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Edition du Nord www.gazettenpdc.fr N o 8634 - Du 22 au 28 février 2014 SERVICES STATIONS DE LAVAGE POIDS LOURDS • Stéphane Hauspie se lance dans l’entrepreneuriat avec Lavatrans P. 16 Les atouts indéniables du Nord-Pas-de-Calais LES SÉMINAIRES D’ENTREPRISES INDUSTRIE LES RETOMBÉES DU TERMINAL MéTHANIER • Des emplois répartis entre locaux et étrangers P. 20 Hebdomadaire économique et régional Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796 59 e année Prix : 1,50 € SPÉCIAL SÉMINAIRES D’ENTREPRISES

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Edition du Nord www.gazettenpdc.fr No 8634 - Du 22 au 28 février 2014

SERVICESSTATIONS DE LAVAGE POIDS LOURDS • Stéphane Hauspie se lance dans l’entrepreneuriat avec Lavatrans P. 16

Les atouts indéniables du Nord-Pas-de-Calais

LES SémINAIrES D’ENTrEPrISES

INduStRIELES rETOmBéES DU TErmINAL MéTHANIER • des emplois répartis entre locaux et étrangers P. 20

Hebdomadaire économique et régional

Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796

59e année • Prix : 1,50 €

SPécI

AL Sé

mINAIrE

S D’EN

TrEP

rISES

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2 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

SOMMAIRE CAHIER éCONOMIE

à

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17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Étude

L’enquête BMO transfronta-

lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-

gique révèle les chiffres clés

des besoins d’outre-quiévrain.

D’abord en ciblant et en qua-

lifiant les besoins par métier : on cherche

des électriciens du bâtiment, des soudeurs

qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi

que dans le second œuvre, des maçons, des

plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de

la maintenance mécanique et des ouvriers

non qualifiés dans l’extraction. Dans les

services, les besoins sont aussi importants :

éducateurs spécialisés, employés de maison

et femmes de ménage, attachés commer-

ciaux. Les métiers les plus en tension sont

les premiers cités. C’est dans ces branches

que les Français ont donc le plus d’oppor-

tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent

au vu de la raréfaction des compétences :

les soudeurs français travaillant à Anvers via

une agence intérim peuvent espérer près de

4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les

projets de recrutement des entreprises belges

frontalières sont répartis comme suit : 42%

concernent les services (soit près de 5 700

recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie

manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent

de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-

taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.

Enfin, 9% des projets de recrutement provien-

nent du secteur de la construction.

En Wallonie aussi, la ressource humaine

manque. Les zones géographiques les plus

attractives de Flandres ne sont pas les plus

proches. En effet, les cantons de Furnes et

d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200

postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-

trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois

à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes

se démarque fortement des trois autres pôles

avec un taux de saisonnalité très élevé et

moins de difficultés dans les recrutements

que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,

dans une moindre mesure, celui de Roulers

sont ceux qui pèsent le plus dans les

Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière

Flandres, Wallonie

et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent

Morgan RAILANE

La Flandre belge frontalière a

besoin de main‑d’œuvre. Avec un

taux de chômage avoisinant 7%,

le besoin en ressources humaines

est une problématique que le

royaume essaie de résoudre en

communiquant vers l’étranger, en

premier lieu la France. En 2012,

plus de 5 300 entreprises belges

frontalières comptent procéder à

des embauches.

12

Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action

sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.

Projets Projets Taux de

diffi ciles totaux diffi culté

Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)

207 213

97%

Soudeurs qualifi és

184 190

97%

Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment

151 178

85%

Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)

151 183

82%

Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique

122 155

79%

Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)

112 145

77%

Educateurs spécialisés (y compris EJE)

117 160

73%

Employés de maison et personnels de ménage

162 223

73%

Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)

183 281

65%

Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155

249 62%

Ensemble des 200 métiers

7 074 13 759 51%

Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement

diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont

majoritaires.

Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *

Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé

* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements

In

du

st

rie

0500

1 0001 500

2 0002 500

Agriculture

Industrie agroalimentaire

Textile, habillement, cuir, chaussure

Travail du bois, papier et imprimerie

Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage

Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques

Métallurgie et produits métalliques

Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.

Matériel de transport

Autres industries manufacturières

Industries extractives, énergie & gestion des déchets

Construction

Commerce & réparation automobile

Commerce de gros

Commerce de détail

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien

Administration publique, enseignement

Santé humaine et action sociale

Autres activités de services

891

815

562

344

293

384878

481

79253

195 1 184

156 771

708

331 1 113

123

205

43 573708

2 011

658

Se

rv

ice

s

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

13 759 projets

de recrutement

51 % en diffi culté

24 % saisonniers

22 % étab. envisageant

de recruter

Commerce

Services

IAA * et

agriculture 12% (1 635)

Industrie

manufacturière

9% (1 184)

Construction

12% (1 706)

25% (3 469)42% (5 765)

Projets de recrutement

selon le secteur d’activité

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

0

005

0001

0051

0002

0052

0003

0053

004 0

004 5

17%

22%

67%

87%

1 à 4

sal.

5 à 9

sal.

10 à

19 sa

l.

20 à

49 sa

l.

50 à

99 sa

l.

100 à

199 s

al.

200 s

al. e

t +

40%

60%

36%

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

% des étab. envisageant de recruter

Projets de recrutement

Projets de recrutement

et part des établissements

recruteurs par taille

La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille

de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements

de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions

d’embauche de la zone.

* Industrie agroalimentaire

2012

En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,

ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur

à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).

Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de

recrutement que leurs homologues français.

Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne

Flandre belge frontalière

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% d

e pro

jets s

aison

nier

s

2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% d

e pro

jets s

aison

nier

s

2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012

région

L ’emploi : des cadres moins

nombreux.En France métro-politaine. Le sec-

teur de l’assurance totalise

146 100 salariés, dont l’âge

moyen est de 42 ans. Si 15%

ont moins de 30 ans, les

30-40 ans et les 40-50 ans

comptent chacun pour 28%,

les plus de 50 ans affichant

un taux quasiment identique

de 29%. La profession est

féminisée à 59% et diplômée

à 60% au niveau égal ou

supérieur à bac + 2. Les

cadres représentent 43% de

la profession.En Nord-Pas-de-Calais.

Le nombre de salariés y est

de 5 700, soit 4% du total

France métropolitaine. Les

moins de 30 ans y sont plus

nombreux en volumétrie à

17%, les 40-50 ans ne pesant

que 26%. Autres indications,

la faiblesse de la féminisa-

tion à 55%, du nombre de

diplômés à 57% et surtout de

l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-

Pas-de-Calais se situe à la 7e

place des régions françaises.

La région Ile-de-France est,

fort naturellement, la pre-

mière sur le domaine de

l’emploi avec 58 400 sala-

riés devant Poitou-Cha-

rentes (11 100), Pays de la

Loire (9 200), Rhône-Alpes

(8 900), Provence-Alpes-

Côte d’Azur (avec la Corse)

(7 000) et la région Centre

(6 300).Cette septième place peut

trouver explication dans la

trop grande proximité avec

Paris et la région Ile-de-

France, l’absence de sièges

sociaux comme en Poitou-

Charentes, notamment à

Niort, siège de nombreuses

mutuelles, et les mouvements

de fusion qui ont marqué ces

dernières années.Le chiffre d’affaires : au

4e rang en dommages aux

biens professionnels.En France métropolitaine.

Le secteur de l’assurance a

enregistré un chiffre d’af-

faires total de 205 Mds€ qui

se répartit en 45 Mds€ en

assurances de biens et res-

ponsabilité, 17,3 Mds€ en

assurance maladie et acci-

dents corporels et en 142,7

Mds€ en assurance vie et

capitalisation.Dans le secteur de l’assu-

rance de biens et responsa-

bilité, l’automobile compte

pour 17,7 Mds€, les dom-

mages de biens aux particu-

liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,

les dommages de biens pro-

fessionnels (DBPro) pour 5,8

Mds€ et les dommages de

biens agricoles (DBA) pour

962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le

chiffre d’affaires total y est de

9,8 Mds€ et représente 4,8%

du chiffre d’affaires total

France métropolitaine. L’assu-

rance biens et responsabilité à

2,3 Mds€ pèse 5,2% du total

national, dont l’automobile

4,9% à 875 M€, les DBPa

4,5% à 354 M€, les DBPro

5,8% à 333 M€ et les DBA

3,1% à 29 M€. L’assurance

maladie et les accidents cor-

porels y interviennent

ASSURANCESSelon les données de la FFSA, le

Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang

Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site

internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des

éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance

en région en 2010. L’occasion de replacer

ce secteur d’activité en comparaison avec

les autres régions françaises sur les deux

thématiques traitées de l’emploi et du

chiffre d’affaires.

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régionPReMieR investisseuR Régio-nal privé • Le groupe irD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6

DéveLoPPement DuraBLeRse : ResPonsabilité sociétale et enviRonneMentale Sommet de la terre : la déléga-tion régionale revient de rio avec

SaLonXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre-mière édition de la FastFashion Lille P. 24

bruno Mulliez devant la fresque-puzzle du centenaire, de plusieurs mètres carrés…

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17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Étude

L’enquête BMO transfronta-

lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-

gique révèle les chiffres clés

des besoins d’outre-quiévrain.

D’abord en ciblant et en qua-

lifiant les besoins par métier : on cherche

des électriciens du bâtiment, des soudeurs

qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi

que dans le second œuvre, des maçons, des

plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de

la maintenance mécanique et des ouvriers

non qualifiés dans l’extraction. Dans les

services, les besoins sont aussi importants :

éducateurs spécialisés, employés de maison

et femmes de ménage, attachés commer-

ciaux. Les métiers les plus en tension sont

les premiers cités. C’est dans ces branches

que les Français ont donc le plus d’oppor-

tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent

au vu de la raréfaction des compétences :

les soudeurs français travaillant à Anvers via

une agence intérim peuvent espérer près de

4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les

projets de recrutement des entreprises belges

frontalières sont répartis comme suit : 42%

concernent les services (soit près de 5 700

recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie

manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent

de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-

taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.

Enfin, 9% des projets de recrutement provien-

nent du secteur de la construction.

En Wallonie aussi, la ressource humaine

manque. Les zones géographiques les plus

attractives de Flandres ne sont pas les plus

proches. En effet, les cantons de Furnes et

d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200

postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-

trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois

à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes

se démarque fortement des trois autres pôles

avec un taux de saisonnalité très élevé et

moins de difficultés dans les recrutements

que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,

dans une moindre mesure, celui de Roulers

sont ceux qui pèsent le plus dans les

Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière

Flandres, Wallonie

et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent

Morgan RAILANE

La Flandre belge frontalière a

besoin de main‑d’œuvre. Avec un

taux de chômage avoisinant 7%,

le besoin en ressources humaines

est une problématique que le

royaume essaie de résoudre en

communiquant vers l’étranger, en

premier lieu la France. En 2012,

plus de 5 300 entreprises belges

frontalières comptent procéder à

des embauches.

12

Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action

sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.

Projets Projets Taux de

diffi ciles totaux diffi culté

Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)

207 213

97%

Soudeurs qualifi és

184 190

97%

Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment

151 178

85%

Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)

151 183

82%

Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique

122 155

79%

Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)

112 145

77%

Educateurs spécialisés (y compris EJE)

117 160

73%

Employés de maison et personnels de ménage

162 223

73%

Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)

183 281

65%

Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155

249 62%

Ensemble des 200 métiers

7 074 13 759 51%

Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement

diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont

majoritaires.

Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *

Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé

* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements

In

du

st

rie

0500

1 0001 500

2 0002 500

Agriculture

Industrie agroalimentaire

Textile, habillement, cuir, chaussure

Travail du bois, papier et imprimerie

Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage

Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques

Métallurgie et produits métalliques

Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.

Matériel de transport

Autres industries manufacturières

Industries extractives, énergie & gestion des déchets

Construction

Commerce & réparation automobile

Commerce de gros

Commerce de détail

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien

Administration publique, enseignement

Santé humaine et action sociale

Autres activités de services

891

815

562

344

293

384878

481

79253

195 1 184

156 771

708

331 1 113

123

205

43 573708

2 011

658

Se

rv

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s

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

13 759 projets

de recrutement

51 % en diffi culté

24 % saisonniers

22 % étab. envisageant

de recruter

Commerce

Services

IAA * et

agriculture 12% (1 635)

Industrie

manufacturière

9% (1 184)

Construction

12% (1 706)

25% (3 469)42% (5 765)

Projets de recrutement

selon le secteur d’activité

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

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0051

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0052

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0053

004 0

004 5

17%

22%

67%

87%

1 à 4

sal.

5 à 9

sal.

10 à

19 sa

l.

20 à

49 sa

l.

50 à

99 sa

l.

100 à

199 s

al.

200 s

al. e

t +

40%

60%

36%

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

% des étab. envisageant de recruter

Projets de recrutement

Projets de recrutement

et part des établissements

recruteurs par taille

La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille

de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements

de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions

d’embauche de la zone.

* Industrie agroalimentaire

2012

En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,

ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur

à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).

Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de

recrutement que leurs homologues français.

Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne

Flandre belge frontalière

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% de

proje

ts sa

isonn

iers

2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% de

proje

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2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012

région

L ’emploi : des cadres moins

nombreux.En France métro-politaine. Le sec-

teur de l’assurance totalise

146 100 salariés, dont l’âge

moyen est de 42 ans. Si 15%

ont moins de 30 ans, les

30-40 ans et les 40-50 ans

comptent chacun pour 28%,

les plus de 50 ans affichant

un taux quasiment identique

de 29%. La profession est

féminisée à 59% et diplômée

à 60% au niveau égal ou

supérieur à bac + 2. Les

cadres représentent 43% de

la profession.En Nord-Pas-de-Calais .

Le nombre de salariés y est

de 5 700, soit 4% du total

France métropolitaine. Les

moins de 30 ans y sont plus

nombreux en volumétrie à

17%, les 40-50 ans ne pesant

que 26%. Autres indications,

la faiblesse de la féminisa-

tion à 55%, du nombre de

diplômés à 57% et surtout de

l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-

Pas-de-Calais se situe à la 7e

place des régions françaises.

La région Ile-de-France est,

fort naturellement, la pre-

mière sur le domaine de

l’emploi avec 58 400 sala-

riés devant Poitou-Cha-

rentes (11 100), Pays de la

Loire (9 200), Rhône-Alpes

(8 900), Provence-Alpes-

Côte d’Azur (avec la Corse)

(7 000) et la région Centre

(6 300).Cette septième place peut

trouver explication dans la

trop grande proximité avec

Paris et la région Ile-de-

France, l’absence de sièges

sociaux comme en Poitou-

Charentes, notamment à

Niort, siège de nombreuses

mutuelles, et les mouvements

de fusion qui ont marqué ces

dernières années.Le chiffre d’affaires : au

4e rang en dommages aux

biens professionnels.En France métropolitaine.

Le secteur de l’assurance a

enregistré un chiffre d’af-

faires total de 205 Mds€ qui

se répartit en 45 Mds€ en

assurances de biens et res-

ponsabilité, 17,3 Mds€ en

assurance maladie et acci-

dents corporels et en 142,7

Mds€ en assurance vie et

capitalisation.Dans le secteur de l’assu-

rance de biens et responsa-

bilité, l’automobile compte

pour 17,7 Mds€, les dom-

mages de biens aux particu-

liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,

les dommages de biens pro-

fessionnels (DBPro) pour 5,8

Mds€ et les dommages de

biens agricoles (DBA) pour

962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le

chiffre d’affaires total y est de

9,8 Mds€ et représente 4,8%

du chiffre d’affaires total

France métropolitaine. L’assu-

rance biens et responsabilité à

2,3 Mds€ pèse 5,2% du total

national, dont l’automobile

4,9% à 875 M€, les DBPa

4,5% à 354 M€, les DBPro

5,8% à 333 M€ et les DBA

3,1% à 29 M€. L’assurance

maladie et les accidents cor-

porels y interviennent

ASSURANCESSelon les données de la FFSA, le

Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang

Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site

internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des

éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance

en région en 2010. L’occasion de replacer

ce secteur d’activité en comparaison avec

les autres régions françaises sur les deux

thématiques traitées de l’emploi et du

chiffre d’affaires.

© Ph

otos

Dey

an g

eorg

iev

- Fo

tolia

.com

Xxcvbxcv dfjfghkg youop; erte xbfhjfgjk dfjbxzcvz sdgfsdfg sdfgsdf sdfgs sdfgsdfg sdfgsd sdfgsd

Hebdomadaire économique et régional Edition du Nord

Cahier Economie www.gazettenpdc.fr No 8464 - Du 7 au 13 juillet 2012

Mulliez-Richebé veut se faiRe connaîtRe du noRd-Pas de calais…

100 ans et plein d’idées !

Bi-hebdomadaire économique et régional - 8-9-102 002 - n°0 - 1,14 €57e année

Prix : 1,50 €

Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796

régionPReMieR investisseuR Régio-nal privé • Le groupe irD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6

DéveLoPPement DuraBLeRse : ResPonsabilité sociétale et enviRonneMentale Sommet de la terre : la déléga-tion régionale revient de rio avec

SaLonXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre-mière édition de la FastFashion Lille P. 24

bruno Mulliez devant la fresque-puzzle du centenaire, de plusieurs mètres carrés…

23

17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Étude

L’enquête BMO transfronta-

lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-

gique révèle les chiffres clés

des besoins d’outre-quiévrain.

D’abord en ciblant et en qua-

lifiant les besoins par métier : on cherche

des électriciens du bâtiment, des soudeurs

qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi

que dans le second œuvre, des maçons, des

plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de

la maintenance mécanique et des ouvriers

non qualifiés dans l’extraction. Dans les

services, les besoins sont aussi importants :

éducateurs spécialisés, employés de maison

et femmes de ménage, attachés commer-

ciaux. Les métiers les plus en tension sont

les premiers cités. C’est dans ces branches

que les Français ont donc le plus d’oppor-

tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent

au vu de la raréfaction des compétences :

les soudeurs français travaillant à Anvers via

une agence intérim peuvent espérer près de

4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les

projets de recrutement des entreprises belges

frontalières sont répartis comme suit : 42%

concernent les services (soit près de 5 700

recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie

manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent

de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-

taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.

Enfin, 9% des projets de recrutement provien-

nent du secteur de la construction.

En Wallonie aussi, la ressource humaine

manque. Les zones géographiques les plus

attractives de Flandres ne sont pas les plus

proches. En effet, les cantons de Furnes et

d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200

postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-

trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois

à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes

se démarque fortement des trois autres pôles

avec un taux de saisonnalité très élevé et

moins de difficultés dans les recrutements

que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,

dans une moindre mesure, celui de Roulers

sont ceux qui pèsent le plus dans les

Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière

Flandres, Wallonie

et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent

Morgan RAILANE

La Flandre belge frontalière a

besoin de main‑d’œuvre. Avec un

taux de chômage avoisinant 7%,

le besoin en ressources humaines

est une problématique que le

royaume essaie de résoudre en

communiquant vers l’étranger, en

premier lieu la France. En 2012,

plus de 5 300 entreprises belges

frontalières comptent procéder à

des embauches.

12

Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action

sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.

Projets Projets Taux de

diffi ciles totaux diffi culté

Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)

207 213

97%

Soudeurs qualifi és

184 190

97%

Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment

151 178

85%

Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)

151 183

82%

Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique

122 155

79%

Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)

112 145

77%

Educateurs spécialisés (y compris EJE)

117 160

73%

Employés de maison et personnels de ménage

162 223

73%

Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)

183 281

65%

Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155

249 62%

Ensemble des 200 métiers

7 074 13 759 51%

Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement

diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont

majoritaires.

Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *

Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé

* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements

In

du

st

rie

0500

1 0001 500

2 0002 500

Agriculture

Industrie agroalimentaire

Textile, habillement, cuir, chaussure

Travail du bois, papier et imprimerie

Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage

Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques

Métallurgie et produits métalliques

Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.

Matériel de transport

Autres industries manufacturières

Industries extractives, énergie & gestion des déchets

Construction

Commerce & réparation automobile

Commerce de gros

Commerce de détail

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien

Administration publique, enseignement

Santé humaine et action sociale

Autres activités de services

891

815

562

344

293

384878

481

79253

195 1 184

156 771

708

331 1 113

123

205

43 573708

2 011

658

Se

rv

ice

s

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

13 759 projets

de recrutement

51 % en diffi culté

24 % saisonniers

22 % étab. envisageant

de recruter

Commerce

Services

IAA * et

agriculture 12% (1 635)

Industrie

manufacturière

9% (1 184)

Construction

12% (1 706)

25% (3 469)42% (5 765)

Projets de recrutement

selon le secteur d’activité

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

0

005

0001

0051

0002

0052

0003

0053

004 0

004 5

17%

22%

67%

87%

1 à 4

sal.

5 à 9

sal.

10 à

19 sa

l.

20 à

49 sa

l.

50 à

99 sa

l.

100 à

199 s

al.

200 s

al. e

t +

40%

60%

36%

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

% des étab. envisageant de recruter

Projets de recrutement

Projets de recrutement

et part des établissements

recruteurs par taille

La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille

de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements

de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions

d’embauche de la zone.

* Industrie agroalimentaire

2012

En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,

ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur

à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).

Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de

recrutement que leurs homologues français.

Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne

Flandre belge frontalière

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% d

e pro

jets s

aison

nier

s

2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %

32 %34 %

36 %38 %

40 %42 %

44 %46 %

48 %

% de projets difficiles

% d

e pro

jets s

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2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012

région

L ’emploi : des cadres moins

nombreux.En France métro-politaine. Le sec-

teur de l’assurance totalise

146 100 salariés, dont l’âge

moyen est de 42 ans. Si 15%

ont moins de 30 ans, les

30-40 ans et les 40-50 ans

comptent chacun pour 28%,

les plus de 50 ans affichant

un taux quasiment identique

de 29%. La profession est

féminisée à 59% et diplômée

à 60% au niveau égal ou

supérieur à bac + 2. Les

cadres représentent 43% de

la profession.En Nord-Pas-de-Calais.

Le nombre de salariés y est

de 5 700, soit 4% du total

France métropolitaine. Les

moins de 30 ans y sont plus

nombreux en volumétrie à

17%, les 40-50 ans ne pesant

que 26%. Autres indications,

la faiblesse de la féminisa-

tion à 55%, du nombre de

diplômés à 57% et surtout de

l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-

Pas-de-Calais se situe à la 7e

place des régions françaises.

La région Ile-de-France est,

fort naturellement, la pre-

mière sur le domaine de

l’emploi avec 58 400 sala-

riés devant Poitou-Cha-

rentes (11 100), Pays de la

Loire (9 200), Rhône-Alpes

(8 900), Provence-Alpes-

Côte d’Azur (avec la Corse)

(7 000) et la région Centre

(6 300).Cette septième place peut

trouver explication dans la

trop grande proximité avec

Paris et la région Ile-de-

France, l’absence de sièges

sociaux comme en Poitou-

Charentes, notamment à

Niort, siège de nombreuses

mutuelles, et les mouvements

de fusion qui ont marqué ces

dernières années.Le chiffre d’affaires : au

4e rang en dommages aux

biens professionnels.En France métropolitaine.

Le secteur de l’assurance a

enregistré un chiffre d’af-

faires total de 205 Mds€ qui

se répartit en 45 Mds€ en

assurances de biens et res-

ponsabilité, 17,3 Mds€ en

assurance maladie et acci-

dents corporels et en 142,7

Mds€ en assurance vie et

capitalisation.Dans le secteur de l’assu-

rance de biens et responsa-

bilité, l’automobile compte

pour 17,7 Mds€, les dom-

mages de biens aux particu-

liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,

les dommages de biens pro-

fessionnels (DBPro) pour 5,8

Mds€ et les dommages de

biens agricoles (DBA) pour

962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le

chiffre d’affaires total y est de

9,8 Mds€ et représente 4,8%

du chiffre d’affaires total

France métropolitaine. L’assu-

rance biens et responsabilité à

2,3 Mds€ pèse 5,2% du total

national, dont l’automobile

4,9% à 875 M€, les DBPa

4,5% à 354 M€, les DBPro

5,8% à 333 M€ et les DBA

3,1% à 29 M€. L’assurance

maladie et les accidents cor-

porels y interviennent

ASSURANCESSelon les données de la FFSA, le

Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang

Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site

internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des

éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance

en région en 2010. L’occasion de replacer

ce secteur d’activité en comparaison avec

les autres régions françaises sur les deux

thématiques traitées de l’emploi et du

chiffre d’affaires.

© Ph

otos

Dey

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tolia

.com

Xxcvbxcv dfjfghkg youop; erte xbfhjfgjk dfjbxzcvz sdgfsdfg sdfgsdf sdfgs sdfgsdfg sdfgsd sdfgsd

Hebdomadaire économique et régional Edition du Nord

Cahier Economie www.gazettenpdc.fr No 8464 - Du 7 au 13 juillet 2012

Mulliez-Richebé veut se faiRe connaîtRe du noRd-Pas de calais…

100 ans et plein d’idées !

Bi-hebdomadaire économique et régional - 8-9-102 002 - n°0 - 1,14 €57e année

Prix : 1,50 €

Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796

régionPReMieR investisseuR Régio-nal privé • Le groupe irD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6

DéveLoPPement DuraBLeRse : ResPonsabilité sociétale et enviRonneMentale Sommet de la terre : la déléga-tion régionale revient de rio avec

SaLonXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre-mière édition de la FastFashion Lille P. 24

bruno Mulliez devant la fresque-puzzle du centenaire, de plusieurs mètres carrés…

23

17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Étude

L’enquête BMO transfronta-

lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-

gique révèle les chiffres clés

des besoins d’outre-quiévrain.

D’abord en ciblant et en qua-

lifiant les besoins par métier : on cherche

des électriciens du bâtiment, des soudeurs

qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi

que dans le second œuvre, des maçons, des

plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de

la maintenance mécanique et des ouvriers

non qualifiés dans l’extraction. Dans les

services, les besoins sont aussi importants :

éducateurs spécialisés, employés de maison

et femmes de ménage, attachés commer-

ciaux. Les métiers les plus en tension sont

les premiers cités. C’est dans ces branches

que les Français ont donc le plus d’oppor-

tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent

au vu de la raréfaction des compétences :

les soudeurs français travaillant à Anvers via

une agence intérim peuvent espérer près de

4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les

projets de recrutement des entreprises belges

frontalières sont répartis comme suit : 42%

concernent les services (soit près de 5 700

recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie

manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent

de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-

taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.

Enfin, 9% des projets de recrutement provien-

nent du secteur de la construction.

En Wallonie aussi, la ressource humaine

manque. Les zones géographiques les plus

attractives de Flandres ne sont pas les plus

proches. En effet, les cantons de Furnes et

d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200

postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-

trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois

à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes

se démarque fortement des trois autres pôles

avec un taux de saisonnalité très élevé et

moins de difficultés dans les recrutements

que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,

dans une moindre mesure, celui de Roulers

sont ceux qui pèsent le plus dans les

Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière

Flandres, Wallonie

et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent

Morgan RAILANE

La Flandre belge frontalière a

besoin de main‑d’œuvre. Avec un

taux de chômage avoisinant 7%,

le besoin en ressources humaines

est une problématique que le

royaume essaie de résoudre en

communiquant vers l’étranger, en

premier lieu la France. En 2012,

plus de 5 300 entreprises belges

frontalières comptent procéder à

des embauches.

12

Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action

sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.

Projets Projets Taux de

diffi ciles totaux diffi culté

Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)

207 213

97%

Soudeurs qualifi és

184 190

97%

Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment

151 178

85%

Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)

151 183

82%

Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique

122 155

79%

Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)

112 145

77%

Educateurs spécialisés (y compris EJE)

117 160

73%

Employés de maison et personnels de ménage

162 223

73%

Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)

183 281

65%

Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155

249 62%

Ensemble des 200 métiers

7 074 13 759 51%

Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement

diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont

majoritaires.

Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *

Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé

* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements

Indu

stri

e

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500

Agriculture

Industrie agroalimentaire

Textile, habillement, cuir, chaussure

Travail du bois, papier et imprimerie

Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage

Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques

Métallurgie et produits métalliques

Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.

Matériel de transport

Autres industries manufacturières

Industries extractives, énergie & gestion des déchets

Construction

Commerce & réparation automobile

Commerce de gros

Commerce de détail

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien

Administration publique, enseignement

Santé humaine et action sociale

Autres activités de services

891

815

562

344

293

384 878

481

79253

195 1 184

156 771

708

331 1 113

123

205

43 573708 2 011

658

Serv

ices

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

13 759 projets

de recrutement

51 % en diffi culté

24 % saisonniers

22 % étab. envisageant

de recruter

Commerce

Services

IAA * et

agriculture 12% (1 635)

Industrie

manufacturière

9% (1 184)

Construction

12% (1 706)

25% (3 469) 42% (5 765)Projets de recrutement

selon le secteur d’activité

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

0

005

0001

0051

0002

0052

0003

0053

004 0

004 5

17%

22%

67%

87%

1 à 4 sa

l.

5 à 9 sa

l.

10 à 19

sal.

20 à 49

sal.

50 à 99

sal.

100 à 1

99 sal.

200 sal

. et +

40%

60%

36%

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

% des étab. envisageant de recruter

Projets de recrutement

Projets de recrutement

et part des établissements

recruteurs par taille

La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille

de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements

de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions

d’embauche de la zone.

* Industrie agroalimentaire

2012

En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,

ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur

à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).

Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de

recrutement que leurs homologues français.

Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne

Flandre belge frontalière

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %32 %

34 %36 %

38 %40 %

42 %44 %

46 %48 %

% de projets difficiles

% de p

rojets s

aisonni

ers

2 %

8 %

6 %

4 %

10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

MOUSCRON

1 520

TOURNAI

1 967

ATH

1 112

1 500

MOMOU

11

Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de

saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles

restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.

Diffi culté

-

+

-

+Saisonnalité

Mini

1 112

Maxi

Echelle projets de recrutement

1 967

22

0 %30 %32 %

34 %36 %

38 %40 %

42 %44 %

46 %48 %

% de projets difficiles

% de p

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2 %

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10 %

12 %

14 %

16 %

18 %

20 %

Mouscron

Tournai

Ath

Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière

Diffi culté et saisonnalité des bassins

ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE

6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012

région

L ’emploi : des cadres moins

nombreux.En France métro-politaine. Le sec-

teur de l’assurance totalise

146 100 salariés, dont l’âge

moyen est de 42 ans. Si 15%

ont moins de 30 ans, les

30-40 ans et les 40-50 ans

comptent chacun pour 28%,

les plus de 50 ans affichant

un taux quasiment identique

de 29%. La profession est

féminisée à 59% et diplômée

à 60% au niveau égal ou

supérieur à bac + 2. Les

cadres représentent 43% de

la profession.En Nord-Pas-de-Calais.

Le nombre de salariés y est

de 5 700, soit 4% du total

France métropolitaine. Les

moins de 30 ans y sont plus

nombreux en volumétrie à

17%, les 40-50 ans ne pesant

que 26%. Autres indications,

la faiblesse de la féminisa-

tion à 55%, du nombre de

diplômés à 57% et surtout de

l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-

Pas-de-Calais se situe à la 7e

place des régions françaises.

La région Ile-de-France est,

fort naturellement, la pre-

mière sur le domaine de

l’emploi avec 58 400 sala-

riés devant Poitou-Cha-

rentes (11 100), Pays de la

Loire (9 200), Rhône-Alpes

(8 900), Provence-Alpes-

Côte d’Azur (avec la Corse)

(7 000) et la région Centre

(6 300).Cette septième place peut

trouver explication dans la

trop grande proximité avec

Paris et la région Ile-de-

France, l’absence de sièges

sociaux comme en Poitou-

Charentes, notamment à

Niort, siège de nombreuses

mutuelles, et les mouvements

de fusion qui ont marqué ces

dernières années.Le chiffre d’affaires : au

4e rang en dommages aux

biens professionnels.En France métropolitaine.

Le secteur de l’assurance a

enregistré un chiffre d’af-

faires total de 205 Mds€ qui

se répartit en 45 Mds€ en

assurances de biens et res-

ponsabilité, 17,3 Mds€ en

assurance maladie et acci-

dents corporels et en 142,7

Mds€ en assurance vie et

capitalisation.Dans le secteur de l’assu-

rance de biens et responsa-

bilité, l’automobile compte

pour 17,7 Mds€, les dom-

mages de biens aux particu-

liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,

les dommages de biens pro-

fessionnels (DBPro) pour 5,8

Mds€ et les dommages de

biens agricoles (DBA) pour

962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le

chiffre d’affaires total y est de

9,8 Mds€ et représente 4,8%

du chiffre d’affaires total

France métropolitaine. L’assu-

rance biens et responsabilité à

2,3 Mds€ pèse 5,2% du total

national, dont l’automobile

4,9% à 875 M€, les DBPa

4,5% à 354 M€, les DBPro

5,8% à 333 M€ et les DBA

3,1% à 29 M€. L’assurance

maladie et les accidents cor-

porels y interviennent

ASSURANCESSelon les données de la FFSA, le

Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang

Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site

internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des

éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance

en région en 2010. L’occasion de replacer

ce secteur d’activité en comparaison avec

les autres régions françaises sur les deux

thématiques traitées de l’emploi et du

chiffre d’affaires.

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La Gazette Nord - Pas de Calais est constituée d’un cahier Economie et d’un cahier Juridique. Cet exemplaire de La Gazette Nord - Pas de Calais ne comprend aucun document en asile.

SARL au capital de 160 000 euros

Fondateur :Jean DOURIEZ

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LILLE 7 rue Jacquemars-Giélée59800 LILLEStandard : 03 28 38 45 45

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ImPRImERIE : db PRINT NORD SARL 53, rue de la Lys - BP 9006859431 HALLUIN CEDEXTél. 03 20 28 83 20, Fax 03 20 28 83 25

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Abonnement d’un an : 45 € par édition

à LA uNE

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES • Une activité soutenue malgré un contexte économique difficile p. 3

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

Profession : organisatrice de séminaires p. 4

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

Utiliser les valeurs du sport dans les séminaires p. 6

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

Dépaysement et séminaire réussi au ValJoly p. 8

SPécIAL SémINAIrES D’ENTREpRISES • La Chartreuse : des professionnels pour tous vos séminaires p. 10

COLLECtIVItéSPrOJET D’“ESPAcE TEST AGrIcOLE” DANS L’AVESNOIS

Une autre implantation à l’étude p. 12

INduStRIEwAmBrEchIES

Nord laser tube, sous-traitant de la découpe p. 14

SOcIéTé AcTEG à FErrIèrE-LA-GrANDE (SAmBrE)

Un sous-traitant et un spécialiste de l’extrême p. 14

ACtuALItéS CONSuLAIRESBILAN ET PErSPEcTIVES : rENcONTrES réGIONALES DE L’écONOmIE

2013 l’année à oublier et 2014 celle dont on se souviendra ? p. 15

SERVICESSTATIONS DE LAVAGE POIDS LOUrDS • Stéphane Hauspie se lance dans l’entrepreneuriat avec Lavatrans p. 16

Le RER de la ville de Roncq fédère déjà plus de 200 entreprises p. 16

INFOS SECtEuRS p. 17

ASSOCIATION • “échanger librement pour apprendre à penser autrement” p. 19

INduStRIE

LES rETOmBéES DU TErmINAL méThANIEr

Des emplois répartis entre locaux et étrangers p. 20

ENtREPRISE

LES réSULTATS 2013 • Le commerce extérieur

suit la tendance générale de l’économie p. 21

JuRIdIQuE

SIGNATUrE D’UN PrOTOcOLE ENTrE LE PArQUET ET LE TrIBUNAL DE

cOmmErcE DE LILLE • Parquet et tribunal de commerce

de Lille ensemble pour préserver l’emploi p. 23

L’accueil des gens du voyage par les communes

de moins de 5 000 habitants p. 24

EmPLOI p. 26

Livres

SéLEcTION DE LA SEmAINE • Spécial Italie p. 28

EN BREF AcTUALITé écONOmIQUE BELGE p. 29

EN VuE

Soirée Jazz avec Fidal, Finorpa et KPMG p. 30

L’anniversaire de sa Majesté l’Empereur du Japon p. 31

Page 3: Gazette NPDC GN_8634.compressed

328 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

à LA UNESPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

une activité soutenue malgré un contexte économique difficileL’activité des séminaires d’entreprises ne semble pas s’essouffler à l’échelle de la région. Les chiffres de l’activité pour l’année 2012 laissent même entrevoir une légère augmentation par rapport à 2011, tant en nombre d’événements et de participants qu’en chiffre d’affaires généré. Explications.

Ce n’est pas une surprise : en 2011 et en 2012 (les chiffres pour 2013 n’ont pas encore été publiés), la métropole lilloise a accueilli la

majorité des congrès et séminaires orga-nisés à l’échelle de la région et une grosse part du total des participants. Lille est éco-nomiquement plus dynamique que le reste de la région et possède plus de structures de grandes capacités. Enfin, le dernier atout de la métropole lilloise est sans conteste son acces-sibilité grâce à un réseau de transport dense. Ainsi, 62,3% des séminaires ont été orga-nisés sur Lille, avec une moyenne de 51 par-ticipants par manifestation. Le département du Nord se place donc très logiquement en tête en termes de manifestations accueillies (72,3%). Mais il ne faut pas se méprendre : des secteurs comme le Hainaut ou encore l’Avesnois ont vu leur taux de manifesta-tions augmenter ces dernières années, et des efforts particuliers sont faits pour attirer tou-jours plus d’entreprises (cf. le ValJoly p. 8) Le département du Pas-de-Calais a accueilli 27,7% des séminaires en 2012, avec une moyenne très honorable de 42 participants par manifestation. A la différence du Nord et de la métropole lilloise, la répartition est plus homo-gène et les séminaires sont tout aussi nom-breux en Artois (Arras), Haut-Artois (Lens, Béthune) ou encore dans le Boulonnais.Historiquement plus dynamique, il apparaît que l’Arrageois est maintenant rattrapé par Lens et la Côte d’Opale. La tendance est loin de s’inverser : l’ouverture du Louvre-Lens et l’engouement des entreprises, asso-ciations et collectivités pour ce nouvel équi-pement devraient peser davantage dans les prochaines études.

Terre d’accueil. Si le bilan dressé par les pro-fessionnels du secteur fait état d’une activité

satisfaisante et soutenue tout au long de l’année, il n’en reste pas moins que le marché à l’échelle nationale subit une baisse. En effet, les entre-prises ont des budgets plus serrés, les manifes-tations sont plus courtes et la distance entre le lieu de l’événement et l’entreprise est réduite. Les entreprises se tournent aujourd’hui beau-coup plus volontiers vers des lieux originaux, offrant à la fois un dépaysement et un niveau d’équipement d’excellence (cf. la Chartreuse du Val Saint-Esprit p. 10) et délaissent parfois les activités annexes et périphériques. Dans ce cadre, les hôteliers tirent leur épingle du jeu. Il ressort également de l’étude menée par le CRT (Comité régional du tourisme) et son observatoire économique qu’il existe deux grandes périodes (juin et septembre) où l’acti-vité des séminaires est beaucoup plus intense. La région a ainsi accueilli 17 386 manifesta-tions en 2012 pour 810 383 participants, soit une augmentation de 8,6% des participants par rapport à l’année précédente. Parmi ces évé-nements, 78,5% n’excèdent pas une journée

et 80,5% rassemblent moins de 50 personnes. Le secteur privé est largement représenté avec 70,6% des manifestations au détriment des agences événementielles qui n’ont géré que 6,7% des séminaires en 2012. Enfin, le taux de fidélisation est en hausse à 67,1% contre 65% une année auparavant. La région Nord-Pas-de-Calais affiche donc des chiffres d’acti-vité intéressants. Les organisateurs régionaux agissent avant tout sur le territoire régional et essentiellement pour des salariés et des entre-prises nordistes (67,9%). Viennent ensuite les organisateurs d’Ile-de- France (10,7%) et ceux du Grand-Nord (Picardie, Normandie, Cham-pagne-Ardenne) avec 6,3%. Le Nord-Pas-de-Calais attire également des entreprises étran-gères : belges (6,7%) et britanniques (3,3%). La région a des atouts indéniables en matière d’accueil de séminaires, tant pour ses propres entreprises, qui jouent la carte de la proxi-mité, que pour les sociétés parisiennes et les étrangers, à la recherche d’un dépaysement à moindres frais. Guillaume CUGIER

Les séminaires en région Nord-Pas-de-Calais en 2012 : carte de répartition géographique des séminaires et des participants.

Page 4: Gazette NPDC GN_8634.compressed

4 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

à LA UNE

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

Profession : organisatrice de séminaires

Guillaume CuGIER

Organiser des séminaires d’entreprise est bel et bien une profession à part entière. Géraldine Benjamin en a organisé pendant une vingtaine d’années pour le compte du Crédit mutuel Nord Europe. Elle nous fait partager son expérience.

Organiser un sémi-naire pour une entreprise ne s’im-provise pas, que celui-ci réponde à

la volonté de susciter la cohé-sion au sein d’une équipe, serve à faire passer des mes-sages ou à récompenser un salarié. “Pour l’entreprise, ces différents types de sémi-naires n’ont pas du tout la même valeur et il est impor-tant de bien poser les objectifs que l’on souhaite atteindre”, indique Géraldine Benjamin, ancienne responsable de la communication événementielle et des relations presse pour le Crédit mutuel Nord Europe et, depuis avril 2012, directrice de la communication de la Caisse d’épargne Nord France Europe. “La première étape consiste à cerner le public et ses attentes. Mieux on le connaît, plus il sera facile de le satisfaire.” Il faut garder à l’esprit quand on organise ce type d’événe-ment qu’il y a toujours deux clients, le participant et le com-manditaire. “Il n’est pas tou-jours facile de les satisfaire et l’enjeu est de toujours essayer de faire au mieux.” La sécurité des personnes est également un élément primordial à prendre en compte, notamment lorsque plusieurs cadres dirigeants participent à un séminaire à

l’étranger. “Pas question, par exemple, de les faire voyager en même temps dans le même avion. Il faut limiter le risque au maximum en cas d’accident...”

Un lieu, une ambiance. Un séminaire d’entreprise de trois jours se négocie à partir de 500 euros en fonction de la destination choisie. Mais il n’y a pas de limite financièrement parlant. “J’ai pour ma part toujours estimé qu’un sémi-naire était réussi lorsque les collaborateurs n’avaient pas à mettre la main à la poche pendant leur séjour.” Et Géral-dine Benjamin de poursuivre : “Quel que soit le lieu, dans le programme il est important d’avoir des parties encadrées et des moments de liberté pour permettre aux salariés de se laisser aller, chose qu’il ne vont pas forcément faire en présence de leur manager.” Toujours dans l’optique d’améliorer les conditions de voyage des salariés et parfois de leurs conjoints, le lieu est primordial :“Le lieu choisi doit être facilitateur, agréable, accessible, bien insonorisé.” Encore une fois la prépara-tion avec l’établissement qui accueille est essentielle. Il faut un cahier des charges avec l’ensemble des presta-

tions désirées et un timing à respecter. “Il ne faut pas oublier, pour que l’ambiance soit agréable, qu’il est impor-tant de prévoir des temps de battement entre les différents temps forts.” L’organisateur doit tout prévoir pour que les salariés profitent du moment. Pour cela l’animation doit être intéressante, capter l’atten-tion de tous. Avec le temps les concepts évoluent : “Les échanges sont de plus en plus constructifs, la mixité des équipes est aujourd’hui un point essentiel.” Il ne faut pas pour autant négliger la part d’impondérable (10% d’im-prévus) : “Le but est de faire en sorte que cela ne se ressente pas du tout sur le séminaire et

d’être le plus rassurant pos-sible.” Pour cela l’organisateur doit pouvoir disposer en per-manence des coordonnées des prestataires, mais aussi celle des participants, ainsi qu’une fiche de renseignement indi-viduelle en cas de problème de type allergène ou sanitaire. “Lorsque le séminaire est ter-miné, le travail de l’organisa-teur n’est pas encore terminé, il doit encore dresser un bilan, lister les points positifs et négatifs et débriefer avec les prestataires”, conclut Géral-dine Benjamin. L’organisateur se doit donc d’être attentif au moindre détail, prêt à réagir dans n’importe quelle situa-tion et toujours réactif en cas d’imprévu. Un métier...

ACT’

Pres

se

Géraldine Benjamin a organisé des séminaires pendant de nombreuses années.

Page 5: Gazette NPDC GN_8634.compressed

528 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Page 6: Gazette NPDC GN_8634.compressed

6 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

à LA UNESPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

utiliser les valeurs du sport dans les séminairesdream Events Sports est une toute jeune entreprise de la métropole lilloise créée par Alexis Lesueur. Organisatrice d’événements, elle est spécialisée dans le sport et ses valeurs.

Alexis Lesueur connaît bien le monde de l’entreprise et les stratégies de communica-tion. Diplômé d’une école de

publicité parisienne, il a travaillé pen-dant 12 années dans la communica-tion et le marketing. Publicité, presse magazine et étude stratégique sont des domaines qu’il maîtrise parfaitement. Souhaitant revenir dans sa région natale, il a opéré une réflexion sur ses savoir-faire et sa passion pour le sport. “Je suis arrivé à la conclusion qu’il était possible d’allier les deux et de proposer aux entre-prises du Nord d’organiser des séminaires et des réunions en ayant le sport comme fil directeur.” Après une étude de marché auprès des 500 plus grosses entreprises de la région plus tard, il se rend compte que le sport est très fédérateur et qu’il n’y a pas de prestataires spécialisés sur cette niche d’activité. “J’ai donc déve-loppé un questionnaire pour comprendre les attentes des clients et j’ai commencé à développer un catalogue de prestations.” Pour lui très sportif dans sa jeunesse, le sport c’est “un corps saint dans un esprit saint”. Et dans les entreprises où

le stress est omniprésent, il est important de proposer aux salariés des moments de détente. “Si l’on prend l’exemple des entreprises spécialisées dans le high-tech aux Etats-Unis, elles proposent des salles de sieste ou de jeu à leurs salariés”, souligne-t-il. Le sport et le bien-être sont des pistes de développement importantes pour l’amélioration des performances des salariés.

Faire rêver… Il a donc décidé d’utiliser le sport pour transmettre des valeurs, des messages. “Le judo, par exemple, permet d’apprendre à respecter son adversaire et à contourner les diffi-cultés plutôt que d’aller au conflit.” Dream Events Sports propose aussi des événements qui marquent : “Mes meilleurs souvenirs sont les grands prix, les matchs à Roland-Garros ou ceux que j’ai pu voir de Manchester United.” Ces événements inoubliables, qui sont selon lui un excellent moyen de faire passer des messages auprès des salariés et de convaincre des clients, répondent parfaitement aux besoins émis par les entreprises qu’il a sollicitées.

Autre point qu’Alexis Lesueur souhaite développer, la mise en place de challenges sportifs par équipe avec un classement régional. Mais avant d’en arriver là, il lui faut se faire connaître davantage, étoffer son réseau de prestataires et mener à terme un projet qui lui tient à cœur : “Je vais proposer un catalogue de prestations avec 144 événements qui pourraient intéresser mes clients.” Parmi ceux-ci, des voyages prestigieux aux Etats-Unis pour les pas-sionnés de base-ball ou de basket améri-cain, ou encore un séminaire avec comme point d’orgue le rallye d’Argentine ! Aujourd’hui, les séminaires d’entreprises ont démontré leur eff icacité. Alexis Lesueur est convaincu que le sport et ses valeurs peuvent contribuer efficacement au succès des entreprises. Guillaume CUGIER

D. R

.

Un relais en kart permet la cohésion des équipes ou l’intégration des nouveaux arrivants. Et pour que cette épreuve reste inoubliable, mieux vaut l’organiser dans un lieu mythique.

L’avocat Charles delavenne élu à la présidence de la section régionale des anciens de Sciences-PoCharles Delavenne succède à Xavier Ronot à la présidence de la section Nord-Pas-de-Calais de l’Association des anciens élèves de Sciences-Po. Cet avocat, associé du cabinet de droit des affaires DLGA, a été élu lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Sciences-Po Lille. Ont également été élus dans ce bureau renouvelé : Pierre Mathiot (secrétaire de l’association et directeur de Sciences Po Lille), Alain Gisselbrecht (directeur conseil de la société HandiexperH et président de Lille Place stratégique), Mary-Anne Bouttemy (avocate) aux fonctions de trésorier, ainsi que Pascale Ramat (chargée de mission au Rectorat de l’Académie de Lille) et Eric Dubruel (DRH Manager de transition) en qualité de vice-présidents.“La raison d’être d’une association d’anciens de grandes écoles est de favoriser les rencontres sur des thématiques variées notamment culturelles mais aussi d’être un lieu de soutien aux professionnels s’interrogeant sur leurs orientations profession-nelles”, explique Charles Delavenne, qui souhaite développer dans le Nord-Pas-de-Calais un service personnalisé d’accompa-gnement pour les personnes en reconversion et/ou recherche d’emploi. www.sciences-po.asso.fr

EN BREF

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8 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

à LA UNE

SPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

dépaysement et séminaire réussi au ValJoly

Guillaume CuGIER

Le parc départemental du ValJoly est situé en Avesnois, à quelques encablures de maubeuge. Le département du Nord y a développé un lieu touristique pour les familles, mais aussi pour les entreprises de la région et de Belgique. Zoom sur la structure et les services qu’elle propose.

Le ValJoly est un espace naturel de 400 hectares qui a été amé-nagé par le Département du Nord en une base de loisirs avec de nombreuses activités

en rapport avec la nature. “Notre équipe-ment, après une longue période d’acti-vité, a fait l’objet d’un projet de réamé-nagement qui s’est achevé en fin d’année 2008”, présente Florent Messager, chargé du tourisme d’affaires sur la station tou-ristique. Ces travaux de réaménagement ont consisté à rénover les structures existantes et à en créer d’autres. Ainsi, la piscine a été complètement remise à neuf, de nouveaux hébergements ont vu le jour et un complexe dédié aux sémi-naires et réunions d’entreprise a été érigé. “Ce centre de conférences comprend trois salles de réunion de 50 personnes cha-cune, un auditorium de 161 places et un

hall d’accueil pouvant accueillir 170 per-sonnes.” La volonté était de développer la station et d’en permettre l’accès toute l’année à des entreprises, mais aussi aux groupes scolaires. “Nous accueillons plus particulièrement des groupes originaires de la région Nord-Pas-de-Calais, de Picardie et de Belgique. Plus rarement, de Champagne-Ardenne et de région parisienne...”, énumère-t-il. En termes d’hébergement, la base propose doréna-vant plusieurs structures : un centre d’hé-

bergement de 33 chambres, 180 cottages pouvant accueillir de 1 à 5 personnes, 30 chalets au sein d’un camping. Le ValJoly dispose enfin de trois restaurants offrant une cuisine régionale ou de bras-serie. “Nous pouvons accueillir jusqu’à 120 personnes au sein d’un même établis-sement et proposons des formules clas-siques, cocktails dînatoires ou encore des formules barbecue en saison. Bien évi-demment, il y a aussi les collations pour les pauses et les cafés d’accueil.”

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En Avesnois, le site du ValJoly se révèle idéal pour la pratique d’activités sportives et nature.

Air France, mécène du Colisée de RoubaixC’est en décembre dernier qu’a eu lieu, dans les salons du Colisée, la remise des lots du concours organisé en partenariat avec Air France. Durant les représentations de la comédie musicale West Side Story, au Colisée Théâtre de Roubaix du 3 au 8 décembre, les 11 200 spectateurs étaient invités à déposer leur billet dans une urne afin de participer au tirage au sort. A gagner : deux lots de deux vols aller/retour pour New York, Air France étant mécène du Colisée.

EN BREF

D. R

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928 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

à LA UNESur mesure. Les entreprises qui se

rendent sur la base du ValJoly ont une idée bien précise de ce qu’elles souhaitent y faire. La base de loisirs est avant tout un poumon vert dans lequel il est possible de pratiquer différentes activités sportives en rapport avec la nature. Dans ce cadre, la structure propose plusieurs formules à la carte. “Nous sommes capables de répondre à toutes les demandes, tant en termes de salle, d’hébergement que de restauration. Nous pouvons également proposer des activités encadrées ou non”, développe Florent Messager. Course d’orientation, VTT, rallye pédestre, mini-golf, activité nautique, les entreprises préfèrent des for-mules qui permettent de faire participer l’ensemble des salariés et ainsi créer du lien social entre les collaborateurs. “Sur l’année 2013, nous avons reçu 2 460 per-sonnes dans le cadre de séminaires. En général, il s’agit de petits groupes d’une trentaine de personnes.” Nouveaux ser-vices à proposer, autres activités sportives

et ludiques : “Nous avons beaucoup de clients qui, conquis, veulent revenir sur le site. Cependant, ils attendent des nou-

veautés...” La structure veut faire savoir que dépaysement et séminaires productifs sont au rendez-vous en Avesnois.

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Le site dispose depuis fin 2008 d’un centre de conférences équipé pour les réunions de travail et séminaires de présentation produits.

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Le Château de la Vigne à Bondues & le Restaurant Le Sart à Villeneuve d’Ascq vous accueillent dans un cadre unique pour vos séminaires,

conventions et repas d’affaires.

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Capacités et propositions sur mesure, Merci de nous contacter au 03.20.23.13.85

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10 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

à LA UNESPécIAL SémINAIrES D’ENTrEPrISES

La Chartreuse : des professionnels pour tous vos séminairesA Gosnay, la Chartreuse du Val Saint-Esprit est un établissement de référence à l’échelle de la région pour l’accueil de séminaires et de journées d’étude. La structure possède un amphithéâtre et plusieurs salles de réunion, le tout dans un cadre propice au travail et à la réflexion.

“Passer un week-end dans un bel éta-blissement en France vaut le même prix qu’une semaine au Maroc. Le problème c’est que les clients ne

savent pas qu’à l’étranger le service n’est pas toujours à la hauteur de leurs attentes.” L’entrée en matière est rude et Jean Constant ne mâche pas ses mots. L’hôtelier, qui dirige depuis de nombreuses années l’ établisse-ment de renom la Chartreuse du Val Saint-Esprit, sait de quoi il parle. “J’avais senti qu’il y avait un besoin et qu’il n’y avait pas encore de structures dignes de ce nom en région.” Alors, en 2005, lorsqu’il a fallu investir de grosses sommes pour créer un espace dédié aux séminaires d’entreprise et aux réceptions de prestige, il n’a guère hésité. Résultat, l’établissement est le seul dans le Pas-de-Calais à proposer un tel niveau de prestation. Un amphithéâtre, cinq salles de réception et 27 chambres supplé-mentaires ont été créés sur l’arrière de la pro-priété et complètent un ensemble déjà haut de gamme. La Chartreuse a aujourd’hui la capa-cité d’accueillir des séminaires ou réunions jusqu’à 300 personnes. “L’investissement a été conséquent et nous avons eu besoin de

nous faire connaître pour que l’outil soit utilisé plus régulièrement et devienne un minimum rentable.” Aujourd’hui, EDF, Roquette, Siemens, les notaires du Nord, les laboratoires pharmaceutiques, la Cour des comptes ou encore de nombreuses banques régionales font appel à M. Constant pour leurs réunions de travail. “Pour nous, chaque client est unique, nous travaillons pour que le moment passé dans nos structures leur soit le plus bénéfique possible.” Il en résulte un taux de satisfaction et de fidélisation important.

Des services à la carte. A la Chartreuse de Gosnay, on définit le “séminaire d’entre-prise” lorsqu’il y a une nuitée sur place. Dans le cas contraire, l’établissement parle plutôt d’une “journée d’étude”. “Une journée de travail est faite pour faire passer des messages. Les entreprises ont besoin de matériel pour travailler, mais aussi de toute une panoplie d’autres services et aménage-ments pour mettre en place des phases plus ludiques.” Le wifi, le paperboard comme les crayons et blocs-notes sont inclus dans toutes les prestations de l’établissement. “Une journée d’étude dans notre structure coûte 60 euros par personne, avec un accueil café/croissant, une collation à 10 h, une salle de réunion avec des rafraîchissements et un

repas digne de ce nom.” Une prestation de séminaire de deux jours avec une nuitée est facturée 255 euros. Si l’établissement ne propose pas le même dépaysement qu’un voyage à l’étranger, par contre Jean Constant assure que “les clients sont conquis et pro-fitent réellement de leur séjour dans l’éta-blissement pour travailler et aborder les thé-matiques prévues au programme, mais aussi se détendre.” Et si une structure plus petite convient mieux, Loïc Constant dirige quant à lui un établissement de haut niveau à Nœux-les-Mines. Il joue ainsi la carte de la complé-mentarité avec son père pour des séminaires de moindre ampleur dans un cadre tout aussi adapté au travail et à la réflexion en équipe. Guillaume CUGIER

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La Chartreuse du Val Saint-Esprit est un établissement de prestige, proposant des prestations de grande qualité pour les clients les plus exigeants.

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La structure est construite sur une propriété de plusieurs hectares qui, pendant la période estivale, permet des activités ludiques en extérieur.

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L’amphithéâtre de la Chartreuse peut accueillir 200 personnes.

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1128 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

PUBLI REPORTAGE

LA CITÉ des échanges : le lieu de vos séminaires en métropole lilloiseSituée à Marcq-en-Barœul, en plein cœur de la métropole lilloise, dans un écrin de verdure de 7 hectares, LA CITÉ des échanges propose pour vos séminaires, conventions et autres réunions, 3 000 m2 d’espaces modulables et un grand parking.

Structure implantée sur le campus Entreprises et Cités, LA CITÉ des échanges est devenue un lieu incontournable à

l’échelle de la métropole lilloise et de l’eurorégion. Rien qu’en 2013, elle a reçu plus de 100 000 visiteurs dans le cadre de 1 900 événements (réunions, séminaires, soirées de gala, expositions professionnelles, etc.)LA CITÉ des échanges, c’est une équipe de 30 professionnels de l’événementiel à votre écoute, capable de répondre à toutes vos demandes et à même d’organiser vos événements de A à Z. La structure met tout son savoir-faire à votre disposition pour que vos séminaires soient toujours parfaitement réussis.

Modulable et High-TechIdéalement située à proximité des gares de Lille (Bruxelles à 40 minutes, Paris 1h, Londres1h30), à quelques encablures de l’aéroport de Lille-Lesquin et largement desservie par les grands axes autoroutiers, la structure dispose d’une des plus grosses capacités de réception de la région avec 3 000 m2 entièrement modulables et adaptables à vos besoins. Il est ainsi possible de recevoir plus de 1 000 personnes en conférence, 1 500 en cocktail, ou encore 900 personnes en dîner assis. Les repas et cocktails servis dans les différents espaces de LA CITÉ des échanges sont réalisés sur place par le restaurant Cidélice.

Pensée pour vos événements, LA CITÉ des échanges dispose d’un matériel high-tech de dernière génération. Plateau de tournage, système de traduction en simultanée, vote électronique, l’équipe de professionnels est là pour enregistrer, rediffuser et valoriser vos réunions et conventions.

Nouveaux événements, nouveaux servicesDepuis 18 mois, LA CITÉ des échanges a revu sa politique commerciale et s’ouvre progressivement au grand public. Ainsi, en 2013, deux grands salons à destination du grand public ont été organisés dans l’enceinte jusqu’alors exclusivement réservée aux professionnels.Une réorientation tarifaire a également permis de recentrer LA CITÉ des échanges sur son cœur de

métier et son secteur de concurrence. Elle a développé des partenariats avec trois hôteliers (Ibis, Mercure et Altia) et propose dorénavant des prestations avec hébergement et déplacement en tout inclus.Les plus grands noms de la région (Groupe Auchan, AG2R la mondiale, La Macif, EDF, les universités et grandes écoles) font régulièrement confiance à LA CITÉ des échanges qui affiche un taux de fidélisation de 70% d’une année sur l’autre. Alors pourquoi pas vous ? ContactLA CITÉ des échanges40, rue Eugène Jacquet59 700 Marcq-en-BarœulTél : 03 20 99 47 53Fax : 03 20 99 47 00Mail : [email protected]

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12 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

COLLECTIVITéSPrOJET D’“ESPAcE TEST AGrIcOLE” DANS L’AVESNOIS

une autre implantation à l’étudeCes dernières années, un partenariat s’est organisé entre l’association “A petits pas”, basée dans le Pas-de-Calais, et l’intercommunalité d’Avesnes-sur-Helpe (aujourd’hui, la CC du Cœur de l’Avesnois, ou “3CA”). L’association accompagne la création d’activités en milieu rural, pas forcément agricoles mais répondant à une charte de valeurs plus respectueuses de l’homme et de la terre. depuis son arrivée dans l’Avesnois, elle s’est mise en quête de porteurs de projet, tout en sensibilisant les élus locaux à sa démarche.

L’idée de créer un “espace test agricole”, extension de la cou-veuse de l’association,

s’est précisée. Un terrain de 2 hectares dédié à du maraî-chage bio, situé à Sains-du-Nord (et appartenant au CCAS de cette commune), non loin de la Maison du bocage, a

été pressenti pour accueillir ce projet inédit dans le sud du Nord. L’investissement est estimé à 670 000 euros, large-ment cofinancés par le Conseil régional. Dans ce scénario, la 3CA serait propriétaire des futurs locaux et matériels et “A petits pas”, à la fois loca-taire et gestionnaire.

Lors de l’été 2012, le projet étant bouclé, la consultation devant permettre d’attribuer les travaux d’aménagement avait été lancée. Mais, au début de l’automne 2013, un événement a amené l’inter-communalité à rechercher un autre terrain : un arrêté préfectoral a en effet imposé des fouilles archéologiques complémentaires à celles déjà effectuées à titre pré-ventif quelques mois plus tôt. Le surcoût, le retard, le

risque de perdre les subven-tions (et aussi de lasser les porteurs de projet) ont renoué le contact entre la 3CA et le lycée agricole Charles-Naveau de Sains-du-Nord qui dispose d’une exploita-tion d’élevage convertie en bio, dans la zone du Défriché. Des pâtures appartenant au Conseil régional pourraient ainsi accueillir l’espace test. Début 2014, ce changement de terrain était à l’étude. Bernard KRIEGER

D. R

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L’exploitation du lycée agricole de Sains-du-Nord, dédiée à l’élevage (74 hectares), a été convertie en bio. Elle pourrait accueillir sur 2 hectares le projet d’espace test agricole. Étude en cours.

“Quelles solutions pour améliorer l’accès quotidien à la métropole lilloise ?”L’accès à la métropole lilloise est une préoccupation essen-tielle pour nombre d’habitants du Nord-Pas-de-Calais. Les départements du Nord et du Pas-de-Calais, le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, l’Etat par l’intermédiaire de la DREAL et LMCU ont mis en place une conférence métro-politaine qui a pour objectif de partager les éléments de diagnostic et de mutualiser leurs ressources pour définir et mettre en œuvre des solutions concertées. Cette première conférence s’est déroulée le 30 janvier dernier à la Mairie de la Bassée et aura lieu tous les ans.

EN BREF

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1328 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

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14 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

industriewAmBrEchIES

Nord laser tube, sous-traitant de la découpe Le spécialiste de la découpe laser sur tubes et profilés à Wambrechies, qui a investi un peu plus de deux millions d’euros en trois ans sur son site, a ouvert ce dernier à ses clients, fournisseurs et partenaires en décembre dernier.

Optimisme relativement mesuré chez Nord laser tube. “Il y a des commandes mais ça

pourrait être mieux”, affirme Guillaume Sizaire, le dirigeant de cette PME de 13 salariés à Wambrechies. L’activité pro-gressera sans doute encore cette année mais peut-être moins que sur ces trois dernières années. Aucun produit fini ne sort de la chaîne de production de Nord laser tube. “Nous n’avons pas de production propre”, indique le dirigeant. Mais bien des objets du quotidien ne viendraient pas à l’existence si l’activité dont cette PME a fait son métier n’existait pas. Chariots, mobilier, bâtiments, automobile… Tous ces biens nécessitent dans leur fabrication un élément essentiel :

le tube et profil en acier inox et aluminium. Pour être utilisé, le tube, qui se présente comme une longue barre, doit être découpé aux proportions du produit. Les tubes que découpe Nord laser tube mesurent à l’origine six mètres. La PME de Wambre-chies les découpe au moyen du laser. Sur le site, trois machines appelées “unités laser tube” tournent 16 heures par jour. Le dernier des trois équipements acquis il y a un an utilise la technologie de la fibre. “Avec cette machine nous économi-sons 50% d’énergie et décou-pons du laiton, du bronze, du titane, du cuivre et des matériaux composites. Sur les trois dernières années, nous avons réalisé deux millions d’euros d’investissement.”

Créée en 2008, “en pleine crise” aime rappeler Guillaume Sizaire, Nord laser tube a clos l’exercice dernier sur un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros. “Je n’ai connu que la crise”, plaisante le dirigeant. L’activité, “difficile dans les trois premières années”, n’explose certes pas mais connaît une croissance maîtrisée.Les exportations, qui représentent pour l’heure 5% de l’activité, se trouvent encore à leurs balbu-tiements. Mais Nord laser tube va déjà très loin pour l’inter-national. Un de ses clients à l’étranger se trouve sur l’autre bord de l’Atlantique et n’est autre que l’Américain Caterpillar pour qui la PME de Wambrechies a fait la découpe de montants de grues. Mais les principaux clients de Nord laser tube sont de taille plus modeste : des PME du sec-teur de la tôlerie et de la chau-dronnerie industrielle.L’an dernier, la société a créé Usi-coupe, une filiale qui fait de la découpe mais aussi de l’usi-

nage “cinq axes”. Une activité complémentaire qui permet à la PME de livrer des produits semi-finis entrant dans la fabrication de multiples objets tels que les baby-foot, billards, corps de pompe à bière, panneaux d’agen-cement, gabarits de contrôle, etc. Activité qui a permis, le 6 décembre 2013, de sortir de la chaîne un tout premier produit fini : un porte-crayon en métal design aux initiales de Nord laser tube. Un porte-crayon qui ne pourra malheureusement s’acheter en rayon : la PME l’a exclusivement réservé à ses invités venus découvrir son site de production aux premières portes ouvertes de la PME le 6 décembre dernier. Bonaventure DJAMIE

SOcIéTé AcTEG à FErrIèrE-LA-GrANDE (SAmBrE)

un sous-traitant et un spécialiste de l’extrêmeImplantée à Ferrière-la-Grande, ACtEG est un sous-traitant de l’industrie comme il y en a beaucoup en Val de Sambre. Son nom désigne son domaine d’activité : “Atelier de chaudronnerie, tôlerie, électricité générale”.

Elle présente toutefois la particula-rité – à côté de ses activités pour les gros donneurs d’ordres du Hai-naut – de fabriquer des machines et

moyens d’essais (des enceintes climatiques et acoustiques) servant à tester des maté-

riaux et pièces dans des conditions extrêmes de froid, de chaud, d’humidité, de vide. Ce savoir-faire, rare, lui permet de travailler pour l’aérospatiale, l’automobile, le nucléaire, l’armée, des laboratoires d’essai, etc. Elle touche à la haute technologie.

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Franck Douillez, le gérant. Derrière lui, la nouvelle cabine de peinture.

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1528 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

industrie

ACTUALITéS CONSULAIRES

L’histoire a commencé à Colleret (est de la Sambre-Avesnois) en 1977. Elle a été créée par Alain Douillez et Myrtil Harbon-nier, licenciés des Ets Schlumberger, et Hervé Peron, électricien à Colleret. L’im-plantation sur la zone d’activité Duplex remonte au milieu des années 1980. En juillet 2002, Franck Douillez, employé dans la société depuis 1986, avait succédé à son

père. En 1988, le client principal, la société Servathin (fabricant de moyens d’essais cli-matiques), était devenue actionnaire.ACTEG compte aujourd’hui une dizaine de salariés et travaille à l’exportation. Ses derniers investissements sont récents. En 2009, la SARL s’est dotée de 350 m2 sup-plémentaires pour réorganiser ses ateliers et obtenir la certification ISO 9001-2008.

Et cette année, elle a racheté un ancien garage voisin de 210 m2 afin d’y aménager une cabine de peinture de grande capacité (7 m sur 6). L’investissement, d’un montant d’environ 150 000 euros, a bénéficié d’un prêt à taux zéro de 20 000 euros accordé par l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre. La cabine était prête fin juin. Bernard KRIEGER

BILAN ET PErSPEcTIVES : rENcONTrES réGIONALES DE L’écONOmIE

2013 l’année à oublier et 2014 celle dont on se souviendra ?Après une année 2013 particulièrement sombre pour l’économie régionale et nationale, 2014 pourrait être celle d’une timide reprise.

“2013 est à marquer d’une pierre noire.” Le président de la chambre de com-merce et d’industrie de la région Nord de France, Philippe Vasseur, pèse ses

mots concernant cette “annus horribilis”, s’appuyant sur les résultats dévoilés au cours des Rencontres régionales de l’économie, le 20 février dernier.D’après ces données, on peut effective-ment observer que 2013 a coûté cher à l’économie régionale, avec près de 3 457 défaillances d’entreprises et plus de 10 000 emplois menacés. Cette année se poursui-vait le douloureux cycle de cinq ans entamé en 2008 qui a fait perdre 50 000 emplois au Nord-Pas-de-Calais.Au niveau national, l’industrie a particulière-ment souffert avec une forte baisse du chiffre d’affaires (- 1,7%) et de l’investissement dans ce secteur (- 13,5%). Stéphane Latouche, nouveau directeur régional de la Banque de France depuis le 23 janvier dernier, évoque clairement “une année noire pour l’industrie” à l’échelle nationale, à l’exception de l’indus-trie agricole et alimentaire. Malgré tout, 2013 marque pour l’Hexagone un retour au niveau de richesse de 2008.

Plus d’optimisme. Ce retour à la situation d’avant-crise semble rendre les dirigeants du Nord-Pas-de-Calais plus optimistes pour 2014. D’après l’enquête d’opinion de la CCI menée auprès de 3 650 entreprises, 8% d’entre elles voient leur chiffre d’affaires

augmenter en 2014 et 21% projettent une hausse de leurs ventes à l’étranger. Le retour de la croissance dans l’UE – “qui s’est disci-plinée et peut s’appuyer sur une politique de la BCE accommodante”, précise Stéphane Latouche – et dans d’autres pays développés devrait globalement favoriser les entreprises françaises : près de 60% des échanges de la France sont réalisés avec les pays déve-loppés. A noter que dans la région, un quart des entreprises ont une activité internationale, devenue incontournable pour croître.Les dirigeants du Nord-Pas-de-Calais sont un peu plus optimistes sur leur rentabilité : 25% voient une augmentation de celle-ci en 2014 (contre 20% en 2013). Un optimiste qui reste néanmoins timide. D’autant plus que les entreprises françaises sont confrontées au taux de marge le plus bas qu’elles aient connu depuis 30 ans (environ 28%), avec près de 12 points d’écart avec l’Allemagne.

Mais toujours des inquiétudes. Ainsi, on comprend mieux les craintes persistantes sur leur situation financière : 20% des diri-geants régionaux sont pessimistes quant à leur trésorerie en 2014, contre seulement 18% d’optimistes. Cette inquiétude à propos des finances et la timidité de la reprise font qu’une véritable redynamisation durable de l’emploi dans le Nord-Pas-de-Calais reste précaire. Une entreprise sur quatre – seule-ment – envisage de recruter en 2014, même si cela correspond à un mieux par rapport

aux années précédentes. “Contrairement à ce que l’on pourrait croire, plus l’entreprise est importante, plus celle-ci est prête à engager”, souligne Philippe Vasseur, chiffres à l’appui : 51% des ETI envisagent de recruter en 2014, contre 35% des PME et seulement 12% des TPE. Les secteurs qui projettent le plus de recrutement se concentrent dans les services aux particuliers et aux entreprises (portées par les TIC, très présentes en région) ainsi que les transports. A contrario, les plus pes-simistes côté recrutement restent la construc-tion, l’industrie et les hôtels-cafés-restau-rants. Les hôteliers et les restaurateurs avaient été déjà fortement impactés par l’atonie de la consommation en 2013 et restent un secteur durement touché par la crise.En termes de perspectives sur le chiffre d’af-faires, l’industrie de la région est en ordre dispersé entre une industrie automobile pes-simiste et celle de l’agroalimentaire ou de l’énergie, beaucoup plus optimiste. En effet, dans ce dernier domaine, 50% des dirigeants estiment qu’ils vont augmenter leur chiffre d’affaires en 2014. C’est le cas également du secteur des TIC, encouragé par l’aug-mentation de 10% de son chiffre d’affaires en 2013. Globalement, malgré des signaux encourageants, la reprise espérée ne “sera pas explosive”, reconnaît Phillipe Vasseur, tout en ajoutant que l’année 2014 verra vrai-semblablement un basculement vers “un nou-veau système de croissance”. Reste à savoir la forme que prendra le nouveau cycle qui s’annonce. Karl DEMYTTENAERE

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16 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

SERVICESSTATIONS DE LAVAGE POIDS LOUrDS

Stéphane Hauspie se lance dans l’entrepreneuriat avec LavatransQuand il a débuté sa vie professionnelle, Stéphane Hauspie ne pensait pas que l’aventure l’amènerait à être à la tête de deux franchises, à dunkerque puis à Lille.

Titulaire d’un BEP élec-trotechnique qui devait le destiner au métier d’électricien, Stéphane

Hauspie est appelé au service militaire. Là il passe son permis poids lourds, un secteur vers lequel il se tourne naturellement à son retour. Conducteur routier pendant plus de dix ans, il par-court les routes et se rend rapi-dement compte que l’entretien de son camion s’avère difficile, notamment dans la région. “On pense souvent au lavage des voitures mais pas à celui des poids lourds. Et pourtant, ils véhiculent l’image de l’entre-prise. Certains transporteurs sont équipés et lavent leurs

propres véhicules, mais pour les petites flottes, c’est autre chose”, explique-t-il. Il flaire la bonne idée et décide d’ouvrir une enseigne de lavage poids lourds sur Dunkerque. Quelques recherches sur Internet plus tard, il découvre le réseau national Lavatrans dont la première sta-tion a été construite à Toulouse. La seconde sera celle de Sté-phane Hauspie à Dunkerque, en 2004. “Nous avons mis deux ans à ouvrir, c’était une vraie galère. L’investissement est lourd (un million d’euros, ndlr). Je n’avais pas d’antécédent en tant que chef d’entreprise : difficile de rassurer les banques”, se sou-vient-il. L’appui de Lavatrans lui

sera d’un soutien sans faille pour se lancer dans l’entrepreneuriat.

800 camions par mois. La sta-tion de Dunkerque ne désemplit pas. Bien placée, en bordure de l’A 16 qui relie l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, la station voit défiler plus de 800 camions chaque mois ! Le prin-cipe est simple : le conducteur routier dépose son véhicule sans rendez-vous et patiente une ving-taine de minutes pendant que son véhicule se fait chouchouter. Sté-phane Hauspie propose plusieurs forfaits pour les transporteurs.

Après Dunkerque, Lille. Fort de son expérience dunker-quoise, Stéphane Hauspie décide d’implanter une autre station à Lille, dans le parc du Mélantois. “J’avais déjà pensé à ouvrir à

Lille. C’est difficile de trouver un terrain, il ne doit pas être trop près des maisons, pas trop loin pour les camions… Quand on a su que la CCI agrandissait le CRT de Lesquin, on a sauté sur l’occasion”, détaille Stéphane Hauspie. Le succès dunkerquois s’étend à Lille.Le réseau Lavatrans s’est fixé l’objectif d’ouvrir 30 stations en France (contre 9 actuellement). Amandine PINOT

Le RER de la ville de Roncq fédère déjà plus de 200 entreprisesLe Réseau économique roncquois, plate-forme en ligne de développement d’échanges entre opérateurs économiques de la commune, frontalière avec la Belgique, va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités.

Il avait été lancé en janvier 2013. Un an après, le Réseau économique roncquois (RER) compte 256 entreprises. Soit à peu près le tiers du tissu productif roncquois

de quelque 700 entreprises. Le RER est un outil de réseau social façon LinkedIn où les entreprises peuvent échanger les unes avec les autres, publier diverses annonces (événe-ments, offres d’emploi, etc.). L’an dernier, la mairie avait fait grand cas de la singularité de cette plate-forme web, “seul outil de ce genre sur toute la métropole lilloise à favoriser la

communication entre les entreprises instal-lées sur une commune”. La mairie s’apprête à refondre la plate-forme pour y intégrer de nouvelles fonctionnalités afin d’en faciliter le fonctionnement. Les chefs d’entreprise ont souhaité, par exemple, “être guidés sur la plate-forme au moyen d’infobulles qui leur expliquent ce que l’on peut y faire, ce que l’on ne peut pas faire”, explique-t-on à la mairie.Le RER a permis d’améliorer les échanges entre les milieux économiques et la mairie. La centaine de chefs d’entreprise présents aux

vœux de Vincent Ledoux, le maire de Roncq, le 27 janvier dernier aux Anciennes Ecuries, ont été mobilisés en partie via cette plate-forme. A cette cérémonie, ces cadres et dirigeants en ont su davantage à propos du projet Valloparc annoncé l’an dernier. Un parc d’activité dont les travaux d’aménagement démarreront ce mois de février. Situé au nord de la ville, ce parc d’activité du 3e millénaire, c’est-à-dire “éco-logique avec bâtiments passifs et abords pay-sagers”, a été rebaptisé zone d’activité Pierre-Mauroy. Actuellement en commercialisation, le parc – le 6e sur la ville –, s’étendra sur une quinzaine d’hectares et sera dédié principale-ment aux activités industrielles. Bonaventure DJAMIE

D. R

.

Stéphane Hauspie (à gauche) partage son temps entre Dunkerque et Lille.

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28 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Bi-hebdomadaire économique et régional - 8-9-10 août 2002 - n° 0 - 1,14€

59e année

www.gazettenpdc.fr No 8634 - Du 22 au 28 février 2014

Infos Secteurs

COmmERCEEuralille. Réunie le 20 février 2014, la CDAC du Nord a examiné une demande présentée par la SCI Société du Centre commercial du Triangle des Gares de restructura-tion-extension de l’ensemble commercial “Euralille” afin de porter sa surface de vente de 35 946 m2 à 39 103 m2 de vente par une réduction de 3 595 m2 de la surface du magasin “Carrefour” (de 11 500 à 7 905 m2) et la reconfiguration des espaces libérés pour la création d’un magasin d’équipement de la personne sur 5 357 m2 et de 9 bou-tiques de moins de 300 m2 sur 1 395 m2 dans le centre commercial Euralille.

Auchan Flandre Littoral. Cette même CDAC du 20 février a eu à examiner la demande présentée par Immochan France d’exten-sion de l’ensemble commercial “Auchan Flandre Littoral” par création d’un ensemble commercial composé de 21 petites et moyennes surfaces spécialisées d’une surface globale de vente de 27 255 m2 com-posé d’un ensemble mixte de 18 cellules sur 26 331 m2 de vente en secteur 2 dont une cellule de 6 000 m2 pour le magasin “Alinea” (équipement de la maison) et une autre prévue pour le déplacement du magasin “Intersport” sur 1 726 m2, et de 3 magasins spécialisés dans le secteur alimentaire sur 924 m2 à Grande-Synthe, route de Spycker.

Dia. Présent dans le région avec 66 maga-sins dans le Nord et 46 dans le Pas-de-Calais, le groupe de distribution espagnol Dia qui est le numéro trois mondial du hard discount et qui est sorti du groupe Carre-four en 2011, a vu ses ventes brutes (avant déductions des impôts indirects et marges concédées aux franchises) progresser de 2,4% à 11,48 Mds € en 2013. Si, sur la péninsule ibérique, ses ventes brutes ont augmenté de 4,7% à 6,14 Mds € grâce à l’Espagne (+ 5,7%), en France, elles ont reculé de 10,9% à 2,18 Mds €.

Auchan. Le groupe Fujitsu a développé pour Auchan une nouvelle solution d’encaisse-ment assisté baptisée U-Reverse et connue dans les magasins sous le nom de “Chariot Express”, dont l’objectif est de réduire les files d’attente aux caisses. Cette solution

est actuellement en exploitation dans 4 hypermarchés Auchan dont Valence depuis 16 mois, Aéroville, Nancy et Epinay-sur-Seine, en complément des autres systèmes d’encaissement de ses lignes de caisse. Elle offre deux avantages majeurs : la prise en charge des chariots de moins de 20 articles en libre-service afin de fluidifier les files d’attente aux caisses classiques et, via son module réversible qui permet de passer d’un mode d’encaissement assisté vers un mode caisse traditionnelle en moins de deux minutes, celle du scanning des articles afin de réduire le temps d’attente et augmenter l’interactivité avec le client lors des pics d’affluence.

Auchan Marly. Opposante de toujours à l’implantation d’un centre commercial à l’enseigne Auchan à Marly, la Fédération des travailleurs indépendants de la région de Valenciennes (FTIAVAL) semble avoir reçu un appui de poids avec la décision des élus du syndicat intercommunal d’enseigne-ment supérieur (SIPES) prise à l’unanimité le 17 février 2014 d’entériner le schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Valen-ciennois. Un document qui, au terme de plusieurs votes, raye du document d’amé-nagement commercial (DAC) la ZACOM n°18 sur la zone des dix Muids à Marly. Cette décision sera évidemment exploitée par la FIATVAL qui a déposé un recours devant la commission nationale d’aména-gement commercial contre la décision de la commission départementale prise le 12 décembre 2013 par 4 voix pour et 3 non d’au-toriser la création d’un centre commercial de 13 370 m2 dont 10 000 m2 pour un hyper-marché Auchan.

INduStRIEHistoire de la gobeleterie, appel. L’éco-musée de l’Avesnois et le musée de l’Ar-denne, à Charleville-Mézières, prévoient d’organiser une exposition sur l’histoire des verreries en gobeleteries (services de table) des communes de Glageon, Trélon et Charleville. L’exposition aura lieu à l’ate-lier musée du verre de Trélon, du 14 juin au 12 octobre (puis dans les Ardennes, du 17 octobre au 31 décembre). Les musées recherchent donc : verres à boire, carafes, cartes postales, photographies (y compris

des repas familiaux où l’on aperçoit des objets “en situation”), documents généalo-giques, témoignages écrits ou oraux. La ver-rerie à la main et le verre industriel soufflé à la bouche seront à l’honneur. Un contact : Sophie Marion (coordinatrice de l’AMV à Trélon) [email protected]

Atelier musée du verre. L’antenne de Trélon de l’écomusée de l’Avesnois (une associa-tion qui compte quatre sites à thèmes avec Fourmies, Sains du Nord et Felleries) est un lieu de démonstrations et de stages, autour de la création d’objets en verre. Sa halle industrielle aux fours est unique en Europe (notre photo). Cet atelier musée est aussi un lieu de production. Ainsi, fin 2013, il a livré 16 cloches à fromage (de 15, 20 et 30 cm de diamètre) à la société “Chateauform’”, un lieu de séminaires dédié aux entre-prises, situé dans le domaine du château de Behoust dans les Yvelines.

CONSEIL & SERVICES AuX ENtREPRISES

Les K-Faits de l ’Entreprise. En novembre 2013, Bertrand Fontaine, direc-teur régional de bpifrance, et Michel Legras (Lauréat 2010 pour le reprise de Sarazin Actor) ont expliqué aux repreneurs présents la panoplie des outils proposés par bpifrance dans le cadre d’une reprise d’entreprise (financement, garantie, inter-national, innovation). Le prochain K-Faits de l’Entreprise aura lieu le 12 mars pour le témoignage d’un repreneur : Olivier Hutin de la société MAYEI (130 personnes).

Fondation Norbert Ségard. Jean-Paul Ségard qui est le fils de Norbert Ségard, ancien ministre des télécommunications de Valery Giscard d’Estaing a été nommé

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18 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

Une nouvelle entreprise ? Un nouveau produit ? Un nouveau service ? Un développement ? Une affectation ?…

Envoyez-nous vos communiqués et photos à [email protected]

président de la Fondation Norbert Ségard dont la mission est de détecter les jeunes talents et de soutenir l’innovation et l’entre-prenariat technologique. Ingénieur ISEN et titulaire d’un MBA EDHEC, il a fait toute sa carrière chez IBM. Fondée il y a trente ans, la Fondation Norbert Segard est partenaire du prix MIT Technology Review qui récom-pense les innovateurs français âgés de moins de 35 ans.

Responsabilité sociétale. Le Groupe AFNOR organise un atelier Découverte pour sensibiliser les entreprises à la mise en œuvre d’une démarche développe-ment durable selon les lignes directrices de l’ISO 26000. Les objectifs de cet atelier sont : découvrir la Responsabilité sociétale selon la norme ISO 26000 et comprendre l’intérêt d’une démarche, apprécier quelle démarche Responsabilité sociétale sera la mieux adaptée aux projets envisagés et apprendre à évaluer les performances et la maturité de sa démarche pour ensuite la valoriser. Cet atelier a lieu le mardi 18 mars 2014, de 14 h à 17 h à Marcq-en-Barœul. Renseignements auprès de la délégation régionale AFNOR Nord-Pas-de-Calais/Picardie.

Nord France Invest et Lille’s agency. Les agences régionale Nord France Invest et métropolitaine Lille’s agency sont nominées pour l’Award de la “Meilleure agence inter-nationale de développement” qui sera remis le mercredi 26 février 2014 lors de la confé-rence annuelle de “Site Selectors Guild”. La candidature “duo” des deux agences a été proposée au jury par IBM PLI (Plant Loca-tion International, département spécialisé dans la géolocalisation), pour le travail par-tenarial mené lors de l’arrivée d’IBM à Lille en juin 2013. “Site Selectors Guild” est une association professionnelle rassemblant les plus grands noms dans le domaine de la localisation de sites. Parmi ses membres siègent Buck Consultant International, Deloitte Consulting’Real Estate et Deloitte Consulting PLL, Jones Lang Lasalle Busi-ness Consulting, IBM / PLI et IBM Global Business Services.

BANQuE, FINANCE, & ASSuRANCE

Pack “prêt à financer” pour les artisans. Dans le contexte économique actuel, les mécanismes de garantie sont un facteur clé pour la viabilité des projets d’entreprise. Pour soutenir l’accès au crédit des artisans et des futurs artisans, la SIAGI (société de cautionnement mutuel de l’artisanat et des entreprises de proximité) et le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Nord-Pas-de-Calais collaborent à la mise en place du Pack “prêt à financer”, dispositif de pré-garantie de crédit dont les présidents respectifs, Bernard Stalter et Alain Griset, ont signé le protocole le lundi 24 février 2014. Les objectifs : rendre possible, après validation économique du projet par la CMA et validation financière de la SIAGI, la délivrance aux artisans d’une pré-garantie de crédit, en amont de la décision de la banque. Avec un plan de financement pré-validé, la décision de crédit sera facilitée pour le banquier et son obtention sera accélérée pour l’artisan. Les projets concernés : création, reprise et développement d’entreprises artisanales. Les programmes finançables : tous finance-ments d’actifs sur une période allant de 3 à 15 ans. Les banques partenaires : toutes les banques, les grandes banques françaises étant elles-mêmes actionnaires de la SIAGI.

Axellience. Créée en 2012 par Alexis Muller, Thomas Legrand et Stéphane Deveaux et basée à Lille Euratechnologies, la spin off d’INRIA Nord Europe Axellience a annoncé l’entrée à son capital d’un groupe d’investisseurs constitué de FINOVAM, Nord France Amorçage et Nord Création (Groupe IRD) pour un montant de 500 000€. Cette première levée de fonds a pour objectifs le développement commercial et la poursuite du programme de R&D. Le produit phare d’Axellience – appelé “Gen-MyModel” – est un outil innovant utilisé par les ingénieurs informatiques pour modéliser les logiciels lors de la phase de conception. Il marque une rupture majeure sur son marché car il est le seul outil de modélisa-tion utilisable en mode cloud et supportant un langage standard au niveau mondial

(UML). En quelques mois, ce sont près de 30 000 développeurs en provenance de plus de 150 pays qui ont déjà choisi “GenMyModel”. Axellience a été lauréate en 2011 et 2012 du Concours national de Création d’Entreprises Innovantes du ministère de la Recherche et bénéficie du soutien de plusieurs parte-naires : Euratechnologies, BPI France, la Région Nord-Pas-de-Calais, Lille Métropole Innovation et Réseau Entreprendre Nord.

INFORmAtIQuE & tIC Un logiciel innovant créé à Centrale Lille. Réalisé par des étudiants de l’Ecole Cen-trale de Lille, avec l’aide d’enseignants des PEPO6 (IEM Rossetti) et du collège Victor-Duruy à Nice, BOMEHC ( Boîte à Outils Mathématiques pour les Elèves en situation de Handicap au Collège) est un logiciel de mathématiques regroupant toutes les fonc-tionnalités utiles pour un collégien, avec la particularité de prendre en considération les difficultés d’élèves porteurs d’un han-dicap moteur ou atteints de troubles asso-ciés tels que la dyspraxie.

tRANSPORtS & LOGIStIQuE

Transavia.com. Compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, transavia.com a réouvert le jeudi 20 février 2014 la ligne Lille-Venise, profitant du Carnaval de Venise qui se déroule du 22 février au 4 mars pour communiquer sur cet événement et offrir aux passagers un “loup” aux couleurs de la compagnie ainsi qu’un flyer rappelant l’ensemble des destinations estivales de transavia.com au départ de Lille à partir de 35€ ttc le vol aller simple : Venise les jeudis et dimanches, Agadir les samedis à partir du 19 avril 2014, Marrakech les jeudis et dimanches, Oujda les mardis à partir du 22 avril et Djerba les samedis à partir du 19 avril.

Ont participé à cette rubrique : Jean-Luc DECAESTECKER et Bernard KRIEGER.

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1928 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Le Club e6 a pour objectif de rompre la solitude du chef d’entreprise par le partage d’expériences et de compétences, favorisant par l’échange la progression de l’homme, chef d’entreprise, et ce, dans le respect de six valeurs : écoute, échange, entraide, épanouissement, équilibre et effi cacité.

Ce mois ci nous rencontrons Bertrand BIGO, 59 ans, dirigeant de la SAS QUALIOS depuis 2004 et président du groupe LA RUCHE - LILLE MÉTROPOLE. Un homme de challenges et d’expériences qui a fait de la qualité assistée par ordinateur, sa spécialité.

• La Gazette : Comment avez vous connu le club e6 ?

J’ai connu le club e6 en 2010 par l’intermédiaire de mon frère qui est aussi chef d’entreprise. Ce dernier m’avait « vendu » l’esprit d’échange et de libre parole qui existe dans ce club notamment au niveau des réunions de groupe. Comme j’ai toujours été persuadé de l’effet de « l’intelligence collective », à savoir que les meilleures idées viennent souvent par hasard au fi l des discussions avec des gens qui ne pensent pas forcément comme vous. Je me suis dit qu’intégrer un des groupes, c’était m’offrir l’opportunité d’être au cœur de ces moments d’écoutes et d’échanges, dans un esprit de confi ance et de confi dentialité.

• La Gazette : Quelles étaient vos attentes en l’intégrant ?

Mes attentes étaient de pouvoir échanger librement sur la vie de chef d’entreprise sans forcément parler « boutique ». Au sein de notre société, nous essayons d’avoir un management participatif qui a fait ses preuves

NOS PARTENAIRES

Bertrand BIGO

Dirigeant de la SAS QUALIOS et président du groupe

LA RUCHE - LILLE MÉTROPOLE

« Échanger librement pour apprendre à penser autrement »

Vous êtes chef d’entreprise, vous souhaitez rejoindre un groupe du Club e6, pour échanger, partager et donc améliorer votre condition d’entrepreneur, envoyez votre candidature à [email protected]

en matière d’innovation, d’autonomie et de responsabilité des collaborateurs. Toutefois il me manquait une autre dimension, à savoir une confrontation de nos méthodes de management. Une confrontation rendue possible lors des réunions de groupe, au travers d’un véritable espace de liberté d’échanges. Un espace précieux à mes yeux, car en tant que chef d’entreprise même si nous nous devons vis à vis des collaborateurs, de renvoyer une image positive et de conserver une capacité d’écoute en toutes circonstances, il est important de pouvoir faire part de ses interrogations et de ses doutes notamment quand des opportunités ou des menaces se présentent.

• La Gazette: Comment fonctionne votre groupe ?

Nous avons établi en début d’année une feuille de route. Cette année (2013-2014) sur les 13 thèmes proposés au cours du tour de table de la première réunion de septembre, nous en avons sélectionné 6, le principe étant d’avoir 2 réunions « thèmes » suivie d’une réunion « tour de table ». Nous abordons donc cette année les thèmes de l’accompagnement du chef d’entreprise dans l’embauche d’un nouveau salarié, les obligations réglementaires de l’entreprise, l’optimisation des charges et la récupération des charges indues (ou comment faire du contrôle de gestion sans avoir de contrôleur (se) de gestion), les outils de

mobilité et leur implication dans la stratégie de l ‘entreprise, le marketing opérationnel de l’entreprise, le recouvrement des créances clients. Pour chaque thème nous avons trouvé un membre du groupe qui sert de pilote et se charge de l’animation de la soirée en faisant (éventuellement) venir un ou plusieurs intervenants extérieurs. L’émulation fonctionne bien au niveau du groupe, notamment pour trouver des intervenants externes (Pôle Emploi, Agefos-pme, URSSAF, juriste, consultants NTIC etc.) ce qui entraîne également un taux de participation important aux alentours de 80 %. Nous avons également organisé une soirée inter-groupe avec le groupe « Fusion » qui permet de mieux se connaître au sein de l’association

• La Gazette : Quels sont vos questionnements actuels ?

Mes questionnements concernent essentiellement le futur de l’entreprise. En effet, nous sommes constamment sollicités pour participer à différentes réunions, colloques, séminaires etc. Y participer est souvent positif mais la question est de savoir gérer son temps car l’environnement économique, social et sociétal de l’entreprise est mouvant. Il s’agit d’appliquer la bonne vieille loi des 20 X 80 (loi de Pareto) à savoir se concentrer sur les questions qui en valent la peine et « négliger » les autres. Beaucoup d’orientations futures de l’entreprise sont visibles à partir de « signaux faibles » et c’est pourquoi l’échange avec d’autres chefs d’entreprise sans idée préconçue est bénéfi que pour savoir s’extraire de son environnement de travail quotidien et « penser autrement ».

© DR

Par Sabine FAILLE

CLUB LILLE MÉTROPOLE : LA RUCHE• Président : Bertrand BIGOQUALIOS-ENNEVELIN

• Vice-Président : Jérôme KLEINSCP POURBAIX & KLEIN-LILLE

• Membres :

Grégoire DURIEZDARS BATIMENTSAINGHIN EN MÉLANTOIS

José ALVESMÉTRANOR-PÉRENCHIES

Charles HENRI BASTIENMÉDICAL SANTÉ GRAND NORDMONS EN BAROEUL

David BUTEZFOURNI’STYLE-SECLIN

Samuel COSPAINSAMECO EUROPE-LOUVIL

Jean Joël MOANGEMO-MARCQ EN BAROEUL

Éric MOUVEAUXREFLETS VIDÉO-ROUBAIX

Jimmy PINTOAXECIBLES-MARCQ EN BAROEUL

Pierre ABELEBÂCHES LOUIS BOON-WAVRIN

Bertrand VIENNECAR’GO LOC’ACTION-HAUBOURDIN

Jean Chritophe BLASAXA-WATTIGNIES

Sébastien LEGRANDCMSI-AVELIN

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20 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

industrieLES rETOmBéES DU TErmINAL méThANIEr

des emplois répartis entre locaux et étrangersLes travaux gigantesques du terminal méthanier, en construction à Loon-Plage, près de dunkerque, ont très certainement été un facteur clé dans l’inversion de la courbe du chômage du bassin dunkerquois (- 0,5% en décembre dernier). Ce qui ne suffit toutefois pas à masquer l’importance de la main-d’œuvre étrangère et le nombre limité de ceux qui feront tourner les installations (60 personnes).

Emplois ou pas ? C’est une polémique qui dure, la sous-préfec-ture ayant même orga-

nisé un point presse, fin 2013, afin de mettre en avant les retombées de l’emploi dans l’arrondissement. Le chantier du terminal méthanier est au pic de son activité. Les visites de presse se succèdent autour des ouvrages impressionnants qui bordent la côte, à quelques encablures de la centrale nucléaire de Gravelines. Tunnel en cours de réalisation, inté-rieurs des énormes réservoirs, construction des bâtiments, le méthanier est une ruche où tra-vaillent en ce moment près de 1 400 personnes. “On devrait atteindre le pic à 2 000 dans quelques semaines”, indique

Marc Girard, PDG de Dun-kerque LNG. Les chiffres sont conséquents : depuis le lancement du chantier, 1 007 contrats ont été signés (avec une écrasante majorité de CDD d’une durée moyenne de six mois). Dunkerque LNG indique que 46% de ces embauches concernent des demandeurs d’emploi issus de l’agglomération dunkerquoise. Ils sont 67% issus de la Côte d’Opale, 89% du Nord-Pas-de-Calais. En tout, le chantier nécessite 4 millions d’heures ; 3 millions ont déjà été réalisées (dont 400 000 heures dans le montage du projet). D’autres chiffres relativisent pourtant l’impact sur l’emploi local : si les entreprises étrangères ne sont que 11,4%, elles pèsent

“ la majorité du montant des appels d’offres” reconnaît Marc Girard. Et 55% des travailleurs détachés sont par ailleurs étran-gers (italiens, portugais...).

Cible des entreprises locales : les petits et moyens marchés. Aujourd’hui, 300 salariés du Nord-Pas-de-Calais travaillent sur le chantier. Il reste donc plus de 1 000 étrangers opé-rant aujourd’hui sur le chantier. L’une des contraintes les plus fortes aura été celle des appels d’offres européens organisés par la CCI Côte d’Opale : les entreprises étrangères (93 à ce jour sur 811 entreprises au total) en ont mieux profité que les nationales et ont, naturellement, amené une grande partie de leurs équipes. “Depuis le début, avec la CCI, l’objectif était d’avoir le plus possible d’ap-pels d’offres petits et moyens pour les entreprises locales” ajoute le PDG. Certains métiers en tension et certains savoir-faire n’ont pu également être trouvés qu’à l’étranger. Pour la sous-traitance, seuls deux rangs ont été tolérés, limitant ainsi d’éventuels dérapages. Sur le plan intérimaire, seuls

11% des emplois sur le site en sont issus, essentiellement avec de grandes enseignes de l’intérim ce qui fait grincer des dents les sociétés intéri-maires locales. Pour autant, les retombées sociales ne sont pas inopérantes : Cyrille Rom-melaere, le directeur du Pôle emploi de Grande-Synthe – par qui passe “100% des offres” – met en avant le fort taux des demandeurs d’emploi longue durée (51%) et les 18% de ceux au RSA. Le méthanier sert aussi d’insertion avec un dispositif (une convention d’ancrage ter-ritorial signée pour l’occasion) dédié aux jeunes, qui seront 50 à entrer en formation alternance sur le chantier pour une année environ. Dunkerque LNG y a affecté 1,7 million d’euros. A Loon-Plage, l’entreprise a aussi contribué presque totalement à la construction d’une piscine “naturelle”. Un bon souvenir que partageront probablement les salariés de Bouygues (qui aura réalisé trois des quatre réservoirs), lesquels ont reçu à la fin de leur contrat une clé USB avec les photos de leur chantier. Morgan RAILANE

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Le chantier du terminal méthanier emploie actuellement près de 1 400 personnes.

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Marc Girard, PDG de Dunkerque LNG.

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2128 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

EntrEprisE

LES réSULTATS 2013

Le commerce extérieur suit la tendance générale de l’économie

Anne dAuBREE

Le déficit extérieur de la France hors énergie a diminué en 2013. mais derrière cette apparente bonne nouvelle, le commerce extérieur suit la tendance plate de l’économie française. Importations et exportations ont baissé.

L’an dernier, les importations ont diminué de 2,3%, mais les exportations se sont aussi repliées, de 1,3%, par rapport à 2012. Ce 7 février à Bercy,

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a présenté les résultats du commerce extérieur en 2013 lors d’une conférence de presse. Pour la ministre, la situation à l’export présente une “photo-graphie de l’année 2013, qui était extrê-mement difficile”. Entre le commerce international qui n’a connu qu’une légère croissance et la récession dans la zone euro, “la conjoncture mondiale est peu porteuse”, justifie-t-elle. Concrètement, l’année s’achève avec un déficit de la balance commerciale qui reste élevé, de l’ordre de 61,2 milliards d’euros, à quelque 3% du PIB. Mais la tendance est à la baisse : l’an dernier, il pesait 67 milliards d’euros et en 2011, 74 milliards d’euros. “Il s’améliore”, commente Nicole Bricq. Quant au déficit hors énergie, il passe à 13,5 milliards d’euros, lui aussi en diminution. L’ob-jectif qui a été fixé à la ministre est celui de la résorption de ce déficit d’ici la fin du quinquennat. Géographiquement, la zone euro demeure de très loin le premier terrain d’exportation de la France, qui y réa-lise 47% de ses échanges. C’est moins que l’an dernier, mais ce territoire n’en demeure pas moins le premier partenaire de la France, suivi de l’Union européenne hors zone euro, qui représente 12,8% des exportations, en baisse de 0,7% par rap-port à 2012. Ces chiffres pourraient être un peu en deçà de la réalité : “les contrats inférieurs à 250 000 euros ne sont pas

comptabilisés dans la zone euro”, tient à préciser Nicole Bricq. Pour le reste, le commerce extérieur est très éclaté : cha-cune des autres zones pèse moins de 10% de l’export de la France. C’est vers l’Asie que les exportations diminuent le plus, avec une baisse de 3,5%. A contrario, les exportations vers les Etats-Unis augmen-tent de 1,5%. Aéronautique et agroalimentaire en tête. Au niveau des secteurs, les trois moteurs traditionnels de l’export français – l’agroalimentaire, la pharmacie et l’aé-

ronautique – continuent de bien se porter. “ Il faut conforter ces secteurs”, estime Nicole Bricq. En tête, l’aéronautique pré-sente un excédent de 22 milliards d’euros. Celui de l’agroalimentaire suit avec 11,5 milliards d’euros, et c’est le secteur qui connaît le plus fort taux de progression, de l’ordre de 3,3%. Partant, depuis dix ans le poids total de ces deux secteurs dans les exportations s’est renforcé. Aujourd’hui, à eux deux, ils pèsent plus du quart de nos exportations. A contrario, l’automobile, qui représentait plus de 15% de l’export en 2004, ne compte plus que pour 9% dix ans plus tard. Troisième secteur important, la pharmacie a vu ses ventes à l’étranger croître de 2,5%. Par ailleurs, “nos exportations de services progressent”, note Nicole Bricq. D’après des chiffres provisoires, de 3,4%, pour un excédent de 33,2 milliards d’euros.

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22 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

EntrEprisE“Dans ce domaine, nous disposons

de champions mondiaux et d’entreprises à fort potentiel. Il faut les accompagner dans la durée”, souligne la ministre. D’autres secteurs ont vu leurs chiffres à l’export diminuer. Parmi eux, figurent l’énergie, certains produits industriels et le secteur de la chimie, des parfums et cosmétiques, ainsi que les produits infor-matiques et électroniques. La stratégie d’export développée par Bercy vise 47 pays prioritaires, avec une offre répartie selon quatre secteurs identifiés. Au total, les exportations de ces quatre familles progressent de 2%. Le secteur “mieux se soigner” présente un excédent de 12 milliards d’euros, en croissance. Au total, il exporte pour 47,5 milliards d’euros, soit 1,6% de plus que l’an dernier. Le secteur “mieux vivre en ville” affiche un excédent de 5,2 milliards d’euros, après le milliard de l’an dernier. Mais ses performances à l’export sont très variables, selon qu’il s’agit de ser-vices ou de biens. Les premiers pèsent 4,2 milliards d’euros à l’export, en croissance

de plus de 14%, les seconds 9,8 milliards d’euros, après une chute de presque 5% des exportations. Quant au secteur “mieux communiquer”, il reste en déficit, plombé par les mauvais résultats des pro-duits informatiques et électroniques (27 milliards d’euros d’exportations). Reste le secteur “mieux se nourrir”, qui inclut agriculture, agroalimentaire et machi-nisme agricole, dont l’excédent progresse de 2,6%. Ici, “il ne faut pas s’endormir”, commente Nicole Bricq.

Les attentes de meilleurs résultats pour 2014. Au total, la stratégie des quatre secteurs croisée aux 47 pays prio-ritaires “donne des premiers résultats qui se déploieront en 2014”, estime la ministre. Par ailleurs, pour Nicole Bricq le nombre d’entreprises exportatrices, en hausse, constitue un “très bon signal”. Le signal demeure toutefois limité : en 2013, 120 700 entreprises ont vendu à l’étranger, contre 119 200 l’an dernier. C’est la deuxième année que ce chiffre augmente, mais il demeure inférieur aux

131 800 entreprises exportatrices que comptait la France en 2000. L’an der-nier, les grandes entreprises représen-taient 2,6% des entreprises exportatrices et réalisaient 44,3% de l’export. Quant aux PME (88,3% de ces entreprises), elles constituaient 23,5% de l’export. Entre les deux, les ETI (entreprises de taille intermédiaire) ont représenté 9,1% des entreprises exportatrices, pesant presque le tiers des exportations. On compte à présent 4 100 de ces sociétés qui sont au cœur des attentions de Bercy, soit 2% de plus que l’an dernier. Mais la légère croissance du nombre d’entre-prises exportatrices se répartit sur toutes les catégories. Néanmoins, l’année qui vient sera “une année charnière (...) qui s’annonce plus porteuse”, estime Nicole Bricq, qui avance les chiffres du FMI sur la conjoncture. La croissance mondiale devrait atteindre 3,7% l’an prochain. Et les zones traditionnelles de chalandise des Français, à savoir l’Europe, devraient aussi bien se porter, tout comme les Etats-Unis et les pays émergents.

Les vœux du groupe d’agences de Roubaix-tourcoing de la Société GénéraleDamien Trombini-Marcadella, directeur Société Géné-rale du groupe de Roubaix-Tourcoing − qui comprend six agences et près de 50 collaborateurs − a présenté ses vœux à l’agence de Roubaix en présence de Bertrand Isnard, direc-teur régional, de Christian Mariault, directeur commercial régional, de Marie-Amélie Delfosse-Macarez, directrice de l’agence de Roubaix et d’une centaine de clients. A la fin de son intervention, il a souhaité que 2014 soit une année pleine d’opportunités à concrétiser ensemble, ce qui est la plus belle façon pour les équipes du groupe Société Générale de fêter leur 150e anniversaire.

EN BREF

D. R

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VOTRE ANNONCE D’EMPLOI

Rubrique EMPLOI

contactez notre chargé de clientèle, David MARLANT

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2328 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

JURIDIQUESIGNATUrE D’UN PrOTOcOLE ENTrE LE PArQUET ET LE TrIBUNAL DE cOmmErcE DE LILLE

Parquet et tribunal de commerce de Lille ensemble pour préserver l’emploiLa signature, le 14 février dernier, d’un protocole entre le parquet de Lille et le tribunal de commerce est une première en France. Les deux instances agissent déjà de concert mais ont choisi d’inscrire, noir sur blanc, la transparence de leurs relations.

Si le parquet de Lille et le tribunal de commerce signent off iciellement ce protocole, en réalité

leurs relations sont déjà bien ancrées. Chaque affaire saisie par le tribunal est porté à la connaissance du parquet. “Le tribunal de Commerce est une priorité de politique pénale, il doit être dynamique et imagi-natif. Le parquet apporte son éclairage dans les affaires du tribunal et s’il apparaît une infraction pénale, cela nous permet d’être plus réactifs”, explique Frédéric Fèvre, pro-cureur de la République, à l’initiative de cette démarche unique en France. Si les venues du parquet aux audiences du tribunal sont ainsi facilitées, c’est aussi grâce à la déma-térialisation de l’échange de pièces depuis juin 2013. “Nous avons décidé de graver ces relations dans le marbre. Ce protocole ne crée pas d’obli-gations nouvelles mais il a le mérite d’exister ! L’addition des efforts, la mutualisation du travail du parquet et des juges consulaires maintiennent le bon ordre économique, pour que soient écartées les per-sonnes indélicates” détaille Eric Feldmann, président du tribunal de commerce de Lille qui rassemble 65 juges pour 11 chambres.

Préserver les emplois. Sur-tout, le tribunal œuvre à la

préservation des emplois dans une période plutôt compliquée. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 350 procédures col-lectives ouvertes (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) concernant 4 500 emplois, en partie supprimés ou menacés. Le nombre de procédures collectives a aug-menté de 15% par rapport en 2012, “alors que 2012 avait déjà été une mauvaise année” déplore Eric Feldmann. Quant aux procédures amiables et de conciliation, elles ont permis de sauvegarder 15 000 emplois. Grâce notamment au travail en amont et aux cellules de détection, outils indispen-sables pour éviter le pire au chef d’entreprise. “70% des

affaires en procédure amiable ont une issue positive et 70% en procédure collective ont une issue négative”, rappelle Eric Feldmann. Mais, pour autant, il reste du chemin à parcourir pour annoncer un rebond de l’économie régionale. Yvon Le Cocq, président de chambre au tribunal de commerce de Lille, avoue traiter entre 20 et 30 affaires chaque semaine, un

nombre en hausse depuis trois ans : “Le jour où on ne trai-tera plus autant d’affaires, on saura que l’économie reprend ! Le tribunal de commerce, c’est le thermomètre de l’économie régionale. Aujourd’hui, on voit des entreprises de troisième ou quatrième génération tomber et c’est dommage car elles ont des savoir-faire.” Amandine PINOT

33e édition pour le City Guide Lille métropole ! Avec ses 2 500 références et une cinquantaine de nouveautés, le City Guide version 2014 livre une fois de plus ses bons plans, ses adresses coup de cœur et ses lieux incontour-nables, qu’ils soient classiques, traditionnels, atypiques, voire secrets… Le Petit Futé distille toutes les adresses pour se restaurer, se déplacer, s’équiper ou sortir à Lille. A desti-nation des Lillois, des nouveaux arrivants ou des touristes, les 400 pages du guide scrutent la ville dans ses moindres détails, distribuant au gré des rubriques des “têtes de renard”, symboles des coups de cœur de la rédaction. Edité à 40 000 exemplaires, il s’en écoulé plus de 32 000 en 2013. Preuve qu’au fond de la poche de tout amoureux de Lille qui se res-pecte, se cache un City guide…

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EN BREF

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Fini la photo touristique de la ville, place à une maquette contemporaine !

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Frédéric Fèvre, procureur de la République, et Eric Feldmann, président du tribunal de commerce de Lille.

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24 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

JURIDIQUE

L’accueil des gens du voyage par les communes de moins de 5 000 habitants

Par Me Etienne COLSON, avocat au Barreau de Lille ([email protected])

La question du stationnement des gens du voyage n’est pas que politiquement sensible. Elle est aussi juridiquement complexe. tentons d’y voir clair s’agissant des communes – les plus nombreuses dans notre pays – à l’égard desquelles notre droit est particulièrement lacunaire, c’est-à-dire celles de moins de 5 000 habitants.

La loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage (communément appelée “loi Besson”) pose cinq règles

essentielles. En premier lieu, les com-munes, toutes les communes, sont tenues de participer à l’accueil des gens du voyage (art.1.I). En deuxième lieu, un schéma départemental élaboré par le représentant de l’Etat dans le département et le président du conseil général prévoit les secteurs géographiques d’implanta-tion des aires permanentes d’accueil et les communes où celles-ci doivent être réalisées. Figurent obligatoirement dans ce schéma toutes les communes de plus 5 000 habitants (art.1.II, al.2). Y sont ins-crites également les communes de moins de 5 000 habitants pour lesquelles un besoin est identifié (art.1.II, al.1er).En troisième lieu, les communes figurant au schéma départemental sont tenues de participer à sa mise en œuvre. Elles peuvent le faire selon trois modalités (art.2.I) : soit la commune met à dispo-sition une ou plusieurs aires d’accueil, aménagées et entretenues; soit elle trans-fère cette compétence à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) “chargé de mettre en œuvre les dispositions du schéma”; soit, enfin, la commune contribue financièrement à l’aménagement et à l’entretien des aires d’accueil “dans le cadre de conventions intercommunales.” En quatrième lieu, dès qu’une commune remplit les obli-gations qui lui incombent au titre du schéma départemental, son maire peut,

par arrêté, interdire en dehors des aires d’accueil aménagées le stationnement sur le territoire de la commune des rési-dences du gens du voyage (art.9). Ces dispositions sont également applicables : d’abord, aux communes non inscrites au schéma départemental (donc forcément de moins 5 000 habitants) qui sont dotées d’une aire d’accueil; ensuite, à celles qui décident, sans y être tenues (donc, là encore, de moins de 5 000 habitants), de contribuer au financement d’une aire d’accueil ou qui appartiennent à un grou-pement de communes qui s’est doté de compétences pour la mise en œuvre du schéma départemental; enfin, aux com-munes de moins de 5 000 habitants non inscrites au schéma départemental et qui, au surplus, comme la loi le leur permet, ne financent aucune aire d’accueil et n’appartiennent à aucun EPCI. En der-nier lieu, la loi ouvre la possibilité (ce n’est donc qu’une faculté) au préfet de procéder, sans passer par le juge, à l’éva-cuation forcée des résidences mobiles des gens du voyage en cas de stationnement illicite. Pour cela, trois conditions doivent être réunies (art.9 et 9-1).Première condition : la commune concernée doit avoir rempli ses obliga-tions au titre du schéma départemental ou ne pas être soumise à de telles obli-gations (cas des communes de moins 5 000 habitants qui ne figureraient pas au schéma départemental). Deuxième condi-tion : le stationnement illicite doit être de nature à porter atteinte à l’ordre public. Troisième condition : le maire doit avoir pris un arrêté d’interdiction de station-

nement en dehors des aires aménagées (cette dernière condition ne s’applique pas aux communes de moins de 5 000 habitants qui ne f igureraient pas au schéma départemental).

Ces règles posées, il importe d’en connaître l’application qu’en fait le juge, s’agissant des communes de moins de 5 000 habitants. Dans l’hypothèse où une telle commune n’aurait pas trans-féré sa compétence en matière d’accueil des gens du voyage à un EPCI, peut-elle être inscrite au schéma contre son gré ? A ce jour, des tribunaux administratifs l’ont clairement exclu (TA Versailles, 5 juin 2007, n°610279), prenant ainsi le contrepied de la position de l’Etat (voir, par exemple, rédigé par le préfet du Mor-bihan, “Le guide pratique de l’accueil des gens du voyage dans le Morbihan” avril 2011, p.4).La position de ces tribunaux nous semble contestable pour trois raisons. D’abord, on l’a vu, les termes généraux de l’article 1er de la loi Besson (“les communes par-ticipent à l’accueil des gens du voyage”) interdisent d’exclure les communes de moins de 5 000 habitants d’une telle obli-gation. Par suite, on ne voit pas ce qui exclurait leur intégration dans un schéma. Ensuite, si ce même article impose l’inté-gration des communes de plus de 5 000 habitants dans ledit schéma, il n’exclut pas que les autres, “au vu d’une évalua-tion préalable des besoins et de l’offre existante” y figurent aussi. Enfin, si la loi prescrit que les communes concer-nées par le schéma doivent être consul-tées pour avis, rien ne dit que préfets et présidents de conseils généraux ne puissent passer outre. Il en a d’ailleurs été jugé ainsi dans l’hypothèse où la compétence “gens du voyage” avait été transférée par une commune à un EPCI. Ainsi, un schéma départemental révisé a pu, postérieurement au transfert

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2528 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

JURIDIQUEde la compétence susdite, valable-

ment positionner une aire de passage sur le territoire d’une commune de moins de 5 000 habitants, malgré l’avis défavorable que celle-ci avait émis (CAA Bordeaux, 26 mars 2013, req. n°11BX03273). Ce même arrêt nous apprend que le contrôle du juge sur le choix de la localisation de l’aire d’accueil est léger, seule une erreur grossière pouvant être sanctionnée.

Autre précision apportée, cette fois, par la Cour administrative d’appel de Lyon, aux termes d’un arrêt du 24 novembre 2011 (n°10LY01887) : une commune de moins de 5 000 habitants non inscrite au schéma départemental peut bénéficier de la pro-cédure d’évacuation forcée, quand bien même les aires d’accueil prévues audit schéma n’auraient pas été réalisées, ou que le maire de la commune concernée n’aurait pas édicté d’interdiction de sta-tionnement. Enfin, deux décisions impor-tantes méritent d’être rapportées. Celle-ci d’abord : quand des communes ont trans-

féré leur compétence “gens du voyage” à un EPCI, ce dernier est alors seul compé-tent pour choisir le terrain d’implantation de l’aire d’accueil, dans le respect des prescriptions du schéma départemental. L’EPCI peut ainsi légalement choisir de réaliser ladite aire mise à la charge d’une de ses communes (de plus de 5 000 habitants) membres figurant au schéma sur le territoire d’une autre de ses com-munes membres, non inscrite au schéma (donc de moins de 5 000 habitants), sous réserve que cette commune d’implanta-tion de l’aire soit incluse dans le même secteur géographique que la commune figurant au schéma (CAA Lyon, 10 juin 2010, n° 08LY01791, Cne de Saint-Rémy-Rollat ; CE, 5 juillet 2013, n°346695, Communauté de communes de Dinan).Puis, cette dernière décision récem-ment rendue : dès lors qu’une commune (quel que soit son nombre d’habitants), membre d’un EPCI, a respecté l’obliga-tion d’implantation d’une aire d’accueil prévue par le schéma départemental et

une délibération de cet EPCI, elle peut légalement solliciter l’expulsion admi-nistrative issue de la loi Besson, alors même que les obligations pesant sur les autres communes membres de cet EPCI au regard du schéma départemental n’auraient pas été remplies (CAA Douai, n°12DA01228, 1er octobre 2013).Ultime conseil : une commune de 5 000 habitants qui ne serait pas inscrite dans un schéma départemental et qui ne se verrait imposer aucune obligation d’ins-tallation d’aire d’accueil par l’EPCI dont elle serait membre, devra tout de même permettre la halte des gens du voyage sur des terrains (même sommaires) qu’elle leur indiquera pendant une période mini-male de 48 heures (CE, 2 décembre 1983, n°13205, Ville de Lille c/ Ackermann). Cela ne fera que renforcer la position de cette commune en cas de stationnement illégal des gens du voyage sur son terri-toire. Les préfets sont, de fait, plus favo-rables au recours à la force publique en pareil cas.

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26 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

Emploi

Retrouvez chaque semaine, en exclusivité, une sélection actualisée d’offres d’emploi de cadres sur le Nord-Pas-de-Calais

Sélection d’offres d’emploi

COmmERCIAL AuPRèS dES PARtICuLIERS - H / F – (59 – CAmBRAI) – 012ZCBm

Entreprise : 1 à 2 salariés Secteur : travaux de plâtrerie Mission : vous prospectez une clientèle de particuliers, présentez et vendez les produits d’isolation et de pose de fenêtres. Vous pouvez être amené à démarcher les communes. Votre secteur de prospection est d’environ 80 kilomètres autour de Cambrai. Vous représenterez la société lors des salons. Une demi-journée par semaine, vous serez au magasin afin de recevoir la clientèle. Expérience : débutant accepté si diplômé Formation : BAC+2 commerce exigé Salaire : horaire de 9.53 euros + commissions selon les ventes Contrat à durée déterminée de 6 mois. Possibilité de CDI après le CDD. 35h hebdo Si cette offre vous intéresse, veuillez adresser votre candidature, munie du numéro de l’offre à un conseiller de Pôle emploi :pôle emploi Caudry38 rue d’Alençon59544 CAUDRYOu sur : [email protected]

déVELOPPEuR INFORmAtIQuE - H / F (59 - LILLE) – 013KXtL

Entreprise : 20 à 49 salariés Secteur : conseil en systèmes et logiciels informatiques Mission : développeur Windev, vous serez en charge du développement d’applications en Windev V17/V18 et V19. Vous renforcez le service développement web de l’un de nos clients. Vos missions : faire évoluer une application existante de gestion des pointages et des temps(type CRA SII), analyses fonctionnelles, développements, tests unitaires et complets, mise en production avec la DSI, formation des utilisateurs et rédaction des procédures d’exploitation.Expérience : exigée de 3 ansFormation : BAC+3 à +5 et plus informatique exigéSalaire : annuel de 30 à 40 000 euros sur 12 mois Contrat à durée indéterminée. 35h hebdo. Si cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

CONSuLtANt EN GEStION dES RESSOuRCES HumAINES - H / F (PAS dE CALAIS) – 013CZLK

Entreprise : 1 à 2 salariésSecteur : conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Mission : vous intervenez dans le cadre de l’accompagnement de bénéficiaires de Bilans de Compétences et les aidez à définir un projet professionnel et le cas échéant un projet de formation. Vous êtes notamment en charge de guider le bénéficiaire dans les différentes étapes du bilan de compétence. Identifier les compétences et motivations en étant proactif. Apporter un soutien durable et efficace en valorisant les parcours et projets. Superviser la passation de tests psychométriques Réaliser la synthèse du bilan de compétence, restituer les conclusions. D’une manière générale, d’accompagner au long de la démarche le bénéficiaire dans sa réflexion personnelle. Expérience : exigée de 5 ans Formation : BAC +5 ressources humaines souhaitéLangue : bon niveau d’anglais exigéSalaire : horaire de 13.10 euros Contrat à durée déterminée de 4 mois. 17h hebdo. Si cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

CHARGé dE PROJEt Et dE déVELOPPEmENt tERRItORIAL - H / F – (59 - LILLE) – 013mHPL

Entreprise : 3 à 5 salariésSecteur : activités de clubs de sportsMission : contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de développement de la ligue Nord Pas-de-Calais de Handball ; animer et coordonner la mise en œuvre de projets de développement de la pratique du handball ; constituer et faire vivre les réseaux de partenaires en fonction de la nature des projets et de leur localisation ; proposer des scenarii en vue de pérenniser les dispositifs, coordonner les moyens. Missions complémentaires du poste en lien avec la chargée de développement de la ligue : participer à la mise en œuvre du programme d’animations périphériques “Mondial 2017”, contribuer à l’organisation d’évènements (compétitions internationales, soirées thématiques, assemblée générale), animer des séances d’initiation en environnement rural et urbain, participer au dispositif de formation des bénévoles en lien avec l’équipe de collaborateurs, participer à la veille et aux réponses aux appels à projets.Expérience : débutant accepté Formation : BAC+5 et plus développement social / management sport souhaité / BP JEPS sports collectifs DESJEPSSalaire : horaire de 9.53 euros sur 12 mois Contrat à durée indéterminée. 35h hebdoSi cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

CONtRôLEuR AéRIEN dE LA CIRCuLAtION Au SOL - H / F (FRANCE métROPOLItAINE) – 013CRKt

Entreprise : non définiSecteur : défenseMission : au sein de l’Armée de l’air, vous assurez la régulation des mouvements des aéronefs sur les aérodromes militaires et leur zone d’approche depuis la tour de contrôle. (dialogue, guidage radar...). Vous êtes impérativement de nationalité française et avez moins de 24 ans. Il s’agit d’un poste sous statut militaire. Merci de respecter les critères d’âge et de nationalité.Expérience : débutant acceptéFormation : BAC à BAC+4 souhaitéLangue : bon niveau d’anglais exigéSalaire : mensuel 1287 euros nets Contrat à durée déterminée de 72 mois. 38h hebdoSi cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

INGéNIEuR d’ENtREtIEN mAINtENANCE Et tRAVAuX NEuFS EN INduStRIE- H / F (NORd – PAS dE CALAIS) – 013JSVV

Entreprise : non définiSecteur : ingénierie, études techniques Mission : préparateur méthode industrielle. Vous aurez en charge une partie de la ligne de production qui sera modifiée pour produire un nouveau moteur. La rédaction des cahiers des charges, le choix des fournisseurs inscrit au panel, le suivi des chantiers, la réception du matériel chez le fournisseur (possibilité de déplacement en France), le suivi des chantiers, la réception définitive du matériel et les essais. Expérience : exigée de 3 ans Formation : BAC+5 et plus ingénieur souhaité Salaire : mensuel de 1800 à 2100 euros sur 12 moisContrat à durée déterminée de 12 mois. 35h hebdo Si cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

INtERCEPtEuR tECHNIQuE AuX ARméES - H / F (FRANCE) – 013CttK

Entreprise : non définiSecteur : défense Mission : en station fixe, mobile ou à bord d’aéronefs, vous captez et analysez les signaux d’origine électromagnétique (radar notamment). Vous recherchez et interceptez les signaux radar, analysez les paramètres et le rattachement à un réseau, établissez des corrélations avec d’autres sources de renseignement et participez à l’élaboration du renseignement. Vous êtes impérativement de nationalité française et avez moins de 24 ans. Il s’agit d’un poste sous statut militaire. Les candidatures ne respectant pas les critères d’âge et de nationalité ne seront pas retenues. Expérience : débutant acceptéFormation : BAC à BAC+4 souhaitéSalaire : mensuel de 1287 euros nets Contrat à durée déterminée de 72 mois. 38h hebdoSi cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

RESPONSABLE ENVIRONNEmENt HyGIèNE SéCuRIté EN INduStRIE - H / F (59 – VAEN-CIENNES) – 013mQFy

Entreprise : 100 à 199 salariésSecteur : mécanique industrielle Mission : vous êtes directement rattaché à la Direction Générale et vous êtes membre du Comité Management. Votre mission est de maintenir les certifications ISO9001 et MASE ; pour cela, vous disposez d’une large autonomie afin de faire évoluer les systèmes de management de la qualité et de la sécurité. Vous avez des responsabilités multiples et vous participez à l’amélioration des performances de l’entreprise. Expérience : exigée de 5 ans Formation : BAC+5 et plus qualité sécurité environnement exigéSalaire : mensuel de 25 à 35 000 euros sur 12 moisContrat à durée indéterminée. 35h hebdo Si cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

CHEF du déPARtEmENt PROduItS CuLtu-RELS - H / F (59 – VILLENEuVE d’ASCQ) – 013FdPm

Entreprise : 50 à 99 salariésSecteur : commerce de détail de livres en magasin spécialisé Mission : votre dynamisme commercial vous permet de développer votre chiffre d’affaires et votre marge. Vous veillez à animer votre département en assurant la clarté du rayon et la qualité des mises en avant ainsi que l’application des règles de merchandising. Manager disponible et de proximité, vous recrutez, animez et gérez votre équipe de 6 à 10 conseillers de vente afin de garantir une qualité d’accueil, de service et de conseil auprès de vos clients. Vous mettez en place un management responsabilisant, et vous développez et valorisez les compétences de vos collaborateurs afin de favoriser la promotion interne dans l’enseigne. Expérience : exigée de 2 ans en managementFormation : BAC+3, +4 commerce / management / gestion exigéSalaire : annuel de 25 à 35 000 euros sur 12 mois Contrat à durée indéterminée. 35h hebdo Si cette offre vous intéresse, veuillez vous connecter sur pole-emploi.fr, muni du numéro de l’offre afin d’adresser votre télé candidature à un conseiller de Pôle emploi.

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2728 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

Emploi

NORD PAS-DE-CALAIS

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Une sélection de Patrick BEAumONtLivres

28 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

Les noirs et Les rouges

Cette épopée politique s’ouvre alors que Stefano Guerra, étudiant d’extrême droite, participe en 1968 aux affrontements de Valle Giulia, le campus univer-sitaire de Rome, et tue accidentellement Mauro. Ce crime marque le début d’une longue dérive, du militan-tisme à la clandestinité, de la politique à la violence,

à travers l’histoire italienne la plus controversée et dans un monde interlope où se mêlent hommes politiques, criminels et agents des services secrets. Au cours de cette cavale sans issue, Stefano tombe amoureux d’Antonella, sœur de Mauro et fille d’un célèbre intellectuel communiste, qui ignore tout de son geste et de ses idées. Qui est Ste-fano Guerra ? Un tueur psychopathe, un terroriste sans pitié ? Ou bien un exalté qui fait son éducation sentimentale, un idéaliste pris dans la lutte des néo-fascistes contre les communistes ? A travers ce per-sonnage ambivalent pris dans la tourmente de l’Histoire, l’auteur signe une fine réflexion d’une cruelle actualité sur la violence politique.Les noirs et les rouges d’Alberto Garlini (Editions Gallimard - Trad. de l’italien par Vincent Raynaud).

Le dernier été du siècLe

Inspiré d’une histoire vraie, ce roman émouvant nous plonge au moment où un grand-père et son petit-fils se rencontrent pour la première fois après de lon-gues années d’incompréhension familiale qui les ont séparés. Simone, né le jour où l’Italie a promulgué les lois raciales, est toujours hanté par le souvenir du petit garçon juif traqué qu’il était, menant une existence solitaire dans le village du Piémont. Zeno, un adolescent rêveur et pas-sionné de bandes dessinées, vit au jour le jour, comme tous les gamins de son âge. Pourtant, en partageant avec son grand-père ce dernier été du XXe siècle, il prend conscience de ce qui le lie à lui, tandis que Simone éprouve, pour la première fois, le sentiment d’exister. Avec grâce et sensibilité, l’auteur peint la rencontre de deux générations, chacune à l’épreuve de sa propre solitude, que le temps va rapprocher au fil d’une relation émouvante qui se joue au-delà des mots.Le dernier été du siècle de Fabio Geda (Editions Albin Michel - Traduit de l’italien par

Dominique Vittoz).

résister ne sert à rien

Jouant admirablement sur tous les registres, Walter Siti entrelace avec maestria destins croisés d’un fils du petit peuple romain, obèse dans son adolescence, génie des mathématiques, devenu “bankster” milliar-daire, et d’une mannequin qui gère avec maestria le capital de son corps pour protéger son âme. S’ap-puyant sur une connaissance approfondie aussi bien

des mécanismes et du jargon de l’économie numérisée que sur une intime pratique du parler populaire romain, l’auteur nous fait découvrir comment la fameuse zone grise entre les mafias et la haute finance tend à devenir de fait la finance tout court. A travers une galerie de personnages complexes et attachants – dont l’auteur lui-même – nous sommes transportés au coeur de ces guerres quotidiennes qui nous concernent tous, dont les champs de bataille sont le sexe et l’argent.Résister ne sert à rien de Walter Siti (Editions Métailié - Traduit de l’italien par Serge

Quadruppani).

grand cirque taddéi

Auteur culte de la série dédiée au commissaire Mon-talbano, Andrea Camilleri est aussi un formidable nouvelliste et ce recueil est une nouvelle pierre à son immense édifice littéraire. Les huit nouvelles de ce recueil se déroulent à Vigàta, la petite ville sicilienne familière aux lecteurs de Camilleri, entre dernières

années du fascisme et début de l’après-guerre. Ainsi, dans la nou-velle éponyme, le jeune Pippo profite de l’arrivée à Vigàta d’un cirque pour tenter de se débarrasser de sa richissime tante Michela, avec qui il habite et dont il est le seul héritier… Dans le Trésor enfoui, une voyante et son assistant débarquent à Vigàta, attirant vite une clien-tèle nombreuse où figure le chef mafieux local… Soit un Camilleri truculent et drôle qui, en observateur aussi aigu qu’indulgent, épingle la bêtise et la cupidité, le pouvoir et la lâcheté pour faire triompher la joie de vivre et la liberté de l’individu au nez et à la barbe des contrainte sociales et des mesquineries humaines.Grand Cirque Taddéi d’Andrea Camilleri (Editions Fayard - Traduit de l’italien par Domi-

nique Vittoz).

un coup de téLéphone du cieL

Révélé en France avec La force du passé (2000), Sandro Veronesi publie son premier recueil de nou-velles dont la première, Prophétie, traite des difficultés d’un fils qui accompagne son père tout le long d’une maladie aussi éprouvante qu’incurable. L’auteur nous conduit ensuite dans un monde où règnent l’obses-sion du mal, l’amour, la mort. On découvre des person-nages au tournant de leur vie, ou à l’époque de leur maturité tourmentée, hantés par des questions irrésolues aux conséquences parfois drama-tiques. Un briquet atterrit dans le moteur d’une voiture, une vieille voix au téléphone veut parler à une inconnue, une simple promenade à Paris se termine par l’inquiétante traversée à pied des Champs-Élysées... De petits événements à la fois anodins et extraordinaires à travers lesquels se révèlent ces anonymes qui nous ressemblent tandis que le lecteur succombe avec délice à ce livre magistral.Un coup de téléphone du ciel de Sandro Veronesi (Editions Grasset - Traduit de l’italien

par Jean-Paul Manganaro).

petits moments de bonheur voLés

À mi-chemin entre Je me souviens de Perec et La Pre-mière Gorgée de bière de Philippe Delerm – mais avec une touche de fantaisie transalpine –, Francesco Piccolo dévoile avec humour les plaisirs les plus inavouables, les petits vices et les faiblesses avec lesquels nous avons tous composé un jour. Errer de nuit dans les rues déser-

tées de la ville pendant une semaine étrangement parfaite d’août. Monter dans le train et espérer trouver quelqu’un à sa place pour l’en chasser avec délectation. Rester sagement assis, pendant que tous les invités se ruent sur le buffet, parce qu’un ami est allé nous chercher à manger… L’auteur signe un catalogue irrévérencieux, universel et poétique des tra-vers humains ordinaires et de ces moments indicibles pendant lesquels chacun ressent, pour une obscure raison, une joie durable…Petits moments de bonheur volés de Francesco Piccolo (Editions Denoël - Traduit de

l’italien par Anaïs Bokobza).

SPécIAL ITALIE

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2928 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

en bref

Ryanair à Bruxelles La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a fait son entrée à l’aéroport de Bruxelles le 27 février. Déjà présent à Char-leroi où il a transporté 5 millions de voyageurs en 2013 (pour 81 liaisons), le low coster effectuera 200 vols par an grâce à 10 liaisons réalisées par une flotte de quatre avions. Les réser-vations vont bon train selon Kenny Jacob, directeur marketing : 70% des sièges seraient réservés. Ryanair compte doubler son volume en personnes transportées et table sur le succès des destinations ibériques et italiennes suivantes : Alicante, Bar-celone, Ibiza (uniquement l’été), Lisbonne, Malaga, Palma, Porto, Rome, Valence et Venise. L’objectif pour 2014 est de transporter 6,5 millions de passagers. Ryanair disposera dans quelques jours de 16 appareils dans ses bases belges.

BNP ParibasMême si elle a vu son résultat net baisser de 26,4% (à 4,3 mil-liards d’euros), la banque française octroie pour 2013 un divi-dende par action de 1,5 euro (comme en 2012). Soit pour l’Etat belge, actionnaire à hauteur de 10,3% (128 millions d’actions), 192 millions d’euros. La maison mère de la banque française (Fortis) annoncera ses résultats définitifs le 21 mars prochain et expliquera les faits exceptionnels de l’année 2013. La filiale belge compte également des activités en Pologne et en Turquie.

La bière belge en perte de vitesse en Belgique !C’est une enquête récente qui a inquiété les brasseurs du Royaume : la bière belge se situe en mauvaise place dans la liste des produits dont les Belges sont le plus fiers, derrière

l’endive, le chocolat, les fromages locaux. Les brasseurs répliquent donc avec une vaste campagne de communication : “Nous lançons un appel à tous les Belges, leur demandant de montrer leur fierté et leur passion pour la bière belge.” Spots télé, présence sur les réseaux sociaux vont suivre. En 1999, un Belge buvait 100 litres de bière par an ; 14 ans plus tard, c’est 75 litres. A rebours de la situation intérieure, la bière belge s’exporte de mieux en mieux depuis une décennie, avec une hausse de 600% hors Union européenne et 75% en Europe.

Ça plane pour Brussels AirlinesLa compagnie aérienne belge Brussels Airlines commence l’année en fanfare avec 410 938 personnes transportées en janvier dernier, soit une hausse de 11,9% par rapport à janvier 2013. Les vols intra-européens ont attiré plus de 11% de clients supplémentaires tandis qu’une hausse de 6,6% de passagers était enregistrée sur les liaisons africaines. Côté transatlantique, la capacité de transport s’est accrue de 62,4% grâce à la liaison avec Washington. En tout, ce sont 43 000 passagers de plus qui ont emprunté la compagnie belge. Son taux d’occupation de fret affiche également 30,7% de tonnes/kilomètre de plus.

thermic distribution en berneL’entreprise basée à Couvin, qui fabrique des poêles, est en grande difficulté mais sans être en faillite. Le tribunal de commerce de Dinant va probablement examiner les offres de repreneurs potentiels ; 22 salariés sont menacés par une dette de 22 millions d’euros. Thermic distribution souffre d’un four endommagé. La majorité des salariés sont en chômage tech-nique et un curateur sera prochainement nommé si un dépôt de bilan s’impose selon une source syndicale. La Région wallonne lui a récemment consenti un prêt via une structure intermé-diaire de fonds à l’entreprise.

de l’autre côté de la frontière Morgan RAILANE

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30 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

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Dans le cadre du Festival Jazz en Nord, les sociétés Fidal, Finorpa et KPMG ont invité plus de 400 personnes au Théâtre Charcot de Marcq-en-Barœul pour un concert privé de Jerry Gonzalez, trompettiste et conguero, légende des scènes latines et jazz new-

yorkaises. Rappelons que, chaque année, le Festival Jazz en Nord, dirigé par Dominique Desmons, organise dans notre région de septembre à juin de nombreux concerts de grande qualité classés par style (blues, swing, bop, latino, jazz rock et world).

Soirée Jazz avec Fidal, Finorpa et KPmG

Eric Bleuez, directeur région Nord, KPMG, et Jerry Gonzalez.

Le célèbre trompettiste Jerry Gonzalez.

Jean-Louis Baugnies, directeur régional, Fidal, et Jerry Gonzalez.

Dominique Desmons, directeur de Jazz en Nord.

Francis-Charles Pollet, président fondateur de Promod, Hugues Dubois, directeur régional, Fidal, et Eric Bleuez, directeur région Nord, KPMG.

Antoine Harleaux, directeur général, Finorpa.

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3128 février 2014 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais

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P lus de 200 personnes issues du monde politique et culturel de la région ont été invitées en décembre dernier à célébrer

le 80e anniversaire de sa Majesté l’Empereur du Japon en pré-sence de Monsieur l’Ambassadeur désigné du Japon en France et du Consul honoraire du Japon à Lille, Patrick Lesaffre. Au

cours de cette soirée agrémentée de chants et de musiques japonaises, ce dernier a reçu des mains de l’Ambassadeur la décoration de l’Ordre du Soleil Levant, Rayon d’Or en Sautoir, pour sa contribution au développement des relations entre les deux pays.

L’anniversaire de sa majesté l’Empereur du Japon

Yôichi Suzuki, Ambassadeur du Japon en France et son épouse, Patrick Lesaffre, Consul honoraire du Japon à Lille, et son épouse.

Yôichi Suzuki et Patrick Lesaffre qui vient de recevoir l’Ordre du Soleil Levant.

Boudjemaa Rouibah, Consul général d’Algérie, et le Général de Brigade Guy Delamarre, officier général de zone de défense et de sécurité Nord, gouverneur militaire de Lille.

Les personnalités pendant la remise de la décoration.

Antoine Baule, directeur général, et Lucien Lesaffre, président, groupe Lesaffre.

Frédéric Fèvre, procureur de la République à Lille, son épouse et leur fille.

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32 La Gazette Nord-Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 28 février 2014

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