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Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis (GLISRU) RÉPONSES AUX QUESTIONS DE « SOUS LA VOÛTE ETOILÉE » Questions spécifiques Question 1 : Les principales caractéristiques de la GLISRU, plus que ses spécificités, sont essentiellement : - Obédience plurielle : les loges ont la liberté de choisir de travailler en mixité ou pas (nous avons des loges féminines, masculines et mixtes) - et Multi-rites : Les rites détenus et pratiqués même si certains sont actuellement « en sommeil » et ceci quasiment depuis sa fondation (Rite Français Traditionnel, Rite Ecossais Ancien et Accepté, Rite Anglais Ancien, Rite Ecossais Rectifié, Rite Opératif de Salomon, Rite de Misraïm, Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, Rite Oriental, Ancien et Primitif de Memphis et Mizraïm, Rite Féminin «de Constant Chevillon», Rite de Memphis). -Le caractère symbolique et traditionnel de nos travaux (présence des Trois Grandes Lumières dont la Bible, invocation du Grand Architecte de l’Univers comme symbole sans obligation de croyance en un Dieu révélé, absence de travaux « sociétaux » et encore moins « politiques »,…) Question 2 : L’action de la GLISRU pour contribuer à l’amélioration de la société est principalement basée sur l’amélioration individuelle des Frères et Sœurs afin de leur permettre, en tant que maçons libres de s’impliquer plus efficacement dans la vie de la cité et de défendre et promouvoir les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité développées en Loge. Nous ne considérons pas que le rôle de l’obédience consiste à intervenir directement dans le débat politique, ceci relève de la vocation de chacun. Question 3 : Outre les caractéristiques développées à la 1 ère question et que l’on ne retrouve que rarement réunie dans une même obédience, notre taille humaine est un atout certain. Elle induit, non seulement une simplification dans l’administration des loges et des maçons, mais aussi une proximité et une transparence dans le fonctionnement, où tous se connaissent et peuvent avoir accès sans problème à tous les rouages de la direction. Questions communes Question I : Le fait que la maçonnerie soit « universelle » n’implique pas qu’elle soit uniforme et la France est particulièrement exemplaire en matière de prolifération des obédiences. C’est d’ailleurs dans ce contexte que l’idée de « réunir ce qui est épars » trouve tout son sens. Encore convient-il que la réunion ne se transforme pas en absorption mais permette au contraire de profiter de la diversité comme d’une richesse en laissant à chaque composante ses spécificités. Toutefois, tout regroupement suppose des valeurs communes et une réciprocité de reconnaissance et de visite. Le processus initié par la déclaration de Bâle de juin 2012, risque au contraire de générer des dissensions nouvelles dans le Paysage Maçonnique Français par les conditions qu’elle semble imposer aux membres de la future Confédération Maçonnique de France vis-à-vis des obédiences dites « irrégulières ».

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Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis

(GLISRU)

RÉPONSES AUX QUESTIONS DE « SOUS LA VOÛTE ETOILÉE »

Questions spécifiques

Question 1 : Les principales caractéristiques de la GLISRU, plus que ses spécificités,

sont essentiellement :

- Obédience plurielle : les loges ont la liberté de choisir de travailler en mixité ou pas

(nous avons des loges féminines, masculines et mixtes)

- et Multi-rites : Les rites détenus et pratiqués même si certains sont actuellement « en

sommeil » et ceci quasiment depuis sa fondation (Rite Français Traditionnel, Rite

Ecossais Ancien et Accepté, Rite Anglais Ancien, Rite Ecossais Rectifié, Rite Opératif de

Salomon, Rite de Misraïm, Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, Rite Oriental,

Ancien et Primitif de Memphis et Mizraïm, Rite Féminin «de Constant Chevillon», Rite

de Memphis).

-Le caractère symbolique et traditionnel de nos travaux (présence des Trois Grandes

Lumières dont la Bible, invocation du Grand Architecte de l’Univers comme symbole

sans obligation de croyance en un Dieu révélé, absence de travaux « sociétaux » et

encore moins « politiques »,…)

Question 2 : L’action de la GLISRU pour contribuer à l’amélioration de la société est

principalement basée sur l’amélioration individuelle des Frères et Sœurs afin de leur

permettre, en tant que maçons libres de s’impliquer plus efficacement dans la vie de la

cité et de défendre et promouvoir les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité

développées en Loge. Nous ne considérons pas que le rôle de l’obédience consiste à

intervenir directement dans le débat politique, ceci relève de la vocation de chacun.

Question 3 : Outre les caractéristiques développées à la 1ère question et que l’on ne

retrouve que rarement réunie dans une même obédience, notre taille humaine est un

atout certain. Elle induit, non seulement une simplification dans l’administration des

loges et des maçons, mais aussi une proximité et une transparence dans le

fonctionnement, où tous se connaissent et peuvent avoir accès sans problème à tous

les rouages de la direction.

Questions communes

Question I : Le fait que la maçonnerie soit « universelle » n’implique pas qu’elle soit

uniforme et la France est particulièrement exemplaire en matière de prolifération des

obédiences. C’est d’ailleurs dans ce contexte que l’idée de « réunir ce qui est épars »

trouve tout son sens. Encore convient-il que la réunion ne se transforme pas en

absorption mais permette au contraire de profiter de la diversité comme d’une richesse

en laissant à chaque composante ses spécificités. Toutefois, tout regroupement

suppose des valeurs communes et une réciprocité de reconnaissance et de visite. Le

processus initié par la déclaration de Bâle de juin 2012, risque au contraire de générer

des dissensions nouvelles dans le Paysage Maçonnique Français par les conditions

qu’elle semble imposer aux membres de la future Confédération Maçonnique de France

vis-à-vis des obédiences dites « irrégulières ».

Page 2: Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis (G …ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/02/76/23/Obediences/7-questions-SLVE… · Salomon, Rite de Misraïm, Rite Ancien et Primitif

Question II : Dans le contexte actuel, tant externe qu’interne à la maçonnerie, la

réunion des obédiences françaises en réveillant « La Maçonnerie Française » nous

parait une bonne initiative. Toutefois, il nous semble qu ’il conviendrait d’ouvrir cette

structure à des obédiences qui ne faisaient pas partie des 9 d’origine mais qui ont

démontré leur qualité et leur pérennité telles la GLISRU, l’OITAR, etc…

Restera le problème des obédiences de la C M F, dites « régulières » au sens de la

GLUA, et qui, de fait, se positionneront en marge de la Maçonnerie Française en

refusant toute relation avec les « irrégulières ». C’était déjà le cas de la GLNF mais, si

la C M F voit le jour, cela toucherait aussi d’anciennes composantes de La Maçonnerie

Française (GLDF et GLTSO notamment).

Question III : La GLISRU ne possède pas de locaux propres et en particulier pas de

Temple. Nous ne serions donc pas impactés directement par la mise en place de

nouvelles normes mais il est probable que nous aurions à subir des augmentations des

coûts de location des Temples utilisés par nos Loges.

Question IV : Que le Front National se présente comme une organisation démocratique

et républicaine, n’implique nullement que cela soit vrai, d’une part et surtout que les

idées qu’il développe et véhicule soient, elles, démocratiques et républicaines. Nous

avons comme principe intangible de considérer que l’appartenance à toute structure

(association, parti politique, etc…) qui prônent des idées racistes, xénophobes, est

totalement incompatible avec l’appartenance à la franc-maçonnerie et le Front National

fait clairement partie de celles-ci. Nous sommes très attentifs à respecter

scrupuleusement l’obligation pour tout candidat à l’initiation qu’il soit « libre et de

bonnes mœurs » et l’appartenance à une secte ou à tout parti radical/extrémiste, le

rend inapte à entrer en maçonnerie.

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