GRADES · GRADES SYMBOLIQUES Insîalïafion d’Aïeïic^ — ItTau^utralion de Tem-pïe Baiiqucï...

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G rand O rient de F rance Suprême Conseil POUR UA F rance et les P ossessions franoaishs GRADES Iii^ïaïlatiotv d’Aïeïtei? ,u 3ant.jucï — Iiiau^ui^aîion de Temple e ftinèlbiïc \ .. ^ ■îÿ.'î^^'Æ m r-'--, i; .*<• fi ! . .ü!' ' 1 ■a? ' M A N N É E 00887 .1887 (È.'. V.'.) O k ' . f ’ ^* L*- '' -’ ...* ,,

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G r a n d O r i e n t de F r a n c e

Suprême ConseilP O U R U A F r a n c e e t l e s P o s s e s s i o n s f r a n o a i s h s

GRADES

Iii ïaïlatiotv d’Aïeïtei?,u

3ant.jucï —Iiiau^ui^aîion de Temple

e ftinèlbiïc

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R I T U E L S

P O U R L E S LO G E S

G.’ . O . ’ . D.‘ . F.*.

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G r a n d O r i e n t d e F r a n c e

Suprême ConseilP O U R L A F r a n c e e t l e s P o s s e s s i o n s f r a n ç a i s e s

CAHIERSt a ! ?

9 3 I

DES

GRADES SYMBOLIQUES

Insîalïafion d’Aïeïic^ — ItTau utralion de Tem-pïe Baiiqucï — Pompe funèbire

A N N É E 008871887 (É.-. V.'.)

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C A H I E R

DU

G.^ADE D'APPRENTI

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S O M M A I R E

Préalab les pour l’initiation.

In st ru c t ion p o u r l e c a n d id a t .

A rr iv é e d u r é c ip ie n d a ir e .

C ham bre des r é f l e x io n s .

Q u est io n n a ire e t test am en t .

Disposition et décoration du temple.

Mémento du degré.

R IT U E L D U D EGRÉ.

O u v ert u re des t r a v a u x .

P ro c ès-v e r b a l .

I n t r o d u c t io n des v is it e u r s .

C o m m u n ic a t io n d e la correspon da n ce

D él ib éra t io n p o u r l ’a d m iss io n d ’u n p r o f .-, aux épreu v es .

I n it ia t io n et r é c e p t io n .

É lect ion s g é n é r a l e s .

I nstallat ion des o f f ic ie r s .

C om m u n ic a t io n des m ots d e sem estre .

C lô t u re des t r a v a u x .

Instruction du 1“'' degré.

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PRÉALABLES P O U R L’ I N I T I A T I O N

Lorsqu’un profane a été présenté conformément aux prescriptions du Règlement général, le Vén.*., s’il le juge à propos, lui envoie directement ou lui fait remettre par son présentateur un exemplaire imprimé de l’instruction ci-après.

—■ Sinon, il le lui fait remettre à son entrée dans la chambre des réflexions.

IN S T R U C T IO N PO U R LE C A N D ID A T

(Le candidat à l ’initiation devra méditer la présente instruction. I l pourra ainsi se former une idée exacte de la Franc-Maçonnerie et apprécier s’ il doit, ou non, donner suite à sa demande d’admission.

I l est prévenu qit'il sera interrogé sur le sens général de cette instruction. )

De la Franc-Maçonnerie et de ses principes

* iir *

La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité.

Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience.

Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique

Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité.

La Franc-Maçonnerie a pour devoir d’étendre à tous les membres de l’humanité les liens fraternels qui unissent les francs-maçons sur toute la surface du globe.

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GRADE D’APPREN TI

Elle recommande à ses adeptes la propagande par la parole, les écrits

l’exemple.

Le franc-maçon a pour devoir, en toute circonstance, d’aider, d’éclairer, de protéger son frère, même au péril de sa vie, et de le défendre contre l’ injustice.

*■*- if;

La Franc-Maçonnerie considère le travail comme un des devoirs essentiels de

l’homme.Elle honore également le travail manuel et le travail intellectuel.

Des Francs-Maçons

La souveraineté maçonnique appartient à l’universalité des franc-maçons actifs faisant partie de la fédération du Grand Orient de France.

Cette souveraineté s’exerce par le suffrage universel.

*• ^ *

La Franc-Maçonnerie posssède des signes et des emblèmes dont la haute signification symbolique ne peut être révélée que par l’initiation.

Ces signes et ces emblèmes président, sous des formes déterminées, aux travaux des francs-maçons et permettent à ceux-ci^ sur toute la surface du globe, de se

reconnaître et de s’entr’aider.L ’initiation comporte plusieurs degrés ou grades.Les trois premiers sont celui d’apprenti, celui de compagnon et celui de maître

qui, seul, donne au franc-maçon la plénitude des droits maçonniques.

Acquisition et perte de la qualité de Franc-Maçon

Nul ne peut être admis à l’initiation et jouir des droits attachés au titre de franc-

maçon,' 1 ° s’il n'est âgé de vingt-et-un ans accomplis, — à moins qu’il ne soit fils de tranc-

maçon ou adopté par une loge, auquel cas il peut être admis dès l’âge de dix-huit ans

accomplis ;

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2 ° s’il n’est de réputation et de mœurs irréprochables ;

3° s’il n’a des moyens d’existence honorables et suffisants ;

4° s’ il ne possède, au moins, l’instruction indispensable pour comprendre le. enseignements maçonniques ;

5° s’il n’est domicilié ou résidant, depuis six mois au moins, dans le département où est située la loge à laquelle il se présente, ou dans un rayon de cent kilomètres. — Toutefois des exceptions peuvent être faites pour les personnes habitant un départe­ment ou luie colonie où il n’existerait pas de loge. — Sont dispensés de cette condition les militaires, les marins, les fonctionnaires publics et les personnes qui, par leur profession, sont contraintes à des changements de résidence.

Tout candidat à l'initiation doit produire l ’extrait récent de son casier judiciaire ou, s'il n’en existe pas pour lui, des pièces en tenant lieu.

Nul ne peut être admis sans une enquête préalable.Toute admission est soumise à des scrutins auxquels ont le droit de prendre part

tous les francs-maçons présents en séance.

■¥r* ^

La qualité de franc-maçon, ainsi c[ue les droits et prérogatives y attachés, se perd :

i “ par une action déshonorante,

2° par l'exercice d’un état notoirement déconsidéré dans l’ordre social,

3° par la violation des engagements maçonniques contractés dans l’ initiation.

Nul ne peut être privé de la qualité de franc-maçon qu’en vertu d'un jugement rendu dans les conditions et selon les formes déterminées par la Constitution et le

Règlement général.

Obligations pécuniaires

La Franc-Maçonnerie, ayant à pourvoir à son propre fonctionnement et <ii subvenir à des œuvres de solidarité, impose à tous ses membres des contributions.

Le candidat doit, immédiatement avant son initiation, verser entre les mains du trésorier de la loge la somme de...........................

Par le fait de son initiation^ il s’oblige à une cotisation annuelle de.......................payable par trimestre et d’avance.

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A R R IV É E DU R É C IP IE N D A IR E

En règle générale, un candidat ne doit être amené, au local maçonnique, par son présentateur, ou invité par le Vén.-.à y venir,qu ’après être devenu récipiendaire, c’est- à-dire après avoir. été admis aux épreuves par un Vote de la loge émis dans une tenue précédente.

Cependant, si les rapports des' trois informateurs sont unanimement favorables et s’il y a quelque m otif de hâter la réception, le Vén.'. peut inviter le candidat à venir, ou autoriser son présentateur à l’amener, pour la tenue même où la loge doit entendre la lecture des rapports.

Dans tous les cas, l’ initiation doit être portée à l’ordre du jour sur la planche de convocation..

Le récipiendaire doit arriver tua quart d’heure au moins avant l’heure où doivent commencer les trav.-.

On le conduit d’aBord, pour attendre, dans un endroit où il. ne puisse ni voir ni reconnaître personne.

Trois quarts d’heure environ avant son introduction en loge, le prof.-, admis aux épreuves doit être conduit dans la chambre des réflexions par un des Exp.-., sur l’ordre du Vén.*.. L ’Exp .•. se présente au prof.', sans insigne, jusqu’au moment où il vient lui bander les yeux. Autant que possible, il doit être vêtu de noir. Il ne doit adresser au prof.-, que les paroles indispensables.

Lorsque l’Exp.-. vient commencer la préparation, il est accompagné du Trésor.', qui, tout d’abord, se fait remettre par le récipiendaire la somme exigible. Le Trésor.-, déclare au récipiendaire qu’il lui en délivrera quittance après son admission définitive, ou qu’il lui rendra la somme si l’admission n’est pas prononcée.

En faisant entrer le prof.-, dans la chambre des réflexions, l’Exp.-. l’engage à se recueilUr.

CH AM BRE DES R E FLE X IO N S

La décoration de cette pièce ne doit pas affecter un aspect terrifiant. 11 y faut la simplicité et l’austérité.

Il ne doit y avoir d’autres meubles qu’une table et une chaise. Sur la table doivent se trouver : une lumière, de l’encre, des plumes et du papier. — Il doit y avoir aussi

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une sonnette sur la table, à moins que la pièce ne soit pourvue d'un appareil de sonnerie.

11 est bon que daiis la chambre des réflexions se trouvent ;

un squelette humain, ou au moins un crâne;

2° un sablier, réglé pour une demi-heure.

Il est bon aussi que sur les murs se lisent des inscriptions telles que celles-ci :

Connais-toi toi-même.Pour bien employer ta vie, pense à la mort.Si la curiosité t’a conduit ici, va-t’en.Si l ’intérêt te guide, va-t’en.Si tu craina*d’être éclairé sur tes défauts, tu seras mal parmi nous.Si tu tiens aux distinctions sociales, sors : on n’en connaît point ici.Si tu dissimules, tu seras pénétré.Si tu éprouves de l ’effroi, ne va pas plus loin.

Q U E S T IO N N A IR E E T T E S T A M E N T

Un quart d’heure environ après que le récipiendaire a été introduit dans la chambre des réflexions, l’Exp.-. lui apporte une feuille de papier portant imprimées les questions ci-après, avec des intervalles pour écrire les réponses, et indiquant que le candidat doit y écrire aussi son testament moral et philosophique, le tout devant être signé de lui.

Les quatre questions sont :

Quels sont les devoirs de l ’homme envers l’humanité ?Quels sont les devoirs de l’homme envers sa patrie?Quels sont les devoirs de l ’homme envers sa famille?Quels sont les devoirs de l’homme envers lui-même ?

En lui remettant la feuille de l’épreuve, l ’Exp.-. avertit le récipiendaire qu'une demi-heure lui est impartie pour libeller ses répon.ses et son testament; et il l’engage à sonner aussitôt que le tout sera écrit.

Ayant reçu du prof.’ , la feuille dûment remplie et signée, l ’Exp.-. la porte en loge. Puis, après en avoir reçu l’ordre du Vén.-., porteur de ses insignes et le glaive en main, il retourne auprès du prof lui bande les yeux et le conduit à la porte du temple.

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DISPOSITION ET DÉCORATION DU TEMPLE

La salle où se tient la L.-., se nomme le Temple. Elle doit être précédée d’une autre salle où se trouvent des sièges et une table, avec un registre sur lequel doivent s’inscrire et signer les FF.-, visiteurs. Cette pièce se nomme : les parvis du Temple.

Le Temple a intérieurement la forme d’un parallélogramme rectangle allongé, dont le fond, s’il est possible, doit être demi-circulaire.

La partie du fond, surélevée de la hauteur de trois ou quatre marches, se nomme rOrient. A droite et à gauche des marches, TOrient est fermé par une balustrade.

La porte d’entrée s’ouvre à l'Occident, au milieu de la paroi faisant face à rOrient.

De chaque côté de la porte est une colonne creuse^ bronzée, avec un chapiteau supportant des grenades entr’ouvertes. Sur le fût de la colonne à gauche de l’entrée, ou colonne du Nord, est la lettre J ; sur celui de la colonne droite, ou du Midi, est la lettre B.

Les murs sont peints ou tapissés en bleu. Sur la frise règne un cordon, formant de distance en distance des nœuds emblématiques : ce cordon se termine, vers chaque colonne, par une houppe dentelée.

Le plafond figure une voûte azurée, parsemée d’étoiles formant un grand nombre de constellations. On y voit le soleil levant et la lune à son couchant.

Il ne doit y avoir de fenêtres ou autres ouvertures, soit aux murs, soit au plafond, qu'à la condition de ne pas permettre d'entendre et de ne pas laisser pénétrer la vue du dehors.

A l’Orient, bien en face de la porte d’entrée, est le fauteuil du Vén.’., sur une partie du plancher surélevée d'une marche au moins. Au devant du fauteuil est un large plateau rectangulaire, supporté par trois panneaux de boiserie pleine. Sur ce plateau doivent se trouver : un candélabre à trois branches, un maillet, un glaive flamboyant, une équerre et le livre de la loi maçonnique.

A l ’extrémité gauche de l’Orient par rapport à la place du Vén.'., sont un siège et une table pour l’Orat.-.; à l'extrémité de droite, un siège et une table pour le Secrét.’ . Sur chacune de ces tables doit se trouver un flambeau et le livre de la loi maçonnique.

A droite et à gauche de la place du Vén.-. sont des sièges pour les FF.-, qu’il y a lieu d’honorer spécialement.

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Le si’ège de chaque Surv.-. est sur un plancher mobile, surélevé d'une marche, ayant au devant un plateau triangulaire supporté par deux panneaux de boiserie pleine. Sur chaque plateau doivent se trouver im flambeau et un maillet. — Au rite français, les deux Surv.-. sont placés près des colonnes, le i “‘‘ devant celle du Midi, le 2 -' devant celle du Nord, l’un et l’autre faisant face à TOrient. — Au rite écossais, le I®’’ Surv.-. est placé devant la colonne du Nord, faisant face à l’Orient; et le 2® Surv.-. est placé en avant de celle du M idi, vers le milieu de la distance entre l'entrée et l’Orient, faisant face au Nord.

Dans l’angle du Temple le plus rapproché du i “*' Surv.*. est une table avec unregistre destiné à recevoir les signatures des membres de la Loge.

Près de la place de l’Orat.'., mais en dehors de la balustrade^ est une table pour le Très.-.; vis-à-vis, près de la place du Secrét.'., est la table de l’Hosp.-.

Au Midi et au Nord sont des banquettes placées longitudinalement. Les App.-. se placent sur celles du Nord; les Comp.-. sur celles du M idi; les M M .', et les FF".-, revêtus de grades plus élevés se placent indifféremment sur les unes ou les autres. — Par extension, on donne parfois le nom de colonnes du M idi ou du Nord à l’ensemble des FF.-, siégeant sur les banquettes placées devant ces colonnes.

A l’Orient, contre la muraille, derrière la place du Vén.-., et la dominant, est untriangle lumineux avec un œil au milieu.

A l'Occident, vers la colonne J, est une grande étoile flamboyante à cinq rayons, au centre de laquelle est la lettre G.

La bannière de la L.-. est arborée à l'Orient, à la droite du Vén.-.

MÉMENTO DU 1" DEGRE

Rite français.

O r d r e . — Etant debout, porter à plat la main droite au-dessous de la gorge, les quatre doigts serrés et le pouce écarté formant l'équerrc, le bras gauche pendant.

S i g n e . — Etant à l’ordre^ retirer la main horizontalement vers l’épaule droite et la laisser tomber le long du corps, le bras allongé, ce qui décrit une équerre.

A t t o u c h e m e n t . — Prendre, avec la main droite, celle de l'interrogateur, presser , légèrement avec l’extrémité du pouce la première phalange de l’index et frapper

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pai un mouvement invisible trois coups, les deux premiers rapprochés, le troisième plus espacé. i. , ,

M o t s a c r é . — L ’interrogé doit répondre : Je ne sais n i lire ni écrire ; je ne puisqiC épeler; dites-moi la première lettre, j e vous dirai la seconde. — L'interrogateur et 1 interrogé alternent en commençant par J. Une fois la dernière lettre dite par l’interrogateur, l'interrogé prononce la dernière syllabe, puis le mot entier.

M o t d e p a s s e . — 11 commence par T .

M o t s d e s e m e s t r e . — Ils changent tous les six mois.

M a r c h e . — Etant à l'ordre, le corps légèrement effacé, faire trois pas en avant,partant du pied droit et assemblant en équerre, à chaque pas talon conti'e talon ;puis faire le signe en. guise de salut.

J

JB a t t e r ie . — ® ---- ----------- @

/A c c l a m a t io n . — Liberté ! — Egalité ! — Fraternité !Ag e . — Trois ans.

I n s ig .n e . lablier de peau blanche, dont la bavette est relevée.

Rite écossais.

Il présente les différences suivantes par rapport au rite français.

A t t o u c h e m e n t . — Il se fait par trois coups également espacés.

M ot s a c r é . — il commence par B.

M o t d e p a s s e . — Il n’y en a pas, au rite écossais, pour les App.-.

M a r c j ie . — Elle se fait en partant du pied gauche.

B a t t e r i e . — 9 ------ 9 ------ %

A c c l a m a t io n . — Houzzai ! — Houzzai ! — Hou^zaiJ

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R I T U E L DU 1“ DEGRÉ

OUVERTURE DES TRAVAUX

L a L . '. ayant été dûment convoquée, — l’heure de Touverture des trav.-. étant arrivée,— sept membres actifs au moins, dont trois M M .', au moins, étant réunis dans le temple,— le Y én .'. se décore et prend place, — invite les FF.", à prendre place et à revêtir leurs insignes, s’ils ne les ont déjà — et s’ assure que les officiers indispensables sont à leurs postes, ou les fait suppléer.

— Cela fait.

L i: V é n . ■. frappe un coup de m aillet------%------- qui est répété par le i " et k 2= S it n w

— Puis il dit :

F.-, premier S i i rv . ' . , êtes-vous franc-m açon?

Lk t*"' Surv.- .

Mes FF.-, me reconnaissent pour tel, Vén.- . M.-.

Le Vén.-.

F.-, second Su rv . ' . , quel âge a v e z-vo u s?

Le 2^ Surv.- .Trois ans. *

Lk V én .-.

F.-, premier Surv .- . , quel est le premier devoir d ’un Surv.-. en L.-. ?

Le S urv.-.

Vén.-. M.-.. c’est de s’assurer si le temple est couvert.

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Le V é n .-.

Veuillez vous en faire assurer par le F.-. Couv.-.

Le I " Su rv/., par un signe, invite le C ouv/. à voir si le temple est couver— Après que le Couv.'. lui a rendu compte, à voix basse, de son examen.

Le i " S ü r v .-.

Le temple est couvert, Vén.-. M.-.

Le V é n .-.

F.-, second Surv.’ ., quel est le second devoir d’un Surv.-. en L.-.?

Le 2'= S u r v .-.

Vén.-. M.-., c'est de s'assurer si tous les FF.-, présents sont membres

actifs ou honoraires de l’At.-., ou visiteurs connus.

L e V é n . ' . frappe un coup ------# ------- et dit :

Debout et à l’ordre, mes FF.-.

FF.-, premier et second Sùrv. ., assurez-vous que tous les FF.-, rangés

devant vos colonnes sont membres réguliers de l’At.-., ou visiteurs connus.

Les deux Surv.-. parcourent leurs colonnes respectives, maillet en main. Au retour, le 2" Surv.-., à voix basse, rend compte de son examen au i " Surv.’ .

— Quand ils ont repris leur place,

L e S u r v . -. frappe un coup------9 ------- ci dit :

Vén.-. M.-., les FF.-, qui décorent l’une et l’autre colonne sont

membres réguliers de la L.-., ou visiteurs connus.

Le V é n .-.

Il en est de même à l’Orient.

F.-, premier Surv.-., à quelle heure les francs-maçons ouvrent-ils leurs travaux?

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L e S u r v . •.

A midi.

L e V é n . ' .

Quelle heure est-il, F.-, second Surv.*.?

L e 2 “ S u r v .-.

11 est midi.

L e V é n . •.

Puisqu’il est l’heure du travail, FF.-, premier et second Surv.*., invitez

les FF.-, de vos colonnes à se joindre à vous et à moi pour ouvrir les

trav.-. de la R.-. L.-......, O.-. de..... , au grade d’App.-., en la formeaccoutumée.

L e puis LE 2 ° S u r v .- .

FF.-, de la colonne (— du Midi, — du Nord) vous êtes invités par le

Vén.-. et par moi à vous joindre à nous..............

L e V é n . - . , I . E e t .frappent successivement les coups symboliques, soit, au rite français :

• ------ • ------------------- •

L e V é n .- .

A moi, mes FF.-., par le signe, la triple batterie et l’acclamation.

— Ce commandement ayant été exécuté,

L e V é n .- .

Les trav.-. sont ouverts. Prenez place, mes FF.-.

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PROCÈS-VERBAL

L e V é n . ‘ .

F.-. Secrét.-.', veuillez donner lecture du tracé des derniers truv.-.

Puis, après avoir frappé un cou p-----

Attention, mes FF.-.

-V La lecture étant finie.

L e V é N .■. frappe tm coup-------0 — - el^it :

Mes FF. ., si vous avez à présenter des observations sur le tracé qui

vient d’être lu, la parole, sur votre demande, vous sera accordée.

Tout F .', de l’une des colonnes qui veut demander la parole doit se lever, frapper un coup dans ses mains et tendre l’une des mains vers le Surv.\ de sa colonne. — ToutF . ', siégeant à l’Orient doit demander la parole en la même forme au V én.‘ . — Le Surv.'. i qui la parole est demandée en informe le V én .’ . après avoir frappé un coup de maillet, et ne l’accorde qu’après y avoir été autorisé par le V én .‘ .

Si des obsen^ations se produisent, tendant à la rectification du procès-verbal, elles sont discutées, s’ il y a lieu; et il y est statué à la majorité des suffrages.

— Aucune observation ne s’étant produite,

L e I Su R V . •. frappe tm coup------ 9------- cl dit :

Vén.'. M.-., les colonnes sont muettes.

L e V é n .- .

F.-. Orat.-., veuillez donner vos conclusions.

L ’O r a t . ■ debout, la main droite étendue en avant :

Je conclus \ I l’adoption du tracé./ contre )

— Les conclusions étant favorables,

L e V é n .- .

Je mets aux voix les conclusions du F.-. Orat.-.

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Qiie ceux qui sont d’avis, conformément à ces conclusions, d’adopter

le procès-verbal, le manifestent en levant la main à mon coup de

maillet. -----•

Que ceux qui sont d’un avis contraire le manifestent de la mêmemanière. --------9

Puis, après avoir constaté la majorité ou l’unanimité favorable,

Le procès-verbal est adopté.

INTRODUCTION DES VISITEURS

L e V é n . - .

F.-. M.-. des Cérém.-., veuillez vous rendre dans les paAis, voir s’il

y a des visiteurs et en rendre compte à l’At.-.

Le M.-. des Cérém.-., après être allé dans les parvis, se place entre les colonnes et rendcompte en s’adressant au Vén.-.

— Si des visiteurs demandent l’entrée.

L e V é n . ' .

F.-. Grand Exp.-., veuillez vous transporter auprès des visiteurs, vous

assurer de leur qualité conformément au Règlement général, nous

envoyer leurs titres maç.-., s’il y a lieu, et les tuiler exactement.

Vous nous l'endrez compte, ensuite, de votre mission.

L eG r.-. Exp.-. ayant rendu compte, et les visiteurs ayant été reconnus francs-niaçons réguliers, soit comme appartenant à la fédération du G .-. Or.-, de France, soit comme relevant de toute autre puissance maç.-. régulière,

L e V é n .- .

F.-. M.-. des Cérém.-., retoiu'nez auprès des FF.', visiteurs, et intro­duisez-les dans le temple.

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Le M .‘ . des Cércm.-., s’étnnt rendu dans les parvis, frappe à la porte par les coups du grade et fait annoncer les visiteurs par le Couvr.\

Lr. Vkn.'., debout,

Donnez aux FF.-, visiteurs l'entrée du temple.

Debout et à Tordre, mes FF.'.

La porte ayant été ouverte, le M .’ . des Cérém.'. entre le premier, fait ranger les visiteurs entre les colonnes après qu’ils ont fait les pas et salué ; et il se place un peu à leur gauche.

Ll ; Vén . •., coinplimcnle les visileurs et fait tirer en leur honneur une triple batterie.«

Lés visiteurs remercient et tirent la batterie avec l’aide du M .'. des Cérém.".L ’A t.'. couvre ces remerciements par une nouvelle batterie, excepté dans les cas où

l’usage l’ interdit par respect pour les visiteurs.

Lf; V kn.:.

F.-. M.-. des Cérém.-.5 conduisez nos FF.-, visiteurs aux places qu’ils

doivent occuper.

S’il y a des députations d’A t.’ ., elles sont introduites après les visiteurs isolés. Elles sont conduites par le M .'. des Cérém.'. assisté de deux F F .', munis de glaives.

Les dignitaires du G . '. O .'. et les inspecteurs sont introduits après les visiteurs isolés etles députations, avec les honneurs prescrits par le Règlement général. Il en est de même pour les dignitaires d’autres puissances m aç.'.

Les membres de députations, les inspecteurs et les dignitaires du G .'. O .'. ou d’autrespuissances ne sont pas assujettis au tuilage.

COMMUNICATION DE LA CORRESPONDANCE

Le Vén.'. donne ordinairement, lui-même, communication delà correspondance manus­crite, autre que celle du G.-. Ü . ’ ., en commençant par les p l.'. d’excuses.

Il doit remettre à l’Orat.-., pour que celui-ci les lise a T A t.'., la correspondance duG.-. O .-., tant imprimée que manuscrite, et le bulletin officiel.

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GRADE D’APPREN TI 21

Il peut charger aussi l’Orat.'. de donner connaissance à l’At.-. du surplus de la corres­pondance imprimée, notamment des circulaires demandant des secours, lorsque la lecture n’cn est pas réservée pour la séance de comité.

— Qi-iand il y a, soit des pl.-. du G .’ . O .'. , soit des décrets, jugements ou avis officiels insérés au Bnlklin,

Le Vén.-.

F.-. Orat.-., veuillez donner lecture :i FAt.-. des communications

officielles du G. . O.-.

DÉLIBÉRATION POUR L’ADMISSION D’UN PROF. . AUX ÉPREUVES.

Le V én .'. rappelle la proposition faite à une séance antérieure, ou informe l’A t . '. que le candidat a été proposé depuis la dernière séance dans les conditions voulues par le Règlement général. Dans ce dernier cas, il donne lecture de la proposition et des pièces qui l’accom­pagnent obligatoirement.

Puis il donne lecture des trois rapports écrits, ainsi que de la réponse du G.*. 0 . ‘ . concernant le candidat (à moins que le délai réglementaire ne soit expiré sans réponse), et, quand il y a lieu, de la réponse, f;ûte parle V én .’ . de la L . ’ . près du siège de laquelle habite le candidat.

Quand une nouvelle enquête a eu lieu à la suite d’un ou de deux scrutins défavorables, le ’én.•. doit commencer par donner à nouveau lecture des rapports de 1a première enquête ou des deux enquêtes antérieures.

— Cela fait.

L e V é n . ■. frappe un coup----- ^ ------- et dit :

J'invite les FF.-, ici présents à fliire connaître les renseignements

quils ont pu se procurer sur le prof.-. N... et à produire les observations

qu ils peuvent avoir à faire sur les rapports qu’ils viennent d’entendre lire.

— Personne ne demandant la parole,

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L e I SuR V . ■. frappe un coup--------------- et dit :

Vén.’ . M.-., les colonnes sont muettes.— Après ccitc annonce, ou après que les renseignements verbaux ont été fournis et les

observations faites,

Lk V kn .-.

F.-. Orar.-., vous opposez-vous i\ l’admission du prof.-. N ..... aux

épreuves en vertu de quelque disposition de la loi maçonnique ?

Si rO rat.-. formule une opposition motivée, le V én .'., après lui en avoir donne acte, déclare qu’il est sursis jusqu’à ce que le Conseil de l’Ordre, auquel il doit en être immédiate­ment référé, ait statué sur l’opposition.

Dans le cas contraire,

L 'O r a t . - .

Je n'ai pas d'opposition à formuler.

Je requiers la circulation du scrutin.

L e Vén.-.

Mes FF.-., le scrutin va circuler.

Je rappelle que tous les FF.-, ici présents ont le droit d’y prendre

part, a l exception de ceux qui n’étaient pas encore dans le temple quand j ’ai commencé à lire les rapports.

Un M .'. des Cérém.'. donne à chacun des F F .', tme boule blanche et une boule noire, en commençant par le \ é n . '. et les autres F F .', qui siègent à l’Orient, puis parles deux .Surv.'., avant de parcourir les colonnes.

Le Gr. '. Exp.'. recueille les boules de vote dans le même ordre, en présentant à chaque F . ', un récipient disposé de telle sorte que la couleur de la boule, au moment où on l’y met, ne puisse être vue par personne autre.

Un JVI.'. des Cérém.'. le suit à un notable intervalle et recueille, au fur et à mesure, dans un récipient pareillement disposé, les boules qui n'ont pas servi pour voter.

Lorsqu il a fini sa tournée, TExp.’ . se place entre les colonnes, près des Surv.'.— Cela fait,

L e S u r v . ' . frappe tm coup---- • - — et d it:

Vén.-. M.-., le scrutin est entre les colonnes, à votre disposition.

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Le Vén.-.-

Faites-le avancer à l'Orient.

L ’E xp/. ayant déposé le scrutin sur le plateau du V én .'., celui-ci appelle auprès de lui rO rat.'. et le Secret.'.; puis, en présence de ces trois officiers, il procède au dépouillement, en comptant les boules blanches et les boules noires, et en ayant soin de constater le nombre total.

— Cela fait,

Ll-; V é n . ’ . frappe un coup — ------ et dit :

Mes FF.-., voici le résultat du scrutin.

En conséquence, le prof. . N ...... est admis (ou n’est pas admisy aux

épreuves.

INITIATION ET RÉCEPTION

Q.uand il s’ agit d"un prof.', admis aux épreuves par un scrutin passé dans une tenue précédente, il convient de procéder à sa préparation aussitôt après l’adoption du procès-verbal.

— A cet effet,

Le Vén.' . frappe u)i coup---# ---- et dit :

F.'. Exp.'., assurez-vous si le prof.'. N ......, précédemment admis aux

épreuves, est dans la salle d'attente.

L’Exp.'. remplit sa mission et fait son rapport, à voix basse, au i" ' Surv.".

L e I Su R V . ■. frappe un coup---- dit :

Vén.'. M.'., le prof.'. N ...... est dans la salle d'attente.

L e V é n . ' .

FF.', premier et second Surv.'., demandez aux FF.-, rangés devant

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VOS colonnes s’ils ont à Iburnir de nouveaux renseignements ou à pré­

senter des objections de nature à fiiire différer l’initiation du prof.-. N__

L ’annonce est répétée par les deux Surv.*.

Si personne ne demande la parcile, le i " Surv.'. Tannonce au V én.'.

S ’il y a opposition, l’A t.'. statue après examen et après que l’Orat.-. a donné ses con­clusions.

Quand le prof.-, vient d’être admis aux épreuves dans la tenue, le Vén.-., s’il l’a préalablement invité à venir, ou s’il a autorisé le présentateur à l’amener, fiût constater sa présence dans la salle d’attente comme il est indiqué précédemment, mais ne consulte pas l’A t.'. pour faire procéder à sa préparation.

L e V é n .* .

Le moment étant venu de procéder à la préparation du prof.-. N.......

F.-. Exp.-., retournez auprès de lui, conduisez-le dans la chambre des

réflexions, et, quand il aura médité, remettez-lui la feuille de l’épreuve

sur laquelle il devra écrire sa réponse aux quatre questions ainsi que

son testament moral et philosophique.

Quand il aura satisfait à cette obligation, vous nous apporterez la feuille de l’épreuve.

Vous, F.-. Très.-., accompagnez le F.-. Exp.-., et flûtes votre office

avant que le récipiendaire soit introduit dans la chambre des réflexions.

L ’E xp .'. et le T rès.', vont accomplir leur mission.

Le T rès.-., aussitôt qu’ il est revenu et a repris sa place, demande la parole au Surv.’ . et dit :

V.-. M.-., le prof.-, a satisfait à l’obligation pécuniaire.

L e V é n .- .

Mes FF.-., il convient de mettre à profit le temps dont nous disposons

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avant le retour du F.’ . Exp.\ pour bien préciser la manière dont doivent

être conduits les trois interrogatoires q u e t o u t à l’heure, nous ferons

subir au récipiendaire.

Il convient que chacun de ces interrogatoires soit commencé par le

Vén.‘ , : c’est k lui qu’il appartient de poser la question placée en tête de

chaque série. Les FF.-, qui veulent poser des questions doivent demander

la parole silencieusement, en levant la main.

Les interrogateurs ont la liberté du choix, soit parmi les questions du

rituel, qu’il serait excessif de poser toutes, soit parmi d’autres sujets,

comme par exemple la vie passée du récipiendaire : dans ce dernier ordret

d’idées, le tact et la mesure sont recommandés aux interrogateurs, dans

l’intérêt même d e l’effet à produire sur l'esprit du candidat.

11 vous est également recommandé, mes FF.-., de ne poser au réci­

piendaire que des questions qui soient en rapport avec le degré de

l’instruction qu’il possède et avec le degré de son développement intel­

lectuel.

Les questions se rattachant aux devoirs envers soi-même et envers

la fiimille auront leur place dans le deuxième interrogatoire ; celles rela­

tives aux devoirs envers la patrie et envers l’humanité seront réservées

pour le troisième.

On doit éviter de formuler une question en des termes qui indiquent

une opinion arrêtée chez l’interrogateur.

On peut demander au récipiendaire des éclaircissements sur ses

réponses et formuler des objections ; mais il ne faut pas entrer en dis­

cussion avec lui, et il convient de ne manifester ni approbation ni blâme.

Enfin, mes FF.-., je vous rappelle que, pour le premier voyage qui

symbolise l’enfance et la famille, le récipiendaire doit être conduit par

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deux FF.', dont chacun le tient d’une main par l’un des bras, en lui

posant l’autre main sur l ’épaule. L’Exp.*. lui dit : « Mon fils marchez avec nous. »

Pour le second voyage, qui symbolise la jeunesse et le maître, le

récipiendaire n’a quun conducteur. L’Exp.-., qui représente le maître,

prend le récipiendaire par les deux mains et lui dit ; « Mon élève, suivez-moi. »

Enfin, pour le troisième voyage qui symbolise l’âge mûr et l’ami,

l’Exp.-. prend le récipiendaire à son bras et lui dit : « Mon ami appuyez- vous suf'moi. »

Je vous recommande, mes FF.;., d’observer le plus profond silence

pendant les épreuves; et j ’invite ceux d’entre vous qui ont l’intention

de prendre part aux interrogations à venir se concerter pendant quelques instants avec moi.

La séance, suspendue pendant quelques instants, est reprise à la suite d’un coup ---------® ------ frappé par le V én .\

Si l ’Exp.*. se fait attendre, l’At.-. vaque à d’autres trav.-., s’ il y a Heu.

Quand l’Exp.*. revient, il porte la feuille de l’épreuve fixée à la pointe de son glaive et la présente ainsi au Vén.’ .

Celm-ci donne lecture des réponses et du testament, et provoque, en la forme accoutumée, les observations des FF.-, présents. Il fait statuer, s’il y a lieu, sur les observations.

L e V é n . ‘ .

F. . Exp.-., retournez une dernière fois auprès du prof.-, bandez-lui

les yeux et amènez-le à la porte du temple, où vous lui ferez frapper deux coups.

Vous devrez, ensuite, le diriger dans ses voyages.

L Exp.-, remplit sa mission. Arrivé i la porte du temple avec le récipiendaire, il lui fait frapper deux forts coups.

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L e I' ' S u R V .' . frappe un coup — '— • -------- et dit :

Vén.-. M.-., on frappe à la porte irrégulièrement.

L e V é n .- .

F.-, i*"'' Surv.'., faites nous savoir qui frappe ainsi.

Sur un signe du i"" S u rv .'., le Couvr.'. ouvre le guichet, communique avec l’Exp.*., et fait, à voix basse son rapport au i'=‘' Surv.*.

L e S u r v . ‘ .

Vén.-. M.-., le F.-. Exp.-. présente un prof.-, qui demande à être

admis parmi nous, s’il en est jugé digne.

L e V é n . - .

Faites demander au F.-. Exp.-. pourquoi ce prof.', veut être admis

dans l’ordre des francs-maçons.

Le Couvr.-. communique de nouveau avec l’Exp.*. à travers le guichet, et rend compte au 1 “ Surv.'.

L e i " S u r v .- .

Vén.-. M.-., le F.;. Exp.-. déclare que le prof.-, demande à être admis

parce qu’il est un homme libre et de bonnes mœurs, et parce que, étant

dans les ténèbres, il aspire à la lumière.

L e V é n .- .

Puisqu’il en est ainsi, faites demander au prof.-.

son nom et ses prénoms,

le lieu et la date de sa naissance,

sa profession et sa demeure actuelle.

Sur un signe du i " Surv.*. le Coüvr,*. recueille, à travers le guichet, les déclarations du prof.*, sur ces questions et les fait connaître au Surv,*., lequel les annonce ensuite au Vén.*. — Le Secrétaire les transcrit au fur et à mesure.

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L e V éN . ■. frappe im coup----- # ----------et dit ;

L'identité du postulant étant constatée, faites-le entrer,

La porte est ouverte sans bruit.

L ’Exp.*. conduit le candidat et le fait arrêter entre les deux Surv.'.

La porte est refermée sans bruit.

Le Vén.-.

Monsieur, nous devons vous demander, tout d’abord, un engagement

d’honneur. Ici nous n’acceptons pas les serments, estimant que la pro­

messe d’un honnête homme vaut un serment. — Promettez-vous, quoi

qu’il advienne, de ne jamais rien révéler de tout ce que vous avez vu

ou entendu depuis que vous avez été introduit dans le lieu de méditation

où vous étiez tout-k-l’heure, et de ne rien révéler, non plus, de tout ce

que vous pourrez entendre et voir ici ? — Le promettez-vous ?

Si la promesse était refusée, le profane serait immédiatement reconduit hors du temple.

— Sur sa réponse affirmative,

Conduisez Monsieur là où il doit s’asseoir.

Conduit par l’E x p .'., le récipiendaire vient s’asseoir sur un tabouret placé aux deux tiers de la distance entre la porte d’entrée et l’Orient. — L ’Exp.'. s’asseoit à proximité.

Monsieur, nous exigeons, pour être admis parmi nous, la plus grande

sincérité, des intentions pures, un caractère ferme.

Vos réponses aux questions qui vont vous être posées nous feront

juger de ce que nous devons penser de vous.

1'=" Interrogatoire

. D. — Vous avez lu attentivement, sans doute, l ’instruction imprimée

que nous vous avons fiiit tenir. QjLielle impression cette lecture vous

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a-t-elle fiiite ? Qiielle appréciation vous a-t-elle suggérée sur la Franc- Maçonnerie ?

R. —

D. — Comment comprenez-vous le principe de solidarité ?R.

D. — Ne croyez-vous pas que la fraternité entre les hommes com­

porte des exceptions, à raison des différences de races, de nationalités, de religions ?

R. —

D. — L’obligation du travail ne vous semble-t-elle pas une déchéance?R. — •

D- — Ne pensez-vous pas, en entrant dans la Franc-Maçonnerie, faire partie d’une société secrète ?

P. —

D- — Quelles réflexions a fait naître en vous le lieu sombre où vous étiez tout-à-l’heure ?

Avez-vous éprouvé de la frayeur ou de l’appréhension ?R. —

D. — Êtes-vous préparé à la mort?R. —

D. — Expliquez et développez votre testament moral et philoso­phique. (Relire ce testament au récipiendaire.)

R. —

D. — Eclairez-nous avec franchise sur votre caractère. Qiiels sont

les défauts, quelles sont les qualités, que vous vous connaissez ?R. - -

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D. — Quelle instruction VOUS a-t-on donnée? Dans quels établisse­

ments l’avez-vous reçue ?

R. —

D. — N’avez-vous jamais, volontairement, fait tort à personne ?

R. —

D. — Qu’entendez-vous par la loi morale? — Quel en est, selon

vous, le fondement, et quelle en est la sanction ?

R. —

D. — Si l’on vous demandait d’exposer votre vie pour sauver celle

d’un ou de plusieurs de vos semblables, le feriez-vous ?

R. —

D. — Avez-vous une croyance religieuse ? — Quelle est-elle ? —

Pratiquez-vous votre religion ? — Êtes-vous sûr que l’observance de

votre religion est compatible avec la participation à l’œuvre de la

Franc-Maçonnerie ?

R. —

D. - Quels motifs vous poussent à devenir franc-maçon?

R. —

— Le I " interrogatoire étant terminé,

L e V é n .- .

Nous allons vous faire fiiire un voyage qui sera suivi de deux autres.

Ces voyages symbolisent trois phases de la vie humaine. En les faisant,

donnez-y toute votre attention, afin de nous les expliquer et de bien

retenir les> enseignements qui js'en dégagent. u i

Y consentez-vous. Monsieur?- , !'i«

— Sur la réponse affirmative du récipiendaire,

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L e V é n . ■. frappe tin coup--------------- et dit :

Faites faire le premier voyage.

1 er V o y a g e . — Enfance. — L a Famille.

L ’Exp .'. et un autre F . ', s’approchent du récipiendaire. — L ’Exp.'. lui dit de se lever. — Chacun des deux F F .‘ . prend, d’une main, l’un des bras du récipiendaire, et lui met l’autre main sur Tépaule pour le pousser en avant par une pression légère. — L ’Exp.-. lui dit :

Mon fils, venez avec nous.

Ils le font tourner immédiatement à gauche, et le font passer très lentement par le Nord, l’Occident et le Midi, pour le ramener à sa place et le faire asseoir.

Les assistants observent le plus profond silence; il n’est fait aucun bruit; aucuu obstacle n’est placé devant les pas du récipiendaire.

— Quand celui-ci a repris sa place,

L E x p . ■. dit, à voix haute,

Le premier voyage est terminé.

L e V é n .- .

Monsieur, quelles réflexions a fait naître en vous ce premier voyage

symbolique ? — - Pouvez-vous nous l’expliquer?

Le récipiendaire répond. — On l’écoute; et, au besoin, le Vén.‘ . l’aide en lui donnant l’explication suivante.

L e V é n . ' .

Ce voyage symbolise l'enfance.

L’enfant vient au monde nu, faible, incapable de pourvoir lui-même à

ses besoins. Mais il apporte avec lui un triple droit, le droit à la conser­

vation, à l’éducation, à l’instruction. L’homme et la femme qui lui ont

donné la vie ont le devoir de donner satisfaction à son droit.

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Ce devoir, qui les oblige envers l’enfant, les oblige aussi l’un envers

l’autre : il est l’application primordiale du principe de solidarité, il est

la base juridique de la üuiiille.

Privé de la lumière, incapable de faire seul vos premiers pas dans

la direction voulue, vous figuriez l’enfant dans ce premier voyage. Les

deux francs-maçons qui vous soutenaient et vous poussaient en avant

figuraient le père et la mère, dont l’assistance est également nécessaire

à l’enfant. Ensemble vous représentiez la cellule du groupement humain,

c'est-à-dire la fiunille.

2“ Interrogatoire.

On rattache à cet interrogatoire, s’il y a lieu, les éclaircissements à demander au réci­piendaire sur ses réponses écrites aux deux dernières questions, visant les devoirs envers la famille et envers soi-même.

D. — Comment comprenez-vous le caractère et l’utilité du mariage?

R. -

D.

de la p

R.

Qiielles sont les obligations qui incombent à l’homme à raison

ernité hors mariage ?

Devant la morale, la femme est-elle l’égale de l’homme, soit

ociéré conjugale, soit en dehors ?

Comment appréciez-vous l’avortement, l’inlanticide ?

D.

dans la

R.

D.

R.

D. — Comment entendez-vous le devoir des deux parents envers

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l’enfiint, spécialement le devoir d’éducation? — Ont-ils le droit de mal­

traiter leur enfant ?

R. —

D. — Un père, une mère ont-ils le droit d’imposer à leur enfant

leurs opinions, leur religion?

R. —

D. — Quelle différence établissez-vous entre Thomme et les autres

êtres ?

R. —

D. — Quel est, selon vous, le rôle de l'homme sur la terre? — Que

croyez-vous au sujet de ses destinées futures ?

R. —

D. — Que pensez-vous du suicide?

R. —

D. — Comment comprenez-vous les devoirs de votre profession ?

R. —

— Le 2' interrogatoire étant terminé,

L e V éN . ■. frappe un coup--------- %------ cl dit :

Faites faire le second voyage.

2® Voyage. — Jeunesse. — Le Maître.

L ’Exp.'. prend le récipiendaire par les deux mains le fait se lever et lui dit :

Mon élève, suivez-moi.

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Il le fait tourner immédiatement à droite, et, d'une allure moins lente qu’au premier voj'age, il le fait passer par le Midi, l’Occident et le Nord, pour le ramener à sa place et le faire asseoir.

Silence absolu, aucun bruit.

— Quand le récipiendaire est assis,

L ’E x P . ’ . dit, il voix baille :

Le second voyage est terminé.

L e V é n .- .

Monsieur, comment expliquez-vous ce second voyage symbolique?

Le récipiendaire répond, ou le Yén.-. l’aide à répondre en lui suggérant ou en lui donnant l’explication suivante.

L e V é n .- .

Ce voyage .symbolise la jeunesse.

Après le premier âge, pendant que se continue l’éducation qui est plus

spécialement l’œuvre de la famille, il faut que l’adolescent, puis le jeune

homme, reçoive les enseignements qui feront de lui un homme utile et un

bon citoyen. Ces enseignements, dont l’ensemble constitue 1 instruction

intégrale, le père et la mère ne sont que bien rarement en état de les lui

donner eux-mêmes. Ici intervient le maître, c’est-à-dire l’instituteur ou

le professeur, dont fassistance est nécessaire pour le développement des

facultés intellectuelles, pour la transmission des connaissances acquises.

Cette intervention du maître est une deuxième manifestation de la soli­

darité humaine. C’est par elle que les générations plus avancées dans hi

vie fortifient et font progresser les générations qui les suivent et qui

doivent les dépasser.

Le franc-maçon qui, dans ce voyage, vous guidait en vous précé­

dant un peu, figurait le maître. Sans lui, vos pas se seraient égarés a

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hi recherche de hi lumière; vous auriez marché sans direction et sans but.

3® Interrogatoire

On rattache à cet interrogatoire, s’ il y a lieu, les éclaircissements à demander au réci- jùendaire sur ses réponses écrites aux deux premières questions, visant les devoirs envers l’humanité et envers la patrie.

D. — Comment entendez-vous le devoir et le droit du père de

(amille, le devoir et le droit de la société, en matière d’instruction.?R.

D. - Croyez-vous que l’instruction comporte l’affranchissement de la conscience ?

R. ^

D. — Qii’entendez-vous par le flmatisme et la superstition?R. —

D. - - Qii’entendez-vous par la libre pensée?

R. —

D. — Q_u’est-ce que la patrie?

En rattachez-vous 1 idée à l’unité politique, à la communauté de terri­

toire, de race, d'idiome, de croyances ou d'intérêts?R. -

D. -- Qii’est-ce qu'un citoyen?

Quels sont, selon vous, les devoirs et les droits que ce titre com­porte ?

R. -

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D. — L’homme a-t-il des droits naturels, ou tient-il ses droits de la

loi écrite ?

R. —

D. — Letat normal des nations, les unes par rapport aux autres,

èst-il l’antagonisme ?

R. —

D. — L’inviolabilité de la vie humaine est-elle, pour vous, un prin­

cipe vrai?Que pensez-vous du duel, — de la peine de mort, — de la guerre ?

R. —

D. — Qu’est-ce que le progrès?— Le considérez-vous comme une

loi fatale de l’humanité?

R. —

— Le 3= interrogatoire étant terminé^

L e V éN . ■. frappe un coup -9 ------- à il :

Faites üiire le troisième voyage.

3* Voyage. — Age mûr — l'Ami.

L’Exp.'. invite le récipiendaire à se lever.

Prenant à son bras celui du récipiendaire, il lui dit ;

Mon ami, appuyez-vous sur moi.

Il lui fait faire trois pas en avant vers rOrient; puis, il le fait tourner à gauche, le fait passer parle Nord, l ’Occident et le Midi, le ramène près de l ’Orient, et, de là, le fait revenir à sa place par trois pas. La marche doit être d’une allure normale et ferme.

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Silence absolu ; ancun bruit.— Quand le récipiendaire est assis,

L ’E x P . ' . dit, à haute voix :

Le troisième voyage est terminé.

L e V é n . ' .

Monsieur, veuillez nous expliquer ce troisième voyage symbolique.

Après la réponse du récipiendaire, le V én .'. la complète ou la rectifie au moyen de l’explication suivante.

L e V é n .- .

Ce voyage symbolise l’âge mûr.

Vous l’avez fait avec l’allure ferme d’un homme parvenu à la plénitude

de son développement.

Même dans cette période de la vie, l’homme a encore besoin d’aide

et d’appui. Isolé, il ne pourrait mener à bien aucune entreprise impor­

tante. S’il est opprimé par l’injustice, s’il est victime d’un accident, s’il

est indigent ou malade, il a besoin de secours et d’assistance. Sujet à

la défaillance et à l’erreur, il lui faut des encouragements, des avis, des

conseils, que doivent lui donner ceux de ses semblables qui sont plus

énergiques, plus sages ou plus instruits.

C ’est là ce que signifient la direction et le soutien que, dans ce

voyage, vous a donnés un homme éclairé qui s'est comporté comme

un ami.— Après une pause,

Monsieur, les épreuves que vous deviez subir sont terminées.

Je vous rappelle la promesse que vous nous avez faite quand vous

avez été introduit ici. La-confirmez-vous maintenant?

Réponse du récipiendaire.

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Vous allez vous retirer, et l’assemblée va apprécier vos réponses.

Conduisez monsieur hors de cette enceinte.

— duand le récipiendaire est sorti,

L e V é n . ' . frappe un coup-------H ----- et dit :

Qiielqu’un de vous, mes FF.-., demande-t-il la parole sur la

manière dont le prof.-. N ....... a subi les épreuves?

— Personne ne demandant la parole/ oa après que les observations ont été faites,

Le scrutin secret est-il réclamé ?

S’il se produit une demande faite par des F F .', en nombre suffisant, le V én .'. fait circuler le scrutin et le dépouille comme il est prescrit pour l’admission aux épreuves. Mais alors il suffit qu’il y ait simple majorité de boules blanches pour que l’admission définitive soit prononcée.

Le scrutin public n’étant point {ou n’étant pas valablement) réclamé,

j ’invite le F.-. Orat.*. à donner ses conclusions.

— Les conclusions étant favorables,

jVIes FF.-., je mets aux voix les conclusions du F.-. Orat.-.

Que ceux qui sont d’avis, conformément à ces conclusions, d’admettre définitivement le prof.'. N ....... veuillent bien le manifester en levant la

main à mon coup de maillet. -----•

Avis contraire. --------•

Si le vote était détavorable, le V én.‘ . chargerait le G r.'. Exp.'. d’avertir le prof.", que la L . ’ . a prononcé l’ajournement.

— Le voce étant favorable,

La majorité (ou l’unanimité) s’est prononcée pour 1,'afiirmative. En

conséquence, le prof.-. N ....... est définitivement admis.

Le Vén.*. donne au M .’ . des Cérém .'. l’ordre d’introduire de nouveau le récipiendaire et de le placer debout entre les colonnes, toujours les yeux bandés.

Il importe qu’alors le temple soit illuminé aussi brillamment que possible, surtout à l’Orient.

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L e V é n . ' .

Monsieur, du consentement des membres de ]’Ordre, vous allez

bientôt recevoir la lumière.

Mais, auparavant, il convient que vous mettiez en pratique un de

nos devoirs.

Nous avons à secourir des francs-maçons malheureux, des veuves et

des orphelins. Je vais députer vers vous un membre de l'Ordre à qui

^ous direz ce que vous voulez donner aujourd’hui pour contribuer à

cette œuvre de solidarité.

Apprenez que nos actes de bienfoisance doivent rester cachés, parce

qu'ils ne sont point des actes d'ostentation et de vanité, propres à

enorgueillir celui qui donne, à humilier celui qui reçoit. C'est donc à

voix basse que vous allez faire connaître votre intention au F.-. Hosp. .,

qui m’en rendra compte également à voix basse.

F .- . Hosp.-., faites votre office.— Après quel’Hosp.'. a rendu compte,

Monsieur, je vous remercie, au nom des malheureux que vous nous

aidez à secourir.— Après une légère pause,

Maintenant, préparez-vous à recevoir la lumière, non pas seulement

celle qui ne frappe que les yeux, mais une lumière plus pure qui éclaire

l’esprit et vivifie la conscience.

Lf. \ i';N . sc lève, fra p p e un coup -----# ------el dil :

Debout, mes FF. ., et tenez-vous prêts.Tous les FF.-, se lèvent.Ceux de la première rangée de chaque colonne prennent leurs glaives et les tiennent

dirigés vers le visage du récipiendaire.Les autres se mettent à l’ordre, à l’exception des Surv. •. qui tiennent leurs maillets.Tous sont immobiles et graves.

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Monsieur, consentez-vous à vous lier envers nous par un engage­

ment solennel, quand vous aurez reçu la lumière?

— Après la réponse affirmative,

F.-, premier Surv.’ ., que demandez-vous pour le prof.-. ?

L e S u r v .-.

La lumière.

L e V é n . ' .

Que la lumière lui soit donnée à mon troisième coup de maillet.

• ------------ • ------------ •LeM .*. des Cérém /., qui s’est placé derrière le prof.', et a dénoué le bandeau, retire

vivement le bandeau au 3= coup.

— Après une pause.

Monsieur, les glaive's que vous voyez vous annoncent que les francs-.

maçons désormais se feront vos défenseurs si votre vie ou votre honneur

venaient à être menacés.

Ils vous annoncent aussi que vous trouveriez en nous des vengeurs

de la Franc-Maçonnerie et de ses lois, si vous manquiez à vos engage­

ments ou si vous veniez à forfaire au devoir.

Mes FF,-., baissez vos glaives et mettez-vous à l’ordre.

F.-. M.-. des Cérém.-., conduisez le récipiendaire à l’Orient, pour

qu’il y fasse sa promesse solennelle.

— Quand le récipiendaire s’est arrêté, debout, près du plateau présidentiel,

L e V é n .*.

Monsieur, posez la main droite sur cette équerre et sur ce livre qui’

contient la loi maçonnique.

Je vais vous lire la formule de votre obligation. Vous direz ensuite :

Je le promets.

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« Sur cette équerre, emblème de la rectitude et du droit, et sur ce

« livre de la loi des francs-maçons, je promets de travailler avec zèle et

« constance à l’œuvre de la Franc-Maçonnerie.

« Je promets de chercher et de répandre la vérité.

« Je promets de pratiquer l’assistance envers les faibles, la justice

« envers tous, le dévouement envers ma patrie et ma ümiille, la dignité

« envers moi-même.

« Je promets d’aimer mes frères, d’observer fidèlement la loi maçon-

« nique et de ne rien révéler de ce qui me sera confié sous le sceau du

« secret. »

Le promettez-vous, monsieur?

— Après que le récipiendaire a dit « Je le promets »,

Au nom de la Franc-Maçonnerie universelle, je prends acte de votre

promesse.

Le V én .\ prend son glaive de la main gauche, — le tient étendu sur la tète du récipien­daire, pendant que de la main droite il tient son maillet, — et prononce la formule suivante :

Au nom et sous les auspices du Grand Orient de France, en vertu des

pouvoirs qui m’ont été conférés, je vous reçois et constitue franc-maçon,

au grade d’apprenti, membre actif de la respectable loge........ à l’orient

de........

Aussitôt après, le V én .'. frappe avec son maillet les trois coups symboliques sur la lame du glaive; et, avec cette lame, il touche légèrement la tête du récipiendaire.

— Puis il dit :

Mes FF.’ ., vous pouvez vous asseoir.

Ayant déposé son glaive et son maillet sur le plateau, le Vén.*. du :

Mon frère, car c’est ainsi qu’on s’appelle parmi nous, je vais vous ûiire

donner, au nom de tous les membres de la loge, la triple accolade fra­

ternelle.

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F.-. Gr.-. Exp.-. veuillez donner l’accolade à notre nouveau F.'.

— Quand l’accolade est donnée,

F.-. M.-. des Cérém.-., veuillez revêtir notre nouveau F.-, de ce

tablier.Le Vén.‘ . remet le tablier au M .‘ . des Cérém .'., — puis, s’adressant à l’initié,, pendant

que le M .'. des Cérém.*. le décore.

Prenez et revêtez ce tablier, cet emblème du travail, que de grands

hommes, des bienfaiteurs de l’humanité ont tenu à honneur de porter.

Vous devrez en être revêtu pour prendre part à nos travaux. 11 vous rap­

pellera qu’un franc-maçon doit toujours avoir une vie active et labo­rieuse.

— Q.uand le nouvel initié a revêtu son tablier, le V én.'. lui foit présenter par le M.‘ . des Cérém.'. une feuille de vélin emblématique ( t) et lui dit :

Nous n’admettons pas, actuellement, les femmes à l’initiation maçon­

nique ; mais nous honorons leurs vertus, et nous aimons à rappeler leur

souvenir.

Cet emblème vous est donné par vos frères, pour que vous le donniez

vous-même à la femme qui a le plus de droits à votre estime et à votre

affection.

— Après un bref intervalle,

F-'. M.-. des Cérém.-., veuillez remettre à notre nouveau F.-, cet

( i ) Les feuilles de vélin d'une pure blancheur qui sont rem ises aux nouveaux initiés ont environ vingt centimètres de haut sur treize centimètres de large. Pliées dans le sens de leur longueur, elles ont, peu près, la dimension d’ une paire de gants de fem m e. A la face intérieure, elles portent, au-dessous d’un em blèm e maçonnique com portant un com pas, une

équerre, un triangle et un bouquet d’acacia, une inscription ainsi conçue :

D ans une circonstance solennelle le V énérable d’ une L og e m ’a dit •.

« N ous n ’admettons pas a c tu e lle m e n t....................................................................................................................................................................

« ...........................................................................................................................................K . . . à votre estime et votre aBection. »

Accepte?:, M adam e, ce souvenir, à titre d’hom m age.

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exemplaire de la Constitution et du Règlement général de notre fédé­ration.

— Puis, s’adressant à l’initié,

Vous lirez avec soin ce livre de notre loi, et vous vous conformerez

exactement à ses dispositions ; car le franc-maçon doit être un scru­

puleux observateur de la loi qui est l ’expression de la volonté générale.

— Puis,

Mon F.-., les francs-maçons, pour se reconnaître entre eux, ont des mots, un signe et un attouchement.

Les mots sont : 1“ le mot de passe, 2° le mot sacré, les mots de

semestre. — Le mot de passe peut vous être demandé chaque fois que

vous entrez dans un local maçonnique. Le mot sacré vous sera demandé

chaque fois qu il faudra s assurer de votre qualité maçonnique. Les mots

de semestre, qui changent tous les six mois, seront exigés de vous, dans

les parvis du temple, chaque fois que vous vous présenterez pour visiter

une loge dépendant du Grand Orient de France ou de l’une des autres

puissances maçonniques ayant leur siège en France.

Le F.-. Exp.-. va vous apprendre le mot de passe, le mot sacré, le

signe et l’attouchement. Il nous enseignera aussi la marche, la batterie,

l'acclamation et vous fera connaître votre âge symbolique.

Ensuite, je vous donnerai moi-même les mots de semestre, conformé­ment à la loi.,

F.-. Gr.-. Exp.-., fiiites votre devoir.

L ’Exp.-. conduit le nouvel initié au milieu du Temple et lui fait, d’après le mémento qui précède le présent rituel, les communications prescrites. Il s’assure que le nouvel initié les a bien comprises.

— Cela fait,

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L e G r . - . E x p .- .

Vén.‘ . M.‘ . le mot de passe, le mot sacré, le si,Q-ne et 1 attouchement

sont justes et parfaits.

L e V é n .- .

F.-, nouvellement initié, approchez vous de moi pour recevoir les

mots de semestre. Vous vous souviendrez que vous ne devez jamais les

communiquer à personne, le Vén.-. seul ayant mission de les communi­

quer aux FF.-, ayant qualité pour les recevoir.— Cela fait,

F.-. M.-. des Cérém.-., conduisez le nouvel initié entre les colonnes,

et placez vous à sa gauche.— Ce commandement étant exécuté,

L e V é n . ■. debout, frappe un coup ------------- cl d it :

Debout et à l'ordre, mes FF.-.— Ce commandement étant exécuté,

F.-, premier et F.-, second Surv.-., invitez les FF.-, qui décorent vos

colonnes à reconnaître désormais comme franc-maçon, au grade d’App.-.,

et comme membre actif de la R.-. L.-......... à l’O.-. de....... le F.-. N.......

présent entre les colonnes, et à se joindre à vous et à moi pour applaudir

à son initiation par une triple et chaleureuse batterie.

— Quand l’annonce a été répétée,

A moi, mes FF.-., par le signe, la batterie et l’acclamation.

Le nouvel initié remercie avec l’aide du M .'. des Cérém .'., et le V én .'. fait couvrir sa batterie. Puis il donne au M .'. des Cérém.'. l’ordre de conduire le nouveau F . ', en tete de la colonne du Nord; — et il invite tous les F F .', à s’asseoir.

— Cela fait,

L e V é n .- .

F.-, nouvellement initié, les formes que nous venons demployer

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pour votre initiation diffèrent notablement de celles dont nous usions

jadis et que vous pourrez encore voir employer dans certaines loges de

France ou des pays étrangers.

L’initiation se faisait fort simplement dans les loges françaises au

dix-huitième siècle. On l ’a beaucoup compliquée, au commencement du

dix-neuvième, en y mêlant des particularités que l’on croyait emprun­

tées aux initiations de l’ancienne Égypte. On cherchait à éprouver le

courage du récipiendaire par des moyens terrifiants. On simulait la qua­

druple purification par les quatre éléments des anciens, c’est-à-dire par

la terre, l’air, l ’eau et le feü. Le récipiendaire était à moitié dévêtu.

Parfois il était introduit dans le temple, couché dans un cercueil; parfois

on le faisait passer au travers d’un diaphragme en papier, pour symbo­

liser son passage à une vie nouvelle. Dans le temple, il entendait des

clameurs sourdes, des chocs violents, des bruits imitant la grêle et le

tonnerre, des cliquetis d’épées. 11 rencontrait des obstacles sous ses pieds.

Il était précipité d’un lieu élevé, mais retenu par des mains secourables.

On lui trempait les mains dans l’eau, quelquefois le bras jusqu’au coude.

On lui faisait vider un calice d’amertume. On le faisait passer au milieu

des flammes. On lui demandait de se soumettre à l’application d’un fer

rouge. On réclamait de lui une obligation écrite et signée de son sang.

— Parfois on le soumettait à des épreuves plus pénibles encore et plus effrayantes..

Vous ne devrez donc pas vous étonner, s’il vous arrive de vous

trouver en présence de quelques pratiques de ce genre. Vous n’en serez

pas troublé, non plus, sachant que le progrès est lent et que l’évolution

humaine est complexe. ,

— Après cette allocution, le V én .‘ . donne ia parole à l’O rat.'., si celui-ci a préparé un morceau d’arch.'. approprié à la circonstance. — Il est désirable, en eSet, si l’ordre du jour

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s’y prête, que l’O rat.'. trace sommairement, dans un discours, l’histoire, les principes et le but de la Franc-Maçonnerie.

A défaut d’un tel discours, on peut faire usage de l’instruction qui accompagne le présent rituel. L ’interrogatoire, d’après cette instruction, est fait par le Vén.-. qui pose successi­vement les questions aux App.'. présents et qui, si les réponses sont défectueuses, les fait rectifier par l’un ou l’autre Surv.'.

Sinon, les trav.'. continuent suivant l’ordre du jour.

ÉLECTIONS GÉNÉRALES

L ’unique ou la dernière tenue de décembre doit être plus particulièrement consacrée aux élections générales, lesquelles doivent être portées à l’ordre du jour sur les pl.’ . de convocation.

Il convient que ce travail ait lieu aussitôt après la communication de la correspondance.

Si des F F .', visiteurs sont présents, ils doivent être placés de manière à ne pas se confondre avec des membres de l’A t.'.

Il importe que la séance soit suspendue pendant quelques instants, pour j)rendre les dispositions ci-après indiquées et aussi pour que les membres de l’A t.'. puissent se concerter sur les choix à faire.

L e V é n . ’ . frappe un coup---- 9 ------ et d it:

Mes FF.’ . , l ’ordre du jour appelle l’élection des officiers pour

l’année . . . . (È.-. V.-.).

Je vais mettre l’At.-. en récréation pendant cinq minutes.

QLie ceux d’entre vous qui ont à le faire se mettent à jour envers

le trésor.

A mon coup de maillet, les travaux sont momentanément sus­

pendus. --------- •

Pendant la suspension, le Vén.*. fait placer au milieu du temple une table et deux sièges pour les scrutateurs, si cela n’a pas été déjà fait. Sur cette table doivent eure de l’encre, des plumes et du papier blanc en suffisante quantité pour ser\-ir à faire les bulletins de vote.

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Quand il s'aperçoit que la suspension a îiuffisatnment duré, il reprend sa place et invite- les autres F l '. ‘ . à en faire autant.

Le Vén.-.

Mes FF.-., il mon coup de maillet, les trav.-. reprennent force et

vigne m*.------- •

J ’invite le F.^ Orat.-. à donner lecture des articles 1 3 et 14 de la

Constitution, puis des dispositions du Règlement général sur l’électoral

et l’éligibilité, enfin de celles concernant les élections générales.

— Après que l’O rat.'. a fait ce qui vient d’être indiqué,

L e V é n .- .

J ’invite le F.-. Trésor.-, à déposer sur mon plateau la liste des

membres actifs de la L.-. qui ne sont pas à jour envers le trésor.

Ayant reçu cette liste, le Vén.-. en donne lecture.

Si des réclamations se produisent, l’A t.‘ . statue.

Puis, le Vén. ■. désigne deux scrutateurs, pris parmi les membres actifs de la L . '.

L e V é n .- ,

F.'. Secrét.-., veuillez faire l ’appel nominal des membres actifs de

la L.-. qui ont trois mois au moins d’ancienneté dans ce Resp.-. A t.\ et

qui sont à jour envers le trésor, — lesquels seuls ont le droit de prendre

part aux scrutins et votations qui vont avoir lieu.

Le Secret.-, fait l’appel nominal par ordre d’ancienneté.Chaque F . ’ , appelé, qui se trouve présent, doit répondre à l’appel de son nom; et le

Secrét.'. constate sa présence.Si des réclamations se produisent, l’A t .'. statue.

L e V é n .- . debout, frappe un coup-------# ----- et dit :

Mes FF.-., nous allons procéder à l’élection d’un Vén.-.

Il met son bulletin dans l’urne.

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Que les FF.*, électeurs veuillent bien s’avancer à l’orient, un à un, et mettre leurs bulletins dans l ’urne.

— Quand le dernier des FF.-, qui se sont avancé? a mis son bulletin,

Quelqu’un réclame-t-il le scrutin ?

— Si personne ne réclame le scrutin, bu après que les réclamants ont voté.

Le scrutin est cl-os.

F.\ Orat.'., F.'. Secrét.;. et F.-. Grand Exp.-., veuillez vous approcher pour assister au dépouillement.

Qiiand ces 3 officiers sont près du plateau présidentiel, le V én.'. vide l’urne et leur tait constater qu il n y reste rien. Il compte les bulletins à haute voix, fait constater par les scrutateurs le nombre total, et déclare en conséquence le chiffre de la majorité absolue. — Si le nombre des bulletins est supérieur à celui des F F .', ayant répondu à l’appel nominal, le scrutin est au^itôt recommencé.

Puis le Vén. . ouvre les bulletins un à un, proclame chaque fois le nom inscrit ou constate que le bulletin eit blanc, et remet les bulletms à l’orateur, au fur et à mesure. Le Secrét.-. en prend note, ainsi que les scrutateurs. — Il demande au Secrét.’ .. et aux scrutateurs de déclarer leurs constatations. Si ces constatations sont conformes, ou après qu’elles ont été mises d’accord, il proclame le résultat du scrutin, en indiquant le chiffre des voix obtenues par chacun des FF.-, sur lesquels se sont portés les suffrages.

Si aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il fait procéder à un second tour de scrutin.

S’il en est de même après le second tour, il fait procéder à un troisième qui doit nécessairement donner un résultat définitif, — l ’élection se faisant alors à la majorité relative, ou, en cas d’égalité de voix entre deux candidats, étant déterminée, soit par l’ancienneté maçonnique, soit par l'âge réel.

— Après avoir proclamé le résultat définitif.

L e V é n - ‘ .

En conséquence, le F.-. N ....... est élu Vén.-. pour l’an n ée___

— Puis, après avoir frappé un cou p----- O

Je «consulte l’At.-. pour savoir s’il entend procéder par le scrutin de

liste à l ’élection des 2 Surv.-., de l ’Orat.-., du Secrét.-. du Gr.-. Exp.-., du Trésor.-, et de l’Hosp.-.. .

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Si le scrutin de liste n’est pas proposé ou n’est pas adopté, on procède, pour l ’élection de chacun de ces officiers comme pour celle du Vén.-. — Dans l’autre cas les seuls changements à observer sont ceux qu’exige le scrutin de liste.

— Lorsque les 8 premiers officiers sont élus et proclamés.

L e V é N . ’ . frappe un coup---- ------------et dit :

Je consulte l’At.-. pour savoir s’il entend user du scrutin secret pour

l’élection des autres officiers.

Si le scrutin secret n’est pas proposé ou n’est pas adopté, le V én .'. fait successivement voter par mains levées, en suivant l’ordre hiérarchique déterminé par le Règlement général. — Chaque fois, il invite les membres de l’At.*: à proposer des candidats; et, quand un nom est indiqué, il demande si la proposition est appuyée. — Il met aux Voix, pour chaque poste, les candidatures proposées et appuyées, en suivant l’ordre alphabétique.

Lorsque les'élections sont terminées, le Secrét.’ . lui'rem et la liste des officiers qui viennent d’être élus.

L e - V é n . ’ . frappe un coup — - % ------ et dit :

Les officiers élus pour l’année.............. sont les FF.

Il est ensuite procédé, par bulletins, à l’élection d’un délégué titulaire et d’un suppléant pour représenter la L . ‘ . à l’Assemblée générale du G .'. O . ’ ., s’il est de règle dans l’A t.'. que cette double élection ait lieu dans la même tenue que les élections générales, et pourvu qu’elle soit à l’ordre du jour.

Préalablement, le V én .'. fait donner par l’O rat.'. lecture des articles 2 1 , 22, 23, 24 et 25 de la Constitution, ainsi que des dispositions du Règlement général concernant le droit et le devoir de représentation; et il provoque une décision de l’A t.'. sur la voution simultanée, par bulletins portant deux noms, ou en deux fois, par bulletins uninominaux.

INSTAURATION DES OFFICIERS

L ’installation des officiers doit avoir lieu dans là tenue qui suit les élections générales, c’est-à-dire dans la première ou l’unique tenue de janvier, à moins qu’une ou plusieurs protestations, adressées au G.*. Ô .‘ . et communiquées en double au Vén.*. sortant, ne se

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50 . GRADE D’APPREN TI

soient produites, dàos l’intervalle, contre l ’ensemble des élections. — Si la protestation ou les protestations lie visent que l’ élection de tels ou tels officiers, elles ne font pas surseoir à l’ installation des autres.— Si les protestations ont été communiquées au Yén.*, sortant avant qu’ il ait fait expédier les pl.*. de convocation, il doit en faire faire mention sur ces p l.'. sans indication de personnes et de motifs.

Il convient que l’ installation soit portée sur les pl.’ . et qu’elle soit effectuée après la commu­nication delà correspondance, avant tous autres trav.'. à l’ordre du jour.

L e V é n . • . frappe un coup---- • ------ et dü :

Mes FF.-., Tordre du jour appelle rinstallation des officiers nouvel­

lement élus pour la présente année.

Il va y être procédé.

Après cette aitnotlce, s’il le juge convenable, il prononce une allocution appropriée à la

circonstance. ^Si le F .-, occupant la présidence (c’est-à-dire le Vén.-. sortant ou l’officier qui le rem­

place selon l’ordre hiérarchique) se trouve être réélu où é k Vén.-., il se f^it remplacer par leJ[F.-. qui tient le second maillet et va prendre place sur l'une des colonnes. Et le Vén.-. provisoire pourvoit d’office à faire occuper le poste de i " Surv.-.

Si le nouveau Vén.-. n’est pas présent, le Vén.-. sortant, ou son remplaçant, Installe celui des nouveaux élus qui est le plus élevé dans l’ordre hiérarchique ; puis il lui remet la

présidence pour qu’il installe les autres.

Lë Vén.'. debout, frappe un coup--- -------et dit:

F.-. Grand Exp.-., et vous F.-. M.-. des Cérém.-., invitez le

F.-.|N....... , nouvellement élu Vén.-. de la L.-.^ à venir, et accompagnez-

le k l’Orient, pour prêter son obligation,

Et vous tous, mes FF.'., debout et à l’ordre.

— Quand le nouvel élu s’est arrêté devant le plateau présidentiel,

F.-. N :.... veuillez prêter votre obligation.

Le F. -. N ......, la main gauche sur le oceur, la viain droite étendue en avant.

Sur mon honneur et ma conscience, je promets d’accomplir, avec zèle

et dévouement, les devoirs du poste où je suis appelé par les suffrages

de mes FF.-.,

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GRADE D’APPRENTI 51

Je promets aussi d’observer fidèlement la Constitution et le Règle­

ment général du Grand Orient de France et le règlement particulier de ce Resp.-. At.

L e V é n .- .

Jæ prends acte de votre promesse.

F.-. Exp.-. et des Cérém.-. conduisez le F.-. N...... entre lescolonnes.

Quand le nouvel élu est entre les colonnes, près des deux Surv.-., ayant à ses côtés i ’Exp.*. et le M.*. des Cérém.*., tous les trois à rordre, le Vén.'. le complimente sur son éié-vation.

— Puis,

L e V é n . ’ . frappe un coup----- ---------- a dit :

F.', premier et F.-, second Surv.-., invitez les FF.-, qui décorent vos

colonnes respectives k reconnaître comme Vén.-. de cette L.-. le F.-. N ....

présent entre les colonnes, à lui porter la déférence qui lui est due en

cette qualité, et à se joindre à vous et à moi pour applaudir à son éléva­

tion (ou à sa réélection) par une triple et chaleureuse batterie.

L e puis le SuRV. ‘ . frappe un coup ------ O ----- ci répète l'invitation en disatit :

FF.-, de la colonne d u ...... vous êtes invités par le Vén.-. et par moi

à reconnaître......... à lui porter...... et à vous joindre à nous pourapplaudir.........

L e V é n .- .

A moi, mes F F .'., par le signe, la batterie et l’acclamation.

Ce commandement est exécuté.La batterie n’est pas couverte.

FF.-, des colonnes, préparez-vous à former la voûte d ’acier.

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— Les FF.*, ayant pris leurs glaives,

F.'. Exp.-. et F.'. M.-. des Cérém.*., conduisez le nouveau Vén.-. à

rOrient, en passant sous la voûte d’acier.

FF.'. Surv.-., maillets battants.

Quand le nouveau Vén.*. monte à l’Orient, le Vén.’ , sortant quitte son siège par la droite et s’avance vers lui. — Il ôte le cordon présidentiel, le place sur les épaules du nouveau Vén.*. et lui donne l’accolade frat.*.. — Puis, le conduisant pa» la main, il le fait asseoir au fauteuil, lui remet le premier maillet et prend place à sa droite,

, Le nouveau Vén.*. invite tous les FF.*, à s’asseoir, fait ses remerciements à l’A t.’ ., et y ajoute, s’il le juge convenable, une allocution appropriée à la circonstance.

Puis il procède à l’installation des deux nouveaux Surv.*.. Si ces FF.*, se trouvent siéger comme Surv.*. sortants, il les fait remplacer d’office, en les invitant à prendre place sur leurs colonnes respectives.

L e V é n . ' . debout, frappe un coup ----- ^ ----- et dit :

F.‘. Grand Exp.*., et vous F.r. i' '' M.*. des Cérém.*., invitez.les FF.*.

N ...... et N ......respectivement élus premier et second Surv.*. à venir, et

accompagnez-les à l’Orient, pour prêter leur obligation.

Et vous-tous, mes FF.*., debout, et à l’ordre.

— Quand les deux nouveaux élus se sont arrêtés devant le plateau présidentiel,

F.-. N ...... et F...... N ...... , veuillez mettre la main gauche sur le cœur

et étendre la droite en avant.

Je vais lire la formule de l’obligation. Chacun de vous dira ensuite :

je le promets.

« Sur mon honneur et ma conscience....................................................»,

L e F.‘ . n __ puis le F.*. N —

Je le promets.

L e V é n .- .

Je prends acte de vos promesses.

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F.-., Exp.-. et F.-. M.*. des Céréni.-., conduisez les FF.-. N ...... et

N...... entre les-colonnes.Le V én .'., par une invitation que répètent les deux Suiv.*. en fonctions, fait reconnaître

les deux élus en leurs qualités respectives, et fait tirer en leur honneur une triple batterie qui n’est pas couverte par eux.

Puis, chacun d’eux ayant reçu du F . ' , qui faisait fonction le cordon de son office, l’accolade frat.’ . et son maillet, prend place à son plateau.

L e V é n . ' . debout, frappe un coup -------• ----- et dit :

F.-. Secrét.-., veuillez faire l’appel des autres FF.-, nouvellement élus

officiers ; — et que chacun d eux, à l ’appel de son nom, vienne se placer

au devant du plateau présidentiel, l ’Orat.-. élu devant être au milieu.— Ce commandement étant exécuté,

Debout et'à l’ordre, mes FF.-.

FF.-, élus, veuillez mettre la main gauche sur le cœur et étendre

la droite en avant.

F.-. Orat.-. élu, je vais lire la formule de l’obligation. Vous difez

ensuite, au nom de tous : Nous le promettons.

« Sur notre honneur et notre conscience, nous promettons.............»

L e F.-. O r a t . - . é l u

Nous le promettons.

L e V é n .- .

Je prends acte de votre promesse.

FF.-, élus, allez vous placer entre les colonnes.

— Ce commandement étant exécuté.

L e V é n . ■. frappe un coup------- • ----- et dit :

FF.-, premier et second Surv.-., invitez les FF.-, qui décarent vos

colonnes respectives à reconnaître les FF.-, présents entfe les colonnes

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comme officiers de cette respectable loge, chacun selon ses fonctions, à

leur porter la déférence qui leur est due et à se joindre à vous et à moi

pour tirer en leur honneur une triple et chaleureuse batterie.

L e puis le S uR V.‘ . frappe un coup -------- O ------ cl répète i'invitaiion en disant :

FF.', de la colonne du...... , vous êtes invités par le Vén.-. et par moi

à ...........

L e V é n .- .

A moi, mes F F .'., par le signe, la batterie et l’acclamatioa.

Ce commandement est exécuté.

Puis, sans couvrir la batterie, les nouveaux officiers occupent leurs postes respectifs

Il est bon que le F. •. O rat. •. inaugure ses fonctions par un morceau d'architecture.

COMMUNICATION DES MOTS DE SEMESTRE.

Ayant reçu du Grand Orient la circulaire à laquelle est attaché le pli secret contenant les

mots de semestre le V é n .‘. en a porté la communication à l'ordre du Jour de la plus prochaine

tenue, pour la fin de la séance.

Le VÉN.'. debout, frappe un coup ------•------ et dit :

Mes F F . ' , l'ordre du jour appelle la com m unication des mots de

semestre. Voici la circulaire du Grand Orient à laquelle est attaché le pli

secret qui les renferme.

Il montre la circulaire et le pli, il détache le pli, puis, tendant la circulaire au F O r a t . •. qui

vient la prendre, il dit :

Envy
Timbre
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F.‘ . Orat.‘ . veuillez donner lecture de la circulaire du Grand Orient

et vous tous, mes F F . ' . , veuillez y prêter attention.

La lecture achevée, s'il a des visiteurs dans le temple, le V é n l e s invite à se grouper à

l’Orient. Puis, il se met debout, défait le pli, prend connaissance des mots et fixe le papier à la

pointe de son glaive.

Le V É N frappe un co u p ------•------ et dit :

J'invite les membres actifs et honoraires de l'atelier, ici présent, à se

grouper au milieu du temple pour former la chaîne d'union.

La chaîne d'union se forme en ovale, autour d'un flambeau allumé, près duquel est posé le

glaive du V én .‘ . ayant à la pointe le papier contenant les mots. Le V én .‘ . est à l'extrémité de

l’Orient, ayant l 'O r a t . '. à sa gauche, le Secrét.*. à sa droite. Le grand E xp .‘. lui fait face à

l'autre extrémité, entre les deux surveillants. Pour former la chaîne, chacun croise les bras devant

sa poitrine et unit sa main droite à la main gauche de son voisin de gauche, sa main gauche à la

main droite de son voisin de droite.

Le V é n .'. rompt la chaîne, la fait rompre au F . ' . Orat.'. lui frappe les trois coups

symboliques sur l'épaule gauche et les reçoit de lui pareillement, échange avec lui l'accolade

fraternelle, lui donne les mots à voix basse par l'une et l'autre oreille. Il en fait autant pour le

Secrét. ‘ . L'Orat. ‘ . et le Secrét. ‘ . transmettent semblablement les mots à leurs voisins de gauche

et de droite et ainsi de suite la chaîne se reforme au fur et à mesure que les mots sont transmis.

Quand l’E x p l e s a reçus des deux surveillants, il les rapporte au V é n .'. qui fait rectifier s'il y a

lieu.

— Cela fait,

Le VÉN.-.

Les mots sont revenus justes et parfaits.

Mes F F .- . , rom pons la chaîne, sous la foi d'une discrétion absolue.

Avant de reprendre place, le V é n .‘. prend son glaive et brûle le papier des mots à la flamme

du flambeau.

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CLOTURE DES TRAVAUX

— Rien n’étant plus à l’ordre du jour,-

L e V é N . ’ . frappe un coup ------— — et •dit :

Y a-t-il des FF.-, qui demandent la parole dans l’iniérêt de là,Franc-

Maçonnerie-en général, ou de cette L.-. en particulier?

Les F F .', qui veulent profiter de cette invitation demandent la parole selon la régie.

— Q.uand ils ont parlé, et que toutes discussions relatives à leurs’ motions sont closes,— ou, si la parole n'est pas demandée, après la constatation faite par le i “ ' Surv.'.,

L e V é N . '. jrappi un coup ------- S ------ et dit :

Le sac des propositions va circuler en même-temps que le tronc de

la Veuve.

F.-. M.-. des Cérém.-., F.-. Hosp.-., faites votre devoir,

La double circulation se fait en coi^imençant par l’Orient.

Quand elle est term inée,Je.M .'. des Çécém.\. er l’Hosp.'. se placentxmre.lesxoloimesi près des Surv.

L e S u r v . frappe un coup------- • ------ et dit :

Vén.-. M.-., le sac des propositions et le tronc^de la V.;. sont à

votre disposition.

L e V é n . ‘ .

Qu’ik me soient apportés.

Le Véû.’ . vérifie d’abord le contenu du sac. — S ’il n’y trouve rien, il en informe l’At.%.— S’il y a des écrits signés, il en donne communication sommaire ou intégrale^ selon le cas,

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et il annonce qu’ il sera pourvu ii ce que de droit. — S'il y ;i des écrits non s’gnés, il le déclare et brûle immédiatement ces papiers.

Puis, il invite l’O rat.'. et le Secrét.’ . à venir vérifier avec lui le contenu du tronc.

— Quand les espèces sont comptées,

L e V é n .- .

Le tronc de laV.-. a produit La somme d e .............prise en charge

par le F.-. Hosp.\.

Si une collecte spéciale est faite au cours de la tenue, le Vén.'. en annonce s;mblable- ment le résultat.

L e V é n . ' . frappe un amp de m aillet-----$ -------- qui est répété par le et le 2 ‘ Snrv. ' .

— Puis il dit :

F.', premier Surv.-., jusqu’à quelle heure travaillent les iVancs-

maçons ?

L e S u r v .- .

Jusqu’à minuit.

L e V é n .- .

Quelle heure est-il, F.', second Surv.-.

L e 2 ‘" S u r v .- .

Il est minuit.

L e V é n .-.

Puisqu’il est l’heure du repos, F.-, premier et F.-, second Surv.-.,

in\itez les FF.', qui décorent vos colonnes à se joindre à vous et à moi

pour fermer les trav.-. delà R.-. L.-........ , O.-. de........ au grade d'App.-.,

en la (orme accoutumée.

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58 GRADE D’A PPREN TI

L e puis LE 2® S u R V .’ .

FF.-, qui décorez la colonne du......, vous êtes invités par le Vén.-. et

par moi à vous joindre à nous........

L e V é n . • . , l e I®'" e t l e Sü R V . ■. frappent successivement trois coups, soit, au rite français, t

• --------• -------------------•

Tous les F F .', se mettent debout et à l’ordre.

L e V é n .- .

A moi, mes FF.-., par le signe, la batterie et l’acclamation.o

Ce commandement est exécuté.

Les trav.-. sont fermés.

Retirons-nous en paix, mes FF.-., sous la loi du silence.

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I N S T R U C T I O N AU DEGRÉ

j\ . B. — Les réponses imprimées en italique doivent être données textiielJement.

D. — Ktes-vous franc-maçon?

R. — Mes F F . ’ . me reconnaissent pour tel.

D. — Qu’est-ce qu’un franc-maçon ?

R. — C’est un homme libre et de bonnes mœurs, qui préfère à toutes choses la justice et la vérité, et qui, dégagé des préjugés du vulgaire, est également ami du riche et du pauvre s’ils sont vertueux.

D. — Qu'est-ce que la Franc-Maçonnerie ?

R. — I.a Franc-Maçonnerie est une institution dont le but est d’établir la justice dans l’humanité et d’y faire régner la fraternité.

D. — Quels sont ses principes ?

R. — La tolérance mitliielle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience.

D. — Quelle est sa devise ?

R. — Sa devise, formulée d’abord en France, adoptée ensuite dans d’autrespays, est : Liberté — Égalité — Fratèrnité.

D. — N e convient-il pas de la corroborer par un quatrième terme ?

R. — Oui, parla solidarité.

D. — Quels sont les devoirs du franc-maçon?

R. — Indépendamment de son devoir d’aide et d’assistance envers ses FF .'., lefranc-maçon doit travailler sans relâche à la réalisation du but que poursuit la Franc-Maçonnerie. II doit étudier avec soin toutes les questions qui agitent les sociétés

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humaines, en chercher la solution par les voies pacifiques et propager autour de lui les connaissances qu'il a acquises. Il doit être bon, juste, digne, dévoué, courageux, exempt d'orgueil et d’ambition, affranchi de tout préjugé et de toute servitude, prêt à tous les sacrifices pour le triomphe du droir et de la vérité.

D. — A quoi connaîrrai-je que vous êtes franc-maçon ?

R. — A nies signe, mots et attouchement.

D. — Comment se fait le signe !

R. — Par équerre., niveau et perpendiculaire.

(O n le fiiit.)

D. — Que signifie-t-il ?

R. — Que j’aimerais mieux avoir la gorge coupée que de révéler les secrets qui

m'ont été confiés.Symboliquement, ce signe marque l’égalité, la droiture, la rectitude.

D. — Donnez l'attouchement au Surv.-. de votre colonne.

Api'ès l’avoir reçu, It; second S u rv .’ . dit :

L ’attouchement est juste, Vén.-. M.-.

D. — Donnez-moi le mot de passe.

R. - T .........

D. — Que signifie ce mot ?

R. — C’est le nom du premier homme qui, d'après la légende biblique, ait travaillé le métal.

D. — Donnez-moi le mot sacré, au rite français?

R . — Je ne sais ni lire ni écrire ; je ne puis qu'épeler. Dites-moi la première lettre : je vous dirai la seconde.

(O n fiiit com me il est dit au M ém ento.)

D. — Que signifie ce mot?

R. — Stabilité, fermeté. C'est le nom d'une colonne du temple de Salomon,

près de laquelle les apprentis touchaient leur salaire.

D. — N ’avez-vous pas d’antres mots de reconnaissance ?

1 . — 11 y a encore les mots cie semestre. A l’époque de chaque solstice, le Grand Orient adresse aux vénérables, sous pli cacheté, deux mots destinés à constater la régularité des membres des loges. Ces mots sont communiqués en loge, selon des

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règles établies : ils ne doivent être prononcés qu’à voix basse et dans les locaux maçonniques.

D. — Pourquoi, au grade que vous possédez, les francs-maçons se servent-ils du nombre trois, notamment dans leur attouchement, leur marche, leur batterie, leur acclamation et le baiser qu’ils se donnent ?

R. — Parce que le ternaire a un caractère symbolique depuis la plus haute antiquité. Pour les anciens initiés, il signifiait : création, conservation, destruction. Pour nous, il symbolise le passé, le présent et l’avenir.

D. — Pourquoi le triangle est-il notre emblème ?

R. — Parce qu’il réunit trois en un ; — parce que, formé par trois lignes et trois angles, il est en géométrie la figure primordiale ; — et que, servant à mesurer les dis­tances les plus grandes, il est une des bases de la science humaine.

D. — Pour quelle raison vous êtes-vous fait recevoir franc-maçon ?

R. — Parce que j’étais dans les ténèbreset que je désirais la lumière. Lasociétéau milieu de laquelle nous vivons n’est qu’à demi civilisée. Les vérités essentielles y sont encore entourées d ’ombres épaisses ; les préjugés et l’ignorance l’aveuglent ; la force y prime le droit. J’ai cru et je crois encore que c’est dans les temples maçonniques, consacrés au travail et à l’étude par des hommes éprouvés et choisis, que doit se trouver la plus grande somme de vérité et de lumière ?

D. — Pourquoi vos yeux étaient-ils bandés lorsque vous avez été introduit en loge, le jour de votre initiation ?

R. — Pour marquer le sens de l’initiation, qui est le passage des ténèbres à la lumière.

D. — Que vous a-t-on fait faire en ioge^ pendant que vous aviez le bandeau sur les yeux ?

R. — On m'a interrogé à trois reprises;, et l’on m’a fait faire trois voyages.

D. — Quelle est la signification de ces voyages ?

R. — Ils représentent les trois phases ascendantes de la vie humaine et le dévelop­pement pratique du principe de solidarité. Ils marquent aussi que la découverte de la vérité exige des efforts répétés.

D. — Quelle est la signification des glaives dont les pointes étaient tournées vers vous quand le bandeau vous a été enlevé ?

R. — Ils m’annonçaient que les francs-maçons se feront mes défenseurs, si ma vie ou mon honneur venaient à être menacés. 11 m’annonçaient aussi que je trouverais en eux des vengeurs de la Franc-Maçonnerie et de ses lois, si je manquais à mes engagements ou si je venais àforfaire au devoir.

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D. — Les glaives, que nous employons en diverses circonstances, n’ont-ils pas, d’une manière générale, une signification symbolique ?

R. — Ils en ont deux.

Avant 1789, ils symbolisaient l’égalité. A cette époque, en effet, les nobles et les titulaires de certains offices avaient seuls le droit de porter publiquement l’épée. Chaque F .-., quelle que fût sa naissance ou sa position sociale, ayant le droit de porter l’épée en loge, cette pratique servait à indiquer que tous les hommes sont égaux.

En second lieu, le glaive est le symbole du combat que l’homme doit soutenir pour défendre la justice et la vérité. Le franc-maçon, plus que tout autre^ doit lutter sans relâche contre l’injustice et le mensonge. Et il doit lutter toujours avec des armes loyales, dont l’épée, le glaive, est le type traditionnel.

D. — Que signifie l ’équerre, sur laquelle vous avez mis la main povir faire votre promesse solennelle ?

R. — L'équerre est l’emblème de la rectitude et du droit.

D. — Pourquoi le Vén.-. qui vous a reçu vous a-t-il fait remettre un emblème destiné à la femme que vous aimez et que vous estimez le plus ?

R. — Parce que nous n’admettons pas actuellement les femmes à l ’initiation maç.-., mais xious honorons leurs vertus et nous aimons à rappeler leur souvenir.

D. — De quelle sorte de travail le tablier que vous portez est-il l’emblème?

R. — De tout travail, intellectuel ou manuel.

D. — Quelles sont la longueur et la largeur de la loge ?

R. — Sa longueur est de l’Orient à l’Occident ; sa largeur, du Midi au Nord,

D. — Que signifient ces dimensions?

R. — Que la Franc-Maçonnerie est universelle et qu’elle s’étendra, un jour, à toute l’humaniié.

D. — Pourquoi l’Orient en est-il la partie principale ?%

R. — Parce que la lumière surgit de l'Orient, et qu’il faut s’orienter pour trouver sa véritable direction.

D. — Pourquoi les App.-. se tiennent-ils au Nord ?

R. — Le Nord étant le côté le moins éclairé, cette place rappelle aux App.-. qu’ils doivent étudier et s’instruire.

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D. — Que signifient le triangle lumineux placé à TOrient et l’œil qui s’y trouve ?

1 - — Ce triangle est l’emblème de la science qui éclaire et qui éclairera de plus en plus les hommes. L ’œil ouvert figure la sagesse qui observe et qui prévoit.

L ’emblème du triangle avec l’œil ouvert remonte à la plus haute antiquité ; car il fut employé par les premiers sages de l’Inde et par les druides gaulois.

D, — Que rappellent les deux colonnes placées près de l’entrée du temple ?

R. — Elles rappellent deux grandes colonnes creuses, en bronze, dans lesquelles, lors de la construction du temple de Salomon, on renfermait les instruments précieux ainsi que les métaux destinés à la paye, et près desquelles les ouvriers recevaient leur salaire.

D. —• Que signifient les grenades entrouvertes qui sont sur les chapiteaux des deux colonnes?

R- — Ces fruits, divisés à l ’intérieur par compartiments remplis d’un nombre considérable de grains systématiquement rangés, représentent la famille maçonnique dont tous les membres sont harmoniquement reliés par l’esprit d’ordre et de fraternité.

D. — Pourquoi votre At.-. s’appelle-t-il une loge ?

R- — Ce nom nous a été transmis traditionnellement par les francs-macons constructeurs du moyen â§e, qui désignaient ainsi le lieu clos et réservé où se réunis­saient les seuls initiés aux abords d’un grand édifice en construction.

n. — Où avez-vous été reçu franc-maçon ?

R. — Dans une loge juste et parfaite.

D- — Que faut-il pour qu’une loge soit juste et parfaite?

R- — Trois la d irigent; cinq V éclairent ; sept la rendent juste et parfaite.

D. “ Expliquez cette réponse.

R- Les trois sont le \én .‘ . et les deux Surv.'. — Ces trois officiers, avec rOrat.-. et le Secrét.-., sont les cinq lumières de la loge. — Il faut que sept membres de la loge, au moins, soient réunis, pour pouvoir travailler régulièrement.

D. — A quelle heure ouvrons-nous, et à quelle heure fermons-nous nos trav.•.?

R- — Allégoriquement, nos trav.-. s’ouvrent à midi et se fermenta minuit.

D, — Pourquoi?

R- — C’est un double symbole de régularité. M idi est l’heure astronomique par excellence, le moment du jour qui varie le moins, déterminé par le passage du soleil au zénith. Pour commencer un travail à heure fixe, il faut attendre cet instant précis.

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Commencé à midi, notre travail se prolonge jusqu’à la fin de la douzième heure qui suit, pour marquer que le franc-maçon doit employer la moitié de son temps à se rendre utile, à s’instruire et à s’améliorer.

Nos heures allégoriques se rattachent à la tradition d’après laquelle Zoroastre, l’un des premiers fondateurs des mystères de l’antiquité, recevait ses disciples à midi;, les jours de séance, et les congédiait à minuit, après i’agape fraternelle qui terminait les travaux.

D. — A quoi travaillez-vous comme App.'. ?

R. — A dégrossir la pierre brute.

D. — Qu’entendez-vous par là?

R. — J’entends acquérir les premières connaissances maçonniques, et aussi m’améliorernioi-même en m’efForçant d’acquérir les qualités d ’un bon franc-maçon.

D. — Que fait-on en loge ?

R. — On y combat la tyrannie^ l’ignorance, les préjugés et les erreurs ; on y glorifie le droit, la justice, la vérité, la raison. C’est ce que les anciens formulaires maçonniques traduisent par ces mots : On y élève des temples à la vertu, et Von y creuse des cachots pour les vices.

D. — Pourquoi les francs-maçons font-ils usage de symboles et emploient-ils un langage allégorique ?

R. — Par imitation des initiations anciennes ; et aussi parce que le symbole et l ’allégorie^ parlant à la fois aux sens et à l’esprit, à l'imagination et à la raison, servent à mieux graver dans la mémoire les idées qu’ ils expriment.

D. — Quel âge avez-vous ?

R. — Trois ans.

D. — Où recevez-vous votre salaire ?

R. — A la colonne J.

D. — Qu’ambitionnez-vous ?

R. — J’aspire à l’honneur d’étre admis parmi les Com p.'..

L e V é n . ’ .

Travaillez et persévérez.