GOUVERNEMENT : VERS UNéchauffourées se sont déclenchées entre deux familles appartenant à la...

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VEND. 17 - SAM. 18 AOÛT 2012 - 29/30 RAMADAN 1433 - N° 6643 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photos : Samir Sid Khenchela: 12 voitures saccagées, des affrontements nocturnes et 32 personnes arrêtées Douze voitures entièrement saccagées, trente-deux personnes arrêtées et des armes blanches saisies, tel est le bilan des affrontements qui ont eu lieu dans la nuit de jeudi à Belkitane, une localité située à 9 km de Khenchela, puis devant les urgences de l’hôpital Ali-Boushaba. Ces échauffourées se sont déclenchées entre deux familles appartenant à la même tribu suite à une dispute survenue entre deux jeunes puis entre deux groupes. Tous les genres d’armes blanches (épées, barres de fer et pierres) ont été utilisés, causant des blessures à plusieurs personnes. Nombre de voitures ont été saccagées. La police est tout de suite intervenue et a interpellé 32 personnes des deux camps. Deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt alors que les autres ont reçu des convocations. Benzaïm Abdelouahab Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE BONJOUR DU «SOIR» Voici une info que je viens de lire à l’instant : «La Grande Mosquée d’Alger peut résister à un tremblement de terre d’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter» Et alors Tata Aldjia ? Je voulais simplement faire remarquer à nos responsables que s’ils sont capables de construire des édifices résistants à une magnitude absolue sur l’échelle de Richter (9), pourquoi limiter cet avantage à la seule Grande Mosquée ? Pourquoi est-ce que tous les Algériens ne vivraient pas sous des toits ayant la même capacité de résistance ? C’est la maison de Dieu ! Elle est construite par des communistes qui ne croient pas en Dieu ! Et alors ? On a beau leur dire qu’elle est sous la protection divine. Eux, ils ne font confiance qu’aux dernières techniques antisismiques ! [email protected] «Attendons qu'il naisse pour l'appeler croissant de lune.» (Proverbe kabyle) L La a « «G Gr ra an nd de e M Mo os sq qu ué ée e» », , l le es s C Ch hi in no oi is s e et t T Ta at ta a A Al ld dj ji ia a Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a laissé entendre mercredi dernier que son équipe gouvernementale allait connaître quelques changements A l’occasion de l’Aïd El- Fitr, le Soir d’Algérie présente ses meilleurs vœux à ses lecteurs et à l’ensemble des Algériens. Aïd Mabrouk Des tracteurs américains fabriqués à Constantine à partir de 2013 GOUVERNEMENT : VERS UN REMANIEMENT APRÈS L’AÏD PAGE 3 PAGE 24

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VEND. 17 - SAM. 18 AOÛT 2012 - 29/30 RAMADAN 1433 - N° 6643 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Douze voitures entièrement saccagées, trente-deux personnes arrêtées et des armes blanches saisies, tel est le bilan des affrontements quiont eu lieu dans la nuit de jeudi à Belkitane, une localité située à 9 km de Khenchela, puis devant les urgences de l’hôpital Ali-Boushaba. Ceséchauffourées se sont déclenchées entre deux familles appartenant à la même tribu suite à une dispute survenue entre deux jeunes puis entredeux groupes. Tous les genres d’armes blanches (épées, barres de fer et pierres) ont été utilisés, causant des blessures à plusieurs personnes.Nombre de voitures ont été saccagées. La police est tout de suite intervenue et a interpellé 32 personnes des deux camps. Deux d’entre elles ontété placées sous mandat de dépôt alors que les autres ont reçu des convocations. Benzaïm Abdelouahab

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LE BONJOUR DU «SOIR»

Voici une info que je viens de lire àl’instant : «La Grande Mosquée d’Algerpeut résister à un tremblement de terred’une magnitude de 9 sur l’échelle deRichter»l Et alors Tata Aldjia ?l Je voulais simplement faire remarquerà nos responsables que s’ils sontcapables de construire des édificesrésistants à une magnitude absolue surl’échelle de Richter (9), pourquoi limitercet avantage à la seule GrandeMosquée ?Pourquoi est-ce que tous les Algériensne vivraient pas sous des toits ayant lamême capacité de résistance ?l C’est la maison de Dieu !l Elle est construite par descommunistes qui ne croient pas enDieu !l Et alors ?l On a beau leur dire qu’elle est sous laprotection divine. Eux, ils ne fontconfiance qu’aux dernières techniquesantisismiques !

[email protected]

«Attendons qu'il naisse pour l'appelercroissant de lune.»

(Proverbe kabyle)

LLaa ««GGrraannddee MMoossqquuééee»»,,lleess CChhiinnooiiss eett

TTaattaa AAllddjjiiaa

l Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a laissé entendremercredi dernier que son équipe gouvernementale allaitconnaître quelques changements

A l’occasion de l’Aïd El-Fitr, le Soir d’Algérieprésente ses meilleurs

vœux à ses lecteurs et àl’ensemble des Algériens.

Aïd Mabrouk

Des tracteurs américains fabriquésà Constantine à partir de 2013

GOUVERNEMENT : VERS UNREMANIEMENT APRÈS L’AÏD

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Nominationénigmatique

Le directeur général de la Sociétédes courses hippiques et du parimutuel (SCHPM) vient de nommer undirecteur chargé de la sécurité ausein de l’entreprise.

Or, selon certains cadres bien aucourant des statuts

de la société, ceposte n’existepas légalementet n’est pointprévu.

C royant bien faire, le chargé de la com-munication au FLN, Kassa Aïssi, apris l’initiative de rédiger un communi-

qué de soutien à Khaled Nezzar qui fait l’objetd’un acharnement zélé de la justice suisse. Seu-lement, ce geste a valu à Kassa Aïssi une.... violen-te colère de la part de Abdelaziz Belkhadem. Cedernier a été, en effet, vertement malmené parle général au cours de son passage sur lesondes de la chaîne de télévision Enna-har.

L’huile, les Saoudienset l’Algérie

Les vendeurs d’huile saoudienssemblent enfin trouver leur compteen Algérie. Le groupe Savola aannoncé avoir réalisé un bénéficenet semestriel de l’ordre de 155 mil-lions de dollars, mais n’a pas com-muniqué les détails de ses résultatspour sa filiale algérienne Afia.

En 2010, les Saoudiens avaientclôturé l’année fiscale avec un défi-cit de 10 millions de dollars avant derenverser la vapeur l’année dernièreen réalisant un résultat net positif,de l’ordre de 6,26 millions USD.

En dépit de la bonne santé deCevital, les Saoudiens de Afia par-

viennent à décrocherune part du mar-

ché en Algériequi a atteint24% depuisoctobre 2011.

Du gaz algérien pour l'Ukraine ?Profitant d’une récente déclaration de notre ministre de l’Ener-

gie Youcef Yousfi, les Ukrainiens ont annoncé hier avoirentamé des négociations avec l’Algérie en vue de s’appro-visionner en gaz naturel liquéfié (GNL) à travers le futurterminal méthanier qui sera opérationnel sur la mer Noireà partir de 2013. Ce pays, qui s’alimentait presque exclu-sivement chez les Russes, veut diversifier ses sourcesen se tournant vers l'Azerbaïdjan, le Qatar et l’Algérie,

une option qui risque fort de provoquer la grogne de Mos-cou. Le Kremlin a délimité «ses» territoires de prédilection

énergétique et ne donne aucune impression de tolérerles nouveaux venus sur «ses» marchés.

PP ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Vous attendez-vous à une baisse des prixdes produits alimentaires

après l’Aïd ?Déposez votre réponse sur le site

du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Pour lutter contre le tabagisme, selon vous,l’Etat se doit-il d’augmenter les taxes ?

OUI : 26,6%NON : 70,53%S. OPINION : 2,87%

[email protected]

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Belkhadem n’a pasapprécié le soutienà Nezzar

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 3

GOUVERNEMENT

Vers un remaniement après l’Aïd

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - L’actuel Premier ministrevient d’ailleurs de finaliser l’exa-men de l’avant-projet de la loi definances pour 2013.

Mercredi dernier, il a réuni legouvernement pour une autreséance consacrée à la LFC 2013.Au cours de cette réunion,Ouyahia, qui avait auparavant et àl’issue d’une réunion sur cettemême loi de finances demandéaux membres du gouvernement delui faire parvenir leurs propositionspar écrit, a tout tranché, mercredi.

«Le Premier ministre a procédéà l’ensemble des arbitrages néces-saires entre les différents secteursministériels et le projet de loi a étédéfinitivement approuvé par legouvernement. D’ail leurs, laréunion du gouvernement, tenuejeudi dernier dans l’après-midi a

été entièrement consacrée, elle, àl’adoption de l’avant-projet de loiportant révision de la loi sur leshydrocarbure», nous révèle notresource.

Ceci étant, Ouyahia, prenant laparole à l’issue de l’adoption de laLFC 2013, lancera cette phrasequi n’a pas laissé indifférents lesministres présents. «Peut être quece projet (de loi de finances) subi-ra encore quelques petites modifi-cations car, sûrement que ceuxqui vont rejoindre le gouvernementprochainement feront eux aussides propositions.»

Ahmed Ouyahia n’en dira pasplus. Mais l’homme, qui est aucœur du pouvoir depuis 1993,n’est pas du genre à parler pourne rien dire.

De tout le personnel politiqueau pouvoir, c’est celui qui a tou-

jours annoncé les décisions d’im-portance majeure. Davantagedepuis son retour à la tête du gou-vernement en 2008.

Pour ne citer que ses sortiesles plus récentes, rappelons sonannonce dans le détail des«réformes polit iques» deBouteflika plus d’un mois avantque ce dernier ne les rende

publiques dans son fameux dis-cours du 15 avril 2011. Ou alors sasurprenante déclaration du 1er juindernier affirmant que l’Algérie avaitfait fausse route au plan écono-mique depuis vingt ans. Si beau-coup avaient hâtivement vu encette sortie le signe d’une «fin demission», il s’avérera qu’en fait,Ouyahia annonçait plutôt ce jour-

là, la nouvelle orientation de lapolitique économique du pays quise concrétise par une LFC 2013marquée par une rigoureuse aus-térité. Bref, lorsque Ouyahia parle,c’est toujours pour annoncer desdécisions officiellement tranchées.Et en l’espèce, il est visiblementacquis que la composante du futu-re gouvernement Ouyahia a étéarrêtée par Bouteflika.

Fort probablement, ce dernierprocédera à la nomination, déjà,de titulaires pour les sept minis-tères gérés à titre intérimaire pard’actuels membres du gouverne-ment depuis les dernières élec-tions législatives.

Pour le reste, notre source nes’attend pas à de grands cham-boulements dans l’immédiat et ce,en raison de la proximitéd’échéances importantes commeles élections locales du 29novembre, la rentrée sociale et laloi des finances que le gouverne-ment doit présenter devant leParlement.

K. A.

Le remaniement du gouvernement Ouyahia se dessinede plus en plus. Il interviendra prochainement, apprend-on de très bonne source, «mais ne sera pas de l’ampleurque d’aucuns annoncent». La tête de l’exécutif ne sera entout cas pas concernée.

KHENCHELA20 quintaux de viande

congelée saisisSuite à des opérations quotidiennes déclen-

chées par la brigade de contrôle et de lutte contrele commerce illicite et contrôle de qualité, plus de20 quintaux de viande congelée et 45 kilos de vian-de hachée, impropres à la consommation, ont étésaisis dans une boucherie située sur la route deBabar. Les agents de cette brigade ont pu arriver àmettre la main sur ces produits inconsommablessuite à une mauvaise odeur provenant du congéla-teur de cette boucherie. Un P-V de constat a étérédigé et sera envoyé aux instances compétentespour une fermeture du magasin et une poursuitejudiciaire.

Notons que la vente illicite de la viande pendantce mois de Ramadhan s’est propagée d’une façoneffrayante, ce qui a mis la vie du citoyen en danger.

Benzaïm Abdelouahab

FAISANT ABSTRACTION DE LA CRISE QUI SECOUE LE FNA

Touati dit créer la «surprise» aux élections localesDécidément, le président du

Front national algérien (FNA) a lesouffle long, lui qui fait superbe-ment le dos rond à toutes les turpi-tudes qui agitent son parti et igno-re ceux qui, depuis des mois,veulent avoir sa «tête».

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et ne s’entenant qu’à ce que lui dicte justement cette«tête», Moussa Touati s’inscrit d’ores etdéjà dans la logique des élections localesfixées pour le 29 novembre prochain et osemême, comme à son habitude, un pronostic.«Nous allons, à l’occasion de ces électionslocales, créer la grande surprise qui désar-çonnera plus d’un parmi ceux qui rêvent del’implosion du FNA et qui font tout pour cefaire», a-t-il déclaré, ce jeudi à l’ouvertured’une réunion ayant regroupé au siègenational du parti, à Alger, les chefs desbureaux de wilaya du parti. «Cette crise nefait que renforcer le parti comme par lepassé où à chaque secousse succède uneperformance électorale», ajoutera-t-il.

Le conclave de ce jeudi, qui se veutcomme le coup de starter officiel des pro-chaines élections locales, n’a pas été sansincident avec l’irruption d’une dizaine detêtes de pont de la contestation dans leslocaux du parti.

Une présence synonyme de «formeldémenti à ce que Touati a sciemment distilléla veille dans la presse sur notre prétendu

ralliement au nouveau parti que compte lan-cer prochainement Amar Ghoul ou encoreau MPA d’Amara Benyounès pour fairediversion et tromper la base militante duparti», lancera Mohamed Brahimi, un desadversaires acharnés de Touati. Ce que cedernier rejettera d’un revers de la main entenant, à son tour, à confirmer ce qu’il aavancé au sujet, affirmant que ces «radiésdu parti», allusion à Khenchali et consorts,n’ont fait, ce jeudi, que «réitérer leur reven-dication de réclamer l’argent engagé dans lacampagne électorale des dernières législa-tives», comme pour confiner la dissidencedans un esprit purement mercanti le.Accusation que les concernés tiendront àretourner contre Touati qu’ils accusentd’avoir fait du parti «un fonds de commercepour ses seuls et exclusifs intérêts person-nels».

Et à Brahimi de renchérir en plaçant le«pronostic» de Touati quant à un scoreélectoral de loin meilleur que celui deslocales de novembre 2007 dans le sillage,«de sa diabolique stratégie de monnayer lescandidatures et les places sur les listesélectorales comme ce fut le cas à l’occasiondes législatives du 10 mai dernier».

Le Conseil d’Etat saisi prochainement

Pour notre interlocuteur, le président duFNA ne fait qu’adopter, comme à son habi-tude, «la politique de la fuite en avant» enagissant dans «l’illégalité», faisant abstrac-

tion du refus, dira-t-il, du ministère del’Intérieur de reconnaître les résultats dudernier congrès du parti tenu les 21 et 22juin dernier». Un refus «signifié au-delà dudélai d’un mois, comme le stipule la nouvel-le loi portant sur les partis politiques», selonTouati qui dira solliciter tout prochainementle Conseil de l’Etat à l’effet, soutiendra-t-il,de «mettre en échec les pseudo-argumentsderrière lesquels le ministère de l’Intérieurs’est caché pour justifier son refus à valeurde parti pris flagrant». Et à Touati de mettrece qu’il appelle «cabale» contre son partisur le compte d’une vaste opération visant àdomestiquer la classe politique «rebelle» quine veut pas «rentrer dans les rangs». «Quevise-t-on à travers ces dissidences orches-trées au sein de partis bien déterminés si cen’est à reproduire le scénario post-ouverturedémocratique de février 1989 avec la ribam-belle d’une soixantaine de partis politiques àl’effet de désintéresser le peuple de lachose politique et permettre ainsi la pérenni-té du système», affirmera le président duFNA. Pour ce dernier, et à supposer que ledernier congrès du parti n’est pas validé, iln’influe nullement sur le parti de par soncaractère extraordinaire.

Autrement dit, soutiendra-t-il, «et vu queles actuels statuts du parti ne prévoient leprochain congrès ordinaire qu’en décembreprochain, le problème de légalité ne se poseaucunement». Version que réfutent lescontestataires pour qui le dernier congrès

du parti, tenu en juin, était ordinaire commel’autorisation de sa tenue délivrée par lesservices de la wilaya d’Alger l’atteste ample-ment.

Conférence des cadres du parti en septembre

Cela dit, les deux «camps» ne comptentpas abandonner la partie, chacun s’ap-puyant sur ses propres logiques et argu-ments. Ainsi, Touati dira tenir à la mi-sep-tembre prochaine la conférence nationaledes cadres du parti qui aura à finaliser lestravaux du dernier congrès en adoptant lesstatuts et le règlement intérieur.

Pour les contestataires, il sera questionde pousser Touati dans «ses derniersretranchements», comme le dira Brahimi quidira avoir été reçu en compagnie de troisautres de ses collègues dissidents, mercredidernier, au ministère de l’Intérieur.

Une réunion à l’issue de laquelle, diranotre interlocuteur, «promesse nous a étédonnée de s’attendre à de bien heureusesnouvelles juste après l’Aïd».

M. K.

TÉBESSA

14 individus arrêtéspour soutien à des

groupes terroristes Les services de la Sûreté de daïra d’El

Ma Labiod (60 km au sud de Tébessa) ontarrêté, durant ces dernières 24 heures, 14individus accusés de soutien moral etfinancier à des groupes terroristes, a indi-qué jeudi une source policière.

L’interpellation de ces personnes parmilesquelles f igurent deux femmes est«consécutive à l’arrestation d’un terroristelors d’une embuscade tendue par lesforces de sécurité combinées dans la nuitde lundi à mardi derniers à Djebel GabelBoudjellal, à El Ma Labiod», a précisé lamême source qui a rappelé qu’un autreterroriste a été éliminé au cours de cetteopération qui s’était soldée par la récupé-ration d’un fusil d’assaut de type kalachni-kov.

Ces individus seront présentés à la jus-tice «après l’achèvement de l’enquête dili-gentée par les services de la police judi-ciaire de la daïra», a-t-on encore indiqué.

APS

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Sid

La composante du futur gouvernement Ouyahia a été, probablement,arrêtée par Bouteflika.

GUELMA

Des habitants du centre-ville ferment la route pour protester

contre les coupures d’eau Un mouvement de colère a

été enregistré ce jeudi àGuelma, pour protester contrela pénurie d’eau potable.

Plusieurs citoyens habitant lecentre-ville, ont fermé, juste après lef’tour, la route aux environs du boule-vard Souidani Boudjemaâ, principalaxe routier de la ville.

Les manifestants ont utilisé despneus en feu pour obstruer la voie,gênant considérablement la circulation.Ils protestaient contre les coupuresd’eau qui, selon eux durent depuis

presque une semaine. Les forces del’ordre et des responsables locaux ont,après une longue discussion avec lesmanifestants, tenté de dissuader cesderniers et rentrer chez eux.

La situation est par la suite, reve-nue à la normale et la circulation arepris quelques heures plus tard.

Pour rappel, la ville de Guelmaconnaît, ces derniers jours, des pertur-bations dans la distribution d’eaupotable, qui ont fortement perturbé lequotidien des habitants.

N. Guergour

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE4

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Lors d’une cérémonie organisée àl'Etablissement de rééducation d’ElHarrach dans la nuit de mercredi àjeudi, M. Felioune a souligné que lespropos selon lesquels les prisons algé-riennes recourent à la détention provi-soire de manière excessive «sont tota-lement inexacts».

C'est le concept même de détentionprovisoire qui pousse certaines partiesà parler de recours excessif à cette pra-

tique car elles considèrent les détenusqui font appel du jugement prononcécontre eux comme détenus provisoire-ment alors qu'ils n'en est rien, a estiméle directeur général de l'administrationpénitentiaire. Il dira également que lapersonne en détention provisoire estcelle qui fait l’objet d'une enquête, quin'a pas été jugée et contre laquelleaucun jugement n'a été prononcé, a-t-ilprécisé. Les propos tenus par le direc-teur général de l’administration péni-

tentiaire contredisent ceux tenusrécemment par le président de laCommission nationale consultative depromotion et de protection des droits del’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini.Ce dernier, faut-il le rappeler avait faitétat à plusieurs reprises du «recoursexcessif à la détention provisoire» quitoucherait, selon lui, «pas moins de30% de la population carcérale globaleen Algérie», ce qui va, a-t-il dit, «contrela loi et la morale».

M. Ksentini avait estimé que le tauxde 10% avancé par le ministère de laJustice est «totalement inexact»sachant que sur le plan légal est consi-déré comme détenu provisoire toutepersonne qui n'est pas définitivement

jugée, a-t-il expliqué. M. Felioune aaffirmé que les droits de l'homme sontrespectés dans les 130 établissementspénitentiaires du pays, lesquels comp-tent 55 000 détenus, précisant que sonadministration «veille avant tout à ceque la dignité des détenus soit préser-vée». Farouk Ksentini avait soutenu àplusieurs reprises que «les textes de loisont clairs en ce qui concerne la déten-tion préventive qui est appliquée dansdes cas exceptionnels.Malheureusement, il est devenu fré-quent que des personnes impliquéesdans une affaire pénale soient misesen détention préventive». Ce dernierdéplore le fait que cette mesure estappliquée même pour les délitsmineurs. Or, il a affirmé que le recoursexcessif à cette mesure n’est pasconforme à la loi qui privilégie la pré-somption d´innocence afin de préser-ver la liberté individuelle des accusés.

Selon lui, la détention préventiveest «requise dans les affaires crimi-

nelles où l’inculpé représente véritable-ment un danger pour la société».Maître Ksentini a plaidé, à cet égard,pour un traitement «rationnel» de laquestion de la détention préventive. Envérité, Ksentini ne fait qu’aligner saposition sur celle des défenseurs desdroits de l´homme.

L’avocate Sadat Fetta, militante à lasection algérienne d´AmnestyInternational, a estimé, dans une inter-view que «la détention provisoire estune mesure abusive».

Or, elle a expliqué que dans le codede procédure pénal algérien, c’est unemesure exceptionnelle. «Le principe,qui est la liberté avant le jugement, estdevenu l´exception et le placementsous mandat de dépôt, qui est l’excep-tion, est devenu la règle», a-t-elle insi-nué. Les déclarations de Ksentiniconfortent, en outre, le dernier rapportde sa commission sur la situation desdroits de l´homme en Algérie.

Dans ce rapport, il est dénoncé lesconditions de détention préventive etles violations en matière de garde àvue. La Commission nationale a souli-gné que «les personnes placées engarde à vue subissent parfois dessévices et autres brutalités et sont sou-mises à de fortes pressions psycholo-giques n’ayant aucun rapport avec lesfaits qui leur sont reprochés. Leursdroits, tels que prévus par le code deprocédure pénale, ne sont pas respec-tés».

A. B.

Le recours excessif à la détention préventive en Algérie ne dépassepas les 10% de la population carcérale. C’est ce qu’a indiqué avant-hierle directeur général de l’administration pénitentiaire, M. MokhtarFelioune, en marge de la cérémonie de distinction des récitants duCoran parmi les détenus.

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Jeudi dernier, vers 16h, une petitevoiture, une Maruti, qui roulait sur l’au-toroute en direction de Khemis Miliana,avec à son bord la famille Benyeghzer, aété percuté par un camion, tuant ses 3occupants.

Selon les informations que nous avons pureceuillir, le véhicule s’était immobilisé sur labande d’urgence, au niveau du lieu-dit Ouled ElMehdi, parce que le père de famille qui condui-sait a constaté une anomalie dans le fonctionne-ment de la voiture. Il descendit alors pour voir etsoulever le capot.

C’est à ce moment qu’un camion appartenantà une société chinoise, un Delta, percutera l’ar-rière de la petite voiture, tuant sur le coup les 3personnes qui étaient restées dans l’habitacle, àsavoir la mère de famille, Messas Hamida, 42ans, et ses 2 enfants Benyeghzer Khaoula, 19ans et le petit Zakaria âgé de 2 ans. Le père, quipar miracle n’a pas été blessé, est cependantsous le choc

Que s’est-il passé ? Selon les premièresconstatations, on évoque la somnolence auvolant, la perte de vigilance et la baisse desréflexes du chauffeur du camion.

Cet accident qui est d’autant plus douloureux

que 3 membres d’une même famille sont décé-dés à deux jours de l’Aïd.

Mercredi a été une journée noire sur lesroutes puisqu’on a enregistré 5 accidents qui ontfait 2 morts et 4 blessés.

Par ailleurs, depuis le début du Ramadan, 91accidents sont survenus sur les axes routiers dela wilaya d’Aïn Defla, qui ont coûté la vie à 11personnes et blessé 95 autres.

Malgré toutes les mesures prises et les cam-pagnes de sensibilisation menées sans disconti-nuer, le nombre d’accidents ne diminue pas, bienau contraire l’hécatombe continue.

Karim O.

EL HOCEÏNIA (AÏN DEFLA)

3 membres d’une même famille périssentdans un accident de la route

M. FELIOUNE DÉMENT LES PROPOS DE FAROUK KSENTINI :

«La détention provisoire ne dépassepas les 10% de la population carcérale»

RÉCEPTION PROCHAINE DE CINQ NOUVELLES PRISONS

Serkadji sera bientôt fermé La prison de Serkadji, ex-Barberouse sera fermée dans peu de temps. En d’autres termes, la mesure sera prise selon

le directeur de l'administration pénitentiaire et de réinsertion, après la réception de celui de Koléa réalisé par la wilaya deTipaza. Selon ce même responsable, l’administration pénitentiaire réceptionnera cinq nouveaux établissements péniten-tiaires d'une capacité globale de 7 000 places avant fin novembre prochain.

Ainsi, dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de distinction des récitants du coran parmi les déte-nus organisée à l'établissement de rééducation d'El Harrach dans la nuit de mercredi à jeudi, M. Felioune a indiqué que troisétablissements (2 000 places chacun) seront réceptionnés à El Menea, Laghouat et Tiaret et deux (500 places chacun) àBouira et Jijel. Ces nouveaux établissements seront réalisés selon les normes internationales de détention, a-t-il dit relevantque trois s'inscrivent dans le cadre du programme d'urgence visant à mettre fin à la surpopulation carcérale. M. Felioune arappelé que depuis le début de l'année 2011, son administration a réceptionné des établissements pénitentiaires d'une capa-cité de 13 000 places avant d'ajouter «Outre les cinq établissements qui seront réceptionnés prochainement, 57 autres sonten cours de réalisation dont trois d'une capacité de 2 000 places chacun indiquant que ceux d'Ouled Djellal (Biskra) et deBoussaâda (M'sila) seront fermés».

Le nombre des établissements pénitentiaires à travers le territoire national s'élève actuellement à 130 dont 7 d'une capa-cité de 2 000 places chacun.

R. N.

KHEMIS MILIANA

Les vols continuentLa gare routière de Khemis Miliana reste

le fief incontesté des voleurs de tous acabits,allant souvent à l’utilisation d’armesblanches en tout genre, parfois au vu et au sude tous.

Selon des agents de la gare routière, «lesmalfrats sont connus de tous et agissent com-ment s’ils bénéficiaient d’une quelconque impu-nité, la prison semble ne plus leur faire peur».Leurs victimes ? «Ce sont des personnes âgées,des femmes et même des personnes handica-pées», affirment des citoyens qui exercent uneactivité dans et autour de la gare.

A titre d’exemple, la dernière affaire de vol àla tire perpétré mardi dernier, vers 15 h, contreun voyageur qui s’apprêtait à monter dans uncar.

En effet, au moment où le voyageur originai-re de Oued Fodda (wilaya de Chlef) mettait lepied sur la première marche, il est bousculé pardes inconnus et une somme de 46 000 DA lui estalors subtilisée. D’autres voyageurs présents surles lieux ont pris leur courage à deux mains et sesont mis à la poursuite d’un des voleurs, ce quiattira l’attention d’une patrouille pédestre de lapolice dont les éléments ont pris le relais des

citoyens pour rattraper le voleur. Ce dernier a étéarrêté non loin de là, dans une ruelle du quartierDardara alors qu’il avait encore sur lui la sommevolée.

Déféré devant le parquet mercredi, le malfrata été placé en détention provisoire. Selon unesource policière, il n’est pas à sa première affai-re, et il s’agit d’un récidiviste bien connu.

Agé de 24 ans, il a, nous a-t-on indiqué,effectué plusieurs séjours en prison, séjours quine lui ont pas permis de s’orienter vers une acti-vité d’insertion.

K. O.

SIDI BEL-ABBÈSRecul de 33,96%de la criminalité

Le bilan de la criminalité en tousgenres durant le mois de Ramadan estjugé satisfaisant avec un recul de 33,96%par rapport à la même période de l’annéedernière à Sidi Bel-Abbès. Ceci résulte dela canicule qui a prévalu dans la région, dudispositif sécuritaire mis en place 10 joursavant le début du jeûne, de l'éradicationdes bas quartiers, nids de tous les fléauxsociaux, et la saisie des motocyclettes uti-lisées lors des vols. En effet, 69 vols seu-lement ont été enregistrés durant ce moisde Ramadan contre 106 en 2011, 26affaires pour coups et blessures contre 47,105 affaires relevant du pénal contre 159et 10 autres de stupéfiants.

Les services de police ont effectué1 360 descentes dans différents quartiersde la ville où 1 921 personnes ont subi unexamen de situation, 15 personnes faisantl’objet de recherches ont été arrêtées, lamajorité étant des prisonniers ayant béné-ficié de la grâce présidentielle du 5 juilletdernier et 7 armes prohibées ont été récu-pérées. Le bilan rendu public met en évi-dence une diminution du nombre de per-sonnes arrêtées grâce à l'éradication desbas quartiers, a souligné l’intervenantmais, cependant, deux points noirs sub-sistent encore, le marché informel et lesémeutes qui embrasent les stades à SidiBel-Abbès lors des matches de football.

Par ailleurs, et durant ce mois deRamadan, 3 461 véhicules ont été contrô-lés et 147 permis de conduire retirés et459 procès-verbaux ont été dressés pourdiverses infractions. Il y a lieu de signalerque 161 motocyclettes, moyen de volsdes malfaiteurs, ont été saisies et 14 res-sortissants étrangers ont été arrêtés.

Bien que quelques vols aient étésignalés durant le mois de Ramadan, lasituation sécuritaire était maîtrisée augrand soulagement des citoyens qui ontpu vaquer à leurs occupations et veillertrès tard pendant les soirées ramada-nesques au contraire de l’année dernièreoù une véritable psychose suscitée par lesvols en tous genres s’était installée à SidiBel-Abbès.

A. M.

TIPASA

Opération coup-de-poing durant le RamadanLors d’un point de presse de la police de

Tipasa, il a été révélé que, durant la période duRamadan 2012, plusieurs descentes des élé-ments des brigades spéciales ont permis demettre hors d’état de nuire plusieurs groupus-cules criminels spécialisés dans les agressionsde jour et de nuit mais aussi dans la vente et laconsommation de drogue et de psychotropes

Ainsi, 27 personnes s’adonnant au commer-

ce et à la consommation de la drogue ont étéappréhendées et placées sous mandat de dépôt.

Plusieurs centaines de plaquettes dedrogue, avoisinant près de 2 kilogrammes et plu-sieurs dizaines de comprimés psychotropesfurent saisies.

Outre les différentes opérations coup-de-poing menées par la police, 22 délinquants, com-posés de repris de justice notamment, furent

appréhendés, en possession de couteaux deguerre, de bouteilles de gaz lacrymogène etd’autres types d’armes blanches. Un véritablearsenal de guerre constitué par ces délinquantsfut récupéré.Ces opérations effectuées durant laseule période du Ramadan sont éloquentes, ettraduisent le haut degré de criminalité dontsouffre la wilaya de Tipasa.

Larbi Houari

Farouk Ksentini.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 5

EN PRÉVISION DU LONG WEEK-END DE L’AÏD

L’Algérie au ralenti Nawal Imès - Alger (Le Soir)

Comme le veut une traditionbien établie, le pays plongeradoucement mais sûrement dansune torpeur inégalée dont lessignes avant-coureurs sont déjàvisibles.

Dans les grandes villes, la cir-culation est beaucoup moinsdense. La canicule aidant, lesrues étaient hier déjà quasidésertes. Seuls les marchés atti-raient une foule pressée de faireles dernières emplettes.

Au niveau des stations debus, les transporteurs d’ordinairetrès enclins à se faire concurren-ce étaient peu nombreux à assu-rer leur mission de servicepublic.

Sous prétexte de passer l’Aïden famille, beaucoup d’entre euxn’ont pas hésité à cesser touteactivité, oubliant qu’ils assurentune mission de service public.Idem pour de nombreux com-merçants qui vont baisserrideau, créant des tensionsincroyables sur beaucoup de

produits. Un avant-goût de ceque seront les jours de l’Aïd etceux qui suivront juste après estdéjà donné : tension sur le lait,crainte de l’indisponibilité dupain.

La notion de service publicsemble être un concept étrangeque ni commerçants, ni transpor-teurs ne respectent. Qui devraitveiller à la respecter ? Les pou-voirs publics n’ont visiblementaucun moyen de faire respecterle service public.

Au nom d’un marché ouvertet libre, aucune instance n’est enmesure d’imposer aux commer-çants d’assurer ces missions niencore moins à des transpor-teurs plus soucieux du gain rapi-de que d’accomplir leur devoir.Résultat : comme à l’occasionde chaque fête religieuse ounationale, les Algériens serontpris en otage.

Pour s’approvisionner endenrées essentielles, il faudras’armer de patience, supporterd’interminables files.

Echaudés, beaucoup de res-ponsables de famille ont pris lesdevants, faisant des stocks depain, de lait et de légumes. Descomportements qui poussent lesprix vers le haut.

La spéculation bat son pleinen l’absence de mécanismes decontrôle fiables. Une situationqui va certainement perdurer

plusieurs jours après la fin desfêtes de l’Aïd. La tradition veutque la léthargie se poursuivepour plusieurs jours.

L’Aïd coïncidant avec ledébut de la semaine, il ne seraitpas étonnant que le retour à lanormale ne s’effectue que lasemaine d’après. Ne reprendrontle travail que les fonctionnaires

n’ayant pas d’autre choix que derejoindre leurs bureaux dans uneambiance morose.

Le reste suivra doucement.Pas de retour à la normale avantune semaine. Tant pis pourl ’économie qui tournera auralenti.

N. I.

POMME DE TERRE

Le déstockageau secours

des prix La tradition est respectée. Comme à la veille

de chaque fête, les prix flambent. C’est valablepour la pomme de terre tout comme pour d’autreslégumes. Si le ministère de l’Agriculture n’a pasde parade pour les navets à 300 dinars, il tented’influer sur le prix de la pomme de terre via leSystème de régulation des produits agricoles delarge consommation (Syrpalac).

Le département de Benaïssa fait état en effetd’une opération de déstockage de la pomme deterre à travers six wilayas commencée déjà dèsl’entame des derniers jours en raison de la haus-se «sensible» des prix de la pomme de terre à laveille de la fête de l'Aïd El Fitr. Concernant sixwilayas (Alger, Tipasa, Chlef, Mascara,Mostaganem et Oran), cette opération de déstoc-kage a pour but d’«approvisionner le marché ence produit, de répondre à la demande en cettepériode et éviter ainsi l'augmentation des prix quise fera au détriment à la fois des producteurs etdes consommateurs».

Le communiqué du ministère de l’Agricultureprécise que la pomme de terre déstockée estvendue aux grossistes à un prix allant de 27 à 29dinars le kilogramme, selon la qualité, alors quele prix de vente chez les détaillants devrait sesituer entre 35 et 40 DA/kg.

Cette opération est menée parallèlement avecla campagne de récolte de pomme de terre desaison, entamée en mai dernier et qui se poursuitdans certaines wilayas du nord notamment àMila, Saïda et El Bayadh. Le prix de la pomme deterre de saison devra se situer entre 45 et 50DA/kg. La production de la pomme de terre estpassée à 3,8 millions de tonnes en 2011 contre3,2 millions de tonnes en 2010, 2,67 millions detonnes en 2009 et 2,2 millions de tonnes en 2008.Le seuil de 4 millions de tonnes est l'objectif àcourt terme assigné à la filière.

Synthèse N. I.

L’UGCAA LES APPELLE À ASSURER LE SERVICE

Les boulangers entendront-ils l’appel ?Le ton est déjà donné. La ten-

sion sur le pain est perceptible.Beaucoup de boulangeries ontbaissé rideau en dépit de l’appelde l’Union générale des com-merçants et artisans algériens(UGCAA).

Comme chaque année, l’UGCAAappelle les boulangers à assurer le ser-vice durant les fêtes de l'Aïd. L’UGCAAaffirme qu’un planning d'ouverture pré-paré pour la circonstance a reçu l'avaldes concernés, à l'exception des bou-langeries dont les ouvriers ont été misen vacances et qui ne rouvriront pour laplupart qu'à la fin du mois d'août.

Cet appel sera-t-il entendu ? Rienn’est moins sûr puisque comme chaqueannée, beaucoup de boulangers ontdéjà vu leurs ouvriers partir versd’autres villes pour passer les fêtes enfamille. Comme à chaque fête, les res-ponsables des boulangeries sontconfrontés au même dilemme : libérer

leurs employés ou assurer le service.Souvent, c’est la première option qui estretenue. Résultat, deux jours avant lesfêtes, beaucoup de boulangeries ces-sent toute activité.

Une fermeture aux conséquencesinéluctables puisque les consommateurssont souvent réduits à faire le tour de

leur ville à la recherche d’une baguettede pain et ce, avant même le début desfêtes. Cette année, la situation risque dese compliquer davantage.

Eprouvés par un été marqué par descoupures d’électricité leur ayant causébeaucoup de pertes, beaucoup de bou-langers ont préféré faire une pause enprenant leur congé annuel juste à la findu Ramadan. Une défection qui com-plique davantage la situation.

L’année dernière, le ministère duCommerce évoquait un projet de loiorganisant les permanences durant lesvacances, les week-ends et les joursfériés. Ce texte devait être finalisé etsera soumis au gouvernement. Une foisla loi promulguée, le ministère duCommerce affirme qu’il aura enfin toutesles prérogatives pour intervenir en casde perturbation du marché.

En attendant, les consommateursdevront prendre leur mal en patience. Leservice public attendra…

N. I.

Hibernation forcée en prévision des fêtes de l’Aïd. Lelong week-end qui s’annonce plongera certainement lepays dans une léthargie dont l’avant-goût avait déjà étédonné pendant le Ramadan et qui ne prendra fin que plu-sieurs jours après l’Aïd.

Phot

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amir

Sid

À Alger, la circulation est moins dense.

Pas de pain, comme à chaque fête.

À L’OCCASION DE LA FÊTE

L’Etusa assure des dessertes spéciales Durant les deux jours de la

fête de l’Aïd, l’Etusa assurerades dessertes spéciales pourles visites des cimetières à par-tir de plusieurs stations de lacapitale.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -L’établissement public de transporturbain et suburbain d’Alger a établi unprogramme spécial pour les deux joursde la fête de l’Aïd afin de permettre auxfamilles de se rendre au niveau descimetières de la capitale pour serecueil l ir sur les tombes de leursproches, comme la tradition l’exige.Ainsi, dans un communiqué rendu

public jeudi, l’Etusa fait savoir que desdéssertes seront assurées de la stationplace du 1er-Mai vers les cimetières ElAlia, Garidi, Berrouillah et El Madania,de la station de la place des Martyrsvers les cimetières El Alia, El Kettar(côté haut et bas), Aïn-Benian etBouzaréah.

De la station Chevalley vers lescimetières de Béni Messous et DélyBrahim, de la station de Bachdjerrahvers les cimetières de Garidi par BenOmar, Sidi Arzine par Baraki et, enfin,de la station El Harrach vers le cimetiè-re El Alia en passant par celui de SidiTayeb. Afin de couvrir un plus large

périmètre et se rapprocher des régionsisolées, des liaisons spéciales serontorganisées vers les stations princi-pales. Il s’agit, des stations de Birtoutavers place des Martyrs en passant parla place du 1er-Mai, Zéralda versChevalley, Rouiba vers la place desMartyrs, Hai El Badr vers la station d’ElHarrach en passant par Bachdjerrah.

L’Etusa prévoit également une fortemobilisation de son personnel afin degarantir une meilleure qualité de servi-ce et maintenir la régularité sur seslignes, selon le communiqué en ques-tion.

M. M.

Phot

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amir

Sid.

Le Soird’Algérie Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 7

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir)- Jusqu’au-boutiste, Bachar AlAssad ne se rend pas à la raison. Ilpoursuit de livrer la guerre à sonpeuple. Une guerre qui a retrouvéson intensité dans la capitaleDamas où rebelles et armée régu-lière se sont affrontés vendredi prèsde l’aéroport.

Le régime de Damas, qu’aucu-ne médiation n’est arrivée àconvaincre de revenir de sa folieguerrière, ne rechigne pas sur lesmoyens. Il maintient ses bombarde-ments intensifs et sans discerne-ment sur notamment Alep, laseconde ville du pays, où la résis-tance est plus conséquente etmieux organisée.

Le cessez-le-feu tant souhaitépar les Nations unies, la Liguearabe et toutes les organisationsqui se sont senties interpellées parle conflit syrien s’éloigne de plus enplus. Un enlisement qui a poussé leConseil de sécurité de l’ONU à nepas proroger le mandant de la mis-sion d’observation pour la Syrie(Misnus) mais qui a incité, quelquesjours auparavant, le chef de la

médiation onusienne Kofi Annan àjeter le tablier.

Le désengagement onusien dela crise syrienne n’est cependantpas total, puisque, comme solutionde rechange, l’organisation interna-tionale, appuyée par la Liguearabe, a retenu de maintenir unbureau de liaison à Damas et d’ennommer tout de même un média-teur, en la personne de l’ancienministre des Affaires étrangèresalgériennes Lakhdar Brahimi. Cedernier, après une courte hésita-tion, aurait donné son aval pourtenter quelque chose dans la crisesyrienne. Cela alors quel’Organisation de la conférence isla-mique (OCI) a décidé mercredi desuspendre l’adhésion de la Syrie.

Une résolution à laquelle a tra-vaillé ardemment l’Arabie saoudite,pays hôte du sommet de l’OCI.L’Iran, membre de l’organisation,s’est, sans surprise, opposé à cetterésolution. En revanche, l’Algérie aaffiché son plein soutien.

La Syrie a vite réagi à cettesanction. Le chef de la diplomatiesyrienne n’a pas hésité un seul ins-

tant à accuser les États-Unis d’êtrederrière ce qu’il a appelé «uneconspiration». La Syrie s’en estprise aussi bien à l’OCI qu’à laLigue arabe accusées elles-mêmesde faire le jeu des Américains. Unedétérioration des rapports qui nelaisse à Bachar Al Assad que demenus mais jusque-là prépondé-rants soutiens.

L’Iran, et le duo sino-russe qui, àdeux reprises, ont agi pour fairecapoter une résolution du Conseilde sécurité de l’ONU, laquelle pou-vait ouvrir l’espace à une interven-tion militaire internationale. Mais à

bien y voir dans les derniers déve-loppements survenus, une telleoption n’est pas définitivementécartée. Les Américains ne perdentpas espoir de faire changer d’avisaux Russes.

Quant aux Français, ils axent,notamment depuis la sortie deNicolas Sarkozy qui a reproché àson successeur à l’Elysée, FrançoisHollande, d’être timoré dans sonapproche de la crise syrienne, surune diplomatie offensive.

Laurent Fabius se trouve entournée dans les pays voisins de laSyrie. S. A. I.

L’étau se resserre sur le régime de Damas. Deux déci-sions (sanctions), prises quasi simultanément, viennentaccabler davantage un Bachar Al Assad plus que jamaisisolé. Alors que l’Organisation de la conférence islamique(OCI) a suspendu l’adhésion de la Syrie, le Conseil desécurité de l’ONU a résolu, de son côté, de ne pas prolon-ger le mandat de la Misnus qui arrive à terme dimanche.

SYRIE

Bachar Al Assad poussédans une impasse étroite

Des militants islamistes fondamenta-listes tunisiens, armés de sabres et debâtons, ont attaqué dans la nuit dejeudi à vendredi un festival à Bizerte(nord) faisant cinq blessés, la troisièmeoffensive en trois jours, selon les auto-rités et des témoins.

«A la Maison de la jeunesse à Bizerte, envi-ron 200 personnes affiliées au courant salafisteont utilisé la violence pour empêcher une mani-festation organisée par des associations à l'oc-casion de la “Journée de Jérusalem” pourdénoncer la présence de certains invitésarabes», a indiqué le ministère de l'Intérieurdans un communiqué.

Le ministère précise être intervenu, disper-sant les assaillants à l'aide de gaz lacrymogèneet arrêtant quatre d'entre eux. Cinq personnesont été blessées.

Ces salafistes étaient armés de sabres et debâtons, ont dit deux des organisateurs, KhaledBoujemma et Salahedine Masri, interrogés par laradio Mosaïque.

Selon Béchir Ben Chérifia, secrétaire généralde la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, lapolice a attendu une heure avant d'intervenir etde disperser le groupe.

D'après ces témoins, les militants protes-taient contre la présence de Samir Kantar, unmilitant du Front de libération de Palestine (FLP)qui a passé près de trente ans dans les prisons

israéliennes avant d'être libéré en 2008 dans lacadre d'un échange avec le mouvement libanaischiite Hezbollah.

Artistes et ONG ont dénoncé la recrudescen-ce des attaques de groupes salafistes contre desévènements culturels. Ainsi, un concert et unspectacle comique ont dû être annulés mardi etmercredi. Par ailleurs, les organisateurs de deuxfestivals prévus en juillet et en août ont renoncéà ces évènements après avoir été menacés pardes militants radicaux.

Les artistes et des représentants de la socié-té civile accusent le gouvernement dominé parles islamistes du parti Ennahda de manquer defermeté, voire de complaisance envers les sala-fistes.

TUNISIE

Des salafistes attaquent encore un festival, cinq blessés

Les quotidiens tunisiensEssabah (en arabe) et LeTemps (en français) ontpublié vendredi sur leursunes respectives des édito-riaux vierges pour protester

contre la nomination par legouvernement d'un nou-veau directeur général à latête du groupe auquel ilsappartiennent.

Un encart blanc barré du mot

éditorial était publié par ces jour-naux dans leur édition de vendre-di pour protester contre la nomina-tion à la tête du groupe de LotfiTouati, un ancien rédacteur enchef d'un journal concurrent.

Le Temps a publié un commu-niqué des deux rédactions procla-mant leur «refus catégorique decette nomination et la méthode duparachutage» par le gouverne-ment, dominé par les islamistesdu parti Ennahda. Elles y procla-ment également leur «attache-ment à l'indépendance de la ligneéditoriale de (leur) établissementet les principes sur lesquels elleœuvre depuis plus d'un demi-siècle, ainsi qu'à la défense d'unepresse libre, indépendante et plu-raliste après la Révolution du 14janvier 2011». Le groupe de pres-

se tunisien auquel appartiennentles deux journaux est passé sousle contrôle de l'Etat après la révo-lution. Il était jusqu'alors sous lacoupe de Sakher El Materi,gendre du président déchu Zine ElAbidine Ben Ali.

Le gouvernement tunisien aété accusé à plusieurs reprisesces derniers mois de chercher àprendre le contrôle de médiaspublics en procédant, sansconsulter les rédactions, à unesérie de nominations à la tête detélévisions, de radios et de jour-naux.

En juillet, l'Inric, l'instance char-gée de la réforme des médias,s'est même sabordée pour dénon-cer la «censure», accusant le pou-voir d'user d'«outils de désinfor-mation et de censure».

Deux journaux protestent contre un directeur nommé par le pouvoir

MondeREFUGE DE

JULIAN ASSANGE

Statu quo devantl'ambassade

d'Equateur à Londres

Une petite poignée de militantspro-Assange, largement dépassésen nombre par les reporters et lespoliciers, montait la garde vendredimatin devant l'ambassaded'Equateur à Londres, où JulianAssange était toujours réfugié,dans l'attente d'une issue à lacrise.

La petite rue où est située l'am-bassade, au cœur du quartier chicde Knightsbridge, était calme. Leslivreurs du grand magasin Harrodss'affairaient pour disposer des potsde fleurs devant le magasin sur lepoint d'ouvrir. La voie n'était pasbouclée et voitures et camions delivraison circulaient librement.

Une petite armée de camera-men et de photographes a pris sesquartiers sur le trottoir face à l'am-bassade, certains assis sur despliants.

Reporters et militants restentderrière des barrières métalliques,auxquelles sont accrochées despancartes : «Nous sommes tousdes Julian Assange», ou «LibérezJulian».

Une douzaine de partisansd'Assange, qui ont passé la nuit àl'abri des porches des maisonsface à l'ambassade, prennent leurpetit-déjeuner en gardant un œilsur l'entrée.

Une jeune femme de 26 ans,qui se fait appeler Baba Gena,défend mordicus Julian Assange.«Il n'a rien fait, les accusations (deviol et d'agression sexuelles pourlesquelles il est recherché enSuède) sont fausses», assure-t-elle.

«On sait bien que s'il est extra-dé en Suède, ils vont l'envoyer enAmérique», craint-elle. «Je suis làpour qu'il ait le droit de rester ici etde s'expliquer», ajoute-t-elle.

Comme beaucoup de militantsstationnés devant l'ambassade,elle fait partie du mouvement«Occupy London» qui a planté sestentes pendant 4 mois sur le parvisde la cathédrale St Paul cet hiver,en plein cœur de la City, avantd'être évacué.

Tammy, 34 ans, est aussi uneancienne d'«Occupy». «On resteralà autant de temps qu'il le faudra»,assure-t-elle.

Juste en face, les policiers quimontent la garde devant l'ambas-sade laissent entrer et sortir le per-sonnel, placides.

L'ambassade d'Equateur n'oc-cupe que deux étages du bâtimentmassif en briques rouges, et plu-sieurs dizaines de policiers serelayent à l'intérieur, dans le cou-loir ou les étages, selon un photo-graphe de l'AFP sur place.

Julian Assange doit, selonWikiLeaks, faire une déclaration à13h GMT dimanche et beaucoups'interrogent : Assange prendra-t-ille risque de sortir devant l'ambas-sade, où la police ne manquerapas de l'arrêter pour avoir enfreintles conditions de sa liberté sur-veillée ?

Il pourrait plus probablementsortir sur l'un des balcons de l'am-bassade, située au premier étagedu bâtiment, restant ainsi dansl'enceinte diplomatique protégée.

Le Royaume-Uni a invoqué uneloi de 1987 l'autorisant à entrerdans les locaux de l'ambassade enlevant son statut diplomatique,mais cette loi n'a jamais été utiliséeet constituerait un «précédent dan-gereux», relève la BBC.

Phot

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DÉCÈSLes familles CHIKHI de Aïn El Hammam, d’Alger et deBatna font part du décès de

CHIKHI Fatma épouse CHIKHI Saâdisurvenu la veille du 27e jour de ce mois de Ramadan.L’enterrement a eu lieu le 15 août 2012 au cimetièrede Ben Aknoun.Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.»

[email protected]

Le Soird’Algérie Culture Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 8

Le roman relate l'histoi-re de Yacine, issu d'unmariage mixte entre

une Algérienne et unFrançais. Il est victimed'un trouble psycholo-gique qui va parsemer savie de difficultés.

C'est à l'école qu'il vas'apercevoir de la singula-rité de sa situation lors-qu'il va parler couram-ment la langue de Molièrealors que ses camaradescommencent à peine à labalbutier.

L’appellation de«gaouri» le choque énor-mément alors qu'il sesent totalement algérien.

Avançant dans l'âge, ilse décide à aller seconfier à un médecin. Cedernier comprend sasituation et le prend ensympathie, à telleenseigne qu'il l'engagecomme infirmier auniveau de son cabinet.Pour Yacine, cette priseen charge vient à point carses parents ont décidé dese séparer.

Il est néanmoins déchi-ré entre l'envie derejoindre son père pouraméliorer sa situationmatérielle et le besoinaffectif de rester auprèsde sa mère.

L'auteur explique quele cordon ombilical restemême après la naissance,d'où le titre du roman El

mass, le diamant, car lachose la plus importantec'est la mère. Beaucoupdes amis de Yacine sontétonnés de ne pas le voir

profiter de tous ces avan-tages alors qu'il a mêmela double nationalité. Pources jeunes, l’Europe, c'estl’eldorado dont ils rêvent

mais qui reste inacces-sible. El mass, le titre,renvoie aussi à notre paysriche de son sous-sol, deson agriculture, de ses1200 km de côtes et c'estun déchirement pour cejeune qui, malgré cet étatde fait, est obligé de s'exi-ler pour gagner sa vie. Ilrecourt même au mariageblanc pour traverser laMéditerranée. Yacinerefuse tous ces avantagespour rester auprès de samère.

L’auteur fait com-prendre, à travers saconférence, que tous lesAlgériens sont partagésentre deux cultures. Eneffet, nos jeunes veulentvivre à l'occidentale sanspour autant renoncer àleurs traditions.

Pour Mme Bouchakour,une double culture estenrichissante au lieud'être un handicap car ellerapproche les peuples.

Medjdoub Ali

Phot

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Sublime était la prestationmusicale de Beihdja Rahal àla salle El-Mouggar, à Alger.

Drapée d’un karakou qui l’a joli-ment embellie, Beihdja donnerale la par un séduisant inqilab dansle mode zidane intitulé Wassilisob el mou’ana.

Les autres morceaux de lanouba dans le même mode quivont lui succéder seront aussibeaux et digestes car judicieuse-ment choisis pour une soiréeramadanesque. Ils ont pour titreMa’chouq min gheydi el hissan(épris par la beauté des femmes)et El hawa dhel el oussoud (lapassion avilit les lions).

Après un khlass au rythmealerte, Beihdja entame un ‘aroubidans le mode djarka qu’elle pré-cède d’un istikhbar ayant lemême thème poétique. Memhounelli hadjarni (sera éprouvé celuiqui m’a quitté) ne sera qu’unavant- goût pour le ‘aroubi intituléAqli behwak dha’ali (par ta pas-sion, mon esprit s’est égaré). Cesera dans le registre hawzi que

Beihdja Rahal va transcender.Ses fans, habitués à l’entendresurtout dans la nouba, serontagréablement surpris par la maî-trise des énoncés lyriques de cegenre musical tlemcénien.

Sa préférence sera protée surdes textes de Boumediène Ben-sahla, notamment sa chansonphare Limta yehna qalbi (quand

est-ce mon cœur sera réjoui). Leconcert sera clôturé par unesuperbe poésie mystique de SidiLakhdar Benkhlouf qui a pournom El maw’ouda. C’est l’histoired’une jeune fille qui, du temps duProphète Mohamed (QLSSSL),sera accusée à tort par desenvieux dont la haine envers elleincitera son père à la brûler.

Regrettant son geste, il a allaconsulter le Prophète qui lui indi-quera que sa chère jouvencelleétait au paradis.

Il est à noter que le dernieropus de Beihdja Rahal comporteune nouba hsine avec notammentun msadar qui a pour titre Yamouqabel kif el‘amel.

M. Belarbi

Lors d’une conférenceà Alger en 2006, GeorgesCorm avait exprimé sescraintes d’une «troisièmeguerre mondiale» oppo-sant, d’un côté, la Rus-sie, la Chine et l’Iran etde l’autre, les Etats-Uniset leurs alliés occiden-taux. A l’époque, tousavait trouvé exagéréesles craintes de l’hommepolitique, historien,consultant économiqueet juriste libanais, auteurnotamment des livres Lenouveau désordre éco-nomique mondial (LaDécouverte, 1993) et LeProche-Orient éclaté(1956- 2007) paru chezGallimard/Histoire. Septannées sont passées.

De nouveaux conflitset zones de tensionssont apparus un peu par-tout dans le monde. LaSyrie divise les super-puissances écono-miques et militaires. LaSyrie est l’allié de l’Irantout proche. Les appré-hensions de GeorgesCorm ne paraissent plusexagérées.

Dans le roman leRiche et le Pauvre d’Er-win Shaw, le héros del’histoire parlait de vieuxmilitaires qui adressaientles pires menaces àd’autres vieux militairesde l’autre côté du rideaude fer.

En 1948, on avait poséà Albert Einstein unequestion sur l’armementqui sera employé dansune éventuelle troisièmeguerre mondiale

«Je ne sais pas, maisje peux vous dire ce dontils se serviront pour laquatrième : ils se jette-ront des pierres», avaitrépondu l’illustre physi-cien théoricien.

Ces fous qui gouver-nement le monde vont-ilsretrouver la raison ?

K. [email protected]

Le coup de bill’artdu Soir

RReettoouurr vveerrss ll’’ââggee

ddee llaa ppiieerrrree Par Kader Bakou

SALLE EL-MOUGGAR

Transcendante prestation musicalede Beihdja Rahal

SALLE IBN ZEYDOUN DERIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Aujourd’hui à 18h30 :Pièce Le renard blanc duthéâtre traditionnel japonaisbunraku.

THÉÂTRE RÉGIONAL DECONSTANTINE Lundi 27 août à 18h :Pièce Le renard blanc du théâtre

traditionnel japonais bunraku.

KHAIMATKOUM DE L’HÔTELHILTON (PINS-MARITIMESALGER)Aujourd’hui : Music Halld’Algérie (Finale). Prix : 500 DA.Dimanche 19 août : Soiréesurprise.La vente de billets se ferachaque soir à partir de 22h auchapiteau du Hilton. Le show

commencera à 23h30.

LIBRAIRIE LA RENAISSANCEEn collaboration avec l’OfficeRiadh-El-Feth, la librairie LaRenaissance organise une foiredu livre du 15 mai au 15 août,tous les jours de 9h à 20h, auniveau 104.

MUSÉE NATIONAL D’ARTSMODERNE ET

CONTEMPORAIN D’ALGER(RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER)Jusqu’au 30 septembre :Exposition de l’artiste MahjoubBen Bella (dans le cadre ducinquantenaire del’Indépendance).

COMPLEXE DE SIDI FREDJ(PORT DE PLAISANCE)Jusqu’au 31 août : En soirée :

séances de ventes-dédicaces.Khaled Mandi signera ses livresIntrigue à Sidi Fredj (roman) etDély Ibrahim premier villagecolonial. Ahmed Karim Labechesignera ses livres Chéraga unebanlieue d’Alger et Haouchs etvillages du sahelalgérois.Ahmed Legraâ signerason livre Le Sud-Ouest, Béchar.Du tumultueux passé aumisérable avenir.

ROMAN EL MASS D'IZDIHAR BOUCHAKOUR

Le drame d’un Franco-AlgérienLa présentation de l’œuvre, écrite en arabeclassique et éditée par Dar el adab el arabi, aeu lieu, cette semaine, au niveau du cafélittéraire de la bibliothèque de la wilaya deChlef.

En librairie

Ramzy, 5 ansC’est un petit garçon plein de malice et d’éveil qui

s’est hasardé, dès le cinquième jour du Ramadan, àentamer une expérience unique pour ses deuxparents fiers de leur petit «cookie». Sa maman,Ludmila, ne cache pas son admiration face à l’initiati-ve totalement personnelle de son petit garçon dequatre ans et demi : «Ce jour-là, Ramzy s’est réveilléà 7h, a ouvert le frigidaire, en a sorti un flan et en amangé la moitié. Il s’est ensuite dirigé vers sachambre pour jouer, regarder la télé ou feuilleter deslivres. Au début, je n’ai pas fait attention, tout avait l’airnormal sauf que mon petit n’avait pas réclamé dedéjeuner, il l’avait même refusé quand je lui ai propo-sé son assiette.

Prise par les tâches ménagères et par sa petitesœur, je n’ai pas vu le temps passer, quand, vers17h30, j’ai vu mon bébé accourir vers moi pour m’an-noncer tout de go : ‘’Ce carême me fatigue, il me faitmal au ventre.’’ C’est là que j’ai compris que monange nous avait courageusement imités en s’abste-nant de manger durant toute la journée.

Il est vrai qu’il s’est ensuite rué sur son flan pour lefinir, mais le fait d’avoir eu le cran de jeûner me rendtellement fière et me rappelle que mon petit chou estdevenu grand.» Une journée bien chargée pour cetenfant qui a tenu à l’achever après cette pause flan.Il s’est ensuite rattrapé avec les boureks et lesamuse-bouche du f’tour que sa maman lui a spéciale-ment confectionnés.

Manel, 7 ansPour cette petite fille, aînée de trois frères et ins-

crite en deuxième année primaire, l’expérience dujeûne a failli tourner au drame. En raison de la chaleurinsoutenable, même pour les adultes, et les journéestrop longues, laisser un enfant se priver d’eau et denourriture n’est pas conseillé, voire proscrit pour unecertaine catégorie d’enfants frêles et fragiles.

Sa maman, Lydia, nous raconte, toujours cho-quée, comment s’est achevée une journée qui étaitcensée être une fête pour toute la famille. «Manelavait décidé ce jour-là de jeûner pour la première fois.Elle s’est donc levée à 3h pour prendre un couscousaux raisins secs ainsi que d’autres sucreries qui luiauraient évité les creux durant la longue journée quis’annonçait. Son père et moi n’avions aucune objec-tion à cette courageuse initiative puisque nos tradi-

tions de musulmansencouragent lesparents à habituerleurs enfants au jeûnedu mois de Ramadan.Et même si jeûner enété est assez difficile,je n’ai, à aucunmoment, cru mal faireen laissant ma fille ten-ter cette pieuse expé-rience. Durant la jour-née de son jeûne, Manel a demandé toutes sortes deplats et de sucreries ; une chorba rouge au tlitli, desboulettes de viandes, du flan, de la glace et des tar-telettes aux fruits que son papa et moi avons réunistant bien que mal pour les lui présenter sur la table dudîner. Cependant, vers 19h30, soit une demi-heureavant la rupture du jeûne, ma petite s’est mise sur sonlit pour un petit somme, pensais-je. Mais à 20h,quand je suis allée la réveiller, elle ne voulait rien

entendre et restait endormie, certainement trop affai-blie par cette rude journée. Heureusement que sonétat n’a pas été grave, puisqu’elle s’est enfin levéepour rompre le jeûne mais la pauvre n’a pu savoureraucun des mets que je lui avais tendrement préparéset est restée malade durant trois jours.»

Une expérience assez douloureuse pour cesparents qui se sont promis de ne plus laisser leursenfants, tant qu’ils sont jeunes, jeûner en été, fusse-t-il au détriment des bonnes habitudes musulmanes.

Sofiane, 11 ans«C’est un peu difficile mais je suis bien obligé».

Ce collégien gourmand et un peu capricieux n’en est

pas à sa première tentative de jeûne, n’empêche quelui n’a jamais pu finir une journée complète en raison,dit-il, «de la difficulté à me priver de tout ce que j’aime,surtout ces dernières années puisqu’il fait très chaudet que je ne peux vraiment pas supporter la soif, lafaim et les journée sans fin. C’est pour cela, qu’àchaque fois, j’interrompais mon jeûne au granddésespoir de mes parents». Néanmoins, cette année,Sofiane est devenu grand, en troisième année du col-lège. Ce préadolescent a été contraint par ses parentsde jeûner pendant au moins quelques jours.

Sa maman Zakia explique cette décision pour lemoins expéditive : «Mon fils est grand, c’est vrai qu’iln’est pas encore pubère, mais c’est le moment pourlui de commencer à se responsabiliser et à supporterla faim et la soif comme les milliers d’autres enfantsde son âges. Au début, je comprenais la difficulté qu’ilavait à ne pas pouvoir jeûner toute une journée, mais

depuis quelques années, je m’inquièteréellement de le voir grandir et restertout aussi gamin qu’à l’âge de 6 ans. Jesais qu’il va bientôt atteindre un âge oùil sera obligé de jeûner tout le mois, etpour cela, il faut qu’il commence às’habituer à l’abstinence comme toutbon musulman. C’est pour cela queson père et moi l’avons contraint cetteannée à jeûner un jour sur deux, aurisque de le punir s’il rompt la journéeavant le Adhan. Nous voulons qu’ilcomprenne qu’au-delà de l’obligationdivine, jeûner le Ramadan est unacte de spiritualité et de contrôle desoi qui l’aidera à s’affirmer dans

l’existence et à ne pas céder aux tentations.»

Maghnia, 55 ans «Le premier jeûne d’un enfant doit rester inou-

bliable. «C’est vers l’âge de 6 ou 7 ans que mesenfants ont tenté l’expérience du jeûne pour la pre-mière fois, le 27 du mois du Ramadan, Leilat el Kadar,est le plus propice à ce genre d’événement, car c’estun jour spécial et mystique plein de spiritualité et detraditions. C’est pour cela que nombre de famillesalgériennes et musulmanes encouragent leurs progé-nitures au jeûne durant cette journée.

Et afin de bien marquer l’événement qui revêt pourles enfants un caractère encore plus spécial que pourles adultes, ils font un réel travail sur eux-mêmes poursupporter les difficultés de la faim et de la soif et prou-ver leur courage, des usages transmis au fil des géné-rations restent de vigueur et sont strictement respec-tés au plus grand bonheur des jeunes jeûneurs.

Ainsi, ce jour-là, l’enfant pourra choisir les plats etmets qu’il désire et les verra, sans conteste, sur latable du f’tour. Pour ma part, j’ai eu droit à l’envieinopinée de ma fille pour des sardines grillées alorsqu’un de mes fils a exigé un poulet rôti, une grossepomme rouge et de la zlabia jaune. Les envies defruits exotiques sont aussi de mise, comme pour lesananas ou les cerises parfois introuvables et quigâchent un peu la fête.

C’est pour la rupture du jeûne que la traditionnous a fixé le plus d’usages, le jeune jeûneur, à l’heu-re du Adhan, est juché sur le toit de la maison, dansle temps, les immeubles n’étaient pas aussi nombreuxque maintenant et les toits étaient assez bas et doncaccessibles, puis rompt son jeûne avec un verre delait contenant une bague en argent au fond ainsi quetrois dattes.

Une tradition qui est devenue pour mes petits unréel moment de magie mêlée de fierté et de courageet qui s’est malheureusement perdue de nos jourspour être remplacée par des sucreries et des jouetspour les courageux élus.» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 9

Depuis la nuit des temps,chez les musulmans du mondeentier, qu’un événementinhérent au mois sacré deRamadan alimente aussi bienles albums photos que lessouvenirs familiaux ; lepremier jeûne des enfants estconsidéré comme unecirconstance sans précédentet qui transforme nos petitsbouts de chou innocents envrais petits musulmans qui selancent courageusement surles traces de leurs ainés.

NNuumméérroo 31

Il est 2h du matin. Nafissa, la cinquantainebien entamée, est tirée de son sommeil pardes douleurs atroces qui lui cisaillent l’abdo-men. Elle court aux toilettes prise d’une diar-rhée carabinée. Courbée, elle serre sonventre, incapable de bouger. Elle tremble defroid et claque des dents, même si, ce jour-là,le thermomètre affichait 35 degrés.

Aidée par son fils, elle enfile une grosseveste en laine et s’affale sur le siège arrièrede la voiture, direction : les urgences du CHUMustapha. Elle arrive à bon port, le visagelivide, le corps en nage.

Le pavillon, pour ne pas dire le mouroir,est déjà visité par des malades, qui, gémis-sent, qui, crient, d’autres, inconscients, cou-chés sur les bancs, attendent leur tour.

Dans un va-et-vient incessant, et aprèsque les malades aient subi des prélèvements

sanguins ordonnés par le médecin, ils pren-nent leur mal en patience, leurs proches, unefiche et une ordonnance à la main, font lanavette entre l’ancien service des urgenceset le nouveau ; ce dernier ayant la charged’expédier les flacons au laboratoire. Il fau-drait attendre pas moins d’une heure pourobtenir les résultats, pour ensuite refaire lachaîne et enfin revoir le médecin.

Nafissa a une envie pressante, ellecherche les toilettes, elle aperçoit une portesur laquelle est plaquée une fiche où l’onpeut lire : «Toilettes en panne». Elle s’adres-se à un médecin qui, tout de go, lui répond :«Allez vous plaindre au directeur de garde.»Elle n’a ni la force ni le temps. Nafissa et sonfils quittent le service à leur recherche. Ils lestrouveront au nouveau pavillon des urgencesinauguré en grande pompe il y a même pas

une année et qui a déjà perdu toute sa ruti-lance. Mais dans quel état elles sont ces toi-lettes ! Elle patauge dans l’eau jusqu’à la che-ville, sans parler du trône souillé à vous fairevomir. Quant à l’eau courante, il faudraitrepasser. Elle retourne au service, et passechez le médecin. Elles sont en fait deuxjeunes internes, dont une, après l’avoir aus-cultée, prescrit des examens sanguins. Sacollègue jette un œil dans la salle d’attente, etdiscrètement lui propose d’examiner deuxpatientes à la fois : «J’ai envie d’en finir, les’hor c’est pour bientôt.» Du coup, ce sonttrois femmes qui se retrouvent dans unemême salle, dévoilant leur intimité. Une situa-tion visiblement gênante pour elles. Nafissa,dépitée, passe dans la pièce d’à-côté qui faitoffice de labo, elle se fait piquer par une infir-mière qui semble pressée de la «liquider»,car d’autres attendent, et elle ne veut surtoutpas rater le s’hor.

Comme les autres, son fils suivra le mêmeitinéraire pour les analyses sanguines, ilattendra 1 heure pour les résultats. Il est unpeu plus de 3h du matin, une dame au corps

frêle traîne les jambes appuyée sur sonépoux. Elle est inconsciente. Son fils tape àtoutes les portes cherchant désespérémentun médecin. Nos blouses blanches ont parmiracle disparu. L’heure du s’hor a sonné. Ilsont abandonné les patients, provoquant l’irede leurs familles.

Sorti de ses gonds, le fils vocifère : «C’estun scandale, comment peut-on laisser desmalades nécessitant des soins d’urgence,pour aller se remplir la panse. Je veux voir ledirecteur de garde.» Et ce sont tous lesproches qui s’insurgeront contre cette situa-tion pour le moins kafkaïenne. Alerté, ledirecteur fait son apparition.

Il cherche à son tour un toubib, qu’il trou-vera dans une salle au fond du couloir. Lescheveux ébouriffés, les yeux gonflés, il a l'airde sortir d’un profond sommeil. Ce sera luiqui prendra la relève.

Il est un peu plus de 4h, Nafissa a fini paravoir ses résultats. Eh bien ça ne sera pas lemême médecin qui les interprétera ! La jeuneinterne qui l’a auscultée ainsi que ses col-lègues n’ont toujours pas terminé le s’hor ! n

UUrrggeenncc eessPar Naïma Yachir

[email protected]

ATTITUDES

«Ce jour-là, l’enfant pourrachoisir les plats et mets qu’il

désire et les verra, sans conteste,sur la table du f’tour.

J’ai eu droit à l’envie inopinéede ma fille pour des sardines

grillées alors qu’un de mes filsa exigé un poulet rôti, une

grosse pomme rouge et de la zlabia jaune.»

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L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

««LLaa rrééaall ii ssaattiioonndd’’uunnee ssttrruuccttuurreedd’’aaccccuuee ii ll ddiiggnneedd’’uunn cceennttrree ddee

rréééédduuccaattiioonnss ’’ iimmppoossee àà SSkkiikkddaa»»

Hémiplégiques ousportifs, malades

chroniques ou blessés dematchs de quartier, vieux

ou jeunes, «personnen’est à l’abri d’une

affection qui nécessitedes séances de

rééducation», nous ditHafiane-BadounaMohamed-Chawki,

kinésithérapeute depuis1987 à Skikda.

Lire en page 10............

C’EST MA VIEAAmmmmii EEss ’’ ssaaccii ,,

llee vveennddeeuurr ddee ppaaiinn rraassssiiss

La collecte de pain rassisest devenue depuisquelque temps une

pratique courante pourles adolescents.

Mais ammi Es’saci estpionnier en la matière.Frêle et nonchalant, ce septuagénaire est

devenu un personnageemblématique de ce «métier».

Lire en page 11..............VOYAGE

CULINAIREKKaaïïkkaaââtt eettaallyyaa ,,

ggââtteeaauu pphhaarree ppoouurr uunnee mm''hhiibbaa

Nous parlerons dans cenuméro d’une traditionqui est de circonstance,l’mhiba ou le cadeau

que le fiancé offre à sapromise le jour de l’Aïd,en plus de l’assiette de

gâteaux qui comporteral’inévitable

kaïkaât etalya.Lire en page 12

AA nniimméé ppaa rr NNaa ïïmmaa YYaacchh ii rrSoirmagazine

Par Katya Kaci

«Mon enfant jeûne pour la première fois»

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 10

oirmagazineS HAFIANE-BADOUNA MOHAMMED-CHAWKI, KINÉSITHÉRAPEUTE, AU SOIRMAGAZINE

Pour l’exemple, à Skikda, on necompte que 3 kinés exerçant dans ledomaine privé et 4 dans le public.Situation jugée inquiétante pour laprise en charge «post-médicale» deshandicapés et des accidentés de toutenature. Qualitativement, on est encoreloin de l’expérience allemande, issuede la prise en charge performante desblessés de la Deuxième Guerre mon-diale ; une référence à suivre, selonnotre interlocuteur. Dans ce cadre,l’entame de formations de perfection-nement est plus que salutaire.

La spécialisation semble, elleaussi, remise aux calendes grecques.Et quand on sait que 35% des acci-dentés, à l’échelle nationale, conser-vent des séquelles graves, souventhandicapantes, faute d’un traitementparamédical adéquat (rééducation…),situation appelée à évoluer, on est endroit d’appréhender un avenir «infir-me». Hafiane-Badouna Mohamed-Chawki, le kiné de Salah Assad, del’équipe militaire en 96 (avec les Saïfi,Meftah, Boughrara…), des consuls etdes ambassadeurs... qui dirige uncabinet de rééducation fonctionnelleet réadaptation physiothérapie depuis1991 dans la zone sud de Skikda,nous livre son expérience.

Le Soir d’Algérie : Pouvez-vousnous parler de votre activité ?Hafiane-Badouna Mohammed-Chawki : D’abord la kinésithérapie oula rééducation intervient dans lespathologies, telles la rhumatologie, latraumatologie, la neurologie, et ce,pour ne citer que celles-là. Il fautrappeler que mon cabinet couvre toutela wilaya.

Quel constat tirez-vous de votreexpérience dans le domaine privé ?

Au niveau de mon cabinet, j’ai vutoutes les pathologies, des maladiesqui se guérissent rapidement, ou chro-niques qui demandent beaucoup detemps, durant lequel le patient devientcomme un membre de la famille.D’ailleurs, je suis régulièrement dansmon bureau de 7h30 jusqu'à 20h.

Quels sont justement ces mala-dies chroniques ?

L’hémiplégie, infirmité moteur céré-bral, (IMC), rhumatologie (10 séancespar an)…

Combien dure une séance dekinésithérapie ?

Une heure en général. Elle consis-te à faire un travail d’électrothérapie,physiothérapie, des massages, desmouvements, la mécanothérapie…

Quelle est la fréquence quoti-dienne de vos patients ?

20 personnes par jour.

Existe-t-il une norme nationaleou internationale de fréquence ? Tout dépendra de l’espace, du matérielet du personnel. Si le nombre depatients va tripler, on sera dans l’obli-gation d’augmenter la capacité d’ac-cueil en fonction de l’extension de l’es-pace. Ce qui aura pour impact unemeilleure prise en charge desmalades.

A Skikda, il existe trois cabinetsprivés, cela est-il suffisant ?

Non. Au vu du nombre de la popula-tion, de l’implantation d’un tissu indus-triel (une zone industrielle, un portcommercial et port pétrolier), onest encore loin d’un kiné pour dixpersonnes.

Tout autant que, dans un passérécent, preuve nous a été donnée quel’on n’était pas encore à l’abri derisques majeurs, sanctionné par uneincapacité criante de prise en chargedes accidentés par le secteur public.

Que proposez-vous pour qu’il yait une bonne prise en charge desmalades selon les normes ?

Une structure d’accueil digne d’uncentre de rééducation à Skikda.

Sur le plan national, il est plus quenécessaire, déontologie médicale obli-ge, de mettre à la disposition despatients les moyens de leur prise en

charge, une assistance paramédicale,ainsi qu’une diminution des chargessociales liées aux mauvaises prisesen charge. Il revient aussi aux hautesautorités de mettre sur le marché deséquipements de haute technologiedestinés à l’électrothérapie, la méca-nothérapie et l’ergothérapie.

On peut également inciter lesparents à préconiser une hygiène devie au profit des bébés. Cela évitera

l’hospitalisation et l’orientation vers lekiné pour des séances respiratoires.Et sachant que la spécialisation faitencore défaut dans le secteur (uneseule spécialiste au niveau de l’éta-blissement public hospitalier), on peutdeviner la défaillance dans la prise encharge.

Il existe trois rééducations : réédu-cation directe, rééducation deséquelles et rééducation d’une fonc-tion particulière.

Sont-elles toutes pratiquées enAlgérie ?

Pour le moment, faute de moyens,on ne fait que la rééducation générale.La concurrence faisant aussi défaut,on est obligés de répondre auxbesoins des malades.

Y a-t-il eu des formations dans cesens ?

Par le biais de l’Association des amisdu malade, il y a eu une lancée dans lecadre de la rééducation avec des pro-fesseurs de renommée mondiale.

Un mot pour terminer...Personne n’est à l’abri d’une affec-

tion qui nécessite des séances derééducation. Donc, dans le cadre del’amélioration graduelle de la prise encharge des patients, la création d’unestructure d’accueil digne d’un centrede rééducation, qui pourra créer 22emplois permanents et une cotisationannuelle en impôt et taxe de l’ordre de583 000 DA, s’impose. n

Hémiplégiques ou sportifs, malades chroniquesou blessés de matchs de quartier, vieux oujeunes, «personne n’est à l’abri d’une affectionqui nécessite des séances de rééducation», nousdit Hafiane-Badouna Mohammed-Chawki,kinésithérapeute depuis 1987 à Skikda. L’affluxdes adeptes de la kinésithérapie demeuredisproportionné par rapport à la disponibilitédes moyens matériels et humains, voirel’absence «d’une infrastructure de soutien à lamédecine moderne».

Par Zaïd Zoheir

«La réalisation d’une structure d’accueil digne d’un centre de rééducation

s’impose à Skikda»

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osDR

Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il fassebeau ou que le thermomètre atteigneles 40 degrés Celsius, ammi Es’saciest rarement inscrit dans la liste desabonnés absents. Imperturbable, il estindifférent aux caprices de la météo.

Il évolue dans son monde, fait depain rassis, de sacs de semoule àemplir et d’un chariot déglingué, sonseul mode de transport de marchan-dises. Une tour d’ivoire inviolable etdans laquelle il a décidé de vivredepuis une décennie.

Vêtu presque de haillons, l’espritrebelle et revendicatif, ammi Es’saci vittout seul vit «tout seul avec sa solitu-de», pour paraphraser GeorgesMoustaki. Il fera sienne, inconsciem-ment, cette citation Russe «sans pain,sans sel, mauvaise compagnie».

Dès qu’on le voit, il ne faut pas tropchercher le pain, il est tout près. Lesdeux semblent se reconnaître, l’un sepositionnant là où passe l’autre etl’autre marche là où l’un exhale son«odeur». Comme quoi, «il vaut mieuxcourir derrière le pain, qu’après lemédecin».

Une communion serait même néeentre les voisins et ammi Es’saci. Le jetde sachets en plastique par-dessus lesbalcons en est l’expression manifeste.Le geste d’adhésion. D’ailleurs, faut-ille rappeler, ce dernier serait devenuroutinier dans le comportementdomestique, comme cuisiner, faire leménage ou laver le linge… Chaquematin que Dieu fait, le collecteur depain s’introduit dans les quartiers, encommençant par le plus proche de son

lieu de résidence. Il est l’un des rares àavoir le respect de tous. Même les pluschahuteurs parmi les adolescents nel’embêtent pas, au contraire, ils aimentlui parler, lui poser des questions surson travail et l’aider en cas de besoin.Sa campagne de sensibilisation surl’impératif de lui jeter les sacs de painse traduit par des bribes de parolesincompréhensibles, comme «elli andouel khobz el yabess» (celui qui a du painrassis), ou abrégés, «el khobz elyabess», «le pain rassis».

Mais les cent pas qu’il fait au-des-sous des balcons suffisent, à euxseuls, pour véhiculer le message. Il nefaut surtout pas faire attendre ammiEs’saci, ainsi, les femmes au foyer nemettent pas de gants pour se débar-rasser des kilos de pain encombrantles coins des cuisines et des balcons.

La chute des sachets est un balletquotidien que l’on observe générale-ment jusqu'à midi. D’autres, détestantprobablement ce geste, préfèrent des-cendre et déposer leur apport sansfaire de bruit.

Un alignement, en désordre, desachets, défigurant, le temps d’unecollecte, le décor qui nous rappellel’aménagement qui s’impose désespé-rément dans nos cités.

Après un grand tour dans les diffé-rents sites, ammi Es’saci ramasse le«magôt nutritif». Sitôt fait, notre «pros-pecteur» disparaît. On ne le voit plusdans les parages. Durant son absen-ce, le pain rassis devient le plat préfé-ré des pigeons, qui assiègent l’espacealéatoirement affecté. A part cetteespèce, personne n’y touche, tout lemonde sait que cette collecte est le«bien» de ammi Es’saci. Des minutes

se sont écoulées et ce dernier n’a pasencore pointé son nez. Le voilà enfin !traînant derrière lui une dizaine desacs de semoule vides, le plus souventd’une capacité de 25 kilos, qu’il ramas-se un peu partout, fruit d’un jet prove-nant d’une autre «clientèle».

Le premier geste qu’il aura à faireest de les mettre devant son «pacto-le». Après une autre éclipse, courte,réservée cette fois-ci à sa deuxièmepassion, le curage des avaloirs qu’ilfait, selon les mauvaises langues,moyennant une petite rémunération, etammi Es’saci revient pour la phasefinale du volet bénévolat : l’emballage.Avant, souvent fatigué à force de traî-ner son maigre corps, ammi Es’sacifait un somme, une sieste sous l’arbrecentenaire du coin, entouré de «ses»centaines de morceaux de pain, sou-vent dormant, involontairement, surquelques-uns, ou sur des objetsencombrants. Il y en a un peu partout,au bas du dos, sous sa tête ou sousles aisselles, il s’en débarrasse à lapremière sensation de gêne et se ren-dort. «S'il a un morceau de pain, sonparadis est sous un sapin», sembleêtre son leitmotiv.

Le repos du guerrier consumé, il semet sur son séant, prend le soin d’ali-gner en ordre, contrairement à la pre-mière fois, les sacs de semoule emplis

de pain. Après les avoir bien fermés, illes met sur son vieux chariot en boisqu’il n’a jamais pensé à réparer.

Après cette harassante demi-jour-née, et comme toute peine méritesalaire, la phase de commercialisationest la moins structurée, elle s’effectue-ra aléatoirement : ammi Es’saci procè-de à la vente du sac aux petits agricul-teurs et surtout aux éleveurs devolailles ou aux propriétaires de pou-laillers. Il le fait au profit du premiervenu, en détail ou en gros. Tout unchacun est un client potentiel pour lui,même ceux qui lui ont remis gracieu-sement le pain ! Le prix unitaire varieentre 100 et 150 DA, pour des capaci-tés respectives de 25 et 50 kg. Onapprend que le pain rassis est un bonsubstitut au son (ennokhala), que l’onsert trempé dans l’eau aux volailles ;plus elles mangent plus elles pondent.Si d’aucuns croient que ammi Es’sacis’est fait une fortune, qu’ils se détrom-pent, il est cet humble vieillard quicomme dit un proverbe populaire :«Hchicha talba maaicha.»

Il faut rappeler à l’occasion que lepain rassis ne fera pas uniquement lebonheur des animaux mais aussi desménagères. Il est un bon ingrédientdans la préparation des gâteaux, maisaussi en chapelure pour gratiner toutessortes de mets. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 11

Par Zaïd Zoheir

oirmagazineSLa collecte de pain rassis estdevenue depuis quelque tempsune pratique courante pour lesadolescents. Mais ammi Es’saciest pionnier en la matière. Frêle et nonchalant, ceseptuagénaire est devenu unpersonnage emblématique de ce«métier». En dépit de lafarouche opposition de ses 5enfants, dont un cadre dansl’administration locale, il refused’abandonner son passe-temps favori, une passionqui lui colle à la peau comme la cape de Nessus.

Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin de faits qui vous ont parus hors du commun,de situations heureuses ou malheureuses, si vous connaissez des personnes qui mènent une vie

peu ordinaire, profitez de cet espace que nous vous offrons pour vous exprimer. Partagez-les avecnos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter les rendra,

sans nul doute, un peu plus forts pour affronter avec courage la vie. Alors, à vos plumes !

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Ammi Es’saci procède à la vente du sac aux petitsagriculteurs et surtout aux éleveurs de volailles

ou aux propriétaires de poulaillers. Il le fait au profit du premier venu, en détail ou en gros.

Le prix unitaire varie entre 100 et 150 DA, pour descapacités respectives de 25 et 50 kg.

Ammi Es’saci, le vendeurde pain rassis

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Le Soird’Algérie Voyage culinaire Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 12

Samira est fiancée à Sofiane depuis près une annéedéjà. Aujourd’hui, c’est le deuxième jour de l’Aïd El Fitr,et Sofiane doit aller rendre visite à sa dulcinée,accompagné de ses parents afin de lui présenter l’mhi-ba et lui souhaiter une joyeuse fête.

Cette tradition, revenue en force ces dernièresannées, remonte à des générations en arrière. Nosgrands-mères et arrière-grands-mères avaient instaurécette visite de la famille du fiancé à la future épousedurant la période des fiançailles lors des fêtes reli-gieuses. C’était ainsi, à l’époque, une occasion pour lesdeux familles de se rendre visite et de mieux seconnaître.

La future belle-famille rapportait à la future belle-filleun cadeau qui était en général un coupon de tissus quela jeune fiancée ajoutait à son trousseau.

On lui ramenait aussi sa part des gâteaux préparéspar la belle-mère, car on la considérait déjà faisant par-tie de la famille.

Cette tradition a conservé son fond, mais sa forme aquelque peu changé. A l’époque de nos aïeux, seulesles femmes étaient autorisées à rendre visite à la fian-cée : la mère du fiancé, accompagnée d’une ou dedeux femmes de la famille.

Le cadeau que l’on offrait à la future mariée étaitchoisi par la belle-mère et elle seule.

Depuis, les choses ont changé, et cette visite tradi-tionnelle s’est actualisée. Aujourd’hui, c’est la fiancéequi choisit son cadeau lors d’une sortie en compagniede son fiancé, et ce dernier viendra lui-même présen-ter à sa fiancée ses vœux de l’Aïd accompagné de samère et de son père. Il lui raportera son assiette de

gâteaux que sa mère prendra soin de confectionnerspécialement pour elle et de bien garnir.

Le choix des gâteaux sera minutieux et portera surdes modèles de pâtisserie traditionnelle tels makrout,ghribia, tcharak msaker ou laâryane, kaïkaât bettalya,samsa, les cigares… Nous allons voir ensemble com-ment préparer talya, ce glaçage traditionnel que nosgrands-mères réussissaient d’un tour de main et quientrait dans la préparation de nombreux gâteaux duterroir. n

Ingrédients

Pâte brisée - 3 bols de farine tamisée- 1 bol de beurre fondu (beurre salé)- 1 bol d’eau de fleurs d’oranger- 3 jaunes d’œufs

La farce (Pâte d’amandes- 3 tasses d’amandes moulues- 1 tasse de sucre en poudre- 3 jaunes d’œufs-1 cuillère à soupe de zeste de citron

Talya (glaçage)- 3 sachets de sucre glace tamisé- 3 blancs d’œufs battus en neige- 1/2 verre d’eau de fleurs d’oranger- 1/2 verre de jus de citron filtré

Préparation Dans un grand récipient en verre, battreles blancs en neige ferme, puis ajouterpetit à petit l’eau de fleurs d’oranger. Incor-porer le sucre glace toujours en battant ;verser le jus de citron en petit coups sanscesser de remuer. Le glaçage obtenu doitêtre ferme et lisse.

1- La pâte Malaxer la farine avec les jaunes d’œufs,faire un puits au centre et ajouter le beur-re. Frotter les ingrédients entre les mainspuis asperger d’eau de fleurs d’oranger ;rouler la pâte en boule et réserver sanspétrir.

2- La farce Faire un mélange d’amandes, de sucre,de jaunes d’œufs et de zeste de citron.Ajouter quelques gouttes d’eau de fleursd’oranger afin d’obtenir une pâte homogè-ne.Reprendre la pâte brisée, la pétrir légère-ment, puis la diviser en portions. Faire desboudins, les fendre puis les fourrerd’amandes. Refermer le boudin et l’allon-ger puis joindre les deux bouts en formede bracelet. Répéter l’opération jusqu’àépuisement de la pâte.

Cuisson Préchauffer le four à 150° puis enfournerles gâteaux, ils doivent rester blancs. Une fois cuits, les laisser refroidir puis lespasser au glaçage. On peut les décoreravec des perles d’argent. Laisser les bra-celets sécher pendant toute une nuit.

Soirmagazine Kaïkaât bettalya,le gâteau phare pour une m'hiba

Durant tout le moisdu Ramadan, nousavons voyagé àtravers les villesd’Algérie, et nousavons découvertensemble lestraditions quiréunissent tous lesAlgériens. Nousparlerons dans cenuméro d’unetradition qui est decirconstance,l’mhiba ou lecadeau que le fiancéoffre à sa promise lejour de l’Aïd, en plusde l’assiette degâteaux quicomporteral’inévitable kaïkaâtettalya.

Cette page est la vôtre. Si vous connaissez une recette du terroir : un plat, un gâteau ou une friandise que vous aurez puisés dans

notre patrimoine culturel et social, partagez-les avec nos lecteurs. Faites-les voyager dans l’univers de l’art culinaire hérité

de nos grands-mères. Alors à vos plumes !

AAAA nnooss lleecctteeuurrssnnooss lleecctteeuurrss

LLaa rreeccee tt tt ee Kaïkaât bettalya

Par H. BelkadiPh

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: DR

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 13

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125 g de sucre, 125 g de beurre, 3 œufs, 1 sachet de levure (NOUARA),

1 c. à c. de vanille, zeste d’un demi-citron, 13 cuillères à soupe de farine

Dans un saladier, commencer parmélanger le sucre et le beurre à l’aided’une spatule, ajouter les œufs, l’arômevanille (ou l’arôme anis), le zeste decitron, bien incorporer le tout.

Ajouter la levure et progressivement lafarine jusqu'à obtenir une pâte souple(essayer de faire un essai avec 2gâteaux, s’ils s'affaissent à la cuissoncela signifie qu'il n'y a pas assez defarine).Mettre la pâte dans une poche à douillecannelée, puis former des bracelets oudes bâtonnets sur une plaque recouvertede papier sulfurisé.Enfourner dans un four préchauffé à180°C pendant 16 minutes ou jusqu'àobtenir une belle couleur dorée.

Pour la garniture :Nous pouvons les décorer avec duchocolat fondu. Pour cela, faire fondre aumicro-ondes une quantité suffisante depépites de chocolat avec une cuillère àcafé d’eau, bien mélanger le chocolatfondu pour le lisser, ajouter au besoin unpeu d’huile pour donner de la brillance.

250 g de farine, 1 pincée de sel, 1/2 verre de beurrefondu (60 g), 1 œuf, 2 c. à s. de sucre, 1 sachet de

levure chimique, eau, huile pour la friture

Mélangez bien tous les ingrédients, puis divisez la pâteen petites boules, et laissez reposer.Ensuite, prenez chaque boule bien l'étaler sur un plande travail fariné, pour avoir une large feuille bientransparente, roulez cette feuille pour former un boudin.Coupez des losanges de 2, 5 à 3 cm. Mettre sur unplateau et commencez la friture.A la fin de la cuisson, laissez refroidir et placer dansune boîte hermétique. Avant de servir, plongez laquantité à consommer dans du miel tiède.

1 boîte de biscuits secs, 1 verre (de220 ml) de noix de coco, confiture au

choix, 5 c. à s. de beurre fondu,chocolat noir et noix de coco pour la

décoration Dans le bol d’un blinder, écrasez lesbiscuits en poudre. Ajoutez la noix decoco, puis incorporer le beurre.Ramassez la pâte avec la confiturejusqu’à avoir une pâte qui se ramasse.Préparez des boudins ou des doigts de8 cm de long et de 2, 5 cm de diamètre,placez au frigo pendant 1 heure, pourque la pâte tienne bien. Faire fondre lechocolat au bain-marie. Placez les

doigts sur une grille et couvrez-les toutdoucement avec le chocolat fondu. Al’aide d’une cuillère, saupoudrez la noix de coco sur les côtésavant que le chocolat ne se fige. Laissez bien prendre le chocolat.Faire fondre 2 à 3 carrés de chocolat etplacez-les dans un cône en papier decuisson ou alors un sachet et passez surles gâteaux pour dessiner des raillures.Laissez encore figer, et placez-les dansdes caissettes, dans un endroit frais(pas au frigo). Se conservent 3 joursdans une boîte hermétique dans unendroit frais.

Qmirates aux cacahuètes

1 mesure de smen, 1 mesure desucre glace, 1 mesure de

cacahuètes finement moulues,farine, blanc d’œuf, cacahuètes

grossièrement moulues

Mélanger le smen avec le sucre glacejusqu'à avoir une belle mousse, onajoute la poudre de cacahuètes et lafarine jusqu'à formation d'une pâtemaniable.Aplatir la pâte au rouleau pour faire unun cercle de 1 cm d’épaisseur, etdécouper des demi-lunes avec unverre à eau, ou un emporte-pièce.Badigeonnez le dessus des gâteauxavec du blanc d'œuf et couvrir avec lescachuètes grossièrement moulues.Placez dans un plateau allant au four,et cuire sans trop les dorer. Attention,ces gateaux brûlent vite par dessous.

SSaabbllééss aauu ccaaccaaoo

250 g de farine, 20 g decacao, 125 g de beurre,70 g de sucre, 2 jaunesd'œufs, 1 c. à c. desucre vanillé, 1/2 paquetde levure chimiquePOUR LA DÉCORATIONNoix de coco, confitureau choix

Préchauffer le four à 180°. Dans un saladier, mélangez le beurrecoupé en petits morceaux avec les 2 jaunes d'œufs, le sucre et lesucre vanillé. Ajoutez le mélange farine-cacao, et l’incorporez pouravoir une pâte bien souple (ne pas trop pétrir la pâte). Formez desboules de 20 g chacuneMettez-les tout de suite sur une plaque allant au four, farinée ouchemisée avec du papier cuissonAppuyez au milieu pour former un trou. Faire cuire pendant 5 à 10 mindans un premier temps, si vous remarquez que les empreintesdisparaissent, ressortir le plateau et appuyez encore, terminez lacuisson, sachant que la cuisson totale du biscuit est entre 15 et 20minutes. Ressortir vos biscuits du four, laissez un peu refroidir.Enroulez les pourtours du gâteau dans de la confiture, et ensuite dansla noix de coco. Décorez le cœur du biscuit avec une belle cuillère deconfiture.

1 boîte de biscuits moulus, 1 verre debeurre fondu, 2 c. à s. de lait en

poudre, 2 c. à s. de farine, 1 c. à s. de cacao, 3 c. à s. de noix de

coco (ou plus selon le goût), 1 c. à c. de vanille, miel

POUR LE GLAÇAGE : Sirop (prépareravec 1/2 l d'eau et 130 g de sucre), 1 c. à s. de citron, 1 blanc d'œuf,

sucre glace, colorant

Mélanger la farine et le lait et faire grillersur le feu. Ajouter au mélange lesbiscuits moulus, le cacao, la vanille et lanoix de coco, puis le beurre et peu à peule miel. Travailler bien jusqu'à obtentiond'une pâte ferme. Abaisser la pâte, etdécouper des ronds puis mettre auréfrigérateur pendant au-moins 1 h.

Le glaçage :Préparer le sirop : mélanger l'eau et lesucre sur le feu jusqu'à ce que le siropépaississe légèrement.Laisser refroidir puis ajouter le blancd'œuf et le citron.Incorporer le sucre glace tamisé petit àpetit jusqu'à ce que le glaçage ne soit ni

liquide ni dur. Pour vérifier étaler leglaçage sur un gâteau.Tremper la surface des gâteaux dans leglaçage et laisser sécher quelquessecondes puis décorer d'une demi-noisette ou des perles argentées.Laisser sécher et decorer avec duchocolat fondu.

Gâteaux sans cuissonGâteaux sans cuissonHalwat el-lamboutHalwat el-lambout

KKhheecchhkkhhaacchh

Sbaâ laâroussa sans cuissson

Le Soird’Algérie Sports Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE17

PARRAINAGE SPORTIF

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TAOUFIK MAKHLOUFI SIGNE AVEC MOBILIS

Un apport appréciable pourde futures consécrations

Notre star nationale estretournée au même hôtel,mercredi dernier, pourparapher un contrat deparrainage de quatre ans,avec Mobilis en présencede son P-dg, SaâdDamma. Ce contrat portesur l’accompagnement deTaoufik Makhloufi pendanttout le mandat olympiqueallant jusqu’aux prochainsJeux olympiques de 2016 àRio de Janeiro, au Brésil.Sur le plan pratique,Mobilis s’est engagée àparrainer l’athlète en luidonnant tous les moyensmatériels et f inanciersnécessaires pour lui assu-rer une bonne préparationsportive. Selon le patron decette entreprise nationale,l’athlète sera accompagnétout au long de ses prépa-ratifs et de ses meetings.En contrepartie, Mobiliss’adjuge le droit de bénéfi-cier de l ’exclusivité del’image de l’athlète. «Nousbénéficions de son imagede marque pour nos cam-pagnes institutionnelles etcommerciales», a-t-il affir-mé. Taoufik Makhloufi est,désormais, ambassadeurde la marque Mobilis aprèsavoir offert à notre paysune médaille en vermeillequi coïncide avec notre 50e

anniversaire de l’indépen-dance nationale. Cetteconsécration a permis dehisser le drapeau algérientrès haut et de faire retentirQassaman, remplissant debonheur le cœur de tous

les Algériens qui ontaccueilli avec enthousias-me et ferveur cette grandevictoire. «Etant une entre-prise publique, on ne peuttrouver mieux queMakhloufi qui a honorél’Algérie aux récents JO deLondres pour promouvoirl’image de marque de notresociété», commente enco-re M Daâs. Très ému,Makhloufi a remerciéMobilis pour ce contrat quiva lui permettre de tra-vailler dans d’excellentesconditions et de représen-ter dignement notre pays.

Pour rappel, le natif deSouk Ahras (24 ans) estdevenu le nouveau roi du 1 500 m, épreuve reine del'athlétisme, en s’imposantde fort belle manière austade olympique deLondres, en réalisant untemps de 3’ 34” 08 devantl 'Américain LeonelManzano (3 : 34.79) et leMarocain Abdelaâli Iguidirqui a réalisé 3 : 35.13..

Aussi, il a été honoré àplusieurs reprises depuisson arrivée, lundi à l’aéro-port Houari-Boumedièned’Alger avec le reste de ladélégation sportive ayantpris part aux JO deLondres. L'homme qui aprocuré une immense joieaux Algériens en ce difficileRamadan a sil lonné lesprincipales artères de lacapitale, arborant fière-ment sa médaille d’or etsaluant une foule admirati-ve. Le lendemain soir, le

héros algérien a été honorélors d’une réception à l’hô-tel El Djazaïr par leministre de la Jeunesse etdes Sports, Hachemi Djiar.Lors de cette soirée où il areçu trois chèques assezconséquents, M. HachemiDjiar n’a pas manqué de sedire émerveillé par l’exploitde Taoufik. «C’est unauthentique exploit, a-t-ilsouligné, qui doit être bienrécompensé. Aussi, je tetransmets les salutations etles encouragements duprésident de la République.Tu as montré la voie etj’espère que nos jeunessportifs vont te suivre pourélever très haut le drapeaude l’Algérie.» Ce soutienconséquent permettra àMakhloufi de se prépareradéquatement aux pro-

chaines échéances interna-tionales. Cependant, enraison de la récente bles-sure contractée avant lademi-finale du 1 500 m deLondres, Makhloufi feral’impasse sur les deux pro-chains meetings, comptantpour la Ligue de Diamondprévus à Stockholm(Suède) le 17 août, et àLausanne (Suisse), le 23août. Nous avons apprisauprès de la Fédérationalgérienne d’athlétisme queMakhloufi a rall ié hierStockholm pour retrouverl ’ambiance des pistesd’athlétisme. Il pourrait par-t iciper au meeting deBirmingham en Angleterredu 26 août courant puis le30 du même mois à Zurich,en Suisse.

O. K.

Après avoir été honoré royalement par lesautorités du pays mardi dernier à l’hôtel ElDjazaïr, Taoufik Makhloufi, notre championolympique du 1 500 m, vient d’être prissérieusement en charge par Mobilis,l’opérateur historique de téléphonie mobilepublic.

GUGLIELMO ARÉNA, ENTRAÎNEUR DU CR BELOUIZDAD :

«J'estime que mes joueurs ne sont qu'à 60% de leurs capacités»

Le nouvel attaquant desBelouizdadis, le BéninoisPascal Angan, a été le pre-mier à ouvrir le score, alorsque le deuxième but deson équipe est à mettre àl 'actif d'Amar Ammour.Leur coéquipierBoukedjane a marquécontre son camp l'uniqueréalisation des locaux.

L'entraîneur du Chabab,Guglielmo Aréna, a appré-

cié le rendement des siensdans cette joute amicale,tout en affirmant qu'«ilsseront encore meilleurs àl'avenir». «J'estime quemes joueurs ne sont qu'à60% de leurs capacités. Lapréparation se poursuit, etje suis persuadé qu'ils vontêtre encore meil leurs àl'avenir», a déclaré Aréna àl'issue de la rencontre faceà l'USMH.

Le technicien suissetable notamment sur lestage que va effectuer sonéquipe en Tunisie (21-31août) pour parfaire lesautomatismes du groupe.«On va travailler dur enco-re en Tunisie, tout en profi-tant des matches amicauxqu'on aura à l ivrer surplace pour rendre le grou-pe encore fort et homogè-ne», a-t-il ajouté.

Selon la direction duclub de la capitale, troistests seront au menu deson équipe au cours deson séjour en terre tuni-sienne, face à deux forma-tions algériennes en

regroupement elles aussisur place (Paradou AC etl'O Médéa) et un troisièmedevant le Club Africain deTunis.

I l faut dire qu'avantmême le stage de Tunisie,Aréna a déjà sa petite idéesur le groupe duquel il vapuiser pour aligner sonéquipe-type lors des pre-miers matches du cham-pionnat. «Jusque-là, i lssont 16 joueurs à avoir tiréleur épingle du jeu. Monéquipe-type sera certaine-ment puisée de ce grouped'éléments, les autres sonttenus de redoubler d’ef-forts», a-t-il déclaré.

Le CR Belouizdad est allé battre l'USM ElHarrach sur son terrain, lors du match amicalqui a opposé les deux équipes dans le cadre deleur préparation pour le championnat de Ligue 1 algérienne de football, dont le coupd'envoi est prévu pour le 11 septembre prochain.

CLASSEMENT MONDIAL FÉMININ DE LA FIFA

L'Algérie stagne à la 74e placeL'Algérie a stagné à la 74e position au classement mon-dial féminin de la Fédération internationale de foot-

ball (Fifa) du mois d'août.L'équipe algérienne, au repos après la décision de la

FAF de ne pas l'engager dans les éliminatoires de la Couped'Afrique des nations CAN-2012 pour des raisons incon-nues, est classée à la 9e place au niveau africain. Le trio detête africain est formé du Nigeria (27e), Cameroun (50e) etle Ghana (51e). Le trio de tête du classement mondial fémi-nin Fifa reste inchangé en ce mois d'août. Grâce à leur vic-toire à Londres, les Etats-Unis confortent leur avance entête du classement, et frisent avec leur record personnel depoints (2 233 en mai 2010), tutoyant même le record absoludétenu par l'Allemagne (2 234 points en 2005). LesJaponaises, championnes du monde, ont en revancheperdu de précieux points après un tournoi dont elles ontpourtant atteint la finale, et ce, notamment en raison de leurmatch nul contre les outsiders sud-africaines qui leur a valude perdre du terrain sur les Allemandes, toujoursdeuxièmes au classement. Les Françaises, 4es au JO-2012,signent leur retour dans le Top 5 et pointent à une cinquiè-me place, le meilleur classement de leur histoire qu'ellesn'avaient plus connu depuis 2006. L'Italie est quant à elleparvenue à réintégrer le Top 10 grâce à la chute de troisplaces enregistrée par la RDP Corée. Au total, 98 matchesinternationaux ont été pris en compte pour l'établissementde cette édition du classement mondial féminin Fifa, unemajorité desquels ont été disputés dans le cadre des élimi-natoires pour le Championnat d'Europe féminin 2013 et lorsdu tournoi olympique de football féminin, Londres 2012. Leprochain classement mondial féminin de la Fifa sera publiéle 7 décembre.

RAMADAN-FOOT

Du football, de la solidaritéet du fair-play

Les milliers de specta-teurs qui s’étaient rendusau mini-complexe sportifReguig-Abdelkader, àMaraval, n’ont pas cachéleur joie et leur bonheur devivre des moments inou-bliables.

Sur le plan du football, ilsont été gavés avec troisbelles finales.

Sur le plan du social, cefut une fête de la joie, del’émotion et de la reconnais-

sance. Vraiment, ce 14e

tournoi a été un véritablesuccès populaire et resteragravé dans les mémoires deceux qui y ont assisté, toutcomme dans celles de ceuxqui y ont participé.Finale seniors : Vil le-Nouvelle 8 Cholet 4Finale minimes : Choupot5 Cité petit 1Fínale vétérans : MCO 1RCGO 1 MCO vainqueuraux TAB : 3-2

Réconciliation entre supporters et dirigeants du MCO,

du MCS et du WATMahfoud Kerbadj et Chafi Kada ont pris la louable initiati-

ve de réconcilier les clubs en froid depuis plusieurs saisonsafin de les inciter à faire table rase du passé et à revenir à uncomportement plus décent dans l’intérêt général de notrefootball et l’intérêt particulier des équipes concernées.

Ce dynamique duo a pu réunir les représentants des sup-porters des trois clubs phares de l’Ouest, en l’occurrence leWAT, le MCO et le MCS, ainsi que leurs présidents, pour uneréconciliation qui ne peut qu’être bénéfique aux trois villes etau football national. Belloumi, Kerbadj et Kada Chafi, enprésence des représentants de la DGSN et de laGendarmerie nationale, ont exhorté les présents à oublierdéfinitivement leurs querelles et à ne penser qu’au bien dusport en général et de leurs clubs en particulier. Pour leurpart, les trois présidents, Yahla, Djebari et Khaldi, ont prisl’engagement de tout faire pour que la paix règne entre lessupporters, qu’il n’y ait plus d’incidents au cours de la nouvel-le année sportive et que la situation se normalise.

MANCHESTER UNITEDVan Persie s'engage

pour quatre ansL'attaquant international néerlandais d'Arsenal, Robin van

Persie, a signé hier vendredi un contrat de quatre ans avecManchester United après avoir passé avec succès la visitemédicale. Van Persie, 29 ans, sera ainsi disponible pour larencontre face à Everton lundi soir pour le compte de la pre-mière journée du Championnat d'Angleterre, puisque sontransfert devait être finalisé avant vendredi midi, ce qui a été lecas. Le montant de la transaction n'a pas été révélé mais selonplusieurs sources, il est de 24 millions de livres, soit 30,4 mil-lions d'euros. Van Persie n'avait plus que 10 mois de contrat àArsenal. Il est désormais lié avec Manchester jusqu'en 2016.«Robin est un joueur de classe internationale. Son talent n'apas besoin d'être présenté à nos supporteurs, puisqu'il a mar-qué beaucoup de buts contre nous avec son ancien club. Sesmouvements, sa finition et son habilité sont exceptionnels», aconfié Alex Ferguson.

N O Z A G A E S U E D NM L B A R B E L E T E OA I C W E N S A M O L TR F O H E EG E M T P TA N E E H IR I N N O MM O T E U R A E X P L AR U R R E S N O I S O NE A B A R I L L E T D Y

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son grade

Idiots------------------

StocksDécorée

------------------Uniques

Alternative------------------

Joue auBarça

Y est né

Hassium------------------

Décodée------------------

Geste

Démonstratif------------------

Nectar------------------

BérylliumSaison

------------------Neuf à Rome------------------

Agir

Règle------------------

Note------------------

Durée

Arme (phon.)---------------------

Quelconque---------------------

Religieux(phon.)

Artère (inv.)------------------

Ecrit despolars

Tendre------------------

Suivis------------------

Loupée

Fier------------------

Flânas

Fête------------------

Sali------------------

CalciumMois

------------------Diplôme

------------------Fin de soirée

Fou d’Elsa------------------

NabotsFauve

------------------Titre

Auxiliaire------------------De temps en

temps

Gallium------------------Près d’Alger

Bout dephoto

------------------Deux

à Rome

En fut un des

fondateursFin de soirée------------------

ChefsTrompa

------------------Trahi

Fer------------------Plus qu’avez

Pierre------------------

InutilesGivré

Près de Chlef

------------------Poisson

Liaison------------------

Posé

Dans le gosier---------------------

Couleur---------------------

Prénom

En fut unmilitant

Possessif------------------

Réserve

Sacré------------------

Sommet------------------

Calcium

Déguste------------------

NoteGéographie

Bagarre------------------

MéprisPossessif

------------------Cube

Etui------------------

Frappe

Son mandatCongrès

où il participe

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

7 inventions survenues entre 1859 et 1876.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Inventa la machine à vapeur»

1- MOTEUR A EXPLOSION2- SERRURE A BARILLET3- DYNAMITE4- TONDEUSE A GAZON

5- MARGARINE6- FIL BARBELE7- TELEPHONE

MOT RESTANT = THOMAS NEW COMEN

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CHEBLI-BOUMERDESHATA-OPERAI-U-LOERS-CLAMAS-BE-LUIO-DO-I-N-CARRESK-BELLES-MAI-ESCHOUBLON-VALLEE-RSI-IES-PI-ILE-HIISOLE-DJELFA-CAPDINE-ME-NIE-D-MTIVE-SABENA-PESAIBE-EPOUSE-SET-NOE-EM--TT-BARATINMEDERSA-GO-ILE-SOTERAI-PEUPLE-M-LONGS-BERGES-RAT-ITE-DORMIT-RALEILE-FOULEE-RADINNE-TANGER-DEPENDC-AAR-ES-SEVI-SA

RAVI-ER-SEMENT-NOMERTA-DECALE-CCY-RAT-TER-IE-MOIANES-CAPRIN-NOTEBEE-GENIAL-PA-EULE-BAL-TS-MAIS-SE-TOLEDE-CERF-FESONNERA-TANT-AIS-CONTINUERAIENT-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-CROUISE-SAMOURAITOI-SODAS-ERRER-OU-TOMES-ALGER-AM-AA-MN-NUBIE-AR-ADULE-CANOE-MITESOPE-----U-PURSTIRES------PAR-MALES-G----TIRANATER-BISON-ANES-RSS-MOTUS-LITS-MT

U-LA-ER-NAGE-MAINIECES-NASA-NOTAINCAS-NETS-FILONS-HOLLYWOOD-DEUX

LETTRESLETTRESMer BaltiqueMer Baltique

------BOTNIE-----RIGA----------FINLANDE-------LETTONIE--ATLANTIQUE-----BALTIQUE----------RUSSIE-------SUEDE-------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Mer Adriatique

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DALMATIE

1- PORT

2- PORT

3- PAYS

4- LAGUNE

5- PORT

6- PAYS

7- GOLFE

8- PORT

Le Soird’Algérie Détente Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPonctuations------------------

Capitale

Ville d’Italie------------------

Alphabet------------------

Gère

Mépriser------------------

Etain (inv.)

Nickel------------------

Poèmes------------------

Attachez

Du jour------------------

ChicanesPronom

------------------Diplôme

Entreprise------------------

Mesures------------------

Douleur

Société------------------

Fatal

Couche------------------

Lié------------------

ErodesVrai

------------------Préposition

------------------Algérie

Déteste------------------

Mélodie------------------

Radium

Préposition------------------

RushsNés

------------------Lents

Epaulas------------------

FutéesPays

------------------Prénom

Titres------------------

BrisésCaché

------------------Cartes

Assainie------------------

Bouse

Sous-vêtement

------------------Cour

Cube------------------

DécodésPrès de

Tizi OuzouErreurs

------------------Pariées

Possessif------------------

Sélénium

Pronom------------------

GonfleManche

------------------Lot

Chiffre------------------Montagnes

Carburant------------------

Succombé

Fin de soirées

------------------Loups

Note---------------------

Pour deux---------------------Dans la journée

Issus------------------

Possessif------------------Quémande

Lettresd’Oran

------------------Dépôt

Nazis------------------

Dans le côté

Habits------------------Enchanteur

------------------Larme

Baraque------------------Submergera

Aimable------------------Gonflement

Prononciation------------------

Sac

Sel------------------

GourmandGuide

------------------Partent

Circules

Gendarmerie------------------

Cravateanglaise

Un à Londres------------------

RocheRite

------------------Baryum

Fleur------------------Régulateurs

Emerger------------------

Induration---------------

Grecque

Parfum------------------

Fis crédit

Réalité------------------

Séduisit------------------

MouillaPoisson

------------------Hôtel

------------------Perdez

Footballeurportugais

------------------Cité antique

Sélénium------------------Contournes

Dans le nerf------------------

DiplômeDémonstration---------------------

Cube

Conjonction------------------

Pas assez

Avenue à Nice

Gère------------------

Combat------------------

Salis

Outil------------------

Scandium

Sandales------------------

EcriventMots

------------------Rouge vif

Partiras------------------

ArbreGermanium

------------------Argon

Latine(dés.)

Fut apte------------------

PronomSix à Rome

------------------Nickel

Loupes------------------

Arbre

Monnaie------------------

Stoppa------------------

Issue

Canal------------------

BoissonPays

------------------Stop !

Durées------------------

Choix

Consonnedouble

------------------Aperçut

Interjection------------------

Bateau

Monnaie------------------

Bout de harnais

Europe------------------

PlanchesReligieuse

Pronom------------------

Article

Mouvementsbrusques

------------------Bronzé

Sujets RocheAgréable

------------------Plante

Restes------------------

Aisé

Le Soird’Algérie Détente Vend. 17 - Sam. 18 août 2012 - PAGE 19

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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La famille Nouar a l’immense dou-leur de faire part du décès de son cher etregretté

Nouar Zineddine (Zizou)survenu à Nice (France) le dimanche12 août à l’âge de 51 ans.

L’arrivée de la dépouille mortelle estprévue pour aujourd’hui samedi 18 août2012 à l’aéroport Houari-Boumediène.

La levée du corps se fera à partir deson domicile sis HLM, bât. B,4e Groupe, Ruisseau.

L’enterrement aura lieu le même jourau cimetière de Chéraga.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste fut et sera

pour nous le 18 août2009 où nous quittaità jamais notre cherfils et frère

Boumala FaridEn ce triste et

douloureux souvenir,sa maman, son papa, ses frères et sœurs,beaux-frères, belles-sœurs, neveux etnièces et toute la famille ainsi que lesamis et les proches demandent à tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire et que Dieule Tout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis.

Repose en paix, cher Farid notrebien-aimé.

Ta famille qui ne cessera jamais depenser à toi et ne t'oubliera jamais.

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NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------A notre chère et adorablepoupée Hassas Rokia Meriemqui souffle sa premièrebougie.En cette heureuseoccasion, ta grand-mère Wahiba , tongrand-père Mohamed,ton oncle Abdenour, tatante Amel, ta tante Soumeya et son mariAfif ainsi que son cher père Mehdi et sachère maman Amel te souhaitent un joyeuxanniversaire et une longue et heureuse viepleine de joie, de bonheur et de prospérité.

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CARNET

Les petites gens n’ontque de modestesattentes. De celles qui

ne dépassent guère lesbesoins basiques ou ordi-naires. Rompues à l’absti-nence et au mieux à la fru-galité pour survivre tout aulong des jours profanes,elles sont certainement laseule catégorie sociale àcultiver un rapport sereinavec les ramadanesquesprivations dictées par la reli-gion. Et c’est, par consé-quent, auprès d’elles quel’on mesure le mieux la vani-té de cette transition festivequi, au nom du devoir divinaccompli, met un terme àune courte saison d’unesolidarité énoncée commele complément d’une piétéd’apparence et si peu dis-crète pour être sincère. Cesont donc elles seules quisavent à quoi s’en tenir surcette compétition dans lacharité qui leur est destinéeet, pourtant, ne concernantqu’une douzième fraction del’année.

A l’annonce de l’Aïd, cesera le retour au huis closdans ce qu’ont été aupara-vant les restaurants du

«cœur et de la foi». Et il enira de même du droit à uncouffin institutionnel. Laration de la survie dontl’Etat croit tirer quelquesmérites en termes de justi-ce. Renvoyées à la condi-tion initiale, ces petitesgens-là renouent alors avecle cynisme et l’indifférencehabituels.

Aussi chaque jour qui selève pour elles est annon-ciateur d’une épreuve deplus pour assurer la subsis-tance dans leurs masures.Comme quoi l’on ne leurgarantit la marmite que pourla durée d’un mois sanctifié.

Hormis la période d’uncarême collectif, dont lavertu principale est d’égali-ser la «Ouma» par la faim etla soif, le décret divin de lasolidarité serait donc sanseffet. Ou, tout au moins, sonappréciation serait alorslaissée au libre arbitre detout un chacun !

Peu importent les glosesdes «foukaha» sur la valeurajoutée des œuvres liéesuniquement à ce mois ; parcontre, il reste surtout lefait, qu’à hauteur d’hommetout autant qu’à partir de

l’éthique que prétend incar-ner la société, la pauvreté etle dénuement sont insup-portables à assumer, sur-tout lorsqu’on ne s’efforcede les exorciser que par lerecours au sacré.

Séparer le spirituel et letemporel aurait dû être nonseulement un préalable for-mel mais aussi une exigen-ce constante afin de pouvoirs’attaquer à la plus hautedes iniquités. Hélas enAlgérie, comme d’ailleursun peu partout dans lesterres d’Islam, noussommes revenus à l’âgethéocratique.

Une régression en termesde justice rationnelle quisubstitue à l’effort versl’équité, la «consolation»par l’aumône et au nom dela foi.

Autant dire, qu’au jourd’aujourd’hui, les premièresvictimes de la dévotionapparente de la société sontparadoxalement les stratessociales fragiles ! Sujets etobjets de la prédication poli-tico-religieuse n’ont-ellespas constitué la masse demanœuvre des courantsintégristes ?

Grâce au recours aupopulisme de l’entraidenotamment autour des célé-brations religieuses,n’étaient-ils pas parvenus àagréger à leurs mots d’ordredes cohortes entières dedéclassés ? Leur efficacitédans ce domaine fut tellequ’elle inspira le pouvoir quise contenta de reconduireleurs procédés.

D’ailleurs le couffin de lahonte fut, d’une certainemanière, institué sur lemême mode opératoire etavec les mêmes objectifsdémagogiques. A savoir ledéploiement de la sollicitu-de à l’ombre des canons dela foi… !

Les conséquences decette surenchère, danslaquelle s’impliqua l’Etat etde façon maladroite, ont finipar faire de lui le croupiondu puissant lobby des mos-quées.

Depuis une dizaine deramadans, l’on constate lesmêmes effets désastreux dece mimétisme et dont laponctualité se limite exclu-sivement au rôle de canti-nier des jours de carêmes.

En définitive, les cabos-

sés de la société ne se fontplus guère d’illusion ausujet des lendemains de ces«f’tours».

Même si elles doiventsubir pour longtemps enco-re la dure condition d’assis-tés, elles savent d’expérien-ce désormais que leurdépendance matérielle n’estjamais soluble dans laprompte générosité des tar-tufes du Ramadan et moinsencore dans la fausse solli-citude d’une puissancepublique qui se renie àchaque nouvelle lune.

B. H.

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Les cabossés de la sociétéet l’après-Ramadan

PPANORAMAANORAMA

MACHINISME AGRICOLE

Des tracteurs américains fabriquésà Constantine dès 2013

Une société algéro-américainepour la fabrication en Algérie depuissants tracteurs agricoles sousla marque Massey Ferguson a étécréée jeudi à Alger et entrera enproduction dès janvier 2013.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)- Baptisée Algerian Tractors Companyet implantée à Constantine, cette socié-té, dont le pacte d’actionnariat et lesstatuts ont été signés jeudi dernier,résulte d’un partenariat entrel'Entreprise nationale des tracteurs agri-coles (Etrag) et l'Entreprise de commer-cialisation de matériel agricole (PMAT)pour la partie algérienne, et le groupeindustriel AGCO-Ferguson pour la par-tie américaine.

Estimé à 14 millions de dollars, lecapital de la société mixte est détenu à36% par Etrag, à 15% par PMAT et à49% par AGCO International HoldingBV (AIHBV) qui détiendra le manage-ment. Opérationnelle dès janvier 2013,la société produira à ses débuts 500tracteurs par an d'une puissance allantde 55 à 160 chevaux, pour atteindre 5000 véhicules/an au bout de quatre ans.Une partie des moteurs à eau utilisésdans la fabrication des tracteurs serafournie par l'Entreprise algérienne desmoteurs (EMO), ce qui constitue un pre-mier taux d'intégration nationale de30%.

Selon le ministre de l’Industrie, de laPme et de la Promotion de l’investisse-ment, présent à la cérémonie de signa-ture, la création de cette société, totali-sant un investissement de 390 millionsd'euros, contribuera au développementde la plate-forme d'Etrag à Constantineet permettra de «doubler le nombreactuel d'emplois» en quelques années.Algerian Tractors Company participera,par ailleurs, au renforcement de lasous-traitance nationale dans le domai-

ne de la mécanique et à l’augmentationdu taux d'intégration nationale notam-ment dans les futurs projets de machi-nisme agricole.

Et d’autant qu’il s’agit de répondreaux besoins nationaux en matière detracteurs agricoles, évalués à quelque5 000 unités/an, et pallier le manque dela production nationale actuelle qui n'ex-cède pas 2 500 véhicules par an.

Etrag, dont la capacité de productionatteint les 2 311 unités, fabrique actuel-

lement un seul modèle de tracteur d'unepuissance maximale de 68 chevaux. Cepartenariat dans ce segment industrielest le second après celui lancé avecdes sociétés allemandes et émiratiespour la fabrication de moteurs et decamions.

Il s’inscrit dans le cadre du program-me de modernisation de ce secteur surla base d’un appui financier et l’encou-ragement du partenariat.

C. B.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

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