GRAND PRIX “ UN FILM QUI MARQUERA 2018 - … · Le Collier rouge de Jean Becker adapté du roman...

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THIERRY LHERMITTE RAYANE BENSETTI “ UN FILM QUI MARQUERA 2018 ” LE PARISIEN “ DRÔLE ET BOULEVERSANT” VSD “ CE DUO NOUS TOUCHE AU CŒUR” RTL GRAND PRIX PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE UN FILM DE ROBIN SYKES EMILIE CAEN LYES SALEM 21 MARS www.cotecine.fr MARS 2018 103 CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA

Transcript of GRAND PRIX “ UN FILM QUI MARQUERA 2018 - … · Le Collier rouge de Jean Becker adapté du roman...

THIERRY LHERMITTE RAYANE BENSETTIUGC PRÉSENTEUNE PRODUCTION 24 25 FILMS

“ UN FILM QUI MARQUERA 2018 ”LE PARISIEN

“ DRÔLE ET BOULEVERSANT”VSD

“ CE DUO NOUS TOUCHE AU CŒUR”

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UN FILM DE ROBIN SYKES

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PHILIPPE REBBOT UNE COPRODUCTION 24 25 FILMS, UGC, FRANCE 3 CINÉMA, NEXUS FACTORY ET UMEDIA EN ASSOCIATION AVEC UFUND AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS, CANAL + ET OCS EN ASSOCIATION AVEC A PLUS IMAGE 8 AVEC LE SOUTIEN DE A PLUS IMAGE DÉVELOPPEMENT 7, INDÉFILMS INITIATIVE 5 ET SOFICINÉMA 13 DÉVELOPPEMENT AVEC LE SOUTIEN DE LA ET DES INVESTISSEURS TAX SHELTER PRODUIT PAR THIBAULT GAST ET MATTHIAS WEBER COPRODUIT PAR SYLVAIN GOLDBERG, SERGE DE POUCQUES, NADIA KHAMLICHI, ADRIAN POLITOWSKI ET CÉDRIC ILAND

FRANCE TÉLÉVISIONS, CANAL +CÉDRIC ILAND

FRANCE TÉLÉVISIONS, CANAL +IMAGE JEAN-FRAN OIS HENSGENS AFC, SBC RÉALISATEUR 2nde ÉQUIPE ANTOINE RAIMBAULT MONTAGE JEAN-BAPTISTE BEAUDOIN SCÉNARIO DE ANTOINE RAIMBAULT

JEAN-PAUL GUIRADO, JEAN-MARC LENTRETIEN ET RAPHAËL SEYDOUX DIRECTRICE DE PRODUCTION ANNE GIRAUDAU DIRECTRICE DE POST-PRODUCTION FAUSTINE PERRIO SCRIPTE MARIE DUCRET 1er ASSISTANT RÉALISATEUR ELIOT MATHEWS CASTING EMMANUELLE PRÉVOSTEMMANUELLE PRÉVOST COSTUMES ELISE BOUQUET, REEM KUZAYLI AGNÈS TASSEL ÉQUIPE

AGNÈS TASSEL ÉQUIPE

COIFFURE ANTONIA SILIBERTI SUPERVISEUR EFFETS NUMÉRIQUES BENJAMIN AGEORGES UGC © 2018 – 24 25 FILMS – UGC IMAGES – FRANCE 3 CINÉMA – NEXUS FACTORY

21 MARS

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CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA

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LES FILMS DU CAP PRÉSENTE

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ÉDITOSi leur consanguinité n’est plus à prouver, cinéma et jeu vidéo ne se sont jamais autant mutuellement inspirés : Tomb Raider se reboote avec la jeune et jolie Alicia Vikander, Spielberg nous fait plonger dans l’OASIS virtuel de Ready Player One, tandis que Pacifi c Rim Uprising orchestre les plus géants des combats au bout de manettes de Jaegers. Dans la catégorie frisson, on pourra percer Le Mystère des Marrowbone, arpenter le Ghostland de Pascal Laugier, attendre La Nuit a dévoré le monde ou encore apprendre ces étranges Bonnes manières brésiliennes. Autres explorations buissonnières du fantastique, La Belle et la Belle de Sophie Fillières imagine la rencontre de son héroïne avec... elle-même, la Madame Hyde de Serge Bozon revisite à sa manière l’œuvre de J.L. Stevenson (et l’éducation nationale !).Avec un Pierre Richard qui se fait passer pour une Mme Mills aux côtés de Sophie Marceau, un Franck Dubosc (pour la première fois aussi derrière la caméra) qui joue au faux paraplégique dans Tout le monde debout, ou encore un Arnaud Ducret qui, au lieu de la grande coloc blonde, récupère aussi ses deux bambins dans Les Dents, pipi et au lit, il ne faut résolument pas se fi er aux apparences ! James Franco dans la peau du pire cinéaste de tous les temps (The Disaster Artist) et Colin Firth dans celle du navigateur Donald Crowhurst qui n’aura jamais bouclé son tour du monde à la voile (Le Jour de mon retour) prouvent que les échecs aussi peuvent être cinégéniques. Restent enfi n, les éternelles valeurs sûres de la littérature pour inspirer, ou re-inspirer, le grand écran : le Croc-Blanc animé et Le Collier rouge de Jean Becker adapté du roman de Jean-Christophe Rufi n. Surtout si ces œuvres ont du... chien !

Bons fi lms... et bon Printemps !

Editeur : Côté Ciné Group / 2, rue Paul Vaillant Couturier - CS 60102 - 92532 Levallois-Perret Cedex Directeur de la publication : Patrick Farcy I Rédaction : Côté Ciné Group / 32, av. Georges Clémenceau 34000 Montpellier Tél. : 09 72 52 50 81 [email protected] Publicité I TALENT GROUP / 9 rue de Téhéran 75008 Paris I Directrice générale adjointe : Faustine Nataf [email protected] I Coordination : Héloïse Besson [email protected] Impression : M. arts graphiques © 2008 Côté Ciné / Dépôt légal : à parution I Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustrations publiés par Côté Ciné est interdite sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur Magazine gratuit / Ne pas jeter sur la voie publique. I A l’heure où nous imprimons, certains fi lms n’ayant pas reçu l’avis de la commission de censure, nous invitons les spectateurs à se renseigner auprès de leur cinéma sur les interdictions éventuelles. I Des changements de date sont susceptibles d’intervenir indépendamment de notre volonté.Crédits photos : p.3 © Emmanuelle Jacobson Roques-Films UGC Images France 3 Cinéma Nexus Factory, p.4 © Metropolitan Filmexport/© Laurent Champoussin/© StudioCanal S.A.S., p.5 © Les Films du Cap-Thibault Grabherr/© EuropaCorp Distribution, p.6 © 2017 Warner Bros. Entertainment Inc. and Ratpac-Dune Entertainment LLC./Glen Wilson © 2017 CTMG, Inc./© Jo Voets-Umedia-Single Man Productions/© Unité de Production-Les Films du Nouveau Monde-Artemis Productions-Ali n’ Productions-France 3 Cinéma, p.7 © 2018 Gaumont-La Boëtie Films-Pour Toi Public Productions-TF1 Films Production/© 2017 Disney Enterprises, Inc., p.8 © Metropolitan Filmexport/© Mars Films, p.9 © 2017 Warner Bros. Entertainment Inc. and Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc./© Claire Nicol-Christmas In July, p.10 © Rui Pocas/© Carole Bethuel-Les Films du Worso/© Pathé Films/© Barney Production-Propaganda Productions-Helicotronc, p.11 © Legendary Pictures-Universal Pictures/© Mars Films, p.12 © 2018 Superprod, Bidibul Productions, Big Beach, France 3 Cinéma/© Alain Guizard, p.13 © 2017 Warner Bros. Entertainment Inc./© Haut et Court, p.14 © SND/© Universal Pictures, p.15 © Jour2Fête/© Bibi Film/© Massimo Calabria Matarweh/© Bodega Films/© Films du Losange, p.16-17 © Les Films du Cap-Thibault Grabherr, p.18 © Arnaud Borrel/© John Waxxx-2017 T5 Productio-Arp-TF1 Films Production-Europacorp/© 2018 Twentieth Century Fox Film Corporation/© Le Pacte/© Marvel Studios 2018

Toute la famille Verdi est aux petits soins pour s’occuper de Roland, le grand-père qui ne peut plus vivre seul. Tous sauf JB, son ado de petit-fi ls qui a dû lui céder sa chambre. Alors, hors de question de rester à la maison garder le vieux croûton qu’il connaît à peine au lieu de participer à la fi nale de basket junior. C’est donc par-ti pour une virée avec papy à Paris. Sur le chemin fait de tours et détours, JB et Roland vont apprendre à se

connaître... même si ce dernier a de plus en plus de mal à reconnaître les visages familiers.Le splendide Thierry Lhermitte et le BG Rayane Bensetti (Tamara, série Clem) font des étincelles dans cette co-médie remplie de peps et de tendresse qui saura réunir les générations, et faire revivre (ou découvrir) l’émotion de la Coupe du Monde 98, même aux moins footeux !

La FinaleDe Robin Sykes, France, 1h30Avec Thierry Lhermitte, Rayane Bensetti, Émilie Caen, Lyes Salem...Festival de l’Alpe d’Huez 2018 : Grand Prix et Prix d’interprétation masculine pour Thierry Lhermitte

À la

une

21 mars

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La nuit a dévoré le monde

Terrifiant lendemain de fête pour Sam : il se réveille seul, dans un Paris envahi par des zombies sanguinolents. Il se barricade alors dans son appartement pour organiser sa survie...Un film de morts-vivants à la Romero étonnamment réa-liste, où Dominique Rocher a retenu ce qui faisait l’origi-nalité du roman de Pit Agarmen qu’il adapte : la solitude face à la multitude des grandes villes. Nul mieux que l’ac-teur de Oslo, 31 août ne pouvait incarner ce personnage isolé et misanthrope, pour qui les zombies sont, d’abord, la représentation de sa peur et de son rejet des autres. Et l’on ne dira rien du personnage joué par le phénoménal Denis Lavant, surprise de plus de ce film dévorant.

De Dominique Rocher, France, 1h34Avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant...

Le Jour de mon retour

1968, Angleterre. Donald Crowhurst, marié et père de trois enfants, embarque à bord du trimaran qu'il a construit pour relever le défi d’une course autour du monde à la voile, en solitaire et sans escale. Mais mis à mal par les avaries et intempéries, le navigateur amateur doit choisir entre continuer et affronter la mort, ou rentrer et affronter la faillite. Il décide alors de mentir sur sa position, s’inventant jour après jour un exploit qui fait vibrer toute l’Angleterre tandis que seul, au milieu des flots, il sombre petit à petit dans la folie...Le réalisateur d’Une merveilleuse histoire du temps s’at-taque au mystère Crowhurst, en décrivant, plus que l’aventure maritime, la trajectoire mentale d’un rêveur piégé dans sa supercherie. Avec l’impeccable Colin Firth pour incarner l’orgueil et l’ingénuité, la fêlure et l’humanité.

De James Marsh, G-B, 1h42Avec Colin Firth, Rachel Weisz, David Thewlis...

7 mars

7 mars

Dans l’Amérique des années 60, quatre frères et sœurs décident de cacher le décès de leur mère, qui les éle-vait seule, pour pouvoir rester ensemble dans leur ferme isolée. Coupés du monde et hantés par leurs douloureux souvenirs, ils sont bientôt confrontés à d’in-quiétants phénomènes...Auteur emblématique de la nouvelle génération es-pagnole, le brillant scénariste de L’Orphelinat et

The  Impossible de J.A. Bayona –  ici producteur exé-cutif  – passe à la réalisation avec un film fantastique bouleversant, qui mêle drame familial et épouvante, tension de thriller et poésie de l’enfance. Construit sur différentes chronologies et rebondissements multiples, jouant sur les clairs-obscurs plus que sur les effets spé-ciaux, le film dévoile ses secrets progressivement et fi-nit par nous hanter... très longtemps.

Le Secret des MarrowboneDe Sergio G. Sánchez, Espagne/GB, 1h50Avec Anya Taylor-Joy, George Mackay, Mia Goth, Charlie Heaton, Matthew Stagg...

7 mars

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Éditrice de romans à l’eau de rose, Hélène ne vit que pour son travail, au point d’en oublier... de vivre dans la réalité. Tout change avec l’arrivée d’une nouvelle voi-sine, une vieille Américaine fantasque nommée Scarlett Mills. Sa personnalité romanesque décide Hélène à en faire l’égérie de sa maison d’édition, sans soupçonner que la réalité dépasse parfois la fiction.

Absente des écrans depuis deux ans, Sophie Marceau revient avec son quatrième film en tant que réalisatrice, et s’offre un partenaire de choix  : Pierre Richard en fausse grande blonde, mais véritable escroc ! Il apporte toute sa folie face à la belle Sophie, dans un film es-piègle et virevoltant.

Lors d’une tempête de neige, Bertrand, jeune écrivain prometteur, rencontre la troublante Eva, qui l’attire jusqu’à l’obsession, au point se mettre en danger.Pour son 25ème film, Benoît Jacquot adapte un roman “Série noire” de James Hadley Chase, que Joseph Lo-sey avait porté à l’écran en 1962, avec Jeanne Moreau et Stanley Baker. Losey l’avait situé à Venise ; Jacquot

à Annecy. Le décor n’en est pas moins mystérieux, qui, du lac au Casino en passant par les routes enneigées, distille une inquiétude fantasmatique.Car de ses deux personnages aussi énigmatiques l’un que l’autre, ce sont bien les fantasmes que semble filmer le cinéaste. Sans grandiloquence ni psychologie, mais en suivant une mécanique de thriller, érotique et sinueux.

Mme Mills, une voisine si parfaite

Eva

De Sophie Marceau, France, 1h28Avec Sophie Marceau, Pierre Richard, Nicolas Vaude, Bastien Ughetto, Léna Bréban...

De Benoît Jacquot, France, 1h42Avec Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel, Julia Roy, Richard Berry...

7 mars

7 mars

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Chien

The Disaster Artist

Chassé de chez lui par sa femme –  laquelle souffre d'une allergie aiguë à son mari –, viré du boulot où il se faisait exploiter puis du logement qu’il squattait, Jacques Blanchot est recueilli par le patron d’une ani-malerie... Car à force d’être traité comme un chien, ne finit-on pas par le devenir ?Adaptant son roman éponyme de 2015, Samuel Benchetrit (Janis et John, J’ai  toujours rêvé d’être un gangster, Asphalte) fait le récit d’une métamorphose kafkaïenne, dans une comédie à la fois déjantée et cruelle, qui touche, trouble, mord... et en dit long sur la crise identitaire et la solitude des temps modernes.

En 1998, Tommy Wiseau, un passionné totalement étran-ger au milieu du cinéma, débarque à Hollywood pour y ac-complir son destin. À défaut de décrocher un rôle, il entre-prend de réaliser son propre film. Cinq ans plus tard, son Room sort en salles... si mauvais, qu’il en devient culte.Aussi hyperactif et touche-à-tout que sa référence Wiseau (le talent en plus), James Franco (bien entendu aussi dans la peau du héros) transforme “l’authentique making of du plus grand nanar de tous les temps” en une comédie sans moquerie. Pour un Disaster qui célèbre la grandeur de l’échec, les losers magnifiques et les voies impénétrables de la création. Irrésistible.

De Samuel Benchetrit, France, 1h34Avec Vincent Macaigne, Bouli Lanners, Vanessa Paradis...

De James Franco, USA, 1h44Avec James Franco, Dave Franco,

Seth Rogen, Alison Brie, Zac Efron...Golden Globe 2018 : Meilleur acteur

dans une comédie pour James FrancoSan Sebastian 2017 : Coquillage d’or du Meilleur film

Razzia

L’Affaire Roman J.

Un instituteur de campagne résigné, un jeune musicien qui rêve de succès, un juif isolé, une femme au foyer et une lycéenne dans leur cage dorée... Des montagnes de l’Atlas au début des années 1980 aux rues de Casa aujourd’hui, Nabil Ayouch (Les Chevaux de Dieu, Much Loved) filme cinq visages et autant de trajectoires et de luttes différentes, qui pourtant, convergent vers une même quête de liberté. Cinq destins croisés qui content le Maroc contemporain dans un souffle à la fois épique et intimiste, humble et ambitieux, implacable et généreux.

Après des années passées à œuvrer dans l’ombre de son mentor, un avocat zélé, spécialiste en droits ci-viques, doit mettre en pratique les principes qu’il dé-fend depuis des années. Mais ses idéaux feront-ils le poids face aux tentations ?Après Night Call, Dan Gilroy met en scène un autre (anti)héros qui dépasse les limites de son cadre profession-nel. Une Affaire Roman J., entre thriller judiciaire, conte moral et performance d’acteur pour Denzel Washing-ton en avocat aussi brillant que socialement inadapté, qui semble atterrir des 70’s américaines dans la jungle du système judiciaire surchargé du L.A. d’aujourd’hui.

De Nabil Ayouch, Maroc/France/Belgique, 1h59Avec Maryam Touzani, Arieh Worthalter,

Abdelilah Rachid, Amine Ennaji, Dounia Binebine...

De Dan Gilroy, USA, 2h09Avec Denzel Washington, Colin Farrell, Carmen Ejogo...

14 mars

7 mars

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Tout commence par un quiproquo. Mais quand on est aussi tricheur que Jocelyn, toute occasion est bonne pour draguer, y compris se faire passer pour un paraplé-gique. L’idylle se complique quand sa nouvelle conquête lui présente sa sœur, elle-même vraiment handicapée...Le premier film écrit, produit et réalisé par Franck Du-bosc, où il joue bien sûr lui-même ce businessman blasé

et menteur, mais qui se ment d'abord... à lui-même. Car de l'homme d'affaires dans sa Porshe ou de la fille en fauteuil – sublime Alexandra Lamy –, qui est le plus han-dicapé des deux ? En équilibrant blagues et tendresse, Dubosc ose une vraie comédie romantique, fondée sur une vraie différence physique, pour clamer qu'“être de-bout”, c'est dans la tête plus que dans les jambes !

Collégienne remarquablement intelligente, Meg manque de confiance en elle, surtout depuis que son père, scientifique renommé, s’est mystérieusement vo-latilisé. Sa disparition serait-elle liée à ses recherches sur l’espace-temps ? L’arrivée sur Terre de trois créa-tures célestes, Mme Quidam, Mme Qui et Mme Qui-proquo, va permettre à Meg de partir à sa recherche. Avec son petit frère surdoué et son copain Calvin, elle

s’aventure alors vers une autre dimension où règnent les forces du mal.Le nouveau Disney, tiré du best-seller visionnaire de Madeleine L'Engle (publié pour la première fois en 1962), est un parcours initiatique spatio-temporel éblouissant. Une aventure épique qui évoque À la pour-suite de demain et Le Monde de Narnia, par la réalisa-trice énergique de Selma.

Tout le monde debout

Un raccourci dans le temps

De Franck Dubosc, France, 1h47Avec Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Elsa Zylberstein, Gérard Darmon...

De Ava DuVernay, USAAvec Mindy Kaling, Chris Pine, Oprah Winfrey, Reese Witherspoon, Storm Reid...

14 mars

14 mars

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1892, confins du territoire américain. Le capitaine de cavalerie Joseph Blocker en a vu des horreurs, et en a gros sur le cœur lorsqu’il se voit contraint d’escorter un chef de guerre Cheyenne mourant sur ses anciennes terres tribales. À leur étrange équipée s’ajoute bientôt une femme, seule rescapée du massacre de sa famille. Sur la route périlleuse qui les mène de la poussière du Nouveau Mexique aux vertes prairies du Montana, ils

vont se façonner un chemin fait de courroux et de mé-fiance, mais aussi de solidarité.Le réalisateur des Brasiers de la colère et Stricly Crimi-nal filme un monde où la mort est plus facile à contem-pler que la vie. Un western "Impitoyable" qui offre à la fois un hommage au genre et un challenge à ses conventions. Magnifique et brutal.

Survivantes d’une attaque meurtrière dans la maison où elles venaient d’emménager avec leur mère alors qu’elles étaient ados, deux sœurs gèrent leur trau-matisme chacune à leur manière. Tandis que Beth est partie pour devenir une écrivaine de renom spécialisée dans la littérature horrifique, Vera, restée sur les lieux, s’est enlisée dans une paranoïa destructrice. Seize ans

plus tard, lorsque la famille se retrouve réunie dans la maison, le piège infernal se referme... Le Frenchy Pascal Laugier (Martyrs, The Secret) nous embarque dans un survival-horror sans concession ni échappatoire comme il en a le secret, en compagnie de la Reine Farmer dont il a réalisé le clip “City Of Love”.

Hostiles

Ghostland

De Scott Cooper, USA, 2h07Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Jesse Plemons, Wes Studi...

De Pascal Laugier, France/Canada, 1h31Avec Crystal Reed, Anastasia Phillips, Mylène Farmer...Festival du Film Fantastique de Gérardmer : Grand Prix, Prix du Public et Prix du Jury SYFY

14 mars

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Quand Margaux, 20 ans, rencontre Margaux, 45 ans, elles réalisent qu’elles ont de nombreux points communs. Et pour cause : elles sont une seule et même personne, à deux âges différents de sa vie !En réunissant Sandrine Kiberlain – à qui elle a donné son premier rôle il y a 25 ans, dans son premier court métrage – et sa propre fille Agathe Bonitzer, Sophie Fillières filme avec une évidence miraculeuse deux actrices qui ne for-ment qu’un seul personnage. Une histoire fantastique racontée de façon réaliste, dont le titre évoque le conte. Où l'imaginaire devient vrai, et où, pour peu que l’on se prenne au jeu, l’enchantement agit comme un sortilège.

La Belle et la BelleDe Sophie Fillières, France, 1h36

Avec Sandrine Kiberlain, Agathe Bonitzer, Melvil Poupaud...

Bien qu’héritière d’un grand empire financier, Lara, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition dans la vie. Sauf peut-être de retrouver son père mystérieusement disparu sur une île perdue au large du Japon. Sa quête la mènera jusqu’aux entrailles d’une tombe légendaire...Dans la même veine que le virage de ses jeux vidéos en 2013, Lara Croft se reboote sous les traits d’Alicia Vikander (Ex Machina, Danish Girl). Confiée au réalisa-teur norvégien de The Wave, l’aventure offre un mé-lange détonant d’Arche perdue et de Joseph Conrad,

où l’héroïne enchaîne les cascades et affronte les épreuves avec la vivacité, l’obstination et l’intelligence d’une Tomb Raider en devenir qui promet de... revenir !

La survivanteAlicia Vikander, qui a elle-même réalisé toutes ses cascades, a beau être impeccable dans le rôle, la production a envisagé bien d’autres jeunes comédiennes avant elle : Kristen Stewart, Emilia Clarke, Saoirse Ronan, Cara Delevingne et Daisy Ridley ont tout à tour été pressenties, cette dernière ayant dû refuser le rôle à cause de son engagement sur Star Wars épisode IX.

Tomb RaiderDe Roar Uthaug, USA/G-BAvec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins, Daniel Wu, Nick Frost...

14 mars

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Mektoub, My Love : Canto Uno

Les Bonnes Manières

Librement adapté du roman autobiographique La Bles-sure, la vraie de François Bégaudeau, Mektoub, My Love  : Canto Uno marque le retour du réalisateur après le triomphe de La Vie d’Adèle. Présenté comme le premier volet d’un triptyque, le fi lm suit dans le Sète des années 1990 les émois d’un groupe de jeunes qui en-tend bien profi ter de ses vacances estivales. Entre rap-prochements adultérins, amours contrariées et quête de sens, les comédiens, pour la plupart débutants, frappent par leur vérité et incarnent plus que jamais les obsessions et la sensualité du cinéma de Kechiche.

Clara, modeste infi rmière solitaire, est engagée comme nounou par Ana, riche et jolie femme enceinte qui vit dans les beaux quartiers de São Paulo. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. Pourtant, le soir venu, quand la lu-mière de la lune illumine le superbe appartement, la future mère devient étrangement somnambule. Impos-sible de dévoiler davantage cet hallucinant conte fan-tastique, que l’on doit au duo de réalisateurs brésiliens de Trabalhar Cansa. Une splendeur, entre images de synthèse et décors naturels, entre histoire d’amour inti-miste, parabole sociale et fi lm d’épouvante, qui éblouit de mille couleurs et de mille manières. Un fi lm d’un genre nouveau, totalement surnaturel.

D’Abdellatif Kechiche, France, 3hAvec Shain Boumedine, Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Alexia Chardard...

De Juliana Rojas et Marco Dutra, Brésil/France, 2h15Avec Isabél Zuaa, Marjorie Estiano,

Miguel Lobo, Cida Moreira, Andrea Marquee,...Festival de Locarno 2017 : Prix spécial du jury

L’Etrange Festival 2017 : Prix du public

Vent du Nord

La Prière

Nord de la France. Quand son usine est délocalisée, Her-vé est résigné. C’est peut-être enfi n l’occasion d’acheter un bateau de pêche avec son fi ls. Pendant ce temps, dans la banlieue de Tunis, l'usine est relocalisée. Pour Foued, c’est peut-être enfi n le moyen de pouvoir soigner sa mère, et de séduire la fi lle qu'il aime.Espoirs et galères, débrouille et administration : en sui-vant deux destins liés, Walid Mattar dresse un parallèle subtil entre le monde ouvrier d’ici ou de là-bas. La mon-dialisation vue du côté des gens, sans misérabilisme ni aucun didactisme, mais avec humour et amour. Et des comédiens formidablement attachants.

Toxicomane, Thomas, 22 ans, rejoint une communauté isolée dans la montagne tenue par d’anciens drogués qui se soignent par la prière et le travail. Auprès de ses compagnons d’infortune, il découvre une nouvelle vie régie par l’amitié, la solidarité et la foi. Trois ans après Vie sauvage, Cédric Kahn retrouve la nature et les grands espaces pour faire écho aux tourments de son jeune héros, en proie aux démons de l’addiction... Un huis clos en plein air qui confronte amour spirituel et amour charnel pour trouver son salut.

De Walid Mattar, Belgique/France/Tunisie, 1h29Avec Philippe Rebbot, Corinne Masiero,

Kacey Mottet-Klein, Mohammed Amine Hamzaoui...

De Cédric Kahn, France, 1h47Avec Anthony Bajon, Damien Chapelle, Alex Brendemühl,

Louise Grinberg, Hanna Schygulla...Berlin 2018  : Compétition offi cielle

21 mars

21 mars

28 mars

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Mona a toujours rêvé d’être comédienne, mais c’est sa petite sœur Sam qui est devenue actrice de renom. Contrainte d’emménager chez cette dernière, Mona tente de se faire une place dans le métier, mais va prendre peu à peu celle de sa cadette, fragilisée et en perte de repères.Deux frères comédiens qui content l’histoire de deux sœurs comédiennes : partant d’un prémisse qui sent fort l’autobiographie détournée, les Renier réalisent un pre-mier fi lm stylisé, à la narration accidentée, plongée dans la subjectivité de Mona. Un thriller qui joue de l’éternel lien attraction-répulsion à l’oeuvre dans une fratrie, et de la tra-gédie de deux héroïnes écliptiques (magnifi ques Bekhti et Hanrot) condamnées à ne pas pouvoir briller ensemble.

CarnivoresDe Jérémie et Yannick Renier, France/Belgique, 1h26

Avec Leïla Bekhti, Zita Hanrot, Hiam Abbass, Bastien Bouillon, Johan Heldenbergh...

2035. Cela fait plus de 10 ans désormais que l'humanité a vaincu les Kaiju, extra-terrestres titanesques venus les envahir des profondeurs de l'océan. La mauvaise nou-velle, c’est qu’il ne s’agissait là que d’une première vague d’attaques, et que la nouvelle va, bien entendu, être plus géante que la précédente. Face à la menace et aux côtés de sa demi-sœur Mako Mori, Jake Pentecost saura-t-il as-sumer l’héritage sacrifi ciel de son père, mort en héros ?Entre rivalités et solidarité, une nouvelle génération de pilotes s’apprête à prendre les commandes des Jaegers. À celles de ce Pacifi c Rim Uprising, Steven S. DeKnight (créateur des séries Smallville, Spartacus, Daredevil...)

prend le relais de Guillermo del Toro sans rien perdre de la dimension dantesque du projet, dont le comédien John Boyega (Star Wars épisodes 7 et 8) est aussi coproducteur.

Mako MoriSi la plupart des acteurs ont été renouvelés dans ce second volet (John Boyega jouant Jake Pentecost, le fi ls du personnage joué par Idris Elba dans le premier opus, et Scott Eastwood, vrai fi ls de Clint, dans le rôle du pilote Nate Lambert), la comédienne japonaise Rinko Kikuchi, elle, reprend cinq ans après son personnage de Mako Mori. Si elle a débuté sa carrière au Japon dès 1999, Rinko Kikuchi a été révélée au public international en 2006 dans Babel d'Alejandro González Iñárritu, où elle interprétait une adolescente sourde-muette, ce qui lui avait valu une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

Pacifi c Rim : UprisingDe Steven S. DeKnight, USA, 1h51Avec John Boyega, Scott Eastwood, Jing Tian, Charlie Day...

28 mars

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Croc-Blanc, fier et courageux chien-loup, grandit dans les contrées hostiles et enneigées du Grand Nord. Re-cueilli par le chef indien Castor Gris dont il est contraint de se séparer, il est finalement adopté par un couple dont il va devenir l’ami malgré ses instincts sauvages.Une adaptation du classique de Jack London en film d’animation, que les petits peuvent voir dès 6 ans. Re-

visitée par Alexandre Espigares, réalisateur du court-mé-trage oscarisé Mr.  Hublot, cette bouleversante histoire est cette fois racontée du point de vue du chien-loup, ce qu’un film en prise de vues réelles n’aurait pas permis. Dans un style graphique original – des personnages aux traits anguleux et ciselés, proches de la sculpture –, le film offre une vision nouvelle d’une histoire... atemporelle.

À l’été 1919, au lendemain de la Grande Guerre dans une petite ville du Berry, un héros des tranchées est retenu pri-sonnier au fond d’une caserne. Devant la porte, son chien l’attend, aboyant sa peine jour et nuit. Non loin de là, une jeune femme usée par le travail de la terre, attend elle aus-si. Arrive un juge aristo, dont les repères sont brouillés par cette guerre absurde, qui doit déterminer la responsabilité de ce prisonnier révolté. Et si c’était le chien, qui a vu les horreurs de près, qui détenait la clef de l’affaire ?

Quatre ans après la comédie Bon rétablissement  !, Jean Becker revient à un cinéma plus classique et plus profond, en adaptant le formidable roman de Jean-Christophe Rufin. Ancrée dans le terroir et dans un contexte puissant – cet im-médiat après-guerre où la société française, exsangue, doit juger les soldats qui ont “trahi” –, cette histoire de loyauté et d’honneur, doublée d’une poignante histoire d’amour, in-terroge avec force la part animale de l'homme... et ce qui fait son humanité.

Croc-Blanc

Le Collier rouge

D’Alexandre Espigares, France/Luxembourg/USA, 1h20Avec les voix de Virginie Efira, Raphaël Personnaz, Dominique Pinon...

De Jean Becker, France, 1h23Avec François Cluzet, Nicolas Duvauchelle, Sophie Verbeeck, Jean-Quentin Chatelain...

28 mars

28 mars

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Cela fait 30 ans que Madame Géquil est une médiocre professeure de physique dans un lycée professionnel de banlieue, chahutée par ses élèves et méprisée par ses collègues. Jusqu’au jour où, foudroyée lors d’une de ses propres expérimentations, elle se transforme en... bonne prof !Après Tip Top, Serge Bozon retrouve Huppert dans une très libre adaptation du roman de J.L. Stevenson, faite de glissements subtils et émancipée de tout diktat natu-raliste, pour aboutir à une œuvre "socio-fantastique" qui explore la notion de transmission. Littéralement brillant.

Madame HydeDe Serge Bozon, France, 1h35

Avec Isabelle Huppert, Romain Duris, José Garcia...Locarno 2017 : prix d’interprétation pour Isabelle Huppert

2045. Pour fuir leur monde en décrépitude, les hommes ont pris l’habitude de s’évader dans un jeu nommé OASIS, mis au point par le brillant et ex-centrique James Halliday. À sa disparition, ce dernier révèle son ultime défi : le gamer qui découvrira "l'œuf de Pâques" qu'il a dissimulé dans l’univers virtuel remportera 500 milliards de dollars, et surtout prendra le contrôle de l’OASIS, donc du Monde réel. Pour le jeune Wade Watts, la chasse au trésor massivement multijoueurs ne va pas

tarder à devenir une vraie chasse à la vie et à la mort.Deux mois à peine après son Pentagon Papers, re-tour à case divertissement S-F pour Spielberg, avec un film d’anticipation inspiré du best-seller d'Ernest Cline, qui convoque toutes les "madeleines" de la pop culture (Le Géant de fer, Tron, Akira, Le Seigneur des anneaux, Retour vers le futur, Tomb Raider... pour ne citer qu’eux). Une aventure immersive, entre réalité vir-tuelle... et réalité bien cruelle.

Ready Player OneDe Steven Spielberg, USAAvec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn, Simon Pegg...

28 mars

28 mars

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Antoine, 40 ans et célibataire endurci, est connu pour les innombrables fêtes qu'il organise dans son appartement parisien, avec son colocataire. Lorsque ce dernier démé-nage pour s'installer à Los Angeles, Antoine est contraint d'accueillir cette fois UNE colocataire... Jeanne, 1m70, yeux bleus : son idéal féminin ! Malheureusement, la ren-contre ne se passe pas comme prévu, et la jeune femme, en pleine séparation, débarque avec ses deux bambins

de 5 et 8 ans. L'adulescent va alors se retrouver propulsé malgré lui dans une vie de famille bien réglée... Pour son premier film, Emmanuel Gillibert offre à Arnaud Ducret (Les Profs) un premier rôle principal à la mesure de sa démesure comique et joue la surprise avec une Louise Bourgoin à contre-emploi. Une comédie rythmée et enlevée dans l'air du temps, servie par de savoureux seconds rôles.

Dans la Terre Sainte du 1er siècle, une jeune femme quitte son petit village de pêcheurs pour rejoindre un mouvement radical dont le leader charismatique fas-cine et inspire de plus en plus les foules. Malgré les mœurs et hiérarchies rigides de l’époque, Marie de Magdala accompagnera Jésus de Nazareth jusqu'à Jérusalem où l’attend son destin...

La figure la plus méconnue et mal interprétée du Nou-veau Testament a droit à un biopic biblique sans bon-dieuserie par Garth Davis (Lion). Une reconstitution historique sobre et sereine, où la lutte d’une femme dis-ciple pour trouver sa place dans un monde d’hommes résonne d’un écho éternel.

Les dents, pipi et au lit

Marie Madeleine

D’Emmanuel Gillibert, FranceAvec Arnaud Ducret, Louise Bourgoin, Caroline Piette...

De Garth Davis, G-B, 2h00Avec Rooney Mara, Joaquin Phoenix, Chiwetel Ejiofor, Ariane Labed, Denis Ménochet, Tahar Rahim...

28 mars

28 mars

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À 18 ans, Manuel doit quitter le foyer où il vivait depuis l’incarcération de sa mère. Dans sa banlieue de Rome, la liberté et ses responsabilités nouvelles l’angoissent... Un remarquable premier film irradié par son jeune acteur principal, et une mise en scène épurée qui renoue avec le néo-ré-alisme italien.

Il Figlio, Manuel De Dario Albertini, Italie, 1h37

Avec Andrea Lattanzi, Francesca Antonelli, Giulia Gorietti...

7 mars

Exilé dans le sud du Chili, un ado rebelle se lie avec un timide indien ma-puche, souffre-douleur du lycée. Ensemble, ils vont s’engager dans la défense du territoire mapuche... Elle-même amérindienne, la réalisatrice a filmé sur les terres de ses ancêtres, aujourd’hui confisquées par l’in-dustrialisation : un contexte particulier pour un beau récit d’apprentissage universel.

Mala JuntaDe Claudia Huaiquimilla, Chili, 1h29

Avec Andrew Bargsted, Eliseo Fernández, Francisco Pérez-Bannen...14 mars

Et aussi

Pendant le Festival de Cannes, Manhee, licenciée de sa boîte de prod coréenne, sympathise avec Claire, une enseignante parisienne venue prendre des Polaroïd... Le “Rohmer coréen” a tourné à Cannes en plein Festival, retrouvant sa “fée” Isabelle Huppert après In Another Country, et son motif du triangle amoureux. Un conte moral gracieux, sur la puissance du regard et de l’art en général.

La Caméra de ClaireDe Hong Sangsoo, Corée/France, 1h39Avec Isabelle Huppert, Kim Minhee, Chang Mihee...

7 mars

Un flic italien expert est envoyé en Libye, dans le but d’y stopper, avec les autorités du pays, les migrants venus d’Afrique sub-saharienne. Les trafics qu’il va découvrir, puis sa rencontre avec une jeune Somalienne, vont l’obliger à faire des choix.En abordant cette fois le drame des migrants via le point de vue d’un policier tiraillé, Andrea Segre (La Petite Venise) réussit un thriller puissant et salutaire.

L’Ordre des chosesDe Andrea Segre, Italie/France, 1h55Avec Paolo Pierobon, Giuseppe Battiston, Olivier Rabourdin...

7 mars

Brady était une étoile montante du rodéo. Au lendemain d’un grave accident de cheval, le jeune homme doit se résoudre à abandonner l’équitation qui donnait tout son sens à sa vie. Après Les Chansons que mes frères m’ont ap-prises, Chloé Zhao la Chinoise revient dans le cœur rocailleux de l’Amérique filmer des non professionnels dans une version fictionnalisée de leur propre histoire. Un récit de toute beauté, traversé par le souffle de la réalité.

The RiderDe Chloé Zhao, USA, 1h45Avec Brady Jandreau, Tim Jandreau, Lilly Jandreau...Festival du film américain de Deauville 2017 : Grand Prix

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Votre premier film, Parlez-moi d’amour, était une chronique dramatique autobiographique, et le second, La Disparue de Deauville, un polar hit-chcockien... La comédie est un genre que vous n’aviez pas encore abordé...

Sophie Marceau : On change, on évolue. J’ai bien-tôt quarante années de carrière derrière moi. J’ai “vécu” beaucoup de choses, parfois assez sérieuses, à travers mes rôles. Aujourd’hui, peut-être parce que j’ai l’im-pression d’être devenue plus légitime dans ce métier, je suis moins “tendue”. Et après des années de vie un peu éprouvante, j’ai eu besoin de me sentir plus légère aussi, plus libre, de m’amuser. D’où cette envie de me lancer dans une comédie. Je n’en avais encore jamais écrit mais j’en ai beaucoup joué, et beaucoup vu aussi.

Lorsque vous avez imaginé votre film, aviez-vous des modèles en tête ?

S. M. : Je suis forcément inspirée par tous les films que j’ai vu et des maîtres du genre, comme Billy Wilder, Capra, Sydney Pollack, Brook mais Certains l’aiment chaud est l’un des films que je préfère. Les déguisements et la voix de Jack Lemmon me font mourir de rire. J’adore aussi les comédies endiablées des années 60, 70 et 80, surtout celles de Philippe de Broca et de Jean-Paul Rappeneau. Tootsie fait également partie de mes films fétiches. J’aime le cinéma qui me fait rire et m’émerveille en même temps. Et je ne résiste pas à ceux qui mettent le spectateur dans la confidence. Dans Mme Mills, on com-

prend tout de suite que cette dame est un homme et qu’il est un escroc. Il n’y a qu’Hélène qui ne le sait pas. Sauf à la toute fin où les choses se retournent, elle est le dindon de la farce. Mais c’est son ignorance et sa crédulité qui vont la rendre à la fois si drôle et si émouvante.

Avez-vous écrit Hélène en pensant au plaisir que vous auriez à la jouer ?

S. M. : Pas du tout. J’ai écrit en ne pensant à personne, pas même à Pierre Richard. Initialement, je devais juste écrire, et développer le scénario en tant que productrice, ce qui était déjà pas si mal (Rire). Au fil de l’écriture j’ai compris que c’était mon sujet et que la réalisation coulait de source ; quant au personnage d’Hélène, je m’étais promis de ne plus combiner les deux fonctions d’ac-trice et de metteur en scène comme sur La Disparue de Deauville. Seulement, après avoir fini d’écrire le scénario, quand il s’est agi de trouver une actrice pour incarner Hélène, je me suis dit qu’il serait sans doute beaucoup plus simple et plus rapide pour moi que je l’interprète. Je l’avais inventée. Je la connaissais par cœur.

Puisque vous n’aviez pas, au départ, écrit pour Pierre Richard, qu’est-ce qui vous a fait penser à lui pour “être” Mme Mills ?

S. M. : J’étais en phase “peaufinage de scénario” et n’avais encore mis aucun visage sur Mme Mills. Un soir, à la télé, je vois un reportage sur Pierre qui avait loué l‘Olympia pour fêter ses 80 ans. Il avait invité tous ses

Sophie Marceau

l’interview

Elle se faisait rare ces dernières années : Sophie Marceau revient devant et derrière la caméra avec Mme Mills, une voisine si parfaite, comédie aussi vive qu’émouvante.

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potes pour leur raconter sa carrière, les personnages qui l’avaient marqué, les textes qui l’accompagnent par-tout... En regardant ce reportage, qui ne durait pourtant que deux minutes, on sentait sa passion, folle, pour son métier. J’ai compris qu’en fait, c’était pour lui, que j’avais écrit “ma” Mme Mills, pour lui et personne d’autre. Il avait tout de Mme Mills, sa finesse, son intelligence, sa filouterie, son côté burlesque, sa malice, son regard, sa dégaine, et même, sa morphologie. J’ai terminé mon scénario, j’ai fignolé Mme Mills, et j’ai contacté Pierre. Il n’avait jamais joué de personnage féminin. Mais il l’a ren-du si crédible qu’aujourd’hui, il est indissociable du rôle.

Vous a-t-il épaté sur le plateau ?

S. M. : Tout le temps. Parce que dès qu’il est là, où qu’il soit, même par 50° dans un container à Shangaï, il capte l’attention. Il est vif comme l’éclair, sympathique, inventif, attractif. Il a un sens incroyable du swing, une élasticité et un rapport aux autres, uniques. En plus, son énergie fait boule de neige. Quand il est là, ça déménage ! Pour le montage et le mixage, j’ai dû voir Mme Mills un nombre incalculable de fois. À chaque fois Pierre m’a cueillie. Je ne me suis jamais lassée de le regarder.

Depuis des lustres maintenant, vous êtes, chaque an-née, désignée “actrice préférée” des Français. Quand vous prenez un film en main, avez-vous l’impression de “remettre votre titre en jeu” ?

S. M. : Je n’y pense pas. Réaliser me semble assez naturel. C’est comme un prolongement de mon métier d’actrice. Cela dit, passer derrière la caméra est quand même toujours un petit challenge. Ça me fiche un peu la trouille. Mais j’aime bien affronter mes peurs.

Le film va sans doute surprendre. Venant de votre part, on s’attendait à une comédie romantique. Vous nous embarquez dans une comédie romanesque...

S. M. : J’aime le romanesque, ça nous rappelle à tous que l’ordinaire peut devenir extraordinaire. Le roma-nesque c’est le rêve qui devient réalité le temps d’un ins-tant. On s’identifie sans cesse aux images, aux nouveaux héros des réseaux sociaux, et l’on devient soi même un peu héros quand on sort tout juste d’un film. Le film met en scène la patronne d’une maison d’édition de romans à l’eau de rose, voilà un personnage et un décor idéaux pour laisser le fantasme s’exprimer. Et le fantasme est libre de tout engagement et de toute logique. On a plus que besoin aujourd’hui de ces espaces libres ou l’on peut se projeter sans crainte. On nous explique que le monde va mal, je voulais une note optimiste qui dit que tout est possible, le pire (c’est déjà fait) et surtout le meilleur (ce qu’il nous reste à faire). J’assume complètement l’idéa-liste que je suis et l’esprit très crédule de mon person-nage d’Hélène dans Mme Mills. Je pense que le film va surprendre il n’est pas là où on l’attend, mais j’aime ce jeu de miroir qui brouillent les limites entre la fiction et la réalité. Un peu comme ma vie quoi !

l’interview

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Bientôtdans vos salles

Gaston Lagaffe

Taxi 5

Place publique

L’Île aux chiens

Avengers : Infinity War

Un stagiaire au pull-over vert et espadrilles 4-saisons, débarque en compagnie de son chat et de sa mouette au Peticoin, start-up dynamique qui ne va pas tarder à être dynamitée par ses inventions et autres déborde-ments siestounaires. Après sa réforme toute personnelle du BAC (Les Profs), PEF donne chair au personnage de Franquin, sans rien perdre de l’esprit de la BD ! Une ra-fraîchissante comédie burlesque qui s’adapte parfaite-ment à notre époque, et réunit toutes les générations.

11 ans après Taxi 4, la Peugeot 407 la plus célèbre de Marseille est de retour. Franck Gastambide prend le vo-lant, apporte son humour et ses potes des Kaïra : esprit rajeuni mais fidèle à la franchise, pour cascades assurées !

Un animateur télé has been retrouve, lors d’une fête, son ex-femme et ses vieux copains. Jaoui/Bacri dans un nou-veau film choral – qu’ils ont à nouveau écrit ensemble –, sur la célébrité et le cynisme, les idéaux et la désillusion...

2ème film d’animation pour le génial réalisateur de Fan-tastic Mr Fox : dans un Japon du futur, tous les chiens sont envoyés en quarantaine sur une île-décharge. Un univers visuel hallucinant, entre tradition japonaise et cyberpunk, et une imagination... andersonnienne.

Les Avengers et leurs alliés face à un nouvel ennemi dé-barqué des profondeurs cosmiques : Thanos en quête des gemmes de l’infini, dans un Marvel dantesque qui réunit 64 personnages !

De Pierre-François Martin-LavalAvec Théo Fernandez, Pierre-François Martin-Laval,

Arnaud Ducret, Jérôme Commandeur, Alison Wheeler...

De Franck GastambideAvec Franck Gastambide, Malik Bentalha, Bernard Farcy...

De Agnès JaouiAvec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Héléna Noguerra, Léa Drucker...

De Wes Anderson

De Joe et Anthony RussoAvec Chris Evans, Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Mark

Ruffalo, Chadwick Boseman, Scarlett Johansson, Tom Holland, Tom Hiddleston, Chris Pratt...

4 avril

11 avril

18 avril

11 avril

25 avril

Retrouvez l’intégralité du spectacle

Disponible en double CD et double DVD

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