Gestion périopératoire des antithrombotiques Pierre Albaladejo Hôpital Beaujon.

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Gestion périopératoire des antithrombotiques Pierre Albaladejo Hôpital Beaujon

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Gestion périopératoire des antithrombotiques

Pierre Albaladejo

Hôpital Beaujon

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Arixtra®

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traitement antithrombotique et urgence

• évaluation du bénéfice de la poursuite du traitement vis-à-vis du risque de son interruption

• contexte ++ : catastrophe hémorragique, remplissage ou transfusion massive, hypothermie, risque thrombotique majeur

• approche multidisciplinaire de l’anesthésiste avec le chirurgien, le cardiologue, le neurologue, le biologiste ...

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héparines et intervention urgente

• doses préventives • HBPM 1 inj SC/j ou Calciparine® 2 à 3 inj SC/j

– risque per-op minime

– éventuelle majoration de la dose en post-op

– si contre indication (ex trauma cranien), prévention

mécanique et surveillance ++

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héparines et intervention urgente

• doses curatives HBPM, HNF ou Calciparine®– risque hémorragique inacceptable

• pathologie thrombo-embolique veineuse récente: interruption du traitement et filtre cave (définitif ou, mieux, temporaire)

• pathologie cardiaque (valve, post-IdM, AC/FA) ou vasculaire : risque thrombotique majeur si arrêt - discussion avec le cardiologue et le chirurgien

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héparines et intervention urgente

• doses curatives: HBPM, HNF ou Calciparine®

– risque hémorragique inacceptable

• arrêter l’héparine à la seringue 4 à 6 h avant l’intervention

• arrêter la Calciparine 6 à 12h avant l’intervention

• arrêter l’HBPM 12 à 24h avant

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• doses curatives (HBPM, héparine standard (HNF) ou Calciparine®)– poursuite possible de l’anticoagulation

• risque de reprise chirurgicale et/ou insuffisance rénale

• préférer l’HNF à la SE, plus maniable, sans risque d’accumulation et facile à monitorer

• hémorragie : sulfate de protamine

héparines et intervention urgente

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héparines et intervention urgente

• doses curatives (HBPM ou Calciparine®)– poursuite possible de l’anticoagulation

• pas d’injection unique d’HBPM :

risque hémorragique mal évalué, peu de patients chirurgicaux dans les études

• préférer deux injections par jour (HBPM ou Calciparine®)

• HBPM : au moins une fois une activité anti Xa• Calciparine® : TCA 2 à 3 fois ; AXa 0,2-0,5 UI/mL

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AVK et intervention urgenteINR < 2

chirurgie possible sous un certain degré d’anticoagulation

= intervention

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AVK et intervention urgenteINR > 2

• urgence +++plasma 10 à 20 mL/kg sauf si surcharge

ou

PPSB (Kaskadil®) 20 UI/kg de facteur IX,

pour un INR compatible, ou si hémorragie.

attention si haut risque thrombotique : valves mécaniques ...

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AVK et intervention urgenteINR > 2

• urgence ± différable (12 h)– faibles doses de vitamine K– perfusion lente 1 mg/min – voie orale (une goutte = 1mg) ou IV

– 0,5 à 1mg PO ou IV en l’absence d’hémorragie

– 2 à 5 mg IV si hémorragie

une ampoule de vit K = 10 mg

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AVK : relais - reprise

• préférer un AVK à demi-vie longue (Coumadine®,

Préviscan®)

• commencer avec une demi dose (1/2cp...)

• relais d’au moins 5 jours

• arrêt de l’HBPM ou de l’HNF seulement quand 2

INR dans la zone thérapeutique (souvent INR 2 à

3) à 24 h d’intervalle

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la thrombose a souvent des conséquences plus graves (AVC, infarctus, embolie

pulmonaire... décès) que l’hémorragie (transfusion, reprise,

infection, pronostic fonctionnel)

en post-opératoire

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Patrono et al, Chest 2001;119(1) supp:39s-63s

Place des antiagrégants plaquettaires dans la prévention des événements coronariens

• L ’aspirine, anti agrégant plaquettaire de référence, est indiqué dans la prévention primaire et secondaire chez les patients à risque ou porteurs d ’une cardiopathie ischémique

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Collet et al, Int J Cardiol 2000;76:257

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Bachman, Ann Neurol:2002;51:137-8

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Conférence d’experts : agents anti-plaquettaires (AAP)

et période péri-opératoire.

Textes courts et recommandations(extraits)

SFAR

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7 - Un traitement de substitution à l’aspirine ou aux thiénopyridines est envisageable, en utilisant des agents ayant une action anti-plaquettaire ou anti-thrombotique réversible à court terme.

• En l’état actuel des connaissances, aucun traitement substitutif (HNF ou HBPM à doses curatives, dérivé des salicylates (triflusal) ou AINS) n’a été validé de façon prospective, même si le flurbiprofène possède une AMM comme agent anti-plaquettaire dans la

maladie coronaire.

Conférence d’experts : agents anti-plaquettaires (AAP) et période péri-opératoire.

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• Les héparines de bas poids moléculaires à doses curatives, en association à l’aspirine ont montré leur efficacité dans le traitement curatif des syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST.

• Elles n’ont pas fait l’objet d’études en monothérapie et exposent à d’autres risques spécifiques, notamment hémorragique. Elles ne sont pas toujours aisément maniables dans le contexte péri-opératoire.

• Des études prospectives sont hautement souhaitables pour réaliser une validation prospective ou une comparaison des stratégies les plus employées.

Conférence d’experts : agents anti-plaquettaires (AAP) et période péri-opératoire.

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8 – Modalités pratiques de la substitution :Pour le flurbiprofène : un comprimé de 50 mg deux fois

par jour. Dernière dose 24 heures avant l’intervention.

Pour les HBPM : en l’absence d’insuffisance rénale, on choisira une HBPM administrée en deux injections par jour et prescrite à dose curative….

9 – Après discussion collégiale avec le prescripteur de l’AAP, le patient doit être informé des modalités de modifications de son traitement.

Conférence d’experts : agents anti-plaquettaires (AAP) et période péri-opératoire.

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ALR et antithrombotiques

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Question 5BEst il possible de pratiquer une anesthésie rachidienne chez

un patient traité par agents antiplaquettaires?

• 1. Le risque d ’hématome périmédullaire chez un patient traité par l ’aspirine ou les AINS semble très faible et il n ’est rapporté que de manière anecdotique, alors que ces agents antiplaquettaires sont utilisés depuis de nombreuses années chez un très grand nombre d ’opérés bénéficiant d ’une anesthésie rachidienne (niveau de preuve IV)

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• Niveau 1:– Essais comparatifs randomisés de forte

puissance– Méta-analyse d ’essais comparatifs randomisés– Analyse de décision basée sur des études bien

menées

• Niveau 2:– Essais comparatifs randomisés de faible

puissance– Essais comparatifs non randomisés bien

menées– Etude de cohorte

• Niveau 3:– Etudes cas-témoin

• Niveau 4:– Etudes rétrospectives– Séries de cas– Etudes épidémiologiques descriptives

(transversale, longitudinale)

Niveau de preuve scientifique des études Force des recommandations

APreuve scientifique établie

BPrésomption scientifique

CFaible niveau de

preuve scientifique

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Question 5BEst il possible de pratiquer une anesthésie rachidienne chez

un patient traité par agents antiplaquettaires?

• 3. Aucune étude comparant l ’anesthésie rachidienne et l ’anesthésie générale n ’a démontré de manière irréfutable ou évidente la supériorité de l ’une ou de l ’autre de ces techniques (à l ’exception de l ’obstétrique). Une méta-analyse récente conclut à un avantage des techniques d ’ALR en termes de morbidité. Cette comparaison AG/ALR-R étant controversée, c ’est donc au cas par cas que l ’indication doit être posée.

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« Anecdotique »

• Vandermeulen et al. Anticoagulants and spinal-epidural anesthesia: Anesth Analg 1994;79:1165-77– 61 hématomes périmédullaires rapportés de 1906 à 1994

• dont 4 traités par AAP– dont 3 associés à un autre anticoagulant

• Anesthesiology 1997;86:490• Anesthesiology 1999;91:1558

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« Serious complications related to regional anesthesia: Results of a prospective survey in France  »

• 103730 ALR– 71053 rachidiennes– 21278 tronculaires– 11229 ALRIV

• 98 complications sévères– 32 ACR– 34 complications neurologiques– 0 hématome périmedullaire

Auroy et al, Anesthesiology 1997;87:479-86

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Question 5BEst il possible de pratiquer une anesthésie rachidienne chez

un patient traité par agents antiplaquettaires?

• 2. Aucun hématome rachidien n ’est rapporté dans les grandes études qui ont associé ALR-rachidienne et aspirine, en orthopédie et en obstétrique (niveau de preuve II). Ces données rassurantes portent sur un très grand nombre de malades.

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« Collaborative Low-dose Aspirin Study in Pregnancy»

Lancet 1994;343:619-29

Aspirine Placebo

n 4683 4681

Arrêt <1 jour 53%

Arrêt <1 semaine 61%

APD 1422 1361

Complications 46 33

Hémorragique 1 2

«limited to blood stained fluid in the cannula »

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Incidence:X

100…….?

SpontanéAGALRAAP

Cas rapportés

Grandes séries

0 ou 1

Comparaison de 2 ttt

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Critères de substitution

Pneumopathie d ’inhalation

Contenu gastriquepH

3/10000

2 à 70/100

« Minor hemorrhagic complications »

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pression intragastriquepH du liquide gastriquevolume du liquide gastriquecontenu gastriquetonus du SIO

réflexes protecteursvoies aériennes

régurgitationvomissements

inhalation

pneumopathie

AntiacidesAntiH2SNG

SellickPentoSucci

ObèseOcclusion

?

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T Horlocker et al

• Does preoperative antiplatelet therapy increase the risk of hemorrhagic complications associated with regional anesthesia?

– Anesth Analg 1990;70:631-4

• Preoperative antiplatelet therapy does not increase the risk of spinal hematoma associated with regional anesthesia.

– Anesth Analg 1995;80:303-9

• Risk assessment of hemorrhagic complications associated with NSAID medications in ambulatory pain clinic patients undergoing epidural steroid injection.

– Anesth Analg 2002;95:1691-7

« Minor hemorrhagic complications »

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Horlocker et al, Anesth Analg 1995;80:303-9

Facteurs de risque associés au patient

n=924AAP=386

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Horlocker et al, Anesth Analg 1995;80:303-9

Facteurs de risque associés à l ’anesthésie

N=924AAP=386

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Horlocker et al, Anesth Analg 2002;95:1691-7

n=1214 (péri)AAP=383

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Question 5BEst il possible de pratiquer une anesthésie rachidienne chez

un patient traité par agents antiplaquettaires?

• 4. Il est préférable de séparer l ’aspirine des autres AAP (ticlopidine, clopidogrel) dont l ’utilisation est beaucoup moins répandue et qui induiraient un surcroît de risque hémorragique. L ’anesthésie rachidienne est déconseillé avec ces agents (avis d ’expert).

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Horlocker et al, Anesth Analg 2002;95:1691-7

Facteurs de risque associés au patient

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Horlocker et al, Anesth Analg 2002;95:1691-7

Facteurs de risque associés à la technique

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Question 5BEst il possible de pratiquer une anesthésie rachidienne chez

un patient traité par agents antiplaquettaires?

• 5. L ’aspirine et les AINS ne contre-indiquent pas une ALR-R au cas par cas si l ’on considère que son bénéfice est supérieur au très faible risque d ’hématome médullaire, à la condition:– que le patient n ’ait reçu aucun traitement anticoagulant

avant la ponction;– de préférer la rachianesthésie « en ponction unique » à la

péridurale ou à la rachianesthésie avec cathéter;– qu ’il n ’existe pas d ’anomalie de l ’hémostase (importance

de l ’interrogatoire);– que la surveillance neurologique postopératoire soit

rigoureuse.

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Recommandations pour la Pratique Clinique : Blocs périphériques des membres

SFAR 2002

Le malade sous anticoagulants et/ou antithrombotiques

www.sfar.org

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Fréquence des hématomes

• Impossible à chiffrer

• Loi de Poisson : risque maximal = 1/n X 3, avec n = 21 278 blocs

périph sans accidents (Auroy et al. Anesthesiology 1997) c-à-d 1/7000

= très pessimiste

• Trois cas vraiment documentés (Klein, 1997; Weller 2003). Blocs du

plexus lombaire voie post. Evolutions favorables

• Pas d’accidents dans les grandes séries

• Contact avec les experts nationaux et les organisations d’ALR : rien

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Conclusions RPC blocs (1)

1 - Quel que soit le bloc, toutes sources confondues (littérature, associations

professionnelles, experts judiciaires), la survenue d’un hématome chez un

patients sous traitement interférant avec l’hémostase est exceptionnelle.

2 - L’imputabilité n’est pas toujours certaine.

3 - Dans les rares cas rapportés, l’évolution est le plus souvent favorable.

4 - En pratique l’hématome comporte trois risques : la reprise chirurgicale

pour évacuation, la transfusion et la compression nerveuse.

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Conclusion provisoireBlocs périphériques :

feu vert (attention aux blocs du plexus lombaire par voie postérieure et aux blocs para-sacrés)

Blocs centraux : • Agents antiplaquettaires

– Peu de risque avec l’aspirine donnée seule - attention aux thiénopyridines - attention si association avec des anticoagulants

• Anticoagulants– Risque d’hématome toujours présent, même avec les nouveaux traitements.

Evénement rare…

– Bénéfice possible du bloc central (??) : décision au cas par cas– Absence d’intérêt clinique de l’injection pré-opératoire d’HBPM …ou de tout

autre anticoagulant – Risque thromboembolique clinique faible sous prophylaxie, donc pas d’urgence à

débuter les anticoagulants

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Conclusions RPC blocs (2)

5- La mise en place d’un cathéter, si elle est prévue, doit également pouvoir

être argumentée 

6- Le risque (exceptionnel) pourrait être intuitivement plus important en

présence d’une anticoagulation efficace ou d’une association

anticoagulant/antiagrégeant. Le même type de raisonnement pourrait

s’appliquer aux blocs profonds comparativement aux blocs plus

superficiels 

7- La surveillance neurologique post-opératoire doit tenir compte de la

potentielle survenue d’une complication à type d’hématome.