Gaston Bachelard Dossier L’eaugroupeentismutuelles.fr/documents/articles/5...Gaston Bachelard...

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Santé publique : Le prix de la vie page 2 n° 74 Juillet/Août 2016 « Une goutte d’eau suffit pour créer un monde » Gaston Bachelard revue trimestrielle de votre mutuelle Actu Mutuelles : le temps des AG page 6 Culture : Un été de festivals page 12 Retrouvez toutes les actualités mutuelles de vos régions en pages 6 à 9 P.11 JEU-CONCOURS JOUEZ & GAGNEZ UN IPAD MINI [PHOTO NON CONTRACTUELLE] rhône-alpes ANTILLES-guyane picardie sud-ouest auvergne BRETAGNE L’eau notre second élément Dossier

Transcript of Gaston Bachelard Dossier L’eaugroupeentismutuelles.fr/documents/articles/5...Gaston Bachelard...

  • Santé publique :Le prix de la vie

    page 2

    n°74Juillet/Août

    2016

    « Une goutte d’eau suffitpour créer un monde »Gaston Bachelard

    revue trimestrielle de votre mutuelle

    Actu Mutuelles :le temps des AG

    page 6Culture :Un été de festivals

    page 12

    Retrouvez toutes les actualités mutuelles de vos régions en pages 6 à 9

    P.11JEU-CONCOURS

    JOUEZ & GAGNEZUN IPAD MINI

    [PHOTO NON CONTRACTUELLE]

    rhône-alpesANTILLES-guyane picardie

    sud-ouestauvergne BRETAGNE

    L’eaunotre second élément

    Dossier

  • Chers adhérents,A l’approche de l’été et des congés nous aspirons tous àun peu de répit et de calme pour se ressourcer et profiterde la vie, de sa famille. Cette période de congés payéssemble aujourd’hui naturelle, mais est le fruit d’unemobilisation forte des salariés qui a permis cetteconquête sociale, il y a 80 ans avec la loi du 20 juin 1936. La lecture de l’histoire et de la construction de nossociétés nous enseigne qu’il n’y a pas spontanément destructuration égalitaire et humaniste des activités dansun environnement économique libéral. Pour réaliser cetobjectif, l’économie de marché a été régulée et encadréepar des textes de lois propres à chaque pays en fonctionde leurs histoires, des aspirations des populations etde leurs capacités à se mobiliser pour faire valoir leursdroits communs à vivre et à s’émanciper.Les français ont su, au cours de leur histoire, agir pouraméliorer leurs conditions de vie et leur environnementen canalisant et organisant une meilleure répartitiondes richesses au sein d’une république sociale et laïque.Après une phase importante de progrès au coursdu 20ème siècle nous assistons depuis les années 1980à une déconstruction méthodique et constante des loisprotectrices que nous avons obtenues. Sous prétextede la mondialisation et de la généralisation d’uneéconomie ultra libérale, “le marché” s’organise pours’exonérer du cadre réglementaire et législatif des étatspar des accords et traités internationaux. La concurrence entre les états et le dumping socialamènent une régression des conditions de vie du plusgrand nombre. La concentration des richesses s’accélère,la montée des communautarismes en tous genresébranle les sociétés et accentue les violences. Cette actualité nous montre qu’il est urgent d’amplifierla mobilisation pour retrouver une dynamiquede progrès et d’émancipation pour l’humanité.L’exploitation d’une majorité par une minoritéde détenteurs de capitaux, la peur et le rejet de l’autren’ouvrent pas de perspectives durables. Organisernos sociétés en considérant l’homme comme un simplefacteur de production et de consommation n’est pasacceptable et la classe politique actuelle montrelargement ses limites pour infléchir cette tendance.La mobilisation passe par la compréhension des enjeuxet la réappropriation par les populations des sujetsfondamentaux qui structurent le vivre ensemble dansune société qui organise un juste partage des richessespour l’émancipation de tous.Dans le cadre de la définition de l’Organisation Mondialede la Santé : « La santé est un état de complet bien-êtrephysique, mental et social, et ne consiste pas seulementen une absence de maladie ou d’infirmité. », vosmutuelles participent et contribuent au mouvementde résistance pour la préservation et le développementd’un modèle social structurant les solidarités.Nous invitons chaque mutualiste à contribuer à cet effort. Nous vous proposons dans ce numérode Bonne Santé un dossier sur l’eau. Cette ressource,essentielle à la vie, fait également l’objet de spéculationset de convoitises privées et il convient d’être vigilantpour en garantir l’accès à tous.Bonne lecture et bonnes vacances

    BONNE SANTÉ MUTUALISTE 32

    Yannick BeaumontPrésident Mutuelle de FranceSAMIRPrésident UMG ENTIS Mutuelles

    l’édito

    I l a fallu que le premier des antiviraux à actiondirecte efficace contre l’hépatite virale C (leSofosbuvir) agisse comme un révélateur desdysfonctionnements en matière de production etde fixation du prix des médicaments. Vendu à41 000 euros par patient, le traitement de 12semaines ne coûterait que 100 euros à produire,selon une étude du chercheur Andrew Hill. Quantà la leucémie, son traitement par le médicamentGlivec est lui vendu 40 000 euros par an et parpatient pour un coût de production estimé à seu-lement 200 euros. Le Keytruda, un traitementcontre le mélanome est lui annoncé au prix de100 000 euros par an et par patient.

    Des chiffres écœurants Ce sont les autorités qui généralement fixent leprix d’un médicament en acceptant de s’alignersur les exigences des firmes pharmaceutiques.Ces dernières déterminent le prix en fonction dela capacité des états à payer pour avoir accès autraitement. Plus un état est riche, plus le prix seraélevé.

    Pour le docteur Françoise Sivignon, présidente deMédecins du Monde, « Ces prix exorbitants ne pour-ront bientôt plus être pris en charge par la SécuritéSociale. Demain, qui pourra payer de telles sommespour se faire soigner ? La mainmise de l’industriepharmaceutique sur le système de la brevetabilitédoit cesser. Les autorités laissent les laboratoires dic-ter leur prix et abandonnent leur mission, celle deprotéger la santé des populations. Il est maintenanttemps que Marisol Touraine agisse en ce sens : cen’est pas au marché de faire la loi, c’est à l’Etat. »Ainsi, leur dernière campagne d’affichage “Le prixde la vie” s’attaque aux prix très élevés des médi-caments pratiqués par l’industrie pharmaceutique.Néanmoins, l’ONG, qui pour la première fois estcensurée, s’insurge principalement contre l’Etat,comme l’explique Olivier Maguet, le responsablede cette campagne « Nous n’avons rien contre l’in-dustrie pharmaceutique, nous avons besoin de leursmédicaments et nous respectons leur logique de profit.Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement,c’est l’Etat, car il laisse faire. » Même si Mme Marisol Touraine proposait le mois

    En Grèce, la majorité des travailleurs salariés est affiliéeà l’IKA-ETAM. C’est le régime général des salariés grecs,leur Régime général de Sécurité sociale. Outre celui-ci,il existe quelques régimes spéciaux d’assurance maladie,notamment pour les fonctionnaires entrés dans la fonc-tion publique avant 2011. Depuis le 1er janvier 2011, ilssont systématiquement affiliés à l’IKA-ETAM.Le régime IKA-ETAM couvre pour les salariés les risquesmaladie-maternité, vieillesse, décès, chômage et alloca-tions familiales. Il n’y a pas comme en France plusieurscaisses. IKA-ETAM est placée sous la tutelle du Ministèredu travail, de la Sécurité sociale et de l’Aide sociale.Ce régime général est financé par les cotisations desemployeurs, des assurés et par l’Etat. A son origine c’étaitun régime de type bismarkien, lié étroitement au mondedu travail, financé par les cotisations des salariés et desemployeurs. Il a eu ensuite, en 1980 lors de la réformede l’Assurance Maladie, une dimension de type beverid-gien (comme au Royaume Uni ou en Suède, voire auDanemark) c’est-à-dire qu’une partie de plus en plusimportante de son budget a été assurée par un servicenational de Sécurité Sociale, à travers l’intervention del’Etat. C’est donc un système hybride.Les dépenses de protection sociale en Grèce représen-tent 24,5 % du PIB contre 31,4 % en France. Cesdépenses de protection sociale ramenées à l’habitantcorrespondent au deuxième taux le plus bas d’Europeaprès le Portugal. La part des cotisations sociales(employeurs et salariés) représente 61,7 % du finance-ment total, celle des contributions publiques 29,2 %.

    Un système en perditionLe système de protection sociale est là. Il existe. Mais iln’est plus solidaire. Avec l’explosion du chômage et larécession, 30 % de la population grecque n’a plus decouverture sociale. Avec l’endettement et la pressioneuropéenne pour le remboursement de la dette par ledéveloppement des politiques d’austérité, les entreprisesne règlent plus leurs cotisations sociales, les salariésessaient de survivre, les inégalités de santé se creusent…à quelques heures de vol de la France, dans l’Unioneuropéenne.

    dernier un accès universel au traitement – et non plus seulementaux patients gravement atteints – tout en promettant que leComité économique des produits de santé (CEPS) allait négocierle prix à la baisse, Médecins du Monde reste sur ses gardes etsouhaite aller plus loin en créant un débat public. Entre autres,l’ONG préconise la licence d’office, permise en droit national parl’article L613-615 qui propose la création d’un générique à partird’un médicament breveté. Une procédure donc qui allègerait leprix du médicament, tout en reversant des royalties à l’entrepriseà l’origine du produit. Sans réponse de l’Etat, Médecins du Mondecontinue sa bataille pour que la situation change, car pour OlivierMaguet « À ces prix, la Sécurité Sociale ne peut pas se permettrede rembourser tout le monde. On ne peut pas soigner les gens parcequ’on n’a pas assez d’argent. Il faut sensibiliser les gens à cettesituation hallucinante ». Pour cela, il y a notamment les sloganscyniques – et censurés – de Médecins du Monde, « Une épidémiede grippe en décembre, c’est le bonus de fin d’année qui tombe »,« 1 milliard d’euros de bénéfice, l’hépatite C on en vit très bien »,ou encore « Avec l’immobilier et le pétrole, savez-vous quel est l’undes marchés les plus rentables ? La maladie »…

    Passer du discours à l’actionDans son allocution Nathalie Hiraux, présidente de l’Unam,devant les délégués de la MFU réunis en AG s’est élevée contrece diktat des lobbys et a fait remarquer l’exemplarité de la cam-pagne de Médecins du Monde en appelant tous les acteursmutualistes à agir contre la marchandisation de la santé.Vos mutuelles et l’UNAM vous invitent à signer la pétitionsur le site internet, leprixdelavie.com, (déjà 214 000 signa-tures) qui est adressée à la Ministre de la Santé, MarisolTouraine, pour faire baisser le prix des médicaments.

    Victime de la crise...Le système grec de protection sociale :

    Àce jour plus d’un tiers de la population n’aplus d’assurance maladie. Les vaccinationsessentielles ne sont plus accessibles pourdes raisons financières. Les droits aux soins desanté pour les demandeurs d’asile ne sont plusrespectés.Les dépenses publiques de santé s’élevaient en2009 à 14 milliards d’euros, sous la pression de lapolitique d’austérité de l’Union Européenne, ellesne s’élèvent plus qu’à 9,5 milliards d’euros en2012 ; les dépenses privées de santé s’élevaient en2009 à 8,5 milliards d’euros, elles passent en 2012à 4 milliards d’euros. La réduction totale desdépenses de santé en trois ans est de - 40 %.La Grèce connait des difficultés d’accès auxmédicaments à cause de l’augmentation des contri -butions versées par les patients et surtout dumanque de médicaments dû à la difficulté dugouvernement de payer les pharmacies et les entre-prises pharmaceutiques.

    La couverture obligatoire étant liée à l’emploi etle chômage étant démesurément important, la dif-ficulté des personnes non assurées d’avoir un accèsgratuit aux soin de santé grandit. Les profession-nels de santé œuvrent dans de très mauvaisesconditions de travail, et en plus connaissent desbaisses de salaires. L’interdiction de recrutementdans le système de santé augmente l’épuisementdu personnel existant.

    Les lourdes conséquences de la crise économiqueLa crise du système de santé est directement liéeà la crise économique et à la politique d’austéritéimposée par l’Union européenne.Depuis le début de la crise économique qui afrappé le pays, il y a 5 ans, les plans de sauvetageet les mesures d’austérité ont eu des conséquenceshumaines dramatiques. Selon une étude réaliséeen 2013, seuls 9,8 % des chômeurs reçoivent une

    Bonne Santé Mutualiste poursuit son tourd’Europe de la protection sociale. Que se passe-t-ilchez nos voisins européens, quels sont leurssystèmes d’accessibilités aux soins ? Dans ce numéro, la Grèce.

    Santé publique

    Dénoncé depuis de longues dates par vos mutuelles à travers les colonnesde Bonne Santé Mutualiste, le scandale des prix des médicaments s’afficheenfin par la campagne qu’a dévoilé Médecins du Monde, lundi 13 juin,afin d’alerter sur le risque qu’il fait porter sur notre système de santé.

    ... le régime grec de Sécurité Sociale est un système de protection sociale demoins en moins solidaire. Un régime plus que spartiate aux conséquencesdramatiques. Car la Grèce est en crise, victime de sa propre crise, endettée parl’Union Européenne à près de 300 % de son PIB (produit intérieur brut), et victimede la politique d’austérité imposée par cette même Union Européenne à l’originede cette crise. Mais quel est l’impact de l’austérité sur son système de santé ?

    le retour de la malaria ainsi qu’une pointe dans la comp-tabilité des suicides.

    Pourquoi une telle situation sanitaire ? Parce que la Grèce a été contrainte de réaliser des coupesmassives afin de remplir les conditions de renflouement,totalisant 240 milliards d’euros, présentées par la Com-mission européenne, la Banque Centrale Européenne etle Fonds Monétaire International. Les dépenses de santéont été de ce fait plafonnées à 6 % du PIB. Certainementun des taux les plus bas d’Europe.Le système de santé est à terre et pire que tout : la mal-nutrition touche des milliers d’enfants… en plein cœurde l’Europe.

    allocation chômage ; un ménage sur trois ne peut plusrégler ses dépenses d’électricité ; la chute moyenne desménages est estimée à 39,47 % et 63,7 % des grecs ontdû réduire leurs dépenses alimentaires.Face à une paupérisation aussi brutale, 380 centres desoins communautaires ont dû fermer leurs portes. Dece fait les services d’urgences sont engorgés et les éta-blissements publics hospitaliers ne peuvent être rénovésfaute de moyens.Dans un rapport accablant portant sur l’impact descoupes budgétaires sur le système de soins grec, des cher-cheurs universitaires ont constaté une augmentation destaux de mortalité infantile, une montée en flèche desinfections du sida parmi les consommateurs de drogues,

    DÉFENSE D’AFFICHER… C’est au printemps dernier queMédecins du Monde décide delancer sa campagne de commu-nication #leprixdelavie, via leuragence de publicité DDB quiconçoit alors douze affiches auslogan choc. Dès le début de Juin,l’Autorité de régulation profession-nelle de la publicité (ARPP) –chargée de s’assurer de la sincé-rité d’une publicité avant sadiffusion – réagit négativement, endemandant à Médecins du Mondede préciser les « études venant àl’appui de ces allégations ». Cetavis, seulement à valeur consulta-tive, est largement suivi par lesréseaux d’affichage qui s’insurgentet refusent catégoriquement l’ac-cès aux panneaux publicitairespour cette campagne de commu-nication sur le prix exorbitant desmédicaments. Pour Françoise Sivignon, « L’ARPP a fait part des risques de réactions négatives des firmes pharmaceu-tiques ». Afin de contrer cette censure, Médecins du Monde poste dès le 13 juin sa campagne viainternet, et les réseaux sociaux s’embrasent contre cette censure des lobbys pharmaceutiques. Cesoutien inconditionné des internautes accentue la visibilité de Médecins du Monde, qui par la suiteorganise des affichages sauvages.

    Dans le pays de la déesse Europa,l’austérité se traduit par...

    +42% de mortalité infantile+98% de taux de pauvreté+273% de taux de dépression45% de baisse des retraites25% de baisse du PIB

    ... merci la finance néo-libérale !

    Le prix de la vie Selon

    la loi du

    profit !

  • est là que les premières cellules vivantes sontnées… L’eau est la condition sine qua non del’existence de tout organisme vivant qu’il soit

    végétal ou animal, simple ou complexe. Or même si cetélément indispensable occupe près de 70 % de la super-ficie de la planète, il est une ressource rare et inégalementrépartie. À l’horizon 2050, environ 45 % de la populationmondiale vivra dans une zone où le manque d’eau serachronique, contre “seulement” 10 % actuellement.

    L’eau, si présente, si rare… Resituons : 98% des ressources en eau ont une teneuren sel trop élevée pour l’usage domestique, agricole oumême industriel. Sur les 2,9 % d’eau douce présente àla surface du globe, 70 % sont emprisonnés dans lescalottes polaires, les glaciers et les ressources du solgelées en permanence (“permafrost”). La quantité d’eau douce à l’état liquide potentiellementutilisable ne représente donc que 0,75% des ressources :les êtres humains et les plantes en consomment la moitié,tandis que le reste s’évapore. Cette rareté s’accommode mal d’une consommation quia été multipliée par six depuis le début du XXe siècle.L’agriculture représente à elle seule 70 % des prélève-ments en eau, avec de fortes disparités selon les pays(3% au Royaume-Uni, 40 % aux Etats-Unis, 70 % en

    Chine et près de 90 % en Inde). La production de vianderouge est également très aquavore puisqu’elle exige 4fois plus d’eau que pour le poulet. L’industrie est quantà elle responsable de 22% des prélèvements en eau. Lesactivités domestiques représentent de 8 % à 11 % dansles pays riches. Un tiers de la population mondiale pré-lève plus de 75 % des ressources en eau douce et vit audessus de ses moyens hydriques. Le dérèglement climatique rend plus rare encore les res-sources en eau, avec d’un côté une baisse de lapluviométrie de 10 à 30 % - selon un rapport du GIECen 2014 - dans des pays de latitudes intermédiaires, etde l’autre une augmentation des risques d’inondationsd’ici 2100 et d’une dégradation de la qualité de l’eau. Pendant la COP 21, pour la première fois, les acteurs del’eau ont parlé d’une seule et même voix pour demanderla prise en compte de l’eau dans les négociationsinternationales, notamment à travers la campagne#climatiswater.

    De plus en plus polluée Médicaments, solvants, plastiques, nitrates, pesticides,et autres polluants d’origines physico-chimiques finissenttoujours par se retrouver dans l’eau. Ces contaminationsne sont bien sûr pas sans effet sur la santé des hommeset des organismes vivants, notamment ceux que l’on

    consomme, comme les poissons et les coquillages. Letraitement des eaux soulève aussi des questions. La chloration, utilisée depuis des décennies, entraine laformation de sous-produits dont certains, expliquel’hydrologue Eric Servat, directeur du LaboratoireHydroSciences Montpellier et directeur de l’Institutmontpelliérain de l’eau et de l’environnement (IM2E),sont classés comme possiblement cancérogènes mêmeà des doses faibles car l’exposition des populations estde longue durée. Mais dans une majorité de pays, le risque le plus immé-diat pour la santé reste néanmoins la contamination parles parasites, bactéries et virus. Une mauvaise gestiondes eaux de surface accroit la transmission de maladiesinfectieuses.

    La quête d’eau pure Face à ces menaces, l’aspiration d’accéder une eaupure fait les beaux jours du marché de l’eau. Pour lesopérateurs privés de l’eau et de l’assainissement, c’esten France un chiffre d’affaires de plus de 5 milliardsd’euros, selon les données du Ministère chargé de l’en-vironnement, et 13 milliards d’euros facturés auxabonnés des services de distribution d’eau potable etd’assainissement. Du côté de l’eau en bouteille, c’est un marché de plus de2,2 milliards d’euros marqué, en 2015, par une augmen-tation de 5,8 % des ventes, soit une croissance de 5,1 %en terme de chiffre d’affaires. 51 % des Français consom-ment de l’eau en bouteille. Mais l’eau en bouteille nesatisfait pas certains puristes, comme l’américain RichardHaas qui estime que toutes les eaux “domestiquées”,qu’elles passent par des canalisations et des traitementsou par l’embouteillage et l’exposition aux plastiques, sontdes “eaux mortes”. « Nous buvons journellement des eauxsans énergie, sans structure, sans dynamisme ni vitalité »résume-t-il en invitant à rechercher des eaux, par oppo-sition, vivantes.

    La mer, un plasma marin… L’eau de mer – hormis celle de la Mer Morte où les condi-tions de vie ne sont plus possibles en raison de sa salinitéextrême – est riche de milliers de molécules, de selsminéraux (le chlorure de sodium, le potassium, le magné-sium ou le calcium), d’iode, de fluor et de soufre. Les recherches du biologiste français René Quintonmenées à la fin du XIXe siècle ont démontré que la com-position de l’eau de mer est proche de celle des liquidesintérieurs du corps humain, notamment du plasma san-guin et du liquide extracellulaire, dans lesquellesbaignent toutes les cellules de l’organisme. L’eau de merest ainsi un bain d’oligo-éléments qui renforce lesdéfenses immunitaires, assouplit le corps, apaise les arti-culations, prévient les maladies du squelette. La mer estainsi une pharmacopée impressionnante (23 000 pro-duits sont issus de molécules marines) qui va destraitements anticancer contre la leucémie, aux antivirauxcontre l’herpès, antiviraux bactériens contre le HIV,antibiotiques, antifongiques, immunostimulants, immu-nosupresseurs, régénérateurs osseux…

    Quid des eaux thermales ? L’eau minérale naturelle utilisée à des fins thérapeutiquesdans un établissement thermal fait l’objet d’une règlemen-

    tation qui garantit son origine souterraine, à l’abri desrisques de pollution, et ses éléments physico-chimiques,c’est-à-dire sa teneur en minéraux et oligo-éléments.Comme ceux issus de la mer, les oligo-éléments des eauxthermales ont des effets antalgiques que la Haute Auto-rité de Santé a reconnu dans le traitement de la lombalgiechronique et de la polyarthrite rhumatoïde. Différentesétudes ont démontré une amélioration du réseau veineux,une diminution des troubles cutanés, une diminutiondes douleurs après une cure. Les sceptiques estiment qu’il en va de même après deuxsemaines de vacances, curistes ou pas. Les adeptes fontvaloir une incidence faible sur les dépenses de santé :0,14 % du total des prestations de remboursement parla Sécurité Sociale, sachant que 90 % du chiffre d’affairestotal des établissements est réalisé par les cures ther-males prises en charge. ■

    BONNE SANTÉ MUTUALISTE

    Après l’oxygène, l’eau estle second élément le plusimportant de l’organisme.À la fois indispensable,omniprésente, rare, riche,fragile, l’eau est une sourcede vie, d’activités, de plaisir.Quels sont les bienfaits del’eau ? Quels sont les enjeuxenvironnementaux et desanté des ressources en eau ?Pourquoi, en somme, faut-ilen prendre soin comme elleprend soin de nous ?

    Dossier ///

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    « L’eau fait partie du patrimoine commun de la Nation.Sa protection, sa mise en valeur et le développementde la ressource utilisable, dans le respect des équilibresnaturels, sont d’intérêt général. L’usage de l’eau appartientà tous dans le cadre des lois et règlements ainsi quedes droits antérieurement établis. » Loi du 3 janvier 1992

    GARE À LA DÉSHYDRATATION Nous perdons en moyenne deux litres d’eau par jouren transpirant, en respirant, et urinant. Il faut doncen consommer régulièrement pour compenser cespertes quotidiennes, mais aussi pour rester enbonne santé. S’hydrater, c’est aussi hydrater nosorganes : le cerveau est composé de 85 % d’eau, lesang de 83 %, nos muscles de 70 % et même nosos contiennent 22 % d’eau. L’eau remplit plusieursfonctions : elle permet de maintenir la températurecorporelle à 37°C, le volume de sang et de liquidelymphatique nécessaire ; elle permet d’éliminer lesdéchets et toxines, de faciliter la digestion et le tran-sit, d’hydrater la peau, les muscles, le cerveau.Inversement, la déshydration nuit à l’activité du cer-veau et se traduit par des maux de tête et destroubles de la concentration, de la fatigue, descrampes musculaires. Au delà d'une perte d'eau de15%, l'organisme cesse de fonctionner". La sensa-tion de soif diminuant avec l’âge, il faut veiller, enparticulier l’été, à boire tout au long de la journéeet privilégier fruits et légumes crus car ils contien-nent en moyenne 80 % d’eau…

    C

    LES CATÉGORIES D’EAUXTHÉRAPEUTIQUES

    Les eaux sulfurées : ces eaux aux taux élevés de soufreet d’acide sulfhydrique sont préconisées pour le traite-ment des infections chroniques des muqueuses et lesaffections respiratoires (rhinites, otites, asthme, bron-chites). Les eaux sulfatées : fortement chargées en soufre, ceseaux conviennent pour les affections du rein. Quand ellesrenferment également du calcium et du magnésium, ellespeuvent également intervenir dans le traitement des eczé-mas et des séquelles de brûlures. Les eaux chlorurées : chargées en chlorure de sodium,elles ont un effet stimulant sur la croissance et sont doncpréconisées dans le traitement des troubles du dévelop-pement. Les eaux bicarbonatées : elles sont indiquées pour lestroubles de la digestion (affections gastro-intestinales ethépato-biliaires). Avec du calcium, elles ont un effet anti-inflammatoire pour traiter les maladies de la peau, l’acnéou les brûlures. Les eaux oligo-métalliques faiblement minéralisées :riches en cuivre, elles sont indiquées en dermatologie.Riches en fer, elles sont utilisées pour le traitement del’anémie. Riches en arsenic, elles interviennent dans letraitement des allergies.

    L’eaunotre second élément

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    MGP, ensemble et solidaireL’Assemblée Générale de Mutuelle Générale de Pré-voyance s’est tenue au lendemain de celles de l’Ur2Set de la MAS en cette même salle du Rabelais si propiceà l’échange entre participants. Sous la houlette de son président Bernard Deésaire, etdevant la soixantaine de délégués présents, la réunion apermis de passer en revue l’activité de la MGP et soumettreaux votes 20 résolutions. La mutuelle réalise à nouveau unexcédant lui permettant de renforcer ses fonds propres. Leséquilibres de la MGP selon ses différents portefeuilles sontsatisfaisant ou bon, en revanche, le développement est pluscontrasté. La progression du portefeuille individuel estpresque nulle entre 2015 et 2014 et les efforts de dévelop-pement vont se concentrer sur ce portefeuille. La nouvellegarantie emprunteur qui sera diffusée en 2017 a été approu-vée par l’Assemblée. de même, l’Assemblée Générale de laMAP ainsi que celle de la MGP ont approuvé la fusion de laMAP vers la MGP. La dernière étape consiste maintenant àobtenir l’accord de l’ACPR.Petit retour sur le rapport moral, lu à l’assemblée. La MGP, au cœur de ses engagements. Citant Edgar Morin et Ambroise Croizat, le président s’estlivré à une véritable harangue à la résistance pour « ouvrirla voie vers une autre humanité ». Tout en rappelant lecontexte de la création de la MGP en 1968, il en a ponctuéles principes fondateurs. Se positionner contre la mar-chandisation de la santé. Etre et agir dans le mouvementsocial, dans sa gestion et sa réalisation. S’opposer auxdirectives européennes d’assurance, à certaines disposi-tions du code de la mutualité et contre les grands groupesfinanciers et d’assurances intervenant dans la Santé, maisaussi de promouvoir l’accès aux soins pour tous. Exigeant,la suppression de la fiscalité sur les mutuelles et unions,ainsi que l’arrêt des déremboursements de la SécuritéSociale vers les mutuelles, M Désaire a souligné la justessedes propos d’Alain Visa, secrétaire de la MGP, qui, dansBonne Santé Mutualiste, exprimait : « il suffirait pour lapart des cotisations patronales de revenir aux taux de pré-lève- ment de 1980 pour assurer définitivement l’équilibreactuel de protection sociale » ...Se différencier et travailler ensemble solidairement. Puis M Désaire a poursuivi sur les spécificités de la MGP etla nécessité de développer la prévoyance individuelle. Sou-lignant que si la mise en place progressive des Comitésd’Actions Mutualistes sur tout le territoire doivent faireémerger de nouvelles candidatures pour les instancesmutualistes. Et de rappeler aux délégués des mutuelles par-tenaires l’importance de cette double orientation, afin derépondre aux exigences de l’ACPR, et rester en phase avecle projet politique mutualiste... Continuant, le président arendu hommage à l’ensemble des salariés de la MGP, pourleur investissement quotidien auprès des élus et adhérents,avant de conclure « jamais nous ne tolérerons qu’un seul desavantages de la Sécurité Sociale soit mis en péril. Nous défen-drons à en mourir et en perdre la vie cette loi humaine et deprogrès ». Ambroise Croizat (père de la Sécurité Sociale), àl’Assemblée Nationale le 24 /10/50.

    MFU, sur les rives du LémanL’assemblée générale s’est déroulée à Evian en présencede 150 délégués représentant les différentes sectionsde notre mutuelle avec une attention particulière pournos amis de la section des Antilles qui avaient fait ledéplacement. Pour cette année, 4 nouvelles mutuelles devraient nousrejoindre : la MCA, la MFL, la MGB et la MASP. Ces mutuellesnous rejoignent car nous partageons les mêmes valeurs.Notre mutuelle regroupera près de 100 000 bénéficiairesavec une présence sur 15 départements.Cette année, notre mutuelle dégage un excédent de 2,2Md’euros pour 63M euros de cotisations ce qui démontrenotre bonne santé économique. A noter les taxes diverseset variées qui représentent plus de 13% des cotisationspayées par nos adhérents.A l’heure où notre protection sociale se désengage parmanque de financement, le poids de ces taxes importantesne facilitent pas l’accès aux soins.L’après-midi fut consacré à la vie de nos sections avec leurarticulation économique avec la mutuelle, et aux comitésd’action mutualiste. Nous avons pu faire déjà un bilan del’activité des comités qui ont déjà regroupés plus de 800personnes sur le 1ersemestre 2016.Ces CAM doivent permettre à notre mutuelle d’intervenirdans le domaine de l’éducation populaire, de l’accès auxsoins, de la prévention et de l’action sociale. Ils doiventnous permettre d’accroitre notre développement affinitaireavec de nouveaux adhérents partageant nos valeurs desolidarité et de progrès social.

    MAS, poursuivre son développement

    Sous la présidence de M. Lucien Carrette, l’AssembléeGénérale de la MAS, Mutuelle d’Assurance Solidaire, aréuni une soixantaine de délégués. Les divers intervenants ont fait un état des lieux de l’ac-tivité IARD (incendie, accident, risques divers) de cettejeune mutuelle. A tour de rôle, Jean-Baptiste Verchay etFrédéric Salva, directeurs de la MAS, ont présenté à l’aidede graphiques explicites sa stratégie et son évolution ausein des mutuelles adhérentes. Le bilan des actions commerciales de la MAS menées en2015 ont permis de développer son rayonnement et d’aug-menter son audience. Ce n’est pas moins de 26 mutuellesqui, aujourd’hui, réalisent auprès de leurs adhérents dessouscriptions sur un panel de 9 types de contrats. Dansson exposé, Frédéric Salva a mis en avant la progressionet les résultats des mutuelles adhérentes. Si la MFHS réa-lise 29% de la production de la MAS sur les deux dernièresannées et la SAMIR est devenu le second apporteur avec10% des réalisations, la Mutuelle Familiale de Normandieévolue de la 7e place à la 3e avec 9% de la production MASréalisée. L’Assemblée Générale s’est poursuivie par le votedes 8 résolutions étalées sur 14 points.

    UR2S, l’outil financier pour nos mutuellesC’est dans l’immeuble Rabelais de Meythet, à proximité de Annecy – dans lequel se concentre de nombreusesactivités et réalisations mutualistes – qu’a eu lieue les Assemblées Générales des mutuelles UR2S, MAS et MGP(respectivement l’Union de Réassurance de Substitution Sociale, Mutuelle d’Assurance Solidaire, le jeudi 16juin, et Mutuelle Générale de Prévoyance le vendredi 17 juin). Dans l’ambiance propice de l’amphithéâtre, les différents participants ont pu débattre, amender, voter les diversesrésolutions et procéder à l’élection du renouvellement des délégués mutualistes. L’assemblée générale de l’Union de Réassurance de Substitution Sociale, l’UR2S, a été l’occasion pour son président,M. Jean-Jacques Verchay, de rappeler les modifications du paysage mutualiste dans la lecture à l’Assemblée Généralede son rapport moral.Après avoir constaté qu’en « 2002, avant la mise en place du nouveau Code de la mutualité, 7 000 mutuelles déployaientleurs actions dans le champ de la protection sociale, animées par près de 100 000 administrateurs et militants mutualistesau fait des problématiques de protection sociale », Jean-Jacques Verchay a ponctué qu’aujourd’hui moins de 500mutuelles existent, déplorant que « la véritable démocratie sociale a été largement battue en brèche par les Directiveseuropéennes avec son cortèges de contraintes financières et réglementaires » et qu’également « la plupart des mutuellesse sont éloignées de leur vocation originelle ». Dans ce contexte, il a rappelé les obligations de Solvabilité 2, et lesconditions de la création de UR2S qui depuis 10 ans « joue un rôle majeur dans le maintien d’une mutualité de proximité ».Et que l’UR2S a su proposer aux mutuelles « un mode de gouvernance qui préserve pour l’essentiel une mutualité deproximité, militante et agissante, les libérant des contraintes imposées par la réglementation et leur permettant deretrouver leur essence mutualiste, la mutuelle fusionnante amenant les fonctions assurantielles et réglementaires. »Après lecture du rapport moral, l’Assemblée Générale a abordé les points techniques et financiers de l’activité et aprocédé à son déroulement démocratique avec le vote de 18 résolutions.

    ACTU MUTUELLES

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    N! De nombreuses assemblées ont réunis des centaines

    de délégués de vos mutuelles au mois de juin. Petitrésumé d’un bel exercice de démocratie mutualiste.

    Si vous avez entre 18 et 55 ans et si vous souhaitez constituer un revenuou un complément de revenu pour votre retraite … MutaRetraite.Bernard Vachey, président de MutaRetraite nous explique.

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    tuer pour ses salariés une retraite supplémentaire, c’est uneépargne-retraite collective qui reste facultative pour les salariésde l’entreprise. Enfin, Mut’Travailleurs Indépendants concerne les artisans, lescommerçants, les professionnels indépendants et libéraux, quiont intérêt à financer dans le cadre de la loi Madelin afin debénéficier d’une défiscalisation leur permettant de constituerun complément de retraite. Mais on peut, bien sûr, s’informer sur les dispositifs de MutaRetraite en consultant le site internetwww.mutaretraite.fr.

    L’Union Mutaretraite au Creusot c’est aussi Mutuelle de France Unie avec :Prévoyance : Hospitalisation, accident, obsèques, indemnités journalières...Assurances : Auto/Moto, habitation, scolaire, assurance professionnelle, route tranquille...

    personnel et bénévole des administrateurs et sur le savoir-fairedes professionnels. Quelle ambition pour MutaRetraite ? Le déploiement de MutaRetraite s’opère de notre siège socialet dans toutes les agences du Groupe Entis Mutuelles, ainsi quedans les mutuelles qui ont signé une convention commerciale.L’affirmation de l’identité de MutaRetraite est donc plus visible,et grâce à un travail de fond, à une équipe soudée en cohérenceavec notre projet, nous allons accentuer le nombre d’adhérents.Déjà, la présence en Saône-et-Loire a été accrue par une fortedémarche sur le terrain. Nous collaborons aussi avec les conseil-lers mutualistes d’Entis qui proposent MutaRetraite dans lesagences à leurs adhérents. Mais aussi, sur l’action commercialedes mutuelles conventionnées. Quels sont les services proposés par MutaRetraite ? Ils sont au nombre de quatre. Mut’Individuel Confiances’adresse aux individuels quelle que soit sa situation profes-sionnelle et personnelle, et ce, dès l’âge de 18 ans. Elle offre lapossibilité de constituer une rente viagère confortable aurythme de chacun dans une sécurité maximale. Il n’y a pas defrais d’entrée et les versements sont modulables. Quant à Mut’Collectif 83, elle permet à une entreprise de consti-

    Sur quoi se fonde MutaRetraite ? C’est une épargne accessible à tousdont l’objectif est de constituer,sous forme de rente viagère, uncomplément de revenu. L’idéeétant de compenser la perte dupouvoir d’achat lors du départ à laretraite et essayer d’en profiter plei-nement. À qui s’adresse MutaRetraite etdans quel esprit ?MutaRetraite porte en elle l’esprit

    et l’éthique humanistes de nos mutuelles, privilégiant la justeprise en compte des besoins de chacun. Elle s’adresse à toutespersonnes salariées ou non, ainsi qu’aux entreprises et aux tra-vailleurs indépendants (TNS), qui désirent palier, par laconstitution d’une épargne, et ce, à partir de 20€ par mois, àl’amoindrissement de leurs revenus.Quelles valeurs prédominent dans cet état d’esprit ? MutaRetraite a une gestion désintéressée, garantit le meilleurusage des ressources, et contribue à la pérennisation de sonsystème mutualiste. Pour cela, elle s’appuie sur l’engagement

    La Mutuelle de France Unie (Section Oise) se met “au pas de course”. Depuis quelques annéesmaintenant, la MFU – anciennement MGO – est le partenaire complémentaire santé exclusifd’une course santé, Les  foulées de la rue, qui se déroule chaque année à Beauvais dans l’Oise.

    L’équipe de la MFu a couru pour soutenir la cause du WWF.

    années passées au sein du conseil d’administration. Depuis sacréation, la course des Foulées de la rue connaît un véritablesuccès, et ne cesse d’attirer un public toujours plus important.Quinze années se sont écoulées et le nombre de participantsà augmenté de manière non négligeable, de 700 coureurs l’an-

    née d’origine à 1 700 lors de l’édition de 2016. Un engouementdonc en progrès qui ravit la directrice régionale de la MFU duHaut de France, Dominique Machet « nous devons appuyer cetype d’initiative qui va dans le sens de notre objectif recherchéqui est d’inciter les personnes à bouger ! », car la course à piedprésente bien des atouts pour la santé, comme elle rappelle« Nous avons tous à y gagner en terme de santé et de bien être.Notre société se sédentarise apportant son lot de maux quesont le stress, le surpoids, les problèmes articulaires… maiscela n’est pas une fatalité ». D’autant que le docteur Dany Mar-cadet, cardiologue du sport appuie ces propos « les personnesqui pratiquent une activité sportive régulière diminuent de 30 à50% le risque de faire un accident cardio-vasculaire ». Ainsi, cette course a réunit encore cette année un grand nombrede participants, et c’est dans une ambiance sportive que chacuna pu prendre soin de sa santé sur les 10 kilomètres des Fouléesde la rue.

    La course de 10 km des Foulées de la rue, organisée à Beauvais,fêtait ce 4 juin 2016 sa 15e année d’existence. Le président fon-dateur de l’association, Dominique Rucelle, a rendu cetévénement incontournable au fil des ans, et c’est à présent autour de Bruno Menival de reprendre le flambeau après huit

    La Mutuelle de France Unie a soutenu ses trois collaboratrices : Garance Chailloux,Delphine Le Pemp Massip et Aurélie Vidal afin de participer à cette aventureéco-sportive, humaine et avant tout solidaire qu’est le Pandathlon au profit deWWF pour le Mont Lachat.après avoir réuni les fonds necessaires au soutien auWWF (900 euros par équipe) elles ont parcouru une quinzaine de kilomètres surles pentes de Saint-Gervais.De belles valeurs mutualistes véhiculées par ces tros athlètes pour qui la santéet la prévention sont des lignes directrices.

    Afin d’aider lesvictimes et témoinsde violences faitesaux femmes,le Cam du 8 Marsorganise le Vendredi25 Novembre“Parlons en !”…dès maintenant parlezen autour de vous.

    BONNE SANTÉ MUTUALISTE

    LE TEMPS DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

    L’ATTRAIT DE MUT’INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE POUR L’ENTREPRISELors du départ à la retraite, ou de la mise à la retraite dusalarié, l’entreprise doit payer des indemnités de fin de car-rière résultant d’obligations légales, de la conventioncollective dont elle relève ou d’un accord d’entreprise.Le préfinancement externe permet de lisser la charge liéeau paiement des IFC au fil des exercices, il contribue à sécu-riser la trésorerie des exercices futurs. Les versements surles fonds IFC sont déductibles du résultat imposable. Exo-nération d’impôts et de charges sur les produits financiers.

    Cam du 8 Mars

    Stop aux violences faites auxfemmes !

    picardie

    SAÔNE-ET-LOIRE

    HAUTE-SAVOIE

    Les foulées de l’Oise

    pand’alpines 2016

    mutaretraite À VOS CÔTÉS

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    De tous temps, les départements d’outre-mer ont été en margedes normes gouvernementales pour tout ce qui concerne laSanté. Nous savons tous la relation du chlordécone et de laprolifération des cancers de la prostate aux Antilles, ainsi quedes insecticides interdits en France métropolitaine mais large-ment diffusés dans les îles. Face à ces enjeux pour la santé des ultra-marins, en conclusiondes recherches du docteur Atallah, le député Lurel a fait adopterune loi en 2013 qui limite la teneur en sucres des aliments net-tement plus élevée dans les DOM TOM qu’en métropole.Certaines boissons sucrées de consommation courante sontjusqu’à 50 % plus sucrées que dans l’hexagone. C’est ahurissant.Comme d’habitude, certains grands groupes ont trouvé là unterrain propice pour détruire une population. Est-ce un géno-cide ? Le mot ne parait pas trop fort. Alors que cette loi interdit aux produits alimentaires vendusdans les DOM TOM d’avoir une teneur en sucres ajoutés supé-rieure à celle d’une denrée similaire de la même marque vendueen France métropolitaine – tout en harmonisant bien sûr lesdates de consommation – certains ont réussi en toute impunitéà outrepasser la loi en gardant leur teneur en sucres habituelle,

    principalement ceux qui produisent seulement pour les DOMTOM. Le 9 mai 2016, soit 3 ans après un arrêté à l’initiativede  l’ancien ministre d’outre-mer Victorin Lurel en fixe les limites.Toutefois, rajoute Alain Mabialah, le Directeur régional de laMFU section Antilles-Guyane, le mal est fait. On constate uneévolution incomparable de l’obésité et du nombre de cas dediabètes en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Les grandes

    enseignes de l’industrie alimentaire ont fait fi de cette loi audétriment de la santé d’une population en désarroi. Certaines mêmes ont dégainé l’argument fallacieux que les

    ultra-marins avaient toujours aimé lesucre. Aujourd’hui, nous devons gérer cetteexplosion de jeunes obèses, très souventdiabétiques, ainsi que des milliers d’am-putations et quatre fois plus de décèsqu’en France métropolitaine. Une simplestatistique. On compte sur les quatredépartements 10,5 % d’obésité chez les

    enfants contre 3 % en France métropolitaine. Là aussi, au lieud’être des Français à part entière, les DOM TOM restent bien desFrançais entièrement à part. Un jour, nous espérons – est-ce unvœux pieux – que les industriels comprendront que cette loi etplus particulièrement l’arrêté du 9 mai 2016, sont un véritableoutil pour palier cette différence de traitement et résorber enpartie les problèmes de santé qui en découlent. Espérons éga-lement qu’un jour, l’industrie alimentaire puisse faire coexisterl’humain et leur portefeuille sans transgresser ni contournercette réglementation... J’ai fais un rêve...

    BONNE SANTÉ MUTUALISTE

    ACTU MUTUELLES

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SAMIR

    ANTILLES - guyane

    AUVERGNE

    DOM-TOM, aux Antilles comme à la Réunion, les responsables mutualistes s’insurgent contrel’hyper-sucre. Alain Mabialah, directeur régional de la MFU Antilles-Guadeloupe, nous explique…

    Au niveau réglementaire le travail de mise en conformité desgaranties au contrat responsable a été présenté ainsi que lasubstitution de la mutuelle au 1er janvier 2015. Après une année de stabilité, la SAMIR affiche un bon dévelop-pement de ses effectifs en 2016 avec notamment un contratgroupe obligatoire pour l’Etablissement Médical de la Teppe,et un partenariat avec la Communauté de Communes du Valde Drôme pour l’ensemble des résidents de la communauté decommunes, individuels, collectivités et entreprises. Ce parte-

    nariat avec la CCVD, construit sur la base de valeurs et d’objectifscommuns est en cours de diffusion et produira ses effets pour2017. Le développement des offres prévoyance et assuranceauprès des adhérents de la mutuelle affiche également de bonsrésultats ce qui vient renforcer et sécuriser le réseau d’agencesde proximité de la mutuelle.Le nouveau dispositif d’Aide à la Complémentaire Santé a étéanalysé et les délégués ont dénoncé les incohérences de laréglementation avec des niveaux de couverture faibles et la

    perte de lien de proximité pour ses bénéficiaires qui les amènentsouvent à renoncer à l’aide pour rester dans leur mutuelle.En matière de communication et de services aux adhérents, lamutuelle dispose d’un nouveau site internet et déploie un ser-vice de tiers payant national couplé à un réseau de soins au 1erjuillet 2016 pour ses adhérents individuels et collectifs. Les technologies évoluent rapidement, l’adaptation des outilsinformatiques est permanente pour améliorer et développerle service aux adhérents et permettre à la SAMIR de répondreaux exigences réglementaires d’échanges de données avec lesrégimes obligatoires et les professionnels de Santé.Sur le plan économique la mutuelle devra préparer pour 2017les décisions pour couvrir la hausse constante des prestationsversées aux adhérents afin de retrouver une situation financièreà l’équilibre voir excédentaire.Enfin, l’assemblée générale a été aussi le moment d’un largeéchange sur l’actualité sociale du pays et sur la nécessaire mobi-lisation des mutualistes pour préserver le modèle social françaisgarant de l’accès aux soins de tous.www.mutuellesamir.fr

    C’est dans une ambiance très chaleureuse que la SAMIR a tenu son Assemblée Généralele 24 juin 2016 à Romans. Les délégués et invités ont pu faire un retour sur l’activité del’exercice 2015, le point sur les projets en cours et dresser les perspectives pour 2017.

    Le temps des Assemblées

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MUTUALEASSEMBLÉE DE SECTION

    DÉMARCHAGE TÉLÉPHONIQUE

    ATTENTION AUX ARNAQUES !

    AIDE À LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ :

    Silence sur un scandale

    Cam du Grand Albanais

    “Le plaisir de vieillir en albanais” le forum des ainées

    Dans une ambiance à la fois sérieuse et conviviale, déléguéset adhérents ont fait le point de l’année écoulée et examinéles éléments marquant étant intervenus depuis la fin dudernier exercice. Il a été procédé ensuite à l’examen descomptes avant de débattre des perspectives d’avenir. Enparticulier, la riche activité du CAM a été retracée avec saparticipation aux 24h de l’UNAM (Union Nationale AlternativeMutualiste), deux projections du film “les Jours Heureux”sur le programme du Conseil National de la Résistance àMoulins et à Vichy, notre partenariat avec l’Association Fran-çaise des Diabétiques du Bourbonnais, notre participationau Forum des Aidants à Montluçon, à la disco-soupe de Lapa-lisse, à la Marche Mondiale pour le Climat à Vichy, à lamanifestation pour la défense de l’hôpital public de Mont-luçon, et enfin en organisant à Moulins la projection enavant-première du film “la Sociale” retraçant l’histoire dela création de la Sécurité Sociale par Ambroise Croizat.Le but du Comité d’Action Mutualiste Auvergne est multiple.Citons entre autres : • Rendre les mutualistes acteurs de leur mutuelle,• Renforcer les liens entre les citoyens,• Tisser des liens avec les élus, les associations, les services

    sociaux publics,• Créer une plateforme de service pour aider notamment

    nos adhérents...Si vous aussi, vous êtes intéressés et si vous voulez nousaider pour réaliser ces objectifs, contactez-nous en vousadressant à votre bureau de proximité le plus proche ouécrivez à : Mutuale Auvergne - Comité d’Action Mutualiste 30 boulevard Gambetta - 03207 Vichy Cedex

    Quatorze délégués titulaires ou suppléants ontfait le voyage depuis l’Allier, le Puy de Dôme et laCreuse pour assister à notre première assembléegénérale depuis la fusion. Outre les rapports degestion habituels qui montrent que Mutuale, LaMutuelle Familiale a une gestion saine, les parti-cipants ont tous apprécié le rappel fort de nosvaleurs, de notre engagement mutualiste, tout aulong des travaux.Les élections au conseil d’administration ontpermis que notre section soit représentée au seinde cette instance.Entre les deux AG, un débat sur la Paix étaitorganisé avec la participation de différentsinterlocuteurs dont l’ambassadrice d’Hiroshimaen France.Le lendemain, c’était la Mutuelle Familiale desŒuvres Sociales qui réunissait ses délégués etfaisait état de la difficulté à maintenir les équilibreséconomiques de ces structures qui représententun élément majeur dans l’accès aux soins du Loiret Cher. Rien que dans les centres dentaires,12 000 assurés sociaux bénéficient de soins. C’estdire la nécessité de tout mettre en œuvre pourmaintenir leur activité avant d’en développer denouvelles.A l’issue de ces deux jours où travail et convivialitéétaient au rendez-vous, de l’avis unanime des par-ticipants, cette première AG fut sans conteste unebelle Assemblée Générale.

    Rares sont désormais les jours où un adhérent ne nous signale pasun appel téléphonique concernant la mutuelle. La technique est rodée pour vous faire changer de mutuelle, et tout estfait pour vous embrouiller, vous laisser penser que c’est bien nous quivous appelons avec des « Ici, votre Mutuelle » ou bien encore, « c’est votreMutuelle qui vous appelle », ... Bien évidemment, c’est faux. Parfois, c’estpour la vérification d’une erreur dans vos garanties, dans vos rem-boursements ou encore de votre cotisation, ou bien encore d’uneaugmentation prochaine de cette dernière…. Ne vous laissez pas abuser. Si ces personnes indélicates vous demandent vos coordonnées bancaires,votre numéro de Sécurité Sociale, de Carte Vitale, bien évidemment, refu-sez. Jamais notre mutuelle ne demande ce type de renseignement partéléphone. En cas de doute, n’hésitez pas et appelez-nous. Nos conseillèresmutualistes sauront vous dire ce qu’il en est réellement. Voici les numérosde téléphones de nos bureaux de proximité :Vichy : 04 70 31 41 18Moulins : 04 70 46 22 57Montluçon : 04 70 05 89 15Clermont-Ferrand : 04 73 16 13 12

    Le 13 mai 2016 s’est tenue à Saint-Yorre, notrepremière Assemblée de Section qui remplacedésormais l’assemblée générale.

    Les 14 et 15 juin se sont tenues à Blois, lesassemblées générales de Mutuale, laMutuelle Familiale et celle de la MutuelleFamiliale des Œuvres Sociales.

    Pour permettre aux seniors une mobi-lité assistée, le Cam de Faverges a misen place un partenariat entre l’associa-tion Effik’Ass et la Mutuelle de FranceUnie. Un dispositif bien apprécié desadhérents dont la mobilité est réduite,

    d’autant que la Mfu prend en charge l’inscription obligatoire à l’association dont le montantest de vingt euros. Ainsi le souci pour certaines personnes en perte d’autonomie et de mobilitéen fonction de l’âge ou d’une situation handicapante s’estompe grâce à ce service. « en facilitant les déplacements de proximité liés aux besoins de la vie courante, l’associationEffik’ass répond au véritable enjeu de préserver un cadre de vie local aux personnes âgées » rap-pelle Eric Hovan « nos véhicules sont équipés pour l’accès aux handicapés, et contrairement auxtransports classiques, il s’agit d’offrir aux passagers un accompagnement aimable et personnalisésur la totalité du parcours ». D’autres projets sont à l’étude, comme notamment l’acquisition d’un véhicule électrique pourles petits trajets, en tenant compte de son moindre impact environnemental.Ces services ne sont accessibles que sur réservation au préalable auprès de l’association, dulundi au vendredi. À réserver 48 heures à l’avance au 04 50 44 68 89, ou directement au pontd’accueil Effik’Ass à Faverges situé au 111 rue Victor Hugo. ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.Pour consulter les tarifs et autres services de l’association il existe un site, effikass.fr 

    Désignera-t-on un jour le Cam de Faverges comme le “labo”des Comités d’Actions Mutualistes, qui s’étendent à l’initia-tive de l’Unam et de ses mutuelles adhérentes ?Non, je ne crois pas que nous serons le “labo” des CAM’s. ChaqueCAM à sa perception de son environnement et les actions défi-nies sont le reflet des animateurs et participants de chaque

    CAM. Par compte il est important que chaqueaction, chaque initiative servent de retourd’expérience aux autres CAM’s afin que lesréussites ou les échecs profitent  à  ceuxqui souhaitent organiser des action simi-laires. Comme nous étions un peu en avance surcertaines réflexions, l’UNAM nous a demandéde travailler plus particulièrement sur lesRelais de Solidarités et d’être “pilote” sur sesujet. Jean-Luc Bordas, vous animez le Camde Faverges depuis trois ans, quelleempreinte laisse ses activités auprès dela population ?Je ne pense pas qu’aujourd’hui on puisseparler d’empreinte, mais plus d’une recon-

    naissance, comme un des acteurs de la prévention et que notremutuelle n’est pas un organisme de collecte de cotisations etde redistributions de prestations. Du fait que nos journées deprévention soient gratuites et ouvertes à tous, et non pas réser-vées à nos adhérents, nous permettent d’avoir un retour positifauprès de la population, des associations et des élus.

    Comment sont perçues les initiatives multiples du Cam dansla sphère associative d’une commune comme Faverges ?Il faut savoir que depuis la création du CAM Faverges nous sou-haitons que tous les habitants, associations, écoles et élus duCanton puissent y participer.Plusieurs d’entre eux ou d’entre elles assistent à nos réunions,il est à noter que depuis le départ nous avons recensé lesassociations et systématiquement celles-ci reçoivent les convo-cations et les comptes rendus de réunion.Ce qui nous a permis d’avoir la reconnaissance ou la participa-tion de certaines associations ainsi que la présence et l’appuides élus ou des services de la commune.En quoi pensez-vous mettre en lumière les valeurs altruistes,si présentes dans nos mutuelles ?Comme je l’évoquais précédemment, par son caractère de gra-tuité et ouverte à tous, nos actions de prévention et de dépistagemettent en avant la volonté de nos mutuelles d’ouvrir et defacilité l’accès aux soins à tous. Existent-ils d’autres programmes de sensibilisation pourlesquels le Cam de Faverges aimerait œuvrer ?Oui, nous avons des réflexions sur comment permettre l’accès àdes activités culturelles, et sportives pour les personnes sansmoyens de transport ou handicapées. C’est pour cela que nousavons commencé par signer une convention de transport avecl’association EEFFIKASS afin de permettre à certains de nosadhérents de bénéficier de moyens de transport pour leursdivers déplacements ou rendez vous médicaux. 

    Jean-Luc Bordas est administrateur au seinde plusieurs entités de la Mutuelle etd’Entis. Il habite le Pays de Faverges, àMarlens Val de Chaise depuis 1997, situé enaval du lac d’Annecy, petit bassin de vie deHaute Savoie où l’histoire industrielle de lafabrication des ratières ‘(métiers à tisser)et des soieries est encore très présente.

    Les nombreusesinitiatives du Cam deFaverges deviennentdes activitésexemplaires…  

    Les Cam ont leur ville pilote

    un partenariat effik’ass

    LE CAM DE FAVERGES PARTICIPE À fabric’arts

    Le Cam de Faverges organise le 26 octobre prochain, une grande journée prévention poursensibiliser le public des risques domestiques en direction des adultes.C’est dans le décor surdimensionné d’une maison géante, que les visiteurs pourront (commedes enfants de deux ans) découvrir d’une façon ludique les dangers domestiques côtoyés dansnotre vie quotidienne et routinière. « Le premier des dangers est celui qui nous est familier » rap-pelle Camille Bernard (?) dont le service prévention de l’Union des Mutuelles Entis est à l’initiativede ce projet. « L’objectif de cet atelier est de rendre les adultes acteurs de la vie quotidienne deleurs enfants à la maison afin de leur permettre l’identification des situations à risque ».Une animation ludo-pédagogique, une “chasse aux dangers” est aussi prévue pour les enfants.Dans cette grande journée de prévention d’autres stands sont aussi prévus, en lien direct ouéloigné avec le thème. L’association ADOT, pour le don d’organes, les massages AMMA, le CESU74 qui assurera des démonstrations d’utilisation du défibrillateur et des gestes qui sauvent.Mais aussi la Compagnie Brozzoni dont l’initiative remarquée pour mettre en place une écoledu spectateur en Pays de Faverges dans le cadre de Fabric’Arts, fera la part belle au théâtre.Domitys, pour l’ouverture d’une résidence pour seniors à Albertville. Un atelier mémoire estproposé également par Memomut. Et bien sûr, la présence des mutuelles MFU, MGP, et MAS,sans omettre le service prévention d’Entis. L’agence de Faverges de la MFU ouvre ses portes aux massages AMMA. Cette techniquede modelage assis sera dispensée par Stéphanie Alma, sophrologue, qui aura la possibilitéd’utiliser le lieu afin d’assurer des rendez-vous pour les habitants du canton de Faverges(un tarif spécifique sera étudié pour nos adhérents).

    Le 26 octobre, Mieux vaut prévenir que guérir

    Depuis le 1er janvier 2016, notre mutuelle de proximité ne peut plusgérer directement l’Aide à la Complémentaire Santé de nos adhérents.Elle est obligée de passer par un organisme assureur désigné par leministère de la santé qui en a sélectionné onze.En agissant ainsi, des millions d’adhérents ont dû quitter leur mutuelle etadhérer à une nouvelle garantie, parfois moins intéressante. Comme toutc’est fait dans un laps de temps très court, cela n’a pas manqué de générerun énorme goulot d’étranglement et d’importants dysfonctionnementsnotamment dans le délai de délivrance des cartes de tiers payant, d’autantque cette dernière ne peut être délivrée avant la validation de la télétrans-mission. Cette spécificité réglementaire pour les bénéficiaires de l’ACS nefait que compliquer un peu plus les choses. Même si la situation s’améliore,il subsiste chez certains assurés sociaux des problèmes inextricables pourse soigner, bien qu’une procédure d’urgence ait été mise en place.Il en découle de l’exaspération, de la détresse, voire même de la colère,qui sont légitimes et s’expriment parfois de façon véhémente dans nosaccueils, alors que nos conseillères mutualistes font tout ce qu’elles peuventpour régler les différentes situations qui leurs sont exposées. Nous sommesdevenus de simples bureaux d’accueil et nous ne traitons plus les dossiers.Désormais, notre seul pouvoir est de transmettre les réclamations aucentre de gestion, de faire régulièrement des relances,... et d’attendre,comme les bénéficiaires d’ACS concernés.Si Mme la Ministre de la Santé Marisol TOURAINE avait laissé la gestionde l’Aide à la Complémentaire Santé à nos mutuelles de proximité,rien de tout cela ne serait arrivé. On peut se poser alors légitimement cette question : pourquoi avoir changéun système qui marchait bien et donnait satisfaction à tous, si ce n’est lavolonté d’affaiblir un peu plus nos mutuelles de proximité en leur retirantces adhérents et en cassant un peu plus la solidarité intergénérationnellede nos organismes ? Pourquoi ce silence assourdissant devant un tel scan-dale ? Médias, gouvernement, députés, c’est le même mutisme.Si vous vous sentez concernés et que vous voulez agir, contactez-nous,donnez-nous vos coordonnées et si vous le voulez, nous irons voir ensembleles élus de notre circonscription pour réclamer de revenir à une gestiondirecte de l’Aide à la Complémentaire Santé par nos propres organismesde proximité.

    Afin d’apporter des informations sur le vieillissement, leComité d’Action Mutualiste du Grand Albanais, organiseun forum au titre évocateur “le plaisir de vieillir”. Pour Georges Chapuis, militant mutualiste de longue date, etrécemment retraité, « Vieillir n’est pas un problème, dès lors quel’on admet son âge. Vieillir est une ouverture aux gens, au monde,à son entourage dont il faut profiter au mieux. Notre initiativeest de partager avec l’aide du service prévention du groupe Entis,des informations sur notre vieillissement, sur la perte d’autono-mie, sur l’alimentation des séniors, en direction des familles etdes personnes retraitées ». Rendez vous pris pour le 11 octobre avec la population du Grand Albanais à la salle des fêtes de Rumilly.

    DEUX poids (de sucre), deux mesures...

    Les déléguésde la section MFUAntilles lors duréjeuner coupantla journéede travailde l’assembléegénérale à Evian

    La Soierie et la Cie Brozzoni, dans le cadre de Fabric’Arts, inaugurent le premiercycle d’une école du spectateur/école de théâtre directement liée à la program-mation de la saison du Centre Social et Culturel de Faverges. Les élèves assistentà 2 spectacles de la saison culturelle (L’homme qui tua Don Quichotte d’après Cer-vantès à La Soierie et Le Conte d’Hiver d’après Shakespeare à Bonlieu Scène nationaleAnnecy), côtoient les artistes associés à la structure et affûtent leur esprit critique.Parallèlement, ils suivent des cours de théâtre (travail de concentration, maîtrisedu souffle, de la voix, de l’espace, de leurs sensations, de leurs émotions, de leurrelation à l’autre, improvisation, construction d’un personnage, travail sur le texteet sur des scènes du répertoire…) et présentent leur travail en cours dans chacunedes communes partenaires de l’opération : Marlens, St Ferréol, Giez, Lathuile, Che-valine, Faverges, Doussard... Inscription, dès maintenant, auprès de la Soierie. La Cie Brozzoni sera présente à la journée prévention du 26 octobre et que nousaurons le plaisir de terminer la journée avec Claude Brozzoni et une lecture théâ-tralisée de “Chante pour lui”.

    Ecole Du Spectateur / Ecole De Théâtre 2017, itinérante (gratuite pour les habitants du pays de Faverges) et ouverte à tous, petits et très grands.

  • 00BONNE SANTÉ MUTUALISTE

    La gagnante du jeu du numéro 73est Madame Josette Vallatadhérente de la Samir

    JOUEZ & GAGNEZJEU CONCOURS BONNE SANTÉ 74

    Avez-vous bien lu votre magazine ?Répondez à ce questionnaire pour le vérifier. Un tirage au sort parmi les bonnes réponses vous fera peut-être remporter un IPAD MINI !

    Pour participer, retournez le coupon avant 15 février 2016 inclus à l’adresse suivante: Jeu concours Bonne Santé Mutualiste n°74Groupe Entis Mutuelles, 39 rue du Jourdil Cran-Gevrier CS 59029 – 74991 Annecy Cedex 9

    Un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. ✄

    Nom :____________________________________________________________________

    Prénom : _________________________________________________________________

    Adresse :_________________________________________________________________

    CP :_______________________ Ville : ________________________________________

    Numéro d’adhér ent :_______________________________________________________

    2) Quel est le pourcentage de la population grecque qui n’a plus de couverture sociale :❑ Plus d’un tiers ❑ Plus d’un quart ❑ Plus de la moitié

    3) Aujourd’hui, 10% de la population mondiale vit dans une zone où le manque d’eau est chronique. Ce chiffre s’élèvera à 45% en …

    ❑ 2020 ❑ 2050 ❑ 2100

    4) Notre cerveau est composé de …❑ 85% d’eau ❑ 23% d’eau ❑ 59% d’eau

    5) Quel est le taux de survie lorsqu’un défibrillateur est utilisé dans les toutes premièresminutes qui suivent l’arrêt cardiaque ?❑ 26% ❑ 85% ❑ 17%

    1) Sachant que le Sofosbuvir ne coûte qu’une centaine d’euros à produire, à combien s’élève son prix de vente par patient ?

    ❑ 41 000 € ❑ 4 100 € ❑ 410 €

    UN IPAD MINI [PHOTO NON CONTRACTUELLE]

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    Prévention / Santé

    Overthinking Quand ruminer nuit à la santé

    L’overthinking – littéralement “trop de pensées” en français – a débarqué dans l’hexagone,suite à la traduction des recherches de Susan Nolen-Hoeksema. Cette professeurde psychologie a en effet découvert ce syndrome qu’elle a qualifié d’overthinking aprèsnombre d’études sur le sujet. C’est notamment sur une étude menée sur mille trois centspersonnes choisies au hasard, que la chercheuse s’est aperçue que 63% des jeunes adulteset 53% des quadras peuvent être considérés comme des overthinkers.

    Alors, qu’est ce que l’overthinking ?Souvent à l’heure de dormir, les pensées se heurtent,les émotions envahissent, les questionnements angois-sent, et la réflexion intensive engendre l’insomnie. Submergé par ses pensées, l’overthinker reste éveillétoute la nuit et ressasse les évènements de la journée,tout en se demandant s’il a bien agit dans les actions pré-sentes puis passées. Alors, intervient les regrets et laculpabilité, le doute s’installe et la capacité à relativiserest quasi nulle. C’est ce que nous explique Claude, 46ans, mère de deux enfants, adhérente mutualiste etsujette à l’overthinking, « Lorsque que je vais me coucher,je sais déjà que cela va être un combat contre mes pensées.Elles tournent dans ma tête, je recommence ma journée,les enfants, le travail, j’analyse et je doute. Que cela soitau niveau professionnel ou personnel, tout y passe. »Ce syndrome peut être destructeur, et peut entrainer desdépressions ou des addictions. Effectivement, l’overthin-king bloque les envies et empêche les personnes sujettesd’avancer, notamment parce qu’elles ne parviennent pasà mettre leurs idées au clair pour comprendre et agirtant elles sont submergées par leurs doutes. Marie, 31ans, adhérente mutualiste, tout juste mère, nous raconteson syndrome « Lorsqu’un évènement arrive, je me posebeaucoup de questions, comme après la naissance de monfils par exemple, où je me demandais si j’étais assez pré-sente, si j’avais bien pris soin de lui, si il allait bien… Toutsemblait se compliquer au coucher et les insomnies étaientpesantes. »

    Selon les études de Susan Nolen-Hoeksema, les femmessont plus sujettes à l’overthinking et cela serait lié à leuréducation. Les femmes ont appris à être à l’écoute et àdiscuter des problèmes, alors que les hommes, eux, sontplus incités à réagir vite et de manière efficace. Alors lesfemmes ressasseraient plus que les hommes, et doute-raient nettement plus. Pour comprendre le problème et ses conséquences, cetteprofesseure de psychologie a écrit un livre, paru en 2013chez Marabout, “Pourquoi les femmes se prennent latête ?”.

    Nos conseilsNous aussi à Bonne Santé Mutualiste nous avons desoverthinkers. Voici quelques petites astuces pour éviterde ressasser :• Avant d’aller dormir, lisez quelques pages d’un livre

    pour vous détendre.• Buvez une tisane (si possible de la Scop ti) afin de

    vous relaxer.• Une fois allongé, faites le vide dans votre

    tête (méditation et sophrologie sont d’excellentespratiques).

    • Si vous vous réveillez, n’hésitez pas à rompre de vousmême le rythme du sommeil. Eventuellement, levezvous, buvez de l’eau, lisez à nouveau quelques pages,détendez vous à nouveau (sans télévision).

    • Quant aux émotions, il faut réussir à les assumer et àles contrôler. Effectivement, dépasser ses émotionset apprendre à les gérer en les acceptant permetde les exprimer au mieux.

    Et si l’art nous aidait à soigner ou à contenirnos maux ? En effectuant quotidiennementdes mouvements du corps, on entretient lesmuscles et les ligaments, tout en favorisantle métabolisme et la nutrition desarticulations, dans le but d’accentuersa flexibilité et sa mobilité.

    est pourquoi, Michel-Ange, lui même atteint d’ar-thrite des doigts dès sa soixantième année, a réussi

    à conserver son art et son savoir-faire en continuant sansrelâche à peindre jusqu’à la fin de sa vie. Ce travail encontinu et intense, malgré l’handicap, lui a valu de garderl’usage de ses mains toute au long de son existence. Leschercheurs l’affirment, sa persévérance lui a été béné-fique car Michel-Ange a forcé ses doigts à tenir les outils,entretenant sans le savoir la flexibilité des ses articula-tions. Ainsi, la peinture accentue les mouvements des

    doigts, des poignets et des mains permettant de prolon-ger l’usage de ses membres. C’est également le cas pourAuguste Renoir, grand peintre de l’impressionnisme quis’est battu pour peindre jusqu’à la fin de sa vie, grâce àune détermination sans limite, il a lutté pour garderl’usage de ses mains en effectuant des exercices gymnas-tiques quotidiens. La passion pour cet art lui a permisde persévérer et de vivre avec la douleur. Telle une thé-rapie, la peinture est devenue sa priorité, ne laissantjamais l’arthrite prendre le dessus sur la peinture. Defait, lorsqu’il n’est plus en capacité de tenir le pinceau,Renoir décide de fixer l’outil avec des bandelettes autourde son poignet pour continuer à peindre… C’est donc en mêlant gymnastiques et peintures que cesgrands artistes ont réussi à soulager la douleur. La créa-tivité, l’apprentissage et la détermination leur ont permisd’aller au delà des conséquences de l’arthrite, commeune thérapie très efficace pour accepter la douleur etvivre avec.

    Soigner l’arthrite comme Michel-Ange et Renoir

    C

    Protégez vos yeux... La dangereuse beauté des LED

    Seconde cause de mortalitéen France, les maladiescardiovasculaires entrainentle décès d’une personne toutesles 11 minutes, soit environ50 000 décès par an. Sur ce nombre élevé desvictimes de l’arrêt cardiaque,

    81% se produisent sous les yeux d’un témoin, souventimpuissant. Face à cela, le défibrillateur automatique,appareil de premier secours, peut permettre de sauverdes milliers de vie, et c’est pourquoi il tend à sedémocratiser en France.

    Sauver une vie grâce au défibrillateurChaque minute compte….Les chances de survies sont minces lors d’un arrêtcardiaque, il faut réagir vite. Des études démontrent quepeu de patients survivent si le délai écoulé entre la pertede conscience est supérieur à 12 minutes. La rapidité del’intervention est un élément essentiel.

    …..pour sauver une vieLorsqu’un défibrillateur est utilisé au cours des toutespremières minutes suivant l’arrêt, les taux de surviesont de 85% voire plus (contre 3 à 5% si l’on ne faitrien). Les témoins d’un arrêt cardiaque peuvent êtreaussi efficaces que les secouristes qui mettent enmoyenne sept à huit minutes pour arriver. La technologiedu défibrillateur automatique (DAE) apporte despossibilités uniques car elle permet d’appliquer ladéfibrillation en cas d’arrêt cardiaque en attendantles professionnels de santé.

    Vers une démocratisation des défibrilateursDe plus en plus présentsEn l’espace de 7 ans le nombre de défibrillateurs estpassé de 5 000 à 120 000 en France et le taux de survieà un accident cardiaque de 2,3% à 7% entre 2008et 2015.

    S’équiper selon ses enviesDifférentes solutions pour s’équiper : • l’achat, de l’ordre de 1700 €.• la location, avec un tarif moyen de 150 € par mois.

    S’équiper selon ses capacitésL’État peut apporter un soutien financier lors de l’achatde défibrillateurs sous certaines conditions (associationssportives, mairie, collectivités, entreprises…).

    Avec l’été et les vacances, les joggeurs ont reprisl’entrainement. Parfois trop vite, ce qui n’est pas sansrisque. Sachez reprendre votre bonne foulée au rythmede votre cœur, l’entrainer et le respecter.

    Si la durée totale de vos toutes premières mises enjambes n’est que de dix minutes environ vous allezsûrement terminer votre séance avec l’idée que vousauriez pu faire davantage. Tant mieux, ne soyez pasimpatient, ne brûlez pas les étapes. Vos portions decourse (toujours très lentes) s’allongerontprogressivement sans aucune difficulté. L’objectif, pourune réelle adaptation de l’organisme à l’effort et pour ytrouver du plaisir, est de parvenir et de maintenir unerégularité de 3 séances de 30 minutes par semaine. Si après quelques minutes de course, vous êtesessoufflés… il faut évaluer la capacité d’endurance quivous correspond. Pour cela, il suffit de faire un test trèssimple sans calcul fastidieux ou appareil de mesure. Il s’effectue pendant la course en se posant une questionprincipale : « Suis-je capable de tenir une conversation ou deréciter un texte à haute voix sans essoufflement ? ». Si vous yarrivez sans vous essouffler, vous courez à la bonnevitesse. Dans le cas contraire, si vous manquez de souffleen parlant pendant votre effort, vous travaillez hors devotre zone d’endurance. Ce test permet d’adapterrapidement son effort pendant la course si on court au-dessus de son seuil d’aérobie. Il faut réduire son allure,alterner des périodes de course et de marche pourdiminuer son rythme cardiaque et se concentrerdavantage sur sa respiration.

    Les secrets de l’aérobieCourir en “aérobie” permet d’améliorer sa capacitépulmonaire, l’efficacité du muscle cardiaque, sa capacitéde récupération après les efforts et de perdre les kilossuperflus accumulés pendant l’hiver. Une activitéen zone aérobie est d’intensité modérée. L’énergieutilisée par les muscles au court de l’effort en “aérobie”est essentiellement fournie par l’oxydation des sucreset des lipides disponibles, l’effort peut durer longtempscar ce métabolisme est rentable au plan énergétique.Quand l’essoufflement apparaît, l’oxygène n’arrive plusen quantité suffisante au niveau des muscles : l’énergieprovient alors d’un autre métabolisme, “anaérobie”,beaucoup plus éprouvant. L’effort ne pourra pas durerlongtemps.

    Régulièrement, lesservices Préventionde vos mutuellesorganisent des séancesd’initiation aumaniement d’undéfibrillateur

    D’ici à 2020, 80% del’éclairage mondial seraen LED. Dix fois moinsénergivore pour unedurée de vie vingt foisplus longue, les LEDmettent au grenierles ampoules àincandescence... Maisgare à la lumière bleue !

    Qui n’a jamais senti ses yeux faiblir face à la luminosité d’un écran, voire d’unelumière ou d’un phare de voiture ?Eblouissements ou larmoiements, chacun vitau quotidien l’intensité des LED qui provoquedes inconforts visuels. C’est pourquoi lescentres optiques de l’Union des Mutuellesde France Mont-Blanc, sous l’enseigneLes Opticiens Mutualistes, lancent dèsla rentrée de septembre une opérationde prévention “Lumière Bleue”.

    ans le monde multi-connecté dans lequel nousvivons, les écrans, quels qu’ils soient, nous fati-

    guent les yeux. Alors, picotements, larmoiements,éblouissements, ou clignements intensifs interviennentpour nous prévenir que le repos est nécessaire. Les LED (diodes électroluminescentes) ou lumière bleueont envahi notre environnement, car leur consommationd’énergie reste faible et leur durée de vie longue. Eclai-rage, phares des voitures, écrans d’ordinateur, detélévision ou de téléphone, la lumière bleue a investi lavie quotidienne de chacun. Ces LED émettent unelumière bleue artificielle, lumière qui est beaucoup plusforte que les ultra-violets et davantage chargée en énergieque la lumière naturelle. Mais alors, quels sont les risques ? La lumière bleue émise par la technologie de LED peu-

    vent causer de graves problèmes de santé visuelle : effettoxique sur le cristallin et rétine, éblouissement et incon-fort, effet stroboscopique… Chacun doit prendreconscience de ces risques qui nous entourent. Ainsi, ilest déconseillé d’utiliser en soirée vos écrans (smart-phones, tablettes, ordinateurs ou télévisions) car celapeut perturber non seulement le rythme du sommeil enretardant l’endormissement mais aussi une accumulationde fatigue ophtalmique. Par la suite, des répercussions scolaires et profession-nelles peuvent apparaître, comme la fatigue, lasomnolence, les troubles de l’attention, de la concentra-tion, une baisse de la productivité…

    Faites des pauses visuellesSe détacher au maximum des écrans, en réduisant leursutilisations, ou en effectuant des pauses, peut aider àreposer ses yeux, alors n’hésitez pas à regarder par lafenêtre plusieurs fois par jour… Vous pouvez égalementaller demander conseils dans les centres optiques del’UMFB pour qu’ils vous expliquent les risques et lesmoyens de les prévenir. N’hésitez pas à vous rendre dans les centres optiquesde l’UMFMB “Les Opticiens Mutualistes” (voir listeen fin de magazine), ils vous proposeront gratuitementle traitement spécifique des verres qui filtre la lumièrebleue pour l’achat d’un équipement complet avec trai-tement antireflet haut de gamme, c’est-à-dire le verretraité “protection lumière bleue” au prix du verre traitéantireflet.

    D

    Des défibrillateurs à portée de mains

    Tous concernés !À l’écoute de son corps et de son cœur :

    Trouver la cadence

  • Culture : un été de festivals

    Bonne Santé Mutualiste est la revue trimestrielle du Groupe Entis Mutualiste - 39, rue du Jourdil - Cran-Gevrier - BP 9029 - 74991 Annecy Cedex 9 • Juillet-Août 2016 • n° 74Directeur de la publication : Alain Visa • Conseil éditorial : Didier Levallois • Rédaction, conception et réalisation : Critères • Dossier : Valérie Iniesta Photographies : Fotolia et Critères • Imprimé sur papier recyclé. Numéro de CPPAP : 0910 M 05566

    Section AuvergneSection BRETAGNE

    Que cela soit la musique, le théâtre, le sport ou encorel’art, chaque passion culturelle est mise à l’honneuret nombre sont les adeptes des festivals. Et, comme cesfêtes riment avec convivialité et bonne ambiance, l’en-gouement est fort, quelque soit la tranche d’âgeconcernée. S’élever et se cultiver, évacuer la tension etle stress de la vie quotidienne en passant un momentagréable grâce à des concerts, des animations et desspectacles, tout en profitant de la chaleur estivale etdu ciel étoilé, telles sont les raisons de cet attrait pourles festivals. Ainsi, cet été dans l’Hexagone, ces évènements festifsregrouperont les français autour de thèmes culturelsvariés. Bonne Santé Mutualiste s’est renseigné pour vous,et a sélectionné des évènements susceptibles d’embellirvos vacances.

    AUVERGNE - RHÔNE-ALPESDRÔME : Lors du Festival Art et Vigne, le villagemédiéval de Châtillon-en-Diois accueille de 7 au 14août 2016 des artistes et des artisans d’art, qui vontembellir les anciennes bergeries, caves et maisons duvillage grâce à des peintures, sculptures, poteries etphotographies.SAVOIE  : Cet été Aix-les-Bains met à l’honneur desbateaux anciens, qu’ils soient motorisés ou à vapeur dansle grand port de la ville, lors du Festival Navig’Aix, enaoût 2016. En avant-goût de cet événement, le festival Musilacaura lieu quant à lui en juillet, et comme chaque annéesera une belle rencontre entre le public et la musiquepop-rock. HAUTE SAVOIE : Le Montjoux festival organise poursa 20ème édition dans le domaine Montjoux à Tho-non-les-Bains une rencontre entre la chanson françaiseet les rythmes du monde, avec pour toile de fond le lacLéman. PUY-DE-DÔME : L’Art’air festival conjugue toutes lesenvies, du 14 au 17 juillet 2016 dans le massif du SancyLe Mont Dore. Au programme, de la randonnée, du spec-tacle vivant, des expositions et du patrimoine. Pour sa6e édition, ce festival met en valeur l’Auvergne et sesrichesses, notamment grâce à de nombreuses activitéset animations pour tous les âges.

    CANTAL : Reconnu comme le plus grand festival de théâ-tre et d’arts de rue européen, le festival d’Aurillacpropose à des centaines de spectateurs des scènes enplein air, rythmées par des fanfares et des découvertes.

    LES LANDES• Dans les arènes d’Amou cet été se mêlera la chanson

    française et le patrimoine littéraire grâce à des chan-teurs, musiciens et comédiens qui investissent le villagepour dix spectacles et de nombreuses animations pourtous. Pour sa 5e édition le Festival Chansons et Motsd’Amour aborde l’univers du conte, avec son pro-gramme “la chanson ça conte”.

    • Le Festival 40 en paires de Mugron voit double avecson programme où tout est par deux. Au total vingtpaires d’artistes, chanteurs, circassiens, artistes de rue,musiciens, conteurs sont présents dans les rues, dansun esprit convivial et familial.

    • Sans oublier bien sûr, les fêtes landaises qui sedéroulent aussi tout le long de l’été avec une multitudede dates et de villes dans lesquelles des manifestationsfestives ont lieu, comme par exemple Tyrosse du 15 au17 juillet ou encore du 22 au 25 juillet à Castelnau-Cha-losse, à Losse du 5 au 8 août, ou à Dax du 11 au 15 aoûtet bien d’autres encore.

    BRETAGNE• Cet été le 46e festival Interceltique de Lorient met

    à l’honneur un week-end breton avec une grande

    parade, un triomphe des sonneurs ou des danses deBretagne, en mêlant toutes les formes de musiquesissues des pays celtiques. Cet événement symbolise uneouverture sur le monde.

    • La Grande Fête internationale de la mer et desmarins qui se déroule à Brest en juillet 2016 est unmoment unique et populaire, entre terre et mer, pourfaire danser les voiles et les passants. Grâce à uneparade maritime, du canot au trois-mâts, cet événementredore les cultures maritimes du monde entier.

    OISE ET LA SOMME• Pour sa 25e édition, les Scènes d’été à Beauvais,

    offrent un programme musical diversifié de concertsgratuits permettant de découvrir des artistes nationauxet internationaux, mais aussi des talents locaux dansune ambiance festive, du 1er au 22 juillet 2016.

    • A Hornoy-le-Bourg, le festival Le Chahut vert mêleles arts de la scène et le développement durable pourun moment de partage rythmé de concerts, de specta-cles, d’actions de sensibilisation à la protection del’environnement, et d’ateliers pédagogiques. Des jour-nées conviviales à découvrir du 26 au 28 août 2016.

    ANTILLES • En juillet 2016, le Festival de Gwo-Ka de Sainte Anne

    est réputé à travers toute la Guadeloupe et réunit ungrand nombre de percussionnistes dans une ambianceconviviale et rythmée de tam-tam, les gwo-ka. A vivredans les rues, et sur la plage…

    • Du 11 août 2016 au 14 août 2016, le festival BiguineJazz en Martinique propose, depuis 14 ans, quatrejours de musique, de partage et de culture.

    En été la France cultive ses cultures et vos mutuelles aiment ça !Notre pays regorge de lieux où fleurissent les évènements estivaux les plus divers. Tout commence le 21 juin, jour du solstice d’été, où la fête de la musique résonne dans les ruesde France. Cette fête est une rencontre musicale sans hiérarchie de genre ou d’origine, qui réunitune population variée et qui fait danser le pays chaque année depuis 1982. Dès lors, la Francefestivalière s’embrase et propose de multiples évènements culturels tout au long de l’été.

    2 849 884 spectateurs

    pour les dix principaux

    festivals de musiques

    en 2015

    Pour souligner l’importance et la pertinence de cet article consacré

    à la culture, citons simplement l’article premier desstatuts du code de la mutualité : « Les mutuelles sont

    des personnes morales de droit privé à but nonlucratif. Elles mènent, notamment au moyen des

    cotisations versées par leurs membres, et dans l'intérêt de ces derniers et de leurs ayants

    droit, une action de prévoyance, de solidarité etd'entraide, dans les conditions prévues par leurs

    statuts, afin de contribuer au développement culturel,moral, intellectuel et physique de leurs membres et à

    l'amélioration de leurs conditions de vie. ».

    Le rôle de la mutuelle n’est donc pas uniquementd’encaisser des cotisations et de verser des

    prestations complétant le remboursement de laSécurité Sociale. L’action dans le domaine culturel

    doit faire partie tout naturellement de notre activité.La culture doit nourrir et enrichir notre Humanité.

    Lucien Carette

    HAUTE-SAVOIE - AIN - RHÔNERÉSEAU OPTIQUE : LES OPTICIENS MUTUALISTESAnnecy : 1, avenue de Chambéry 04 50 33 08 00Annemasse : 51, avenue de la Gare 04 50 38 51 45Cluses : 2, avenue des Lacs, la Sardagne 04 50 98 44 28Meythet : 21, route de Frangy – Imm. le Rabelais 04 50 22 37 11Rumilly : 28, avenue Gantin 04 50 64 57 21Sallanches : 95, rue du Mt Joly 04 50 58 00 15Thonon-les-Bains : Place Jules Mercier - Le Concorde 04 50 71 76 31Ferney-Voltaire : ZA Poterie - 122, chemin de la Poterie 04 50 99 49 30

    CENTRES DE SANTÉOPHTALMOLOGIEMeythet : 21, route de Frangy - Imm. Le Rabelais 04 50 22 37 13

    ORTHODONTIEAnnecy : 3, route du Périmètre 04 50 27 56 45Annemasse : 2, rue Alfred Bastin 04 50 92 04 87Meythet : 21, route de Frangy - Imm. le Rabelais 04 50 22 75 24Rumilly : 13, place de la Manufacture 04 50 64 53 22

    IMPLANTOLOGIEAnnemasse : 2, rue Alfred Bastin 04 50 92 04 87

    Meythet : 21, route de Frangy - Imm. Le Rabelais 04 50 22 37 13Thonon-les-Bains : 8, avenue du Général de Gaulle 04 50 26 64 40

    DENTAIREAnnecy : 5-7, rue de la Gare 04 50 45 20 47Annecy-le-Vieux : 18, chemin des Cloches 04 50 23 90 80Annemasse : 2, rue Alfred Bastin 04 50 92 04 87Faverges : 45, rue Victor Hugo 04 50 05 23 68Meythet : 21, route de Frangy - Imm. le Rabelais 04 50 22 37 13Rumilly : 13, place de la Manufacture 04 50 64 53 22Sallanches : 95, rue du Mt Joly 04 50 47 92 94Thonon-les-Bains : Le Don Bosco - 8, av. du Gal. de Gaulle 04 50 26 64 40Lyon : 3e - 35, bd Vivier Merle 04 72 35 02 13

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