilisations; diversité,identité, et cosmovision en mouvement; com-munication, culture et éducation, dynamiques etalternatives pour la démocratisation.

Les activités étaient principalement organisées par leBrésil, le Vénézuela, la Colombie et les États-Unis. Entout, ce sont 2077 organisations qui participaient etoffraient des conférences et ateliers aux milliers departicipants. Des centaines de propositions ont ainsipu naître de ces riches rencontres et débats au cours

Le FSM a tenu son sixième rassemblement à Caracas, la capitale du Vénézuela. Sur place, des milliers de personnes provenant de partout dans lemonde se sont réunies afin de manifester leur appui en faveur d'un autre monde possible. Afin d'effectuer notre stage en coopérationinternationale, nous étions quatre étudiantes à y être.

des activités, et une murale a été réalisée à cet effetdans la ville de Caracas. Ainsi, chaque personneprésente a pu en retirer un bagage solide afin demieux se diriger vers cet autre monde tant espéré.Plus de 4900 journalistes et gens de la pressecouvraient l'événement afin d'en informer lescitoyens du monde entier.

Des milliers de participants ont trouvé logis aucampement de la jeunesse, là où les nombreuxéchanges interculturels ont pu contribuer à l'essord'une meilleure compréhension des réalités de touset chacun.

L'organisation du Forum

Malheureusement, au cours de notre participationau forum, nous avons pu constater un manque

d ' o r g a n i s a t i o névident de la partdes organisateurs.Plusieurs autres par-ticipants ont égale-ment été déçus.Nombre d'ateliersn'ont jamais eu lieu,ou enregistraient unretard.

De plus, les sites oùse déroulaient lesactivités étaient dif-ficilement accessi-bles, car ils étaientdispersés dans toutela ville. Nous avonsdonc mis à contri-bution ce temps afinde découvrir Cara-cas et l'hospitalité dece peuple.

La politique auVénézuela

Rappelons que le Vénézuela connaît actuellementun virage historique dans sa politique. Celle-ciattire l'attention du monde entier avec la présencedu gouvernement d’Hugo Chàvez à la tête du pays.Étant socialiste, ce pays latino-américain est contrela politique capitaliste en vigueur en Amérique du

Nord et proclame «Socialismo omuerte!» (le Socialisme ou lamort) partout dans la ville. LeForum ne pouvait trouver untel engouement ailleurs. Lesvaleurs sociales proposées par leFSM se rapprochent de cellesréclamées par le peuplevénézuelien, lequel s'exclame«Viva el paìs» «Viva larevolucìon!».

Nous avons eu la chance d'assister à un discourspolitique prononcé par Hugo Chàvez au«Poliedro», dans un stade immense. Des milliers depersonnes de partout à travers le monde etprincipalement de l'Amérique latine étaient venusentendre et soutenir le gouvernement vénézuelien.Encore une fois, par la projection des cris de tous, leForum atteignait son paroxysme. L'intensité étaitremarquable. Ainsi, lorsque l'on compare aux

années précédentes, là où régnait une ambiance de paix etd'accalmie, cette année nous sentions plus que jamais ce désirprofond de faire la révolution et de changer les choses.

En suivant l'exemple du Forum Social Mondial, nous avons décidéd'organiser un Forum Social Régional (FS02) pour l'automne 2006.C'est dans cette optique que nous sommes allées au Vénézuela.L'implication citoyenne est, selon nous, l’une des seules formesd'application de la démocratie. Soyez responsables et participez àl'organisation de ce forum; une journée de réfléxion est organisée le17 février au Cégep d'Alma. Pour en savoir plus ou pour participer,écrivez nous au forumsocial02@gmail.com.

L’une des manifestations lors de l’événement

Vers un forum social régional

Le Forum prend la couleur de la révolution

Le Vénézuela, étantsocialiste, est contre lapolitique capitaliste envigueur en Amérique du

Nord et proclame«Socialismo o muerte!»

(le Socialisme ou la mort).

Josie-Ann Bonneau, Stéphanie Fortin, Mélissa Guitard et Joanie Bolduc

Agente de développement: Stéphanie Boivin

Rédacteur en chef: Christian Bélanger

Graphiste: Julie Sheinck

Conception des En-têtes: Yan Giasson

Montage de la une: Julie Sheinck

Publicité: Stéphanie Boivin

Correction: Christian BélangerStéphanie Boivin

Gervais BouchardJonathan Dionne

Mireille Gagnon-LanglaisJulie Sheinck

Ariane Gagnon-Simard

Photographie: Christian BélangerJosie-Ann Boudreault

Collaborateurs: Christian BélangerJoannie Bolduc

Josie-Ann BonneauGervais Bouchard

Nicolas FortinStéphanie Fortin

Ariane Gagnon-SimardJoahnne Garneau

Stéphane GauthierRéjean Godin

Mélissa GuitarJean-François Lapointe

Kevin McMahonSylvain Mercier

Olivier Riffon

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

.Les propos contenus dans chaque article

n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est publié par lesCommunications Étudiantes Universitaires de

Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Mercredi le 8 mars 2006

Tombée des textes:Mercredi le 1er mars, 17h

Tombée publicitaire:Mercredi le 1er mars, 17h

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555, boulevard de l’Université

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25

Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011

Télécopieur: (418) 545-5336

Courriel: journal_griffonnier@uqac.ca

équipe qui incarne le contraire de tout ce quipeut être terne.

J'ai eu la chance de faire un dernier tour depiste avant que les rideaux ne tombent. Encompagnie de cette équipe, il a été possible devivre tout ce qui fait de l'Université un milieude vie vivant… J'ai eu le privilège de connaîtredes gens différents, de côtoyer plusieurspersonnes qui avaient une vision différentede l'engagement social, de vivre del'intérieur le stress relié aux échéances àrencontrer et aussi d'en rigoler un bon couplorsque des situations inusitées seproduisaient.

Il est évident que nous sommes à l'Universitéd'abord et avant tout dans le but depoursuivre des études dans un champdisciplinaire au sein duquel nous feronscarrière. Par contre, aucune loi n'impose quece passage soit d'un terne exécrable… C'esten sommes ce que le passage au Griffonnierm'a procuré, soit la chance de participeractivement à une vie universitaire…

Avant de tirer le rideau et de terminer montour de piste, je crois qu'il est important queje vous incite à vous impliquer activement ausein de ce milieu dans lequel vous passerezquelques années… Il sera à votre couleur ouà l'image de ce que vous en ferez et même si

vous croyez ne pas avoir le temps d'ycontribuer, pensez-y un instant… Vos courset vos stages vous apporteront uneformation académique, certes, mais ellesera d'autant plus riche si vous y consacrezquelques heures par semaine ou par mois…Les nombreuses associations et clubsprésents sur notre campus n'attendent quevotre implication, alors pourquoi ne pas yapporter votre couleur et contribuer, à votrefaçon, à faire en sorte que les choseschangent pour le mieux?

Maintenant, je me dois d'arrêter mondiscours et de quitter la scène… Mon tourde piste est maintenant terminé… La chaisesera vide et bientôt comblée par unenouvelle personne qui apportera à son toursa couleur, sa vivacité au milieu… Le clownest triste… Ces dernières lignesreprésentent la fin de mon engagement entant que rédacteur en chef. Merci à vousautres, lecteurs et lectrices, merci à l'équipe.Ce que j'aurai vécu dans ce journal ne serajamais oublié et restera gravé dans mamémoire.

«Certains pensent que parler c'est rienfaire… moi je vous dit que la parole est monacte! (dixit Raoûl Duguay)».

Salut bien, au revoir!

Eh oui, je quitte mon poste puisque jeviens d'accepter un mandat d'assistant derecherche. Au moment où j'écris ceslignes, je suis assis, seul au Baruqac, encompagnie de mes feuilles, mon crayon,mon calumet et quelques bières… Jerepense à ce que je voulais réaliser en tantque Rédacteur en chef du Griffonnier: unjournal de contenu offrant une plusgrande objectivité que certains quotidiensdont je tairai ici le nom. Je pense quel'équipe du Griffonnier m'a permis deréaliser cela, autant les nouvellespersonnes que celles qui y oeuvraientavant mon arrivée.

Il est vrai que notre équipe du journal aconnu des hauts et des bas, mais mauditque je suis fier de ce que l'on a réussi àréaliser ensemble… Autant la marginalitédu style journalistique de certains que legrand respect des règles prescrites ontcontribué à faire la couleur des numérosau sein desquels j'ai pu œuvrer. Je penseque cela fait la force de ce journal, une

Un jour ou l'autre, nous avons tous et toutes à vivre un deuil et nous devons faire face à ce dernier. C'est un peuce qui m'arrive présentement, puisque c'est le dernier numéro du Griffonnier au sein duquel j'assume la fonctionde Rédacteur en chef…

En selle pour un dernier tour de piste!

Le service de sécurité UQAC ainsi que le service de police de VilleSaguenay ont besoin d'aide pour identifier ces deux présumés auteursde vols perpétré aux pavillon des Humanités depuis quelquessemaines. Toute information peut être transmise en touteconfidentialité à M.Réjean Châtigny Service de sécurité UQAC au545-5015 ou au service de police de Ville Saguenay.

Vols au Pavillondes humanités

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

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Alors, ont-ils bien performé en faisantface à leurs confrères et consoeurs desautres universités? Ont-ils ramené des faitsd'armes qui nous permettront d'être fiersde la délégation uqacienne? D'entrée dejeu, puisque je connais les résultats avantmême d'écrire cet article, je vous affirmeque oui. Cependant, les prochaines lignesvous permettront d'en juger par vous-même.

Jeux de Biologie 2006

Évidemment, lorsque l'on est la délégationhôte d'une compétition, la pression esttoujours un peu plus forte! Les Jeux deBiologie se sont déroulés en terresaguenéenne, au début du mois de janvier,avec la présence de huit délégations, dontune provenant des Maritimes, pour untotal de 275 personnes (37 de l'UQAC).

Si pour plusieurs d'entre nous, le mois de janvier représente un éventuel retour sur les bancs d'écoles, il revêt une signification plus particulièrepour les étudiants des programmes d'ingénierie, de biologie et d'administration/comptabilité grâce aux Jeux de leur domaine respectif!

Les confrontations amicales entre lesdifférentes universités furent effectuéesdans plusieurs disciplines, tant sportivesqu'académiques. Également, ces jeux ontpermis la promotion des recherchesréalisées dans l'enceinte de l'UQAC.

C'est dans ce cadre de sobriété quasi-monastique des différentes délégations quecelle de l'UQAC a remporté plusieursgrands honneurs. Notons les premièresplaces au sein des épreuves d'improvisation,du drapeau, de différentes courses et de lacoupe de «billot au sciotte» ainsi que desdeuxièmes places lors de la course deraquettes et du lancer de la «pitoune».Détail intéressant à noter: la délégationuqacienne aux Jeux de Biologie a terminéau-delà de la quatrième place dans toutesles épreuves, ce qui leur a permis deremporter ces jeux pour une deuxièmeannée consécutive.

Jeux de Génie 2006

Lorsqu'il est question de Jeux, les us etcoutumes universitaires imposent que l'on

parle des Jeux de Génie! Ces derniers se sontdéroulés à l'Université Laval, du 3 au 7janvier dernier, avec la participation de dixuniversités dont une délégation d'étudiantsde l'UQAC de 40 personnes.

Avec un nombre plus élevé de délégation, ilpeut s'avérer plus ardue d'obtenir les grandshonneurs… La commande était donc trèsélevée pour nos ingénieurs!

Malgré cela, la délégation uqacienne aréussi à remporter les premières places ausein des épreuves de génie électrique et degénie civil, en plus de décrocher lesdeuxièmes places au sein d'une épreuve degénie en herbe, et de type généralacadémique, et d'une autre de troisièmeplace en génie chimique et au niveausportif.

Jeux du Commerce 2006

Pas loin de 1 200 personnes provenant deprogrammes en administration etcomptabilité (dont une délégation de 50personnes de l'UQAC) ont participé à la

18ième édition des Jeux du Commerce qui sesont tenu à l'Université Laval, du 6 au 9janvier dernier.

C'est lors de la tenue de quinze épreuves,qui touchaient les domaines académiques,sociaux et sportifs, que la délégation del'UQAC a pu décrocher une troisième placeau niveau de la simulation boursière ainsiqu'une sixième place au niveau del'informatique de gestion.

Selon les commentaires du présidentsortant de la délégation des Jeux duCommerce de l'UQAC, André Devost, cesjeux furent une excellente occasion dedévelopper un esprit de fraternité, de sefaire des contacts et de mettre en pratiquece qu'ils ont appris au sein de leurs cours.

En bref

Quoi dire de plus que de leur lever notrechapeau et de les féliciter, autant pour lesdifférentes performances que pour lesefforts investis dans la préparation etl'organisation de leur délégation.

Les performances auxJeux de Biologie, Génie et du Commerce

UQAC

Quel est le rapport entre saint Valentinet une fête au sujet de l'amour? Plusieurshypothèses expliquent l'origine de cette fête.On sait qu'en 496, le pape Gélase 1er choisitsaint Valentin à titre de patron des amoureuxet fixe sa fête le 14 février. Ce qu'il faut savoirc'est que bien avant ce pape et Valentin lui-même, existait une fête païenne appelée lesLupercales qui se célébrait le 15 février. Cettefête en l'honneur du dieu romain FaunusLupercus, dieu des troupeaux, servait enquelque sorte à assurer la fertilité des bêtes,des récoltes et aussi… des amoureux. Dessacrifices d'animaux étaient faits et leshommes s'enduisaient du sang de cessacrifices en se promenant dans la ville deRome et en fouettant les passants avec deslanières de peau de bêtes sacrifiées. Lesfemmes étaient la principale cible et celles-cin'hésitaient pas non plus à se faire «attraper»au passage par un de ces jeunes hommes. Cesfemmes voulaient s'assurer la fertilité par cegeste. Le Pape voulu faire cesser cette fêtequ'il jugeait indécente pour les femmes. Il ysubstitua celle de Valentin et interdit à toutchrétien de participer aux Lupercales.

Pourquoi Valentin?

Valentin est un prêtre mort martyr. Quelmauvais choix vous me direz d'avoir choisiun martyr et prêtre de surcroît pourcommémorer la fête des amoureux! Pas simauvais choix que ça. Il a été choisi en raisonde son histoire particulière qui nous rappellele sens de l'amour. L'empereur romainClaude II venait d'interdire le mariage.Pourquoi interdire le mariage me direz-vous? C'est que l'Empereur avait besoin desoldats et que, selon lui, une vie de couplepouvait nuire à ses soldats. Donc pourl'Empereur, un militaire marié est unmauvais soldat. Il interdit donc le mariagemais Valentin, un prêtre chrétien, décida decontinuer de bénir en secret le mariage descouples contre la volonté de l'Empereur.Évidemment, l'Empereur le su et fitdécapiter Valentin le 14 février vers 270 aprèsun séjour en prison.

De ton Valentin

Mais le séjour de Valentin en prison nouspermet de comprendre une coutume liée à laSaint-Valentin. À cet endroit, il fitconnaissance d'une jeune fille aveugle. Elleétait la fille du gardien de la prison. Valentinse lia d'amitié avec elle et, par miracle, luiredonna la vue. L'histoire raconte qu'avantd'être martyrisé, Valentin donna à cette jeunefemme une lettre en forme de cœur avecl'inscription: «De ton Valentin». On ne sujamais ce que contenait cette lettre. Valentinfut canonisé en l'honneur de son sacrificepour l'Amour.

Comme à chaque année, le 14 février se célèbre aux couleurs de l'amour. Cupidon et sa suite sauront peut-être apporter un peu de piquant à cettefête, une fête dont les origines ne sont pas très bien connues.

Une fête de martyr…ou de l'amour?14 février: La Saint-Valentin

olharfeliz.typepad.com

Image ancienne représentant les Lupercales romaines

le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 8 février 2006 •7

«Avec l'image négative de l'Islamvéhiculée par les médias, les stéréotypess'accumulent. La question des tribunauxreligieux islamiques dérange. Nous vivonsun racisme post-11 septembre», affirmeMme Maillé. Elle ajoute que lorsque lasociété occidentale pose son regard sur lesmusulmans, elle n'y voit que la brancheextrémiste.

Les enjeux de l'arbitrage religieux ontinquiété de multiples personnes, ne sepréoccupant pas nécessairement des plusconcernées. «Les débats sur le sujet nes'occupent pas de l'opinion des principalesintéressées, les femmes musulmanes»,déplore-t-elle. La question des tribunauxreligieux remet donc sur la table beaucoupplus que la religion. «Au Canada, nousavons la conviction d'être une nationouverte, mais c'est une amnésiehistorique», soutient Mme Maillé.

Image et voile

La conférencière explique que les médiasmontrent encore trop souvent l'image de lafemme saoudienne enfermée chez elle. PourChantale Maillé, plusieurs femmesmusulmanes sont «modernes», sans pourautant adhérer à nos stéréotypes fémininsoccidentaux. «La question du voile est fortcomplexe. Le voile est tantôt revendiqué,tantôt imposé. Nous considérons à tort quetoutes les femmes voilées sont soumises»,déclare-t-elle.

Femmes vs femmes

Dans un débat d'aussi grande envergure, lesmouvements féministes sont naturellementintervenus. «Il existe des rapports sociauxde pouvoir entre les femmes canadiennes etmusulmanes. Ils alimentent la stig-matisation, surtout contre le port du voile»,mentionne la conférencière. Les opinionsdivergent d'un groupe de femmes à unautre, même chez les Musulmanes: «LeConseil canadien des femmes musulmanesconsidère leur foi comme essentielle à leurvie tout en s'opposant à des tribunauxreligieux qui s'occuperaient des litigesfamiliaux.» D'autres groupes de féministes

plus libérales ont plutôt souligné que lepeuple canadien regroupe plusieurscultures qu'il faut accepter, et ce, sans porteratteinte à la religion.

Le constat de Mme Maillé est que le conceptféministe qui prévaut actuellement envisagel'ensemble des femmes comme vivant lesmêmes réalités. «Nous devons en venir àvoir les multiples formes d'oppression. Leféminisme doit s'ouvrir. Il faut reconnaîtrela diversité du genre «femme» et signerl'arrêt de la notion "femme universelle"»,suggère-t-elle.

Justice et féminisme

Un point à souligner dans l'argumentationde Chantale Maillé est que le système dejustice canadien se proclame «universel»,sans l'être réellement. «Il efface lesconditions libérales d'égalité. Il signifiel'assimilation des minorités au profit desgens de race blanche bien nantis», juge-t-elle. Pour la conférencière, il est étonnantque cette «justice injuste» n'ait pas suscitéde grands débats au sein des mouvementsféministes ou du moins provoquée uneréaction similaire à celle envers lestribunaux religieux.

Historique

C'est depuis 2002 que la question destribunaux religieux pour régler lesdifférends familiaux selon la Chariaembarrasse le gouvernement ontarien. Suiteau rapport de l'ancienne Procureuregénérale, Marion Boyd, en décembre 2004,approuvant l'arbitrage religieux, lacontroverse a littéralement éclaté d'un boutà l'autre du Canada. En septembre 2005, lepremier ministre de l'Ontario, DaltonMcGuinty, tranche finalement l'épineusequestion en interdisant tout arbitragereligieux. Pourtant, le débat sur lemulticulturalisme canadien et sesimplications continuent toujours desoulever les passions.

Conférencière

Chantale Maillé est professeure associée àl'Institut Simone de Beauvoir del'Université Concordia. Elle est diplômée del'Université de Montréal et de l'Universitédu Québec à Montréal où elle a fait sondoctorat en science politique. Mme Maillé apublié plusieurs monographies etrédigé desarticles pour des revues à caractèrescientifique.

Jetant un œil critique sur les débats entre Occidentaux entourant les tribunaux islamiques, la conférence donnée par la sociologue et politicologue,Chantale Maillé, a lancé en force la Semaine des sciences humaines de l'UQAC le 30 janvier dernier.

Un débat toujours actuelLes tribunaux islamiques

En 1989, le baccalauréat inter-disciplinaire en arts prenait naissance. Lapremière cohorte qui sortit en 1992présenta un événement regroupant leursprojets de fin d'études. Puis, en 2003, eulieu la première du festival Du Coq À L'Art,regroupant les projets de fin d'études detous les finissants et finissantes en artsmultidisciplinaires. Le but premier de cetévénement se veut d'implanter l'événementdans le réseau de l'Art. Que ce soit en artsnumériques, en arts plastiques, en cinémaet vidéo, en théâtre ou en design, cesartistes vous présentent leur projet finalselon leur conception personnel de l'Artainsi que le talent qu'ils ont su développerau cours de leurs trois années à l'université.

Développement culturel

Du 14 au 25 février, le 4e Festival desfinissants en arts de l'UQAC vous en mettra

plein la vue, l'ouie, la bouche, lespoumons, le cœur et surtout la tête. Quece soit par le théâtre, le cinéma, la peinture,la sculpture, le design ou encore l'histoire,ces artistes allieront plusieurs disciplinesartistiques pour vous faire vivre leurpassion et pour dévoiler leur génie. DenysTremblay, Directeur du module des arts,faisait remarquer, en conférence de presse,que la culture est probablement en train desauver la région. La culture est souventconsidérée en dernier par nos instancesgouvernementales. Pourtant, l'Art n'est-ilpas un peu le reflet de ce que noussommes? Le talent artistique de la régionest de plus en plus mis en valeur et laformation d'artistes multidisciplinaires,particularité du baccalauréat à Chicoutimi,permettra aux jeunes artistes d'écrire lerécit régional. En fournissant des artistesprofessionnels qui vivent selon leur désir etleur passion, l'UQAC permet ainsi à larégion de se faire reconnaîtreculturellement.

Ne manquez pas ça!

Cette année, plus de 40 finissants etfinissantes vous présenteront leur projet.Entièrement gratuits, les pièces de théâtre,

les expositions, les projections de courtsmétrages et les différents spectacles nouspromettent deux semaines des plusintéressantes. Un seul évènement n'est pasgratuit, mais il ne s'agit pas de n'importelequel. Conscients et respectueux de leurvaleur, les étudiants et étudiantes en artsont choisi comme président d'honneur nulautre que Loco Locass. En spectacle au

Centre social de l'UQAC le 15 février à 22h,les Loco Locass seront présents dès le 14février, à 18h, lors de l'inaugurationofficielle du Festival, à l'auditorium de

l'UQAC. Ils seront aussi présents lors duvernissage le 15 février, juste avant leurspectacle. Ce lancement aura lieu à troisendroits et à trois moments différents, soit à16h à la Galerie l'Oeuvre de l'autre, à 17h30à l'Espace Virtuel, puis à 18h30 au 403, rueRacine Est. Vous pouvez consulter l'horairesur le mur Est du centre social (à l'entrée dupavillon des art), dans le programme

officiel du Festival ou encore mieux, sur lesite Internet officiel du Festival Du Coq ÀL'Art, soit le www.ducoqalart.ca. Allez-y,culturez-vous!

Plusieurs détracteurs du baccalauréat multidisciplinaire en arts diront qu'il est plutôt bizarre de faire un «bacc en bricolage». À ceux-là, sachez queles plus grands parleurs sont souvent les plus petits faiseurs. Au lieu de parler de ce que vous ne connaisiez pas, allez donc voir le festival desfinissants en arts, vous pourrez ensuite vous faire une opinion.

Du Coq À L'Art4e Festival des finissants en arts de l'UQAC

Les finisssants en Arts 2006

Chronique d’humour

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Étouffé dans mon sang. Je me réveillai avec un chat dansla gorge, repris peu à peu mes sens et me rappelai alorsque les chats avaient neuf vies. Peu original. Je croyaisêtre cloné. Enfin… quelques vies supplémentaires nepourraient me nuire.

Je me mis à arpenter les rues avec confiance, battant des entrechats, coupantles automobiles qui filaient à toute vitesse. J'eus soudainement conscience quej'avais gâché ma première vie. Il fallait remédier à cela.

Après avoir fait du deltaplane, planté un arbre, sauté à parachute, tenté sanssuccès de retrouver mon fils biologique et autres trucs dans le même ordred'idée, je compris que j'avais d'autres chats à fouetter: ce que je voulaisvraiment était de suivre des cours de guitare et apprendre à danser le rock nroll. Oui, devenir une rock star.

Je donnai des concerts locaux avec une bande d'humains aux cheveux gras etmême si au début il n'y avait pas un chat, le public grossit vite et se montraréceptif devant cette nouvelle icône du rock félin. Nos concerts débordèrentau-delà des frontières locales, jusque dans la capitale, et bientôt les critiquesparlèrent de moi comme la prochaine grosse sensation; une sorte d'hybrideentre Elvis Presley mutant et lacomédie musicale Cats.

Malgré mon succès grandissant, jeme sentais étrangement vide etdéprimé. Pourquoi ce soudain désirde m'adonner à des activitéshumaines? Pourquoi avais-jearrangé ma boîte en carton façonfeng shui? Pourquoi buvais-je du thévert et surtout pourquoi cetirrésistible envie de faire du compostavec mes rebuts organiques? J'avaismême sérieusement songé à mefaire dégriffer et castrer en unemême séance.

J'étais sur le point de donner malangue aux chats mais soudain lalucidité me frappa. Un soir, je meregardai dans le miroir avec dégoût etinquiétude. Mon visage avait un airvaguement humain. Mes yeux,désormais vitreux, reflétaient un malde vivre absolu, mes oreilles arrondiesétaient remplies de poils plutôtpubiens, mon petit nez rose étaitdevenu une sorte de tomate écrasée,un nez d'alcoolique rempli de veinulespulvérisées, rouges, brunes et mauves.Pourriture incurable et définitive. Jerésolus de mettre fin à mes jours.

Je sautai en bas d'un pont dans unerivière glacée. Sept. Je me pendis aubout d'une corde de ma guitare félin-stratocaster. Six. Je me crissai le feu.Cinq. Je fis une overdose d'héroïne.Quatre. J'allai même manger chezMcDonald's. Trois. Deux. Un.

C'était maintenant la dernière. Uneseule vie… Comme un vrai êtrehumain. Il fallait quitter la scène enbeauté.

Un deux de troisserait mieux à

quatre!

Montréalaises contre Saguenéennes

Lorsque les Montréalais viennent en visite auSaguenay, ils ne se gênent pas pour souligner labeauté des Saguenéennes. Personnellement, je suisd'accord avec eux. Nous avons les plus bellesfemmes et la raison serait historique.

femme. Bref, un parfum detestostérone flotte sur le port deQuébec au débarquement de cesgentes demoiselles. Certainesd'entres elles, ayant une meilleureéducation, sont généralementdestinées aux officiers du régimentde Carignan-Salière. Les autres,quant à elles, ont une solideéducation de ménagère acquise desreligieuses de la Salpetrière, unrefuge français qui accueille lesjeunes femmes.

Cela dit, une fois débarquées etmunies d'une dot d'au moins 50livres payée par le Roi, elles ont unequarantaine de jours pour trouvermari, faute de quoi elles partent endirection de Ville-Marie. Il seraitpermis de croire qu'à ce point, ils'exerce une sélection basée surdifférents facteurs physiono-miques. Les plus jolies choisissentles meilleurs partis et les plus

moches reprennent la mer en quêtede jours plus heureux. Elles sontnombreuses à avoir établi foyerdans la région de Québec et deChâteau-Richer. Leurs enfants ontcolonisé la région de Charlevoix,lieu de provenance de nombreuxcolons Saguenéens et Jeannois. Etvlan!

Pour terminer, il appert de définirla beauté féminine pour un colonde l'époque. Une belle femme doitavoir la capacité d'enfanter à denombreuses reprises et de travaillerefficacement sur la terre de son élu.Si mes conclusions reposent sur defragiles fondations de cristal, cesfilles devaient assurément avoir cetéclat dans les yeux qui rend nosSaguenéennes si irrésistibles.

Soumettez-moi votre questionou vos commentaires à:

journal_griffonnier@uqac.ca

Dans cette tribune qui m'estofferte, je travaillerai à confirmerou infirmer différentes hypothèsesscientifiques proposées préala-blement par nos lecteurs. Rassu-rez-vous, les conclusions relèventplus de la fantaisie que de faits réelset vérifiables. Aujourd'hui, jerépondrai à celle citée en titre quiveut que les Saguenéennes soientplus jolies que les Montréalaises etque la raison repose sur l'histoire et,en l'occurrence, sur la venue desFilles du Roy.

De 1663 à 1673, Louis Le Grand,Roi de France, envoie plus de 800femmes célibataires, orphelines oujeunes veuves pour peupler lacolonie française. Ces femmesarrivent dans une colonie ou leratio démographique était d'en-viron dix hommes pour une

Dr. Démento

Les plus belles sont au Saguenay

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ROMÉO & ROMÉO

En 1963, deux jeunes cow-boys, Ennis etJack, sont engagés pour prendre soin etprotéger un troupeau de moutons surBrokeback Mountain. La relation de travailentre les deux hommes va peu à peu setransformer en passion, une passion quidevra finir à la fin de l'été, avec la fin ducontrat. Toutefois, même si les deux hommesséparément vivent la vie que les sociétés duWyoming et du Texas des années 60 leurdictent, prenant épouse, famille, etc., lesouvenir de Brokeback Mountain va finir parles rattraper.

Rarement un film nous aura semblé aussibouleversant. En fait, le film est à la fois«spécifiquement homosexuel», c'est-à-direque tout individu peut comprendre ce qu'estla vie homosexuelle dans une sociétéhomophobe en le regardant, et, dans le mêmeélan, il est universel. Je défie quiconque avécu une passion de ne pas ressentir ce queles deux personnages ressentent l'un pourl'autre et d'être insensible à la tragédie qui lesassaille.

Après plusieurs semaines d'attente, nous parvient enfin ce film tiré du roman d'Annie Proulx, Brokeback Mountain.Le sujet du film suscite la controverse partout où il passe. Si l'homosexualité masculine est encore objet de préjugés,aux États-Unis comme ici, il serait regrettable que ce genre d'obstacles «moraux» empêchent les gens d'aller voir unfilm qui, annonçons le tout de suite, nous semble près du chef-d'œuvre.

La force du film réside en trois points.Soulignons d'abord l'extraordinaire scénariod'Annie Proulx qui porte elle-même sonroman à l'écran, en collaboration avec LarryMcMurtry. La progression de l'histoires'effectue tout en subtilités; les éléments qui lasupportent passent d'un point de vue large àun point de vue précis, parvenant à la fin dufilm à un objet unique. Le film se résumantsoudain à cet objet simple et complexe: cecoeur, ce souffle, cette passion plus forte que lesmots. Les deux scénaristes ont été récompenséspour leur travail au Golden Globe; le metteuren scène Ang Lee l'a été également, et avecraison, sa mise en scène est exceptionnelle. Ildonne un rythme au film, un souffle quirappelle celui du paysage et du personnagenarrateur, Ennis, à la fois sobre et éclatant. Ang

Lee fait également preuve demaîtrise dans la direction d'acteurs.Tous les personnages sont d'unerigoureuse cohérence, et la caméras'arrête sur leur visage pour enrichirde sens l'ensemble de l'oeuvre.Soulignons entre autres le brillanttravail de Michelle Williams quijoue le rôle d'une femme quis'émancipe avec son temps, et lafascinante performance d'HeathLedger (son mari et dans la vie etdans le film). D'un seul regard, cetacteur nous fait tout comprendredes sentiments d'un homme déchiréentre la passion qui l'habite et les

exigences d'une société prête à tuer pourmontrer qu'elle a raison d'haïr l'autre.

Brokeback Mountain sera aux Oscars. Nouscroyons en sa valeur artistique comme aumessage qu'il exprime. Encore aujourd'hui, àtravers le monde, beaucoup d'homosexuels sonttués ou se suicident parce qu'ils sonthomosexuels. Est-ce que c'est acceptable? Nouscroyons l'affaire réglée ici. Pourtant, après un telfilm, il nous semble important que chacuneffectue son propre examen de conscience.Demandons-nous sérieusement jusqu'à quelpoint nous laissons nos vies envahies par lespréjugés et entravons la liberté de chacun en luiassénant ainsi la marque de l'humilié.

Cote griffon 5 sur 5

Le premier film, Ryan, est un chef-d'œuvre qui a d'ailleurs remporté l'Oscar dumeilleur film d'animation en 2005; le secondfilm, Le méchant trip, est plutôt moyen. Lesdeux on ceci de commun c'est qu'ils parlentde l'itinérance.

Le lieu : Quelle brillante idée de faire laprojection dans un endroit qui estdirectement en contexte avec le sujet desfilms. Dans la salle, qui est en fait la salle

commune et le fumoir des résidents de laMaison des sans-abri, une foule bigarréeprenait place. Monsieur madame tout lemonde était là, des intervenantscommunautaires, des étudiantes en travailsocial, des punks ainsi que les gens de laplace, des itinérants. Nous étions invitéschez-eux, dans leur salon. L'atmosphère étaitimprégnée de leurs difficultés, de misère, depassé lourd à porter, mais aussi du désir des'en sortir, de prise en charge, de fiertéd'accueillir le monde extérieur dans leurenvironnement. Sylvain Plourde, directeurde la Maison des sans-abri, après nous avoirfait un bref historique de l'organisme (15 ansqu'il existe), nous convia à faire preuved'ouverture envers la problématique del'itinérance et nous rappela que même àChicoutimi, des gens de tous âges vivent

Mardi le 31 janvier dernier, je suis allé à la projection de deux films dans le cadre des nouveautés de l'ONF. Les films:Ryan de Chris Landreth et Le méchant trip du réalisateur Ilan Saragosti. Le lieu : La Maison des Sans-abri située au299, rue Lafontaine, Chicoutimi.

Ryan et Le méchant trip

dans la rue.

Après le dernier film, on nous invita à resterdans la salle pour une collation et pourpoursuivre avec une discussion. C'est enmangeant un beigne et en buvant un café quej'ai pu entendre quelques témoignagespoignants. X, 50 ans, ex-sans-abri ettoxicomane, nous a dit qu'il y a à peine unevingtaine d'années, les ressources pour s'ensortir étaient quasi inexistantes. Y, 20 ans,parla de la surconsommation qu'il considèrecomme «LA» grande maladie de notreépoque et affirma qu'il n'avait pas l'intentiond'en être atteint. Et que c'est pour cette raisonqu'il se met en marge de la société. Par choix!

Quelles belles rencontres! Ce fût une grandesoirée! Merci!

Erratum

Cercle de la Plume

La soirée poésie devant avoir lieu auCafé Cambio, au 405, rue Racine Est,Chicoutimi, aura lieu le 20 mars et non le 8mai 2006.

14 au 25 févrierFestival Du Coq à l’art

Galerie l'œuvre de l'Autre, 16 h,Espace Virtuel, 17 h 30403 Racine Est, 18 h 30

15 févrierLoco Locass

Centre social de l'UQAC, 22 h

23 févrierLa farce de maître Pierre Lemelin

Café-Théâtre Côté-Cours, 22 h

24 févrierAnnie Villeneuve

Théâtre municipal de La Baie, 20 h

24 févrierVincent Vallière

Théâtre Palace Arvida, 20 h

22 févrierSoirée 3REG

La tour à bière, 20h

24 févrierLe Groupe Dérision

Baruqac. 21h

Calendrier culturel

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iCENTRE D 'ENTREP RENEURIAT ET D 'ESS AIM AGE

UNIVERSITÉ D U QUÉ BE C À CHICOUTIMI

55e Mi di- Con férence« Les bleuets sauvages : un monde d'exportation »

M. Gilles Déry, président, Les Bleuets sauvages du QuébecMercredi, le 15 février 2006, à 11 h 45Local, H1-1050, Pavillon des humanités, UQAC

Entrée libre

Atel iers d ’informatio n et d eperfect ion nement

« La valorisation de la recherche : un processus et ses étapes»M. Louis Dussault, professeur, directeur général du CEE-UQAC

Vendredi, le 24 février 2006Local, P1-4250, Pavillon principal, UQAC

Coût : 30 $

« Étude de marché »M. Julien Bousquet, professeur, UQAC

Vendredi, le 24 mars 2006Lieu : AlmaCoût : 30 $

Le concours Création et démarrage d’entreprises du CEE-UQACa pour objectif de promouvoir l’esprit entrepreneurial et la

création d’entreprises auprès des étudiants de l’Université duQuébec à Chicoutimi.

Description des prix1er prix 2 500 $2e prix 1 500 $

Date limite17 mars 2006 à 16 h

C réati on et d émarrag e d ’entrepr ises 2 005-2 006

Consultez le site InternetVous pourriez être admissible au plus grand concours

de la relèveentrepreneuriale au Québec !

Information et inscription en ligne:www.concours-entrepreneur.org

ou communiquez avec a responsable locale,France Tremblay au 545-5011 p. 4654

Date limite d'inscription:Le 20 mars 2006, 16 h

Con cours québécoi s en en trep reneuriat