Grao Michel [email protected] 1, impasse de la … · Mon beau père étant agriculteur, il peut...

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Grao Michel [email protected] 1, impasse de la fontaine 06.82.40.65.62

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Grao Michel [email protected], impasse de la fontaine 06.82.40.65.62

77710 Vaux sur lunain

Introduction

Cela va faire maintenant un an que je décidai d’exercer un métier dans le monde agricole et en tant qu’exploitant à mon compte.

A une époque où l’environnement et son impact nous interpellent de plus en plus que ce soit au niveau climatique, de l’alimentaire, de la santé publique, produire selon un mode plus sain et un peu moins dangereux pour nous m’amena vers le bio.

Dans les parties suivantes, nous verrons comment est venu mon idée de changer de vie et comment j’envisage ce futur en tant qu’exploitant agricole. Je compte m’installer dans le village natal de mon épouse où nous vivons déjà.J’ai pu apprendre à découvrir cet environnement rural que je ne connaissais peu, n’ayant pas vécu dans le monde agricole durant mon enfance.

C’est peut être en m’immergeant dans ce milieu d’activité que j’y pris soudainement goût.Par ailleurs je dispose d’un atout considérable pour me lancer, c'est-à-dire, la possibilité d’avoir du foncier, ce qui n’est pas chose facile en région parisienne.

Il me reste néanmoins un grand bout de chemin à parcourir et par conséquent de nombreuses démarches personnelles à effectuer.Nous les étudierons donc, ainsi que mes interrogations et mes doutes par rapport à mes forces et faiblesses.

J’aimerai mener ce projet dans un futur proche et pouvoir enfin exercer un métier qui me plaît tout en bénéficiant de la concrétisation de mon travail. Exercer ce métier passionnant est une chance mais pouvoir en vivre décemment reste une attente importante.

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Définition du Projet personnel

I- Une reconversion professionnelle

Après mon BTS action commerciale, j’ai eu l’opportunité de travailler en tant qu’assistant commercial au sein d’une banque. J’ai donc saisi ma chance sans vraiment savoir si ça allait me plaire. Il s’est avéré qu’après un an d’activité dans cette banque, je n’étais pas heureux de la voie que j’avais choisie.Tout étais remis en question ensuite, pourquoi avoir suivi un cursus commercial ne cadrant en rien avec ma nature d’introverti.Suite à cela je ne savais où me tourner ni que faire, cette expérience m’a quelque peu fait douter.J’ai ensuite eu un poste d’accueil à la Maison des Insectes de St Fargeau Ponthierry, appartenant à l’association des Maisons du Bornage de la Foret de Fontainebleau. Cette association organise des visites en forêt de Fontainebleau à destination des groupes scolaires dans le but de faire découvrir un écosystème et de sensibiliser à la nature en vulgarisant des données scientifiques par des animations ludiques.Après ce poste à court terme l’association proposa une formation en vue d’obtenir un D.U. d’accompagnateur nature loisirs en milieu forestier que j’ai obtenu.Ne trouvant pas de travail dans la région, j’ai cherché d’autres postes en vue de proposer mes compétences. J’ai donc travaillé dans des Offices de Tourisme toujours en vue de faire découvrir des patrimoines culturels et naturels.

J’ai quitté mon poste de développeur de projets à Château Landon car je n’y étais pas encore satisfais et ne disposais que d’une marge de manœuvre trop faible pour pouvoir réellement faire évoluer le tourisme rural de la commune. Et petit à petit je m’imaginais à travailler dehors, j’aime beaucoup être dehors. J’ai exercé quelques travaux d’entretiens de jardins chez des particuliers durant de courtes périodes de chômage. Et cela m’a amené à me poser des questions à savoir si je ne souhaitais pas au final exercer un métier plus physique et en extérieur.Par conséquent, je me suis renseigné, j’ai rencontré différents professionnels en espace vert et en maraîchage. J’ai même travailler une semaine chez un maraîcher dans l’Yonne afin d’asseoir mon choix.Cette rencontre a vraiment motivé mon choix de me former en vue de créer ma petite exploitation de légumes.J’ai ensuite travaillé comme agent d’entretien aux espaces verts de la commune de Barbizon durant deux mois et demi. En attendant de renter au CFPPA pour le BPREA d’Agrobiologiste en maraîchage bio.

Je souhaitais m’installer afin d’être acteur de mon métier pour le vivre et non plus le subir, être mon propre dirigeant tout en ayant un cadre de vie bien plus agréable que d’être assis derrière un bureau.Par ailleurs habitant à la campagne gendre d’un agriculteur céréalier, l’idée de devenir agriculteur ma longtemps traversé la tête avant de me lancer. De plus je souhaite offrir à ma famille un cadre de vie agréable en essayant de produire des cultures plus saines pour nous comme pour l’environnement.

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Mon beau père étant agriculteur, il peut m’aider à obtenir des terres dans mon village et ceci a aussi très largement conforté mon choix.

2. Finalités buts recherchés

Mon premier but est d’exercer un métier qui me plaise et qui me rende heureux. Le travail représente une grande partie de notre vie de tous les jours, alors il est important pour moi d’aller de l’avant, et d’exercer un métier où je puisse avoir des responsabilités.Par ailleurs je souhaite être mon propre chef et pouvoir organiser mon travail selon ma personnalité.J’ai besoin de cette autonomie pour me construire personnellement, et je pense que voir la concrétisation d’un travail accompli soi-même est très gratifiant.

Habiter à la campagne et pouvoir travailler à proximité de son domicile me paraît être une chance. C’est un cadre de vie que je recherche.

Par le biais de la vente en direct et ommis le fait que c’est un moyen de commercialisation plus avantageux financièrement pour un producteur, l’échange avec les clients est quelque chose que je souhaite développer. En effet le fait de rencontrer directement ses clients implique une toute autre relation commerciale que je n’ai pu trouver lors de mes expériences passées.

Cependant, je souhaite évidemment pouvoir vivre décemment de mon activité, pouvoir assurer un revenu pour ma famille.Enfin j’espère pouvoir à mon échelle et en collaboration avec les autres acteurs du réseau, valoriser l’agriculture biologique.

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Caractéristiques du projet d’exploitation agricole et ses impacts sur territoire

1. Localisation de l’installation

Je désire m’installer à Vaux sur Lunain mon village de résidence dans le sud de la Seine et Marne.

Code postal: 77710 Population: 200 (recensement INSEE 2006, 3.63% d'évolution depuis 1999)Superficie: 847 ha Arrondissement: Fontainebleau Habitants: les Vauxois

Cours d'eau: le Lunain

Vaux-sur-Lunain est une commune située dans le département de Seine-et-Marne (région d'Île-de-France).

La ville de Vaux-sur-Lunain appartient au canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux et à l'arrondissement de Fontainebleau.

Les habitants de Vaux-sur-Lunain s'appellent les Vauxois et étaient au nombre de 192 au recensement de 1999. La superficie est de 8.5 km². Vaux-sur-Lunain porte le code Insee 77489 et est

associée au code postal 77710. Elle se situe géographiquement à une altitude de 120 mètres environ.

2. Acteurs du territoire :

- Henri Doublier, également agriculteur bio possédant des vergers de pommiers, et exerçant en grande culture, à Vaux sur Lunain. Je le connais et j’ai déjà eu l’occasion de lui faire part de mon projet d’installation.

- Patrick Bousser : maire de Vaux sur Lunain, mon beau-père est agriculteur en grande culture selon une méthode dite « raisonnée » sur environ 140 ha.

A proximité, quelques collègues maraîchers en culture de légumes diversifiée et commercialisant leur récoltes auprès d’AMAP:

- Jean-Christophe et Franck Halleur installés à Jouy tout près d’Egreville

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- Benoît Feyler, installé à Dormelles- Laurent Lafaille installé à Savigny sur Clairis (89)- Paul Thierry, installé à Chatenoy (77)- Ronaldo Oyama, SCEA KOORIN (91)

3. Facteurs et moyens de production

3.1 Foncier

Je suis locataire d’une petite parcelle de 22 ares sur la commune et je suis en cours d’achat de 2,74 ha de terrains.Cela constitue plusieurs parcelles disséminés dans le village : une à l’entrée du village (terrain en friche), avec 2 autres petits bouts juste de l’autre coté de la route.Et une grande partie près du lavoir donc au bord du Lunain.Une fois l’achat effectué, il me restera à effectuer des échanges avec deux

propriétaires pour recentraliser le maximum de parcelles au même endroit.

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3.2 Bâtiments

Je suis voisin avec les hangars agricoles de mon beau père, je dispose donc de la possibilité de stocker mon futur matériel là et d’y faire par la suite quelques travaux pour éventuellement y aménager une chambre froide et une serre chauffée.

Par ailleurs les hangars encadrent une cour bitumée avec des anciens bâtiments de ferme destinés auparavant à de l’élevage.

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3.3 Sol

Le sol des parcelles que je souhaite acquérir est limono-argileux, c’est un sol qui possède une meilleure structure et texture que dans le haut de la vallée du Lunain qui lui est plus engorgé de cailloux et silex grossiers.

3.4 Matériel

Pour ce qui est du gros travail du sol je pense bénéficier d’une aide de mon beau père dans un premier temps, étant donné qu’il dispose de matériel pour les grandes cultures.Je suis sur le point d’acquérir un lot de matériel comprenant notamment un tracteur 60 cv et quatre outils.

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Production maraîchère

1. Type de production

Production légumière diversifiée, une trentaine de variétés.La vente en Amap rend plus complexe la gestion de l’assolement, des rotations et la vente échelonnée sur toute l’année. Il faut pouvoir fournir un nombre de légumes diversifié au cours de l’année ce qui implique une bonne maîtrise des itinéraires techniques et d’un planning des tâches.

2. Pratiques agricoles prévues

Ma future production est destinée à être produite selon un cahier des charges répondant à un organisme certificateur Bio.Je sais déjà que la majeure partie des terrains que je m’apprête à louer ne seront pas en bio tout de suite mais une partie pourra l’être dès le départ.

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En ce qui concerne la fertilité du sol et les besoins nutritifs des cultures, j’aurais recours aux pratiques suivantes :

• la rotation des cultures : alternance des cultures concernées avec des cultures de légumineuses, d'engrais verts ou de plantes à enracinement profond.

• l'assolement : répartition des cultures sur les parcelles, en tenant compte des besoins des cultures et des caractéristiques pédoclimatiques des parcelles.

• l'utilisation de matières organiques naturelles (compostées ou non), de sous-produits d'élevage provenant d'une exploitation conduite selon le mode de production biologique (ex. fumier de ferme) et d'engrais verts,...

En ce qui concerne la protection des plantes contre leurs ennemis (parasites, ravageurs, maladies et adventices):

• le respect des saisons et du cycle naturel des végétaux• l'utilisation de variétés adaptées aux terroirs voire naturellement résistantes.• le faux semis : travail du sol provoquant la levée anticipée des adventices, ce qui

permet d'épuiser le stock de ces adventices contenues dans le sol.• le désherbage mécanique et/ou manuel• le choix d'un programme de rotation adapté • la lutte biologique. Il s'agit de contrer les ennemis des cultures par la présence

d'auxiliaires sur les parcelles. Ces auxiliaires sont des ennemis naturels des parasites, ravageurs et adventices des cultures (ex. coccinelle contre les pucerons). Le producteur bio favorise leur présence en entretenant des haies, des nids (ex. nichoir à mésange), ou encore en cultivant des plantes relais (ex. orge) qui peuvent abriter ces amis des cultures.

• l'utilisation d'obstacles physiques contre les ravageurs (filets, etc.).

3. Commercialisation

La vente en AMAP a tendu à m’attirer vers cette activité, cela a conforté mon choix notamment dans la prise de risque financière.De plus la notion d’échange et de proximité avec les clients m’ont attiré et me poussent à construire mon projet autour de ce moyen de commercialisation.Par ailleurs ayant fait part de mon installation dans un futur proche, j’ai déjà beaucoup de retour de personnes souhaitant d’ores et déjà m’acheter des légumes.Que ce soit dans un réseau familial, de collègues de travail où par le biais d’un ami, éleveur de volailles, il y a déjà un gros potentiel pour créer un où des groupes de clients à proximité de mon exploitation.

Mon but est aussi de partager ma production et de la vendre à la population locale et la vente à la ferme me paraît être un bon moyen de garder un contact avec l’environnement local. En effet lorsque les villages se sont dépeuplés, les producteurs aussi ont disparu alors dans un contexte économique actuel défaillant, valoriser le local et réapproprier les productions fermières à la population locale est une voie qui tend à se développer.

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Conclusion :

Mon projet est déjà bien avancé mais il reste encore l’acquisition du foncier à concrétiser auprès de la SAFER et le passage en commission le 4 avril.Mon prévisionnel est en cours de réalisation afin de pouvoir prétendre aux aides à l’installation.Concernant la production végétale, je suis formé par la SCEA KOORIN qui me prête main forte pour mon assolement et mon planning de semis et grâce à qui je me fournirai d’ailleurs en plan et en semences. Reste à déterminer à quel moment je pourrai lancer ma production étant donné que je n’ai pas accès au foncier et que la préparation du terrain aurait déjà du être faite.

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