axel

le.c

arru

zzo@

gmai

l.com

bb

// lucille calmel

lucille calmel pratique la performance depuis 1990. chercheuse d’écritures vivantes de la scène de théâtre à cette nouvelle scène de l’internet, elle explore les dimensions performatives entre corporalités, sonorités et textualités.

elle est à l’initiative du collectif de performeurs les trifides, puis dirige de 1995 à 2005 avec mathias beyler la compagnie de théâtre expérimental myrtilles et, de 1997 à 2004, .lacooperative, un lieu de recherche et d’expérimentation artistique axé sur les technologies actuelles et les indisciplines à montpellier.

en 2007, elle est assistante à la programmation de recyclart à bruxelles, et, depuis, propose des événements interrogeant textualités & musiques expérimentales et des créations de performances en europe.

en 2011, elle est en résidence à databaz à angoulême, mène un second projet de création à partir de ses archives web avec x - réseau à paris - villette, accompagne la création chorégraphique avec vannina maestri de la cie comme ça, tourne avec le groupe prairie calmel...

//auborddugouffre bourses & résidences

résidence d’auteur de la communauté française - service de promotion des lettres au cnes la chartreuse avec l’aide de wbt/d & lauréate du programme 2010 culturesfrance hors les murs aux usa + résidence à la flux factory à nyc.

[ + ]

http://fr.wikipedia.org/lucille_calmel

http://vimeo.com/lucillecalmel

... tout mais dans le désordre ...

c’est tellement simple : l’homme sans œil contre un mur fuyant, l’imperceptible détérioration du temps, des ombres, des images gravées sur les murs écaillés. la douce ébauche d’une tête de chien devinée sur le plâtre, simple comme les éclaboussures d’un poisson imaginaire, et puis le trou dans le mur un peu plus loin qui encadre le ciel dentelé constellé d’éclats argentés de lumière. tellement simple, la tombée de la nuit dans une pièce pleine d’inconnus, les dédales de couloirs parcourus comme dans un film, les corps morcelés surgis des ténèbres se découpant dans la lumière, le bruit étouffé des avions dans le lointain.

au bord du gouffre est un livre de référence de la littérature gay et la contre - culture nord - américaine, un grand livre sur le sida, mais c’est avant tout un texte littéraire éblouissant, un cri poussé par un écrivain virtuose, romantique, un écorché vif violenté par la vie qui raconte son existence et son époque. nous sommes dans le new york bohème des années 80 et sa faune interlope (squatters, prostitués, junkies, travestis...) ... mêlant différents matériaux textuels, wojnarowicz parle de son horreur de l’aliénation, sa quête permanente de liberté, ses rencontres sexuelles furtives et anonymes. la mort s’insinue peu à peu dans le texte, l’auteur affrontant la disparition de ses amis et sa destruction annoncée.

... pour tout essayer en même temps et tout contaminer ...

je voudrais m’attacher à poser des blocs, le brut de la chose, & y pénétrer cefil rouge, de la respiration capturéeinfluant la projection de textes aux murs

[ material blog ]

http://auborddugouffre.blogspot.com/photos / vidéos / textes / avancées réflexions

production belgique :when i’m good i’m very good but when i’m bad i’m better.

en coproduction avec : le théâtre les tanneurs

production france : u-structurenouvelle

//avec l’aide à la création du conseil de l’aide aux projets théâtraux - service général des arts de la scène & l’aide à la production de la commission des arts numériques / ministère de la communauté française de belgique

//avec le soutien de l’agence wallonie-bruxelles théâtre / danse, de la bellone maison du spectacle, du manège. mons / cecn, du centre des arts scéniques, du centre national des écritures du spectacle la chartreuse de villeneuve lez avignon, de montévidéo créations contemporaines théâtre musique écriture

//projet exposé au festival via09

//mercis à antoine pickels & l’équipe de la bellone, armel roussel, benoît vreux & l’équipe du c.a.s., cindy carr, david strosberg & l’équipe des tanneurs, judith ribardière, la fales library, laurence viallet, marion scemama, ppow gallery, stéphanie pécourt & l’équipe de wbt/d, sylvère lotringer, tom rauffenbart...

>>soutien contre la censure de l’exposition hide/seek : difference and desire in american portraiture de la smithsonian’s national portrait gallery de washington dc

[ crédit photo ]

sébastien devaux

// david wojnarowicz

david wojnarowicz naît dans le new jersey en 1954. enfant battu et maltraité, il s’enfuit à new york, découvre son homosexualité, vit dans la rue, subsiste grâce à la prostitution occasionnelle.

il traverse les états-unis en auto-stop. pendant les années 80, il devient un artiste reconnu (photographe, vidéaste, peintre, sculpteur, écrivain).

il appartient au mouvement artistique de l’east village et évolue dans le milieu alternatif new-yorkais (nan goldin, richard kern, lydia lunch, kathy acker...).

homosexuel militant, farouchement critique de la société américaine, il meurt du sida en 1992.

[ + ]

http://www.editions-laurence-viallet.com/auteurs/david_wojnarowicz

http://www.ppowgallery.com/selected_work.php?artist=14

par compression du temps : une machinevidée de sa fonction comme une coquillevide, remplacée par la micro - informatique”versus “j’ai compris que l’image du point de rencontre entre le corps - véhicule et l’espace était similaire aux prémices de l’orgasme”.

&

l’attirance par des artistes parcours aux épithètes troubles, poreuses, amoindrissant les membranes interdisciplinaires, (dés - ab)usant de la machine, faisant cas de l’intime/dehors, mises en je,u.

la connivence avec l’écrit supporté par divers médias (chez dw, en fonction romancée, performée et plastique) mettant aujourd’hui en branle l’enjeu d’une écriture vivante, en temps réel, in progress, simultanée, relative aux flux, déployée en substances sonores et/ou graphiques, reliée au corps des acteurs - performeurs, une écriture multipliée, multimédiée.

... trash may refer to ...

s’y joue l’impact physique, charnel, sexué en un geste créatif, en un geste d’un désir donné politique. l’ambivalence ici est peut - être de se permettre l’en & l’hors synchrone, la perception d’un ensemble avec réitération (à chaque fois une) d’un cheminement… changeons la focale.

low & high tech, immersif & local, fin & brut, cérébral & corporel, complexe & minimal, enclaves urbaines & death valley, villes & physiques amplifiés, captations lors d’un road-trip aux usa, signaux aléatoires...

... déterritorialiser sans cesse …

plafond sol, textes à voir lire, répons & ailleurs, je voudrais m’attacher le vivant, ébats corporels & espace, un dos contre une surface, râpe, je voudrais la caresse étendue, en prolongement sonore d’ahans prélevés, soulevés dans des espaces urbains de rencontres sexuelles, des phares et desmoteurs, voix amplifiées à la croisée, frénétiques & éthérées, prélèvements sonores mixés remixés, étirés, je voudrais confronter percer ce lien ténu entre la prédisposition à oeuvrer et le cru, à relever & vivre là un instant dense de son apposition à la chair, je voudrais disjoncter et joindre, une parole éructée érythème, amener la rue dans l’anatomie fantôme, l’arène, bestiau en cul de sac, indissocier dans l’objet scène.

80s : ce qui fait sens à un âge adolescent, ce qui donne route. revenir sur la genèse des attraits. à l’endroit où la littérature entre en contact avec musique et image assistées par ordinateur, cut, sample, vidéo, jeu - vidéo, capteurs midi, copie, montage, mail - art, radio libre, création & diffusion - maison... 92 : un mur de tours désossées, premières appositions de mots - clés en un moteur de recherche chez un cracker...

questionner les modalités de création génératives, interactives, nodales... questionner une technologie au service du vivant, du corps, du performatif et de la scène, chaos et failles y compris, multiplier l’exposition d’un soi - matière.

question paradoxale du devenir - fossile et du devenir - machine chez wojnarowicz, soit à la fois le désir de redonner un sensà l’histoire des usa en une collecte de “machines rouillées, mortes abandonnées, symbole d’un vestige aujourd’hui dépassé. c’est l’image même du sens de l’histoire

/// auborddugouffre //////////////////////////

// distribution

>>mise en scène : lucille calmel >>avec sébastien lenthéric & mathias varenne >>scénographie performative : gaëtan rusquet >>conseil- artistique : mathias beyler >>conseil en interactivité : thierry coduys >>artiste - programmeur : philippe boisnard >>création sonore : jean - françois blanquet

>>traduction : laurence viallet aux éditions désordres - le serpent à plumes

>>production & diffusion : sylvia botella

// contacts

>> lucille calmel / direction artistique c.lucille@gmail.com +32 (0) 495 31 03 13 [be]

>> production et diffusion / sylvia botella s.botella@yahoo.fr +32 (0) 478 35 90 18 [be] +33 (0) 663 02 19 20 [fr]

>>webbiennale musée d’art contemporain .istanbul >>musée national d’art contemporain .bucarest >>centre d’art contemporain du luxembourg belge >>centre dramatique national des treize vents .montpellier >>radiophonic / transnumériques /cimatics / sound delta / imal / millefeuilles halles de schaerbeeck / nuit blanche / recyclart / la bellone / marathon des mots .bruxelles >>mapping / roaratorio/ l’usine .genève >>acces(s) .pau >>dis-patch .belgrade >>on the edge .université de scarborough, (re)actor .londres, supa .malte >>ensad / pixelache / futur en seine / immaterielles, maison des métallos / sous la plage / ménagerie de verre .paris >>kri kri .gand >>propost .barcelone, mutek / upgrade .montréal >>wj-s.org / panoplie.org…