Golden Gate Botanical garden. SAN FRANCISCO. California

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RAPPORT DE STAGE ROXANE VAN GINNEKEN 2 A année– 2010-2011 – École Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage - Blois San Francisco Botanical Garden at Strybing Arboretum – San Francisco . CALIFORNIA -USA .

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Rapport de stage au jardin botanique de San Francisco . 2011

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RAPPORT DE STAGE ROXANE VAN GINNEKEN 2 A année– 2010-2011 – École Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage - BloisSan Francisco Botanical Gardenat Strybing Arboretum –

San Francisco . CALIFORNIA -USA.

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Après New- York , après Chiang Mai en thaîlande, j’avais choisi San francisco comme destination. Un tryptique de jardins botaniques pour comprendre et découvrir les flores endémiques, les paysages et les cultures. Les jardins botaniques mêlent l’ensemble des jardins de la carte du monde, ainsi je ferais chaque jour un nouveau voyage.

Des projets dans les jardins, et de nouveaux savoirs-faire allaient s’ouvrir à moi , pour ma valise de future paysagiste.

Partir en Californie à la recherche de nouveaux horizons, de paysages de l’ ouest allait m’ouvrir les portes d’une culture seulement frôlée par les récits et les rêves. Vivre pendant deux longs mois intensément une vie urbaine ou les accents, ou les habi-tudes et visions ne seront que nouvelles .

Se lancer dans les ambiances américaines et découvrir la ville de San Francisco par son coeur paysagé : Golden Gate parc était mon objectif. Enjamber les collines de San francisco , se laisser bercer par la topographie des montagnes russes, et jouer au jeu de dames avec le plan de la ville, la grille sur les collines serait une expérience forcement incroyable.

Comprendre les ambiances de la ville, la parcourir comme un chercheur d’or de san francisco, découvrir chaque jour ses tours et ses impasses, et enfin aller au grès du fog, le fameux brouillard de la vie pour se laisser souffler un peu plus chaque jour en s’accro-chant aux palmiers, architecture verte de la ville .

Le sentiment que le ville est en émulsion constante jour après jour, se lit à travers le dynamisme des flux dans la ville .Un paysage urbain à deux rythmes. Celui du jour et de la Nuit, deux mondes san fran-ciscains qui se répondent en écho entre les collines.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

* Entrée Californienne

I. SAN FRANCISCO , LA VILLE AUX COLLINES D’OR

* Des espagnols à la Sillicon Valley* Une baie californienne* Sols et ville* Paysages urbains : De la trame aux palmiers

II. GOLDEN GATE PARK

* Origines* Les racines du jardin botanique

III.. PROJET DU JARDIN

IV. SAN FRANCISCO BOTANICAL GARDEN AT STRYBING ARBORETUM

*Un lieu idéal* Les acteurs du jardin*Composition du SFBG

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V. MES JARDINS QUOTIDIENS

* Weeding au jardin californien* Taille au Moon- Viewing Garden* Plantation au succulente garden* Taille en Nouvelle-Zélande* Voyage en Afrique du Sud* Propagation dans les serres

VI. DÉCOUVERTES CALIFORNIENNES

* Les caves de Napa* Une agence San-franciscaine

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

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ENTRÉE CALIFORNIENNE Carte d’identité Californie

SUPERFICIE : 424 002 km² (4,5 % de la superficie américaine, 3e État par sa superficie après le Texas et l’Alaska).

CAPITALE : Sacramento (446 000 habitants).

POPULATION : 38 millions d’habitants (État le plus peuplé : 12,2 % de la population améri-caine).Population des grandes villes : Los Angeles (3,8 millions d’habitants, près de 10 millions pour le Los Angeles County) ; San Francisco (856 000 habitants, 7 millions pour la Bay Area) ; San Diego (1,3 million d’habitants).

LANGUES : l’anglais. L’espagnol est la 2e langue de l’État et 46 % des Californiens la parlent.

MONNAIE : le dollard américain.

REGIME : démocratie présidentielle.

NATURE DE L’ETAT : république fédérale

PRESIDENT :des États-Unis : Barack Obama (démocrate, élu en novembre 2008).

GOUVERNEUR: de Californie : Jerry Brown (élu en 2010). Politicien démocrate.

SITE: inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco : le parc national de Yosemite et est le deu-xième plus ancien de l’histoire américaine

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TRIO CALIFORNIEN

La vallée centrale , immense , compte parmi les zones agricoles les plus riches et variées du pays. À l’est de la vallée centrale, la Sierra Nevada .

Des paysages granitiques se trouvent dans le territoire des parcs nationaux de Yosemite, des séquoias géants.

Au sud s’étire une ceinture de déserts, depuis la Californie jusqu’au Nouveau-Mexique, le désert le plus aride est la Vallée de la mort .

UN ÉTAT CÔTIERLa Californie, troisième État par la superficie après l’Alaska et le Texas, s’étend sur 424 000 km•. Elle est bordée au nord par l’Oregon, à l’ouest par l’océan Pacifique (sur 1 350 km), à l’est par le Nevada et au sud par le Mexique. C’est une région tectonique instable ; les phénomènes sismiques y sont nombreux. Sur une longueur de 800 km et une largeur allant de 80 à 120 km, les chaînes côtières (riches en argent, métaux non ferreux, pé-trole et potentiel hydroélectrique) se divisent pour laisser place à la baie de San Francisco

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Californie en trois secteurs

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I. SAN FRANCISCO LA VILLE AUX COLLINES D’ORRANG: 13e ville des États-Unis par la taille 4e de Californie

POPULATION : 856 000 habitants.

DENSITEÉ : 6 688 hab./km².

SUPERFICIE : 130 km².

AGGLOMERATION La «Bay Area»

POPULATION : 6,9 millions d’habitants.

ORIGINES : 30 % d’Asiatiques, 15 % de Latinos 7 % d’Africains

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« Passepartout observait avec curiosité la grande ville américaine : larges rues, maisons basses bien alignées, églises et temples d ’un gothique anglo-saxon, docks immenses, entrepôts comme des palais, les uns en bois, les autres en brique ; dans les rues, voitures nombreuses, omnibus, cars de tramways, et sur les trottoirs encombrés, non seulement des américains et des européens, mais aussi des chinois et des indiens.» Description de San Francisco Jules Verne. Le Tour du monde en quatre-vingts jours. 1872

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COULEURS ESPAGNOLES

Le navigateur anglais Francis Drake longe la côte californienne en 1579, mais il n'entre pas dans la baie de San Francisco.

Les espagnols sont les premiers européens à explorer et à coloniser la région, en faisant un établissement renforçant leur domination sur l'océan pacifique, le « lac espagnol », avec leurs possessions philippines et américaines.

San Francisco représentait ainsi l’extrémité d'implantations militaires et religieuses pour la souveraineté espagnole sur ce vaste territoire.

SAN FRANCISCO DE ASIS

L'expédition de don Gaspar de Portolà arriva le 2 novembre 1769, dans la baie de San Francisco.

Le 17 septembre 1776, les espagnols fondent un presidio et le 9 octobre la mission nouvel-lement construite est dédiée au patron des missionnaires : San Francisco de Asis (saint François d'Assise).

Comme le reste de la Californie, San Francisco passe sous la souveraineté mexicaine en 1821.

Ce n'est qu'en 1836 que sont installées les premières habitations d'un village sur le bord de la baie, en un endroit appelé Yerba Buena (« la bonne herbe »), par référence à la menthe qui pousse sur les collines environ-nantes.

1.DES ESPAGNOLS À LA SILLICON VALLEY

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LES ÉMIGRÉS

Les émigrés fuyaient les conséquences des guerres de l’opium et ont prospéré dans la restauration, le commerce, la pêche et la blanchisserie : San Francisco était alors une ville d’hommes (mineurs, aventuriers) qui avait besoin de laveries. Au début du xxe siècle, des Juifs issus de la bourgeoisie allemande s’installent à San Francisco.

LA CITÉ DORÉE

La ville prend son essor avec la ruée vers l’or de 1848-1849, accueillant les émigrants à la recherche du précieux minerai. Elle est le terminus du premier chemin de fer transcontinental. Les aventuriers du monde entier sont attirés par ce pays de l’or où l’on arrive par la porte dorée (Golden Gate) , parce qu’en la franchissant, on pénétrait au pays de l’or... Quelques années plus tard, la découverte de gisements d’argent dans la Sierra Nevada accélère le développement de l’agglomération.

JEANS

En 1847, Oscar Levi Strauss s’installe à San Francisco et crée les premiers jeans qui remportent un grand succès auprès des prospecteurs et des chercheurs d’or. Pendant la guerre, les usines Levi’ s fournissent l’armée américaine en pantalon.

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LE XXE SIÈCLE

En 1906, elle subit un tremblement de terre et une grande partie de la ville est détruite par un gigantesque incendie déclenché à la suite du séisme. La ville fut ensuite rapidement reconstruite, notamment grâce à l’afflux d’une main-d’oeuvre étrangère venue d’Europe et d’Asie. San Francisco fut également la ville de Joshua Norton, empereur auto proclamé des États-Unis.

GOLDEN GATE BRIDGE

Les travaux du Golden Gate Bridge débutè-rent le 5 janvier 1937, sous les auspices du Public Works Administration (PWA) puis à partir de 1935 du Work Projects Administra-tion (WPA), programmes lancés à l’initiative du président Franklin D. Roosevelt dans le cadre de sa politique de grands travaux fédéraux afin de réduire le chômage.

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CITÉ PHARE L’Exposition internationale du Golden Gate a lieu en 1939 et 1940 sur l’île artificielle de Treasure Island fraîchement construite.

La Seconde Guerre mondiale voit le dévelop-pement des industries militaires en Californie : le port de San Francisco sert de point de départ des troupes pour les batailles du Pacifique contre l’Empire japonais.

VILLE MOTEUR La révolution industrielle de la deuxième moitié du xxe siècle transforme l’économie de la région : le développement de la Silicon Valley, au sud de la ville, donne une image dynamique et moderne de cette région de la Californie. La ville constitue la dernière frontière, la cité américaine la plus à l’ouest.

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UN COLLIER D’ÎLES

Plusieurs îles appartiennent à la commune de San Francisco (Alcatraz, Treasure Island, Yerba Buena Island), de même que de petits secteurs d’Angel Island et Red Rock Island, près du pont Richmond-San Rafael. Les Îles Farallon, sont situées dans l’océan Pacifique à 43 km au nord-ouest de la côte.

PORTE DU PACIFIQUE

La baie de San Francisco se situe à l’ouest des États-Unis sur la côte Pacifique. C’est un estuaire peu profond dans lequel débouchent des eaux drainant approximativement 40% de la Californie, provenant notamment des fleuves Sacramento et San Joaquin prenant source dans la chaîne Sierra Nevada avant de se jeter dans l’océan Pacifique.

2. UNE BAIE CALIFORNIENNE

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LA VILLE AUX MILLE COLLINES

San Francisco est célèbre pour les plus de 42 collines situées à l’intérieur des limites de la commune. Une « colline » san-franciscaine est définie par une altitude de plus de 30 mètres. Certaines d’entre elles correspon-dent à un quartier, comme Nob Hill, Pacific Heights, Russian Hill ou Telegraph Hill ; d’autres sont des jardins publics ou des parcs :Twin Peaks, Mont Sutro, Mont Davidson et Buena Vista.

Une série de collines moins densément peuplées couvrent le centre géographique de la ville. À environ un kilomètre et demi au sud de là se dresse le point culminant de San Francisco, Mont Davidson, à 282 mètres d’altitude.

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SUR LES REMBLAIS

Des quartiers entiers de la ville reposent sur des remblais (de type polder, composés de boue, sable et des débris de précédents trem-blements de terre) et d’autres terres crées artificiellement le long de la baie lorsque l’espace vint à manquer.

Ce type de terrain devient extrêmement instable lors d’un séisme, et la liquéfaction qui en résulte cause des dégâts considérables aux structures qui y sont bâties, comme on a pu le constater dans le quartier de la Marina lors du tremblement de terre de Loma Prieta en 1989. L’île de Treasure Island construite sur de tels remblais en est certainement l’exemple le plus spectaculaire .Il s’agit de l’île artificielle de la Baie de San Francisco .Bâtie à partir de matériaux directement creusés dans la baie et résultant du perçage du tunnel de Yerba Buena Island lors de la construction du Bay Bridge, cette île fut le site de l’Exposition in-ternationale du Golden Gate en 1939 et 1940.

3. SOLS ET VILLE UN QUARTIER, UN SOL

Les terrains superficiels sont dominés par des couches sédimentaires, sauf au centre : ils se sont formés il y a quelques milliers d’années et recouvrent un substrat rocheux plus pro-fond. Au nord et le long de la côte pacifique se trouvent des sables du quaternaire. Le quartier de Mission District est construit sur des alluvions datant du pléistocène soit à la fin du Paléolithique utilisé en archéologie.

Les quartiers sud-ouest reposent sur des couches de boue de la fin de l’holocène. Soit la période chaude qui suit le dernier glaciaire du Pléistocène Les collines du centre (Twin Peaks, Forest Hill, Diamond Heights) sont composées de roches de natures diverses : le complexe franciscain de silex (Franciscan Complex chert) a été formé à la fin du crétacé ou au début du jurassique.

Mais on trouve également des roches volcaniques et métamorphiques datant de la même époque.

Les secteurs de Potrero Hill et Bayview com-prennent des couches de serpentinite, une roche métamorphique du jurassique.

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LA FAILLE TECTONIQUE

C’est une région tectonique instable. En 1906 eut lieu un terrible tremblement de terre.Jusqu’ici on ne parlait que de la faille de San Andreas, qui provoque une ou deux secousses chacune de magnitude 3 sur l’échelle de Richterchaque jour, mais depuis quelques an-nées les scientifiques s’intéressent à la faille de Hayward qui traverse, plus à l’intérieur, Oakland, Fremont, et qui est assez proche de Berkeley et de San Jose.

Cette faille est pour le moment en dormance , mais elle inquiète néanmoins les scienti-fiques.

La péninsule de San Francisco est le résultat de l’affrontement de deux plaques tecto-niques : la plaque pacifique et la plaque nord-américaine. Les roches qui composent les fondations géologiques de la ville se sont formées à la marge d’une zone de subduction entre 200 millions et 100 millions d’années avant notre ère. Pendant cette période, les roches du manteau ont été métamorphisées et ont subi d’importantes transformations physiques. Ce substrat rocheux a ensuite été recouvert par des sédiments lorsque le niveau de la mer s’est élevé.

faille techtonique en californie

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CARTE GÉOLOGIQUE

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4 . PAYSAGES URBAINS:De la trame aux palmiers

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LA GRILLE SUR LES COLLINES

San Francisco s’est développée comme la plupart des villes américaines suivant un système de grilles orthogonales. En confrontant la carte topographique de la péninsule et le tracé des rues et des angles on est face à deux systèmes disctints l’un de l’autre : les hommes ont volontairement ignoré les reliefs pour mieux les neutraliser.Ils ont fait abstraction du site pour construire la ville. En effet, la lecture plane classique atteint ses limites avec la comparaison de la grille théorique-celle du terrain plat- et de la grille réelle -celle qui existe à San Francisco avec la présence des 42 collines.

La grille est comme extrudée du sol sur lequel s’étend ses mailles. Elle ne considère pas l’assiette du site de San Francisco.

On est donc face à des rues déformées sur tout la longueur. La ville est architecturée par les défor-mations successives.

Pourquoi la ville ne s’est elle pas adap-tée à son site et comment est il encore possible de penser la ville ?

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UNE PALMERAIE DÉCOMPOSÉE

Les rues de San francisco sont encadrées par de basses maisons de quelques étages, colorées tel le village de Murano en vénétie italienne . Les fenêtres en triptyque séquen-cent ces maisons de poupées.

Les arbres de climat méditerranéen rythment les façades et donnent du dynamisme à ces immeubles . Le vocabulaire végétal est à la fois très divers et varié dans les rues et les avenues.

Magnolia, Gingko et Prunus densifient l’es-pace, mais ce qui est le plus marquant , c’est l’éventail d’espèces de palmiers dans la ville. Ces architectures verticales se balançant avec le vent , s’imposent comme des colonnes de temples dans le paysage urbain.

Ces grands sujets telles des échasses, don-nent à San Francisco une ambiance aux tons verts et une chaleur qui rappellent le micro-climat omniprésent.

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Ainsi ces grandes avenues de palmiers , qui sont l’image préconçuedes avenues de Las Vegas, cliché de la Califor-nie, diffèrent ici totalement.

En effet, ces collines qui rappellent les montagnes russes sont séquencées par les palmiers qui créent un tableau poétique de la ville à travers sa végétation. On quitte alors le plateau de cinéma hollywoodien pour une ville légère , et végétale : une palmeraie décomposée.

Le craquement des troncs qui se balancent, les feuilles qui volent au vent en bruissant , les palmes déposées au sol nous font oublier la ville américaine . Ils nous plongent dans les rues à l’échelle de la ville des collines, des maisons peintes et des ambiances San franciscaines.

Ainsi, les palmiers qui sont à mes yeux le symbole végétal de san Francisco donnent à voir une architecture verticale , qui se fond dans la skyline lointaine du Civic Center.

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Ils sélectionnent alors un site de 400 hectares dans la ville de San francisco au Nord Ouest de la ville de San Francisco. Deux tiers de ce paysage était soumis au vent, Changer des dunes de sable ce cadre sauvage s’est avéré être un sérieux challenge pour les concepteurs. Frederick Law Olmsted, reconnu pour ses conceptions du Central parc , a été averti par la difficulté du projet et du choix du site . Il n’ a donc pas participé au concours, personne ne croyait à la possibilité d’un parc urbain dans San Francisco même.

1. ORIGINES San francisco était une ville en plein boom dans les années de 1860 , suivant le Gold Rush de 1849 et la construction du premier chemin de fer transcontinental.Avec l’achèvement de la voie ferrée en 1869, les ambitieux gouverneurs envisagèrent de construire un parc rival à celui de New-York, ville en pleine essor avec la création de Central Park, caractérisé par ses magnifiques plantations, les formations rocheuses et ses étangs dessinés qui suggèrent un paysage naturel.

II. GOLDEN GATE PARK

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« Je ne pourrais pas exprimer mon admira-tion...il n’y a aucune entreprise comme celle-ci, qui si rapidement comme elle l’a accomplit , a été capable de conduire avec génie et économie à bout le projet».Frederick Law Olmsted

«WILLIAM HAMMOND HALL MADE THE PARK A REALITY»

Le travail de conception du parc a été fait par William Hammond Hall .En 1870, il a réalisé des études de site et a préparé le design du jardin incluant un jardin botanique de 5 hectares. Ce paysagiste ingénieur a pendant les 5 années de ce projet supervisé la levée et la stabilisation des dunes de sable. Ils ont de plus transporté de nombreux arbres dans les plantations du jardin et du parc.Le paysagiste Hall a construit une serre dans l’est du parc Golden Gate, ou plus de 60000 jeunes arbres ont maturé. La plantation des arbres et le tracé des routes en courbe ont été dessinés pour protéger le parc du vent venant de l’Océan, et créer un rideau végétal.

Ainsi , l’arbre qui a été le plus utilisé a été le Cyprés Monterey Cupressus macrocarpa et le pin de Monterey Pinus radiata , lesquels sont natifs de même type de climat autour de la péninsule de Monterey, soit à 250 km de San Francisco. Le troisième arbre introduit au sein du parc était le blue gum Eucalyptus globulus du Sud-Est de l’Australie.

Les silhouettes de ce trio d’arbres d créent une unité végétale dans le parc et donnent au paysage de Golden Gate Park et du jardin botanique un caractère encore aujourd’hui , ce qui crée une unité végétale dans le parc. Le Golden Gate parc a une longueur de 5 km, une largeur: 0,8 km et une superficie de 4,5 km²

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Quand celui-ci mourut en 1876, la famille offrit la serre à la ville de San Francisco qui en fit usage dans le nouveau parc urbain. Pendant les périodes qui suivirent la mort de Lick, le Conservatoire a servi, en mémoire à cette donation, de lieu d’exposition pour les plantes tropicales qui ne pouvaient survivre à l’extérieur. En décembre 1995, une tempête a totale-ment endommagé ce bâtiment. Mais grâce à une restauration, celui-ci a pu réouvrir en 2003, ce qui fait aujourd’hui de ce site , un lieu incontournable pour les botanistes et les étudiants en paysage.

LE CONSERVATOIRE

Le premier haut lieu de plantes dans le Golden Gate Park a ouvert en 1879 avec l’inauguration du Conservatoire de plantes, une structure en verre et une présentation de végétation ornementale du monde .Les pièces préfabriquées pour le bâtiment ont été constituées par James Lick, pour la construc-tion d’une serre dans sa propriété à San José, en Californie.

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JOHN MCLAREN’S :Une nouvelle vision du paysageLe développement de Golden Gate Park a été mis en place dans un désir de parc internatio-nal, reconnu dans le monde entier.Connu comme paysagiste en Écosse, McLaren a construit beaucoup de parcs . MacLaren a choisi d’y installer un jardin bota-nique, lequel est pour la première fois montré en 1889 sur le plan du Golden Gate Park en tant que projet.Le choix de cet emplacement pour le jardin botanique est décrit dans un de ses discours pour la commission du parc «j’ai été influencé par la présence d’une variété de sols et d’expositions , de topographie , de sites plus ou moins secs, de lieux riches et de jeu de paysages»En 1898, un arboretum et un jardin bota-nique sont crées. Le site préservé et les arbres plantés sont en vue pour ce lieu .La planta-tion d’une forêt de Redwood a été établie en 1900, afin de leurs donner le temps de croître et de se développer avant l’ouverture .

L’EXPOSITION INTERNATIONALE

En 1864, la 1ère foire internationale de l’Ouest du Mississipi s’est tenue à San Fran-cisco. Celle-ci a suivi l’exposition internatio-nale de Colombia à Chicago, la foire servait alors d’événements pour les fêtes de la fin de l’hiver. Cette foire était le centre des stands d’ex-position. Elle a vu plus de 2.5 millions de visiteurs et a donné une image bénéfique au Golden Gate Park. La présence d’orchestres venant des pays du monde entier pour cet événement a donné aux concepteurs l’idée de construire un Hall de musique et était le centre des stands d’exposition.

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LA CONSTRUCTION

John McLaren a engagé Eric Walther comme jardinier en 1918. Walther manquait de connaissances en botanique et en horti-culture, mais il a pris l’initiative de devenir étudiant d’Alice Eastwood à l’Académie des sciences de Californie. McLaren a alors repris Walther comme aide , mais cette fois-ci comme expert botaniste en 1924 et lui a donné les responsabilités de créer la liste des plantes présentes dans le Golden Gate Park.En 1937, Walther a été chargé du jardin, et ensemble, ils en ont développé le plan original. Beaucoup des plantes du jardin ont grandi dans la nursery du Golden Gate Park., et celle ci a permis au début du jardin de mettre en place une banque de graines, indispensable au site.

HELENE STRYBING BEQUEST la création du jardin. Le jardin a finalement commencé à exister après 1926. Helene Strybing , la veuve d’un grand mar-chand de San Francisco, laissa une donation de plus de 200,000$ à la ville dans le projet de la création d’un arboretum et d’un jardin botanique. C’est donc grâce à cette femme que le jardin botanique existe aujourd’hui.

2. LES RACINES DU JARDIN BOTANIQUE

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Plan de Strybing arboretum

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Magnolia campbelii

CATÉGORIE - arbreHAUTEUR 30.00 mÉTALEMENT 20.00 mTEMPÉRATURES minimalesLa plante meurt à partir de -15.0 °CLes parties aériennes sont atteintes à partir de 0.0 °CEXPOSITION - lumière,soleilFEUILLAGE - caducFLORAISON - odoranteCOULEUR : blanc,rose,rouge,violetMÉTHODES de multiplication - greffeLes plants sélectionnés sont généralement greffé pour hâ-ter la floraison. attendre 7 à 10 ans (au lieu de 15 à 30 ans).TOXICITÉPas de toxicité à signaler, ou toxicité indéterminée.

LA COLLECTION DE MAGNOLIACEAE

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Wahlter, a ainsi mis en place la collection de Magnoliaceae d’origine asiatique qui a la sin-gularité de ne fleurir qu’après 20 ans de vie. Quand le spécimen du jardin Botanique de San Francisco a fleuri à l’ouverture en 1940, il était le premier à fleurir de tout l’Hémis phère Ouest . Son succès dans la culture du Magnolia camp-bellii a été grandement publié et lui a donné une estime auprès des botanistes et des jardins botaniques dans le monde. Le jardin a été rapidement internationalement reconnu pour cette grande collection.

LA GRANDE COLLECTION Le magnolia représente une des plus belles collections du jardin. Le jardin botanique de San Fransisco a la 4e collection de Magnolia au monde. En taille, et en beauté des arbres. La plupart viennent d’Asie, soit de Corée, du Japon, de l’Himalaya, de Chine...Il y a en effet beaucoup d’espèces différentes.

Les plus grandes collections de Magnolia dans le Monde:

N°1. South China Botanic GardenN°2. Kumming. Botanic Garden . ChinaN°3. Shenzhen. Botanic Garden. ChinaN°4. San Fransisco Botanic gar-den. California. USA

Le jardin botanique de San Fransisco compte aujourd’hui plus de 235 Magnolia, dont 10 espèces.

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LES MASTER PLANS DEROBERT TETLOW

Les plans ont été approuvés en 1958 pour la construction d’un large auditorium et d’un grand Hall accueillant le public lors d’événe-ments. La commission de Recreation and Park a engagé Robert Tetlow, un professeur de paysagisme à l’Université de Californie à Be-rkeley, à créer un bâtiment et un réaménage ment du parc dans un projet à grande échelle: celle du jardin botanique à l’image du Golden Gate Park.

Les plans de Tetlow ont inclu de nombreux jardins, en particulier dans le secteur de l’entrée principale, telle des Roomgarden. Par la suite, en 1986, Tetlow a dessiné la Friend Gate, permettant un accès au Japanese tea Garden , situé au Nord. Il a ainsi donné une nouvelle géométrie au jardin Botanique et a crée des liens à l’intérieur même du jardin , mais aussi avec l’extérieur en faisant du jardin botanique un lieu phare.

1940L’OUVERTURE DU JARDIN

Quand le jardin botanique a ouvert en 1940, le paysagiste a dessiné un axe central allant de l’entrée à la fontaine au jardin des plantes pérennes. Les chemins en courbes qui suivaient cet axe ouvraient aux différentes collections de plantes, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Bassin méditerranéens , Chine , Hi-malaya , Japon, Mexique , Amérique centrale, et Amérique du Sud et Californie. L’arrangement des plantes entre elles en fonction de leurs lieux de nativité était un nouveau concept pour les jardins d’Amérique du Nord. En effet, les jardins botaniques de l’époque étaient groupés plus souvent par espèces de plantes, comme les érable s( Acer.) et les Chênes ( Quercus. ) .Les jardiniers jouaient plus avec les couleurs des plantes et leurs tailles , du moins aux États-Unis qu’avec leurs lieux d’origines.

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LE DÉVELOPPEMENT

Pendant les années 1970 , le Moon-Viewing Garden a été dessiné et le jardin des plantes natives de Californie agrandi. Ce n’est qu’entre 1980 et 1990 que le plan des plantes de collection a été revisité afin de mettre plus en avant les plantes des régions de la côte de San Francisco. Les collections des régions méditerranéennes et d’autres climats tempérés ont été alors étendues, ont alors été étendues, on a alors privilégié ce climat aux plantes des régions plus froides du Nord, telles que l’Asie, l’Europe et L’Amérique du Nord. Les nouveaux jardins crées tels que le jardin tels que le jqrdin d’Afrique du Sud, du Chili, d’Amérique du Sud ont été rénové et redesi-gné.

De plus, une large aire a été donnée aux plantes des forêts tropicales et d’Amérique centrale. Ces plantes ont été collectées dans leurs pays d’origine . Un jardin de plantes de l’Asie du sud Est et le Cloud forest garden ont été dessiné à cette époque.

En 1995, ajouté au Master Plan, le paysagiste Tito Patri et l’architecte Fernau & Hartman Associates ont été sélectionnés pour un projet de Nursery , un centre d’accueil du public ainsi que de l’agrandissement de la biblio-thèque . Ils avaient de plus le projet de créer un jardin de la Mer méditerranée et des forêts d’Asie...

En 2003, la société s’est lancée dans un important investissement sur de longues années, avec un budget de $23 millions au capital pour réaliser les grands projets redéfi-nis par les Master Plans.

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TITO PATRI &ASSOCIATES LANDSCAPE ARCHITECTURE

FERNAU & HARTMAN . ARCHITECTS

PRÉSENTATION

Le jardin botanique et le centre d’Éducation ont depuis 1991, le projet de mettre en place une serre paysagée. Ce serait un lieu à la fois pour le développement des recherches des botanistes, des plantes de collection, mais aussi entre autre pour la sécurité des plantes, qui aujourd’hui sont volées, car accessibles au public.

III.PROJET DU JARDIN : LA NURSERY 1991-2011

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

L’ACTUELLE SERRE DES JARDINIERS

L’actuelle nursery du jardin est située dans le lieu le plus froid et le plus touché par le vent du jardin botanique. C’est une place inadé-quate pour les besoins et le développement des croissantes collections aujourd’hui.La nouvelle nursery aurait bien sûr plus d’espace, et le jardin augmenterait un programme de bénévoles , leurs heures de travail seraient doublées et leurs nombres aussi. L’objectif serait de dynamiser le nombre de ventes de plantes , qui n’est que de deux aujourd’hui pour offrir au public plus d’évé-nements et de chances d’avoir des plantes du jardin. Ainsi l’actuelle nursery deviendrait un jardin et donnerait plus d’espace à cette partie plus goudronnée au niveau du tracé des routes.

Il y aurait une évolution dans la composition de cette partie du jardin et des changements dans le jardin botanique.

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LE PROGRAMME ARCHITECTURAL

La future nursery et le centre d’éducation qui sont en projet , devront s’inscrire dans le site du jardin botanique. Il y aurait par de multiples techniques une inscription à la fois physique et visuelle. En effet, la construction d’un toit accessible au public et transparent, permettrait tout comme dans les serres d’avoir une vision en vue plongeante sur les plantes et les béné-voles au travail.Le toit serait paysagé avec des plantes, ce serait une nouvelle place de vie dans le jardin botanique et situé au niveau des arbres.

Permettant de voir le jardin sans être vu. Ce lieu doit être vu depuis nombreuse places du jardin, sans être un éléments à voir du jardin , perturbant l’harmonie des plantations.

La nursery serait ouverte pour les visites guidées et pendant les événements de plant sale. Beaucoup de programmes dédiés aux classes d’horticulture et de paysage de san Francisco s’y feront .

Située en pente , l’architecture de la nur-sery reflétera le paysage des dunes à petite échelle. Les formes sont simples et les couleurs du bâtiment ne choqueront pas et se feront à l’environnement proche.

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

LE PROJET ENVIRONNEMENTAL

Ce bâtiment prendra en compte les règles de l’architecture bioclimatique , afin de conser-ver l’énergie. Le bâtiment de la serre aura une ventilation naturelle, et les matériaux utilisés permettront de ne pas consommer d’énergie, un green building pour demain.

Les bâtiments seront petits avec de légères couleurs et des formes simples. Ils seront séparés les uns des autres et placés à des niveaux séparés afin de ne pas créer une masse architecturale trop imposante. Ils seront donc placés à chaque niveau de pente en terrassement et respectant les pentes du paysage actuel.

Le projet est estimé à $3.772.000. Sachant que par grande plantsale le jardin gagne $100.000 on peut dire que le projet avance.

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Aujourd’hui, 10 ans après, on peut se deman-der si le projet de la nouvelle nursery tient encore. L’architecture et les idées du paysagisme ont évolué. Commencer un projet , vieux de 10 ans n’est-ce pas faire un travail de vieille école, ancien, dépassé qui ne serait plus d’époque?Ne faudrait il alors pas faire appel à d’autres paysagistes pour restaurer le projet, qui en fonction de nouvelles lois et de nouvelles idées ne marcherait plus?

Ainsi , je me questionne en tant que future paysagiste sur le fait de commencer un projet et de le démarrer de nombreuses années après.

C’est à la fois une question sur le temps et sur l’évolution des techniques et du monde de l’architecture et du paysagisme.

Comment un jardin peut il longtemps après ,faire avec le travail d’une équipe et quel est son statut par rapport à cette étude?

CRITIQUES PERSONNELLES Selon moi , il me semble démesuré de la part du jardin botanique , de n’avoir pas de-mandé un devis à l’équipe d’architecte et de paysagiste pour le projet d’une nursery, mais d’avoir mis en place la globalité du projet : plans coupes élévations, détails techniques, détails poussés alors que le jardin n’avait et n’a toujours pas de moyens.

Cela fait exactement 10 ans que le projet aurait dû commencé, et que les plans ont été signés et attestés. Il me semble, que dans l’espoir des membres du jardin, avoir une nouvelle nursery alors que les moyens n’étaient pas là et que le budget était au dessus de leurs capacité, était comme leur vendre un rêve . En effet, le projet semble plus qu’idéaliste voire irréalisable en regardant les moyens budgétaires du jardin.

Il est très intéressant de voir dans un futur lointain, ce à quoi pourrait ressembler le jar-din , mais comment mettre en place un projet qui ne pouvait se réaliser?

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

Le jardin botanique a une superficie de 22 hectares. Il se situe dans le Golden Gate Park . Ce grand parc est dessiné tel un grand rectangle qui marque un trait d’union entre la ville et l’Océan. Sa situation géographique de micro- climat méditerranéen permet à de nombreuses es-pèces de plantes de s’y développer. Le jardin botanique compte environ 7.500 espèces provenant de nombreux pays du monde.

Il s’agit selon le classement officiel des jardins botanique du 15e meilleur jardin botanique des États Unis sur 250. Il serait réputé pour être «the most beautiful garden of the USA»

Le tracé des jardins est géographique. En effet, les plantes sont groupées par leur régions d’origines , ils deviennent donc des jardins de plantes natives.

IV. SAN FRANCISCO BOTANICAL GARDEN AT STRYBING ARBORETUM

Le jardin botanique est orchestré par le San Fransisco Recreation and Park Department of San fransisco. Il est en coopération avec la Société du jardin Botanique SFBG, une association sans profit, crée par les membres qui aident les projets et la vie du jardin.

La société offre des programmes d’éducation et supporte la bibliothèque Helen Crocker Russel Library of Horticulture.

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Revised 03 February 2011Curatorial Departmentplan des botanistes

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

Le centre de rechercheLe centre de recherche du jardin fournit un grand service et de nombreuses références, ainsi qu’une aide aux jardiniers. La collection détient plus de 24000 livres et de cd-roms et 200 quotidiens et revues de botanistes, d’histoires de jardins d’écologie et de sujets traitants de la conservation des plantes . Des photocopies et plus de 2000 livres sur la botanique en général.

LA LIBRAIRIEDepuis 1972, a librairie du jardin botanique Helen Crocker Russell possède une collection sur les études de botanique et l’horticulture tout à fait impressionnante. La librairie est divisée en 3 partie : Le centre de recherche du jardin, la librairie scientifique et la salle des livres rares.

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La librairie scientifiqueLa librairie scientifique a plus de 30000 livres, 200 magasines sur la taxonomie, la systématique des plantes, des archives, des documents historique et photographiques sur l’origine du monde végétal. De plus un cabinet à herbier classe les différentes plantes du jardin sur lesquelles les scientifiques s’attellent à de longues recherches de laboratoire. Enfin il y a La salle des livres rares. Il s’agit de livres consultables et non empruntables. Elle comprend 1500 volumes datant du XVème au XXéme. Seuls les scientifiques et les cher-cheurs qui peuvent y accéder .

Les publications du jardin botanique

La société des membres a un journal news-letter édité à chaque saison. Leaflet est un condensé d’articles sur l’horticulture et les ac-tivité s du jardin , ainsi que sur les nouvelles et les événements à l’intérieur de celui-ci.

La Société du jardin botanique édite aussi the Calendar, des fiches des des annonces de cours et de classes proposées par le jardin. Ce sont les 2deux journaux phares édités par le jardin botanique de San Francisco.

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

Ainsi les deux parcs, le Golden Gate Park et le SFBG ont évolué en même temps. En effet, les premiers arbres plantés datent de 1800 et les derniers grands sujets de 1900. Ces arbres ont ainsi grandi ensemble et datent de la même période . Ils sont donc aujourd’hui assez proches de la fin de leur vie et cela pose un majeur problème car en disparaissant , ils vont effacer toute une partie du jardin . Ils ont à peu prés 120 ans et la majestuosité qu’ils donnent parc est éloquente. Ils sont l’image du jardin botanique , et en disparais-sant le jardin risque de perdre son essence même.

Les arbustes et les plantes pérennes à courtes vies sont continuellement remplacées par de nouvelles plantes.

Chaque année le jardin est redessiné par les nouvelles collections botaniques, et chaque saison, celui-ci connaît de nouveaux change-ments et donc une évolution dans l’aménage-ment du jardin par ses plantes quotidienne.

1. UN LIEU IDÉALUNE LOCALISATION HORS DE COMMUN

Le fameux fog de San Francisco crée un micro-climat semi- méditerranéen . Le brouillard est parfait pour les plantes, leur donnant de l’humidité et allégeant les températures chaudes des étés secs , qui stagnent la moitié de l’année.

La température moyenne de San Francisco est de 14°C . La température des mois d’été est de 27° C , et seulement peu d’étés connais-sent des nuits froides de 5°C.

Avec ces conditions pour les plantes de collection et de nombreux arbres intolérants au froid ,le climat est parfait.

Le Golden Gate Park a connu de beaux chan-gements depuis sa fondation en 1870. De la même façon, le jardin s’est bien développé depuis son ouverture en 1940.

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LA SPÉCIFICITÉ DU JARDIN

Le jardin botanique est spécialisé dans la culture des plantes natives de 3 climats différents :

-Le climat méditerranéen caracté-risé par la chaleur , la sécheresse de l’été et les hivers humides et doux. Ce climat est présent en Californie, au Chili , en Afrique du Sud en Australie ainsi que dans le bassin méditerranéen.

-Le climat tempéré caractérisé par une saison froide ( l’hiver) et une saison chaude (l’été) ainsi que de fortes pluies. Il s’agit des pays d’Asie de l’Est, l‘Australie , la Nouvelle- Zélande et l’Amérique du Sud. Ces conditions sont d’ailleurs maintenues dans le jardin par l’arrosage des plantes en saisons sèches.

-Le climat des forêts tropicales humide , typique des hautes montagnes. L’été étant d’ailleurs moite au milieu de l’hiver, cela imite les conditions de ce climat. Le SFBG est d’ailleurs le seul jardin bota-nique américain à être capable de maintenir une riche collection de forêts tropicales et humides.

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

THE YOUNG MUSEUM

Il s’agit du The Young Memorial Museum, un musée des beaux- art construit par Herzog et Demeuron en 2005 . Construit en maté-riaux chauds et naturels : cuivre, pierre, bois et verre, sa forme est expérimentale, très géométrique , et représente une pyramide re-tournée. Elle s’inscrit d’ailleurs très bien dans le Golden Gate Park qu’elle domine et donne une touche contemporaine à ce bâtiment qui fait face au Music Concourse et aux masses boisées du parc.

Cette haute tour qui ressemble à un un pas de danse s’élève dans les houppiers et accentue la verticalité des arbres centenaires. Cette structure en cuivre forme une torsion , elle sort de son toit comme une plante. A la fois imposante et poétique, elle arrive à donner un dynamisme à la skyline des arbres, et se révèle comme la tour de gué du Golden Gate Park. Telle un observatoire, on y observe le paysage urbain de San Francisco, de l’océan à la baie. Ce phare nous offre une nouvelle lecture de la ville entre les collines.

UN QUARTIER CULTUREL

L’entrée principale du jardin est en lien direct avec les bâtiments qui l’entourent. Cette zone délimitée dans le Golden Gate Park forme un quartier de lieux phares, de vie culturelle, et de points d’accroche pour la ville de San Francisco. Ils sont proches les uns des autres, en directe relation, et interdépen-dant.

En se déplaçant dans cette partie du Golden Gate Park, on est comme dans un petit quar-tier encadré de bâtiments et d’espaces qui donnent finalement une unité à ce lieu.

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JAPANESE TEA GARDEN

En face du jardin botaniquese dresse le plus ancien jardin public japonais aux États-Unis. C’ est un jardin historique de style japonais , à l’origine construit comme le Japanese Village pour la California Midwinter 1894 Exposition internationale.

C’est en franchissant la porte que l’on se retrouve plongé dans l’univers japonais. San Francisco a disparu. Un voyage au japon , des odeurs de cerisiers en fleurs, un pont ressemblant à un serpent , des paysages qui nous font pénétrer dans des ambiances de forêts de mousses et un thé à l’ombre . Un jardin qui transforme nos sens et une petite pagode donnent à ce Japanese tea garden une atmosphère idyllique au sein du coeur vert de San Francisco.

ACADEMY OF SCIENCES

Lle California Academy of Sciences est le musée d’histoire naturelle de San Francisco construit par Renzo Piano en 2008 et est un bâtiment géré bioclimatiquement. Reconnu internationalement pour son toit végétal, ce bâtiment est un prolongement de la végétation du Golden Gate Park au niveau de la canopée des arbres.

Sur le toit , on retrouve la topographie des collines de San francisco. De petits monticules se forment sur ce toit vé-gétal où les fleurs natives du jardin botanique sont venues s’implanter. On se retrouve dans un paysage qui rappelle les paysages de Napa Valley, où le modelé ressemble à celui des maquettes en argile. Situé au milieu du Golden Gate park , on observe les masses végétales des hauts arbres prestigieux et ces petites topographies à hublots qui se mêlent merveilleusement bien aux collines de Twin peaks.

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

LISTE DES JARDINSMEDITERRANEAN CLIMATECalifornia Native Plants Redwood TrailJohn Muir Nature TrailCentral Coastal ChileCape Province (South Africa)Southwestern AustraliaMediterranean Region

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SPECIAL COLLECTIONSAncient Plant Garden Succulent Garden Conifer LawnRhododendron Garden CamelliasGarden of FragranceZellerbach Garden of Perennials MagnoliasDwarf Conifer Pon

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

2LES ACTEURS DU JARDIN

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

LES BOTANISTES

Cette section du jardin grave les étiquettes du jardin pour la reconnaissance des plantes. L’équipe qui travaille dans ce domaine est représentée par 7 botanistes, qui font quo-tidiennement un travail de reconnaissance botanique. Ils déterminent les plantes.

Le logiciel est une donnée data base qui , avec un numéro de plante , permet de connaître et d’identifier celle- ci parmis la banque des données du SFOBG. Ces espèces peuvent être perdues, mourir, changer, c’est le cycle du jardin botanique et le devoir des botanistes d’être dans l’actualité de ses plantes.

Chacune est marquée par son année d’arrivée au jardin, et par son numéro ID.

Elle est définie par son nom latin, et par son nom commun anglais.

Équipe des botanistes

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INSTALLATION DE ID

Un travail un peu moins passionnant que celui du département des plantes de col-lection est de faire est la mise en place des étiquettes après les avoir gravé.

1. faire un trou2. planter le poteau d’étiquette dans le sol3. orienter l’étiquette vers le chemin4. planter l’étiquette

Cette année, comme tous les 5 ans, les bota-nistes de jardin font une identification quasi globale dans toute la partie native du jardin. Ainsi , avec les plans du jardin et les espaces déterminés par le département du jardin, la lecture est plus simple et plus aisée.

Ce travail est géré par la section des bota-nistes , ce qui permet au jardin d’être à jour dans la liste officielle des plantes et des individus qu’elle détient.

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Rapport de stage San Francisco botanical garden 2011

LE PUBLIC

Il y a une manière originale de se promener dans le jardin, à mettre en parallèle avec un visiteur de musée. En effet, le public peut, en podcastant une visite, écouter un guide lui parlant du jardinLe nom est «botanical Buzz» Le public peut donc télécharger sa visite sur internet en allant sur sfbotanicalgarden.org/podscast

Il est intéressant de voir une nouvelle manière d’appréhender et d’arpenter un jardin. Comme un musée, les personnes ne regardent presque plus, ils sont guidés par un guide artificiel. Ils se promènent de plantes en plantes pour connaître leurs histoires, les aspects du jardin , mais ne peuvent pas intervenir. Ils sont dans un autre monde : celui de la nouvelle technologie. Ils ne font pas forcement attention à l’en-semble du jardin , mais seulement à un point soulevé par la voix. Voient ils les animaux, ressentent ils les odeurs? S’arrêtent ils pour connaître le nom d’une plante? A l’inverse ils apprennent l’histoire, la botanique, les sols et acquirent des connais-sances etcela peut leur permettre d’apprécier d’avantage ce qu’ils regardent

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Ainsi ils avancent dans un lieu qui fait appel à tous les sens. Il est vrai qu’il est intéressant de connaître l’histoire du jardin, de savoir les origines des différents jardins, mais finalement , qu’ont ils ressenti et perçu du jardin après leur visite ?Le jardin devient alors un musée, où il est bon de connaître le nom des plantes et du lieu.

Les personnes n’échangent pas , vu qu’elles doivent «suivre la visite», ...c’est aussi un plaisir solitaire....Il y a une autosatisfaction du promeneur.

On repense alors à Rousseau, seul dans la na-ture en contact direct. Le promeneur roman-tique pensait, écrivait et se laisser porter dans le Paysage. Ici , nous avons un retournement de situations . L’homme n’est plus libre de penser dans le jardin. Tout lui est mentionné et son attitude change. On peut alors se demander si la relation entre l’homme et la nature a changé.

En effet, en utilisant ces technologies pour «visiter» un jardin botanique, n’y a t’il pas une rupture?

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UN PARC PUBLIC

Le parc est gratuit pour les résidents de San Francisco et donc offert. Cet élément est non négligeable pour un jardin botanique, car il permet d’avoir une autre vision de ce type de jardin. Le public n’est alors plus perçu comme visiteur, mais plutôt comme une personne du parc. Le parc étant gratuit, il devient un lieu de repos, de vie et de lieu du quotidien pour des marches, des repas , ou encore des rendez-vous.

En comparant cela au jardin Botanique de Brooklyn à New-York, dans lequel j’ai travaillé pendant 2 mois en 2009 en tant que stagiaire cela me semble fondamental du point de vue de l’approche que l’on peut avoir d’un jardin botanique.

En effet, ce lieu n’est alors plus vu comme un musée vivant, mais comme un parc public . On perd alors cette notion de musée et de lieu à « visiter» et on approche la vision d’espace public de la ville ouvert à tous et libre pour tous. Le jardin n’est pas un lieu de privilégiés.

On retrouve également cette pensée dans les jardins public d’ Alphand à Paris: le jardin s’ouvre au public et appartient à tout à cha-cun. Il permet au gens de partager desmoments de vie dans un cadre magnifique qu’est celui du jardin botanique.Je penses aussi à mon dernier stage au Queen Sirikit Botanic Garden à Chiang- Mai dans le Nord de la Thailande.en 2010. Celui-ci était payant et il était vu par ses acteurs comme un musée à plantes vivantes, et devenait d’ailleurs plus un parc d’attraction pour visiteurs de jungle qu’un véritable jardin botanique.On peut se poser la question de la limite du jardin botanique privé ou public et de sa place dans le quotidien des habitants en tant que parc public et non seulement en tant que jardin botanique.

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LES BÉNÉVOLES

Il y a plus de 700 volontaires au jardin qui contribuent à un totalité de 200 000 heures annuelles entre la nursery , la bibliothèque , la libraire , les différents programmes d’éducation au jardin et l’aide aux jardiniers. On compte environ 25 volontaires par jour , Certains sont là depuis 30 ans. Il sont nombreux pour aider au travail en serre et indispensables.Les bénévoles ont l’opportunité de choisir entre plus de 13 différents types de pro-grammes qui leur donnent la possibilité de jardiner, de rencontrer le public , ainsi que de devenir des guides du jardin botanique.

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Travailler avec des retraités, pour qui le jardin botanique est leur occupation principale est passionnant.Entre les journées de propagation à la Nursery et les soirées du jardin, les bénévoles sont des grands-parents , pleins de connaissances , avec qui parler est un pur bonheur. Échanger en travaillant en rempotant, en désherbant en faisant du semis, c’ est comme redécouvrir une vie d’enfance. Dans notre quotidien , Il est rare de travailler avec des personnes âgées, et la nursery est un lieu parfait pour cela. Chacun a son caractère, et chacune aime les fleurs à sa manière. Être impliqué dans une équipe qui donne tout pour le jardin et qui vous donne une vision du jardin autre de celle des jardiniers est très enrichissant. Les mamies aident les plantes en offrant leur précieux temps , le temps de jardiner...

MAMIES JARDINIÈRES

Le jardin n’a pas de subvention de l’État .Des donateurs aident le jardin pour des pro-jets de restaurations, d’ouvertures d’espaces. Mais n’ayant pas de moyen financiers le manque explique que l’équipe des jardiniers ne soit composée que de 11 jardiniers. Ainsi les bénévoles sont une main précieuse au jardin. I l y en a aussi pour la vente de plantes , sil s’agit surtout des retraités passionnés par les plantes. Ils sont là, pour certains depuis 25 ans.

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NOM : Le Geai bleu Cyanocitta cristataCorvidae

AIRE DE REPARTITION : Amérique du N-E-au golfe du Mexique.

MILIEUX : forêts de feuillus et les bois épars.

SPECIALITESÉ:Bain de fourmis

NOM : Trochilidae ou oiseaux-mouches

AIRE DE REPARTITION : Amérique centrale et Amérique du Sud

MILIEUX : forêts subtropical et tropicales

SPECIALITESÉ: L’oiseau le plus petit au monde, plus rapide qu’un avion de chasse

LA FAUNE LOCALE CALIFORNIENNE

NOM : caille de Californie Callipepla californica . Odontophoridae

AIRE DE REPARTITION :SO des États-Unis

MILIEUX : forêts ouvertes dans l’ouest de l’Amérique du Nord

SPECIALITESÉ: bain de poussière

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NOM :Raton laveur de californie Procyon lotor Procyonidae

AIRE DE REPARTITION : Amérique du Nord

MILIEUX : forêts caduques et mixtes de l’Amérique du Nord

SPECIALITESÉ: 10 à 15 % qui font le contraire de ce qui est attendu.

NOM : Renard roux de CalifornieVulpes littoralis Canidés

AIRE DE REPARTITION : Iles de CalifornieMILIEUX : campagne cultivée, broussailles, bois, parcs,

SPECIALITESÉ: possède 450 fois plus de cellules olfactives que l’homme

UN PARC VIVANT :ENTRE COLIBRIS ET COYOTES

NOM :coyote Canis latrans. Canidae

AIRE DE REPARTITION :Amérique N. ,S. centrale MILIEUX : jeunes peuplements de décidus et de conifères, prairiesSPECIALITESÉ: vitesse de 60 km/h sur une distance d’environ 300 mètres

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ESPACES OUVERTSESPACES FERMÉS

On ressent un équilibre entre les espaces ouverts et les espaces fermés, ce qui facilite la traversée. Les espaces ouverts servent de signes, d’éléments d’appel comme lieu de circulation pour les piétons. On y trouve des pelouses de repos, des plantations dont les conditions d’exposition au soleil sont importantes, et ces perspectives sont des cônes de vue.

Les espaces ouverts sont souvent composés de larges pelouses avec quelques arbres au centre, permettant de rythmer la lumière éclairant la pelouse par des zones d’ombre. Cela donne un autre croquis d’ambiance au jardin. On se retrouve beaucoup plus dans un parc , et on oublie la notion de jardin botanique. Ce site a donc un double visage qui donne au passant une grande liberté dans le choix de ses lieux de passages.

Dans les espaces fermés, on se retrouve dans des jardins plus secrets, ou l’on cherche à se perdre. Les perspectives dans les petites allées en terre sont rythmées par de grandes branches qui ferment le passage. On a la sensation de se promener dans un jardin jar-din sauvage travaillé. Le marcheur se forme des chemins et cette ambiance de sauvage régulier donne des jardins plus mystérieux et clos où les plantes venant du bout du monde poussent ici de manière exubérante..

Le fait d’être dans un jardin botanique nous fait voyager dans un lieu ou la végétation donne à lire le site autrement Le plan est comme une carte du monde. , on a une sen-sation intime, celle du voyage dans la nature recherchée dans les jardins romantiques au début du XIX e siècle.

3. LA COMPOSITION DU JARDIN BOTANIQUE

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ROUTE

CHEMIN

TRACÉ DES FLUX

On trouve différents niveaux de routes dans le jardin en fonction des utilisation que l’on peut en faire.Il y a des chemins escarpés, des routes en terre, des routes goudronnées, des routes pour les tracteurs et les voitures...Ceux- ci ont bien sûr une relation directe avec le degré de leur utilisation par les différents acteurs du jardin.

ALLÉE

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D’ailleurs, une des grandes qualités du Gol-den Gate botanical Garden est son jeu avec la topographie qui donne un sens aux positions des jardins et qui offre une lecture particu-lière de ce paysage.

On croise les différents jardins , on arpente le site par les formes du terrain , et cela crée un rythme dans la promenade. Pour le passant il est d’ailleurs très facile de passer de jardins en jardins, comme une marche dans une colline à topographie escar-pée. Celui-ci traverse naturellement le jardin de lieux en lieux , d’ambiances et de climats en suivant un cheminement qu’il s’invente entre les jardins.

Il y a donc bel et bien une relation et une liaison entre les différents jardins de pays qui s’opère par la topographie.

LA TOPOGRAPHIE

Le jardin botanique est composé de différents espaces selon les lieux d’origine des plantes. Ce sont différents jardins qui s’enchevêtrent et qui se suivent , au fil des chemins et des routes en forme de courbes.

En effet, tel un jardin romantique, le marcheur doit explorer le jardin sans avoir la sensation d’être perdu. Les changements physiques de la forme du paysages , ancien-nement de dunes, devait se faire en relation avec la nature du terrain. Ainsi, le travail de modélisation de la topographie doit naître du sol et non l’inverse.

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De plus, il est sur l’axe historique du tracé du jardin et donne une vue sur la perspective du centre du jardin. Ce bâtiment est ainsi un élément phare dans la composition du plan du jardin, et a aujourd’hui une place prédominante dans son architecture.

On peut donc en conclure que le bâtiment de Hall of flowers est fondamental pour la composition du tracé du jardin dans son inscription à la fois physique et historique.

LES BÂTIMENTS DU JARDIN

Le HALL OF FLOWERS est un lieu clef dans le jardin botanique. Il est un espace de rendez-vous pour le public et un point d’appel visuel depuis le Golden Gate Park et la ville, limite forte du jardin botanique. Il se situe entre le seuil du jardin et le jardin lui -même et marque l’entrée principale du jardin bota-nique.

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LES PIERRES DU MONASTÈRE

La terrasse de la bibliothèque du jardin a été construite avec des blocs de pierres venant d’un monastère espagnol . Celles-ci datent du XII e siècle et ont été amenées par un gouverneur espagnol en 1835. C’est William Randolph qui a voulu que ces pierres, d’un monastère écroulé , soient offertes au jardin botanique. Depuis 1960 , le jardin a inscrit ces pierres dans de nom-breuses constructions du jardin botanique.

En effet, les murs créant des terrasses dans le jardin des plantes succulentes est construit à l’aide de ces pierres de monastère, le jardin des plantes natives utilise ces pierres pour créer des cercles de limite de plantation dans le jardin .

carte postale monastère espagnol

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La principale entrée : l’entrée Est , est quand à elle , plus en rapport avec la ville. Située à l’angle de la grande Lincoln Avenue et de l’entrée par la 9th avenue de la ville. Elle est ainsi plus tournée vers la ville.

On y trouve à la fois le Hall of flowers, la li-brairie , le book shop et un jardin des plantes du monde qui est une image métaphore du jardin Botanique. En installant à l’entrée principale du jardin botanique un «jardin du monde», les paysagistes ont voulu faire de la porte Est, une introduction au jardin botanique qui détient tous les jardins du climat méditerra-néen. C’est ainsi un bouquet de jardin , une synthèse et une ouverture à petite échelle à l’image du jardin botanique.

LES ENTRÉES DU JARDIN

Les entrées marquent en premier lieu les limites physiques du jardin botanique. On en compte deux dans le Master Plan actuel , qui sont orientées à l’Est et au Nord. Elles créent des points de jonction entre les bâtiments et des points de liaison du jardin avec l’extérieur. Pour ce qui est de l’entrée du nord, celle-ci crée une connnection . Elle fait face au jardin japonais Japanese Tea Garden . A la fois espace d’introduction au jardin botanique, lieu de transition entre le Golden Gate Park et le jardin botanique et lieu de transition avec les différentes entités archi-tecturales de Golden Gate Park, cette entrée Nord occupe ainsi une place majeure pour le Jardin botanique.

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L’agencement des espaces-jardins, tels des chambres fait penser à une maisons dans laquelle les salles se distinguent en fonction des ambiances chinoises, zen, jardin blanc, jardin des fuchsias, jardin du silence, jardin des parfums pour aveugles , jardin des livres de légendes...

Cet ensemble de jardins d’exposition a d’ailleurs été utilisé pendant dix ans par un magasine. En effet, c ’était le lieu de photo-graphie, d’activités et d’interview du journal SUNSET dans les années 70.

LES JARDINS DE L’ENTRÉE

Ce sont les jardins les plus designés du jardin botanique. Ils ont dans leur style une recherche entre archi-tecture et paysage, et dans ces jardins , le choix des matériaux est poussée. Ce sont des roomgarden, des espaces intérieurs, tels des chambres. Leurs superficie est la même, et l’architecture est distincte selon leur style.

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Tous les réseaux d’eau sont connectés à un grand réservoir qui se situe dans le jardin, de plus il y a un deuxième réservoir le Stowe Lake est un deuxième réservoir, situé à l’extérieur du jardin. L’eau pompée provient du lac.

LES RÉSEAUX

Le jardin est créer avec de nombreuses infrastructures qui incluent les irrigations, l’eau potable, les égouts, et les systèmes électriques et lumineux.L’irrigation de l’eau , pompée dans une station a été établie en premier lieu en 1888. Cela a été le résultat d’un important travail d’ingé-nieurs hydrauliques au moment de la création du Golden Gate Park. C’est aujourd’hui un grand travail de maintenance entre l’équipe des jardiniers du golden Gate Park et ceux du jardin botanique.

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L’eau potable

Le système potable des fontaines marche très bien. Les canalisations ont été remplacé en 1977, et sont branchée ssur l’eau de la ville. La connections se fait au nveau des en-trées Est et Nord. On trouve 12 fontaines robinets datent de 1950.

Les réseaux

A la différence de l’alimentation élec-trique dans les bâtiments, les espaces du jardin ont des réseaux différents. L’approvisionnement du jardin japonais( ajouté en 2000) , le chemin des lumières entre le parking et la terrasse de la fontaine, le jardin natif ont un système lumineux de recyclage.

Dans l’autre partie du jardin , l’électricité vient de la ville pour les grands événe-ments.

L’irrigation et l’approvisionnent de l’eau

Le système d’irrigation du jardin est à la fois en réparation et en évolution. Les fréquentes pertes dues à la pression et les les lignes cassées coûtent beaucoup de temps aux jardi-niers. L’irrigation est un patchwork de tuyaux et l’équipement datent des années 1920. Il y a deux zones , une au nord et une au sud, divisées le long d’un chemin qui s’étend sur la grande prairie.

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MOON-VIEWING GARDEN

NATIVE GARDEN

SUCCULENT GARDEN

V. JARDINS QUOTIDIENS

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NEW-ZEALAND GARDEN

SOUTH AFRICA GARDEN

NURSERY

V. JARDINS QUOTIDIENS

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PAYSAGES DE CALIFORNIE

Il est divisé en paysages à thèmes-la prairie sèche-l’Étang-le marais -redwood Nature Trail -milieu humide et cours d’eau- la Manzanita forest

Toutes ces plantes sont natives de la côte Ouest et sont sous l’influence d’un climat méditerranéen. En effet, la topographie, la géologie, l’acidité du sol, l’humidité , drai-nage et la lumière caractérisent chacun de ces espaces du native garden.

1.JARDIN CALIFORNIENLe jardin a une superficie de plus de 2 ha. Divisé en zones géographiques, il comprend surtout des fleurs sauvages poussant sur la côte ouest des États -Unis.

On compte plus de 900 herbacées , plus de 400 espèces d’angiospermes et 50 espèces d’arbres. Il est donc fondamental de connaître les origines des plantes endémiques de San Francisco .

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Cette forêt a les mêmes conditions clima-tiques et écologiques : les sols, l’humidité ,que dans les redwood forest. Dans les forêts californiennes, deux agents sont également responsables de la dissémi-nation des graines: l’écureuil de Douglas , qui se nourrit des écailles fraîches des cônes , ainsi qu’un insecte de la famille des Lon-gicornes Phymatodes nitidus qui pond des œufs dans les écailles et la tige des cônes. Les larves creusent dans l’écaille provoquant ainsi une rupture des tissus vasculaires et causant ainsi le dessèchement de l’écaille. Les graines sont alors libérées dans les mois qui suivent l’attaque par l’insecte.

LA FORÊT DE REDWOOD,

Pénétrant dans la forêt de Redwood, on oublie alors la situation urbaine de ce parc et on se laisse aller à la rencontre des paysages californiens. Le redwood Nature Trail est un lieu de séré-nité ou l’on plonge au coeur d’une forêt de gigantesques Sequoiadendron sempervirens qui nous font oublier la ville. Ce sont les arbres les plus hauts et les plus larges de Californie. Le spectacle de cette forêt est spectaculaire car il donne réellement l’impression de voyager.

Longicornes Phymatodes nitidus

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JARDIN CALIFORNIENPLANTES ENDÉMIQUES

Au printemps, cette grande prairie est fleurie de fleurs sauvages. Par exemple ,la California poppie Eschscholzia californica Papavera-ceae crée une tonalité orangée qui rythme la prairie. Tels les tableaux de Monet, ces prairies toutes fleuries dynamisent les champs de Californie et le jardin botanique.

Le jardin est dessiné par de petits chemins étroits en terre qui ont des formes de courbes et qui perdent le marcheur dans les différents lieux du jardin.

Les talus sont plus ou moins haut, en fonction des espèces, mais la plupart des arbres, qui sont comme des architectures, arrivent au niveau des têtes des passants

LE MANZANITA, Arctostaphylos sp.

L’arbuste le plus surprenant du california garden selon moi , est le Manzanita, Arctostaphylos sp. Son houppier en forme de cloche et plus par-ticulièrement son écorce rouge à brun foncé teinte les allées du jardin. Son écorce est surprenante et elle donne une présence presque humaine à l’arbuste. Les formes de ses branches sont dissymétriques en torsion, lisse,s orange ou rouge écorce et son écorce est raide et polie.

J’en ai vu beaucoup en faisant des randon-nées dans les environs de San francisco à Napa valley, et ce sont des groupements entiers d’arbustes qui longent les routes et les chemins des montagnes. Ils peuvent atteindre 6 m de hauteur et deviennent alors trés impressionnants.

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RARETÉ DE L’ESPÈCE

Certaines espèces des Arctostaphylos sont parmi les plantes les plus rares aux États-Unis.

La endémique Arctostaphylos hookeri subsp. ravenii (également connu sous le nom manzanita Presidio) est l’espèce la plus en danger aux États-Unis continent. En 1987, un seul spécimen est resté, dans un lieu secret dans le Presidio de San Francisco Le District historique national repère dans San Francisco En Californie , cette espèce a depuis été clonée avec succès. Arctostaphylos franciscana (Manzanita franciscaine), une espèce indigène à San Francisco, n’avait pas été vue à l’état sauvage depuis 1947 jusqu’à ce qu’il a été repéré plus en plus dans le Presidio de San Francisco en Octobre 2009.

QUELLE UTILISATION?

Manzanitas sont extrêmement utilisés en tant que plantes ornementales dans les jardins de l’ouest des États-Unis et les zones climatiques similaires. Ils sont persistants, très résistants à la sécheresse,

Arctostaphylos columbiana , par exemple, est assez robuste pour être utilisé pour l’aménagement paysager routier de l’ouest de l’Oregon et de Washington.

Arctostaphylos ‘Emerald Carpet’ et d’autres à croissance faible sont persistantes manzani-tas-sol extrêmement précieux pour les pentes sèches. Les variétés les plus importantes, comme Arctostaphylos appréciées pour les couleurs de ses branches peuvent être culti-vés comme spécimens, et taillées en cascade. Ils préfèrent la lumière ainsi qu’un sol bien drainé,

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Il est l’une des espèces les plus répandues en Californie . En arbustes , mais aussi en vigne , sur les troncs des arbres,

Cette plante se trouve souvent dans des forêts de chênes en Californie et sapin de Douglas (Pseudotsuga) des forêts. La forme de la vigne grimpe très haut sur le tronc des séquoias , ce qui pourrait tuer des arbres plus petits.Il se trouve dans des endroits humides, les zones semi-ombragées à proximité de l’eau courante, mais se développe à la lumière du soleil direct et n’a besoin que d’eau au début du printemps.

Tout sentier menant à une chute sur la côte de la Californie pourrait vraisemblablement être victime de la présence du sumac de l’Ouest.

JARDIN CALIFORNIENPLANTE POISON

Une plante poison dans le jardin«leaves of thre, let it be....»

Toxicodendron diversilobum

NOM COMMUN : Poison OakNOM SCIENTIFIQUE: Toxicodendron diversilobum, FAMILLE: Anacardiaceae, la famille SumacTYPE : la vigne, des arbustes ou buissonsTAILLE: Dépend de la forme que la plante prend - brousse, la vigne ou un petit arbreHABITAT: montagnes et vallées de la Cali-fornie, généralement en dessous de 5.000 pieds d’altitude

carte de répartition USA du Toxicodendron diversilobum

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En vigne, en arbuste, en petit arbre elle maîtrise la végétation et n’est que signe que de danger. Le sumac se développe le long des routes et aux autres endroits où la végétation en place est perturbée, dans les champs incultes et sur les terres abandonnées. Il est également un problème dans les bois, les plantations , les pâturages et des aires de loisirs. Envahissant et menaçant le poison-oak est souvent éradiqué par l’homme de façon chimique et massive, ce qui malheureuse-ment tue également tue également toutes les autres plantes de l’environnement.

Tel un cercle sans fin , le poison-oak se multi-plie sans cesse . On pourrait ainsi le comparer à la peste végétale de la côte Ouest de la Californie.

Il est donc très intéressant de pouvoir l’observer au sein du Native garden, afin d’apprendre à le reconnaître et à s’en méfier .

LES EFFETS

Les Effets de Poison Oak sont similaires à ceux de Poison Ivy .

Il provoque d’abord des démangeaisons sévères, évolue dans l’inflammation, des bosses non colorées, puis il forme des cloques lorsqu’on les gratte. En fin d’automne ou d’hiver , il n’y a pas de feuilles sur les plantes de cette plante . Ainsi il est difficilement reconnaissable. Mais même au contact des branches il est dangereux pour l’homme

Les effets sont ainsi très nocifs, et par expé-rience dans les hikings de la côte ouest de la californie, j’ai pu le vérifier. Toutes les parties de la plante poison ivy contiennent une huile, urushiol, qui pro-voque la réaction allergique. La plupart des intoxications surviennent pendant la saison de croissance lorsque la présence d’une végétation luxuriante augmente le risque de contact au printemps.

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WEEDING AU JARDIN CALIFORNIEN

Le weeding est une activité à part entière rythmant les journées du jardinier. Il est différent en fonction des caractères et des objectifs selon chaque jardinier.

Selon moi, le weeding est un temps que l’on donne au jardin pour enlever les mauvaises herbes et les plantes envahissantes, mais c’est surtout un moment que l’on s’offre à soi-même. Un instant de réflexion, de sérénité et surtout de pensées .

Je comparerais avec plaisir cette activité à celle d’un jardinier japonais qui va vivre son rapport avec la plante et qui va prendre le temps. On peut alors s’évader dans nos pensées , réflechir et philosopher sur le temps qui passe.Enfin , prendre le temps avec le végétal.

LES OBJECTIFS

Le weeding des jardiniers a plusieurs objectifs:

METTRE EN AVANT DES PLANTES DANS L’ESPACE

ENLEVER LES ENVAHISSANTES

DEGAGER UN TERRAIN

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LES PROBLÈMES

Les problèmes rencontrés lors du weeding manuel se situent au niveau de la sélection des plantes à enlever.

La plupart du temps, on se retrouve confronté à un massif de fleurs mélangées à des herbes . Celles-ci ont toutes une texture proche, une couleur qui se ressemble et une forme dure à distinguer .

Il faut donc réussir en connaissant bien les plantes, et en les reconnaissant , à sélection-ner les «mauvaises» et garder les natives.

LES TECHNIQUES

En fonction de niveau d’intérêt que le jardinier apporte à cet art et à cette passion , le weeding peut-être traité selon différents rythmes et différentes techniques

LE WEEDING MACHINAL

C’est une technique facile, agressive et bruyante qui permet d’obtenir un résultat « parfait» dans un temps rapide. outil

LE WEEDING MANUEL

Technique naturelle douce et sur la longueur qui permet de choisir chaque plante à enlever avec art et connaissance. outil

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WEEDING AU JARDIN CALIFORNIEN

pente manzanita prairie américaine mare champs chemin jardin afrique du sud

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LES POSITIONS DU CORPS

Telles les positions du Yoga, le weeding se fait à travers différents mouvement du corps.

On a alors un rapport au corps dans le végétal , et on vit le weeding de manière physique.

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Ayant une superficie de 1 ha, le jardin japonais est étendu sur la longueur, et est un paysage minimaliste , tels les paysages des bonsaï. Le jardin japonais est construit avec les tracés des jardins japonais originaux.

Le jardin japonais , issu de la tradition antique japonaise, se trouve aussi bien dans les demeures privées, dans les parcs des villes comme dans les lieux historiques : temples bouddhistes, tombeaux shintoïstes, châteaux.

Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté, partageant des codes esthétiques avec la calligraphie et le lavis. Le jardin japonais cherche à interpré-ter et à idéaliser la nature en limitant les artifices. Certains des jardins les plus connus en Occident comme au Japon sont des jardins secs ou « jardins zen », composés de rochers, mousses et graviers .

2.MOON VIEWING GARDENUN JARDIN JAPONAIS

Ce jardin est un espace de contemplation et de sérénité , loin de la ville , il permet à la fois de se relaxer et de découvrir une flore particulière.

Ce jardin, designé en 1973 , était un cadeau de la Féderation Ikebana de la baie de San Francisco. Habituellement , les jardins japonais utilisent des arbres à fleurs différents pour jouer avec les couleurs et les parfums.

Représentant un miroir de la nature par-ticulièrement dans le jardin des pierres et à travers les collines, utilisant des arbres comme sculptures, il dessine «l’harmonie de l’asymétrie».

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JARDIN DE LA LUNE

Le jardin s’appelle le jardin de la lune, car lors de la nuit de la pleine lune, celle-ci est reflétée dans le seul bassin du jardin japonais, ce qui est un événement pour le jardin. Ainsi de nombreuses marches de la pleine lune sont organisées lors de ces nuits. Le pont en bois en forme de L , en bois est un lieu pour apprécier l’étang mais aussi le reflet des plantes du jardin et du ciel . Dans la tradition aristocratique japonaise, le moon-Viewing garden sert à célébrer la pleine lune . En Septembre, la famille se réunit pour composer des poèmes et boire du thé.

PAS JAPONAIS

Des pas japonais suivent le cours d’eau, des pierres rythment le passage de l’eau depuis la cascade, un paysage a été réinventé avec une topographie escarpée, et des jardins de mousses sont présentes, tel le jardin des mousses au japon.

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MOON VIEWING GARDEN

LES PLANTES DU JARDIN

Certaines plantes sont choisies pour des raisons religieuses comme le lotus sacré, ou symboliques, comme le pin, qui représente la longévité.Les arbres sont taillés et leur pousse est soigneusement contrôlée afin de donner des formes intéressantes (Niwaki). Ils sont inclinés, ce qui dirige leur ombre, et peut permettre de meilleurs reflets dans l'eau. Certains pins pluriséculaires nécessitent en permanence une série de béquilles pour les soutenir. En hiver, les branches des arbres anciens les plus fragiles sont soutenues par des poteaux, ou suspendues à des cordes, afin d'éviter que le poids de la neige ne les fasse tomber.

Parmi les arbres ou grandes plantes les plus courants, on trouve les azalées, les camélias, les chênes, les pruniers (ume), les cerisiers, les érables (momiji), les saules, les ginkgo, les cyprès du Japon (hinoki), les cèdres du Japon (sugi), les pins (matsu), et les bambous.

LES COMPOSANTES DU JARDIN

DES ROCHERS, choisis pour leur forme, leur taille, leur couleur et leur texture.

DE L’EAU : mares, rivières, chutes , un lac central on y trouve souvent une île, et un pont ou des pierres de gué menant à l’île ; les étendues d’eau contiennent fréquemment des carpes koï ; contrairement aux jardins occidentaux , on ne trouve presque jamais de fontaines,

DU SABLE ou du gravier, sur lequel sont dessinés des motifs .

MOBILIER : lanternes (traditionnellement de pierre), pagodes, statues, bassins d’eau, shishi odoshi (mécanismes faisant du bruit pour écarter les chevreuils ou les sangliers).

L’ARCHITECTURE : un pavillon de thé et pont.,

UNE LIGNE comme une haie, une palissade ou un mur de facture traditionnelle,

DES CHEMINS de terre, de gravier, ou de pierre.

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TAILLE AU MOON VIEWING GARDEN 1. LES ÉRABLES

La technique de taille des arbres au japon s’appelle le Niwaki .J’ai eu la chance de tailler deux Acer palma-tum (Japanese maple) Aceraceae , ce qui m’a permis de me renseigner sur cet art, qui est loin d’être un travail machinal, c’est un des plus grands arts effectués par des maîtres de la taille des arbres dans les jardins japonais. Il m’a fallu une matinée entière soit 3h30 de travail par arbre.L’opportunité que j’ai eu dans le jardin japonais m’a permis de me sentir à l’aise dans ce que je faisais en donnant du plaisir à cette tâche, laborieuse longue et passionnante.

On peut tailler les maple japanese jusqu’à mi-avril , après c’est trop tard. Prendre le temps pour chaque branche en se demandant si la tailler est nécessaire ou pas donne du recul sur le travail et sur les gestes. C’est en plus d’être un travail artistique, un travail de réflexion liant les mains au cerveau.Les mois de taille de ces arbres sont Avril, Août et novembre.

Le but de mon travail était à la fois de redonner du dynamisme aux branches pour la saison de bourgeonnement et de créer un forme de sculpture à l’arbre qui loin d’être un sujet est une oeuvre d’art dans l’esprit japonais.

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-Il faut toujours tailler juste au niveau du bourgeon, ni trop proche ni trop loin mais dans le sens contraire en biseau au bourgeon. -Pour le jeunes branches, le point ou l’on taille détermine la direction de la crois-sance de la branche. Le bourgeon final de la branche est le plus important et doit encou-rager les branches à pousser autour. -Il faut longer parallèlement le noeud du coude à couper de la branche et ensuite tailler de manière linéaire à l’aide de sécateur. -Il me fallait aussi couper les branches allant dans le mauvais sens, ainsi que celles qui gênaient et empêchaient certaines branches de s’étendre. -Enlever les branches mortes est fonda-mental car cela donne du vide à l’arbre et de l’espaceautour de lui. -Il vaut mieux attendre un an de réflexion pour couper ou pas une branche plutôt que de casser la figure de l’arbre sans avoir de prise de recul.

Comment voir si une branche est morte?

Si l’écorce est grise et les bourgeons marrons, alors c’est qu’elle est morte . Si par contre elle est d’aspect humide, si les ouvertures sont noires et les bourgeons sont présents, alors elle est vivante.

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TAILLE AU MOON VIEWING GARDEN

2. LES PINS

L’arbre le plus sacré au japon qui définit le jardin japonais est le Pin. Il est souvent situé sur des hauteurs en position de domination de la vue.Au Japon, les pins semblent être partout, des espaces rocheux aux montagnes , et des parcs aux jardins.Ils sont inscrits dans la culture japonaise , admirés par des raisons symboliques de lon-gévité et de connaissance. Ils ont une grande résistance pour les différentes saisons . Leur persévérance à résister contre les forces de la nature plaît énormément aux japonais.

La taille des pins japonais se fait en 3 points:

-Enlever les bourgeons allongés à écailles fangées au sécateur pour chaque rameau : quand il y en a plusieurs (3), enlever le plus grand , et quand il y en a qu’un seul, le retirer.

-Enlever les aiguilles mortes, de couleur marron , qui donnent du poids aux branches. Cela permet de refaire partir les aiguilles pour la nouvelle saison

-Couper les branches mortes et donner une structure à l’arbre.

Pour le rendement, il faut 4H de travail pour tailler un pin à la technique japonaise. Le temps donné à la taille d’un pin est la clef du résultat.

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Peut on méditer dans un jardin japonais ou la limite s’arrête t’elle à la contemplation?

Il me semble que c’est un travail de longue haleine car la concentration est de rigueur. Ce n’est pas comme le Maple, l’objectif n’étant pas un résultat de forme, mais de détail. La taille finie , on ne pourra constater si l’arbre est bien taillé non pas en s’en écartant, mais en s’en approchant et en vérifiant que chaque bourgeon a été méticuleusement enlevé et qu’aucune branche morte ne barre le passage du mouvement de la sculpture de l’arbre. Avec les pins, on différencie 2 techniques: la taille des bourgeons, et celle de de la sculpture des branches. Un travail méticuleux et un travail d’ensemble. J’ai pû donc exercer ces deux types de tailles et par la suite j’ai gardé la technique pour d’autres tailles demandées en m’appliquant autant que dans le jardin japonais.

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Ce jardin est dédicacé depuis 1971 en mé-moire du 1er directeur.

Il s’agit des plantes provenant de l’hémis-phère Ouest, où sont concentrées les régions dites semi-arides , telles que le Mexique, le Sud des États-Unis et la partie Ouest de l’Amérique du Sud, et le sud de l’Afrique.

C’est donc un jardin de regroupement des différentes plantes succulentes ou grasses associées à un climat et à un environnement très particulier.

Le succulent garden ressemble à un voyage , un désert en terrasse où les formes des cactus et les fleurs des agaves rythment les chemins. Il est localisé dans la partie Sud du jardin botanique, la plus exposée au soleil, la plus sèche et la moins au vent. Les pentes de ce jardin sont rythmées par des terrasses construites avec des murs des pierres du monastère.

3.SUCCULENT GARDEN

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QUELS SOLS?

Le sol est sableux afin de conserver l’humidité dont les plantes ont besoin pour survivre. Ces types de sol sont à dominance de sable ou de silice.Composé de 70 à 80% de sable ou de silice, c’est un sol léger sans résistance particulière. Il se réchauffe rapidement quand il fait chaud. Il est très perméable, il se dessèche donc facilement . Il est en général pauvre en éléments fertilisants. Il est de tendance acide.

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Les plantes succulentes sont des végétaux ayant développé plusieurs adaptations à des climats secs, dont la plus spectaculaire est celle de posséder un organe (feuille, tige) hypertrophié stockant des réserves d’eau. Les cactées (ou cactus) constituent la famille la plus représentative de cet ensemble. Elle se singularise par l’absence de feuilles remplacées par des épines.

SUCCULENT GARDEN

LES FLORAISONS

Les floraisons s’échelonnent pratiquement toute l’année en fonction du lieu d’origine de chaque espèce : hiver pour les Aloe et les Crassula africains, printemps et été pour la plupart des cactées. Contrairement à une idée largement répandue , seule une petite partie des cactus fleurit de nuit. Nombreux sont ceux qui produisent de grandes fleurs colorées et diurnes.

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Ainsi, en plantant ce petit sujet de palmier, on a redessiné la structure du plan de planta-tion du jardin des succulentes, et on a changé l’ambiance du jardin pour les années à venir.

Dans 10 ans , comment cet arbre allait il prendre forme et comment allait il prendre forme par rapport aux autres sujets qui l’entourent?

Ainsi le jardinier redonne un dessin au jardin, mais dans ses choix de plantations il fait l’espace et transforme les lieux.

En plantant un arbre, il faut penser à l’impact que celui -ci aura, à sa forme future et surtout au jardin qu’il créera par sa présence. On peut donc en déduire que le jardinier est créateur à sa façon d’espace, et doit anticiper pour un futur proche.

Au cours de mon stage dans la partie du Succulent garden , j’ai planté un petit palmier de la famille des Recaceae , originaire d’Ar-gentine.

Le Trithrinax campestris est un Palmier de taille moyenne, cespiteux, qui peut atteindre entre 5 et 10 m, il est recouvert du reste des pétioles et de fibres qui s’agglutinent pour former de véritables épines qui peuvent se montrer très dangereuses..

Ses feuilles sont palmées, rigides, recou-vertes sur le dessus d’écailles blanchâtres. L’extrémité de chacune des folioles se termine par une solide épine, ce qui fait que, ajouté à celles qui ornent le stipe, ce Palmier représente un danger pour les enfants qui pourraient être amenés à jouer ou circuler à sa proximité.

Le Trithrinax campestris est un Palmier de climat aride. Peu exigeant sur la qualité du sol.

PLANTATION AU JARDIN DES SUCCULENTES

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PLANTER UN ARBRE

1. la préparation du sol2. Creuser le trou3. tester la profondeur4 . sortir l’arbre du pot5. placer l’arbre dans une bonne orientation6. couvrir la base de l’arbre de terre7. créer un barrage pour l’eau autour de l’arbre8. arroser9. observer la présence de l’arbre à sa place

Trithrinax campestris

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4.JARDIN DE NOUVELLE-ZÉLANDEAujourd’hui, l’Australie et la Nouvelle-Zèlande sont séparées de 3000 km. Il y a 60 millions d’années, elles étaient très proches l’une de l’autre ainsi que de l’Antarctique. A cette période, l’Antarctique avait un climat moyen, c’est pourquoi certaines des plantes de l’Antarctique ressemblaient à celles de l’Australie ou bien de la Nouvelle Zélande.

ENTRE CONTINENTS

La distance séparant le Nord et le Sud de la Nouvelle -Zélande est de 3000 km. Telle que Seattle, de Los Angeles. Cette île a un climat océanique moyennement tempéré et des moussons . La Nouvelle-Zélande a le même climat que San francisco aujourd’hui mais connaît plus de période de pluie pendant l’été.Les jardins de la côte Ouest des États Unis ont les mêmes arbres et arbustes que ceux de Nouvelle-Zélande. Et donc, une palette végétale similaire dans les parc , jardins et aménagements paysagés. C’est un jardin De Nouvelle-Zélande qui pour-rait être jardin des plantes de Californie.

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BOTANIQUE DE MAORI

Certains arbres très impressionnants, tels que le Metrosiderus excelsa New Zealand ou Chritmas tree ont les mêmes pollinisateurs dans les différents continents.

Les premiers hommes en Nouvelle-Zélande étaient les Maori, un peuple polynésien qui est arrivé il y a plus de 1000 ans. La plupart des plantes de NZ ont des noms maori, tels que le Metrosoderus excelsa un arbre de la famille des Myrtaceae. qui se nomme POHUTUKAWA.

Metrosideros excelsa

Metrosideros excelsa pousse érigée, déve-loppe un tronc court qui porte une petite che-velure, généralement arrondie. Ces plantes en poussant atteignent les dimensions d’un arbre. Metrosideros excelsa est sempervirens; et durant hiver a une coloration rouge . Les sujets adultes sont de taille importante et atteignent plus de 20 mètres de hauteur. Certains peuvent avoir plus de cinq cents ans. A l’époque de Noël, il se couvre de ses fleurs rouges, d’ou leur nom «christmas tree».

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TAILLE AU JARDIN DE NOUVELLE-ZELANDE

1. LE PALMIER

Un des travaux les plus originaux et capti-vants qui m’a été demandé d’exécuter dans le jardin de Nouvelle -Zélande était de tailler des Palmier et des Fougères arborescentes.Rhopalostyslis sapida. Nikau ArecaceaeIl fallait être vraiment dans la plante afin de pouvoir dégager toutes les feuilles mortes qui stagnaient dans les feuilles coriaces et refermées. Pour la taille des palmiers, il était intéres-sant tout d’abord d’étudier la structure de la plante pour comprendre comment la tailler et dégager les feuilles mortes. En forme de fontaine, il fallait enlever les tas de feuilles, les araignées ainsi que les insectes qui y vivaient en grand nombre.

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2.LA FOUGÈRE ARBORESCENTE

Pour la Fougère , il était passionnant de tra-vailler avec la plante. Enlever les longues et grandes feuilles mortes et séchées d’un roux clair était physique , puis tailler les frondes, et enlever le rachis abîmés demandait une réflexion sur la taille de la fougère. Enfin, libérer de l’espace pour les crosses d’une fougère arborescente permettait de créer de l’espace .

Je me suis sentie fougère à la fin de cette ma-tinée ou j’avais le corps dans la fougère et les cheveux pleins de résidus de plante séchée. De plus, les couleurs m’ont vraiment marqué, d’un vert foncé à un vert clair, des crosses pu-bescentes de grande taille, des limbes séchés qui craquellent et surtout une odeur de terre mouillée et un son de craquement de tiges. Une aventure dans la forêt arborescente de Nouvelle-Zèlande inoubliable!

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5. JARDIN D’AFRIQUE DU SUDCe jardin, est des quatre jardins dédié aux plantes et paysages situés dans l’hémisphère Sud. Il a été designé et planté en 1985 avec le support de La San Francisco Society . La zone la plus architecturée du jardin est la terrasse en escalier, faite de pierres du monastère et de forme semi-circulaire . Les murs captent la chaleur et la transmet-tent aux plantes la nuit.

On retrouve d’ailleurs la même technique de réchauffement des plantes dans le jardin potager de Versailles . Afin de conserver la chaleur, les murs calcaire permettent de créer une sorte de serre interne pour maintenir une température stable la journée et la nuit. On a ainsi deux configurations distinctes pour retenir la chaleur, les murs de cloison, et les murs de soutènement.

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Le climat de la métropole de Cape Town est particulièrement proche de celui de la baie de San Francisco , car le brouillard l’été aide les plantes à survivre lors de temps très secs et très chauds.

La végétation d’Afrique du Sud est variée car elle inclue des plantes de l’hémisphère Nord. Mais la plupart des plantes présentes dans ce jardin proviennent de la ville de Cape Town. Le jardin botanique de San Francisco se fait envoyer des graines de plantes endémiques pour sa collection South Africa.

Ce jardin a un climat méditerranéen : des étés secs et des hivers humides , similaires aux régions des conditions de la mer mé-diterranée et de la Californie, du Chili et de l’Australie.

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BANQUE DE GRAINES

Il y a une banque de graines à l’intérieur de la serre, mais pour la plupart, les graines sont achetées en Californie ou bien importées. Par exemple le jardinier du jardin d’Afrique du Sud se fait envoyer des graines du jardin de Kirstenbosch Botanical Gardens. Auparavant en 1950, le jardin avait une banque de graine importante de Californie, mais aujourd’hui elle n’est plus du tout mise en avant à cause du manque de moyens.

Leur réference, est celle de l’herbarium du musée Academic of Science , proche du jardin.

6. LES SERRES

On compte plus de 4000 plantes différentes dans la serre des jardiniers.

Contrairement à la serre, les jardiniers utili-sent très peu de fertiliseur pour l’extèrieur. La serre est divisée en 2 sections, les plantes pour le jardin et les plantes pour les ventes de plantes

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LES SERRES EXTÉRIEURES

Les serres extérieures, ne sont pas montrées au public. La plupart sont des serres de propagation(chaudes,tropicale, et froide), des serres de dépôts (bonsaï, plantes des jardiniers).

Tout d’abord il y a une serre qui est divisée en différents espaces ,chaque espace correspond à un jardinier. Ceux- ci y déposent certaines plantes pour l’hiver ou les plantes comman-dées. C’est la serre des jardiniers, j’ai eu l’habitude d’y travailler à la fois pour arroser les plantes et pour aller chercher différentes plantes pour les jardiniers.

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-Après réception des courriers, il faut classer les graines par ordres alphabétique pour les planter avec méthodologie dans un temps donné. -Il faut annoter le nom latin ,le nom de l’en-treprise et le jardinier étant en charge de ce travail au crayon de papier sur des étiquettes en plastique . -Des bacs en cartons de 20cm sur 10 cm servent à l’emplacement de la plantation, il faut alors les remplir de terre travaillée avec du terreau. -Tasser la terre afin de former un horizon droit sans forme. -A l’aide d’un bâton de glace , créer des rangées en laissant leurs empreintes -Semer sur la rangée les graines en tapo-tant sur le paquet -recouvrir de terreau et mettre l’étiquette sur le côté -arroser telle une pluie fineAinsi pour ce qui est du rendement , une équipe de 4 peut planter 30 paquets de graines en 2H.

PROPAGATION DES GRAINES DANS LES SERRES

Des graines venant soit de pépinières internationales , d’USA et d’Asie ou bien des propres récoltes du jardin sont plantées afin d’être mises en serres de propagation et être cultivées.J’ai pu planter des graines de haricots( Pha-seolus L. (Fabaceae) )

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REMPOTAGE DE FLEURS

Après un premier temps d’adaptation et de croissance dans un milieu acclimaté aux conditions: dans la serre de propagation , les jeunes plantes ont besoin d’être plantées dans des pots plus larges.

Les jeunes plantes ont été plantées dans des godets en plastique, - pour les extraire sans endommager l’appareil racinaire encore fragile nous avons besoin de couper ces godets, sans toucher la motte de terre. -fissurer les racines et défaire la forme géométrique crées par le pot en plastique. -mettre la terre dans le fond afin de créer une épaisseur de sol pour le développement des racines, la plante est surélevée - placer la plante au centre du pot -comme pour la plantation d’un arbre, remplir les vides par la terre -la faire arriver au niveau du début des tiges -couvrir la terre par des copeaux, du com-post contre gel et vent, ainsi qu’infiltration des animaux et éléments extérieurs. -arroser la plante après plantation, ce qui draine et tasse la terre.

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LA FERTILISATION inorganique des plantesL’arrosage avec un mélange d’engrais inorganique se fait toutes les semaines au jardin dans les plantes situées dans les serres. Il s’agit d’engrais organiques et inorganiques composés de NPK. Comparé aux formulations composées régulières d’engrais de NPK, les engrais organiques contiennent des concentrations relativement basses des aliments réels, mais ils remplissent les fonctions importantes que les formulations synthétiques ne font pas. -1. Ils augmentent le contenu organique et par conséquent la capacité de retenue d’eau du sol.-2. Ils améliorent la structure physique du sol qui permet à plus d’air d’obtenir de planter des racines.

Là où des sources organiques sont employées pour l’engrais, l’activité bactérienne et l’acti-vité fongique augmente dans le sol.

Le contenu élevé d’humus, les engrais à émission lente, les amendements de sol traditionnels sont une nouvelle approche qui un bio-aliment . Ces derniers ne sont pas tellement des engrais mais des micro-organismes pour aider des organismes à accéder aux aliments du sol. C’est un temps passionnant pour des jardiniers.

Nous pouvons également faire l’engrais organique et inorganique, le Nitrate , le Po-tassium et le phosphore sont dans l’engrais organique. Le contenu de N P K et oligoéléments (B, Cu, Zn, manganèse, magnésium, SI, etc.) peut être adapté aux besoins du jardinier selon des conditions.

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DÉROULEMENT DE LA PRÉPARATION

Si le colorant rend l’eau trop bleu , ça peut être dangereux pour l’eau, cela signifie que le nitrate, le phosphore et le potassium sont trop forts. Ce produit est placé dans un injecteur spécialisé mélangé avec le tuyau d’arrosage.

Les conditions d’arrosage avec le blue fertili-zer sont très précises.

En effet, il est déconseillé d’arroser une plante si *son sol est trop sec*si le temps est ensoleillé, pour ne pas la choquer avec des produits chimiques qui brûleraient ses racines*par temps de pluie, qui inonderait la plante de blue fertilizer.

le Nitrogen a la spécificité d’apporter à la plante un aspect très vert pour les feuilles et de tonifier les tiges.

Le Potassium va faire fleurir la fleur plus rapidement et donner au fruit des vitamines.

Le Phosphore va quant à lui structurer le système des racines et la structure de la plante.

Selon les jardiniers , ceux qui l’utilisent tuent le sol . En utilisant de l’inorganique, ils tuent les molécules bénéfiques dans le sol.

Le jardinier des serres de propagation s’est même dit avoir un «travail de l’artifice»

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VI. DÉCOUVERTES CALIFORNIENNES

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LES CAVES DE NAPAUNE RÉGION VITICOLE

Elle est considérée comme l’une des zones de production de vin les plus prestigieuses des États-Unis, avec un héritage viticole remon-tant au XIXe siècle. La vallée de Napa , située au Nord de San Francisco jouit d’un climat méditerranéen, d’une géologie et d’un relief propices à la culture de vignobles de qualité.Aujourd’hui, la vallée de Napa regroupe 340 vignobles qui utilisent plusieurs cépages tels que le cabernet sauvignon, le chardonnay, le pinot noir, le Merlot, le zinfandel et d’autres cépages populaires.

MOMA ET L’ARCHITECTURE

Au cours d’une de mes visites au MOMA SFO , The Museum of Modern Art , dans une expo-sition «How Wine Became Modern=design+ wine 1976 to now». J’ai découvert le monde des architectures prestigieuses des bâtiments viticole.

J’ai pu noter des adresses de caves designées dans la région de Napa valley pour une visite architecturale des caves.

VI. DÉCOUVERTES CALIFORNIENNES

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QUIXOTE WINNERYJ’ai alors découvert la dernière architecture d’un de mes architectes préférés, Hundertwasser , architecte autrichien.

Perdu derrière une colline de vignes, se dresse un superbe palais doré entre pays féerique et église russe. Ce temple rythmé par les cou-leurs semble avoir une façade en terre battue, telles les maisons africaines. De hautes et fines colonnes en carrelage structurent le bâtiment, les portes sont courbes, les fenêtres dessinées par une géométrie étonnante. On oublierait le vin , le pays et même les lieux.

En arrière-plan, les pentes sont rythmées comme des maquettes modelées par des ondulations ou des bosquets se dessinent.

C’est l’architecture des temples, et des lieux sortis d’un conte indien que l’architecte fait naître dans ce recoin de la vallée des vins .

On est alors séduit par ce lieu si surprenant...

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UNE AGENCE SAN FRANCISCAINEarchitect Andrew Dunbar landscaper Zoee Astrakhan. Designer Jon Ganey

Depuis plus de 10 ans, l’agence INTERSTICE travaille sur des projets publiques et privés sur la relation de l’architecte et du paysage à travers la ville. Un travail inspiré des conditions sociales et des aspects historiques et écologiques de la ville. En jouant sur les échelles de site et les problé-matiques actuelles, l’équipe cherche à trouver un éventail de projets et d’objectifs dans le paysage aujourd’hui.

PRIX

:: 2010 Merit Award, Small Projects Category, AIACC Design Awards, Entry: GREENskin Facade.:: 2009 Special Jury Commendation, California Architectural Foundation, Entry: Agri-Struc-ture/Eco-Structure.:: 2006 Honor Award, ASLA, Northern Califor-nia Chapter, Entry: Confluence Park Master Plan.

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Il m’a semblé important de rencontrer une équipe de paysagiste à San Francisco. En effet, en tant que future paysagiste, il est intéressant de comprendre comment le mé-tier est abordé dans un pays tel que les États Unis, et de comprendre les problématiques développées.

En m’intéressant à cette agence, j’ai pu voir la force avec laquelle ils liaient architecture et paysage.Cette rencontre m’a permis de comprendre une nouvelle approche du paysagisme améri-cain aujourd’hui et de voir les enjeux.

J’aurais imaginé que dans les projets améri-cains, les paysagistes seraient confrontés à des échelles de territoires gigantesques, mais en se focalisant sur la baie de San Francisco, ce n’est pas le cas.

Ainsi, découvrir une agence m’a donné la pos-sibilité de me poser de nouvelles questions sur le Paysage et pourquoi pas de m’ouvrir une porte dans cette agence pour les années futures dans un stage?

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Agence de paysage et jardin botanique

Cette agence de paysage a revaloriser les chemins et les routes au sein du jardin botanique de San Francisco en 2008. Il est intéressant de voir la vision du-paysagiste sur les flux dans un jardin botanique. De plus , la place du paysagiste aujourd’hui dans un tel site , permet de s’interrogersur l’impact et les ques-tions que celui-ci peut se poser.

Revaloriser le tracé d’un parc peut donner une nouvelle façon au prome-neur de voir le parc. Ainsi par un réamméenagement , le paysagiste offre une nouvelle réponse au Master Plan du jardin botanique.

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RESTAURATION DU PORT

L’agence interstice de San Francisco traite les différentes échelles du paysage et se focalise sur des projets dans la baie de San Francisco , ce qui m’a d’ailleurs permis d’avoir un nouveau regard sur l’approche de ce territoire à travers leurs études et leurs diagnostiques.

Le projet qui m’a le plus intéressé est celui situé dans un port et qui traite à la fois l’occupation d’un nouvel espace et le rapport à l’impact des acteurs du port. Situé à coté du Golden Gate Bridge, ce nouveau lieu de promenade est donc inscrit dans le site et permet d’ouvrir et relier ces deux entités.

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CONCLUSION

Ces deux mois au sein du San Francisco bota-nical garden auront été palpitant chaque jour. J’ai pu découvrir à la fois la ville de San Fran-cisco , la comprendre et la vivre entièrement.

Avoir l’impression que le temps s’est arrêté , l’instant d’un voyage pour s’ouvrir à des pay-sages de roches, de vallées et une végétation luxuriante est un sentiment intense.

Se donner la chance d’arpenter la ville et de connaître les plus profonds recoins du jardin botanique a été une expérience palpitante et plus qu’enrichissante.

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«Partir pour mieux revenir» écrivait La Bruyère dans Les caractères . S’évader un instant pour découvrir une culture comme j’ai pu le faire à San francisco me permettra en effet de revenir avec un nouveau regard rempli de couleurs , de matières et de sons.

Un regard paysagé pour mieux décrypter les espaces, et les lieux entre l’urbanisme et le paysagisme, entre les personnes et l’architec-ture , en un sens : une ouverture.

Un stage ou les sens ont pris le dessus , ou je me suis fait happée par à de nouveaux horizons. Une expérience

Grâce aux San Franciscains , j’ai mûri sur la vision que j’avais du paysage américain et de ses grands espaces, et j’ai eu l’opportunité de découvrir un pays, une région , une ville, des quartiers...un monde.Ainsi , deux mois à San francisco , au centre du coeur vert de la ville, hantée par le brouillard m’ont apporté une vision sur l’urbanisme américain, sur le rapport au végétal dans la ville et surtout sur l’air de san Francisco, unique et envoûtant, palpable et omniprésent.

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