Église néo-apostolique Pensées directrices

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Pensées directrices Église néo-apostolique 9 3 septembre La pierre d’achoppement 6/7 septembre Les épreuves font mûrir 10 septembre Paix et édification 13/14 septembre La bonté de Dieu 17 septembre L’unité en Christ abolit les différences 20/21 septembre La paix soit avec toi ! 24 septembre Préserver et proclamer l’Évangile 27/28 septembre Foi et confiance Service divin de jeunesse La reconnaissance favorise le bonheur Mensuel destiné aux frères du ministère Septembre 2017

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Page 1: Église néo-apostolique Pensées directrices

Pensées directrices

Église néo-apostolique

9

3 septembreLa pierre

d’achoppement

6/7 septembreLes épreuves

font mûrir

10 septembrePaix et édification

13/14 septembreLa bonté de Dieu

17 septembreL’unité en Christ

abolit les différences

20/21 septembreLa paix soit avec toi !

24 septembrePréserver et proclamer l’Évangile

27/28 septembreFoi et confiance

Service divin de jeunesseLa reconnaissance favorisele bonheur

Mensuel destiné aux frères du ministère Septembre 2017

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Les trois premiers services divins du mois de septembre suivent la série thématique : « Vivre la paix de Christ ».

Le premier service divin dominical met l’accent sur le fait de ne pas se laisser contester ni ravir la paix en Christ. La parole biblique extraite de l’épître aux Romains fournit une explication et des instructions visant à nous permettre de conserver la paix divine en dépit des attentes déçues, des divergences et des dif-férences humaines.

Le deuxième dimanche, nous sommes invités à contribuer à l’édification de l’Église. À cette fin, il importe, dans un premier temps, de conserver la paix avec Dieu et avec notre prochain. Mettons la communion cultuelle à profit pour aller à la rencontre les uns des autres et nous pardonner mutuellement. Nous pour-rons ainsi surmonter la soif d’honneurs et de pouvoir ainsi que les attitudes égoïstes, et faire naître une paix constructive au sein de la communauté.

Le troisième dimanche, nous sommes exhortés à traiter nos prochains d’égale manière. Le fait que les hommes se jaugent et se jugent les uns les autres résulte du péché. La prise de conscience du fait que c’est à la grâce de Dieu que nous devons d’être affranchis du péché et de ses conséquences nous aide à surmonter ce qui nous sépare.

Le 21 septembre sera la Journée internationale de prière pour la paix. La parole biblique pour ce service divin est extraite du Psaume 122. L’auteur de ce Psaume se réjouit de la commu-nion de ceux qui recherchent la paix dans le sanctuaire de Dieu et souhaite que beaucoup d’hommes puissent encore connaître l’attrait de cette paix.

Le dernier dimanche du mois est consacré au thème  : «  La richesse de Christ ». Ce service divin souligne l’importance de l’Évangile incarné en Jésus-Christ : il est la vérité, l’amour, la grâce, le vainqueur de la mort et du péché. Il est le Fiancé de l’âme que nous attendons.

Pensées directrices Avant-propos

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Vivre la paix de Christ – La pierre d’achoppement

Service divin dominical3.9.2017

Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus.Romains 9 : 33

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La pierre d’achoppement

Message

Soyons vigilants, afin que Jésus-Christ ne devienne pas, pour nous, une pierre d’achoppement.

Explications

Dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul fait référence à Israël (Romains 9-11) et ren-voie, dans la parole biblique, à des propos du prophète Ésaïe (Ésaïe 8 : 14). Une grande partie d’Israël n’avait pas reçu Jésus en sa qualité de Messie, parce qu’il ne remplissait pas ses attentes (Ésaïe 3 : 8).

Jésus, pierre d’achoppe-ment

Comment Jésus a-t-il pu devenir une pierre d’achoppe-ment ?

■■ Les Juifs espéraient que Jésus améliorerait leur vie terrestre, chasserait les Romains et édifierait un royaume terrestre comme celui du roi David. Or, Jésus voulait les conduire dans le royaume des cieux.

Nous croyons que Jésus agit en vue de notre salut et veut nous conduire dans la com-munion éternelle avec Dieu.

■■ Beaucoup s’étaient indi-gnés du fait que Jésus affirmait qu’il fût le seul chemin menant au Père (Jean 14 : 6) et que, pour avoir la vie éternelle, il faille être né d’eau et d’Esprit, manger sa chair et boire son sang (Jean 3 : 5 ; 6 : 53-54).

Nous croyons que le chemin tracé par Jésus est le seul qui nous permettra d’entrer dans son royaume lors de son retour.

■■ Jésus exige une attitude résolue. Il a dit qu’il fallait aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force (Marc 12 : 30). Pour le jeune homme riche, c’était là une pierre d’achoppement qui l’a empêché de suivre le Seigneur.

Répondons à l’appel du Sei-gneur de le suivre et sépa-rons-nous de ce qui pourrait nous en empêcher.

■■ Le Seigneur n’a pas satis-fait l’exigence de ceux qui voulaient voir un miracle pour croire en lui (Mat-thieu 12 : 38) et il n’a pas non plus répondu à ceux qui voulaient connaître le jour de sa venue (Marc 13 : 32).

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Le Seigneur ne répond pas à toutes nos questions, mais nous lui faisons confiance  : il est la vérité.

C’est uniquement à la grâce de Dieu que nous devons notre salut. Nul ne peut mériter le royaume de Dieu.

■■ « [...] quiconque ne rece-vra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point » (Marc 10 : 15). Un enfant n’a pas de mérite, il vit de ce qu’on lui donne. Le Seigneur a aussi repris cette pensée dans les paraboles des ouvriers de la vigne et du fils perdu. Les Juifs s’en sont irrités, parce qu’ils pensaient pouvoir obtenir le salut par leurs bonnes œuvres.

Ne nous irritons pas, lorsque nous avons l’impression que le Seigneur ne nous « récom-pense » pas de notre fidélité et de notre engagement pour lui.

Soyons vigilants !

Nous nous attendons à ce que le Seigneur vienne à notre secours. Cependant, si son aide n’intervient pas et que notre situation ne change pas, nous sommes déçus. Jésus pourrait alors devenir une pierre d’achoppement pour nous. Gardons-nous de ce risque et soyons vigilants.

Pensées de l’apôtre-patriarche

Contexte

L’apôtre Paul montre que, malgré tout, Dieu ne rejette pas les Juifs. C’est parce qu’Israël n’a pas reconnu Jésus-Christ comme étant le Seigneur que l’Évangile est parvenu chez les païens. Cependant, les paga-no-chrétiens devraient se gar-der de toute présomption, car Dieu sauvera finalement aussi Israël (Romains 11 : 26-27).

Notes

La pierre d’achoppement

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Synthèse

Notre foi nous garde du risque de voir en Jésus une pierre d’achoppement. Nous croyons

■■ à la vie éternelle,

■■ que Jésus est le seul chemin qui mène à Dieu,

■■ qu’il n’exige pas trop de nous,

■■ à la grâce,

■■ aux promesses de Jésus.

Soyons vigilants, afin que Jésus-Christ ne devienne pas une pierre d’achop-pement.

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Connaissance de la Bible – Joseph et ses frères

Service divin en semaine6/7.9.2017

Joseph leur dit : Soyez sans crainte ; car suis-je à la place de Dieu ? Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.Genèse 50 : 19-20

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Les épreuves font mûrir

Message

Le mal qui nous advient peut concourir à notre bien.

Explications

Le passage en Genèse 50 parle de la mort de Jacob et de la peur qu’éprouvaient ses fils, qui avaient vendu leur frère Joseph en Égypte, que celui-ci se ravise et se venge. Leurs craintes se dissipent à ces paroles de Joseph  : « Soyez sans crainte  ; car suis-je à la place de Dieu ? » Joseph ne peut que reprendre, à l’inten-tion des frères, ce qu’il avait dit précédemment (Genèse 45 : 5). Il ne peut pas s’ériger en juge, car Dieu a ordonné de sauver la famille de Jacob, afin qu’elle devienne un grand peuple. Joseph change en bien à la suite de son malheur

Au cours de sa jeunesse, Joseph avait souvent susci-té l’hostilité de ses frères par son comportement. Il racon-tait notamment à son père

que ses frères n’avaient pas bonne réputation et que l’on disait du mal d’eux (Genèse 37 : 2). Il faisait état de rêves, dans lesquels il était le souve-rain et ses frères ses serviteurs (Genèse 37 : 5-11). Ses frères en avaient tout naturellement conçu de la jalousie.

Les expériences en partie mauvaises qu’il a faites en Égypte l’ont fait changer de disposition. Dès lors, il

■■ s’est conformé à la volon-té de Dieu et a résisté aux avances de la femme de Potiphar. Cela lui a valu une fausse accusation et une punition sévère (Genèse 39) ;

■■ n’a plus utilisé son talent d’interpréter les rêves pour se mettre en avant, mais pour aider autrui (Genèse 40) ;

■■ n’a plus été vaniteux et égocentrique, mais atten-tionné, et il s’est occupé avec ferveur du bien- être de la communauté et de l’État (Genèse 41 : 47-57) ;

■■ ne s’est pas montré rancunier, mais il a aidé ses frères, lorsqu’ils sont venus en Égypte pour acheter des céréales.

Bien qu’ayant connu l’injus-tice, Joseph ne s’est pas endurci, mais il a obéi à la volonté de Dieu et s’est ouvert aux besoins d’autrui.

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L’exemple de Joseph

L’histoire de Joseph est certes unique, mais nous pouvons quand même en tirer des leçons pour nous-mêmes :

■■ Conformons-nous à la volonté de Dieu, même si c’est parfois à notre détriment.

■■ Mettons nos dons et talents non seulement à notre service, mais aussi à celui d’autrui.

■■ Ne considérons pas seulement notre propre bien-être, mais aussi celui d’autres personnes.

■■ Ne soyons pas ran-cuniers, mais miséricor-dieux et accordons le pardon à quiconque nous le demande.

Nous aussi, nous pouvons changer et mûrir à la suite de certains événements, qu’ils soient bons ou mauvais, car nous voulons nous approprier la nature de Christ. D’autre part, nous pouvons être confortés dans notre focali-sation, en nous rassemblant autour de l’autel de Dieu, en appelant le jour du retour du Seigneur de nos vœux et en espérant parvenir à la perfec-tion dans la nouvelle création.

Contexte

La parole biblique fait partie de la fin de l’histoire de Joseph. Dans ce passage, il paraît à évidence qu’il existe un rap-port étroit entre l’histoire de Joseph et celle du salut. Tout ce que Joseph vit contribue finalement à ce qu’une famille puisse devenir un grand peuple. La Genèse se ter-mine par le récit de la mort de Joseph.

Notes

Connaissance de la Bible – Joseph et ses frères

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Synthèse

■■ Des événements négatifs ont fait mûrir Joseph.

■■ En agissant conformément à la volonté de Dieu, il ne s’est plus placé au centre de l’attention d’au-trui, mais s’est intéressé au bien-être des autres, en se montrant disposé au pardon.

■■ Les événements négatifs que nous vivons peuvent nous inciter à nous conformer à la volonté de Dieu, à mettre nos dons au service d’autrui et à ne pas être rancuniers.

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Vivre la paix de Christ – Paix et édification

Service divin dominical10.9.2017

Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle.Romains 14 : 19

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Paix et édification

Message

Contribuons à la paix et à l’édi-fication de la communauté.

Explications

Dans notre parole biblique, l’apôtre Paul nous appelle à préserver la cohésion et la paix au sein de la communauté. Le point de départ sont les dis-putes au sujet du respect des commandements alimentaires. Quiconque pousse son frère ou sa sœur à ne pas respecter le commandement alimentaire ne respecte plus non plus le commandement de l’amour (Romains 13 : 8-10) et crée la zizanie.

La paix

Nous aussi, nous devons veil-ler à ce que la paix règne au sein de notre communauté. Pour nous, ce ne sont plus les commandements alimen-taires d’ordre religieux, mais les conceptions de vie diver-gentes qui peuvent conduire à des tensions. Pour préserver la paix, il est d’abord nécessaire d’avoir la paix en soi. Celle-ci procède de notre communion avec Dieu. Pour jouir de cette paix, il nous faut

■■ connaître la volonté de Dieu : cela nécessite quelques efforts person-nels. Dieu ne nous dicte pas ce que nous devons faire ou laisser. Il nous enseigne l’Évangile ; à nous d’en déduire les décisions qui s’imposent ;

■■ faire la volonté de Dieu et remporter ainsi la victoire sur notre ego ;

■■ recevoir une pleine mesure de grâce, ce qui implique au préalable une remise en question per-sonnelle ;

■■ fêter humblement la sainte cène, avec la ferme résolution d’entrer en communion avec Jésus et de nous approprier sa nature.

Afin d’être en paix avec notre prochain, efforçons-nous de supprimer les sources de conflits. La cupidité, la soif d’honneurs et de pouvoir, bref, les attitudes égoïstes, sont les causes de nombreuses disputes. Le Seigneur nous exhorte à traiter autrui de la manière dont nous souhaitons nous-mêmes être traités (Mat-thieu 7 : 12).

L’édification

Nous sommes appelés à contri-buer à la construction et à l’édi-fication de l’Église, le corps de Christ. Ne mettons pas les dons que nous avons reçus à notre propre service seulement, mais mettons-les à celui de la com-

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munauté (I Corinthiens 14 : 26). Contribuons également à l’augmentation de la connais-sance de Christ (Éphésiens 4 : 13), en

■■ parlant du bien plutôt que du mal. Il ne s’agit pas de nier les erreurs commises ou de les minimiser, mais de rappeler la grandeur de l’amour de Jésus-Christ. Quel que soit le péché commis, Jésus aime le pécheur et peut lui pardonner ;

■■ proclamant les œuvres de Jésus plutôt que les nôtres ;

■■ nous mettant au service de Jésus pour faire le bien et permettre ainsi à notre prochain de percevoir Jésus à travers nous.

Contribuons enfin aussi à l’uni-té du corps de Christ (Éphé-siens 4  : 15-16), en aimant comme le Seigneur. Ne nous satisfaisons pas de faire du bien à ceux seulement qui peuvent nous le rendre (Luc 6  : 33-35). Le Seigneur aime aussi les méchants et les ingrats …

Pensées de l’apôtre-patriarche

Contexte

Le passage en Romains 14 traite de la relation entre ceux qui sont faibles et ceux qui sont forts dans la foi, et exhorte les forts à faire preuve de préve-nance à l’égard des faibles. Au départ, il y a le problème des commandements alimentaires qu’au sein de la communau-té certains respectaient et que d’autres ne respectaient pas. Ceux qui les respec-taient avaient du mal à tolérer le comportement des autres. Le passage en Romains 14 : 20 met en évidence le fait que l’« œuvre de Dieu » a la priori-té, et qu’il ne faut pas lui porter préjudice par certains compor-tements.

Notes

Paix et édification

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Synthèse

Nous contribuons

■■ à la paix de notre âme, en obéis-sant à la volonté de Dieu et en recherchant sa grâce ;

■■ à la paix avec notre prochain, en bannissant l’égoïsme de nos cœurs ;

■■ à l’édification de l’Église, en nous mettant au service d’autrui, en fai-sant connaître Jésus-Christ et en aimant comme le Seigneur.

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Service divin en semaine13/14.9.2017

Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge ! Craignez l’Éternel, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui le craignent.Psaumes 34 : 9-10

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La bonté de Dieu

Message

La bonté de Dieu suscite en nous la crainte de Dieu.

Explications

L’Esprit nous fait connaître la bonté de Dieu

Grâce au Saint-Esprit, nous avons appris à connaître la bonté de Dieu, notre Père :

■■ Il a envoyé Jésus-Christ, le bon berger (Jean 10 : 11), qui a donné sa vie pour tous, gratuitement.

■■ Il lui a plu de donner son royaume (Luc 12 : 32) au petit troupeau qu’il a élu. À l’instar du peuple d’Israël, notre élection repose uniquement sur l’amour de Dieu (Deuté-ronome 7 : 7-8). Dans sa bonté, Dieu accorde aux « premiers » et aux « derniers » le même salut (Matthieu 20 : 8-15). Si nous regardons les mar-tyrs de l’Église primitive ou les héros de la foi de

notre temps, nous devons admettre que nous nous trouvons plutôt du côté des ouvriers de la der-nière heure.

■■ Face au salut qu’il nous ouvre, Dieu pourrait exiger de nous de gros efforts, or, il n’en est rien. Il veille sans cesse à ce que nos épreuves soient toujours adaptées à nos capacités et nous fournit l’aide nécessaire pour les surmonter (I Corinthiens 10 : 13) ;

■■ Malgré tout, il nous arrive sans cesse de succomber au péché. Au lieu de nous punir, il nous accorde son pardon.

■■ Nous reconnaissons éga-lement la bonté de Dieu dans la façon dont il traite ceux qui le rejettent ou qui le combattent : pensons aux contemporains de Noé (I Pierre 3 : 19-20).

La bonté de Dieu suscite la crainte de Dieu

La bonté de Dieu suscite en nous la crainte de Dieu :

■■ Nous faisons confiance à Dieu, même s’il nous fait faire des « détours », comme le peuple d’Israël jadis (Exode 13 : 18) ; il souhaite uniquement notre bien et il achèvera la bonne œuvre qu’il a com-mencée en nous (Philip-piens 1 : 6).

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■■ Nous nous conformons à sa volonté et nous cher-chons à éviter le péché ; le Père nous donne ce qu’il nous faut pour avoir l’âme en paix.

■■ Nous pardonnons à notre prochain, parce que Dieu nous pardonne ; la paix et la grâce nous sont plus précieuses que notre fier-té et notre bon droit.

■■ Nous sommes détermi-nés à tenir les promesses que nous avons faites à Dieu ; en retour, il nous en accorde la force néces-saire.

Dieu est bon, et rien ne doit manquer à ceux qui le craignent. Nous pouvons d’ores et déjà « sentir et voir » un échantillon de sa bonté.

Pensées de l’apôtre-patriarche

Contexte

Après avoir été sauvé d’un grand danger, le psalmiste remercie Dieu pour sa protec-tion (Psaumes 34 : 1-8). Il rap-pelle aussi que quiconque se confie en Dieu et le craint, Dieu le protège et lui fait percevoir sa bonté (Psaumes 34 : 9-11). Par la crainte de Dieu, la Bible n’entend pas la peur du châti-ment, mais le fait de se tourner vers Dieu en toute confiance.

Notes

La bonté de Dieu

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Synthèse

■■ Le Saint-Esprit nous révèle la bonté de Dieu. Forts de cette connaissance, nous respectons Dieu et lui faisons confiance.

■■ Dieu bénit ceux qui le craignent et prend soin d’eux.

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Vivre la paix de Christ – La réconciliation

Service divin dominical17.9.2017

Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.Galates 3 : 28

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L’unité en Christ abolit les différences

Message

La foi en Jésus-Christ crée l’égalité.

Explications

L’homme a tendance à se comparer à autrui et à mettre les différences en évidence  : la couleur de la peau, la posi-tion sociale, la nationalité… Souvent, il considère que sa propre position est la seule qui soit bonne. L’altérité sus-cite sa méfiance, il la compare à sa propre réalité et la déni-gre, suscitant ainsi l’hostilité. Cette mentalité est source de malheur, elle est à l’origine de querelles tribales, voire de guerres.

Eu égard aux injustices de trai-tement des uns et des autres, on s’est efforcé de parvenir à l’égalité de tous les hommes. L’idéal recherché était celui-ci  : « Tous les hommes sont égaux devant la loi. » Dans la pratique cependant, les riches et les puissants restent sou-vent favorisés par rapport aux pauvres et aux faibles.

Les différences au sein de l’Église

Dans les communautés chré-tiennes primitives, les per-sonnes d’origine juive voulaient imposer leurs traditions reli-gieuses. Judéité et paganisme semblaient irréconciliables. Or, Jésus, né Juif, est venu pour réconcilier. Il a aboli le mur qui séparait Israélites et païens  : « Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de sépa-ration, l’inimitié  » (Éphésiens 2 : 14).

Au sujet de la vie de commu-nauté, Jacques pose la ques-tion suivante : « Ne faites-vous pas en vous-mêmes une dis-tinction ... ? » (Jacques 2 : 4). Paul lutte également contre ces différences. Il souligne que les chrétiens ne sont plus sou-mis à la loi mosaïque. L’apôtre dit que, grâce au baptême, tous, au sein de l’Église, sont dans la même position devant Dieu. Tous s’accordent et sont « un en Christ ».

Dans la parole biblique, il nie même les différences eth-niques, sociales et sexuelles. Va-t-il trop loin  ? Car, après tout, ces différences sont évi-dentes !

Égaux devant Dieu !

Le texte biblique nous montre la vision de Dieu, qui est focali-sée sur le salut :

Page 13: Église néo-apostolique Pensées directrices

■■ Dieu ne fait pas de dis-tinction en fonction de l’origine, de la condition, de la race ou du sexe. Il offre le salut, la vie éter-nelle à tous. L’Évangile s’adresse à tous les « habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apocalypse 14 : 6). Ne faisons pas de dis-tinction, nous non plus, et ne dénigrons personne. Témoignons un même respect à tous, y compris dans la communauté.

■■ Dieu voit en nous tous des pécheurs et nous offre sa grâce ; nul ne peut mériter la grâce ni la rédemption (Romains 3 : 22-23). Puisque que Dieu nous offre le pardon et la réconciliation, pardon-nons, nous aussi, à tous.

■■ Sans distinction, Dieu accorde le salut aux morts et aux vivants, « car pour lui tous sont vivants » (Luc 20 : 38). Incluons toujours les défunts dans nos prières.

■■ À la fin de l’histoire de la rédemption, Dieu offrira à tous les habitants de la nouvelle création le salut plein et entier. Souhaitons à tous les hommes, sans exception, d’atteindre ce même but de notre foi : la communion éternelle et immédiate avec Dieu.

Contexte

Dans l’épître aux Galates, Paul met en évidence que qui-conque trouve son salut en Jésus-Christ ne peut pas l’es-pérer en même temps de la loi mosaïque (Galates 5 : 1-4). La foi commune en Jésus-Christ et le baptême réduisent les dif-férences à néant (Galates 3 : 26). Les classifications sociales ou religieuses entre Juif et païen, esclave et homme libre, homme et femme perdent leur importance dans la commu-nion des chrétiens. La vie de l’Église confirme la force d’in-tégration de la foi : Tous sont « un » en Christ.

La réconciliation

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Synthèse

Dans l’Église de Christ, il ne faut pas faire de distinction en fonction de la position ou de l’origine.

Quiconque croit en Jésus ne fait pas de distinction :

■■ Le salut est proposé à tous ; personne n’est dénigré, la même estime est accordée à tous.

■■ Nous nous reconnaissons tous pécheurs et dépendants de la grâce, et nous nous pardonnons mutuellement.

■■ Nous savons que les défunts sont vivants, eux aussi, devant Dieu et conservent leur personnalité.

■■ Nous souhaitons à tous les hommes d’atteindre la même chose, savoir la communion éter-nelle et immédiate avec Dieu.

Page 14: Église néo-apostolique Pensées directrices

Service divin en semaine20/21.9.2017*)

Que la paix soit dans tes murs, et la tranquillité dans tes palais ! À cause de mes frères et de mes amis, je désire la paix dans ton sein ; à cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu, je fais des vœux pour ton bonheur. Psaumes 122 : 7-9

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La paix soit avec toi

Message

Nous nous efforçons de favori-ser la joie et la paix.

Explications

Le Psaume 122 est une béné-diction prononcée à l’égard de Jérusalem. Jérusalem symbo-lise ici le lieu de la présence de Dieu, le lieu du salut. La paix doit régner dans ses murs, et ceux qui s’y rassemblent doivent s’y sentir chez eux. La condition requise à cette fin est que nous œuvrions pour la paix, pour nos frères et nos amis et pour la maison de l’Éternel. Il en découle que le lieu dans lequel se réunit le peuple de Dieu doit être un lieu de paix, c’est-à-dire d’harmo-nie entre Dieu et l’homme et les hommes entre eux (CÉNA-QR 280-282).

Que la paix soit dans tes murs

La paix est indispensable dans chaque domaine de la vie humaine. Bien que les hommes recherchent la paix et que celle-ci soit indispen-sable au bien-être de l’huma-nité, elle est souvent absente, car beaucoup ne reçoivent pas le Prince de la paix, Jésus-Christ : les hommes ne suivent pas son Évangile.

Or, la paix est garantie en Jésus-Christ (Jean 16  : 33), et ceux qui procurent la paix seront appelés fils de Dieu (Matthieu 5 : 9). Souvent, nous pensons que cela n’est pas vrai, parce que nous vivons ou entendons parler de tant de discordes. Souvenons-nous néanmoins de ceci  : la paix perpétuelle régnera dans la nouvelle création seulement.

Le Saint-Esprit a un rôle impor-tant lorsqu’il s’agit, pour nous, de procurer la paix dans notre entourage par notre compor-tement : la paix est un fruit du Saint-Esprit (Galates 5  : 22). Le Saint-Esprit nous exhorte à appliquer l’Évangile dans les « murs »

■■ de notre cœur,

■■ de notre famille,

■■ de notre communauté,

■■ de notre entourage.

Page 15: Église néo-apostolique Pensées directrices

La paix soit avec toi

Il faut aspirer à vivre ensemble en harmonie. Le fondement en est l’amour du prochain, le respect et la compréhension à l’égard d’autrui et l’absence de jugements. Cela implique que chacun cherche des moyens de préserver la joie et la paix, en faisant preuve de patience et de maîtrise de soi.

… je fais des vœux pour ton bonheur

Il est important de reconnaître que Dieu veut sauver toute l’humanité. Nous devrions nous comporter de telle façon que personne ne se sente mis à l’écart ou exclu. Chacun devrait pouvoir vivre l’amour de Jésus-Christ et la joie de le servir et de servir autrui. Effor-çons-nous, dans la mesure du possible, de faire preuve d’amour et de pratiquer le bien à l’égard de tous les hommes.

C’est là que montent les tribus …

Les hommes qui sont en quête de paix suivent un chemin commun. Tous, ils recherchent un lieu de paix. Dans notre psaume, ce lieu, c’est Jéru-salem. À l’exemple des tribus qui montaient vers Jérusalem, approchons-nous tout d’abord par la prière de la source de la paix : Jésus-Christ !

Contexte

Le Psaume 122 est un can-tique de pèlerinage, dans lequel les pèlerins expriment leur joie à l’approche de Jéru-salem et du temple.

Le psalmiste souhaite que l’intérieur de la ville soit empli de paix et de salut, et que ses habitants puissent y prendre part.

Notes*) Le 21 septembre est la Journée inter-nationale de prière pour la paix

La paix soit avec toi

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Synthèse

■■ La paix est harmonie entre Dieu et l’homme, et des hommes entre eux.

■■ La paix est indispensable dans tous les domaines de la vie humaine.

■■ La paix est garantie en Jésus-Christ.

■■ La paix est un fruit du Saint-Esprit.

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La richesse de Christ – Le trésor de l’Évangile

Service divin dominical24.9.2017

Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.II Corinthiens 4 : 7

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Préserver et proclamer l’Évangile

Message

L’Évangile est un trésor qu’il convient de préserver et de transmettre.

Explications

À ceux qui, à Corinthe, lui reprochaient sa faiblesse, son manque de charisme et ses échecs, l’apôtre Paul a répon-du que sa personne importait peu. Seul comptait l’Évangile qu’il annonçait. Notre foi en l’Évangile doit rester indépen-dante des imperfections et des échecs de ceux qui le procla-ment. La foi en Jésus-Christ nous donne la force de sur-monter les tribulations (versets 8 et 9), nous renouvelle (verset 16) et nous offre l’accès à la gloire éternelle (verset 18).

Préserver l’Évangile

L’Évangile est un véritable tré-sor :

■■ Jésus est la vérité (Jean 14 : 6) : son enseigne-ment est éternellement valable, indépendamment du nombre de ceux qui y

croient. Se conformer à l’Évangile, c’est être assu-ré de ne pas se tromper.

■■ Jésus est amour : il est bon de savoir que Dieu aime chaque homme, sans condition, tel qu’il est (I Jean 4 : 8).

■■ Jésus est grâce : loin de condamner le pécheur, il lui offre toujours la possi-bilité de s’améliorer et de fuir le péché (Jean 8 : 11).

■■ Jésus est vainqueur : il a vaincu la mort. Nous avons la ferme conviction que l’amour et le bien auront le dernier mot !

■■ Jésus est le Fiancé qui reviendra bientôt pour nous prendre auprès de lui (Jean 14 : 3).

Mettons tout en œuvre pour préserver ce trésor de l’Évan-gile  ! En regardant autour de nous, nous prenons conscience à quel point l’hu-manité a besoin de ce trésor. Il incombe aux chrétiens de veiller à ce que l’Évangile soit préservé et proclamé.

Proclamer l’Évangile

Dieu nous envoie, comme il a envoyé jadis le jeune Jérémie (Jérémie 1 : 7). Nous ne nous laissons décourager ni par notre âge ni par nos faiblesses ni par nos échecs. Soyons de véritables témoins de l’Évan-gile, en montrant aux hommes que

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■■ Jésus est notre vérité : en toutes choses, confor-mons-nous à sa volonté ;

■■ Jésus est notre chemin : dans nos relations aux autres, suivons la voie de l’amour et de la grâce. Au lieu de nous arrêter aux imperfections de notre prochain, considérons son âme que le Seigneur aimerait attirer vers lui. Nous nous gardons de tout jugement en sachant que Dieu donne à chacun la possibilité de s’amé-liorer ;

■■ Jésus est notre vie : nous recherchons certes la réussite et le bonheur, mais tout en respectant les commandements divins. Puisse notre but premier être celui d’aimer, de servir et de vaincre comme Jésus l’a fait !

Si nous agissons ainsi, nous nous préparons au retour du Seigneur et nous serons une bénédiction pour autrui.

Pensées de l’apôtre-patriarche

Contexte

Dans la seconde épître aux Corinthiens, il y a un passage, dans lequel l’apôtre Paul est amené à devoir défendre son apostolat (II Corinthiens 2 : 14 – 7  : 4). Il y avait sans doute des chrétiens qui mettaient en doute l’apostolat de Paul, puisqu’il n’était pas très élo-quent ni très charismatique. L’apôtre répond à cela que son apostolat est marqué par la bassesse, et que c’est pré-cisément à travers celle-ci qu’il reçoit la force de Dieu. Dieu est puissant dans la bassesse, et l’image des «  vases de terre » montre ici que ce sont des hommes qui préservent et transmettent ce trésor qu’est l’Évangile.

Notes

Le trésor de l’Évangile

17

Synthèse

L’Évangile est un trésor que nous vou-lons préserver. Nous sommes appelés à proclamer l’Évangile en

■■ conformant nos décisions à la volonté divine,

■■ témoignant l’amour et la grâce à autrui,

■■ nous efforçant d’aimer, de servir et de vaincre comme Jésus.

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Service divin en semaine27/28.9.2017

Je crois ! viens au secours de mon incrédulité !Marc 9 : 24

18

Foi et confiance

Message

Croire en Dieu, c’est lui faire confiance.

Explications Lorsque Jésus est redescendu de la montagne de la Transfi-guration avec Pierre, Jacques et Jean, il a trouvé les autres disciples en train de se querel-ler avec les scribes. La cause de cette querelle était que les disciples n’avaient pas pu chasser un mauvais esprit d’un jeune garçon. Le père du gar-çon a décrit la maladie à Jésus, en le priant de lui venir en aide. Lorsqu’il a pris conscience que sa foi ne suffisait pas pour recevoir de l’aide, il a demandé à Jésus de fortifier sa foi. Pour obtenir le salut, il ne suffit pas de professer que Jésus est le Fils de Dieu, il faut également lui faire confiance.

Que croyons-nous ?

Nous croyons

■■ en Jésus-Christ, le Sau-veur, et nous lui faisons confiance. Comme les disciples, nous restons auprès de lui (Jean 6 : 66-69), indépendam-ment du nombre de ceux qui le suivent ;

■■ en son enseignement et nous y conformons, même lorsque la bénédic-tion n’est pas immédiate-ment visible ;

■■ en l’amour de Dieu et

nous lui faisons confiance. Même si nous ne compre-nons pas l’agir de Dieu, nous nous y soumettons entièrement malgré tout (Luc 23 : 46) ;

■■ en la victoire de Christ et nous prenons patience : C’est lui qui aura le der-nier mot !

■■ en la grâce de Jésus, et nous avons confiance en son efficacité. Après la réception du pardon des péchés, nous reprenons, armés d’un courage nou-veau, la lutte contre le péché ;

■■ en l’Église et en les

apôtres de Jésus-Christ, et nous sommes confiants : L’Église résistera aux attaques du malin (Matthieu 16 : 18), et Jésus sera avec ses apôtres jusqu’à la fin (Matthieu 28 : 20).

Une foi faible

À l’instar du père de cet enfant malade, nous sommes conscients du fait que notre foi ne suffit pas :

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■■ Même les œuvres de la foi ne peuvent pas nous aider à accéder au salut : nous dépendons entiè-rement de la grâce de Jésus.

■■ Nous prions Jésus de for-tifier notre foi. Il le fait par son Saint-Esprit, par la prédication (Romains 10 : 17), par la sainte cène et par la communion fraternelle (I Thessaloni-ciens 5 : 11).

Que produit une foi forte ?

Une foi forte permet d’accom-plir des miracles (Marc 11 : 23), c’est-à-dire d’accomplir des choses qui semblent impos-sibles à l’homme, notamment

■■ de rester calme et confiant au milieu des difficultés ;

■■ de pardonner sept fois par jour à son prochain (Luc 17 : 4) ;

■■ d’aimer ceux que nous ne connaissons pas, et même nos ennemis : nous voulons que tous aient le même accès au salut que nous.

Que Jésus-Christ fortifie notre foi, afin que nous soyons en mesure d’accomplir tout cela.

Pensées de l’apôtre-patriarche

Contexte

Le passage en Marc 9 : 14-27 relate la guérison d’un garçon qui était habité par un « esprit muet ». Les disciples n’avaient pas pu le délivrer de cet esprit. Le jeune garçon n’en est déli-vré que grâce au pouvoir de Jésus, et l’esprit chassé. À la fin du récit, les disciples ont demandé à Jésus pourquoi ils n’avaient pas pu guérir le jeune garçon. Jésus énumère leurs carences  : l’incrédulité et le manque de confiance en Dieu. Prier Dieu, c’est exprimer sa confiance en l’aide de Dieu. C’est ce qu’exige Jésus de ses disciples.

Notes

Foi et confiance

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Synthèse

■■ Nous croyons en Jésus-Christ et nous lui faisons confiance.

■■ À l’instar du père de l’enfant malade, nous avons conscience du fait qu’en l’absence de la confiance la foi est insuffisante.

■■ Nous prions le Seigneur de fortifier notre foi, afin de pouvoir accomplir tout ce qu’il nous demande de faire.

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Reconnaissance et responsabilité

Service divin de jeunesseSeptembre 2017

Louez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi, et qu’il a rassemblés de tous les pays, de l’orient et de l’occident, du nord et de la mer !Psaumes 107 : 1-3

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La reconnais-sance favorise le bonheur

Message

Celui qui est reconnaissant connaît l’accomplissement et recherche la communion avec son prochain.

Explications

Le Psaume 107 est un can-tique de reconnaissance pour la protection divine. Les ver-sets 4-9, par exemple, rap-pellent un cheminement diffi-cile et dangereux à travers le désert, aggravé par l’errance. Cependant, avec l’aide de Dieu, tout finit bien. Les ver-sets 10-16 expriment la recon-naissance pour la délivrance de la captivité. Et les versets 23-32 expriment la reconnais-sance pour la protection de Dieu que vivent les marchands lors de leurs voyages périlleux.

La parole biblique évoque des motifs de reconnaissance qui peuvent aussi être les nôtres. Qui ne s’est jamais perdu, ne s’est jamais senti impuissant,

inquiet ou exposé à un dan-ger ou privé de toute issue ? Le refrain du Psaume parle de ceux qui « dans leur détresse, [...] crièrent à l’Éternel  » et que Dieu a délivrés de leurs angoisses (versets 6, 13, 19, 28). N’oublions jamais de nous recommander à la protection et à l’aide de Dieu dans nos prières.

La reconnaissance revient à Dieu !

Dès notre plus tendre enfance, on nous apprend à être recon-naissants pour ce que d’autres font pour nous. Nous ne savons pas toujours estimer à leur juste valeur la sollicitude et les bienfaits dont nous faisons l’objet, et nous avons parfois du mal à être reconnaissants. Plus longtemps on bénéficie d’une aide, plus on a tendance à la considérer comme un dû, et on oublie d’en être recon-naissant. Le psalmiste nous place face à notre responsa-bilité et à notre obligation de reconnaissance envers Dieu, et nous aide, au moyen de quelques exemples, à com-prendre ce qu’est la recon-naissance véritable.

La reconnaissance nous change !

En un temps caractérisé par l’augmentation incessante des exigences à l’égard de notre entourage, méditons d’abord sur les choses de la vie qui ont perdu de leur valeur à nos yeux et pour lesquelles nous restons redevables – c’est notre responsabilité – envers

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autrui. Nous prenons ainsi conscience du fait que nous recevons beaucoup de la part d’autres personnes, que Dieu nous vient souvent en aide par l’intermédiaire de notre pro-chain et qu’il est à nos côtés. Nous changeons de regard sur notre prochain et nous humilions devant Dieu.

La reconnaissance nous aide !

Dieu n’est pas dépendant de notre reconnaissance, c’est à nous qu’elle est utile ! La reconnaissance sincère conduit à l’humilité et constitue une valeur ajoutée pour notre vie. La personne reconnais-sante

■■ est plus confiante dans la vie. L’apôtre Paul considère sa vie et fait le constat : « … j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (I Corinthiens 15 : 10). Reconnaissant, il considère la force et l’aide que Dieu lui a procurées et ne recule devant aucun défi de la vie ;

■■ n’est pas susceptible, car elle est humble. Elle sait que ce n’est pas à sa propre performance seule qu’elle doit sa réussite. Comme elle ne met pas non plus son ego en avant, elle se sent moins agressée par les critiques ;

■■ éprouve davantage de joie, parce qu’elle peut se réjouir de tout cœur avec son prochain, lorsque celui-ci fête une réussite. Elle est heureuse, pour lui, de l’aide de Dieu et d’au-trui dont il profite ;

■■ ne reste pas seule. Tous les dons que Dieu éveille en l’homme par son Esprit, tels que, par exemple, la paix, l’amour et la joie, ont besoin d’un alter ego à qui se com-muniquer. Ainsi, la reconnaissance incite- t-elle aussi à la commu-nion avec le prochain.

Montrons à nos contempo-rains combien la reconnais-sance est précieuse !

Reconnaissance et responsabilité

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Synthèse

La reconnaissance à l’égard de Dieu nous est utile. Celui qui est reconnais-sant

■■ est plus confiant dans la vie,

■■ n’est pas susceptible,

■■ éprouve davantage de joie,

■■ n’est jamais seul !

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Notes

Page 23: Église néo-apostolique Pensées directrices

Septembre Octobre

1 Ve

2 Sa

3 Di Ro 9 : 33

4 Lu

5 Ma

6 Me Ge 50 : 19-20

7 Je

8 Ve

9 Sa

10 Di Ro 14 : 19

11 Lu

12 Ma

13 Me Ps 34 : 9-10

14 Je

15 Ve

16 Sa

17 Di Ga 3 : 28

18 Lu

19 Ma

20 Me Ps 122 : 7-9

21 Je

22 Ve

23 Sa

24 Di II Co 4 : 7

25 Lu

26 Ma

27 Me Mc 9 : 24

28 Je

29 Ve

30 Sa

1 Di Mal 3 : 10 Actions de grâces

2 Lu

3 Ma

4 Me Lu 14 : 28-30

5 Je

6 Ve

7 Sa

8 Di II Co 9 : 7

9 Lu

10 Ma

11 Me I Co 10 : 12-13

12 Je

13 Ve

14 Sa

15 Di I Ti 6 : 17

16 Lu

17 Ma

18 Me Ge 28 : 12

19 Je

20 Ve

21 Sa

22 Di Mt 6 : 33

23 Lu

24 Ma

25 Me Ge 21 : 19

26 Je

27 Ve

28 Sa

29 Di II R 5 : 14

30 Lu

31 Ma

Page 24: Église néo-apostolique Pensées directrices

Éditeur : Jean-Luc SchneiderZurich, SuisseÉditions Friedrich BischoffFrankfurter Straße 233Triforum A4D-63263 Neu-IsenburgDirecteur :Jürgen KramerRédacteur responsable : Reinhard KieferBureau en France : Jacky MappusLagny-sur-Marne

Reproduction même partielle,par quelque moyen que ce soit,après autorisation de l’Éditeur seulement.

Texte biblique de la Nouvelle Édition de Genève. Copyright © 1979 Société Biblique de Genève.Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.

ISSN 0995-5070