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- LEMOINE MAUCOTEL Parcours GUERRE à travers les âges - Cycle2

François LEMOINE - Jean-Marc MAUCOTEL

LIVRET DU PROFESSEUR

NOUVEAUX PROGRAMMES

2016 - 2017


Les objectifs généraux

1. Enrichir le vocabulaire et le réinvestir à l'écrit comme à l'oral.

2. Présenter quelques repères historiques, à travers l'équipement et le vestimentaire.

3. Mettre en avant les inventions et les innovations technique, Comment les techniques changent-elles progressivement la guerre ?

Les élèves vont : débattre sur des documents, observer des objets de collections, chercher des informations, toucher des reconstitutions,

légender des dessins, ordonner sur une chronologie.

Plan de séquence

Ce séquençage est donné à titre indicatif, il n’est en rien contraignant. Chaque enseignant pourra s’en inspirer librement pour être au plus près de ses objectifs de classe. Les enseignants du service éducatifs du musée sont là pour l’aider dans une démarche plus personnelle. Si le séquençage est suivi dans ses grande ligne, en particulier pour la séance au musée, mais que des adaptations ont été apportées (proposer aux élèves trois et non quatre guerriers par exemple), il conviendra d’en informer l’animateur.

Séance 1 : Lecture de documents – travail à l’oral ;

Séance 2 : Préparation des fiches de visite – travail à l’écrit ;

Séance 3 : Visite au musée ;

Séance 4 : Mise en commun des réponses du musée, légender les dessins, élaboration d’un exposé par

groupe, rédaction d’écris ;

Séance 5 : Présentation des exposés élaboration collective d’une trace écrite ;

Séance 6 : Travail sur la chronologie


Références au programme : les points suivants sont abordés dans la séquence.

Français

Oral : Écouter pour comprendre des messages oraux (adressés par un adulte ou par des pairs) ou des textes lus par un adulte (lien avec la lecture). - Maintien d'une attention orientée en fonction du but. - Repérage et mémorisation des informations importantes ; enchainement mental de ces informations. - Mobilisation des références culturelles nécessaires pour comprendre le message ou le texte. Participer à des échanges dans des situations diversifiées (séances d'apprentissage, régulation de la vie de la classe). - Respect des règles régulant les échanges. - Conscience et prise en compte des enjeux. - Organisation du propos.

Ecrit :

Produire des écrits en commençant à s'approprier une démarche (lien avec la lecture, le langage oral et l'étude de la langue) - Identification de caractéristiques propres à différents genres de textes. - Mise en œuvre (guidée, puis autonome) d'une démarche de production de textes : trouver et organiser des idées, élaborer des phrases qui s'enchainent avec cohérence, écrire ces phrases. - Connaissances sur la langue (mémoire orthographique des mots, règles d'accord, ponctuation, organisateurs du discours...).

Questionner le monde

Les objets techniques. Qu'est-ce que c'est ? À quels besoins répondent-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Observer et utiliser des objets techniques et identifier leur fonction.

Se situer dans le temps : Repérer des périodes de l'histoire du monde occidental et de la France en particulier, quelques grandes dates et personnages clés.

http://eduscol.education.fr/pid34140/francais.html

http://eduscol.education.fr/pid34155/questionner-le-monde.html


- Quelques personnages et dates.

Construire des repères temporels.

o Ordonner des événements. o Mémoriser quelques repères chronologiques.

Explorer les organisations du monde Comparer des modes de vie Comparer des modes de vie (alimentation, habitat, vêtements, outils, guerre, déplacements...) à différentes époques ou de différentes cultures. - Quelques éléments permettant de comparer des modes de vie : alimentation, habitat, vêtements, outils, guerre, déplacements...

Description des séances

Séance 1 : Recueil des connaissances initiales sur les quatre guerriers suivants. Objectifs : Cette séance vise à faire une première approche chronologique (passés plus ou moins éloignés). Elle permet aussi de faire le point des connaissances des élèves (reconnaitre une source en lien avec l’archéologie, une photo de la guerre de14-18…). On insiste sur le type de documents (archéologique, dessins, gravure, photographie) et à bien séparer le support de ce qu’il représente. L’enseignant n’apportera pas beaucoup d’éléments si ce n’est sur le type de document mais s’attachera à marquer les interrogations autour des documents. Matériel : Projection des documents (vidéo-projecteur ou TBI) ; fichier en pdf ou activ Inspire.


Déroulement Par groupe les élèves classent les documents du plus ancien au plus récent. Attention il s’agit de classer les guerriers évoqués et non les types de documents, la photo de la grande guerre est plus ancienne que la photo des objets mérovingiens Ils se mettent d’accord sur ce qu’ils pensent y être représenté (écrit de groupe) et le point commun entre les documents (armes et guerres). Devant le groupe classe, l’enseignant fait la synthèse et anime les débats argumentés sur les désaccords éventuels. Faire oraliser sur le type de document : on a pris soin de proposer différents types correspondant à différents traces du passé : archéologiques pour le mérovingien, figuratif pour le chevalier et le mousquetaire et photographique enfin pour le canon de 75. Les questions en suspens sont notées et conserver par l’enseignant.

Séance 2 : préparation des fiches de visite – travail à l’écrit ; Objectifs : Formuler des questions cohérentes ; les écrire ; les ordonner. Préparer la prise de parole pour la visite au musée. Matériel : Fiches de visite photocopiées ; Déroulement : Par groupe les élèves répondent à ces questions : Reconnait-on des éléments de leur équipement ? Reconnait-on des armes ? Peut-on donner à chaque guerrier un nom ? Il émergera des certitudes mais il subsistera aussi des interrogations. Pour répondre à toutes ces questions, une visite au musée est nécessaire : Pour chaque groupe les questions qui font débat sont écrites pour chaque guerrier : nom, époque, équipement, méthode de combat. L’enseignant adaptera selon le niveau et le temps disponible. L’enseignant s’assure de la validité des questions, de leur ordre logique et évite aussi les questions redondantes.


Pour chaque document : Une fiche de visite

Séance 3 : Visite au musée. Objectifs : Comprendre l’utilisation des équipements des quatre guerriers ; Rechercher les informations soit dans la démonstration de l’animateur, soit en posant des questions. Matériel : Fiches de visite à compléter, crayon de papier, sous-main pour écrire (disponible au musée, appareil photo ; Déroulement : Le groupe d’élève (demi-classe idéalement) est pris en charge par l’animateur. Celui-ci montre ou fait toucher, tester pour chaque soldat du matériel (collections permanente et reconstitutions) et échange avec les élèves. C’est l’écoute et l’échange qui sont à privilégier : les questions peuvent donc être réparties entre les élèves (dans un groupe ayant le même jeu de questions, du surligneur sur le fichier élève pour qu’il s’occupe de « sa » question).

Séance 4 : Réponses aux questions, légende des dessins de guerriers Objectifs : Préparation d’exposé, travail de groupe. Travail d’écriture, acquisition de vocabulaire spécifique. Matériel : Fiches de visite complétées, éventuellement tirage des photos prises au musée ; Fiche dessin des guerriers à légender, correction sur Activ Inspire ;


Déroulement : Retour en classe, Les élèves, toujours par groupe, mettent en commun les réponses obtenus au musée, les documents récoltés (photos prises pendant la visite par exemple). On leur distribue les guerriers à légender. Pour certaines légendes, ils pourront s’aider du dictionnaire. Les groupes préparent ensuite leur exposé : documents à présenter, quelques écrits explicatifs. Le support sera papier (A3 par exemple) ou numérique. L’enseignant pourra corriger si besoin les légende de dessins au TBI (fichiers spécifiques Activ Inspire).

Séance 5 : Présentation des exposés élaboration collective d’une trace écrite ; Objectifs : Travail à l’oral : présentation des exposés. Matériel : TBI ou vidéoprojecteur en appui pour les présentations. Déroulement : Après les présentations sur un même guerrier une trace écrite pourra (éventuellement) être proposée (construite en interaction avec la classe)

Séance 6 : Travail sur chronologie; à coupler avec la séquence forges Objectifs : Repérer les événements les uns par rapport aux autres. Matériel : Cartes chrono du musée ; chronologie sur deux feuilles polycopiées orientée paysage bout à bout. Déroulement : Classement des cartes repères historiques puis des repères technologiques, les objets des collections et enfin des guerriers


Alternative ludique type jeux Time-line

Nota Bene

Les différents guerriers sont choisis pour être décris, comparés, ordonnés chronologiquement et pouvoir servir de point de référence mais rien de

plus. S’ils sont évidemment caractéristiques de leurs époque respective, Ils ne doivent pas être utilisés comme des tournants de l’histoire : le

mousquetaire n’est pas le premier du genre (la poudre à canon est déjà utilisée depuis longtemps), le canon de 75 n’est pas le premier canon non

plus.

De même, ne pas faire croire que le guerrier présenté représente l’ensemble des guerriers de son époque : le chevalier est représentatif d’une caste,

bien d’autres types de combattants lui sont contemporains. Il n’y a pas que des chevaliers qui combattent au Moyen Age.


Documents de départ

A

B

C

D

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bayeux_Tapestry_scene57_Harold_death.jpg?uselang=fr


Fiche de visite

Qui sont ces guerriers ?

Quelle est leur époque ?

Ce document est : Ce que je pense :…………………………………………………………………………………..

Ce que je voudrai savoir : …………………………………………………………………


Documents de référence sur les guerriers pour le professeur :

Les « Hommes du Nord » ou « Normands », sont des Vikings (Scandinaves) qui se sont installés en Europe entre les VIIIe et XIe siècles. Le chevalier normand combat à cheval. Il est protégé par un haubert (cotte de maille), qui couvre tout le corps des épaules jusqu'aux genoux et est fendu devant et derrière pour permettre de chevaucher. Dessous, le normand porte un gambison (tunique matelassée) pour se prémunir des coups. Sa tête est protégée par un casque à nasal de forme conique porté sur une coiffe de maille et son corps par un bouclier (écu), en bois peint ou recouvert de cuir, renforcé d’un umbo. Sa forme allongée, pointue à la base, facilite son utilisation à cheval. Il est porté au bras gauche. L’arme du chevalier est la lance, qu’il utilise à l’horizontale, serrée sous l’aisselle, lors des charges. Cette technique nouvelle est rendue possible par l’utilisation de la selle normande à arçon (pommeau et troussequin) et des étriers. Ces points d’appui (selle et étriers) donnent une excellente assise au cavalier pour tenir, dans la main gauche, les rênes et le bouclier et, dans la main droite, la lance ou l’épée que le chevalier porte au côté. Enfin, il porte des chausses à lanière de cuir et des éperons. Mort du roi Harold sur la tapisserie de Bayeux

A début du Moyen Age, les chevaliers utilisés des côtes de mailles appelées haubert lorsqu’elles le recouvraient complétement. Avec le perfectionnement des armes, arcs et arbalètes, des protections en plaques complétaient la côte de maille puis la remplacèrent progressivement. L’armure de plate complète ou harnois s’impose et à la fin de la guerre de cent ans et à la Renaissance l’armure était supposée assurer une protection maximale avec un minimum de poids. Le poids d’une armure de combat complète ne devait pas dépasser 29 kg ; une telle armure, parfaitement articulée et ajustée au corps, devait laisser au chevalier la plus grande liberté de mouvement possible. Ce type d’armure rend inutile le port d’un bouclier et résiste à l’épée, aux piques, aux flèches. Les seuls points vulnérables sont les endroits où s’articulent les plaques de métal. C’est l’une des raisons pour laquelle les lames voient leur forme s’effiler, afin de pouvoir frapper aux défauts de l’armure, le combat s’effectuant au corps à corps. Pour éviter de se blesser avec ces plaques de métal et dans la mesure du possible amortir des coups, le chevalier porte toujours un gambison sous son armure. Donc, ces armures sont lourdes, chères, très chaudes et nécessitent un entretien minutieux et coûteux. Lorsque les arquebuses se développèrent, l’armure dut se modifier. Des plaques plus épaisses assuraient certes une meilleure protection contre les balles, mais augmentaient exagérément le poids de l’équipement. La protection intégrale fut donc progressivement sacrifiée au bénéfice de l’armure partielle. À la fin du XVIIe siècle, seuls survivaient la cuirasse et le casque. Pierre tombale de Pierre de Nouroy, Musée Lorrain Nancy



Les premières armes à feu individuelles apparaissent timidement au XIVème siècle. Ce sont de petits canons appelés baston à feu. L'arquebuse à mèche se repend à partir de 1450. Il s’allège est prend ainsi le nom de mousquet à XVIIème siècle. La platine à silex remplace ensuite la mèche pour le système de mise à feu, on parle alors de fusil (XVIIIème siècle). Il faut attendre le milieu du XIXème siècle pour voir les fusils à cartouches. Le mousquetaire du XVIIème devait allumer la mèche, tenue par les mâchoires du serpentin, et la ramener sur le bassinet grâce à la détente à ressort. L’arme à mèche était lourde et nécessitait un appui pour tirer (la fourquine). La cadence de tir était faible et la portée limitée (50 m environ ; 20 m seulement pour une pleine efficacité). Il est donc armé d’une arquebuse et d'une rapière. Pour se protéger, il porte un casque en fer (un morion), il peut également porter un plastron de cuir. Sur le torse la bandoulière, 12 étuis de poudre (les 12 apôtres, chaque étui contenait la quantité de poudre nécessaire pour recharger l’arquebuse) sont suspendus à une large courroie avec le pulvérin (poire pour la poudre d’amorçage, plus fine) et du fourniment, c’est-à-dire un sac contenant un briquet pour allumer la mèche, des balles de plomb une poire à poudre et des mèches. Mousquetaire du Prince d’Orange, Jacob de Gheyn, 1608

Les premiers canons apparaissent à la fin de la guerre de cent ans. L’importtance de l’artillerie se cesse alors de croitre pendant les guerre d’Italie pour occuper le premier plan pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire. Au milieu du XIXème siècle, les boulets font place aux obus explosifs, beaucoup plus meurtriers. A la veille de la grande Guerre, les canons fabriqués industriellement sont précis et rapides. C’est eux qui causeront la majeure partie des pertes de 14-18. La grande innovation du canon de 75 mm est son long cylindre de recul, un dispositif qui absorbait l'énergie du recul et ramenait le canon en batterie efficacement, sans modifier la position de l'affût. Ainsi, les servants (six hommes et un chef de pièce) n'ont plus à le repointer après chaque tir : la cadence de tir s'en trouve considérablement augmentée. Sa portée est de 8 000 mètres. Dans la pratique, une équipe de six servants tient une cadence de six coups par minute. La Première Guerre mondiale remet rapidement en cause l’utilisation des couleurs vives pour les uniformes. Dès 1915, l’armée revêt l’uniforme « bleu horizon » composé d’un képi, d’une capote, d’une vareuse, de pantalons et de bandes molletières, tandis qu’apparaît le casque Adrian en acier. Il est chaussé de brodequins et armé du fusil Lebel (4,2 kg) complété par une baïonnette (surnommée Rosalie). Il dispose en guise de munitions de 150 cartouches, réparties dans plusieurs cartouchières de cuir. Carte postale, Musée de l’histoire du fer, Jarville


Documents pour TBI Documents de départ

- En haute résolution Guerriers à légender

-


La Guerre à travers les âges

LIVRET DU MEDIATEUR CULTUREL


Cas idéal

Cette animation se place a priori dans une progression.

Avant de venir au musée les élèves ont préparé des questions sur les quatre guerriers qu’ils étudient.

La visite au musée a d’abord pour objectifs de répondre à ces questions.

L’enseignant a suivi les consignes suivantes :

Objectifs : Comprendre l’utilisation des équipements des quatre guerriers ; Rechercher les informations soit dans la démonstration de l’animateur, soit en posant des questions. Matériel : Fiches de visite à compléter, crayon de papier, sous-main pour écrire (disponible au musée, appareil photo ; Déroulement : Le groupe d’élève (demi-classe idéalement) est pris en charge par l’animateur. Celui-ci montre ou fait toucher, tester pour chaque soldat du matériel (collections permanente et reconstitutions) et échange avec les élèves. C’est l’écoute et l’échange qui sont à privilégier : les questions peuvent donc être réparties entre les élèves (dans un groupe ayant le même jeu de questions, du surligneur sur le fichier élève pour qu’il s’occupe de « sa » question).

L’animation consiste donc à faire une présentation interactive de chaque guerrier en s’appuyant toujours sur les collections ou les

reconstitutions et si possible en faisant participer les élèves, et en mettant en avant des liens logiques et explicatifs.

Durée :

10 à 15 min par soldats en comptant le temps des questions


Cas pratique : Les élèves ont a priori préparés des questions.

Vérifier le sérieux de cette préparation. Si elle est effective, lors des présentations un temps conséquent sera accordé aux questions, il n’est pas

envisageable que les élèves n’aient pas de réponse à leur travail.

Si la préparation est plus légère, faire l’animation en gardant le légendage des dessins comme objectif pour l’après visite.

Vérifier le nombre de guerriers choisis, l’enseignant a pu selon le niveau de la classe en écarter un.

Pour le vocabulaire spécifique, on se limitera à une liste restreinte pour ne pas perdre les élèves. Ces mots pourront être sur petits panneaux à poser à côté

de l’objet pour permettre d’associer mot et orthographe.

Langage à utiliser pour les époques : siècle et dates

Pour les armes et équipements : Voir en annexe les guerriers légendés.

Tournures de phrase à privilégier : on utilisera des liens logiques et explicatifs « c’est pour cela que », mais aussi des comparatifs.

La démonstration s’appuie sur le soldat mais aussi sur son environnement chronologique. « Avant les armures de plate, il y avait les côtes de mailles »

Chaque arme ou équipement est décrit de manière fonctionnelle. On met en évidence les points forts et les points faibles de chaque équipement (masse,

rapidité, dégâts…)

Ces éléments seront repris en classe après la visite.


Guerrier

Déroulé : on privilégiera le débat et l’interaction en marquant les liens logiques (pourquoi ? parce que…).

Faire oraliser sur avantages, inconvénients. Favoriser les comparaisons avec le guerrier précédent : poids, protections ….

Préciser les matériaux (fer, bois cuir).

Attendus

Chevalier normand

Le situer au début du Moyen Age sans rentrer dans les détails. Faire découvrir les éléments de la panoplie (épée, haubert, ceinture bouclier, lance). Le recours à la tombe n’est pas nécessaire, pas proscrit non plus (la garder pour les CM…). Montrer le maniement de l’épée articulé avec le bouclier. Le combat est au contact. C’est généralement un cavalier. Faire découvrir : pourquoi l’épée est longue, pourquoi l’équipement est lourd. Comment fabriquer la côte de maille

Le chevalier normand est un cavalier lourd bien protégé. Son équipement est couteux.

Chevalier / armure

Partir du mot chevalier : cheval, les chocs sont plus violents. La vie des seigneurs est précieuse : donc des protections. On pourra s’appuyer sur la cote de maille le haubert, et quelques casques pour montrer un perfectionnement de l’armure. Une démonstration d’habillage montrera la nécessité du rembourrage sous le métal. On parlera du problème de la température (froid l’hiver, chaud l’été)

Les chevaliers du moyen Age se protègent : les armes se perfectionnent, les protections aussi. Seuls les seigneurs et les chevaliers sont équipés de la sorte.

Mousquetaire

Présentation du mousquet, le différencier du fusil : le mousquet utilise une mèche, il sera remplacé par le fusil. Démonstration rapide de chargement(voir plus loin pour le chargement). Montrer la lenteur du chargement. Faire deviner alors le pourquoi de l’épée (le terme de rapière n’est pas forcément nécessaire). Se bat à distance et au corps à corps.

Les armes à feu deviennent individuelles : elles sont lentes.

Canon de 75 Obus de 75

Casque Adrian

Présentation du canon : construit dans des usines (comme une voiture ou une locomotive par exemple). Ce n’est le 1ercanon (utilise depuis le Moyen Age) mais ceux de la guerre de 1914-1918 sont particulièrement efficaces : Un tir tous les 10 secondes, 10 km de portée. Présenter l’obus : partie projectile explosif et partie douille.

Début XXème siècle, les armes construites en usines sont très meurtrières, les soldats remettent des protections.


Protection des soldats : casque contre les éclats d’obus. La forme des roues indique que le canon est tracté par des chevaux.

Attention :

Les différents guerriers sont choisis pour être décris, comparés, ordonnés chronologiquement et pouvoir servir de point de référence mais rien de plus. S’ils

sont évidemment caractéristiques de leurs époque respective, Ils ne doivent pas être utilisés comme des tournants de l’histoire : le mousquetaire n’est pas le

premier du genre (la poudre à canon est déjà utilisée depuis longtemps), le canon de 75 n’est pas le premier canon non plus.

De même, ne pas faire croire que le guerrier présenté représente l’ensemble des guerriers de son époque : le chevalier est représentatif d’une caste, bien

d’autres types de combattants lui sont contemporains. Il n’y a pas que des chevaliers qui combattent au Moyen Age.


Chargement de l’arquebuse : les phases sont à faire devant les élèves, ils doivent retenir la difficulté de l’exercice et non les phases bien sûr Tout cela se fait mèche allumée, ses deux extrémités coincées dans la main gauche entre le petit doigt et l’annulaire et entre l’annulaire et le majeur.

Prendre l’arquebuse dans la main gauche, l’incliner légèrement vers l’avant

Prendre un apôtre (normalement son couvercle reste fixé sur le fourniment), l’ouvrir, et verser la poudre dans le canon, replacer l’apôtre.

Prendre une balle de plomb dans la musette et l’insérer dans le canon. Sortir la baguette et faire rentrer la balle en force tout contre la poudre.

Remettre la baguette.

Mettre l’arquebuse à l’horizontale. Prendre la poire à poudre fine.

Ouvrir le bassinet. Verser la poudre dans le bassinet.

Fermer le bassinet.

Placer la mèche sur la mâchoire du serpentin.

Epauler, ouvrir le bassinet.

Viser, tirer.

Souffler sur le bassinet après le tir pour le nettoyer. Au début des armes à feu, le projectile était de forme sphérique et de plomb. Lors du tir, la chaleur dégagée par la combustion de la poudre faisait fondre une fine pellicule de plomb à la périphérie de la balle. Cette pellicule se déposait à l’intérieur du canon et en se solidifiant encrassait l’arme. Les balles étant fabriquées manuellement à l'aide de moules ; l’étanchéité entre la poudre et la balle n’était pas parfaite et réduisait la puissance du tir. La bourre est un dispositif de calage, généralement d'origine végétale, d'un projectile contre la charge explosive. Elle est souvent accompagnée d’un calepin, qui assure une fonction

complémentaire pour le tir. Le rôle de la bourre est aussi de nettoyer la lumière à chaque tir et d’assurer une poussée uniforme sur la base du projectile.


LIVRET ELEVE

A

B

C

D







Ce document est…

Ce document est…

Ce que je pense : ………………………………………………….

Ce que je pense : ………………………………………………….





Qui est ce guerrier ?

Quelle est son époque ?

Qui est ce guerrier ?

Quelle est son époque ?

Ce document est…

Ce document est…

Ce que je pense : ………………………………………………….

Ce que je pense : ………………………………………………….




Bouclier en amende avec bandoulière de cuir

Casque à nasale Epée longue

Haubert de maille Bandes molletières

Bavette de protection

Selle avec étriers

Ceinturon Lance

Manteau de laine


Armet Braconnière

Cubitière Cuissot

Gantelet Genouillère

Greve

Plastron Soleret

Spallière Tassettes


Arquebuse

Bandoulière Rapière

Mèche

Morion Fourniment

Plastron de cuir Etui de poudre

Serpentin Bassinet

Poire à poudre

Baguette pour recharger


Affut du canon

Baïonnette Bandes molletières Brodequins

Capote bleue horizon

Cartouchières Casque Adrian

Etui pour masque à gaz

Fusil Lebel Havresac

Musette

Pantalon de drap Tube du canon

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