Gout et saveurs lakay 2013 : La table est servie

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2 25 septembre 2013No 945

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

21, 398FANS

Concentré sur le mixage de l’album de Nu-Look qui devrait sortir dans les prochains mois, c’est un Arly Larivière très en colère qui s’est pris vertement à Oky Jems le lundi 23 septembre 2013 pour démentir les déclarations du chan-teur de Anbyans à Ticket selon lesquel-les le maestro serait très intéressé à lui comme chanteur de Nu-Look.

« C’est vrai qu’il a déjà chanté avec nous, mais je ne lui ai jamais approché pour qu’il intègre Nu-Look, car le groupe n’a pas besoin de chanteur. Au contraire, c’est Oky Jems qui a entrepris des démar-ches pour rejoindre Nu-Look. D’ailleurs, il nous a envoyé des messages-textes dont dispose Roro Irene, musicien du groupe », a déclaré Arly Larivière.

Encore une fois, le maestro le répète à qui veut l’entendre : il est le chanteur de Nu-Look, et il n’a pas besoin de second au sein de sa formation musicale.

Il faut dire que Fred Lizaire, de Plateforme Magik, a révélé aussi à cette émission qu’Oky Jems lui a fait par de son désir d’intégrer Nu-Look.

Entre-temps, Arly Larivière passe le plus clair de son temps au studio pour le mixage de son album. Jean Raymond Leconte exécute le travail avec lui. En coulisse, l’ingénieur de son nous a confié

Arly Larivière très amer contre Oky Jems

qu’encore une fois, Arly fera des mer-veilles avec cet album. Le maestro, lui, promet l’opus pour les mois prochains, mais bien avant sa sortie en décembre, il

mettra en circulation un single.

Gilles Freslet ([email protected])

17 ans pour Strings et 6 albums à son actif. Accompagné de quelques de ses musiciens, Jacky Ambroise, leader et membre fondateur, reçoit ses fans et amis. Dans un cadre qui invite à la détente, le guitariste signe son disque produit par le groupe et HS music (High Standard Music) et sur lequel sont gravés seize titres dont « Meta-Morphosis » et « Confirmation », vidéoclipés.

Dédiée à feu Lionel Duperval, ancien manager du groupe, cette compilation a bénéficié de la collaboration du cofonda-teur Philippe Augustin (guitare acousti-que et basse), de Camille Ernst Fortuné (guitare acoustique), de Sergo Laguerre

(percussions), de Arus Joseph (tambour et percussions). Sans oublier l’apport des batteurs Joël Widmaier et Robenson Jean-Baptiste, des chanteuses de talent Béatrice Kébreau et Mélissa Dauphin.

« Le mélange du style flamenco et les musiques traditionnelles haïtiennes est une expérience musicale enrichissante. Leurs sonorités traduisent une forte in-fluence latine. L’introduction des percus-sions et l’ajout de la batterie donnent un rythme plus prononcé », confie Jacky qui revendique Ti Paris et Coupé Cloué dans son clin d’œil aux rythmes de chez nous : troubadour, compas et boléro, comme c’est le cas de « Pòs Machan ».

The best of Strings

Les jardins de Café Organic ont accueilli, le samedi 21 septem-bre, la vente-signature de l’opus « The best of Strings ». Une fort belle manière pour le groupe de faire une anthologie de ses anciens succès et pour annoncer son grand retour sur la scène musicale haïtienne.

L’introduction du tambour, parti-culièrement le djembé et bongo crée l’ambiance, font la beauté rythmique des compositions. Pour Arus Joseph, c’est un exploit.

Jouée par un trio de guitaristes acous-tiques ou électro-acoustiques, question de mettre en valeur la guitare, selon Jacky Ambroise, leur musique - instru-mentale - est entraînante et crée, avec quelques chœurs, de l’ambiance à faible dose. Cette musique est mélodique. L’harmonisation, sans grandes tensions, est simple et discrète. La valeur de l’ins-trumentiste soliste est dans la pureté de sa touche et de ses notes cristallines et limpides.

Des titres qui honorent les figures lé-gendaires ou même mythiques de notre musique (« Lumane Casimir ») en sont manifestement un signe. Un moyen de se remémorer le passé. L’apport électroni-que, technique et informatique de l’Ewi, instrument à vent électronique, traduit une prise de conscience de la modernité. « Strings, soutient Jacky, est bien reçu ailleurs et il dément la fausse opinion que l’étranger se fait du musicien haïtien comme ne pouvant pas de jouer ce style de musique de goût et raffiné. »

Le groupe, lors de la vente-signa-ture, a présenté leur dernier vidéoclip « Panana m’ tonbe ». Produit par Mage Entertainment, ce morceau tradition-nel repris par plusieurs musiciens sera gravé sur le prochain album de Strings dont la parution est prévue pour la fin de cette année. « On a tenu à montrer la vraie image de notre pays, de notre patrimoine. On a joué le morceau à notre façon, mais on l’a présenté comme faisant partie intégrante de notre culture musicale », précise Jacky Ambroise. Bon retour à Strings !

Rosny Ladouceur

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325 septembre 2013No 945

Je suis en train de me laisser bercer par cette chanson de Alain Morisod que j’aime particulièrement et que j’ai mise comme musique de fond, « Petit vieux, petite vieille ». Encore un peu et je vais m’évader de mon carcan de vieille fille…

J’apprécierais très sincèrement que quelqu’un prenne le temps de m’expli-quer pourquoi une certaine catégorie de personnes refuse absolument d’accepter le passage du temps. Certains refusent même d’y faire allusion, et quand ils vous demandent comment vous vous portez, si d’aventure vous répondez « je fais belle granmoun », woyyyyy, ils sont outrés, choqués, comme s’ils avaient peur que l’âge soit contagieux.

Ce n’est malheureusement pas la pre-mière fois que je soulève cette question, et j’ai comme l’impression que la situa-tion ne s’améliorera pas. La question qui vient tout de suite après ma réponse est généralement : «comment peux-tu dire une chose pareille ? » Hahaha ! Comme si le fait de prendre de l’âge est une grande aberration. « Ne laisse pas granmoun t’entendre non ! » Ou encore: « Quand tu seras granmoun pour de vrai, tu n’en parleras pas ! » Comme si on avait besoin d’en parler pour que ça se ressente !

Effectivement, ce n’est pas seulement le fait que cela va se savoir ou se voir, donc je réponds toujours à quiconque me dit que la vieillesse est une question de cœur, de philosophie, de conception, d’approche, etc. : « Allez dire ça à mes jointures ! » Et rapidement, on me sort que même de jeunes enfants savent souffrir d’arthrite ou de rhumatismes. Humhumm, effectivement, sauf que ces jeunes enfants ne parlent pas de l’alma-

nach au passé antérieur.De Gaulle a dit que la vieillesse est un

naufrage, mais je suis certaine qu’il par-lait pour lui-même, sinon il aurait dit ça quand il était à la fleur de l’âge. Toutefois, par précaution, je me suis inscrite à des cours de natation…

J’ai lu quelque part que la société souffre de « jeunisme », un mal affolant qui frappe beaucoup de personnes et les empêche d’accepter l’inévitable. Placide, je réponds à ceux qui m’appellent « man-mie » ou « grandma » comme pour me frustrer : « Les bogotas aussi sont sortis un jour à l’état neuf de chez le conces-sionnaire ! Et ils roulent encore, même si des fois il faut pousser… »

Que c’est beau, cette expression de bonhomie sur un visage qui a vécu (si la personne avait bon genre, évidemment) ! Ou encore ces fils blancs qui strient une chevelure, en attendant d’envahir la place… Ah, comme c’est pathétique, tout ce plakbòl qui noircit ou marronit le crâne et la frontène de nos « jeunes » pa-pis ! Anmweee, il y en a qui ne prennent pas la chance de couler leur tête quand ils sont à la mer ou la piscine. Podyab… surtout quand il fait si chaud.

Voyez, je n’ai rien contre la chirurgie esthétique, je me ferais volontiers aplatir les pochettes sous mes paupières qui donnent l’impression que sur toutes mes photos j’ai les yeux fermés. Mais je ne vais jamais prendre le risque de faire tirer la peau de mon visage : et si ça fait agrandir encore les trous de mon nez, mezanmi ?! Ou bien griyer mes dents ? Humhum… Pas pour moi, merci.

Et puis, malgré tous les efforts pour oublier que les années passent, il se trou-ve toujours un bon prochain pour nous

DE VOUS À MOI Le temps, le père & Nana…

redemander l’âge de nos enfants, en pré-cisant : « Ah, ce ne sont plus des enfants ! Yo fin granmoun kounyaa mezanmi ? » Hmmm, et leur géniteurs alors? Grrrrrr. Certains font des efforts pour oublier ; d’autres en font davantage pour cacher le passage du temps. Il y en a qui se met-tent à détester leurs médecins, comme ci c’est ces malheureux, podyab, qui vont leur donner des maladies parce qu’ils les envoient faire certains examens pour contrôler la cocotte ou la prostate.

Et ceux-là qui prennent la pose de tout voir alors que leurs yeux font de l’eau à force d’être kalé, question de ne pas tirer les lunettes de l’étui (cela m’arrive de temps en temps, mais c’est

par oubli, question du manque d’habi-tude…)

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Dans Le Cid, ne lisons-nous pas : « Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse enne-mie !» ? Quelqu’un a dit que la vieillesse est effectivement un naufrage, mais si seulement on se laisse couler. Moi je suis d’avis qu’on coule de préférence des beaux jours. La décrépitude guette, la dépendance n’est pas loin pour certains, alors quoi de plus pratique que d’assu-mer et de se préparer, par une meilleure hygiène de vie, une amélioration de l’attitude et des habitudes?

Pourquoi piquer une crise quand quelqu’un vous appelle « Lepè » ou « Ti lamè » ? Celui qui vous interpelle ainsi ne sait même pas s’il parviendra à votre âge noble. Alphonse Karr a dit à bon es-cient : « Ne pas honorer la vieillesse, c’est démolir la maison où l’on doit coucher le soir. » Et Cicéron : « La vieillesse est noble, lorsqu’elle se défend elle-même, garde ses droits, ne se vend à personne, et jusqu’au dernier souffle domine sur les siens.»

J’aime plein de citations sur le sujet, permettez que j’en partage quelques-unes avec vous :

« La vieillesse, qui est une déchéance pour les êtres ordinaires, est, pour les hommes de génie, une apothéose. » [Anatole France]

«La vieillesse, c’est quand on com-mence à se dire : “Jamais je ne me suis senti aussi jeune”. » [Jules Renard]

« On ne peut s’empêcher de vieillir, mais on n’est pas obligé de vivre en vieux. » [Joseph Rony]

« On peut très bien avoir soixante ans sur son acte de naissance, quarante à la ville et vingt dans un lit. » [Julien Besan-çon]

« La vieillesse est l’âge où les hommes s’occupent davantage de leur nourriture que de la serveuse, même si elle est jolie. » [René Pichon]

« La vieillesse, c’est le temps où les anniversaires ne sont plus des fêtes.» [Ro-bert Sabatier] (Cette citation me rend un peu suspecte… grosse fête au prochain anniversaire!)

« Passé soixante ans, quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c’est qu’on est mort. » [Ricet Barrier]

« L’âge mûr, c’est quand vos camara-des de lycées sont si ridés et si chauves qu’ils ne vous reconnaissent plus. » [Bennett Cerf ]

Et puisqu’il faut conclure : « Différence entre la jeunesse et la

vieillesse : la première a quatre membres souples et un raide ; la seconde, quatre membres raides et un souple. [Jean Delacour]

De vous à moi, messieurs, les prêtres ne s’offusquent pas d’être appelés « père Untel », et d’ailleurs cela ne les vieillit pas du tout ; alors ? Et vous, mesdames, pourquoi être heureuses d’être traitées de « Belle Nana » dans votre jeunesse, et de vous inquiéter de grandir, et de passer de Belle Nana à Grande Nana ?

Sister M*

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4 25 septembre 2013No 945

Haiti Fashion WeekCréations dorées

Les maîtresses de Créations dorées, Stéphanie Dartigue, Clara Lafond, mannequin et Miss International (au centre) et Sara Magloire

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525 septembre 2013No 945

Le Festival débutera au Karibe, le 27 septembre, avec la grande soirée de dégustation. Comme l’année dernière, il durera dix jours. A travers « Restaurants en fête », le public en général pourra apprécier les œuvres de nos différents chefs en visitant certains des restaurants de la place. Les prix seront bien entendu révisés à la baisse en vue d’attirer une plus large clientèle.

« Nous avons cette année une classe de cuisine pour adultes et aussi une pour les enfants. Ainsi, nous aurons ‘’Dîner sous les étoiles‘’ avec six chefs masculins, et un Brunch avec cinq chefs féminins, les deux grandes nouveautés de cette troisième édition. On aura aussi la deuxième édi-tion du concours de cocktail de Barban-court, la soirée de vins et spiritueux, le marché local qui se tiendra sur la Place St-Pierre cette année, et pour finir, le ‘’BBQ on the Beach and grilling competition‘’ à Moulin-sur-Mer. Parallèlement, les quatre chefs haïtiens de l’Alliance Culinaire Haï-tienne seront au Relais de Chateaublond au Parc Historique », explique Stephan Berrouet Durand, l’un des initiateurs de cette grande foire culinaire.

« Onze chefs feront le voyage cette année », continue chef Stephan. « Paul Yellin, ‘’Rhum Chef’’ de la Barbade ; Rosa Gomez de la République Dominicaine ; Manouschka Guerrier de Los Angeles ; Hollywood sont parmi ces chefs qui

Goût et saveurs lakay 2013

LA TABLEEST SERVIE

Amants de la bonne chère, sortez votre agenda et mar-quez ces dates ! Du 27 septembre au 6 octobre 2013, le festival de gastronomie annuel « Goût et saveurs lakay » se propose une fois encore de gâter vos palais. Pour sa troisième édition, cette activité qui ne cesse de gagner en popularité réunira plus d’une dizaine de chefs et établira ses quartiers généraux dans les restaurants les plus prisés de la capitale.

Les tickets sont en vente au Karibe, à l’Agence Citadelle et à l’Association Touristique d’Haïti. Pour ce qui est de « Restaurants en fête », activité à laquelle prendront part des espaces de restaura-tion telles que La Réserve, Kanèl Restau-rant et The View, entre autres, il faudra appeler directement les restaurants concernés pour les réservations et autres. Et ce n’est pas tout… Le dimanche 29 septembre, l’hôtel Royal Oasis accueillera le brunch préparé par les cinq chefs féminins. Le 1er octobre, le ‘’Dîner sous les étoiles’’ se tiendra dans les jardins du Karibe avec six chefs, et l’artiste Régi-nald Policard au piano. Deux jours plus tard, soit le jeudi 3, Palms Residence recevra la traditionnelle soirée de vins et de spiritueux locaux et internationaux. Les amateurs de boisson ne devraient pas non plus rater le lancement de la deuxième édition de la compétition de cocktail « Cocktail Haïti » que présentera Barbancourt le lendemain. Le marché local coutumier aura lieu sur la place St-Pierre le samedi 5. Les festivités seront clôturées en beauté le 6 octobre, à Mou-lin-sur-Mer, avec le «BBQ on the Beach and grilling competition ».

Une semaine de jouissance gustative sans pareille s’annonce. Fins gourmets, à vos papilles !

Daphney Valsaint

viendront participer avec nous pour la première fois. Nous avons aussi Ama-deus, détenteur du titre d’Extreme Chef sur Food Network. D’autres cuisiniers professionnels comme les chefs Alain Le-maire, Jouvens Jean et David Destinoble, maintenant habitués de la foire, pren-dront aussi part à cette édition de ‘’Goût et saveurs lakay’’. On aura aussi avec nous Gilles Tolen, un chef du Canada, entre autres.

« Nous avons encore beaucoup à faire pour continuer à faire de ce festival une destination pouvant attirer autant les Haïtiens vivant au pays qu’à l’étranger et aussi les touristes. Mais on y travaille », conclut le passionné de cuisine, coor-donnateur général du groupe Culinary Events.

En attendant, il soumet au public un menu des plus copieux. La soirée de lancement de la foire est, on le rappelle, prévue pour le 27 septembre au Karibe.

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Mercredi 25 septembre 20136

SELECTION NATIONALE / mArAThON

COupE du mONdE dE fOOTbALL fémININ : COSTA rICA 2014

Bermudes - Trinidad était le match à voir au stade Sylvio Cator pour avoir une idée de ce que sera l’affiche des demi-finales. A l’arrivée, Bermudes se paie Trinidad 1-0 pour se hisser en demi-finale.

Ce qu’ont fait les Bermudes (vainqueur de la République dominicaine 3-1) et Trinidad (vainqueur de Guyana 10-0)

lors de leur première sortie dans le groupe B samedi soir faisait de ces deux formations les favoris du groupe B. Leur face-à-face au stade Sylvio Cator, lundi soir, pour leur deuxième sortie dans la compétition, n’a, en effet, pas démérité.

L’entraîneur des Bermudes, Aaron Denkins choisit d’aligner un 4-2-3-1 élastique composée de Micah Pond- Nasaj Burgess - K’shaela Buch

Bermudes se paie Trinidad et se hisse en demi-finale

Ancien champion du monde des poids lourds, l’Américain Ken Norton (42 victoires, dont 33 avant la limite, 1 nul, 7

défaites) est décédé mercredi dans l’Arizona à l’âge de 70 ans des suites d’un problème cardiaque, indique le Los Angeles Times. En 1973 à San Diego, cet ancien soldat (dans le corps des Marines) avait créé la surprise en battant Muhammad Ali par décision partagée, cassant au passage la mâ-choire de son compatriote.

Norton avait des problèmes de santé depuis quelques années déjà, après avoir subi une série d’accidents vasculaires cérébraux, selon un ami du boxeur. « Il se battait pour sa vie depuis deux ans, a raconté Gene Kilroy, l’ancien agent d’Ali. Je suis certain qu’il est au paradis avec tous les grands boxeurs. J’aimerais bien entendre cette conversation ». Norton avait fracturé la mâchoire d’Ali lors de leur premier combat sans titre en enjeu en 1973, qu’il avait gagné par décision partagée à San Diego. Lors de la revanche six mois plus tard, Ali avait gagné de justesse par décision partagée. Ils s’étaient affrontés une troisième fois le 28 septembre 1976 au Yankee Stadium et Ali avait à nouveau gagné de justesse afin de conserver son titre chez les poids lourds. Norton avait remporté un combat éliminatoire des poids lourds l’année suivante face à Jimmy Young

Ken Norton est mort

Waldron- Sideya Dill- Taznae Fubler - Kali Lespere (capt)- Zahra Gibbons - Aaliyah Nolan - Deshae Darrell - Eva Frazzoni - Telyah Durham.

En face, Marlon Charles un peu suffisant, laisse l’un de ses meilleurs éléments au repos en la personne de Jahra Thomas et lui oppose un 4-3-3 élastique composé de : Nico-lette Graig - Tamara Johnson- Renee Mike- Amaya Ellis- Abashai - Jasandra Joseph- Dennecia Prince- Chevonne John - Summer Arjoon- Zoe Swift (capt) et Maya Matouk.

L’entame de la rencontre sous la direction de l’arbitre cubaine, Annia Navarette Viera, est prudente des deux côtés. On respecte les consignes tactiques, on se la joue prudente. Bref, chaque formation essaie dans la mesure du possible d’appliquer la stratégie prévue dans le plan de ren-contre. Mais, si les deux formations paraissent faire jeu égal pendant les 20 premières minutes, les Bermudien-nes montrent une bonne discipline tactique et, comme elles comptent

dans leur rang une joueuse capable de faire la différence avec Aaliyah Nolan, elles font équilibre devant des Trinitéennes apparemment plus techniques sur le plan individuel. Et ça fait 0-0 à la mi-temps.

En seconde période, on prend les même et on recommence avec un changement du côté bermudien en fin de première période. On se surveille, on cherche la faille dans la défense adverse et lorsque la défense faiblit, Nicolette Graig dans les buts de Tri-nidad ou Micah Pond dans ceux des Bermudes s’imposent pour protéger leur cage respective. Mais c’était sans compter sur la complicité de Daniel Foote, entrée en jeu en cours de match avec Aaliyah Nolan. Sur cette passe aérienne apparemment difficile, Danielle Foote l’amortie en forme de passe dans la course de Aaliyah Nolan qui n’a plus qu’à corriger la trajectoire de la balle pour la glisser au fond des filets de Nicolette Graig. On s’appro-che seulement de l’heure de jeu et les Bermudes mènent 1-0.

Les Trinitéennes ont fait de leur mieux pour remonter au score mais plus rien ne sera marqué de part et d’autre; et au coup de sifflet de Mme Annia Navarette Viera, les Bermudes s’imposent 1-0 et se hissent en demi-finale alors que Trinidad devra s’im-poser aux dépens des Dominicaines mercredi pour rester dans la course.

A noter que la République do-minicaine a concédé le nul 1-1 face à Grenade et conserve une mince chance de disputer encore les demi-finales de la compétition à condition de battre Trinidad mercredi.

Mardi la compétition continue avec le choc du groupe A qui mettra aux prises Haïti et Porto Rico pour la première place du groupe. Cette rencontre au sommet sera précédée du match pour l’honneur qui mettra aux prises Antigua y Barbuda et les îles Vierges américaines.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

twitter : @nenock

et avait été déclaré champion par le World Boxing Council, qui avait retiré le titre à Leon Spinks puisqu’il avait préféré affronter Ali et non le nouvel aspirant obligatoire. Cependant, il avait perdu un violent combat de 15 rounds contre Larry Holmes le 9 juin 1976, un combat reconnu comme un des plus spectaculaires chez les poids lourds. Norton n’a jamais été cham-pion du monde par la suite.

Ken Norton, image Olivier Mon-serrat-Robert

Peu d’experts donnaient une chance à Norton, qui possédait un corps musculaire bien sculpté, contre Ali lors de leur premier duel à San

Diego, où vivait Norton. Mais son style peu orthodoxe et ses tactiques en combat rapproché avaient dé-rangé son adversaire et Norton avait fracturé la mâchoire d’Ali en route vers une victoire par décision qui l’a propulsé au sommet de la hiérarchie dans sa catégorie. « Ali croyait avoir un combat facile, s’est remémoré Kilroy. Mais Norton avait un style hors du commun. À la place d’utiliser son jab par le haut, comme la majorité des boxeurs, il baissait sa main et frappait Ali par en haut avec son jab ». Kilroy a dit que Norton avait visité Ali à l’hôpital où il avait été opéré à la mâchoire. Ali, dit-il, avait déclaré à Norton qu’il était un grand boxeur et qu’il ne voulait plus jamais l’affron-ter. Norton a été victime d’un grave accident de la route en 1986. Il n’a jamais retrouvé toute sa mobilité par la suite. « Les médecins avaient dit que je ne marcherais ou ne parlerais plus jamais », avait déclaré Norton lors d’une séance d’autographes à Las Vegas en 2011, avant de soulever son chapeau mou traditionnel afin de montrer les longues cicatrices sur son crâne chauve. Un des fils de Norton, Ken Norton fils, a disputé 13 saisons dans la NFL avec les Cowboys de Dallas et les 49ers de San Francisco. Il est maintenant entraîneur chez les Seahawks de Seattle

Image du combat entre Norton et Ali en 1973

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Mercredi 25 septembre 2013 7

Après avoir signé avec l’international haïtien, Sony Nordé, l’équipe de Sheikh Jamal Dhanmondi Club évoluant en première division dans le championnat du Bengladesh, a embauché un nouveau joueur haïtien. Il s’agit du buteur vedette de l’Aigle Noir AC, Wedson « Suker » Anselme, né le 4 avril 1986 (27 ans) à Cité Soleil. Il s’est engagé pour une durée de huit mois.

Grand absent de la sélection nationale de football qui avait disputé la Gold Cup 2013, Wedson Anselme a été dé-

terminant dans le maintien de l’Aigle Noir parmi l’élite du football national

Wedson Anselme, de Cité Soleil à Bangladesh

cette saison en inscrivant huit (8) buts avant de quitter Port-au-Prince le 11 août dernier à destination du Ban-gladesh pour parapher un nouveau contrat.

Questionné sur son départ de l’Aigle, Suker a fait savoir : « Aller monnayer mon talent à l’étranger, ça a été un rêve d’enfance. Mal-heureusement, en Haïti, il n’y a pas d’agent de joueur pour que je pusse le concrétiser avant aujourd’hui. Ce-pendant, mieux vaut tard que jamais, a déclaré le désormais ex-joueur de l’équipe du Bel-Air avant d’ajouter : je vais tout donner, me défoncer à l’entraînement dans le but d’attirer l’attention des agents de joueurs, car mon objectif principal est de jouer dans un championnat de haut niveau en Europe et de parapher un meilleur contrat que celui-ci.»

S’exprimant son contrat avec l’équipe de Sheikh Jamal Dhanmondi Club, Wedson a clairement expliqué qu’il n’y a pas de comparaison entre le salaire perçu au sein de l’Aigle et ce

qu’il gagne au Sheikh Jamal. « De très loi, je perçois un meilleur salaire.>>

Alors, j’ai signé depuis le 1e sep-tembre pour une durée de huit mois. Etant donné que le pays (Bangladesh) fait souvent face à des troubles poli-tiques, les dirigeants m’ont indiqué que ce contrat pourrait aller au-delà du mois de mai 2014, date à laquelle il devrait en principe prendre fin. Le plus important pour moi, c’est que que j’ai la possibilité de faire apprécier mon talent. << Je suis persuadé que j’ai la capacité de réaliser de très belles choses dans ce championnat. »

A en croire le natif de Cité Soleil (Wedson « Suker » Anselme), il a pu trouver ce contact grâce à Garry Saint-Joy et à Sony Nordé. D’ailleurs, ce dernier évolue au sein de Sheikh Jamal Dhanmondi Club, depuis plu-sieurs mois. « Nordé et moi, nous sommes logés au même endroit. Pour le moment, on s’entraîne. Le

championnat débutera en octobre », a précisé Suker.

Avant de quitter le pays, Wedson avait inscrit huit (8) buts importants pour garder l’équipe de l’Aigle Noir AC dans le championnat national de D1 l’an prochain. Depuis son départ, l’Aigle est incapable de gagner dans la phase finale de la compétition reine du pays.

Signalons que le Sheikh Jamal est un club bangladais de football, basé à Dhanmondi. Il reçoit ses matches au Bangabandhu National Stadium (36.000 places), situé dans la ville de Dhaka et est entraîné par Zoran Kra-ljevic. L’équipe « vert et blanc » est devenue professionnelle en 2010. Un an après, elle a réalisé le doublé, rem-portant le championnat et la coupe du Bangladesh (2011). En 2010, elle avait atteint la finale de la coupe.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Avec un Neymar auteur de son premier but en Liga, le FC Barcelone a enchaîné mardi contre la Real Sociedad un sixième succès en six journées (4-1).

Le FC Barcelone n’a laissé aucune chance à la Real Sociedad lors de la 6e journée de la Liga, s’imposant largement (4-1). Au Nou Camp, la

différence a été beaucoup trop impor-tante en première période. Face à des Barcelonais qui ont retrouvé la possession du ballon (plus de 70% dans le premier acte par moments), la Real Sociedad a tenu cinq minutes, touchant même la barre par Seferovic. Mais les Blaugrana ont ensuite repris le contrôle de la ren-

Neymar a mis le Barça sur les rails

Messi s’empresse de déminer l’idée d’un conflit avec Martino

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contre, inscrivant trois buts par Neymar (5e), Messi (8e) et Busquets (23e) au cours d’une première mi-temps de très haut niveau.

Malgré de nombreuses occasions – notamment pour Messi -, le FC Barcelone s’est mis en danger dans une deuxième mi-temps où les Barcelonais ont de nou-veau perdu la possession du ballon. Et la Real Sociedad a fini par réduire le score par De La Bella (64e). Un but qui a sonné le réveil des Barcelonais. Les Catalans ont assuré une sixième victoire en six mat-ches, avec un but de Batra sur un centre-tir de Messi (77e), sorti juste après pour sa plus grande frustration. Avec ce succès, les joueurs de Tata Martino mettent la pression sur l’Atletico Madrid, deuxième, qui joue mardi soir contre Osasuna.

L’image du jour, en Espagne, c’est la présence simultanée sur la pelouse des fils de Lionel messi et Neymar. Luca et Thiago. Bravo papas.

Sorti à la 80e minute de Barça-Real Sociedad (4-1), Lionel Messi n’a pas apprécié. Mais il a encore moins aimé les commentaires sur son attitude envers Martino.

Buteur face à la Real Socie-dad (4-1) pour la 323e fois sous la maillot barcelonais, Lionel Messi a été contrait de sortir à la 80e minute de jeu par son entraîneur Tata Martino. Un remplaçement pas forcément du goût de l’Argentin, qui a paru assez énervé dans les minutes qui ont suivi son retour sur le banc sous les ova-

tions du Nou Camp.Mais “la Pulga” a de suite mis

fin aux différentes rumeurs qui circu-laient sur une éventuelle mésentente avec Tata Martino. Messi a très vite publié sur son compte Facebook un communiqué formel, par ailleurs très critique quant à l’obstination des médias à transformer tout ce qui lui arrive : “ A aucun moment, Martino ne fait le moindre geste au moment où se déroule le changement. Per-sonne n’aime sortir mais nous devons l’accepter parce que c’est mieux pour l’équipe. Ce que je n’accepterai pas, c’est que certains médias disent des mensonges sur tout ce qui m’arrive “. Cette campagne vise, selon lui, à le “déstabiliser”.

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8 25 septembre 2013No 945

Quel bilan dressez-vous de cette deuxième édition de Haiti Fashion Week ?

Le bilan est carrément positif tant par la réponse du public, qui est venu en nombre, que par rapport aux desi-gners, qui ont été plus nombreux que l’an dernier. Le public a pu découvrir nos créations. Elles sont de bonne qualité et le public en a acheté ; c’est la preuve qu’on a réussi.

Beaucoup de gens sont par contre nostalgiques de la première édition, que pensez-vous de cela ?

La mode est un système dynamique. Moi, personnellement, j’ai la chance de voyager, d’aller là où l’on fait des fashion week depuis longtemps. Je me rends compte qu’ils ont commencé comme nous il y a vingt ans, trente ans avec des faiblesses. Au fil du temps ils ont pu s’améliorer. Ce que l’on souhaite pour nous autres. Les gens se plaignent par exemple du fait que certaines fois on commence les défilés en retard. La faute n’est pas à nous, mais plutôt à la ten-dance des gens de chez nous d’arriver une heure après le rendez-vous fixé. Je prends l’exemple de la soirée de gala. A 8 heures, la salle était complètement vide, or c’était l’heure fixée sur les affiches dans les publicités. On a dû commencer un peu plus tard. Quand on a eu terminé, des gens venaient de garer leur voiture et s’apprêtaient à rentrer pour le show. Nous autres, nous avons la volonté de

Pour Maguy Durcéle bilan est positifEn dépit de certaines promesses qui n’ont pas été tenues dans le cadre de cette deuxième édition de Haiti Fashion Week, Maguy Durcé, la présidente de ModAyiti, parle d’un bilan positif.

bien faire les choses, de respecter l’heure, mais on n’a pas la formule pour faire arriver les gens à l’heure !

Est-ce que quand même vous arri-vez à souligner des faiblesses de cette édition ?

Il y a le manque d’expérience de plu-sieurs designers et de modèles. Les défilés ont beaucoup souffert de ça. On n’a mal-heureusement pas encore un personnel hautement qualifié pour cela. A l’étranger, il faut 60 secondes pour qu’un mannequin change de robe. Pour cela il faut 3 ou 4 personnes assignées à la tâche de l’aider à se déshabiller puis se rhabiller dans un temps éclair. L’an prochain on s’efforcera de corriger ces erreurs.

Quelles sont vos perspectives pour l’année prochaine ?

Le Mexique sera notre invité d’hon-neur. Plusieurs designers de ce pays vont présenter leurs créations à côté des nô-tres. Des modèles de ce pays viendront défiler pour l’ensemble des créateurs. Il y aura bien sûr beaucoup plus de desi-gners que cette année.

Comment a été l’expérience pour toi en tant que créatrice de mode ?

Satisfaisante. J’ai vendu tous mes sacs faits de peau de crocodile ! Au cours de mon défilé, le public était ému devant ma collection…

Tu travailles la peau de crocodile ?

Bien sûr ! D’ailleurs j’ai la collection « Croques-o-d’iles ». Durant mon séjour à Surinam, j’ai rencontré des artisans Guyanais qui en faisaient. Eux ils se sont entichés de ma création en peau de cabri et moi j’étais curieuse de leur travail sur les peaux de crocodile. On a échangé nos coordonnées. Et voilà comment j’ai pu travailler dessus et que je suis arrivée à présenter cette nouveauté. Je suis reconnaissante envers ceux et celles qui en ont acheté.

Quels sont tes projets dans la mode ?

Dans une quinzaine de jours, je m’envole vers Paris pour le concours Afro-Caraïbes, auquel j’étais éligible grâce au vote de 5 000 internautes. Mon travail sera en compétition avec ceux de créateurs de plusieurs pays.

Chancy [email protected]

On reproche souvent à Digicel Stars des remarques classées décourageantes venant des membres du jury. En réalité, les juges ne sont pas là pour être « ten-dres », comme on peut le remarquer dans des concours de calibre interna-tional. Ils sont là pour juger des perfor-mances, pour être ébahis, exprimer leur satisfaction ou leur dégoût par rapport à X prestation. Ils ne doivent pas mentir à quelqu’un qui n’a aucun talent sous prétexte qu’ils doivent être « tendres ». Le secteur artistique a aussi son aspect psy-chologique ; les artistes doivent savoir

cette année, avec des changements qui attirent l’attention. Si certains applaudissent la plus large couverture médiatique dont jouit le concours grâce au réseau national de Radio-Télé Ginen (chaîne 18) et le retour des auditions qui ont eu lieu dans certaines villes de provinces, d’autres s’attardent sur les membres du jury dont font partie Manzè, Lionel Benjamin et Dj Tonymix. Un mélange de professionnels évoluant dans la musique classique, le roots, le rabòbay et le world music.

gérer, encaisser. En tout cas, loin de mes réflexions personnelles, et des commen-taires des téléspectateurs, j’ai observé et dialogué avec les nouveaux juges. Des juges sortis du secteur musical, aimés, critiqués alors que le show commence à peine.

Lionel Benjamin, Tonymix et Manzè commencent sagement avec leurs commentaires, comme de bons enfants, différemment des années précédentes. La tenue, la voix, l’originalité des chan-sons interprétées sont prises en compte. Les juges font des promesses d’accompa-

gnement aux concurrents, et renvoient ceux qui n’ont aucune compétence.

Lionel BenjaminJ’ai les oreilles sensibles. Je prête

attention aux instruments, aux thèmes utilisés dans les textes. J’y veille comme je le fais sur mes œuvres. Mes trente ans d’expérience dans la musique peuvent aider les jeunes durant le concours. Ils peuvent leur permettre d’améliorer leur jeu scénique, leur voix, etc. Au jury, nous sommes là pour encadrer ; tout s’ap-prend, et nous avons l’expérience pour

aider les candidats.

Thony Mahotière (Tonymix)Je trouve judicieux le choix de la

Digicel qui m’a intégré au sein jury, cela canalise les jeunes vers la septième édi-tion. J’ai visionné les éditions précéden-tes du concours. Je sais comment cela se présente et j’y ajouterai ma touche. Ce concours est vraiment extraordinaire, il permet au grand public de découvrir une pléiade d’artistes venus de diver-ses provinces et de la capitale. C’est de ce spotlight dont avaient besoin ces talents que personne n�aurait remarqué. Je conseille donc aux jeunes d�apporter leur propre création au concours, cela les aidera mieux.

Mimerose Beaubrun (Manzè)Je découvre des talents, c’est un

programme très attendu qui réveille et expose des talents. Je voudrais décou-vrir une diversité musicale. J’attends l’exécution d’une chanson traditionnelle authentique, une musique racine, avec les courbes de la voix, la beauté de l�âme qui sera traduit par l’expression du visage, des gestuels adéquats. J’attends de voir !

En attendant, Digicel Stars est en train de trouver un nouveau slogan cette an-née. Après le « Wow ! » de Steve Azor et le célèbre « Je monte à bord ! » de Marie Laurence ‘’Man Lolo’’ Jocelyn Lassègue, Tonymix, cette année, nous apporte « N’a pale ! »

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

Digicel Starsle jury crée le buzz