Goût et saveurs lakay un menu chargé

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2 14 septembre 2012No 703

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

22 décembre. Retenez cette date. Non ce n’est pas parce que c’est le jour après la fin du monde. Mais Corneille revient fouler la terre d’Haïti. Après un si beau concert l’année dernière, l’artiste canadien nous gratifiera encore une fois de ses hits et de sa bonne humeur. Au Parc Canne à Sucre, le 22 décembre 2012, préparez vous à un autre méga spectacle présenté par Artifices.

« Corneille a adoré Haïti. C’est lui qui nous a demandé à revenir. Cette fois il sera ac-compagné de son full band, de ses choristes et il profitera pour présenter son album », précise Francesca F. Eugène de Artifices. « Il y aura des artistes haïtiens dans le line-up et deux grands invités surprises : un étranger et un haïtien. Je pense que ce sera un grand spectacle », conclut-elle mystérieuse.

Espérons tout de même que les artistes invités seront à la hauteur du bel oiseau. A bientôt Corneille !

GCA

Corneille, te revoilà…

Miss Haïti Organisation vous invite à célébrer le couronnement de Miss Haïti Inter-national 2012, Anédie Azaël, actuellement Miss Haïti Univers, ce vendredi 14 septem-bre de 6 heures à 9 heures p.m., aux Jardins de Gérard, à Pétion-Ville.

Miss International est le troisième plus grand concours de beauté existant, et cette année pour la première fois, Haïti sera parmi les 90 pays qui défileront à Okinawa au Japon. Notre représente ne sera autre que la Miss Haïti Univers 2011, Anédie Azaël. « Il n’y a pas eu de concours. La personne qui détient la franchise pour Miss International est en République Dominicaine. Il sait que je suis dans le domaine, que j’ai déjà repré-senté Haïti au plus grand concours de beauté du monde, donc je serai à la hauteur », explique Anédie, toujours aussi souriante et confiante, dans les locaux de Ticket. La finale du concours Miss International se déroulera à Okinawa, au Japon, le 21 octobre prochain.

La miss invite la presse en général, ses amis, ses supporteurs, ses fans et tous ceux qui veulent avoir plus de détails, ce vendredi dans les Jardins de Gérard à partir de 6 heures p.m. Elle prendra l’avion pour le Japon le 28 septembre.

GCA

Anédie représente Haïtià Miss International

L’arrivée d’un nouvel iPhone est toujours un événement. La marque à la pomme a vendu 244 millions de ses smartphones depuis 2007.

Pratiquement un an après le lancement de l’iPhone 4S, Apple a dévoilé ce mercredi l’iPhone 5 à San Francisco. Tim Cook est désor-mais bien installé dans son fauteuil de PDG. Il commence d’ailleurs à prendre des distances avec l’héri-tage laissé par Steve Jobs.

L’iPhone 5 est plus grand que son prédécesseur, avec un écran de 4 pouces et 16/9, il est aussi plus léger, plus fin (une perte de poids réellement palpable par rapport à l’iPhone 4 ou 4S) et, surtout, il est capable de surfer sur les réseaux Internet mobile 4G. La nouveauté majeure pro-vient de son nouveau système de branchement, baptisé Ligthning. Problème, il n’est pas compatible avec les câbles pour recharger des versions précédentes.

La nouvelle application de cartographie est un peu plus dépaysant à cause du nouveau design des rues et des terrains, mais elle apporte enfin la navigation GPS et affiche les bâtiments en 3D.

En mode vidéo, on apprécie le format panoramique de l’écran, qui permet d’affi-cher un film sans bandes noires. D’autant plus que la qualité de la dalle «Retina» reste incomparable. D’ailleurs, pour mettre en valeur son nouvel affichage, Apple a ajouté à l’appareil photo une fonction de panorama plutôt bluffante, puisqu’il suffit de viser et de balayer un paysage pour obtenir une image grand format en haute qualité.

Hormis le nouveau connecteur mini format baptisé «Lightning», ce qui surprend le plus, c’est la réactivité du système. Équipé d’un processeur plus puissant, l’iPhone 5 lance plus rapidement les applications et offre une navigation plus fluide. On attend de pouvoir jouer plus longtemps avec lui pour confirmer une bonne impression a priori.

L’iPhone 5 sera disponible aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Japon et en France le 21 septembre. D’ici la fin du mois de décembre 2012, l’iPhone 5 sera disponi-ble dans 100 pays et auprès de 140 opérateurs.

Apple est fidèle à sa politique de prix. Le nouvel iPhone sera commercialisé aux Etats Unis à partir de 199 dollars pour un engagement de deux ans auprès d’un opérateur mobile. Les prix des versions précédentes chutent. L’iPhone 4S sera vendu à partir de 99 dollars et l’iPhone 4 sera gratuit, en contrepartie de forfaits télécom de deux ans.

L’iPhone 5 est sorti !

George Clooney est de nouveau libre

L’acteur de 51 ans n’est pas prêt de se séparer de son image d’éternel célibataire. Il vient de rompre pour la énième fois (honnêtement, on a arrêté de compter). Eh oui, il n’est plus avec Stacy Keibler, annonce le Sun. Pourtant, ils avaient passé l’été ensemble en Italie, en amoureux. On ne s’attendait pas à ça! Bon, connaissant le bonhomme, il ne va pas tarder à s’afficher avec un top model au bras dans quelques mois.

Trop dure ta vie, George !

Barack Obama répond avec humour aux atta-ques de Nicki Minaj

Barack Obama est en pleine campa-gne pour sa réélection à la présidence des États-Unis. Il espère donc avoir le soutien d’un maximum de fidèles, mais surtout l’appui d’un grand nombre d’ar-tistes, traditionnellement plus favorables aux démocrates qu’aux républicains.

Mais c’était sans compter sur le rap de Nicki Minaj qui a sorti quelques rimes pro-Romney, le candidat républicain et adversaire de Barack Obama. Dans le morceau Mercy (Remix), issu de la mixtape Dedication 4de Lil Wayne, la rappeuse et chanteuse qui cartonne ces temps-ci, scandait : «I’m a Republican voting for Mitt Romney / You lazy bitches is fucking up the economy» («Je suis une républicaine qui vote pour Mitt Romney / Vous salopes fainéantes avez foutu en l’air l’économie»).

Plutôt que de s’énerver, comme l’auraient peut-être fait de nombreux démocrates, Barack Obama a pris ça avec humour et intelligence. Interviewé par la radio Power 93.5, le président américain a rappelé combien Nicki Minaj aimait se transformer, enfiler des costumes variés. «Je ne suis pas certain que c’est ce qu’elle a voulu dire. Elle avait une chanson à enregistrer, un petit rap qui disait ça mais elle aime interpréter différents personna-ges. Du coup, on ne sait pas lequel, elle est exactement comme au quotidien.»

Et il a eu du nez puisque peu de temps après, la «première dame» du label Young Money lui a répondu sur Twitter : «Ha ! Merci d’avoir compris mon humour créatif et mon sarcasme, monsieur le Président. C’est ce que seuls les plus intelligents font... Plein d’amour et de soutien* @BarackObama.»

Un gros coup de buzz pour Nicki Mi-naj qui est actuellement en pleine tour-née internationale avec son Pink Friday Tour. Elle s’est sentie flattée : «Incroyable ! Je pourrai dire à mes petits enfants que le premier président noir de l’histoire des États-Unis a pris le temps de répondre à Nicki Minaj.»

Barack Obama a par ailleurs déclaré que sa femme Michelle et lui écoutaient beaucoup de hip-hop et qu’ils avaient une belle collection de disques.

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314 septembre 2012No 703

Chef, rappelez-nous le concept de Goût et saveurs lakay

Goût et saveurs lakay est un festival de gastronomie. Il s’agit de mettre en valeur la gastronomie haïtienne. Nous avons une cuisine qui a besoin d’être dé-veloppée car notre nourriture est restée au niveau artisanal. Avec la valorisation des chefs et des métiers de bouche, on peut élever notre gastronomie à un plus haut niveau. À mon retour des États-Unis, j’ai remarqué qu’une grande partie des restaurants utilisent des produits venant de l’étranger dans leur cuisine. C’est de là que m’est venue l’idée d’une foire gastronomique ayant plusieurs volets qui nous amènerait à découvrir et à mettre en valeur cette multitude de produits intéressants qu’on a chez nous. Toutefois, Goût et saveurs lakay n’est pas exclusive-ment un festival de gastronomie locale, car la cuisine haïtienne est beaucoup plus variée qu’on ne le pense. Elle a été influencée par celle de nombreux pays dont l’Espagne, la France…

Où et quand débutera la foire cette année ?

Cette année nous lançons Goût et saveurs lakay avec la Grande soirée de dégustation qui se tiendra au Karibe. On avait fait ça au Ritz Kinam lors de la première édition. Mais nous avons jugé bon de changer de local cette année parce qu’on a constaté que beaucoup plus de personnes sont intéressées à y prendre part. Le Karibe nous offre justement un plus large espace. Le 28 septembre, le public retrouvera donc de nombreux restaurateurs et chefs du pays et d’autres chefs et étrangers que nous avons invités.

Goût et saveurs lakay est à sa deuxième édition. Que prévoyez-vous et quelles nouveautés comptez-vous apporter ?

Nous avons formé une équipe beau-coup plus solide avec des gens qui ont mieux compris la vision du festival et des partenaires qui sont vraiment dévoués à promouvoir Goût et saveurs lakay ainsi que la gastronomie haïtienne. On aura définitivement du nouveau. Nous avons prévu, entre autres, diverses activités et démonstrations avec les chefs internatio-naux, des soirées de dégustation de vins et un « barbecue day » à la mer.

Qu’est-ce qu’on va retrouver au menu de cette seconde édition de Goût et saveurs lakay ?

Outre la grande soirée de dégus-tation qui se tiendra au Karibe le 28 septembre, on aura, du 1er au 6 octobre, « Restaurants en fête » qui permettra aux gens d’aller manger dans les différents restaurants à un prix spécial. Ils auront un menu fixe avec des prix allant de 19 à 23 USD pour le déjeuner et 39 et 45 USD pour le dîner, dépendamment des res-taurants. Cette somme devrait couvrir les coûts de l’entrée, du plat principal et du dessert, la consommation des boissons n’étant pas incluse.

Le jeudi 4 octobre on aura la dégusta-tion des vins internationaux où les distri-buteurs de vins exposeront leurs pro-duits. La sommelière Neima Belancourt en profitera pour donner à l’assistance un petit cours traitant de la manière de déguster un vin et l’association des vins aux différents plats.

Le vendredi 5, nous aurons la finale du grand concours « Cocktail Haïti avec

Rhum Barbancourt ». On lance cette semaine un concours de cocktail ouvert à tout le monde, amateurs et profession-nels. Il s’agit de créer un nouveau cocktail susceptible de représenter Haïti. On choisira seize personnes, huit profession-nels et huit amateurs, qui prendront part à la grande finale qui se tiendra au Ritz Kinam.

Samedi 6 octobre, on aura no-tre marché local sur la place Boyer à Pétionville, où l’on retrouvera tous

Goût et saveurs lakayun menu chargéUne fois encore, le festival de gastronomie « Goût et saveurs lakay » se propose de mettre les projecteurs sur notre cuisine et nos chefs. Stephan Berrouet Durand, l’un des investi-gateurs de ce mouvement, nous présente le menu ô combien alléchant de cette seconde édition du festival qui se déroulera du 28 septembre au 7 octobre 2012.

nos produits transformés ou sous leur forme brute.

On clôturera le 7 octobre avec une journée barbecue avec chef Stephan et chef Ti Georges à la mer. On va aussi lancer un concours de recettes avec le diondion au cours de la semaine de Goût et saveurs lakay dont les résultats seront disponibles après la foire. On es-père créer un livre sur le diondion avec l’ensemble des recettes collectées.

Combien de chefs seront présents cette année ?

Cette année nous avons huit chefs haïtiens et étrangers. Ce sont Christian Forêt, un master chef de pâtisserie qui vient de la France ; Jouvens Jean, Médaille d’or à la compétition Taste of the Caribbean ; Ron Duprat ; David Destinoble, Alain Lemaire, Cynthia Verna, Ti Geoges Laguerre surnommé �’The famous haitian chef of Los Angeles’’ et Jean-Luc Grabowski, reconnu meilleur chef français de la Caraïbe par Food & Wine Magazine. Jean-Luc Grabowski vient de St-Bart et est aussi le président de « Haïti goût et saveurs ». Une som-melière haïtienne, Neima Belancourt, va aussi nous rejoindre, car le vin fait aussi partie de la gastronomie. On aura éga-lement des chefs qui travaillent en Haïti dont Christine Dupoux, Stanley Fabre et Marckens Zidor.

Comment le grand public pourra-t-il accéder au festival ?

Nous aurons des tickets en vente, bien sûr, et toutes les informations seront diffusées sur notre page Facebook, notre site web www.GoutetSaveursLakay.com et le Nouvelliste.

On s’est un peu plaint des prix, qui à ce qu’il paraît étaient trop élevés, l’année dernière. Le coût sera-t-il moindre cette année ?

L’organisation d’un tel évènement coûte très cher. Je ne veux pas faire de comparaison, mais quand l’on sait que beaucoup sont prêts à payer 50 USD pour assister à une soirée musicale, je ne pense pas que nos prix aient été si mauvais l’année dernière. Je comprends toutefois la plainte et je sympathise. Nous aurons des activités pour toutes les poches cette année. Il reviendra au public de choisir les endroits auxquels il pourra se rendre.

Qu’avez-vous appris de l’année dernière ?

Nous avons constaté que nous avons beaucoup à faire et ce, à tous les niveaux. Pour mieux vendre Haïti à l’étranger, il faut que notre gastronomie continue à s’élever. Nous avons de grands talents dans le pays et à l’étranger et des pro-duits extraordinaires qu’il nous faut aussi mettre en valeur. La gastronomie est un des produits primordiaux au niveau du tourisme.

Nous avons beaucoup appris de notre première édition. Il nous faut désormais continuer à améliorer notre travail. Paral-lèlement, nous avons essayé de corriger certaines erreurs passées tout en prêtant attention aux critiques constructives que nous avons reçues. Nous sommes prêts à travailler avec tous ceux qui veulent contribuer à faire de ce festival une acti-vité importante à l’instar de ce qui se fait aux États-Unis et en Europe.

Propos recueillis parDaphney Valsaint Malandre

Le staff de Goût et Saveurs Lakay

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artisanat en fête4 14 septembre 2012No 703

Les filles, ce n’est pas possible. Non, ce n’est PAS possible qu’encore aujourd’hui, en l’an 2012, une jeune fille/femme, né-glige encore de se raser les aisselles. Mes amies, je vous le jure, il n’y a rien de moins sexy qu’une femme avec des poils sous les bras alors que celle-ci porte un débardeur, un corsage ou une robe sans manches. C’est encore moins intéressant si la personne doit les exhiber en levant les bras pour faire un geste quelconque ou pour prendre un ‘’cerceau’’ dans un tap-tap. Connaissant la température si chaude de notre pays. Et, étant conscien-te que les poils conservent la sueur et par conséquent les odeurs (souvent pas terribles !), je plains la personne qui se trouvera juste à côté.

Non mais, sans rire, les poils sous les aisselles ne sont ni hygiéniques, ni à la mode, encore moins attrayants ou féminins.

Si vous n’avez jamais senti le besoin de vous raser, il n’est pas trop tard pour commencer à vous en soucier. Et si c’est juste parce que vous ne savez pas com-ment vous y prendre, aujourd’hui c’est votre jour de chance !

Commençons par le commence-ment…

Le rasage peut se faire à la cire chau-de (efficace, un rien douloureux mais ça passe vite) ; au laser : c’est faisable, oui, mais restons réalistes, ce n’est pas une méthode très pratiquée en Haïti. On peut aussi s’épiler à l’aide d’une crème épilatoire : on laisse la crème reposer quelques minutes sur la partie à épiler et le tour est joué. On trouve ce genre de lotion en pharmacie et dans les super-marchés. Toutefois, le plus facile, le plus pratique, le plus à la portée de la majo-rité reste le rasoir.

Le rasoir est synonyme de rapidité et d’économie. Mais il veut dire aussi – malheureusement – peau irritée et re-pousse rapide. Pourtant, on est près de 80 % à l’utiliser régulièrement. Alors le rasoir, oui, mais avec quelques astuces pour éviter coupures et peau de croco-dile…

Voici quelques conseils pour un rasage des aisselles efficace et sans conséquences néfastes.

Les bonnes méthodes tu emploieras- Pour un rasage à l’économie, les tra-

ditionnels rasoirs jetables genre Bic sont toujours de la partie. Vous pouvez aussi opter pour le rasoir électrique, un peu moins net, mais qui endommagera moins votre peau. Le rasoir doit être en bon état. Évitez les vieux rasoirs à la lame rouillée, et sur-tout, changez-en régulièrement.

- Il faut garder à l’esprit que le meilleur moment pour se raser c’est à la fin de votre douche ou de votre bain. Le matin de préfé-rence, pendant que la peau est reposée.

- Autre règle, et celle-là il faut la retenir : ne rasez jamais à sec. Non seulement vous allez abîmer votre peau et la dessécher au maximum, mais vous risquez en plus de vous couper. - Toujours utiliser de la mousse à raser (il en existe des spéciales femmes) ou bien du savon très doux. Il est également recom-mandé, pour de meilleurs résul-tats, de raser dans le sens contraire à la poussée des poils.

Le rasoir a certes beaucoup d’avan-tages, mais pas celui de préserver la peau ! Aussi ne faut-il pas lésiner sur les soins hydratants (sans alcool, sinon ça va piquer !) pour soigner votre peau après le passage du rasoir. Pour les peaux sensi-bles, l’huile est particulièrement recom-mandée pour apaiser et nourrir la peau. Encore une chose, évitez le déodorant juste après.

Bon, c’est dit. Vous êtes maintenant des femmes avisées. Finis donc les pré-textes !

Recommencez autant que néces-saire, tout en respectant ces quelques

consignes, si vous voulez éviter les points noirs et les irritations de la peau que les lames ne manqueront pas de provoquer en cas de négligence.

Au cas où ces suggestions vous sembleraient inadaptées, cherchez-en d’autres, inventez, soyez créatives…

Mais de grâce, prenez soin de vous et enlevez ces poils ! Je suis sérieuse en vous disant qu’entre se nettoyer les dents en public après un repas et avoir des poils sous les aisselles quand vous portez un corsage sans manches, j’ai du mal à décider lequel est le plus vilain.

Marie-Brunette B. [email protected]

Présente-toi aux lecteurs de TicketJe suis un artisan qui œuvre dans le

domaine de la couture et de la broderie depuis 1982. Je réalise des sacs à main, des robes, des nappes, des rideaux, des centres de table. Je vis à Petit-Goâve, mais je me rends souvent à Port-au-Prin-ce pour participer à des foires.

Que fais-tu pour vivre ?Après les rentrées de mon mari qui

est cultivateur, je vis de l’artisanat. Je donne des cours de couture et de bro-derie dans une école à Petit-Goâve. Et à chaque fois que l’occasion se présente, je participe à de nombreuses manifes-tations artistiques et culturelles pour exposer mes produits.

Parle-nous de ton œuvre ?De même que les autres branches de

l’artisanat, la broderie exige beaucoup de créativité. C’est aussi un métier qui demande de la patience et du bon sens. Il faut avoir le sens des mesures, puisque dans ce domaine ce sont les yeux qui re-présentent le ruban métrique ; et à force de s’exercer, les articles finiront par être parfaits et justes.

Que présentes-tu cette année ?Je suis à ma cinquième participa-

tion dans cette foire, et à chaque fois je présente presque les mêmes arti-cles. Cette année je vais présenter des robes, des sacs à main, des nappes, des rideaux, des centres de table tous brodés à la main.

Iferlie Louis« La broderie m’a choisie »

Habituée des grandes foires artistiques, trente ans d’expé-rience, en matière de broderie, Iferlie Louis est une référence dans son domaine. Depuis cinq ans ses articles sont tou-jours reçus avec grande admiration à l’Artisanat en Fête.

Partage avec les lecteurs ton expé-rience au niveau artisanal ?

Ma vie tourne autour de la broderie depuis mon enfance. Je l’aimais et j’ai toujours voulu en faire une carrière. C’est pourquoi je pense que c’est la broderie qui m’a choisie. Ceux qui choisissent d’œuvrer dans l’art doivent l’adorer, si-non ils vont finir par se décourager. C’est pour vous dire que ma vie d’artiste est un véritable combat. J’ai participé dans pas mal de foires qui m’ont permise d’avoir beaucoup de clients. Je suis membre de l’Organisation Nationale des Arts (l’ONART). Je participe dans toutes les foires de Femmes en Production.

As-tu un atelier ?Dans la même école ou je donne mes

cours à Petit-Goâve, j’ai un atelier, « Siloé Blaise », où je gère environ une vingtaine d’artisans qui sont des anciens élèves que j’ai formés à l’école. Je ne les appelle pas employés, parce qu’ils ne travaillent pas vraiment pour moi. Ces artisans réali-sent leurs œuvres, et lorsque je me rends à une foire, je fais une sélection de quel-ques artisans et des meilleurs travaux. L’argent qu’ils gagnent en écoulant leurs articles leur revient intégralement.

As-tu une clientèle fixe ?A part que j’expose à l’ONART, j’ai une

petite clientèle. Mais mon plus grand avantage, c’est que je ne passe jamais une année sans participer à au moins une foire. Et cela me donne toujours l’oc-

casion de me faire de nouveaux clients.

Qu’attends-tu de Artisanat en Fête cette année ?

Mes attentes sont toujours les mê-mes chaque année, avoir de nouveaux

contacts et satisfaire le public au maxi-mum.

Propos recueillis par Elisée Décembre

[email protected]

Alerte aux poils…sous les aisselles!

Je sais que je vais me faire des ennemies aujourd’hui. Tant pis ! Vous me remercierez plus tard.

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514 septembre 2012No 703

Elle est reconnue pour sa voix suave et sa belle plume. Journaliste, écrivain, scénariste, actrice , la star du feuilleton à succès V.I.P, passée de la radio à l’écri-ture, a déjà publié plusieurs romans : « Le meilleur vient parfois du pire », en 2007 ; « Au bout des errances », en 2009 ; et « Les épines du bonheur », en 2011. Passionnée de lecture, Sophia est une femme de culture. De son enfance à aujourd’hui, elle a lu des tonnes et des tonnes de livres de tous genres. En quel-ques lignes, elle partage avec nous les livres qui ont marqué sa vie.

« Encore des surprises » Le tout premier livre que j’ai reçu en

cadeau. Je savais à peine lire. Je ne sais plus qui en est l’auteur. Je me rappelle que la couverture était dure et rouge et il y avait plein d’histoires illustrées comme « Le meunier, son fils et l’âne », « Le soleil et le vent »

« La série Bob Morane », Henri Vernes

Je fus totalement accro. Je pense avoir dévoré, sinon toute, une grande partie de la collection. Et j’ai aimé tous ses titres. Au secondaire, je les glissais sous mon banc pour les lire en plein cours de maths ou de chimie ! C’étaient des aventures époustouflantes . « Opé-ration Atlantide », « Le masque de jade », « L’�il d’émeraude », « L’espion aux 100 visages », « L’ombre jaune »…

L’autobiographie de Malcolm X, Malcolm X - Alex Haley

Malcolm X est souvent présenté comme un adepte de la violence. Étant personnellement contre toute forme de violence, il m’était antipathique. Je n’aurais certainement pas acheté ce livre, quelqu’un me l’a offert. Je l’ai ouvert sans vraiment avoir l’intention de le lire, mais je n’ai pas pu le lâcher avant de l’avoir achevé. “People don’t realize how a man’s whole life can be changed by one book.”, disait-il. Je n’irai pas jusqu’à dire que cette autobiographie a changé ma vie. Cependant, elle m’a fait changer d’opi-nion sur cet homme qui ne voyait pas le rêve mais le cauchemar américain. Une chose qui m’horripile en ce bas monde, c’est l’injustice. C’est la violence qui ren-dait Malcolm X violent. Et je suis forcée d’admettre avec lui � même si je trouve cela dommage – que parfois il faut se battre pour avoir la paix. “Sometimes you have to pick the gun up to put the gun down.”

Les livres d’histoirePendant des années, à l’époque où

j’avais des rubriques historiques à Radio Métropole, je me suis gavée de livres d’histoire. D’ouvrages purement histori-ques aux documents anecdotiques, en passant par des biographies (N. Man-dela : ‘’Un long chemin vers la liberté’’), l’histoire des pays ou des villes (La série ‘’Port-au-Prince au cours des ans’’ de Georges Corvington), des analyses (‘’Le coup de Cédras’’ de Hérold Jean-Fran-çois)… je lisais quasiment tout. Je faisais des recherches pour alimenter mes rubriques « Le passé au présent », « Les célébrités de l’histoire ». Mais au-delà du travail, c’était parfois amusant de dé-couvrir l’histoire personnelle de certains hommes qui ont fait l’histoire. Par exem-ple, du tristement célèbre Adolf Hitler, on a tout dit : qu’il était homo, asexué, pervers, amoureux des toutes les jeunes

filles… On raconte même qu’il n’avait qu’un seul testicule ! On a du mal à croire que l’un des pires despotes qu’ait connu l’humanité, Staline, responsable de millions de morts, ait pu être un époux éprouvé par le suicide de sa femme, un père affectueux et proche de ses enfants et un ami chaleureux. C’est émouvant de lire que le Roi Edouard VII a renoncé au trône pour l’amour de sa chère Wallis Simpson Si ce n’est pas une belle histoire d’amour !

« Autant en emporte le vent », Magareth Mitchell

Ce fut un incontournable au milieu des années 80. Que j’ai aimé le ténébreux capitaine Rhett Butler ! Je connaissais par c�ur certaines de ses répliques. Butler est un mauvais garçon mais si charmant. Un personnage comme je les aime ! J’ai eu des discussions interminables autour de l’histoire avec des copines. Sans hésiter, je relirais le livre.

Les romancesJ’ai été conquise en particulier par

les auteurs Kathleen E. Wodiwiss et Rose-Mary Rogers, qui aiment introduire l’histoire dans leurs ouvrages. Ces dames avaient aussi un style un peu osé pour l’adolescente que j’étais à l’époque où je les lisais. Des scènes d’amour passionné ! Des héroïnes libertines ! Des héros som-bres et dominateurs pour changer un peu de l’homme parfait tout beau tout gentil des romans à l’eau de rose. Pour citer quelques titres : « Insolente pas-sion », « Le désir et la haine », « Le métis » de Rose-Mary Rogers ; « Quand l’ouragan s’apaise », « Shanna », « Cendres dans le vent » de Kathleen E. Woodiwiss.

« The Reader », de Bernhard Schlink

Le premier livre que j’ai lu en anglais. Des rappels historiques. Une histoire poignante, originale, inattendue. Une

Sophia Désir« Les livres font les époques et nations, comme les époques et nations font les livres » Jean-Jacques Ampère.

Des livres qui ont marqué…

relation entre un gamin et une femme à la mi-trentaine, ce n’est pas courant. Hanna, l’héroïne, est mystérieuse et totalement imprévisible. Une héroïne analphabète, on ne rencontre pas ça dans tous les livres c’est une histoire vrai-ment inattendue.

Les romans policiers de Mary Hig-gins Clark

Les livres de Mary Higgins Clark sont comme des feuilletons. C’est un genre que j’aime en particulier. Je crois d’ailleurs avoir lu quelque part qu’elle a commencé par des scripts radiopho-niques. Chaque chapitre te laisse sur

ta faim. Et l’auteur te laisse poireauter dans le prochain chapitre. C’est à la fois agaçant et captivant. “The Christmas thief” “Two little girls in blue” “I heard that song before”, j’en ai pas mal dans ma bibliothèque

Et aussi…Il faut peut-être que j’avoue que

j’étais une mordue des BD racontant l’histoire des héros Blek le Roc, Akim, Zembla, Zagor et j’en passe Quant aux photoromans, n’en parlons pas ! J’en ai lu des tonnes dans les séries comme ‘’Nous deux’’, ‘’Charme’’, ‘’Riviera’’, ‘’Lancio’’…

Dimitry Nader Orisma

Quelques mois après son retour au sein de Zenglen, Réginald Cangé et le groupe font beaucoup parler d’eux.

Rentré en tournée en Haïti le 3 août dernier, le groupe est retourné en Floride sans le chanteur. Celui-ci brille par son absence dans plusieurs affiches que doit exécuter la bande à Brutus aux États-Unis. Depuis, des rumeurs faisaient croire que Réginald aurait quitté Zenglen. Ni l’artiste ni Brutus n’avaient voulu se pro-noncer sur le sujet. Seulement le jeudi 13 septembre, Réginald Cangé, au cours d’une conversation téléphonique, a infirmé ces rumeurs : « Je n’ai pas quitté Zenglen. Jusqu’à présent, je suis là. Si j’ai à le faire, je l’annoncerai moi-même, car je suis le seul à pouvoir prendre cette décision. Je retourne aux États-Unis le vendredi 14 septembre pour reprendre mes activités musicales puisque c’est de la musique que je vis. Toutefois, il y a des contrats à signer. Les choses doivent être tirées au clair. »

Cependant, l’ancien chanteur de Fasil dit comprendre qu’on parle de son dé-part de Zenglen un peu partout. « Je comprends les fanatiques ; c’est inquiétant, parce qu’ils ne m’ont pas vu pendant environ une semaine avec Zenglen, mais je leur demande de garder leur calme. Parce que même quand il y a des choses à régler, je ne peux pas abandonner comme ça, je n’aime pas l’instabilité », a conclut Réginald Cangé.

Entre-temps, des informations persistantes font croire que Réginald Cangé et les responsables de Zenglen seraient en désaccord après la tournée insatisfai-sante de cette bande au pays pour la période estivale.

Dans notre quête de précisions sur ce sujet, Jean Brutus Derissaint, le mana-ger de Zenglen, reste introuvable.

Gilles Freslet ([email protected])

Zenglen retourne à Miamisans Réginald Cangé !

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Vendredi 14 septembre 20126

La 5e édition de « Junior Classic »

Reportée en raison du passage de la tempête « Isaac » , la 5e édition de « Junior Classic » qui

voit concourir chaque année les bo-dybuilders de la capitale et des villes de province pour le titre de champion national, aura lieu le dimanche 15 septembre à Wahoo Bay Beach à compter de 9 : 00 am.

D’autres attractions sont prévues également au programme de cette journée : des concours de push up, de sit up et de chin up, un super défilé de jolies demoiselles en costume de bain.

Pour accéder à l’une des trois premiè-res places de cette 5e édition de « Junior Classic » et gagner les primes alléchantes offertes par l’organisation, le concurrent devra passer les épreuves suivantes :

- Double biceps de face (front double biceps)

- Double biceps de dos (rear dou-ble biceps)

- Extorsion dorsale de face (front lateral spread)

- Contraction pectorale de côté (side chess)

- Contraction triceps de côté (side triceps)

- Contraction du ventre et de la cuisse (abas and thighs)

- Masse musculaire (mass mus-cular)

L'animation de cette journée sera assurée par les DJ Impossible et X-Spy, Tchaq de Rap'N Family et J Perry.

Lors de la 4e édition organisée au local de Polycafé, Pierre Claudy avait été sacré champion, Renex Metayer, vice-champion. Alix Mérilus (Petit-Goâve), avait obtenu la 3e place.

Emmanuel Bellevue

Je ne sais pas quel parti prendre. Le sport à la télé est-il un passe-temps ? (en ce sens qu’il chasse l’ennui ou permet de tuer le

temps.) Ou est-il un passage obligé, un rendez-vous à ne pas manquer ? Ou encore est-il un fossoyeur du sport ? (en ce sens qu’il est responsable de la désertion du stade à Port-au-Prince. La Télévision nationale d’Haïti ou la Radio Télé Ginen retransmettent des parties de foot, les joueurs font rouler la balle sur le champ de jeu pendant que, dans les gradins et dans les tribunes, les spectateurs sont une poignée.)

Ces interrogations trottent dans ma tête quand, le dimanche 26 août, en début d’après-midi, revenant du supermarché en compagnie de Yo-lène, je redescends la rue Magny. A l’aller, j’avais remarqué quelques mordus du foot s’agglutiner sous une tonnelle, plus précisément sous une remise en plein air. L’Ed’H n’avait pas encore rétabli le courant de ville dans le secteur. Pourtant, par des moyens de fortune, ils avaient monté un système d’autoalimentation qui leur permit d’être branchés devant un mini-téléviseur. Plus loin, à la rue Chavannes, près du ravin, dans une boutique, devant un téléviseur de forme réduite, se tiennent des pas-sionnés du foot. Pour rien au monde, ils ne veulent rater l’événement, je

veux dire la partie qui se déroule à mille lieues d'eux, plus précisément sur le vieux continent (à propos, comment déterminer l’ancienneté parmi les cinq continents ? C’est une autre histoire).

J’avais capté le nom d’Iniesta, alors je compris que le FC Barcelone livrait son match hebdomadaire. Le peu d’intérêt porté par moi à cette actualité sportive provient du fait que, depuis le passage de la tempête tropi-cale Isaac dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 août, le spectacle n’était pas beau à voir. Si le bilan en perte de vies humaines était plutôt rassurant, à l’écoute de Radio Mélodie, de Radio Signal, de Radio Vision 2000 ou de Radio Magik 9, je réalisai l’ampleur des dévastations physiques. Là au lycée de Pétion-Ville, des déplacés se plaignaient de leur non-prise en charge au micro d’Amélie Baron de Radio France Internationale. Pour tout dire, le cœur n’y était pas.

Ce n’est qu’en fin d’après-midi à l’écoute de «Mondial Sports» sur RFI ou le lendemain lundi, au bulle-tin sportif de Radio Métropole à 8 h a.m. que je captai un titre : «Le Real Madrid et le FC Barcelone ont connu des fortunes diverses.» L’expression «fortunes diverses» retint mon at-tention, en amateur de mots, elle me fit sourire. Pourtant, elle convenait à la difficile situation que vécurent les

La passion du foot par un après-midi pluvieux devant la télé

deux clubs espagnols les plus popu-laires. Le FC Barcelone a souffert sur le terrain d’Osasuna qui mena 1-0. Et à la 76e minute de jeu, le messie délivra son club en égalisant pour finir par réaliser un doublé. Pendant que le Real Madrid baissait pavillon sur le terrain de Getafe, l’autre club de la banlieue madrilène. Pourtant, Higuain avait ouvert le score. Mais les merengue ne purent résister aux assauts des joueurs de Getafe. Score final : 2-1.

C’est alors que je compris le si-lence sépulcral de ces mordus du foot devant la télé dans ce morne après-midi dominical. Le sport à la télé est un dérivatif pour oublier (un instant) la dureté du quotidien ? Ou une drogue dont ne peuvent se passer les addicts ? En tout cas, le sport ne met pas tout le monde d’accord devant le poste récepteur et/ou audiovisuel, même pas pour un temps puisque les téléspectateurs sont en transe. Ils frétillent d’impatience. Tous veulent la victoire pour leur club. J’ai comme l’impression qu’il n’y a pas de trêve si l’on retient que «Manière de voir » a pu identifier le caractère belliciste du sport. Je n’irai pas aussi loin, je crois plutôt que, devant la télé, la passion, à la manière d'une envie irrésistible, a comme élu domicile.

[email protected]

Digicel cup Des NatioNs caribeeNNes/bilaN groupe 1

Dans le cas où la Fédération Haïtienne de Tennis (FHT), par la voie de Franky Saint-Louis, directeur technique adjoint et

responsable du projet « Tennis 10 » parvient à maintenir le mouvement, il est fort possible qu’on assiste à l’émergence d’une nouvelle généra-tion capable de rivaliser sur les courts dans un proche avenir.

70 jeunes tennismen et tenniswo-men issus de Tecina Tennis Club, Arcahaie, Deschapelles, Fondation Saint-Louis, Lacombe Tennis Aca-demy, Clos Racket et Pétion-Ville Club ont pris part à la 7e manche du « Tennis 10 Hollandia », qui s’est dé-roulée le samedi 8 septembre au local du Clos Racket à Turgeau.

D’une durée de huit heures , cette 7e manche, où le challenge était de taille, a permis de constater, une cer-taine motivation de la part de ces jeu-nes qui, sous un soleil brûlant, se sont défendus au cours des rencontres.

La compétition est en train de prendre de l’ampleur à chaque dérou-

lement d’une manche si bien qu’au niveau de l’organisation, on est en train de travailler sur une compétition réunissant les meilleurs de chaque club.

Comme c’est le cas depuis le début de la compétition, rien n’a ré-sisté à James Adlin de Deschapelles qui après un parcours sans faute, est toujours en tête après son succès en finale aux dépens de Christopher Borgelin de la Fondation Saint-Louis par 2 sets à 0 (11-8 et 11-5).

Chez les filles, on n’oubliera pas de sitôt cette finale remportée haut la main par Bernadel Tanaïka face à François Richardline par 2 sets à 1 (5-11, 11-4 et 11-9).

Après avoir perdu le 1er set, Ta-naïka est parvenue à se ressaisir pour se défaire de son adversaire dans les deux autres sets disputés.

Richardline, après son échec a fondu en larmes dans les bras de son coach qui a pris beaucoup de temps pour la calmer et lui faire comprendre que dans la compétition, l’athlète

doit toujours s’attendre à avoir des hauts et des bas.

Ce qui nous promet une 8e manche assez explosive si ces deux ad-versaires se retrouvent en finale de la compéti-tion prévue pour le mois d’octobre à Place Boyer (Pétion-Ville).

Le projet « Tennis 10 » instauré par la Fédération internatio-nale de tennis est en train de faire son che-min en Haïti si bien que certaines villes comme Deschapelles, Arcahaie, Petit-Goâve manifestent le grand désir de rece-voir une compétition sponsorisée par le lait Hollandia.

Emmanuel Bellevue

teNNis 10 HollaNDia

La relève paraît être assurée

tanaïka bernadel, championne de la catégorie féminine (photo: Yonel louis)

Page 7: Goût et saveurs lakay un menu chargé

Vendredi 14 septembre 2012 7

uguay par 4 à 0, a confirmé mardi en allant battre le Chili chez lui (3-1), tandis que l'Argentine n'a obtenu qu'un

pâle résultat nul (1-1) au Pérou mais conserve la tête des qualifications de la zone Amérique du Sud au Mon-dial-2014.

La Colombie (13 pts) talonne désormais l'Argentine, à un point, en compagnie d'un étonnant Equateur, revenu de Montevideo avec un nul (1-1) face à une Uruguay décidément bien pâle.

A Lima, les Argentins l'ont double-ment échappé belle. Ils ont d'abord vu leur bus caillassé lundi, sans qu'aucun blessé n'ait été à déplorer, puis ont difficilement sauvé les meubles sur le terrain, ramenant un point après une rencontre dominée par leur ad-versaire.

Ils peuvent remercier leur portier Romero, décisif après seulement deux minutes de jeu en repoussant un penalty de Pizarro, et leur attaquant Higuain qui a égalisé (36e) un quart d'heure après l'ouverture du score de

MoNDial-2014 - QualificatioN/ aMsuD

Zambrano. Quant à Messi, il fut cette fois très discret.

On n'arrête plus la Colombie. Après la gifle infligée aux Uruguayens vendredi, les Colombiens ont renversé la situation à Santiago alors qu'ils étaient menés à la pause après un but du Chilien Fernandez (42e). Rodriguez (58), Falcao (73) et Gutierrez (76) ont donné la victoire à l'équipe entraînée par l'Argentin Jose Pekerman.

A leur côté pointent désormais les Equatoriens (13 pts) qui ont tenu en échec (1-1) à Montevideo une fragile formation d'Uruguay (4e). Tôt menés au score après un penalty transformé par Caicedo (7), les cham-pions d'Amérique du Sud ont égalisé par Cavani (66). Un nul dont doit se contenter le sélectionneur Oscar Ta-barez, conscient que son équipe "vit une période délicate".

Le Venezuela, enfin, reste dans la course pour le Brésil à un point de la place de barragiste occupée par le Chili (5e) à la faveur de son succès sur le Paraguay (2-0), bon dernier.

La Colombie talonnel’Argentine

Israël Blake Cantero, vous vous êtes qualifié pour le second tour des éliminatoires certes, mais avez-vous l’impression de trouver enfin l’équipe que vous voulez constituer?

Israël Blake Cantero : Nous nous rapprochons de l’équipe que nous cherchons. Nous n’avons pu travailler malheureusement que 5 jours avec le groupe qui vient d’Europe et 5 jours c’est très court pour pouvoir se dire que c’est un groupe définitif. Main-tenant, nous pouvons nous réjouir de cette qualification pour la seconde phase et qu’il nous faudra nous pré-parer en conséquence mais je ne peux pas dire que j’ai trouvé l’équipe que je cherche.

4-2-3-1 sera-ce définitivement le choix tactique de l’équipe haï-tienne que vous conduirez ?

Israël Blake Cantero : Un système ou une disposition tactique dépend d’une part des joueurs qu’on a à sa disposition, de la compétition qu’on dispute, de ce que l’on cherche en tant qu’entraîneur, donc il serait prématuré de vous dire quel sera le choix qu’on va adopter. Nous avons du jouer en 4-2-3-1 pour cette phase, mais l’avenir dira le reste.

Haïti qualifiée, maintenant quel est le programme de préparation pour le second tour ?

Israël Blake Cantero : La 2e

phase est prévue du 20 au 24 octobre prochain en Grenade. Nous avons un match amical possible contre la Guyane Française et un plan de travail devant nous permettre de parvenir à la compétition dans une situation de préparation optimale.

Kevin Lafrance : « On va plancher sur le prochain tour »

Kevin Lafrance : Ouais. On est revenu en Haïti pour se réconcilier il est vrai mais on est revenu surtout faire notre job en tant que profession-nel. On a su donner le maximum et aujourd’hui on a réalisé trois victoires et je suis très satisfait.

Le second tour sera bien plus difficile d’autant que vous êtes at-tendu au tournant. Ca ne vous met pas la pression ?

Kevin Lafrance : Non, aujourd’hui on vient de finir le premier tour, on va plancher sur le prochain je pense qu’il faut prendre chaque chose en son temps. Il est important de se rappeler surtout que tous les mat-ches sont difficiles. Par exemple, le premier match contre Saint-Martin fut un match difficile même si on s’est imposé 7-0, le second match le fut aussi et aujourd’hui on vient de

Trois questions à Blake Cantero, Kevin Lafrance et Réginald Goreux

Digicel cup Des NatioNs caribeeNNes /

jouer un match difficile. Le prochain qu’on devra jouer sera un autre match difficile mais l’essentiel c’est qu’on est soudé. On est là pour se donner au maximum et faire de bons résultats. Donc on va faire de son mieux au prochain tour.

Réginald Goreux, vous étiez revenu pour vous réconcilier avec votre public. Etes-vous satisfait ?

Réginald Goreux : Tout à fait. On a fait quelque chose de bien aujourd’hui, il importe maintenant de la continuer dès nos prochains matches ou dès le prochain tour des éliminatoires. Il faut se rappeler qu’on n’est pas encore qualifié pour la phase finale. Donc on est tenu de faire en-core mieux lors de la prochaine phase des éliminatoires.

Comment trouvez-vous le contact avec le public ?

Réginald Goreux : Très bien. On n’a pas de souci pour ça. C’est vrai qu’il n’y avait pas une osmose nette surtout après notre élimination en Coupe du Monde, maintenant on es-saie de rattraper même si ce sera dur c’est pourquoi on va encore travailler en vue de donner un peu plus dès nos prochains matches en vue de nous qualifier pour la phase finale tout en faisant le spectacle sur le terrain.

Vous savez qu’après cette qua-lification pour la seconde phase, le rêve du public est plus élevé et que vous êtes attendu au tournant. Serez-vous tous présents ?

Réginald Goreux : Oui. Je pense que nous serons tous présents. Et puis pour ce qui est d’être attendu au tournant, nous le savons et on n’a pas peur de ça.

Propos recueillis par Enock Néré [email protected]

Réginald Goreux : “On n’est pas encore qualifié pour la phase finale”

le sélectioneur cubain israël blake cantero (photo: Yonel louis)

Kevin lafrance (photo: Yonel louis)

réginald goreux (photo: Yonel louis)

Page 8: Goût et saveurs lakay un menu chargé

8 14 septembre 2012No 703

C’est le dernier numéro de Soleil d’été pour cette année. Le dernier show aussi pour les super branchés de l’émission. Il est 11 h a.m., la cour de ladite station est bondée de parents accompa-gnant leurs enfants à la dernière étape du concours. A l’auditorium, tous les sièges sont occupés. Dans les coulis-ses une ambiance amicale règne comme aux premiers jours.

Regards confiants, légère émotion, chaque finaliste prépare sa prestation à cœur en référence au mot d’ordre du père Désinord Jean : « Quoi qu’il arrive, retenez bien que vous êtes tous des gagnants… » Le leitmotiv décompresse ceux qui sont stressés et fait place à l’équité.

En lever de rideau, les clowns intro-duisent le show avec une chorégraphie des élèves de « Jenny École de Danse ». Vêtus de vert, ces gamines captent l’attention du public dès leur entrée en scène. Avec des pas de ballet classique rythmés et cadencés, elles apportent une particularité à l’ensemble de la program-mation.

Pour marquer ce moment crucial d’harmonie et de fair-play, les mem-bres du jury aussi font le show. Dayana Mercier, vedette phare de Soleil d’été, en tenue décontractée (jeans et gilet noirs) interprète « Just feel the beat », une mélodie récréative qui crée l’am-biance à l’image de « Crazy teen », son plus grand succès en date. David Pierre

Érick Etienne, qui fait ses armes dans la présentation, nous surprend avec sa voix souple et apaisante dans « Pa kanpe ». Un texte musical qui se veut un message d’encouragement pour la jeunesse. Ac-compagné de son petit frère à la guitare, le jeune universitaire autrement appelé Ricot prouve qu’il est un chanteur né. Il maîtrise sa voix tout comme il fait ses commentaires avec sang-froid.

Dans la seconde manche, pour tourner la page, les membres du jury laissent la scène et reprennent leur rôle avec l’évaluation des dix finalistes. Ainsi

de suite, chaque postulant fait son interprétation et donne le meilleur de soi. Les plus brillants durant les éliminatoires, naturellement, refont la différence dans cette partie décisive. Le jury, visiblement, n’est n’a pas trop de fil à retordre pour choisir les finalistes. Après les entractes, les présentatrices Samantha Colas et

Fednaëlle Louis, qui ont animé la 4e édi-tion et présidé le dernier show, donnent le verdict.

Parmi les dix finalistes, cinq sont honorés pour leur talent. Évidemment, il n’y a aucune surprise pour l’assis-tance qui avait déjà tranché avec un œil perspicace. Winnie Guerre, simple comme bonjour, et qui s’est fait valoir tout au long du concours avec des interprétations évangéliques, est à la troisième place. Rosemica Cador obtient la deuxième pour avoir gratifié le public d’une des plus solides compositions de Withney Houston. Débora Henristal, qui avait gagné la sympathie de l’auditoire et déclenché des vivats avec sa voix feutrée remplie de conviction à travers « Quel est cet amour ? », décroche incontestable-ment le premier titre.

Au terme de la cérémonie, tout le monde a reçu indistinctement des cadeaux offerts par les initiateurs et les commanditaires de Soleil d’été. Le père Désinord a tenu à remercier les suppor-teurs de l’initiative et a renouvelé ses en-gagements à innover et surtout perdurer la tradition.

Dimitry Nader Orisma

Finale de la 4e éditionde Soleil d’été

La quatrième édition de Soleil d’été touche à sa fin. La grande finale a eu lieu le samedi 8 septembre 2012 dans les studios de Radio Télé Soleil. La cérémonie de clôture, qui a pris le tournant de la fin des activités infantiles pour la saison estivale, a réuni plusieurs centaines de participants. Une édition qui, durant un mois, n’a fait que des heureux.

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Lyrics «Map Chat» By Shassy

Débora Henristal, gagnante de Soleil d’été