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Quelles solutions de gestion pour l’espèce invasive, Spartina alterniflora, en Rade de Brest ? Etat des connaissances, synthèse bibliographique et perspectives de travail Joy Toupet – Mai 2010

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Quelles solutions de gestion pour l’espèce invasive, Spartina alterniflora,

en Rade de Brest ?

Etat des connaissances, synthèse bibliographique et perspectives de travail

Joy Toupet – Mai 2010

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Les espèces invasives

Sont le résultat de l’augmentation des pressions anthropiques sur les espaces naturels

2 conséquences

- Modifications profondes des écosystèmes- Outil économique et social

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La spartine - fiche d’identité

Famille des Poacées, 14 espècesDiffusion par semences et rhizomesInféodée aux marais maritimes, zone intertidale (slikke => schorre)Répartition mondiale (Etats-Unis, Europe, Asie, Australie)

Facteurs limitants- Salinité- Hydrodynamisme- Temps d’immersion- Photosynthèse- Granulométrie

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Une productivité importante

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AgriculturePrincipales tendances

La spartine ‐ Propriétés et impacts

Source: Querné, 2010

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La fixation de CO2, facteur limitant de l’effet de serre

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

Source : Wan et al, 2009

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La fixation de Si

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

Source : Querné, 2010

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Le potentiel épurateur

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

- N et P

- Métaux lourds

Source : Zhou & al, 2008, d’après Liu & Tian, 2002

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La capacité d’accrétion et de sédimentation

- Un outil anti-érosif et de protection du linéaire côtier

- Un outil d’ingénierie environnementale (poldérisation)

- L’exhaussement des fonds et la perturbation hydrogéologique

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

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Impacts sur les activités littorales

- Stabilisation des berges mais envasement des fonds d’estuaires = problème pour la navigation

- Perturbations de l’aquaculture

- Bouleversements paysagers = critère esthétique (peut ou non favoriser le tourisme), production de matière organique en décomposition (peu attractif)

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

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Les changements dans la biodiversité des sites colonisés

- La flore

- La faune

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La spartine ‐ Propriétés et impacts

Source: Zhou et al, 2007

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La spartine – Tableaux synthèse

Fig. – Tableau synthétique des impacts de la spartine

- La valorisation génère un coût d’investissement : machines de récolte, captation des marchés, communication/publicité, etc.

- L’utilisation de machines peut endommager les habitats proches : perturbation de l’avifaune ou du benthos.

- Une productivité importante = biomasse pouvant être utilisée dans la filière animale (fourrage, litière)

- Très riche en Si = filière parapharmacieValorisation

- L’exhaussement du fonds des estuaires ou rias peut poser des problèmes au niveau de la navigation en rétrécissant les chenaux ou en diminuant leur profondeur

- Par sa capacité d’accrétion, la spartine permet la poldérisation et l’extension des surfaces cultivables ou le développement de nouvelles activités (Chine et Hollande notamment)

- Stabilisation des berges pour la navigation

Activités

- La colonisation par la spartine limite la fréquentation touristique des plages

- Par sa capacité d’accrétion, la spartine protége les côtes sujettes àl’érosion et préserve ainsi les paysages

- La végétalisation de la vase nue empêche la putréfaction des matières organiques retenues dans les sédiments et ainsi inhibe les émanations nauséabondes

Paysage

- Perte de biodiversité- Concurrence des espèces indigènes du fait de son importante 

productivité et de sa capacité d’hybridation- Déstabilisation de l’équilibre écosystémique local- Du fait de sa large répartition intertidale, réduction de la diversité

avifaune se nourrissant notamment sur les vasières- Provoque une chute de la productivité benthique en Baie de Somme- L’accrétion des sédiments et l’exhaussement corrélatif perturbe 

fortement les conditions hydrogéologiques locales- Modifie les réseaux trophiques existants- Bouleverse les chaînes alimentaires (cf. cycle Si)- Provoque une régression des zones sablo‐vaseuses présentant la plus 

grande production secondaire des estuaires- Peut limiter les nutriments disponibles pour l’aquaculture- La production naturelle de chaume peut perturber les habitats

- Une productivité importante- La fixation de CO2- Potentiel phytoépurateur : captation des nutriments, métaux lourds 

et autres substances toxiques- Rétention de Si- Bénéfice écologique = création de nouveaux habitats- Peut, dans certaines conditions, favoriser les invertébrés‐ Peut servir de zone de nidification pour certaines espèces d’oiseaux - Stabilisation et consolidation des vasières

Ecologie

Impacts négatifs = inconvénientsImpacts positifs = avantages

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La spartine – Tableaux synthèse

Source: Lacambra et al, 2004

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La spartine ‐ Conclusion⇒ L’invasion de la spartine possède des atouts comme des inconvénientsselon le point de vue adopté et le contexte écosystémique

⇒ Il appartient donc aux gestionnaires de hiérarchiser ces caractéristiques pour déterminer les conséquences locales de l’invasion et prendre des décisionseffectives en rapport avec ces conclusions

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La gestion – Une démarche globale, des questions préalables

• Nécessaire prise en compte de la complexité du contexte écologique, économique et social de l’écosystème considéré, et ce à différentes échelles

• Quels sont les enjeux d’une telle invasion selon les points de vue des usagers de l’espace (gestionnaires, scientifiques, touristes, plaisanciers, pêcheurs, agriculteurs/éleveurs, etc.) ?

• Peut-on hiérarchiser ces enjeux ?

• Quel est le bilan des coûts économique et écologique dans le processus de gestion ? Autrement dit, quels bénéfices et quels inconvénients peut-on retirer de la gestion ?

• Quelle méthode de gestion adopter ?

• Quelle place accorder à la non-intervention ?

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La gestion – Quels objectifs?

Quel est le but de notre action?

- La prévention

- Le contrôle / stabilisation de l’invasion

- La réduction

- La méthode Bradley

- L’éradication

- La diversification des habitats

- La restauration

- La valorisation

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La gestion – Stratégies et balance des coûts

Quelle stratégie adopter dans le déploiement d’un budget limité pour satisfaire aux objectifs préalablement définis?

5 paramètres fondamentaux à respecter :

- Dimension spatiale de la méthode de contrôle (sens altitudinal)

- Budget total alloué à la gestion

- Importance de la précocité des interventions, réduisant de fait les coûts économiques et écologiques

- Régularité et répétition des interventions, l’interruption prématurée du mode de gestion pouvant aggraver le phénomène d’expansion

- L’influence du type d’habitat et du contexte local est prépondérante dans le processus de restauration

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La gestion – Stratégies et balance des coûts

Source : Grevstad, 2005

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La gestion – Stratégies et balance des coûts

Source : Grevstad, 2005

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La gestion – Stratégies et balance des coûts

Source: Reeder & Hacker, 2004

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La gestion – Les différentes méthodes

Méthodes physiques

Méthodes chimiques

Méthodes biologiques Gestion par le vivant

Manuelles

Mécanisées

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La gestion – Les méthodes physiques – La fauche

Objectifs = contrôle + diversification + valorisation

Pour un effet cumulatif, combinaison de 4 paramètres:

- Durée du traitement (2 ans au minimum)

- Fréquence ou intervalle du traitement (variable selon les sources bibliographiques)

- Moment du traitement (variable selon les conditions climatiques et le cycle de la plante)

- Prise en compte des types d’habitats dans la conduite du traitement (dépendant surtout des modalités de recouvrement par la mer)

Fauche tardive => sous-compensationFauche précoce => sur-compensation (sauf essais Etats-Unis)

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La gestion – Les méthodes physiques – La fauche

Haut de l’estran = 4 fauches/an ; bas de l’estran = 3 fauches/an (+ efficace)1ère fauche au moment de la floraison (Chine)Source : Tang et al, 2010

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La gestion – Les méthodes physiques – La faucheDouble fauche tardive effectuée à 9 semaines d’intervalle (Chine)

Résultats de la fauche 1ère année Résultats de la fauche 2ème annéeSource : Tang et al, 2009

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La gestion – Les méthodes physiques – La fauche

Fauche efficace durant saison floristique avec de meilleurs résultats en Août (Chine)

Source : Li & Zhang, 2008

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La gestion – Les méthodes physiques – L’arrachage manuel

Objectifs = éradication localisée + contrôle de l’invasion

- Méthode de contrôle utilisée en combinaison d’autres techniques de gestion

- Economique si travail bénévole

- Efficace sur petits clones- arrachage à la main: < 1m - utilisation d’une bêche: 3-4m

- 1h avant la basse mer, moins solidaire du sédiment, moins de risque de rompre les rhizomes

⇒ Limite = exhaustivité quasi-impossible

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La gestion – Les méthodes physiques – La destruction des rhizomes 

Efficacité limitée dans le temps: retour à l’état initial la 2ème année (Chine)

Source : Li & Zhang, 2008

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La gestion – Les méthodes physiques – Le recouvrement

Objectifs = éradication localisée + contrôle

Le recouvrement dirigé

- Avant de recouvrir un clone, il faut éliminer par fauche le maximum de matériel végétal afin de stresser la plante en réduisant sa biomasse

- Enfouir les bordures du dispositif dans une saignée du substrat et les bloquer avec des câbles et des piquets

- Le dispositif doit être laissé en place pendant au moins 2 ans

Le recouvrement naturel = chaume et laisses de mer

Haut estran => litière => étouffement/ombre => réponse 2e année => formation végétale + hauteBas estran => submersibilité => moins O2 => moins photosynthèse => formation végétale + basse

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La gestion – Les méthodes physiques – Le confinementPlaques de PVC

Tests effectués en rade de Brest par le Conservatoire National Botanique dans la gestion du limonium humile = efficacité variable selon les sites (pas de résultats exploitables dans l’état actuel de nos recherches)

Inondation

La construction de diguettes permet l’inondation permanente de S. alternifloraet la succession végétale à 90% de P. australis après 5 ans de gestion (Chine)

Source : Wang et al, 2008

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La gestion – Les méthodes physiques – L’enfouissement

Objectif = éradication

L’enfouissement manuel

Concerne les jeunes pousses de l’année, enfouissement à l’aide d’un long bâton àau moins 30 cm de profondeur

⇒ Champ d’application restreint

L’enfouissement mécanique (rotoburying)

- Nécessite une profondeur ne permettant pas la régénération de la plante- Lourd de mise en œuvre, nombreux inconvénients à l’image de l’extraction mécanique

⇒ Efficacité relative selon les contextes

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La gestion – Les méthodes physiques – Autres techniques

Objectif = éradication

- Le labour simple (rototilling)

- Le labour avec charrue à disques (disking)

- L’écrasement (crushing-pulverizing)

- L’extraction mécanique

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La gestion – Les méthodes chimiques – L’épandage de chaux

Objectifs = éradication + diversification

- Essais menés en Baie de Somme et Bassin d’Arcachon

- Epandage de chaux vive en granulés et rotavator

- Période et fréquence d’application?

- Minimum 2 ans de gestion

- Efficace mais fortes perturbations du milieu

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La gestion – Les méthodes physiques – L’épandage de chaux

Biomasse totale de benthos avant et après gestion = impacts variables suivant les espèces (Baie de Somme)

Synthèse des actions de gestion (Baie de Somme)

Source : Cornette et al, In Drévès & Chaussepied, 2000

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La gestion – Les méthodes chimiques – Les herbicides

Objectif = éradication définitive, or dans certains cas, cela n’empêche pas la progression (Glyphosate, Dalapon, Roundup, Rodeo, Imazapyr, Fusilade, etc.)

- Méthode pouvant être utilisée en combinaison avec fauche ou recouvrement = meilleure efficacité

- Réservé à la partie haute de l’estran car lessivage

- Très peu de recul sur les impacts à long terme

Persistence du composant Imazapyr dans l’eau et les sédiments (Etats-Unis). Source : Patten, 2002

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La gestion – Les méthodes biologiques – Le pâturage

Objectifs = contrôle de l’invasion (ralentissement de la croissance mais pas de la diffusion) + diversification des habitats + parfois substitution végétale + valorisation

- Mise en œuvre délicate et maintenance rigoureuse

- Prise en compte de 3 paramètres pour une efficacité optimum:

- Le type d’habitat initial et l’évolution spatiale de la diversité des communautés végétales

- La compétition inter-spécifique (favorisée par le pâturage, comportements différents selon les espèces mises en présence et leur position sur l’estran)

- Le type (espèce) et intensité (UGB + durée) du pâturage

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La gestion – Les méthodes biologiques – Le pâturage

Le pâturage modéré augmente généralement la richesse et la diversité végétale alors que l’absence de pâturage et le surpâturage favorisent des communautés pauvres en espèces

Effet du piétinement = compactage ou érosion des sols => diversification/substitution végétale

Effet des excréments = changement composition du sol => diversification/substitution végétale

Richesse, diversité et occurrence des communautés végétales selon leur répartition sur l’estran et l’intensité du pâturage (Mont Saint Michel) Source : Bouchard et al, 2003

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La gestion – Les méthodes biologiques – La contamination

Objectif = contrôle de l’invasion(ralentissement de la croissance)

- Agents de biocontrôle = insectes herbivores inféodés à la spartine

- Processus lent = 5 à 10 ans avant premiers résultats significatifs

- Pas de recul sur les effets à long terme

Essais menés à Willapa Bay (Etats-Unis) avec Prokelisia marginata:- Réduction de 50% de la biomasse- Réduction de 15% de la hauteur

Source : Grevstad et al, 2003

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La gestion – Les méthodes biologiques – La substitution

- Espèce de substitution privilégiée = Phragmite australis

- Combinaison de plusieurs modes de gestion = réduire la densité de spartineau préalable pour garantir la reprise de l’espèce de substitution

- Taux de survie élevé

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La gestion – Les méthodes biologiques – La substitution

Transplantation de pieds de 1m après destruction des rhizomes ou enfouissement (Chine)Source : Li & Zhang, 2007

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La gestion – La non‐intervention

Le choix de la non-intervention = la place laissée aux dynamiques naturelles

Principe d’autodétermination biologique avec ou sans gestion préalable

Le phénomène du « dieback »

⇒ Réunion de 4 caractéristiques- Mort soudaine (en quelques mois) ;- Mort inattendue, sans causes apparentes ;- Phénomène affectant plusieurs sites dans une même zone d’étude ;- Cette disparition laisse la place à une reconquête végétale spontanée, pas nécessairement composée de spartine ou alors en mosaïque. Cette reconquête peut nécessiter plusieurs années.

⇒ Causes indirectes = sécheresse, accrétion sédimentaire, submersion marine, changement des conditions pédologiques, phytotoxines en excès, sol anaérobie

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- filière animale- filière matériaux de construction

Valorisation possible

- faible si travail manuel volontaire- plus élevé dans le cas d’une fauche 

mécanique (achat ou location du matériel)

Coût 

- possible dispersion des graines- piétinement important pouvant 

endommager certains habitats- dérangement de la faune- si mal effectuée, la fauche peut engendrer 

une croissance compensatoire de la plante

Possibles impacts négatifs 

- peut être utilisée en technique complémentaire d’un autre mode de gestion

Recommandations de mise en oeuvre

- haut et bas selon les moyens utilisésZones d’intervention sur l’estran 

- plants isolés ou petits clones dans le cas d’une fauche manuelle

- champs monospécifiques dans le cas d’une fauche mécanisée

Type d’implantation concerné

- diversification des habitats- ralentissement et contrôle de la progression 

de spartine- valorisation

Objectif visé

- technique sélective- solution à court ou moyen terme- nécessite des actions répétées, une grande 

régularité et un suivi attentif- mise en œuvre délicate dans le cas d’une 

gestion mécanisée compte tenu des difficultés d’accès à certaines zones de l’estran

Caractéristiques

Gestion Physique : la fauche

Pour chaque type de gestion

⇒1 fiche synthèse

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La gestion – Impacts des modes de gestion

Source : Lacambra, 2004

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La gestion – Conclusion

Rappel des critères pour l’aide à la décision et/ ou au choix d’intervention

- Complexité des domaines biologiques, écologiques et climatiques

- Approche globale des caractéristiques d’un site

- Prise en compte des différentes échelles

- Clarifier les objectifs de gestion = peuvent être différents selon les sites d’expérimentations

- Combinaison des modes de gestion

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La gestion – Conclusion

Source : PROGIG, 2010

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La valorisation

Valorisation = outil de la gestion intégrée des invasives

But = générer le maximum de bénéfices économiques et écologiques

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La valorisation – Filière élevage

- Production lait, viande, fourrure, etc.

- Diversification de l’alimentation et du roulement pastoral

- Problème de stockage du fourrage = humidité (fonction du sel contenu dans le feuillage)

Source : Wang et al, 2008

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La valorisation – Filière santé

Vertus de la silice biogénique:

- Stimulation cardiaque

- Renforcement immunitaire

- Anti-inflammatoire

- Soins des ongles

- Etc…

⇒ Quel calendrier de fauche?

⇒ Quels débouchés/contacts?

Source : Querné, 2010

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La valorisation – Autres filières

- Matériaux de construction écologique

- Compostage

- Epandage

- Filière énergie

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Perspectives de travail 

L’approfondissement des recherches

- Evaluation des enjeux selon le point de vue des usagers de la Rade : pêcheurs, touristes, plaisanciers, agriculteurs/éleveurs, gestionnaires, scientifiques, etc.

- Techniques de gestion et innovation : coquilles d’huîtres ou de crépidules(effets sur le PH, la granulométrie et la photosynthèse ?)

- Contacter les acteurs concernés (propriétaires, entreprises, associations, centres de recherche, etc.)

- Se déplacer sur le terrain (Morbihan, Baie de Somme, Bassin d’Arcachon) pour observer les dispositifs mis en place, constater les évolutions et rencontrer les gestionnaires

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Perspectives de travail 

Etablir un programme de gestion ou la mise en place d’expérimentations

- Localiser et cartographier la distribution actuelle de l’espèce et faire des mises à jour régulières

- Mettre à contribution la population dans la « veille écologique » en organisant des campagnes de sensibilisation

- Prioriser les sites d’intervention en déterminant ceux où la plante pose le plus de problèmes économiques, sociaux et environnementaux

- Mettre en place un suivi régulier d’après gestion

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Perspectives de travail Contacts

- SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon) : prêt à nous accueillir

- Marais de Séné : attente d’une réponse

- ODEM (Observatoire Départemental de l’Environnement du Morbihan) : contact établi et prêt du mémoire de S. Letort (1999)

- SMACOPI (Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard) : contact àétablir

- Particuliers et professionnels : contact à établir

- Micheline Grignon-Dubois, chercheuse au CNRS, Bordeaux I, laboratoire PhyValBio travaillant sur les débouchés de valorisation de la spartine : attente d’une réponse

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MERCI DE VOTRE ATTENTION