Église Protestante Unie de Belgique Paroisse de Liège...
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Pasteur : Vincent TONNON
Rue de la Colline, 280
4100 SERAING
Tél. : 04/337.24.83
E-mail : [email protected]
Comptes bancaires :
Communauté Protestante de Liège-LLB IBAN : BE73 0682 0889 2860 BIC : GKCCBEBB
Foyer Lambert-le-Bègue IBAN: BE42 0680 1541 6054 BIC : GKCCBEBB
Site: www.lambert-le-begue.be
Abonnement : 15€
Prix au n° : 1,50€
Éditeur responsable :
William MALHERBE
Rue Lambert-le-Bègue, 8
4000 Liège Tél. : 04/286.19.04
E-mail : [email protected]
Mensuel janvier 2014 (sauf juillet - août)
Périodique de la paroisse
et du
Foyer Lambert-le-Bègue
Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11
Rue Lambert-le-Bègue, 6/8
4000 Liège
Église Protestante Unie de Belgique
Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue
Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège
BELGIQUE - BELGIE
P.P. - P.B.
4620 FLERON
008615
Bureau de dépôt Fléron
L'équipe de rédaction vous propose
dans ce numéro :
Page
Éditorial 2
Le mot du consistoire, 3
Dans la ‘grande’ Famille 5
Amateurs de chant et musiciens en herbe ! 6
La Bible : Jacob, la saga de Joseph (2) 7
Entr’Aide Protestante Liégeoise, échos 12
Message prononcé lors de la fête de Noël 13
Invitation : LA CHANDELEUR ! 14
Le billet : Porte ouverte ou fermée 15
Agenda 16
Vous vous souhaitez recevoir votre Protestant Liégeois
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Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 2
Éditorial A la nouvelle année qui commence sur les chapeaux de roues, avec le dimanche de l’Épiphanie, le camp des jeunes ‘District J24’, les célébrations œcuméniques, la reprise des études bibliques et du groupe Racines,… Pas de doute, on démarre fort et cela laisse augurer d’une année riche en moments communautaires intenses. Mais dans un mois nous aurons aussi la joie d’accueillir une future pasteure qui viendra accomplir un an de proposanat parmi nous. Elle était présente à notre mémorable fête de Noël, mais je le confesse, dans le feu de l’action j’ai oublié de vous la présenter. Alors elle l’a fait elle-même en allant à la rencontre des uns et des autres. Aujourd’hui, je ne résiste pas à lui céder la place pour une présentation personnelle dans le cadre de cette rubrique. Et en lui souhaitant la bienvenue parmi nous, je lui souhaite tout comme à vous une année riche en moments bénis dans le Seigneur.
Votre pasteur
Bonjour à tous,
D'ici quelques semaines vous me verrez dans votre église, je prendrai part aux activités de l'église, je serai ici ou là, ou encore ici et là à la fois. Mais qui suis-je ? Telle est la question !
Je m'appelle Marie-Line, j'ai vingt-six ans et je viens de terminer mon master en théologie à la Faculté Universitaire de Théologie Protestante de Bruxelles. Un jour Dieu a mis dans mon cœur ce désir fou de devenir pasteur, et dans ce cadre, j'aurai la chance d'apprendre à le devenir en étant parmi vous durant un an. Douze mois pendant lesquels nous cheminerons ensemble à travers les projets que Dieu a pour l'église de Liège. Mais cela ne répond pas vraiment à la question ! Qui suis-je ?
Je suis quelqu'un de passionnée, qui depuis toujours, depuis plus de treize ans maintenant, est investie dans la jeunesse. J'ai eu la chance d'être très tôt mise à contribution dans l'enseignement et l'animation des enfants, puis des ados et des jeunes. J'ai été formée en animation au SPJ (Service Protestant de la Jeunesse). J'ai ensuite fait une formation de coordinatrice (directrice de camp). Grâce à cela j'ai coordonné le camp d'enfants d'Amougies, ainsi que d'autres camps d'enfants, et je suis l'une des leaders du camp CAP qui est pour les jeunes adultes. À travers ces différents investissements j'aime voir les nouvelles générations transformée par Dieu, et les aider à se lever elles aussi pour servir. Mais ça ne répond pas tout à fais à la question ! Qui suis-je ?
Je vous ai dis plus haut qu'être pasteur, pour moi, se dessine comme une vocation, je suis sûre que vous voulez en savoir plus. Tout à commencé durant mon enfance, j'aimais beaucoup servir les autres et me rendre utile. Depuis que je suis petite, j'aidais là où je le pouvais, mais par dessus tout, j'aimais enseigner les plus jeunes que moi. Quand j'avais treize ans, un jour, par hasard, alors que j'étais la plus grande du groupe des enfants, et que la monitrice n'arrivait pas, une adulte m'a demandé de la remplacer, et c'est là que tout à commencé. M'occuper des plus jeunes m'est alors apparu comme une seconde nature, ainsi au fil des ans, plus je grandissais, plus j'animais et j'enseignais les plus âgés. Dans mon cas, j'avais toujours un an de plus que ceux dont je m'occupais, si bien qu'à dix-neuf ans je m'occupais de tous les groupes d'âges allant jusqu'à dix-huit. C'était formidable.
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 3
Cependant, quelque chose me terrifiais, c'était parler aux gens plus âgés que moi. Pourtant dès l'âge de dix-huit ans j'étais poussée intérieurement et je voulais en savoir plus sur les études de théologie. Une lutte intérieure existait en moi, serai-je capable de parler aux plus grands que moi ? En moi une voix me disait : Je mettrais les mots dans ta bouche, comme je l'ai toujours fait. Arriverai-je à ne pas me prendre les pieds dans le tapis (tant au sens propre qu'au figuré) ? En moi cette même voix me disait : C'est moi qui veux t'utiliser pour que tu sois mes oreilles, mes mains, ma bouche, alors ne craint rien car Je suis avec toi. J'ai mis du temps à accepter ce que Dieu avait mis dans mon cœur. Puis, Dieu m'a pris par surprise, et je me suis retrouvée à enseigner des plus âgés que moi, à écouter et à encourager des seniors, à être au service de tous. C'était lors du camp CAP de 2008, où je suis d'ailleurs venue pour la première fois servir à l'église de Lambert-le-Bègue. J'ai ainsi commencé la théologie. Mais ça ne répond toujours pas à cette question ! Qui suis-je ?
Je suis serviteur de Dieu, mise à la disposition de l'église de Liège Lambert-le-Bègue, je suis à votre service et à votre écoute. Et vous ? Qui êtes-vous ?
Je me réjouis de vous rencontrer et d'apprendre à vous connaître. Marie-Line Demeuse.
Le mot du Consistoire
Séance du 3 décembre 2013
Présents : tous
Méditation : lecture et échange à propos de la lettre pastorale de la concertation œcuménique
à l’occasion de la fermeture d’Arcelor Mittal.
Le P.V. de la réunion de novembre est approuvé.
Engagements consistoire – pasteur : signature d’un accord commun pour un maintien de notre
coopération jusqu’à la retraite du pasteur.
Expovente : le démarrage est lent. On continue la vente des billets jusqu’à Noël.
Dimanche solidarité protestante : A. Nemès vient placer écran et projecteur pour le culte du 8 décembre
la collecte de ce dimanche-là se fera au profit de S.P. Soyons attentifs au déroulement technique du
culte : c’est une occasion de se rendre compte si écran et projecteur sont compatibles avec notre temple
et notre communauté.
Fête de noël : dressage du sapin supervisé par Léon. Mise en place des tables supervisée par Samuel.
Conte de noël par A. Descy. Achat de plus ou moins 30 sachets de friandises.
Fête de L’Entr’Aide Protestante Liégeoise : sono à installer par Léon Weris et à tester pour le 17
décembre. Relancer les inscriptions pour les tâches à effectuer sur les listes mises à disposition sur les
tables.
Camp des jeunes du district des 10 et 11 janvier au prix de 25€ à Nessonvaux. Le responsable pour LLB
est Frédéric Stilmant.
Rencontre avec les Salésiens : préparation le 12 décembre à 20h00. La célébration aura pour thème
« Christ, est-il divisé ? « (1Cor 1, 1-17) et se fera à LLB le 19 janvier.
Organigrammes à afficher aux cimaises : 1 pour le consistoire, 1 pour le CA, 1 pour la diaconie, 1 pour
la jeunesse
Finances : collectes : 10.11.13 130€
17.11.13 171€
24.11.13 256€
01.12.13 210€
Les loyers des deuxième et troisième étages sont payés avec régularité.
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 4
Projet Sono : nous avons reçu un don dont le montant est plus ou moins équivalent à la somme
nécessaire pour équiper LLB d’un sono fiable. Un tout grand merci pour ce don qui sera affecté, selon
le désir de la donatrice, à cet effet.
Piste activité de financement : à la Chandeleur, en début du culte un jeune viendra raconter la légende
qui sous-tend la tradition. A l’issue du culte un repas crêpes serait vendu au profit de la communauté.
Après une prière fervente, les remerciements à Mady et Léon pour ce dernier repas ( savoureux) de l’année,
nous nous quittons en espérant avoir bien travaillé pour le bien de la communauté.
Séance du 07 janvier 2014
Présents : tous
Méditation : Ps 131 qui nous donne les perspectives pour l'année.
P.V. du 3 Décembre : approuvé.
Proposanat de Marie-Line Demeuse : il commence en Février et elle a reçu l'agenda de LLB pour ce
premier trimestre 2014.
Échos et bilan de la fête de Noël : Assistance d'environ 110 personnes, bonne sono, toutes les équipes
ont bien travaillé, ... Pour 2014 on garde l'idée de la conteuse et "on" achète une rallonge électrique
gardée sous clé.
Programme du premier semestre 2014
1- Le 13-01 chez Guillemette, à 20h00, finalisation de la célébration œcuménique du 19 Janvier. Pour la
Cène on sert le vin dans les grandes coupes et du jus de raisin dans les petits verres. L'après-culte se
fera dans la salle Jaccaud qu'il faudra exceptionnellement chauffer.
Le 27 Mars rencontre avec les Salésiens chez eux autour de la nouvelle traduction du ‘Notre Père’.
2- Groupe de louange : Proposition de notre ami Frédéric : répétitions chants et instruments tous les
samedis en soirée, ensemble et/ou séparément et un dimanche matin par mois avant le culte.
3- Groupe Racines du soir : A partir du Catéchisme d'A. Nouis, une fois par mois le lundi soir.
4- Groupe de maison : rassemblement chez un membre de la communauté autour d'un passage biblique
afin de créer du lien. On inscrit ce projet dans les perspectives 2014.
Pour rappel, pour 2013 nous avons fixés comme objectifs le renforcement des liens communautaires,
le groupe de louange et la catéchèse.
Pour 2014, les projets seraient la mise en œuvre de groupes de maison tout en continuant les projets
2013 si l'assemblée d'Église de Mars prochain marque son accord et s’engage à soutenir cet
ambitieux projet de rayonnement.
5- Préparation à la confirmation et au baptême : planification et programme seront définis cette
semaine.
6- Le Conseil d'Administration a rencontré les artisans de la réfection du temple : on est partis pour des
mois de travaux avant de pouvoir repeindre. Orgue et Vie est invité à donner une estimation du coût
de la protection des orgues, coût qui devrait – nous estimons - être pris en charge par les assurances.
La communauté de la rue de l'Académie est devenue annexe de LLB pour 2 ans. Nous proposerons (via
le pasteur) une rencontre avec leur conseil pour faire plus ample connaissance.
Finances : Collectes 08.12.2013 322,56 € en faveur de Solidarité Protestante
15. 12 .2013 126 € en faveur de l'EPL et 105€ pour la paroisse
21. 12 2013 178 € lors du service funèbre d'Élisabeth Balanga
22. 12 2013 218 €
25 .12 2013 473 € et 90 € (tombola)
Pour soutenir l'Offrande des Écoles du Dimanche, on va organiser un culte des familles. La date reste à
définir.
Après avoir remercié Mady pour son repas typiquement liégeois qui nous a régalés, nous rentrons chacun
chez soi vers... minuit !
Guillemette Courdesse
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Dans la ‘grande’ famille
Le 21 décembre, notre pasteur a présidé au temple à la cérémonie de funérailles de notre sœur Élisabeth
Balanga. Élisabeth supportait courageusement depuis plusieurs mois une grave maladie. Quand elle se
sentait assez bien, elle participait au culte dominical. Elle s’en est allée, entourée par ses enfants, ses
nombreux amis et amies, tous présents lors du service religieux. Nos pensées et notre sympathie chrétienne
accompagnent ses proches.
Quelques familles ont beaucoup de soucis de santé. En particulier nous pensons à Rebeka Traore-Maniema
qui est hospitalisée depuis plusieurs semaines au CHU. Ses défenses immunitaires étant fortement diminuées
elle est contrainte à un certain isolement, les visites étant strictement réglementées pour éviter une éventuelle
contamination par quelqu’un porteur de microbes. Mais elle garde confiance et se réjouis de savoir que nous
la portons dans nos prières (ainsi qu’Edgar et Liam) ou lorsqu’on la contacte pour prendre de ses nouvelles.
Amélie et Gerald Minet ont aussi connu quelques frayeurs, Rose âgée de quelques mois a dû être
hospitalisée à la suite de problème respiratoire. Heureusement à l’heure où l’on écrit ces lignes, Rose va
mieux et poursuit son traitement à la maison.
Nous pensons aussi à notre frère Marc Hansen qui souffre des yeux, et à Danielle Ficher la sœur de Chantal,
qui fut hospitalisée aux soins intensifs juste à la veille de Noël. Heureusement, l’un et l’autre vont mieux.
Mais continuons de penser à ces frères et sœurs, à ces parents et à leurs familles, et demandons à Dieu de les
aider à supporter ces diverses épreuves.
En toute dernière minute, nous apprenons la naissance en ce début d’année d’Ulysse Foret, petit-frère de
Salomé, fils de Julie et Gilles Foret, et petit-fils de Myriam et Michel Foret. Toutes nos félicitations aux
parents et bienvenue à Ulysse !
Échos de Noël
Au cours du mois de décembre la diaconie a visité quelques membres de notre paroisse. En maison de repos
ou chez eux, ces amis n’oublient pas la Communauté et transmettent leurs bons vœux pour 2014.
Le 25 décembre, c’est toujours avec plaisir que nous rencontrons des anciens membres qui pendant l’année
n’ont pas l’occasion de se joindre à nous. Mais à Noël, ils ne ratent pas cette fête au temple.
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Arbre de Noël, grand sapin majestueux, les "gros bras" l’ont obligé,
non sans peine !, à se dresser. Les plus forts de la paroisse se sont
promis de le choisir un peu plus petit, pour une manipulation sans
risque…
L’équipe de
préparation a été
bien sollicitée, des
commissions au
rangement dans les
armoires et dans les
locaux.
La fête peut commencer : méditation, prières, cantiques traditionnels et autres, chantés avec ardeur.
Une paysanne,
vêtue à la mode
de la région de
Bethléem, a
raconté un
merveilleux conte
biblique : merci
Annick pour ton
interprétation !
"Tous ensembles" nous nous sentons réconfortés par cette fête et
les rencontres, pour aller de l’avant en 2014.
Meilleurs vœux à notre grande famille !
L’équipe diaconale
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 7
Avis aux amateurs de chant et musiciens en herbe !
Nous allons mettre en place, tous les samedis soirs au temple, un moment réservé à tous ceux qui
veulent s’adonner à la musique et au chant en groupe.
L’objectif est d’apprendre de nouveaux chants et de faire
quelques tentatives d’arrangements (plusieurs voix, plusieurs
instruments). Ce ne seront pas des répétitions pour le culte de
louange du mois suivant car nous nous donnerons le temps de
bien apprendre et de bien arranger les chants. Lorsqu’ils
seront prêts, nous les présenterons ! Du coup, si certaines
personnes sachant jouer d’un instrument mais n’ayant jamais
joué en public veulent essayer d’accompagner l’un ou l’autre
chant, elles sont les bienvenues. Nous prendrons le temps qu’il
faut pour arriver au résultat voulu !
Notre travail sera donc un travail de fond pour développer et consolider les potentialités de notre
groupe de louange.
Nous essayerons de rester souples dans notre façon de nous organiser pour tenir compte des
disponibilités de chacun (plusieurs ne pourrons sans doute ne venir qu’une ou deux fois par mois). Il y
aura de toute façon différents aspects à travailler : voix d’alto ou de basse, accompagnement musical
… Le fait de se retrouver en plus petits groupes permettra de faire un travail plus spécifique. D’ailleurs,
nous en viendrons parfois à diviser la répétition en deux ou trois (ex : 1h pour les musiciens et 1h
pour les chanteurs) pour que personne ne doive se tourner les pouces pendant que les autres répètent.
A côté de cela, il restera à assumer la préparation des cultes
animés par le groupe de louange. Pour ce faire, il y aura une
répétition par mois, le dimanche matin, juste avant le culte en
question. Cette répétition ne sera pas nécessaire pour les
personnes venant déjà les samedis car nous ne prendrons que
des chants connus du groupe. Cette répétition permettra
cependant aux autres personnes de se joindre au groupe
pendant le culte, avec un minimum de préparation.
Si vous êtes intéressés, signalez-le-moi : [email protected]
ou 0486/97.18.36.
Frédéric Stilmant
Première répétition Samedi 25 janvier à 18h
Horaire provisoire Tous les samedis à 18h. Le premier dimanche du mois à 9h15.
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La Bible : le livre le plus vendu
au monde… le moins lu... le
moins compris ! (11)
La Genèse (7).
Le cycle des Patriarches (4).
Jacob : La saga de Joseph (2)
En guise d’introduction à ce nouveau chapitre, j’ai
cru utile de vous présenter quelques lignes
extraites du livre « La Bible dévoilée » écrit par
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman.
« L’histoire de la réussite de Joseph en Égypte,
telle que nous la conte la Genèse, forme de très
loin le récit le plus célèbre sur l’ascension sociale
d’un immigré cananéen en Égypte. Mais d’autres
documents en font une peinture identique,
présentée du point de vue égyptien.
Joseph (en hébreu, Yoseph, « Que Dieu ajoute » ;
selon l’étymologie populaire de Genèse 30,23, ce
nom qui dériverait du verbe asaph, « enlever »)
est le nom propre porté par
seize personnages bibliques.
L’histoire de Joseph le
Patriarche, fils de Jacob et de
Rachel, est rapportée dans le
livre de la Genèse à partir du
chapitre 30,1 : sa naissance à
Haran ; sa jeunesse ; ses
songes ; la jalousie de ses
frères renforcée par l’amour quasi exclusif que lui
porte Jacob ; ses frères qui le vendent comme
esclave à des marchands se rendant en Égypte ;
son intervention pour expliquer les songes de
Pharaon ; son élévation au grade de vice-roi ; son
mariage avec Asénath l’Égyptienne, qui lui donne
deux fils, Manassé et Ephraïm ; sa rencontre
d’abord avec ses frères puis avec son père venus
chercher du blé en Égypte et l’offre qu’il leur fait
se s’installer dans ce pays ; sa mort en Égypte à
l’âge de cent dix ans.
La famille de Joseph et ses descendants seraient
demeurés en Égypte pendant plus de quatre siècles
(Genèse 37-50).
L’histoire de Joseph, tout comme celle de son père
Jacob, a été racontée des millions de fois dans les
leçons d’École du Dimanche à travers le monde
entier. Elle remplit onze chapitres du Livre de la
Genèse et constitue une incise dans le récit de la
vie de Jacob et de ses autres fils. On pourrait, par
ailleurs, dire de ces récits qu’ils servent
d’articulation entre l’ensemble de la tradition
patriarcale de la Genèse et l’ensemble de la
tradition mosaïque de l’Exode.
Chef-d’œuvre de littérature narrative, ils
constituent, en opposition aux autres récits
patriarcaux, un récit cohérent et homogène qui
n’est pas une compilation de plusieurs éléments
indépendants enracinés (comme pour Abraham,
Isaac et Jacob) dans les mythes locaux et cultuels.
Ici, l’Histoire est directement sapientielle (chargée
de sagesse). Le théologien Von Rad exprime cela
en ces termes : « Elle nous montre cette image de
l’homme dans sa remarquable perfection. D’une
scène à l’autre, elle décrit un jeune homme qui a
donné à sa vie une forme noble, par sa discipline,
ses connaissances, sa maîtrise de soi, sa crainte
de Dieu ».
La Bible mentionne Joseph dans bon nombre de
ses livres. Il est l’ancêtre éponyme de la « maison
de Joseph » ou de « Joseph » tout court. Ces
expressions désignent surtout les tribus israélites
d’Ephraïm et de Manassé, voire toutes les tribus
septentrionales d’Israël, et parfois aussi tout Israël.
Relations entre Égypte et Palestine
A l’époque patriarcale, elles sont nombreuses et
diversifiées.
Dans la Bible, le nom d’Égypte est cité près de
600 fois et celui de Pharaon 270 fois ce qui
constitue évidemment un fait important.
À ce sujet, il nous faut bien sûr regretter le fait
que, dans la Bible, les souverains égyptiens
n’aient été désignés que par leur titre et non par
leur patronyme.
Il faut encore rappeler que c’est sur la base des
récits des prêtres de Saïs, dans le delta du Nil, que
Platon, dans le Timée et le Critias, fait le récit de
l’épopée de l’Atlantide, ce continent mystérieux
englouti sous les eaux et dont, selon certains, l’île
de Santorin constituerait un vestige.
Voyons maintenant ce que nous dit la Bible au
sujet de l’Égypte (Misr en arabe). Elle proclame
que ce pays été fondé par Misraïm et ses six fils.
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Or, Misraïm est un des fils de Cham, donc un
petit-fils de Noé et, ainsi, neveu des patriarches
Sem et Japhet. C’est un fait qu’on rappelle très
peu aujourd’hui, mais auquel les archéologues et
les historiens étaient très attachés jusqu’au début
du 20ème
siècle.
La Genèse signale notamment qu’au temps
d’Abraham, une sécheresse et une disette
catastrophiques ont sévi et qu’il s’est réfugié en
Égypte où la famine était moins grande. Toutefois,
il va y vivre une mésaventure. Il avait fait passer
son épouse pour sa sœur, mais celle-ci avait alors
été enlevée par le Pharaon pour être intégrée dans
le harem royal.
Depuis ce moment-là, l’Égypte sera toujours
présente dans la Bible et hantera l’imaginaire des
rédacteurs antiques.
Le vrai tournant égyptien de la Bible intervient
avec le troisième patriarche Jacob, celui qui
marque solennellement le point de départ du
peuple d’Israël. Un véritable conte de fées qui a
pour cadre l’Égypte : un esclave hébreu qui
devient vice-roi, épouse la fille d’un prêtre
égyptien dont il aura deux fils Ephraïm et
Manassé que leur grand-père Jacob intégrera sans
peine dans sa lignée en tant que petits- enfants
légitimes au même titre que les autres.
Un autre point doit être précisé ici. En effet, le
pays de Canaan constitue une sorte de protectorat
voire de colonie féodale égyptienne. Chaque roi,
roitelet ou dirigeant de ville est tenu de faire
allégeance au pharaon et doit tenir compte des
exigences de ce dernier qui assure également son
pouvoir en envoyant des représentants sur place.
Les Hyksos
C’est le nom donné par le prêtre égyptien
Manéthon de Sebennytos (3ème
siècle avant notre
ère) aux envahisseurs sémitiques qui ont dominé
l’Égypte depuis – 1730 à – 1560.
Il a écrit en grec une Histoire de l’Égypte
(Aegyptiaca) en trois volumes sous le règne du roi
Ptolémée II mais, très
probablement à la demande du
roi précédent Ptolémée 1er
.
On sait peu de choses sur lui,
sinon qu’il est donc l’auteur de
plusieurs ouvrages sur la culture
et l’histoire de l’Égypte et qu’il
serait à l’origine du culte du
dieu Sérapis, un conglomérat des anciens dieux
Osiris et Apis avec des éléments hellénisants. Ce
culte a été populaire dans tout le monde antique.
En sa qualité de prêtre, il avait certainement accès aux listes royales des bibliothèques de temples, mais aussi aux contes populaires circulant à propos des divers pharaons. C’est à Manéthon que l’on doit la division en trente dynasties des souverains égyptiens toujours utilisée de nos jours par les égyptologues avec quelques modifications mineures (dynastie égyptienne zéro par exemple), car elle rend plus commode l’analyse de l’histoire égyptienne. Malheureusement, ce livre sur l’histoire de l’Égypte (comme tous les autres de Manéthon d’ailleurs) n’a pas traversé intact les siècles suivants. Son contenu ne nous est connu que pas quelques citations postérieures, fragmentaires le plus souvent contradictoires et souvent déformées, données par l’historien juif Flavius Josèphe et par les historiens chrétiens Sextus Julius Africanus (vers 202 de notre ère)et Eusèbe de Césarée (vers 325 de notre ère), le tout compilé au 7
ème siècle par un moine byzantin,
Georges de Syncelle. Flavius Josèphe ne s’intéresse qu’à ce qui a trait aux Hébreux et au peuple juif ; quant à Africanus et Eusèbe, ils cherchent à cautionner la chronologie chrétienne en se servant de celle de Manéthon et n’ont donc conservé que l’ossature de l’œuvre (des listes de rois), alors qu’il semble, d’après les passages de Josèphe, que Manéthon y avait adjoint de longs passages de développement dont il ne reste que des traces.
L’invasion Hyksos n’a
certainement pas eu le
caractère brutal que
Manéthon lui attribue. Il
faudrait plutôt parler
d’infiltration progressive
que d’invasion.
De plus, les envahisseurs
n’appartiennent sans
doute pas à une race
unique. En majorité
sémites, ils comprennent
aussi d’autres habitants de l’Asie occidentale, eux-
mêmes chassés de leurs territoires par les
invasions indo-européennes (nos lointains
ancêtres) du deuxième millénaire avant J-C.
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 10
L’infiltration de ces étrangers, peut-être en
majorité Amorites, dut donc se produire entre
-1730 et -1700. L’étape principale de cette
pénétration progressive a été la prise de la ville
d’Avaris, dans le Delta oriental.
Il leur faudra encore plus de quarante-six ans pour
arriver jusqu’à Memphis. Ils prennent
progressivement les nomes (provinces) du Delta, à
l’exception toutefois des nomes occidentaux. Une
fois Memphis occupée, les Hyksos se considèrent
comme les souverains légitimes de l’Égypte toute
entière. Ils forment la XVème
dynastie.
À côté des six rois hyksos de la XVème dynastie,
souvent appelés « Les Grands Hyksos », on
mentionne fréquemment « Les Petits Hyksos »
groupés par Manéthon dans la XVIème dynastie.
Contemporaine de la XVème dynastie, elle
regroupe plutôt des princes locaux que de
véritables souverains, qui ne méritent guère les
honneurs d’une « dynastie ».
Conséquences sur la civilisation égyptienne.
J’ai emprunté
une bonne
partie des
lignes qui
suivent à un
article de
Jean
Vercoutter
« Hyksos » dans l’Encyclopedia Universalis.
Les Égyptiens de la XVIIIème
dynastie jusqu’à
Manéthon sont unanimes pour décrire l’époque
hyksos comme une période d’abomination.
Toutefois, les faits ne justifient pas le caractère
abrupt de ce jugement.
Comme il arrive la plupart du temps quand des
peuples moins évolués et donc plus barbares
entrent dans une ancienne et forte civilisation, les
Hyksos n’ont pas tardé à s’égyptianiser. Ils ont
notamment édifié des temples égyptiens au dieu
sémitique Sutekh.
En réalité, les Hyksos ont
respecté la civilisation
égyptienne et l’ont, en fait,
adoptée. On ne voit plus, dans
leur pénétration en Égypte, une
invasion militaire conduite par
des troupes organisées et
supérieurement armées, devant
lesquelles se serait effondrée l’armée égyptienne
dépourvue de chars, et qui n’aurait disposé que
d’épées de cuivre face à l’armement de bronze de
ses ennemis. De même, on ne croit plus aux
« forteresses » hyksos du Delta et du Proche-
Orient. Ce n’est qu’à la fin de leur occupation que
les Hyksos auraient introduit dans la vallée du Nil
le char de guerre, de nouveaux types de dagues et
d’épées, le bronze et le redoutable arc
« composé », d’origine asiatique. Toutes ces
innovations leur ont surtout servi à essayer, en
vain de maintenir leur pouvoir contre l’agitation
croissante de leurs sujets égyptiens.
En réalité l’occupation hyksos semble s’appuyer
sur un large consentement d’une partie importante
de la population égyptienne. Les archéologues qui
ont fouillé les nombreuses tombes de l’époque
hyksos n’ont pas décelé l’impression d’une
intrusion étrangère massive.
En résumé, la présence hyksos a consisté
davantage sur l’appareil politique de l’Égypte
plutôt qu’en une éviction des Égyptiens d’origine.
Beaucoup de ces derniers ont dû, non seulement
tolérer, mais servir le gouvernement des rois
hyksos.
Les Hyksos ont emprunté beaucoup à leurs hôtes.
Leurs souverains ont utilisé l’écriture
hiéroglyphique. Ils ont adopté les dieux égyptiens.
S’ils ont eu une préférence pour Seth, qu’ils ont
assimilé à Baal, cela ne les a pas empêchés
d’adorer le dieu Rê.
En réalité, les Hyksos, loin d’être les barbares
décrits par les sources égyptiennes, ont derrière
eux une longue tradition de vie urbaine. Ils ont
entrepris la construction d’édifices et de temples.
Tout se passe donc comme si les rois hyksos
avaient, en fait, encouragé la vie intellectuelle de
l’Égypte.
Grâce à la présence hyksos de nombreux liens de
sang, de culture, de philosophie même, se sont
établis entre la vallée du Nil et le Proche-Orient
asiatique, liens qui se sont même consolidés par
les pharaons du Nouvel Empire. Cette présence
s’est aussi accompagnée d’innovations plus
matérielles ; ils ont
répandu l’utilisation
du cheval et du char
de guerre, ainsi que
celle du bronze. Ils ont
donc procuré à
l’Égypte les moyens
de conquérir ce qui sera l’empire égyptien au
Nouvel Empire. Pharaon Hyksos
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 11
Au vu de tout ce qui précède, il n’est donc pas
étonnant qu’un Hébreu comme Joseph ait pu
accéder à une fonction aussi importante que celle
de vice-roi et que des relations supplémentaires se
soient instaurées et multipliées entre Canaan et
l’Égypte.
Il est également compréhensible que les égyptiens
aient gardé une certaine rancune envers les
Hyksos et envers les Égyptiens qui avaient
collaboré avec eux. La même attitude s’est, par
ailleurs, reproduite dans nos pays occidentaux
après la Deuxième Guerre Mondiale.
De plus, en remettant cette histoire dans son
contexte historique, il ne faut pas oublier sa date
de rédaction (le 6ème
siècle avant notre ère) sous
le règne du roi Josias. Israël, le Royaume du Nord
est déjà tombé aux mains des Assyriens et
Babylone s’avère être une menace pour Juda. Le
récit de Joseph pourrait donc constituer un outil de
propagande et un rappel à l’Égypte de ce qu’elle
doit aux royaumes juifs.
L’esclavage en Égypte ancienne.
L’image d’une Égypte utilisant une foule
d’esclaves pour la construction des monuments
subsiste encore de nos jours. Avant la naissance
de l’égyptologie au 18ème
siècle, l’Égypte antique
n’était connue qu’au travers des auteurs grecs
(Hérodote, Diodore, etc) pour qui cette société
n’avait pu se développer que par l’utilisation
d’esclaves et par les rédacteurs hébreux de la
Bible qui avaient besoin de créer un arrière-plan
historique capable de renforcer l’identité culturelle
de leur peuple.
L’esclavage n’a donc
commencé en Égypte qu’au
début du règne des rois grecs
(période ptolémaïque : 3ème
s.
av. J-C).
Avant cette période, existaient cependant certaines
formes de servitude telles :
La corvée imposée à tous pour les grands
travaux d’entretien des canaux d’irrigation
ou la construction de monuments, travaux
exécutés pendant la période de crue
annuelle du Nil ;
Les condamnations de droit commun qui
se traduisent parfois par des travaux
forcés. La réinsertion, dans leur contexte,
de documents juridiques présentés
auparavant comme des ventes d’esclaves
ou des ventes de soi-même comme
esclave, devrait plutôt être interprétée
comme des conventions sur le travail
salarié. Ces gens disposaient en effet d’un
état-civil et de droits familiaux et
patrimoniaux.
Cet article conclut le cycle consacré au livre de la
Genèse et je profite de ce moment pour souhaiter
à tous nos lecteurs une bonne et heureuse année
2014.
(À suivre)
René Giltay.
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 12
ENTR’AIDE PROTESTANTE LIÉGEOISE
Goûter de Noël
Comme chaque année, un goûter de Noël a été organisé à l’intention de nos protégés.
Tout a été mis en œuvre pour leur apporter joie et partage
Après le discours de notre Présidente Mady, distribution de petits pains garnis suivi de pâtisseries et du traditionnel et délicieux cacao « façon Mady ». Un joli conte de Noël raconté par notre Pasteur Vincent et distribution de friandises et cadeaux pour tous a clôturé cet après-midi festif très apprécié par nos invités.
Nous remercions chaleureusement tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, permettent à l’Entr’Aide de dispenser, semaine après semaine, de l’aide à nos amis démunis. Que Dieu vous bénisse et continue à toucher vos cœurs.
L'homme dont le regard est bienveillant sera béni,
Parce qu'il donne de son pain au pauvre.[...]
Proverbes 22:9
Chantal Ficher
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 13
Message prononcé lors de la fête de Noël
Chaque année, au moment de préparer Noël, j’éprouve un peu le même trouble. Je me
demande sur quel aspect je vais bien pouvoir axer mon message de Noël ?
Parce que Noël c’est quand même – excusez-moi l’expression – un peu ‘bateau’ comme thème.
Non ?
Ben oui, quoi. La crèche, les anges, les bergers, le petit Jésus entre le bœuf et l’âne gris…
C’est bien beau tout cela, mais n’est-ce pas un peu aussi pareil à une image d’Épinal : un peu
‘figé’ par rapport à ce que cela signifie, à ce qui - pour la plupart de nos contemporains - se
cache derrière, réellement ?
Ce n’est évidemment pas la folie qui s’empare de notre population les jours qui précèdent la
fête qui me détrompera ! Quand j’observe les magasins bondés, le visage stressé de certains
en quête de cadeaux, les calculs d’apothicaires dont on doit s’acquitter pour faire ‘cadrer’ son
budget avec ce que l’on voudrait/aimerait acheter ou pouvoir offrir (au risque sinon de se
retrouver – dans le meilleur des cas - ‘en négatif’ ou – pire - ‘endetté’ au terme de cette
période festive), sans compter le contraste que cette débauche commerciale renvoie au
visage de celles et ceux qui en sont privés, n’en ont pas les moyens (mais bien la sagesse), ou
tout simplement en attendent autre chose, je ne peux m’empêcher de me dire : « vraiment ce
n’est pas simple d’entrer dans l’esprit de Noël ! »
Même ce que chantaient les anges et l’armée des cieux – et que proclament encore nos chants
de Noël traditionnels - : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et Paix sur la terre aux hommes qu’il aime." Même cela, sonne parfois bien ‘artificiel’ voire ‘faux’ quand on prend la
peine d’y regarder d’un peu plus près.
Alors, que faire ? Que dire ?
En tout cas, ne certainement pas vous gâcher la fête, non ! Rassurez-vous !
Car il n’y a évidemment pas de mal à se réjouir, à mettre les petits plats dans les grands pour
accueillir les siens, à s’offrir des petits cadeaux qui marquent notre attention les uns pour les
autres, à se faire beau pour faire la fête tous ensemble.
Mais pour ne pas passer à côté de l’essentiel, on peut le faire… à condition de ne pas oublier
que l’esprit de Noël c’est plus, bien plus que cela !
L’esprit de Noël c’est, avant tout, se rappeler que cette nuit là, à Bethléem, dans le petit
enfant nouveau-né couché dans une mangeoire, Dieu choisit la simplicité et l’humilité pour
rejoindre l’humanité.
L’esprit de Noël c’est, avant tout, se rappeler que dans l'étable pauvre de Bethlehem, pour
célébrer l’accomplissement de la promesse des prophètes, ce furent la chaleur de la paille,
l’odeur des animaux, la musique des voix et peut-être d'un pipeau, qui auront été les premiers
présents offert à Celui qui aurait pu revendiquer les plus grands honneurs.
Le Protestant Liégeois janvier 2014 Page 14
L’esprit de Noël c’est, avant tout, se rappeler que cette nuit là (et les jours qui suivirent), les
bergers, parias de leur temps, aussi bien que les riches mages venus d’Orient, se révèleront
égaux dans une même joie et adoration.
L’esprit de Noël c’est enfin, et avant tout, se rappeler que tous les jours la bonne nouvelle
retentit et nous invite à sortir de nos ténèbres et enfermements, de nos peurs et
découragements, de nos superficialités et inconstances, pour nous mettre en mouvement et
proclamer en paroles et en actes que la lumière brille aujourd’hui encore au milieu des
ténèbres, et que la Bonne nouvelle est pour nous, pour nos enfants, et toutes celles et
ceux qui sont prêts à accueillir ce message d’amour du Père envers Sa création.
En résumé, l’esprit de Noël c’est comme une lame de fond qui s’offre de venir tout
chambouler positivement en nous pour que le souvenir de l'Enfant de la crèche allume en
chacun les joies simples, bonnes et lumineuses de la foi, de l’espérance et de l’amour comme
autant d'étoiles de Noël !
Alors, chaque jour, nous porterons en nous et autour de nous la joie et la douceur de la
fête véritable ! Et même au milieu de nos épreuves et des tourments du monde, nous serons
cette paix et cette joie que le Christ nous a laissées sans fin, pour que - sans fin et
chaque jour - nous les partagions.
Invitation : LA CHANDELEUR !
Connaissez-vous la légende de la chandeleur ? J'entends la
légende chrétienne de la chandeleur !
Si vous ne la connaissez pas encore venez au culte le 2 Février,
jour de la chandeleur et on vous la fera découvrir !
Après le culte et l'après-culte nous vous invitons à déguster un
repas tout crêpes, salées et/ou sucrées à votre meilleure convenance ...
Une crêpe = 2 €, 3 crêpes = 5 €
Une bolée de cidre ou tout autre verre de boisson, soft ou non = 0,50 €
Au menu crêpe champignons, ou jambon ou fromage ou bolognaise ou encore au sucre ou à
la confiture ou au choco ... au choix !
Enfin, après le repas aura lieu un moment ludique et une vente aux enchères (avec mise à
prix de départ vraiment accessible à tous !) des œuvres exposées dans le temple.
Un véritable festin de fête et une occasion de renflouer les finances de notre église dont les
travaux - coûteux - sont prévus pour débuter ce printemps à ne manquer sous aucun
prétexte ! Alors ne boudez pas votre plaisir et venez nombreux participer à ce moment festif
et solidaire de notre vie communautaire !
Une chandeleur dont vous vous souviendrez !
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Le billet d’humeur
PORTE OUVERTE OU FERMÉE
Porte blindée, refermée sur nos trésors, comme la main d’un enfant sur de jolis coquillages.
Porte qui claque au son des cris d’une dispute.
Porte de bois, volontaire ou non, refus d’ouvrir à l’importun.
Porte de luxe, douane sociale, gare de triage des passants et quémandeurs éventuels.
Porte de ville, close à la nuit, refoulant les visiteurs tardifs.
Porte des pays, forteresses, refusée aux étranges et étrangers.
Porte des races, fermées aux autres couleurs.
Porte des cultures, inconnues, incompréhensibles sans effort.
Porte des religions, remplies de leurs vérités à ne pas partager.
Porte des sexes, source de violence et d’humiliations.
Porte refuge, protection contre le froid et la pluie.
Porte cocon, oreiller de paresse devant l’inconnu.
Porte ouverte et fermée au gré des caprices.
Porte de mes yeux aveugles.
Porte de mes oreilles sourdes.
Porte de mes mains fermées.
Porte de la naissance, souffrance et joie, découverte du monde.
Porte de la maladie, du handicap, fermée sur une vie « normale ».
Porte de la mort, ouverte sur l’inconnu.
Porte de l’amour.
Porte ouverte, accueil, famille, amis, inconnus.
Porte garnie pour la fête.
Porte surprise du coup de main impromptu.
Porte du fardeau partagé.
Porte main tendue.
Porte de l’Eden, close par la désobéissance.
Porte des vierges imprévoyantes, sans huile pour fêter l’époux.
Porte, joie des veilleurs prêts à recevoir l’Hôte.
Porte du berger qui protège ses brebis.
Porte ouverte, pour le repas, avec Celui qui y frappe.
Porte étroite, chemin aride, vie éternelle.
Porte, croix sur notre chemin.
Porte cadeau de Vie.
Porte de l’année, janvier.
Porte de la joie.
Porte des vœux.
Que le Seigneur vous porte, franchisse la porte de votre cœur, ouvre vos portes à l’air frais de Sa parole !
Yvette Vanescote
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Janvier 2014
Samedi 4 janvier 18h00 Répétition groupe de louange (à confirmer)
Dimanche 5 janvier 10h30 Culte, Cène, Garderie
Mardi 7 janvier 19h00 Consistoire
Jeudi 9 janvier 14h30 Étude biblique I
Vendredi 10 janvier 18h00 Rencontre jeunesse du district à Nessonvaux
Samedi 11 16h00
Dimanche 12 janvier 10h30 Culte, Garderie, EDD, Prék
19h00 Souper de nouvel an de la pastorale
Lundi 13 janvier 18h00 Conseil d'administration
Samedi 18 janvier 18h00 Répétition groupe de louange (à confirmer)
Dimanche 19 janvier 10h30 Culte œcuménique avec Saint François de Sales
Jeudi 23 janvier 14h30 Racine I
Vendredi 24 janvier 19h30 Veillée œcuménique à la cathédrale St Paul
Samedi 25 janvier 18h00 Répétition groupe de louange (à confirmer)
Dimanche 26 janvier 10h30 Culte, Garderie, EDD, PréK
13h00 Préparation à la confirmation ou au baptême
Mercredi 29 janvier 19h30 Groupe 'Luther 2017'
Samedi 1 février 09h00 Journée théologique à Bruxelles-Musée
18h00 Répétition groupe de louange
Dimanche 2 février 10h00 Réunion de prière
10h30 Culte, Cène, Garderie suivi d'un repas de solidarité
13h00 à l'occasion de la Chandeleur, voir. p. 14
Le lundi dès 14 H Services de “l’Entr'Aide protestante liégeoise” - IBAN BE52 7805 9004 0909 – BIC GKCCBEBB.
RCF-Liège (98,3 FM)
‘Une foi pour toutes’ (Émission protestante)
Tous les 1er lundis du mois à 12h30 Rediffusion le mardi suivant à 03h00 et 16h00,
ainsi que le vendredi suivant à 17h00
Regards croisés (Œcuménique)
Chaque deuxième lundis du mois à 19h30 Rediffusion le mercredi suivant à 16h00, le dimanche suivant à 17h00,
et le lundi à 01h00