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Rapport sur les progrès de la stratigraphie !ocument électroni"ue# $ par %&lie de eaumont

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,rapé-oédri"ue ,i du cap on $ .ermaeum /romontorium $s0stème du mont 1iso& Le grand cercle placé au sixième rang dansle tableau des I 23 intersections est le trapé-oédri"ue ,i4 "uireprésente le s0stème du mont 1iso& Ce cercle est assu5etti 6passer par le point , "ui tombe 6 la pointe méridionale de l' 7le 1ictoria4 dans l' 8méri"ue boréale4 et par le point Isitué dans le 9oudan4 près du lac ,sad& 9es p:les sont placésaux intersections du dodécaédrique rhomboïdal au"uel le point, appartient comme p:le4 et de l' octaédrique "ui a pour l'un de ses p:les le point I4 c' est;6;dire au point C "ui tombedans la oli<ie4 au N;= de 9anta;Cru-;!e;La;9ierra4 et au

point C "ui tombe dans la mer de la Chine4 entre laCochinchine et l' 7le de Luçon& Le trapézoédrique ,i entredans le cadre de la carte géologi"ue de la France par le c:téseptentrional& 8u sortir de la mer du Nord4 il aborde la c:te deelgi"ue 6 l' est de Neuport et chemine au milieu de collinestertiaires parmi les"uelles il atteint4 6 Roosebe>e4 par sonangle septentrional4 un plateau de terrain tertiaire in?érieur4continuation de ceux du mont Cassel et du @at-enberg4 sur le"uel il rencontre le primitif du Land' 9 And& Il?ranchit la L0s un peu au;dessous de %enin4 suit une asse-longue section de la ?rontière de France4 tra<erse la 9carpe 6

9aint;8mand et l' Ascaut près de 1alenciennes4 un peu ena<ant des glacis des ?orti?ications4 en passant au <illage de1icoigne et 6 un >ilomètre et demi 6 l' =;9;= de celui d' 8n-in& Il tra<erse la bande souterraine de terrain houiller oBsont exploitées les mines de 1icoigne et d' 8n-in4 dans lacourbure "ui la porte 6 l' =;N;= <ers Lens& L' un desprincipaux crochons hori-ontaux ?igurés sur la carte spécialede % !' =rmo0 se trou<e 6 3 >ilomètres 6 l' ouest de 9aint; 8mand& Notre cercle passe ensuite 6 un >ilomètre et demi 6 l' =;9;=

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des remparts de Landrecies4 en laissant 6 2 >ilomètres en<irondans la mme direction la pointe extrme du terrain carboni?èrede la elgi"ue mis 6 nu dans la <allée de la 9ambre& Il 0 a eul6 peut;tre4 6 une épo"ue ancienne4 un cap4 en partie recou<ertau5ourd' hui4 "ui aura pu 5ouer un r:le important dans la

géographie des périodes crétacées et tertiaires& /oursui<ant soncours sur les craies de la Champagne4 notre cercle passe auxen<irons de 1er<ins4 oB il coupe le trapézoédrique ,db4représentant du s0stème du Finistère D il coupe l' 8isne prèsd' 8s?eld et de son intersection a<ec le bissecteur !h deelle;7le4 rase4 6 %ourmelon;Le;Erand4 le camp de Chlons4passe 6 Notre;!ame;!e;L' épine et4 c:to0ant la <allée de la%arne4 sort de la craie proprement dite par les coteaux "uidominent <ers le nord 1itr0;Le;François& Il tra<erse un peu au;dessus de cette <ille la pointe de l' échancrure remar"uable oBles eaux de l' =rnain et de la laise se réunissent 6 celles de

la %arne pour s' engager a<ec elles entre les coteaux de craie4comme celles de l' Gonne et du 9erain le ?ont 6 9aint;Florentin& Il coupe la %arne 6 Lar-icourt4 près de soncon?luent a<ec la laise et 5uste au point oB les allu<ions desdeux ri<ières commencent 6 se con?ondre& Remontant la <allée dela laise4 il coupe4 sur des coteaux éle<és de Eault "uirepoussent un moment cette ri<ière <ers l' est4 letrapézoédrique Tabc 4 représentant du s0stème du Longm0nd4 etau;dessus de le-04 oB la laise prend sa source4 il tra<ersela ceinture des coteaux de l' étage oolithi"ue mo0en près dusommet de la c:te d' 8lun4 l' un de ses points culminants& !e l6

il descend sur le plateau de l' oolithe in?érieure4 oB il coupe46 1illiers;Le;9ec4 6 cin" >ilomètres 6 l' ouest de Chaumont4le primitif de Lisbonne& Cheminant sur le plateau oolithi"ue4 il arri<e près de Longeau4 oB il descend dans la dépressiondont le sol est ?ormé par le calcaire 6 gr0phées ar"uées D il entron"ue l' extrémité4 6 /iépape4 de trois >ilomètres seulement&Cette pointe de calcaire 6

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gr0phées "ui s' a<ance au milieu des marnes du lias et descalcaires oolithi"ues est un autre cap méditerranéen non moinsremar"uable4 mais sous d' autres rapports4 "ue celui deLandrecies& C' est la pointe des terrains liassi"ues ettriassi"ues "ui se relè<ent dans la partie orientale dudépartement de la .aute;%arne autour des a<ant;corps des1osges& /lus loin4 notre cercle s' adapte aux accidents dedétail des collines calcaires "ui circonscri<ent <ers le nord lebassin de la resse4 et4 ?ranchissant la 9a:ne au sommet de lacourbe prononcée "ue ?orme sa <allée 6 8premont4 il <a raser 6

moins d' un >ilomètre de distance l' extrémité N;A du massi? dela ?ort de 9erre4 ?ormé par un relè<ement des roches primiti<eset des trois étages du trias& ,ra<ersant ensuite une expansion dela resse4 le trapézoédrique ,i <a aborder le Hura par

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%ouchard 6 l' =;N;= de 9alins4 et il rencontre près d' 8iglepierre4 au pied du mont /oupet4 en un seul et mme point4l' hexatétraédrique Haa et le trapé-oédri"ue ,b4représentant du système du Tatra. Ce point de croisement est remarquable, d' abord parce qu' il tombe au pied du mont oupet,dont le profil domine tout le contour extérieur du !ura du c"té

qui re#arde le $%&, et plus encore parce que les trois cerclesqui s' y croisent produisent, chacun de leur c"té, une forteimpression dans les parties du !ura qu' ils traersent. $otretrapé-oédri"ue coupe le !ura obliquement dans la direction(es )ousses et de $ion, et rencontre au $ de *orez lebissecteur (h, représentant du système du mont +eny. aissant - quatre ilomètres de distance +alins - l' /%$%/ et Champa#nole - l' &%+%& il passe approximatiement aux for#esde ondaine, au bour# de +irod, 0ux lanches et - 1oncines,o2 les allées entament profondément le !ura, puis - l' extrémité d' aal du lac (es )ousses, et enfin dans la profonde

dépression séparant le massif de la (ole de celui de $oirmont, par laquelle la route de +uisse descend ers +aint%Cer#ues.Cette li#ne, qui représente plut"t une suite de déchirures qu' une

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série de sommités, passe aec une #rande précision - laterminaison de plusieurs des cr6tes indiiduelles dont l'

ensemble du !ura se compose, et ce qui la rend particulièrement remarquable, c' est que, parmi les nombreux systèmes desoulèement qui se prononcent dans ce #roupe de monta#nes si compliqué, ceux qui se dessinent - l' /%$%/ ne sont pasentièrement les m6mes que ceux qui se dessinent - l' &%+%&.$otre cercle 7oue dans le !ura le r"le d' une de ces li#nes desuture qu' on appelle en anatomie un raphe . Traersant le lac éman entre Copet et Hermance, le trapé-oédri"ue passeentre les +alèes et les 8oirons, en coupant la saillie 7urassique qui sert de base - cette dernière monta#ne. 9l entredans les 0lpes en c"toyant la allée de l' 0re, puis celle du

:rand%;orand, et, traersant la ceinture crétacée dé7- très%éleée qui entoure les hautes monta#nes de l' intérieur, il descend - la :iettaz, - 1lumet, - ;eaufort. *ais, dans cesdernières localités, il n' y a pas de hautes monta#nes. eterrain est formé par des assises 7urassiques constituant desar6tes comparatiement arrondies et peu éleées et reposant -stratification discordante sur les roches primities, sur lesquelles coulent les torrents. Ces roches primities, confinéesici au fond des allées, établissent cependant la continuitéentre la cha<ne aancée de ;elledone, du :rand%Charnier, du;ellachat, qui forme le flanc #auche de la allée de l' 9sère,

et le massif du mont ;lanc placé en arrière, sur un plan plusreculé ers le +%/. a cha<ne primitie de ;elledone et celledu mont ;lanc expirent en deux points situés l' un en face de l' autre, des deux c"tés du trapé-oédri"ue Ti, et la allée de

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;eaufort forme entre elles une sorte d' impasse qui rappelle -quelques é#ards la allée d' 0ran dans les yrénées. +eulement c' est une impasse et non une oie librement ouerte, parce quele passa#e est barré par le massif calcaire du col du Cormet,qui s' appuie sur le cha<non primitif de ;elledone et a, sanss' interrompre quoique en s' abaissant, enelopper l' extrémité

du massif du mont ;lanc. (e plus, les deux cha<nes primities ne

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cheauchent pas comme dans les yrénées, l' une par rapport - l' autre, mais se terminent en re#ard l' une de l' autrerelatiement au trapé-oédri"ue Ti qui passe entre elles sansles toucher. 9l parta#e ce priilé#e aec le trapé-oédri"ueTa du système de 8ercors, qu' il coupe en un point situé au

fond de l' impasse, dans la partie supérieure de la allée de;eaufort. $otre cercle, passant l' 9sère au milieu des#isements d' anthracite situés entre 0ime et ;ellentre, atteint bient"t la allée de ;osel, dans laquelle descend le #ranite des#laciers de ezey pour y entourer le point d' intersection dutrapé-oédri"ue Ti aec le diamétral (c, représentant dusystème des 0lpes occidentales. Traersant ensuite la monta#nede la 8anoise, en laissant - l' / l' ai#uille du m6me nom, puisles monta#nes calcaires qui couronnent - l' &%+%& le passa#edu mont Cénis, il descend en iémont dans la allée de la(oire, qu' il traerse entre /xiles et Chaumont. - partir de

la (oire, notre cercle chemine sur les contre%forts du ersant italien des 0lpes 7usqu' au point de croisement dé7- cité au +%+%& de Coni, o2 il coupe simultanément le primiti? de la$ouelle%?emble et trapé-oédri"ue Tia, représentant dusystème du *orbihan. (ans l' interalle, il est parallèle aux principales cr6tes monta#neuses, - la direction la plushabituelle de la stratification, - l' une de celles suiant lesquelles s' ali#nent les masses érupties de serpentine, et aux #randes failles qui ont permis au #neiss du mont 8iso de sur#ir - traers le terrain 7urassique altéré. 9l laisse - neuf ou dix ilomètres ers l' &%+%& cette élé#ante monta#ne qui se

dessine sous des traits si pittoresques sur l' horizon de Turin.(ans d' autres parties des 0lpes, o2 la stratification suit habituellement une direction différente de la sienne, on peut remarquer le parallélisme de notre cercle et de certains traits profondément marqués de la structure de la contrée. 0insi, comme 7e l' ai dé7- dit, il suit la allée du :rand%;ornand et la partie de la allée de l' 0re qui y fait suite @ mais en outreil est parallèle - la allée de l' 0re,

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de +allenches - Cluses, et m6me, quoique un peu moins

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exactement, - la direction #énérale du lon# sillon un peu sinueux qui comprend, de ;our#%+aint%*aurice - +allenches, lesallées du Chapiu et de *ont7oie @ - celle d' une partie de laallée de la (rance, de *orzine - Thonon @ - celle du )h"ne,depuis *arti#ny 7usqu' au lac de :enèe, direction que prolon#ecelle de la allée de la (rance d' /ntremont%(e%+aint%ierre

- *arti#ny @ - celles de plusieurs tronBons assez étendus de lahaute allée de l' 9sère, etc. 0u del- du point de croisement situé au +%+%& de Coni, notre cercle coupe la cr6te des 0lpes *aritimes un peu - l' ouest du col de Tende, qui setroue compris entre les deux trapé-oédri"ues Ti mont 8iso et Tia *orbihan , puis, rasant l' extrémitéseptentrionale du bassin pliocène allon#é de 8entimi#lia, il entre dans la *éditerranée par le fond du petit #olfe comprisentre ;ordi#hera et +an%)emo, après aoir coupé tout près dela c"te le trapé-oédri"ue Ttbbc, représentant du système du+ancerrois. (ans la *éditerranée, le trapé-oédri"ue Ti

effleure la c"te +%/ de la Corse, dont il tronque de quelquesilomètres les caps les plus saillants, suiant une direction parallèle - l' une de celles que les monta#nes dessinent dans l' intérieur de l' <le. 9l coupe l' hexatétraédri"ue Hatta,représentant du système de l' érymanthe, et le point d' intersection tombe exactement - la porte +%/ de la ille d' 07accio. $otre cercle pénètre ensuite en +ardai#ne, près du cap*onte%1aa, traerse cette <le parallèlement - la alléelon#itudinale qui s' étend obliquement dans sa lon#ueur et ensort par le cap ;ellaista. lus loin, il a raser le cap ;on,o2 il passe au point de croisement du dodécaédri"ue rhombodal

, axe olcanique de la *éditerranée et du trapé-oédri"ueTdb du système des <les de Corse et de +ardai#ne. 9l entreenfin un peu - l' ouest de Tripoli dans le continent africain,o2 il passe au point 9 oisin du lac Tsad et dont il sort par la c"te +%/ de la Cafrerie, un peu au nord du port de $atal.

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(ans la direction opposée, le m6me cercle c"toie dans toute sa

lon#ueur l' <le de la :rande%;reta#ne, en rasant la c"te du$orfol et en coupant les extrémités des monta#nes de l' écossedans les #ranites d' 0berdeen et dans les /aps =? Hura .9l rase - l' & la base sous%marine des <les 1oeroD, et traerse, du )eydar%1iord - l' 0xar%1iord, les plateaux trappéenséleés et profondément dentelés qui forment la c"te $%/ de l' 9slande. 9l en détache une lisière sur laquelle s' élèent le+m7orf7al et d' autres monta#nes considérables, et d' o2 se pro7ette ers le $%/ la lon#ue pointe montueuse du capon#anes. :a#nant ensuite, - traers le :roDnland, le fond dela baie de ;affin, il atteint le point T de l' <le 8ictoria o2

il est assu7etti - passer, et il sort de l' 0mérique boréale par l' <le de la reine Charlotte. !e n' essayerai pas de décrireaec plus de détail son cours dans les contrées lointaines et peuconnues o2 on peut le suire dans le tracé de * au#el, et 7e

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me borne - insister sur la précision aec laquelle il est 7alonnédepuis la c"te de la ;el#ique 7usqu' au cap ;on de la ré#encede Tunis. 9l coïncide - très%peu de chose près aec le grandcercle de comparaison proisoire du s0stème du mont 1iso& Cedernier4 orienté au mont 1iso <ers le E..F 4 <a couper en 8?ri"uele cap on& Le trapézoédrique ,i rase la pointe du cap on

et passe dans les 8lpes piémontaises 6 J ouio >ilomètres 6 l'A;N;A du mont 1iso D la di??érence de position estinsigni?iante& Kuant 6 l' orientation4 le trapézoédrique ,icoupe le dodécaédrique rhombodal de l' /tna axeolcanique de la *éditerranée sous un an#le de E..F . our aoir l' an#le qu' il fait aec le #rand cercle employé proisoirement pour représenter le système des 0lpes principales, il faut, par les motifs indiqués dans la notice sur les s0stèmes demontagnes , diminuer cet an#le de E..F et le réduire - E..F .

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&r, d' après le tableau de la pa#e =I de la notice , l' an#le mont 8iso%0lpes principales est de E..F . a différence est de E..F , c' est%-%dire complétement né#li#eable. e réseau penta#onal fournit donc, aec la plus remarquable précision, dansle trapé-oédri"ue Ti, le représentant cherché du système dumont 8iso. Juant au s0stème du mont 1iso , considéré en lui%m6me, 7e n' ai rien - a7outer ici - ce qui en a été dit dans lanotice sur les s0stèmes de monta#nes 4 / i J et ailleurs $

<oir la table de l' ou<rage $4 et dans la première partie de cerapport4 / * et J& trapézoédrique Tb système de la 8endée . le cercle inscrit au septième rang dans le tableau des I 23intersections est le trapézoédrique ,b4 représentant dus0stème de la 1endée& Ce grand cercle passe au point , du/entagone européen "ui tombe sur la plate;?orme sous;marine des 7les .ébrides4 près de l' 7lot trappéen de 9aint;@ilda4 et par le point "ui tombe dans l' océan /aci?i"ue au nord des 7les9andMich& Il a pour p:les les intersections du dodécaédriquerhombodal et du bissecteur (h, auxquels ces points T et ; appartiennent comme p"les. Ces intersections, fi#urées dans le

tracé de * au#el, se trouent, l' une dans les 0ndes de la;oliie, l' autre dans le Cambod#e. e trapé-oédri"ue Tbentre dans le cadre de la carte #éolo#ique de la 1rance par lec"té septentrional. Traersant les terrains 7urassiques, crétacéset tertiaires des comtés méridionaux de l' 0n#leterre, il coupe près du hare de oole le primiti? du and' + /nd et entre dans la *anche en rasant - 3 ilomètres de distance lesfalaises escarpées de Handfast%oint, extrémité orientale de l' <le de urbec, formées de couches crayeuses redressées presqueerticalement. 0u del- de la *anche, il coupe en un m6me point,- 9 ilomètres

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au $%$%& de ;arfleur, le trapé-oédri"ue Tia du systèmedu *orbihan et le diamétral (ac du système des ays%;as,et il rase - G ilomètres de distance la c"te #ranitique de;arfleur et les <les +aint%*arcouf. 9l serait difficile detracer - traers la *anche une li#ne plus intimement en rapport

aec deux des principaux accidents de ses c"tes, car les falaisesde Handfast%oint et de ;arfleur sont exposées - toute lafureur des a#ues qui en sapent les bases et les font reculer par de#rés, et si des 3 ou G ilomètres qui les séparent au7ourd' hui de notre cercle on retranchait les quantités dont elles ont reculé depuis que la surface du #lobe a pris son assietteactuelle, il resterait probablement fort peu de chose. etrapé-oédri"ue Tb entre dans le département du Calados par le port de :rand%Camp, - l' extrémité des roches qui limitent l' embouchure de la 8ire et au pied des coteaux de +aint%ierre%(u%*ont. 9l passe ensuite au milieu des mines de

houille de ittry. 9l coupe près de *ontchauet la bande deterrain silurien qui traerse le département du Calados de1alaise - Coutances, et son intersection aec letrapé-oédri"ue Tdb du système du 1inistère tombe sur la cr6tesilurienne qui domine *auchamps. lus loin, il touche deux petites protubérances #ranitiques qui s' élèent au milieu desschistes antésiluriens, et il en effleure une plus lar#e qui s' étend - l' ouest ers Tinchebray. $otre cercle traerse ensuitela bande silurienne qui s' étend d' 0lenBon - *ortain, et il s' adapte aec une précision toute particulière aux accidents qu' elle présente un peu - l' est de (omfront. (eux protubérances

#ranitiques s' y élèent, orientées l' une et l' autre de l' /%+%/ - l' &%+%& mais sans 6tre dans la prolon#ation l' une del' autre, la plus orientale se trouant reculée ers le sud./lles laissent entre elles un 7our tout 7uste assez lar#e pour que le trapé-oédri"ue Tb puisse y passer aec sa directionoblique. 9l effleure près de *ontsecret la première masse#ranitique, et il rase la seconde près de !ui#ny.

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9l traerse dans l' interalle des cr6tes siluriennes assez éleées 3= o mètres et orientées, comme c' est l' ordinairedans la contrée, ers l' &%$%& @ cependant ces cr6tes laissent oir aussi l' influence de notre cercle, car on en remarque deux - I ilomètres dans le $%/ qui s' écartent des autres pour seconformer - sa direction. Tout cela était #raé sur la carte#éolo#ique #énérale de la 1rance quinze ans aant qu' on eKt m6me son#é au réseau penta#onal. lus loin, notre cercle effleurel' an#le $%/ du massif #ranitique de assay, et, après aoir coupé perpendiculairement près du )ibay le bissecteur (h de

;elle%<le, il traerse le massif #ranitique de Trans. 9l y est suii presque parallèlement 7usqu' - ;ays, - G ilomètres dansle +%/, par une lon#ue pointe de #neiss, dont l' inasion dansle #ranite para<trait un fait sin#ulier si notre cercle n' en

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fournissait immédiatement l' explication. e trapé-oédri"ueTb passe ensuite ers l' extrémité +%& des petites monta#nesdes Coerons, o2 il coupe la masse de porphyre de )ouessé, et il sort bient"t après des terrains schisteux en suiant l' axe d' un cap que forment ces terrains au milieu des dép"ts 7urassiques,et qui se termine au bour# de oué, o2 notre cercle passe la

8eyre. (ans l' extrémité +%& du #rand bassin secondaire et tertiaire du nord de la 1rance, notre cercle passe la oireentre an#eais et ;our#ueil, un peu au%dessous du confluent del' 9ndre, rase - I ilomètres de distance le relèement 7urassique de )ichelieu, touche celui qui se troue - la porteoccidentale de ChLtellerault, passe la 8ienne au%dessus decette ille, précisément au confluent du Clain, et, après aoir lon#temps c"toyé la 8ienne et rasé le massif isolé de #neiss de*oulisme, au +%& de *ontmorillon, il passe du lias sur le#neiss du massif central de la 1rance, un peu - l' est de l' <le!ourdain. Traersant l' extrémité +%& du #rand massif central,

notre cercle passe - la monta#ne #ranitique proéminente I53 mètres de eyrelade, l' un des si#naux de la cha<ne detrian#les qui relie

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la tour de Cordouan - 1iume, et coupe - sa base méridionale le primitif de Lisbonne& Rasant ensuite ou e??leurantlégèrement les contours du lambeau 5urassi"ue de 9aint;

1ictorien et des protubérances de granites porph0rodes deCognac4 de Fla<ignac et de Nexon4 il coupe entre ces deuxdernières le trapézoédrique ,c4 représentant du s0stème du.undsrc>& Il sort en?in des granites du Limousin par lesen<irons de 9aint;Grieix4 en passant4 près de Huillac4 aumilieu des petits lambeaux de terrain houiller "ui ?ont suite 6celui de ri<es4 et en rasant une protubérance de serpentineaccompagnée de g7tes plombi?ères et argenti?ères& !ans le bassinde grès bigarré de ri<es4 il passe la Corrè-e pres"ueexactement 6 son con?luent a<ec la 1é-ère4 et4 s' étendant sur les terrains 5urassi"ues de la !ordogne et du Lot4 il <a couper

près de 9aint;Cels4 au nord de Ca5arc4 en un mme point "ui adé56 été mentionné4 l' hexatétraédrique .baab de Nontron etle trapézoédrique ,abc du s0stème du Longm0nd& Il <a passer ensuite 6 9aint;8mans4 au con?luent de l' 8<e0ron et de la1iaur4 localité accidentée et remar"uable comme étant laterminaison méridionale des granites métalli?ères des en<irons de1ille?ranche et de Na5ac4 "ui se perdent immédiatement aprèssous le grès bigarré et les terrains tertiaires& Cheminant d'abord sur ces terrains4 notre cercle passe le ,arn un peu au;dessous d' 8lbi4 rencontre4 6 l' ouest de Réalmont4 la petiteprotubérance graniti"ue isolée "ui se montre dans le lit de la

ri<ière d' 8dou4 et4 passant 6 Castres4 il <a couper sur lacrte des montagnes graniti"ues de 9aint;Félix l' hexatétraédrique .atta& Il passe ensuite l' 8ude 6 ,resbes4et4 après a<oir coupé sur l' un des points culminants des

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Corbières4 au 9;= de la Erasse4 le bissecteur !h dus0stème du mont 9en04 il descend <ers le bassin des /0rénées;=rientales& Il rase d' abord dans la <allée de l' 8gl0 le piedde la montagne schisteuse sur la"uelle est btie la tour deFrance4 tra<erse la crte abaissée "ui rattache aux /0rénées lemont Forceral4 ?ormé de granite4 "ui s' élè<e au midi d'

Astagel4

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et4 passant 6 %illas4 il c:toie au 9;= de ,huir le bord de la-one schisteuse "ui4 a<ec une direction anomale pour la contrée4mais exactement parallèle 6 celle "ue nous poursui<ons4 ?orme dece c:té la limite des montagnes et le bord du bassin de/erpignan& ,ra<ersant ensuite4 6 3 >ilomètres 6 l' ouest de

ellegarde4 la crte graniti"ue "ui ?orme la ?rontière4 il seretrou<e 6 Castillo4 sur le <ersant espagnol des /0rénées4 dansle bord oriental d' un lambeau de roches schisteuses& Il n' ensort "u' en rencontrant le terrain crétacé dans le ?lanc droit dela <allée du Llobregat4 après a<oir sui<i4 depuis la tour deFrance4 la limite orientale de la -one schisteuse sur unelongueur de O o >ilomètres4 ce "ui constitue une adaptation desplus précises& Le trapézoédrique ,b pénètre ensuite dans laCatalogne en passant 6 >ilomètres 6 l' =;9;= deFiguières4 et il entre dans la %éditerranée par le gol?e de/alamos& Il coupe l' 7le de %inor"ue et tra<erse tout le

continent de l' 8?ri"ue parallèlement 6 plusieurs longuessections4 pres"ue rectilignes dans leur ensemble4 des c:tes "uis' étendent du gol?e de Euinée au cap de onne;Aspérance& !uc:té opposé4 le mme cercle tra<erse les 7les ritanni"uesparallèlement4 6 peu près4 6 l' axe longitudinal de la Erande;retagne4 de .and?ast;/oint4 dans l' 7le de /urbec>4 6 l' 7lede North;Pist4 dans les .ébrides4 et 9ir Roderic> %urchisona constaté "ue sa direction est parallèle 6 celle des ?euilletsdu gneiss ancien "ui constitue la base de tous les terrains de l'écosse& Il tra<erse l' Islande par le milieu du 1atna ou@lo?a Ho>ul4 "ui s' étend du 9nae?ell au 9>aptar Ho>ul4 d'

oB sortit en I *23 la célèbre et ?uneste éruption "ui ra<ageales <allées du .<er?is?liot et du 9>aptaa& /énétrant 5us"u' aucentre de l' 7le4 il en sort par une des pointes de la c:teseptentrionale4 en passant entre l' A05a?iord et l' PnadalsHo>ul4 dont il rase pres"ue le pied& ,ra<ersant ensuite lesrégions arcti"ues4 il passe au point ! de

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l' 8méri"ue russe et se dirige <ers les 7les 9andMich4 oB ilcoupe l' 7le de Qoahoo4 en laissant 6 I * >ilomètres dans l' =;N;= le port d' .onolulu4 capitale de l' 7le elle;mme et de

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tout l' archipel& Il est é<ident4 d' après ces remar"ues rapides4"u' une monographie complète de ce cercle ne serait pas sansintért4 mais ce "ui précède me para7t su??ire pour montrer "u'il est par?aitement installé sur les accidents de l' écorceterrestre& Les repères "ue 5' ai cités d' après la carte deFrance4 .and?ast;/oint4 le ras de ar?leur4 les pointes

graniti"ues de %ont;9ecret et de Hu<ign04 la montagne de/e0relade4 le con?luent de 9aint;8mans4 le granite deRéalmont4 la -one schisteuse des /0rénées orientales etplusieurs autres4 en ?ixent nettement la position et le placentencore parmi les cercles "u' on ne pourrait déplacer4 mme d' unetrès;petite "uantité4 sans leur ?aire perdre les prérogati<esdont la nature les a doués& Il répond très;bien aussi auxconditions "ue doit remplir le représentant du s0stème de la1endée& Il coupe le dodécaédrique rhomboïdal de l' Atnasous un angle de E..F ou<ert au N;=& !' après le tableau page2+ de la notice 4 l' angle 1endée;8lpes principales4 "ui

est lui;mme tourné au N;=4 est de E..F D mais4 comme le grandcercle de comparaison pro<isoire "ui a été emplo0é dans le calculdes angles pour le s0stème des 8lpes principales s' écarte dudodécaédrique rhomboïdal de l' Atna de E..F <ers le nord de l'ouest4 l' angle déduit de l' obser<ation doit tre augmenté d'en<iron E..F pour s' appli"uer au dodécaédrique rhombodal ,ce qui le ramène - E..F . 9l surpasse, par conséquent, l' an#lethéorique de E..F . * )iière, qui a fixé la direction du systèmede la 8endée, s' étant borné - indiquer en termes #énéraux l' orientation $%$%&, il est éident que cette différence de E..Fne sort pas des limites d' incertitude que comporte cette

dési#nation #énérale.

p3=5

a position du trapé-oédri"ue Tb est très%admissible aussi.e grand cercle de comparaison proisoire adopté d' abordpour le s0stème de la 1endée passait4 6 la <érité4 6 1annes4mais4 depuis surtout "ue % !urocher a constaté l' existence dus0stème de la 1endée en NorMége4 cette position initiale

arbitraire du grand cercle de comparaison a paru 6 l' auteur dela notice sur les systèmes de monta#nes suspecte d' tre tropreculée <ers l' ouest il a pensé "ue le représentant du s0stèmede la 1endée dans le réseau pentagonal pourrait bien passer dansles parages du cap Creus4 terminaison orientale des masses deroches primiti<es des /0rénées& Il l' a cherché d' abord parmiles cercles du réseau "ui se croisent au point 84 près de%inor"ue D mais il n' 0 a pas rencontré d' auxiliaire "uirépond7t d' une manière satis?aisante aux conditions de la"uestion& Il a alors cherché parmi les trapézoédriques "uipassent au point , près des 7les .ébrides4 et il a trou<é ainsi

le trapézoédrique ,b4 dont nous <enons de constater lacon<enance comme représentant du s0stème de la 1endée& Kuant aus0stème de la 1endée considéré en lui;mme4 5e n' ai rien 6a5outer 6 ce "ui en a été dit dans la notice sur les systèmes

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de monta#nes 4 page J3 et autres $ <oir la table de l' ou<rage$& Le s0stème de la 1endée est 5us"u' 6 présent le plus anciende ceux aux"uels on a essa0é d' assigner un ge relati?4 maisnous lui a<ons trou<é des repères précis dans des terrains très;di<ers4 tous plus récents "ue l' origine première du s0stème4mme dans des terrains asse- modernes et accidentés

nécessairement plus ou moins longtemps encore après leur dép:t4tels "ue .and?ast;/oint4 le con?luent de la Corrè-e et de la1é-ère4 etc& Cela con?irme de nou<eau ce "ui a dé56 été dit 6plusieurs reprises dans ce rapport4 "ue des accidents récents sesont très;?ré"uemment sura5outés 6 des s0stèmes stratigraphi"uesd' une origine très;ancienne&

pJS

primitif de l' /tna système du Ténare . le s0stème "ui4d' après son orientation4 ?ait suite 6 celui de la 1endée4 dansl' ordre tournant "ue nous sui<ons4 est le s0stème du ,énare&%ais le primitif de l' Atna4 représentant de ce s0stème4 netra<ersant ni les parages de la Corse ni le cadre de la cartegéologi"ue de la France4 n' a rien ?ourni au tableau des I 23intersections& Il n' a donc pas dT 0 tre inscrit4 et 5e n' airien 6 a5outer ici 6 ce "ue 5' ai dit précédemment $ /i 3* $ ausu5et du primitif de l' Atna4 ni 6 ce "ui a été dit4 dans lanotice sur les systèmes de monta#nes 4 relati<ement au s0stèmedu ,énare& L' orientation du s0stème du ,énare di??ère très;peu

4 dans toute la France4 de celle du s0stème de la 1endée& Lesgrands cercles "ui les représentent sont l' un et l' autreperpendiculaires au bissecteur !h de elle;7le4 "ui passeun peu au nord de /aris4 et4 pour les points situés sur cecercle4 les deux orientations sont rigoureusement parallèles&/our les localités situées au nord de ce bissecteur 4 les deuxcercles con<ergent <ers le point situé au nord des 7les9andMich4 et4 par consé"uent4 le trapézoédrique ,b s'éloigne un peu moins du méridien "ue le primitif de l' AtnaD mais4 pour /aris et pour toute la partie de la France "ui estau sud du bissecteur 4 les deux cercles con<ergent <ers le

point 4 antipode du premier4 "ui tombe dans le midi de l' 8?ri"ue4 et le trapézoédrique ,b s' éloigne un peu plus duméridien "ue le primitif de l' Atna& Comme c' est l6 le cas"ui se présente dans la pres"ue totalité de la France4 on a dTconsidérer le premier cercle comme <enant a<ant le second dans l'ordre des orientations4 mais il est certain "ue4 dans toute laFrance4 les deux orientations sont très;peu di??érentes4 et nepourraient tre distinguées prati"uement dans l' obser<ation dela direction des couches& Les #rands cercles de comparaisondes deux s0stèmes n' en sont pas moins par?aitement distincts&Ils sont éloignés sur le bissecteur

pJU

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de elle;7le de E..F 4 expression de l' angle sous le"uel ils secoupent au point situé au nord des 7les 9andMich& Comme ilssont par?aitement 5alonnés l' un et l' autre4 on ne peut niabandonner l' un d' eux4 ni les remplacer par un cercle occupantune position mo0enne entre les deux& Ils 5ouent dans la géologie

comme dans l' orographie des r:les complétement indépendants&Kuant au système du Ténare considéré en lui;mme4 5e n' airien 6 a5outer 6 ce "ui en a été dit pages O2+4 *+ i4 Iiioet autres de la notice sur les s0stèmes de montagnes oir la table de l' oura#e . !e dois cependant rappeler les aperBus présentés pa#es 34, 9 =5, 9 53 et autres du présent rapport,au su7et de sa contemporanéité aec les deux autres #randssystèmes olcaniques. diamétral !ac $ s0stème du Fore- $&le cercle placé au huitième ran# dans le tableau des 9 =Gintersections est le diamétral (ac, adopté commereprésentant du système du 1orez. Ce #rand cercle passe au point

( de l' 0mérique russe et au point 0 situé dans la*éditerranée, près de *inorque. 9l a pour p"les lesintersections des deux cercles auxquels ces points appartiennent comme p"les, c' est%-%dire du dodécaédri"ue ré#ulier du9énégal et de la Nou<elle;Euinée et d' un bissecteur Ih&Les deux intersections tombent l' une dans le /érou4 au N;A deHau5a4 et l' autre dans le Cambodge4 6 l' =;N;= de 9agon&Le diamétral !ac entre dans le cadre de la carte géologi"uede la France par le c:té septentrional& Il coupe4 en 8ngleterre4 la partie orientale du comté de @ent4 et4 tra<ersant les?alaises cra0euses "ui bordent le /as;!e;Calais4 il 0 pénètre

entre le port de !ou<res et le cap 9outh;Foreland& Il coupe le primitif du Land' 9 And 6 la hauteur du cap Eris;Ne-4"ui mar"ue l' entrée du détroit4 laisse le cap 6 * >ilomètresdans l' A;N;A4 et4 c:to0ant un peu obli"uement la c:te deFrance4 aborde la terre par le ?ort du mont

pJ

Couple4 entre oulogne et le cap 8lprech& Il passe au bas de

la plage de oulogne4 6 peu près au point "ue doi<ent atteindreprochainement les 5etées prolongées& 9' engageant bient:t aprèsdans les plaines de la /icardie ?ormées de terrains crétacés ettertiaires4 il 0 coupe4 6 l' est de Nou<ion4 le diamétral!ac du s0stème des /a0s;as4 et 6 =roer4 au N;A deeau<ais4 le trapézoédrique ,db du s0stème du Finistère&,ra<ersant ensuite l' extrémité 9;A de la protubérance allongéedu pa0s de ra04 il passe l' =ise 6 ru0ères4 au;dessus deeaumont;9ur;=ise4 et <a couper4 au sud de ello04 lebissecteur !h de elle;7le& Notre cercle s' approche de/aris et coupe la partie orientale du département de la 9eine

par 1illiers;Le;el4 Nois0;Le;9ec et oiss0;9aint;Léger4en passant 6 l' extrémité N;A du bois de 1incennes4 au;dessousdu ?ort de Nogent;9ur;%arne& Il laisse les tours de Notre;!ame 6 moins de 2 >ilomètres dans l' =;9;=& C' est une

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distance peu considérable en elle;mme4 et "ue dans les contréeslointaines nous a<ons sou<ent traitée comme pres"ue négligeable Dmais la précision des adaptations "ue nous a<ons rencontrées enFrance4 pres"ue 6 cha"ue pas4 nous a ?ait resserrer insensiblement les limites de la tolérance4 et nous nousbornerons 6 dire "ue le diamétral !ac passe 6 une ?aible

distance de /aris& /oursui<ant son cours par Lieusaint sur leplateau de la rie4 il en sort par la pointe du cap proéminentautour du"uel tourne la 9eine au;dessous de %elun4 et4 passant4sur la ri<e opposée du ?leu<e4 au chteau de ies%eaux 4 il<a tra<erser la ?ort de Fontainebleau& Il laisse 6 un >ilomètreet demi seulement <ers l' A le point d' émergence de lafontaine%belle%eau 4 de<enue4 dès les temps méro<ingiens4 lerende-;<ous de chasse des sou<erains de la France4 originepremière du palais séculaire et de la <ille de Fontainebleau& 8près a<oir tra<ersé le reste des plaines ?ormées de terrainstertiaires et crétacés4 notre cercle4 a<ant d' arri<er 6 !on-04

entre sur le terrain 5urassi"ue4 oB il coupe4 près de eaumont;La;Ferrière4 dans

pJ3

la <allée de la Niè<re4 en un mme point dé56 cité4 le primitif de Lisbonne et le trapézoédrique ,ia du s0stèmedu %orbihan& /lus loin4 rasant4 près des ?orges de !ra04 lapointe la plus a<ancée <ers l' = de la ceinture des marnes

irisées "ui entoure le terrain houiller de la %achine4 il passela Loire au coude prononcé "u' elle ?orme 6 "uel"ues >ilomètresau;dessous de !eci-e& C' est l6 "ue commencent 6 se mani?ester les rapports de notre cercle a<ec les accidents stratigraphi"uescompli"ués de ces parties centrales de la France& 8u del6 de laLoire4 au milieu des ?orges4 entre Neu<ille et Chtena04 lediamétral !ac rencontre dans la plaine tertiaire une légèreprotubérance de lias présentant deux no0aux graniti"ues& L' un deces no0aux est allongé 6 peu près du N;N;= au 9;9;A4 l'autre de l' A 6 l' =& Notre cercle tra<erse le premier4 "ui estsitué 6 l' A de l' autre4 dans le sens de sa longueur4 et4 6 son

extrémité méridionale4 il coupe aux bru0ères4 près de 9aint;/arise;An;1ir04 en un seul et mme point4 trois autres cerclesdu réseau4 le trapézoédrique ,abc4 représentant du s0stèmedu Longm0nd4 le trapézoédrique ,c4 représentant du s0stèmedu .undsrc>4 et le trapézoédrique ,b4 représentant dus0stème du ,atra& Ce croisement "uadruple4 en tombant a<ec uneaussi grande précision sur l' étroit piédestal "ue la nature luia<ait préparé4 présente un nou<el et ?rappant exemple de l'accord "ui4 sous la ?orme de hasards heureux 4 se mani?este sisou<ent entre le réseau pentagonal et l' ordonnance des accidentsde l' écorce terrestre& Ici l' accord pro?ite 6 "uatre cercles 6

la ?ois4 au nombre des"uels se trou<e celui "ue nous poursui<ons&Ce dernier continue son cours sur la plaine tertiaire 5us"u' au?ond du gol?e "u' elle ?orme près de Lesepant4 dans le bord desmontagnes du Fore- D mais4 depuis le bourg de Halign04 près

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du"uel il coupe le diamétral !ac4 représentant du s0stème dela C:te;!' =r4 notre cercle c:toie4 6 Iou >ilomètres dedistance4 une petite ri<ière4 la esbre4 "ui passe 6 la /alisse& Cette ri<ière coule précisément au bord de la pointe montueuse"ui prolonge les montagnes

pJ

du Fore- 5us"u' 6 %oncombroux et 1aumas4 c' est;6;dire 5us"u'au cercle de la C:te;!' =r& 8u;dessus de la /alisse et deLesepant4 le diamétral !ac c:toie encore4 5us"u' 6 sasource près de 9aint;/riest4 le cours de la esbre4 "ui4rectiligne dans son ensemble4 malgré une ?oule de petits méandres4 représente très;exactement la direction générale du s0stème duFore-& !e 9aint;/riest 6 Noirétable notre cercle trou<e cette

direction exprimée plus nettement encore par la ligne séparati<edu porph0re "uart-i?ère et du granite porph0rode 6 gros grains4ligne 6 la"uelle il se superpose rigoureusement& Laissant 6 l' =4 6 3 ou >ilomètres de distance4 les deux cimes les pluséle<ées des montagnes du Fore-4 le /u0 !e %ontoncelle $ I42+ mètres $ et la montagne de /ierre;9ur;8utre $ I4 +3mètres $4 notre cercle continue son cours au milieu des crtesculminantes de la contrée 5us"u' 6 la <allée de la Loire4 "u' iltra<erse dans l' une de ses courbes les plus prononcées et lesplus pro?ondément encaissées4 près du <illage de Retournas& /lusloin4 dans le département de la .aute;Loire4 il e??leure l'

extrémité N;A du bassin tertiaire du /u04 et4 cheminant aumilieu des trach0tes4 des phonolithes4 des basaltes4 il c:toie4 6une très;petite distance4 le pied occidental de l' arte "ui?orme la ligne de partage des eaux entre la Loire et le Rh:ne4arte sur la"uelle s' élè<ent4 entre autres4 la montagnetrach0ti"ue du %é-enc4 haute de I4 ** mètres4 et le d:me dephonolithe du Eerbier;!es;Honcs4 oB la Loire prend sa source4et "ui a lui;mme I4 OO mètres& Laissant 6 un >ilomètre 6 l'A;N;A le <illage de 9ainte;Aulalie4 bien connu desexplorateurs de ce canton classi"ue pour l' étude des roches<olcani"ues4 notre cercle coupe4 au pied occidental de la

montagne graniti"ue de la ;aricaude 4 au 9;9;= de 9agnes4le bissecteur !h4 représentant du s0stème du mont 9en04 "uilui;mme s' adapte a<ec beaucoup de bonheur 6 l' orographie de lacontrée& Le diamétral !ac pénètre ensuite dans les <alléespittores"ues du département de l' 8rdèche& Laissant 6 >ilomètres 6 l' A;9;A les

pJO

petites <illes de ,hue0s et de %ontpe-at4 il coupe lescolonnades basalti"ues si sou<ent dessinées de %ontpe-at et du/ont;!e;La;eaume4 et il sort de la région <olcani"ue par la

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coupe de Hau5ac4 l' un des plus élégants cratères éteints de laFrance centrale et le plus a<ancé de tous <ers le 9;9;A Dpuis il tra<erse le bourg mme de Hau5ac4 bti sur la sur?ace d'un petit bassin houiller& Il passe4 au sortir des granites4 6 la<ille de Largentière4 et bient:t après il coupe l' 8rdèche auport d' 8rdèche4 au;dessous de Ruons4 6 l' entrée des dé?ilés

sinueux et pro?ondément encaissés oB un double con?luent luiamène les eaux de la ri<ière de la eaume et de la ri<ière deChasse-ac D partie la plus ?ortement caractérisée de tout lecours de l' 8rdèche4 "ui est cependant si accidenté& !ans ledépartement du Eard4 notre cercle s' adapte aussi aux courbureset au con?luent de la Cè-e4 de l' 8iguillon4 de la !o<ègue4 duEardon4 et il laisse le pont du Eard 6 >ilomètres 6 l' A;N;A& !ans les plaines caillouteuses "ue les courants dilu<iensont laissées près des bords du Rh:ne4 il rase 6 l' =4 a<ec uneremar"uable précision4 la proéminence crétacée couronnée detertres tertiaires sur le ?lanc oriental de la"uelle s' appuie

eaucaire4 en ?ace de ,arascon& /lus loin4 passant au point dediramation des deux bras du Rh:ne "ui entourent la Camargue4 ilsuit le grand Rh:ne 5us"u' 6 8rles4 oB il le tra<erseobli"uement4 en coupant le pont d' 8rles4 et en rasant le piedde la proéminence du terrain crétacé in?érieur sur la"uelle s'appuient cette <ille anti"ue et son amphithétre romain& /assantune dernière ?ois le Rh:ne4 notre cercle entre dans la Camargue4 oB il coupe l' hexatétraédrique .atta4 et il sort ducontinent par la saillie extrme du !elta4 pour aller dans la%éditerranée couper en deux points <oisins4 mais distincts4 letrapézoédrique ,tbbc du s0stème du 9ancerrois et le

diamétral !c du s0stème des 8lpes occidentales& Lesintersections des trois cercles4 calculées correctement4 ?ormentun petit triangle4 de "uel"ues >ilomètres seulement de c:té4 dont 5e signale l' existence4 parce "u' il ne s' en est pas trou<é d'autre exemple dans le réseau "ui cou<re la carte de France&/artout ailleurs4

pJ+

lors"ue les intersections se sont ?ortement rapprochées4 elles sesont con?ondues en un seul et mme point D et l' on <oit par l6"ue les intersections a<aient besoin d' tre calculées a<ec soin4sans "uoi on aurait pu prendre le petit triangle actuel pour unpoint& 8u del6 de la %éditerranée4 le diamétral !ac pénètreen 8lgérie en coupant les roches anciennes du !5ebel;Euerbès4près du cap Fil?ela4 et4 comme on peut le <oir sur le tracé de% Laugel4 il tra<erse l' 8?ri"ue dans toute sa longueur pour en sortir par la c:te méridionale de la colonie du Cap& !u c:téopposé4 entrant en 8ngleterre par les collines cra0euses de!ou<res4 notre cercle suit les c:tes de la Erande;retagne4

dont il coupe toutes les saillies4 6 l' exception de la pointe duCaethness4 "u' il ne ?ait "ue raser4 et il <a raser plus loinencore l' archipel des 7les FoeroV4 en sui<ant 6 peu près ladirection sui<ant la"uelle s' allongent les principales 7les "ui

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le composent& ,ra<ersant ensuite les terres arcti"ues pour atteindre le point ! de l' 8méri"ue russe4 oB il est assu5etti6 passer4 il prolonge son cours dans l' océan /aci?i"ue4 oB ilcoupe l' 7le =neeheoM4 "u' on peut considérer comme la plusoccidentale de l' archipel des 7les 9andMich4 car plus loin <ersl' ouest on ne trou<e plus "ue des 7lots& =n <oit "ue l' archipel

<olcani"ue des 7les 9andMich s' est trou<é "uatre ?ois sur ladirection des cercles "ue nous a<ons étudiés le primitif del' Atna passe au %ouna;Roa4 dans l' 7le .aMaii D unbissecteur 9h $ /i JJ $ passe4 sui<ant une habitude "ui luiest propre4 par le canal "ui sépare l' 7le 8tooi de l' 7leQoahoo D le trapézoédrique ,b du s0stème de la 1endéecoupe l' 7le Qoahoo $ / 22 $4 et en?in le diamétral !acdu s0stème du Fore- coupe =neeheoM& 8ppu0é a<ec une grandeprécision sur des repères bien déterminés4 ce grand cercle ?ormeune des lignes géographi"ues de l' Aurope4 et d' après sonorientation il para7t très;propre 6 représenter le s0stème du

Fore-& Il ?orme4 en e??et4 a<ec le dodécaédrique rhombodalde l' /tna, un an#le de E..F tourné ers le $%/. ' an#le

p354

1orez%0lpes principales est, d' après le tableau de la pa#e = I4 de la notice , de E..F @ mais, comme le #rand cercle decomparaison du système des 0lpes principales, tel qu' il a étéemployé dans la construction des tableaux, s' éloi#ne de E..F du

dodécaédri"ue rhombodal de l' /tna, l' an#le du tableau doit 6tre diminué d' eniron E..F et réduit - E..F . a différence aec l' an#le théorique, qui est tourné dans le m6me sens, est de E..F .+i l' on se reporte - la manière dont a été déterminée l' orientation du s0stème du Fore- pa#e 3= de la notice , rapportée en nombres ronds par * :runer - onze heures dela boussole, on erra que cette différence ne peut 6tre re#ardéecomme considérable. trapé-oédri"ue ,db du cap on .ermaeumromontorium système des <les de Corse et de 9ardaigne& lecercle placé au neuième ran# dans le tableau des 9 =Gintersections est le trapé-oédri"ue Tdb, représentant du

système des <les de Corse et de +ardai#ne. 9l fi#ure dans letableau - cause des intersections qu' il forme, dans les para#esde la Corse, aec plusieurs des cercles du réseau qui traersent cette <le ou la 1rance elle%m6me. *ais, toutes ces intersectionstombant en dehors du cadre accessoire qui renferme la Corse, lecercle n' a pu y 6tre tracé. es points calculés ont seri - leconstruire sur les cartes de la mer Tyrrhénienne, ainsi qu' onl' a u dans la mono#raphie de ce cercle donnée précédemment 3 i 3 . !e n' ai rien - a7outer ici - cette mono#raphie @seulement 7e ais examiner 7usqu' - quel point notretrapé-oédri"ue fournit un représentant conenable pour le

système des <les de Corse et de +ardai#ne. e grand cercle decomparaison pro<isoire adopté pour ce système est le méridienm6me du cap Corse.

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p35=

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Ce méridien passe - une assez petite distance du point (, centredu penta#one européen, placé près de )emda, en +axe, pour qu' il soit naturel de chercher, parmi les cercles du réseau qui passent en ce point, le représentant du système des <les deCorse et de +ardai#ne. e trapé-oédri"ue Tdb, mené du

point ( - un point ; qui tombe dans le ;enin, au fond du #olfede :uinée, sur le bord septentrional du massif montueux d' 0mboser, fait aec le #rand cercle de comparaison du système duTénare, ers le sud, un an#le de E..F . (' après le tableau de la pa#e =I= de la notice , l' an#le Ténare%Corse et +ardai#ne, qui est tourné du m6me c"té, est de E..F . adifférence est de E..F . &n a cru pouoir faire abstraction decette différence @ l' auteur aait pris, pour grand cercle decomparaison proisoire du s0stème des 7les de Corse et de9ardaigne4 le méridien du cap Corse4 parce "ue le trait le plus?rappant et le plus caractéristi"ue de l' ensemble de la

structure des 7les de Corse et de 9ardaigne est leur parallélisme a<ec le méridien& %ais ce caractère n' a pas en lui;mme asse- de précision pour "u' il soit possible de dire sielles sont parallèles plut:t au méridien du cap Corse "u' 6 unméridien situé 6 en<iron un degré et demi plus 6 l' est4 le"ueldonnerait exactement l' angle "ue nous <enons de trou<er& =n peutdonc regarder le diamétral ,db comme représentant d' unemanière satis?aisante la direction du s0stème des 7les de Corseet de 9ardaigne& La monographie de ce cercle donnée ci;dessus $/ i $ a montré "u' il est très;bien installé sur lesaccidents orographi"ues et géologi"ues de l' écorce terrestre&

,out remar"uable "u' est en lui;mme l' axe des 7les de Corse etde 9ardaigne4 s' il était prolongé au nord et au sud4 il seraitmoins heureux dans ses rencontres D car le groupe des 7les deCorse et de 9ardaigne se ?ait remar"uer surtout par sonisolement et son indépendance au milieu de tout ce "ui l' entoure& Le trapézoédrique ,db élude cette di??iculté a<ec unesorte d' adresse4 "ui4 comme on l' a dé56 <u plusieurs ?ois4 estsou<ent l' apanage et le

pJJ

caractère des cercles du réseau penta#onal & He crois "u' ilreprésente très;bien le s0stème des 7les de Corse et de9ardaigne& Le groupe si remar"uable de ces 7les ?orme dans l'ensemble du s0stème un cha7non parallèle au #rand cercle decomparaison 4 mais placé 6 "uel"ue distance de lui4 phénomènetrès;?ré"uent et dont les /0rénées o??rent un exemple dé56signalé& Kuant au s0stème des 7les de Corse et de 9ardaigne4considéré en lui;mme4 6 sa composition4 6 son ge relati?4 5e n'ai rien 6 a5outer ici 6 ce "ui en a été dit dans la notice sur

les systèmes de montagnes , pa#es IM=, 9o 4 i et autres oir la table de l' oura#e , et dans la première partie du présent rapport 5 . octaédri"ue de %ulehacen& lecercle placé au dixième ran# dans le tableau des 9 =G

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intersections est l' octaédri"ue de *ulehacen. Ce cercle netraerse la carte #éolo#ique de la 1rance que dans les partiesoisines du c"té occidental du cadre. 9l tombe en entier dans l' espace consacré - l' océan 0tlantique ou dans celui o2 pourraient se trouer les parties de l' /spa#ne que la nécessitéde réserer une place aux lé#endes a emp6ché de fi#urer. +es

points d' intersection aec les autres cercles du réseau penta#onal ont cependant été calculés et construits sur la carte.9ls ont seri - tracer le cercle lui%m6me et ceux qui le coupent @ mais cette construction n' a conduit - aucune remarquesusceptible d' 6tre a7outée - la mono#raphie de l' octaédri"uede %ulehacen donnée ci%dessus ii M . !e dirai seulement qu' on n' a pas encore si#nalé de système de monta#nes auquel cecercle puisse serir de grand cercle de comparaison 4 et "ue4 5us"u' 6 nou<el ordre4 il para7t n' a<oir été 5alonné sur lasur?ace du globe "ue par l' in?luence de la s0métrie&

p3SS

hexatétraédrique Haa. ce cercle passe au point 8 de laNorMége et au point 8 <oisin de %inor"ue4 et4 par suite4 aupoint . situé dans l' océan 8tlanti"ue austral4 au sud;ouest ducap de onne;Aspérance4 et au point . situé dans l' océan/aci?i"ue4 au sud des 7les 8leutiennes& Il est perpendiculaireau primitif du Land' 9 And4 et il a pour p:les les deuxintersections de ce primitif a<ec les bissecteurs Ih4

aux"uels les deux points 8 appartiennent comme p:les& Ces deuxintersections4 ?igurées dans le tracé de % Langel4 tombent l'une au sud;ouest de 9umatra4 un peu au midi de l' é"uateur4 etl' autre un peu au nord de l' é"uateur4 6 l' est des 7lesEalapagos& l' hexatétraédrique .aa pénètre dans le cadre dela carte géologi"ue de la France par le c:té septentrional4 etil atteint pres"ue immédiatement la %euse4 "u' il tra<erse entre%aase0> et Ruremonde& 9ur sa ri<e droite4 au sortir de laCampine4 il coupe la <allée de .eerlen4 au point oB il estcoupé perpendiculairement par le primitif du Land' 9 Andet près de celui oB disparaissent4 dans les ?lancs de la <allée4

les assises des terrains crétacés in?érieurs des en<irons d' 8ix;La;Chapelle et de %aestricht& Il passe ensuite 6 Ealoppe4 61er<iers et 6 9pa D un peu au nord de 9pa4 il coupe lediamétral !ac du s0stème des /a0s;as4 dans une contréeen<eloppée encore dans les accidents de strati?ication "ui serattachent 6 ce dernier s0stème& /oursui<ant son cours 6 tra<ersles parties culminantes de l' 8rdenne4 il laisse 6 l' est9ta<elot et 1iel;9alm4 6 3 >ilomètres4 et il coupe4 6 +>ilomètres 6 l' est de .ou??ali-e4 le trapézoédrique ,db dus0stème du Finistère& ient:t après4 au point de partage deseaux entre la 9Tre et l' 8ttert4 il coupe en un mme point le

bissecteur !h de elle;7le et le trapézoédrique ,abc dus0stème du Longm0nd& 9ortant alors de l' 8rdenne4 il parcourtles terrains 5urassi"ues

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p3SU

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du Luxembourg et de la Lorraine4 oB il coupe4 près de sa pointe4 le large promontoire oolithi"ue sur le"uel s' élè<e la place deLongM0& 9ans sortir de l' oolithe in?érieure4 il coupe lari<ière d' =rnes 6 moins de I >ilomètre 6 l' ouest du bourg deCon?lans;An;Harnis04 ainsi nommé 6 cause du con?luent de

plusieurs cours d' eau D il coupe aussi la ri<ière du Ru !e%ath près d' un con?luent du mme genre4 au;dessus de,hiaucourt4 et il rase la ligne terminale des coteaux coralliens& Il laisse seulement 6 l' est les deux tertres isolés de la c:tearine et du mont 9aint;%ichel4 "ui dominent d' une manièrepittores"ue la <ille de ,oul et le cours de la %oselle4 dontles eaux se replient <ers Frouard4 en é<itant de toucher notrecercle& /lus loin4 ce mme cercle coupe4 au sud;est de Colombe04le primitif de Lisbonne& Il passe4 6 l' est de Neu?chteau4au con?luent de la 1raine et de la 1air D puis4 e??leurant lescoteaux de Chtenois et de Crain<illiers4 il laisse

Contrexé<ille 6 O >ilomètres 6 l' est& Il parcourt dans salongueur le plateau de %uschel>al> oB s' élè<ent le mont.euillon et d' autres collines isolées4 et coupe4 6 Fresnes;9ur;8pances4 dans un con?luent4 la ri<ière "ui descend deourbonne;Les;ains4 dont il laisse les sources thermales 6+ >ilomètres dans l' ouest& Il atteint en?in les coteaux 5urassi"ues de Noro0;Lès;Husse04 oB il coupe en un mme point46 9aint;%arcel4 le diamétral !ac du s0stème de la C:te;!' =r et le trapézoédrique ,c du s0stème du .undsrc>&!ans cette partie de son cours4 notre cercle est très;heureusement placé4 car on peut dire "u' il trace 6 peu près la

limite entre les 1osges et la C:te;!' =r& ,ra<ersant ensuiteles collines de la .aute;9a:ne4 l' hexatétraédrique .aa <apasser le !oubs un peu 6 l' ouest des grottes d' =isselle4 etentre dans le Hura4 oB il coupe4 en un mme point dé56 cité4près d' 8iglepierre4 au pied du mont /oupet4 letrapézoédrique ,i du s0stème du mont 1iso et letrapézoédrique ,b du s0stème du ,atra& !ans l' inter<alleentre le !oubs et le mont /oupet4 il est 6 peu près parallèle 6"uel"ues;unes des ?ailles et des crtes "ui accidentent

p3S

le bord du Hura4 et il tra<erse la <allée de la Loue 6 /ort;Losne04 au sommet de l' une de ses courbures les plus prononcées& 6 partir du croisement d' 8iglepierre4 notre cercle tra<erseobli"uement le Hura4 pour en sortir précisément par le bourg deChtillon;!e;%ichaille4 bti près du con?luent de la 9emineet de la 1alserine4 après a<oir coupé4 6 un >ilomètre 6 l' ouestdu ouchoux4 le bissecteur !h du s0stème du mont 9en0&!ans ce tra5et4 il coupe l' 8in au;dessus de /ont;!u;Na<ois4

près du point oB son cours s' in?léchit brus"uement <ers le sud4et de l6 6 Chtillon;!e;%ichaille il rencontre une série depro?ondes an?ractuosités4 "ui dérangent la strati?icationgénérale et "ui s' adaptent ?ré"uemment 6 sa direction4 telles

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"ue la gorge du Lison4 "ui tombe dans la ienne 6 >ilomètres 6 l' ouest de 9aint;Claude& Il passe aussi 6 lacrte aiguV4 dirigée 6 peu près du nord au sud4 de la montagne deChalame4 6 l' ouest de Champ?romier& Notre cercle c:toieensuite la 1alserine et le Rh:ne4 en sui<ant le pied de lacha7ne du Colombier !e 9e0ssel4 l' une des plus considérables

du Hura méridional& La cha7ne et la <allée sont composées detronçons dirigés approximati<ement du nord au sud4 direction "uiest 6 peu près celle de notre cercle& L' a5ustage des di??érentstronçons donne lieu 6 "uel"ues légères sinuosités4 par l' e??etdes"uelles le cercle coupe obli"uement le Rh:ne& Il en suit lari<e gauche 6 l' endroit oB le ?leu<e reçoit les eaux du lac duourget par le canal de 9a<ière4 dont le cours est maintenu par des protubérances de roches 5urassi"ues moutonnées & C' est l6un nou<el exemple4 et des plus remar"uables4 de la tendance descercles du réseau4 et de notre cercle actuel en particulier4 6passer par les con?luents des ri<ières& Ce mme cercle c:toie

ensuite le %ont;!u;Chat4 du c:té opposé au lac du ourget4coupe le petit lac d' 8iguebellette et arri<e près des échelles4 au point dé56 cité4 oB il coupe simultanément letrapézoédrique ,ia du s0stème du %orbihan et letrapézoédrique ,tbbc de l' .écla&

p3S3

8u del6 du point de croisement4 l' hexatétraédrique .aa

tra<erse les montagnes de la Erande;Chartreuse4 en laissant lemonastère 6 I >ilomètre 6 l' est4 et4 de mme "ue les deuxautres cercles4 il é<ite les cimes principales et passe dansleurs inter<alles& /uis il coupe la <allée de l' Isère4 enlaissant 6 moins d' un >ilomètre 6 l' est %e0lan et Eières4 et4au del6 des coteaux subalpins4 il rencontre la <ille de 1i-ille4btie 6 l' extrémité mme de la cha7ne primiti<e de elledone4près de l' issue des gorges pro?ondes par les"uelles les eaux dela Romanche descendent de l' =isans& !u pont de la Romanche4appu0é sur un petit relè<ement des roches primiti<es4 notrecercle se dirige <ers le !rac4 "u' il passe 6 I >ilomètre au;

dessous du pont de Cognet4 appu0é lui;mme sur une masseérupti<e de <ariolithe du !rac& !ans l' inter<alle des deuxri<ières4 le cercle suit le bord occidental de la haute <alléedirigée du nord au sud4 dans la"uelle se trou<ent les petits lacsde La??re04 de la Fa0olle et de /ierre;Chtel4 et "ue sui<entplus loin les eaux d' un ruisseau "ui se 5ette dans le !rac 6Cognet& Il passe 6 deux petites protubérances de rochesprimiti<es4 aux"uelles se rattachent probablement l' origine mmede cette <allée remar"uable et le relè<ement des couches d'anthracite exploitées aux en<irons4 dans plusieurs communes ducanton de la %ure et notamment au /e0chagnard4 couches sur

les"uelles reposent en strati?ication discordante les assises dulias mo0en 6 Er0phoea C0mbium& Il 0 a l64 dans l' étendue de o >ilomètres4 tout un petit s0stème stratigraphi"ue dont unmodèle en relie? serait instructi? pour les élè<es4 dans un cours

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4 et dont notre cercle ?orme l' axe a<ec une précisionsurprenante& 8près a<oir passé le !rac4 6 I >ilomètre au;dessous du pont de Cognet4 l' hexatétraédrique .aa tra<erse4 dans les collines <oisines de %ens4 les marnes 6 possidoniesdu lias supérieur4 et <a e??leurer4 6 l' est de Lus;!e;La;Croix;.aute4 et près de l' ancienne chartreuse de !urbon4 les

magni?i"ues escarpements des montagnes du !é<olu04 ?ormés par les couches coupées 6 pic du terrain crétacé

p3S

in?érieur et couronnées par la cime de l' =bious4 "u' onaperçoit de ,oulon& /lus loin4 il suit la <allée du uech4 ens' adaptant tou5ours 6 certains détails topographi"ues4 notammentau con?luent multiple situé près de 9aléon& Laissant 9isteron 6

l' est4 il coupe la crte de la montagne de Lure par l' une deses principales sommités4 sur la"uelle il rencontre lediamétral !c du s0stème des 8lpes occidentales& /assantensuite 6 >ilomètres en<iron 6 l' = des deux <illes deForcal"uier et de %anos"ue4 il tra<erse le terrain 6 lignitesdes asses;8lpes et <a couper le cours de la !urance un peu au;dessus de Cadarache4 précisément 6 son con?luent a<ec le1erdon4 con?luent d' autant plus remar"uable "ue la !urance 0change 6 la ?ois de régime et de direction& Notre cercle entrealors en /ro<ence4 oB il c:toie les limites des départements desouches;!u;Rh:ne et du 1ar& Il passe 6 Rians4 petite <ille

btie sur un relè<ement très;peu étendu de muschel>al>4 sur lasur?ace du"uel s' opère le croisement de l' hexatétraédrique.aa et de l' hexatétraédrique .atta& /lus loin4 il rase 6l' = le relè<ement plus étendu de muschel>al> situé entre 9aint;Wacharie et Rogiers4 et il passe approximati<ement 6 plusieurspoints topographi"uement remar"uables4 notamment 6 la montagne dela 9ainte;eaume& 8près a<oir passé 6 la Cadière et touché la<ille de andol4 il entre en?in dans la %éditerranée entra<ersant les baies de andol et de 9aint;Na-aire4 la rade derusc4 et en laissant 6 I >ilomètre 6 l' A les derniers 7lotsdes Ambie-4 ?ormés de roches primiti<es "ui sont l' extrémité du

massi? primiti? du cap 9icié4 sau<egarde de la rade de ,oulon&La monographie de ce cercle pour les parties extérieures 6 laFrance n' a pas encore été ?aite& 1ers le sud4 après a<oir passéau point 8 situé entre %inor"ue et la 9ardaigne4 il tra<ersel' 8lgérie par is>ra et ,uggurt4 pour atteindre le gol?e deEuinée par des contrées peu connues&

p3SO

!ans la direction opposée4 tra<ersant la .ollande et la mer duNord4 il passe4 en NorMége4 au point 8 situé dans le Hotun;Field4 en coupant les montagnes de la c:te occidentale& 9'

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approchant ensuite du p:le4 "u' il laisse 6 E..F 6 l' ouest4 il <acouper la pointe de la 9ibérie orientale et tra<erser l'archipel des 7les 8leutiennes4 oB son cours mériterait d' treétudié& An France4 il est au nombre des cercles le plusnettement et4 on peut dire4 le plus étroitement 5alonnés& 9i onle déplaçait d' une petite "uantité4 de manière "u' il cesst de

passer4 par exemple4 6 9pa et au petit relè<ement de muschel>al>de Rians4 il cesserait en mme temps de passer par tous lesautres points caractérisés "ui ont été signalés4 et il netrou<erait4 res"ue en aucun cas4 6 les remplacer par des repèresé"ui<alents& Il tomberait immédiatement dans la classe descercles insigni?iants& Hus"u' ici4 l' hexatétraédrique .aan' a été considéré "ue comme un cercle de s0métrie on n' aprécisé l' existence d' aucun système de monta#nes dont ilpTt tre le #rand cercle de comparaison D mais cedélaissement n' est peut;tre pas irré<ocable& Rien n'empcherait de considérer le petit s0stème stratigraphi"ue dont

ce cercle ?orme l' axe4 entre la Romanche et le !rac4 comme l'un des éléments d' un s0stème de montagnes non encore ?ormulé4"ui pourrait comprendre aussi certains accidents stratigraphi"uesorientés de la mme manière dans les montagnes de l' =isans& Ces0stème serait nécessairement antérieur au lias mo0en $ 6Er0phoea C0mbium $4 "ui4 6 la mine du /e0chagnard4 repose enstrati?ication discordante sur les couches plus ?ortementinclinées du terrain anthraci?ère& Il pourrait tre postérieur aucalcaire 6 gr0phées ar"uées4 et pourrait tre nommé système dueycha#nard. ' hexatétraédrique .aa serait le #rand cerclede comparaison de ce s0stème& bissecteur (h système du

nord de l' 0n#leterre . le cercle inscrit au dou-ième rangdans le tableau des I 23

p3S+

intersections est le bissecteur !h4 représentant du s0stèmedu nord de l' 8ngleterre& Ce grand cercle passe dans les paragesde la Corse4 oB il coupe plusieurs des cercles du réseau "uitra<ersent cette 7le& Les intersections calculées ont ser<i 6

construire les cercles dont il s' agit& Kuant au bissecteurlui;mme4 il tombe complétement en dehors du petit cadreaccessoire "ui ren?erme l' 7le de Corse4 et il n' a pas été?iguré sur le tableau d' assemblage de la carte géologi"ue& He n'ai4 en consé"uence4 rien 6 a5outer ici 6 la monographie de cecercle4 "ui a été donnée précédemment $ / o * $& Il me resteseulement 6 examiner s' il ?ournit un représentant con<enablepour le système du nord de l' 0n#leterre & !' après lanotice sur les systèmes de monta#nes $ / 2O $4 le #rand cercle de comparaison proisoire adopté pour le s0stème du nordde l' 8ngleterre passe dans Goredale $ Gor>shire $ et 0 est

orienté E..F & Cette direction n' est perpendiculaire "ue dans deslimites asse- larges 6 la direction du s0stème des /a0s;as4 6la"uelle on l' a<ait d' abord comparée4 mais elle est pres"uerigoureusement perpendiculaire 6 celle du primitif du Land'

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9 And& Il est4 par consé"uent4 très;naturel de chercher lereprésentant du s0stème du nord de l' 8ngleterre parmi lesperpendiculaires de ce #rand cercle primitif 4 "ui sontnombreux dans le réseau et "ui ne laissent pour ainsi dire "ue l'embarras du choix& 8insi4 au point de <ue de la directionseulement4 on pourrait choisir4 pour #rand cercle de

comparaison N l' octaédri"ue de *ulehacen, qui dessine leand' + /nd et la c"te orientale de l' 9rlande @ l'hexatétraédri"ue Haa, qui passe au point 0 de la $orOé#e et au point 0 entre *inorque et la +ardai#ne @ le bissecteur(h, qui a du point ( près de )emda - la pointe orientaleextr6me du +pitzber# @ le dodécaédri"ue rhombodal , qui adu point T sur le ;u# au point 9 près de la $ouelle%?emble.*ais l' octaédri"ue dont 7e iens de parler para<t

pG>4

6tre placé trop - l' & pour un système dont on a troué destraces non équioques dans le nord de la )ussie, et ledodécaédri"ue rhombodal du ;u#, trop - l' / pour un systèmequi 7oue un r"le important dans les <les ;ritanniques. &n n' a pu réellement hésiter qu' entre l' hexatétraédri"ue Haa et le bissecteur (h @ ils ont été #raés l' un et l' autre sur la carte l 8 de la notice . /n adoptant le bissecteur(h pour #rand cercle de comparaison du système du nord de l' 0n#leterre, on transporte ce grand cercle de comparaison -

une assez #rande distance - l' / de la position qu' on lui aait proisoirement assi#née en le faisant passer par le Porshire @mais par l- on le place - des distances - peu près é#ales de lacha<ne carbonifère du nord de l' 0n#leterre et de la lon#ueli#ne dessinée, dans le nord de la )ussie, par le bord occidental du calcaire carbonifère. Juant - la direction, par cela m6me que notre bissecteur (h est perpendiculaire auprimiti? du and' + /nd, il doit s' écarter de la directiondu système du nord de l' 0n#leterre d' une quantité beaucoupmoins #rande que celle dont on a admis implicitement que cettedernière pourrait 6tre chan#ée ultérieurement, lorsqu' on a

remarqué qu' elle est dé7- perpendiculaire, - I ou de#rés près, - celle du système des ays%;as. /n effet, d' après letableau de la pa#e =M o de la notice , l' an#le nord de l' 0n#leterre%ays%;as est de E..F @ mais, comme le #rand cerclede comparaison du système des ays%;as aurait - 6tre rapprochéde la li#ne /%& de E..F pour coïncider aec le primiti? duand' + /nd, il faudrait a7outer - peu près cette quantité sauf l' excès sphérique d' un trian#le que 7e crois inutile decalculer - l' an#le ci%dessus, pour aoir l' an#le nord de l' 0n#leterre%and' + /nd. Cet an#le serait par conséquent d' eniron E..F , soit en nombres ronds E..F , et il ne différerait de

l' an#le droit que de 3 o minutes. $otre bissecteur (h qui est perpendiculaire au primiti? du and' + /nd s' écartedonc seulement d' eniron 3 o minutes, ers l' ouest du nord,de la direction qui a été

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assi#née au grand cercle de comparaison pro<isoire du systèmedu nord de l' 0n#leterre. 9l représente ce système d' unemanière satisfaisante. Juant au système du nord de l' 0n#leterreconsidéré en lui%m6me, l' adoption de ce noueau grand cerclede comparaison ne change rien 6 ce "ui a été dit de sa

composition et de son ge relati? dans la notice sur lessystèmes de monta#nes 4 / 2 i et ailleurs $ <oir la table del' ou<rage $& =n peut a5outer4 comme on l' a dé56 ?ait dans lanotice 4 en comparant le bissecteur !h du s0stème du nordde l' 8ngleterre au trapézoédrique ,db du s0stème des 7lesde Corse et de 9ardaigne4 dont il ne di??ère en orientation "uede E..F 4 "u' il est remar"uable de <oir le second plus en rapporta<ec les accidents ?ortement accentués du monde actuel4 et l'autre a<ec les accidents4 moins sensibles 6 l' extérieur4 d' unmonde plus ancien4 "ue le réseau pentagonal ?ournisse 6 pointnommé ces deux cercles4 et "ue4 d' après des directions imprimées

plus de <ingt ans a<ant la publication de la notice 4 lesecond se trou<e échoir en partage au s0stème des 7les de Corseet de 9ardaigne et le premier au s0stème plus ancien du nord del' 8ngleterre& trapézoédrique Ta système du 8ercors .le cercle inscrit au trei-ième rang dans le tableau des I 23intersections est le trapézoédrique ,a adopté commereprésentant du s0stème du 1ercors& Ce grand cercle passe par lepoint , du gol?e de Euinée et par le point 8 "ui tombe dans la%éditerranée4 entre %inor"ue et la 9ardaigne& Il a pour p:lesles intersections du dodécaédrique rhombodal et dubissecteur 9h, auxquels ces deux points appartiennent comme

p"les, intersections qui sont fi#urées dans le tracé de * au#el et qui tombent, l' une dans l' océan acifique, au nord

pG>5

des <les :alapa#os, l' autre dans l' océan 9ndien, au +%& de+umatra. Ce #rand cercle entre dans le cadre de la carte#éolo#ique de la 1rance par le c"té septentrional, et traersed' abord les terrains schisteux de la Qestphalie, o2 il coupe le

primitif du Land' 9 And et le diamétral !ac4représentant du s0stème des /a0s;as& /assant ensuite entre lesbasaltes du QesterMald et les terrains <olcani"ues du9iebengebirge et du lac de Laach4 il continue son cours sur lesschistes et les grauMac>es& Il coupe le trapézoédrique ,dbdu s0stème du Finistère4 6 3 >ilomètres 6 l' est de la?orteresse d' Ahrenbreitstein4 et le bissecteur !h deelle;7le4 sur les bords du Rhin4 au sud de oppart& C' estici la partie la plus accidentée du cours du Rhin dans tout l'inter<alle compris entre ingen et Cologne& 9a <allée ?orme desméandres très;prononcés4 tou5ours remar"ués des touristes4 6

cause des sites pittores"ues "ue ces méandres présentent sousplusieurs aspects di<ers aux personnes "ui sui<ent le Rhin enbateau 6 <apeur& Notre cercle4 après a<oir tra<ersé la Lahn 6 l'une de ses principales in?lexions entre ad;Ams et Lahnstein4

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coupe trois ?ois le cours du Rhin dans un inter<alle de 2>ilomètres4 résultat "ue ne produirait aucune autre ligne coupantle Rhin dans toute la partie du cours de ce ?leu<e "ui estencaissée dans les terrains schisteux& Le Rhin est rapide dansces méandres4 "ui allongent cependant son cours& 9i on lesremplaçait par une tranchée rectiligne "ui réduirait de plus de

moitié l' espace parcouru par les eaux4 cette tranchée o??riraitun rapide ou une cataracte4 6 moins "u' on n' 0 établ7t uneécluse D c' est donc bien l6 un accident remar"uable du cours duRhin4 et le plus considérable "u' il présente entre ingen etCologne& 9ur la ri<e gauche du Rhin4 notre cercle passe prèsdes sources de la 9immern4 "ui s' en détache <ers l' ouest4 par l' e??et des sinuosités de son cours4 mais il la retrou<e 6 saterminaison extrme en coupant la Nahe4 précisément au con?luentdes deux ri<ières&

p3US

/lus loin4 il e??leure les extrémités orientales des principalesmasses de mélaph0res du /alatinat4 et il remonte la <allée de laElan4 oB il passe aux con?luents des di??érents cours d' eau "uereçoit cette ri<ière& Laissant !eux;/onts 6 >ilomètres 6 l'ouest et Neuhornbach 6 I >ilomètre 6 l' est4 il passeexactement au con?luent des ri<ières .ornbach et 9chMeigen4 et4sur les bords de cette dernière4 il coupe le primitif deLisbonne4 "ui lui;mme passe 6 Nenhornbach& An remontant la

9chMeigen4 notre cercle entre obli"uement dans les basses1osges4 dont les accidents sont parallèles 6 la direction dus0stème du Rhin4 plus inclinée par rapport au méridien "ue cellede notre cercle& Ce dernier se rapproche par degrés de la lignede ?a7te et ?init par la dépasser& Laissant 6 l' est le ?ort deitche4 il passe 6 celui de la /etite;/ierre et laisse 6 l'ouest la place de /halsbourg& Il coupe la grande route de /aris6 9trasbourg4 au hameau des "uatre;<ents4 dont le nom indi"uedé56 le <oisinage du point culminant4 et "ui n' est en e??et "u'6 un >ilomètre et demi de la colonne oB commence la longuedescente de 9a<erne& 9' engageant alors dans les 1osges

proprement dites4 notre cercle coupe le diamétral !ac dus0stème de la C:te;!' =r dans les an?ractuosités de la crtedes montagnes de grès4 un peu 6 l' = du signal géodési"ue duEeis?els4 éle<é de O* mètres& /lus loin4 il pénètre dans leban de la Roche par le cap très;saillant4 couronné de montagnesde grès des 1osges4 "ui domine 1ische <ers le N;N;A& 9ur cecap proéminent4 le trapézoédrique ,a laisse4 6 * oo mètresseulement <ers l' ouest4 le signal géodési"ue de la /orte;!e;/ierre4 éle<é de I4 =o * mètres& Cette montagne serait la pluséle<ée de toutes les montagnes de grès des 1osges si le Erand;!onon4 situé 6 * >ilomètres au 9;= sur un autre cap de la

ceinture du ban de la Roche4 n' a<ait 3 mètres de plus $ I4=io mètres $& ,ra<ersant obli"uement la dépression du ban de laRoche4 oB il passe 6 Qaldersbach4 notre cercle en sort enrasant le pied occidental du massi? graniti"ue du Champ;!u;Feu

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& Il coupe le trapézoédrique

p3UU

,c4 représentant du s0stème du .undsrc>4 6 + oo mètres 6 l'ouest du signal de Raurupt4 placé4 6 la hauteur de JO+ mètres4sur la croupe de ce cha7non montagneux4 sur le"uel 5' aurai 6re<enir& Le trapézoédrique ,a parcourt ensuite l' intérieur pittores"uement accidenté des 1osges4 en passant 6 di??érentspoints dé?inissables "u' il ne m' est pas possible d' énumérer ici& Il tra<erse la <ille de 9ainte;%arie;8ux;%ines4 et4 aumidi de cette <ille4 le coteau de 9urlate et de 9aint;/hilippe4 l' un de ceux oB les mines d' argent célèbres de cette localitéétaient 5adis exploitées& Il tra<erse le bourg de la /outro0e4situé au pied occidental du col du onhomme et au bord de la

masse de granite "ui ?orme ici la crte des 1osges& Il coupe la<allée de %unster en passant 6 la porte orientale de la <ille dece nom4 et en sort par le @ahlen;Qissen ou /etit;allon4 dontil laisse la cime4 éle<ée de I4 * mètres4 6 3 oo mètresen<iron <ers l' =& /lus loin4 il laisse 6 I >ilomètre 6 l' =la cime du ballon de EuebMiller4 point culminant des 1osges4éle<é de I4 + mètres& Le ballon de EuebMiller est ?ormé par le terrain de porph0re brun appu0é sur le granite4 et notrecercle suit aussi exactement "ue possible4 sur une longueur deO >ilomètres4 la ligne de contact légèrement sinueuse du porph0rebrun et du granite& Il descend du ballon et sort des 1osges en

coupant la masse de mélaph0re située au 9;= de ,hann4 puis iltra<erse la dépression "ui sépare les 1osges du Hura et dont ona pro?ité pour établir le canal du Rh:ne au Rhin& Notre cerclepasse 6 I >ilomètre en<iron 6 l' = du <illage de 1aldieu4 c'est;6;dire précisément au point de partage entre les eaux "uicoulaient naturellement dans la ri<ière 9aint;Nicolas4 a??luentdu !oubs et du Rh:ne4 et dans la ri<ière la Largue4 a??luentde l' Ill et du Rhin& L6 se trou<ait4 6 3O o mètres au;dessusde la mer4 un seuil 6 peine sensible "ui a été tranché pour l'établissement du canal& =n a placé en cet endroit l' extrémité N;A du bie? de partage et le point de départ d' une longue série

d' écluses4 "ui4 comme un escalier gigantes"ue4 descendent auni<eau de la Largue4

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"ui est moins éle<é "ue celui de la ri<ière 9aint;Nicolas& C'est le point le plus caractéristi"ue de tout ce grand ou<rage4 etc' est l6 aussi "ue notre cercle le tra<erse& Il se conduit 6 l'égard du canal comme 6 l' égard du Rhin lui;mme& /assant

ensuite entre !elle et /orentru04 il aborde le Hura par laroche !' =r4 montagne éle<ée de J3 o mètres4 sur laquelletombe le point d' intersection du trapézoédrique ,a et du

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bissecteur !h4 représentant du s0stème du mont 9en0& Notrecercle coupe ensuite le !oubs deux ?ois de suite dans l' espacede + >ilomètres4 6 la naissance du crochet aigu "u' il <a?ormer près de 9ainte;Prsane et 6 l' occasion du"uel le célèbregéologue de l' 8u<ergne4 % !e %ontlausier4 lui adressait lesparoles de la bible &&& etc& Le plus simple exposé de la

combinaison d' accidents stratigraphi"ues "ui4 après a<oir donnépassage aux eaux du !oubs4 les ?orce 6 re<enir en arrière4serait une od0ssée beaucoup trop étendue pour trou<er place dansce rapport& He me borne 6 dire "ue notre cercle4 au sortir decette mlée4 suit les crts coralliens "ui emprisonnent le !oubsdans les gorges pro?ondes situées entre Eoumois et Noirmont4 et"ue4 tra<ersant le <al 9aint;Imier et les crtes les pluséle<ées de cette partie du Hura4 il <a couper letrapézoédrique ,b4 représentant du s0stème du ,atra4 dans lebassin tertiaire de 1allengin4 6 3 >ilomètres au N;= de lacime du Chaumont& Il entre en?in dans le lac de Neu?chtel en

tra<ersant la <ille du mme nom4 btie précisément au point oB l'éperon montagneux couronné par le Chaumont <ient expirer sur leri<age& Franchissant ensuite les molasses du Horat et le lac deEenè<e4 il entre en 9a<oie 6 I >ilomètre 6 l' ouest de 9aint;Eingolp4 c' est;6;dire <ers l' extrémité orientale des célèbresrochers de %eillerie& Il tron"ue très;légèrement la ?rontière du1alais4 passe 6 la pointe de la Cornette4 cime la plus a<ancée<ers l' est du groupe des

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dents d' =che4 puis il tra<erse la <allée d' 8bondance aucon?luent de torrents situé immédiatement au;dessous de lachapelle "ui lui donne son nom& Notre cercle ?ranchit ensuite la<allée de la !rance de ,honon près de sa source au;dessus de%or-ine4 puis celle du Ei??re en passant dans la <ille de9amoVn4 et en?in celle de l' 8r<e au;dessus de /ass04 aprèsa<oir coupé le prolongement occidental de la crte des rochersdes Fis4 6 Iou >ilomètres 6 l' A de l' aiguille de 1arens&Laissant %egè<e 6 l' ouest et les bains de 9aint;Eer<ais 6

ou 3 >ilomètres 6 l' est4 il parcourt les montagnescomparati<ement peu éle<ées de la <allée de eau?ort4 et <a au?ond de cette <allée couper4 comme il a été dit ci;dessus $ / 2o $ le trapézoédrique ,i4 représentant du s0stème du mont1iso4 a<ec le"uel il partage le pri<ilége de passer entre lesextrémités4 en regard l' une de l' autre4 de la cha7ne de rochesprimiti<es du mont lanc et de celle de elledone& 8u del6 dela crte calcaire "ui sépare la <allée de eau?ort de la,arentaise4 il passe l' Isère entre 8ime et 1illette4 et sedirige4 par le haut des <allées des 8llues et de elle<ille4<ers la %aurienne4 oB il ?ranchit l' 8rc 6 =relle4 pour aller

sur sa ri<e gauche4 6 3 >ilomètres au midi du <illage4 couper le diamétral !c du s0stème des 8lpes occidentales4 sous unangle d' en<iron E..F & !ans ce point 6 peu près central de la%aurienne4 le trapézoédrique ,a se dirige <ers le E..F et le

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diamétral !c <ers le E..F & An poursui<ant son cours au milieude crtes tourmentées4 notre cercle <a passer dans le haut de la<allée de 1almenier4 <ers l' extrémité du petit glacier "uidescend du mont ,abor4 seul glacier "u' il rencontre dans toutesles 8lpes4 dont il é<ite les cimes principales& Il laisse 6moins de 3 >ilomètres 6 l' est la cime de la montagne4 éle<ée

de 34 I 2 mètres4 ainsi "ue la chapelle ad5acente4 oB<iennent se réunir les ?rontières des trois anciennes pro<incesde la 9a<oie4 du /iémont et de la /ro<ence& !ans tout l'inter<alle4 depuis le lac de Eenè<e 5us"u' au bassin

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de la !urance4 notre cercle présente des rapports très;particuliers a<ec l' orographie de la contrée& =n peut remar"uer

"u' un grand nombre de crtes lui sont parallèles4 et sur lacarte géologi"ue générale de la France4 gra<ée longtemps a<ant"u' on l' 0 traçt4 il se trou<e ?ormer la ligne médiane d' une-one étroite dont on pourrait croire le dessin modelé d' après sadirection& 6 partir du mont ,abor4 le trapézoédrique ,a sedirige4 au milieu des crtes d' une structure compli"uée d' oBdécoulent les premiers a??luents de la !urance4 <ers le col duChardonet4 oB il passe 6 I >ilomètre 6 l' est de la pointe deporph0re "uart-i?ère autour de la"uelle se groupent un g7te degraphite bien connu et des g7tes de minerais de cui<re et deplomb explorés et mme concédés depuis "uel"ues années& 9ur le

tableau d' assemblage4 la pointe porph0ri"ue tombe 6 l' est ducercle4 ce "ui est une des légères inexactitudes dé56 signaléesde cette carte& Notre cercle passe ensuite au bourg du %onestier ;!e;riançon4 oB se trou<e une source minérale4 ?ranchit lacrte de terrain nummuliti"ue "ui sépare la <allée du %onestier de celle de 1al;Louise4 crte sur la"uelle il coupe letrapézoédrique ,ia du s0stème du %orbihan& Il passe au<illage mme de 1al;Louise4 c' est;6;dire très;approximati<ement au con?luent des deux grands torrents4 la Eiet la Ronde4 dont les eaux réunies ?orment la Eironde4 par la"uelle s' écoulent dans la !urance les eaux des <astes

glaciers du <ersant oriental de la cha7ne du Erand;/el<oux& Iltra<erse en?in4 en s' adaptant 6 plusieurs de leurs crtes et deleurs gorges pro?ondément encaissées4 les hautes montagnes deterrain nummuliti"ue "ui dominent 6 l' est la <ille de %ont;!auphin4 et4 après a<oir coupé4 au moment d' en sortir4 letrapézoédrique ,tbbc de l' .écla4 il passe la !urance 6 I>ilomètre au;dessous du point oB elle reçoit le torrent deosredon& 8u sud de la !urance4 le trapézoédrique ,a4tou5ours en rapport de parallélisme a<ec une ?oule de crtes etde gorges pro?ondes4 et passant a<ec une remar"uable précision 6plusieurs con?luents de

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torrents4 suit le bord des montagnes "ui dominent 6 l' est lebassin oB s' est accumulé le dép:t de transport ancien de %e-el&Il coupe l' hexatétraédrique .atta 6 >ilomètres 6 l' estd' 8ups4 c' est;6;dire approximati<ement sur l' angle tourné au9;= du massi? des montagnes alpines& 6 partir de cette espèce

de bastion a<ancé4 notre cercle tra<erse les terrains4 beaucoupmoins éle<és mais tou5ours accidentés4 du département du 1ar& Il0 est constamment en rapport a<ec les limites géologi"ues et a<ecles directions de cours d' eau ?ortement encaissés4 et il <araser 6 I >ilomètre de distance le pied oriental de la montagnedes =iseaux4 située au midi d' .0ères& Il sort en?in ducontinent par le milieu de la pres"u' 7le de Eiens4 "ui n' estau ?ond "ue l' une des 7les d' .0ères4 et la plus occidentale detoutes4 liée 6 la terre ?erme par les cordons de sable et degalets "ui circonscri<ent une lagune littorale& !ans la%éditerranée4 le trapézoédrique ,a passe au point 8 situé

entre %inor"ue et la 9ardaigne4 et4 comme le montre la carte/l< de la notice 4 il pénètre en 8?ri"ue par les en<irons deougie& 9on cours dans l' intérieur de l' 8lgérie suit uneligne asse- remar"uablement accidentée4 près de la"uelle %/omel a ?ait4 dans ces dernières années4 d' intéressantesobser<ations& $ <oir ci;dessus4 / 2& $ il tra<erse ensuite legrand désert de 9ahara4 rencontre le Niger un peu 6 l' est duméridien de /aris4 et continue son cours dans le gol?e deEuinée4 oB il est assu5etti 6 passer 6 un point ,& !ans ladirection opposée4 le trapézoédrique ,a sort de l' Auropecentrale par les bru0ères du nord de l' 8llemagne et les terres

basses du Hutland occidental& Il parcourt la NorMége dans unegrande partie de sa longueur4 depuis ,onsberg4 6 l' entrée dugol?e de Christiania4 5us"u' 6 l' 7le d' .indoV4 située aupoint oB les 7les de Lo??oden se détachent de la c:te4 et il s'harmonise4 aussi bien "ue les cercles représentant les s0stèmesdes 7les de Corse et de

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9ardaigne et du nord de l' 8ngleterre4 a<ec les ?ormes du solet la disposition des masses de roches érupti<es& An?in il <araser au 9;A la terre des états4 partie la plus saillante danscette direction de l' archipel du 9pit-berg& La monographie dutrapézoédrique ,a4 pour les parties de son cours extérieuresau cadre de la carte géologi"ue de la France4 n' a pas encoreété ?aite complétement4 mais la manière dont il s' adapte4 enFrance et dans une partie de l' 8llemagne4 6 un grand nombre depoints dé?inissables4 soit a<ec une précision pres"ue absolue4soit 6 ou 3 >ilomètres près4 su??it pour le placer au nombredes cercles les mieux 5alonnés par les accidents orographi"ues et

géologi"ues4 et de ceux "u' on ne pourrait déplacer d' une"uantité un peu sensible sans en gter la position& Leparallélisme "u' il a??ecte dans une grande partie de son coursa<ec des crtes de montagnes4 des gorges pro?ondément encaissées

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et des cours d' eau4 le désigne en mme temps comme lereprésentant d' un s0stème de montagnes& Nous a<ons maintenant 6examiner s' il représente con<enablement le s0stème du 1ercors&Ce grand cercle4 assu5etti 6 passer par le point , du gol?e deEuinée et par le point 8 "ui tombe entre %inor"ue et la9ardaigne4 ?ait en ce dernier point a<ec le primitif de la

Nou<elle;Wemble4 "ui 0 passe également4 un angle de E..F & Le primitif de la Nou<elle;Wemble a été adopté4 ainsi "u' on le<erra bient:t4 pour représenter le s0stème du )hin 4 mais enrapprochant du méridien de E..F l' orientation adoptée d' abordpour ce dernier s0stème& !' après le tableau de la page 2O i dela notice 4 l' angle Rhin;1ercors est de E..F D ildi??érerait peu de celui "ue nous <enons de trou<er D mais4 commeil de<rait tre réduit de E..F $ - peu près seulement 6 causedes excès sphéri"ues $4 il ne doit tre compté "ue pour en<iron& La di??érence a<ec l' angle théori"ue est4 par consé"uent4 d'en<iron E..F &

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Le trapézoédrique ,a s' écarte donc un peu plus de ladirection du s0stème du Rhin4 et se rapproche un peu plus duméridien "ue le #rand cercle de comparaison pro<isoire qui aait été adopté et d' après lequel on aait calculé les an#lesinscrits dans les tableaux @ mais, si l' on se reporte - ladétermination de ce dernier cercle, on erra pa#e =3 de la

notice que * :ras a indiqué l' orientation E..F et qu' on a pris E..F @ si l' on aait pris E..F , la différence qu' on ient detrouer serait de E..F seulement, et en sens inerse. e cerclethéorique tombe donc, quant - sa direction, dans les limites del' incertitude des obserations fondamentales. Juant - la position de ce m6me cercle, elle est bonne aussi, puisqu' il traerse le (auphiné et le !ura. 9l serait, 7e crois, difficilede trouer dans le réseau penta#onal un meilleur représentant dusystème du 8ercors, et l' on peut dire que celui%ci laisse fort peu de chose - désirer. Juant au système du 8ercors considéré enlui%m6me, il consere la définition qui en a été donnée dans la

notice sur les s0stèmes de montagnes , pa#e G i. 9l faut seulement y a7outer les déeloppements et les perfectionnementsdus aux traaux exécutés en 0l#érie par * omel, traaux par lesquels cet habile #éolo#ue est parenu, entre autres résultats,- fixer d' une manière plus précise l' L#e relatif du système du8ercors. oir la première partie du présent rapport, pa#e =. primiti? de la Nou<elle;Wemble $ s0stème du )hin . lecercle placé au "uator-ième rang dans le tableau des I 23intersections est le primitif de la Nou<elle;Wemble4représentant du s0stème du Rhin& Pne monographie complète de cegrand cercle a été donnée dans la "uatrième partie de ce rapport

$ /i 3J $4 mais on a omis d' 0 parler en détail de la portion deson cours "ui tra<erse le cadre de la carte géologi"ue de laFrance&

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Le primitif de la Nou<elle;Wemble est un des cin" #randscercles primitifs "ui se croisent au point !4 centre dupentagone européen4 situé près de Remda4 en 9axe& Il aborde le

cadre de la carte géologi"ue de la France par le c:té oriental4et4 tra<ersant d' abord le lac de Constance4 il entre en 9uissepar le canton de ,hurgo<ie4 oB il passe 6 ischo?s-ell& Cette<ille est btie près du con?luent de la ,hur et de la 9istern&Notre cercle passe approximati<ement 6 ce con?luent et coupe la9istern très;près du point oB elle <erse ses eaux dans la ,hur&Il c:toie d' abord pendant plusieurs >ilomètres le cours de cettedernière ri<ière4 "ui semble se replier 6 son approche4 puis ilen remonte la <allée sinueuse& Il suit le bord du massi? montagneux "ue couronne le .oher;9antis4 et il rase lesdernières pentes du 9peer pour aller tra<erser 6 9channis la

<allée "ui 5oint le bassin du lac de Qallenstadt 6 celui du lacde Wrich& Il 0 coupe le trapézoédrique ,b du s0stème du,atra4 et le point d' intersection tombe précisément sur le borddu canal de 5onction des deux lacs& C' est l6 un pointremar"uable dans la con?iguration de la 9uisse4 comme répondantaux débouchés dans la plaine des <allées pro?ondément encaisséesde Elaris et du lac de Qallenstadt& H' aurai 6 re<enir plusloin sur ce point de croisement et sur la position "ue luiassignent les lois de la s0métrie pentagonale& Notre cercle s'engage ensuite dans les hautes montagnes "ui bordent 6 l' ouestla <allée de Elaris4 et4 touchant les petits lacs du @lon;,hal

et du Elatt;8lp4 il <a4 dans le canton des Erisons4 couper 69edrun4 au pied du 9aint;Eothard4 la branche la plusseptentrionale et la plus directe du Rhin 1order;Rhein& Illaisse 6 3 ou >ilomètres 6 l' est les cimes neigeuses duElaernish et du ,odi4 "ui commandent les sinuosités de la<allée de la Linth4 6 l' ensemble de la"uelle il est parallèledepuis la naissance de cette <allée 5us"u' au point oB elle <erseses eaux dans le lac de Qallenstadt& Il est plusapproximati<ement parallèle encore 6 une partie des accidentsorographi"ues et stratigraphi"ues dont la direction4 très;obli"ue6 celle de la cha7ne des 8lpes4 est indi"uée sur la carte

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géologi"ue de la France par le ?iguré orographi"ue et par lescontours des di??érents terrains& 8u del6 de 9edrun4 notrecercle4 remontant la <allée de Nals et ?ranchissant lesmontagnes de son sommet4 <a couper tout près de sa source laseconde branche du Rhin %ittler;Rhein4 dont les eauxre5oignent la première par la <allée de %edels4 "ui est

parallèle 6 notre cercle et située pres"ue dans la prolongationde celle de Elaris& Franchissant en?in la crte centrale des 8lpes4 entre le col du 9aint;Eothard et celui du Lu>manier4notre cercle entre dans la <allée du ,essin4 dont il coupe le

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cours près de /iolta4 au;dessous d' 8irolo4 dans une partie oBl' uni?ormité des roches 5urassi"ues métamorphi"ues4 "ui ?ormentles ?lancs de toute la partie supérieure de la <allée4 estinterrompue par un soulè<ement graniti"ue $ placé trop au N;=sur le tableau d' assemblage $& /oursui<ant sa route au milieudes montagnes pres et pittores"ues "ui séparent le mont Rose du

lac %a5eur4 le primitif de la Nou<elle;Wemble coupe la,occia et la route du 9implon au pont de %idgiandone4 situé au;dessus d' =rna<asso4 dans la <allée d' =ssola4 et la 9esia aucoude "u' elle ?orme entre deux con?luents4 un peu au;dessous de1arallo& Il sort des montagnes par 9trona4 au N;= de%asserano4 pour aller raser au 9;A4 dans la plaine du /iémont4 le petit lac de 1i<erone& étudié dans tout cet inter<alle sur la carte géologi"ue de la France4 et mieux encore sur la bellecarte géologi"ue du /iémont par % le pro?esseur 8nge 9ismonda4 oB les contours des masses minérales sont plus complétementdessinées4 notre cercle se trou<e dans une harmonie remar"uable

a<ec la structure orographi"ue et géologi"ue de la contrée& Ilest parallèle 6 plusieurs crtes régulières et aux axes deplusieurs masses remar"uables de roches érupti<es4 telles4 par exemple4 "ue celles des beaux granites de a<eno4 de Fériolo etde %onte;=r?ano& Il l' est également aux directions généralesdes <allées un peu sinueuses dont les eaux du lac

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%a5eur et du lac d' =rta remplissent le ?ond D et la mmeremar"ue pourrait s' appli"uer 6 certaines parties des lacs deLugano et de C:me& Antrant4 au pied des derniers contre;?ortsdu mont Rose4 sur les dép:ts errati"ues des plaines du /iémont4notre cercle4 après a<oir passé la !oire;altée et le /:4 6O ou + >ilomètres au;dessus de leur con?luent4 et ?ranchi lescollines tertiaires du %ont?errat4 près de Casalborgone et deChieri4 atteint4 près de orgo;9an;!alma-o et de Rocca<ione4au débouché du torrent "ui descend du col de ,ende4 le pied des 8lpes maritimes& ient:t après4 il coupe en un seul et mmepoint le trapézoédrique ,ia du s0stème du %orbihan et le

trapézoédrique ,i du s0stème du mont 1iso4 et il n' est pasle ra0on le moins heureusement dirigé de cette espèce d' étoilestratigraphi"ue& 8près a<oir coupé perpendiculairement4 près ducol !elle Finestre4 l' un de ses passages les plus éle<és4 lacrte graniti"ue des 8lpes maritimes4 il descend sur son <ersantméridional dans la <allée de la 1esubie& 6 partir de ollène4il suit la direction générale de cette ri<ière et celle du 1ar4"ui en reçoit les eaux4 en c:to0ant des crtes montagneuses "uilui sont 6 peu près parallèles& !ans la partie élargie de la<allée du 1ar "ui aboutit 6 la mer4 le primitif de laNou<elle;Wemble passe au point de croisement multiple4 dé56

cité4 près de Cagnes4 oB il coupe simultanément letrapézoédrique ,tbbc de l' .écla4 le trapézoédrique,tbbc du s0stème du 9ancerrois4 et l' hexatétraédrique.atta4 trois cercles "ui s' adaptent a<ec précision 6 la

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structure de la contrée en<ironnante& Le primitif ne leur cède en rien sous ce rapport& /assant entre le bord de la mer etla masse érupti<e de mélaph0re de iot4 il laisse4 6 Iou >ilomètres 6 l' A4 le ?ort Carré et la <ille d' 8ntibes4 ainsi"ue la ligne séparati<e du muschel>al> et du calcaire du terraincrétacé in?érieur& ,ra<ersant le gol?e de Houan4 il rogne

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légèrement l' extrémité orientale de l' 7le 9ainte;%arguerite4et rase 6 une très;petite distance celle de l' 7le 9aint;.onorat4 ?ormées l' une et l' autre du mme calcaire crétacéin?érieur& Il s' éloigne en?in de la terre en passant précisément6 la pointe du cap sous;marin "ue ?orme le soubassement des 7lesLérins $ 9ainte;%arguerite et 9aint;.onorat $4 soubassement

dont la chute est très;brus"ue4 car sur son rebord on trou<eseulement J* mètres d' eau4 et 6 en<iron I >ilomètre plus loin4 i O mètres4 sans ?ond& 9' a<ançant ensuite sur les eauxpro?ondes de la %éditerranée4 notre cercle laisse 6 l' =;N;=46 J >ilomètres de distance4 les escarpements hardis du capRoux4 extrémité des porph0res "uart-i?ères de l' Asterel4 et4 6+ >ilomètres4 le bord de leur plate;?orme sous;marine4 puis4 6I O >ilomètres4 le cap de Camarat4 extrémité des rochesprimiti<es des montagnes des %aures4 et4 6 Io >ilomètres4 lebord de la plate;?orme sous;marine "ui les supporte& ,outes ces?ormes sont très;accentuées4 comme le sont aussi celles des

montagnes calcaires "ui4 6 l' est du 1ar4 ?orment le littoral dudépartement des asses;8lpes et d' une partie de la ri<ière deEnes& 8insi "u' on a pu le remar"uer de tous temps4 le 1ar di<ise cette c:te en deux parties "ui4 en masse4 sont très;dissemblables d' un c:té4 des roches primiti<es et porph0ri"uesa<ec leur cortége de terrain houiller et de trias présentant descontours ?estonnés D de l' autre4 les escarpements de calcaires 5urassi"ues et crétacés de Nice4 de 1ille?ranche et de %onaco&=r notre cercle trace la limite des deux régions d' une manièreplus nette encore "ue ne le ?ait l' embouchure du 1ar& Laissantseulement 6 l' ouest le petit lambeau de calcaire crétacé des

7les Lérins4 et 6 l' est une étroite lisière de muschel>al> 6 laporte d' 8ntibes4 il tra<erse les 8lpes maritimes en c:to0ant"uel"ues crtes dont la direction4 anomale relati<ement au restede la contrée4 est sensiblement parallèle 6 son cours& C' est unedisposition analogue 6 celle "ui a été indi"uée plus haut entrele lac de Qallenstadt et le lac %a5eur D seulement

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la région des porph0res reste ici 6 l' ouest de notre cercle4tandis "ue près du lac %a5eur elle reste 6 l' est& La ligneobli"ue sui<ant la"uelle le primitif de la Nou<elle;Wemble

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tra<erse les 8lpes proprement dites se ?ait remar"uer par plusieurs circonstances importantes& Alle rase4 d' une part4 l'extrémité orientale du massi? du 9aint;Eothard4 et4 de l' autre4 l' extrémité occidentale de la région dans la"uelle se montrentles granites de a<eno et de Lugano4 di??érents de tous ceuxdes 8lpes occidentales4 et les porph0res "uart-i?ères ainsi "ue

les mélaph0res et les dolomies "u' on <oit repara7tre 6di??érents inter<alles sur le <ersant méridional des 8lpes 5us"ue dans le ,0rol& Le facies d' une partie des rochessédimentaires et le genre de métamorphisme "u' elles ont subichangent aussi plus ou moins brus"uement aux approches de cetteligne4 "ui ?orme la limite la plus naturelle entre les 8lpesoccidentales et les 8lpes orientales& Cette troncature obli"uedes 8lpes4 mesurée de ischo?s-ell en 9uisse 6 9trona en/iémont4 n' a pas moins de 3 o >ilomètres $ plus de O olieues $ de longueur4 ce "ui tient en partie 6 son obli"uité etaussi 6 ce "ue les 8lpes4 dont la structure est si complexe4

sont su5ettes 6 s' élargir brus"uement et comme par échelons&1ers le nord4 au del6 du lac de Qallenstadt4 le massi? du 9peer et du 9antis élargit subitement les 8lpes aux dépens desplaines de la 9uisse et de la a<ière4 en ?ormant une sorte d'échelon dont notre cercle mar"ue le bord& 1ers le midi les 8lpess' élargissent4 6 l' ouest du lac %a5eur4 aux dépens des plainesdu /iémont4 et ?orment un autre échelon4 tourné en sens in<ersedu précédent4 dont notre cercle pro?ite pour sortir moinspromptement de la région montagneuse& =n pourrait dire encore "u'aux points oB ces échelons ?orment saillie4 sur le lac deQallenstadt et sur le lac %a5eur4 les contours de la région

montagneuse présentent des angles rentrants "ui 0 déterminent unétranglement& Cet ensemble de circonstances établit une relationintime entre le primitif de la Nou<elle;Wemble et lastructure de l' une des parties

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les plus compli"uées des 8lpes& Les 8lpes occidentales et les 8lpes orientales présentent comme une ligne de suture placée

très;sensiblement dans la direction de notre cercle et "ui semblese lier 6 l' existence de la masse de granite de a<eno4 dont l'axe lui est parallèle& Le s0stème du Rhin est postérieur au grèsdes 1osges et antérieur au grès bigarré& Il est probablementantérieur aussi aux grès rouges de l' Asterel et du lac %a5eur4"ui semblent se rattacher au grès bigarré& Kuant aux terrains 5urassi"ues crétacés nummuliti"ues4 ils lui sontincontestablement postérieurs& Il est donc é<ident "ue pres"uetous les accidents stratigraphi"ues signalés dans la -one "uesuit le primitif de la Nou<elle;Wemble4 aux endroits oBelle tra<erse les 8lpes principales et les 8lpes maritimes4

sont postérieurs 6 l' origine première du s0stème "ue ce cerclereprésente& Cette conclusion est d' autant plus naturelle "ue la-one dont nous parlons contient des accidents stratigraphi"uesimportants dont la direction est exactement celle du s0stème des

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8lpes occidentales4 l' un des plus modernes de l' Aurope& Lanotice sur les s0stèmes de montagnes si#nale I= commese rapportant au système des 0lpes occidentales la #rande faillede la allée de la inth, qui court du lac de Qallenstadt -9rée en iémont, du E..F de Cassini. a différence d' orientation aec le système des 0lpes occidentales est de I

minutes seulement, c' est%-%dire complétement né#li#eable. Cettefaille se sépare notablement, ers le $%/, de la allée de lainth @ mais, de m6me que la série d' accidents si#nalés plushaut, elle passe - l' extrémité orientale du +aint%:othard./lle rend facile - comprendre la reproduction des accidentsstrati#raphiques du système du )hin - une époque #éolo#iquemoderne @ mais elle ne dispense pas d' admettre l' existence,dans le sous%sol fondamental, de ces accidents de date ancienne N9 parce que l' éruption du #ranite de ;aeno et celle des porphyres quartzifères sont antérieures au terrain 7urassique, et par

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conséquent beaucoup plus anciennes que le système des 0lpesoccidentales @ 3 parce que les deux directions, quoiqueoisines l' une de l' autre, ne sont pas identiques, conduisant,du pied oriental du +aint%:othard, l' une aux porphyresquartzifères de Creacuore, et l' autre au massif de rocheéruptie d' 9rée, qui se rattache au système serpentineux. C'

est un nouel exemple de l' influence que consere pour tou7oursun système d' accidents strati#raphiques sur les mouements et les altérations du sol qui en a été affecté. !amais les fracturesdu sol ne se resoudent assez solidement, pour que leur réouerture ne soit pas plus facile que la production defractures nouelles. ' histoire des filons se compose en partiedes #lissements des deux épontes surenus - plusieurs reprises, -la suite d' un premier remplissa#e ou de plusieurs remplissa#essuccessifs. ' auteur de la notice sur les s0stèmes demontagnes a souent insisté sur cet ordre d' idées, et dé7-m6me il a été reproduit en plusieurs endroits de ce rapport @

mais il n' a pas tou7ours été bien saisi. e principe de ladistinction - établir entre les influences de deux systèmes dont les orientations ne diffèrent #uère que de = de#rés et qui coexistent dans les m6mes lieux peut sans doute 6tre quelquefoisdifficile - appliquer, mais cela n' emp6che pas de oir qu' enrésumé le primiti? de la $ouelle%?emble traerse les 0lpes maritimes, de m6me que les 0lpes principales, en suiant une zone de peu de lar#eur, accidentée d' une manière toutespéciale, et que dans cette zone il rencontre des points derepère très%précis, dont on ne pourrait l' écarter sans #Lter sa position, tels que le confluent de ;ischofszell, le pont de

*i#iandone, le cap sous%marin au midi d' 0ntibes. Cela donne plus de force - la remarque faite ci%dessus i I i , que,dans les parties o2 il traerse des contrées suffisamment connues,

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le primiti? de la $ouelle%?emble est 7alonné par beaucoupde points remarquables. !' a7outerai en outre, - ce su7et, quedans la mer d' &hots, d' après la carte dé7- citée de *

loix, notre cercle sort du continent asiatique au point de 7onction d' une c"te basse aec le promontoire que termine le cap+hostaoff, et qu' en sortant de cette mer il tronque si lé#èrement l' <le de aramusir, qu' on peut dire qu' il s' adapte aec précision - la c"te rectili#ne, de 3 o ilomètresde lon#ueur, par laquelle cette <le se termine - l' /%+%& lelon# du détroit de l' 0mphitrite. e primiti? de la$ouelle%?emble a été adopté, ainsi qu' on l' a dé7- rappelé,comme grand cercle de comparaison du s0stème du Rhin4 etil nous reste 6 examiner a<ec "uel degré de précision il remplitles conditions aux"uelles ce grand cercle de comparaison doit

satis?aire& Notre primitif ?orme a<ec le primitif de l'Atna4 représentant du s0stème du ,énare4 un angle de 3+degrés du c:té du nord;est& =r4 d' après le tableau de la page2O i de la notice, le #rand cercle de comparaison proisoiredu s0stème du Rhin ?ait a<ec celui du s0stème du ,énare4 et dumme c:té4 un angle de E..F la di??érence est de E..F & =r cettedi??érence ne peut tre regardée comme considérable lors"u' on sereporte 6 la détermination première de l' orientation du s0stèmedu Rhin4 ?aite d' après une série de ?ailles orientées 6 peuprès parallèlement les unes aux autres4 du E..F & La mo0enne de cesdirections estimées en nombres ronds de degrés peut très;bien

tre en erreur de O minutes& Il para7t donc "ue le primitif de la $ouelle%?emble peut 6tre adopté pour représenter lesystème du )hin. 9l est rai qu' on a fait passer le grandcercle de comparaison proisoire du s0stème du Rhin par 9trasbourg D mais on peut <oir4 page 3* de la notice 4 "uec' était 6 titre pro<isoire et sans moti? péremptoire4 pour nepas le déplacer ultérieurement et le transporter4 par exemple4 aulac de Constance&

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Kuant au s0stème du Rhin considéré en lui;mme4 6 son gerelati?4 6 sa composition4 ce "ui précède ne conduit 6 aucunchangement 6 ce "ui a été dit sur ce su5et dans la notice sur les systèmes de monta#nes 4 page + et autres& $ <oir latable de l' ou<rage& $ diamétral (c système des 0lpesoccidentales . le cercle placé au "uin-ième rang dans letableau des I 23 intersections est le diamétral !c4représentant du s0stème des 8lpes occidentales& Ce grand cercle4assu5etti 6 passer au point !4 centre du pentagone européen4

près de Remda4 en 9axe4 et au point C "ui tombe près des monts 8ldan dans la 9ibérie orientale4 a pour p:les les intersectionsdu dodécaédrique ré#ulier du cap Corrientes et de 9ingapour et d' un trapézoédrique ,i au"uel le point C appartient

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comme p:le& Ces deux intersections tombent4 l' une sur les c:tesdu %exi"ue4 près du cap Corrientes et l' autre dans l' océanIndien4 au sud des 7les /eros;anhos& Le diamétral !cpénètre dans le cadre de la carte géologi"ue de la France par lec:té oriental& Il coupe le Nec>ar au;dessous de l' in?lexion etdu con?luent "ui existent au;dessus d' Asslingen4 et4 remontant

"uel"ue temps la <allée4 il en sort 6 une autre in?lexion situéeau;dessus de Nurtingen4 et entre 6 Reuttlingen sur l' 8lpe dela 9ouabe& Il suit 6 peu près la ligne culminante de ce plateaucalcaire 5us"u' au point oB il rencontre le !anube au;dessus de%ohringen& /lus loin4 il suit les coteaux 5urassi"ues "uibordent 6 l' est la <allée de l' 8itach et ensuite la crte desRanden4 plateaux calcaires "ui prolongent l' 8lpe de la 9ouabe 5us"u' au Rhin& Il passe ce ?leu<e précisément au pont de@aiserstuhl4 "ue la disposition générale des localités auraconduit 6 placer dans la direction prolongée de la partieméridionale de l' 8lpe de la 9ouabe et des Randen4 direction

dont notre cercle est la représentation la plus exacte& An suisse4 le diamétral !c coupe la cha7ne calcaire de Regensberg

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et le cours de la Limat 6 peu de distance du dé?ilé dans le"uelcoule la source minérale de aden4 "u' il laisse 6 >ilomètres 6 l' =;N;= D puis il tra<erse les plaines de l' 8rgo<ie4 près de l' extrémité d' a<al des petits lacs de

.allM0l et de 9empach4 pour aller couper4 un peu 6 l' A deQillisau4 le trapézoédrique ,b du s0stème du ,atra& Laposition de ce point de croisement4 sur le"uel 5' aurai 6 re<enir plus loin4 n' est pas moins remar"uable par rapport 6 lastructure de la 9uisse "ue celle du point de croisement dé56signalé près de 9channis4 dans la <allée "ui 5oint le lac deQallenstadt 6 celui de Wrich& Notre cercle entre ensuite dansles 8lpes par les montagnes de Nagel?luhe de l' Antlebuch4 oBil suit la crte "ui limite 6 l' ouest la <allée de la /etite;Amme4 et oB il coupe la <allée de la Erande;Amme au coude "u'elle ?orme en tra<ersant la prolongation de cette mme crte& Il

laisse 6 l' =4 6 Iou >ilomètres seulement de distance4 sur une crte parallèle4 plus courte mais plus éle<ée4 le sommet dumont Nap?4 éle<é de I4 O mètres et point culminant de toutle groupe4 "ui est 6 la ?ois un magni?i"ue bel<édère pour contempler les beautés pittores"ues de la 9uisse et un point derepère approximati? très;remar"uable pour le diamétral !c&Ce grand cercle atteint bient:t après le lac de ,hun4 "u' iltra<erse dans sa partie la plus caractérisée4 celle oB <iennentexpirer sur ses bords4 l' une en ?ace de l' autre4 la cha7ne du.ohgant et celle du Niesen& Il laisse 6 I >ilomètre 6 l' A;9;A le <illage de %erligen4 bti sur l' extrémité des couches

nummuliti"ues de la première de ces cha7nes& Le Niesen4 6proprement parler4 ne baigne pas son pied dans le lac de ,hun4il en est séparé par la @ander4 "ui en détache un tronçon4 maisde ce tronçon part un éperon sur le"uel se trou<e le <illage d'

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8eschi et "ui touche pres"ue les eaux du lac& C' est par l'éperon et le <illage d' 8eschi "ue le diamétral !c abordeles 8lpes bernoises& Franchissant la @ander4 il atteint lemassi? du Niesen4

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dont il laisse 6 I >ilomètre 6 l' =;N;= la cime éle<ée de 4 32 mètres4 et dont il suit le ?lanc A;9;A en c:to0ant4 6Iou >ilomètres de distance4 sa crte rectiligne ?ormée deterrain nummuliti"ue& ,ra<ersant ensuite les pelouses arrondiesdu col de .ahnenmoss4 il entre en 1alais par les an?ractuositéshardies du col du RaM0l4 et <a couper la %orges et le Rh:neprès de leur con?luent4 un peu au;dessous de 9ion& 9ur le hautdu ?lanc méridional de la <allée du Rh:ne4 notre cercle passe 6

Iou >ilomètres 6 l' A;9;A de la pierre;6;<oie pierre -oir 4 montagne éle<ée de plus de 4 3 oo mètres4 dont lenom signale 6 la ?ois les ?ormes élancées et l' admirablepanorama "ui se déploie autour de sa cime& Il tra<erse ensuite la!rance de agnes près de Chable4 la !rance d' Antremont au;dessus d' =rsières et la !rance de Ferret 6 ranche4 puis ilentre en /iémont par le col Ferret& L64 restant sur lescalcaires schisteux du lias "ui ?orment le col4 il rase 6 en<ironI >ilomètre de distance les roches primiti<es des Erandes;Horasses4 "ui ?ont partie du massi? du mont lanc D par oB l'on <oit "ue la pierre;6;<oie4 le Niesen et le mont Nap? sont

placés sur une ligne droite4 tangente 6 la base de ce massi? dominant& Notre cercle c:toie cette ligne dans toute sa longueur 6 Iou >ilomètres en<iron de distance4 distance minime etpres"ue négligeable "uand il s' agit d' aussi grosses masses&9ans mme la négliger4 on peut remar"uer "ue l' association denotre cercle 6 cette ligne4 sur une longueur de I O o >ilomètreset au del64 est de sa part une adaptation singulièrement précise6 la structure des 8lpes occidentales& !ans la partie oB il<ient raser le mont lanc4 notre cercle se trou<e dans l'intérieur de la circon<allation cratéri?orme4 depuis longtempssignalée4 dont les couches 5urassi"ues et crétacées soule<ées aux

approches du colosse alpin en<ironnent sa masse

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imposante D mais il n' 0 pénètre pas plus a<ant4 et il ne touchenulle part les roches primiti<es& !ans la branche piémontaise du1al;Ferret4 il se tient constamment sur le ?lanc 9;A opposéau mont lanc4 et4 passant entre les rochers graniti"ues de9axe et la cime du mont Cormet4 ?ormée de roches 5urassi"ues

altérées par les phénomènes métamorphi"ues4 il coupe la !oire;altée4 entre Courma0eur et /ré;9aint;!idier4 dans la gorgepar la"uelle elle s' échappe <ers 8oste4 gorge dans la"uelle

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coule la source minérale de Courma0eur et par la"uelle notrecercle sort lui;mme obli"uement de l' enceinte cratéri?orme& Anse reportant 6 ce "ui a été ci;dessus $ /i ++ $4 de la manièredont le dodécaédrique rhomboïdal 4 axe <olcani"ue de la%éditerranée4 rase le contour du cratère de soulè<ement de,énéri??e4 on <oit "ue notre cercle se conduit ici pres"ue de la

mme manière D cependant il pénètre un peu dans l' intérieur dela circon<allation cratéri?orme& Il passe 6 Io >ilomètres de l'axe du mont lanc4 tandis "ue le dodécaédrique rhomboïdalpasse 6 2 >ilomètres seulement de l' axe du pic de ,énéri??e Dmais ici les masses sont plus considérables et la ?igure totalebeaucoup plus grande& An dernière anal0se4 on <oit de part et d'autre des éléments de grandeurs comparables se combinant d' unemanière "ui n' est pas dépour<ue d' analogie& 9orti de la sphèredu mont lanc un peu au;dessus de /ré;9aint;!idier4 notrecercle remonte la <allée de la ,huile4 et il entre dans la9a<oie en sui<ant la crte "ui borde 6 l' A;9;A le col du

/etit;9aint;ernard4 oB certaines <ersions ?ont passer 8nnibal a<ec ses éléphants il laisse la route carrossable "uile tra<erse au5ourd' hui 6 I >ilomètre dans l' =;N;=& Ilcoupe ensuite l' Isère perpendiculairement 6 sa direction dansles gorges pro?ondes oB il coule au;dessous du mont 1alaisan;9ur;9ce-4 et4 sui<ant les crtes "uart-euses et primiti<es "uien<ironnent la mine de /e-e04 il <a dans la <allée du !oroncouper4 au;dessus de osel4 le trapézoédrique ,i du s0stèmedu mont 1iso& Le point d' intersection tombe au ?ond

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de la <allée sur une expansion de roches primiti<es "ui semblepréparée pour le rece<oir& /lus loin notre cercle4 tra<ersant lesmontagnes neigeuses oB prennent naissance les <allées des 8llueset de elle<ille4 ?ranchit l' 8rc au;dessus d' =relle et 6 3>ilomètres au midi de ce <illage D il coupe4 sur la ri<e gauchede la mme ri<ière4 comme il a été dit ci;dessus4 letrapézoédrique ,a du s0stème du 1ercors& /assant ensuite4 6l' ouest du mont ,abor4 6 la naissance des <allées de 1almenier

et de onnenuit4 il <a couper4 au pied oriental du col deLautaret4 la source de la Euisane4 dont les eaux descendent<ers riançon& Il aborde le massi? des montagnes graniti"ues del' =isans par la pointe de l' espèce d' éperon "ui s' en détache<ers l' A;N;A et sur la sur?ace du"uel il rencontre letrapézoédrique ,ia du s0stème du %orbihan& Il tra<erse cesmontagnes aux ?ormes hardies et crénelées en laissant 6 >ilomètres <ers l' =;N;= le hameau de la érarde4 bti prèsdu con?luent de plusieurs torrents4 au centre approximati? de l'enceinte cratéri?orme décrite autre?ois par l' auteur de lanotice & Il 0 laisse4 6 >ilomètres 6 l' A;9;A4 la pointe

des 8rcines ou des écrins4 éle<ée de 4 Io O mètres et cimeculminante de tout le groupe4 puis4 6 >ilomètres4 le Erand;/el<oux4 éle<é de 34 J3 mètres4 "ui lui donne son nom& Ilsort en?in du cratère graniti"ue par les cimes éle<ées "ui

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dominent la %uande de ellone et le col de 9as& Lediamétral !c tra<erse alors la partie supérieure du <alEodemard4 oB il coupe4 sur le bord du torrent de la 9e<eraise4le trapézoédrique ,tbbc de l' .écla4 dont on a parlé ci;dessus $ / * i $& Continuant son cours au milieu des rochesprimiti<es dans les"uelles sont encaissés le <al Eodemard et la

<allée de Champoléon4 et s' adaptant a<ec précision 6 une crtecontinue "ui s' étend

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de la <allée de 9e<eraise 6 celle du !rac4 notre cercle passe 6la montagne de Chaillol;Le;1ieil4 éle<ée de 34 Io * mètres4"ui couronne cette crte et "ui est la plus a<ancée <ers le suddes hautes montagnes primiti<es du !auphiné& La situation de la

crte du Chaillol par rapport au groupe de la érarde n' estpas dénuée d' analogie a<ec celle de la crte du Niesen par rapport au groupe du mont lanc4 et les deux crtes approchentbeaucoup d' tre dans le prolongement l' une de l' autre& Laposition de l' une et de l' autre par rapport au groupecratéri?orme "ui lui correspond rappelle celle du manche d' uneraquette - 7ouer au <olant , et telle est aussi, - Ténériffe,la position de la cr6te d' /l%Cuchillo par rapport au cratèrede soulèement. +ir Henry T (e a ;èche, dans sesResearches In ,heoretical :eolo#y 4 a donné $ page ii4?igure o $ un petit diagramme "ui peut ser<ir d' illustration

6 ces rapides aperçus& /assant le !rac au con?luent du torrentd' 8ncelle4 le diamétral !c tra<erse les montagnes peuéle<ées "ui accompagnent le col de a0ard4 passe dans la <illemme de Eap et s' identi?ie successi<ement a<ec des portionsasse- étendues de la grande route de Eap 6 %arseille4 dutorrent des e-ines et de la !urance4 ce "ui montre "ue4 malgrél' abaissement du relie?4 sa direction continue 6 tre imprimée 6la topographie de la contrée& Il "uitte la !urance au coude "uecette ri<ière ?orme près de ,he-4 coupe le uech au;dessus deRibiers4 dans le <oisinage de plusieurs con?luents4 et <atra<erser la crte de la montagne de Lure par l' une de ses

principales sommités4 sur la"uelle4 comme on l' a dé56 dit page3 o 4 il coupe l' hexatétraédrique .aa du s0stème du/e0chagnard& /oursui<ant son cours <ers le 9;9;A sur lasur?ace peu tourmentée des terrains crétacés et tertiaires4 notrecercle coupe la cha7ne du Leberon au N;= de 1itrolles et la!urance4 détournée <ers l' ouest4 6 3 >ilomètres au;dessous ducon?luent de la Lè-e& La <allée de cette dernière ri<ière4 demme "ue plusieurs <allées et

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autres accidents des plateaux circon<oisins4 suit 6 peu près la

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direction de notre cercle4 "ui est aussi celle de la !urance4depuis le con?luent de la leone 5us"u' 6 celui du 1erdon& !ansle département des ouches;!u;Rh:ne4 ce mme cercle laisse 6l' =4 6 moins de >ilomètres de distance4 le petit champignonbasalti"ue isolé de eaulieu& Il coupe la ,ouloubre4 près du<ieux chteau de la Calade4 au coude oB la tra<erse la route d'

8ix 6 8<ignon4 et l' 8rc dans la courbe "u' elle décrit autour du chteau de 9aint;/ons& Il aborde la cha7ne calcaire "uipasse au midi de l' étang de erre4 6 I >ilomètre 6 l' ouest dutunnel de la Nerte4 dans le"uel passe le chemin de ?er d' 8rles6 %arseille4 et il entre en?in dans la %éditerranée par le portde %égean4 situé un peu 6 l' ouest du point oB les calcaires 5urassi"ues et crétacés sont remplacés4 dans les ?alaises de lac:te4 par le terrain tertiaire miocène& !ans le gol?e du Lion4notre cercle4 laissant 6 l' est les 7les de Ratoneau4 de/omègue et du /lanier4 a<ant;corps des montagnes "ui dominent%arseille4 <a ?ormer un des c:tés du petit triangle dé56

mentionné ci;dessus $ / JO $& /oursui<ant son cours dans la%éditerranée4 le diamétral !c coupe l' 7le de %a5or"uepres"ue exactement sui<ant la ligne du cap Ferruch au cap9alinas D il entre en 8?ri"ue près du cap de ,ene-4 et4laissant 6 l' est l' =uansenis4 il tra<erse l' 8lgérieparallèlement 6 l' une des principales lignes d' accidents "ui s'0 dessinent et dans une région "ui en porte ?ortement l'empreinte il ?init par atteindre les montagnes "ui séparent lebassin du 9énégal de celui du Niger4 et sort du continent par la c:te du gol?e de Euinée& !u c:té opposé4 notre cercletra<erse dans le centre de l' 8llemagne la région principalement

occupée par le trias4 en coupant4 6 des in?lexions prononcées4non;seulement le Nec>ar4 mais encore la Haxt4 la ,auber et le%a0n4 et il rase 6 une asse- ?aible distance le sommet ducrochet "ue ?orme cette dernière ri<ière au;dessus de Qurt-bourg& Construit sur la belle carte géologi"ue dé56 citée de %ernard Cotta4 il coupe 6 9achsendor?? la pointe d' une petite

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protubérance de grès bigarré supérieur4 et 6 %osserberg celle dela prolongation extrme <ers le 9;A du grès rouge et duporph0re du ,hringerMald& ,ra<ersant en?in la région schisteusedu Fran>enMald4 il <a passer au point !4 centre du pentagoneeuropéen4 près de Remda& 8u del6 du point !4 tra<ersant encoreune grande étendue de plaines cou<ertes par le trias et lesdép:ts tertiaires4 il <a rencontrer la 9aale 6 une petitedistance au;dessous de .alle4 et couper la protubérance deporph0re "uart-i?ère et de grès rouge "ui se montre au nord decette <ille& /assant ensuite la %ulde et l' Albe un peu au;dessus de leur con?luent4 près de !essau4 il tra<erse les

plaines sablonneuses du randebourg4 et il entre dans la mer alti"ue par le 9tettin;.a??4 en touchant les petits lambeauxde terrain tertiaire "ui se montrent dans l' 7le de Qollin& !ansla alti"ue4 notre cercle c:toie l' 7le de Eothland et <a

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aborder le promontoire situé au 9;A d' 8bo& ,ra<ersantobli"uement la Finlande4 il en sort par son angle N;A 6 l'entrée de la mer lanche& Il coupe la pres"u' 7le située 6 l'est de cette mer4 puis4 dans la mer Elaciale4 l' 7le @lagueM4et <a raser la pointe méridionale de la Nou<elle;Wemble& Lamonographie de ce cercle n' a pas encore été ?aite d' une manière

complète pour les parties situées en dehors de la cartegéologi"ue de la France& He n' essa0erai pas de la compléter iciD 5e me borne 6 dire "u' après a<oir passé au point C4 situédans la 9ibérie orientale4 près des monts 8ldan4 il sort ducontinent en tra<ersant les lagunes "ui accompagnent4 au;dessousde 9o?is>4 la partie in?érieure du ?leu<e 8mour& Il coupeensuite l' 7le 9eghalien4 dont il sort un peu au sud du cap9oimono?4 et4 tra<ersant la mer d' =>hots>4 il entre dans l'océan /aci?i"ue par le détroit "ui sépare deux des 7les de lacha7ne des @urilles4 l' 7le @una;9iri et l' 7le Geterop ou9taten& Il rase a<ec précision la pointe N;A de @una;9iri4

en laissant au large la petite 7le ad5acente4 et plus loin4 6 sonentrée dans l' océan /aci?i"ue4 il détache aussi l' 7le de,schi>itan d' une cha7ne

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de petites 7les "ui ?ait suite 6 la pointe A;N;A de la terred' Gesso& Cette dernière 7le contient le <olcan de 9panberg&9ur les bords du détroit4 % Léopold !e uch ?igure cin"

<olcans4 au nombre des"uels se trou<ent le <olcan de 9panberg etle pic ,schatschanoburi4 d' oB <ient peut;tre le nom dechenal de ico donné 6 ce détroit& !ans l' intérieur du cadrede la carte géologi"ue de la France4 le diamétral !c est 5alonné d' une manière très;remar"uable& /lusieurs points biendé?inis se trou<ent exactement sur sa direction D d' autres4 enbeaucoup plus grand nombre4 et mme des crtes montagneusesconsidérables4 se trou<ent de part et d' autre 6 la distanceminime de I4 4 3 >ilomètres4 ?ormant une -one très;étroite4dont on ne pourrait le ?aire sortir sans gter sa position& !anscette -one4 et mme dans une -one plus large4 le dessin

topographi"ue de la carte géologi"ue de la France4 complété a<ecbeaucoup de soin d' après les documents les plus récents4 a<ant"u' on 0 construis7t les cercles du réseau4 indi"ue des rapportsintimes entre sa direction et celle des accidents orographi"ues&Ce cercle est donc aussi bien assis sur les accidentsorographi"ues "u' aucun de ceux "ue nous a<ons étudiés& Il nousreste 6 examiner s' il remplit les conditions nécessaires pour tre adopté comme grand cercle de comparaison du s0stème des 8lpes occidentales& L' auteur de la notice a<ait indi"uésuccessi<ement deux #rands cercles de comparaison proisoirestrès;<oisins l' un de l' autre pour le s0stème des 8lpes

occidentales4 l' un passant par %arseille et Wrich4 l' autrepar l' 7le de Riou et .ohentMiel& Ces deux cercles s'approchant l' un et l' autre très;près du point !4 centre dupentagone européen4 près de Remda4 il était naturel de chercher

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parmi les cercles du réseau "ui 0 passent le représentantdé?initi? du s0stème des 8lpes occidentales&

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/armi ces cercles se trou<e notre diamétral !c4 "ui ?aita<ec le grand cercle de comparaison du s0stème du ,énare unangle de E..F & !' après le tableau de la page 2O de la notice, l' an#le formé par les #rands cercles de comparaison dessystèmes des 0lpes occidentales et du Ténare est de E..F . adifférence est de E..F c' est%-%dire très%petite, et le sens danslequel elle tombe ient encore contribuer - la rendre tout - fait né#li#eable. /n effet, l' arc *arseille%?Rrich s' écarte duméridien d' eniron un de#ré de plus que l' arc <le de )iou%HohentOiel, et, le diamétral (c s' écartant du grand

cercle de comparaison proisoire du s0stème du ,énare4 et4par suite4 du méridien4 de E..F de plus "ue le dernier4 on <oit"u' il tombe entre les deux grands cercles de comparaisondi??érents "ui a<aient été successi<ement indi"ués4 mais beaucoupplus près de celui "ui a<ait été pré?éré "ue de celui "ui a<aitété abandonné& Le déplacement trans<ersal "ue le cercle a subipour passer dans les Randen plut:t "u' 6 .ohentMiel étant d'ailleurs insigni?iant4 on <oit "ue le diamétral !c ?orme4pour le s0stème des 8lpes occidentales4 un grand cercle decomparaison très;con<enable& 9ous le rapport de son adaptation 6l' orographie des 8lpes4 il est in?iniment supérieur et mme

hors de toute comparaison a<ec les deux #rands cercles decomparaison pro<isoires qu' on aait cependant cherché - placer le mieux possible par oie de tLtonnement. e diamétral (c est très%oisin du primiti? de la $ouelle%?emble, qu' il coupe au point (, près de )emda, sous un an#le de E..F seulement . Cependant les deux cercles sont parfaitement distincts,renfermés dans des zones étroites dont on ne peut les fairesortir ni l' un ni l' autre sans leur faire perdre les caractèresqui les distin#uent, et, de m6me que dans d' autres cas analo#uesmentionnés plus haut, pa#es 3 i M, 35 i, etc., on ne peut son#er ni -

pGGM

les confondre, ni - remplacer l' un par l' autre, ni - lesremplacer tous les deux par une moyenne. &n peut en outreremarquer que, lorsque des dislocations appartenant aux deux systèmes coexistent dans une m6me contrée, elles se distin#uent par leurs directions, quelque peu différentes qu' elles soient,aussi bien que par leurs L#es relatifs. &n l' a u ci%dessus par

les failles du système des 0lpes occidentales qui existent dansla allée de la inth. (ans le #roupe m6me du mont ;lanc, ontroue le massif du ;reent et des 0i#uilles%)ou#es et

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quelques massifs accessoires, dans lesquels les couches de roches primities, redressées suiant l' orientation du système du )hin, sont recouertes en stratification discordante, d' après lesobserations de * $eer de +aussure, de +ir Henry (e a;èche, de * 0lphonse 1are et de l' auteur m6me de lanotice , par les couches inférieures du lias, ce qui conduit -

attribuer - leur redressement l' ancienneté indiquée par leur direction. /n d' autres points, pour des motifs dé7- exposés plusieurs fois, il a pu arrier que les dislocations dépendantesdu système du )hin aient été reproduites - l' époque o2 s' est formé le système des 0lpes occidentales. Juant au système des 0lpes occidentales considéré en lui%m6me, - son L#e relatif, -sa composition, ce qui précède ne conduit - rien chan#er - ce qui en a été dit dans la notice sur les s0stèmes de montagnes , pa#es G, 9o 4 i et autres oir la table de l' oura#e ,et - ce qu' y ont a7outé les obserations faites en 0l#érie oir ci%dessus, M% 5 .

p>A

0pplications du réseau penta#onal. e réseau penta#onal est susceptible de différentes applications scientifiques outechniques. (epuis dix%huit ans il en a reBu plusieurs qui méritent d' 6tre si#nalées, et dont un rapide aperBu fera l' ob7et de cette cinquième et dernière partie du rapport. 0pplications - la topo#raphie. e réseau penta#onal est

représenté dans la nature par un système de #rands cerclesimprimés en caractères #éolo#iques sur la surface de la terre.es uns sont les grands cercles de comparaison d' autant desystèmes de monta#nes, et les autres sont liés aux premiers par les lois de la symétrie penta#onale. es cercles du réseau penta#onal comprennent un très%#rand nombre de pointsremarquables qui sont, ri#oureusement ou approximatiement, leurs 7alons ou leurs repères @ mais ils ne comprennent pas tous les points remarquables du #lobe. 0insi qu' on l' a dé7- rappelé précédemment, pa#e MI, le mont ;lanc, le mont (ore, leCantal, etc. $e se trouent sur aucun des cercles du réseau que

nous aons étudiés. 9ls se troueront probablement sur des arcs parallèles aux premiers, qui produiront un plexus beaucoup plusserré encore que celui dont nous nous sommes occupé. ' essencedes systèmes de monta#nes est de se composer chacun d' unenombreuse série de cha<nons respectiement parallèles au grandcercle de comparaison 4 mais placés pour la plupart en dehorsde ce grand cercle4 6 des distances plus ou moins grandes4 "uiatteignent "uel"ue?ois ou dépassent mme Io degrés $ soit I4Ioo >ilomètres

pOS

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ou O o lieues de cha"ue c:té $& Les points remar"uables de cescha7nons latéraux sont nécessairement en dehors du #rand cerclede comparaison . 9l est rai qu' ils se trouent fréquemment sur des cercles transersaux, comme on en a u de très%nombreux exemples dans les études consi#nées ci%dessus @ et, pour le direen passant, la manière dont les cercles du réseau, examinés dans

le cours de ce rapport, traersent les cha<nes olcaniques des 0Bores, des 0ntilles, des <les +andOich, des <les 0leutiennes, des <les Suriles, du !apon, etc. (onne une #rande force -cette remarque N néanmoins, quoique très%fréquentes, cesrencontres sont cependant encore des faits particuliers. *ais lesarcs de #rands cercles qui représentent les axes des différentscha<nons de monta#nes et les arcs soumis - la m6me loi de parallélisme qui représentent des failles ou autres fissures del' écorce terrestre, des li#nes de points d' éruption, etc., prisdans leurs lon#ueurs limitées ou lé#èrement prolon#és, se coupent entre eux ou coupent les cercles du réseau en un nombre presque

infini de points, nécessairement coordonnés - la symétrie penta#onale, et formant une sorte de quinconce que l' auteur dela notice sur les s0stèmes de monta#nes a nommé quinconce penta#onal & Les points d' intersection des cercles du réseaupentagonal ?ont eux;mmes partie de ce "uinconce D ils en sontles points du premier ordre4 et l' auteur a désigné tous lesautres sous le nom de points secondaires & Comparés aux pointsgéodési"ues4 les premiers représentent les sommets de la grandetriangulation4 et les autres les sommets des triangles du secondet du troisième ordre& La plupart4 sinon la totalité des pointsremar"uables de l' écorce terrestre4 appartiennent soit aux

points du premier ordre4 soit aux points secondaires duquinconce penta#onal & Le quinconce penta#onal est lecaneas ?ondamental de la topographie , soit qu' on laconsidère au point de ue purement oro#raphique,

p>G

soit qu' on y comprenne la connaissance des substances diersesdont le sol se compose et de celles qui y forment des accidents

et qui en constituent la richesse. e "uinconce pentagonal ne pourrait 6tre tracé d' une manière complète que sur des plans d' une très%#rande échelle, car il derait comprendre le tracé de latotalité des fissures qui traersent le sol. *ais, suiant l' échelle - laquelle on opère, on peut faire, d' après leur importance relatie, un choix parmi les axes de soulèement, lesfailles, les fissures, les ali#nements de tous #enres, et il n' est pas nécessaire d' en tracer un très%#rand nombre pour arrier , suiant une expression empruntée au lan#a#e des artistes, 6mettre un pays dans ses li#nes & %m élie !e eaumont et!e Chancourtois a0ant été chargés4 en I 2O4 de compléter et

de terminer la carte géologi"ue du département de la .aute;%arne4 préparée par % 8 !uhamel4 ingénieur en che? des mines4"u' une mort prématurée a<ait empché de la terminer4 ontentrepris de ?aire pour ce département l' opération "ui <ient d'

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tre indi"uée& Leur tra<ail a paru en I 2+4 et 5e <ais endonner une idée sommaire& Ils ont obser<é a<ec attention et tracéa<ec le plus grand soin4 sur la carte dite d' état%ma7or 4publiée par le dép:t de la guerre 6 l' échelle de E..F 4 les?ailles et autres accidents stratigraphi"ues "ui sillonnent lesol du département de la .aute;%arne4 oB ils ache<aient en mme

temps de tracer d' une manière détaillée les contours desdi??érentes ?ormations géologi"ues& Ils ne se sont pas contentésde rele<er simplement 6 la boussole les directions des ?ailles etdes in?lexions des couches D ils en ont per?ectionné le tracé4 enétudiant la manière dont ces accidents géologi"ues s' adaptentaux détails des accidents topographi"ues ?igurés a<ec une rareprécision sur les cartes du dép:t de la guerre& Ils se sont aidésen mme temps de la remar"ue pres"ue séculaire de Qerner et desmineurs de l' 8llemagne4 "ue les ?ailles ou ?entes dansles"uelles ont été déposés les ?ilons métalli?ères sontcoordonnées entre elles par

pOS

?aisceaux4 dans chacun des"uels toutes les directions sontsensiblement parallèles les unes aux autres& Ils sont par<enus decette manière 6 représenter toutes leurs obser<ations par seizefaisceaux de li#nes parallèles . (es li#nes tirées par ;uxières%ez%;elmont, o2 un pointement #ranitique attirespécialement l' attention, parallèlement - ces seize directions,

ont formé la rose des directions obser<ées du département dela Haute%*arne. es seize rayons de cette rose représentent, enm6me temps, la plupart des directions suiant lesquelles * (eChancourtois a constaté que s' ali#nent les nombreux #<tes deminerais de fer qui sont exploités dans le m6me département,ainsi que les masses de #ypse et les sources minérales. Cesali#nements, que * (e Chancourtois a tracés aec la plusscrupuleuse attention, sont fi#urés sur la carte de la Haute%*arne par des li#nes en points lon#s imprimés en rou#e, tandisque les failles sont fi#urées par des li#nes pleines, et lesli#nes d' inflexion des couches par des li#nes en points lon#s,

imprimées les unes et les autres en bleu. *al#ré tous les soinsqu' ils aaient apportés - ce traail, exécuté aec lesinstruments usuels, *m élie (e ;eaumont et (e Chancourtoisont déclaré qu' ils ne pouaient espérer d' aoir atteint une précision absolue, et ils ont indiqué eux%m6mes la limite deleurs prétentions - cet é#ard, en se bornant - coter en de#rés et quarts de de#ré E..F les orientations fi#urées sur leur rosedes directions obserées & L' exactitude de ces orientationsdemeure mme su5ette 6 leurs 0eux 6 certaines réser<es "u' ilsont indi"uées4 en a5outant "ue peut;tre "uel"ues ?ailles ont ététracées d' une manière trop continue4 surtout dans les terrains

argileux& Kuoi "u' il en soit4 la rose des directions obseréesde la Haute%*arne, qui est réellement la quintessence de lastrati#raphie de la contrée, étant #raée et irréocablement tirée depuis un certain temps, * élie (e ;eaumont a été

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curieux de saoir quels rapports

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les seize directions releées dans la Haute%*arne pourraient aoir aec les directions qu' il aait antérieurement adoptées pour les différents systèmes de monta#nes de l' /uropeoccidentale, et la comparaison dont il s' a#it a été, de sa part,l' ob7et d' un traail spécial qu' il a communiqué - l' académie

des sciences. 9l a exécuté, par les méthodes ordinaires de latri#onométrie sphérique, les calculs nécessaires pour mener, ducentre de la rose des directions obserées 4 placé 6uxières;Le-;elmont4 par E..F de latitude N et par E..F delongitude A de /aris4 une ligne parallèle 6 l' élémentcorrespondant de chacun des #rands cercles de comparaison desdi??érents s0stèmes de montagnes de l' Aurope occidentale& Cesparallèles de<aient ?ormer une rose des directions théoriquessusceptible d' tre comparée 6 la rose des directions obseréesdé7- #raée sur la carte. )ien n' exi#eant que l' auteur selimitLt dans la composition de cette rose des directions

théoriques, il y a fait entrer des parallèles - une #rande partiedes cercles principaux du penta#one européen, ainsi qu' - plusieurs cercles auxiliaires qui, par leur analo#ie aec lescercles dé7- employés pour représenter des systèmes de monta#nes,lui paraissent susceptibles d' 6tre pris utilement enconsidération. /xcluant seulement les cercles qui passaient éidemment - une trop #rande distance de ;uxières%ez%;elmont pour que leur influence pKt s' y faire sentir et encore en a%t%il introduit, pour en amener la discussion, quelques%uns qui étaient dans ce dernier cas , il a calculé les orientations de parallèles menées par ;uxières%ez%;elmont - quarante%trois

cercles différents. )emarquant, en outre, que, lorsque desaccidents strati#raphiques se sont produits parallèlement - unecertaine direction, des fissures ont dK se produire aussi,quoique sur une moindre étendue, perpendiculairement - cette m6medirection, il a tenu compte é#alement des perpendiculaires aux #rands cercles pris en considération. 9l a eu ainsi, pour

p>M

en composer la rose des directions théori"ues , quatre%in#t%six orientations perpendiculaires entre elles deux - deux, parmi lesquelles il était rationnellement amené - chercher les seizedirections obserées. - l' aide de toutes ces données, il a forméun tableau présentant, relatiement - chacun des cerclesintroduits dans la rose , l' orientation de la parallèle qui lui est menée par ;uxières%ez%;elmont, la lon#ueur de la perpendiculaire abaissée du m6me lieu sur ce cercle, et l' orientation, - son point de départ, de cette perpendiculaire, quela parallèle coupe - an#le droit en ce m6me point. (es colonnesspéciales du m6me tableau sont consacrées aux orientations

obserées, rapportées - ;uxières%ez%;elmont, aux différencesexistantes entre chacune de ces dernières et celle desorientations théoriques qui s' en rapproche le plus, différencesqu' il a nommées, par cette raison, différences minima , et

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enfin aux différences entre les orientations obserées et cellesdes orientations théoriques qui, après discussion, ont parudeoir 6tre adoptées pour représenter les premières. es quarante%trois parallèles, 7ointes aux quarante%trois perpendiculaires,ont donné un total de quatre%in#t%six orientations calculées,qui ont été ran#ées dans la troisième colonne du tableau, suiant

l' ordre dans lequel elles se succèdent en partant du $ pour aller par l' / ers le +, et les différences ont été ran#éesdans un ordre correspondant. &n aurait pu croire que ces quatre%in#t%six orientations se seraient réparties dans la demi%circonférence, de manière - la diiser en petits secteurs ayant chacun une amplitude peu différente de 3 de#rés @ et très% probablement il en aurait été - peu près ainsi pour desorientations prises absolument au hasard. *ais les quatre%in#t%six orientations inscrites, dériant du réseau penta#onal 4portaient nécessairement l' empreinte de la s0métrie du réseau4et elles ont

pOS*

accusé leur origine en ?ormant des ?aisceaux asse- étroits etsou<ent mme très;resserrés4 séparés par des inter<alles <ides d'une amplitude plus ou moins grande& =n a <u se reproduire lecaprice apparent si#nalé plus haut, pa#e GM, par lequel lasymétrie penta#onale s' est réélée pour la première fois. esorientations inscrites dans le tableau, étant perpendiculaires

deux - deux, étaient nécessairement réparties de la m6me manièredans les deux quarts de circonférence compris entre E..F et entre. (ans la demi%circonférence entière, les faisceaux étaient aunombre de 3= séparés par 3= interalles ides, et lesfaisceaux étaient tellement serrés, que tous ensemble ils necomprenaient que E..F , tandis que les 3= interallesembrassaient E..F . Ce #roupement des orientations théoriques enfaisceaux a 7oué nécessairement un r"le prépondérant dans ladiscussion - laquelle l' auteur a dK se lirer pour déterminer quelles étaient, parmi les orientations théoriques, cellesauxquelles il conenait le mieux de rapporter les seize

orientations obserées dans le département de la Haute%*arne.Comme il serait difficile d' abré#er cette discussion, qui, enraison de son étendue, ne peut 6tre reproduite dans le présent rapport, 7e dois me borner - en consi#ner ici les principaux résultats. /n empruntant aux cercles du réseau penta#onal quatre%in#t%six orientations, pour les rapprocher, sans autres préliminaires, de seize orientations obserées, on aurait pucraindre de faire na<tre une confusion presque inextricable. *aisil n' en a pas été ainsi, et, en éclairant, lorsque la nécessités' en est fait sentir, les résultats bruts des rapprochementsnumériques par les considérations que fournissait naturellement

la constitution #éolo#ique de la contrée, l' auteur a purapporter rationnellement les obserations faites dans la Haute%*arne aux systèmes de monta#nes dont l' influence s' y est fait sentir, sans 6tre obli#é d' admettre entre les orientations

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obserées et les orientations calculées des différences tropconsidérables.

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Ces différences, notées comme posities ou comme né#aties,suiant que l' orientation obserée s' éloi#ne ou se rapproche dunord plus que la direction calculée - laquelle on la compare,sont le plus souent très%faibles, les plus fortes ne dépassant pas trois - quatre de#rés. a rose des directions obser<éesse compose de seize rayons, dont chacun représente un #roupe plusou moins nombreux de failles, de directions de couches repliéesou redressées et d' ali#nements répandus dans différentes partiesdu département. (ans chacun de ces #roupes, les orientations sont très%peu différentes les unes des autres, sans 6tre cependant

assez complétement identiques pour qu' on ne puisse pas lessoupBonner quelquefois d' appartenir - des systèmes distincts,mais d' orientations très%oisines. /n rapprochant les seizeorientations obserées des quarante%trois orientations calculéeset de leurs perpendiculaires, l' auteur a troué que in#t%deux de ces orientations théoriques pouaient aoir des représentants parmi les orientations des accidents strati#raphiques dudépartement de la Haute%*arne, et il a m6me mentionné en outredeux rapprochements douteux. armi les in#t%deux rapprochementsadmis, douze, c' est%-%dire plus de la moitié, se sont présentésdès l' abord N on n' a eu qu' - rattacher l' orientation obserée

- l' orientation théorique qui s' en éloi#nait le moins, et qui souent ne présentait aec la première qu' une différenceextr6mement faible, comprise parmi les seize différences minimainscrites dans une colonne particulière du tableau et reproduites parmi les in#t%deux différences relaties aux orientations choisies. (ans les dix autres cas, desconsidérations #éolo#iques ont conduit - rapprocher la directionobserée d' une direction calculée autre que celle qui s' enéloi#nait le moins. ne orientation obserée, qui tombait entredeux orientations calculées, a quelquefois été considérée commeréunissant - la fois des li#nes se rapportant aux deux dernières.

(' autres fois il a paru que le cercle auquel se

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rapportait l' orientation calculée la plus oisine d' uneorientation obserée aait des rapports #éolo#iques moinsnaturels aec la constitution #éolo#ique du département de laHaute%*arne qu' un autre cercle dont l' orientation s' éloi#nait un peu plus de l' orientation obserée, et on s' est

décidé - cheaucher par%dessus la première pour aller prendre laseconde. 9l en est résulté que quatre des différences minima un quart seulement de la totalité ne fi#urent pas dans la

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colonne relatie aux orientations choisies et y sont remplacées par des différences un peu plus fortes. C' est ainsi qu' ont étéintroduites dans la colonne relatie aux in#t%deux orientationschoisies dix différences qui ne sont pas des différences minima. (ans la discussion se sont offerts des rapprochementssin#ulièrement heureux, dont le résultat présente un caractère

frappant de érité. (eux cercles du réseau penta#onal, lediamétral (ac du système de la C"te%(' &r et letrapé-oédri"ue Tc du système du HundsrRc, se coupent, commeon l' a u précédemment, - +aint%*arcel, près de $oroy%ez%!ussey, dans la partie du département de la Haute%+a"ne la plus oisine de celui de la Haute%*arne. 9ls traersent l' unet l' autre la partie méridionale de la Haute%*arne, qui est celle o2 les failles sont le plus multipliées. 9l était naturel que leurs orientations fussent reproduites par celles des faillesaec une netteté particulière. &r, pour ces deux cercles, on aété conduit - conserer dans la colonne des différences relaties

aux orientations choisies les différences minima , qui sont, pour le cercle de la C"te%(' &r, E..F , et pour le cercle duHundsrRc, E..F @ deux différences en elles%m6mes assez faibleset qui, étant de si#nes contraires, se compensent presqueexactement. a compensation, cependant, n' a pas lieu pour l' ensemble des différences. armi les seize différences minima ,huit sont posities et huit sont né#aties, mais les différences posities sont plus #randes en moyenne que les différencesné#aties @ et, parmi les différences relaties aux in#t%deux orientations choisies, quatorze

pA>

sont posities, tandis que huit seulement sont né#aties et moins#randes en moyenne que les différences posities. (isposer, pour atténuer cette disproportion, des deux minutes dont le réseau penta#onal, dans sa position pro<isoire actuelle , para<t susceptible de tourner sur lui%m6me, serait un remède insuffisant . e priilé#e constant dont 7ouissent ici les différences posities a amené l' auteur - penser qu' une cause spéciale,

indépendante du caprice des erreurs d' obseration, aait concouru - les produire. 9l a constaté, en effet, qu' on pourrait trouer cette cause dans un défaut réel de continuité desfissures, qui, sans présenter d' interruption complète et apparente, seraient tronBonnées en se#ments consécutifs, disposésen échelon, par le croisement de fissures transersales. our chacune des différences un peu considérables que les résultats ducalcul ont données, il a pu si#naler un système de croisements et de re7ets qui, combiné aec la direction calculée, aurait produit une déiation de m6me si#ne que celle qui a été déterminée. 9l a,en outre, fait remarquer que, suiant toute apparence, les

fissures ne sont presque 7amais erticales, et que, de m6me quedans les filons, toutes les fissures d' une m6me orientation sont probablement inclinées dans le m6me sens. &r cette inclinaison,qui 7oue un r"le essentiel dans l' épure bien connue du

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croisement des filons, et qui, dans le cas actuel, resteindéterminée, a été dans les mains de la nature un élément propre- faciliter la production des déiations obserées. (e l- il résulte que, très%probablement, une petite partie seulement desdifférences données par les résultats du calcul rentre dans ledomaine du hasard ou des erreurs d' obseration. a discussion

des seize différences minima et des in#t%deux différencesrelaties aux orientations choisies a conduit l' auteur -beaucoup d' autres remarques, qui tiendraient ici trop de placeet pour lesquelles 7e ne puis que renoyer au mémoire ori#inal.!e

pAA

citerai cependant encore le résultat suiant. es seize

orientations obserées ne sont pas réparties é#alement entre lesdeux quadrants $%/ et +%/, mais le premier en renferme dix et le second six seulement. our les in#t%deux orientationschoisies, treize tombent dans le premier quadrant, et neuf seulement dans le second. Cette préférence pour le quadrant $%/ est en harmonie aec la remarque faite depuis lon#temps par * (e Humboldt, que les orientations des accidentsstrati#raphiques de l' /urope occidentale se diri#ent le plussouent ers la ré#ion du $%/, mais qu' un #roupe assez nombreux aussi de ces orientations se diri#e ers la ré#ion du +%/. ' analyse ri#oureuse des faits obserables dans une ré#ion,

m6me aussi peu étendue qu' un département, peut ainsi quelquefoisreproduire ou faire na<tre des remarques susceptibles d' uneapplication #énérale. ' auteur aait fait entrer dans la rosedes directions calculées quarante%trois cercles dont plusieurs passent fort loin de ;uxières%ez%;elmont. e résultat de ladiscussion a été d' éliminer en masse les neuf cercles qui en passent le plus loin. es in#t%deux rapprochements se rapportent - in#t%deux des trente%quatre cercles qui passent le plus prèsde ;uxières, et pour les deux plus éloi#nés desquels les perpendiculaires abaissées de ce point n' ont encore que deslon#ueurs de E..F et de E..F . &r ces deux derniers cercles sont

ceux qui représentent les systèmes des 0lpes principales et desyrénées, deux des systèmes qui ont le plus fortement et le pluslar#ement accidenté le sol de l' /urope. &n peut inférer de l-que, en limitant d' une manière #énérale - E..F E..F de part et d' autre du grand cercle de comparaison $ la largeur d' uns0stème de montagnes4 l' auteur de la notice ne l' a pasrestreinte outre mesure& Les rapprochements établis entre descha7nes de montagnes plus éloignées les unes des autres4 dans lesens trans<ersal 6 leur direction4 peu<ent donc inspirer de ladé?iance et ne doi<ent tre admis "u' a<ec réser<e& Il estdi??icile4

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néanmoins4 de rien prononcer d' absolu 6 cet égard4 et certainsrapprochements4 "ui étendraient exceptionnellement 5us"u' 6 E..F du grand cercle de comparaison l' in?luence d' un s0stème demontagnes4 se sont présentés "uel"ue?ois d' une manière asse-naturelle& Le plexus compli"ué "ue ?orment les accidents

stratigraphi"ues ?igurés sur la carte géologi"ue du départementde la .aute;%arne n' a pas été produit d' un seul 5et D mais4le sol étant composé pres"ue exclusi<ement par le terrain 5urassi"ue4 les données man"uent en partie pour établir d' unemanière précise le nombre et la date géologi"ue des épo"ues deboule<ersement "u' il 0 aurait lieu d' 0 distinguer& L' auteur4en tenant compte des deux cas notés comme douteux4 a été conduit6 établir des rapprochements4 sous le rapport des directionsobser<ées4 entre les accidents stratigraphi"ues et dix;huits0stèmes de montagnes4 dont six inter<iennent 6 la ?ois par leur direction propre et par celle de leur perpendiculaire& /armi ces

dix;huit s0stèmes4 il 0 en a huit4 sa<oir4 les s0stèmes duFinistère4 du %orbihan4 du .undsrc>4 des allons4 du Fore-4du Rhin4 du ,hringerMald4 du mont 9en04 "ui sont antérieurs 6la partie mo0enne du terrain 5urassi"ue& =r4 comme tous lesaccidents stratigraphi"ues du département de la .aute;%arnea??ectent les couches 5urassi"ues4 ces huit s0stèmes4 ou du moinsles sept premiers4 n' ont pu 0 mani?ester leur existence "u' ense reproduisant postérieurement 6 leur première origine4 par lecontre;coup de dislocations plus récentes4 phénomènes dontplusieurs autres exemples ont été cités dans le cours de cerapport $ / 34 i 24 3 et autres $& /armi les dix

autres s0stèmes4 huit sont reconnus comme postérieurs au terrain 5urassi"ue ce sont les s0stèmes de la C:te;!' =r4 du mont1iso4 des /0rénées4 des 7les de Corse et de 9ardaigne4 du,atra $ ,b $4 du ,atra de % /omel $ ,a $4 du 9ancerrois4des 8lpes

pOU3

principales D et il est probable "u' il en sera de mme des deux

s0stèmes nou<eaux dont l' auteur a cru discerner l' indication et"u' il a représentés4 l' un par un cercle auxiliaire ,b $ ,tbbc.écla $4 homologue du s0stème du 9ancerrois4 et l' autre par uncercle auxiliaire !a $ !ac $4 homologue du s0stème des /a0s;as& %ais l' un des deux s0stèmes désignés sous le nom de ,atrade<ra probablement tre considéré comme étranger au départementde la .aute;%arne4 et les ?issures dirigées perpendiculairement6 la direction du s0stème des 7les de Corse et de 9ardaigne4 s'il en existe réellement dans ce département4 oB elles ne sontindi"uées "ue par l' un des trois rapprochements numéri"uesaux"uels se prte l' orientation obser<ée E..F 4 pourraient n' tre

"u' une dé<iation des accidents d' un s0stème plus moderne& Celaréduirait 6 six les s0stèmes de montagnes antérieurementconnus dont on pourrait assurer4 dès au5ourd' hui4 "u' ils ont 5oué un r:le direct dans la ?ormation du relie? extérieur du

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département de la .aute;%arne4 sa<oir I le s0stème de laC:te;!' =r4 "ui para7t a<oir 5oué un r:le considérable danscette contrée et a<oir occasionné la reproduction des accidentsde plusieurs s0stèmes plus anciens4 notamment de ceux du.undsrc> et du Rhin D le s0stème du mont 1iso4 dont ler:le a été considérable aussi et "ui a occasionné de son c:té la

reproduction des accidents de plusieurs s0stèmes plus anciens4tels "ue ceux du %orbihan4 du Rhin4 du Fore- et mme dus0stème de la C:te;!' =r D car on <oit <ers Hoin<ille et9aint;!i-ier des ?ailles a0ant l' orientation des s0stèmes duRhin et de la C:te;!' =r a??ecter le terrain néocomien etpeut;tre mme le grès <ert et le gault D 3 le s0stème des/0rénées4 dont l' in?luence dans la .aute;%arne a été moinsétendue D le s0stème du ,atra4 dont l' action s' est surtoutexercée dans la partie 9;A du département4 en contribuant 6produire le singulier plexus de ?ailles "ui s' étend4 au midi deuxières;Le-;elmont4 de Charme;9aint;1albert 6 Chassign04

6 Erance0 et au del6 D O le s0stème du 9ancerrois4 dont l'action a été très;restreinte D + en?in le s0stème des 8lpesprincipales4

pOU

au"uel se rapporte notamment le grand accident stratigraphi"ue"ue % !e Chancourtois a tracé aux en<irons de Chalindre0 et"ui limite au 9;9;A la montagne de Langres& !ans l' opinion

de % élie !e eaumont4 cet accident stratigraphi"ue auraitcomplété le relie? du département de la .aute;%arne en séparantle bassin de La resse de celui dans le"uel se sont déposés desterrains analogues 6 celui de La resse4 aux en<irons de 9aint;!i-ier4 de 9ainte;%enehould4 etc& Le s0stème des 8lpesprincipales aurait ainsi 5oué dans le département de la .aute;%arne un des r:les prépondérants& Il aurait remis en 5eubeaucoup d' accidents stratigraphi"ues produits par les s0stèmesantérieurs et 0 aurait rendu les déni<ellations plus sensibles&9on action4 superposée 6 celle du s0stème de la C:te;!' =r4aurait créé le seuil continental "ui sépare le bassin de la

%éditerranée de celui de l' océan& La con?iguration "u' il aimprimée au sol se serait conser<ée sans altération si lesphénomènes dilu<iens "ui sont sur<enus subsé"uemment ne l'a<aient modi?iée en produisant des dénudations considérables eten creusant ou ?açonnant les <allées4 dans les"uelles leurse??ets4 "ui semblent dater d' hier4 sont sou<ent très;remar"uables et très;?rappants& La ?aiblesse du relie? "ue lesactions superposées de plusieurs s0stèmes de montagnes ont donnéau sol du département de la .aute;%arne rend sou<ent di??iciled' assigner 6 chacun de ces s0stèmes la part "ui lui appartient Dmais il est beaucoup moins di??icile de constater l' in?luence

"u' exercent sur la topographie les di??érents accidentsstratigraphi"ues aux"uels se rapportent les sei-e orientationsobser<ées de la rose de uxières;Le-;elmont& !ans la contréeoB il se trou<e4 chacun de ces accidents stratigraphi"ues se lie

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intimement aux accidents topographi"ues dont il est la cle? et"ui le plus sou<ent l' ont ?ait décou<rir D mais généralement ilne s' arrte pas l6& =n n' a tracé cha"ue accidentstratigraphi"ue4 ?aille4 in?lexion des couches4 etc&4 "ue dans lapartie

pOUO

oB il est <isible leur in?luence s' étend cependant beaucoupplus loin& Il su??it en e??et4 le plus sou<ent4 de placer unerègle le long de la ligne "ui représente l' un d' eux4 pour constater "ue sa prolongation passe a<ec une certaine a??ectation4 d' une manière au moins très;approximati<e4 par un certainnombre d' accidents géologi"ues4 orographi"ues ou h0drographi"ues& =n trou<era mme "ue certaines lignes stratigraphi"ues

semblablement orientées4 tracées dans di??érentes parties dudépartement4 sont sensiblement dans le prolongement l' une de l'autre& =n les aurait en e??et tracées d' une manière continue4dans tout l' espace intermédiaire4 si on n' a<ait 5ugé pluscon<enable de ne les ?igurer "ue l6 oB elles répondaient 6 desaccidents géologi"ues apparents 6 la sur?ace du sol& Ces?ractures rectilignes se sont "uel"ue?ois a5ustées plusieursensemble pour constituer une ligne brisée plus ou moinsserpentante4 d' une longueur considérable4 le long de la"uelle s'est produite4 probablement d' un seul 5et4 une crte sinueuse4interrompue seulement par "uel"ues ?ractures trans<ersales4 dont

plusieurs donnent passage 6 des cours d' eau& =n <oit un très;belexemple de ce phénomène dans le midi du département de la .aute;%arne4 oB une ligne de ce genre s' étend de Charmes;9aint;1albert 6 Erance04 sur une longueur de O >ilomètres& !'autres se présentent sur les bords de la %arne4 entre Hoin<illeet 9aint;!i-ier4 et ailleurs encore& Les crtes dont 5e parle4n' étant pas rectilignes4 peu<ent sans doute tre représentéesapproximati<ement par des courbes D mais4 en principe4 elles serapportent 6 des lignes brisées et non 6 des courbes continues&Ce "ui le prou<e4 c' est "u' on peut sui<re4 5us"u' 6 desdistances sou<ent considérables4 les directions des éléments

rectilignes dont elles se composent4 comme on le <oit notammentpour la ?aille en ligne brisée des en<irons de Chatonrupt4 aunord de Hoin<ille& Ces prolongations sont 5alonnées par desaccidents naturels4 comme le sont toutes les lignes dont 5e <iensde parler& H' ai dé56

pOU+

signalé le mme ?ait pages 3JJ et O+4 en parlant de

di??érentes cha7nes de montagnes& Les lignes courbes par les"uelles des géologues éminents se sont "uel"ue?ois bornés 6représenter les axes des cha7nes de montagnes et d' autres

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accidents géologi"ues de moindre importance n' expriment donc "u'un aperçu super?iciel de leur con?iguration extérieure& Ceprocédé expéditi?4 dé56 ?ort ancien4 ne peut tre compté aunombre des progrès récents de la stratigraphie& Indépendammentdes lignes dont un tronçon au moins a été ?iguré sur la cartegéologi"ue de la .aute;%arne4 comme représentant un accident

stratigraphi"ue obser<able directement4 il en existe d' autres4parallèles aux premières4 "ui ont4 comme celles;ci4 la propriétéde passer par des points dé?inissables en plus ou moins grandnombre& Chacune de ces lignes pourrait de<enir l' ob5et d' unemonographie analogue 6 celles "ue 5' ai données4 dans le cours dece rapport4 pour un grand nombre de cercles du réseau pentagonal&eaucoup de points dé?inissables sont 6 la ?ois sur plusieurs deces lignes et se trou<ent4 par consé"uent4 6 leurs points decroisement& Chacune de ces lignes représente probablement une?issure ou une in?lexion des couches "ui ne se ré<èle pas 6 lasur?ace parce "u' elle n' a pas produit de déni<ellation bien

sensible4 mais "ui n' en exerce pas moins son in?luence sur lescours d' eau et sur beaucoup d' accidents topographi"ues& 9ou<entces mmes lignes concident approximati<ement a<ec les limitesdes ?ormations géologi"ues et a<ec les contours des coteaux oBcelles;ci se terminent4 de mme "u' a<ec les <allées& Cettedernière circonstance est très;naturelle4 car les contours descoteaux "ue ?orment les di??érentes ?ormations résultent desphénomènes de dénudation "ui ont détruit une partie de ces?ormations et les ont réduites 6 l' étendue "u' elles occupentau5ourd' hui4 en arrtant leur action 6 certaines ?issures ouautres lignes d' accidents D

pOU*

et ces mmes lignes4 comme 5e l' ai indi"ué précédemment4 ont 5oué un r:le prépondérant dans le creusement des <allées& Lescourants d' eau4 les courants dilu<iens4 "ui ont été les agentsprincipaux des phénomènes de dénudation et du creusement des<allées4 ont émoussé certains angles et arrondi certains contoursD le reste se coordonne aux lignes "ue 5e <iens de signaler&

,outes ces lignes réunies aux cercles du réseau pentagonal4 dontelles sui<ent les allures4 constituent le quinconce penta#onal , qui est la clef et le caneas fondamental de la topo#raphie.Ces remarques s' appliquent - la surface entière du #lobe. Chaquefois qu' on re#arde une carte #éo#raphique leée ri#oureusement,on oit s' y dessiner beaucoup de li#nes droites constituant dierses fi#ures #éométriques, des trian#les, des losan#es, destrapèzes et d' autres poly#ones plus compliqués, souent m6medentelés. Ce fait, que * issis a remarqué depuis lon#tempsaec beaucoup de 7ustesse dans les formes #énérales descontinents, s' obsere en petit, 7usque dans les détails de la

topo#raphie, tout aussi bien qu' en #rand. Toutes ces li#nesdroites dérient des li#nes de fissures ou autres accidents#éolo#iques dont 7e iens de parler, et tous les sommets de cesfi#ures ariées sont des points du "uinconce pentagonal . es

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points caractérisés que 7' ai cités, en suiant le cours descercles du réseau penta#onal, sont des indiidualités particulières dans ce aste ensemble de points définis. &n peut dessiner des fi#ures ariées pour ainsi dire - l' infini, en plaBant 8d Libitum différentes pièces d' un 7eu d' échecssur les cases d' un échiquier. Toutes ces fi#ures sont

nécessairement subordonnées au caneas rectan#ulaire de l' échiquier, et tous leurs an#les coïncident aec les intersectionsdes li#nes qui passent par les centres des cases. esconfi#urations #éo#raphiques se rapportent de la m6me manière auquinconce pentagonal , dont le plan

pA=

est seulement beaucoup plus riche et beaucoup plus arié que le

plan si simple d' un échiquier. * (e 8illeneue, dans six mémoires pleins de ere et d' ori#inalité qu' il a présentéssuccessiement - l' académie des sciences et qui ont été insérés par extraits dans les comptes rendus , a exposé des uesnouelles qui se rapportent au m6me ordre d' idées. +' appuyant sur le principe que l' an#le formé par deux #rands cercles a pour mesure l' arc qu' ils comprennent sur un troisième #rand cercledont leur point d' intersection est le p"le, * (e 8illeneuefait remarquer que les lois an#ulaires des systèmes de monta#nesformulées par * élie (e ;eaumont doient, sur une sphère, -5 o de#rés de distance du point de départ, aboutir - des

relations de lon#ueur. C' est l- en effet, dit%il, ce que lui ont permis de constater ses recherches sur le déeloppement desbassins #éolo#iques et des li#nes de thalOe#. es <les de Corseet de +ardai#ne, placées au milieu de la *éditerranée, ont semblé - * (e 8illeneue l' étalon naturellement indiqué pour comparer les distances ou les lon#ueurs des axes #éolo#iques dansles contrées circonoisines. ' axe des terrains primitifs de laCorse et de la +ardai#ne a E..F de lon#ueur. &n le mesure du cap+partiento, extrémité méridionale des roches primities de la+ardai#ne, - la baie d' &striconi, extrémité septentrionale decelles de la Corse. ' axe total de la Corse et de la

+ardai#ne offre près de E..F de#ré en sus, ou E..F , du capTeulade +ardai#ne au cap Corse @ les subdiisions de cet axe sont N la lon#ueur de la +ardai#ne, E..F @ la lon#ueur de laCorse, E..F . a lon#ueur des terrains primitifs des yrénées, du#ranite du cap Creus - celui de +alin @ le déeloppement des#ranites de la ;reta#ne, de +aint%*aixent aux ria#es#ranitiques de Sersant,

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d' 0uri#ny et de ;arfleur, répètent la lon#ueur de l' axe primitif Corse et +ardai#ne @ tandis que, des #ranites des

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enirons de +aint%Tropez, en roence, - ceux de la baie deCancale, on troue que l' ensemble de la li#ne #ranitique de la1rance offre deux fois cette lon#ueur. ' axe de la +ardai#ne, principal élément de l' unité #éolo#ique de * (e 8illeneue,se répète en deux sens, du nord au sud et de l' est - l' ouest,sur le plateau central de la 1rance. es éléments des distances

de Corse et +ardai#ne paraissent dériés, dit * (e8illeneue, des #roupes olcaniques, soit dans la série desolcans actifs, soit dans les #roupes de olcans éteints. alon#ueur Corse et +ardai#ne se retroue dans la distance qui sépare le olcan sous%marin de l' <le !ulia du 8ésue. ' axeCorse répété deux fois est la distance de la bouche du 8ésue -celle de l' /tna, et l' axe +ardai#ne est répété par lesdistances respecties du 8ésue et de !ulia aux <les éoliennes. es m6mes lois de lon#ueur se reflètent, dit * (e 8illeneue, dans les li#nes qui 7oi#nent les #rands points thalOe#. 0insi la lon#ueur de la cha<ne des lacs, de :enèe - :uarda, est,

comme la distance du 8ésue - l' /tna, double de l' axe Corse.e milieu de cette série lacustre est occupé par le lac *a7eur.(u lac de :uarda - celui de Constance et de ce dernier -:enèe, on retroue encore une m6me lon#ueur @ c' est l' axe dela +ardai#ne. es bassins de combustibles satisfont aux m6mesconditions. ' axe de la Corse correspond aux distances qui séparent le bassin de +arrebruc de celui des ays%;as, lebassin houiller de +aint%étienne de celui d' 0lais ou de celui du Creuzot. a plus #rande distance des #<tes houillers de la1rance, du nord%nord%est au sud%sud%ouest, ou du nord au sud,est, en partant de ié#e pour aller ers les petits bassins de

Toulon et de (urban, de deux axes Corse et +ardai#ne. emilieu de cet interalle est occupé par les bassins de +a"ne%/t %oire. es sédiments #éolo#iques du trias, de la roence aux 8os#es,

p3>

sont séparés aussi par un axe primitif Corse et +ardai#ne.*6mes conditions pour la distribution du lias de l' 0rdenne -

celui de ;ourbon%' 0rchambault, aux deux extrémités du plus#rand dép"t 7urassique de la 1rance. es bassins tertiaires del' 0ude et de la :aronne @ du )hin, de $eufchLtel - Qetzlar @ du )h"ne, de :ray aux *arti#ues, offrent dans leur lon#ueur maximum l' axe total Corse et +ardai#ne. e bassin parisien, de1écamp - !oi#ny, offre l' axe de la +ardai#ne, tandis que ladistance du #rès ert de l' <le de Qi#ht - celui de 1écamp, est sur le prolon#ement de la m6me direction, é#ale - l' axe Corse. 0insi, dit * (e 8illeneue, les sédiments offrent larépétition des lois de lon#ueur que nous aaient montrées lesterrains cristallisés et les centres olcaniques @ on retroue

les m6mes lois dans les thalOe#s des fleues et la lon#ueur desria#es de la *éditerranée. (ans un second mémoire intituléétudes sur la structure de l' écorce terrestre 4 oB il citeencore beaucoup de ?aits analogues aux précédents4 mais "ue 5e ne

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puis reproduire ici4 % !e 1illeneu<e établit "ue les longueursde la Corse et de la 9ardaigne sont liées par une loigéométri"ue& La 9ardaigne est le c:té du triangle é"uilatéralinscrit dans un cercle dont le ra0on serait la longueur duterrain primiti? de la Corse4 et le terrain primiti? de laCorse déri<e de la mme manière de la longueur totale du demi;

diamètre longitudinal de la Corse& An?in la longueur totale desdeux 7les déri<e encore4 de la mme manière4 d' un triangleé"uilatéral inscrit dans le cercle dont le ra0on est la9ardaigne elle;mme& Ces déri<ations4 par générationssuccessi<es de triangles é"uilatéraux dont le c:té du triangleé"uilatéral précédent de<ient le

pOU

ra0on4 se dessinent par des noeuds 4 des sutures ou dessolutions de continuité& Le détroit de oni?acio est placé auxde la longueur totale des deux 7les4 en partant du cap Corse&An langage algébri"ue4 si la Corse a<ec la 9ardaigne est I4 la9ardaigne sera E..F 4 la Corse E..F 4 et le détroit de oni?aciosera placé entre E..F 4 ce "ui reproduit 6 peu près les E..F de lalongueur& La séparation des masses des deux 7les produite par ledétroit est le trait principal4 l' accident le plus remar"uablede leur ?orme& Ce trait de discontinuité4 cette ?aille séparati<ese reproduit4 dit % !e 1illeneu<e4 dans les cha7nes demontagnes4 dans les ri<ages des mers et des lacs4 dans les

bassins houillers et sédimentaires4 dans les groupes de sourcesthermales 4 dans les sources ordinaires et dans les ?ilons Dtous les gisements portent la ?orte empreinte de cette loi decoordination& !ans sa troisième communication4 intituléemémoire sur la structure de l' écorce terrestre 4 % !e1illeneu<e retrou<e cette mme loi dans les subdi<isions desthalMegs des bassins h0drographi"ues& !é?inissant l' axefluial principal d' un bassin la plus longue ligne droite "u'on puisse 0 tracer4 il trou<e "ue dans le bassin de la 9eine4 oBl' extrme embouchure est le cap la .è<e4 le point de départ leplus éloigné est le ?a7te du plateau de Langres& Le principal

accident du bassin est le con?luent de la 9eine et de la %arne6 Charenton4 près /aris4 et les distances de ce point auplateau de Langres et 6 la .è<e sont comme Io 6 *O4 c' est;6;dire pres"ue rigoureusement comme E..F & /our le cours du !anube4dont l' accident principal est le con?luent de la 9a<e 6elgrade4 les distances de ce point 6 la source et 6 l'embouchure du ?leu<e reproduisent le mme rapport de E..F &

pO

Les autres ?leu<es de l' Aurope4 la Earonne4 la Loire4 leRh:ne4 le ,age4 l' Albe4 le Rhin4 satis?ont aussi 6 la

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?ormule& !ans ses études dé56 citées sur la structure duglobe terrestre , * (e 8illeneue appliquait dé7- le m6meordre de considérations aux #rands traits de la confi#uration du#lobe, et il y si#nalait des rapports très%curieux dont 7e ne puis indiquer qu' une faible partie. es plus #randsdéeloppements des masses continentales se dessinent, dit l'

auteur, des deux c"tés du détroit de ;ehrin#. ' ancien monde,mesuré par l' arc, de ;ehrin# au cap de ;onne%/spérance, et lenoueau monde, de ;ehrin# au cap Horn, donnent E..F , arcs dont les compléments - GM o de#rés sont les E..F et les E..F de lacirconférence totale, ce qui reproduit approximatiement entreles deux parties le rapport de E..F . Considérés - part, les axesdes deux #randes masses continentales offrent dans leurs isthmesla m6me loi de subdiision et de suture que la Corse et la+ardai#ne. es isthmes de +uez et de anama sont sur un m6me parallèle dont le centre est - ;ehrin# et dont la lon#ueur durayon est la fraction E..F , des axes des masses continentales. (e

cette loi érifiée sur l' ensemble du #lobe et sur des bassins detoutes les #randeurs, on peut, dit * (e 8illeneue - la fin dutroisième mémoire, descendre dans les détails des #isementsexploités, et trouer ainsi un noueau #uide dans les rechercheset la mise - profit des masses minérales. (ans un mémoiresubséquent sur les causes de l' harmonie des formesterrestres 4 % !e 1illeneu<e4 après a<oir cherché 6 établir par les traits dominants de la géographie "u' il 0 a uneremar"uable s0métrie dans les longueurs des axes des ?leu<es4 desmontagnes4 des

pO3

continents et dans leurs subdi<isions D "ue cette s0métrie est4sur un corps sphéri"ue tel "ue la terre4 une con?irmation de las0métrie des directions signalée par % élie !e eaumont4remonte 6 la cause de cette double s0métrie des angles et desdimensions4 et en montre l' origine dans la subdi<isionharmoni"ue des corps agités par des <ibrations prolongées& 8prèsa<oir4 dans ce mémoire et dans le sui<ant4 sur les ibrations

terrestres 4 consacré 6 ces <ibrations4 "ui ne sont autre chose"ue les tremblements de terre4 des remar"ues "ui se rapportent 6la mécani"ue plut:t "u' 6 la stratigraphie4 % !e 1illeneu<econclut en disant X les tremblements de terre sont perpétuels@ leurs lois de propa#ation sont identiques - celle desibrations sonores. a régulière distribution des lignesnodales et des <entres de ibration obserés sur des plaques ibrantes se doit appliquer - la terre @ U et dans lesixième mémoire, consacré aux lois des deltas 4 il insistede nou<eau sur les lois de subdi<isions régulières causées par les <ibrations de la terre& Les six mémoires de % !e

1illeneu<e4 dont ce "ui précède ne peut donner "u' une idéeextrmement sommaire4 contiennent la substance d' un importantou<rage dont on doit désirer "ue la publication ne se ?asse pastrop longtemps attendre& L' auteur 0 a répandu une ?oule de

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remar"ues des plus curieuses sur les rapports de longueur et deposition d' un grand nombre de lignes et de points de la sur?aceterrestre& /ar les <ues neu<es et originales "ui 0 serontrépandues4 cet ou<rage concourra4 a<ec le réseau pentagonal4 6montrer "ue la plupart des points remar"uables de la sur?ace duglobe sont soumis dans leurs positions 6 des lois mathémati"ues4

et "ue la strati#raphie est une science dont l' ob5et estpres"ue complétement indépendant des caprices du hasard&

pO

8pplications du réseau pentagonal 6 la distribution dessubstances minérales& Ce n' est pas seulement sur lacon?iguration extérieure du sol "ue les lignes du quinconce penta#onal exercent leur in?luence D elles en exercent une plus

directe encore sur sa structure intérieure& Comme on l' a dé56indi"ué précédemment4 elles président au cours des eauxintérieures "ui ?orment les sources ordinaires4 au cours dessources minérales et thermales4 en?in elles ont régi les cours detoutes les émanations li"uides4 ga-euses ou mme ?ondues4 "ui4dans le laps des ges4 ont amené de l' intérieur 6 la sur?ace duglobe cette <ariété in?inie de substances "ui constituent la plusgrande partie de la richesse minérale& % !e Chancourtois a?ait une application aussi neu<e "u' ingénieuse de ce principeaux minerais de ?er du département de la .aute;%arne& Il l' adé<eloppée dans un mémoire "ui a été inséré par extrait dans les

comptes rendus de l' académie des sciences et imprimé 9n/xtenso dans les études stratigraphi"ues sur le département dela Haute%*arne 4 "u' il a publiées de concert a<ec % élie!e eaumont& 9ui<ant % !e Chancourtois4 les minières de ?er ?igurées dans la carte géologi"ue de la .aute;%arne4 d' aprèsle rele<é de % !uhamel4 s' alignent sur des directions "uiconcordent exactement a<ec celles des ?ailles et des autresaccidents géologi"ues& Ce ?ait4 dont on se con<aincra ?acilementpar la simple inspection des alignements tracés en rouge par %!e Chancourtois sur la carte de la .aute;%arne4 a une grandeimportance au point de <ue prati"ue4 puis"u' il ?ournit un

principe pour la recherche des nou<eaux g7tes "ue l' on doitespérer de rencontrer sur les lignes 5alonnées par les g7tesconnus4 dans les directions ?ixées4 et particulièrement auxintersections

pOO

de ces lignes& La concordance par?aite4 par concidence ouparallélisme4 des alignements des g7tes minéraux et des

directions des ?ailles4 est ?rappante4 mais toute naturelle4 lesminerais de ?er étant des produits d' émanation "ui doi<ent setrou<er nécessairement sur les lignes de ?issure de l' écorce

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terrestre4 et surtout aux croisements& =n peut seulement s'étonner "ue la remar"ue n' en ait pas été ?aite plus t:t& %ais il?aut noter a<ec intért la présence parmi les alignements dedirections di<erses propres 6 des s0stèmes de soulè<ement plus oumoins antérieurs aux terrains "ui comprennent les g7tes4 par exemple de la direction du s0stème du Rhin4 très;?ré"uente dans

les minerais du terrain néocomien& C' est l6 une preu<e mani?estede la persistance ou de la réou<erture des anciennes ?ractures&At "uoi de plus simple4 dit % !e Chancourtois Y Les assisesdes terrains strati?iés ne sont;elles pas asse- exactement aux?issures d' émanation ce "ue les couches de badigeon sont auxlé-ardes d' un mur recrépi Y Pne autre preu<e du mme phénomènerésulte de la distribution sur une mme ligne de di<ers g7tescompris dans des terrains di??érents& =n <oit4 par exemple4 sur une ligne 9;A;N;=4 "ui part des minières de Ni5on4 prèsourmont4 une série de g7tes compris dans les di??érents étagesdes terrains 5urassi"ues et crétacés4 ou au moins reposant sur

ces étages en relation intime& He touche l64 dit tou5ours % !eChancourtois4 un point délicat4 et 5e dois pré<enir uneob5ection& /armi les g7tes signalés sur la carte4 il 0 en a denotoirement interstrati?iés dans les terrains4 comme les g7tesnéocomiens D d' autres sont super?iciels et appelés4 par certainsgéologues4 d' allu<ion ou de remaniement4 parce "u' on les aconsidérés comme résultant de la destruction d' un étagesupérieur 6 celui sur le"uel ils reposent&

pO+

N' aurait;il pas ?allu distraire ces g7tes a<ant de tracer lesalignements4 pour ne ?aire porter ceux;ci "ue sur des g7tes deminerais géodi"ues ou en poches4 c' est;6;dire sur des g7tes?ranchement ad<enti?s Y % !e Chancourtois ne le pense pas D ilcroit4 au contraire4 et 5e partage son opinion4 "ue la régularitémme du réseau d' alignements établi sur l' ensemble des g7tes4sans distinction4 conduit 6 une proposition asse- importante4sa<oir "ue les dép:ts de minerais de ?er4 alors mme "u' ils seprésentent interstrati?iés4 sont essentiellement locaux4 et

correspondent a<ec précision aux points de billement des?issures in?érieures& % élie !e eaumont a<ait ?ixé depuislongtemps des directions d' alignement pour les amas g0pseux desmarnes irisées& Le tracé des alignements de ces amas dans la.aute;%arne est <enu con?irmer pleinement les anciennesdéterminations4 et4 chose 6 noter4 plusieurs lignes sont communesau g0pse et au minerai de ?er& Les sources minérales et lesdép:ts de tu? ser<ent aussi de 5alons& % !e Chancourtois areconnu "ue les sei-e orientations dont se compose la rose desorientations obserées de uxières;Le-;elmont n' étaientpas les seules "ue l' on dTt considérer& Il 0 a 5oint celles des

cercles "ui lui ont paru les plus importants 6 essa0er et dont"uel"ues;uns n' ont mme échappé4 dans les obser<ations sur lesaccidents purement stratigraphi"ues de la .aute;%arne4 "ueparce "u' ils ne se mani?estaient pas par les phénomènes de

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?ailles a<ec déni<ellation "ui ont d' abord appelé l' attentionsur les premiers& La série des cercles mis ainsi en expérience encomprend donc <ingt;cin"4 pour les"uels % !e Chancourtois aadopté les orientations calculées4 consignées dans le tableaudé56 cité de % élie !e eaumont& ,outes ces directions4essa0ées non;seulement dans le département de la .aute;%arne4

mais dans toute la région N;A de la France4 6 la"uelle l'habile ingénieur a étendu son exploration4 lui ont paru mériter d' tre prises en considération4 et la plupart s' appli"uent d'une manière remar"uable aux points d' exploitation

pO*

du ?er4 dont le nombre est d' en<iron *O o dans la partie N;Ade la France& Ils s' appli"uent en mme temps aux accidents

géographi"ues et géologi"ues& H' en citerai seulement "uel"uesexemples4 "ui su??iront pour donner au lecteur une idée dutra<ail très;étendu de % !e Chancourtois4 et pour montrer "uele procédé "ui consiste 6 sui<re une ligne droite et 6 en ?aireune sorte de monographie4 en notant tous les points remar"uables"u' elle rencontre ou dont elle s' approche4 s' est présenté 6plus d' un explorateur& Pn bon t0pe de la direction importante%inor"ue;Nor<ége $ hexatétraédri"ue .aa4 E..F $ est o??ert4 dit% !e Chancourtois4 par la ligne "ui4 partant des minières deLaharmand4 près de Chaumont4 rencontre au N celles deChatonrupt4 d' 8ulnois4 de Fains4 puis encore trois minières

dans les 8rdennes& Pne ligne parallèle4 "ui en est pres"ue leprolongement4 passe 6 deux minières de la C:te;!' =r etaboutit dans l' Isère au g7te de la 1erpillière& =n peutprendre pour t0pe de la direction du 1ercors $ trapé-oédri"ue,a4 E..F $ l' alignement "ui4 du g7te de 1illebois $ 8in $ augroupe d' .a0ange4 près de ,hion<ille4 s' appuie sur dix pointsen mar"uant le cours de la %oselle aux coudes situés au;dessousde ,oul et au;dessus de %et-4 et réglant de ce c:té le contour du lias& Pne des lignes les plus ?rappantes de la direction dus0stème du )hin $ primiti? de la Nou<elle;Wemble4 E..F $part des mines de 9aint;/ancré $ %oselle $4 passe dans la

.aute;%arne aux minières de Nant;Le;Erand4 de Chatonrupt4de Nomecourt4 de Latrece04 et atteint celles de /errec0 $9a:ne;At;Loire $& Alle ?orme 6 peu près l' axe d' un ?aisceau4oB on peut noter4 entre autres lignes4 celle "ui réunit lesminières de %ontgérard $ .aute;%arne $ 6 cin" autres points&/armi les alignements de l' A4 "ui sont très;bien mar"ués4 %!e Chancourtois cite une ligne "ui4 bien appu0ée

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dans la région des 1osges et passant par la minière d' 8udincourt4 <a ensuite rencontrer les sources minérales d' 8ix;

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An;9a<oie D puis encore l' axe principal de la <allée du Rhin4"ui4 après a<oir longé le cours mo0en du ?leu<e4 atteint le petitgroupe de minières au sud d' 8lt>irch4 placé absolument comme unpoint sur un I4 et arri<e en?in aux mines d' 8lle<ard& Ladirection du s0stème des 0lpes occidentales $ diamétral !c4$ ?ournit4 pour ne citer "u' un exemple4 un alignement

5oignant les minières d' 8umet- et d' 8udun;Le;,iche $%oselle $4 oB les plans détaillés de % Hac"uot l' accusent d'ailleurs très;nettement4 aux exploitations <oisines du !on5on $ 8llier $4 passant par les minières de ,honnanges4 de Fée $.aute;%arne $4 et par le g7te de la Roche;%illa04 en %or<an&% !e Chancourtois donne comme t0pe de la direction du s0stèmede la C:tes;!' =r $ diamétral !ac4 E..F $ une ligne "ui 5ointl' exploitation d' 8<è-e $ /u0;!e;!:me $ 6 la minière mar"uéeprès de .aguenau $ as;Rhin $4 en passant par le g7te deNola04 trois points de la Franche;Comté et deux dépendant dugroupe de Framont& /armi plus de cin"uante alignements de cette

direction l' auteur cite encore le ?aisceau "ui4 appu0é sur lesgroupes d' 8lle<ard et de 1i-ille4 s' appli"ue aux principalescrtes des massi?s du mont lanc et de l' =berland& Ladirection du s0stème du .undsrc> $ trapé-oédri"ue ,c4 E..F $4très;accusée dans les groupes du nord et bien <isible dans lesplans des minières de 9aint;/ancré4 donne une lignepar?aitement 5alonnée allant des minières de Narc0 aux g7tes deCreut-Mald& Celle du s0stème des 0lpes principales $hexatétraédri"ue .baab4 E..F $4 dé56 sensible dans le nord4 estpar?aitement mar"uée par une ligne partant des minières de/oissons $ .aute;%arne $4 par une autre "ui 5oint le groupe de

Chteau;1illain 6 celui de Framont4 en passant par Ni5on4 eten?in par le ?aisceau des g7tes de 1illebois4 "ui s' appli"ue d'une manière ?rappante dans les 8lpes4

pOJ

au del6 du 9aint;Eothard4 aboutissant du c:té opposé aux g7tesde l' 8u<ergne4 entre /léaux et ort& La direction du s0stèmedes allons $ diamétral ,db4 E..F $4 bien mar"uée par plusieurs

lignes partant des 1osges4 s' obser<e encore4 par exemple4 dansle %or<an4 du g7te de Nola0 6 celui d' 8rleu?& Celle dus0stème des /0rénées $ octaédri"ue du mont 9ina4 E..F $ estparticulièrement représentée par un ?aisceau dont une ligne4réunissant les minières de Rimaucourt 6 celles de Ni5on4 dansla .aute;%arne4 et 6 un point du groupe de ,hann etEuebMiller4 <a passer 6 %ontmartre4 et ?orme en "uel"ue sortel' axe des g0pses parisiens& /our la direction très;importante ettrès;générale du s0stème du %orhiban $ trapé-oédri"ue ,ia4 E..F $4 % !e Chancourtois cite l' alignement "ui 5oint cin" pointsdes g7tes de la %oselle 6 un point des g7tes de Framont4 et la

ligne "ui4 passant par les minières <oisines de /rautho0 $.aute;%arne $ et 5alonnée par huit points4 trace exactement lagrande cluse d' =rnans $ Hura $ D puis le ?aisceau appu0é prèsde Hoin<ille4 dont une ligne passe par les g7tes p0riteux des

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lignites du 9oissonnais& An?in la direction du s0stème du %ont1iso $ trapé-oédri"ue ,i4 E..F $4 très;importante aussi4notamment au point de <ue de la détermination des sillons deri<ières dans le nord4 est très;bien représentée par unalignement de dou-e points4 depuis le groupe du .ainaut 5us"u'au g7te de %étabie? dans le Hura4 "ui passe par les minières de

/oissons4 près de Hoin<ille4 et aboutit d' ailleurs au massi? serpentineux le plus important des 8lpes piémontaises& ,outepersonne "ui aura sui<i sur la carte les itinéraires dont % !eChancourtois a donné4 dans les extraits reproduits ci;dessus4"uel"ues spécimens abrégés4 et "u' il a multipliés et dé<eloppésa<ec beaucoup plus de détail dans le corps de son mémoire4demeurera con<aincue a<ec lui "ue les alignements 5alonnés par les

pO3S

minières de ?er représentent4 comme ceux des autres g7tesminéraux4 les traces de ?issures de l' écorce terrestre enconcordance a<ec les directions des s0stèmes de montagnes& !ansl' interprétation des ?aits d' alignement4 dit % !eChancourtois4 on doit tou5ours a<oir présente 6 la pensée lamultiplicité probable des ?issures parallèles le long d' un grandcercle de ?racture4 telle "u' elle ressort en e??et de la plupartdes obser<ations de détail4 comme aussi l' in?luence possible descroisements successi?s "ui4 par leurs re5ets4 constituent4 non

des irrégularités4 mais de <éritables inégalités4 dont % élie!e eaumont a dé56 ?ait4 6 di<erses reprises4 pressentir las0stématisation& 6 "uel"ue point de <ue4 6 "uel"ue échelle "ue l'on étudie la sur?ace du globe4 une obser<ation attenti<e ?aitaperce<oir4 sui<ant les expressions pleines de 5ustesse de % !eChancourtois4 les traces d' un réseau de lignes entre;croiséesde directions plus ou moins nombreuses4 mais nettementdé?inissables D et ces traces régulières sont la traduction d'une sorte de craquelé de la croTte in?érieure "ui4 sepropageant tou5ours 6 tra<ers les couches successi<es dessédiments ou des épanchements super?iciels4 non;seulement ou<re

le passage aux émanations de la masse interne pour l'alimentation continue des dép:ts des matières communes et l'accumulation ad<enti<e des matières exceptionnellement utiles4mais encore4 alors mme "u' il ne donne pas lieu 6 des artessaillantes par des déni<ellations des compartiments4 prépare4 entailladant le sol4 tous les accidents du relie? dont les érosionsne <iennent ensuite "ue débla0er et modeler les contours& =n <oitainsi4 a5oute encore l' auteur4 se dé<elopper a<ec toute sonimportance le s0stème des sur?aces de séparation <oisines de la<erticale4 dont la prise en considération complète la partie

pO3U

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géométri"ue de la géognosie4 désignée sous le nom destrati#raphie 4 parce "u' elle a pris naissance dans l'obser<ation des strates 4 c' est;6;dire des masses disposéespar lits hori-ontaux4 mais en entendant tou5ours cettedénomination dans le sens du mot stéréo#raphie & He ?erai

remar"uer 6 cette occasion "u' on ne peut ?ixer de limitein?érieure de grandeur aux parties dans les"uelles les plans dedi<ision soumis aux lois de la s0métrie pentagonale ont partagéles masses minérales& 9ans doute4 dans une ?oule de cas4 leschangements de température4 la dessiccation4 certainesaltérations chimi"ues et l' intrusion des matières érupti<es ontproduit dans les masses exposées 6 leur action des di<isions "uiéchappent 6 ces lois& Fré"uemment aussi des irrégularités localesont donné naissance 6 des anomalies "ui m' ont ?ait dire plushaut "ue4 sous ce rapport4 il est dangereux de chercher 6pénétrer trop a<ant dans le domaine des in?iniment petits D

cependant4 l6 oB rien n' a dérangé la marche régulière desphénomènes4 la s0métrie pentagonale a pré<alu "uel"ue?ois 5us"uedans des di<isions pres"ue microscopi"ues& !ans deux mémoires "u'il a présentés 6 l' académie des sciences au su5et du clia#edes roches 4 % 8ug Laugel a anal0sé les lois de la di<isiondes roches schisteuses en ?euillets4 dont les ardoises sont let0pe le plus caractérisé& Réunissant les meilleures obser<ations?aites 6 cet égard4 % Laugel leur a appli"ué les ?ormulesétablies par % Lamé dans ses leçons sur l' élasticité& Lerésumé de son sa<ant et ingénieux tra<ail4 oB le calcul cadre d'une manière remar"uablement précise a<ec les ?aits obser<és4 est

"ue les ?euillets de la schistosité ardoisière sont dirigésparallèlement 6 l' axe du cha7non de montagnes au"uel ils serapportent D "u' ils sont <erticaux "uand ils se trou<ent dans leplan <ertical de l' axe de soulè<ement D

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"u' ils sont de plus en plus inclinés 6 l' hori-on 6 mesure "ueleur a??leurement s' éloigne de ce plan médian du cha7non4 et "ue

leurs ?aces prolongées rencontrent ce mme plan sui<ant une mmedroite hori-ontale& =n sait depuis longtemps "ue les plans des?euillets ardoisiers ne sont pas parallèles aux sur?aces descouches4 "ue sou<ent mme ils les coupent 6 angle droit D mais4en principe4 et sau? les anomalies de détail4 les directions des?euillets du cli<age ardoisier et celles des plans des couchessont4 les unes et les autres4 parallèles 6 l' axe de soulè<ement&Les traces des plans de strati?ication et des plans de cli<agesur un plan hori-ontal sont des lignes droites parallèles au#rand cercle de comparaison de tout le s0stème4 et soumises par consé"uent aux lois de la s0métrie pentagonale& Les a??leurements

des plans des ardoises ?ont donc partie4 en thèse générale4 duquinconce penta#onal D mais leur multiplicité ?ait comprendre"ue4 comme 5e l' ai dit plus haut4 un tracé complet du "uinconcepentagonal serait non;seulement très;di??icile4 mais impossible 6

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e??ectuer& =n est obligé de se restreindre aux accidents les plusimportants "ui4 dans beaucoup de cas4 sont eux;mmes extrmementnombreux& Pne ?oule d' indices les trahissent4 et les sources detoute espèce4 examinées attenti<ement4 sont soumises aux mmeslois "ue les points d' émanation des substances métalli"ues& H'en ai dé56 cité plusieurs exemples4 et 5e puise encore le sui<ant

dans une note de % !eMal"ue sur la distribution des sourcesminérales en elgi"ue . U dans une excursion o2 7' eus l' honneur d' accompa#ner * Charles +ainte%Claire (eille aux enirons de ié#e,... etc. U

pGG

l' auteur donne pour sept de ces sources les directions et leslon#ueurs des li#nes qui les 7oi#nent les unes aux autres. a

direction moyenne des ali#nements est d' un peu plus de 9 33 de#rés, ce qui ne diffère que de 9 de#ré en moins de celle dusystème du ThRrin#erOald et du *oran rapportée - ié#e. Ceci nous ramène - la remarque faite par * (e Chancourtois, dans letraail analysé ci%dessus, que les minerais de fer ne sont pasles seules substances adenties dont les #<tes s' ali#nent suiant les directions propres aux différents systèmes demonta#nes. es amas #ypseux, si nombreux en orraine, en 0lsaceet en 1ranche%Comté, 7ouissent, en effet, de la m6me propriété,et rentrent dans la m6me ordonnance. 9ls forment souent des protubérances, des espèces de champi#nons, placés très%

fréquemment aux points de rencontre de plusieurs accidentsstrati#raphiques, et, pour la plupart, ils représentent autant de points du "uinconce pentagonal . 9l en est de m6me des masses#ypseuses répandues en si #rand nombre dans les 0lpes, qui ont été décrites autrefois par * ;rochant (e 8illiers dans un deses plus remarquables mémoires, et qui, depuis lors, sont deenues l' ob7et de plusieurs autres traaux, parmi lesquels onne doit pas oublier la notice de 8ictor !acquemont sur les#ypses du al Canaria. a li#ne des #ypses, des dolomies et des#<tes de cristaux du +aint%:othard et sa prolon#ation en8alais ;inn, Tourtema#ne, fynn ont fourni - * élie (e

;eaumont l' une des premières données qu' il a employées pour fixer la direction du système de la cha<ne principale des 0lpes.es amas de #ypses salifères répandus sur le ersant septentrional des 0lpes, depuis le lac de :enèe 7usqu' au lac de Hallstadt, y 7alonnent des li#nes

pGI

appartenant au m6me système. es #ypses du (auphiné, fréquemment

accompa#nés de masses érupties de ariolites du drac, s' ali#nent - la fois suiant la direction du système des 0lpesoccidentales et suiant celles des autres systèmes qui

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accidentent la contrée. es nombreux amas de #ypse de laroence présentent une disposition du m6me #enre, si#naléerécemment encore par * (e 8illeneue, dans un oura#e dé7-cité, o2 il fait conna<tre aussi les ali#nements multipliés et entre%croisés que 7alonnent les belles sources qui sont un desornements et des priilé#es de cette contrée. 9l en est de m6me

des amas de #ypse et de sel #emme, accompa#nés fréquemment desources salées et souent annexés - des masses d' ophite, qui existent en #rand nombre dans les yrénées et dans une partie del' /spa#ne. Ces #<tes remarquables s' ali#nent - la fois suiant la direction du système des yrénées octaédri"ue du mont +inaï et suiant celle du système des 0lpes principaleshexatétraédri"ue .baab . (es masses d' ophite sans nombre,disait l' auteur de la notice sur les systèmes de monta#nes4 perçant le sol de toutes parts4 0 ont rele<é autour d' ellestous les dép:ts de sédiment& Ces ophites4 dont % !u?réno0 amontré depuis longtemps "ue le soulè<ement est indépendant de

celui de la masse des /0rénées4 se sont sou<ent alignés par ?iles "ui sui<ent les directions de toutes les anciennesfractures, de tous les cli<ages plus ou moins oblitérés que présentait le sol qu' elles aaient - percer @ mais, considéréesdans leur ensemble, ces masses d' ophites, les masses de dolomie,de #ypse et de sel #emme, les sources salées ou thermales qui forment en quelque sorte leur corté#e, sont disposées par bandesqui, prenant naissance au milieu des corbières et des plainesondulées de la :asco#ne, s' enfoncent en /spa#ne parallèlement - la direction prolon#ée des li#nes de fracture récentes qui traersent la roence.

pG

(ans les monta#nes de l' 0frique septentrionale, on oit aussi s' ali#ner, dans une direction parallèle - celle de l' axeolcanique de la *éditerranée et du système des 0lpes principales, c' est%-%dire - la direction des zones d' ophite, un#rand nombre de masses de #ypse et de sel #emme, des sourcessalées, bitumineuses et thermales, des #isements de substances

métalliques, et des pitons de roches érupties dierses. Ce phénomène n' est pas étran#er - la +icile, que tant de liensrattachent - l' 0frique. &n en troue la preue dans le passa#esuiant d' une lettre adressée - * (umas par * Charles+ainte%Claire (eille N U les émanations d' hydro#ène carboné pur se trouent - :ir#enti, au milieu des marnes crétacées,...etc. U

pG4

- ces remarques lumineuses, qui encadrent si nettement les #<tesde #ypse et de soufre, ainsi que les points d' émanation et les

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points olcaniques de la +icile, dans le "uinconce pentagonal, * Charles +ainte%Claire (eille en a a7outé d' autres qui y rattachent plus lar#ement encore l' /tna et le 8ésue. 9l s' exprime en effet comme il suit dans le mémoire dé7- cité N U ...les éruptions se #roupent - l' /tna autour de deux axes perpendiculaires l' un - l' autre,... etc. U

pG=

* (eille conclut aussi d' une nombreuse série d' obserationsque le massif du 8ésue est étoilé suiant un certain nombre defissures diamétrales dont les directions sont liées aec tous lesaccidents olcaniques passés et actuels de la Campanie. * issis, dont 7' ai cité au commencement de ce rapport lesimportantes obserations sur la strati#raphie du Chili, y a

constaté des faits analo#ues dans la disposition des olcans.lusieurs des principaux olcans du Chili se trouent ali#néssur la direction du bissecteur (h H au $%& des 0Bores,( Chine , qui forme, d' après * issis, le grand cercle decomparaison du s0stème de la Cordillère de Nahuel<uta $<oir ci;dessus / o $& Ce grand cercle passe en e??et par le<olcan de Chilan4 par un autre c:ne très;remar"uable situé 6 l'= du lac de %aule et par le <olcan de %apo D il rencontreensuite la cha7ne graniti"ue située 6 l' est de ,upungato4 etpénètre dans la con?édération argentine4 oB il tra<erse descontrées dont la géologie est encore peu connue& Les <olcans de

Longa<i4 de Cerro;8-ul4 du !escabe-ado et du /eteroa sontsitués sur un arc parallèle éloigné seulement de I O >ilomètresdu #rand cercle de comparaison & An?in un autre arc parallèlemené par Concepcion suit4 sur un espace de plus de O o lieues4la ligne de contact du granite a<ec le terrain schisteux D ilrencontre ensuite plusieurs a??leurements graniti"ues dans lespro<inces de 9antiago et d' 8concagua4 et coupe l' axe des 8ndes tout près du Cerro;%ercenario4 oB se montre encore legranite et oB la cha7ne des 8ndes éprou<e une in?lexionremar"uable& Ces ?aits curieux sont du nombre de ceux "ui ont?ait dire 6 % /issis4 ainsi "u' on l' a rappelé dé564 / + du

rapport4 "ue les <olcans du Chili4 "ui sont d' ailleursren?ermés dans la -one occupée par la cha7ne principale des 8ndes4 s' alignent entre eux par petits groupes de deux ou detrois <olcans4 sui<ant les directions d' autres

pO3J

s0stèmes plus anciens& =n <oit4 d' après cela4 "ue4 de mme "ueles ophites et les g0pses des /0rénées4 les <olcans du Chili

occupent des points du quinconce penta#onal & Ce genre dedisposition est donc très;général& =n le retrou<e dans une ?oulede pa0s4 oB il mar"ue d' une manière pres"ue uni?orme une très;

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nombreuse série de points stratigraphi"ues D et il 0 a apparence"ue le tra<ail exécuté par % !e Chancourtois dans la partie N;A de la France4 étant étendu aux di??érentes régions "ue 5e<iens de citer4 0 comprendrait tous les points d' éruption et d'émanation dans une mme ordonnance générale4 constamment soumiseaux lois de la s0métrie pentagonale4 représentée dans cha"ue pa0s

par les orientations des s0stèmes de montagnes "ui 0 ont exercéleur in?luence& %ais ceci nous conduit 6 une application pluslarge et plus étonnante encore "ue toutes les précédentes duréseau pentagonal 6 une classe importante de g7tes minéraux 5e?ais allusion aux mémoires présentés par % !e Chancourtois 6l' académie des sciences4 sur l' application du réseaupentagonal 6 la coordination des sources de pétrole et des#<tes bitumineux & émettant le premier une remar"ue "ui s' estprésentée sous ma plume en écri<ant la page J de ce rapport4% !e Chancourtois4 pour combattre l' idée "ue les substancesbitumineuses seraient constamment d' origine <égétale ou animale4

et pour établir "ue les produits h0drocarburés sont en généraldes résultats plus ou moins directs d' émanations4 a pensé "u' ildonnerait une preu<e con<aincante de son opinion en ?aisantressortir des ?aits d' alignement "ui n' ont é<idemment leur raison d' tre "ue dans l' existence des ?issures de l' écorceterrestre& An terminant son tra<ail sur la distribution des g7tesde ?er4 % !e Chancourtois a<ait été ?rappé de <oir les g7tesde bitume de 9e0ssel et les g7tes des en<irons de Clermont?ournir un alignement

pOS

rigoureusement parallèle au s0stème des /a0s;as& An lisant l'intéressant rapport de % Eauldrée;oileau sur l' exploitationde l' huile minérale dans l' 8méri"ue du nord4 il a<ait été?rappé également de <oir "ue les principaux g7tes des états;Pnis étaient situés sur le prolongement du ?aisceau de ?issures"ui donne passage au 9aint;Laurent4 et il s' était bient:taperçu "ue ce ?aisceau prolongé dans notre hémisphère allaitpasser 6 une localité célèbre par ses sources de pétrole4 6 la

pres"u' 7le d' 8pschéron4 par la"uelle la cha7ne du Caucase seperd dans la Caspienne4 près de a>ou& ,elle a été la donnéeinitiale du mémoire oB4 en décri<ant les principales lignes degrands cercles "ui relient les g7tes de naphte4 de pétrole et d'asphalte des di<erses parties du globe4 il s' est proposé d'es"uisser l' application du réseau pentagonal 6 la coordinationet par suite 6 la recherche des sources ou des dép:ts de matièresbitumineuses& Le cercle dont % !e Chancourtois décrit le coursen première ligne est un hexatétraédrique .baab4 homologuede celui de Nontron et de celui des 8lpes principales4 "ui <adu point .4 <oisin de ,ehuantepec4 au point . de la mer des

Indes4 cercle4 sui<i approximati<ement4 comme on peut le ?airesur un globe par de simples proc d s graphi"ues Z 9ort de l'isthme de ,ehuantepec par le <olcan de ,uxtla4 pénètre dans laFloride par la baie de /ensacala4 coupe la @enaMa en 1irginie

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4 près de 9al-Mer>4 longe les premières rides des 8lleghan0sdans la région carboni?ère de /ittsburg4 s' appuie sur le coudedu 9aint;Laurent4 au N;A de /otsdam4 rase ensuite le capFareMell du Eroenland4 passe aux FeroV4 tra<erse la péninsulescandina<e par Christiania et le bord du lac Qenern4 rase l' 7le de Eothland4 pénètre en Russie parallèlement au cours mo0en

de la !una4 passe au con?luent du !onet- et du !on4 au lacolscho4 séparation des deux %an0tch4 et re5oint a>ou enlimitant

pOU

la dépression in?ra;océani"ue de la Caspienne& Il tra<erseensuite le désert 9alé de la /erse4 dont il sort par lapro<ince de @irman4 renommée par ses sources bitumineuses4 passe

au milieu des %aldi<es4 puis4 re<enant 6 ,ehuantepec4 est 5alonné par l' 7le de Eallego& Ce grand cercle4 "ue % !eChancourtois appelle pro<isoirement l' hexatétraédrique du9aint;Laurent et de la !una4 est 6 peu près l' axe du ?aisceaubitumineux4 et l' auteur cite encore4 comme 5ouissant depri<iléges analogues par rapport aux points d' émanation dessubstances h0drocarburées4 plusieurs autres cercles passant auxdeux mmes points . "ue le précédent4 et comme luiperpendiculaires du primitif de la Nou<elle;Wemble $s0stème du Rhin $& Il décrit aussi4 comme étant un croiseur très;remar"uable du précédent4 son homologue l' hexatétraédrique

.baab4 "ui passe au point 8 de l' 7le de Cuba4 et au point .situé au 9 des 7les 8leutiennes& Il lui est pres"ueperpendiculaire4 aux bouches mmes du %ississipi4 "ue l' on saittre mar"uées par des sal-es4 et il règle le cours du ?leu<e auxen<irons de la Nou<elle;=rléans& 9ur son parcours se trou<entles g7tes bitumineux de .olguin $ 7le de Cuba $4 ceux de labaie de Cariaco4 en 1ene-uela4 oB % !e .umboldt a signaléune source de bitume sortant du micaschiste 4 ainsi "ue d'autres points remar"uables 6 di??érents titres épanouissementde la ri<ière des 8ma-ones près de son embouchure D ?ond du/ara D ahia D 7le ,rinidad D 7les 9aint;/aul et 8msterdam

D extrémité orientale de l' 7le de 9umba<a4 c' est;6;dire pointtrès;<oisin du <olcan célèbre le ,umboro D milieu de l' archipeldes %ariannes D en?in région des lacs salés et bitumineux desterritoires de Ne<ada et d' Ptah4 dans l' 8méri"ueseptentrionale& =n a <u précédemment4 page I O4 "ue4 sui<ant laremar"ue de % !e Chancourtois4 le primitif du lac9upérieur et du cap 9an;,homé4 après a<oir tra<ersé4 aurésil4 la région auri?ère et diamanti?ère de %inas;Eeraes4passe 6 proximité des sources de pétrole de la /ens0l<anie et duCanada4 parallèlement 6 leurs alignements&

pO

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Ceux;ci4 d' après % !e Chancourtois4 sont deux parallèles au primitif & La première4 "ui en est peu éloignée4 est 5alonnéesur les g7tes du Canada <oisins du lac 9aint;Clair et sur ceuxdu comté de ,rumbull4 dans l' =chio& Cette ligne passe 6@eMenah;/oint4 extrémité des célèbres g7tes de cui<re et d'

argent nati?s du lac 9upérieur4 puis 6 l' 7le Ro0ale& Pne autreparallèle4 "ui mar"ue la coupure des 8lleghan0s sui<ie par le/otomac4 <a passer précisément par les ?ameux g7tes bitumineuxd' =ilcree>4 dans le comté de 1enango4 en /ens0l<anie& Lesremar"ues "ue 5e <iens d' emprunter 6 % !e Chancourtoiso??rent des spécimens4 mais non une anal0se du tra<ail de l'habile in<estigateur& 9on mémoire4 rempli d' obser<ationscurieuses et de remar"ues pleines de 5ustesse4 n' est passusceptible d' anal0se4 parce "u' il est ?ormé par l'encha7nement d' un nombre immense de ?aits indi<iduels4 dontaucun n' est inutile 6 son ob5et4 et dont aucun par consé"uent ne

peut tre omis sans a??aiblir les bases de ses conclusions& %!e Chancourtois s' est surtout proposé de prou<er "ue leshuiles minérales et les carbures d' h0drogène en général ont uneorigine souterraine& An sui<ant successi<ement "uarante;cin"grands cercles dans leur circon?érence entière4 il par<ient 6relier entre eux tous les g7tes bitumineux connus D mais lesmmes cercles passent en mme temps par un très;grand nombre depoints orographi"uement et géologi"uement remar"uables4 par une?oule de <olcans ordinaires4 de <olcans de boue4 de sal-es4 de?umerolles4 de sources minérales et thermales4 de gisements deg0pse4 de sou?re4 de sel gemme4 de natron et autres sels4 et de

g7tes métalli?ères de la nature la plus <ariée& Ces di<ersgisements se présentent comme ?aisant partie d' une mme ?amille&Les sources de bitume4 d' asphalte4 de pétrole4 d' huilesminérales di<erses4 de ga- combustibles et autres substancesh0drocarburées4 ne sont "u' une classe particulière desémanations "ui se dégagent du globe terrestre4 et on <oit "u'entre des mains exercées le réseau pentagonal ?ournit 6 lagéologie un

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nou<eau mo0en d' in<estigation& L' auteur ?ait remar"uer accessoirement "ue les cercles d' émanations bitumineuses ont unetendance particulière 6 passer par les embouchures des grands?leu<es4 et mme 6 s' adapter 6 la partie in?érieure de leur cours& Il insiste particulièrement sur la propriété dont ils 5ouissent de passer aux grands centres de population un de sestrapé-oédri"ues passe 6 /aris et 6 Londres& Kuant 6 l' originesouterraine des émanations h0drocarburées4 la démonstrationstratigraphi"ue de % !e Chancourtois me para7t mériter un

accueil d' autant plus ?a<orable "ue sa conclusion est con?orme 6l' une de celles de l' important tra<ail dans le"uel % Charles9ainte;Claire !e<ille a assigné une place in<ariable etconstante aux produits h0drocarburés et bitumineux4 parmi ceux

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"ui accompagnent une mme éruption 6 des épo"ues successi<es etun mme <olcan 6 des distances de plus en plus grandes& Lespoints oB se produisent les émanations h0drocarburées4 placésgénéralement4 d' après les deux sa<ants4 aux intersections descercles du réseau et de leurs parallèles4 appartiennent4 enprincipe4 6 la série dé56 si nombreuse des points du quinconce

penta#onal D et plus cette série s' étendra4 mieux oncomprendra "ue le "uinconce pentagonal n' est pas seulement lecane<as ?ondamental de la topographie4 mais encore la cle? de l'exploitation du globe terrestre& L6 cependant ne se borne pas laportée des aperçus "ue 5e <iens de rappeler4 et 5e ne crois pascéder aux illusions d' une ancienne et inaltérable amitié enreconnaissant "ue4 dans les tra<aux dont 5' ai anal0sé plusparticulièrement la partie stratigraphi"ue4 %m Charles 9ainte;Claire !e<ille et de Chancourtois ont ou<ert 6 la science deshori-ons nou<eaux4 dont il est encore di??icile de mesurer toutel' étendue&

pO

8pplications du réseau pentagonal 6 la structure intérieure desg7tes métalli?ères& Le chapitre précédent est consacré 6 ladisposition corrélati<e des gisements des substances minéralespro<enant4 par <oie d' éruption ou d' émanation des pro?ondeursde la terre& =n peut soumettre 6 des études du mme genre4 maissur une échelle plus restreinte4 la structure intérieure des

g7tes minéraux& Ce sont les mines métalli"ues "ui ?ournissent lesmo0ens d' exploration& !ans ces dernières années plusieursobser<ateurs s' en sont occupés 6 ce point de <ue& He <ais ?aireconna7tre sommairement les résultats de leurs tra<aux& % Ri<ot4pro?esseur de docimasie 6 l' école des mines de /aris4 au retour de son <o0age d' exploration sur les curieux et importants g7tescupri?ères du lac 9upérieur4 ?ut appelé4 en I 2O+4 aux mines de1ille?ort et 1ialas $ département de la Lo-ère $4 en "ualitéd' ingénieur;conseil& 9' étant li<ré acti<ement 6 l' étude des?ilons4 des croiseurs4 des ?ailles4 d' abord 6 1ialas4 etensuite dans toute la région schisteuse "ui entoure le plateau

graniti"ue de la Lo-ère4 il par<int 6 reconna7tre a<ec certitudeles ges relati?s des principaux s0stèmes de ?ractures4 ainsi "ueles épo"ues successi<es d' arri<ée dans les ?ilons des mineraiset des matières stériles& Les résultats de ces obser<ations ontété consignés par l' auteur dans un mémoire présenté 6 l'académie des sciences4 "ui4 après a<oir été imprimé par extraitdans les comptes rendus 4 a paru plus tard In Axtenso dansles annales des mines & /artout dans la contrée les g7tesminéraux présentent des caractères identi"ues D l' étude desmines de 1ialas o??rait par consé"uent un intért général elleétait éminemment propre 6 ?ournir des indications utiles pour la

mise en exploitation des nombreux

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?ilons métalli?ères dont les a??leurements sont connus dans lesdépartements de la Lo-ère et du Eard4 et4 par le seul ?ait dela généralité de son application4 elle méritait4 mme au point de<ue purement scienti?i"ue4 une attention toute spéciale& %Ri<ot4 en décri<ant briè<ement4 dans son mémoire4 l' ensemble

des tra<aux très;dé<eloppés exécutés4 depuis l' année I *2 i4dans les mines de 1ialas4 insiste principalement sur lescaractères des ?ilons4 sur la direction des ?ractures4 sur lesmatières de remplissage et sur les croisements& !' après laconsidération des pénétrations successi<es4 "ui ?orme la base dela théorie de Qerner uni<ersellement admise depuis près d' unsiècle4 les ?ilons di<ers4 les ?ailles4 les ?entes non rempliesconsidérées seulement comme des ?ractures4 se sont produits dansl' ordre sui<ant le"uel ils sont inscrits dans le tableau ci;dessous4 oB leurs directions sont indi"uées en heures de laboussole du mineur4 rapportées au méridien magnéti"ue& Cha"ue

heure étant de I O degrés4 et la déclinaison de l'aiguille aimantée4 6 l' épo"ue des obser<ations4 étant4 6 1ialas4 de E..F 6 l' =4 % Ri<ot a pu aisément exprimer4 dans unecolonne 6 part4 les mmes directions en degrés rapportés auméridien <rai4 ou méridien astronomi"ue& =n conna7t4 de plus4 des?ailles dirigées .ora Ii $ E..F $ plongeant <ers l' ouest D des?ilons pres"ue <erticaux dont la direction est comprise entre E..F D des glissements de terrain orientés4 les uns de l' est 6 l'ouest magnéti"ue $ E..F $ et présentant une inclinaison très;?aible <ers

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le nord4 les autres E..F & Ces trois derniers s0stèmes de cassuresn' ont été reconnus "ue sur un très;petit nombre de points4 et %Ri<ot n' a pas encore pu leur assigner de rangs chronologi"uescertains dans le tableau "ui précède& Les ?ailles E..F sontpostérieures aux ?ilons E..F D les ?ilons E..F 4 postérieurs 6 ceuxdirigés E..F 4 se placent probablement après les ?ractures E..F Dles glissements de terrain paraissent contemporains des ?entes N

;9 magnéti"ue& Le remplissage par les minerais et par lesmatières stériles s' est ?ait 6 des épo"ues successi<es dont l'ordre est le sui<ant I "uart- et p0rites des ?ilons E..F 4 aumoment de la ?ormation de ces ?entes ou 6 une épo"ue très;peupostérieure& galène pau<re en argent4 "uart-4 carbonate dechaux dans "uel"ues <einules E..F 4 6 une épo"ue antérieure aux?ractures E..F & 3 "uart- blanc d' aspect huileux des ?ilons E..F a<ec p0rites4 blende4 galène pau<re4 au moment ou peu de tempsaprès la ?ormation des ?ractures E..F & "uart- ?errugineux des?ilons E..F 4 "uel"ue temps après la ?ormation des ?ractures E..F &O sul?ate de bar0te blanc laiteux4 cristallin4 au moment de la

?ormation des ?ractures E..F 4 ou peu de temps après& + galène 6I O o grammes d' argent $ aux Ioo >ilogrammes de plomb $ a<eccarbonate de chaux D galène 6 I O o grammes d' argent $ auxIoo>il de plomb $ a<ec "uart- et carbonate de chaux D galène 6

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3O o grammes d' argent $ aux Ioo>il de plomb $ a<ec "uart- 6grains ?ins4 carbonate de chaux et de ?er D galène 6 O oogrammes d' argent $ aux Ioo>il de plomb $ a<ec "uart- etcarbonate de chaux cristallin D galène 6 * oo grammes d' argent$ aux Ioo>il de plomb $ a<ec carbonate de chaux cristallin etsul?ate de bar0te rose& Ces minerais sont répandus principalement

dans les <eines

pO*

D ils ont pénétré dans les ?ilons E..F 4 dans les croiseurs E..F &L' arri<ée des deux derniers minerais est certainementpostérieure4 dit % Ri<ot4 6 la ?ormation des ?entes E..F 4 maisantérieure aux ?entes N;9 magnéti"ue& Les di<ers s0stèmes de?ractures existent dans toute la contrée D on les retrou<e4 comme

?ailles4 dans les bassins houillers de la Erand' Combe et deességes ils se rattachent é<idemment aux grands phénomènesgéologi"ues "ui ont mar"ué leur action sur la sur?ace du globe&/our <éri?ier cette relation4 5' ai calculé pour 1ialas4 dit %Ri<ot4 les directions des principaux s0stèmes de montagnes4 et4en comparant ces directions 6 celles des huit s0stèmes de?ractures4 dont les ges relati?s sont par?aitement constatés par les croisements obser<és 6 1ialas4 5' ai été conduit 6 rapporter E..F & !' après la dernière colonne du tableau4 les di??érences"ue présentent les directions des s0stèmes de ?ractures et cellesdes s0stèmes de montagnes sont généralement très;petites4 et4

comme le ?ait obser<er l' auteur4 elles peu<ent s' expli"uer aisément par l' incertitude "ui existe tou5ours sur la direction<éritable des ?ilons étudiés seulement sur une longueur très;limitée celles mme "ui

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atteignent O 6 + degrés ne peu<ent tre considérées ici commeimportantes& /armi les conclusions intéressantes "ui peu<ent tre

déduites de ce "ui précède4 5e citerai seulement4 dit % Ri<ot4celle "ui est relati<e 6 l' arri<ée des minerais argenti?ères&Les galènes les plus riches en argent ont rempli des réou<erturesproduites dans des plans di??érents 6 une épo"ue certainementpostérieure au dép:t des dernières assises tertiaires& An meralliant aux conclusions de l' excellent mémoire de % Ri<ot4 5e?erai cependant remar"uer "u' il me para7t présenter une lacune&!ans le tableau dé56 cité des directions des di??érents s0stèmesde montagnes calculées pour 1ialas4 l' auteur donne les deuxsui<antes E..F & Ces deux directions di??èrent de E..F 4 et ladirection E..F des ?ilons E..F tombe entre les deux4 en ?aisant

a<ec la première un angle de E..F 4 et a<ec la seconde un angle de& La di??érence des deux écarts est de moins de I degré4 et onpeut se demander s' il 0 a<ait lieu de tenir compte uni"uement du

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second4 "ui est 6 la <érité le plus petit4 en négligeantcomplétement le rapprochement indi"ué aussi4 "uoi"ue un peu moinsdirectement4 par la ?aiblesse du premier& La direction E..F 4 par cela mme "u' elle est exprimée en heures de la boussole4 esté<aluée seulement 6 I O degrés près4 et comporte des écarts de* degrés et demi de part et d' autre de sa ligne normale& !e mme

"ue dans plusieurs cas analogues discutés pour le département dela .aute;%arne4 on pourrait conce<oir "u' elle représente un?aisceau de directions dont les unes se rapporteraient au s0stèmede la C:te;!' =r et les autres au s0stème du mont 9en0& An?ait4 il est naturel "ue le s0stème de la

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C:te;!' =r4 au"uel appartient le mont /ilas4 en Fore-4 soit

représenté 6 1ialas par une série de ?ractures parallèles 6 sadirection D mais il ne le serait pas moins "ue le s0stème du mont9en04 dont le grand cercle de comparaison est le bissecteur!h4 "ui4 comme on l' a <u précédemment4 page 3O o4 rase l'extrémité orientale de la masse graniti"ue de la Lo-ère4 etpasse 6 3 >ilomètres des mines de 1ille?ort et 6 2>ilomètres de celles de 1ialas4 ?Tt lui;mme représenté dans ceslocalités par une autre série de ?ractures4 ?ormant a<ec lespremières un angle mo0en de Io6i degrés D un peu moins d' uneheure de la boussole& An attendant "ue cette "uestion ait étérésolue par des obser<ations 8d .oc4 ?aites sur les lieux4 5e

me bornerai 6 ?aire remar"uer "ue4 si une partie des ?issurescomprises dans la direction E..F appartenaient réellement aus0stème du mont 9en04 "ui se rapporte aux premiers temps de lapériode 5urassi"ue4 on pourrait regarder le commencement de leur remplissage comme se liant aux émanations métalli?ères "ui ontenrichi les ar>oses placés autour du plateau central de laFrance4 entre le granite et les calcaires 5urassi"ues4 etaux"uelles sont dus les nombreux g7tes de plomb argenti?ère "ui 0ont été exploités& Kuoi "u' il en soit de cette remar"ue dedétail4 "ue 5e soumets 6 % Ri<ot4 les propriétaires des minesde 1ialas n' ont pas eu 6 se repentir de lui a<oir demandé des

conseils& L' e??et utile de ses indications n' a pas tardé 6 semani?ester dans le chi??re des diidendes & 9ous l' heureuseimpulsion du sa<ant pro?esseur4 les mines de 1ialas sont entréesdans une <oie de prospérité inconnue a<ant lui& % %oissenet4ingénieur des mines4 s' est occupé aussi a<ec beaucoup de succèsde l' application du réseau pentagonal aux g7tes métalli?ères&9es premiers tra<aux en ce genre ont eu pour ob5et les mines deplomb argenti?ère du Flintshire4 en 8ngleterre4 sur les"uellesil a publié4 dans les annales des mines 4 un mémoireintéressant&

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80ant exécuté4 de concert a<ec % Laugel4 les calculsnécessaires pour mener par .ol0Mell4 centre des mines duFlintshire4 des parallèles aux directions des neu? s0stèmes demontagnes les plus anciens de l' Aurope $ 1endée4 Finistère4Longm0nd4 %orbihan4 .undsrc>4 allons4 Fore-4 nord de l'

8ngleterre4 /a0s;as $4 % %oissenet a construit pour cettelocalité une rose des directions 4 sur la"uelle il a tracécelles des principaux ?ilons ainsi "ue celles des ?ailles cross%courses obser<és dans les mines& Cette rose4 /liii4 Fig 4du <olume cité4 est dessinée et gra<ée a<ec un tact par?ait& Allemériterait d' tre citée comme modèle pour d' autres tra<auxanalogues& =n 0 <oit d' un coup d' oeil "ue les directions?orment ici deux groupes principaux très;distincts l' un4 pour les ?ilons4 se rapproche de la direction A;= <raie D l' autre4pour les cross%courses 4 se rapproche du méridien astronomi"ue& Le premier comprend la direction du s0stème des allons a<ec

des dé<iations sui<ant les directions des s0stèmes plus anciensdu Finistère et du %orbihan "ui ont été reproduites après coupD l' autre4 les directions du Fore- et du nord de l' 8ngleterre& Ces deux derniers s0stèmes sont plus récents "ue les troisautres4 circonstance "ui cadre d' une manière générale a<ec le?ait "ue les cross%courses sont d' une date plus récente "uel' ou<erture des ?ilons de plomb argenti?ère& Les cross%courses, cependant, sont quelquefois métallifères, les émanations s' étant, - ce qu' il para<t, prolon#ées ou reproduites pendant lon#temps. ' auteur re#arde, en effet I i , l' émissiondes minerais métalliques comme ayant eu sa plus #rande actiité -

partir de l' ouerture des filons /%& système des ;allons ,et comme ayant décru pendant le dép"t du terrain houiller, pour cesser entièrement, ou - peu près, lors de la formation des#randes failles du système du nord de l' 0n#leterre. (ans unediscussion aussi 7udicieuse que détaillée, que 7e dois me borner - mentionner, * *oissenet fait oir que l' ensemble desobserations faites sur les mines et les #randes failles du1lintshire, et m6me de tout le nord de l' 0n#leterre, sont conformes - cette coordination, rattachée si simplement

pA

- la considération des L#es relatifs des systèmes de monta#nes.lus tard, * *oissenet s' est appliqué spécialement - l' étudedes #<tes métallifères beaucoup plus nombreux et plus ariés duCornouailles et du (eonshire, sur lesquels il a soumis - l' académie des sciences un mémoire qui a été imprimé par extrait dans les comptes rendus et reproduit aec plus dedéeloppement dans les annales des mines . es terrains qui renferment les dép"ts métalliques du Cornouailles sont beaucoup

plus anciens que ceux du 1lintshire. a formation silurienne,dont l' existence a été lon#temps contestée dans le Cornouailles, est au7ourd' hui reconnue par les #éolo#ues an#lais pour les points de la c"te sud o2 des fossiles de ce terrain ont été

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découerts, et l' auteur a7oute qu' il a troué des preues de la présence de cette formation dans une #rande partie de la presqu' <le. es massifs #ranitiques qui en constituent les parties les plus montueuses doient 6tre rapportés - plusieurs époques d' éruption. 0ant l' apparition de celui du (artmoor, plusieursautres, dans l' ouest, aaient été portés au 7our et aaient subi

des modifications. our discuter les directions obserées dansles filons, * *oissenet a transporté au point 0 du réseau,situé près de la c"te $%& du Cornouailles, les directions des#rands cercles correspondant aux dix%neuf systèmes de monta#nesles plus anciens de l' /urope, ce qui lui a donné une rose desdirections applicable4 a<ec une précision su??isante4 6 toutela contrée métalli?ère& étudiées sur place et sui<ies sur les?euilles du Eeological 9ur<e04 les directions calculées lui ontpermis de comprendre non;seulement les accidents généraux du sol4mais aussi les phénomènes relati?s 6 la mécani"ue des ?ilons4 c'est;6;dire 6 la ?ormation

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première et 6 la préparation subsé"uente de la ?issure4 auxépo"ues du remplissage et des réou<ertures& Considérantspécialement le s0stème de montagnes représenté par le grandcercle primitif Land' 9;And;8pschéron4 il a reconnu "uece grand cercle est le représentant exact4 au moins pour lacontrée "ui nous occupe4 du soulè<ement "ui s' est produit entre

la ?ormation dé<onienne et la période carboni?ère& l' octaédrique du %ulehacen4 dont l' intersection a<ec leprécédent détermine le centre de réduction 84 5oue un r:lee??icace dans plusieurs districts4 notamment dans celui siparticulier de 9aint;Hust4 dont il contribue 6 expli"uer lesapparentes anomalies& Les on-e s0stèmes les plus anciens ont4dans le Cornouailles4 dit % %oissenet4 une in?luenceprédominante sur la ?ormation des ?ilons tous y sontreconnaissables . 9ls suffisent presque - eux seuls - endéoiler les phénomènes mécaniques. $on%seulement on suit leursempreintes dans l' ensemble des directions obserées sur les

#roupes de filons, mais on en oit l' influence spéciale danschaque district métallifère et 7usque dans les orientationssuccessi<es qu' affecte un m6me filon. * *oissenet a puconstater quelles sont les orientations utilementexploitables pour étain, cuire et plomb. Comme conséquencedernière et pratiquement applicable, l' étude de cette influenceconduit - reconna<tre les parties riches d' un filon, c' est%-%dire celles qu' il conient d' exploiter pour un métal déterminé,et - les distin#uer de celles qui sont stériles, ou tout au moinstrop paures pour 6tre poursuiies aec aanta#e. *ettant lesdirections des on-e premiers s0stèmes en re#ard des angles

utiles pour étain, cuire et plomb, déterminés par l' obseration, l' auteur a rapproché, dans un tableau 7oint - sonmémoire, les résultats du calcul de ceux obtenus par unobserateur aussi expérimenté dans la pratique des mines qu' il

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est éloi#né de toute

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idée théorique préconBue. * Ch Thomas, directeur du (olcooth, près de )edruth, a bien su oir, dit * *oissenet, que parmi les caractères des filons leur orientation est le plus distinctif . artant, lui et moi, de points de ue en apparence opposés,nous arrions - une coïncidence que l' on peut considérer comme

pratiquement ri#oureuse en ce qui concerne les faits, pris dansl' ensemble des deux comtés de Cornouailles et de (eonshire.Cet accord est exprimé dans un tableau numérique que 7e ne puistranscrire et dans une rose des directions gra<ée dans uneplanche 5ointe 6 son mémoire4 au"uel 5e ne puis "ue ren<o0er lelecteur& He me borne 6 dire "ue4 sur la rose 4 les anglesutiles pour étain4 cui<re et plomb sont ?igurés et teintés d' unemanière particulière& =n 0 <oit "ue l' angle utile pour étain estreprésenté par un secteur d' une amplitude de + o degrés4 dontle milieu est tourné du c:té de l' A;N;A D l' angle utile pour le cui<re est représenté par un autre secteur de + o degrés

dont le milieu se dirige un peu au nord de l' est <rai4 et l'angle utile pour le plomb est représenté par un secteur de O odegrés dirigé un peu 6 l' ouest du nord astronomi"ue& Les milieuxet les c:tés de ces trois angles utiles et des subdi<isions "u'ils présentent4 sui<ant les degrés <ariables de richesse de leursdi??érentes parties4 ont des rapports d' une précision étonnantea<ec les lignes "ui représentent les directions des di<erss0stèmes de montagnes4 consistant principalement en ce "ue labissectrice de cha"ue angle utile concide pres"ue exactementa<ec la direction d' un s0stème de montagnes ou a<ec labissectrice de deux de ces directions D en <oici un exemple E..F

& La petitesse de ces di??érences prou<e4 pour le dire en passant4

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"u' a?in de rendre les ser<ices "u' on peut en attendre la rosedes directions doit tre calculée rigoureusement& !eux s0stèmes$ Longm0nd et %orbihan $ sont complétement déshérités& Ils sonten dehors de tous les angles utiles4 et leurs directions ne

tra<ersent "ue les espaces blancs de la rose& ,oute?ois4 comme onl' a dé56 dit4 le district de 9aint;Hust échappe aux règlesordinaires4 et la direction du s0stème du %orbihan 0 de<ient?a<orable 6 la richesse métalli"ue& /our les autres districts4les angles utiles ne sont aussi larges "ue lors"u' on <eutcomprendre tous les districts ensemble4 et % %oissenet pense"ue4 pour cha"ue district en particulier4 on peut resserrer leslimites actuelles de l' obser<ation& =n peut sui<re a<ec ?ruit l'action des s0stèmes statigraphi"ues 5us"ue dans le détail de laconstitution d' un ?ilon4 en 0 comprenant ses relations a<ec les?ilons ou ?ailles "ui l' a<oisinent& Les lignes calculées ne

ser<ent pas seulement 6 tracer et relier les grandes ?ormations4ou les dép:ts de minerais éloignés les uns des autres D mais4dans tous les districts métalli?ères4 elles sont empreintes asse-clairement dans les accidents du sol et des g7tes minéraux pour

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"ue4 a<ec de la prudence et du discernement4 les mineurs puissent0 trou<er le guide <éritable4 "ui 5us"u' ici leur a man"ué4 et?aute du"uel ils sont restés exposés aux incertitudes des essaispar ttonnement et aux chances de leurs lumières naturelles&Franchissant la %anche4 il sera aisé4 dit % %oissenet4 entenant compte des modi?ications locales4 d' appli"uer aux

gisements d' étain et de plomb de la retagne les études ?aitessur le Cornouailles& Pn beau succès a été obtenu dans le midi dela France $ 1ialas $ par ceux "ui ont dé56 accepté et appli"uécet ordre d' idées& /oursui<ant plus tard les mmes tra<aux sur le reste de notre territoire4 nous arri<erons un 5our 6 conna7trel' histoire géologi"ue des émanations des di<ers métaux4 comme onpossède maintenant celle des éruptions du granite et de sescongénères& 8lors la recherche

pOOO

et l' exploitation de nos g7tes minéraux marcheront a<eccertitude& /res"ue au moment oB % %oissenet écri<ait ces lignes4 un autre ingénieur des mines4 % %allard4 pro?esseur degéologie 6 l' école des mineurs de 9aint;étienne4 s' occupait4au mme point de <ue4 des gisements stanni?ères du Limousin4 sur les"uels il a présenté 6 l' académie des sciences un mémoire dontun extrait a été inséré dans les comptes rendus . 0prèsaoir fait conna<tre les circonstances #éolo#iques que présentele #isement stannifère de 8aulry Haute%8ienne , découert

en 9 = i 3 par *m (e 8illelume et 0lluaud, l' auteur abordel' étude du #isement de *ontebras, découert par lui%m6me en 9 =5, et de l' étude comparée des deux #isements il tire lesconclusions suiantes N 9 les filons d' étain oxydé du imousinet de la *arche paraissent affecter deux directions principales,sinon absolument contemporaines, au moins d' L#e très%oisin N l' une E..F @ l' autre E..F . 3 ces deux directions se retrouent,aec les directions - peu près perpendiculaires /%&etn%&, dansl' orientation des principales cha<nes et des principaux filonsque forme le #ranite - deux micas, ainsi que le pe#matite et leleptynite - mica blanc, qui sont en connexion aec lui. Toutes

les autres circonstances #éolo#iques qui accompa#nent les#isements d' étain oxydé montrent que la production de ce minéral a été liée, dans le imousin et la *arche, - l' éruption desdernières roches #ranitiques, et en a été probablement contemporaine. ' époque de cette formation stannifère est antérieure - la période carbonifère. /lle s' est, du reste, prolon#ée raisemblablement pendant un laps de temps considérableN c' est au moins ce qu' il est

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permis de penser, si l' on remarque, d' une part, que les

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orientations des systèmes antécarbonifères du 1inistère, duon#mynd, du *orbihan et du HundsrRc, transportés en un point oisin de la limite septentrionale de la Creuse, sont précisément celles que l' on retroue le plus habituellement dansles cha<nes ou les filons que forment le #ranite - deux micas et ses dériés. Ces conclusions sont confirmées par l' étude des

autres #isements stannifères et Oolframifères de la contrée, aunombre desquels il faut ran#er les célèbres amas de pe#matite deChanteloube, au milieu desquels se rencontrent, aec l' émeraude, des man#anèses phosphatés diers, et de nombreux minéraux tenant du niobimu et du tantale. * *allard décrit, dans sonmémoire, des excaations ouertes en des points fort nombreux duimousin et de la *arche. Ces excaations, qui remontent certainement - une très%haute antiquité, sont de tous pointsanalo#ues - celles que l' on conna<t depuis lon#temps - 8aulry,et qui ont eu éidemment pour but l' exploitation du #isement stannifère de cette localité, ainsi qu' - celles des enirons de

*ontebras, qui ont fait soupBonner, puis décourir, en ce lieu, par * *allard, l' existence d' une mine d' étain. Cette mineest au7ourd' hui exploitée, et * *oissenet en a acceptédernièrement la haute direction. 9l y a dé7- fait d' importantesobserations qu' il n' a pas encore publiées. 9l y importera,aec le réseau penta#onal, les remarques faites dans les mines duCornouailles. ne rose des directions , calculée pour *ontebras, lui permettra de rattacher - chacun de ses rayons lesidées qui se sont déeloppées, soit - +aint%!ust, soit -)edruth ou - Carclaze, sur le plus ou moins de chances que présente telle ou telle direction pour la découerte de l' étain,

du cuire, du plomb, et qui amènent quelquefois le sourire sur les lères des mineurs du pays lorsqu' on leur parle de chercher un métal dans une direction inusitée @ idées nées d' une lon#ue pratique, trop lé#èrement qualifiées de routine , et qui,#énéralisées aec l' aide du réseau penta#onal, et éclairées

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par la considération de l' L#e relatif des différents systèmes

strati#raphiques, feront profiter chaque mine de l' expérienceacquise dans toutes les autres. lus encore que ceux duCornouailles, les mineurs allemands, dont les traaux, dès lafin du moyen L#e, pénétraient - plus de mille mètres de profondeur, ont sur ces matières d' anciennes traditionsexprimées dans un lan#a#e qui ne nous est plus familier. 0umilieu du silence et de l' obscurité de leurs réduits souterrains, ils réfléchissaient lon#uement aux moyens de décourir lesoies de la fortune, qui semble n' 6tre pas moins aeu#le dansles entrailles de la terre qu' - sa surface. es yeux fixés sur l' ai#uille aimantée, promptement deenue leur #uide, ils

reportaient leurs pensées sur la marche du soleil @ et de l-ient la diision de leur boussole en heures . $e pouant préoir qu' on s' occuperait un 7our de la rose des directions, ils s' en étaient tenus - la rose des <ents . 9#norant

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nécessairement aussi que l' idée de courants #alaniques ouma#nétiques pourrait se rattacher dans l' aenir - certainesorientations, et que les importantes expériences de * ;ecquerel montreraient l' influence de l' électricité dans la formation desminéraux, ils aaient donné - l' expression de leurs uesinstincties une expression mystique, plus propre - rappeler le

culte du soleil que la physique et la minéralo#ie. 9ls aaient ima#iné pour les filons diersement orientés et diersement inclinés une classification et une nomenclature fondées en partiesur la manière dont leurs plans pouaient 6tre éclairés par lesrayons du soleil leant. (e l-, par exemple, les dési#nations de positions directes%tombantes et indirectes%tombantes, qui paraissent au7ourd' hui si bizarres. Ces élucubrations d' unautre L#e, o2 aaient pénétré peut%6tre quelques rayons d' alchimie, ont pLli, mais sans 6tre complétement effacées, deant la lumière toute nouelle que Qerner a fait luire dans les mines par sa théorie des filons, si 7ustement célèbre et si

uniersellement adoptée. Tous les filons parallèles entre eux étaient dé7- dési#nés d' une m6me manière N Qerner a introduit la notion

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des ori#ines successies des différentes classes de filons,déterminées d' après leurs croisements. a classification desdifférents systèmes de monta#nes, des différents systèmes

strati#raphiques, d' après leur L#e #éolo#ique, a été un noueau pas dans la m6me oie. es fissures que les filons ont remplies par de#rés s' y trouent comprises. eurs réouerturessuccessies s' y trouent expliquées. a nécessité et la possibilité de modifier conenablement les directions en passant d' un pays dans un autre s' y trouent établies. 0ec une rosedes directions calculée pour chaque localité, on peut oir quels sont les filons qui se correspondent, comme deant leur ori#ine première - un m6me système de monta#nes, et comment doient 6tre modifiées d' un point - un autre les directionsre#ardées comme utiles pour l' exploitation de tel ou tel métal.

&n comprendra aussi que, bien qu' éclairées semblablement par lesoleil, des localités, m6me assez oisines, pourraient se trouer dans des conditions très%différentes, parce que des systèmes demonta#nes différents y auraient exercé des influences prépondérantes, et cela permettra d' expliquer des anomalies dont on cessera d' 6tre embarrassé. *ais on ira plus loin encore.on#temps aant Qerner, les mineurs allemands étaient deenus, pour l' art des mines, les précepteurs du #enre humain. es nomsallemands ou #ermanisés d' une foule de mines et de districtsminiers, +chemnitz, Sremnitz et $eu%+ohl, en Hon#rie, Son#s%;er#, en $orOé#e, Ta%;er#, en +uède, Catharinen%;ur#,

dans l' ral, +chlan#en%;er#, dans l' 0ltaï, rappellent queles allemands ont été appelés dans les mines de tous les pays.9ls y aaient introduit, aec la boussole de 1reiber#, les idéesdont ses heures étaient le symbole. *al#ré l' expression un

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peu fantastique qu' ils leur aaient donnée, leurs ieillestraditions renfermaient donc des notions dont l' expérience asanctionné l' utilité, et dont une application aussi #énérale n' a pu manquer d' enrichir le répertoire. /n coordonnant cesnotions, nées si loin les unes des autres, - l' aide de la rosedes directions 4 résumé des phénomènes

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géologi"ues4 5ointe 6 la rose des ents 4 6 la"uelle serattachent les in?luences purement ph0si"ues4 on leur donnera uncaractère d' ensemble et de généralité "ui leur a man"ué 5us"u' 6présent4 ce "ui les a empchées d' entrer dans la théorie des?ilons4 issue de l' école de Qerner& !e l6 na7tra une scienceagrandie4 oB il restera beaucoup moins de m0stères4 science en

partie nou<elle et pres"ue complétement expérimentale4 dont l'introduction dans les mines ne tardera pas 6 de<enir une "uestiond' utilité publi"ue& Alle 0 rendra les tra<aux plus pro?itables4et 5e ne doute pas "u' 6 la longue elle n' obtienne la s0mpathiedes actionnaires & He demande au lecteur la permission d'exprimer ici celle "ue 5' éprou<e pour les tra<ailleurs "uicherchent le fil d' 0riane au milieu des complications dumonde souterrain& 6 la ?in de ce trop long rapport4 5' adressemes excuses les plus sincères 6 tous ceux dont4 par ignorance oupar oubli4 5' aurais omis de signaler les tra<aux4 et 5e remplisun bien agréable de<oir en témoignant ma reconnaissance aux

sa<ants distingués "ui4 de près ou de loin4 m' ont ?ourni d'utiles documents& $ <oir la table des auteurs cités& $

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