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FOURREAUX D’ÉPAULE, ÉPAULETTTES, FOURREAUX D’ÉPAULE, ÉPAULETTTES, FOURREAUX D’ÉPAULE, ÉPAULETTTES, FOURREAUX D’ÉPAULE, ÉPAULETTTES,

GRADES ET GALONS DANS LES ARMÉESGRADES ET GALONS DANS LES ARMÉESGRADES ET GALONS DANS LES ARMÉESGRADES ET GALONS DANS LES ARMÉES : : : :

TOUT COMPRENDRETOUT COMPRENDRETOUT COMPRENDRETOUT COMPRENDRE !!!! Les quatre armées françaises (armée de Terre, de l’Air, marine nationale et gendarmerie) ainsi que les services interarmées comme le Service de Santé des Armées (S.S.A.) ou le service des essences des Armées utilisent un cadre commun pour organiser leurs forces en fonction du statut, des responsabilités et des prérogatives.

De manière simple, les forces s’organisent en trois corps :

- Les militaires du rang ; - Les sous-officiers ou officiers mariniers dans la Marine ; - les officiers.

Tous ceux qui servent dans ces institutions à titre militaire portent un uniforme et des galons. Les galons servent à distinguer le rang du porteur mais aussi son appartenance à telle ou telle armée et à telle ou telle arme. En effet, dans l’armée de Terre, les subdivisions sont appelées des armes. Citons à titre d’exemple l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie ou le train. Des insignes brodés et des galons cousus permettent d’identifier précisément le grade et la fonction d’un militaire. Tout compte, en particulier les couleurs.

En dehors de la tenue de combat, ou du treillis porté dans le cadre du service, ce ne sont pas les galons de poitrine qui permettent d’identifier le grade, mais les fourreaux d’épaule ou les épaulettes. Dans la Marine, les galons sont portés sur les manches sur la tenue de sortie bleu marine. Les épaulettes se portent sur la chemisette ou avec la tenue blanche et les fourreaux d’épaule avec la tenue de service courant.

Dans le détail, les appellations peuvent changer pour un même niveau hiérarchique et les galons – repères visuels du grade – offrent une très grande richesse et donc une certaine complexité. Etant donné la grande diversité des fourreaux d’épaule portés dans l’armée de Terre, cet article se concentrera largement sur ceux-ci. Il n’est évidemment pas exhaustif.

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Un fourreau d’épaule

(Adjudant-chef – armée de l’Air)

Une épaulette

(Capitaine de vaisseau – marine nationale)

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Tableau de présentation des grades, de soldat à major

Armée de Terre

Source : armée de Terre - https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/decouvrez-l-armee-de-terre/nos-actualites/parcours-professionnel-decouvrez-tous-les-grades-de-larmee

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Armée de l’air Marine nationale

Source : Marine nationale - https://www.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/traditions/grades/les-grades-de-la-marine-nationale

Source : armée de l’Air - https://www.defense.gouv.fr/air/presentation/grades-et-uniformes/grades-et-uniformes

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Gendarmerie

Source : http://www.gendarme-reserviste.fr/les-grades-des-reservistes/

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Les militaires du rang

Ils constituent ce que l’on appelle la troupe dans l’armée de Terre ou le gros d’un équipage dans la marine. Dans l’armée de Terre, on parle aussi des E.V.A.T ce qui signifie simplement engagés volontaires de l’armée de Terre. Dans la Marine, on utilise aussi l’appellation traditionnelle de matelots de la flotte.

Aujourd’hui, les militaires du rang ont leur propre hiérarchie. Tout commence par le soldat, le matelot, l’ aviateur de 2e classe ou le gendarme adjoint de 2e classe. Ensuite, le soldat peut obtenir assez rapidement une distinction (et non pas un grade !) de soldat de première classe dans l’armée de Terre, de matelot breveté dans la Marine, d’aviateur de 1ère classe dans l’armée de l’Air et de gendarme adjoint de 1ère classe dans la Gendarmerie.

Afin de fidéliser ces jeunes engagés dont la formation coûte cher, deux grades ont été créés. Celui de caporal dans l’armée de Terre et l’armée de l’Air, de brigadier dans la Gendarmerie et de quartier-maître de 2e classe dans la Marine. Ensuite, arrive le dernier grade, celui de caporal-chef dans l’armée de Terre et l’armée de l’Air, de brigadier-chef dans la Gendarmerie et de quartier-maître de 1ère classe dans la Marine.

Tous ces militaires sont engagés pour des contrats courts et renouvelables dans certaines conditions.

Gendarmerie : 2 ans puis 3 ans et éventuellement une dernière année soit 6 ans au maximum. (Avoir 17 ans révolus et moins de 26 ans lors du dépôt de candidature) ;

Armée de Terre : Sont proposés des C.D.D. de 2, 3, 5 8 ou 10 ans. Ils peuvent être renouvelés jusqu’à atteindre 27 ans au maximum (Avoir 17 ans et demi et moins de 30 ans lors de la signature du contrat) ;

Marine : 4 ans renouvelables une fois soit 9 ans au maximum (Avoir 17 ans révolus et moins de 30 ans lors du dépôt de candidature) ;

Armée de l’Air : Sont proposés des C.D.D. de 1 à 10 ans selon les filières. Ils peuvent être renouvelés jusqu’à atteindre 27 ans au maximum (Avoir 17 ans et demi et moins de 30 ans lors de la signature du contrat).

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Quelques exemples

Un soldat de 2e classe engagé dans l’armée de Terre et servant dans l’infanterie va porter des fourreaux d’épaule sans aucun galon mais portant l’insigne de l’arme, c'est-à-dire, une grenade posée sur deux fusils en sautoir. Parce que vous allez vous poser la question, les chevrons (terme officiel : soutache) font référence aux racines historiques des forces : deux chevrons pour les régiments qui étaient implantés en métropole et trois pour ceux appartenant à l’armée d’Afrique. Ils sont de la couleur de l’arme. Ici, les deux chevrons rouges garance rappellent l’histoire d’un régiment ayant servi en métropole à l’époque coloniale. C’est un élément de tradition.

Un quartier-maître de deuxième classe dans la Marine (équivalent de caporal) porte une paire de fourreaux d’épaule sur sa tenue de travail. L’ancre indique l’armée et le double chevron rouge, le grade.

Un caporal-chef dans l’armée de l’Air porte des fourreaux d’épaule très comparables à ceux de l’armée de Terre. En revanche, comme dans la Marine, le symbole brodé – ici l’épervier – renvoie bien à l’armée et non à l’arme. Il est identique sur les fourreaux de l’ensemble du personnel militaire de l’armée de l’Air.

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Les sous-officiers (ou officiers mariniers

dans la Marine)

Ils sont le maillon essentiel des forces, assurant un commandement au contact de la troupe en faisant exécuter à leur niveau, les décisions prises par les officiers. D’une manière générale, le sous-officier est un cadre de terrain. Le corps des sous-officiers se décompose en deux catégories :

- les sous-officiers subalternes

+ Armée de Terre : sergent et sergent-chef (mais parfois aussi maréchal des logis et maréchal des logis chef) ; + Armée de l’Air : sergent et sergent-chef ; + Gendarmerie : gendarme et maréchal des logis chef ; + Marine : second maître et maître dans la Marine.

- les sous-officiers supérieurs

+ Armée de Terre : Adjudant, adjudant-chef et major ; + Armée de l’Air : Adjudant, adjudant-chef et major ; + Gendarmerie : Adjudant, adjudant-chef et major ; + Marine : premier maître, maître principal et major.

Gendarmerie : Engagement sur concours (Avoir 18 ans révolus et moins de 35 ans) ;

Armée de Terre : Engagement sur concours (Avoir 17 ans et demi et moins de 29 ans lors de la signature du contrat) Le recrutement est externe ou interne. Le premier contrat est de cinq ans, renouvelable avec possibilité de devenir sous-officier de carrière ;

Marine : Engagement sur concours (Avoir 17 ans révolus et moins de 30 ans) ;

Armée de l’Air : Engagement sur concours (Avoir moins de 25 ans lors du concours). Le premier contrat est de cinq ou six ans (en fonction des spécialités), renouvelable avec possibilité de devenir sous-officier de carrière.

Dans toutes les armées, il faut disposer d’un diplôme de niveau 4 comme le Baccalauréat pour présenter le concours.

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Quelques exemples

Un sergent engagé dans l’armée de Terre et servant dans l’arme des Transmissions porte sur ses épaules une paire de fourreaux en drap, de couleur bleu foncé. Un haut de cuirasse est brodé en fil doré. Un T est matérialisé au milieu de la cuirasse. L’ensemble est dit « Cuirasse avec Tau et pot en tête d’or ». Au-dessus de ce marqueur de l’arme figurent deux soutaches bleu ciel, couleur de l’arme. Le trait horizontal brodé sous les deux galons en chevron indique que le porteur des fourreaux a 5 ans d’ancienneté (5 ans par trait). Ces traits s’appellent des brisques. Ils disparaissent à partir du grade d’adjudant.

Cependant, même dans l’arme des Transmissions, il peut y avoir des fourreaux avec trois soutaches, comme ceux ici portés au 41e R.T. (Régiment de transmissions) basé à Douai qui montre ainsi ses origines. Sur les fourreaux de ce régiment est ajoutée en plus l’étoile chérifienne qui vient rappeler la naissance du régiment en 1920 à Rabat. C’est toujours simple une fois qu’on sait… Ce sergent à plus de 15 ans d’ancienneté (trois brisques).

Un sergent-chef engagé dans l’armée de Terre et servant dans l’artillerie va porter trois chevrons dorés ainsi que les symboles de l’arme soit les deux bombardes croisées. On peut ici pratiquement identifier le régiment grâce au croissant ajouté sous les canons. Ce croissant est en effet un élément de tradition qui n’est porté qu’au 54e régiment d’artillerie et au 40e R.A. Le 54e R.A. a principalement recruté au Maroc entre 1929 et 1940. Mais comme le régiment a été créé en métropole, les fourreaux ne portent que deux soutaches rouge écarlate. Les deux brisques brodées sous les chevrons indiquent que le porteur des fourreaux a plus de 10 ans d’ancienneté.

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Un sergent-chef du Service de Santé des armées (service interarmées) porte les mêmes galons que son camarade mais sans soutaches et avec le caducée soutenu par une demi-couronne de chêne et de laurier qui permet d’identifier le S.S.A.

Un premier maître (adjudant) engagé dans la Marine nationale va porter l’ancre sur ses fourreaux ou ses épaulettes, comme identifiant de son armée. Le grade est marqué par un galon droit augmenté d’une soutache 1 argent. Ici, l’ancre est brodée en cannetille, un très fin fil d’or (ou de laiton) enroulé autour d’un boyau. Ce processus plus couteux que la broderie classique est réservé aux épaulettes ou aux fourreaux portés sur les tenues de sortie ou de parade. L’épaulette ici représentée se distingue bien du fourreau par sa forme, sa rigidité et la présence du bouton identifiant lui aussi l’armée.

Un adjudant-chef engagé dans l’armée de Terre et servant dans la Légion étrangère va porter trois soutaches vert légion. La grenade « évidée à sept flammes d’argent, les deux flammes extérieures recourbées » indique le corps d’élite. Le galon est de la couleur de l’arme, ici la cavalerie. Il est droit coupé d’un fin trait rouge. Cela signifie que les adjudants et les adjudants-chefs se partagent les mêmes galons mais ils les portent dans un ordre inverse selon leur arme. Dans une arme aux insignes dorés (Infanterie, génie, artillerie, etc.), l’adjudant portera un galon argenté et l’adjudant-chef un galon doré tandis que dans une arme aux insignes argentés (Cavalerie, train, matériel, etc.), ce sera l’inverse.

1 Le terme, de manière générique, désigne un galon étroit et plat.

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Un adjudant de la gendarmerie mobile portera le même galon que son homologue de l’armée de Terre ou de l’armée de l’Air. Il est surmonté de l’insigne de l’armée, soit une grenade et deux soutaches dorées. Dans la gendarmerie départementale, son galon sera couleur or tandis que la grenade sera couleur argent.

Mais pourquoi ?

Mais pourquoi des galons et une symbolique « or »

et une autre « argent » ?

Tout simplement par tradition ! Ces deux couleurs

renvoient aux armes à pied (or) et aux armes à cheval,

armes montées ou utilisant des chevaux (argent). Le

cheval est parti (ou a été mangé…) mais la tradition est

restée ! Précisons qu’il existe des exceptions, sinon ce ne

serait pas drôle…

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Un adjudant-chef engagé dans l’armée de Terre et servant dans les Chasseurs porte deux soutaches. Ils sont de la couleur de l’arme c'est-à-dire jaune jonquille. Par tradition, pour les chasseurs, toutes les couleurs sont bleues. Le jaune devient donc… « bleu jonquille ». (Et pour ceux qui se poseraient la question, le rouge est « bleu cerise » évidemment.)

L’insigne de l’arme est le cor de chasse. Le galon est droit

Mais c’est quoi ?

Mais c’est quoi un chasseur » ?

Rien à voir avec une passion coupable pour le sanglier ou la

bartavelle ! Les chasseurs dans l’armée française

appartiennent à l’infanterie. Ils constituent donc une

subdivision d’arme. À l’origine il s’agissait de soldats destinés

à agir rapidement. On parle donc aussi d’infanterie légère. Les

unités de chasseurs deviennent de plus en plus nombreuses au

XIXe siècle. Les tenues sont adaptées à la course et les

carabines courtes remplacent les longs fusils. Elles se

spécialisent aussi, donnant naissance aux chasseurs à pied,

aux chasseurs à cheval puis à partir de 1888 aux chasseurs

alpins spécialisés dans le combat en montagne et aux

chasseurs parachutistes. Aujourd’hui, ils sont les seuls dans

l’armée de Terre française à avoir gardé la tenue de sortie

bleu marine et à ne pas avoir adopté la tenue « Terre de

France ».

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Un adjudant-chef du premier régiment de Spahis porte des fourreaux d’épaule fabriqués dans un drap rouge garance. Ce régiment a la particularité d’avoir des attributs « or » pour un régiment de cavalerie en raison du plus grand prestige du métal (prestige destiné initialement à favoriser le recrutement de cavaliers locaux). Les trois soutaches sont jaune jonquille. Il porte aussi l’étoile chérifienne au lieu du heaume traditionnel de la cavalerie.

Mais c’est quoi ?

Mais c’est quoi les « spahis » ?

Des combattants à cheval qui initialement servaient le Dey

d’Alger. Ces corps ont ensuite été assimilés dans les unités de

l’armée française servant en Afrique et baptisées « Armée

d’Afrique ». Le 2 juillet 1845, trois régiments de spahis

algériens sont créés : le 1er à Alger, le 2e à Oran et le 3e à Bône.

En 1882, le 4e régiment de spahis tunisiens est créé et en 1914,

le 1er régiment de spahis marocains. Aujourd’hui,, le 1er

régiment de spahis stationné à Valence est le dernier. Il est

l’héritier des traditions du 1er régiment de spahis marocains.

C’est le régiment le plus décoré de la cavalerie française. Ce

régiment ayant été fait « compagnon de la Libération » par le

général de Gaulle, n’a pas été dissous.

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Un major de l’infanterie porte une grenade posée sur deux fusils en sautoir et deux soutaches garance.

Le major est le plus haut grade du corps des sous-officiers. C’est en fait la contraction d’adjudant-major. Ce grade existe depuis 1972. C’est le seul grade dont la dénomination est commune aux quatre armées. Il ne faut pas confondre le major de l’armée française avec ceux de bien d’autres armées étrangères où le major est le premier grade des officiers supérieurs.

Un major du premier régiment de tirailleurs porte des fourreaux bleu ciel ornés de trois soutaches jaune jonquille et du croissant d’or. Le galon de major est un galon d’adjudant-chef augmenté d’une soutache dorée ou argentée selon les armes.

Mais c’est quoi ?

Mais c’est quoi les « tirailleurs » ?

Des fantassins appartenant à l’infanterie légère, capable d’agir de façon

autonome et rapide. Dans l’armée française, ces forces ont été constituées

à partir de soldats recrutés en Tunisie, en Algérie et au Maroc mais aussi

au Sénégal, à Madagascar et sur la côte des Somalis. Les régiments de

tirailleurs d’Afrique du Nord comptent parmi les unités les plus décorées

de l’armée française. Le 1er régiment de tirailleurs conserve l’héritage de

tous ces régiments disparus. Stationné à Épinal, il appartient désormais à

l’infanterie blindée et œuvre au sein de la 1ère brigade mécanisée.

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Tableau de présentation des grades, d’aspirant à général d’armée ou amiral

Armée de Terre

Source : armée de Terre - https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/decouvrez-l-armee-de-terre/nos-actualites/parcours-professionnel-decouvrez-tous-les-grades-de-larmee

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Armée de l’air Marine nationale

Source : Marine nationale - https://www.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/traditions/grades/les-grades-de-la-marine-nationale

Source : armée de l’Air - https://www.defense.gouv.fr/air/presentation/grades-et-uniformes/grades-et-uniformes

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Gendarmerie (jusqu’à colonel)

Source : http://www.gendarme-reserviste.fr/les-grades-des-reservistes/

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Les officiers

Le corps des officiers se compose de trois sous-ensembles :

- les officiers subalternes

+ Armée de Terre : aspirant, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine ; + Armée de l’Air : aspirant, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine ; + Gendarmerie : aspirant, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine ; + Marine : aspirant, enseigne de vaisseau de deuxième classe, enseigne de vaisseau de première classe, lieutenant de vaisseau.

- les officiers supérieurs

+ Armée de Terre : commandant, lieutenant-colonel, colonel ; + Armée de l’Air : commandant, lieutenant-colonel, colonel ; + Gendarmerie : commandant, lieutenant-colonel, colonel ; + Marine : capitaine de corvette, capitaine de frégate, capitaine de vaisseau.

- les officiers généraux

+ Armée de Terre : général de brigade, général de division, général de corps d’armée, général d’armée ; + Armée de l’Air : général de brigade, général de division, général de corps d’armée, général d’armée ; + Gendarmerie : général de brigade, général de division, général de corps d’armée, général d’armée ; + Marine : contre-amiral, vice-amiral, amiral d’escadre, amiral.

Gendarmerie : Engagement sur concours pour devenir officier de carrière (Avoir moins de 27 ans au 1er janvier de l’année du concours). Il faut aussi être titulaire d’un master (les matières autorisées peuvent évoluer car elles dépendent des besoins de l’institution). On peut aussi devenir officier sur titre avec un BAC + 5. On peut enfin devenir officier sous contrat (O.S.C.) avec une licence ;

Armée de Terre : Engagement sur concours pour devenir officier de carrière (Avoir moins de 22 ans au 1er janvier de l’année du concours d’entrée à l’École spéciale militaire (E.S.M.) de Saint Cyr). Ce concours se présente à l’issue de deux années de classes préparatoires. On peut aussi devenir officier par concours interne grâce à l’École spéciale militaire interarmes (E.M.I.A.). On peut encore devenir officier sur titre (moins de 25 ans l’année du concours) à condition d’avoir un BAC + 5. On peut enfin devenir officier sous contrat (O.S.C.) avec un baccalauréat pour les filières « pilote d’hélicoptère » ou un BAC + 3 pour les filières « spécialiste » et « encadrement ». La filière spécialiste va établir un lien entre la formation universitaire et l’emploi à venir. Un jeune étudiant ayant un master en communication pourra ainsi devenir officier communication. Le premier contrat est de 10 ans ;

Marine : Engagement sur concours pour devenir officier de carrière (Avoir moins de 22 ans au 1er janvier de l’année du concours d’entrée à l’École navale). Ce concours se présente à l’issue de deux années de classes préparatoires scientifiques. On peut aussi devenir officier sous contrat (O.S.C.) avec un BAC + 3 dans des domaines scientifiques (mécanique, énergie, électronique, etc.) mais aussi en communication par exemple.

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Armée de l’Air : Engagement sur concours pour devenir officier de carrière (Avoir 22 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours). L’armée de l’air recrute des officiers pilotes (chasse, transport, hélicoptère), des officiers des systèmes aéronautiques et des officiers des bases de l’air. On peut aussi devenir officier sur titre. On peut encore devenir officier sous contrat (O.S.C.). Il faut avoir moins de 25/30 ans l’année du concours et, selon la filière, avoir un BAC pour rejoindre le personnel naviguant ou une licence pour rejoindre le personnel non naviguant.

Quelques exemples

Les élèves officiers d’active de l’armée de Terre portent un galon dit « alpha » sous forme d’un ruban étroit rayé de rouge faisant une boucle. Lors des stages en corps de troupe, ce galon est porté sous les insignes de l’arme du régiment d’affectation, ici l’arme du train soit la roue dentée ailée d’argent, surmontée de deux soutaches garance.

Mais c’est quoi ?

Mais c’est quoi le « Train » ?

Rien à voir avec le S.T.I.F. ou la S.N.C.F. ! Le Train est une arme née en

1807. Napoléon souhaitait alors disposer d’unités militaires spécialisées,

capable d’acheminer tout ce dont les troupes de manœuvre pouvaient

avoir besoin. Il ne souhaitait plus dépendre de sociétés privées qui

assuraient jusqu’alors ces missions. Le train est donc l’arme du transport

et par extension de la logistique. Sa couleur est le vert foncé. Aujourd’hui,

le train dans l’armée française se compose de six régiments. Certains sont

spécialisés comme le 1er régiment du train parachutiste ou le 516e

régiment du train chargé du transport lourd.

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Les aspirants portent le galon de sous-lieutenant, coupé de deux fils noir. Dans la Marine, ces traits sont appelés des « sabords » 2 et se transforment en bandes de drap bleu d’une certaine épaisseur.

Un sous-lieutenant du génie métropolitain porte sur ses épaules des fourreaux en velours noir et non en drap. Le galon or unique est surmonté des insignes de l’arme : une cuirasse et pot en tête d’or. Au-dessus encore, deux soutaches écarlates.

Un lieutenant de l’aviation légère de l’armée de Terre porte des fourreaux bleu roi. Deux galons indiquent son rang. Ils sont surmontés des insignes de l’arme : une étoile à cinq branches ailée d’or. Au-dessus encore, deux soutaches écarlates.

2 Ouverture dans le flanc d’un navire qui permet de faire sortir un canon ou un aviron.

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Un capitaine est reconnaissable à ses trois galons. Ici, le porteur du fourreau sert dans la légion étrangère. Les galons or indiquent une arme de tradition non montée, l’infanterie ou le génie. La grenade évidée à sept flammes, les deux flammes extérieures recourbées, indique le corps d’élite. Les trois soutaches sont vert légion.

À partir du grade de commandant, le quatrième galon est séparé des trois autres par un espace plus important afin de permettre une identification rapide des officiers supérieurs. Ici, le croissant rapporté sous la cuirasse permet d’identifier immédiatement le régiment : le 19e régiment du génie. En effet, ce dernier est l’héritier du 19e bataillon du génie d’Afrique créé en 1876.

Dans les troupes de marine, l’ancre encâblée d’or est le symbole de l’arme. Elle est surmontée de deux soutaches écarlates.

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Le lieutenant-colonel porte cinq galons dont trois de la couleur de son arme. Ainsi, selon l’arme, il portera trois galons argent et deux galons or ou trois galons or et deux galons argent. Plus le grade est important, plus les galons sont fins afin qu’ils puissent s’insérer dans l’espace disponible. Ici, une paire de fourreaux d’un lieutenant-colonel de l’arme du matériel. L’insigne de l’arme est bien visible entre les galons et les soutaches bleu clair : deux canons en sautoir surmontés d’une grenade brochant une roue dentée.

Le colonel se distingue par cinq galons séparés par un trait noir plus épais entre le troisième et les deux derniers. Le porteur de ces fourreaux appartient au corps des officiers experts. L’insigne est un casque antique brochant une épée et une demi-couronne de chêne et de laurier.

Un capitaine de vaisseau est l’équivalent d’un colonel dans la marine. Les fourreaux sont proches de ceux des troupes de marine de l’armée de Terre mais l’absence de soutache (et le reste de l’uniforme !) permettent de faire immédiatement la différence.

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Au programme le mois prochain :

« S’engager dans l’armée de Terre

comme E.V.A.T. : quel parcours,

quelles perspectives ? »

Lycée Jean-Pierre VERNANT

JPV FOCUS DÉFENSE n°1 – mars 2018 – Mensuel

Responsable de la publication : Christine Margerand - Proviseur Rédacteur : Thibault Richard, référent Défense Contact : thibault.richard@ac-versailles.fr