Golf Ocean n°19 - Janvier/Février 2014

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Magazine de Golf gratuit Gironde / Landes / Pays Basque

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Golf Océan - Janvier/Février 2014 3EVENEMENTIELLe golf au service de l’événement

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Golf Océan - Janvier/Février 20148

Benoit Ducoulombier

Mais ceux qui se produisent de temps en temps compensent largement le reste. On travaille pour ces moments-là qui sont des bonheurs person-nels, intérieurs, mais qui sont aussi constitués du plaisir d’aider les joueurs. "

Toujours muni de son petit siège à trépied, Benoît Ducoulombier arpente avec Julien Quesne ou Victor Dubuisson les parcours du circuit euro-péen. A mi-chemin entre le départ et le green de chaque trou, puis aux abords des greens, où on le trouvera à la meilleure place, celle qui permet de tout voir, même de loin, et sans jumelles. Mais tout le monde n’a pas son œil. “Je vois exactement tout ce qui se passe, je vois sur les visages de Julien ou de Victor leur plaisir, leur déception, je sais parfaitement dans quel état d’esprit ils se trouvent.“

Le plus difficile pour le coach est de se retrouver face à une forme d’impuissance : " Même si on le souhaite profondément, on ne peut pas tout faire pour les joueurs. On peut juste les aider à avancer mais ce qui est très frustrant c’est qu’on ne peut pas tout gérer. Il y a des moments où on est au practice et le joueur ne tape que de bons drives. Tu te dis qu’il va jouer « velours » et puis ça ne se passe pas bien sur le parcours.“ Pas ques-tion cependant de se laisser aller à un quel-conque spleen. La remise en question perma-nente est fondamentale, elle est même un moteur qui permet d’avancer, de progresser dans le travail commun. "C’est la raison pour laquelle j’ai toujours envie d’avancer, de faire progresser mes joueurs. Mais le coach se doit de scruter l’avenir. Ce qui est important est de faire un travail juste sur le moyen et le long terme. explique Benoît Ducoulombier. Il faut savoir se remettre en cause. Et quand on est sûr qu’on est sur la bonne voie et que votre joueur ne joue pas bien, il faut être patient, être sûr que le travail paiera à un moment donné. "

avait fini 2e de l'US Open devant un certain Tiger Woods. Et puis les moments de doute, bien plus fréquents, qui jalonnent hélas la vie d'un golfeur pro. “Quand tout va bien, suivre son joueur favori sur 18 trous est une partie de plaisir. Cela peut tourner à une forme de torture lorsque l’objet de toute votre attention ne parvient pas à hisser son jeu à la hauteur des espérances fondées sur lui. “ ajoute Benoit Ducoumobier. Qu’elle était belle, cette deuxième place à un petit coup de Graeme McDowell à Pebble Beach. Grégory Havret a réussi à enchaîner avec une belle année 2011, terminée au rang de premier Français avec quatre tournois achevés dans le top 5. Mais 2012 a sonné le glas d’une lente décrépitude qui se poursuivit début 2013. Benoît Ducoulombier avance des explications on ne peut plus clas-siques: "Il suffit que tu perdes un ou deux points au putting sur les huit premiers trous, et tu es dans le rouge ensuite. Tu en demandes trop à ton grand jeu, tu veux faire le coup parfait pour te mettre au drapeau parce que tu sais qu’à 10 mètres, tu es en danger. Si on ne peut plus avancer ensemble et qu’on ne se comprend plus, que les résultats ne viennent pas, il faut changer quelque chose, c’est pourquoi Grégory et moi, nous nous séparés en mai 2013."Dans le cas d’un golfeur professionnel comme Grégory Havret, le changement de coach peut intervenir plus pour des raisons d’usure que de manque de dialogue avec son coach. L’enseignement du golf utilise de plus en plus de ressources variées comme la vidéo ou de nou-veaux outils pédagogiques, mais l’usage de la parole est encore pour longtemps au centre de toutes méthodes, et les mots ont leurs impor-tances. " Je suis bien sûr très heureux quand mes joueurs jouent bien, et très malheureux quand ils jouent mal, reconnaît Benoît Ducoulombier. C’est ma vie, c’est mon métier, mais j’ai heureusement pour moi compris que, dans ce métier, il y a beau-coup plus de frustrations que de grands bonheurs.

PORTRAIT D'UN COACH

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Benoit Ducoulombier

Mais ceux qui se produisent de temps en temps compensent largement le reste. On travaille pour ces moments-là qui sont des bonheurs person-nels, intérieurs, mais qui sont aussi constitués du plaisir d’aider les joueurs. "

Toujours muni de son petit siège à trépied, Benoît Ducoulombier arpente avec Julien Quesne ou Victor Dubuisson les parcours du circuit euro-péen. A mi-chemin entre le départ et le green de chaque trou, puis aux abords des greens, où on le trouvera à la meilleure place, celle qui permet de tout voir, même de loin, et sans jumelles. Mais tout le monde n’a pas son œil. “Je vois exactement tout ce qui se passe, je vois sur les visages de Julien ou de Victor leur plaisir, leur déception, je sais parfaitement dans quel état d’esprit ils se trouvent.“

Le plus difficile pour le coach est de se retrouver face à une forme d’impuissance : " Même si on le souhaite profondément, on ne peut pas tout faire pour les joueurs. On peut juste les aider à avancer mais ce qui est très frustrant c’est qu’on ne peut pas tout gérer. Il y a des moments où on est au practice et le joueur ne tape que de bons drives. Tu te dis qu’il va jouer « velours » et puis ça ne se passe pas bien sur le parcours.“ Pas ques-tion cependant de se laisser aller à un quel-conque spleen. La remise en question perma-nente est fondamentale, elle est même un moteur qui permet d’avancer, de progresser dans le travail commun. "C’est la raison pour laquelle j’ai toujours envie d’avancer, de faire progresser mes joueurs. Mais le coach se doit de scruter l’avenir. Ce qui est important est de faire un travail juste sur le moyen et le long terme. explique Benoît Ducoulombier. Il faut savoir se remettre en cause. Et quand on est sûr qu’on est sur la bonne voie et que votre joueur ne joue pas bien, il faut être patient, être sûr que le travail paiera à un moment donné. "

avait fini 2e de l'US Open devant un certain Tiger Woods. Et puis les moments de doute, bien plus fréquents, qui jalonnent hélas la vie d'un golfeur pro. “Quand tout va bien, suivre son joueur favori sur 18 trous est une partie de plaisir. Cela peut tourner à une forme de torture lorsque l’objet de toute votre attention ne parvient pas à hisser son jeu à la hauteur des espérances fondées sur lui. “ ajoute Benoit Ducoumobier. Qu’elle était belle, cette deuxième place à un petit coup de Graeme McDowell à Pebble Beach. Grégory Havret a réussi à enchaîner avec une belle année 2011, terminée au rang de premier Français avec quatre tournois achevés dans le top 5. Mais 2012 a sonné le glas d’une lente décrépitude qui se poursuivit début 2013. Benoît Ducoulombier avance des explications on ne peut plus clas-siques: "Il suffit que tu perdes un ou deux points au putting sur les huit premiers trous, et tu es dans le rouge ensuite. Tu en demandes trop à ton grand jeu, tu veux faire le coup parfait pour te mettre au drapeau parce que tu sais qu’à 10 mètres, tu es en danger. Si on ne peut plus avancer ensemble et qu’on ne se comprend plus, que les résultats ne viennent pas, il faut changer quelque chose, c’est pourquoi Grégory et moi, nous nous séparés en mai 2013."Dans le cas d’un golfeur professionnel comme Grégory Havret, le changement de coach peut intervenir plus pour des raisons d’usure que de manque de dialogue avec son coach. L’enseignement du golf utilise de plus en plus de ressources variées comme la vidéo ou de nou-veaux outils pédagogiques, mais l’usage de la parole est encore pour longtemps au centre de toutes méthodes, et les mots ont leurs impor-tances. " Je suis bien sûr très heureux quand mes joueurs jouent bien, et très malheureux quand ils jouent mal, reconnaît Benoît Ducoulombier. C’est ma vie, c’est mon métier, mais j’ai heureusement pour moi compris que, dans ce métier, il y a beau-coup plus de frustrations que de grands bonheurs.

PORTRAIT D'UN COACH

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Golf Océan - Janvier/Février 2014 15REGLES DE GOLFLes questions que vous

vous posez sur un parcours.

- Sur le départ, le joueur fait tomber malencon-treusement sa balle du tee, il doit être pénalisé.Faux : la balle n’est pas encore en jeu. Pas de pénalité.

- Le joueur retrouve une balle sans être sûr que ce soit la sienne dans un rough épais. Il n’a pas le droit de la relever pour l’identifier.Faux : le joueur peut identifier sa balle partout sur le terrain (le rough fait partie du terrain). Pour les détails de la procédure d’identification, voir la règle 12-2.

- Le joueur est gêné pour jouer son coup à cause d’une balle. Il peut la relever.Vrai : ce cas est prévu par la règle 22-2. Le joueur a le droit de demander au propriétaire de la balle qu’il la relève, mais il ne doit pas le faire lui-même. Cependant, en stroke play il n’aurait pas de pénalité pour ce geste, mais il serait pénalisé d’un coup en match play.

- Le joueur sur le fairway peut enlever du sable qui se trouve devant ou autour de la balle.Faux : car le sable sur le fairway n’est pas un détritus et il s’agit alors d’une amélioration de la ligne de jeu sanctionnée par la règle 13-2.

- La balle du joueur repose contre un râteau et elle bouge quand il enlève le râteau. Il joue à l’endroit où elle est retombée.Faux : si la balle bouge après avoir enlevé le râteau, elle doit être replacée sans pénalité (règle 24-1a).

- Le joueur peut enfoncer ses pieds dans le bunker pour avoir un stance amélioré.Vrai et faux : on peut enfoncer ses pieds pour avoir une position bien stable, mais le faire avec excès (par exemple, en effondrant la paroi d’un bunker pour avoir ses pieds au même niveau) revient à se « fabriquer un stance » ce qui est interdit par la règle 13-3.

- En dehors du green, le joueur n’a pas le droit de nettoyer sa balle quand il l’a identifiée.

Vrai : selon la procédure de la règle 12-2, la balle ne doit pas être nettoyée plus que nécessaire à son identification ; c’est un des trois cas où le joueur ne peut pas nettoyer sa balle après l’avoir relevée. Les deux autres cas étant vérification si une balle est hors d’usage ou pas (règle 5-3) et balle aidant ou gênant le jeu (règle 22).

- Un joueur a sa balle sur le green, un deuxième joueur est hors du green. C’est à ce dernier de jouer en premier.Faux : Comme partout sur le terrain, c’est au joueur qui est le plus loin du trou à jouer en premier, même s’il est sur le green.

- Il y a une pénalité quand sur le green le joueur enlève avec la main du sable sur sa ligne de putt.Faux : sur le green, le sable est un détritus (voir la section « Définitions du livre des règles »).

- En stroke play, le joueur remarque un brin d’herbe sur sa ligne de putt. Il tapote dessus avec son putter pour le courber. Il est pénalisé de deux coups.Vrai :c’est une amélioration de la ligne de jeu sanctionnée par la règle 13-2. On peut aussi dire que ce n’est pas une des exceptions de la règle 16-1 qui interdit de toucher la ligne de putt.

- Le joueur n’a pas de pénalité quand il aplanit avec son pied des marques de clous se situant sur sa ligne de putt.Faux : même commentaire que ci-dessus ; amé-lioration de la ligne de jeu sanctionnée. Contrai-rement à ce que l’on entend parfois, les profes-sionnels n’ont pas non plus l’autorisation de réparer des marques de clous.

- Il est interdit de putter d’une main en tenant le drapeau dans l’autre main.Faux

- Après avoir vérifié les scores avec son co-com-pétiteur, le joueur rend sa carte de score et celle de son co-compétiteur au secrétariat. Il s’aperçoit qu’il a oublié de signer les deux cartes. Problème, il a déjà quitté le golf. Les deux joueurs sont disqualifiés.Vrai : la carte de score une fois rendue doit comporter impérativement la signature du marqueur et celle du joueur (règle 6-6b). Une tolérance est accordée aux joueurs pour quand même signer leur carte non signée une fois rendue, mais cette tolérance ne s’applique que si les joueurs n’ont pas encore quitté l’aire de recording. Une fois cette aire quittée, même si les joueurs sont encore dans le golf, il est trop tard.

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