Frank Goldman Argent Colloidal

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Si l'on vous proposait un produit capable de : tuer la plupart des microbes qui assaillent l'humanit acclrer la cicatrisation des blessures et des brlures soigner la peau et les allergies stimuler les dfenses naturelles de l'organisme purifier l'eauvous seriez sans doute sceptique. Et pourtant cette substance existe bel et bien. Simple suspension de particules d'argent microscopiques dans de l'eau ultra pure, l'argent collodal fut utilis par les mdecins de manire intensive pendant prs d'un demi-sicle jusqu'au dbut des annes quarante. Tomb dans les oubliettes de l'histoire aprs l'invention des antibiotiques de synthse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l'infection. Son action "magique" s'accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des mdecins ont pu dclarer : L'argent est notre meilleure arme contre les microbes. Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis) L'argent tue mme les souches rsistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau. Dr Robert Becker, (Syracuse University, New York) Ce livre, qui rassemble toutes les informations actuellement disponibles sur l'argent collodal, y compris de nombreux tmoignages d'utilisateurs, ne manquera certainement pas d'tonner.

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Une Arme Secrte Contre la Maladiel'argent collodal

Franck Goldman

[ l'E-Book ! ][Version non-officielle retranscrite partir du texte original papier publi en 2004, aux ditions Le Lotus d'Or, ISBN : 2-9511714-5-5]

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T AB L E D E S M AT I R E S

Introduction 1. Un bref historique 2. La rsurrection de l'argent 3. Nouvelles valuations de l'argent collodal 4. Toxicit et effets secondaires 5. La fabrication de l'argent collodal 6. Les fabricants 7. Les appareils domestiques 8. Utilisation pratique 9. Tmoignages d'utilisateurs 10. Quel avenir pour l'argent collodal ?

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Annexes 1. Souches bactriennes rsistantes aux antibiotiques 2. Argent et sels d'argent : proprits et usages 3. Silverlon 4. Mdicaments contenant de l'argent disponibles en France Glossaire 79 81 83 85 86

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INTRODUCTION

L'argent collodal et la "crise des antibiotiques" Avec plus de 125 000 sites internet o il est question de lui, l'argent collodal fait incontestablement partie des succs actuels en matire de produits de sant, du moins aux tats-Unis. Quelle est donc la raison de cet engouement ? Tout simplement les tonnantes proprits de ce produit : il limine un trs grand nombre de bactries pathognes, y compris des souches rsistantes aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Il n'engendre apparemment pas de souches rsistantes. Prpar et administr correctement, il ne prsente aucune toxicit et ne produit aucun effet secondaire. Serait-ce donc le dernier mdicament "de pointe" invent par la science moderne ? Pas exactement, puisqu'on peut mme le fabriquer chez soi pour un prix de revient trs modique et que l'usage mdical de l'argent mtallique remonte la plus haute antiquit ! Dans la premire moiti du XXe sicle, ce fut mme l'un des mdicaments les plus employs, en particulier contre tous les types d'infection. Ce qui est nouveau par contre, ce sont les techniques constamment affines avec lesquelles il est produit depuis quelques annes et qui lui confrent un degr d'efficacit et d'innocuit inconnu jusqu'alors. Au fait, de quoi s'agit-il exactement ? Simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes dans de l'eau distille. Mais ce ne sont pas des particules tout fait ordinaires, puisque dans les meilleurs produits actuels, elles "atteignent" des tailles infrieures au nanomtre, c'est--dire au millionime de millimtre ! Des particules de cette taille ultramicroscopique sont capables de pntrer l'intrieur des cellules et d'y dtruire les virus qui s'y trouvent cachs. L'intrt majeur et l'importance cruciale d'un tel produit notre poque sautent aux yeux quand on examine la situation critique de la mdecine moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathognes. Les succs foudroyants remports initialement par les antibiotiques avaient laiss croire que les maladies infectieuses allaient jamais disparatre de la surface du globe. Mais avec l'apparition de souches rsistantes (au Japon, ds la fin des annes 50), puis avec la gnralisation progressive de ce phnomne, il a fallu finalement dchanter. Au point mme qu'on en est venu parler d'une vritable "crise des antibiotiques". 1 Leur prescription abusive (par exemple pour des affections virales sur lesquelles ils n'ont aucun effet), leur mauvais emploi (traitement trop court ou trop prolong), la prsence de traces d'antibiotiques dans la chane alimentaire, tout ceci a contribu l'apparition de souches microbiennes capables de rsister aux antibiotiques. De plus, les effets secondaires des antibiotiques affaiblissent le systme immunitaire et crent souvent de nouveaux problmes, comme les myco-infections (Candida albicans). Les germes devenus rsistants peuvent transmettre cette facult d'autres germes grce des mcanismes de transfert de gnes. En outre, ils parcourent de vastes espaces gographiques et tablissent ainsi des fiefs dans certaines parties du globe. Est-ce dire que nous allons tout droit vers un scnario catastrophe dans lequel des microbes devenus invulnrables dciment l'humanit ? Les pessimistes pensent que ce n'est pas impossible et certaines dclarations des experts ne sont gure rassurantes :

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Je ne vois pas d'espoir court terme d'obtenir de nouveaux principes actifs antibiotiques, dit Andr Klier, de l'Institut Pasteur.2 Aujourd'hui toute homologation [de nouveaux mdicaments] ncessite un descriptif trs prcis des mcanismes biologiques impliqus, la simple innocuit ne suffit plus aux autorits... Toutes ces molcules d'avenir ne sont pas attendues avant dix ans. En effet, la mise au point et la commercialisation de nouveaux mdicaments est une opration extrmement longue et coteuse, si bien que le phnomne de rsistance semble prendre de vitesse les scientifiques. Selon un rapport de l'American Pharmaceutical Association3 : L'apparition de bactries rsistantes aux mdicaments se multiplie de faon alarmante. Par exemple, le Centre pour le Contrle et la Prvention des Maladies estime qu'au cours des cinq annes coules, le taux de rsistance du streptocoque pneumonique la pnicilline s'est accru de plus de 300 % et la rsistance la cefotaxime de plus de 1000 %. Paralllement l'augmentation des souches de bactries rsistantes aux mdicaments, on a constat une augmentation de la mortalit et de la morbidit dues aux maladies infectieuses.Aux tats-Unis, la mortalit due aux maladies infectieuses a augment de 58 % entre 1980 et 1992, malgr l'introduction de nouveaux agents antibiotiques puissants. Cette augmentation est due en partie au phnomne de rsistance aux antibiotiques. Aux tats-Unis, [prs de] 25 000 tonnes d'antibiotiques sont prescrits chaque anne, par moiti pour l'homme et par moiti pour l'agriculture et les animaux. Ceci correspond approximativement [41 grammes] d'antibiotiques [par personne] par anne. Considrer les antibiotiques comme des ''ressources prcieuses et limites'' est un changement d'attitude qui s'impose si l'on veut prserver l'efficacit de ces agents. Sinon, l'apparition d'organismes tels que Staphylo-coccus aureus, possdant une rsistance intermdiaire la vancomycine, menace de nous renvoyer l'poque antrieure la mise au point des antibiotiques. L'utilisation courante des antibiotiques chez les animaux a rcemment t mise en cause, du fait qu'une telle utilisation semble bien favoriser la rsistance aux antibiotiques utiliss chez l'homme et pose donc un risque pour sa sant. On a constat que les organismes rsistants peuvent se transmettre des animaux aux humains par contact direct et par l'intermdiaire de produits alimentaires d'origine animale. Un rapport antrieur (juin 2000) publi par le Ministre Sant amricain4 dit en substance : Les hpitaux sont devenus un environnement fertile pour les pathognes rsistants aux mdicaments. Le contact rapproch des malades et l'usage intensif des antimicrobiens obligent les pathognes devenir rsistants. La rsistance microbienne s'est manifeste ds l'introduction de la pnicilline voici prs de cinquante ans, avec l'apparition rapide d'infections causes par le staphylocoque dor. Aujourd'hui, les hpitaux du monde entier se trouvent confronts une crise sans prcdent due l'apparition et la dissmination rapides d'autres microbes rsistants un ou plusieurs agents microbiens. En 1992, des statistiques ont montr que plus de 13 000 malades sont morts aux tatsUnis suite des infections provoques par des souches bactriennes rsistantes aux antibiotiques. De nouvelles tudes publies par les CDC5 indiquent une brutale augmentation des bactries rsistant aux mdicaments. Chaque anne, on estime que de 60 000 80 000 malades meurent d'infections acquises l'hpital, et que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux souches bactriennes rsistantes aux antibiotiques. Ajoutez cela l'apparition soudaine de4/88

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virus inconnus, telle la rcente pidmie de "pneumopathie atypique" qui a fait plus de 800 victimes et contre laquelle la seule arme semblait tre la mise en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme bactriologique", dont les enveloppes "empoisonnes" aux bacilles du charbon pourraient reprsenter un avant-got ! Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs ont t amens plus ou moins fortuitement redcouvrir l'argent collodal jet aux oubliettes dans les annes quarante. Cependant, l'heure actuelle, la mdecine orthodoxe ignore peu prs tout de son existence ; les laboratoires pharmaceutiques ne s'y intressent pas (vu qu'il ne peut tre brevet) et le peroivent mme comme un dangereux concurrent susceptible de menacer directement leurs intrts financiers. En effet, si par une tonnante ironie du sort, c'tait cette fois l'argent collodal qui devait un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les grandes entreprises pharmaceutiques d'une source de revenus considrable. Plus inquitant encore, les instances administratives des pays concerns, probablement de connivence avec l'industrie pharmaceutique, tentent par tous les moyens et avec une mauvaise foi vidente de s'opposer son utilisation et la diffusion d'informations son sujet. Si bien que pour l'instant l'argent collodal a rejoint l'arsenal des mdecines dites "parallles", ce qui n'empche pas certains scientifiques de dclarer : Avec la monte des bactries rsistantes aux antibiotiques, l'argent va se retrouver dans la position d'un mdicament moderne, parce qu'aucun organisme pathogne n'a russi acqurir une immunit contre lui 6. Si la lutte contre les microbes et l'infection constitue la fonction principale de l'argent collodal, celui-ci a encore bien d'autres cordes son arc. Voici une liste partielle de ce qu'il peut accomplir : Grce ses proprits anti-inflammatoires et immunosuppressives, il soulage immdiatement brlures, ulcres, allergies, piqres d'insectes, dermatites, hmorrodes, etc. Il acclre la cicatrisation des brlures et des blessures. Il peut tre incorpor dans la structure de pansements extrmement efficaces. Il favorise la rgnration osseuse et tissulaire. Il stimule le systme immunitaire. Il contribue la purification de l'eau et de l'air. Il peut tre utilis comme dsinfectant des eaux uses et des piscines. Il peut tre utilis sur les plantes et les animaux. Tous ces points feront l'objet de dveloppements dans le cours de ce livre qui inclut aussi une importante slection de tmoignages fournis par les utilisateurs d'argent collodal. Ils offrent la preuve concrte de l'efficacit du produit dans des cas les plus divers, y compris de graves maladies dclares "incurables" par la mdecine officielle, comme l'hpatite C. Aussi merveilleux que puisse tre un remde, y compris l'argent collodal, il faut toutefois se souvenir qu'en dernire analyse le vrai "gurisseur" c'est en fait l'organisme lui-mme, avec son systme immunitaire et son nergie vitale. La vritable sant se construit patiemment au moyen d'un mode de vie et d'un rgime alimentaire adquats. Il faut aussi se souvenir que, dans notre monde moderne, de dangereuses toxines sont malheureusement devenues omniprsentes et polluent l'air, l'eau et les aliments que nous consommons ; il est donc indispensable de minimiser leur absorption et de maximiser leur limination. En soutenant notre systme immunitaire, l'argent collodal participe galement cette tche essentielle.

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____________ 1 Pour une tude dtaille de cette ''crise'', voir par exemple l'ouvrage de Jean-Paul Boy, Vie et mort des antibiotiques, Librairie de Mdicis, 2000. 2 3 4 5 6 Sciences et Avenir, octobre 2002. Combating Antibiotic Resistance [Lutte contre la rsistance aux antibiotiques], 2001. National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) [Institut national des allergies et des maladies infectieuses]. Centers for Disease Control [Centres pour le contrle des maladies]. Zhao G., Stevens S.E., Multiple Parameters for the Comprehensive Evaluation of the Susceptibility of Escherichia Coli to the Silver Ion, Bio Metals (11), 28, 1998.

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UN BREF HISTORIQUE

Les proprits germicides du mtal argent sont connues depuis l'Antiquit. Grecs, Perses et Romains utilisaient des rcipients en argent pour transporter et stocker divers liquides (eau, vin, vinaigre...) destins aux souverains, aux nobles et aux privilgis. Ces liquides conservaient ainsi leur fracheur plus longtemps que dans d'autres rcipients. L'argent servait aussi fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s'est perptue jusqu' une poque rcente. Il semble qu'ingrer ainsi rgulirement de minuscules particules d'argent contribuait renforcer l'immunit vis--vis de certaines maladies. Il tait aussi courant de placer des pices d'argent au fond des rcipients contenant du lait ou des aliments pour en prserver la fracheur, une mthode adopte plus tard par les pionniers amricains. Le bien-fond de ces pratiques populaires a d'ailleurs t dmontr par les recherches modernes. On a pu dterminer en effet que l'argent mtallique se dissout dans l'eau un taux d'environ 10 parties par milliard, soit 10 g par litre, et que cette dose pourtant extrmement faible (0,01 ppm) est toxique vis--vis de E. coli et Salmonella typhi.1 En 1928, renouant avec la tradition, G A. Krause eut l'ide de placer un revtement d'argent dans les systmes de filtration usage domestique. En 1929, un autre chercheur (Schweizer) rapporta que tous les pathognes se trouvaient limins quand l'eau tait traite avec des particules d'argent porteuses d'une charge lectrique. Il montra galement que ce traitement n'tait pas nocif vis--vis des micro-organismes bnfiques. Aujourd'hui les meilleurs filtres eau (tels ceux de la firme suisse Katadyn) emploient l'argent pour viter la contamination des bougies filtrantes, et de nombreuses compagnies ariennes utilisent ce type de filtre bord de leurs avions. La NASA a choisi un systme de traitement de l'eau base d'argent pour ses navettes spatiales. L'argent est aussi utilis par les Russes pour striliser l'eau bord des stations spatiales. Aux tats-Unis, certaines villes ont choisi l'argent pour le traitement des eaux uses et des piscines. Au Nebraska, on a dmontr l'efficacit de l'argent en dcontaminant un bassin volontairement pollu par E. coli. Passant dans des filtres quips d'lectrodes d'argent, cette eau a t totalement purifie en l'espace de trois heures. Des tudes ont rvl que les rseaux internes de distribution d'eau dans les hpitaux taient les principaux responsables de la maladie du lgionnaire (une espce de pneumonie) acquise l'hpital. Aux USA, la plupart des grands hpitaux ont install des systmes d'ionisation argent/cuivre qui ont permis d'radiquer L. pneumophilia de leurs rseaux d'eau chaude. Ces systmes sont homologus par les autorits concernes. Au Japon, l'argent est utilis dans plusieurs technologies de purification de l'air et dans les lieux de travail ; il participe la lutte contre les toxines de l'air et autres poisons industriels.

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Les utilisations mdicales de l'argent L'usage mdical de l'argent est lui aussi l'hritier d'une longue tradition. Les Macdoniens plaaient des plaques en argent sur les blessures pour aider leur cicatrisation. Vers 400 avant J.C., Hippocrate enseignait que la fleur d'argent (poudre extra-fine) cicatrisait les blessures ulcres. En 69 avant J.C., le nitrate d'argent figurait dans la pharmacope romaine. En 78, Pline l'Ancien crit dans son Histoire naturelle que l'argent possde des proprits thrapeutiques et se rvle trs efficace dans la cicatrisation des blessures quand il est incorpor aux pltres. Gerber (702-765), musulman fondateur d'une cole associant astrologie et alchimie, rapporte que le nitrate d'argent possde des proprits thrapeutiques. Avicenne (980-1037), mdecin et philosophe iranien, utilisait l'argent pour purifier le sang, entre autres sous forme de poudre et de pilules argentes. Paracelse (1493-1541), alchimiste et mdecin suisse, conseillait lui aussi l'usage mdical de l'argent. Les mdecins chinois et asiatiques utilisaient l'argent dans la fabrication de toniques base de plantes, ainsi que pour traiter infections, suppurations chroniques, blessures septiques, fivres et sinusites. L'argent est toujours utilis dans la mdecine traditionnelle indienne (ayurvdique), entre autres pour traiter fivres chroniques, inflammations intestinales, hyperactivit de la vsicule biliaire et mnorragies. Au dbut du XVIIIe sicle un chercheur anglais utilisait l'argent dans le traitement de l'pilepsie et d'autres dsordres nerveux. En 1884, un obsttricien allemand, Franz Crede, observant qu'un certain nombre d'enfants naissaient aveugles aprs avoir t exposs des germes vnriens lors de leur expulsion de l'utrus, eut l'ide d'instiller dans les yeux des nouveaux-ns une solution 1 % de nitrate d'argent. Avec l'instauration de cette pratique, le taux d'ophtalmie des nouveaux-ns tomba rapidement de 10 % 0,2 %. En consquence, cette pratique devint obligatoire aux USA et dans la plupart des pays europens ; elle se poursuivit mme aprs l'apparition des premiers antibiotiques en 1940. En 1893, un botaniste suisse, Karl von Ngeli, rapporta que des bactries mises en contact avec une solution de nitrate d'argent (titre 10 parties par million) mouraient en trois ou quatre minutes. En 1897, le Dr Benno C. Crede introduisit l'usage en mdecine de l'argent collodal2, spculant qu'il pourrait possder les proprits germicides des sels d'argent sans en avoir la toxicit. Par la suite, les collodes d'argent furent largement employs par voie interne pour lutter contre diverses infections bactriennes (septicmie, fivres rhumatismales, arthrite blennorragique, diphtrie, mningite crbro-spinale, etc.). Pendant la premire guerre mondiale, des feuilles d'argent taient utilises pour combattre l'infection des blessures, ce qui renouait avec la lointaine tradition des Macdoniens. Au dbut du XXe sicle, la mdecine occidentale avait donc refait la preuve des remarquables proprits thrapeutiques de l'argent. Ds lors son emploi se gnralisa et il devint l'un des mdicaments les plus administrs, aussi bien par voie interne que sous forme d'injections intraveineuses et intramusculaires, de gargarismes, de gouttes (nez, yeux, oreilles), d'applications locales. En 1938, on comptait plus de quatre-vingt-dix prparations mdicales brevetes base d'argent. L'argent collodal tait alors un traitement "orthodoxe" et parmi ses fabricants on notait le nom de grandes entreprises pharmaceutiques comme Merck, Schiff, Park Davis & Co. Mais partir de l, il allait rapidement cder la place de nouvelles substances qui semblaient rvolutionner la mdecine. L're des antibiotiques3 venait de s'ouvrir. Ceux-ci taient d'un emploi beaucoup plus simple et cotaient beaucoup moins cher que les produits base d'argent. Ces derniers en effet taient l'poque d'un cot trs lev (jusqu' l'quivalent de 200 Euros pour un flacon de 30 ml, soit 2 cuilleres soupe !) et du fait des techniques8/88

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rudimentaires utilises pour sa production, il contenait des sels d'argent et/ou de trs grosses particules, sources de toxicit potentielle en cas de consommation excessive ou trop prolonge. Toutefois, l'argent demeurera dans la pharmacope sous forme de sels et de composs pouvant tre intgrs dans diverses prparations. Le produit le plus couramment employ est le nitrate d'argent, en particulier pour le traitement des verrues, des ulcres et de l'ophtalmie des nouveaux-ns. Le sulfadiazine argentique est actuellement utilis dans les hpitaux du monde entier pour le traitement des brlures. Certains hpitaux utilisent des cathters munis d'un revtement en argent pour minimiser les risques d'infections opportunistes. On trouve aussi de remarquables pansements qui apportent des ions d'argent directement dans les tissus endommags.4 L'argent dans la littrature mdicale (1900-1940) Le magazine H.E.L.P.fuI News5 a publi une liste des diverses maladies traites avec succs par l'argent collodal et rapportes dans la littrature mdicale. Dans cette liste figurent entre autres les affections suivantes : amygdalite, angine, appendicite, blennorragie, blpharite, catarrhe nasale, colite, coqueluche, cystite, diarrhe, diphtrie, dysenterie, eczma (diverses formes), furonculose, grippe, hmorrodes, imptigo, intestins (troubles intestinaux), leucorrhe, Mnire (syndrome de), mningite crbro-spinale, ophtalmie purulente des nouveaux-ns, oreille (affections de I'), phlegmons, prostate (hypertrophie), prurit anal, pyorrhe alvolaire, rhinite, rhumatismes inflammatoires, scarlatine, septicmie, teigne, typhode, ulcres septiques (jambes), verrues, vessie (irritation). On trouve en effet tout au long de la littrature mdicale de cette priode des tudes de cas et des comptes rendus d'expriences dmontrant l'efficacit thrapeutique de l'argent sous diverses formes. Nous en donnons ci-aprs quelques exemples. Dans un ouvrage publi en 19196, le Dr Searle dit que l'argent collodal dtruit les toxines libres par les microbes. Une tude dmontra que son action destructrice sur les toxines est trs prononce, tel point qu'il protge les lapins d'une dose de toxine ttanique ou diphtrique dix fois suprieure la dose mortelle. Sir Malcolm Morris a observ que l'argent avait un effet calmant trs net. Il fait rapidement disparatre l'inflammation et acclre la gurison des lsions. Ce mdecin dit avoir obtenu de remarquables rsultats contre l'hypertrophie de la prostate avec irritation de la vessie, l'eczma et les hmorrodes.7

2.

Produits spcifiques Parmi les multiples produits base d'argent employs pendant cette priode, les plus courants avaient pour nom : argyrol, collargol, collosol argentum et lectrargol. L'argyrol tait un liquide fonc extrmement sensible la lumire, mis au point par un chimiste prussien migr aux tats-Unis, Hermann Hille, associ au Dr Albert Barnes. En 1901 Hille avait dcouvert une mthode pour combiner l'argent avec une protine vgtale. Ce produit connut un grand succs et fut largement prescrit pendant plus de cinquante ans. Il domina le march des produits ophtalmiques antimicrobiens pendant toute la premire moiti du XXe sicle. Le produit fit l'objet d'essais cliniques en 1902 et divers spcialistes de grands hpitaux tmoignrent de son efficacit. Encourags par ces rsultats, Barnes et Hille fondrent une entreprise qui allait tablir la notorit de l'argyrol. Plusieurs dizaines de spcialistes de tous les pays lui reconnurent de remarquables proprits. Dans la littrature publicitaire de l'entreprise,9/88

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des professeurs de chirurgie, de pharmacologie, de chimie clinique, de mdecine gnitourinaire, d'oto-rhino-Iaryngologie et d'ophtalmologie, entre autres, exprimaient des opinions favorables l'argyrol, quant son efficacit et sa sret. L'absence de toxicit locale tait perue comme un avantage dcisif. L'argyrol tait mme recommand pour administration interne, pour ses effets anti-inflammatoires sur "l'entrite ulcrative". Des suppositoires contenant 10-25 % d'argyrol taient recommands pour des problmes rectaux. En 1904. les ventes d'argyrol atteignaient 100 000 $ et en 1907, 250 000 $. Barnes devint millionnaire l'ge de 35 ans ! Le collargol tait un collode produit par voie chimique, une forme d'argent mtallique allotropique soluble dans l'eau, se prsentant sous la forme de petits clats durs et cassants, bleu-noir. Une fois dissoutes dans l'eau, ces "cailles" d'argent taient invisibles, mme sous un puissant microscope. L'adjonction d'albumine empchait sa prcipitation par les acides et les sels. Il se composait de 85 87 % d'argent mtallique et d'un petit pourcentage d'albumine avec les produits de son oxydation. Le collosol argentum, mis au point par le chimiste Crookes en 1911, tait un compos d'argent et d'oxyde d'argent sous forme collodale obtenu par une mthode chimique. Il avait une concentration type de 500 ppm. Il a fait l'objet de plusieurs articles dans les revues mdicales de l'poque. Le Dr James Castle8 rapporte la gurison d 'un cas de sprue, une affection intestinale chronique caractrise par une diarrhe frquente et abondante.

Un autre article9 expose plusieurs cas de problmes oculaires traits avec ce produit : infection des yeux, ulcres cornens, kratite interstitielle, blpharite, conjonctivite. L'auteur remarque que le collosol argentum donne des rsultats trs suprieurs ceux obtenus avec les autres remdes dont il disposait (entre autres, nitrate d'argent et oxyde de mercure).

Le Dr W.J. Simpson10 a expriment in vitro les proprits germicides du collosol argentum sur le bacille de la typhode. Toutes les cultures furent tues en 15 mn avec une solution 2000 ppm, en 30 mn avec 500 ppm, en 2 h avec 10 ppm.

Le Dr Sanderson-Wells11 dcrit un cas de grave infection puerprale qu'aucun traitement connu l'poque ne pouvait enrayer. On administra des injections de collosol argentum la dose de 20 cm3 toutes les quarante-huit heures. Il y avait une amlioration spectaculaire le lendemain de chaque injection, sans effets secondaires.

Un autre article12 rapporte le cas d'une femme ge de soixante-deux ans, admise l'hpital avec une blessure dans la rgion occipitale d'environ 3,5 cm de long. Elle se plaignait de svres maux de tte, avait une forte temprature le soir et prsentait tous les signes d'une toxmie. Aucun diagnostic prcis ne put tre tabli, sinon que la blessure refusait de gurir. Au bout d'une semaine apparut sur son front une tache isole de cellulitine. La femme ressemblait alors une moribonde. On lui administra une injection de 10 cm3 de collosol argentum. On nota une amlioration immdiate et spectaculaire, et deux jours plus tard la cellulitine avait pratiquement disparu. Le traitement fut rpt et la malade quitta l'hpital deux semaines aprs son admission.

Deux mdecins13 crivent propos des collosols : Chimistes et mdecins ont effectu de nombreuses autres expriences..., toutes attestant de la valeur bactricide des collosols. On pourrait croire qu'un liquide ne contenant qu'une partie de mtal collodal dans 2000 ml de liquide [soit une concentration de 500 ppm] serait trop faible pour avoir une action quelconque, mais ce n'est pas le cas. A cette concentration, il y a au moins 20 milliards de particules mtalliques actives dans 110/88

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cm3 (15 gouttes) d'argent collodal correctement prpar et l'un des grands avantages des lments collodaux une concentration aussi faible est leur complte innocuit. Les lments l'tat collodal n'ont pas tous une action germicide. D'aprs les recherches de Crookes, on peut tablir la classification suivante : Aucune action germicide : or, platine, palladium, rhodium, iridium, tantalum, cadmium, magnsium, tain, graphite, slnium, soufre. Lgre action germicide : bismuth, plomb, aluminium, zinc, cuivre. Forte action germicide : thorium, cobalt, argent, mercure, antimoine, cyanure mercurique, chlorure mercurique, acide arsnieux.

... [Des] expriences [furent] effectues avec des collosols d'argent et de mercure la concentration normale de 1 partie pour 2000 ml [soit 500 ppm]. Dans chaque cas, B. coli communis fut tu en dix secondes... Plusieurs tests comparatifs furent effectus avec le gonocoque... Rsultats : absolument aucun dveloppement [des bactries]. De nombreuses sries d'expriences similaires donnrent des rsultats similaires. Par exemple une vigoureuse culture de bacilles tuberculeux fut tue par l'argent collodal (1 partie pour 2000 ml) en quatre minutes. Les staphylocoques pyognes, divers streptocoques et d'autres organismes pathognes furent tus en trois ou quatre minutes. On ne connat aucun microbe qui ne soit tu en six minutes par ce collode lors d'expriences de laboratoire. L'lectrargol tait prpar par lectrolyse et avait une concentration de 40 ppm ; ses particules, mesurant entre 10 et 100 nanomtres14 possdaient une charge lectrique. Il peut tre considr comme le prcurseur des produits modernes. Deux articles importants lui furent consacrs : Dans le premier15, le Dr Duhamel, de la Facult de Mdecine de Paris, note que les effets les plus remarquables sont obtenus la suite d'injections intraveineuses et vante la supriorit des produits obtenus par la mthode lectrique sur ceux obtenus par la voie chimique. Cet argent collodal a donn des rsultats remarquables dans le traitement des poumons et de la plvre. Dans certains cas, prcise-t-il, les malades ont t sauvs d'une mort apparemment invitable. Il dit que ce produit ne provoque aucune douleur, irritation ou raction toxique.

Dans le second article16, le Dr van Amber Brown note deux actions thrapeutiques de l'lectrargol. Premirement, c'est un puissant germicide : lors d'une exprience, l'lectrargol fut introduit dans des colonies de streptocoques virulents ; des cultures furent ensuite transplantes dans un nouveau milieu. Les colonies qui taient entres en contact avec le produit ne se sont plus reproduites. Deuximement, il stimule le systme immunitaire : l'autre effet constat est la leucocytose (augmentation des globules blancs), ce qui dnote une stimulation du systme immunitaire.

Une autre exprience est galement cite : un lapin reut une injection d'lectrargol et douze heures plus tard une injection de streptocoques virulents. Un lapin tmoin reut la mme dose de streptocoques et mourut au bout d'une semaine. Le lapin prcdemment trait l'lectrargol est demeur en parfaite sant. Cet article rapporte entre-autres un grave cas de septicmie traite par voie intraveineuse avec de l'lectrargol. En l'espace de trois jours, les symptmes ont rgress et le sujet s'est ensuite compltement rtabli. * * * Aprs ce bref aperu des utilisations mdicales de l'argent l'poque pr-antibiotique,11/88

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nous allons examiner dans les deux chapitres suivants les circonstances de son retour et les nouvelles tudes dont il fait l'objet.

____________ 1 G.V. James, Water Treatment, fourth Edition, CRC Press, 1971, p.38. 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 sol 12 13 14 15 16 C'est--dire de l'argent sous forme de particules microscopiques disperses dans l'eau. Dcouverte par Fleming en 1928, ses premiers essais cliniques ne commencrent qu'en 1941 l'Universit d'Oxford. Cf. Annexe 3. Vol. 9, n12, janvier 1993. Searle A.B., The Use of Colloids in Health and Disease, E. P. Dutton & Co, New York, 1919. British Medical Journal, 12 mai 1917. Castle, James, Some Recent Observations on Sprue [Quelques observations rcentes sur le sprue], British Medical Journal, 15 novembre 1912. Roe, Legge A., Collosol Argentum and its Ophtalmic Uses [Collosol Argentum et ses utilisations en ophtalmologie], British Medical Journal, 16 janvier 1915, p.104. Simpson, W.J., Experiments on the Germicidal Action of Collodal Silver [Expriences sur l'action germicide de l'argent collodal], The Lancet, 12 dcembre 1914, p.1359. Sanderson-Wells, T.H., A Case of Puerpral Septicaemia Successfully Treated with Intravenous Injections of ColloArgentum [Un cas de septicmie puerprale trait avec succs par des injections intraveineuses de collosol argentum], The Lancet, 16 fvrier 1916, p.258. [?] British Medical Journal, 22 janvier 1927. Marshall, C.R., et Killoh, G.B., The Bactericidal Action of Collosols of Silver and Mercury [L'action bactricide des collosols d'argent et de mercure], British Medical Journal, 16 janvier 1915. Nanomtre : 1 nm = 1 millime de micron. Duhamel, B.G., Electric Metallic Colloids and their Therapeutic Applications [Les collodes mtalliques lectriques et leurs applications thrapeutiques], The Lancet, 13 janvier 1912. Brown, G. van Amber, Colloidal Silver in Sepsis [L'argent collodal dans la septicit], Journal of the American Association of Obstetricians and Gynecologists, janvier 1916. pp. 136-141.

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LA RSURRECTION DE L'ARGENT

Comme on l'a dj mentionn, l'argent va tre relgu aux oubliettes pendant "l'ge d'or" des antibiotiques (1940-1965). Ces nouveaux mdicaments semblaient accomplir des miracles, ils cotaient beaucoup moins cher et taient d'un emploi plus facile que les produits base d'argent ; et puis ils commenaient rapporter d'normes bnfices leurs fabricants. Cependant leurs inconvnients se sont rvls peu peu, si bien que vers le milieu des annes soixante, grce aux travaux de certains chercheurs, l'argent allait faire son retour sur la scne mdicale. Traitement des brlures et ulcres Vers le milieu des annes 60, le Dr Carl Moyer, prsident du Dpartement de Chirurgie de l'Universit de Washington (St Louis, Missouri) reut une allocation de recherche pour mettre au point un meilleur traitement des grands brls. Moyer, le biochimiste Harry Margraf et d'autres chirurgiens travaillrent ensemble sur ce projet. Il leur fallait dcouvrir un antiseptique la fois puissant et suffisamment sr pour pouvoir tre appliqu sans risque sur de larges surfaces du corps. L'quipe exprimenta vingt-deux composs antiseptiques avant d'essayer une solution 0,5 % de nitrate d'argent. Cette solution tuait effectivement Pseudomonas aeruginosa, l'un des principaux agents infectieux des brlures, mais prsentait certains inconvnients (le nitrate d'argent tache et est irritant). Finalement, aprs avoir pass en revue la littrature mdicale, Margraf eut l'ide d'essayer l'argent collodal ; il constata que ce produit tait non-irritant et permettait la cicatrisation des brlures sans ncrose ni effets secondaires. l'issue de cette recherche, il tira la conclusion suivante : L'argent est le meilleur germicide d'action gnrale que nous possdons. Les antiseptiques populaires, tels que le mercurochrome et le merthilate ne peuvent tre utiliss que sur de petites surfaces. De nombreux composs iods sont efficaces, mais un certain nombre de gens sont allergiques l'iode. Les solutions alcooliques, le peroxyde d'azote [eau oxygne] et d'autres antiseptiques peuvent tre utiliss sur de petites coupures, mais sont trop douloureux sur des blessures importantes.1 En 1968, le Dr Charles Fox2 synthtisa un compos combinant nitrate d'argent et sulfadiazine qui se rvla cinquante fois plus efficace que le sulfadiazine seul. Sous forme de pommade soluble, il fut employ pour la premire fois grande chelle pendant la guerre du Vietnam. Le sulfadiazine argentique est devenu le mdicament numro un dans le monde pour le traitement des brls. En outre, de trs nombreuses tudes ont prouv son efficacit contre un large ventail de bactries, de virus extra-cellulaires, de champignons et de protozoaires. Dans une autre tude clinique effectue par Margraf et publie dans Archives of Surgery, 339 ulcres de la peau sur 400 ont t notablement amliors avec des applications d'un compos base de zinc et d'argent. En l'espace d'une semaine, ce compos rduisait de 99 % le nombre de bactries prsentes dans l'ulcre.

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Thrapie orthopdique Au cours des annes 1978-1985, Robert O. Becker3 un chirurgien orthopdiste amricain, et ses associs entreprirent des recherches sur l'utilisation des ions d'argent en thrapie orthopdique. Quelques annes plus tt, ils avaient tudi l'action in vitro de l'argent electrocollodal. Leurs expriences dmontrrent que le ple positif d'une lectrode d'argent dans un circuit de faible courant (de 100 200 nanoampres par centimtre d'lectrode) tuait tous les types de bactries dans un rayon de 12,5 mm.

Dans un premier article4, il rapporte l'action de l'argent sur seize micro-organismes : diverses souches de staphylocoques et de streptocoques, E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Serratia, Proteus mirabilis et Providencia stuartii. Les concentrations inhibitrices et bactricides minimum se sont rvles extrmement faibles. Tous les organismes furent inhibs une concentration de 1,25 mcg/ml ou moins d'argent collodal et tus une concentration de 10,05 mcg/ml ou moins (soit respectivement 1,25 ppm et 10,05 ppm). Ces concentrations taient de dix cent fois infrieures celles qui taient ncessaires avec le sulfadiazine argentique. Ils tudirent galement l'effet de cette solution sur des cellules de mammifres (souris) et ne constatrent aucun effet ngatif. Dans un second article3, l'quipe du Dr Becker rapporte les rsultats d'expriences effectues sur des levures. Plusieurs espces de Candida et une espce de Torulopsis furent inhibes de trs faibles concentrations du produit (de 0,5 4,7 mcg/ml, soit 0,5 4,7 ppm, selon les espces) et tues des concentrations variant de 1,9 mcg/ml plus de 15 mcg/ml selon les espces (1,9 plus de 15 ppm). Ces recherches ont aussi montr que les ions d'argent gnrs lectriquement taient plus efficaces contre les levures que le sulfadiazine argentique et le nitrate d'argent. Les capacits de l'argent allaient encore bien au-del de cette action germicide. Les travaux du Dr Becker ont montr que l'argent permettait aux os fracturs ou crass de se rgnrer plus rapidement et plus compltement qu'avec tous les autres traitements utiliss jusqu'ici. Il apparut que l'argent stimulait aussi la rgnration des tissus tout en empchant les plaies de s'infecter. Des blessures ouvertes furent traites au moyen d'un tissu en nylon imprgn d'argent et tremp dans une solution saline puis charg avec un potentiel de 0,9 volt (le Dr Becker s'aperut qu'un voltage suprieur entranait l'lectrolyse des tissus). Cette technique permit au Dr Becker d'obtenir une gurison des os et des tissus adjacents dans 75 cas recenss. Il l'utilisa ensuite pour traiter les blessures cutanes graves. Dans son important ouvrage, The Body Electric (1985), il rapporte les rsultats spectaculaires obtenus avec la thrapie de l'argent dans un cas de fracture de la jambe (tibia et pron). Cette fracture refusait de gurir depuis dix-huit mois et de plus, la jambe tait infecte par cinq types de bactries qui n'avaient pas rpondu aux antibiotiques6. En dsespoir de cause, avant de procder l'amputation, le Dr Becker traita la jambe avec des ions d'argent : J'ai dbrid la blessure, enlev le tissu mort et les fragments d'os qui taient morts ou extrmement infects. Aprs cela, il ne restait plus grand-chose ! Une tranche bante s'tendait pratiquement du genou la cheville. Dans la salle d'opration, nous avons imbib un grand morceau de nylon d'argent dans une solution saline et nous l'avons tal sur la blessure. Nous avons maintenu ce tissu en place en bourrant avec de la gaze trempe dans la solution de sel et nous avons emball la jambe. Puis nous avons branch la pile... [Au bout d'environ deux semaines de ce traitement] toutes nos cultures bactriennes taient striles ; les cinq types de bactries qui infestaient la blessure taient tous morts. Le tissu de cicatrisation se14/88

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dveloppait et commenait recouvrir l'os... La peau commenait aussi repousser et nous avons pu abandonner notre projet de greffes. J'ai dcid de faire une radio pour voir l'tendue des dgts au niveau de l'os. En examinant le clich, c'est peine si j'en croyais mes yeux. On pouvait voir clairement que l'os tait en train de repousser !... J'ai t le pltre et j'ai constat en palpant la jambe que les morceaux taient prsent tous ressouds. Le mcanisme par lequel les ions d'argent rgnrent les tissus a t tudi par le Dr Becker pendant plus de dix ans, sur des centaines de cas. Il croit pouvoir discerner trois tapes successives : Inactivation des bactries ou des mycobactries prsentes dans la blessure (de 20 30 minutes), suite l'action chimique d'ions d'argent libres, extrmement actifs. Action de l'argent sur les fibroblastes7 qui les fait repasser l'tat embryonnaire, celui de cellules-souches, composantes universelles dont le rle consiste produire de nouveaux tissus. Les ions d'argent forment un complexe avec les cellules vivantes autour de la blessure pour produire des cellules-souches immdiatement convertibles. Le rsultat net de cette conversion est que les cellules-souches fournissent toutes les composantes ncessaires la restauration complte de toutes les structures anatomiques.

Le Dr Becker dit qu'aucun autre traitement connu ne permet d'obtenir des cellules embryonnaires (cellules-souches) en nombre suffisant pour produire une vritable rgnration des tissus endommags ou dtruits chez les humains et chez les animaux. Cela indique, selon lui, qu'il existe galement un potentiel pour la rgnration d'organes internes (cur, cerveau et moelle pinire). En conclusion de ces tudes, le Dr Becker dit : [Nous avons] redcouvert le fait que l'argent tuait les bactries, ce qui tait connu depuis des sicles... II tue mme les souches rsistantes aux antibiotiques et est aussi efficace contre les mycoses. Il gurit les infections les plus tenaces provoques par toutes sortes de bactries et stimule la cicatrisation de la peau et d'autres tissus mous. 3. Action sur les cellules cancreuses Dans les annes 70 un radiologue de Stockholm, le Dr Bjrn Nordenstrm a dmontr l'action de l'argent sur les tumeurs cancreuses. Il fit passer un courant lectrique continu travers des aiguilles en argent insres dans de grosses tumeurs et constata que cette mthode permettait de rduire la masse de ces tumeurs. L'action de l'argent sur les cellules cancreuses fut confirme par le Dr Becker en 1979. Aprs avoir constat que l'ion d'argent produit lectriquement ddiffrenciait les fibroblastes humains normaux, le Dr Becker s'est demand si le mme phnomne se reproduirait sur des cellules humaines cancreuses. En tudiant les cellules de fibrosarcomes malins (fibroblastes cancreux), il constata que leur mitose (division) galopante pouvait tre stoppe par les ions d'argent injects lectriquement. Il remarqua galement qu'un courant de 10 microampres stimulait la croissance des cellules cancreuses. Mais en associant un niveau de courant appropri la diffusion d'ions d'argent, il se produisait une ddiffrenciation des cellules cancreuses (c'est--dire qu'elles cessaient d'tre cancreuses).

Le Dr Becker rapporte aussi le cas suivant8 : Un de mes malades souffrait d'une grave infection osseuse chronique et avait un cancer associ dans cette blessure. Il refusa l'amputation... et demanda ce que son infection soit traite par la technique de l'argent. Au bout de trois mois l'infection tait enraye et les cellules cancreuses de la blessure semblaient15/88

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redevenues normales. La dernire fois que j'ai eu de ses nouvelles, huit ans aprs le traitement, il tait toujours bien portant. Il faut bien voir qu'il ne s'agit pas simplement d'un effet lectrique, mais de l'action combine du voltage lectrique et des ions d'argent produits lectriquement. C'est un traitement lectrochimique. Mais ces dcouvertes prometteuses ne furent pas exploites plus avant. En effet, en janvier 1980, essentiellement pour des raisons politiques, le Dr Becker fut priv de ses crdits de recherche et contraint de fermer son laboratoire. Le Dr Robert Brooks (Nouvelle-Zlande) rapporte que des chercheurs tudiant les effets des mtaux sur les cellules cancreuses dcouvrirent que les composs d'argent taient "potentiellement" cytotoxiques vis--vis du mlanome B16 in vitro et dmontraient une bonne activit vis--vis... de la leucmie chez les souris. Les complexes d'argent... taient aussi actifs contre... le sarcome cellules rticulaires.9 Le Dr Gary Smith, qui fait des recherches sur le cancer, dit que d'une manire gnrale la russite d'un traitement anticancreux dpend de l'argent prsent dans l'organisme et que son chec est la consquence d'un manque d'argent : Quand l'argent est prsent, les cellules cancreuses se ddiffrencient et l'organisme se rtablit. Quand le taux d'argent est nul, le cancer continue de se dvelopper parce que les cellules ne peuvent pas se ddiffrencier. Je souponne qu'une carence en argent pourrait tre l'une des raisons principales de l'existence du cancer et de la vitesse laquelle il se rpand.10

____________ 1 Margraf H., et al., Antibacterial Efficacy of Colloidal Silver [Efficacit antibactrienne d'un argent collodal], Surgical Forum (17), 1996, pp. 76-78. 2 3 4 Columbia University, College of Physicians and Surgeons, New York. Upstate Medical Center, Universit de Syracuse, New York. R.O. Becker, et al, Electrically Generated Silver Ions: Quantitative Effects on Bacterial and Mammalian Cells [Ions d'argent gnrs lectriquement : effets quantitatifs sur les cellules des bactries et des mammifres], Antimicrobial Agents and Chemotherapy, Fvrier 1976, pp. 357-358. R.O. Becker, et al, Antifungal Properties of Electrically Generated Metallic Ions [Proprits antifongiques des ions mtalliques gnrs lectriquement], Antimicrobial Agents and Chemotherapy, Novembre 1976, pp. 856-860. L'absence d'un systme circulatoire adquat dans les os rend inefficaces les antibiotiques (qui circulent dans le sang) pour le traitement des infections osseuses. Cellules jeunes, peu diffrencies, prcurseurs du tissu conjonctif. Cross-Currents, p. 165. Noble Metals and Biological Systems, CRC Press, 1992. Cit dans Colloidal Silver, A special Report, par Alexandre Duarte, p. 8.16/88

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NOUVELLES VALUATIONS DE L'ARGENT COLLODAL

Les travaux des deux pionniers voqus ci-dessus, les docteurs Margraf et Becker, suscitrent un regain d'intrt pour l'argent collodal ; d'autres tudes furent entreprises la demande de fabricants ou de mdecins non-conformistes qui connaissaient le potentiel thrapeutique de l'argent. La publication en 1995 du livre du Dr Frber (The Micro Silver Bullet) contribua largement sensibiliser public et mdecins. Dans cet ouvrage le Dr Frber raconte entre autres comment, grce l'argent collodal, il s'est dbarrass de la maladie de Lyme1 qui l'avait laiss aux trois-quarts paralys et d'une myco-infection (Candida albicans). Les informations commencrent circuler de bouche oreille et des fabricants artisanaux commencrent proposer des produits. Avec l'explosion de l'internet, les informations sur l'argent collodal se rpandirent rapidement dans le public. 1. Tests bactriologiques De nouveaux tests bactriologiques ont dmontr une fois de plus l'efficacit de l'argent collodal in vitro contre toutes sortes de micro-organismes pathognes. En voici quelques exemples :

UCLA Mdical Laboratories, 1988 Une tude conclut que les solutions d'argent analyses taient antibactriennes vis-vis des streptocoques pyognes, staphylocoques dors, gonocoques de Neisser, Gardnerella vaginalis, salmonelles typhiques et autres pathognes intestinaux ( des concentrations de 105 par millilitre). Elles taient fongicides vis--vis des Candida albicans, Candida globate et M. furfur.2 Temple University, Philadelphie, 1995 Helen Buckley3 a utilis de trs petites doses d'argent collodal sur plusieurs varits de Candida albicans (levure) et plusieurs cryptocoques (champignons, souches noformans, souvent fatales pour les malades du sida). Dans les deux cas leur dveloppement a t stopp et les souches ont t tues. Le professeur Earl Henderson3 et avant lui l'Unit de Biochimie des Laboratoires Upjohn (1991) ainsi que le Centre mdical universitaire de Genve (1992), ont fait une dcouverte trs importante, savoir que l'argent est l'inhibiteur le plus efficace de la rnine et de la protase du virus HIV. Le professeur Henderson rapporte :

Nous avons constat la capacit du protinate d'argent biotique inhiber la reproduction de l'immunodficience humaine Type 1 (HIV-1) dans les cellules T humaines Sup T1... Nous avons constat que le protinate d'argent pur inhibait la reproduction de HIV-1 dans Sup T1... Il semble n'y avoir pratiquement aucune toxicit aigu associe la dose de protinate d'argent biotique qui inhibait la reproduction de HIV-1... Ces rsultats sont trs encourageants et invitent 17/88

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poursuivre les expriences... Le 20 mars 1995, le professeur Henderson publia les rsultats d'une autre exprience : Mon laboratoire a tudi les effets d'une formulation spciale de protinate d'argent biotique sur la survie du virus de l'immunodficience humaine Type 1 (HIV-1),... Les rsultats de ... l'exprience montrent que HIV-1 est compltement limin aprs exposition une formulation spciale de protinate d'argent 1000 ppm pendant une heure 37 C. Rocky Mountains Laboratories, 1995 Le Dr William Burgdorfer4 a test in vitro du protinate d'argent 1500 ppm sur des bactries responsables de la maladie de Lyme (spirochtes Borrelia burgdorferi). Ces bactries ont disparu en moins de cinq minutes et vingt-quatre heures plus tard aucune des cultures traites ne contenait de spirochtes vivants. Des rsultats identiques furent observs avec une autre bactrie B. hermsii (HS-1), l'agent de la fivre rcurrente. Universit de Rome, 1992 la suite d'une tude sur l'utilisation de l'argent dans la conservation, les auteurs concluent : Le mode d'action [de l'argent collodal], son efficacit faibles concentrations et sa stabilit indiquent que Ag+ pourrait tre utilis avec profit dans l'industrie de la conservation. Nos expriences ont montr que l'activit antimicrobienne de contact de l'Ag(e) tait suprieure celle de AgNO3 [nitrate d'argent] contre les bactries gram-positives et gramngatives, C. albicans, et une mycte filamenteuse. Nos tests de contact ont confirm l'excellent spectre antibactrien et le pouvoir lev de l'argent gnr lectriquement. Les ions d'argent anodiques sont des agents trs efficaces faibles concentrations sans aucun effet nfaste sur les cellules mammaliennes normales, et les [faibles] concentrations ncessaires pour inhiber des bactries dans les expriences in vitro ont t confirmes par des donnes cliniques.5 Expriences du Dr Brooks Bradley Voici plusieurs annes nous avons effectu des valuations assez compltes de divers protocoles promettant des rsultats efficaces contre divers agents pathognes responsables des intoxications alimentaires. Le seul protocole efficace contre TOUS les agents valus fut l'argent collodal. Une solution 5 ppm s'est rvle efficace contre tous les pathognes tests, enrayant totalement leur dveloppement en 6 et 8 minutes... et cela quelle que soit la concentration de l'agent pathogne. On obtenait parfois des rsultats avec des solutions extrmement faibles de 5 ppm d'argent collodal pour 50 000 parties de solution contamine. Parmi les agents tests, on trouvait entre autres : Botulinum, Campylobacter, Salmonella et Listeria (pour les bactries), les virus de type Norwalk, et le virus de l'hpatite A.6 2. Tests de solutions lectrocollodales ioniques Le professeur Ron Leavitt7 et le microbiologiste David Revelli7 ont effectu en 1999 une srie de tests sur des bactries avec le produit ASAP Solution de l'entreprise American Biotech Labs. D'aprs ces tests, l'ASAP Solution a tu seize souches de bactries diffrentes, agents responsables entre autres des maladies suivantes : pneumonie, infections oculaires, infections cutanes, syndrome du choc toxique, mningite, intoxication alimentaire, ostomylite, dysenterie bacillaire, infections de la gorge et des sinus, infections des voies urinaires, diarrhe, infection des blessures, bactrmie, infection des voies respiratoires infrieures, scarlatine, imptigo, endocardite, plaque dentaire et carie dentaire (voir tableau p. 22). D'autre part une tude comparative des effets de l'argent collodal et de certains18/88

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antibiotiques (voir tableau p. 23) a montr que l'ASAP Solution possde en moyenne une plus grande capacit tuer les bactries utilises que quatre des cinq antibiotiques auxquels elle a t compare. Aucun des antibiotiques tests n'agit avec la mme efficacit sur chaque souche bactrienne, tandis que l'ASAP Solution les tue toutes ! Jason Henry8 a test le mme produit sur une levure pathogne (S. cerevisiae). II rapporte : De toute vidence une seule application [du produit] 10 ppm tait capable de stopper le dveloppement d'une petite population de levure pendant vingt-quatre heures, ce qui permettait au systme immunitaire d'avoir le temps de ragir. En outre, des applications multiples 10 ppm pourraient vraisemblablement empcher la croissance de la levure indfiniment.

Les tests les plus rcents ont dmontr l'efficacit in vitro de l'ASAP Solution sur le staphylocoque dor rsistant la mthicilline (MRSA), sur la bactrie Trichomonas vaginalis et sur la levure Candida albicans.

Le staphylocoque dor peut provoquer un grave empoisonnement du sang lorsqu'il pntre une blessure. Il est devenu totalement rsistant la pnicilline, qui tait autrefois le traitement de choix. La mthicilline a pris le relais, mais les souches rsistantes se rpandent de plus en plus, en particulier dans les hpitaux, et mettent en danger de mort ceux qu'elles infectent. L'ASAP Solution la concentration de 10 ppm a tu 91,6 % des MRSA en dix minutes, 98,8 % en trente minutes, et 99,5 % en une heure (la concentration en bactries tait de 6 millions de UFC/ml). Quant aux deux autres micro-organismes mentionns, Trichomonas vaginalis et C. albicans, qui sont la cause de nombreux problmes en particulier chez les femmes, ils ont t limins presque 100 % en l'espace de dix minutes avec l'ASAP Solution. En Janvier 2004, American Biotech Labs a annonc que son produit avait dmontr sa capacit tuer la spore du charbon. Lors de tests indpendants effectus par l'un des plus grands laboratoires commerciaux du pays, l'ASAP Solution a tu 93 % des spores du charbon en quatre heures, temprature ambiante comme temprature du corps ; et plus de 99 % des spores en l'espace de six heures temprature du corps. Ce mme produit a galement fait l'objet d'essais in vivo rapports dans la section suivante. Le professeur Mark Farinha9 a effectu diverses tudes (en 2000) avec l'argent collodal SilverKare contre des bactries et des champignons. Il rapporte : Comme on peut le voir d'aprs les donnes rsumes et les graphiques, SilverKare est un agent antimicrobien extrmement efficace. Son action est trs rapide sur un large spectre de micro-organismes, y compris certains normalement considrs comme rsistants aux antibiotiques (voir tableau p. 22).

Expriences in vivo Mastite de la vache : des recherches de terrain sur l'utilisation des collodes d'argent contre la mastite de la vache ont t rcemment effectues avec plusieurs troupeaux dans quelques tats du Midwest amricain. Toutes les vaches infectes ont reu des injections de 5 15 ppm d'argent collodal. A 5 ppm, quatre des six souches bactriennes ont t limines. Cependant E. coli rsistait et il fallut administrer 15 ppm pour obtenir sa complte limination. A la suite de ce traitement, la prsence d'argent dans le lait tait indtectable aprs quatre traites... Les tudes se poursuivent en vue d'obtenir l'homologation de la FDA pour le traitement des vaches laitires.1019/88

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Dr Victor Marcial Vega : Professeur de mdecine l'Universit John Hopkins, oncologiste et directeur d'un centre de sant en Floride.

Il a trait des centaines de cas de pneumonies virales, fongiques et bactriennes. Parmi tous les traitements existants, c'est la nbulisation d'un produit base d'argent collodal qui s'est rvl le plus efficace. Il pense que ce traitement serait galement efficace contre les spores du charbon. Pour prvenir la maladie du charbon, il recommande des nbulisations quotidiennes avec 4 cm3 d'argent collodal. Il a utilis les nbulisations pour traiter nouveauxns, vieillards et malades du sida, et a obtenu d'excellent rsultats sans effets secondaires. Des tudes mdicales nouvelles confirment le rle anti-viral11 des ions d'argent in vitro et in vivo, y compris contre des organismes aussi puissants que HIV12 et un virus de l'herps.13

ASAP Solution : Ce produit a t test sur soixante malades dans des hpitaux du Ghana, en vue d'tudier la possibilit de le substituer aux antibiotiques. Les rsultats ont t si probants que le Food and Drug Board du Ghana a dj homologu cette solution d'argent collodal pour lui donner le statut de mdicament nouveau.

Le produit a t utilis dans toutes sortes de cas, entre autres : malaria, infections mycobactriennes de la peau, infections vaginales, infections des voies urinaires, angines, pharyngites, blennorragies, conjonctivites, infections des voies respiratoires infrieures, problmes de nez et de sinus. Sur les soixante cas traits, huit concernaient la malaria, une maladie qui tue chaque anne environ un million et demi de personnes, principalement des enfants. C'est la deuxime maladie infectieuse dans le monde pour ce qui est du nombre de victimes. Les mdecins rapportent que les huit cas de malaria traits avec l'ASAP Solution ont t compltement guris en l'espace de sept jours seulement. 2. Mcanismes d'action Les mcanismes auxquels l'argent, le cuivre et d'autres mtaux doivent leurs proprits germicides ne sont pas tous connus avec une certitude absolue. Un des mcanismes gnralement reconnu est l'interaction des mtaux avec les parois cellulaires. L'argent a une trs grande affinit pour les protines et se lie facilement avec les anions, les groupes sulfhydryles et les enzymes. Essentiellement, l'argent ragit avec la paroi cellulaire de la bactrie. Celle-ci est constitue de protines lies par des amino-acides pour lui donner rsistance et stabilit. Ces protines structurelles sont appeles peptidoglycans. L'argent ragit avec les peptidoglycans exposs en bloquant leur capacit transfrer l'oxygne (nergie) dans la cellule et de ce fait inactive les bactries qui finissent par mourir... Les cellules des mammifres sont protges par un revtement compltement diffrent des peptidoglycans sur lequel l'argent n'a aucun effet. Toute cellule qui ne possde pas une paroi rsistante au niveau chimique est vulnrable l'action de l'argent. Ceci comprend toutes les bactries et d'autres organismes dpourvus de parois cellulaires, par exemple les virus extracellulaires.14 En 1993, des chercheurs dmontrrent la capacit de l'argent endommager les membranes cellulaires des bactries. Utilisant des isotopes d'argent radioactifs (sulfadiazine argentique sur Pseudomonas aeruginosa), ils examinrent les bactries tues et dcouvrirent que les ions argent s'attachaient aux parois et aux membranes cellulaires. Ceci produisait des sortes de vsicules d'o s'chappaient du potassium et d'autres mtabolites ; ce phnomne entranait la mort des bactries.20/88

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Les mmes chercheurs constatrent galement que l'argent formait un complexe avec l'ADN des bactries. Un autre chercheur dcouvrit que les ions argent pouvaient facilement pntrer les parois cellulaires des levures. L'argent migrait travers le cytoplasme de la levure et s'attachait l'ADN, ce qui empchait la levure de se reproduire.

____________ 1 Infection bactrienne grave transmise par des tiques, souvent difficile diagnostiquer, entranant tout d'abord une ruption cutane, de la fivre et des maux de tte ; en progressant, la maladie dclenche de l'arthrite et des troubles nerveux. Elle doit son nom la ville de Lyme, Connecticut, USA, o elle fut signale pour la premire fois. 2 3 4 5 Laboratoires mdicaux de l'Universit de Californie Los Angeles, lettre indite du Dr Larry C. Ford, 01.11.88. Dpartement de Microbiologie et d'Immunologie, cole de Mdecine de Temple University, Philadelphie. Rocky Mountains Laboratories, National Institute of Health (organisme rattach au ministre de la Sant amricain). Simonetti et a l . , Electrochemical Ag+ for Preservative Use [Ag+ lectrochimique dans la conservation], Applied and Environmental Microbiology, dcembre 1992. Recherches effectues l'Institut de la Facult de pharmacie de l'Universit de Rome. Document internet. Dpartement de Microbiologie et d'Immunologie de l'Universit Brigham Young (Provo, Utah). Universit de Californie Davis. Dpartement des Sciences Biologiques, Universit de North Texas. Silver the Healthy Metal [L'argent, un mtal de sant]. The Silver Institute Newsletter, 31 dcembre 1999. Oka et al., Inactivation of Enveloped Viruses by a Silver-Thiosulfate Complex, Metal-based Drugs, 1 (5-6), p. 511. 1994. Dean W. et al., Reduction of Viral Load in AIDS Patients with Intravenous Mild Silver Protein [Rduction du compte viral chez les malades du sida avec le protinate d'argent intraveineux], Clinical Practice of Alternative Medicine, 2 (1). pp. 4853, printemps 2001. Coleman V.R. et al., Inactivation of Herpes Virus Hominis Type 1 and 2 by Silver Nitrate in Vitro and in Vivo [Dsactivation de Herpes virus homini, types 1 et 2 par le nitrate d'argent in vitro et in vivo], Antimicrobial Agents Chemotherapy (4), p. 259, 1993. Silver the Healthy Metal, The Silver Institute Newsletter, 31 dcembre 1999.21/88

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Rsultats de tests microbiologiques effectus avec ASAP Solution et SilverKareTest n 1 Micro-organismes ASAP Solutioninhibs tus une concentration de (ppm)

Test n 2 SilverKare (30 ppm)UFC/ml * en milliards disparus en moins de (mn)

E. coli Enterobacter arognes

2,5 2,5 5 1,25 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 1,25 2,5 2,5 5 5 2,5 1,25

2,5 2,5 5 1,25 2,5 2,5 5 5 2,5 2,5 5 5 5 5 5 1,25

2 35 0,4 8,6 6,3 26 18 29 50 17 6,5 -

4 1 4

Enterobacter cloacaeEntrocoques fcaux Haemophilus influenzae Klebsiella oxytoca

1 1 4 4 1 2 6 6 -

Klebsiella pneumoniaeProteus vulgaris Pseudommas aeruginosa Salmonella arizona Salmonella typhimurium Serratia marcescens Shigella boydii Staphylocoque dor Staphylocoque dor : souches rsistantes aux antibiotiques Staphylocoque de l'piderme Streptocoques fcaux Streptococcus gordonii Streptococcus mutans Streptococcus pneumoniae Streptocoques pyognes Mycobactries Aspergillus niger Candida albicans Tricophyton mentagrophytes

-

-

3,8 6,5 0,9

1 1 2

Test n 1 : effectu par Ron Leavitt et David Revelli (Universit Brigham Young). Test n 2 : effectu par Mark Farinha (Universit de North Texas). * UFC : Units formant des colonies (concentration initiale de micro-organistnes viables).22/88

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TOXICIT ET EFFETS SECONDAIRES

1.

tudes toxicologiques II faut noter que jusqu'ici aucune tude clinique long terme n'a t effectue en ce qui concerne la sret ou l'efficacit de l'argent collodal, mais il faut bien souligner que jamais le moindre cas de toxicit n'a t rapport en ce qui concerne l'argent lectrocollodal pur (c'est-dire ne contenant ni sels d'argent, ni additifs ou stabilisants d'aucune sorte). Ceci peut s'expliquer par les faibles concentrations normalement utilises (ce qui signifie qu'une trs faible quantit d'argent est absorbe) et par la taille incroyablement petite des particules d'argent contenues dans les meilleurs produits (ce qui signifie que l'argent est facilement limin par l'organisme et ne s'y accumule pas). Toutes les tudes et donnes toxicologiques utilises par les organismes officiels se rapportent des sels ou des composs d'argent. On ne peut pas extrapoler ces donnes l'argent lectrocollodal de haute qualit tel qu'on en trouve aujourd'hui, car il n'a aucun rapport avec ces produits. Cependant, titre indicatif, nous allons citer quelques-unes de ces tudes. Dose de rfrence L'EPA1 a tabli pour l'argent une dose orale de rfrence et une dose orale critique. La dose orale de rfrence (DRf) est une estimation de l'exposition limite quotidienne pendant toute la dure de la vie humaine (70 ans). Exposition limite veut dire sans risque apprciable d'effets nocifs. La DRf a t fixe 5 mcg par kilo corporel et par jour, soit 350 mcg pour un adulte de 70 kg ; ce qui correspondrait l'ingestion quotidienne pendant 70 ans de 35 ml, soit 7 cuilleres caf, d'argent collodal 10 ppm. La dose orale critique est la quantit journalire ne pas dpasser. Elle a t estime 15 meg/kg, soit 1.05 mg pour un adulte de 70 kg ; ceci correspondrait 105 ml, soit 7 cuilleres soupe, d'une solution d'argent collodal 1 0 ppm. Dose ltale Lors d'une exprience ralise en 1931, les Dr Shouse et Whipple2 ont inject 500 mg de Collargol (un compos contenant 87 % d'argent et 13 % de protines) un chien pesant 23 kg (soit prs de 19 mg d'argent par kilo). L'animal est mort douze heures plus tard. Sa mort fut attribue une congestion pulmonaire et de l'dme. Pour un homme de 70 kg ceci quivaut 1,324 g d'argent (soit 132,4 litres d'une solution d'argent collodal 10 ppm !!). Ces mdecins ont aussi not que des doses de 200 300 mg de collargol (soit l'quivalent de 53 80 litres d'argent collodal 10 ppm !) taient bien tolres.24/88

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Nous sommes videmment assez loin des quelques cuilleres soupe "autorises" par l'EPA ! Sulfadiazine argentique M.S. Wysor3 administra des souris des doses leves de sulfadiazine argentique (30 % d'argent) chaque jour pendant un mois. Il rapporte : Des doses de 1,05 mg/kg administres par voie orale et sous-cutane se sont avres non toxiques... Aucun animal n'est mort dans les deux groupes exprimentaux au cours du mois que dura l'exprience. la fin de cette priode, tous les animaux furent sacrifis... Les tudes histologiques ont montr l'absence de pathologie vidente dans les deux groupes ayant reu le sulfadiazine argentique. Il n'y a eu aucune perte de poids, aucun signe de changements dans le comportement. Aucun animal n 'a eu de diarrhe. Pour un homme de 70 kg, cette quantit correspondrait 73,5 mg de sulfadiazine argentique, soit 22 mg d'argent, ce qui quivaudrait l'argent contenu dans 2,2 litres d'argent collodal 10 ppm (par jour pendant un mois !!). Manifestement, ce que toutes ces expriences tendent montrer, c'est que la quantit d'argent collodal ingr pour usage thrapeutique ne risque gure d'atteindre les chiffres avancs pour la toxicit. Et puis insistons encore une fois sur ce point, les produits utiliss dans ces expriences ne peuvent de toutes faons se comparer ceux dont nous parlons ici. Argent et cancer Les actes de la Confrence sur le rle des mtaux dans la carcinogense (1981) indiquent que l'argent n'est pas un mtal suspect en ce qui concerne la formation de cancer. D'autres tudes ont montr que ni le nitrate d'argent ni le chlorure d'argent n'taient mutagniques. Des tudes sur des rats (injections mensuelles de poudre d'argent mtallique en suspension) ont conclu que cette pratique n'engendrait pas de cancer. (Nous avons signal plus haut qu'en fait il semblait capable de faire rgresser les tumeurs, cf. p.15.) Test d'une solution lectrocollodale de haute qualit Nous disposons tout de mme d'au moins un essai toxicologique se rapportant l'argent collodal tel qu'il est utilis aujourd'hui. Afin de s'assurer de l'innocuit de son produit, l'entreprise American Biotech Labs a demand un laboratoire indpendant d'effectuer une tude toxicologique de son produit ASAP Solution 22 ppm. Cette solution fut administre des rats raison de 5 g/kg. Le laboratoire rsume ainsi les rsultats : Dans les conditions de cette tude, on n 'a observ chez les rats ni dcs ni signe vident de toxicit. Le produit test (ASAP Solution) ne sera pas considr toxique la dose de 5 g/kg par voie orale chez le rat. Cette dose correspondrait chez un homme de 70 kg 350 g, soit 350 ml de solution ; c'est--dire 770 ml d'une solution 10 ppm (plus de trois quarts de litre). 2. Effets secondaires L'argyrie est l'effet secondaire le plus souvent cit dans la littrature mdicale propos de l'argent. Elle rsulte d'une ingestion massive et prolonge d'argent mtallique, d'oxyde d'argent ou de sels d'argent (nitrates, sulfates) et se caractrise par une dcoloration25/88

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permanente de la peau. Celle-ci prend une teinte gris-bleu due l'oxydation de particules d'argent dposes sous la peau, en particulier aprs exposition de la peau au soleil. L'argyrie n'est pas douloureuse et n'a pas d'autres consquences que ce dsagrment esthtique. Les utilisateurs d'argent lectrocollodal pur ne sont pas concerns par cette affection, car ici encore toutes les tudes et donnes concernant l'argyrie (que nous ne citerons pas) se rfrent des sels ou des composs d'argent. Aucun cas d'argyrie n'a jamais t rapport en ce qui concerne l'argent lectrocollodal isol et pur. Voici d'ailleurs ce que dit Alexander Schauss4 propos de l'argyrie : ... Vous devez noter que nous avons achev rcemment une tude extrmement complte de la littrature scientifique concernant la sret de l'argent, en particulier sur le problme de l'argyrie, son unique effet secondaire potentiel. La quantit d'argent estime pour dclencher l'argyrie est de 3,8 g par jour...5 La plupart des cas d'argyrie rapports dans la littrature mdicale des cent dernires annes concernaient une utilisation intraveineuse ou intramusculaire chronique de prparations qui la plupart du temps contenaient du nitrate d'argent. D'autres cas concernent l'application de prparations d'argent pendant de nombreux mois ou de nombreuses annes pour le traitement de l'il ou du vagin. Nous n'avons pas trouv un seul cas o l'absorption orale d'argent collodal fabriqu au cours des vingt-cinq dernires annes aurait provoqu de l'argyrie... Quant l'efficacit des prparations base d'argent, nous avons trouv dans la littrature scientifique des soixante-quinze dernires annes une quantit considrable de documents montrant qu'un grand nombre de composs d'argent peuvent tre des agents germicides (antiseptiques) efficaces contre des centaines d'organismes pathognes. Toutefois, l'argent n'est pas qualifi d'antibiotique... parce que, par dfinition, un antibiotique est obtenu partir d'un organisme vivant. Raction de dtoxication Cette raction est celle du systme immunitaire face la Iibration de toxines chimiques produites par les parois cellulaires des bactries qui meurent sous l'effet d'un traitement efficace. Elle se caractrise par divers symptmes : nause, diarrhe, mal de gorge, mal de tte, etc. L'intensit de cette raction est fonction des dosages utiliss. Elle diminue mesure que le traitement progresse. Les ractions de dtoxication se produisent rarement chez les utilisateurs d'argent lectrocollodal pur pris par voie orale. Si toutefois quelque raction se produit, on peut rduire ou mme arrter provisoirement l'ingestion d'argent collodal pour laisser l'organisme le temps d'liminer les toxines. On peut d'ailleurs l'aider dans cette tche, par exemple en buvant abondamment. Effet sur la flore intestinale Si les particules d'argent sont suffisamment petites (moins de 15 nanomtres), l'argent collodal passe dans la circulation par l'intermdiaire des parois stomacales et n'atteint pas les intestins. Si la solution est conserve dans la bouche pendant une ou deux minutes, il se produit une absorption sublinguale et l'argent collodal passe directement dans la circulation, l encore avant d'avoir pu atteindre les intestins. En outre, il apparat que l'argent collodal ne peut agir sur des bactries prsentes dans un gel ou une matrice solide, comme c'est le cas dans les intestins.

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Ainsi, moins d'tre administr en lavement (ou ingr avec une grande quantit d'eau), il semble donc improbable que l'argent collodal puisse atteindre et donc perturber la flore intestinale. Il semblerait mme, si l'on en croit le biologiste David Beebe, que l'argent collodal n'a tout bonnement aucun effet sur les "bonnes" bactries de la flore intestinale : Il m'est arriv d'absorber en une fois un litre [d'argent collodal], ce qui reprsente une dose extrmement leve, et je n 'ai constat aucun effet perceptible sur mon systme digestif. Notre association a effectu des tudes in vitro de produits probiotiques contenant huit des souches bactriennes principales et l'argent collodal n'a eu aucun effet sur elles. Enqute sur les utilisateurs d'argent collodal Deux cent quatorze utilisateurs ont rpondu une enqute organise par Roger Altman propos des effets secondaires qu'ils auraient pu observer suite l'absorption d'argent collodal. Les rsultats furent les suivants : 205 utilisateurs (95,8 %) disent n'avoir observ aucun effet secondaire. 1 utilisateur a signal des gaz intestinaux. 3 utilisateurs ont signal une lgre diarrhe. 2 utilisateurs ont signal des ractions de dtoxication. 2 utilisateurs ont signal des problmes digestifs. 1 utilisateur a signal un problme d'adsorption du calcium. Ces neuf utilisateurs (4,2 %) on trouv des solutions leurs problmes. Ces deux cent quatorze personnes utilisaient, en moyenne, l'argent collodal depuis 2,2 ans. Expriences individuelles David Beebe rapporte son exprience : J'ai personnellement ingr 28 litres [d'argent collodal] 30 ppm et 4 litres environ 150 ppm au cours de l'anne coule sans aucun effet secondaire. J'ai fait faire des analyses de sang qui n'ont rvl aucune accumulation de mtaux. Un mois plus tard, j'ai fait un examen complet des yeux. Selon mon ophtalmologiste, si de l'argent s'tait accumul dans mon organisme, il y aurait eu des dpts visibles sur les rtines. Il m'a dit que mes deux yeux taient parfaitement normaux. Fin 1997, j'ai fait une analyse de cheveux et on a trouv des niveaux levs d'argent, ce qui indiquait que l'argent sortait de l'organisme par les voies normales. Les quantits mentionnes correspondraient une consommation moyenne de 395 ml par jour d'une solution 10 ppm, pendant un an. Roger Altman (docteur en Sciences de l'ingnieur) a publi en 1999 les rsultats d'une exprience effectue sur lui-mme en vue de dterminer le temps qu'il fallait l'organisme pour liminer l'argent. Voici ses conclusions : L'ingestion d'argent collodal prpar correctement ne conduit pas l'accumulation d'argent dans le corps. Rien ne permet de dire que l'argent se dpose en quantit significative dans les cheveux et les ongles ; en fait, les donnes suggrent qu'aprs l'absorption de 2 mg d'argent collodal par jour pendant plusieurs mois, l'argent semble tre limin de l'organisme (principalement dans l'urine) pratiquement au mme rythme auquel on le consomme. En outre, quand on cesse l'ingestion d'argent collodal, il apparat que jusqu' la moiti de l'argent demeurant dans les tissus sera limin (dans l'urine et les selles, mais de plus en plus dans les selles mesure que le temps augmente) en moins d'un mois. Ce temps relativement court peut encore tre rduit de manire importante si l'on consomme chaque jour plusieurs litres d'eau.

3.

Bien sr une tude comme celle-ci, base sur le mtabolisme et le taux d'excrtion d'un seul individu, n'a qu'une valeur purement indicative, ces facteurs tant minemment variables.27/88

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En cas d'ingestion de doses suprieures 2 mg (soit 200 ml d'une solution 10 ppm) sur de longues priodes, il est bon d'aider les mcanismes naturels d'limination au moyen d'une hydratation adquate de l'organisme. Une supplmentation en slnium, vitamine E et soufre peut galement devenir ncessaire. Il serait galement prudent de mesurer le niveau d'accumulation de l'argent dans le corps tous les six mois. * * * Terminons par une petite anecdote difiante quant la toxicit des collodes en gnral : Sous forme collodale l'iode, par exemple, est l'un des lments essentiels la bonne sant des cellules humaines. Mais si l'on devait boire une dose de 100 ou 200 mg d'iode libre, cela serait mortel. Le Dr Frederick Macy [l'un des meilleurs bactriologistes des tats-Unis], qui tait en train de donner cette explication, tenait une tasse de 250 ml remplie d'iode collodal. Il y a l, dit-il, l'quivalent de 48 g d'iode libre, une quantit suffisante pour tuer 300 hommes. ce moment, il avala le contenu de la tasse. Sous cette forme l'iode est non seulement inoffensive, mais bnfique. Il en va de mme pour l'arsenic et d'autres poisons mortels.6 Nul doute que l'auteur aurait pu, a fortiori, mentionner l'argent !

____________ 1 Environmental and Protection Agency [Agence amricaine pour la protection de l'environnement]. 2 Shouse, Samuel S. et Whipple, George H. : Effects of the Intravenous Injection of Colloidal Silver upon the Hemapoetic System in Dogs [Effets de l'argent collodal en injections intraveineuses sur le systme hmapotique des chiens], Journal of Experimental Mdecine, 53, pp. 413-419, 1931. M.S. Wysor, Orally-Administred Silver Sulfadiazine: Chemotherapy and Toxicology in CF-1 Mice.... Chemotherapy (21), pp. 302-310, 1975. Inc, New York, 1988. Directeur de la Division des Sciences de la vie, Universit John Hopkins ; membre mrite de l'Acadmie des Sciences de New York. Soit la quantit contenue dans 380 litres d'une solution d'argent collodal 10 ppm ! Kenneth Andrews, Chemistry's Miraculous Colloids [Les miraculeux collodes chimiques), condens du Rockfeller Center Weekly, Reader's Digest, mars 1936.28/88

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LA FABRICATION DE L'ARGENT COLLODAL

Les collodes Le terme "collode" a t employ pour la premire fois par Thomas Graham en 1861. C'est un mot d'origine grecque, kolla, qui signifie "colle". Il dsigne une substance compose de particules ultra fines suspendues dans un milieu diffrent. Ces particules peuvent tre gazeuses, liquides ou solides. Le milieu peut lui aussi tre gazeux, liquide ou solide. Les collodes ont de nombreuses formes : des particules liquides ou solides suspendues dans un milieu liquide constituent une mulsion (lait, latex, huile dans de l'eau...) ; des particules liquides suspendues dans un milieu gazeux forment un brouillard ; des particules solides en suspension dans un milieu gazeux forment une fume. Le sang et les liquides lymphatiques sont aussi des suspensions collodales. Pour pouvoir tre utiliss par l'organisme, les nutriments doivent passer de l'tat cristallin l'tat collodal. Dans un systme collodal ou une solution collodale, les particules doivent tre insolubles : elles ne se dissolvent pas dans la solution ou la suspension. La taille des particules joue un rle essentiel pour dfinir le type de systme dont il s'agit. En dessous de 1 nanomtre, le systme tendra vers la solution "vraie" (ou "systme molculaire"). Entre 1 nm et 100 nm, le systme peut tre qualifi de "collodal". Au-dessus de 100 nm, on aura tout d'abord des systmes qui prsentent encore la plupart des caractristiques des collodes, puis on se dirige ensuite vers des suspensions de plus en plus grossires (voir tableau p. 30). On ne peut pas tablir de point prcis sparant les solutions vraies des solutions collodales parce que la transition se fait insensiblement. La stabilit d'un collode dpend de I'interaction des particules avec la solution ou la suspension. Certaines solutions doivent leur stabilit aux charges lectriques dont sont porteuses les particules collodales : celles-ci se repoussent mutuellement et demeurent ainsi disperses. D'autres solutions doivent leur stabilit l'utilisation d'un stabilisant (glatine, amidon, etc.) qui augmente la viscosit de Ia solution. 2. L'argent collodal1 L'argent collodal est un type de collode consistant en particules solides (argent) en suspension dans un liquide (eau distille ou dsionise). La plupart des produits commerciaux contiennent en fait presque exclusivement (de 80 95 %) une autre forme d'argent appel "ions''. Le terme "argent collodal" employ pour dsigner tous les produits commerciaux courants est donc en fait impropre du point de vue scientifique.

1.

Un ion d'argent est un atome d'argent auquel il manque un lectron. De ce fait, ayant perdu une charge ngative (lectron), l'ion d'argent est porteur d'une charge positive et devient soluble (cette solubilit est limite et peut se mesurer). L'argent dissout29/88

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n'est plus mtallique et demeure invisible mme sous le microscope le plus puissant ; contrairement l'argent collodal, il ne reflte pas la lumire. Les particules d'argent mtallique qui forment l'argent collodal sont porteuses d'une charge ngative et non positive comme les ions.Tableau des rgions particulaires*

0,1 nm

1 nm

100 nm

1

100

1 mm

solutions vraies rgion de l'ultramicroscope

solutions collodales

mulsions et suspensions particules de plus en plus grossires rgion du microscope pas de mouvement brownien visible

les particules sont animes d'un mouvement brownien** les particules passent travers le papier-filtre ordinaire les particules font preuve d'une solubilit accrue

les particules sont retenues par le papier-filtre ordinaire les particules ont une solubilit normale

* D'aprs Freundlich, [Herbert], The Elements of Collodal Chemistry (trad. anglaise), Methuen & Co, London 1925 ** Le mouvement brow nien est un mouvement dsordonn des particules en suspension dans un liquide ou un gaz, produit par l'impact desmolcules du f luide entourant les particules.

Charge lectrique des particules : lorsqu'ils sont disperss dans de l'eau ayant une faible concentration ionique, la plupart des solides acquirent une charge ngative appele "potentiel zta". Cette charge est en partie due l'adsorption des ions de la solution. L'ionisation dissocie la molcule d'eau en ions hydrogne (H+) et hydroxyles (OH-). Ces derniers sont des ions non mtalliques qui s'unissent aux atomes des particules d'argent et leur transmettent ainsi leur charge ngative. Quand le potentiel zta devient infrieur -30 mV, le collode est considr comme stable, parce que les particules se repoussent mutuellement avec une force suffisante pour demeurer disperses. 3. Mthodes de production Diverses mthodes taient utilises autrefois pour la fabrication de collodes. En ce qui concerne l'argent collodal, trois mthodes furent employes. La mthode du broyage mcanique produisait de trs grosses particules (de l'ordre de 100 microns) qui tendaient se dposer au fond de la solution. Pour essayer d'viter la prcipitation, on ajoutait souvent des stabilisants. Ceux-ci avaient tendance diminuer l'action de l'argent et pour compenser ce phnomne on employait de plus fortes quantit d'argent, ce qui crait un risque potentiel de toxicit. La mthode chimique se substitua celle du broyage. La qualit du produit tait meilleure, mais l'inconvnient de cette mthode, qui consistait former un collode par prcipitation chimique en ajoutant un rducteur (gnralement un acide fort) un sel d'argent (gnralement du nitrate d'argent), c'est que le produit final contenait des traces des produits

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chimiques utiliss ; et bien sr, cela pouvait avoir un effet nocif sur l'organisme. La mthode lectrique, dite aussi "lectrocollodale", est celle qui devait finalement prvaloir. Au processus cathodique (employ pour la premire fois en 1926) s'ajoutent diverses configurations d'arcs lectriques. La mthode cathodique (lectrolytique) est la plus simple et la plus sre. Des lectrodes en argent sont places dans un rcipient contenant de l'eau distille et un courant continu est envoy dans l'eau travers ces lectrodes. L'lectrolyse de l'eau pure avec des lectrodes en argent arrache des ions d'argent l'lectrode positive et les met en solution. tant porteurs d'une charge positive, ils sont attirs par la cathode (lectrode ngative). Ils se dplacent trs lentement du fait de la rsistance de l'eau et dans l'idal peu d'entre eux atteignent la cathode. Quand cela se produit, les ions sont neutraliss au contact de cette charge ngative et repassent l'tat mtallique ; de l'argent se dpose alors sur la cathode qui doit tre nettoye rgulirement. Technologie actuelle Certains fabricants se sont ingnis, au prix de longs et coteux efforts, perfectionner le procd de base dcrit ci-dessus, l'objectif tant d'obtenir des particules les plus fines possibles et une stabilit maximale du produit. Pour cela, il faut parfaitement matriser divers paramtres, entre autres quilibrer les caractristiques du courant (voltage, amprage, wattage) grce des circuits lectroniques spciaux. Pour viter l'encrassement de la cathode, les modles les plus sophistiqus sont munis d'un systme de renversement de polarit ; ainsi, les lectrodes sont autonettoyantes. Nous donnerons d'autres dtails techniques au chapitre 7, qui prsente divers appareils domestiques. Il existe plusieurs variantes de la mthode lectrique : Le procd basse tension courant continu (sigle anglais LVDC) utilise des voltages gnralement compris entre 12 et 30 volts. La solution ainsi obtenue contient environ 90 % d'ions argent et 10 % de particules d'argent mtallique. Le procd haute tension courant alternatif (sigle anglais HVAC) permet de faire passer 170 volts au niveau des lectrodes. La solution ainsi obtenue contient environ 80 % d'ions argent et 20 % de particules d'argent mtallique. Des procds spciaux utilisent un systme HVAC pour produire des solutions qui contiennent 80 % de particules d'argent mtallique et seulement 20 % d'ions d'argent. Ces particules sont extrmement fines (moins de 2 nm en moyenne) et la solution est trs stable. 4. Caractristiques des solutions d'argent collodal Taille des particules Le principal critre de qualit et d'efficacit d'une solution d'argent collodal est la taille de ses particules. Il y a une relation troite entre la taille des particules et l'efficacit du produit.

Les particules collodales doivent tre suffisamment fines pour ne pas s'agglutiner entre elles. En effet, au-del d'une certaine taille, elles sont attires les unes vers les autres et cherchent s'unir. Ce phnomne peut alors faire "boule de neige", jusqu'au moment o l'argent prcipite et se dpose au fond de la solution sous l'action de la pesanteur. Bien sr, plus il y a d'argent qui prcipite, plus le produit perd de son efficacit. Outre le phnomne de prcipitation mentionn ci-dessus, la taille des particules dtermine aussi leur surface de contact avec les micro-organismes, et celle-ci dtermine son32/88

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tour une grande partie de la valeur thrapeutique du produit. Plus les particules sont fines, plus leur surface de contact est tendue et plus elles seront mme de pntrer et de se disperser dans les tissus. En d'autres termes, pour augmenter la capacit germicide d'une quantit d'argent donne, il faut exposer l'eau une surface de mtal maximum. Ceci s'obtient en fragmentant l'argent en particules les plus fines possibles. Ainsi donc, un produit de haute qualit contiendra un maximum de particules de la taille la plus petite possible. Dans un produit ancien comme le collargol, la taille moyenne des particules tait de 20 nm. Les meilleurs produits actuels ont des particules dont la taille descend en dessous du nanomtre. Pour donner une ide de ce que cela reprsente, l'un des virus les plus minuscules, le virus du rhume (rhinovirus) a une taille de 20 nm. Concentration La quantit relle d'argent dans une solution collodale se mesure en milligrammes par litre. Dans la pratique, on utilise le plus souvent une mesure quivalente : les parties par million (ppm). Ceci dsigne le nombre de parties d'argent (en poids) pour chaque million de parties d'eau. Par exemple, 10 parties par million signifie 10 parties d'argent pour un million de parties d'eau (not 10 ppm), et quivaut 10 mg/l. D'aprs l'exprience des utilisateurs et des fabricants, et d'aprs les tests effectus en laboratoire, il semble qu'aucune affection ne ncessite de concentrations suprieures 30 ppm. La plupart des solutions commerciales ont une concentration de 5, 10 ou 20 ppm. Comme on l'a expliqu prcdemment, plus les particules sont petites, plus la solution est efficace, pour une quantit d'argent quivalente. Ingrer, par exemple un morceau d'argent mtallique d'un milligramme n'au