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FRANCINE BEAUVAIS Francine Beauvais, L'espace du coeur III, 2008, xylographie couleur, 50 x 66 cm . EXPOSITION GALERIE D’ART DESJARDINS CENTRE CULTUREL DE DRUMMONDVILLE 219, RUE HÉRIOT Du 8 mars au 24 avril 2011 L'espace du coeur

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FRANCINE BEAUVAIS

Francine Beauvais, L'espace du coeur III, 2008, xylographie couleur, 50 x 66 cm

.

E X P O S I T I O N

GALERIE D’ART DESJARDINS CENTRE CULTUREL DE DRUMMONDVILLE

219, RUE HÉRIOT

Du 8 mars au 24 avril 2011

L'espace du coeur

F r a n c i n e B e a u v a i s c u r r i c u l u m v i t a e 1 9 9 0 - 2 0 1 0

FRANCINE BEAUVAIS

vit et travaille à Montréal

[email protected]

www.xylon-quebec.com http://icondata.triennial.cracow.pl

FORMATION

1975-1976 Étude de lithographie, Centre Genévois de Gravure Contemporaine, Genève, Suisse.

1973-1974 Stage de bois gravé japonais, Académie Toshi Yoshida, Tokyo, Japon

1965-1966 Stage de lithographie, Atelier Pons, Paris, France

Étude de gravure en creux, ATELIER 17, avec S.W. Hayter, Paris, France

1960-1964 Diplôme de l’École des Beaux- Arts de Montréal, spécialisation en gravure,

diplôme de pédagogie artistique pour l’enseignement de l’art

ENSEIGNEMENT

1969-1997 Professeur régulier, enseignement de la gravure, du dessin, et de la peinture

(techniques mixtes) à l’Université du Québec à Montréal. (UQAM)

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2010 Espace du coeur, Echo du coeur, hommage à Gilles Tremblay, compositeur de musique

contemporaine, Chapelle historique du Bon Pasteur, Montréal

1999 Nos dieux sont-ils morts, xylographies, Galerie Horace, Sherbrooke

Homo americanus, Centre de créativité du Gésu, Montréal

Nos dieux sont-ils morts, Maison des Arts de Laval, Ville de Laval

1998 Nos dieux sont-ils morts, La galerie Art actuel, Trois-Rivières

Exposition solo, artiste invitée, 3e. International Woodcut and Wood Engraving Triennial,

Banska Bytrica, Slovakia.

Nos dieux sont-ils morts, Galerie Engramme, Québec

1997 Nos dieux sont-ils morts, Centre d’art et d’exposition régional, Saint-Jean-sur-Richelieu

1996 Nos dieux sont-ils morts, Centro Culural Eugenio F. Virla, Universidad Nacional de Tucuman,

Argentine

Nos dieux sont-ils morts, ART-IMAGE, Le Centre d’Exposition de la Maison de la Culture de

Gatineau

Nos dieux sont-ils morts, Galerie d’art d’Outremont, Montréal

Nos dieux sont-ils morts, Salon des professeurs, Université du Québec à Montréal.

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EXPOSITIONS COLLECTIVES

2008 Autour de Gilles Tremblay, Mois de l’art imprimé 2008, Chapelle historique du Bon Pasteur,

Montréal

2005 L’Amérique baroque, 20e anniversaire de Xylon-Québec, Fondation René Derouin, Val David

2000 Miron le magnifique, Xylon-Québec, Sodac, Longueuil

Miron le Magnifique, Xylon-Québec, Festival International de la poésie, Trois-Rivières,

La fête de l’estampe, Vaudreuil

1998 100% d’intérêt, Conseil québécois de l’estampe, Montréal

Nous sommes parfois plusieurs vertiges simultanés, Sodac, Longueuil

Espaces nouveaux, espaces en mouvement, Centre de créativité du Gésù, Montréal

Concours artistique annuel, Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs,

Ottawa

1996 Les Femmeuses 96, Pratt & Whitney, Montréal

Prix Albert Dumouchel, Bibliothèque Nationale, Montréal

1995 Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Salle Augustin-Chénier, Abitibi-Témiscamingue,

Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Centre National d’expositions, Jonquière

1994 Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Galerie d’Art, Ville de Dollard-des-Ormeaux

Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Musée Laurier, Arthabaska

Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Centre culturel de Drummondville

1993 Ecriture sur bois, Xylon-Québec, Salle Alfred Pellan, Maison des Arts de Laval

1992 Bois gravés et dessins, Galerie d’Art de Sutton

1990 Premiers états de création, 20 ans de création à l’Université du Québec à Montréal

Livres d’Artistes “MADE IN CANADA”, Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa

Autour du bois gravé, Galerie Simon Blais, Montréal

EXPOSITIONS INTERNATIONALES

1998 Estampas contemporaneas de Québec, Museo

Nacional del Grabado, Buenos Aires, Argentine

1996 (40 gravures sur bois) Xylon-Québec, Musée Timoteo

Navarro, Tucuman, Argentine

1991 40 grabadores de Québec, Galeria FAUNA’S, Madrid,

Espagne

1990 40 grabadores de Québec, Galeria Gravura de Lisboa,

Portugal

Francine Beauvais, L'espace du coeur II, 2008, xylographie couleur, 66 x 50 cm

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EXPOSITIONS INTERNATIONALES: BIENNALES ET TRIENNALES

2010 14e Biennale Internationale de la gravure et des nouvelles images de Sarcelles, Repentigny

2009 14e Biennale Internationale de la gravure et des nouvelles images de Sarcelles, France

Biennale Internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières

2008 XYLON / 14e Triennale Internationale de l’impression artistique en relief, France

2007 3e Triennale bois gravé contemporain, Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges, France

13e Biennale Internationale de la gravure et des nouvelles images de Sarcelles, France

2005 12e Biennale Internationale de la gravure et des nouvelles images de Sarcelles, France

2004 6e Biennale Internationale d’art miniature, Ville-Marie, Montréal

2003 11e Biennale Internationale de la gravure et des nouvelles images de Sarcelles, France

2002 7e Premi el caliu / Concurso internacional de grabado, Espagne

Biennale Internationale de l’estampe MINIARE, Montréal

5e Biennale Internationale d’art miniature, Ville-Marie, Montréal

2001 3e Biennale de la gravure, ÎIe de France, France

1998 3rd International Woodcut and Wood Engraving Triennial, Banska Bystrica, Slovaquie

Triennial 100 miast, Cracovie, Bydgoszcz, Zywiec, Radom, Pologne

1997 Intergraphia 97, World Award, Katowice, Pologne

2nd International Print Triennale, Colour in graphic art, Torun, Pologne

International Triennial of Graphic Art BITOLA, Macédoine

1995 International Woodcut and Wood Engraving Triennial, Banska Bystrica, Slovaquie

1994 International Print Triennal, Society 94, Cracovie, Pologne

Print Triennal’94 Consumenta’95, Nuremberg, Allemagne

1992 TRACE / 4e Biennale d’Estampe Contemporaine, F.I.A.P. Paris, France

1990 XYLON 11 / Biennale de Xylographie, Winterthur, Suisse

PRIX

1995 GRAND PRIX, International Woodcut and Wood Engraving Triennial, Banska Bystrica, Slovaquie

1981 Prix Loto-Québec pour une légende amérindienne “L’oiseau-tonnerre”, Montréal

1961 Prix de peinture, Ministre de l’Éducation du Gouvernement du Québec,

École des Beaux- Arts de Montréal

OEUVRES PUBLIQUE

1985 Intégration des arts à l’architecture:

Réalisation de trois murales: bois gravés peints, néon; C.A. Berri (coin Boyer-Bélanger), Montréal

architecte: Milena Miljevic

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Francine Beauvais: Espace du cœur, Écho de l’onde

par Claudette Hould

Depuis plus de quarante ans, Francine Beauvais s’est consacrée à la gravure, enrichissant le patrimoine

artistique du Québec de centaines de gravures sur bois. En général, elle obtenait ses gravures en gra-

vant en taille d’épargne (les parties en relief reçoivent l’encre d’impression) plusieurs matrices en bois,

une pour chaque couleur, créant de somptueuses xylographies.

Elle pratique également la technique de gravure sur matrice en bois unique, « à bois perdu », aussi exi-

geante pour l’artiste qui doit, au départ, déterminer le nombre total des épreuves qu’il entend impri-

mer et procéder à l’impression des épreuves après avoir gravé les formes correspondant à chaque cou-

leur, éliminant de ce fait toute possibilité de repentir ou de correction. À chaque nouvelle, le bois en

relief disparaît, de sorte qu’à la fin, la planche presque totalement évidée ne laisse saillir que les derniè-

res surfaces en relief à avoir été encrées.

Plus récemment, Francine Beauvais a traité des bois comme des matrices de métal où ce sont les creux

qui reçoivent l’encre; les sillons gravés dans le bois reçoivent directement la couleur telle une peinture,

puis, après essuyage, le pinceau couvre le relief de couleurs – les bois gravés peints qu’elle dénomme

« peinture gravée ». Les trois techniques sont présentes dans cette exposition d’œuvres récentes trai-

tant de deux thèmes, le cœur et l’eau. Une œuvre ici exposée dans ses deux états – matrice et estampe

– a, dans un premier temps, fait partie d’une exposition en hommage à la musique de Gilles Tremblay –

Autour de Gilles Tremblay (2008 et 2009).

Pour Francine Beauvais, sa composition L’espace du cœur (1997) sur deux poèmes d’amour, des textes

croisés de Guillaume de Machaut (1300-1377) et de Gaston Miron (1928-1996), fut la source de profon-

des, puissantes émotions. De ces poèmes comme de la musique, elle a vu jaillir l’espace visuel et sonore

– Mémoire ô colombe dans l’espace du Cœur – et s’est employée à le traduire graphiquement sur une

surface en deux dimensions : des signes fluides, des réseaux, des entrelacs laissent surgir – au-delà de

toute narration – la forme de trois cœurs qui se superposent et se côtoient (l’artiste n’écrit-elle pas?:

« métamorphose… sublimation… intériorisation… »). L’espace du cœur I est la seule création où les élé-

ments formels de l’estampe imprimée – la xylographie – correspondent à ceux de la matrice en bois

repeinte dans des couleurs proches mais plus saturées. L’image se trouver inversée à cause de l’impres-

sion.

F r a n c i n e B e a u v a i s

Les cinq autres matrices de bois gravés de la série Espace du cœur seront peintes librement après le

tirage des xylographies dans des formes et des couleurs différentes, voire détournées de celles de l’es-

tampe. Ainsi, dans l’estampe Écho du cœur, un cœur aux cellules vertes cernées de noir est relié par des

cœurs concentriques à un autre cœur totalement irradié en son centre par une lumière solaire. Dans le

bois gravé réinventé par l’artiste, ce cœur a été transformé en un grand cœur orangé aux « échos » tur-

quoise au centre duquel un cœur/feuille irradié de vert abrite une « flamme » de chair (une feuille vé-

gétale pour Francine) nettement dessinée en brun doré veiné de turquoise. Sur la droite, s’échappe un

petit cœur en spirale orangé : le gros cœur vert, inversé par rapport à l’estampe, est transformé, au

point d’en devenir méconnaissable, en une forme organique fluide : de ce cœur s’échappent des cou-

lées de matière visqueuse dans tous les tons de bleu, vert, turquoise… coulées de sang.

D’autres compositions de Gilles Tremblay ont inspiré l’artiste : Fleuves (1976) ; Envol (1986) ; Musique

de l’eau (2008), évoquent la nature dans ses aspects les plus éphémères et les plus changeants – l’eau

surtout – et incitent la graveure à ciseler dans le bois la signature du vent dans la neige ou dans le sable,

le miroitement perpétuel de l’eau sous l’effet de la lumière, imprimant dans d’infimes et multiples sil-

lons des ondulations vibrant à l’infini. Cherchant à éviter toute forme de narration mais non de figura-

tion, elle fonde souvent sa recherche sur la photographie conçue comme outil de transformation de

l’image, de déconstruction des formes choisies dans l’image première – figurative – pour lui conférer

jusque dans l’abstraction valeur de symbole et susciter l’imaginaire, le sien et celui du spectateur.

Ces « mouvements vibratoires », succession d’ondes graphiques en écho aux ondes sonores et visuel-

les, ont toujours caractérisé la gravure de Francine Beauvais. Sa technique toute personnelle des bois

gravés peints a occasionné une innovation non moins originale : le découpage d’éléments gravés, collés

de manière à obtenir des reliefs plus ou moins encaissés. Ainsi, L’éternel instant a reçu sur sa base ova-

le deux éléments en bois gravé terminés en pointes, telles des vagues, l’une ascendante dans les tons

de rouge nuancé et foncé, l’autre descendante, dans des tons de vert d’eau, blanc-bleuté. Les

« vagues » découpées, gravées et collées sur la surface en bois gravé de manière à faire ressortir les

pointes en relief sur le fond plat, attirent la lumière et animent l’espace.

À rebours de ce que le monde de la gravure a vu fleurir au début du XXe siècle, les « peintres gra-

veurs », avec Francine Beauvais, nous découvrons une graveure peintre.

Septembre 2010

F r a n c i n e B e a u v a i s

Francine Beauvais. Ondulations

par Jules Arbec

Musique, poésie et expressions visuel-

les ont toujours témoigné d’une certai-

ne complémentarité, voire d’une sym-

biose, qui favoriserait à la fois la diver-

sité des formes et la densité de leur

rendu. Dans cet esprit, Francine Beau-

vais a puisé, dans l’aventure musicale

de Gilles Tremblay (avec l’œuvre L’Es-

pace du cœur, 1997) et les écrits de

Guillaume de Machaut et de Gaston

Miron, l’essentiel d’un propos englo-

bant qui se veut l’écho de divers modes

d’expression. Avec son exposition Espa-

ce du cœur, écho de l’onde, l’artiste

reprend et pousse plus avant la démarche qu’elle a amorcée en 2008 en participant à l’exposition Au-

tour de Gilles Tremblay, présentée à l’occasion du 75e anniversaire du compositeur.

D’abord imprégnée par une musique qui évoque les espaces du fleuve Saint-Laurent, Francine Beauvais

fait jaillir de ses peintures gravées couleurs, mouvements et lignes giratoires qui émergent des profon-

deurs même de son propos. Ces tableaux à l’écriture multiforme apparaissent comme la résonance vi-

suelle des paysages littéraires et sonores, suggérés tour à tour par les poètes et le musicien.

L’artiste évite toute description et référence concrète au profit d’une sorte de continuité des formes,

qu’elle ramène à l’essentiel d’une nature qui se régénère dans ce qu’elle recèle de plus intime. Chez

Francine Beauvais, la mouvance des lignes, la souplesse d’un rendu sobre et dégagé se conjuguent avec

la magie du verbe.

Chaque trait, chaque couleur se font alors l’écho du vent sur la neige ou le sable, au fil des traces qui

reprennent les mouvements ondulants et fluides à la surface de l’eau. L’artiste juxtapose ainsi diffé-

rents traitements (dessin, xylographie, peinture gravée), techniques qu’elle met à profit en développant

le potentiel expressif de chacune d’elles.

Francine Beauvais, Le torrent, 2007, xylographie couleur, 70 x 100 cm

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Dans un premier moment, elle puise au fond même de la matière la force et la lumière à la fois sourde

et vivifiante qui en dynamisent la structure. Dans la suite Espace du cœur, écho de l’onde, l’artiste dé-

laisse pourtant la rigueur que lui imposait un format carré ou rectangulaire au profit de l’ovale issu d’u-

ne gestuelle qui épouse des formes légères unissant graphiquement et symboliquement les étapes suc-

cessives de ses réalisations. L’artiste trace et retrace ses lignes souples et spontanées. Cette légèreté

quasi aérienne vient libérer l’espace, en mesurer l’étendue et la pertinence. Dans une seconde étape,

elle incruste ses dessins dans la matière, leur conférant stabilité et permanence. Par la suite, elle com-

ble les interstices de couleurs variées qui participent à l’effet de mouvement général en assurant les

vibrations voulues. Pour finir, l’artiste recouvre ses bois gravés de peinture transparente, sorte de glacis

qui ajoute une luminosité riche et variée.

Un deuxième volet comprenant cinq œuvres prolonge la série Espace du cœur, et rappelle le lien pro-

fond – autant dire l’amour – qui unit Gilles Tremblay aux êtres et aux choses. Des volutes en formes de

cœurs surgissent du fond des images. D’abord gravées, ces œuvres sont totalement reprises en peintu-

res afin de leur conférer un rendu plus palpable, une consistance chromatique et lumineuse que la gra-

vure ne permet pas de rendre aussi bien. Le double mérite de l’ensemble de ces estampes réside sans

doute dans la polyvalence des techniques mobilisées pour leur réalisation, et dans la polyphonie de

leurs couleurs. L’une et l’autre, alliées et concurrentes, conduisent à une sublimation de la matière.

L’article de Jules Arbec était publié dans le magazine Vie des arts en automne 2010 lors de l’exposition Espace du cœur, écho

de l’onde de Francine Beauvais à la Chapelle historique du Bon-Pasteur à Montréal, du 30 septembre au 7 novembre 2010.

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BOURSES

1996 Bourse de UQAM (Université du Québec à Montréal) pour une exposition individuelle à

l’Université Nationale de Tucuman, Argentine

1991 Bourse de UQAM, 4e Biennale de gravure de Paris

1989 Bourse de recherche / Intégration gravure/photo Passage à travers le labyrinthe, UQAM

1987 Bourse Accessibilité, Ministère des Affaires culturelles du Québec

1986 PAFACC / UQAM pour Biennale Internationale de Gravure sur bois, Evry, France

1985 Bourse Accessibilité, Ministère des Affaires culturelles du Québec

1975 Bourse de perfectionnement en lithographie, F.C.A.C. / UQAM, Centre Genevois de la

Gravure contemporaine, Genève, Suisse

1965 Bourse de la fondation ELIZABETH GREENSHEILDS pour l’étude de la gravure, à l’atelier 17

avec S.W. Hayter, Paris

LIVRES D’ARTISTES: EDITION D’ART

2000 Miron le magnifique, Xylon III, Ed. Xylon-Québec, coordination du projet: Francine Beauvais

1996 Le bois, Xylon II, Ed. Xylon-Québec

1987 Xylon I, Ed. Xylon-Québec, lancement à la Galerie Michèle Broutta, Paris

1985 Gargantua la sorcière, texte: Hélène Ouvrard, xylographies: Francine Beauvais, Ed. Noroît,

FIR., Université du Québec à Montréal

GRAFF-DINNER, Ed. Graff, Sala de soleil de Francine Beauvais, bois gravé

Francine Beauvais, Echo du coeur II, 2009, xylographie couleur, 70 x 100 cm

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COLLECTIONS

Banque d’oeuvres d’Art, Musée national des Beaux- Arts du Québec

Banque d’oeuvres d’Art, Conseil des Art du Canada

Musée d’art contemporain de Montréal

Cabinet des Estampes, Genève, Suisse

Cabinet des Estampes, Bibliothèque Nationale de Paris, France

Bibliothèque Nationale du Canada

Ministère des affaires internationales, Québec

UNESCO, Paris, France

Université du Québec à Montréal

Loto-Québec, Montréal

Hôtel Holiday Inn, Montréal

Hôtel Des Gouverneurs, Québec

Alliance Mutuelle-Vie, Montréal

Air Canada, Montréal

EDITION: CD-ROM

International Print Triennial Cracow, Poland, Directory of print, Edition 2003

International Print Triennial Cracow, Poland, Directory of print, Edition 2000.

International Print Triennial Cracow, Poland, Directory of print, Edition 1997-98

L’estampe, techniques et procédés, Musée du Québec, Edition Les publications du Québec

Francine Beauvais, L'espace du coeur I, 2008, xylographie couleur, 100 x 69 cm

F r a n c i n e B e a u v a i s d é m a r c h e a r t i s t i q u e

ESPACE DU CŒUR / ÉCHO DE L'ONDE

Ma démarche repose sur une symbiose entre la musique, la poésie et la couleur.

Les xylographies sont inspirées de l'oeuvre Espace du cœur, oeuvre musicale du compositeur cana-

dien de musique contemporaine GILLES TREMBLAY, sur un poème de Guillaume de Machaut (X11e)/

Gaston Miron (XXe).

Les peintures sont inspirées des oeuvres Fleuves et Envol.

La création de ces oeuvres visuelles sont une interprétation libre de la musique ainsi que de la poésie.

J'ai choisi comme cheminement une approche purement intuitive par l'écoute attentive et sensible

de la musique, évitant l'élaboration d'un système d'équivalence notes/couleurs, évoluant vers une

exploration plus réfléchie de la recherche du rythme et de l'espace visuel.

De ces poèmes jaillit l'espace «Mémoire ô colombe dans l'espace du cœur» (Gaston Miron).

Toutes ces oeuvres de facture «abstraite » sont composées de signes fluides et sonores, évoquant

spirales et arabesques, qui structurent et s'estompent en un jeu spatial et dynamique.

Des figures surgissent, des écritures se superposent en une trilogie de volutes en forme de cœur…

transformation… sublimation...

Une succession d'ondes pénètrent le cercle magique du cœur en écho avec l'univers.

Tour en faisant référence à une certaine mystique de la lumière, j'ai exploré de façon plus plastique

l'espace de l'image pour aboutir à une suite d'oeuvres de facture plus abstraite touchant l'immaté-

riel.

Évitant le piège de la description, j'ai choisi des métamorphoses successives gardant l'idée essentielle

afin de concentrer la force du regard vers la couleur, la fluidité et le rythme.

Signes mouvants et sonores évoquant spirales et arabesques.

La peinture gravée possède une puissance évocatrice qui se nourrit aux sources de l'écriture .

La poésie et la musique ont toujours été mes complices privilégiées, nourrissant ma sensibilité et sti-

mulant mon imaginaire.

L'approche de la peinture en y associant l'acte de graver donne un nouvel éclairage à la planéité du

tableau.

L'écriture gravée, «l'incision», apporte du relief avec le découpage d'une partie du tableau ce qui

donne une tension au plan qui crée cet espace afocal.

Francine Beauvais

Montréal, octobre 2010

La Galerie d’art Desjardins du Centre culturel de Drummondville est soutenue au fonctionnement par le Ministère de la Culture, des

Communications et de la Condition féminine du Québec, la Ville de Drummondville et la Caisse Desjardins de Drummondville.

Heures d’ouverture: mardi au dimanche 13h à 18h. Entrée libre.

www.centre-culturel.qc.ca