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    LES FAUX DIAGNOSTICS DE LA PSYCHIATRIEPSEUDO-SCIENCE

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    Rapport et recommandations de la Commissiondes Citoyens pour les Droits de lHomme

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    tablir des listes de comportements, collerdes tiquettes qui ont une consonance

    mdicale des gens qui y correspondent,

    puis utiliser la prsence de ces

    comportements pour prouver quils ont la

    maladie en question na, au point de vue

    scientifique, aucun sens. Cela ne nous dit rien

    sur les causes ou les solutions. Toutefois ,cela

    donne le sentiment rassurant que quelque

    chose de mdical est en train de se passer.

    John Read, matre de confrence enpsychologie de lUniversit dAuckland,

    Nouvelle-Zlande, 2004

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    Avez-vous dj entendu parler des troubles mentaux

    suivants? Trouble de la lecture, trouble du com-portement perturbateur, trouble de lexpressioncrite, trouble des mathmatiques, intoxication la cafine,trouble du sevrage de la nicotine, non-observance du trai-tement ou problmes dabus physique et dabus sexueldun enfant.

    Ce sont quelques-uns des 374 troubles mentaux nu-mrs dans leManuel diagnostique et statistique des troubles

    mentaux (DSM-IV) de lAssociation amricaine de psy-chiatrie (APA) ou dans la section Troubles mentaux de laClassification internationale des maladies (CIM) de lOMS.Dpeints comme des outils de diagnostic, le DSM et laCIM ne sont pas seulement utiliss pour diagnostiquer destroubles mentaux et prescrire des traitements. On faitaussi appel eux dans les diffrends touchant la gardedes enfants, dans les cas de discrimination fonds sur de

    prtendues infirmits psychiques, lors de tmoignagesdevant les tribunaux, dans lducation et dautresdomaines. En fait, chaque fois que quelquun demande oupropose un avis psychiatrique, on brandit le DSM ou laCIM. De plus en plus souvent, on accepte le contenu de cesouvrages comme tant le dernier mot en matire de santdesprit, de folie et de prtendues maladies mentales.

    La psychologue canadienne Tana Dineen prcise que:Contrairement aux diagnostics mdicaux qui expriment unecause probable, un traitement appropri et un pronostic vrai-semblable, les troubles figurant dans le DSM-IV [et la CIM-10]sont des termes auxquels on est arriv par consensus. 1 Cesdiagnostics voient le jour par un vote des membres ducomit de lAPA et sont conus principalement dans unbut de facturation.

    Lynne Rosewater, une psychologue qui assistait unesance sur le DSM, prside par lun des principauxconcepteurs de ce manuel, le psychiatre Robert Spitzer,rapporte: Ils discutaient dun critre li au trouble de la per-sonnalit masochiste. La femme de Spitzer [une travailleusesociale et la seule femme ses cts lors de cette runion] a dit:Il marrive de faire cela. Alors Spitzer a rpliqu: Bon, enle-vons-le. Vous assistez cela et vous vous dites: Attendez un

    peu, nous navons pas le droit de les critiquer, parce que cest unescience? 2

    INTRODUCTIONMALADIE PAR OPINIONET DCRET PSYCHIATRIQUE

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    Le Dr Margaret Hagen, psychologue et auteur, nemche pas ses mots en ce qui concerne les vritablesmotifs qui se cachent derrire le systme de vote duDSM : Si vous ne pouvez pas produire un diagnostic, vous nepouvez pas envoyer de facture. 3

    Refusant toute valeur mdicale au DSM, John Read,

    matre de confrence en psychologie lUniversitdAuckland, a dit en juin 2004 : De plus en plus de pro-blmes ont t redfinis comme tant des troubles ou desmaladies, apparemment causs par des prdispositions gn-tiques et des dsquilibres biochimiques. Les vnements de lavie sont relgus de simples dclencheurs dune bombe retar-dement biologique sous-jacente. Se sentir trs triste est devenuun trouble dpressif. Trop sinquiter est un trouble de

    lanxit. Un got excessif pour les jeux, lalcool, les drogues,relve aussi de la maladie. () tablir des listes de comporte-ments, coller des tiquettes qui ont une consonance mdicale des gens qui y correspondent, puis utiliser la prsence de cescomportements pour prouver quils ont la maladie en questionna, au point de vue scientifique, aucun sens. Cela ne nous ditrien sur les causes ou les solutions. Toutefois, cela donne le sen-timent rassurant que quelque chose de mdical est en train de se

    passer. 4On se rfre si largement au DSM au sein de la

    socit quil a acquis une aura scientifique. De nos jours,des millions de personnes lutilisent et croient en ses capa-cits de diagnostic, sans se douter que ses prmisses et lesystme tout entier sont frauduleux. Ces gens risquent dedonner leur vie ou celle dautrui de trs mauvaisesorientations, voire un tournant fatal. Cette publicationapporte une rponse au grand vide laiss dlibrmentpar la propagande psychiatrique au sujet de sa prtentioncl: la rputation scientifique du DSM.

    Jan EastgatePrsidente de la Commission internationaledes Citoyens pour les Droits de lHomme

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    CHAPITRE UNUNE IMPOSTURE SCIENTIFIQUE

    Les diagnostics psychiatriques se concentrent surla catgorisation des symptmes et non sur lob-servation des maladies physiques relles. En

    cela, ils scartent de manire significative des dia-gnostics mdicaux. Aucun dentre eux nest tay pardes preuves scientifiques de maladies biologiques oude maladies mentales daucune sorte.

    Imaginez un mdecin traitant une hypertensionartrielle ou un diabte et qui ne peut mme pas dfi-

    nir ce que cest! Pourtant, aucun psychiatre ne peutdfinir scientifiquement ce quil est suppos traiter. propos de la schizophrnie, le DSM-IIadmet-

    tait: Mme sil avait essay, le comit naurait pas pu arri-ver un accord sur la nature de ce trouble; il na pu que semettre daccord sur son nom.

    Les diagnostics psychiatriques sont une combi-naison dingnierie sociale et de quest-ce qui est bon

    pour les affaires. En 1973, les membres du comit delAPA ont dcid, par 5584 voix contre 3810, de cesser

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    dappeler lhomosexualit un trouble mental, en raisonde manifestations organises par des activistes gayslors de leurs congrs.

    Lawrence Stevens, ancien assistant du procureurgnral de Californie, fit le commentaire suivant : Si lamaladie mentale en tait vraiment une, tout comme le sontles maladies organiques, lide deffacer lhomosexualit ouquoi que ce soit dautre des listes de maladies en procdant

    un vote serait aussi absurde que si un groupe de mdecinsvotait pour savoir sil faut retirer le cancer ou la rougeole duconcept de maladie. 5

    En 1994, le psychiatre Norman Sartorius, prsi-dent de lAssociation mondiale de psychiatrie de 1996 1999 dclara lors dun congrs de lAssociation

    des psychiatres europens : Lpoque o les psychiatres

    pensaient pouvoir gurir lemalade mental est rvolue.Dsormais, les malades men-taux devront apprendre vivreavec leur maladie. 6

    Lanne suivante, prsde 6 milliards de dollars (4,9milliards deuros), prove-

    nant de largent des contri-buables, ont t injects dansla recherche psychiatrique.Cest alors que le psychiatreRex Cowdry, directeur delInstitut national de la santmentale des tats-Unis, amarqu son accord avecM. Sartorius en disant :Nous ne connaissons pas lescauses [de la maladie mentale].Nous navons pas actuellement

    les mthodes pour gurir ces maladies.En 2001, Simon Wessley, professeur en psychia-

    trie au Kings College et lhpital Maudsley,

    Londres, a organis un sondage et un vote auprs de150 spcialistes mondiaux de la sant mentale au sujetdes 10 pires ouvrages de lhistoire de la psychiatrie. Ilnest pas surprenant que parmi eux se soit trouve laquatrime dition du DSM. Le sondage a montr quesi vous ntes pas dans le DSM-IV, vous ntes pas malade.Cest devenu un monstre hors contrle. 7

    Lpoque o les

    psychiatres pensaient

    pouvoir gurir le malade

    mental est rvolue.

    Dsormais, les maladesmentaux devront

    apprendre vivre

    avec leur maladie.

    Dr Norman Sartorius, ancien

    prsident de lAssociationmondiale de psychiatrie, 1994

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    Aujourdhui, ce monstre est utilis pour : Dterminer la capacit mentale dun individu ou

    dun parent. Enlever la garde dun enfant ses parents. Dterminer les comptences dun employ en vue

    dun emploi. Priver une personne de son droit de vote dans cer-

    tains pays. Dterminer si une personne est en mesure de plaider

    coupable devant une cour de justice. Enfermer un accus indfiniment dans une institu-

    tion psychiatrique plutt que de le dclarer coupabledun crime et de le condamner une peine dunedure dtermine.

    Empcher une personne dtre libre de prison oulibre sur parole.

    Dclarer nulle la volont dune personne. Annuler des contrats lgaux et passer outre les

    volonts dune personne concernant une affaire ouun bien.

    Incarcrer une personne contre sa volont dans uneinstitution psychiatrique o des lectrochocs et des

    mdicaments psychiatriques peuvent tre adminis-trs de force. Forcer une personne continuer de prendre des

    drogues puissantes, crant des dommages nerveux etcrbraux, alors quelle continue vivre dans lasocit.

    Escroquer lassurance-maladie dune personne. Facturer aux compagnies dassurance des viols com-

    mis par des psychiatres sur leurs patients tout en lesappelant thrapies.

    Les troubles mentaux inventoris dans leManuel diagnostique et statistique des troublesmentaux (DSM) lont t sans base scientifique et sans preuve.

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    LIMPOSTURE DU DSQUILIBRE CHIMIQUE De nos jours, le modle de maladie de la psychia-

    trie possde une clef de vote. Cest le concept quundsquilibre chimique dans le cerveau est la base dela maladie mentale. Un marketing intense popularisecela auprs du public. Mais la psychiatrie ne fait queprendre ses dsirs pour des ralits. Comme tous les

    modles de maladie de la psychiatrie, des cher-cheurs, des mdecins et mme des psychiatres et despsychologues lont minutieusement discrdit.

    En 2002, le Dr Thomas Szasz, professeur mritede psychiatrie, dclara: Il nexiste aucun test sanguinou autre test biologique pour accrditer la prsence ou lab-sence de maladie mentale, comme il en existe pour la plupartdes maladies du corps. Si un tel test tait dvelopp (pour ce

    qui jusqualors avait t considr comme une maladie psy-chiatrique), alors cela cesserait dtre une maladie mentale etserait class comme symptme dune maladie corporelle.

    Bruce Levine, Ph.D., psychologue et auteur deCommonsense Rebellion (La rbellion du bon sens) ajoute:Souvenez-vous quaucun marqueur biologique, neurolo-

    gique ou gntique na t trouv concernant le trouble dudficit de lattention, le trouble du dfi dopposition, la

    dpression, la schizophrnie, lanxit, labus dalcool ou dedrogues, la boulimie, le jeu ou toute autre prtendue maladiementale ou trouble mental. 8

    Les psychiatres prtendent maintenant que desscanographies du cerveau permettent de dtecter cer-tains troubles mentaux. Pourtant, un article paru au

    THORIE FALLACIEUSE SUR LE CERVEAU:Dinnombrables illustrations du cerveausont parues dans des magazines populaires.Il a t dissqu, tiquet et analys tout enabreuvant le public avec la dernire thoriesur ses dysfonctionnements. Comme danstous les dogmes psychiatriques, ce

    qui manque, ce sont les faitsscientifiques. Le DrElliotValenstein ( droite)lexplique en cestermes:Il nexisteaucun test pourmesurer ltatchimique du cerveau

    dune personnevivante.

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    mois de mai 2004 dans le journal amricain, TheMercury News, dit que bien des mdecins mettent engarde contre lutilisation de telles scanographies : ellesne seraient pas thiques et seraient dangereuses,en plus de ntre pas valides scientifiquement. Cetexamen cote $ 2500 ( 2040), et noffre aucune informa-tion utile ou prcise. 9

    Les explications biochimiques pour les conditions

    psychiatriques nont jamais connu de pnurie.Cependant, Glenmullen est catgorique: aucunena t prouve. Cest tout le contraire. Chaque fois quon acru avoir trouv un tel dsquilibre chimique, cela sestrvl faux par la suite.

    9

    La tactique utilise par les psychiatres, consistant inventer de plus en plus detroubles mentaux pour les inclure dans le Manuel diagnostique et statistiquedes troubles mentaux (DSM),leur a permis dobtenir plus dun milliard dedollars de subventions gouvernementales pour lInstitut national amricain de lasant mentale (NIMH), sans bnfices proportionnels pour la socit.

    1952, 1redition du Manueldiagnostique et statistique des troublesmentaux. LeDSM-Icomporte112 troubles mentaux.

    1980,DSM-III,224 troubles mentaux

    1987 DSM-III-R253 troubles mentaux

    1994DSM-IV

    374 troubles mentaux

    AUJOURDHUI, de nouveauxtroubles continuent tre

    invents et ajouts la liste

    1963

    1968

    1980

    1987

    1990

    1994

    2004

    1952

    1949

    200

    800

    400

    LA TACTIQUE DE LA PSYCHIATRIEPOUR OBTENIR DES FONDS :

    INVENTER PLUS DE MALADIES MENTALES

    600

    FondsaccordsauNIMH

    enmillionsdedollars

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    CHAPITRE DEUXUN ERSATZ DE SCIENCE

    De plus en plus souvent, les psychiatres et les psy-chologues disent aux parents que leur enfantsouffre dun trouble affectant son aptitude apprendre. Ils lappellent trouble de lapprentissage (TA),trouble du dficit de lattention (TDA) ou plus commu-nment de nos jours, trouble dhyperactivit avec dficitde lattention (THADA).

    Le DSM-IV rpertorie les symptmes du THADAcomme suit: narrive pas fixer son attention sur les dtailsou fait des fautes dinattention dans ses devoirs ou autrestches. A des difficults soutenir son attention dans sesdevoirs ou ses activits ludiques, narrive pas finir son travailscolaire, les travaux quotidiens ou autres tches; se tord sou-vent les mains ou les pieds ou se trmousse sur son sige; sou-

    vent, court partout ou grimpe excessivement.Chaque enfant a virtuellement assez de symptmespour mriter une tiquette du DSM. Rsultat: on prescritun psychotrope dangereux dune sorte ou dune autre 17 millions denfants travers le monde.

    Le Dr Mary Ann Block, auteur de Fini le THADA,souligne que: Les psychiatres ne font aucun test. Le psy-chiatre coute ce quon lui dit et prescrit des mdicaments.

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    Elle ajoute: Silnexiste pas de test valablepour le THADA, sil nexisteaucune information prouvantque le THADA est d undysfonctionnement du cer-veau () alors pourquoi desmillions denfants, dadolescents et dadultes dans le monde ()

    sont tiquets comme souffrant du THADA et se voient prescrireces mdicaments?

    Bervely Eakman, auteur de best-sellers et prsidentedu Consortium de lducation nationale des tats-Unis,fournit cette rponse: Ces drogues rendent les enfants plus

    grables mais pas forcment meilleurs. Le THADA est un phno-mne, pas une maladie du cerveau. tant donn que le dia-

    gnostic de THADA est frauduleux, le fait quune drogue

    marche ou pas a peu dimportance. Les enfants sont forcs prendre un mdicament plus fort que la cocane pour une maladiequi reste dmontrer. 10

    Dans son livre paru en 2002, The Culture of Fear (LaCulture de la Peur), Barry Glassner, sociologue lUni-versit de Californie du Sud, explique que le DSM fait desenfants de parfaits candidats linternement dans un hpi-tal psychiatrique sils font au moins cinq de ces choses:se disputer avec des adultes, contrer les demandes des adultes,faire des choses qui importunent les autres, se mettre en colre,devenir facilement agac, agir mchamment, critiquer les autrespour leurs erreurs, devenir irrit et rancunier ou jurer. 11

    Selon le Dr Thomas Szasz, la dlinquance nest pas unemaladie au mme titre que le diabte () Bien que le terme dlin-quance juvnile implique que lenfant ainsi diagnostiqu soit

    coupable de mauvaise conduite, le diagnostic est souvent fait enlabsence de preuve dmontrant que lenfant accus a vraimentdsobi lautorit ou transgress la loi.

    FAUX TMOIGNAGES DEVANT NOS TRIBUNAUXUn des plus grands torts causs par lemploi du DSM

    est lorsque lon sy rfre pour invoquer la dfense dite

    de la folie devant les tribunaux. Bien que cette dfense

    Sil nexiste pas de test valable

    pour le THADA, sil nexiste aucune

    information prouvant que le

    THADA est d un dysfonction-

    nement du cerveau (...) alors

    pourquoi des millions denfants,

    dadolescents et dadultes dans le

    monde (...) sont tiquets comme

    souffrant du THADA et se voient

    prescrire ces mdicaments?

    DrMary Ann Block

    auteur deFini le THADA

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    ait exist depuis leXIXe

    sicle, la parution du DSM en 1952lui a donn une aura scientifique. Lessence mme dutmoignage psychiatrique est que le criminel nest pas res-ponsable davoir commis le crime.

    Cependant, selon le DSM-IV, lorsque les catgories, lescritres et les descriptions du DSM-IV sont employs des finslgales, linformation diagnostique risque fort dtre mal utiliseet mal comprise.

    Il nest pas suffisant dtablir des fins juridiques lexis-tence dun trouble mental, dune inaptitude mentale, dunemaladie mentale ou dune dficience mentale pour attri-buer une responsabilit ou une irresponsabilit criminelle.

    Feu Jay Ziskin, un psychologue qui lana un mouve-ment pour liminer la psychiatrie des tribunaux, indiquedans un article paru en 1988: Les tudes dmontrent que lescliniciens professionnels ne rendent pas de jugements cliniques

    plus prcis quun simple nophyte. Cest aussi fiable que desprdictions faites en regardant dans une boule de cristal.

    Pourtant, les psychiatres et les psychologues nontcess de proclamer leurs opinions non-scientifiques devantles tribunaux. Ainsi, la poursuite de la vrit, toute lavrit et rien que la vrit a cd la place des tonnes din-formations sans fondement, deffrayantes spculations et des conjectures fantaisistes. Les tribunaux rsonnent de

    discours labors, systmatiques, maills de termes de jar-gons, srieux en apparence, mais qui se rvlent dcevants.Les avocats eux-mmes dsignent ce genre de discourscomme tant un ersatz de science. 12

    Lorsquun psychiatre tmoigne en se basant sur cetersatz de science quun criminel est alin et quil devraittre acquitt ou soign plutt quemprisonn, la justice estpervertie. De cette faon, les psychiatres sont arrivs affai-blir et entraver les seuls moyens lgaux avec lesquels la

    socit peut se prot-ger des lmentscriminels.

    Appels pour leur dfense,des psychologues ontdclar que les frresMenendez (condamnsplus tard) souffraient devulnrabilit acquisequand ils ont tir sur leursparents et les ont assassins.

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    Bien quelle se soit vue confier le soin de nosmalades mentaux, la psychiatrie a compltementchou fournir des solutions humaines pour res-pecter leur engagement. En fait, des mdecins non-psy-chiatres peuvent traiter de tels troubles beaucoup plusefficacement. Charles B. Inlander, prsident de la PeoplesMedical Society, a crit dans Medicine on Trial: Les per-sonnes prsentant des troubles psychiatriques ou de comporte-ment avrs ou supposs sont mal diagnostiques et blesses un degr tonnant. Nombre dentre elles nont pas de problmes

    psychiatriques, mais prsentent des symptmes physiques quipeuvent ressembler des problmes mentaux; ces patients sont

    ainsi mal diagnostiqus, mis sous mdicaments, placs dansdes institutions et tombent dans un oubli do ils peuvent nejamais revenir... 13

    Dans un livre traitant de la recherche clinique proposdes influences nutritionnelles sur la maladie mentale,Melvyn R. Werbach, docteur en mdecine, professeurassistant clinique lUniversit de Californie lcole demdecine de Los Angeles, recommande que les mdecins

    vrifient, lors du diagnostic des patients, lhistorique di-ttique et les habitudes alimentaires, examinent le patient

    CHAPITRE TROISUN SYSTME EFFICACEDE SANT MENTALE

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    pour dventuels signes de carences nutritionnelles et si nces-saire, effectuent des tests de laboratoire slectifs et valuatifs.Les gens souffrant de troubles mentaux devraient dabordfaire un examen mdical non-psychiatrique complet.

    Selon le Dpartement de la Sant mentale deCalifornie, dans leManuel dvaluation mdicale de la santmentale, paru en 1991: Les professionnels de la santmentale ont une obligation professionnelle de reconnatre

    la prsence de maladies physiques chez leurs patients...Les maladies physiques peuvent causer des troubles men-taux chez le patient et peuvent faire empirer un troublemental... 14

    Le Dr Julian Whitaker, auteur du respect bulletinHealth and Healing (Sant et gurison) indique: Lorsque lespsychiatres tiquettent un enfant (ou un adulte), ils le font

    au vu des symptmes. Ils

    nont pas de diagnosticpathologique; ils nont pas detests de laboratoire; ils nepeuvent montrer aucune dif-frenciation qui soutiendraitle diagnostic de ces mala-dies psychiatriques. Si vousavez une attaque cardiaque,

    vous pouvez trouver lalsion; si vous souffrez dudiabte, votre taux de sucredans le sang est trs lev; sivous souffrez darthrite, on leverra lors de radiographies.En psychiatrie, cest de ladivination laide duneboule de cristal, de la bonneaventure; cest totalementnon-scientifique.

    Les psychiatres prf-rent dire ou insinuer queseules les maladies men-tales bases sur le cerveau

    peuvent influencer uneconduite ou une pense irrationnelle, que les patients ontbesoin de soins long terme, voire tout au long dunevie et quils sont incurables. Ces mensonges ont t pro-pags avec un tel succs dans le systme de sant mentaleet parmi le grand public, que de nombreuses personnesont t piges, comme le sont les patients demeuranttoute une vie dans les services psychiatriques et psycho-

    logiques.Ces mensonges doivent tre dnoncs.

    14

    Lorsque lon tiquette lattitudedes enfants comme une maladie,

    ces derniers pensent quequelque chose ne va pas avec

    leur cerveau, qui les rendincapables de se contrler

    sans laide de pilules.

    DrFred Baughman Jr,neuropdiatre et membre de

    lAcadmie amricainede neurologie

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    1. Dr Tana Dineen, Ph.D., Manufacturing Victims,Third Edition, Robert Davies MultimediaPublishing, Montreal, 2001, p. 86.2. Paula J. Caplan, They Say Youre Crazy, NewYork: Addison-Wesley Publishing Company, NewYork, 1995, p. 91.

    3. Margaret Hagen, Ph.D., Whores of the Court,The Fraud of Psychiatric Testimony and the Rape ofAmerican Justice, Harper Collins Publishers, Inc.,New York, 1997, p. 77.4. John Read, Feeling Sad? It Doesnt MeanYoure Sick, New Zealand Herald, 23 juin 2004.5. Lawrence Stevens, J.D., Does Mental IllnessExist? article non dat, http://www.mentalheal-thfacts.com/antipsychiatry/exist.htm.6. Lars Boegeskov, Mentally Ill Have to HaveHelp Not to be Cured, Politiken, 19 septembre1994.7. Ten Things That Drive Psychiatrists to

    Distraction, The Independent (Royaume-Uni),19 mars 2001.8. Bruce D. Levine, Ph.D., Commonsense Rebellion:Debunking Psychiatry, Confronting Society,Continuum, New York, 2001, p. 277.9. Lisa M. Krieger, Some Question Value of Brain

    Scan; Untested Tool Belongs in Lab Only, ExpertsSay, The Mercury News, 4 mai 2004.10. Kelly Patricia OMeara, New Research IndictsRitalin, Insight Magazine, 7 septembre 2001.11. Paul Campos, Beware Timeless Malady; WitchHunt, Deseret News (Utah), 6 juillet 2003.12. Op. cit, Tana Dineen, pp. 155-156.13. Sydney Walker III, M.D.,A Dose of Sanity,JohnWiley & Sons, Inc, 1996, p. 14.14. Lorrin M. Koran,Medical Evaluation FieldManual, Department of Psychiatry and BehavioralSciences, Stanford University Medical Center,California, 1991, p. 4.

    RECOMMANDATIONS

    1Le gouvernement, les autorits en matire dducation etde justice et les autres agences sociales ne devraient pas

    se fier au DSM et aucune lgislation ne devrait lutilisercomme base pour dterminer ltat mental, la comp-tence, les normes de lducation ou les droits de quelqueindividu.

    2 Il faut permettre aux patients et leurs compagnies das-surance de recevoir des dommages et intrts dans le casde traitements de sant mentale qui nont pas atteint lesrsultats ou lamlioration promis, ou qui ont eu pourconsquence des dommages avrs pour lindividu.

    3 Si vous, ou un parent ou un ami, avez t intern tortdans un hpital psychiatrique, agress, abus ou avezsubi un prjudice cause dun praticien de la sant men-tale, demandez conseil auprs dun avocat pour porterplainte contre le psychiatre et son hpital, leurs associa-tions et leurs coles.

    Mise en garde: Personne ne devrait interrompre sa consommation de mdicamentspsychiatriques sans lavis et lassistance dun mdecin non-psychiatre comptent.

    15

    2005 CCHR. Tous droits de reproduction rservs. Citizens Commission on Human Rights, Commission descitoyens pour les Droits de lHomme, CCDH, CCHR et le symbole de la CCDH sont des marques dposesproprit de Citizens Commission on Human Rights. Imprim aux tats-Unis. Item #FLO 19137-FRENCH*marque dpose

    Cette publication a t rendue possible grce un donde lAssociation Internationale des Scientologues.

    Crdits photographiques: Page 12 : LA Daily News/Corbis.Impression : Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, tats-Unis.

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    LA COMMISSION DES CITOYENS

    POUR LES DROITS DE LHOMME

    La Commission des Citoyens pour les Droits delHomme (CCDH) a t fonde en 1969 parlglise de Scientologie afin de procder desinvestigations et de dnoncer les violations des

    droits de lhomme perptres par la psychiatrie.Sa mission vise assainir le domaine de la santmentale. Son cofondateur, le Dr Thomas Szasz, estun professeur mrite de psychiatrie, auteur derenomme internationale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Soncomit dexperts, dont les membres sont appels

    commissaires, comprend des mdecins, des avo-cats, des ducateurs, des artistes, des hommesdaffaires et des reprsentants des droits delhomme et des droits civils.

    La CCDH a inspir et motiv des centaines derformes en tmoignant notamment devant descommissions denqute parlementaires et en orga-

    nisant des confrences publiques sur les abus dela psychiatrie. Elle collabore aussi avec les mdias,la police et les autorits dans le monde entier.

    POUR PLUS DINFORMATIONS :

    CCHR International6616 Sunset Blvd.Los Angeles, CA, USA 90028

    Tlphone: (323) 467-4242(800) 869-2247 Fax: (323) 467-3720

    Site Internet: www.cchr.orgE-mail : [email protected]

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