Gauchet Marcel La Religion Dans La Démocratie Parcours de La Laïcit 1998

7/25/2019 Gauchet Marcel La Religion Dans La Dmocratie Parcours de La Lacit 1998

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M Gh .

La religiondans la dmocratie

Pacous de la lacit


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ditios Gaiad 99


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Mce Guchet decteu dtude coe de hutetude e cee oce et otmmet teu de LeDsenhantement du monde Une hstore poltique la relgon(Gmd 95


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U RUPTUR DASL'HISOIR D RAC

aci es 'un des oyers dnquuded'une rance inque Ce son es mos decee nquiude que e oudras essayer d'cai-rer a umire de 'hisore a ce, on eerra, compore des proongemens qu on

oin, du pon de ue de 'inegence de noresiuaon poque Ma dmarche consisera parcuarser un cadre gnra d'nerpraonqe a deopp par aeurs 'a propos deparer de sore de a region ) pour caracriser e mouemen de a mode, e cea, use

men, an d'er es ermes de acsaon oude scuarisaion ) Ce processus a aec'ensembe des socs occdenaes, sous desormes derses I a empr en rance neoe singure don e mo de aci rsumebien a spcci C'es cee paricuar qu'i

s'agi d'apprcer s 'on eu comprendre lareaiisaion qu'ee subi auourd'hui, a ois

Ds Le Dsenhantement du monde Une histoire politique de la reigion s Gmd 95


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La liin dans la dmai

par le dedans et par e dehors Ee est bouscuepar 'nscripton dans un espace urdque euro-

pen o ee ne reprsente qu'un cas pad'autes; mas ee est mse ma, surtout, par lemouvement connu de l'hstore et le dpace-ment qu' nge aux tees cassques du pro-bme. phnomne est ntressant en luimme; l lest davantage encore par ce qu'l

peet ndrectement d'clarer. Ssr a dna-mque de ce traval de redon c'est s'ouvrrun accs prvg, audel du cas anas et dea queston laque eu a mutatonmaeure que connassent les daux et a pra-tque de a dmocrate.

sparaton de l'gse et de l'tat, de larelgon et de la poltque a ou e ressortd'une magncaton de la poltque a conron-taton avec le part de l'obssance sacralea extaordnarement gand le combat de labert. Ele a dten une entente tanscen-dante du rgme gce auque les hommes sedonnent eurs propres os Cette transguratonde a souveranet, dont es racnes pongent londans le pass, aura sans doute t 'orgnatprncpae de ce pas sur a longue dure. C'est

ee qu l'a consttu en aboratore de l'nven-ton dmocratquel aut avor prs a mesure de ce que nous

devons cet antagonsme de obstnaton re-geuse et de l'ambton aque pour vauer parcontraste 'branement que subt notre tad


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Un pu dans lhisi d anc Il

tion depuis u quart de scle Ce qu a changce nest pas dabord la Rpublique, mais son

oppos ce contre quo elle avat eu se dir un moment qui doit se stuer vers 9 oupeu aprs, nous avons t soustrats, sans nousen rendre compte, la orce dattracton qucontinuat nous tenr dans lorbte du dvnmme de loin Nul parmi nous ne peut plus se

concevor, en tant que citoen, command parl'audel a Cit de l'homme est luvre del'homme tel pont que c'es impit dsor-mais aux eux du croant le plus zl de noscontres que de mler l'ide de Dieu l'ordrequi nous le et aux dsordres qui nous divsent

Nous sommes devenus en un mot mta-phsiquement dmocrates est la conversion cache qu a complte-

ment chang les rapports entre celui qu croaitau cel et celu qui n' croait pas Mais avec cepartage organisateur, c'est toute lide de lachose publique qui allait avec qui se ouveemporte dans le mouvement. Cest tout l'di-ce civique mont pour relever le d de ladpendance mtaphsique qu vot ses bases sedsagrger En quoi ce vnement discret

qu'aucune chronologie nenregistre et pourcause pusqul nest ceable quindirectemetreprsente une pture proonde dans lhistorede France Ses sutes sont en tran de nous couper du legs de deux bons scles de pense poli-tque


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a liin dans la dmai

Au travers et aude du changement dans erappo entre tat et a croance entre a Rpu

bque et es regons cest un changement de admocrate out entre que nous voons soprer et que changement un revirement de soncap Leet de conaste u prte dans econtete anas un ree sasssant Ja vouuen trer pai Cest ans que eamen de a ques

ton aque ma condut anase de a mtamorphose socae et potque o nous sommesembarqus J a trouv un chemn dont jenavas pas souponn a condt au dpart versce qu me sembe consttuer e oer de ses dveoppements en mme temps qe e princpe des

demmes o ee nous ponge Le prisme de asnguarit ranase entre a dperdton quobge constater et a reondaton qu pousse esprer est auss un bon suppo pour nterrogere probmatque avenr de a dmocrate

Ce petit lvre est ssu d'une cofrence doe e mars1996 l'ivitatio du Cercle Codorcet d Pars. Je rmrce ses animateurs, e particulier Jea Boussinesq tchel orneau de eur hospitalit as que les participts la che dscusso qui a suivi. Ue premire versio du texte bte et ue secode, rdig ot tpubles das es des en muement e mensue de a Lgue

de lensegnement ( 44 dcembre 1996, et supplmet au 58 vrl 1998). La versio ditive, sesiblemeevue et amplie doit beaucoup ux critqus t aux suggestons de are-Claude Blais, Sophie ct et zysztofPomian qu mot fat l'amit de lectures sas cocessio.Je leur exprme ma recnnssance


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LE LE ET L MOMET

Tros obseratons prlmnares avant dentrer dans e v de cette mse en perspectve hstorque

. Sur le cadre nterprtat que je proposequant la nature de ce processus de sorte de la

regon Sore de a relgon ne sgne pas sorte de la croance relgeuse, mas soe d'unmonde o la relgion est strucrante, o ellecommande a oe poltque des socts etelle dnt lconome du len socal Une thsequ snscrt donc rgoureusement en aux contre

la comprhenson d phnomne relgeux entees de superstucture Cest prcsmentdans des socs sort de la relgon que lerelgieux peut tre prs pour une superstrucrepar rappo une nrastructure qu onctonners ben sans ui tort, mas lusondoptque est nhrente la structure des soc-ts contemporanes Dans les socts ant-reures cet vnement, en revanche, le re


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4 La eliin dans la dmaie

geux fat pate tgate du foctoemetsocal sote de la elgo, c'est le passage

das u mode o les eos cotuetd'exste, mas l'teu d'ue fome poltque t d'u ode collectf qu'eles e dtemet plus

J'aoute, et c'est le pot dcsf su le fod,qu'l y a das ce passage mtabolsato et tas

fomato au se mme du le socal et del'ogasato poltque de ce qu se doatsous fome elgeuse das les socts acees.

J'e peds u exemple statgque, au pote plus ca de 'dce socal, so sommet.

U pot qu se ouve avo t commumeteu, duat quelque cq mllaes, depusl'megece de l'tat, pou le pot de joctoete cel et tee. Sot, doc, la oyaut et cequ'l est adveu depus deux scles du appotete povo et soct, losque ctte dees'est dcouoe et a eteps de se costtuee souce de toute autot 'exemple est fatpou ede sesble, d'abod, que pot laelgo, das l'ace mode que ous avosqutt, patcpe de l'agecemet du colectf

Qu'estce qu'u o, e eet, so u coce de elgo vsage poltque? Qu dt o dthtoome matalse et sge das lafome mme du pouvo htoome dsat, pa du foye de pouvo, usque dasles modes amcatos du e de soct,


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Le eu e le mome 5

sous les trais d e latache hiachique d e linieu au suieu. Mai, la vertu rinciale de

lexemle, a la gce e ce elie smboliqueest de aie otement essoti que la dimensiondalit charie a le eligieux ne svanouitas comme a enchanement losque lon sotde la justication eligieuse du ouvoi Le ou-voi decnait de laute, il tombait den haut,

il simosait du dessus de la volont des hommes Les volutions modees la rvolutionanglaise, uis la volution amicaine, uis aRvolution anaise le amnent su terre hauteu dhmme Davantage, eles vont le aiesoti den bas, elles vont le constitue a

acte exs de la volont des citoens l incanait ce qui nous dasse il ne sea lus que ledlgu de nos ambitions On le dia rere cestdie, dans la igueu du tene sansaute substance que celle dont le nourissent sesadminists

Dun ouoi laute, en aaence, rien decommun Un abme mtahsique les sae Etoutant, s tel deg que la ajectoie histo-ique de nos gimes esentatis ne devientcomltement intelligible u comte du mo

ment o lon accete de la egade commele oduit dune tansonation de lancienneconomie de la esentation. De la reprea pr de lge des Dieux la repre p dg du monde des gaux, cesont les mmes lments qui sont luve sous


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6 ln dns l dm

une aure prsenaion et dans une autre disribuion au en consdrer ensembe si on

veu comprendre es ranges de nos machnespoiiques Car e roi aussi es un reprsenan sa aon son pouor na de conssance quepour auan qu' rrace une pussance supreure qu'i reaie parm es hommes ordredvin qui en oues choses ensembe a

un ssme don on pourra noncer aisi arge reprsene de 'aure an de produiredu mme rsue en ee de a personica-ion de 'absoumen diren qu'i opre unecononcion des termes de a sorte mah-siquemen disjoins : au travers de a mdiaon

roae a coecv humaine s'uni so ondeent invisibe en mme emps qu'ee sdenie chaeement au pouvoir qui a rgit ecorps poiique rside dans e corps du roi Nosrgimes reven d'un ssme qu onconneexactement 'oppos : e pouoir reprsene dumme mais produi de 'aure Le pouvoirdmocraque se dpoe sous e signe de 'mmanence n'es ren d'aure que 'expressionde a soci a soci se reprsene eemmeau ravers de ui du dedans deemme Sau

que 'opraion suppose a dsance du pouvoirsa direncaion expresse davec a sociCest a condiion qu rend vrabe e rapportde ressemance enre es deux pes Les dmocraies conemporanes n'on rou e cheminde a sabii qu comper du jour o ees on


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Le ieu e e mme 7

dcouvert qu'l allat consentr l'cart pourapprce l'accord, au leu de chercher en va la

concdence on que leur conjoncto mtaphsque rapproche le pouvor et la soct, elleles lone en pratque Plus l a d'denttsbstantelle entre eux, plus l a par alleurs dedrence onctonnelle Cela veut dre quel'altrt vacue au ttre d'une transcendance

normatve resurt, nvsble nnommable pourles acteurs, mas comben ecace, l'nteurmme du mcansme poltque. Ce qu se donat sous une orme explctement releuse seretrouve sous une orme opratore au cur dulen collect

sorte de la relon, c'est au plus proondla transmutaton de l'ancen lment releuxen autre chose que de la relon ason pourlaquelle je rcuse les ctores de lacsaton et de scuarsaton Elles ne rendent pascompte de la teneur ultme du processus sdeux notons, autl obseer, sont d'orneecclsale Elles sortent de l'eort de 1'nsttutonpour se dr par} contraste Elles dsnent ouce qu n'est pas d'Else o ce qu sort de sa jurdcton l leur reste de tte source une rave

lmtaton de prncpe elles ne paennent Je schmatse ros trats u parcours dot je me sus

eorc de doer u compte redu davatae crcostac das La Routon des pouors Pars Gallmard 995Vor e partculr La reprsetato aprs la relo pp 280-286


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La eligio das la dmocatie

voquer quune smple autonomsaton du mon-de human par rapport lemprse lslatrce du

releux. Or c'est beaucoup plus et autre chosequ se joue une recomposton densemble dumonde human par rabsorpton, reonte et r-laboraton de ce qu revtt en lu, des mll-nares durant, le vsae de laltrt releuse

2. Ma deuxme observaton est pour corer,nuancer et complter ce que je vens dnoncere conteste la capact explcatve ou comprhensve des catores de lacsaton ) ou de scularsaton , e ne conteste pas leur pertnence descrptve. Elles me semblent passer

ct du ond de ce phnomne qu at lorna-lt de notre monde mas j admets quelles endpenent adquatement la surace Elles ontleur emplo leur nveau elles npusent pas leproblme, cest tout

Descrptvement parlant, donc, nous avonsaare, lchelle des deers scles, au bas-culement dune stuaton de domnaton lobaleet explcte du releux une stuaton quonpouat dre de secondarsaton et de prvatsaton, cela en relaton avec cet autre phnomne

tpque de la modet poltque quest la ds-socaton de la soct cvle et de ltatSecondarsaton : entendons par l que lordre

nsttuonnel, les rles ormelles de la ve encommun sont tenues pour le rsultat de la dl-braton et de la volont des ctoens. esquels


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Le ieu e le mome

citoes euvet se roocer vetellemetau om de lers covicios religeses, mais sur

la base due admissio ralable que lordreolitique est as dtermi davace ar lareligio la religio est as remire etublque e ce ses lordre olitique es asatrieur et surieur la volot des citoes,dot les covictios sot essetiellemet ri-

ves Pas davatage cet ordre oltique estilsoumis des s relgieuses il doit tre couau coaire de maire autoriser la coexis-tece due luralt de [s lgtimes Cest ece ses qul a, sio saratio juridique delglse et de ltat, du mois saratio de

rice du oltque et du relgeux et exigecede eutralit religieuse de ltat

es travaux rcets de ea Baubrot et deFraoise Chamio ot fortemet mis elumire la dualit dasects qua revtue cettemaciao visvis de lautorit du relgieuxdas lhistoire euroee, dualit qui ermet dedoer ue orte rcise aux otios de lacisato et de sclarisatio Du ct, ue Euroede la lacsao, das de as catholiques ca-ractriss ar luict cofessioele, o l

mergece due shre ulique dgage delemrise de lglise romaie a u asser uear ue iteetio volotariste, voire chirurgicale, du ouvoir olitique la mesure de cettecoictalit, laccet est ort sur la saraiode glise et de ltat, de la shre olique et


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0 La elio das la dmoctie

de la sphe socae du pubc et du piv touspatages qu tendent se mette en place de

mane cohente et smutane. De 'autect une Euope de a scuasaton en teepotestante o a pvau a aveu de a ruptue avec Rome une nscpton contnue desgses natonaes dans a sphe pubque Onassste putt en pae cas une tansomaton

cononte de a egon et des dents domanesde actvt coectve es dchements entetadton et modet dvsent sembabementles glses et ltat au leu de les mete auxpses e mouvement avance pa vdementnte du egeux Ocellement sa pace ne

bouge pas mas ped peu peu sa capactd'nome es condutes.

3 Su le moment o nous sommes t o nousessaons de clae les donnes de note stuaton. ne sut pas c de pale au pass

comme s nous avons aps un pocesus hstoque dj consomm sote de la elgonue. Nous nous touvons mme un palerde dcompesson assez emaquabe l estcaptal den pende la mesue. C'est en at lac de note pobme

. e me boe donner un peru globl dvoluonsdont Frnose CAPON dress un tbleu dtll, pspr ps, uquel je ne pus que renvoer. Cf nre lcston et sculston. Des rpports glse- dnsl'urope communutre , Le Dbat, nO 77, novembredcembre 993.


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Le lieu e le mome 1

Tmogne de cette chute de tenson laablssement marqu des glises tables et des

adhsons conessonnelles, dans ladereprode en tout cas en Europe Cette excep

tonnat europenne, au mons apparente,n'est pas sans souever toutes sortes de ques-tons, mas e na pas beson de pus, pour emoment, que de ce constat a sorte de la re

gon se poursut o ee avat commenc Eey prend mme des proortons spectacularesqu ont parler te obseateur d'un touantde la culture europenne tands que d'autresen vennent se demander s nous n'assstonspas ce que 'angas nomme nergquement

he uhuhg f Eupe l serat astdeuxd'numrer, pas aprs pays, es donnes quenregstrent de aon convergente, au mleu destuatons ort dverses, l'eondrement des pratques, le recul des aatons, la basse desvocatons, et pardessus tout, peuttre, le drssement des magstres comps aux yex

1 n touvea commodment un tat jou de lobevaton et de la leon dan le volume collectf dg paGace DI et Danile HL Intits religieusesen Europe Pa Dcouvete 199 Lepeon de

touant de la cultue euopnne et de an Kekhola queton The unchuchng of uope? et poe paSheena et Nol TI dan at Europe Tinks. Study of West European Values Damouth dehot1992 Pou la elgion chez le jeune je envoe au ta

vau dYve (pa eemple e jeune et le chtanme: le gand d Le Dat nO 75, maaot 1993


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La eligi das la dmcaie

de ceux qui continuent de se regarder commeleurs des, es gses n'ont pus vrament

l'autorit pour dtermner la croance, sansmme parer d'mposer e dogme Eles l'ontmons encore, a f pour ce qu est d'orenter es chox potques ou de rger es murs.Cea veut dre que, non content de se manestersous foe de dsmpcaton et de dcroance,

e changement a attent e cur du phnomnedans sa oe hrte et es condtons de'orthodoxie a ntrodut 'ndvduasaton ducrore et a prvatsaton du sentr jusque danses nstttons de a adton et jusque chezers ressortssants. processus de sorte de a

regon, on reviendra, est en tran de trans-foer a regon eemme pour ses adeptesTous ats que 'on est fond penser grosd'avenr, enn, sauf inexon mprvsbe, pus-qu's se prsentent amps chez es jeunes

Mas le sgne e pus parant et e pus pro-bant, sans doute, pour n'tre pas e pus ca-tant, de ce tarssement bra des sources setrouve 'extrieur du champ relgeux propre-ment dt est ou par a droute des substtuts de relgon abors depus e sce deer.

Je pense au premer che l'vanoussementpur et smpe de ce que 'on a pu nommer, nonsans de bonnes rasons, mme s 'expressonexge d'tre sogneusement prcse, regonsscures Nous sommes nvtabement ports prvger es nassances dans e spectace


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e eu et le moment

de l'hstoie nous ngligeons op le pois desens des disparions grand vnemet spir

tuel e note n e sicle pourrait purtant biene un cs nous avons v mourr sous nosyeux, sans vraiment nous renre compte e laporte u fait, la foi rvolutionnaire dans le salutteestre Nous avons v s'vanouir la possibilitdesacraliser l'histoire car cest e la sagr-

gation u croyable luimme, bien plus que desmentis inigs par le rel la croyance, que lacause communiste es morte Noe conjoncturereligeuse doit e juge laune e ce eacement Il clt un cycle de deux sicles dont lesambiguts foiables sot l pour attester, sl

tait besoin, u caractre non linaire e notreprocessus e sorte e la religionRien e plus conaire la pense selon lht

ronomie que la pense selon lhistoire, ellequ'elle se forge aprs 5 Au rebours de ladette et de la dpenance des hommes envers cequi les prce et les domine, elle repose sur laconscration e leur activt cratrce ans tousles orres, les sciences, les arts, l'conomi, lapolitique Aux antipodes du pass, temps e latraition et e lhritage que valorse la pense

relgieuse, elle impose l'avenir, temps u progrset u projet, comme nouvel horzon e l'exp-rience collectie On ne saurait op marquer cet ga lopposition entre la religion et lio-logie si lon admet 'entenre par idologie leiscours typique e la moeit sur les pro


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a lgn an la mae

messes du tu exposton de a natue, desbuts ou des ns du deven des socts qu

mege su a base de a conscience histoqueMas 'eschatooge? objecteaton Objectonsupecee 'vidence, ce n'est pas de amme

histoe

qu' sagit Pou intevendans e temps teeste et 'oente a pespec-tive du jugement dee ne eve que de ns-

cutabe dcsion de Deu; ee 'a en voavec es eets cumus de 'acton humaine et aogique ntee de eu dpoement Objectonqu' est ute indspensabe mme, d'voque,nnmons, pusqui est pa aieus va que cemode de pense aux antiodes de 'extot

eigeuse va te aussi e vecteu dune ecom-poston ou dun eccage du eigieux dans esice et cea sous es tats dune doctne dusaut pa hstoie, a conciiation de acommunaut humaine avec eemme dans apntude de son sens nous tant pomsecomme e dnouement ncessaie de son pa-cous dans e temps

Lhstoe a t opateu dune estauatonC'est gce 'ment hstoque que es h-ties ndes de Kant, dans 'Aemagne phio-

sophque des paages de1800,

sumontentntedit qu avait jet su a connaissance dusupasensbe 'est au taves de hstocitque Hege amne expence humane dans'obte de absou, tout en apatant absou nteu du temps ds hommes Les gues


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e leu et le moment 5

successves et contadcoes dont e devenroe e thtre sont copende coe

auant dtapes d'une vaton Une vlatondont nous avons aujoud'hu e deer otpare que nous soes la n de l'hstore etque le pacours se rcapule dans l'advenue del'espt au savor de so e enonne l'psodeavec un nu de pcson pace qu'l est

atce et dcs : nous en soon, dans ousles sens du tere nous en venons e noussoes en tan d'y chapper l nous at assste 'nventon d'un des sches ntellectelses pus pussants de la odet Sa pussanced'attacton e seble sans va yse : a

dot 'accoupeent des conaes aendssoubeen 'ancen e e noveau, la o etathse, la tanscendance et 'anence attbue u tava des oes, accoucheur duyste de te, une eectvt e une oequ'on ne u avat jaas econnues l exate'uve de la be as c'est pou la doublerpa une ncesst de la arche et des oes de laason qu abasse les acteus au ang d'nsuents dun dessen pvdente oge 'aboutsseent de cette conqut de so audedans du

deven, en at la soaton et le dnoueent de a totalt des ntgues et des dtourspa esques son tava nnobabe est passMas c'est pou ge daute pa ce oenterna en une tee apothose de a unonavec so dans la vt rasseble de outes


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6 a igion ans la moai

choses qu'on est fond pae son poposd'un sace de l'hstoe en lui le mouement

mmanent et le sens tanscendant de l'histoie seejognent et spousent l'nsible acquiet psence tangble

Ce que l'pisode a de saisissant, c'est lacoexistence de la sotie de la eligion et de ainention de la eligion Ees machent du

mme pas D'un ct l'eot spculatif le pusaudacieux et e plus consquent pou assume adcouete de lhistoicit jusqu'au bout l'his-toicit comme pocessus pa equel 'humanits'autoconstitue et pend conscience d'ee-mme De 'aute ct a sugence au miieude cet eot de a gue eligieuse d'un sens quidtenine la conduite des hommes du dehoset sutout de la pespectie dune conjonctionnale de 'humain et du diin, d'un acheminement de cette histoie o nous nous faisonsnousmmes en nous opposant nousmmes,es la solution de toutes les contadictions etla pax teelle de la science absolue Allianced'autant plus fascinante que nous 'aons ue seenoue malg lui chez l'auteu qui entendat labise Max a beau la diagnostique lucidement

chez Hegel, la soumette une citque imp-toyable, sa olont de s'en dbaasse n'abouttqu' la econduie Et poutant, non seulementil dshabille la dialectique des opeaux thologiques dont ee este able chez Hege, nonseulement il dtuit lidole politique de 1 tat


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e lieu et le moment 7

dvneesre

mas l disspe la pnombre duemple, propce aux myscaons, en y fasan

ener la lumire ce des ralis profanes, lescelles rals du capial, de lndusre e dela lue des classes Prodeuse avance danslinellence concre du devenr qu nen demeure pas mons hane par le fanme quellepoursu reour apparen de lelcation

hstorque sur ses peds ne lempche aucunemen de commande, en ral, par laloique dale dune rconcliaon venr Sansdoue mme le faceur reliieux radicalemenrpud par Ma esl, larve, plus prnan chez lu que chez Heel, lenseine durenvesemen rvoluonnare. Lhsoire, au aves du dnouemen caaclysmque qu se dessine dans le prsen, va ves son Aute elle espromesse de son contare loppos des anaonismes dhie, noans de leus eneux, elle

nous condu la soluon de sa propre nmee une humani dntvemen maesse desa desne Tou se passe comme s lanrelion explce e le ralsme dans lapprcaton des lues du prsen se payaien dunsurcro de fo sacrcel dans lalri du

rOn vo la dicul de convenablemen nmmer ce hybrde

Idoloie a lavanae dexprmer lornal dcsve de la rorenatonemporelle modee, qu es basculemen horsdu emps des Deux elle a lnconvnen e


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8 a lgn an la ma

ma saisi a possibe injecion d'ne eschao-oge dans a hoe d dpoiemen hisoiqe

possbe mas nemen ncessaie : i y ades idooges sans eschaoogie. S'i end ceedimenson e concep de egon sce a'inconvnien smiqe de ende masqea spcici d'n mode de pense q ne eove e egex q' son cops dfendan en i

oan e dos e dans 'men q es eps hose. cond facemen vace aenson nme o 'aance cone nae enee sce e a egon qi consie me dphnomne Les egons sces ne sonpas des egons comme es aes mas des

egons qi ne devaen e q ne vodaenpas en e o e pobme an de pendegaemen en compe es dex vesans ene es-qes ees son caees

Ce qi me sembe acqs en evanche c'esqe ces fomaions de compomis qeqe d-nomnaon q'on e appqe se son dss-pes comme n mavas ve ne s'agi pas dea mo d phnx q nos pomea necaane enassance aps ne cipse empo-ae. Ees on somb po avo fappes

dans e pncipe mme La piode de ansiion aqee ees appaenaen s'es efemeC'es a mache d emps qi es a endes ine-nabes. Nos vivons s exacemen a n de'hisoie nie de 'hisoie pensabe sos esigne de sa nos es deven mpossbe de


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lu t l momnt 29

concevo le deen en foncon d'une ssuecapulae e concace qu nous en

lvea la cl ulme en mme emps quelleoua le dune collec en plene pos-sesson dellemme. Non pa lee dunesagesse supeue celle de nos deancesmas en ason de la mauaon ou de l'appofondssemen de noe senmen de lhsoe.

Ca a une hsoe de la conscene hsoque C'es ce mouemen qu a fapp dedcoance les caelles de l'llusoe ecommunse e endu dsoe leu penondncae ladenue de lhuman au savoache de so. Une ospecon chasse l'aue

la dcouee que nous fasons de nousmmesdans le emps ne cesse de se enouvele ellen'es pas desne se cloe dans une essasenale elle ne nous enane pas la enconed'une ncess ranscendane qu l'aua gu-de depus oujous. Nous n'auons jamas len mo de l'ngme. Daanage nous sommesdeenus dnvemen une ngme pou nousmmes, de pa ce vlaon nneompuequ nous oblge chaque jou ous dcouvrdns de ce que nous pensons e. L'hu

man n'es dcdmenque

son uvre ellemme, uve pcae, la sgncaon ndnmen vsable L'hsoc es le vra vsagede noe ude. Vc commen nore dde lhsoe es deenue brualemen plus laque

) .

Dans le couple, la

sculasaon ) la


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0 a relgon an la morate

emport sur la relgon Tout ce qu dans lareprsenaon du devenir se prait une rap

propraton de teneur religieuse mme nsue,mme dne, ses mis foncionner lenversInexion dcisve depus deux cens ans,la conscience horiquemen manciparice denotre condon hsorque n'a eu de cesse denous ramener, quel prix, dans le gron des

Deux; pour le melleur ou pour le pire, chacunde ses pas nous loigne dsormais de ceetrente obsdante Pour la premre fos, norecomprhenson emporelle de nousmmes jeparle de la comprhenson spontane, quotdenne, pratque est rellemen et complte

men sousrate lmmmorale structuratonrelgeuse du temps quesion est de savor s cete mploson

slenceuse na conce que les tholoies del'hstore e les rgmes qu'elle"s soutenaen Je nele cros pas L'aassement des totaltarsmessous leur propre poids, ds lors quils ont t prvs de leur justcaion mysique, n'a que lamanfestaon la plus spectaculare d'une dpresson globale qu n'a pas mons aec la marchedes dmocraes Ce qu est en cause, cest

l'enseble des conceptions et des docrnes qu,depus le x scle, se sont eorces de pro-curer sa traducon opratoire au projet dautonome, en regard de l'hronome nsttue Cedon on es condut s'apercevor aujourd'hu,est quel poin elles ont t modeles par cette


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e eu et le moment

stuaton de concurene et de conlit danslaquele eles ont eu se dnr Cela a pu les

mener repndre subreptcement leur comptecette dtemnation par l'extrieur laquele ellesvouaient consttuer une alteatve nous enavons v 'exemp extrme avec les penses de lan de 'histore cas de la pense dmocra-tque est entrement drent Ce n'est pas

une rnjection secrte de substance religieusequ'l nous cononte Reste que l'obligaton o lapense dmocratque a t de se conqurr et des'armer dans le cadre de socts pres de foa eu des eets immenses sur l'entente de ses nset de ses formes Nous retrouvons le problme de

la act Comment faire des dmocrates avecdes croyants, out en combattan la verson de lacroyance assoce une poltque htronome? rsoluton de l'quaton a fatalemnt ntranavec elle toute une manre de comprendre lapoltque de l'autonome Une cerane de deadmocrate radcale, dont la France a t le berceau, n'est ntellgble, de la sore, qu'en face deson autre et qu'en foncton de a place mnager a reiion Mas que se passetl, mantenant,quand l'autre de l'autonoe dfalle, quand la

reigon n'es plus mme de for une gurecrdble de la poltque de l'htronome? Nousavons les lments de la rponse sous le ne, carc'est trs exactement ce quo nous somes enran d'assster repoussor qu procurat sancesst et sa force la gue de l'homme lgs


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3 a en an a me

lae de limme a dispa Nl ne pe plscoie mme qand i vodai y coie a moins

en ee chienne qe lode qi nos lie viende De e nos ni li L'ide qe nos povons nos fome de nore povo de dnonde ce ode de ses modalis d'execce s'enove essenellemen ransfome C'es ce qchane la dmocae e la place des elons

dans la dmocaiean donn l'ene q s'aache a danosic il n'es pas nle de assemble os lessines de nae le corroborer l en es u qme semble parcliemen poban l es moinssalan qe cex qe nos venons d'examner l

na pas le mme pods social mais il ne moinepas mons ecacemen sa faon de la dsanceq s'es cese avec le ciel l'absol le divnl'lme les appaens o les dvs Onpoai lappele : la n de la eliion de laUne ae elion de sbsion q meepaalllemen a sace de lhsoe dans lesmmes eax en foncon des mmes donnes eq ne cessea d'en sve o den coise lacorbe Elle en paae les ambs D'nc la conscraon de l'A pacpe de

la econnassance mancpace d povoirhmain L'Ase es l'homme libe pa excelence maphysiqemen palan l'homme qse lbe de sa sbodnaon de cae pa sonacv don les prodis manien le caraceminemmen cae Mais ce qi va paacheve


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e leu et le moment 33

llvaton de l'Art au rang de mystque, c'estpleinement le cas de le dire, est d'un orde tout

fait drent et mme oppos C'est l'attibution l'Art, par l'autre ct, d'un pouvoir de connais-sance spcique et supreur qu nous ramne,hors des religns consttes, dans la sphrd'un relgeux prmordal et nirenci Iciencor en langage technique, c'est e contou-

ner les litations signes par la critique kan-tienne qu'il s'agit et c'est bien en ces teesque le poblme est pos par la premire gnraton des romantiques allemands, dans les annesmmes o s'laboe, pour patie chez les mmes,le retou l'absolu au traves u evenir Soit, la

raison et les sciences n'ont accs qu'aux phnomnes, sans jamais pouvoi attendre la chose ensoi Mais nous ne sommes pas enfes dans leboes de la conassance obectve Nous disposons avec l'imagnation d'une facult qui nouspeet de saisi intitivement l'tre vivant deschoses ous avons avec le symbole le moyende prsente l'mprsentable, de fare passel'invisible ans le visible, e endre sensiblel'ntellgble Nous gardons, en un mot, un accsdirect l'audel des pnomnes comment

qu'on l'appelle, le suprasensible, l'abslu, leivin L'at est sa voie oyale S'il appaient au

Sur la fonaon e les dveloppemen de eehore spuave de lr de Novl Hedegge vo

ean-are SHR, de l'ge modee Pars Gallmad 99


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3 a eon dans la dmocae

romantsme allemand d'avor formul la dotrnele premer et de la manre la plus onsquente,

on la retrouve la ase des drents romantsmes, dans des versons plus ou mons expltes, mas ave partout la mme eatsoale Il s'est d un ute autour de ettepussane de dvoement prte aux uvres del'art Ls

hommes manaton

omme dt

SantSmon, ont t rs en maes, prophtesou devns d'une rvlation assoant volonters,d'alleurs, les promesses de l'e d'or venr etla vt des profondeurs de la nature ou del'me Vox de l'enso autrement naudle,parole ntale du monde, strutures sertes del'tre, entre en prsene du urrel : notreulture n'a ess de rnventer depus le sledeer et audel dversement manfest parhaun des arts, dans une qute toujours dueet toujours renassante Car la ontradtonentre la sujetvt de l'nvention et l'ojetivtde la manfestation est enore plus ante, sure terran, que la ontradtion entre la betdes ates et la ncet du hemn sur le terrande l'hstore Tout est suspendu l'opraton durateur, dont on lre l'onalt, et l'on

attend de ette expresson d'une ndvdualtqu'elle nous lvre maquement la ralt mme,dans sa parte la plus ahe Saralt ntenale,vanesente, tralle qu'elle est entre l'auteurunque auquel elle appartent et la vt trans-personnelle qu'elle est suppose rendre tan


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gble; mas sacralt obsante en constanterevvscence ont lappel a contnment mob

ls usqu nous mpreuses vocatons et essacrces nos Cest ce moment e notreculture qu me semble en tran e se clore aveclextncton e son oyer fo qu le fasat

vvre se retre neorablement On peut bencontnuer e rpter mcanquement les artces

u ogme esprt les a serts I nen subsste plus que es mtaphores ont la force esuggeston plt our aprs our esprance elart a cess tre croyable Il ne nous met pasau contact e labsolu; l ne nous fout paslntuton e ltre; l ne nous rvle pas uneralt plus relle que le rel Sl nous ouvre sure lAutre cest celu qu hante notre magnarehumans Sl a es choses essentelles nouspprenre eles rentrent ans les lmtes subectves e nos facults Cest encore beaucoupmas cest peu au regar es attentes hyperbolques places epus eu sces ans lepouvor transcenant u sgne esthtque Dole sentment e crse e vacut e perteeneu qu sorente et sole auourhu lesantres e la crton Cest smplement que

nous avons anch une ontre supplmentareans notre el e lauel Nous ne pouvonsplus soas ouer sur les eu tableaucomme nous lavons fat longtemps en voulant la fos lhrosme e lmancpaton et lesetases ou les oracles u mone enchant Sur


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36 a elgon an la moae

thtr d hstor comm sur a scn dar, nous dvons apprndr nous y rsoudr

un os pour ous nor grandur d'hommsn s jug pas aun d 'ancnn scnc dsDux

J m sus tndu uu pu sur cs asparc us on apparar c u' y a d paradoxa dans a suaon o nous nous trouvons

Nous consaons un branmn d a ac u' a radonnmn comprsMas c branmn n prnd out son snsu s nous rvons u st corra dunaabssmn maru du acur rguxL'ngnc d c u nous arrv s suspn

du ucdaon d c paradox nous or moyn d djour pg ds apparncs Laac ancnn manr ns pas dbord para rmon ds aux d a o E st nandans un rdnon d ss rprs par arissmn d ur db au rdnon s

radut, rsd v du paradox par 'atbuon d'un pac d chox aux rgons auparavant comprms Mas n nous htons pas dconcur d la vsb soca a va sprtu Es sont n rason nvrs un daur, n a crconsanc C u ramn s

rgons sur dvan d a scn, s snguru ca puss parar cst ur rcu mmOn vrra commn 'acmn d c u orma cur d urs prnons pousransorm a dmocra ur rdonn drod c


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Le tablea est complte pa qelqesates tats dont certans sont tellement connus

q'l st de les voqer mas l est ndspen-sable de les avo tos prsents l'esprt dansler smltant omplexe, et convenablementdsposs les ns par rapport ax atres s'l sepet

Ce q a propls le problme de la lat a

premer plan, hacn le sat, 'est le hert decet aablssement ontn d relgex q'onobsee en Eope avec ne vae socalehstorqe d'orentaton oppose en provenaede sa prphre Je songe ben entend d'abord l'eeesene fondamentaste et poltqe

l'vre en tere d'sam (mas q aete assben le monde hndoste, par exemple) J'ynsste onte dverses consons ntressesq mlangent allgrement qelqes pognes dehrtens charsmatqes, l'emprente dse dNew Age et les menes des Fres mslmanpor nos brosser la fresqe d'ne nverselle etapoalyptqe

revanche de De } phnomne, por l'essentel nos ave de l'extrer mme s'l nos toche dectement pases reprsentants vants sr notre sol Nos

n'avons re dans l'Erope protestante, dansl'Erope atholqe o dans l'Erope orthodoxeq essemble de prs o de lon, malg lesfeers prhrqes q'on relv o l, la vre pentetste q agte les mtropolesd tersmonde, o enore a fondamentalsme


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38 a elgon dan la dmocate

vanglique qui travaile la Be Bet aux tats-Unis Lanayse de ces rveis nous emmnerait

loin de notre problme e tiens toutefois direau passage que ces

retours dur ligi ux me

semblent correspondre tout sauf un retour la religon dans lacception rigoureuse du tee ils procdent bien davantage dune adaptation de la croyance ax conditions modees de

la vie sociale et personnelle quils ne nousramnent la strucuration reigeuse de tablissement humain Lactivation de la foi pourrait bien avoir pour re vritabe dans le cas defabrquer de individu pair de son contrairecestdire de a tradition e substiue lordre

d la convicton personnelle empire de lacouume et de la communaut Rien nest univoque et linaire dans ces parcours Nous avonsv avec listoire ou lart les antaonistes dumonde de la reigion serr recrer du reigiux nous pourrons bien tre en train de voirles religions contribuer lavnement dunmonde aux antpodes du monde religieux

Quoi quil en soit de leur staut rel ces rsurgences sont dautant plus ressenties quelesprennent de court un parti laque en peine

didentit tout en lui redonnant un semblantdtre (avec un ennemi identi) Je parlais linstant de laaiblissement des glises nface lpuisement des ressources intellectuelleset spiriueles de a lacit miitante nest pasmoindre Il sut dnumrer les points dappui


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Le lieu et le moment 9

qu taent tradtnnellement les sens pur enapprcier l'aassement la Scence et u tra

vers d'elle la Rasn, le Prrs , la Natn, laRpublque c'estre le patrtsme et lecvsme , la Mrae Estl besn de dtaeres facteurs qu, e lnue ate et 'nnmbrabes ttres, nt cnspr durnner cesentts mauscue? Transfrmatn de l'de

que nus puvns nus faire de la cnnassanceet de ses cnsqences la ratnalt prcdurale, ndnment uverte, es scences 'auur'hu ne nus prmet aucune entre dans laterre prmse de 1 e postf; anfma-tns du cadre et es cntns d'exercce de ladmcrate la cityennet du crancier scaln'a pus randchse v avec le devircvque; ansfmatns es attentes scales enmatre d'ducatin l'cle de l'panussement persnnel u de a russte ndvduellen'est plus et ne peut plus tre l'ce e aRpubque en chare de relever, au travers de lamrale, le d de la fndatn du en de sctI n'est pas exar de dre, e crs, quel'ensemble es surces et es rfrences qu ntpems de dnner crps, snulreent en

rance, 'alteatve laque cntre les prtentns des lses snt elles auss appes dedcryance C'est ans que, paralllement lamarinalsatn des lses, la lact est devenue peu peu u fat sans princpes

Mas le rs de la remse en cause a sn r


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La eligio as la moatie

gne eurs Ee sourd vnt tout des trnsfoons du monde dmortque umme

Ee tent ux voutons profondes que onntlespe poltque et l reomposton en oursdes rpports entre pub et prv Un mouvement n regex n en ses ressorts vsbesmme s ses ressorts hs ont vor ve erpport de fore entre htronome et uto

nome ms un mouvement qu mode de prten prt tnt es ondtons dexpresson de royne regeuse que es ondtons deomprhenson de t mode frnsssque est ms en portefux pr es dplements. et grd es pys de surstondns e sens dn pus hut ont dvntge deft uer e hngement. demndede reonnssne pubque de royne prve qu est u ur de ette mutton est beuoup mons de nture es trouber Eereprsente en revnhe une rupture meurepour uture frnse. Pour e fre ressortr fut reper e eu et e moment de dut dns perspetve de hstore onguedont s foent boutssement provsore


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RLIGION, TAT, LACIT

ait, en ane, en eet, vient de toin Son paou, e enjeu, e fome nedeviennent vaiment inteigibe ue ouone etitue toute eu pofondeu d'hitoieou ume 'eentie d'une phae 'hitoiede a ait dan e pay et intimement ie 'hitoie de tat de tat en tant ue unde pnipau opateu du poeu de otiede a eigion. Cea, an dote, i a t engna et patout, mai i a t, en ane,un deg an uivaent aieu.

n impiant 'etme on peut ditinguedeu gande phae dan e paou une pemie phae ui va de a de gue de Reigin 1598 date onventionnee a Rvoution fanaie t, t piment, aontitution ivie du eg ui en epente

une ote de dnouement Appeona a phae aboutite eonde phae 'tenddepui e Conodat napoonien juue toutp de nou dion 975 pou a ono


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La eigion dans la dmoatie

dance que cete date autorse avec la

creconomque et la mutaton gnrale mondale,

de nos socts que nous vvons et obseonsdeus une vngane dannes lo de saraton de 905 constue le moment de vrt decette rode que 'on ourrat dnommer la hase brale et rubcane

.

queston estde savor s la faveur de la mutaton globale

qu accomagne les laboreu ajustements delconome dans la rode rcente nous nen-trons as dans une trosme hase Il y a desrasons de le enser comme je voudras en argumenter lhyothse

A SBONATON ABSOTSTE

gageure c est de aenr conentrer enqueques hrases toue une nerrtaton de aRfone et de ses sutes ou our e dre autrement des racnes regeuses et du touant regeu de la modet arr de la foe Enbref on a communment tendu surestmer la

sgncaton de la vutn egeue de la re-mre mot du scle la rture luth-renne et calvnste ar raort la vutnptque qu en constte le dveoement sur autre terran dans la remre mot du scle rvoluton oltque quaccomagne


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Religion tat lait 4

chronologquement une rvutn centque larvoluton de la physque gallenne voluton

poltque de lmergence de 'tat dan onconcept mme, rvoluton dont la rance etrouve avor t l'pcentre en rason du tourparable de la dchrure provoque par lesguees de elgon

On a tendu surestmer la poe de lauto

nomsaton ndvduelle du croyant dans sonrapport eu du pont de vue des racnes de lamodet ndvidualste, par appo lautonomsaton relgeuse du pncpe dordre collect qu 'ncae dans l'tat l'tat en possesson de son concept, l'tat souveran, l'tat

du ro de drot dn ltat qu smpose enrance comme ltat de la rason d'tat paccatrce rason d'tat est la rponse poltque la drason bellqueuse de la o dont tmoignel'aontement des conessons oatonnest pas assez orte pour l'emporter, mas assezoe pour mposer un partage des conscencesau sen du royaume Les catholques, en ace decette mpossble vctore protestante reprsentent une autre mpasse Ben que conessondomnante ls consttuen le pa tranger , le part espagnol

appuy sur la pussance qupar excellence menace l'ndpendance du pays

Je me peets de reoyer pour dtge de prcsos ue de ttue Ltt u mo de sodtt. L Frce et chtet Rison t risontt sous drecto dYeshres Z PrsPUF 99


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a eligion ans la moatie

Lt ne pe promovor l px qen se dl-vrn de e esdre qen se dlnt de

ldhson onfessonnelle qen snslln -desss des glses nom dne lgm rel-gese propre ql re de s relon dree e es el e sens d dro

dvn )

elql es rlbor pr les rses royx dns lesqne deres nnes d XVI sle e es en

el qe le ro de dro dvn es en f rod . Les nrs de l terresre e lesl de l des hommes en e monde donl es le ge e le grn exgen ql sesbordonne les hoses sres por ntqees omporten ne mene dngerese

entre oes por lordre pbl Cete sne prmve de lblssemen de l en Frnedevendr son sole dnf ve l rpon del son dns les nnes 1630, ne rehelle. En enggen l Frne dns l gerrede rente Ans x s des pssnes protes-tnes ore les Hbsborg et les nrstholqes Rhele prore l de l r-son d l formle plenemen dveloppedes rpports enre polqe e relgon

Cee son q de pr les hsrds de lhs-

ore es prmordlemen ele de l Frne sererove n pe prto en Erope dns l pre-mre mo d XV sle On l retrove dnsles Provnesnes lvnses ve les lesenre rmnens e gomrses. On l retrovedns l trs tholqe le ve les dmls de


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Religion, at, lit 5

a papaut et de la srssme rpublue deese O la retrouve e Angleterre, ave

opposton des purtans a moarhe Stuarte qute dabsoutsato ee sera dretemet orge de la rvoluto u ate e . a retrouve e das Aemage ravagepar a guerre europee des regos u'est agerre de rete As Cette stuato, u

doe tat omme pouvor de pa ue ra-so dtre odametaemet regeuse, est astuato soure de la pese potue modee.e Grotus Spoa e passat par obbes,ee se osttue sur ue base absoutste e matre de rego. Etedos par absou-tsme , e lourree, legee de paerautort oletve (ommet esute ue 'oompree ee) dans ue poston dmee tee uelle sot fode se subordoneres hoses sares Cest das ette mesure et

das ette mesure seuemet uelle seraapabe de remplr sa msson paatreLautoomsato du potue aratrstue

de la modet seetue de a sorte sous lesge due subordato (relgeuse) du relgeu. Subordaton don mporte de oter

qu'elle a t un praable au repet des onens 'est partr delle ue la tolranepeut tre leve au rang de prpe (e upred forme la du sle, hez ayle ethe Loe)

outons, au fate des Lumres, en 77


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6 La rligion ans la morati

abb Raynal expose les vitables pncipes en matie dadministation des choses eli-

gieuses, dans un live qui fea beaucoup poupande la vulgate claie Ces pncipes seamnent tois l'tat n'est point fait pou laeligion, mais la eligion est faite pou ltat ;

l'intt gnal est la gle de tout ce qui doitsubsiste ans l'tat le peuple ou l'autoit

souveaine, dpositaie de la sienne, a seule ledoit de juge de la confomit de quelque insti-tution que ce soit avec l'intt gnal . ls'ensuit tite de coollaies que

c'est cetteautot, et cette autoit seule qu'il appatientd'examine les dogmes et la discipline d'une eli-gion les dogmes pou s'assue si contaies ausens commun, ils n'exposeaient point la tanquillit des toubles d'autant plus dangeeuxque les ides d'un bonheu veni s'y complique-ont avec le zle pou la gloie de Dieu et la sou-mission des vits qu'on egadea commevles la discipline, pou voi si elle ne choquepas les mus gnantes, nteint pas lesptpatiotique n'aaiblit pas le couage ne dgotepoint de lindustie, du maiage et des aaiespubliques, ne nuit pas la population et la

sociablit n'inspie pas le fanatisme et l'intol-ance, ne sme point la division ente les pochesde la mme famille, ente les familles de la mmecit, ente les cits du mme oyaume, ente lesdients oyaumes de la tee ne diminue pointle espect d au souveain et aux magistats, et ne


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Reon, tat lait 7

prch n s axms n astrit qattrist n scnsls q amnnt a f .

J prras cntnr n a ncr qlqspags ctt vn mas c prambl mp st ma mnstratn mntr avcqnc cmmnt mpratf abstst sbrnatn n s vr rn n fnctn xgnc mcratq svrant c

lctv sn st trv amp t racas Enbrf

tat a a sprmat n tt mas sprmat n la cmprs q st cn prcantnnr la rlgn ans sn rr strict tmpchr ql n prtrb n manr n atr bn rr n sct rasnnab t a fct pbq cmm t RaynalRn vr avc l frag s cnscncs pps Rayna prcs bn ql n parl q a rlgn xtrir; qant lntrirlhmm nn cmpt q D . can

tnnmnt latrt scal la rlgn stcmprs cmm a cntn atnm scnscncs

Cst trs xactmnt n prgramm ctrr q lAssmbl natnal cnstant vamttr n vr n 1790av la Cnsttn

cvl clrg Un prgramm q ss cnctrs pnsnt t vlnt trs n rtrat par rapprt c prn par Rayna s snt prss

Histoie philosophique et politique des tlssemen et duommee des Euopens dns les Dx Indes [0] e ced'p do de Gee 80 p. 2 q


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a ligin ans la mi

de e moner beaop p modr et raite I 'interdient totaement d'eaminer a

oi et e dogme. Comme e dira eprementCam a tribne, en tant qe Conventionnationae eon e terme, no avon a-rment e povoir de hanger a reigion, maino ne e eron pa no voon oneera reigion athoiqe no voon de vqe,

no voon de r En revanhe dan amere o 'gie et dan 'tat, 'tat n'epa dan gie

eon a orme deater aotite depi a n d X ieq'i reprend tr igniativement onompte i appartient a Nation aembe derger tot e qi et de diipine et de poieeiaqe omme a dimitation de dioe o e mode de dignation de pater

De e point de vue, a Conttion ivie derg apparat omme n parahvement devre abotite dan e moment et a traverde a rptre ave ee En briant ae appareimonarhiqe, la Contitante aompit en ra-it e deein inrit dan e an, a promeeqi a t inapabe de tenir Si et n atervotionnare o e vrie a ontinit dan a

dionnit qe Toqevie a mie en mireomme a rge d rapport ene nien Rgime

Vo de mane gnale toute la dscusson du30 ma au 2 un 70 dans le Monieu ou dans les hespemenie 'nteenton de Camus cte se stue dansla sance du jun Moneu t 55).


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lgn a la 9

et Rvlutn, 'est assurment celul Sur cepnt plus larement encre que sur d'autres,

n mesure cmben l'entreprse rvlutnnarea cnsst srtr le paplln tatque de la chrysalde ryale

C'est qu'entretemps l s'est pass beauupde hses depus la phase d'nstallatn de l'tatabslutste, que nus avns lass tentant d'ar

mr sa suprmate, y mprs releuse, au nmde la rasn dtat Il sest prdut en paculerdeux vlutns essentelles qu nt chan adnne. Il sest prdut tut dabrd une rsesurde du prncpe de ltmt prprementreleux qu sutenat ette rande ambtn, savr le drt dvn . Une crse du cyabe dutype de celles dnt nus avns bse les eets

vsvs de lhstre et vsvs de l'art dansntre prsent lle senclenhe ds au lendeman de ces amplssements du dessen abs

lutste que reprsentent la Dclaratn desquatre artles de 682 et la rvatn de ldtde Nantes de 68. Deux ups d'lat nuspur eacer les hecs et les dvsns du pass premer calse la sumssn cathlqueaux dpens de lautrt d pape, uand le

secnd lqude le cmprms dnt la Rfrmeavat bl de s'acmmder Avec le ralle-ment de l'lse de Frane au prnpe dudrtdvn que le ler avat vureusementrepuss lrs des tats nraux de 64 lapae de lrrdentsme dvt parat dtve


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50 La eigion ans la moatie

ment toue La gacansaton de a rarce eccsastque paacve 'absorpton de a

pussance sprtuee dans ordre monarcqueQuant la rducton autortare des vestges de'tat dans 'tat protestant, ee entend reeerla parense des guerres de la o Ele nstaurepus encore qu'ele ne rtabt a conotnatonae en matr de regon, en a paant

sous les auspces de son vrable garant, le pontcat roya Et pourtant, cette autort paenue son combe sembe sase de vertge dans 'nstanto ele attent e sommet I est vra que, peuaprs, e coup de tonnerre de la Gu Revu-n de 1688 qu renverse sans coup rr labsoutsme de dot dvn restaur en Angleterredepus 1660 rend patente a ragt de dceCette soudane ncerttude quant a gtmaton tombant du cel est un des pus ortsaspects de a

crse de a conscence euro-penne

cre Paul Hazard Comment ses cra pmr artcl d la Dclaratn adpt ar

lssmbl du clrg d 682 stpul qu sant P tss succssurs vcars d susChrst t qu tutlgls mm nnt ru d ussanc d Du qu sur lschss sprtulls t qu cncnt l saut tl t nnnt su ls chss cvls t tmprlls [ ] Qu ls rs

t ls suvrans n snt sums dans ls chss tmrlls aucun pussanc cclsastqu par lrdr dDu ; quls n puvnt tr dpss drctmnt n ndctmnt par lautrt ds chfs d gls qu lurssujts n puvnt au nm d ctt mm autrt tr dspnss d la sumssn t d lbssanc quls lurdvnt u absus du snt d dlt


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Religion, tat, lait 5

quements ontils chemin jusquau trne derance, nous ne le saurons sans doute jamas,

mais force nous est


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5 La elgion ans la moatie

caux smoss pr l Compgnie de su(laquelle je le rappelle est expulse du royume

de Frnce en 64)D'un ct donc porte pr contestatonjansniste l rarmtion gllicne et solutiste des lgimes prrogtves du souvern temporel en mtire ddmnstraton des chosesscres de lutre ct nourrie pr l dyn

mque des Lumres a rppropriton du princpe de souvernet au prot de Nton c'est u croisement de ces deux nspirtons quese stue Constituton cve du cerg Accoucheen elle une ongue et omplexe histoire u termede lquele i s'gt dssigner enn s vrie pce

regon lntrieur de l'tt et sous l'utorit de la Nton rtle dns la pntude de sesdrots

A SPAATON PBANE

Cet outissement ntervent en ft unmoment o est dj trop trd n utre monde

est en trn dmger pr rpport uquel il setrouve en portefux ds l'instnt de s promugton L dynmique de 'histore propulse par l'industrie ne v ps trder supplterl'ordre de la rson.

Autour de 8 pour prendre une dte ronde


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Relion tat lait 53

en guise de chaire la dcennie rvolutionnaire refene de vive force nos passons dci

dment dans un autre univers. Les does et lalogique de notre poblme en sont cmpltementtransfoe la base mme si la transfoatonmettra du temps se dploye et se matraliser. Nous entrons dans ce que jai propos dereconnatre comme la deuxime phase de ce par

cours du prncipe de lacit la phase librale etrpublicaine ou rpublicaine et librale si lonprfre limportant ntant pas dans lordre destenes mais dans leur association.

Ce nest plus dans ce cadre de subordnatondu religieux au polique quil va sagr mais centralement de paatn de sparaon desses et de ltat. Sparaton qui sinscrt dansle grand mouvement libral caractrstique de lamodeit jurdique la dissociation de la socitcivile et de ltat. La fonule absoutiste (tce

labsolusme dmoratique) de subordinationdu religieux au politique sinscrvai lintreurdune concepon moniste du corps politique. Ilnexiste quune seule sphre collectve qui dansson organisaon hirarcique, est ulmementun sphre politque. La nouveaut essentelle

du XX sicle cest la mise en place dune bipartton du collectif entre une sphre proprementpolitique et un sphre civile entr une sphre dela vie publique et une sphre des intrts prvso la famille voisine av lentreprse unesphre dans laquelle toute la dicult va tr de


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5 La reigion dans la dmoratie

faire entrer les glses Ne l'oublions jamasl'orentation lbrale, ben avant d'tre une doc-

trne politique, est une donne de fait, une arti-culaton centrale de nos socts Elle a la focede ralt des barrres de droit qu protgent ledomane des lberts personneles, et la denstmatrelle des prolongements de la proprt Onpeut dscuter ensute l'nn de l'tendue sou-

haitable de ce domaine protg C'est ci quecommence le dbat entre lbralism etsocalsme

.

Mas ce dbat n'a de sens que parrapport un fait premier disons le fait juri-dique et social de l'ndividu Libralisme etsocialsme (pour autant que celuic reste dmo-cratque) ne sont semblablement que des inter-prtations amplicatrces ou correctrices du faitlibral grand dveloppement de ce fat libralau sicle deier a t 'autonomisation visvisde l'tat de la socit forme par les individus

Or ce mouvement de constitution et dmanci-pation de la sphre cvle a prsent das laFrance du sicle une physionomie etrme-ment particulire, du fat de la prgnance dupass rgnance de l'hrtage autoritaire del'absolutsme monarchique rgnance de l'ab-

solutisme rvolutonnaire qui, s'il tablit au titrede la fondaton de la lbert, la dissociation de lasphre publque et de la sphre prive, entendrduire celleci l'eercice des seuls droits indivi-duels, tout ce qui fait lien collectif relevant del'autorit reprsentative De cette rductin, la


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Reon tat lacit 55

fomle famese de Chapele po pohbeles assocatons oves (aps les pttons en

nom collect sme pafatement l'espt : Iln'y a pls qe l'ntt patcl de chaqe ndvd et l'ntt gnal

Pgnance, pa allesd'ne adton catholqe o l'glse ne petmgne atement son le qe comme celdne atot socale eeant n magste p

mnent dans la ve pblqe Ce mltple etpesan htage, tant poltqe qe elgex, coagle, a sot de la Rvolton dans le compoms d Concodat de 80 Il concle esconclables, aton p stement de enaccodant l'glse le statt ocel et la lbet demanve en mate de clte qe clamatl'apasement des dles, tot en maqant avecve la pmat de l'tat Domnatn del'Etat s l'Eglse et pdomnance de l'Eglsedans l'tat sme de son ct Jles Smon : on

SHTR, qu en at e mode du gouveementpou e peupe pa de voe non dmocatques C. Cpitlme soilisme et dmotie tad an ars, ayt990 pp 336337 ean BRT ntepte ce compo-m comme un preme seu de acsaton : gse estconacre en tant qunstuton" socaement prpond-rante, au nom de son

utt et de objectvt des besons

regeux, tout en tant potquement subodonne. Eepae du deos au dedan, pouaton de, e ce encea que conste 'eet de eu ee ped a vocatonengobante pou devo se contente doas dun re depreme pan 'nteu dune oct qu ne u appa-tent pu de noe dan on ensembe C Ves un noueu pte lque ? ars, d du Seu, 990


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6 a elgn an la mae

conoit qe cet mprobable qilibre entreassi pissants legs e notre hstoire ait t f

ce faireJe laisse e ct lhistore caholicisme engnral et caholicisme franais en artcierrant le X sicle por me concentrer sr lepoint principa ans la gne analyse qe jaichoise savoir a coneption es rapports entre

a socit cve e lat o e temps o onrlchit ans e care ne oppositon entrene sphre prive eclsivement composeatomes inivies et ne sphre pblqetenant e monopoe e a geston coectve est etrmement icile e penser a place ne

insitton comme lgise l nest pas monscile allers e penser le statt nstittions comme le par poitqe o e synicat

1 Il et tr ntctf, de ce pont de e, de comparer laeconde paraton, celle de 1 905, avec la premre, cellequtablt la Conventon thedorenne en 1 7941795 u

le ne de la Conttuton cvl, et qu retra en vgueujuquau Concordat de 1801 Elle aur le rtour la lbert de culte ma dan le cadre dune nterdcton deat de lgle en tant qunttuton, au nom de la procrpton de

toute alaton, agrgaton, fdraton, anque toute correpondance n nom collect ntre oct Il agt dempchr un oct cvle rlgu d organ

er, avec a hrarche, o clerg, e ben, tout enreconnaant la lbert relgeue de ctoyn pr ndvduellement cf Albr MZ, e rgme lgal de culteou la premre paraton dan La Rvoto et lse,ar, 9 10 n vot tout de ute par contrate que leneucentral de la econd paraton t l pluralm ocal, lalbert d fare soct part de la oct poltque


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eigin) tat) ait 57

l'videe, elles trasgresset le partage Elleshappet la reprsetatio atoistique de la

soit ivile sas pour autat pouvoir etrerdas le doaie de l'itrt gral adiistrpar l'tat.

ar rapport e dilee durable, l'u desejeux ruiaux de la proe d'tablisseet dea Rpublique, des lois de 875 la Peire

Guee odiale, a t de trouver les voies dudbloage, e doat peu peu ore et droit la puissae d'expressio et d'autoorgisa-tio de la soit ivie Tout e se joue pas dasla orotatio direte ave la puissae spi-tuele Il e sut pas de se oetrer sur lapote atiipatrie de la sparato de l'gliseet de l'ole qu'opret les lois soairesde 88-882 l'ole

gratuite, obligatoire etlaque

)

proble pos est d'ue autrapleur Il egage l'ide d'eseble du orps

politique. Sa solutio supose u osidrabletour Elle passe par ue reoaissae isti-tutioelle, obie diie, de la pluralitae de la soit ivile aude de sa diver-sit idviduele Ee heiera leteet Iloviet sous et agle de ttre e srie la loi

sur les sdiats de 88 la loi sur les assoia-ios de 90 et la loi qui ous itresse le plusdireteet, la loi de sparatio de 905 aveles vastes dbats auxquels elles ot do lieu,das u oet o preet orps par ailleursles partis poliiques au ses odee le parti


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58 a religion dans la dmocratie

radical nat en 9, l'anne de la lo sur les assocaons, la SFIO en 95, lanne de la spa

raion) Chacune de ces os a sa cbe prcse etses eneux spcues, mas elles parcpenttoues d'un mme mouvement de fond Du pontde vue de a loique de ce dveloppement uridcosocal, a lo de 95 reprsente u couronnement br e a reur de a plmque

metant aux prises e tradonasme thocratque et l'athsme mlan enden le faireoubler, mas ce dont sat en vrit, au traversde la coupure du lien entre llse et l'tat, cestde laboutssement, sur le cas le plus pneux, delautonomisaon librale des roupes d'ntr

ou de pense parr du momen o l'on peutloer des nsuons auss ourdes que les lsesdu c de la soc cvle, c'es qu'on es devenuplenement capabe de concevor non pas seulement des conscences bres, mas ce qu estbeaucoup plus dcle des colecfs ndpen

dans, de pussanes auoris socales pouuesde leur ltmt propre en face de l'auortpoque Aude de 'anaonsme ronal enela Rpublque sans Deu e la racon clricalequ occupe e devant de la scne, c'est d'un chanement lobal de loique collecve qul estquestion

. e reprend ce erme en co ux propo du peurnmoi Smue VT qui prop dn e pn-rne Vues su le poesanisme en Fane de 829 que prion de 'gie e de er e rv e e cou-ronnemen du ice


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Religion, tat, lacit 59

tant donn la psanteur de l'hrtage andonn l'ambanc ntnsmn conlcull o

ct accouchmnt aux orcps s'opr l'nfanprsnte u physonome n pariculr nouveau port l'mprnte d l'ancn e des crconsancs J voudrais soulgnr plus spcialen dux rats ui rgardn l'u la oncptio du rgim poliiqu o c changmen

prnd plac l'autr la concpton de la lactqui n rsule'nitiaiv st aux rpulcains ils ulsnt

par un act d'auori l'is d la sphrpulqu c qui pour nomr d'nr uxrpond au souc d'aaiblr son inuenc andsque pur nombre d catholqus ct dsocalsaton reprsnte une atn la dgntrectrice de lur fo C'est n cs erms qul'aare se joue expctemnt J'a ssay d fareressortr qu son enjeu mplcte tat com

prndr n d'autrs trms : el particp dupont de vue classque d l'autort d l'tat dl'sprt d'un dssociaion lbrl crdtan lasoct cvle d'un capact autonom dorgansaion y comprs confssonnell cet gardl'un ds pus forts obstacl vancr tat la

crant du ct rpublcai qu l'gls lrdans lalr dbouch sur 'glise

arm dans l'tat dsarm

Mas c qu'l faudr pour arculr ls deux nveaux c'st quecet concssion majeur s'eecu dans ucadr o la prmnnc d la sphr pulqu


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6 a ligion an la moai

reste ortemet mrue. Cee rtrse oepto trs prture de dmore u

e om de Rpbque ds otre trdto potue Ee tet e deu otos s vootgre

du t de Nto gstre et

trt gr du t de pusse utre. Deu otos u prsupposet et ot

vor ue dsotut trhe etre e p

o es groupes prtuers et es trts prvsot eur epresso gtme et e dome de grt pubue dot es orges reprsetts et tt sot uges. Les deu ordres sotous omme trs drets. L potue sepsse eurs et udessus mme orsuee e

prted pus rgr esembe de e u t eetre es toyes de sorte ue mptode sphre ve reste oteue e derer ressort ds es boes due subordto hrrhue. Rpubue e d'utres tees 'este dpoemet de dmorte bre etreprsettve treur et pr e moye deutort de tt Lo e eet dtre bepr dmortsto de so prpe (u omde voot gre et pr brsto deso eere (u om du drot des royes

prtures ette dere s'e trouve justeet ree Pr s gre e dbt et topotues deveet e reuset hmuedue trsede oetve.


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Rligion, a, lai 6

A POITIQE E ATONOMIE

Mrale d'ue refodao de l'ae parle oueau la rado de l'auor aqueeue du fod de oe hsore s"es rouerealse par les progrs de la lber doraque qu'l s'agsse de la parpao du obre ou des afesaos de la ders soale.'es ee ojoo rroae qu a fal'e de e que us appelos Rpublque Roluo fraase aa r sur le odeprosque que la ressase de l'ae absoludu pouor au o de la ouele lg dela Nao apparea l'ordre du ossble'ablssee paque du rge rpubla

orera aprs185

que la forule possda ue fore d'arao ee largeedpdae de la de des rosaes Leserudes du suage uersel e le loe-es du rge d'asseble lo de doerde 'dal d'ue oerao de la pussae

ollee das la e ourrro le uleMas o deeure soe oue sur le erra de e que la pure logque des prnpeslasse augurer o oa depus Rousseaul'allae qu u le rge absolu de lddu ela souerae absolue du ou Ce qu es


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6 a egion dans la dmoatie

beaucoup plus supenan cest que la libali-sation de la Rpublique lauonomsaion en

son sein dune sphe cvle base de lbe associaion ai pu conspie au mme sulta. C'espouan ce qui ses pass econnaissanced'une socit ndpendante de ses mouvemensen dehos de la sphe poltque, lon dbanlela gue de ltat ou de donne cops a poet

de sa limitaton, a endu au contaie eondela sumnence de la puissance publque Lessyndcats et de mane plus gnale, le egoupement des ntts, loganisaton des poessons? Mais cea nen tablt pas dautantplus ortement le beson dun eme epsen

tant de lnt gnal qu tanche une os queous les lgimes ins paiculies se sontexpims? Les patis? Mas cela nen endl pasdauan plus ncessaie le ecous un abiteimpartial e un gaant de la continui collecive?

Dans le cade de cette eondation de l'atisme publcan, la queson laque a tenu lepeme le, un le matciel. Un le lamesue de la omdable dicul quil sgissaidaone, de la pession coninue du poblme

su tente ans tension spaatce aecl'glise a le levie qui a le plus conribu leve l'tat su le pavois. Le paage n'a tpossible, en eet que moyennant l'aribution la pussance empoelle dun pincpe de supmatie poe spiituelle Lexpesson es pru


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Reon, tat, lacit 6

ente essen Elle est conue pour vter lesfomues toutes fates qu ancent avance

coups e sac pubcan ou e elgoncvle,

e ce ont l sagt tablr la natueCes analoges uss facles quncenes msuent le nu e la cult qu est prcsent que la pussance temporelle est mseen emeue amer sa prmnence sprtu sans pouvo se atte sur le terran etavec les ames e son aversare Elle ne peutpas opposer un sac un autre une relgon une autre Impossble pouant eure lancenne nsttuton enobante unefoce socale pa autres sans confrer lautort poltque les moyens e souten laconcuence et e sgner la suprort e sesns pa appo lensemble es foces socalesCela aute pa cult supplmentarsans euer e ont la convcton majortae n

so es lmtes e la neutalt en mtre regeuseNul na pos le poblme en tees pus nets

et plus pntrants quun plosope njustementoubl le kanten Renuver ractualsateurmnent e la octrne crcste en mme temps

que penseu e la Rpublque mplqu ns lescle Dentre e eu s les annes 18, a su gager les qustons e leneprse Sacons ben crtl pmontorement en82, que la sparaton e lglse et e lttsgne logansaton e ltat moral et ense


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6 La lgion ans la moai

gnant t e ploe le aux lbalme, lelbalme nence, qu voue la pene

laque lmpuance Le popo e Renouveet autant pu gncat qul et pa aleule plu lbal e publcan, u e cenalaton et e oct volontae le contaeun jacobn Ma, u ce chapte, a convc-ton e nlexble la upmate e ltat et

nceae l a chage me au ben quetoute gle ou communat, ma tte pluunveel Cee, ltat na pa la cence, lne poe aucune elgion et l e mmencomptent en mate e elgon Ma celane aua gne e a pa une nence

complte, qu lamneat tole e manencimne nmpoe quelle ocne oantaux homme ou le nom e elgon n al,l cimne toujou et, l cimne, cequl en a le moyen Ben que ntant pacomptent pou juge ce octne au pont e

vue e la vit, ot centque, o elgeuel le juge au pont e vue moal [ ] la moaleet po lu le ouvean cite 3 Que e pae-atl l en alla autemen? Ne achan ien

1 . Lducaon e a moae , ique phiosophique82 29. e dos MaeCaude Bas d'ao

att mon attenton su a ote de ce textes n ouase eote dsoas au e ssu de sa tse u Pnipede Rpuique e s Renouie Pas Gamad 2000

2. ( Do en mussance acuee de a enseaue l ique phiosophique 86 t p 00.

3 ( Questons au suet des aots des Egses avecat , ique phiosophique 89 t 124


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Relgn a la 65

e la relon e e la morale par lumm,la

sera obl sen remre une auo

r morale e rleus c e lu, e parconsquen de se soumere cee auor oule premer . On ne arera pas reomberan la relon a . S lon veu ver cecuel, l fau que la non seulemen posse son che un moral npendane oue

relon mas spose e l suprmaoral n oues choses e envers oues les rl-ons Press par la loque e son rasonneen, Rnouver, qu ne ese ren an que laprspecve un empr la foi ou 'un

amnsraon s ms que ce so ans sa

verson clrcal ou dans sa reprse posvse,en ven lcher le mo aque l ne fau pascranre, l, e reconnare ans l'a, ansla Rpublque,

un vrable pouvor spruel Ces le pouvor receur moral s coyens,man leurs volons lbrs pour la sion

e leurs nrs moraux collcfs 2 Exprssones lbers nvduelles, c pouvor es lmpar naur l rspece les libers nvuellesans leur rele encene e ans ou c qui n'spas mare oble e remens publcs. llass surou les croyances releuses lscules se velopper lbremen en ehors e

1 e foe nceae enegnement : dotfondamenta de tat ) La Cque lque 1 876t 24344

2 e foe nceae a bet de enegnement ) La Cque lque 1 878 t , 307


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66 a relgon dans la dmocrate

lu, pour auan qu la us rvndcaon dsdros d la conscnc n s'nd pas abusv

mn usqu' ds acs ds ngrncsncompabls avc l dro commun, qunull rlgon n n d donnr ss ns-uons un auor rval d l'auor cvl,lu dspuan son doman ndan ladrr 1 Tolranc compl, donc, pour

auan qu l'auor cvl so sans rval dansson ordr, s'agssan ds valurs subsanllsau nom dsqulls ll co la colcv,valurs qu n son aurs, n l'occunc, quclls du conra socal 'a rpublcan a ldro l dvor d dfndr d propagr ls

prncps raonnls, moraux, polqus surlsquls l s fond Cs prncps, dans laconcpon mod d la, son ls prncpsmms d la lbr rcproqu rcproqumn lm garan d ous ls coyns 2 'a, aumn dt, a vocaon nsgnan

normav l a lgmmn, d ncorRnouvr, l pouvor ducaur l'gard dcux qu son appls r ss mmbrs, unpouvor rgulaur gnral, fond sur ds prncps moraux 3 Mas qull moral? a moralcommun, la moral ds prs d famll nvo-

qu par Juls Frry pull sur la p. 07 p. 0 Le fome nceae Lenegnemn do

fondamenta de tat Cue looue 876 p. 5


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Relon tat lat 6

tche? Cea arat bien imrobable Renouvierour son comte lace la barre autrement lus

haut : morale ne eut atteindre une sur-matie eective et devenir oosable la relinchez n eule dont la religion dominante estsacerdotale et absolutiste qu' la conditiond'orr l oi ositive un aiment sriex enmme tems que d'loigner les esrits des

croances suersitieuses et surtout des doc-trines contraires la justice C'st dire que lamorale enseigne doit tre domatique et nonseulement dirente de la aible et vague moralescolaire regrette ar l'clectisme non seue-ment dune autre nature que la morale des

coles utilitaires ou senimentales dont les lusexcelentes maximes ne visent que l'intrt etagrmet de la socit mais une thique ae-nant sa suite ue thologe rationnelle unehique dont on uisse dire avec Kant quellercde la croance en Dieu et quelle mne

ratiquement la religon qui est la connassance des devoirs comme commandementsdvins

1 Ple anaque e l're a, 1896 t p 142 e n'ente pa, popo e ce dee texte, de vngtan pu veux que ceux que 'a pcdemment ct, dan

dcuon qu' appeeat eatvement 'vouton dea pene du dee enouve dan un en davantag ptuate dence, pou ce qu concee monpopo, et d'accent. Ee ne mode pa a tuctue de apomatque.

n touve ue pobmatque t anaogue dan ecour naugua de D a oonne, en 90


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68 a elgn ans la moate

S a un peu onuemen c ce ee cepour a pone uopque, e pour ce qul fa

apparare a cnta" en face du peu de vraemblance de la ouon qul nvoque Car cproblme dapparence noluble, au v demoen que de bo eprt ueaen ndpen-abe pour en venr bou, a quand mme rolu. l la en propuan la dan une

poon de upror, comme Renouver enava dce leence mme a pardaure moen que ceu qu rearda com-me lunque reource Ce en ce pon queorzon uopque de on anae deven uneprceue ncaton pour a reon Quetce

qu dfau de a tooe raonnee don appea le concour de e vu, a pu fourun ntrument prtue aez puan pour eubordonner la croance maorare an laoer de manre rrparabe Car ele e

1903 u ucaton moale Lu auss ense qu'uneratonalsaton et une lacsaton htves se contentantcate toute fence elgeuse ne euvent gue about qu' une moale aauve et coloe Pou aele ange, osetl l ne faut onc as se conenteeectue une saaton eteue Il faut alle checheau sen mme es concetons elgeuses les ats

moales qu y sont comme eues et ssmules l fautles gage touve en quo elles consstent, temneleur natue oe, et l'eme en un langage atonnel Ilfaut, en un mot, couv les substtuts atonnels e csnotons elgeuses qu enant s longtems, ont se evhcule au es moales les lus essentelles In -n l Pas PF 1963 78


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Relgon tat lact 69

luaion impose encore une fois englober lareligion les religions sans les violener depuis

un plan qui leur soi uprieu ou en anulimeme accepable ar elles l Y a smplemen que lisoire ne se prsene

pas dans son cours avec la cla de lanalseon nom es conson Elle mle plaisir lesfaceurs que le phlosope essaie disoler Nous

ne nous rouvons pas, au cours des annes quiprcden la d&sion de 105, devan un l-men don le rle simposerai dvidence mais

1 Cest en foncton es tees e cette quaton, sott au assage, quon mesure quel ont la soluton rublcan n'a en vo avec une relgon cvle Dans lecas amcan, qu en fout lexemle classque, la relgon cvle sgne la transoston ans la shre ublqueun chstansme e la soct cvl amen son lusett commun nomnateu, e mane neutralser lessuscetblts confessonnelles obet BH,

relon cvle aux tatsns ', Le Da n 30 ma 198 Lasaraton es glses et e ltat, trs tt ore, et cte

ar la luralt es nomnatons relgeuses, nemcheas une connvence ere e lautot et es croyances,autour e leur racne commune, au sen e ce qu emeure Nain uner G en e arel nest concevableour ltat rublcan la franase Il ne s'agt as ourlu e se sarer es fein cme ans le cas amcan, mas e la religin mme, our autant que la rsence

un catholcsme hgmonque et la nature es rtentons e lglse romane transfoent le roblme unerelgon atculre en roblme e la relgon en gnal.Problme autrement lu ont lssue ne eut asser quear e out autres moyens Il exge e trouver une alteatve non relgeuse la relgon, ans laquelle la relonuss enrer


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70 a religion dan la dmocratie

dvant un synrg d facturs s'tayant ls unsls autrs t dont ls pss rspcvs n sont

pas smps tablr C n'st pas qu l dagnostc programmatqu d Rnouvr s sotmontr sans prtnnc aucun

notonmora d l'tat n'a crs pas prvalu avc larguur t la cohrnc qu'l t voulu mas l'hur d l'aar Drys ll a ou son rl

gurr cvl ds sprts a rndu clar qu laRpublqu s dvat d'r du ct d la vrtt d a usc ou n'avat pas lu d'r Et stacqus qu l'col a tnu un plac mnntdans l'accpaton d la Rpublqu audl taudssus d l'adhson confssonnll Par ss

capacts ntrnsqus d prsuason mas auss ttr d symbol d pont d'applcaon prvlg d dux valurs qu connassnt alors lurmomnt d pntraton massv dans l'sprt dspopulatons t qu n'ont pas pu compt dansl'accrdtaton d'un autort trrsr autonom l cult d la naton t l'spranc dutur u d'apprntssag du cvsm l'colst l'nsttuton cl o s transmt l sns d ladtt sacr nvrs la ptr t o s'assur la pr-maut du collctf u naturl d la prpara

on ds lndmans l'col s hauss auxdmnsons d'un laborator d l'av\nr lorsqul'nfanc t la unss achvnt d'acqurr lurstras dstnctfs dans l systm ds tmpssocaux t qu par allurs la fo dans ls promsss du tur pnd un nouv ssor (c'st


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Religin tat acit

auour d 9 qu ls

rlgonssculres

rouvn "lur fo dnv au d'n

longu cubaon la vrson lnins du marxism foussant ct gard l plus sr dsrprs Mas la par dinan dans cxhaussmn d lautori poltiqu m mblr rvnu ld mm d la poliq Unfacur don il s rang qul at pu chappr

un pnsur d l'auonom aussi rsolu qunouvr L pur bagntl n ll aupon qu'l s ncapabl d lobjcvr Cs laracvaon dun cran gur d la puissanc dmocraqu qu a procur la Rpublqu son fondmn l plus sold s'agissandoprr lnglobmn la privatsaion dscroancs rfondaon ds parags d 9ss ou auss sur l ran maphsqu

l ran d la sgncaion maphsqu d lalbr polqu d la puissanc ds homms d

dcr collcvmn d lur dsin Bn ud faon ds la baall dcisiv s's livrl La rpublcan a gagn la lgiminllcull moral spriull don l avai lplus bsoin cll suscpbl d rallir dans ladur l plus grand nomr ds dls n dpi

ds anaths d lurs chfs stuation d'arontmn avc un catholicsm rad dans l r du mond mod afou son thtr son almn naurls crour aux sourcs Lgls du Syabus (8) d l'nfallbl pontcal (87) consa


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a ego as a moate

ore de eprt doatque et de da du pouvor abou e ben davane quune fore

rtrorade En e apraton a donatonpruee au onopoe de a onnaane dudrot e du devor ee reprente un vrtabeparti d l'htronomi En quo ee ontrant enreard e par de a dorate donner ee a pntude e on en ee et projt d

l'autonomi ou ee net ren Lobjet de a po-que doratque a ve qu orane etde fare rentrer a ounau de hoe enpoeon de a are de e raon et de en Ee dot donner fore un rappropra-ton du ho de o hee oetve

N e d n a rpone ne ont hoe nouvee en 1875 Cet ou ne anaoue enfonton de a e oque que de do-ratque a eeu a prere pere enrane au eu du XVIII e. Le rve dedpute de reon dan e anne 1750ran lappe a ubordnaton de e. Iredonne vo et vueur a vee deandepore par e par pareenare dune ner-venton de tat uaen dterne pourreere a pae une hrarhe ahoque

nurabeen traare et

nqutorae

nouveaut et que e reour devenu rad-tonne auor ouverane e trouve ao une deande enreent ndte ee deHbrt ber de onene a auber de a Naton. probe net pu


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Religion tat lacit 73

coe dans le scha absouise classque,'ipose 'epie du oi, coe le seul relais

vade de a ouepussance dvine, en face dessupaions du sacedoce es cees oujouse souee le pe la puissance publiqueie, as cela an, d'une par, de aranirles dois de a coyance ndviduee e, auepar, d'abl le doi supe de la cou-

nau en ae de eion, ce qu peu vouloie ben de choses dee a facu de seonne la reon de son chox, se poe untie capaci de se donne sa pope loi, hose 'eine d dvn On voi les deux onsquences capales qu von suer de cee

quaion conjoncuee : 'nie iaison de laqueson de a iber pesonnee avec a ques-on de 'auo coecve, e 'abuion d'unenjeu aphysque a queson de la suveaine ne de Rousseau a tre de savoirexploie les essouces philosophiques de cee

siuaon e de la pouvo d'un lanae sa hau-eur Du poin de vue qui nous inresse, onpeu de qu' pocue d'ebe, avec e Contatocial en 762 son expression acheve l'ideocaique a anaise elle la desse,celec na ou ane; ee vien au onde

oe de sa concepion la pus ene e a pusoueuse Faui e pcise? e ne sone pas 1 e melque e faon lus talle su le contete

et le cansme e cette ece ans une tue su le u tologcooltque es Lumes fanases aae


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4 a relgion dans la dmocratie

c qu Rouau dt du gm dmocatququ'il r aux Diux comm chacun ait

ma c qu'il appll Rpublqu oit l gouvrnmnt lgtm dni par l gn d lavolont gnral qull qu oit par aillur lafom monachqu atocatiqu ou dmocatiqu d on adminitation laqull volontgnal uppo l concour d out l

volont xignc o nou omm fond rconnatr c qui 't impo n dpuiou l nom d dmocat Rouau op unprodig l'appopaton dmocratqu d laouvant abolu l faut un toutpuianc dan ltat cll d la loi auf qu ctt

toutpuanc n put tr qu d l'incoporaion d l'nmbl d volont citoynn toutgal n ll Pouvoir t lib loin d'xclu mutullmnt comm l voudat lmodl anglai 'accomplin l'un par l'autrC n't qu' l'ntiu d la ouvaint n

cop d citoyn qu l'indpndanc d indi-vidu t ucptibl d 'panouir modld la librt t command ici pa l'oppoition la

rligion du pe t la ujtion qu'llinca Non ulmnt il faut un autoitcapabl d'mpo la tolanc aux ntolant

mai il faut un ouvant capabl d matrali la puianc d homm d conti-ur uxmm lbrt d ponn nouv on vai n qu'au trav d la participation ct upm lbrt dont la communaut politiqu a ul l'xcc


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Reion tat lacit 75

a prc aura pu rsr sans lndman ls lurancs du Contrat social n r

conrn ur dcho sur lmda nala rpur voluionnar qui por ss condiions inspirarics lincandscnc Rvoluon s amn rar pour son com lchmn pns condusan d la subordnaon polqu d la lon laaion ma

physqu d lauonomi aronmn avl'ls drmin par l rs d cllci dsaccommodr d la soumsson somm oud yp asolus classiqu qu prvoya laConsiuon civil d clr appara card comm lun ds nuds d lvnmn Ils lun ds acurs qui on l plus conribu la radcasaon ds sprs n ls mnan slonun rou dj balis du droi d la Naion rnr l l au pouvoir d 'human ncorps d dnir sa rl Avc c rriblbaall ls ancipaons solars d Roussauachvn d smposr la conscnc rvoluionnar d s'incorporr au socl d c quidvndra sa radon polqu Il n au paslaribur l'xrcic d'un inunc mas un appropraon rroscv drmn par

la rnconr ds conjoncurs Rvoluiona l'xprnc n rand n raqu dscondons parr dsqulls Roussau a condu sur l an spculai marr ndissolublmn la lbr d chacun la souvrain d ous Ell ond ls dros d l'homm


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76 a lgn ans la mati

dan ne ngan q ntbe d pamment la ee ve le ve d Ctyen

de Gene e e p e ete la elign able q ppe le dt de Debale la dtenea alle jqa bde ee aman dne eanet delbet q tange la ptqe en myendne manpan mapyqe V e q

la pjee dan e page d Contrat ocial pat ela, qee e a e de ae malmpe, pe mpte y a n eamee, an dan la mmna de nane ben den d eame exe e dex n e v de Ce

q mpe, e ee gqe de ndn dednn ee qe nemen nnaea xe dan lnbabe Sn aynnemen ae e emp expqe ne bnne pat deaae gnax q ngaen dabemen lenente fanae de la dmae maxman de la e mapyqe de lampenn de mda paqe eae d llef en le e pae de laeemen ax Dex e exgeane qan axfme et ax anax epble de l p

e a adn nte De de penele pv qand l e ad qe la elelbet q ae e ee q de le geneman de ane d el

Ce ee atn e qe ete la Rpblqe dan a pae ale dt


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Relgion, tat, lacit 77

blsseet L o pls est pas qesio eli es exes ais 'hoologie es

coexes. Le repossor e la oiato clrcale

ispiratio aisaceroale , coe iReovier, vo poer ue raborato ecette i os raical qe axale e laocrae Rossea cojoit les eux : laocrate ot tre racale por re axi

ale; sele la ocate ecte (la paicpato e pesoe l'expresso e la volotgale est e 'assrer le rge el'atooe Rpblqe paeetare vaatat pls ssoce les ex axes, loppos,qe so esse est tot ba, e 'occece. reobsato e l'al 'atooe asla sphre pblqe est a sece e sa spara-to 'avecla sphre civle Sil sagt e reoe la politiqe so pls iet eje lchelo collect, cest a 'asser 'arepar la pls grae libe ax coscieces ii-velles as la socit La axisatio e laocrate, taphysiqeet parlat, esl'ste e la sjoco librale etretat e a soct, avec ce qe celec plqelogee visvis e voies e la ocra

tie iecte t e ecors oblg la reprseaio voi aisi erger e ore orgialee ocraie lbale, ara la recoais-sace oriaie e la plalt sociale avec eacceuaio spciqe rle e la Del'tat e at qe oyer e 1 it oral e


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78 a reigion dans la dmocratie

la collctivit o s mt n scn s marialis la plniud d son pouvoir d dcision

uant llmm point captal rndant crdbl ctt vrsion libral d la poliiqu d lauonomi stqu sa vs nst pas intnsumnt antrlgus ll st rontalmnt hostl auprtntions trrsrs ds gliss mais aucun

mnt la rligon comm tll ll dmandsimplmn au croyants d rsr lurs sp-rancs indivdulls d salut pour lautr mondt daccpr d jour l ju cooprat dl'auonom n c mond c qu la plupartd'ntr u ont consnti la russit d la

Rpubliqu a t d rallr ls dls n lsdachan d lurs pasurs Lautonomi dontil s quson n t c's pur son prncipal caracr distinct s construt dans lordrcollct par rapport un croyanc dordrindividul posssson dtnaton dsoi quil sagt d rcouvrr rgard lstncn commun tan nndu quil y a un partsngulir prvativ d listnc o chacuninrpr comm il l'nnd lulm mysrd nor condion Mm si l'on doi conclur

u'll maphysiqumn assuji n drir rssort l'spc humain a l gouvmn politiu d'llmm Lordr ui inls homms nsmbl st lur produi; il s dpart n par jusiciabl d lr volon ils on dr ls lois auqulls ils obissn La poli

7/25/2019 Gauchet Marcel La Re

Gauchet Marcel La Religion Dans La Démocratie Parcours de La Laïcit 1998

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