Gem In Way 3

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Sp é c ia l c ri s e le Parcours asso lAlternance le copinage le s G Ps

description

Novembre 2008, Gem In crise

Transcript of Gem In Way 3

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SSppécciiaall ccrriissee

le Parcours asso

l’Alternance

llee ccooppiinnaaggee

lleess GGPPss

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La suite ? Peut-être n’y en aura-t-il pas ! Peut-êtrevivons-nous le dernier numéro de Gem in way ? Peut-être vivons-nous nos dernières heures dans l’école ?Redevenons sérieux : quand on jette un pavé dans lamare, le premier objectif n’est pas d’aller rechercherle pavé au fond de l’eau directement après !

Je voulais finir sur cette phrase de Loïck Roche,dite le jour de la rentrée, l’année dernière : « pour cri-tiquer un système, il faut être à l’extérieur de celui-ci.Pour le modifier, il faut être à l’intérieur ! ». J’ose es-pérer que nous nous situons à la frontière…

Kévin Deniau

EEnn ccoouuvveerrttuurree::Le siège social de Natixis: la banque d’investisse-ment du groupe Caisse d’épargne et du GroupeBanque populaire (Paris).

Nouveau nom, nouveau design, nouveaulogo…poudre aux yeux ? Avec ce numéro, X’pres-sion apporte la preuve que non ! Pour la premièrefois, la plume sera acerbe et engagée. Le changementà X’pression se fait aussi bien sur la forme que sur lefond.

Pour autant, le tournant de style est moins dé-cidé par idéologie que par nécessité. Le journalistene parle pas quand il n’a rien à dire. Enfin, il ne de-vrait pas ! Le journaliste n’existe que quand il a ma-tière sur quoi s’investir…et sur quoi critiquer !

Le journaliste critique pour avancer. Critiquerc’est avoir envie de changer, c’est penser pour pro-gresser. Aujourd’hui, nous ne pouvons rester demarbre devant certaines aberrations…qui se repro-duisent d’année en année ! Les promos passent et lafatalité subsiste. « Nous on en a chié, je vois paspourquoi ceux d’après n’en chieraient pas aussi ! ».

Nous battons peut-être un coup d’épée (ou plu-tôt de plume !) dans l’eau. Tant pis, cela aura aumoins eu le mérite de faire des remous…

Rédactrice en chef: Constance de MarliaveRédaction: Emilie Hennequin, FlorianDouspis, Pierre-Alain Porte, Swann Fe-rand, Hubert uilier, Kévin DeniauMaquette: Marine CoquelinPhoto/mise en page: Greg Bucher

1 - Edito

2 - Memo

3 - Sommaire

5 - Dossier

15 -Musique

17 - Post escriptum

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Beyond, la désormais célèbre émission de Planètes surles coulisses de l’école arrive dans quelques jours…Aumenu, entre autre, un savoureux dossier sur les fraisde scolarité, où vont tes 8000 euros ? Pour plus d’in-fos, rendez vous sur notre blog en lien depuis MyESC(http://beyond.assoces.com)

SOS remercie la Kfet de lui avoir reversé leChiffre d'affaire de la journée du 21 novembre.Merci beaucoup à toute l'équipe de la K'fet et àtous ceux qui y sont venu boire ou manger oudécouvrir nos projets.L'argent récolté sera réparti entre nos 4 projetsinternationaux au Pérou, Inde, Roumanie etBénin.

Tu as aimé le précédent concert jazzy des Nuits(Un)plugged ? On remet cela alors ! Venez nombreux àl’Articho le 10 décembre pour une deuxième scène ou-verte spéciale rock.

Attention, le prochain numéro de GIW sortirale 17 décembre : participe au sondage sur as-soces.com pour désigner ta liste préférée et dé-couvrir le résultat en exclusivité juste avant lemoment fatidique…

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GGeemm iinn wwaayy:: BBoonnjjoouurr MMaatthhiieeuu!! AAvvaanntt ddee ccoommmmeenn--cceerr,, ppeeuuxx--ttuu ttee pprréésseenntteerr,, ppoouurr cceeuuxx qquuii nnee tteeccoonnnnaaiisssseenntt ppaass ??

MMaatthhiieeuu HHaagguueettttee :: Je suis Mathieu Haguette, étu-diant en 2A ; j’ai choisi le parcours asso parce que jevoulais m’investir dans le GALA en tant que res-ponsable logistique. Je suis aussi vice-capitaine del’équipe de rugby de GEM et membre de la K-fêt.

GGIIWW :: SSeelloonn ttooii,, QQuueellss rrôôlleess ttiieennnneenntt lleess aassssoocceessddaannss llaa vviiee ddee ll''ééccoollee ?? MM..HH :: La situation est tout à fait paradoxale. Eneffet, l’école parle beaucoup de nous pour faire lapromotion de l’école. Par exemple, pendant la ré-

LL’’aalltteerrnnaannccee aassssoocciiaattiivvee qquu’’iillss ddiissaaiieenntt……Emploi du temps à rallonge, travail bâclé, associations au ralenti…le constat n’est pas fameux pour le par-cours associatif ceQe année ! Et dire que les choses étaient sensées s’améliorer après le malaise de l’année der-nière. Gem in way est donc parti à la rencontre d’un étudiant ayant choisi ce parcours : Mathieu HagueQe,membre du Gala et de la K-fêt. Témoignage.

ception des admissibles issus des divers concours, Es-capade, l’asso qui les prendre en charge, devait insis-ter auprès des admissibles sur les 3 axes majeurs quidéfinissent GEM selon l’administration: la, désormaiscélèbre, pédagogie différenciée, le management tech-nologique et le couloir asso. L’école s’appuie donc biensur les asso pour faire sa promo. C’est normal, nosasso déchirent tout !Pour résumer, en externe, on parle beaucoup de nous.En interne, c’est beaucoup plus compliqué. Nous

HHaagguueettttee tthhee ppoowweerrUn pilier(du couloir asso)

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sommes extrêmement contrôlés, ce qui est normald’ailleurs: nous véhiculons l’image de l’école. On faitvivre l’école, on est chargé d’intégrer les admissibles,en organisant des soirées, des pots à l’extérieur, despetits déjeuners sur la mezz.

GGIIWW :: OOkk……eett ppoouurrqquuooii aass--ttuu vvoouulluu tt''eennggaaggeerr ddaannssuunnee aassssoo eenn 11èèrree aannnnééee eett ppoouurrqquuooii aass ttuu cchhooiissii llee ppaarr--ccoouurrss aassssoo??MM..HH :: J’ai voulu entrer dans le GALA car j’avais déjàeu une expérience antérieure et je voulais organiserun truc vraiment bien avec un gros budget.J’apprécie énormément le côté famille des asso et lecouloir lui-même qui est un vrai cocon; d’où ma vo-lonté de m’engager dans le parcours asso : j’étais obligéà cause du poste que j’occupais et je voulais surtoutque mon travail au sein du GALA soit reconnu entemps que formation professionnalisante.

GGIIWW :: QQuueellss ssoonntt lleess pprroobbllèèmmeess qquuee ttuu aass ccoonnssttaattééss,, ààll''iinnssuu ddee ttoonn pplleeiinn ggrréé,, eenn cchhooiissiissssaanntt llee ppaarrccoouurrssAAssssoo??MM..HH :: Je vais te faire l’emploi du temps de ma journéetype :Je suis en cours de 8h à 19h, ensuite, je reste à l’écolejusqu’à la fermeture pour gérer l’activité de l’asso, etvers 23h, je commence à faire le travail demandé parles enseignants.Donc au final, on ne peut pas vraiment bien faire letravail. Pas de temps pour faire les choses convena-blement, on est trop usé.On a le choix : Ou on choisit les cours et l’assoce le paie, ou on choisil’asso, et là, c’est une année bâclée…à 8000 euros toutde même ! Tout en sachant que comme beaucoupd’étudiants, je suis en flux tendu avec ma trésorerie !

GGIIWW :: QQuueelllleess ccoonnssééqquueenncceess oonntt cceess pprroobbllèèmmeess vviiss--àà--vviiss ddee ttaa ssccoollaarriittéé eett ssuurrttoouutt vviiss--àà--vviiss ddee ttaa ssaannttéé??MM..HH :: Je dors 4/5 heures par nuit et j’arrive difficile-ment à m’engager dans le rugby. Mon poste de vicecapitaine de l’équipe est difficile à assumer.On mange n’importe comment par manque de temps.Je n’ai pas le temps pour suivre l’actualité, les courssont suivis de loin. Les seuls moments où je peux meposer c’est quand je pars de Grenoble.

GGIIWW :: AAuurraaiiss--ttuu ddeess ssoolluuttiioonnss àà pprrooppoosseerr ppoouurr aarr--rraannggeerr lleess cchhoosseess oouu eenn ttoouutt ccaass ddeess ppiisstteess ddee rrééflfleexxiioonnqquuii ppoouurrrraaiieenntt oouuvvrriirr lleess yyeeuuxx àà ll''aaddmmiinniissttrraattiioonn qquuiinnee ffaaiitt rriieenn aalloorrss qquuee llee pprroobbllèèmmee dduu ppaarrccoouurrss aassssoo eessttccoonnnnuu ddeeppuuiiss ddeeuuxx aannss??MM..HH :: D’après moi, il y a certains cours qui ne sontpas vraiment indispensables ou en tout cas qui pour-raient éviter d’appliquer les travaux de groupe systé-matiques ainsi que les exposés. En plus den’apprendre, par moment, pas grand-chose, on n’a pasle temps de les faire correctement.Au lieu de faire des études de cas théoriques, ils pour-raient adapter les études en fonction du parcours asso(par exemple, le coaching stratégique a permis demettre des solutions sur pied) adaptant les travaux àrendre par rapport aux asso pour qu’on puisse s’enservir. Ils pourraient proposer des cas d’asso pour quecela nous servent.Il y a aussi un effort de communication à faire de lapart des enseignants pour que les asso aient les infor-mations plus tôt. En effet, lorsqu’on apprend le lundiqu’on a un contrôle le vendredi, certains événementsprévus et organisés par les asso tombent à l’eau.Le principe du parcours asso c’est d’avoir les après-midi de libre pour l’asso, mais ce n’est pas vrai, je tiensà rappeler une vérité sur le parcours asso: nous avonscours le lundi, mardi et mercredi jusqu’à 19h.Comme ça, ceux qui veulent intégrer le parcours assosavent à quoi s’attendre.

GGIIWW :: EEnn ll''ééttaatt aaccttuueell ddeess cchhoosseess,, ccoonnsseeiilllleerraaiiss--ttuu lleeppaarrccoouurrss AAssssoo aauuxx 11èèrreess aannnnééeess qquuii vveeuulleenntt ss''iinnvveessttiirrdd''aavvaannttaaggee ddaannss uunnee aassssoo?? MM;;HH :: Bien sûr! Cependant je mets en garde : cela de-mande autant d’exigence en cours en plus des asso àgérer ; c’est très difficile dans l’état actuel des choses.Mais je m’éclate, l’intégration je la vis, et j’en suis ac-teur. C’est enrichissant pour mon expérience et monCV. De plus, c’est le meilleur moyen d’étendre son ré-seau social au sein de l’école.

Interview réalisée par Pierre Alain Porte

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photo: G Bucher

LA CRISE ARRIVE!

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Une chronologie de la crise

22000077 ::OOccttoobbrree//ddéécceemmbbrree :: début de la crise des "subprimes".

22000088 ::FFéévvrriieerr :: lla Northern Rock est nationalisée par le Royaume-Uni.

MMaarrss :: les banques centrales mondiales baissent tour à tour leur taux directeur.

MMaarrss--jjuuiilllleett :: les bourses mondiales jouent aux montagnes russes.

MMii--sseepptteemmbbrree :: AIG est nationalisée par le gouvernement américain, Lehman Brothers accuse plusieurs mil-liards de pertes. Les bourses mondiales chutent.

FFiinn sseepptteemmbbrree :: le plan de sauvetage de l’économie américaine Paulson est rejeté par la chambre des repré-sentants. Les places européennes connaissent une baisse historique, comme l’ensemble des bourses mon-diales. La France et la Belgique sauvent Dexia de la faillite.

DDéébbuutt ooccttoobbrree :: le monde tente de s’organiser face à la crise : Adoption d’un nouveau système de sauvetagede 700 milliards de dollars aux Etats-Unis. Les sommets en Europe se multiplient pour tenter de trouverune solution à cette crise inédite.

EEnn ddééppiitt ddee cceess eeffffoorrttss,, lleess bboouurrsseess mmoonnddiiaalleess ccoonnttiinnuueenntt àà ss’’eeffffoonnddrreerr..

MMii--ooccttoobbrree :: Face aux plans de sauvetage des banques des pays européens, les bourses semblent respirermomentanément (+ 11,18 % à Paris). Un sommet du G20 est prévu pour mi-novembre, afin de trouver unréponse internationale à la cirse.

LL’’aarrcchhee ddee NNooéé??Le quartier des affaires de Paris:l’Arche de la Défense.

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LA CRISE ARRIVE!

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Les subprimes ; tout le monde en a déjà entenduparler : crédits hypothécaires à risque et à taux va-riable souscrits par des ménages peu solvables, pourleur permettre de s’acheter maison, voitures, etc.Tout cela fonctionne très bien car les taux d’intérêtsde la FED sont bas, et que le marché de l’immobilierflorissant. Mais voila, tout a une fin : La FED, de-vant la trop grande liquidité des banques, décide deremonter son taux directeur ; les ménages modestesne pouvant plus payer leurs dettes, ils se font expul-ser, les banques récupèrent les biens immobiliersmais ne peuvent les revendre, car le marché immo-bilier est en crise.

C’est pendant l’été 2007 que tout s’aggrave, carces fameux subprimes ont été transformés en titreséchangeables en bourse ; et donc achetés dans lemonde entier. Face à la crise ; tout le monde essayede s’en débarrasser, mais personne ne veut les ache-ter. Les banques perdent alors énormément d’ar-gent, tandis que la Bourse s’effondre. Une grave crisede confiance s’instaure alors.

Pour nous remonter le moral ; Mr FILLONnous annonce alors que« La crise à laquelle noussommes confrontés est sérieuse, puisque nous avonsune crise financière équivalente à celle de 1929 ».Les initiatives des politiques (plan PAULSON auxEtats-Unis de 700 mds de dollars pour racheter lestitres à risques aux banques, plan de sauvetage en

«« uunnee ccrriissee fifinnaanncciièèrree ééqquuiivvaalleennttee àà cceellllee ddee 11992299 »»UUnnee ccrriissee ?? QQuueellllee ccrriissee ??QQuueellqquu’’uunn aa ddiitt «« ccrriissee »»??

Qui a parlé de crise ? Tout va bien ici ! Pas de récession en vue pour 2008, juste une « croissance négative»1 . Ou plus optimiste, notre cher Mr TRICHET déclare que « les experts de la BCE nous disent que nousavons une croissance ralentie, je ne prononcerai pas d'autre mot que cela; une croissance ralentie avec desrisques importants que la croissance soit encore plus faible »2 . OUF !! Nous voilà donc rassurés ! Mais com-ment ceQe crise Pnancière a pu avoir un impact sur l’économie réelle ? Un petit historique s’impose :

Europe, etc.) ont été tardives, et il s’agit aujourd’huide voir si ces mesures pourront redresser le moral desinvestisseurs, mis en berne par les nombreuses fail-lites de banques (LEHMAN BROSTHERS; 4èmebanque d’investissement des Etats-Unis a fait faillite le15 septembre 2008)

Il s’avère que seule Ségolène ROYALE peut se per-mettre de dire que « la crise financière est d’une im-placable simplicité ». Car il faut bien comprendre quecette crise n’est pas arrivée par hasard, les effets citésau-dessus ne sont qu’une partie des facteurs de cettecrise. L’économie mondiale était fragilisée et instable, basée sur un endettement croissant. Aujourd’hui, lesystème ne marche plus, car les banques ont du mal àtrouver des liquidités et préfèrent alors ne plus prêteraux ménages ou aux entreprises. L’économie com-mence alors à stagner, la consommation des ménagesbaisse, les entreprises ont des problèmes de trésore-rie, elles n’investissent plus ; leurs cours boursiersbaissent, rendant la situation des banques encore pluscompliquée, et la boucle est bouclée. C’est pour celaque les banques centrales prêtent de l’argent auxbanques pour leur fournir de la liquidité. Mais les ef-fets tardent à se faire sentir…Bon, allez, je laisserai lemot de la fin a Mme ROYALE : « ce que nous venonsde vivre ne doit absolument pas continuer à exister ».

Swann Ferrand

1 - Jérôme Chartier, membre UMP de la commission des Finances de l'Assemblée2 - Sur Europe 1

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GGeemm iinn WWaayy :: Le recrutement des GPs est mainte-nant pratiquement terminé et il est temps de dres-ser un petit bilan : tout d’abord, revenons sur les 3TDs obligatoires. Pourquoi cette contrainte ?RR..VVoollssyy :: La première raison vient des problèmessurvenus l’an dernier. De nombreux élèves n’arri-vaient pas à se réunir tous ensemble sur le mêmecréneau. Nous avons donc trouvé comme solutionla limitation des TDs.

GGIIWW :: Mais le problème n’est en rien résolu : 3TDsc’est déjà trop pour trouver des horaires communs! Tout en sachant que vous acceptez maintenant 4voire 5 TDs… N’est-ce pas contredire vos propresrègles ?RR..VV :: Les règles ne sont pas gravées dans le mar-bre. Mais l’administration nous a obligé à simpli-fier le système. Rien que pour faire passer lesentretiens : nous avons gagné plus de 200 heures.Rémi Dautelle : il faut aussi savoir qu’il y a aussideux autres raisons qui nous ont poussé à choisirce système ; d’une part, cela nous facilite la tâcheen terme de saisie des informations, en enlevanttout risque d’erreur de saisie ; d’autre part, celapermet de garantir un esprit de corps de la GP ;les membres se connaissent déjà à la constitution.

GGIIWW :: Vous venez de sous-entendre que les 1Adevaient choisir leurs projets par affinité. Il noussemblait que l’objectif était plutôt de se réunir au-tour d’un projet ?RR..VV :: Il est plus intelligent de se réunir autourd’une catégorie de projet. En s’engageant sur plu-sieurs projets, cela baisse la frustration si uneéquipe n’est pas prise à un projet spécifique. RR..DD :: Sur ce point, il aurait fallu avoir des sous ca-

tégories plus claires et plus nombreuses. Je tiensaussi à rappeler que les assos n’ont pas fait de dé-marche marketing pour vendre leurs projets !

GGIIWW :: Mais il y avait les résumés des GPs sur le site ;la démarche ne doit pas venir de l’asso mais del’élève qui doit se renseigner. RR ..VV :: L’administration de l’école nous a égalementdit que nous n’appliquions pas la vraie vie en entre-prise ; à savoir, dans sa boîte, on ne choisit pas tou-jours les projets que l’on doit faire et avec qui ondoit le faire !

GGIIWW :: A la différence que nous ne sommes pas enentreprise mais dans un lieu d’éducation !RR..VV :: En tout cas, il ne faut pas se tromper sur la no-tion d’affinité, qui regroupe deux choses : l’amour, cen’est pas ce qu’on vous demande ici, et la confiance.La confiance c’est tenir ses engagements c’est-à-direqu’elle est basée sur des faits et non sur des ressentis.C’est pour cela qu’il est important que les personnesse connaissent un peu à l’avance. C’est ce type d’affi-nité dont nous parlons.

GGIIWW :: Autre problème : vous nous avez annoncé lacomposition des équipes avec deux mois d’avance.Pourtant, nous avons un document qui montre quetoutes les équipes de l’année dernière étaient consti-tuées le 23 novembre…RR ..VV :: Mais il subsistait des erreurs ! Je vous l’ac-corde, ce n’était pas le cas pour la majorité des GPs.D’ailleurs, message important, nous reconduisonscette année une mesure : à la fin, si deux élèves s’ac-cordent entre eux pour échanger de GP, nous valide-rons leur choix.

GGIIWW :: Pendant le séminaire des associations, avant

GGeessttiioonn ddeess PPrroobbllèèmmeessLors d’un jeu, appelé les GP, 64 équipes réunies autour d’un chef de projet se sont affrontées. Il leur a falludéchiffrer des messages codés envoyés par la voix; survivre aux bugs informatiques ; résister à un raz-de-marée de spams. Au Pnal, les tribus se sont alors entre-tuées lors des « entretiens ». A force de séduction,seuls 40 CP ont survécu. L’équipe de Gem In Way est partie à la rencontre des organisateurs, Robert Volsyet Rémi Dautelle.

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la rentrée officielle, les associations s’étaient mon-trées hostiles au projet. Pourquoi ne pas les avoirécoutées d’autant que certains ont organisé les plan-nings de recrutement ?RR..VV :: J’ai plutôt eu l’impression qu’ils étaientravis…On était d’accord pour discuter d’éventuelsaménagements mais il n’était pas possible de remet-tre en cause le système ! Nous avons vécu celacomme une sorte de caprice, de syndicalisme at-tardé.

GGIIWW :: Pour conclure, êtes vous disposés à écouterles revendications des étudiants pour l’an prochain?RR..VV :: D’accord…Vous savez, nous sommes la seuleécole à proposer ce cours. Et j’ai dû me battre pourle mettre en place il y a 4 ans. Je tiens d’ailleurs àrappeler une chose essentielle : tout le monde doitêtre fier de son projet, c’est l’image de l’école qui esten jeu.

Interview réalisée par Swann Ferrand& Kévin Deniau

A la suite de cette discussion, Robert Volsy etRémi Dautelle ont accepté certains aménagementspour l’année prochaine:

- Constitution d’équipe initiale de 8 per-sonnes SANS RESTRICTION DE TD.Une négociation est en cours avec laplanification pour réserver des plagespour les réunions GP sur le modèledes cours de langue.

- La mise en place d’un comité de délé-gués des GP de 6 personnes pour, à lafin des GPs, se réunir avec les profes-seurs afin d’élaborer le processus derecrutement de l’année prochaine enentendant la voix des étudiants.

LLee ppeettiitt RRoobbeerrttMr. Volzy dans son bureau aucours de l’entretien

10photo: Kévin Deniau

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PPaarrccoouurrss aalltteerrnnéé :: llee bblluueess dduu bbuussiinneessssmmaann……Qui est-ce qui est en 2A à GEM, qui erre dans les couloirs de l’école une semaine sur trois et qui n’est ni enparcours asso, ni en classique, ni en global tech, ni en MIB ??? Bingo, un alterné… Parce que le parcoursle plus people de 2A est aussi en crise, petit passage en revue des choses qui font que les alternés qui chan-tent sont des NO LIFE (mais pleins aux as…ou pas…).

L’alternance en 2A à GEM, c’est :-des contrats adaptés : la 2A en alternance,

c’est une convention de stage qui donnedroit à 12,5% du plafond de la sécuritésociale (soit environ 300€/mois, rappor-tés aux 790€ mensuels qu’un 2A doitpayer pour financer sa scolarité j’ai enviede dire qu’on est large…) le reste devantêtre négocié en période de récession,quoi de plus facile ?

-des offres triées sur le volet et réactuali-sées chaque jour : le service alternancepropose des offres de stages par des en-treprises qui dès le début disent qu’ellesrémunèreront l’alterné au minimum au-torisé mais ce n’est pas grave, pour lesstatistiques, ça fait bien d’avoir 150 of-fres de stages en ligne…

-un service qui donne une bonne image del’école aux entreprises : plusieurs alter-nés ont eu des remarques de leurs mai-tres de stage sur les problèmesrencontrés avec le service alternance no-tamment en termes de délais ou d’er-reurs dans l’édition des conventions…

-une planification adaptée : des semainesde 50 heures de cours sans compter lestravaux de groupes car nous devons ab-solument valider les mêmes matièresque le parcours classique (à l’heure oùon nous bassine avec la validation desacquis en GRH, c’est quand mêmetriste…), des réunions d’informationssur les parcours en 3A et des réunionsde délégués pendant que nous sommes

photo: G Bucher

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en entreprise, notre administratrice quise prend une semaine de congés justependant notre semaine de présence àl’école (très pratique pour résoudre lesproblèmes rapidement… rappelonsqu’elle avait 2 semaines avant et 2 se-maines après pour partir mais nonc’était cette semaine là et rien d’autre!!!)…

-une responsable pédagogique omnipré-sente : nous avons découvert il y a peuqu’une responsable pédagogique s’occu-perait du parcours alterné (il parait…),seulement cette personne ne s’est jamaisprésentée… Mme Ferrier-Ranchoup, àbon entendeur…

-un égal accès aux ressources : nouspayons le même prix qu’un parcoursclassique alors que nous n’avons pas

accès aux mêmes ressources, notam-ment pour les électifs du second semes-tre pour lesquels nous n’avons pasvraiment l’embarras du choix, les fo-rums de recrutement qui ont lieu pen-dant que nous sommes en entreprise…Mais ce n’est pas tout, pour le coursd’anglais préparation au GMAT, les al-ternés devaient avoir 0,5 point de plusen moyenne d’anglais qu’un parcoursclassique pour pouvoir suivre ce cours,on en cherche encore la raison d’ail-leurs…

En bref, et pour conclure, si le service alter-nance de GEM devait avoir une devise, celle-ci se-rait sans doute «« aaiiddee ttooii,, llee cciieell tt’’aaiiddeerraa »»…

Florian Douspis

Lorsqu’on arrive à GEM, fraichement sortis de notre prépa, tout est magnifique. On change d’atmo-sphère, une nouvelle vie s’offre à nous : des soirées à gogo, 10 heures de cours en moins par semaine pourla majorité d’entre nous, des projets plein la tête et des paillettes plein les yeux (souvent dues à l’excès d’al-cool de la veille…). Malheureusement, les 1A ignorent encore le mal qui ronge leurs prédécesseurs et quibientôt va tous nous ronger à petit feu. Ce mal vous le connaissez tous : c’est la REUNIONITE AIGUE.Derrière ce nom barbare se cachent des symptômes bien réels : réunions dans tous les sens, emploi dutemps surchargé, jonglage entre le groupe de Management technologique et celui de Marketing (ou autrec’est selon l’humeur !), prise de tête constante avec les membres chéris de nos groupes respectifs, pic destress lorsqu’on se rend compte qu’une réunion a empiété sur une autre et surtout, des yeux cernés par lesheures passées sur notre « cartable électronique ». Un remède ? Euh … non. Demandez à nos amis les 2A: ce sera pire l’année prochaine, surtout pour les plus téméraires du parcours asso’. Et tout ça pour quoi ?Pour notre bien, voyons… ya pas à dire, en école de commerce, on est vraiment des faignants …

A méditer.Emilie Hennequin

La réunionite aigue

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GGEEMM :: GGrreennoobbllee EEccoollee ddee MMaaggoouuiillllaaggee ??

Pour entrer en Ecole de Commerce nous avons tous dû passer des concours. Quoi qu’on puisseen dire, ce fut une épreuve, quelque chose de difficile, à tel point qu’une fois acceptés, nous

sommes tellement heureux d’avoir l’Ecole de nos rêves ou tout simplement une Ecole, que nous per-dons de vue certaines réalités…et dans l’affaire c’est l’Ecole qui réalise la plus belle opération.

Il faut être clair : nous autres, étudiants, sommesd’abord les clients d’une entreprise très lucrative,l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble : iln’est pas ici question de contester ce statut, en l’in-tégrant, nous l’acceptons ; cet investissement est unmoyen comme un autre de construire une expé-rience et d’accéder à l’emploi.

Partant de ce constat, il y a certaines questionsque NOUS, étudiants et clients, aimerions soulever,parce que c’est tout simplement notre DROIT!

Des questions simples et déroutantes car ellesne trouvent pas de réponses, car elles provoquentune gêne, parce qu’elles font fuir tous ceux à qui onpropose de les écrire noir sur blanc…des questionsqui touchent les administrateurs de notre chèreEcole (et c’est pour ça que c’est si délicat de lesposer), des questions qui remettent en question leurprofessionnalisme…des questions que l’on se posetous mais que chacun passe sous silence…

Il est très facile de trouver dans votre entouragedes personnes ayant souffert directement ou indi-rectement des faits que nous allons soulever et quipourraient avoir l’audace de témoigner.

Est-il encore vrai que l’obtention d’un parcoursdépend du métier d’un papa ou d’une maman quiaura l’opportunité de passer un coup de fil ou frap-per à la porte de certains individus de l’administra-tion ? N’est-ce pas là pousser l’art de la négociationà des extrémités peu académiques ?

Le prix de la scolarité est-il le même pour tous? Certains semblent avoir cotisé à une asso mysté-rieuse offrant des réductions substantielles en la ma-tière.

Concernant les rattrapages, est-il vrai que l’on aplus de chances d’assister à l’escapade mystérieuse deses rattrapages en restant un été à l’ESC que si l’on faitun stage à Paris ou à New Delhi ?

Mais assez de questions…Parlons de faits, d’ex-périences vécues par ces mêmes personnes qui reste-ront anonymes (si nous ne sommes pas paranoïaquesnous voulons rester prudents) :

- A et B ont quatre rattrapages : l’un paie1786€, l’autre 2690€.

- C remplit toutes les conditions néces-saires pour accéder au parcours associatif: à cause d’un malencontreux problèmeinformatique dans l’Ecole de l’innovationet de la technologie, elle fera un parcoursclassique.

- D demande un rendez-vous avec le direc-teur afin de comprendre la décision dujury de scolarité, D n’en obtiendra jamais.

- E a 4 rattrapages et 12,33/20 de moyennegénérale, F en a 6 et 9,4/20.

- E redouble partiellement et F… redoublepartiellement.

- Pire, E a toujours 4 rattrapages et12,33/20 de moyenne générale (redou-blement partiel) et G a 5 rattrapages. De-venez qui passe en deuxième année ? Gsans que cela ne pose de problème à quique ce soit…

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- H vient d’avoir 8,5 à son partiel. I a 9,5.Qui vient à la Toussaint en rattrapage ?I bien sûr, le rattrapage de H s’est mira-culeusement envolé (après négociation,il va sans dire…)

La liste est encore longue mais il ne s’agit pas defaire l’étalage de toute cette médiocrité. Juste pourfinir, comment peut-on encore entendre après cessituations : « votre cas est injuste mais nous ne pou-vons rien faire » ?

En guise de conclusion, sachez qu’il existe dessolutions à ces nombreuses incohérences : plus detransparence, plus de professionnalisme (respectdes règles, des engagements…). Beaucoup de gensdans cette Ecole se donnent du mal pour « ensoleil-ler » notre scolarité, pour que les choses avancent.

Si l’ éducation n’a pas de prix, elle a un coût, noussommes d’accord. Ce coût nous le supportons en par-tie…ne faites pas plus lourdement peser sur nosépaules cette somme par des pratiques frôlant l’inac-ceptable.

Il est possible de mettre fin à ces pratiques…àmoins que l’art de tout négocier à l’école, à commen-cer par ses rattrapages, fasse partie intégrante de lascolarité!

L’Ecole des nouvelles technologies en est-elle res-tée à l’Age de pierre en termes de…blabla !

V.D. & M.S.

photo: G Bucher

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SSttaaiirrwwaayy ttoo hheevveeaannQuelque part dans l’école...

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LLaa mmuussiiqquuee aaddoouucciitt lleess mmœœuurrss ((eett llaa ccrriissee……))La crise est morte : vive la crise! Depuis quelques années, c’est toujours la même chose… Si l’on ne saitcomment les artistes et Britney vont réussir à vendre leur disque dans ceQe Terrrrible crise du pouvoird’achat, force est de constater que la musique est toujours un moyen efficace d’adoucir les problèmes. Abu-sons d’elle !!!

« Ferme ta G***** ou tu vas te faire Marie-Trintigner » dixit Orelsan. Ce rappeur du 1-4 (enfait c’est Caen…) est bizarrement très drôle : sesdélires et son flow à la Eminem sont super entraî-nants. A voir absolument : le clip LE CHANGE-MENT. Plus décalée, Janelle Monaè (Manymoons), très « Outkastée », voit sa cote augmenterautant que les frais de scolarité de GEM ; son flowà la « Hey Ya » est un moyen efficace de décom-presser. Enfin, je dois parler de l’album 5èm Soleilde Kenny Arkana sorti début 2008: elle décrit avecsa hargne altermon-dialiste tous les pro-blèmes actuels denotre société : C’ESTCA LE RAP !

Plus puissant queles chips périmées dela K’fêt, Keziah Jonesc’est LE remède quedevraient prescrirenos politiciens pourredonner confianceaux consommateurs:un son authentique(influence religieusenigériane) et enchan-teur ; bref son nouvelalbum très « blufunk», dynamisé John Le-gend et Kanye West,est un MUST.

Fini le champagne pour la petite bourgeoisie :Papa est ruiné…cependant un dernier millésiméest sorti, c’est la collection 2008-2009 de Costes :toujours lounge toujours agréable: très glamour «Chez Georges » à Paris un peu moins ailleurs... Anoter le très bon Desaparecidos (une copie de Ca-

labria ?!?) de Walter Samuel où la jeune demoiselleénumère toute les places financières touchées par lacrise: sympa !

Dans cette période sombre, le métal comptebien tirer son épingle du jeu (STOP AUX PRE-JUGES) : Dagoba (première partie de Metallica) asorti son album à la mi-octobre et moi j’adore…Re-gardez aussi la série anglaise SKINS (Quid d’uneSKINS party à GEM ?), profitez des chansons et té-léchargez (LEGALEMENT) TOUT : c’est que dubon son pop rock anglais comme Hummer desFoals.

Enfin c’est dans lechaos que rejaillit leplus la lumière : alors(re)découvrons nosclassiques : Chopin, etc.Et surtout un composi-teur brésilien du débutdu siècle Heitor Villa-Lobos (Trenzinho Cai-pira) : UN GENIE.

PS : ZAHO repré-sentera la France auxMTV Music Awards.C’est vraiment la crise!

Hubert Tuilier

MMiiddnniigghhtt CCoowwbbooyyShawter (chanteur), Izakar (guita-riste), Werther (bassiste), Franky(batteur) du groupe Dagoba.

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photo: DR (remerciements:Enternote

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GGeemm iinn WWaayy :: CCoommmmeenntt ssee ppaassssaaiitt llaa vviiee àà ll’’EESSCCeenn11998877 ?? HHeerrvvéé DDeeggaass :: Disons que les choses ne se po-saient pas en terme de crises … tout était à mon-ter, tout était aussi à roder. Donc, ce n’était pas unepériode de crise, mais plutôt une période enthou-siaste et créative … avec des ratés parfois ! Et toutle monde se sentait « co-actionnaire ».

Mais si on doit citer des choses qui ne collaientpas, je dirais, pêle-mêle : - l’école qui a ouvert le 1er octobre 84, pas finie,avec des sacs de plâtre dans les couloirs, les mo-quettes pas finalisées, le parking souterrain sanséclairage (pratique de chercher sa voiture au bri-quet le soir venu) … on habitait le chantier ! Maistout ça se faisait dans une ambiance bon enfant etsouriante.- des « flottements » avec certains professeurs, quin’ont pas forcément fait long feu d’ailleurs (parfoisaidés en ce sens par une aimable pression étu-diante – genre prof qui n’avaient plus aucun élèvevenant à leurs cours)- le bizutage de la deuxième promo, et les désac-cords sur ce qui devait se faire ou pas, ce qui étaitadmissible ou pas, avec les « commandos de bizu-tage dissidents » (les durs) et les « commandosanti commandos de bizutage dissidents » quicherchaient à protéger les bizuths …GGIIWW:: PPaarrlleezz nnoouuss ddee vvoottrree jjoouurrnnaall ssaattyyrriiqquuee ddeell’’ééppooqquuee ??HH..DD:: Le Yéti … « le journal de l’abominable écoledes neiges » … il est né au début de l’école surl’idée d’un trio d’étudiants de la première promo,sur lequel sont venus se greffer quelques « écri-vaillons en herbe » dont je faisais partie. On par-lait de tout, des films à voir au ciné, de la vie

LLaa ccrriissee……ddeeppuuiiss ll’’oorriiggiinnee ddee ll’’ééccoollee !!L’école est née en 1984 et pour la première promo, tout était à faire...le meilleur, comme la pire! Rencontre

avec Hervé Dugas, qui n’était pas le dernier pour remuer les choses ...NNoomm :: Hervé DegasPPrroommoo :: 87 (la première …)PPrrooffeessssiioonn :: j’ai une structure proposant des solutions logicielles et de services/conseil dans le domaine desRH.

grenobloise, de l’état de la neige, du fait qu’on avaitdes problèmes d’approvisionnement en « rochersS*****d » à la cafêt’ … Il y avait une rubrique « mé-disance et mauvaise langue » particulièrement lue,pas seulement par les étudiants ….Le journal, au départ, était financé par l’école, quinous laissait utiliser les photocopieuses gracieuse-ment … au fur et à mesure que le journal devenaitplus lu et parfois plus critique sur l’école et son fonc-tionnement, on nous a fait comprendre qu’il seraitde bon ton de – justement - changer de ton, souspeine de nous voir couper les financements. Alors,les fondateurs du journal ont prit une décision : aulieu de mettre genou à terre, ils ont décidé de dépo-ser officiellement le journal, de trouver des annon-ceurs sponsors, et quand ils ont été prêts, ils ont dità la direction « nous allons voler de nos propresailes ».Une fois, un numéro spécial était sorti sur le direc-teur de l’école (si quelqu’un en trouve un exem-plaire, je lui rachète, c’est une collector !). Un peuféroce : Parodie de lui en couverture, “Médisance etMauvaise Langue” ciblée sur lui… Ca n’a pas forcé-ment été bien pris. Tous les élèves se sont donc re-trouvés convoqués en grand amphi. Le directeurétait arrivé avec la mine grave, avait brandi unexemplaire du journal et dit fermement « Qu’est ceque vous voulez ? Ma tête ? » … grand silence … lepremier qui parlait … et ça s’est arrêté là dessus. GGIIWW:: AAvveezz--vvoouuss ffaaiitt dd’’aauuttrreess aacctteess ddee mmaanniiffeessttaattiioonnssddaannss ll’’ééccoollee ??HH..DD:: Après avoir tenté vainement 2 fois d’être élu auBDE avec une liste délirante appelée la FFL, j’ai or-ganisé, avec quelques complices, un putsch militairesur le BDE le 1er avril de la 3ème année, avec sé-questration plusieurs heures de la présidente, pour-parlers avec un émissaire de la direction pour larelâcher. Nous avons dû nous rendre après avoir été

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attaqués aux fumigènes par les membres du BDEqui venaient libérer leur chef …GGIIWW:: QQuueell rreeggaarrdd ppoorrtteezz--vvoouuss mmaaiinntteennaanntt ssuurrll’’ééccoollee eett ssuurr vvooss aannnnééeess llàà bbaass ??HH..DD:: Même si ce que vous vivez maintenant est for-cément très différent de ce que nous avons connu,nous partageons des choses : une région, la qualitéde ce que nous avons appris, des lieux, des souve-nirs, et puis surtout des choses à construire, pen-dant et après l’école. On est des milliers d’anciens,partout dans le monde… Chacun se souviendra de «son » école. Mais au final, nous aurons tous fait lamême et avec le recul, c’était tellement bien !

Je profite de l’occasion pour faire un clin d’œil enforme d’hommage à Alain, l’un des fondateurs duYéti, qui nous a quitté trop tôt …Et sinon, je vais tenter de venir au Gala cette année.Je n’ai pas fait ça depuis au moins 15 ans … ; Vousacceptez les vieux ?

Interview réalisée par Kévin Deniau

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NNoottrree ddiiggnnee pprrééddéécceesssseeuurrHervé Degas (promo 87)

photo: DR

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