GGR-1003 Principes de stratigraphie et m thodes de datation · • 87 Rubidium – 87 Strontium...

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22/09/2011 1 Principes de stratigraphie et méthodes de datation 14 C 238 U 87 Rb 210 Pb 137 Cs 40 K http://www.cen.ulaval.ca/page.aspx?lien=labradio Paysage du Grand Canyon (Arizona) Préparation de CO2 Ultra pur pour datation AMS (CEN) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Grand_Canyon_2.jpg Chapitre 5 La chronologie et les datations Absolue : fondée sur des méthodes de datation(Âge chiffré avec une marge d’erreur; résultat d’une mesure analytique). Décroissance radioactive d’isotopes (Uranium, Potassium, Carbone 14, etc.) Différentes méthodes: ex. acides aminés, OSL Relative : (plus vieux ou plus jeune ou d’âge égal à une autre unité ou un événement d’âge connu) fondée sur: Séquences stratigraphiques Corrélations stratigraphiques Corrélations paléontologiques Recoupements (ex. surface d’érosion) Lits marqueurs (ex. téphras) et taux de sédimentation – Paléomagnétisme

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Principes de stratigraphie et méthodes de

datation

14C

238U

87Rb

210Pb

137Cs

40K

http://www.cen.ulaval.ca/page.aspx?lien=labradio

Paysage du Grand Canyon (Arizona) Préparation de CO2 Ultra pur pour datation AMS (CEN)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Grand_Canyon_2.jpg

Chapitre 5

La chronologie et les datations

• Absolue : fondée sur des méthodes de datation(Âge chiffré avec une marge d’erreur; résultat d’une mesure analytique).– Décroissance radioactive d’isotopes (Uranium, Potassium,

Carbone 14, etc.)– Différentes méthodes: ex. acides aminés, OSL

• Relative : (plus vieux ou plus jeune ou d’âge égal à une autre unité ou un événement d’âge connu) fondée sur:– Séquences stratigraphiques– Corrélations stratigraphiques– Corrélations paléontologiques– Recoupements (ex. surface d’érosion)– Lits marqueurs (ex. téphras) et taux de sédimentation– Paléomagnétisme

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Qu’est-ce que la décroissance radioactive?

Notion de demi-vie

Datations absolues

La chronologie et les datations

• 238Uranium -206Plomb ou235Uranium -207Plomb

(Ga)

• 87 Rubidium – 87 Strontium (Ga)

• 40 Potassium – 40 Argon ou 40 Ca (3-4 Ma)

• 234Uranium – 230Thorium (240 ka)

• 14Carbone (40.5 ka)

• 4.5 X 109 années• 7 X 108 années

• 5 X 1010 années

• 1.3 X 109 années

• 248 X 103 années (CaCO3 marin)

• 5730 années

Isotopes(application)

Période (demi-vie)

Datations absolues : quelques méthodes

La chronologie et les datations

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Datation absolue: la chaine de désintégration du 238U en 206Pb.

www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s4/datations.radiometriques.html

La chronologie et les datations

Exemples d’application de la décroissance radioactive: le potassium-argon

La chronologie et les datations

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Cheminement du carbone dans la biosphère et la géosphère.

Source: R. Mc Neely, Commission géologique du Canada

Exemples d’application de la décroissance radioactive: le carbone 14

La chronologie et les datations

Processus de formation et de désintégration du Carbone 14

Formation :14N + n → 14C + p

Désintégration :14C → 14N + β (156 KeV)

La chronologie et les datations

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Limite de détection

� Courbe de décroissance ; demi-vie (5730 ans)

� Limite de détection de la méthode du 14C ≈ 45 000 ans

Demi-vie Demi-vie Demi-vie Demi-vie

5730 ans5730 ans

5730 ans5730 ans

Le carbone 14

La chronologie et les datations

Le 210Pb et le 137Cs

La chronologie et les datations

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De bas en haut: du plus vieux au plus jeune

Principes de stratigraphie

• Séquences stratigraphiques (étagement de couches, unités stratigraphiques)

• Corrélations stratigraphiques: (séquences et unités comparables)

• Lacunes stratigraphiques (absence d’une unité dans une séquence)

• Corrélations paléontologiques: via les fossiles

• Âge relatif des failles et plissements (ex. excursion)

• Surface d’érosion et discordances angulaires (ex. excursion)

• Lits marqueurs (ex. téphras: cendres volcaniques)

• Taux de sédimentation (sédimentation continue, ex. marin, lacustre, tourbière).

• Paléomagnétisme (inversions de polarité)

Définition et concepts

Principes de stratigraphie

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Exemple d’une séquence stratigraphique et ses corrélations:Le Quaternaire de l’Île-aux-Coudres

lacune

≈ 125 000 ans

≈ 10000 ans

30 à 12 ka

80 ka ?

Faille, surface d’érosion et discordance

discordance

Principes de stratigraphie

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Les failles sont plus jeunes que les roches qu’elles affectent.

La surface d’érosion (pénéplaine, 1 ) est plus vieille que les roches qui reposent dessus en discordance.

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1

Faille, surface d’érosion et discordance

Principes de stratigraphie

Faille, surface d’érosion et discordance

Principes de stratigraphie

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Le paléomagnétisme

Principes de stratigraphie

Les varves (sédimentation lacustre annuelle)

Principes de stratigraphie

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Argile marineAlluvions avec restes végétaux

Bois

Tourbe

Exemple d’une coupe stratigraphique

Principes de stratigraphie

Exemple d’une coupe stratigraphique

Principes de stratigraphie

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Exemple d’une coupe stratigraphique

Courde d’étalonnage du 14C

Principes de stratigraphie

Les unités pliocènes de l’île Bylot

Exemple de datation complexe

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Localisation et contexte

Exemple de datation complexe

Sections 1-2

Section 7

3 unités stratigraphiques:

De bas en haut

3- Un till supérieur, représentant une glaciation

2- Une couche organique composée de tourbe et de restes végétaux.

1- Un till inférieur d’une glaciation ancienne

Exemple de datation complexe

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Till inférieur: Cailloux anguleux et striésOrigine insulaireNon stratifié, non trié

Exemple de datation complexe

Sédiments organiques : dépôt dans un cours d’eau

interrompu par une période d’entourbement.

A

B

C

A- Dépôt de limon alluvial avec morceaux de bois

B- Tourbe

C- Alluvions riches en débris organiques

Exemple de datation complexe

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Calcaire d’origine extra-insulaire

Till supérieur

Exemple de datation complexe

Pinaceae sp.

PiceamarianaPinus sp.

Pinus cf. albicaulis

Larixlaricina

1 cm

Aracites globosa Myrica arctogale

Betula papyrifera

Decodon sp.Five needles pine

Betula glandulosa

Fossiles diagnostiques: possibilité de corrélation paléontologique

Exemple de datation complexe

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La magnétostratigraphie

Les inversions de polarité

++++++---

Lacune d’érosion ou sédimentation très lente (2000-8000 ans entre les deux échantillons)

Exemple de datation complexe

Corrélations paléontologiques possibles avec d’autres sites arctiques connus et approximativement datés.

Modifiée de Matthews et Ovenden, 1990

Exemple de datation complexe

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Barendregt et Irving, 1998

� Déduction de l’âge probable

Exemple de datation complexe

� La détermination d’âge d’unités stratigraphiques représentant des paysages et des environnements du passé fait la plupart du temps appel à une combinaison de datations absolues et relatives ainsi qu’à des corrélations parfois indirectes.

Conclusion