Gestion internationale de l’entreprise Master EGE Parcours AIPME.
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Gestion internationale de l’entreprise
Master EGEParcours AIPME
Module 4
Les théories de l’Entreprise
internationale (EI)
Des étapes à la SDI ?
Objectifs
Expliquer :
1. Le développement de l’IDE (Investissement Direct Etranger)
2. L’essor des EI (Entreprise Internationale)
Différents courants
Jusqu’aux années 60 : approches macro-économiques IDE
Dans les années 70 : différences technologiques entre les nations Cycle du produit : Raymond Vernon
Années 80 : théorisation des comportements des firmes Coûts de transaction
Synthèse de John Dunning
1- L’EI en économie industrielle de l’oligopole
2- L’EI et la théorie des coûts de transaction
3- La théorie éclectique de l’EI
Les étudiants pourront consulter : « An Overview of Two Theoretical Frameworks on Multinational Firms », Yuko Aoyama
Les théories de l’EI
3.1- L’EI en économie industrielle de l’oligopole
Richard Caves en 1971
« International Corporations : the Industrial Economics of Foreign Investment » Economica
Si structures de marché et comportements stratégiques sont liés au niveau domestique Vrai au niveau international
3.1- L’EI en économie industrielle de l’oligopole
A- Les avantages monopolistiques
B- Les réactions oligopolistiques
C- Les rivalités stratégiques
A- Les avantages monopolistiques
1§ L’avantage monopolistique
Charles Kindelberger « American Business Abroad : six lectures on direct investment », Yale University, 1969
Marchés « étrangers » plus difficiles Comment faire jeu égal avec concurrence locale ?
Compenser ce désavantage suppose des avantages
A- Les avantages monopolistiques
2§ L’avantage spécifique
Stephen Hymer « La grande corporation internationale», Revue économique, 1968
Avantages spécifiques transférables à l’international : liés à des imperfections des marchés
Marchés des produits, marchés des facteurs, économies d’échelle, etc .
Voir Mohammad Yamin « A reassessment of Hymer's contribution to the theory of the transnational corporation »
A- Les avantages monopolistiques
Avantage absolu de coût :
Sur le marché des biens, sur le marché des facteurs ?
Économies d’échelle, règlementations gouvernementales ?
Les barrières à l’entrée (Barriers to new competition) de Joe S. Bain → logique inversée
A- Les avantages monopolistiques
Avantage absolu de coût :
Sur le marché des biens, sur le marché des facteurs ?
Économies d’échelle, règlementations gouvernementales ?
Les barrières à l’entrée (Barriers to new competition) de Joe S. Bain → logique inversée
A- Les avantages monopolistiques
2§ L’avantage spécifique
Absolus ou relatifs !
Études montrent que trois déterminants dominent : Taille, Technologie et différenciation des produits
Condition nécessaire pour se délocaliser : mais pourquoi ne pas préférer l’export ?
Réaction aux évolutions de la concurrence !
B- Les réactions oligopolistiques
F.T. Knickerbocker « Oligopolistic Reaction and Multinational Enterprise », Harvard, 1973
Théorie de la réaction oligopolistique : Prise en compte de la structure oligopolistique des marchés au niveau mondial
Comportements de délocalisation phénomène de grappe
Les firmes suiveuses se sentent agressées, par réaction, à la délocalisation du leader
3.2 - L’EI et la théorie des coûts de transaction
J.F. Hennart « The transaction cost theory of the multinational enterprise » Routledge, 1995
Les théories antérieures : la production internationale coûte plus cher que la production domestique
Pourquoi ne pas préfér ervendre son « avantage », son droit de propriété ?
3.2 - L’EI et la théorie des coûts de transaction
Parce que :
Le « marché » des avantages et suffisamment imparfait pour que la firme préfère assurer le coût supplémentaire.
Quel type d’imperfections de marché ?
Des imperfections structurelles : droit de propriété exclusive, accès privilégié aux consommations intermédiaires, économies d’échelle, différenciation...
3.2 - L’EI et la théorie des coûts de transaction
Dans les précédentes théories les imperfections sont liées aux structures de marché
La théorie des coûts de transaction considère que les imperfections sont inhérentes au marché ....
L’entreprise internationale est « une institution qui permet de compenser ces imperfections »
Synthèse « Transaction costs and bargaining power: Entry mode choice in foreign markets » Multinational Business Review, Spring 1999 by Palenzuela, Valentin Azofra, Bobillo, Alfredo Martinez
A- Les coûts de transaction
John Roger Commons « Institutional economics », 1934 & Williamson, Oliver E. 1981. "The Economics of Organization: The Transaction Cost Approach." American Journal of Sociology 87:548-577.
La théorie des coûts de transaction considère que les imperfections sont inhérentes au marché ....
Sinon, quel avantage d’organiser au sein d’une firme une activité qui amène à gérer des échanges ?
A-1 Le mode d’organisation dominant le système de prix
Si les hypothèses de la CPP étaient vérifiées coûts de transaction nuls
Le système de prix remplirait les trois tâches d’un système d’organisation :
• Informer les agents sur leurs besoins
• Récompenser les agents de leur comportement
• Réduire les itérations de marchandage
A-1 Le mode d’organisation dominant le système de prix
Mais les hypothèses de la CPP ne sont pas vérifiées coûts de transaction forts
• Coûts d’information
• Coûts du contrat
• Coûts du marchandage
Le fonctionnement du marché n’est pas gratuit (Hayek)
Pourquoi ?
A-1 Le mode d’organisation dominant le système de prix
Les néo-institutionnalistes (O. Williamson, 1975) :
• Rationalité limitée (Herbert Simon,1958)
externalités non financières
• Opportunisme : les agents trichent et fraudent
A-2 l’internalisation de l’opportunisme
Faire converger les intérêts des partis, c’est-à-dire réduire les incitations à tricher :
• En remplaçant le système de prix par un mode d’organisation où les directives se substituent au « prix tronqué »
• Cette organisation et la hiérarchie : paradigme M et H
A-2 l’internalisation de l’opportunisme
La firme devient composite :
• Elle est un nœuds de contrats
• Elle est un processeur d’information
A-3 le type des externalités
Dans le paradigme Hymer-Caves-Kindelberger (HCK) : l’EI maximise son pouvoir de monopole par l’investissement étranger Elle internalise les externalités pécuniaires
Dans le paradigme Hennart-Coase-Williamson (HCW) : elle veut réduire, par l’investissement étranger, les externalités non pécuniaires
Quelle différence ?
B- la théorie des coûts de transaction : une théorie générale de l’EI
John Roger Commons « Institutional economics », 1934 & Williamson, Oliver E. 1981. "The Economics of Organization: The Transaction Cost Approach." American Journal of Sociology 87:548-577.
La théorie des coûts de transaction considère que les imperfections sont inhérentes au marché ....
Sinon, quel avantage d’organiser au sein d’une firme une activité qui amène à gérer des échanges ?
B- la théorie des coûts de transaction : une théorie générale de l’EI
le cas des investissements directs horizontaux
le cas des investissements directs horizontaux
a) Le knowledge : l’acheteur d’information ne connaît pas les caractéristiques exactes de ce qu’il achète est, par ailleurs, le détenteur de l’information souhaite la protéger
Tout transfert d’informations se heurte à un problème d’asymétrie de l’information.
Quelle solution à ce paradoxe pour l’entreprise internationale ?
le cas des investissements directs horizontaux
Quelle solution pour le propriétaire d’information ?
Recourir aux systèmes de brevet qui accorde un droit de propriété
• Mais quelle est son efficacité ?
• Comment contrôler les droits de propriété ?
le cas des investissements directs horizontaux
Si les droits de propreté sont bien protégés : possibilité de la vente ou de la location de ces droits
Si les droits de propriété sont mal protégés internalisation du marché de ce savoir-faire
le cas des investissements directs horizontaux
b) Le goodwill: il s’agit du problème des « marques de fabrique » et de l’image de marque.
L’aptitude d’une firme à exploiter son image de marque dépend de l’efficacité des marques de fabrique
Exemple du franchising :
• Soumis à un risque de pique-assiette
• Exigeant un fort niveau de contrôle et de détection de l’opportunisme
• Pouvant faire préférer le salariat du franchisé
3.3- La théorie éclectique de l’EI
John Dunning
Dans les années 70 : différences technologiques entre les nations Cycle du produit : Raymond Vernon
Voir J. NEARY, Université d’ Oxford http://users.ox.ac.uk/~econ0211/papers/pdf/fdiprinceton.pdf
La théorie éclectique
La théorie éclectique