Francesco Patacchini · 2019. 12. 21. · rapidit e de calcul aucun maillage n ecessaire stabilit e...

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Expos´ e pr´ e-recrutement – Particules et diffusion Francesco Patacchini IFPEN, Rueil-Malmaison 14 octobre 2019 1/37

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  • Exposé pré-recrutement – Particules et diffusion

    Francesco Patacchini

    IFPEN, Rueil-Malmaison

    14 octobre 2019

    1/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    2/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    3/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis flots de gradient

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis flots de gradient

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis flots de gradient

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis flots de gradient

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Equation de continuité

    ∂tρ+∇ · (ρ v[ρ]) = q

    ρ : inconnue, v : champ de vitesse, q : terme source

    Méthodes à maillages Méthodes particulaires

    Approchediscrétisation directe de

    l’EDPretour à la description lagrangienne

    Exemplesvolumes finis moving particle semi-implicit

    éléments finis flots de gradient

    Paramètre volume de cellule h nombre de particules n

    Avantages

    rapidité de calcul aucun maillage nécessaire

    stabilité géométries compliquées

    précision n dynamique

    discontinuités moyennées discontinuités “visibles”

    • Les méthodes particulaires s’inspirent de la physique : sphères dures, mouvementbrownien, interaction newtonienne, etc. Elles sont statistiques ou déterministes.

    • Flots de gradient : deterministes, fondés sur la dissipation de l’énergie totale.

    4/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    5/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p :

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p :

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p :

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p :

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p :

    p = f ◦ ρ︸ ︷︷ ︸diffusion

    + V︸︷︷︸arrière-plan

    + G ∗ ρ︸ ︷︷ ︸interaction

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi entre ρ et p : (G ∗ ρ(x) =∫Rd G(x− y)ρ(y) dy)

    p = f ◦ ρ︸ ︷︷ ︸diffusion

    + V︸︷︷︸arrière-plan

    + G ∗ ρ︸ ︷︷ ︸interaction

    6/37

  • Hypothèses

    Précisions.

    {∂tρ+∇ · (ρv) = q,ρ(0,x) = ρ0(x),

    (t,x) ∈ (0,∞)× Rd.

    • ρ : R+ × Rd → R / ρ : R+ → F(Rd;R) est la quantité transportée inconnue,• v : R+ × Rd → Rd est le champ de vitesse “transportant” ρ,• q : R+ × Rd → R est une source pour ρ,• ρ0 : Rd → R est la condition initiale.

    Hypothèse 1. Pas de source : q ≡ 0.

    Hypothèse 2. Les solutions ρ sont telles que∫Rdρ(t,x) dx =

    ∫Rdρ0(x) dx = 1 ∀ t ∈ R+.

    Hypothèse 3. Il existe un pression p : R+ × Rd → R telle que

    v = −∇p. (loi de Darcy isotrope)

    Hypothèse 4. Il existe une loi d’état entre ρ et p :

    p(t,x) = f(ρ(t,x)).

    6/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    7/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Exemples

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V )

    • f(ρ) = log(ρ)

    ∂tρ = ∇ · (∇ρ) = ∆ρ. (Equation de la chaleur)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1

    ∂tρ = ∇ ·(mρm−1∇ρ

    )= ∆ρm. (Equation des milieux poreux)

    • f(ρ) = log(ρ), V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρ+∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck linéaire)

    • f(ρ) = 1m−1ρ

    m−1, V (x) = 12|x|2

    ∂tρ = ∆ρm +∇ · (ρx). (Equation de Fokker–Planck non linéaire)

    Remarque. Une loi d’état permet the réécrire l’EDP avec la pression p comme inconnue.

    8/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    9/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Observation. La théorie cinétique des gaz précise que l’entropie de Boltzmann

    E(µ) :=

    ∫Rdµ(x) log(µ(x)) dx (µ ∈ P(Rd))

    décrôıt le long des solutions de l’équation de la chaleur :

    d(E ◦ ρ)dt

    (t) 6 0 ∀ t ∈ R+ si ∂tρ = ∆ρ.

    Question. Pouvons-nous donc écrire (du moins formellement) :

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ = −∇E(ρ) ?

    10/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Observation. La théorie cinétique des gaz précise que l’entropie de Boltzmann

    E(µ) :=

    ∫Rdµ(x) log(µ(x)) dx (µ ∈ P(Rd))

    décrôıt le long des solutions de l’équation de la chaleur :

    d(E ◦ ρ)dt

    (t) 6 0 ∀ t ∈ R+ si ∂tρ = ∆ρ.

    Question. Pouvons-nous donc écrire (du moins formellement) :

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ = −∇E(ρ) ?

    10/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Observation. La théorie cinétique des gaz précise que l’entropie de Boltzmann

    E(µ) :=

    ∫Rdµ(x) log(µ(x)) dx (µ ∈ P(Rd))

    décrôıt le long des solutions de l’équation de la chaleur :

    d(E ◦ ρ)dt

    (t) 6 0 ∀ t ∈ R+ si ∂tρ = ∆ρ.

    Question. Pouvons-nous donc écrire (du moins formellement) :

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ = −∇E(ρ) ?

    10/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ?

    Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    ∂tρ = ∆ρ = ∇ · (ρ∇ log(ρ))

    Question plus précise. Pouvons-nous interpréter l’espace des probabilités comme unevariété munie d’un opérateur gradient tel que l’équation de la chaleur est une descentede gradient pour E ? Ce qui mènerait à

    ∂tρ = ∆ρ ⇐⇒ ∂tρ(t) = −∇ρE(ρ(t)), t > 0.

    Première variation de l’entropie de Boltzmann en un point µ et dans une direction νtelle que

    ∫Rd ν(x) dx = 0 (en écrivant e(µ) = µ log(µ)) :

    δE

    δµ(µ)[ν] := lim

    ε→0

    E(µ+ εν)− E(µ)ε

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e(µ(x) + εν(x))− e(µ(x))) dx

    = limε→0

    1

    ε

    ∫Rd

    (e′(µ(x))εν(x) + o(ε)

    )dx

    =

    ∫Rde′(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rd

    (1 + log(µ(x))ν(x) dx

    =

    ∫Rdf(µ(x))ν(x) dx =

    ∫Rdp(x)ν(x) dx =:

    ∫Rd

    δE

    δµ(x)ν(x) dx.

    Ce qui suggère

    ∇ρE(ρ) = −∇ ·(ρ∇

    δE

    δρ

    ).

    11/37

  • Considérations énergétiques

    En généralisant nos arguments, on obtient

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V ) ⇐⇒ ∂tρ = −∇ρE(ρ),

    où l’énergie (totale) est maintenant

    E(µ) =

    ∫Rde(µ(x)) dx +

    ∫RdV (x) dµ(x), e(µ) =

    ∫ µ0f(r) dr.

    • Pour l’équation de la chaleur, e(µ) = µ log(µ).• Pour l’équation des milieux poreux, e(µ) = 1

    m−1µm.

    Remarques.

    • Théorie rigoureuse : flots de gradient et transport optimal.• La métrique sous-jacente s’appelle la distance de Wasserstein.

    Elle permet demesurer la distance entre une paire de probabilités quelconques :

    W (µ0, µ1) = infπ∈Π(µ0,µ1)

    (∫Rd×Rd

    |x− y|2 dπ(x,y))1/2

    , µ0, µ1 ∈ P(Rd),

    où Π(µ0, µ1) est l’espace des probabilités sur Rd × Rd avec marginales µ0 et µ1.

    12/37

  • Considérations énergétiques

    En généralisant nos arguments, on obtient

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V ) ⇐⇒ ∂tρ = −∇ρE(ρ),

    où l’énergie (totale) est maintenant

    E(µ) =

    ∫Rde(µ(x)) dx +

    ∫RdV (x) dµ(x), e(µ) =

    ∫ µ0f(r) dr.

    • Pour l’équation de la chaleur, e(µ) = µ log(µ).• Pour l’équation des milieux poreux, e(µ) = 1

    m−1µm.

    Remarques.

    • Théorie rigoureuse : flots de gradient et transport optimal.• La métrique sous-jacente s’appelle la distance de Wasserstein.

    Elle permet demesurer la distance entre une paire de probabilités quelconques :

    W (µ0, µ1) = infπ∈Π(µ0,µ1)

    (∫Rd×Rd

    |x− y|2 dπ(x,y))1/2

    , µ0, µ1 ∈ P(Rd),

    où Π(µ0, µ1) est l’espace des probabilités sur Rd × Rd avec marginales µ0 et µ1.

    12/37

  • Considérations énergétiques

    En généralisant nos arguments, on obtient

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V ) ⇐⇒ ∂tρ = −∇ρE(ρ),

    où l’énergie (totale) est maintenant

    E(µ) =

    ∫Rde(µ(x)) dx +

    ∫RdV (x) dµ(x), e(µ) =

    ∫ µ0f(r) dr.

    • Pour l’équation de la chaleur, e(µ) = µ log(µ).• Pour l’équation des milieux poreux, e(µ) = 1

    m−1µm.

    Remarques.

    • Théorie rigoureuse : flots de gradient et transport optimal.

    • La métrique sous-jacente s’appelle la distance de Wasserstein.

    Elle permet demesurer la distance entre une paire de probabilités quelconques :

    W (µ0, µ1) = infπ∈Π(µ0,µ1)

    (∫Rd×Rd

    |x− y|2 dπ(x,y))1/2

    , µ0, µ1 ∈ P(Rd),

    où Π(µ0, µ1) est l’espace des probabilités sur Rd × Rd avec marginales µ0 et µ1.

    12/37

  • Considérations énergétiques

    En généralisant nos arguments, on obtient

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V ) ⇐⇒ ∂tρ = −∇ρE(ρ),

    où l’énergie (totale) est maintenant

    E(µ) =

    ∫Rde(µ(x)) dx +

    ∫RdV (x) dµ(x), e(µ) =

    ∫ µ0f(r) dr.

    • Pour l’équation de la chaleur, e(µ) = µ log(µ).• Pour l’équation des milieux poreux, e(µ) = 1

    m−1µm.

    Remarques.

    • Théorie rigoureuse : flots de gradient et transport optimal.• La métrique sous-jacente s’appelle la distance de Wasserstein.

    Elle permet demesurer la distance entre une paire de probabilités quelconques :

    W (µ0, µ1) = infπ∈Π(µ0,µ1)

    (∫Rd×Rd

    |x− y|2 dπ(x,y))1/2

    , µ0, µ1 ∈ P(Rd),

    où Π(µ0, µ1) est l’espace des probabilités sur Rd × Rd avec marginales µ0 et µ1.

    12/37

  • Considérations énergétiques

    En généralisant nos arguments, on obtient

    ∂tρ = ∇ · (ρf ′(ρ)∇ρ+ ρ∇V ) ⇐⇒ ∂tρ = −∇ρE(ρ),

    où l’énergie (totale) est maintenant

    E(µ) =

    ∫Rde(µ(x)) dx +

    ∫RdV (x) dµ(x), e(µ) =

    ∫ µ0f(r) dr.

    • Pour l’équation de la chaleur, e(µ) = µ log(µ).• Pour l’équation des milieux poreux, e(µ) = 1

    m−1µm.

    Remarques.

    • Théorie rigoureuse : flots de gradient et transport optimal.• La métrique sous-jacente s’appelle la distance de Wasserstein. Elle permet de

    mesurer la distance entre une paire de probabilités quelconques :

    W (µ0, µ1) = infπ∈Π(µ0,µ1)

    (∫Rd×Rd

    |x− y|2 dπ(x,y))1/2

    , µ0, µ1 ∈ P(Rd),

    où Π(µ0, µ1) est l’espace des probabilités sur Rd × Rd avec marginales µ0 et µ1.

    12/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    13/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...

    • Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .

    14/37

  • Discrétisation particulaire

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), E(µ) =∫Rde(µ(x)) dx =:

    ∫Rdg(µ(x)) dµ(x).

    Idée. “Transférer” la descente de gradient macroscopique au niveau particulaire : résoudreun système d’EDOs

    miẋi = −∇En(xi),où {x1, . . . ,xn} est une famille de particules dans Rd avec masses {m1, . . . ,mn}.

    Question. Quelle énergie En ?

    • Une particule en un point x se représente par une masse de Dirac en x :

    x←→ δx, {x1, . . . ,xn} ←→n∑i=1

    miδxi =: µn.

    • On ne peut pas “injecter” µn dans E...• Régularisons donc E :

    Eε(µ) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µ(x)) dµ(x), ϕε une gaussienne, ε > 0.

    • On peut maintenant injecter µn dans Eε :

    Eε(µn) =

    ∫Rdg(ϕε ∗ µn(x)) dµn(x) =

    n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    .14/37

  • Discrétisation particulaire

    On définit donc

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    , X = {x1, . . . ,xn} ∈ (Rd)n.

    • Equation de la chaleur (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) = − log(n) +1

    n

    n∑i=1

    log

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    ,• Equation des milieux poreux (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) =1

    (m− 1)nm

    n∑i=1

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    m−1 .

    15/37

  • Discrétisation particulaire

    On définit donc

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    , X = {x1, . . . ,xn} ∈ (Rd)n.

    • Equation de la chaleur (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) = − log(n) +1

    n

    n∑i=1

    log

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    ,

    • Equation des milieux poreux (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) =1

    (m− 1)nm

    n∑i=1

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    m−1 .

    15/37

  • Discrétisation particulaire

    On définit donc

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    , X = {x1, . . . ,xn} ∈ (Rd)n.

    • Equation de la chaleur (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) = − log(n) +1

    n

    n∑i=1

    log

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    ,• Equation des milieux poreux (si m1 = · · · = mn = 1/n) :

    Eε,n(X) =1

    (m− 1)nm

    n∑i=1

    n∑j=1

    ϕε(xi − xj)

    m−1 .

    15/37

  • Discrétisation particulaireAjoutons le potentiel V :

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    + m∑i=1

    miV (xi), X = {x1, . . . ,xn}.

    On résout la descente de gradient pour Eε,n :

    mẊ = −∇Eε,n(X). (m = {m1, . . . ,mn})

    Théorème. 1 Prenons m > 2 et ε = ε(n) = o(n−1/d). Supposons que

    W (X0ε(n),n, ρ0)→ 0 lorsque n→∞.

    Prenons alors Xε(n),n solution de la descente de gradient

    mẊε(n),n = −∇Eε(n),n(Xε(n),n), Xε(n),n(0) = X0ε(n),n.

    Alors il existe ρ : R+ → P(Rd) tel que W (Xε(n),n(t), ρ(t)) → 0 lorsque n → ∞ pourtout t > 0 et ρ est solution de

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), ρ(0) = ρ0.

    1. J. A. Carrillo, K. Craig, F. Patacchini. A blob method for diffusion. Calc. Var. PartialDifferential Equations (2019).

    16/37

  • Discrétisation particulaireAjoutons le potentiel V :

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    + m∑i=1

    miV (xi), X = {x1, . . . ,xn}.

    On résout la descente de gradient pour Eε,n :

    mẊ = −∇Eε,n(X). (m = {m1, . . . ,mn})

    Théorème. 1 Prenons m > 2 et ε = ε(n) = o(n−1/d).

    Supposons que

    W (X0ε(n),n, ρ0)→ 0 lorsque n→∞.

    Prenons alors Xε(n),n solution de la descente de gradient

    mẊε(n),n = −∇Eε(n),n(Xε(n),n), Xε(n),n(0) = X0ε(n),n.

    Alors il existe ρ : R+ → P(Rd) tel que W (Xε(n),n(t), ρ(t)) → 0 lorsque n → ∞ pourtout t > 0 et ρ est solution de

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), ρ(0) = ρ0.

    1. J. A. Carrillo, K. Craig, F. Patacchini. A blob method for diffusion. Calc. Var. PartialDifferential Equations (2019).

    16/37

  • Discrétisation particulaireAjoutons le potentiel V :

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    + m∑i=1

    miV (xi), X = {x1, . . . ,xn}.

    On résout la descente de gradient pour Eε,n :

    mẊ = −∇Eε,n(X). (m = {m1, . . . ,mn})

    Théorème. 1 Prenons m > 2 et ε = ε(n) = o(n−1/d). Supposons que

    W (X0ε(n),n, ρ0)→ 0 lorsque n→∞.

    Prenons alors Xε(n),n solution de la descente de gradient

    mẊε(n),n = −∇Eε(n),n(Xε(n),n), Xε(n),n(0) = X0ε(n),n.

    Alors il existe ρ : R+ → P(Rd) tel que W (Xε(n),n(t), ρ(t)) → 0 lorsque n → ∞ pourtout t > 0 et ρ est solution de

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), ρ(0) = ρ0.

    1. J. A. Carrillo, K. Craig, F. Patacchini. A blob method for diffusion. Calc. Var. PartialDifferential Equations (2019).

    16/37

  • Discrétisation particulaireAjoutons le potentiel V :

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    + m∑i=1

    miV (xi), X = {x1, . . . ,xn}.

    On résout la descente de gradient pour Eε,n :

    mẊ = −∇Eε,n(X). (m = {m1, . . . ,mn})

    Théorème. 1 Prenons m > 2 et ε = ε(n) = o(n−1/d). Supposons que

    W (X0ε(n),n, ρ0)→ 0 lorsque n→∞.

    Prenons alors Xε(n),n solution de la descente de gradient

    mẊε(n),n = −∇Eε(n),n(Xε(n),n), Xε(n),n(0) = X0ε(n),n.

    Alors il existe ρ : R+ → P(Rd) tel que W (Xε(n),n(t), ρ(t)) → 0 lorsque n → ∞ pourtout t > 0 et ρ est solution de

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), ρ(0) = ρ0.

    1. J. A. Carrillo, K. Craig, F. Patacchini. A blob method for diffusion. Calc. Var. PartialDifferential Equations (2019).

    16/37

  • Discrétisation particulaireAjoutons le potentiel V :

    Eε,n(X) =n∑i=1

    mig

    n∑j=1

    mjϕε(xi − xj)

    + m∑i=1

    miV (xi), X = {x1, . . . ,xn}.

    On résout la descente de gradient pour Eε,n :

    mẊ = −∇Eε,n(X). (m = {m1, . . . ,mn})

    Théorème. 1 Prenons m > 2 et ε = ε(n) = o(n−1/d). Supposons que

    W (X0ε(n),n, ρ0)→ 0 lorsque n→∞.

    Prenons alors Xε(n),n solution de la descente de gradient

    mẊε(n),n = −∇Eε(n),n(Xε(n),n), Xε(n),n(0) = X0ε(n),n.

    Alors il existe ρ : R+ → P(Rd) tel que W (Xε(n),n(t), ρ(t)) → 0 lorsque n → ∞ pourtout t > 0 et ρ est solution de

    ∂tρ = −∇ρE(ρ), ρ(0) = ρ0.

    1. J. A. Carrillo, K. Craig, F. Patacchini. A blob method for diffusion. Calc. Var. PartialDifferential Equations (2019).

    16/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    17/37

  • Simulations numériques

    Précisions.

    • Discrétisation en temps :

    Xp+1ε,n = Xpε,n −

    ∆t

    m∇Eε,n(Xpε,n). (indice de temps, p)

    • Initialisation :

    – particules distribuées uniformément,– masses choisies selon profil initial ρ0 : mi =

    ∫Ciρ0(x) dx.

    • Valeurs typiques essayées : n ∼ 102, ∆t ∼ 10−3, 10−4 (adaptif), ε ∼ (n−1/d)0.9.

    18/37

  • Simulations numériques

    Précisions.

    • Discrétisation en temps :

    Xp+1ε,n = Xpε,n −

    ∆t

    m∇Eε,n(Xpε,n). (indice de temps, p)

    • Initialisation :– particules distribuées uniformément,

    – masses choisies selon profil initial ρ0 : mi =∫Ciρ0(x) dx.

    • Valeurs typiques essayées : n ∼ 102, ∆t ∼ 10−3, 10−4 (adaptif), ε ∼ (n−1/d)0.9.

    18/37

  • Simulations numériques

    Précisions.

    • Discrétisation en temps :

    Xp+1ε,n = Xpε,n −

    ∆t

    m∇Eε,n(Xpε,n). (indice de temps, p)

    • Initialisation :– particules distribuées uniformément,– masses choisies selon profil initial ρ0 : mi =

    ∫Ciρ0(x) dx.

    • Valeurs typiques essayées : n ∼ 102, ∆t ∼ 10−3, 10−4 (adaptif), ε ∼ (n−1/d)0.9.

    18/37

  • Simulations numériques

    Précisions.

    • Discrétisation en temps :

    Xp+1ε,n = Xpε,n −

    ∆t

    m∇Eε,n(Xpε,n). (indice de temps, p)

    • Initialisation :– particules distribuées uniformément,– masses choisies selon profil initial ρ0 : mi =

    ∫Ciρ0(x) dx.

    • Valeurs typiques essayées : n ∼ 102, ∆t ∼ 10−3, 10−4 (adaptif), ε ∼ (n−1/d)0.9.

    18/37

  • Simulations numériques

    -10 -5 0 5 10x

    0.0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    numerical sol at t = 0.0exact sol at t = 0.0numerical sol at t = 2.0exact sol at t = 2.0

    Figure – Equation de la chaleur avec n = 50

    Solution numérique :

    ρε,n(x) = ϕε ∗ µn(x) =n∑i=1

    miϕε(x− xi).

    19/37

  • Simulations numériques

    -3 -2 -1 0 1 2 3x

    0.0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    numerical sol at t = 0.0exact sol at t = 0.0numerical sol at t = 2.0exact sol at t = 2.0

    Figure – Equation des milieux poreux (m = 2) avec n = 50

    ρ0(x) = 4α max

    (0,K − 16κx2α

    ) 1m−1 , α =

    1

    m+ 1, κ =

    m− 12mα

    . (Barrenblatt)

    K est telle que la masse totale de ρ0 est égale à 1.

    20/37

  • Simulations numériques

    -2 -1 0 1 2x

    0.0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    0.6 numerical sol at t = 0.0exact sol at t = 0.0numerical sol at t = 2.0exact sol at t = 2.0

    Figure – Equation des milieux poreux (m = 3) avec n = 50

    21/37

  • Simulations numériques

    101.8 102.0 102.2 102.4 102.6

    n

    10 2.0

    10 1.8

    10 1.6

    10 1.4

    10 1.2W

    asse

    rste

    inEr

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -1.01

    101.8 102.0 102.2 102.4 102.6

    n

    10 3.3

    10 3.0

    10 2.7

    10 2.4

    10 2.1

    L2Er

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -1.76

    Figure – Etude d’erreur pour l’équation de la chaleur avec 50 6 n 6 400

    On obtient bien : log(err) = a+ b log(n).

    22/37

  • Simulations numériques

    101.8 102.0 102.2 102.4 102.6

    n

    10 2.6

    10 2.4

    10 2.2

    10 2.0

    10 1.8W

    asse

    rste

    inEr

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -1.01

    101.8 102.0 102.2 102.4 102.6

    n

    10 3.50

    10 3.25

    10 3.00

    10 2.75

    10 2.50

    L2Er

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -1.54

    Figure – Etude d’erreur pour l’équation des milieux poreux (m = 2) avec 50 6 n 6 400

    23/37

  • Simulations numériques

    -6 -3 0 3 6x

    0.0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4 numerical sol at t = 0.0exact sol at t = 0.0numerical sol at t = 7.67exact steady state

    Figure – Equation de Fokker–Planck avec n = 80

    24/37

  • Simulations numériques

    -2 -1 0 1 2 3 4x

    0

    2

    4

    6

    t

    Figure – Trajectoires des particules pour Fokker–Planck avec n = 80

    25/37

  • Simulations numériques

    0 2 4 6t

    -0.8

    -0.6

    -0.4

    -0.2

    0.0

    0.2

    0.4E(

    t)

    Figure – Evolution de l’énergie pour Fokker–Planck avec n = 80

    26/37

  • Simulations numériques

    -4 -2 0 2 4x

    0.0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    0.6 numerical sol at t = 0.0exact sol at t = 0.0numerical sol at t = 5.0exact steady state

    Figure – Equation non linéaire (m = 3) de Fokker–Planck avec n = 50

    27/37

  • Simulations numériques

    x-2 -1 0 1 2

    y-2-10 1

    2

    0.050.100.150.200.25

    Numerical sol at t = 0.0

    -4 -2 0 2 4x

    -2-1012

    y

    Numerical sol at t = 0.0

    x-2 -1 0 1 2 y-2

    -101 2

    0.050.100.150.200.250.30

    Exact sol at t = 0.0

    -4 -2 0 2 4x

    -2-1012

    y

    Exact sol at t = 0.0

    0.000.040.080.120.160.200.240.280.32

    Figure – Equation de la chaleur avec n = 100 – état initial

    28/37

  • Simulations numériques

    x-2 -1 0 1 2

    y-2-10 1

    2

    0.0250.0500.0750.1000.125

    Numerical sol at t = 0.3

    -4 -2 0 2 4x

    -2-1012

    y

    Numerical sol at t = 0.3

    x-2 -1 0 1 2 y-2

    -101 2

    0.0250.0500.0750.1000.125

    Exact sol at t = 0.3

    -4 -2 0 2 4x

    -2-1012

    y

    Exact sol at t = 0.3

    0.00

    0.02

    0.04

    0.06

    0.08

    0.10

    0.12

    0.14

    Figure – Equation de la chaleur avec n = 100 – état final

    29/37

  • Simulations numériques

    101.4 101.6 101.8 102.0 102.2

    n

    10 0.9

    10 0.8

    10 0.7

    10 0.6

    10 0.5

    Was

    sers

    tein

    erro

    rRecorded errorsline of best fit, slope = -0.5

    101.4 101.6 101.8 102.0 102.2

    n

    10 1.8

    10 1.7

    10 1.6

    10 1.5

    10 1.4

    10 1.3

    L2er

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -0.55

    Figure – Etude d’erreur pour l’équation de la chaleur avec 25 6 n 6 225

    30/37

  • Simulations numériques

    101.4 101.6 101.8 102.0 102.2

    n

    10 1.2

    10 1.1

    10 1.0

    10 0.9

    10 0.8W

    asse

    rste

    iner

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -0.48

    101.4 101.6 101.8 102.0 102.2

    n

    10 1.7

    10 1.6

    10 1.5

    10 1.4

    10 1.3

    10 1.2

    10 1.1

    L2er

    ror

    Recorded errorsline of best fit, slope = -0.66

    Figure – Etude d’erreur pour l’équation des milieux poreux (m = 2) avec 25 6 n 6 225

    On voudrait dire que errWass = O(n−1/d) .

    31/37

  • Simulations numériques

    x

    -3 -2 -1 0 1 2 3y-3-2

    -1012

    3

    0.020.040.060.080.10

    Numerical sol at t = 0.0

    -4 -2 0 2 4x

    -3-2-10123

    y

    Numerical sol at t = 0.0

    x-3 -2 -1 0 1 2 3

    y-3-2-10

    1230.0000.0250.0500.0750.100

    Exact sol at t = 0.0

    -4 -2 0 2 4x

    -3-2-10123

    y

    Exact sol at t = 0.0

    0.000

    0.016

    0.032

    0.048

    0.064

    0.080

    0.096

    0.112

    Figure – Equation de Fokker–Planck non linéaire (m = 2) avec n = 49 – état initial

    32/37

  • Simulations numériques

    x

    -3 -2 -1 0 1 2 3y-3-2

    -101 2

    3

    0.050.100.150.200.250.300.35

    Numerical sol at t = 4.99

    -4 -2 0 2 4x

    -3-2-10123

    y

    Numerical sol at t = 4.99

    x-3 -2 -1 0 1 2 3

    y-3-2-10

    1 230.00.10.20.3

    Exact steady state

    -4 -2 0 2 4x

    -3-2-10123

    y

    Exact steady state

    0.00

    0.05

    0.10

    0.15

    0.20

    0.25

    0.30

    0.35

    Figure – Equation de Fokker–Planck non linéaire (m = 2) avec n = 49 – état stationnaire

    33/37

  • Simulations numériques

    Figure – Evolution des particules pour Fokker–Planck non linéaire (m = 2) avec n = 49

    34/37

  • Table des matières

    Equation de continuité

    Hypothèses

    Exemples

    Considérations énergétiques

    Discrétisation particulaire

    Simulations numériques

    Conclusion

    35/37

  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.• Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.• Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.• Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.

    • Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.• Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Conclusion

    Extensions possibles.

    • On peut facilement ajouter un terme d’interaction entre les particules :

    Eint(µ) =

    ∫RdG ∗ µ(y) dµ(y) −→ En(X) =

    n∑i,j=1

    mimjG(xi − xj).

    Exemple : G(x) = − 1|x| pour la gravitation newtonienne en dimension 3.

    • On peut aussi facilement ajouter de la géométrie (Ω) à l’aide de V :

    V (x) =

    {0 si x ∈ Ω,+∞ si x 6∈ Ω.

    En pratique on prend Vδ(x) =1δdΩ(x)

    2 et on laisse δ → 0.

    Remarques.

    • Stabilité du schéma. Rapports entre n et ∆t et entre ε et n.• Autres choix de régularisation de l’énergie. 2

    • Relations intéressantes avec l’optimisation et la quantisation.

    2. J. A. Carrillo, Y. Huang, F. Patacchini. Numerical study of a particle method for gradient flows.Kinet. Relat. Models (2017) ; J. A. Carrillo, F. Patacchini, P. Sternberg, G. Wolansky. Convergenceof a particle method for diffusive gradient flows in one dimension. SIAM J. Math. Anal. (2016).

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  • Merci pour votre attention

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    Equation de continuitéHypothèsesExemplesConsidérations énergétiquesDiscrétisation particulaireSimulations numériquesConclusion