Gisements et métallogénie de l’or en Métropole et en Guyane
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E. Marcoux - Mines en France 5 juin 2019 1
Gisements et métallogénie de l’oren Métropole et en Guyane
Historique de la production française
Types de gisements d’or en France
Anciennes mines d’or en Métropole
Potentiel minier en Métropole
Mines d’or d’Europe
Or de Guyane
Potentiel guyanais en gisements d’or primaires
Éric Marcoux
Professeur à l’université d’Orléans
E. Marcoux - Mines en France 5 juin 2019 2
1 – Historique de la production française
Antiquité : environ 550 tonnes d’or produites de -1200 à l’an 500 ( ~ 435 kg/an de -1200 à -50)
Époque moderne : de1899 (La Lucette) à 2004 (fermeture de Salsigne)• Salsigne : 117,9 t (inclut retraitement stériles ?)
• Limousin – Marche : 40,5 t (mines du Châtelet, de Lauriéras, du Bourneix, Cheni…)
• Massif armoricain : 23,1 t (mines de La Bellière [1906-1941], La Lucette [1899-1934], Rouez [1989-1992])
total : 181,5 t + n micro-exploitations (La Gardette…) + orpaillages… = 184 tonnes (194 t dans BRGM, 2005)
mine de La Bellière
vers 1910 © P-C. Guiollard
Salsigne
La Lucette
La Bellière
Le Châtelet
LimousinLauriéras
Cros-Gallet
Cheni…
Rouez
Historique
• Évolution de la production d’or
premières pépites en 1854 dans le bassin de l’Approuague
orpaillage sauvage puis mécanisé de 1873-1940
1900-1920 : quelques années à plus de 4 t/an
1945-1990 : stagnation
vrai redémarrage en 1990 sur l’alluvionnaire
production :
1857-1980 : 167 tonnes d’or officielles
1980-1990 : très faible
1990-2018 : 65,1 tonnes
total (1857-2018) : ~ 232 tonnes officielles
3
• mines d’or en 2019 : actives
officiel : 1,6 t d’or en 2016, CA de 39 M€, 550 travailleurs
déclarés
orpaillage sauvage : 10 à 15 t d’or/an (?!)
exploitation de placers (sables et alluvions aurifères)
gisements primaires quasiment intacts
très fort potentiel
• Suriname : 34,3 t (2018 - Goldhub)
• Guyana : 25,6 t (2018 - Goldhub)
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Production totale « moderne » :
Métropole 184 t (1899-2004)
+ Guyane 232 t (1857-2018)
total : 416 tonnes d’or
2 – Types de gisements d’or en France
pas une revue de la typologie des gisements d’or, seulement ceux reconnus en Métropole et Guyane
Typologie assez variée, 5 types reconnus (ou soupçonnés) :
• or orogénique (ou shear zones, ou or mésothermal)• amas sulfurés• R-IRG (or magmatique)• épithermaux (or volcanique)• placers et paléoplacers : gisements secondaires
Les « filons aurifères » se réfèrent à une morphologie qui peut appartenir à plusieurs types
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Or de La Lucette © P-C. Guiollard
3 – Anciennes mines d’or en Métropolea) or orogénique
• collision tardi-orogénique de plaques lithosphériques• formés à grande profondeur : 4 km (épizonal) -15 km (hypozonal)• filons à quartz, sulfures et carbonates, disséminations• contrôlés par des zones de cisaillement en contexte de greenstone belt, turbidites-hosted ou BIF
Grands gisements mondiaux• Abitibi du Canada : Sigma-Lamaque, Bousquet, Doyon…• Yilgarn d’Australie : Kalgoorlie, Kambalda…
Structures minéralisées très profondes :Sigma (Canada) : exploité jusqu’à 1 500 mLaRonde (Canada) : jusqu’à 3 200 m, prévu jusqu'à 3 800 m (gisement « hybride » de 172 t d’or)
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Contrôle structural des gisements d’or orogénique
or orogénique en Métropole
• Limousin - Marche : exploitation jusqu’à : 210 m épisode « or 300 » : formés vers 300 Ma
• La Bellière (Anjou) : exploitation jusqu’à -160 m formé vers 340 Ma
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Gisement principauxexploitation
(* : COGEMA)tonnage teneur Au
Lauriéras 1987-1997* 9,4 t 13,8 g/t
Bourneix - Cros-Gallet 1982-1997* 8,65 t 12 g/t
Cheni-Douillac 1921-1944 7,5 t 11,9 g/t
Châtelet (Creuse)
arsénopyrite Au
1907-1914 ;
1923-1955
10,84** t 24 g/t
(scheidage)
Les teneurs !!
deux minerais :
arsénopyrite aurifère
(jusqu’à 1,6 % Au) du
Châtelet
or natif (électrum)
de Lauriéras
** 15,37 t d’or extrait mais 4,4 t perdues dans traitement et suies
Salsigne
• production = 117,95 tonnes (1899-2004)
• une des grandes mines d’or d’Europe : open pit +
souterrain
• 1er producteur mondial d’arsenic (1945-1980)
• et aussi 249 t d’argent et 30,8 kt de cuivre, bismuth
• 1953 : 1550 employés
• histoire compliquée : SMA, SMUS, SMPCS…
• genèse discutée : apparenté à l’or orogénique
Rapport Ministère juin 1998
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b) amas sulfurés (VMS et SEDEX)
• contexte : formation au début d’un orogène (arrière-arc, arc continental, ou dans des GB pour Archéen)
• amas sulfurés tous aurifères : une question de teneurs Rio Tinto : 0,4 g/t Au (sulfures), mais 2,5 g/t dans le gossan (120 t d’or extraites de 1986 à 1996)
LaRonde (Abitibi, Canada) : 4,3 g/t Au et 52 g/t Ag (172 t d’or)
• or toujours natif en plages très fines (5 - 30 µm)
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La Zarza (district de Rio Tinto)Tharsis (district de Rio Tinto)
La Zarza (district de Rio Tinto)
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Rouez (Sarthe)
• SEDEX briovérien (580 Ma)
• travaux miniers par SNEA(P) de 1977 à 1983
• 35 sondages carottés (10,95 km)
• descenderie de 847 m jusqu’à -150 m
• amas de > 95 Mt de sulfures : taille mondiale
• zone superficielle oxydée (0-30 m) enrichie en Au et Ag,
exploitée de 1989 à 1992 par SNEA(P)
• 2,743 t Au et 8,843 t Ag
• teneurs moyennes : 13 g/t Au et 63 g/t Ag
Rouez en 1992
c) R-IRG (Reduced-intrusion related gold deposits) : or magmatique
• type individualisé récemment (Hart, 2007) : regroupe des gisements morphologiquement variés mais génétiquement liés
• or issu des granites et granodiorites et reste à proximité : lien spatial avec l’intrusion
• gisements polymétalliques à Au-Bi-W-Mo-Te• exploités pour le tungstène jusqu’aux années 1980 (or à
300 $ l’once contre 1 270 aujourd’hui)• teneurs en or faibles pour l’époque (< 5 g/t…)
• « redécouverts » récemment et requalifiés en gisements d’or
• grands gisements d’or au Yukon (Fort Knox, Dublin Gulch…)
• Métropole : pas d’anciennes mines d’or de ce type, mais d’ex-mines de tungstène (Salau)
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Québec : SAAIR
Systèmes Aurifères Associés à des Intrusions Réduites
variété des faciès : Hart (2007)
Salau : un
apparenté R-IRG
(Poitrenaud,
2018)
Or avec wolframite – Indonésie E. Marcoux
d) Placers et épithermaux
Épithermaux : rien en Métropole mais des possibilités en Guyane
Placers• historiquement important en métropole mais aucune exploitation moderne, pas de potentiel majeur :
aujourd’hui, « orpaillage de loisir »
• type très important en Guyane, le seul exploité aujourd’hui
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L’or arraché au filon (primaire) se concentre dans
les alluvions pour former un placer (secondaire)
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tranche d’exploitation en Limousin
4 – Potentiel minier en Métropole : très réel
• or orogénique nombreuses structures déjà connues (Limousin, Anjou, Marche…) d’autres inconnues mais assez faciles à tracer (contrôle structural net, traçage par
arsenic etc.) extension en profondeur des anciennes mines
sondages à La Bellière
(février 2017)
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potentiel minier : connu pour certains sites
• amas sulfurés Rouez : amas de > 95 Mt de sulfures : taille mondiale
teneurs : 1,5 % Zn, 0,6 % Cu, 0,3 % Pb, 21 g/t Ag et 1,5
g/t Au (soit 150 t Au)
seuls les 30 premiers mètres ont été exploités
et ouvert en profondeur
PERM de Variscan mines (renoncé en 2018)
autres VMS et SEDEX : Massif armoricain (Bodennec,
Haie-Claire…), Massif central (Chizeuil…), Pyrénées
(Arrens…)
Salau : un apparenté R-IRG - (Poitrenaud, 2018)
potentiel minier : à chiffrer pour d’autres• or magmatique de type R-IRG
Salau (Ariège)
Costabonne (Pyrénées)
Bonnac (Cantal) etc.
Rouez (document SNEAP)
Bonnac : or
dans wolframite
(Cheval-
Garabédian,
2019)
15
Production d’or en Europe (2016) : 28,36 t
0,9 % production minière mondiale (soit 1,54 m3…)
• Finlande : 8,86 t (6 mines) 38ème place
mondiale
• Bulgarie : 7,3 t (1 mine : Chelopech, + sous-
produit)
• Suède : 6,5 t (3 mines)
• Pologne : 3,5 t (sous-produit du kupferschieffer)
• Espagne : 1,6 t (1 mine)
• Serbie : 0,6 t (sous-produit de porphyre à Bor)
• (+ Guyane : 1,6 t officielle en 2017)
13 « vraies » mines d’or
• 9 or orogénique : 6 en Finlande (Kittila,
Pampalo, Ramepuro, Orivesi, Jokisivu, Laiva), 2 en
Suède (Svartliden et Björkdal) et 1 en Irlande-du-
Nord (Omagh)
• 1 amas sulfuré aurifère : Kankberg (Suède)
• 2 épithermaux : Chelopech (Bulgarie), Olympias
(Grèce)
• 1 skarn – R-IRG : El Valle (Espagne)
Mine d’or de Chelopech, Bulgarie –Dundee Precious Metals
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5 – Mines d’or d’Europe
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a) Contexte géologique Afro-guyanais
• géologie de Guyane totalement différente de la Métropole
• histoire commune avec l’Afrique de l’Ouest de l’Archéen jusqu’au Crétacé (~ 120 Ma) et
l’ouverture de l’Atlantique Sud
6 – Or de Guyane
Contexte géologique Afro-Guyanais
bouclier des Guyanes surtout édifié au Paléoprotérozoïque entre 2,26 et 1,95 Ga lors de
l’orogenèse transamazonienne (birrimienne en Afrique de l’Ouest) (Milési et al., 1995, 2003) :
• subduction de 2,18 à 2,13 Ga avec un volcano-plutonisme d’arc
ceintures de roches vertes avec les séries Paramaca (volcanosédimentaire) et Armina
(flyschoïde)
phase tectonique D1
• collision des deux boucliers africain et amazonien (2,12 à 2,00 Ga)
magmatisme granitique vers 2,11- 2,08 Ga
puis extension généralisée et amincissement crustal : derniers granites vers 2,06 Ga
phase tectonique majeure D2, entre 2,12 et 2,00 Ga
A 2,0 Ga, à l’exception des placers, tous les gisements d’or ouest-africains et guyanais sont formés
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3 épisodes aurifères en Afrique de l’Ouest (Milési et al., 2003) de 2260 à 1950 Ma :
1) Archéen (remanié dans conglomérats de Tarkwa > 2,2 Ga)
2) subduction (2,18 – 2,13 Ga) : volcanisme et plutonisme d’arc insulaire anté-D1
Archéen Tarkwa (conglomérats aurifères > 2,2 Ga)
volcanisme sous-marin (amas sulfurés)
Plutonisme avec hydrothermalisme
(skarn)
Perkoa (2 141 Ma), Faleme (aurifère ?)
Loulo (?)
Ity, Tongon (2 139 Ma)
travaux récents précisent cette typologie et l’enrichissent :• Ity et Tongon : des skarns (Béziat et al., 2016, OGR)
• Loulo et Tabakoto : or orogénique (Lawrence et al., 2013, Econ. Geol)
• Sadiola, Kalana, Siguiri, Syama : or orogénique confirmé
• Morila : R-IRG (McFarlane et al., 2011 Econ. Geol)
beaucoup de types différents…
or orogénique (Gold Coast Range…)
hydrothermalisme syn-tardi D2
(polymorphe)
Prestea, Obuasi, Bibiani, Daman…
(2,105 – 2,087 Ga)
Essakane, Inata, Taparko (Burkina
Faso)
Loulo (?) – Tabakoto (Mali)
Sadiola (~2 070 Ma), Kalana, Syama
(Mali), Siguiri (Guinée)
Morila (~2 080 Ma) (lien granite ?)
3) collision (2,11 – 2,00 Ga) : événements hydrothermaux tardi-
orogéniques, syn à tardi-D2
b) Gisements d’or d’Afrique de l’Ouest : majeurs
productions 2018 (Goldhub) en hausse et principales mines :
potentiel estimé à plus de 6 500 t (Milési, 2001)
Ghana (130,5 t) (Ashanti belt et Sefwi belt) :
Obuasi, Abosso-Damang, Prestea, Tarkwa, Akyem, Ahafo, Wassa, Kenyase Ntotrosi, Bibiani, Chirano, Iduapriem…
Mali (61,2 t) :
Loulo, Morila, Sadiola, Syama, Kalana, Tabakoto
Burkina Faso (59,3 t) : Essakane, Inata, Taparko, Mana
Côte d’Ivoire (40,9 t) : Ity, Tongon
Guinée (27,3 t) : Siguiri, Lero, Lefa
Sénégal (17,5 t) : Yalea
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Ghana, Mali et Burkina Faso : 1er, 3ème
et 4ème producteurs d’or d’Afrique
c) Et dans le bouclier des Guyanes ?
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Guyana• Aurora (208 t Au ; Guyana Goldfields)
• Omai (~150 t d’or ; Omai Gold Mine) (depuis 1993)
• Toroparu (projet à 324 t Au ; Sandspring Resources)
Surinam• Rosebel (210 t Au ; IamGold) (depuis février 2004)
Guyane (gisements primaires)• Montagne d’or (Paul Isnard) 155 t @1,5 g/t Au
• Dorlin-Yaou
• Camp Caïman
• St Elie
• Espérance
• Loulouie
• Adieu Vat
• St Pierre
• Changement (Maripa)
Rosebell
Surinam
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gisements d’or en Guyane : typologie considérée comme similaire à l’Afrique de l’Ouest avec dominante d’or
orogénique, mais en fait plus variés
Problème : peu d’études publiées sur les gisements de Guyane (Milési et al., 1995, 2003 ; Théveniaut et al., 2012)
Evénement Afrique de l’Ouest Guyane Suriname - Guyana
Archéen Tarkwa pas d’équivalent connu
1) Subduction 2,18 – 2,13 Ga
magmatisme d’arc
volcanisme sous-marin
volcano-plutonisme
Perkoa, Faleme
Ity, Tongon
Montagne d’or (~ 2 145 Ma)
Dorlin (?)
-
2) Collision 2,11 – 2,00 Ga
or orogénique
hydrothermalisme syn à tardi-D2
Prestea,
Essakane…
Sadiola, Syama,
Siguiri
Morila
Camp Caïman
Loulouie, Changement, Espérance,
St Pierre, Adieu Vat, St Elie
Rosebel
Omai (2 120 Ma)
Aurora
2) Collision tardi-orogénique : essentiel des minéralisations
• or orogénique avéré pour Rosebel (Daoust et al., 2011) et Omai (type épizonal, Voicu et al., 2000 – ou paléo-RIRG
?) et probable pour Camp Caiman (Montagne de Kaw) (Bardoux et al., 1998) en Guyane
• nombreux autres gîtes « à contrôle structural net »
critère pas suffisant pour les rattacher au type orogénique (domaine ductile-cassant avec mylonite, paragenèse As-Fe-
Au, fluides métamorphiques…)
• lien fort avec du magmatisme à Changement, Adieu Vat, Saint-Pierre, Espérance, Saint-Elie, Loulouie etc.
-> probablement (?) des gisements magmatiques de type R-IRG et épithermal pas encore décrits en Guyane
1) Subduction synorogénique• amas sulfurés associés à des rhyolites : Montagne d’or (Guiraud et al., 2019 in press)
• magmatisme : Dorlin, gîte complexe avec dacites (polyphasé polymétallique avec tellurures et séléniures)
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très fort, pour 2 raisons complémentaires :
Raison 1 : pro parte les mêmes gisements qu’en Afrique de
l’Ouest
• or orogénique très présent (Rosebel, Omai, Camp caiman…)
métallotectes : grands couloirs cisaillants (2,11 à 2,00 Ga)
minéralogie : or libre et or invisible dans arsénopyrite
(impacts sur l’exploration et le traitement)
• conglomérats aurifères monogéniques de type Tarkwa ? ?
Guiraud et al., 2019 in press
7 – Potentiel guyanais en gisements d’or primaires
Raison 2 : des types originaux de gisements d’or
fortement liés au magmatisme
3 catégories :
• amas sulfurés précoces aurifères (~ 2,14 Ga)
Montagne d’or métallotecte : volcanisme sous-marin
rhyolitique à rhyodacitique (type Noranda)
rechercher ce type de contexte volcanique
probables similitudes avec LaRonde
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• or magmatique de type R-IRG (à confirmer) :
Changement, Loulouie, Saint-Elie métallotectes : intrusions felsiques (granites et
rhyolites)
chercher des stocks granitiques de magma peu oxydés
(ilmenite series)
géochimie Mo-W-Te (Changement) ou Mo-Bi-Te (Loulouie) polymorphe (filons, brèches, stockwerks, disséminations…)
or libre (électrum) seulement (en théorie)
• or volcanique type épithermal neutre (à
confirmer) : Saint-Pierre, Espérance métallotecte : volcanisme aérien felsique à
rhyolites et rhyodacites, souvent ignimbrites
filons rubanés, breccia pipes, disséminations…
association Au-Ag à or libre seulement,
tellurures et séléniures
minéraux de manganèse (rhodochrosite) ?
cas de Dorlin ???
Société des Mines de Saint-ElieContrôle structural net généralisé dû à :
• reprises par structures cisaillantes lors de la
phase D2 = minéralisation transposée
• et mise en place syncinématique des granites ?
• affecte évidemment la morphologie finale du
gisement
Confirmer cette typologie par des
études, avec conséquences directes :
• guides d’exploration
• morphologie - continuité des
ressources
• type de minerai
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