GRAPHISME - ÉCRITURE Introduction...

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GRAPHISME - ÉCRITURE Introduction séquence : Maîtrise de l'écriture ==> 12 ans Leçon d'écriture jusqu'au CM2 Indissociable de la lecture, écriture liée à la linguistique VS dessin Rôle PE : permettre verbalisation des gestes, mettre des mots sur ses actions qui nécessitent une anticipation Travail /maîtrise du geste: position du corps, pince (GS), pression, rapidité, maîtrise de l'espace, sens tracé ==> activités dirigées S'acheminer vers et apprendre le geste d'écriture Une même gestualité pour des finalités différentes Ces activités ont un point commun : elles sont de nature graphomotrice : ce sont des tracés qui nécessitent l’usage d’un outil scripteur sur une surface, très souvent un support de papier, mais pas seulement. Leurs finalités sont à distinguer clairement de sorte que les situations d’apprentissage soient bien spécifiées et comprises par les élèves Dessin Graphisme Ecriture Représentation expression création À visée décorative dans le but de préparer à l'écriture Jeu sur les lignes, les couleurs et les formes qui sont perçues, reproduites et combinées à des fins décoratives ; Construction des habiletés perceptives et motrices Développement des compétences utiles pour la maîtrise du geste d’écriture cursive Apprentissage des gestes normés de l’écriture en respectant le code et les règles de la langue écrite, afin de produire du sens

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GRAPHISME - ÉCRITURE

Introduction séquence :Maîtrise de l'écriture ==> 12 ans

Leçon d'écriture jusqu'au CM2

Indissociable de la lecture, écriture liée à la linguistique VS dessin

Rôle PE :

– permettre verbalisation des gestes, mettre des mots sur ses actions qui nécessitent une anticipation

– Travail /maîtrise du geste: position du corps, pince (GS), pression, rapidité, maîtrise de l'espace, sens tracé ==> activités dirigées

S'acheminer vers et apprendre le geste d'écritureUne même gestualité pour des finalités différentes

Ces activités ont un point commun : elles sont de nature graphomotrice : ce sont destracés qui nécessitent l’usage d’un outil scripteur sur une surface, très souvent un support de papier, mais pas seulement.Leurs finalités sont à distinguer clairement de sorte que les situations d’apprentissage soient bien spécifiées et comprises par les élèves

Dessin Graphisme Ecriture• Représentation• expression• création

À visée décorative dans le but de préparer à l'écritureJeu sur

• les lignes, • les couleurs • et les formes

qui sont• perçues, • reproduites • et combinées

à des fins décoratives ;

Construction des habiletés perceptives et motricesDéveloppement des compétences utiles pour la maîtrise du geste d’écriture cursive

Apprentissage des gestes normés de l’écriture en respectant le code et les règles de la langue écrite, afin de produire du sens

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Chaque activité se définit en fonction de ses spécificités. Ce schéma met en relief leur caractère commun : les fonctions perceptives et motrices.

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Les activités graphiques préparent à l’écriture, mais l’écriture a des codes plus importants.

Ce que l’on appelle communément le graphisme relève en fait de deux domaines :« Se préparer à apprendre à écrire » et « Percevoir, sentir, imaginer,créer ».Il recouvre des activités qui ont des finalités différentes :- les activités d’expression et de création (le dessin en particulier) ;- les activités graphiques à visée décorative ;- l’apprentissage des gestes de l’écriture.

A quoi servent les exercices graphiques ?

• À maîtriser le geste qui est à l'origine de la forme

• à éduquer le regard

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D'abord l'oeil regarde ce que fait la main

Et quand l'oeil dirige la main , c'est le graphisme.

Les questions à se poser en graphisme :Rôle de l'enseignant pour développer les fonctions perceptives:• Organiser des situations de découverte: des formes, des lignes, des motifs graphiques• Mettre en oeuvre des activités de verbalisation: décrire, analyser, comparer, catégoriser, trier,classer...

Le modèle :Il ne faut pas simplement montrer le modèle, il est indispensable de l'analyser

Modèle du répertoire productions d'élèves

Pourquoi les productions sont-elles si différentes du modèle?Il faut s'interroger sur le rapport au savoir: est-ce qu'ils reconnaissent l'objet sur lequel ilstravaillent?

Les conditions pour bien regarder:• Comprendre les fonctions du modèle• Savoir lire un modèle• Savoir organiser les données perceptives• Pratiquer toutes les activités qui reposent sur la discrimination, la comparaison, lacatégorisation, l'analyse...

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Le cas d'élodie (MS):

Les deux gestes fondamentaux de l'écriture cursive sont maitrisés : la translation et la rotation.Élodie réussit les guirlandes de boucles en graphisme, mais l 'enfant ne sait pas enchaîner les deuxboucles en écrivant son prénom (Élodie).Élodie ne transfère pas son geste maitrisé dans le dessin à l'écriture.

Il s'agit du problème de transfert des habiletés qu'elle a apprises.Certains élèves savent transférer, d'autres non. Comment s'organiser pour enseigner le transfert?

Le transfert des habiletés en graphisme à celles d'écriture ne se font qu'à certaines conditions.Il faut inciter les élèves à avoir une activité réflexive: regarder, comparer, catégoriser, dire...

◦ L'action motrice

Piaget : « Le sujet prend acte du résultat, il y a un décalage entre la réussite et la conceptualisationde l'action. »

• « Réussir, c'est comprendre en action. »• « Comprendre, c'est réussir en pensée.»

Comment faire pour apprendre à voir, pour apprendre à faire?S'appuyer sur le langage, sur le groupe (Vygotski)Réfléchir: qui parle? de quoi?La place de l'évaluation :Changement de dispositif: le maître vers l'élève / l'élève vers le maître.L'élaboration de critères : Si on privilégiait la verbalisation des critères ?

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La verbalisationVygotski puis Bruner ont émis l'idée de partir de l'enfant pour aller vers le maître.La verbalisation et les critères− de réussite : à quoi je vois que j'ai réussi ?• La complétude (le mot doit comporter toutes les lettres)• l'ordre (la place des lettres dans le mot)• l'alignement (les lettres ne sont pas dispersées sur la feuille et suivent une trajectoirehorizontale)• la conformité des lettres, leur forme (lettres reconnaissables, sans déformations)− de réalisation (procédures): comment faire ? Par où commencer ? Que fait la main ?

Une technique efficace (issue de Vygotski) est la dictée à l'adulte ou « instructions au sosie » :• Les instructions sont données à l'adulte par les élèves. Ils proposent des actions destinées àréguler celles que l'enseignant doit réaliser.• Ils font l'expérience sur autrui des processus de contrôle qu'ils pourront ensuite s'appliquer àeux-même.• L'enseignant fait des erreurs volontairement pour les amener à faire une analyse perceptiveet réflexive.• L'intérêt du groupe est que les informations sont données de manière non injonctive àdestination des élèves les plus malhabiles.Enseigner l'écriture, ce n'est pas repasser sur les pointillés.Il faut analyser les procédures de réalisation: il faut voir comment l'élève a fait. Par quelle lettre ilcommence, que fait la main?...c'est l'analyse perceptive.

Les effets de la verbalisation:• Faire, centration sur l'action concrète• Dire le faire, organisation verbale de l'action• Penser le faire, organisation cognitive de l'action, anticipation

Exemple: écrire NOEL• Les élèves écrivent le mot, l'enseignant enseigne, il reste, regarde, ne dit rien.

On regarde ensemble, on rappelle les critères de réussite, on regarde le modèle, on analyse, on compare: y-a-t-il toutes les lettres, dans le bon ordre, les lettres sont-elles conformes?

• Dictée à l'adulte: la maîtresse écrit NOEL, les élèves lui disent comment faire.La maîtresse se trompe parfois! (elle joue à faire semblant) On regarde, on compare. On traduit en mots des gestes. Celui qui réussit sait pourquoi.« Réussir et comprendre, ce n'est pas pareil. » PiagetRecevoir des informations autrement que : tu fais ce que je dis

Même démarche pour la roue.Même démarche en graphisme et en écriture.

A quoi sert le graphisme?Il sert à :• Développer les activités perceptives et motrices• Tracer et mémoriser des lignes, des formes, des motifs• Explorer toutes les directions grapho-motrices (on a le droit et le devoir de choisir le sens!)

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Il ne faut pas assujettir le graphisme aux règles et conventions de l'écriture.Sinon, on coupe l'élan de créativité et les explorations de toutes les motricités possibles dont onbesoin pour écrire.On aura besoin de tout: si l'on a un bon sens (o...), on a aussi un mauvais(3, D...)Les gestes d'écriture, on les apprend en écrivant.Le graphisme sert à l'écriture mais faire des lignes de boucles ne servira pas à écrire « elle ».

Les liens entre les lettres, toutes les ruptures de gestes dépendent de l'anticipation.Il faut penser à la deuxième lettre quand on écrit la première: où on met la main, quelle vitesse?Les pratiques habituelles en graphisme, les tâtonnements, les répétitions multiples sont nécessaires,le transfert sur l'écriture sera facilité si l'enfant est bien exercé.

Les pratiques habituelles en graphismeLes exercices de graphisme préparent-ils à l'écriture ?

Multiplier les exercices sur fiche ne suffit pas pour:• développer l'activité motrice de façon consciente et volontaire• initier un processus de régulation volontaire du geste.Le graphisme c'est quand l'oeil qui dirige la main. Cela s'enseigne.La répétition du geste conduit seulement à mettre en place des automatismes.

Une fiche photocopier sert à l'entraînement, pas à l'apprentissage.Les questions à se poser pour le choix d'une activité:• A quel moment, on la donne?• Pour la faire, que font-ils?Exemple: Repasser sur des traits, suivre un tracé :• En PS : les enfants n'apprennent rien car ils ne savent pas faire les formes de base.• En GS :les élèves apprennent la précision et la régularité car ils savent faire les formes. Ilspeuvent également s'exercer à prélever des formes.I l faut enseigner le graphisme:• découvrir dans une démarche active(chercher autour de soi, dans l'environnement )• observer• analyser

Différentes activités cognitives sont mises en jeu:• décrire• comparer• organiser des données perceptives• verbaliser les actions• avoir une activité réflexive• donner du sensCette démarche permettra de :• réinvestir• systématiser

Les supports possibles pour éduquer le visuel (verbaliser, comparer, décrire, faire)Les réinvestissements, la systématisation viennent ensuite. De plusieurs façons possibles, ens'appuyant sur :• les oeuvres d'artistes.

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Exemple : Après une lecture d'image, on fait une fenêtre sur l'image pour isoler un élémentgraphique , le discriminer puis le reproduire. On peut aussi donner un extrait de l'oeuvre et l'enfant doit le placer au bon endroit. On peut donner un intrus, qui n'existe pas dans l'oeuvre.• les objets de l'environnement :- la classe: détails photographiés,- la rue, le quartier: détails photographiés (éléments graphiques sur des bâtiments, destapis, des tissus, des coquillages, des légumes...)Exempl e : Construire le domino des formes avec une photo d'un côté et une forme de l'autrecôté.• les dessins spontanés des enfants: détails (on va faire pareil que..., sur un grand format, envariant les outils, utiliser la piste garphique.)Exemple : La machine à transformation : d'un côté d'une feuille sont dessinés des motifs,une ligne verticale coupe les tracés. Les élèves doivent prolonger les lignes en variant lesmotifs.

Une dimension culturelle pour donner sens aux apprentissagesDans l’art, le graphisme a pris une place importante.• Motifs sur tissu• Motifs sur poteries• Des motifs de différentes cultures• Des liens avec la culture d’origine des élèves• Des photographies d’artistes• Motifs empruntés aux oeuvres d’artistes• Motifs photographiés dans l’environnement• Des albums

Gribouillis gribouillons : en partant de graphismes, sans sens, on découpe et on va vers ledessin en mettant du sens.Proposer aux élèves de représenter un élément (par exemple la pluie) puis on regardecomment les auteurs ont représenté le même motif.

• Des situations d'invention graphique (situation ouverte)

Créer avec des tracettes (gabarits)Premiers essaisCréations de lignes (en reliant les tracés)En suivant une ligneAutour d’un pointCes travaux sont ensuite rassemblés. Dans un moment de regroupement, onverbalise comment les enfants ont réussi ces traces, comment ils ont créé …A partir de ces créations, on peut structurer en proposant des modèles ; Lesenfants ont amenés à repérer les différents éléments qui ont servi à créer le motifet sont invités à les reproduire.Ils font des essais sur des feuilles de brouillon puis, lorsqu’ils ont réussi, on et envaleur leurs travaux, par exemple en reproduisant sur une feuille de couleur.On leur propose aussi des oeuvres d’artistes pour leur montrer qu’ils ne sont pasles seuls à jouer avec les formes.

Penser à valoriser les productions des élèves.Les fiches ne permettent pas aux enfants de progresser.Le graphisme a sa propre vie, ses propres conventions.

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• Des situations de recherche graphique

1/Des ateliers autonomes :

Ce ne sont plus des situations en autonomie. Mais avec des consignes. Parexemple : produire des traces variées avec un outil. Ici outil : fourchettes de ladinette et peinture blanche. Ils font des recherches et essaient de les présenter(ici sur fond rouge)Des traces et des empreintesProduire des traces variées avec un même outil (dans différents supports : feuille,pâte à modeler… Il est important de garder des traces des productions (enprenant en photo) lorsqu’ils sont satisfaits, on prend en photo pour créer unrépertoire de trace. On rassemble ensuite toutes les traces et on demande auxélèves de verbaliser comment ils ont obtenu ces traces.Recherche avec un élément graphique de base- Premiers essais- Création d’un répertoire (c’est l’enseignant qui reproduit les motifs) ces motifssont isolés des essais pour être utilisés dans une production personnelle.- Production finale et mise en lien avec des oeuvres d’artistesCombiner des motifs de baseOn donne du matériel aux enfants, ils tentent de combiner les objets pour créerun motif graphique. Ensuite, ils tentent de les reproduire (tracé). Les motifs qu’ilsinventent sont classés dans un répertoire. Lorsque ce répertoire est important, onessaie de classer ce répertoire. (on regroupe toutes les spirales, tous les ronds…)Combiner des motifs et des lignesUtiliser le répertoire pour décorer…

• 2/ Des divertissements graphiques (situations semi fermées)

Après les phases de recherche, il faut trouver des relances… On laisse en premier lieul’enfant découvrir, puis on relance en proposant une consigne qui va relancer enprécisant les gestes ou découvrant de nouvelles choses. On tente de faire que ce soitintéressant pour l’enfant avec une consigne, un cadre, mais une part de créationpersonnelle.• Activités graphiques présentées sous la forme d’un jeu et suggérées par larépétition d’un geste, d’un rythme, d’un mouvement qui laisse une traceorganisée, esthétique et le plus souvent génératrice de plaisir.• Ces activités laissent une part d’initiative personnelle à l’enfant. Elles luipermettent d’assembler, d’agencer, de conjuguer des formes qu’il connaît.• Organisation spatiale• Accumulation•Technique du frottage• Choix des motifs

Proposition d’un jeu : un dé reprenant les motifs graphiques, on lance le dé et utilise lemotif qui sort. On crée un jeu, avec des règles.On fait verbaliser… On rajoute des éléments.On entre dans les arts visuels lorsque l’on met du langage dans la réalisation.Bruner : par le narratif, on rentre dans les arts plastiques.• Occupation de l’espace

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• Taille et forme des lignes• Formes des têtesOn peut utiliser la différenciation : sur un même travail de recherche graphique, on permetdifférents niveaux en précisant les consignes.• Choix des motifs• Jeux de contours• Répertoire de lignes• Jeux de lignes• Formes des lignes

3/ des situations de reproduction (situations fermées)

Les enfants vont être amenés à analyser des motifs graphiques pour pouvoir lesreproduire. A partir du répertoire graphique.• Ces situations sont plus guidées. Les enfants doivent observer et analyser lemodèle à reproduire. Ils doivent organiser les étapes de la reproduction.• Les enfants doivent connaître les critères de réussite de l’activité.

Reproduction de motifs créés par la classe• Reproduction de motifs observés dans des oeuvres d’artsOn peut donner aux enfants des cartes reprenant les motifs d’une oeuvre. Les enfantssont amenés à retrouver les motifs sur l’oeuvre. Ils sont amenés à reproduire cesmotifs dans un espace réduit, puis mis en valeur.Autre possibilité : reproduire le motif d’une carte sur un support, regroupés sur uneoeuvre collective. Il est intéressant de pouvoir différencier. On peut regrouper lesélèves ayant des difficultés et proposer des cartes adaptées à leur difficultégraphique.• Reproduction de motifs observés dans des albumsOn représente la paix : les spirales, la guerre : les deux traits et le boulet de canon :• Reproduction de formes ou de lignes à l’aide de techniques

Une démarche en trois étapes :

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Une proposition de progression :

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Il faut cesser de penser que : graphisme = gestes d'écriture.Il ne prépare pas directement à l'écriture.Ne pas tout bloquer en graphisme pour pouvoir travailler tranquillement l'écriture en donnant dusens.Développer l'attention volontaire et la mémoire volontaire est un processus très puissant pour quel'élève apprenne.

La tenue de l'outilLa motricité globale devrait être davantage travaillée à l'école.La situation d'enseignement: j'ai un outil scripteur, je dois tracer une lettre.

Pourquoi les ronds vers la gauche? A cause de la plume et de l'encre qui ne sont plus utilisés!La boucle des o: une invasion pédagogique, demander plutôt la formation du O à 2heures (commesur le cadran d'une horloge), sans lever la main.Dans certaines classes un nombre d'heures conséquent est consacré à ces détails.Deux critères plus importants:Veiller à:• ne pas déformer les lettres• se tenir correctement

Quel l'outil?

L'outil a été de tout temps à l'origine de la forme des lettres, plus que l'habileté gestuelle.Donner aux élèves des outils qui favorisent une écriture aisée.Un outil conseillé: le crayon gris triangulaire, un peu tendre : la mine s'écrase, ça ralentit le geste.Éviter les feutres qui glissent sur la feuille, les ardoises blanches, les feuilles de papier trop lisses.On donne trop souvent aux petits tout ce qu'il faut pour qu'ils les tiennent mal: les feutres sur unefeuille blanche A4, par exemple.

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D'une action consciente dans ses moindres détails, le geste d'écriture doit devenir un automatisme de manière à libérer la pensée du scripteur au profit du sens de ce qu'il écrit.Ecrire pour être lu, importance de la lisibilité. L’apprentissage du geste d’écriture s’inscrit dans un projet global de la classe où écrire a du sens.

Lien étroit entre signe et représentation motrice. La récupération de la lettre en mémoire fait appel à sa trace motrice. L’écriture manuscrite participe aux processus d’apprentissage de la lecture.

Le geste d'écriture :

Une activité conduite et guidée par l’enseignant, des apprentissages rigoureux et systématiques.

Il faut s’attacher à :– L’attitude et la posture d’écriture– La concentration– Une assise confortable– La tenue correcte de l’outil– Décontraction du corps et du bras– Libération du haut du corps– Appui du poignet• Des exigences qui doivent être rappelées dès que l’enfant s’apprête à écrire puis évoquées quandl’enfant les a intériorisées.

MS : pour s'acheminer vers le geste de l'écriture : des réalisations graphiques

Réaliser en grand les tracés de base de l’écriture :cercle, verticale, horizontale, enchaînement de boucles, d’ondulations, sur un plan vertical(tableau), puis horizontal (table).- Imiter des dessins stylisés exécutés au moyen de ces tracés.- Ecrire son prénom en majuscules d’imprimerie en respectant l’horizontalité et l’orientation de gauche à droite.

GS : Apprendre les gestes de l'écriture : l'entraînement graphique : l'écriture

Pratiquer des exercices graphiques conduisant à la maîtrise des tracés de base de l'écriture.Après avoir appris le son qui est transcrit par une lettre, tracer cette lettre en écriture cursive.Sous la conduite de l'enseignant, copier en écriture cursive, de petits mots simples dont les correspondances entre lettres et sons ont été étudiées. Ecrire en contrôlant la tenue de l'instrument et la position de la page. S'entraîner à recopier des mots d'abord écrits avec l'enseignant pour améliorer la qualité de sa production, taille et enchaînement des lettres en particulier.Ecrire de mémoire son prénom en lettre cursive.

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Deux types d'activités en GS :– Apprentissage de l'écriture

– Copie de mots ou de phrases

Prog 2008

Lien avec : Se familiariser avec l'écrit : identification des formes écrites

PS MS GS

• Distinguer les lettres des autres formes graphiques

• reconnaître son prénom écrit en lettre capitale

• Reconnaître des similitudes entre les mots

• reconnaître son prénom en écriture cursive

• reconnaître des lettres de l'alphabet

Emilia Ferreiro"Les problèmes vraiment importants de l'accès à l'écrit ne se situent pas du côté desmarques en tant que formes graphiques produites avec un certain instrument sur unecertaine surface. Ce qui est vraiment difficile est de comprendre la nature de cesmarques, leur forme d'organisation en tant qu'objets substituts...Pourtant nous continuons à écouter des propos anxieux des enseignants (et des parents)relatifs à la main qui prend le crayon et à la façon de tenir cet instrument. Ce sont despropos d'un autre âge."Intervention au 71ème congrès AGIEM, Auch, 1998